Florence Junca Adenot PH DDirectrice du Forum URBA 2015Département d’études urbaines et touristiques ESG UQAMLe 4 mai 2010

La globalisation des marchés introduit un paradoxe. 

  Les métropoles rivalisent entre elles.  Les citoyens, particuliers ou corporatifs, bien

informés, veulent contrôler leur milieu de vie.  La gouvernance des villes des régions

métropolitaines, des états, est remise en question.  Les transformations urbaines conditionnent le

développement économique. 

  Une vision, un plan stratégique et un plan urbain clairs et

attirants. L’accès à l’emploi. L’éducation, la créativité culturelle et scientifique. L’accessibilité au logement et la vie de quartier. L’accès au financement. La qualité urbaine de la ville et de ses bâtiments, de ses parcs, de

ses berges, de son environnement, le cadre de vie. Le dynamisme culturel. L’accessibilité aux réseaux de transport et aux offres de nouvelles

mobilités. Des services de proximité efficaces et disponibles. La prise en compte des nouvelles préoccupations

environnementales. La sécurité et les relations inter groupes paisibles.

  Attraits des espaces montréalais pour les investisseurs. Grande disponibilité d’espace. Bon réseau de transports collectifs en croissance. Survivance de certaines particularités des anciens

villages. Vastes friches industrielles et urbaines à proximité de

pôles de transports collectifs et du cœur des anciens villages.

Millions de pieds carrés d’espaces à reconvertir. Espaces verts vastes et précieux. Berges à re découvrir et rendre accessibles.

Les facteurs de gouvernance. Les facteurs environnementaux. Les facteurs économiques et

financiers. Les facteurs liés à l’expertise. Les facteurs de communication.

   Se doter d’une vision claire à court et à long terme,

cohérente et partagée par tous, des développements que la ville préconise, traduite dans différents plans intégrés.

  Une nouvelle organisation interne qui alloue à chaque

grand projet, un responsable chargé de coordonner les différents services impliqués.

  Une nouvelle façon pour les ministères de s’organiser

pour faciliter les grands projets urbains.  Une planification régionale intégrée.  les réglementations revues pour s’adapter aux

nouvelles tendances et enjeux.

Intégrer les projets à la ville et à sa planification.  Des projets dotés d’une vision de qualité,

défendables, pertinents, qui répondent à des besoins compatibles avec le milieu d’insertion, et qui soient cohérents.

  Des projets portés avec vigueur par un ou des

leaders.  Implication des intervenants et de la société civile

en amont du projet et tout le long du projet.  Consulter ne veut pas dire unanimité à tout prix.

Respect des milieux urbains et naturels.

Construire durablement des projets de qualité.

Les infrastructures : Un investissement et non une dépense.

Changement d’attitude. Un moteur de prospérité et d’attirance des

investisseurs. Projets annoncés et réalisés à leur juste prix

et non à leur juste prix politique. De nouveaux modèles de financement voient

le jour pour stimuler les grands projets urbains.

  Expérience Québécoise mondiale en matière de

planification urbaine et de gestion de projets, de la planification à la réalisation.

Choisir les meilleures équipes expertes, talentueuses et multidisciplinaires, mises en place par le donneur d’ouvrage, et ayant leur vis-à-vis à la ville.

  Investir dans les professionnels et les élus.

Rôle prépondérant des médias à éduquer.  Mécanismes de communications avec la

population et les intervenants.  Mobilisation positive participative…

Une communauté sans projet est une communauté perdante. Les tendances expliquées sont irréversibles autant aux USA qu’en Europe. Les grands projets qui façonnent les transformations urbaines réussiront s’ils respectent la plupart de ces facteurs de succès, sinon ils rencontrent de grandes difficultés économiques à court ou à long terme, et la ville en sortira perdante à moyen terme.