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Les questionnements spcifiques au bassin de vie de
Tours :
Quel rayonnement culturel, scientifique et conomique
pour Tours, moteur de la rgion Centre ?
Quel rle dans la dynamique du Grand Ouest et du
Grand Bassin Parisien ?
Quels atouts spcifiques pour inventer lconomie de
demain ?
Un territoire trs bien reli aux rseaux nationaux, qui
doit approfondir ses rseaux de communication de
proximit ?
Quelle organisation territoriale pour optimiser leffort
public et les projets dintrt mtropolitain ?
Que faire du classement au patrimoine mondial UNES-
CO ?
Tours 24 mai 2011
Synthse du
forum participatif
Jean Germain, maire de Tours et galement 1er vice-prsident de la Rgion, a accueilli lultime tape des forums territoriaux
en posant la question de lintgration de ce territoire en r-
gion Centre tout en tant excentr. En ajoutant une remarque :
Nous avons beaucoup de contacts avec les Rgions Pays de
la Loire et Poitou-Charentes .
Franois Bonneau, le prsident de lassemble rgionale, a
repris ce contexte gographique pour apporter une vision
nouvelle de la place des territoires. Pour lui, la prdominance
dun axe ligrien port par deux ples, Orlans et Tours, s-
parant rgionalement un nord et un sud, a vcu. Cette vi-
sion, on vous propose de la remettre en cause. Les rgions ne
sont pas fermes les unes aux autres. Nous devons pratiquer
linterrgionalit. A lappui de cette affirmation, il cite
lexemple de la Loire (classement lUnesco et Loire Vlo),
parce que nous avons travaill avec les Pays de la Loire.
Cest galement le cas des ples de comptitivit qui se
jouent des frontires administratives, des fonctionnements en
rseau dans de nombreux secteurs. Il nexclut pas pour autant
le fait que la rgion Centre doive consolider son unit ,
avec comme rfrence sa qualit de vie o sarticulent natu-
re et culture.
Jean-Franois Davoust, au nom du Conseil conomique, social
et environnemental rgional (CESER), impliqu dans cette
dmarche de SRADDT, a propos, pour sa part, quelques pis-
tes de questionnements varies sur la zone tourangelle. Dont
lutilisation de ltoile ferroviaire de Tours et lagriculture p-
riurbaine. Il a aussi not la responsabilit rgionale de la zone
demploi en tant que tte de rseau en matire de sant ou de
formation.
En conclusion des ateliers, Franois Bonneau a not quil fal-
lait un changement dchelle quand on veut penser politi-
ques publiques, recherche mdicale, activits culturelles ou
sportives parce que ces activits ne correspondent plus
lchelle administrative. Sur lenseignement suprieur, tout
en se flicitant du dynamisme de luniversit tourangelle, il a
rappel que beaucoup de jeunes tudient lextrieur de la
rgion . Enfin, au chapitre environnemental, il a entendu quil
sagissait dun secteur qui doit mobiliser normment din-
novations , ce quoi il a ajout linnovation sociale.
La dernire tape des 23 forums territoriaux sest conclue Tours. Selon la formule rete-
nue par la Rgion Centre pour laborer son Schma rgional damnagement et de d-
veloppement durable du territoire (SRADDT), il sagit de dgager des axes de dvelop-
pement lhorizon 2020 en ouvrant cette rflexion la parole citoyenne.
Environ 350 personnes ont particip cette dition.
Elles se sont exprimes dans les trois ateliers proposs :
LAtelier Amnagement et dveloppement durable du territoire
LAtelier Education-Formation-Emploi
LAtelier Plan Climat Energie Ce document rend compte des dbats et des propositions.
Les participants sont invits le commenter ou le complter sils le souhaitent.
Atelier 1 : Amnagement et dveloppement durable du territoire
Page 2
plus franche avec le modle tout ba-
gnole . On en vient parler damna-
gement du territoire lchelle du d-
partement voire de laxe ligrien, en
dplorant ltalement urbain, lloigne-
ment grandissant entre le domicile et
le travail, concentr sur Tours. La prio-
rit, de lavis unanime, va aux trans-
ports en commun, avec le tramway,
mais aussi avec la rouverture ou la-
mlioration de ltoile ferroviaire de
Tours. Un chef dentreprise regrette
que lon puisse encore amnager des
zones dactivit sans prvoir leur des-
serte par les transports en commun. Un
habitant du Nord de la zone demploi
souligne la ncessit de mieux rpartir
lemploi et de maintenir des services
publics dans le tissu rural.
Enfin, la question de la sant a motiv
quelques interventions. Un orthopho-
niste libral, en poste Tours et l'h-
pital de St-Aignan, milite pour le sou-
tien des ples privs ou publics d'ex-
cellence aux sites ruraux pour lutter
contre la dsertification mdicale. Une
cadre de l'hpital confirme que le
CHRU va renforcer des cooprations
locales, rgionales et interrgionales,
tout en dveloppant la tlmdecine,
et en agissant dans des partenariats sur
Tours doit renforcer ses connexions
L'atelier s'est longuement interrog sur l'identit de la zone d'emploi et ali-ment la comparaison avec les mtro-poles les plus proches.
U n i n g n i e u r c o mm e r c i a l ,
Tourangeau depuis toujours , s'em-
porte contre le dcalage norme
sur l'actuel dcoupage territorial. Je
me sens plus proche de Poitiers et des
Pays de la Loire que d'Orlans. Et je ne
vais jamais dans l'Indre , raconte-t-il,
tout en regrettant que Tours ne soutien-
ne pas la comparaison avec Poitiers en
matire de dveloppement conomi-
que. Ce quoi un lu du Dpartement,
en charge de l'amnagement, rtorque
que la construction de centres d'affai-
res au Futuroscope n'est pas le modle
qu'il souhaite pour la Touraine.
Un lu de Neuill-Pont-Pierre revient
sur la dichotomie entre Orlans,
tourn vers Paris , et Tours, qui a son
histoire, son autonomie. Le maire de
Tours prcise alors que ce clivage est
dpass et qu'on ne reviendra pas sur
l'histoire . Le vice-prsident aux finan-
ces de la Rgion Centre glisse au pas-
sage qu'il croit en des regroupements
de rgions plutt qu'en un redcoupa-
ge qui arbitrerait entre Orlans et
Tours.
Luniversit : une visibilit par lasso-ciation
A travers l'exemple de l'enseignement
suprieur, il ajoute : Vu de Chicago,
du Brsil, de Chine ou d'Inde, Tours
n'est rien du tout. Au-del du Ple R-
gional d'Enseignement Suprieur
(PRES) Tours-Orlans, il faut associer
Angers, Le Mans, Poitiers, sinon on
sera une petite universit de rien du
tout . Cette position transversale est
reprise par le maire d'Azay-le-Rideau,
au sujet de la Loire, qui affirme que
Nantes peut tre une locomotive dans
les projets ligriens.
Une responsable associative de Sori-
gny exhorte les lus prsents soute-
nir le tissu associatif et dplore les ca-
rences en lieux d'accueil. En cho, un
lu du Vouvrillon s'tonne que les fu-
sions de communes viennent d'en haut
et ne tiennent pas compte des liens
locaux, alors que son territoire est me-
nac d'clatement entre Tours et Am-
boise. L'identit d'un territoire s'ac-
quiert au prix de l'adhsion de ses ha-
bitants , dfinit-il.
Accessibilit europenne et dplace-ments quotidiens
L'accessibilit a galement fait l'objet
de plusieurs interventions. Trs haut
dbit, ferroviaire, routier, Tours jouit
d'une situation plutt favorable. Je me
bats pour un aroport Tours. La Loire
vlo, c'est trs bien, mais tous les
Newyorkais auront du mal venir en
vlo , sourit le maire de Tours.
Lopportunit dun contournement au-
toroutier de Tours, qui loignerait les
flux du centre de lagglomration est
prement discute. Certains pensent
que cet quipement est indispensable,
quand dautres prnent une rupture
Animation : Dominique ROULLET, vice-prsident en charge de lAmnagement du territoire et du SRADDT et Jean-Michel BODIN,
vice-prsident en charge des Transports, Infrastructures, Circulations douces et Intermodalit
Tours
ploi de Tours. La Rgion a fait le choix dintgrer le Plan climat au SRADDT et sengage diminuer de 36 % ses missions de gaz effet de serre dici 2020.
Page 3 Anne 1, n 1 Page 3
Atelier 2 : Formation
que la Rgion est soumise des
contraintes budgtaires . Dans lusine
gaz quest notre systme de forma-
tion, cest le recteur qui dtermine les
formations post bac des lyces profes-
sionnels et les conseils rgionaux qui
financent. Autre thme abord, les
transferts dapprentis entre les lyces
et les CFA correspondant des trans-
ferts de financement entre lEtat
(lEducation nationale) et la Rgion.
Une autre question est voque par
plusieurs intervenants : comment les
formations peuvent-elles sadapter, et
vite, aux volutions de la socit, aux
nouvelles technologies comme le nu-
mrique ou au photovoltaque ?
Lorientation cruciale
Comment amliorer lorientation des
jeunes mais aussi des adultes qui re-
prennent une formation ? La question a
t juge cruciale par latelier avec
comme objectif : que les formations
dispenses correspondent, enfin, aux
offres demplois. Une adjointe de Tours
a estim que la question est tellement
cruciale quon ne sait pas par quel bout
la prendre , lidal tant de trouver un
quilibre entre la Rgion, lEducation
nationale et le terrain. En attendant que
les Rgions reprennent entirement
leur compte lorientation, une revendi-
cation nationale, le Centre a mis en
place le dispositif Etoile.
A ce propos, un chef dentreprise ad-
Une conseillre municipale de Tours
sest interroge demble sur la mani-
re de rduire la facture nergtique
des logements sociaux qui ont t
Atelier 3 : Plan Climat
Animation : Gilles DEGUET, vice-prsident en charge de lAgenda 21, de lEnergie, du Climat et de lEnvironnement et Mlanie
Fortier, 2me vice-prsidente de la commission des Finances
Les nergies alternatives, le bois en particulier, mais aussi la sobrit nergtique, ont t au cur de ce dbat trs nourri qui sest ouvert sur un diagnostic carbone du bassin dem-
Lorientation face une belle offre
de formations
Avec sa fac de mdecine et de pharma-cie et sa palette de formations incom-parable dans la rgion, Tours offre lembarras du choix ses jeunes et ses adultes. Reste, comme partout, le dlicat problme de lorientation, une comptence partage entre la Rgion et lEtat.
La rgion na pas assez dtudiants.
Pour autant, lorsque lon demande un
collgien ou un lycen de Chteau-
roux, de Bourges ou dOrlans o il
souhaiterait tudier dans la rgion, il
rpond invariablement Tours .
Outre lattractivit tourangelle estu-
diantine pour la place Plumereau, les
raisons en sont la qualit et la diversit
des enseignements qui y sont dispen-
ss.
En prambule latelier la directrice
des lyces la Rgion avait rappel les
fondamentaux chiffrs de la zone dem-
ploi : 18.000 lycens, 25.000 tudiants
et 5.000 apprentis. La seule ville o le
nombre dtudiants dpasse celui des
lves du second degr.
Puis, le dbat sest poursuivi par une
revendication de la proviseure du ly-
ce Victor-Laloux qui a regrett que ne
soient pas mis en place plus de BTS en
alternance. Si tout le monde est bien
daccord pour augmenter loffre de
formation, Isabelle Gaudron a rappel
hrent du Medef sest flicit des ren-
contres mises en place entre le monde
conomique et les enseignants, et il a
souhait que ces initiatives se dvelop-
pent notamment avec les conseillers
dorientation.
La zone demploi de Tours forme peu
prs tout : de la prparation en phar-
macie au journalisme, de la photo
lobsttrique, mais, lacune releve par
un lu de Jou-ls-Tours, la zone dem-
ploi tourangelle ne forme pas aux m-
tiers du transport. Ne faudrait-il pas
mettre le paquet sur ces formations en
profitant de larrive du tramway ? a-t
-il demand.
Dans lautre partie de cet atelier scind
en deux et anime par Saadika Harchi
a t aborde la question de forma-
tions qualifiantes, linstar du mdico-
social o il a t observ que seule-
ment 50% des salaris sont diplms
avec des difficults recruter des ai-
des-soignants et assistantes de nuit.
Pourtant, ces formations sont efficaces
pour laccs lemploi de personnes
de niveau 5. Autre constat : le parcours
du combattant pour entreprendre une
validation des acquis de lexprience
(VAE). Enfin, il a t question du pro-
blme de dfection au cours de la pre-
mire anne universitaire et de lexp-
rience mene Tours sur la rorienta-
tion de ces tudiants.
Animation : Isabelle GAUDRON, vice-prsidente en charge de lApprentissage, lInsertion, la Formation professionnelle et la
Formation tout au long de la vie, et Saadika HARCHI, prsidente de la commission Apprentissage, Insertion, Formation
professionnelle et formation tout au long de la vie, Formations sanitaires et sociales et Sant
Tours
CR
construits pour la plupart dans les an-
nes 1960, avant la premire rgle-
mentation thermique (1975). Cest
une urgence la fois pour le confort et
lenvironnement, et un facteur de coh-
sion sociale, estime-t-elle, alors que les
aides ont t geles en matire de r-
novation.
Une ingnieur conseil dans le bti-
ment, galement reprsentante de las-
sociation Alter Energie, considre quil
est ncessaire de progresser sur leffi-
cacit nergtique des btiments et la
mixit des nergies, et quil faut soute-
nir la filire balbutiante des agro-
matriaux (chanvre, paille, etc.).
Dvelopper la filire bois-nergie
Un retrait de lINRA considre que le
bois est une bonne alternative aux
nergies fossiles et que cette filire
peut en outre crer des emplois. Habi-
tant un village, il pense quon peut d-
velopper les chaudires bois mme en
zone rurale.
Quelques rserves ont toutefois t
mises : Quid des particules polluan-
tes dgages pendant la combus-
tion ? , sest interrog un ancien m-
decin du CHU. Et quid des transports
de bois en zone urbaine ?
Un intervenant sinterroge pour sa part
sur le risque de perte de biodiversit
li la surexploitation possible des
forts, sachant que lONF a dj aug-
ment ses exigences de rentabilit. Il
faut produire l o on consomme , a
insist un participant.
Une conseillre municipale de Saint-
Pierre-des-Corps a rebondi sur un pro-
jet de chaufferie de biomasse prsent
par Dalkia, qui utilise des dchets fo-
restiers. La zone de chalandise se si-
tuerait dans un rayon de 100 km autour
de Saint-Pierre et il ny aurait pas trop
de rotations de camions. On pourrait
mme imaginer, dit-elle, que certains
vhicules roulent au gaz.
Vers plus de sobrit
Sur la question des transports, une ha-
bitante de Fondettes a fait part de son
exprience traumatisante sur la leve,
que ce soit vlo ou en bus. Outre des
problmes de scurit, elle dplore
que la plupart des automobilistes
soient seuls dans leur vhicule, ce qui
soulve la question du covoiturage.
Un participant a voqu un systme
Avez-vous des suggestions, des ides, des projets pour Prparer lavenir
de votre territoire ?
(Evaluation faite partir de 98 questionnaires sur 150 participants)
Dvelopper lapprentissage, les contrats de professionnalisation
Mesurer lenjeu des formations sanitaires et sociales trop peu nombreuses au re-gard des besoins donc des offres demploi venir.
Avoir des synergies entre le monde de lentreprise, les CIO, lUniversit pour mieux orienter les tudiants et toutes les personnes souhaitant opter pour les li-
cences professionnelles par exemple. Faciliter lemploi pour les minorits.
Au niveau agricole, continuer dvelopper les petites et moyennes entreprises afin de nourrir au mieux la population sans avoir de grands frais de transport.
2020, cest demain. Il faut vite engager le projet de la 2me ligne de tramway.
Afin de garder cette force de notre rgion, touchant lenvironnement local et donc indirectement le tourisme, il est important de limiter la croissance foncire et in-
dustrielle des villes comme Tours en dehors de leurs limites actuelles.
Proposer aux lycens et tudiants un environnement numrique pdagogique accru mobilisable en dehors des espaces denseignement donc dmatrialisation,
cartable lectronique.
Renforcer la cohrence des politiques publiques entre Rgion-Dpartement-Communauts de Communes-Communes.
Coordonner laction rgionale avec les rgions voisines.
novateur mis en place sur lagglomra-
tion de Tours : une ombrire photovol-
taque qui permet de recharger des
vhicules lectriques. Pourquoi ne
pas largir cette technologie dautres
transports urbains ? , a-t-il propos.
En dveloppant localement le mara-
chage, on limiterait aussi les dplace-
ments , a fait remarquer un citoyen.
Deux mots forts sont ressortis plu-
sieurs reprises pendant les dbats :
dcroissance et sobrit ( Notre be-
soin de mobilit est outrancier , selon
lhabitante de Fondettes). Nous devons
changer nos habitudes dans tous les
secteurs, notamment en limitant les
dplacements pour les runions , a
suggr le reprsentant du CESER.
Les pouvoirs publics doivent montrer
lexemple , estime pour sa part une
intervenante. Un reprsentant du Servi-
ce des eaux de la ville de Tours a souli-
gn quon tait parvenu faire dim-
portantes conomies sur les consom-
mations deau (qui nexcdaient pas
celles de 1960 en 2009). Le mot
dcroissance nest pas un gros
mot , a-t-il conclu.
Quelques lments recueillis dans les questionnaires : 97% des personnes ayant rpondu au
questionnaire ont trouv ce forum utile ou
trs utile.
Trs utile27%
Utile70%
Inutile3%
Oui95%
Non5%
95% des participants estiment que la possi-
bilit de sexprimer leur a t rellement
donne au cours de ce forum.
Tours
La zone demploi tourangelle comprend 94 communes et quelque 400 000 habitants. La Communaut dAgglomration Tour(s)plus regroupe, quant elle, 278 000 habitants (19 communes) dont prs de la moiti habite la ville de Tours. Confronte une augmentation de sa population (+20 950 ha-bitants entre 1999 et 2007) et du nombre de ses emplois (+15 800 en presque dix ans), lag-glomration doit construire des logements. Le nouveau PLH (Programme Local de lHabitat) prvoit la construction de 9 500 logements neufs sur la priode 2011-2016. Mais la concrtisa-tion est soumise des diffi-cults notamment lies au fon-cier (disponibilit, prservation des espaces agricoles).
Tours a toujours dispos d'in-frastructures de bon niveau. Ancienne capitale royale, la cit tourangelle bnficie de nom-breux axes routiers. L'autoroute A10 la relie Paris et lA85 assure une transversale Vierzon-Angers. L'A28 facilite les des-sertes vers Le Mans et la Nor-mandie. Le rseau ferroviaire est galement assez dense. Tours est l'picentre d'une toile ferre huit branches. La cit ligrienne n'est qu' 55 minutes de la capitale grce au TGV. La ligne grande vitesse vers le Sud-ouest devrait aussi rappro-cher la Touraine de Bordeaux l'horizon 2016.
La fondation de Tours remonte au Ier sicle aprs J.C. Sous l'empire romain, Caesarodunum est une capitale rgionale puis devient un centre religieux ma-jeur au moyen-ge autour des tombeaux de St-Martin et St-Lidoire. Sige du pouvoir royal entre 1440 et 1520, Tours a connu cette poque une urba-nisation de qualit et limplanta-
tion de lindustrie de la soie.
Le transfert de la capitale Paris par Franois 1er stoppe ce dveloppement. Le percement de la route royale sur le coteau surplombant la Loire la fin du XVIIIme sicle marque le dbut d'une nouvelle re de dvelop-pement et de remaniement de la cit. A la fin du XIXme sicle, la place Jean-Jaurs et les bou-levards Branger et Heurteloup, qui constituaient les faubourgs Sud de la ville, en deviennent le centre. En 1851, l'arrive du chemin de fer non loin confirme cette orientation vers le Sud et Tours tourne alors le dos la Loire. La batellerie, trs active jusqu'au XIXme sicle, dcroit rapidement, entranant avec elle le dclin de la culture du chanvre qui servait fabriquer les cordages.
La rvolution industrielle a per-mis d'implanter Tours plu-sieurs activits sans qu'aucune ne prdomine. Le paysage in-dustriel est aujourd'hui trs diversifi : on retrouve entre autres des imprimeries, des quipementiers automobiles, mais aussi de la construction ferroviaire reprsente aujour-d'hui par les usines de Faiveley Saint-Pierre-des-Corps et La Ville-aux-Dames. Les secteurs sant-pharmacie et lectroni-que profitent du vivier universi-taire. Tours compte prs de 29 000 tudiants, dont environ 22 000 frquentent l'universit Franois Rabelais rpartie sur six sites. Quelques multinationa-les ont des implantations impor-tantes comme ST Microelectro-nics et Sanofi. Le leader fran-ais du mdicament a mme install Tours son centre de lutte anti-contrefaon. La proxi-mit avec l'Ile-de-France a enfin favoris le ple tertiaire.
L'innovation est en pleine ex-pansion avec notamment la prsence d'organismes de re-cherche publique comme le CEA, le CNRS, l'INSERM, l'INRA, et des laboratoires privs. Les ples de comptitivit (Sciences et Systme de l'Energie Electri-que dont le sige est Tours, Elastopole, Dream Eaux et Mi-lieux, Cosmetic Valley...) et les clusters (Polepharma, Arocen-tre) auxquels adhrent de nom-breuses structures du territoire, contribuent fdrer les ner-gies.
En plein essor dmographique, Tours a projet d'amliorer ses infrastructures : achvement du priphrique au Nord, construc-tion de la premire ligne de tramway et son corollaire d'amnagements urbains, cra-tion dun ple des arts graphi-ques (sur le site de lancienne imprimerie Mame), restructura-tion du site de la gare, mise en place du trs haut dbit grce linstallation de la fibre opti-que...
Prsentation gnrale de la zone demploi de Tours
Regard sur la zone demploi de Tours
Chiffres cls
Carte didentit de la zone demploi
Zone demploi
Rgion Centre
Population (2007) 400 446 2 526 902
Evolution 1999-2007 +0,7 % +0,4 %
Poids dans la rgion 15,8 % ///
Population active rsidente (2007) 188 669 1 165 645
Superficie (km2) 2 067 39 151
Densit (habitants/km2) 193,8 64,5
Nombre de com-munes
94 1 842
Nombre d'emplois total (2007)
183 474 1 016 428
Nombre d'emplois salaris (2007) 170 752 925 910
Taux de chmage (2T 2010)
8,4 % 8,6 %
dont part population urbaine 75,7 % 45,8 %
part population priurbaine 17,1 % 27,8 %
part population rurale 7,1 % 27,6 %
Sources : Population : Insee, RP 2007 Effectifs salaris : Insee, Estimations d'emploi Chmage : Insee, Taux de chmage localiss
Forum territorial du mardi 24 mai 2011
Sommaire : Prsentation gnrale
Les grandes volutions du territoire
La dynamique conomique
La formation tout au long de la vie
Lagriculture et le tourisme
Changement climatique, nergie et environnement
Les grandes volutions du territoire
Page 2 Regard sur la zone demploi de Tours
Infrastructures
Tours est situe un carrefour autoroutier 5 branches : lA10 (Paris - Bordeaux), lA28 (Tours - Rouen) et lA85 (Angers - Vierzon) qui fait le lien entre le grand Ouest et le sillon rhodanien. Le passage de lA10 en plein cur de lagglomra-tion pose la question de l'opportunit de la cra-tion dun contournement autoroutier. Outre les dessertes autoroutires, la ville est structure autour dun rseau radioconcentrique de routes dpartementales et nationales.
Le complexe ferroviaire de Tours - St Pierre-des-Corps se trouve au cur dune toile ferroviaire huit branches au rayonnement national. La Ligne Grande Vitesse Atlantique dessert les gares de Tours et Saint-Pierre. Les dessertes TER permet-tent de relier lagglomration Blois - Orlans, Vierzon - Bourges - Nevers, Vendme - Chteau-dun, Chteau-du-Loir - Le Mans, Poitiers, Saumur, Loches et Chinon. Une desserte rgionale plus toffe a rcemment t mise en place sur la branche Est de ltoile ferroviaire, entre Tours et Blr. Sajoutent des liaisons TER interrgionales vers Nantes (interloire Orlans-Nantes), Le Mans, Poitiers, Lyon et Dijon.
Des travaux sont actuellement en cours sur les axes Tours - Chinon et Tours - Chteaudun afin doffrir une desserte amliore aux usagers.
Cette desserte ferroviaire est complte par des autocars TER, notamment sur l'axe Loches - Ch-teauroux, Chteaudun - Chartres et, dans une moindre mesure, sur Chinon et Chteau-du-Loir. Loffre propose sur lensemble de ces lignes gnre un trafic en hausse constante.
A noter galement les relations longues distances assures par Intercits (Aqualys Tours - Orlans-Paris, Tours - Le Mans - Caen, Nantes - Tours - Lyon) et la desserte TGV vers Paris, Bordeaux mais aussi Lille, Lyon, Marseille et Strasbourg.
Le Sud du territoire tourangeau verra lextension de la LGV Sud Europe Atlantique Tours - Bordeaux dans le prolongement de la LGV Tours - Paris, dont la mise en service est prvue pour 2017. Elle permettra dassurer la connexion des rgions du Sud Atlantique avec le rseau Nord europen grande vitesse.
Afin de favoriser le report de la route vers le fer des trafics de marchandises, une autoroute ferroviaire (lAtlantique co-fret) entre le Nord et la frontire espagnole est inscrite au Schma National des Infrastructures de Transport.
Laroport Tours Val de Loire, partag entre les usages civils et militaires, a accueilli plus de 120 000 passagers en 2010 (dparts et arri-ves).
Selon un recensement ralis linitiative de la Rgion en 2009, la zone demploi de Tours com-prend une centaine de zones dactivitsune centaine de zones dactivitsune centaine de zones dactivitsune centaine de zones dactivits, dont une douzaine dune superficie suprieure 50 hecta-res. Parmi elles, une quarantaine de zones a une
vocation mixte. Citons par exemple celle des Yvaudi-res St-Pierre-des-Corps, dune superficie de 120 hectares ou encore Isoparc Sorigny (1re tranche amnage de 150 hectares). Une trentaine de zones est dominante industrielle, comme le Ple Nord Industrie Tours, occup en totalit (120 hectares). Une vingtaine de zones dactivits tertiaires et une dizaine de zones commerciales se rpartissent sur le territoire tourangeau. La commune de Chambray-les-Tours accueille la ZAC de la Vrillonnerie, plus grande zone commerciale en termes de superficie (prs de 140 hectares).
Des projets de cration de ZAC sont en cours comme Polaxis Neuill-Pont-Pierre qui sera ralise en plu-sieurs tranches dont la premire disposera dune superficie dune vingtaine dhectares. Une vaste zone dactivits (150 hectares) est galement prvue au Sud-Ouest de Jou-les-Tours, afin daccueillir des en-treprises vocation diverse (logistique, transport).
(*) Hors Rigny-Uss et de St Benot-la-Fort qui font parties de la zone demploi de Chinon. (**) Sur les 8 communes qui composent le canton de Bourgueil, seules les communes de Continvoir et Gizeux font parties de la zone demploi de Tours. (***) Sur les 11 communes qui composent le canton de Vouvray, seules 5 communes font parties de la zone demploi de Tours (Chanceaux-sur-Choisille, Notre-Dame-dO, Paray-Meslay, Rochecorbon et Vouvray).
Les 24 cantons de la ZE de Tours
Population
Azay-le-Rideau (*) 12 744 Ballan-Mir 24 242 Bourgueil (**) 905 Chambray-ls-Tours 21 151 Chteau-la-Vallire 9 969 Jou-ls-Tours (2) 35 836 Langeais 11 839 Luynes 21 370 Montbazon 23 212 Montlouis-sur-Loire 21 308 Neuill-Pont-Pierre 13 354
Vouvray (***) 15 749
Neuvy-le-Roi 6 543 Saint-Avertin 14 006 Saint-Cyr-sur-Loire 15 975 Saint-Pierre-des-Corps 15 665 Tours (7) 136 578
Rayonnement et dynamique dmographique En 2007, la zone demploi tou-rangelle rassemble 400 450 habitants, soit prs de 16 % de la population rgionale. Dans la rgion Centre, Tours est la zone la plus peuple et la plus dense (194 hab./km) devant celle dOr-lans (398 591 habitants et 164 hab./km). Prs de 8 habitants sur 10 de la Prs de 8 habitants sur 10 de la Prs de 8 habitants sur 10 de la Prs de 8 habitants sur 10 de la zone rsident dans lunit urbai-zone rsident dans lunit urbai-zone rsident dans lunit urbai-zone rsident dans lunit urbai-nenenene
La zone demploi tourangelle est un territoire dominante urbaine structur principalement autour de son noyau central mais aussi par les bords de Loire. Ainsi, luni-t urbaine tourangelle, constitue de 21 communes, dont celle de Tours avec 136 578 habitants, concentre 303 298 habitants, soit 76 % de la population de la zone. Ce noyau urbain reprsente plus de 12 % de la population rgionale.
Autour de lui, gravite un ensem-ble de communes priurbaines rassemblant prs de 17 % de la population de la zone. Cet espace priurbain comprend une dizaine de ples de taille plus rduite, entre 3 000 et 7 000 habitants situs notamment sur les bords de Loire comme Langeais (3 977 hab.), Cinq-Mars-la-Pile (3 175 hab.) ou proximit de lunit urbaine : Monts (6 973 hab.), Esvres (4 401 hab.)
La zone demploi est galement caractrise par des territoires plus ruraux, notamment au Nord et lOuest, avec la prsence de forts.
Page 3 Regard sur la zone demploi de Tours
Une croissance dmographi-Une croissance dmographi-Une croissance dmographi-Une croissance dmographi-que dynamiqueque dynamiqueque dynamiqueque dynamique
Entre 1999 et 2007, la zone demploi de Tours a vu sa population crotre de 20 950 habitants, soit + 0,7 % par an en moyenne, ce qui se situe au dessus de la moyenne rgionale (+0,44 % par an en
moyenne). Sur la priode rcente, la croissance est due la fois au solde naturel (+12 972 personnes, soit +0,4 % en moyenne par an) et au solde migratoire (+7 978 personnes, soit +0,3 % en moyenne par an) alors que dans les annes 80, la croissance de la population sexpliquait essentielle-ment par le solde naturel (+0,5 % en moyenne par an entre 1982 et 1990, contre un solde migratoire de +0,1 %). Cette dernire tendance indique une reprise de la hausse de lattractivit du territoire, aprs une forte baisse du solde migratoire la fin des annes 70.
Le taux de croissance varie fortement selon les territoires de la zone. Alors que lunit urbaine connat une crois-sance de +0,39 % par an en moyenne entre 1999 et 2007 (+0,36 % pour la ville de Tours), les espaces priurbains ont vu leur population augmenter de +1,71 % et les espaces plus ruraux de +1,27 %.
Une population lgrement plus jeune Une population lgrement plus jeune Une population lgrement plus jeune Une population lgrement plus jeune que la moyenne rgionaleque la moyenne rgionaleque la moyenne rgionaleque la moyenne rgionale La pyramide des ges montre que la part des moins de 20 ans est plus le-ve que celle des moins de 60 ans (24,6 % contre 21,3 %) et galement lgrement suprieure la moyenne rgionale (24,2 %). Les jeunes de 20 35 ans (tudiants, jeunes actifs) sont nettement plus reprsents quau ni-veau rgional (20,5 % contre 17,5 %).
Evolution de la population de la ZE de Tours
1975 1982 1990 1999 2007
Population 319 722 340 864 359 129 379 496 400 446
1968 1975
1975 1982
1982 1990
1990 1999
1999 2007
Variation de la population en nombre 40 848 21 142 18 265 20 367 20 950
- due au solde naturel 19 058 13 822 14 786 13 751 12 972
- due au solde migratoire 21 790 7 320 3 479 6 616 7 978
Variation annuelle moyenne de la population en % +2 % +0,9 % +0,7 % +0,6 % +0,7 %
- due au solde naturel en % +0,9 % +0,6 % +0,5 % +0,4 % +0,4 % - due au solde migratoire en % +1,1 % +0,3 % +0,1 % +0,2 % +0,3 %
Sources : Insee, RP1968 1990 dnombrements - RP1999 et RP2007 exploitations principales - tat civil
Evolution de la population(Source : Insee, RP 1968 2007)
90
100
110
120
130
140
150
1968 1975 1982 1990 1999 2007
Bas
es 1
00 e
n 19
68 ZE ToursM oyenne ZERgion Centre
Pyramide des ges de la population (Source : Insee - RP 2007)
8 6 4 2 0 2 4 6 8
0 - 45- 9
10 - 1415- 19
2 0 - 2 42 5- 2 93 0 - 3 43 5- 3 94 0 - 4 44 5- 4 950 - 5455- 59
6 0 - 6 46 5- 6 970 - 7475- 79
8 0 - 8 48 5- 8 99 0 - 9 49 5- 9 9
10 0 +A ge
Hommes ZE Tours Femmes ZE ToursHommes rgion Centre Femmes rgion Centre
Page 4 Regard sur la zone demploi de Tours
Tours dans le club des 41 aires urbai-Tours dans le club des 41 aires urbai-Tours dans le club des 41 aires urbai-Tours dans le club des 41 aires urbai-nes franaises fort rayonnementnes franaises fort rayonnementnes franaises fort rayonnementnes franaises fort rayonnement
Au niveau national, laire urbaine tou-rangelle, qui couvre plus de 60 % des communes de la zone demploi (auxquelles sajoutent quelques com-munes extrieures cette zone au Sud et lEst), appartient aux 41 aires les plus importantes1 en termes de concentration de la population, de nombre demplois et de cadres des fonctions mtropolitaines (CFM)2. Ces aires regroupent les emplois fort potentiel de dveloppement conomi-que et contenu dcisionnel lev. Elles se rpartissent en 12 aires m-tropolitaines abritant chacune plus
de 500 000 habitants et 20 000 cadres de fonctions mtropolitaines et 29 grandes aires urbaines de plus de 200 000 habitants. Avec ses 395 600 habitants et ses 12 600 cadres des fonctions mtropolitaines, laire tourangelle appartient ce second groupe. Elle se classe au 20me rang des 41 aires pour sa population, juste aprs Valenciennes et devant Caen. Elle dcroche le 17me rang pour le nombre de CFM derrire laire urbaine de Nancy (13 900 CFM).
Logement Une pression foncire dans lag-Une pression foncire dans lag-Une pression foncire dans lag-Une pression foncire dans lag-glomration tourangelleglomration tourangelleglomration tourangelleglomration tourangelle
Daprs le deuxime PLH (Programme Local de lHabitat) de lagglomration tourangelle, pour que le territoire reste dyna-mique et maintienne son attrac-tivit (notamment des jeunes actifs), 9 500 logements neufs doivent tre construits sur la priode 2011-2016. Par ail-leurs, ce programme prvoit la rhabilitation de 3 700 loge-ments anciens. Mais la concrti-sation est soumise des diffi-cults notamment lies au fon-cier (disponibilit, prservation des espaces agricoles).
Le taux de 5,6 % de logements vacants au niveau de la zone demploi (7,4 % en moyenne rgionale) est un des indicateurs
exprimant la tension du march immobilier. Un march du logement social Un march du logement social Un march du logement social Un march du logement social plus tendu quen moyenne rgio-plus tendu quen moyenne rgio-plus tendu quen moyenne rgio-plus tendu quen moyenne rgio-nalenalenalenale
La ville de Tours concentre 56 % des logements locatifs sociaux de la zone demploi. A lchelle de Tours Plus, la proportion s-lve 81 %. En rgion Centre, le taux de pression, exprimant la demande en logements par rapport loffre existante, est globalement infrieure la moyenne nationale (2,1 contre 3,6). Malgr tout, il est plus fort dans certaines agglomrations de la rgion dont celle de Tours.
Initi ds 2001 avec le Grand Projet de Ville, le programme de rnovation urbaine de lagglo-
mration de Tours poursuit une stratgie de renforcement de sa cohsion urbaine et sociale. Le programme concerne plus de 25 000 habitants rpartis sur 5 quartiers dhabitat social (Sanitas, Europe chteaubriand, les Fontaines Tours, Rabire Jou-les-Tours et Rabaterie St-Pierre-des-Corps). Il prvoit no-tamment la rhabilitation de 1 518 logements, la rsidentiali-sation de 2 900 logements et la construction de 134 logements. De nouveaux quartiers dans De nouveaux quartiers dans De nouveaux quartiers dans De nouveaux quartiers dans lagglomration lagglomration lagglomration lagglomration
Les deux lions constitue un nouveau quartier de la ville, runissant les grandes fonctions urbaines (habitat, activits, com-merce, enseignement, quipe-ments). Il compte aujourdhui
environ 2 000 logements.
Lcoquartier de Monconseil, triangle de 20 hectares Tours Nord, correspond lun des plus gros chantiers urbains de lag-glomration. Ce projet, pens en termes de dveloppement dura-ble dans sa globalit, pourrait accueillir terme, un millier de logements rpondant une volont de mixit sociale et in-tergnrationnelle. Un nouveau quartier est en pro-jet au Sud de Jou-les-Tours, sur une superficie de 150 hectares, prvoyant terme, la construc-tion denviron 3 000 logements, ainsi que divers quipements publics.
Champ : France mtropolitaine ; dlimitation 1999 des prim-tres des aires urbaines. Source : Insee - RP1999 et RP2007 exploitations principales - tat civil.
Revenus En 2008, le revenu fiscal mdian de la En 2008, le revenu fiscal mdian de la En 2008, le revenu fiscal mdian de la En 2008, le revenu fiscal mdian de la zone demploi de Tours slve zone demploi de Tours slve zone demploi de Tours slve zone demploi de Tours slve 18 785 euros, soit 580 euros de plus 18 785 euros, soit 580 euros de plus 18 785 euros, soit 580 euros de plus 18 785 euros, soit 580 euros de plus que celui de la rgion Centre. que celui de la rgion Centre. que celui de la rgion Centre. que celui de la rgion Centre.
Tours est la zone qui, aprs celles de Chartres et Orlans, affiche le revenu mdian le plus lev parmi lensemble des zones demploi de la rgion.
La part des foyers fiscaux non imposs est plus faible que la moyenne rgio-nale (42,3% contre 44,3%). Globale-ment, le niveau de vie moyen de la zone demploi est donc relativement plus lev. Ceci s'explique par le poids beaucoup plus important des cadres et professions intermdiaires dans la zone de Tours.
Sagissant du type de revenus, la part des revenus salariaux est sensible-ment suprieure la moyenne rgio-nale (63,8 % contre 61,4 % en rgion Centre), tandis que lon constate lin-verse concernant les revenus des pro-fessions non salaries. Ce phnomne est notamment la consquence de la plus faible reprsentation d'agri-culteurs dans la zone.
La part des pensions et retraites est galement infrieure (25,3 % contre 26,6 % en moyenne rgionale), refl-tant une population moins ge qu'en moyenne.
2008 ZE Rgion Centre
Revenu fiscal mdian par unit de consommation
18 785 18 207
Structure des revenus dclars des mnages (part en %)
Revenus salariaux 63,8 % 61,4 %
Pensions, retraites, rentes 25,3 % 26,6 %
Revenus des professions non salaries 5,3 % 6,2 %
Autres revenus 5,6 % 5,8 %
% des mnages fiscaux non imposs 42,3 % 44,3 %
Source : Insee, Revenus fiscaux localiss des mnages
1 Insee Premire, Un maillage du territoire franais : 12 aires mtropolitaines et 29 grandes aires, Janvier 2011 2 Cadre des Fonctions Mtropolitaines (CFM) : cadres et chefs dentreprises de plus de 10 salaris des cinq fonctions mtropolitaines : conception-recherche, prestations
intellectuelles, commerce interentreprises, gestion et culture-loisirs.
Page 5 Regard sur la zone demploi de Tours
NOTE : Dfinition INSEE: NOTE : Dfinition INSEE: NOTE : Dfinition INSEE: NOTE : Dfinition INSEE: LINSEE dfinit les ples de services ples de services ples de services ples de services (suprieurs, intermdiaires, proximit) en se rfrant la nomenclature de la Base Permanente des Equipements. Une commune est considre comme ple de service si elle concentre au moins la moiti des quipements de la gamme. Ainsi, la gamme de proximit comporte 24 quipements (services et commerces) ncessaires la vie quotidienne : picerie, bureau de poste, boulangerie, cole maternelle, cole lmentaire, banque, mdecins omnipraticiens, pharmacie La gamme intermdiaire comporte 27 quipements : supermarch, gendarmerie, collge, cole de conduite, laboratoire danalyse mdicale, crche/halte-garderie La gamme suprieure comporte 36 quipements : hypermarch, lyce, maternit, urgences, cinma, agence de travail temporaire
bergement pour les personnes ges ainsi que les services daides domicile prsentent une rpartition correcte au re-gard des besoins actuels, mais sont surveiller tout de mme,
au vu du vieillissement de la population.
Un accs relativement correct Un accs relativement correct Un accs relativement correct Un accs relativement correct aux quipements courants cultu-aux quipements courants cultu-aux quipements courants cultu-aux quipements courants cultu-rels et sportifsrels et sportifsrels et sportifsrels et sportifs
quipements et services la population La zone demploi se structure autour de lagglomration de Tours qui compte 4 ples de 4 ples de 4 ples de 4 ples de services suprieursservices suprieursservices suprieursservices suprieurs : Tours, La Riche, Saint-Pierre-des-Corps et Jou-les-Tours. Elle offre 27 quipements intermdiaires sur 27 et 36 quipements de gam-me suprieure sur 361.
11 ples intermdiaires11 ples intermdiaires11 ples intermdiaires11 ples intermdiaires, princi-palement localiss le long de la Loire, proposent une gamme de services et quipements assez tendue (supermarchs, cr-ches).
Par ailleurs, 40 ples de proximi-40 ples de proximi-40 ples de proximi-40 ples de proximi-t t t t compltent le maillage territo-rial. Ces communes disposent des services et commerces n-cessaires la vie quotidienne (boulangeries, bureaux de Poste, coles). Un niveau dquipements satis-Un niveau dquipements satis-Un niveau dquipements satis-Un niveau dquipements satis-faisant pour lensemble de la faisant pour lensemble de la faisant pour lensemble de la faisant pour lensemble de la zone demploi, mais qui cache zone demploi, mais qui cache zone demploi, mais qui cache zone demploi, mais qui cache des disparitsdes disparitsdes disparitsdes disparits
Globalement, la plupart des types dquipements et services prsente des indicateurs favora-bles, en termes de couverture de la population (part de la po-pulation dont lquipement est prsent sur la commune de rsi-dence). Cela sexplique par la conformation urbaine du territoi-re : la concentration de la popu-lation dans lagglomration tou-rangelle permet aux habitants davoir un accs aux quipe-ments plus rapide quen milieu rural mais aussi de disposer dquipements plus spcialiss. Ceci tant, les moyennes pr-
sentes lchelle de la zone demploi masquent, par exem-ple, les disparits entre lagglo-mration tourangelle et la frange Nord-Ouest de la zone, secteur rural moins quip en termes doffre commerciale. Les territoi-res les plus ruraux, loigns de la sphre dinfluence de lagglo-mration et de laxe ligrien, sont les plus touchs par la d-sertification des commerces et des services. De bons indicateurs concernant De bons indicateurs concernant De bons indicateurs concernant De bons indicateurs concernant le niveau dquipements dans le le niveau dquipements dans le le niveau dquipements dans le le niveau dquipements dans le social et la densit mdicalesocial et la densit mdicalesocial et la densit mdicalesocial et la densit mdicale
La densit de mdecins gnra-listes dans la zone demploi est suprieure la moyenne rgio-nale (11 mdecins pour 10 000 habitants contre 9 en moyenne rgionale). La prsence des professions mdicales de proxi-mit (gnralistes, kinsithra-peutes, infirmiers) est globale-ment satisfaisante, mais il existe quelques communes priurbai-nes et rurales plus dficitaires. De plus, sur ce territoire partag entre aire urbaine et secteurs ruraux, la densit mdicale est ingale au niveau suprieur (maternit, urgences, courts et moyens sjours, spcialistes), avec une concentration dans lagglomration tourangelle.
La zone est caractrise par un niveau dquipements daccueil ddi la petite enfance assez ingal ; la partie Nord-Ouest du territoire tant moins pourvue.
Au-del de quelques manques ponctuels, les structures dh-
Source : INSEE, BP 2008-RP 2006, Inra UMR 1041 CESAER, Distancier Odomatrix Recensement national des quipements sportifs au 07.2010
Nombre
dquipe-ments
Nombre de communes quipes
% des communes quipes
% de la population
quipe
Nombre dquipe-ments pour
10 000 habitants
ZE rgion ZE rgion
piceries, suprettes 96 35 37,2 74,2 66,8 2,4 3,2
Boulangeries 242 64 68,1 95,7 84,3 6,1 6,9
La Poste 80 61 64,9 92,6 77,2 2 2,5
Banques, caisses dpargne 222 31 33 82,3 66,8 5,6 5,5
Mdecins, omnipraticiens libraux 434 52 55,3 92,7 77,2 10,9 8,8
Pharmacies 147 45 47,9 90,8 74,3 3,7 3,6
Hbergements pour personnes ges 67 31 33 81,4 60,8 1,7 1,7
Garde enfants dge prscolaire 78 23 24,5 79,2 52,6 2 1,3
Equipements sportifs 1 571 93 98,9 /// /// 39 51
Loffre en infrastructures sporti-ves et culturelles est correcte sur lensemble du territoire, hormis le secteur rural du Nord-Ouest qui semble tre un peu moins pourvu. La quasi-totalit des communes dispose dau moins un quipement sportif sur son territoire.
En matire de culture, le territoi-re est naturellement marqu par le poids de lagglomration tou-rangelle qui concentre une offre riche. Toutefois, le territoire hors agglomration prsente un bon rseau de bibliothques ou en-core quelques tablissements cinmatographiques mono-salle (Montbazon, Langeais).
Des quipements rayonne-Des quipements rayonne-Des quipements rayonne-Des quipements rayonne-ment rgional ou nationalment rgional ou nationalment rgional ou nationalment rgional ou national
Lagglomration tourangelle compte un certain nombre d-quipements de rayonnement rgional, voire national, qui sont autant datouts pour lattractivi-t de la zone demploi.
Tours, lieu de congrs et salonsTours, lieu de congrs et salonsTours, lieu de congrs et salonsTours, lieu de congrs et salons
Tours constitue la premire ville de congrs de la rgion Centre. Lquipement du Centre des Congrs Vinci est situ parmi les 10 premiers palais des congrs de sa catgorie en France. Dune capacit maximale de 2 000 places, il bnficie de la proximit immdiate la gare TGV, une heure de Paris.
Le Parc des Expositions permet daccueillir des foires et salons de grande ampleur, avec un ensemble de halles totalisant 22 000 m. Plusieurs atouts distinguent cet quipement des autres : halle de 100 mtres sur 100 mtres, une capacit de
3 000 12 000 places selon la configuration.
Une infrastructure hospitalire Une infrastructure hospitalire Une infrastructure hospitalire Une infrastructure hospitalire en synergie avec la recherche en synergie avec la recherche en synergie avec la recherche en synergie avec la recherche mdicalemdicalemdicalemdicale
Tours est galement un ple de sant et de recherche mdicale. Le CHRU, regroupant 6 hpitaux, met en uvre un plan de dve-loppement depuis les annes 1990, se traduisant par une restructuration immobilire com-plte, mais aussi par linvestis-sement dquipements de poin-te. Sa capacit daccueil est de plus de 2 000 places et lits. Il recle des laboratoires reconnus leaders dans leur domaine en France, tel le dpartement de virologie, centre national pour la surveillance pidmiologique du sida. Les cliniques prives de lagglomration, nagure disper-ses, se regroupent en 2 ples de sant (la clinique de lAlliance St-Cyr-sur-Loire et le ple san-t Lonard de Vinci Chambray-les-Tours) bnficiant galement de locaux rcents. Les acteurs hospitaliers sont trs actifs dans les dmarches dexprimenta-tion et de test de produits inno-vants.
Des quipements garant dune Des quipements garant dune Des quipements garant dune Des quipements garant dune excellente richesse culturelleexcellente richesse culturelleexcellente richesse culturelleexcellente richesse culturelle
Les quipements culturels parti-cipent au rayonnement de lag-glomration. Lattractivit des
grands quipements est renfor-ce par les centres de cration et dinterprtation artisti-ques qui les investissent : l'Or-chestre Symphonique, la troupe de comdiens du Jeune Thtre en Rgion Centre Le Grand Thtre, le Petit Faucheux, plus grande scne franaise consa-cre au jazz, ou encore le Centre Dramatique Rgional de Tours le Nouvel Olympia sont quelques grands quipements dont dispo-se lagglomration tourangelle.
Des quipements sportifs ac-Des quipements sportifs ac-Des quipements sportifs ac-Des quipements sportifs ac-cueillant des comptitions de cueillant des comptitions de cueillant des comptitions de cueillant des comptitions de haut niveauhaut niveauhaut niveauhaut niveau
Lagglomration possde des quipements sportifs accueillant des comptitions de haut niveau dans des domaines diffrents : le centre municipal des sports comprenant la salle Grenon (3 000 personnes) pour le volley-ball ou encore le complexe sportif de la Valle du Cher in-cluant le stade de football dune
capacit de 15 000 personnes. Lagrandissement de ce dernier est prvu, avec la construction dune tribune modulaire couver-te pouvant accueillir 5 000 per-sonnes.
Le Centre Aquatique du Lac illustre le renouvellement de loffre sportive, associant loisirs et pratique sportive. Notons galement lexistence du ple nautique du Cher, centre rgio-nal de pratique du cano, de laviron
Une forte attraction commercia-Une forte attraction commercia-Une forte attraction commercia-Une forte attraction commercia-le de lagglomrationle de lagglomrationle de lagglomrationle de lagglomration
La zone de chalandise de lag-glomration tourangelle englobe pratiquement tout le dparte-ment de lIndre-et-Loire et son attraction stend mme au-del des limites dpartementales (Loir-et-Cher, Maine-et-Loire, Sarthe) pour des produits non alimentaires. Les principaux ples commerciaux correspon-dent au centre-ville de Tours et aux grandes zones commercia-les situes la priphrie de la ville (Chambray-les-Tours, Tours Nord, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Pierre-des-Corps).
Population active
Une croissance de la popula-Une croissance de la popula-Une croissance de la popula-Une croissance de la popula-tion active suprieure la tion active suprieure la tion active suprieure la tion active suprieure la moyenne rgionalemoyenne rgionalemoyenne rgionalemoyenne rgionale
Le nombre dactifs habitant dans la zone demploi touran-gelle est pass de 174 000 188 670 entre 1999 et 2007, soit une hausse de 1 % par an en moyenne (contre +0,7 % en rgion). Le rythme de croissan-ce a lgrement augment ces dernires annes puisquil tait de +0,7 % en moyenne par an entre 1990 et 1999 (contre +0,5 % dans le Centre) et +0,9 % au cours de la prio-de 1982-1990 (contre 0,6 %).
Une part de cadres et de pro-Une part de cadres et de pro-Une part de cadres et de pro-Une part de cadres et de pro-fessions intermdiaires sup-fessions intermdiaires sup-fessions intermdiaires sup-fessions intermdiaires sup-rieure la moyenne rgionalerieure la moyenne rgionalerieure la moyenne rgionalerieure la moyenne rgionale
La population active rsidant dans la zone demploi se ca-ractrise par une part de ca-dres suprieure la moyenne rgionale (14,7 % contre 11,3 % en rgion), tout comme les professions intermdiaires (26,1 % contre 23,2 % dans le Centre). Ces deux catgories socioprofessionnelles ont vu leur part augmenter de 3 points entre 1999 et 2007. Les employs sont trs lgre-ment plus reprsents sur le territoire quen rgion. A lin-verse, les ouvriers et les arti-sans-commerants-chefs den-treprise ont un poids moins
important que dans le Centre (respectivement 22,7 % contre 28 % en rgion et 4,9 % contre 5,2 %). Notons que la catgorie des ouvriers a perdu prs de 3 points
entre 1999 et 2007. La part des agriculteurs exploitants est prs de trois fois moins importante que dans la rgion Centre (0,8 % contre 2,2 %).
Page 6 Regard sur la zone demploi de Tours
Rpartition de la population active par catgorie socioprofessionnelle
(Source : Insee, RP 2007 exploitations principales)
0 5 10 15 20 25 30 35
Agriculteurs exploitants
Artisans, commerants, chefsd'ent.
Cadres
Professions intermdiaires
Employs
Ouvriers
%
ZE Tours
Rgion Centre
Orchestre Symphonique de Tours
Centre des Congrs Vinci de Tours
Dplacements domicile-travail
En 2007, 17 520 actifs rsidents vont travailler hors de la zone dem-ploi de Tours et 25 050 actifs extrieurs viennent y travailler. La zone demploi de Tours est donc attractive : les entres dactifs sont 1,4 fois plus nombreuses que les sorties. Cette influence a lgre-ment augment entre 1999 et 2007 : on recensait 18 180 actifs entrants et 14 000 sortants en 1999 (soit un rapport de 1,3). Une attractivit infrargionale en Une attractivit infrargionale en Une attractivit infrargionale en Une attractivit infrargionale en haussehaussehaussehausse
Lattractivit de la zone tourangelle sexplique en partie par linfluence croissante quelle exerce sur les zones limitrophes. Ainsi, plus des 2/3 des actifs entrants viennent des trois zones voisines (Amboise, Chinon et Loches). On compte 3 900 sortants vers la zone dAm-boise contre 10 640 entrants, soit 2,7 fois plus dentrants que de sor-tants. Entre 1999 et 2007, le solde positif a fortement augment, pas-sant de +4 210 +6 750. Les changes sont galement nette-ment excdentaires avec la zone de Loches. On enregistre 1 270 sorties contre 3 330 entres, soit 2,6 fois plus dentres que de sorties. Le solde a augment au cours de la dernire priode, passant de +1 520 en 1999 2 060 en 2007. On compte galement 2 240 actifs allant travailler dans la zone de Chinon contre 3 740 venant travailler Tours, soit 1,7 fois plus dentres que de sorties. Entre 1999 et 2007, le solde entre en-trants et sortants a doubl (+740 en 1999 et +1 500 en 2007).
Dans une moindre mesure, la zone demploi tourangelle change aussi avec les zones de Blois et Vend-me. On dnombre 1 080 sortants vers la zone de Blois, contre 1 200 entrants en 2007, alors que le sol-de entres-sorties tait ngatif en 1999 (-140 personnes). Les changes avec la zone de Vendme sont galement positifs : on enre-gistre 350 sorties et 430 entres en 2007.
Notons que les changes avec la zone orlanaise sont galement dficitaires : 730 sorties sont enre-gistres en 2007, contre 390 en-tres. Le dficit sest accru entre 1999 et 2007; le solde entres-sorties tant pass de -160 -340.
Globalement, sur la dernire dcen-nie, la zone de Tours conforte son
influence au sein de la rgion : les actifs entrants rgionaux sont 1,4 fois plus nombreux en 2007 quen 1999 et le solde des entrants-sortants avec lensemble des zones de la rgion est pass de +6 070 en 1999 +10 020 en 2007.
Des changes positifs avec les Des changes positifs avec les Des changes positifs avec les Des changes positifs avec les rgions voisinesrgions voisinesrgions voisinesrgions voisines
Les changes avec la rgion Pays de la Loire sont favorables la zone tourangelle (1 660 sortants contre 1 920 en-trants). Le solde entrants-sortants est rest stable entre 1999 et 2007 (+260 person-nes). La zone demploi Sarthe Sud est celle qui enregistre le plus grand nombre de dplace-ments domicile-travail avec la zone de Tours (540 sortants et 730 entrants).
La zone de Tours attire gale-ment plus dactifs quelle nen laisse partir vers la rgion Poi-tou Charente : on dnombre 590 sorties contre 1 120 en-tres en 2007, soit 2 fois plus dentres que de sorties. Le solde entres-sorties a doubl entre 1999 et 2007, passant de +260 +530.
Globalement, les changes de
la zone demploi de Tours avec les zones situes hors rgion et hors Ile-de-France sont posi-tifs : on compte 3 680 sortants contre 4 010 entrants, soit 1,1 fois plus dentres que de sor-ties. Entre 1999 et 2007, lat-tractivit de la zone de Tours sest amliore : le nombre dentrants a augment (3 150 en 1999) et les actifs sortants sont moins nombreux (3 120 en 1999). Des changes fortement dfici-Des changes fortement dfici-Des changes fortement dfici-Des changes fortement dfici-taires avec lIletaires avec lIletaires avec lIletaires avec lIle----dededede----FranceFranceFranceFrance
On recense 3 460 sortants vers la rgion francilienne contre seulement 630 entres, soit 5,5 fois plus de sorties que dentres. Le solde entre le nombre dentres et sorties a fortement augment entre 1999 et 2007 (-1 930 en 1999 et -2 830 en 2007).
Si lon considre les flux avec Paris, le dsquilibre est enco-re plus marqu : on dnombre 1 780 actifs sortants contre 220 actifs entrants, soit 8,2 fois plus de sorties que den-tres.
Seulement 10 % des actifs Seulement 10 % des actifs Seulement 10 % des actifs Seulement 10 % des actifs rsidents occupent un emploi rsidents occupent un emploi rsidents occupent un emploi rsidents occupent un emploi hors de la zone tourangellehors de la zone tourangellehors de la zone tourangellehors de la zone tourangelle
Ce taux de sortie est lun des plus faibles des zones demploi de la rgion dont la moyenne se situe 26 %. Ces actifs vont principalement travailler dans les zones voisines comme Amboise (3 900, soit 2,3 % des actifs rsidents), Chinon (2 240, soit 1,3 % des actifs rsi-dents), Loches (1 270, soit 0,7 %), Blois (1 080, soit 0,6 %) mais aussi vers Paris (1 780, soit 1,1 %), hors rgion et hors Ile-de-France (3 680, soit 2,2 %) ou encore Orlans (730, soit 0,4 %). 14 % des emplois de la zone 14 % des emplois de la zone 14 % des emplois de la zone 14 % des emplois de la zone sont occups par des actifs sont occups par des actifs sont occups par des actifs sont occups par des actifs non rsidents en 2007 contre non rsidents en 2007 contre non rsidents en 2007 contre non rsidents en 2007 contre 11,7 % en 199911,7 % en 199911,7 % en 199911,7 % en 1999
Il sagit dun des taux dentres le moins lev de lensemble des zones demploi de la r-gion, dont la moyenne se situe 18,6 %. Ces actifs rsident principalement dans les zones voisines comme Amboise (10 640, soit 6 % des actifs travail-lant dans la zone), Chinon (3 740, soit 2,1 %), Loches (3 330, soit 1,9 %), Blois (1 200, soit 0,7 %) ou encore dans les zones demploi hors rgion et hors Ile-de-France (4 010, soit 2,3 %).
Regard sur la zone demploi de Tours Page 7
La dynamique conomique Dhier aujourdhui
Note : Les activits prsentielles sont les activits mises en uvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes prsentes dans la zone, qu'elles soient rsidentes ou touristes. Les activits non-prsentielles sont les activits qui produisent des biens majoritairement consomms hors de la zone et des activits de services tournes principalement vers les entreprises de cette sphre. Les activits du domaine public sont partages entre la sphre prsentielle et la sphre non prsentielle. Un tablissement appartient ce domai-ne sil fait partie dune entreprise de catgorie juridique 7 (Personne morale ou organisme soumis au droit administratif) ou si plus de la moiti de son effectif fait partie de la fonction publique dtat.
Page 8 Regard sur la zone demploi de Tours
Sept emplois sur dix dans la Sept emplois sur dix dans la Sept emplois sur dix dans la Sept emplois sur dix dans la sphre prsentiellesphre prsentiellesphre prsentiellesphre prsentielle
Dans la zone de Tours, la part de l'conomie prsentielle -regroupant les activits rpon-dant aux besoins des habitants et usagers du territoire - est suprieure celle de la rgion Centre : elle emploie 70,0 % des effectifs salaris (64,4 % en rgion Centre). La zone de Tours prsente un poids plus impor-tant qu'en moyenne rgionale dans le secteur de la "sant, action sociale" et dans celui de "l'enseignement" : ils regroupent 22,1 % des effectifs de la zone contre 19,8 % en rgion Centre. Cette part s'explique par la pr-sence des centres hospitaliers Bretonneau, Trousseau et Clo-cheville de l'hpital universitaire de Tours, de l'Association des Services de Soins Domicile (ASSAD), du ple sant Lonard de Vinci, de l'Universit de Tours et du lyce d'enseignement g-nral et technologique Grand-mont.
A noter que le poids de "l'administration publique" est infrieur la moyenne rgiona-le, malgr la prsence parmi les principaux employeurs de la
zone, des Communes de Tours et de Jou-ls-Tours, du Conseil Gnral d'Indre-et-Loire, de la Caisse nationale d'assurance vieillesse des travailleurs sala-ris et de la Direction Dparte-mentale de Scurit Publique.
La sphre non prsentielle -couvrant les activits de produc-tion ou contribuant la produc-tion de biens consomms hors du territoire - regroupe, quant elle, 30,0 % des emplois sala-ris de la zone (35,6 % en r-gion Centre).
Une industrie diversifieUne industrie diversifieUne industrie diversifieUne industrie diversifie
Tours sest dabord dveloppe avec le commerce et ladminis-tration. Cest le roi Louis XI qui a suscit les activits de soierie, qui employaient plus de 6 000 ouvriers au 16me sicle.
En 1786, est cre la Poudrerie nationale au Ripault, qui fera travailler jusqu' 6 000 person-nes en 1914. Elle sera ferme en 1960.
Prsentes depuis le 18me sicle, les activits du bois, du papier et de l'imprimerie font partie du patrimoine industriel de la zone de Tours. Limprime-
rie Mame s'y installe en 1796 et occupe plus de 1 000 person-nes entre 1860 et 1870. Elle a fortement rduit ses effectifs depuis et est passe au groupe Serge Laski qui compte environ 320 salaris sur l'ensemble de ses tablissements dont les imprimeries Gibert-Clarey et APS Chromostyle. La grande papete-rie de Touraine s'est implante en 1850 avant d'tre reprise par Henri Gault en 1905. Fabriquant des emballages ptissiers pour la France entire, elle emploie aujourd'hui plus de 180 salaris. Plus rcente, l'imprimerie Vin-cent est cre en 1954. Le grou-pe Vincent emploie actuellement 280 salaris. Ainsi, les les les les "industries du bois, papier et "industries du bois, papier et "industries du bois, papier et "industries du bois, papier et imprimerie" regroupent 1,2 % imprimerie" regroupent 1,2 % imprimerie" regroupent 1,2 % imprimerie" regroupent 1,2 % des effectifs, un poids compara-des effectifs, un poids compara-des effectifs, un poids compara-des effectifs, un poids compara-ble la moyenne rgionale. ble la moyenne rgionale. ble la moyenne rgionale. ble la moyenne rgionale. Mais face aux mutations techno-logiques, le secteur rencontre quelques difficults. (C'est le cas des socits du Groupe Laski, en attente d'un repreneur.)
Larrive du chemin de fer en 1848, puis la cration dix ans plus tard, dune gare de manu-vre Saint-Pierre-des-Corps va modifier lconomie tourangelle. Ds 1910, l'industrie locale sai-sit l'opportunit en crant des ateliers de rparation sur le site de la gare. Ce ple attirera quel-ques annes plus tard, le groupe Faiveley spcialis dans la fabri-cation des systmes dquipe-ment ferroviaire et qui emploie 580 salaris dans trois tablis-sements.
En 1938, l'usine de roulements billes et botes d'essieux SKF s'implante Saint-Cyr-sur-Loire. Aujourd'hui, elle domine l'activit de la commune avec plus de 1 250 salaris. Le secteur de la Le secteur de la Le secteur de la Le secteur de la "fabrication de machines et "fabrication de machines et "fabrication de machines et "fabrication de machines et quipements" regroupe 1,5 % quipements" regroupe 1,5 % quipements" regroupe 1,5 % quipements" regroupe 1,5 % des effectifs de la zone, une part des effectifs de la zone, une part des effectifs de la zone, une part des effectifs de la zone, une part proche de celle de la rgion Cen-proche de celle de la rgion Cen-proche de celle de la rgion Cen-proche de celle de la rgion Cen-tre.tre.tre.tre.
Cest surtout partir des annes 1960, que la zone de Tours va connaitre un afflux remarquable dentreprises. De grands grou-pes vont s'y installer, en particu-lier dans le secteur du caout-chouc-plastique. Michelin, sp-cialis dans le pneu poids lourd, s'implante dans la zone en 1961. Devenue le 3me site mondial de production du grou-pe, lunit Michelin emploie au-jourd'hui 1 200 salaris. En 1962, Hutchinson rachte la Compagnie des Cbles et mat-riels Electriques. Leader euro-pen des courroies pour lauto-mobile et llectromnager, Hut-chison emploie actuellement 640 salaris. D'autres entrepri-ses du secteur vont se dvelop-per : Plastivaloire qui produit des pices en plastique pour l'auto-mobile, l'lectromnager et le multimdia (440 salaris) et Tupperware, spcialis dans la fabrication de boites et emballa-ges plastiques pour lalimenta-tion (360 salaris). Ainsi, le sec-le sec-le sec-le sec-teur "caoutchoucteur "caoutchoucteur "caoutchoucteur "caoutchouc----plastique" est plastique" est plastique" est plastique" est le premier secteur de la zone : le premier secteur de la zone : le premier secteur de la zone : le premier secteur de la zone : comme en moyenne rgionale, il comme en moyenne rgionale, il comme en moyenne rgionale, il comme en moyenne rgionale, il rassemble 2,7 % des effectifs.rassemble 2,7 % des effectifs.rassemble 2,7 % des effectifs.rassemble 2,7 % des effectifs.
Le domaine de la sant a gale-ment suscit des crations den-treprises. Le pharmacien Mta-dier sera l'un des prcurseurs dans le domaine : au dbut du 20me sicle, il cre l'un des tous premiers laboratoires phar-maceutiques industriels fran-ais. Mtadier va donner nais-sance au groupe Mtabio qui appartient aujourd'hui au groupe Aventis. Aprs la guerre, sont crs les Laboratoires Chemi-neau. Ce spcialiste des mdica-ments arosols et pteux usa-ge topique et ORL emploie ac-tuellement 250 salaris. Les dlocalisations dans les annes 60 viennent renforcer et moder-niser les activits dj prsentes localement. En 1967, Dausse quitte la rgion parisienne pour s'installer Tours. Devenu Sano-
Note : l'emploi salari est valu ici en quivalent temps plein, alors que les estimations d'emploi (cf rubrique "emploi salari") prennent g a l e m e n t e n compte les person-nes temps partiel.
(Source : Insee, CLAP) Postes salaris % ZE % rgion
Ensemble 152 820 100 100
Sphre non prsentielle 45 908 30,0 35,6
dont domaine public 174 0,4 0,8
dont domaine public 35 989 33,7 35,6
Effectif salari selon les sphres de lconomie en 2008
Sphre prsentielle 106 912 70,0 64,4
Effectif salari des tablissements en 2008 (Source : Insee, CLAP)
Zone demploi rgion
Nombre Structure (%) Structure
(%)
Agriculture, sylviculture, pche 975 0,6 1,3
Industrie 23 510 15,4 21,1
dont Industries extractives, nergie, eau, gestion des dchets et dpollution
4 818 3,2 2,4
Industrie agroalimentaire 1 849 1,2 2,4
Fabrication d'quipements lectriques, lectroniques, informatiques ; machines
4 562 3,0 3,5
Fabrication de matriels de transport 1 128 0,7 1,7
Fabrication d'autres produits industriels 11 153 7,3 11,1
Construction 11 557 7,6 7,6
Commerce, transports et services divers 69 106 45,2 39,6
dont Commerce ; rparation automobiles 20 507 13,4 13,3
Transports et entreposage 11 853 7,8 6,4
Hbergement et restauration 5 626 3,7 3,1
Information et communication 3 819 2,5 1,8
Activits financires et d'assurance 5 852 3,8 3,2
Activits immobilires 1 985 1,3 0,9
Activits scientifiques et techniques ; services administratifs et de soutien
14 405 9,4 7,7
Autres activits de services 5 059 3,3 3,2
Administration publique, enseignement, sant et action sociale
47 672 31,2 30,4
dont Administration publique 13 903 9,1 10,6
Enseignement 11 787 7,7 6,7
Sant, action sociale 21 982 14,4 13,1
Ensemble 152 820 100 100
Regard sur la zone demploi de Tours Page 9
fi Winthrop Industrie, elle em-ploie aujourd'hui 450 salaris. Aprs plusieurs reprises, le labo-ratoire de Monts cr en 1947 par Roger Bellon est devenue Recipharm Monts. Ce site de fabrication de mdicaments injectables emploie 220 sala-ris. Le secteur de l'industrie Le secteur de l'industrie Le secteur de l'industrie Le secteur de l'industrie pharmaceutique regroupe 0,9 % pharmaceutique regroupe 0,9 % pharmaceutique regroupe 0,9 % pharmaceutique regroupe 0,9 % des effectifs (1,1 % en rgion des effectifs (1,1 % en rgion des effectifs (1,1 % en rgion des effectifs (1,1 % en rgion Centre).Centre).Centre).Centre).
En 1973, la Silec Semi-Conducteurs simplante au Nord de Tours. Depuis 1998, elle appartient au groupe ST Micro-electronics et emploie aujour-d'hui prs de 1 600 salaris la fabrication de composants lec-troniques. Ainsi, le secteur de la le secteur de la le secteur de la le secteur de la "fabrication de produits informa-"fabrication de produits informa-"fabrication de produits informa-"fabrication de produits informa-tiques, lectronique et optiques" tiques, lectronique et optiques" tiques, lectronique et optiques" tiques, lectronique et optiques" regroupe 1,3 % des effectifs regroupe 1,3 % des effectifs regroupe 1,3 % des effectifs regroupe 1,3 % des effectifs (contre 0,8 % en rgion Centre).(contre 0,8 % en rgion Centre).(contre 0,8 % en rgion Centre).(contre 0,8 % en rgion Centre).
Comme en moyenne rgionale, le secteur de l'nergie rassem-le secteur de l'nergie rassem-le secteur de l'nergie rassem-le secteur de l'nergie rassem-ble 1,1 % des effectifsble 1,1 % des effectifsble 1,1 % des effectifsble 1,1 % des effectifs. Tours accueille lun des six centres nationaux dingnierie nuclaire dEDF : le Centre National d'Equipement et de Production d'Electricit qui emploie environ 500 salaris.
Soulignons galement le poids du secteur de la "mtallurgie"la "mtallurgie"la "mtallurgie"la "mtallurgie". Regroupant 1,4 % des effectifs 1,4 % des effectifs 1,4 % des effectifs 1,4 % des effectifs (2,7 % en rgion Centre), c'est le , c'est le , c'est le , c'est le 3me secteur industriel de la 3me secteur industriel de la 3me secteur industriel de la 3me secteur industriel de la zonezonezonezone. On y trouve notamment Safety qui fabrique des outils coupants (360 salaris).
Outre l'industrie, le secondaire se caractrise par un poids important du secteur de la la la la "construction". "construction". "construction". "construction". Il rassemble, rassemble, rassemble, rassemble, comme en moyenne rgionale, comme en moyenne rgionale, comme en moyenne rgionale, comme en moyenne rgionale, 7,6 % des effectifs. 7,6 % des effectifs. 7,6 % des effectifs. 7,6 % des effectifs. La zone de Tours accueille le sige social des tablissements Forclum Val de Loire (520 salaris) ainsi que celui du groupe Herv Thermi-que (250 salaris).
Une conomie domine par le Une conomie domine par le Une conomie domine par le Une conomie domine par le tertiaire tertiaire tertiaire tertiaire
Si l'industrie est assez prsente,
c'est le tertiaire qui caractrise le mieux la zone de Tours.
La quasi totalit des secteurs y ont un poids plus lev qu'en rgion. Ce constat est particuli-rement vrai dans "le transport et "le transport et "le transport et "le transport et l'entreposage" qui emploie l'entreposage" qui emploie l'entreposage" qui emploie l'entreposage" qui emploie 7,8 % des effectifs de la zone 7,8 % des effectifs de la zone 7,8 % des effectifs de la zone 7,8 % des effectifs de la zone (contre 6,4 % en rgion Centre). (contre 6,4 % en rgion Centre). (contre 6,4 % en rgion Centre). (contre 6,4 % en rgion Centre). Parmi les principaux employeurs de ces secteurs, on trouve la SNCF qui emploie plus de 3 000 salaris dans plusieurs tablis-sements (circulation des trains, commercial voyageurs, fret, maintenance ferroviaire), les transports urbain de voyageurs Fil Bleu (groupe Keolis - environ 600 salaris), les transporteurs et logisticiens Norbert Dentres-sangle (450 salaris) et Godis (270 salaris).
La zone accueille galement de grandes structures dans le sec-le sec-le sec-le sec-teur des "activits de services teur des "activits de services teur des "activits de services teur des "activits de services administratifs et de soutien" administratifs et de soutien" administratifs et de soutien" administratifs et de soutien" qui regroupe 4,9 % des effectifs de regroupe 4,9 % des effectifs de regroupe 4,9 % des effectifs de regroupe 4,9 % des effectifs de la zone (4,1 % en rgion Centre). la zone (4,1 % en rgion Centre). la zone (4,1 % en rgion Centre). la zone (4,1 % en rgion Centre). On y trouve, entre autres, les socits de nettoyage de bti-ments Onet Services (540 sala-ris) et ISS (280 salaris) ainsi que les centres d'appels Aqua-dia (Bouygues telecom - 380 salaris), Fidelia (330 salaris) et France Telecom (140 sala-ris).
Autre secteur tertiaire bien re-prsent dans la zone : les les les les "activits financires et d'assu-"activits financires et d'assu-"activits financires et d'assu-"activits financires et d'assu-rances" qui rassemble 3,8 % des rances" qui rassemble 3,8 % des rances" qui rassemble 3,8 % des rances" qui rassemble 3,8 % des effectifs (contre 3,2 % en effectifs (contre 3,2 % en effectifs (contre 3,2 % en effectifs (contre 3,2 % en moyenne rgionale). moyenne rgionale). moyenne rgionale). moyenne rgionale). Un poids qui s'explique en partie par la prsence du groupe Runica, spcialiste de la gestion de re-traite complmentaire et de la protection sociale (600 sala-ris).
Notons galement la prsence de la Nouvelle Rpublique du Centre Ouest dans le secteur de l'dition (560 salaris) ainsi que du sige social de Frans Bon-homme (environ 90 salaris).
Une activit de recherche et Une activit de recherche et Une activit de recherche et Une activit de recherche et dveloppement en expansiondveloppement en expansiondveloppement en expansiondveloppement en expansion
La recherche et le dveloppe-La recherche et le dveloppe-La recherche et le dveloppe-La recherche et le dveloppe-ment scientifique ment scientifique ment scientifique ment scientifique sont assez prsents dans la zone de Tours. Ce secteur rassemble 0,6 % des rassemble 0,6 % des rassemble 0,6 % des rassemble 0,6 % des effectifs de la zone (contre effectifs de la zone (contre effectifs de la zone (contre effectifs de la zone (contre 0,5 % en rgion Centre). 0,5 % en rgion Centre). 0,5 % en rgion Centre). 0,5 % en rgion Centre). Parmi les organismes de ce domaine, le Commissariat l'Energie Ato-
mique du Ripault Monts (CEA) fait partie des principaux em-ployeurs avec environ 600 per-s o n n e l s p e r m a n e n t s (chercheurs, ingnieurs et tech-niciens).
Le territoire accueille aussi le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) qui compte plus de 70 personnels perma-nents et lInstitut National de Sante Et de Recherche Mdicale (INSERM) avec une quinzaine de permanents. LInstitut National de la Recherche Agronomique (INRA) situ Nouzilly rayonne galement sur la zone de Tours avec plus de 500 personnels permanents.
Les entreprises, les laboratoires tourangeaux sont galement partie prenante de ples de comptitivit ou clusters si-geant en rgion Centre :
le ple de comptitivit inter-le ple de comptitivit inter-le ple de comptitivit inter-le ple de comptitivit inter-rgional "Sciences et Systmes rgional "Sciences et Systmes rgional "Sciences et Systmes rgional "Sciences et Systmes de l'Energie Electrique" de l'Energie Electrique" de l'Energie Electrique" de l'Energie Electrique" (Centre et Limousin) dont le sige est Tours et qui rassemble plus d'une centaine d'entreprises et organismes dans les domaines des technologies de lnergie lectrique. Parmi les entreprises de la zone, on trouve ST Micro-electronis, Faiveley , Forclum Val de Loire, AEG Power Solutions, Herv Thermique, Aerazur...
le ple de comptitivit inter-le ple de comptitivit inter-le ple de comptitivit inter-le ple de comptitivit inter-rgional "caoutchouc et polym-rgional "caoutchouc et polym-rgional "caoutchouc et polym-rgional "caoutchouc et polym-res Elastople" res Elastople" res Elastople" res Elastople" (Centre, Ile-de-France, Auvergne, Pays-de-la-Loire) qui fdre une centaine d'entreprises de lindustrie de la transformation du caoutchouc, des scientifiques et universitai-res de la filire dans l'objectif de favoriser lactivit et lemploi par des dveloppements technologi-ques innovants. Parmi les mem-bres, citons entre autres, Miche-lin et Hutchinson ;
le ple de comptitivit inter-le ple de comptitivit inter-le ple de comptitivit inter-le ple de comptitivit inter-rgional "Cosmetic Val-rgional "Cosmetic Val-rgional "Cosmetic Val-rgional "Cosmetic Val-ley" ley" ley" ley" (Centre, Ile-de-France, Hau-te-Normandie) qui travaille
renforcer le rayonnement inter-national de ses membres et encourager limplantation den-treprises sur le territoire. Plus de 400 entreprises de la filire parfumerie-cosmtique en font partie dont, notamment, Les Laboratoires Chemineau, Inde-na, Vermon, Spin Control, RCP Design...
le ple de comptitivit le ple de comptitivit le ple de comptitivit le ple de comptitivit "Dream Eau et Milieux" "Dream Eau et Milieux" "Dream Eau et Milieux" "Dream Eau et Milieux" qui re-groupe une quarantaine dac-teurs du secteur de leau (scientifiques, chercheurs, en-treprises, associations naturalis-tes...) avec pour objectif la pro-tection de la ressource en Eau ;
Les entreprises Sanofi et Chemineau sont impliques dans le cluster interrgional cluster interrgional cluster interrgional cluster interrgional "Polepharma" "Polepharma" "Polepharma" "Polepharma" (Centre, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Ile-de-France). Polepharma s'est alli la Technopole Chimie Biologie Sant et au Groupe-ment rgional des Etablisse-ments Pharmaceutiques Indus-triels du Centre afin de former Pharma Valley, dans l'objectif de devenir une zone d'excellence europenne en matire de pro-duction pharmaceutique.
Le territoire est galement impli-qu dans un ple de comptitivi-t dont le sige est situ hors rgion :
le ple de comptitivit le ple de comptitivit le ple de comptitivit le ple de comptitivit "Viamca" "Viamca" "Viamca" "Viamca" dont les comptences sont la ralisation de pices mcaniques et l'ingnierie de systmes mcaniques pour les industries automobile, des biens d'quipement et aronautique. Parmi les membres, on trouve notamment SKF.
ST Microelectronics Tours
CEA Le Ripault Monts
Entreprises
Regard sur la zone demploi de Tours Page 10
(1) Note : Il convient de ne pas confondre entreprise et tablissement. L'tablissement est une unit de production gographiquement individualise, mais juridiquement dpendante de l'entrepri-se. Ainsi, une mme entreprise peut trs bien avoir plusieurs tablissements, si elle exerce son activit de faon permanente dans plusieurs lieux distincts.
Liste des 30 plus grands employeurs publics et privs de la zone d'emploi de Tours (2008 actualise) Raison sociale Taille Activit
COMMUNE DE TOURS 3000-3999 salaris Administration publique
HOPITAL UNIVERSITAIRE DE TOURS - C.H.R.U BRETONNEAU 3000-3999 salaris Activits pour la sant humaine
SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER FRANCAIS 3000-3999 salaris Transports et entreposage
HOPITAL UNIVERSITAIRE DE TOURS - C.H.R.U TROUSSSEAU 2000-2999 salaris Activits pour la sant humaine
ST MICROELECTRONICS SAS 1500-1999 salaris Fabrication de produits informatiques, lectroniques
SKF FRANCE 1000-1499 salaris Fabrication de machines et quipements n.c.a. - Filire automobile
MANUFACTURE FRANCAISE PNEUMATIQUE MICHELIN 1000-1499 salaris Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique - Filire automobile
DEPARTEMENT DE L'INDRE ET LOIRE 1000-1499 salaris Administration publique
HOPITAL UNIVERSITAIRE DE TOURS - C.H.R.U CLOCHEVILLE 750-999 salaris Activits pour la sant humaine
ASSOCIATION SERVICES SOINS A DOMICILE 750-999 salaris Hbergement mdico-social et social et action sociale
COMMUNE DE JOUE-LES-TOURS 750-999 salaris Administration publique
CAISSE NATIONALE ASSURANCE VIEILLESSE TRAVAILLEUR SALARIES 500-749 salaris Administration publique
COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE - CEA CENTRE DU RIPAULT 500-749 salaris Recherche-dveloppement scientifique
HUTCHINSON SNC 500-749 salaris Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique - Filire automobile
UNIVERSITE DE TOURS FRANCOIS RABELAIS - FACULTE DE LETTRES 500-749 salaris Enseignement
REUNICA 500-749 salaris Activits financires et d'assurances
FIL BLEU 500-749 salaris Transports et entreposage
FAIVELEY TRANSPORT 500-749 salaris Fabrication de matriel de transport
NOUVELLE REPUBLIQUE DU CENTRE OUEST 500-749 salaris Edition
ONET SERVICES 500-749 salaris Activits de services administratifs et de soutien
FORCLUM VAL DE LOIRE 500-749 salaris Construction
EDF - CENTRE NATIONAL D'EQUIPEMENT ET DE PRODUCTION D'ELECTRICITE
500-749 salaris Energie
POLE SANTE LEONARD DE VINCI 500-749 salaris Activits pour la sant humaine
DIRECTION DEPARTEMENTALE SECURITE PUBLIQUE - COMMISSARIAT CENTRAL
500-749 salaris Administration publique
LYCEE D'ENSEIGNEMENT GENERAL ET TECHNOLOGIQUE GRANDMONT 250-499 salaris Enseignement
SANOFI WINTHROP INDUSTRIE 250-499 salaris Industrie pharmaceutique
TRANSPORT NORBERT DENTRESSANGLE 250-499 salaris Transports et entreposage
PLASTIVALOIRE 250-499 salaris Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique - Filire automobile
AQUADIA - BOUYGUES TELECOM 250-499 salaris Activits de services administratifs et de soutien
AUCHAN CHAMBRAY-LES-TOURS 250-499 salaris Commerce de dtail
Source : INSEE - CLAP 2008
Note : Les effectifs militaires tant sous secret dfense, ils n'apparaissent pas dans la liste. On estime que l'arme emploie plusieurs milliers de personnes, dont 2 700 sur la Base arienne 705.
En 2009, la zone demploi de En 2009, la zone demploi de En 2009, la zone demploi de En 2009, la zone demploi de Tours compte plus de 15 600 Tours compte plus de 15 600 Tours compte plus de 15 600 Tours compte plus de 15 600 entreprisesentreprisesentreprisesentreprises, soit 16,5 % des entreprises implantes en r-gion Centre.
Avec 4 980 entreprises en 2009, l'artisanat occupe un poids moins important qu'en rgion Centre puisqu'on dnom-bre 124 entreprises artisanales pour 10 000 habitants dans la zone contre 139 en moyenne rgionale.
Parmi les 19 230 tablisse-ments1 que compte la zone d'emploi en 2009, 2 375 ont leur sige social hors de la r-gion Centre (soit 12,3 % des tablissements de la zone contre 10,4 % en moyenne r-gionale). 6,9 % des tablisse-ments de la zone dpendent d'un sige social implant en Ile-de-France (6,4 % en moyenne
rgionale).
En termes d'effectifs, 40,6 % des salaris de la zone demploi de Tours travaillent dans un tablissement dont le sige social nest pas en rgion Centre (34,2 % pour le Centre). Plus prcisment, 25,8 % des sala-ris de la zone d'emploi de Tours travaillent dans un tablisse-ment dont le sige social se trouve en Ile-de-France (23,6 % en rgion).
Plus de 3 000 entreprises Plus de 3 000 entreprises Plus de 3 000 entreprises Plus de 3 000 entreprises cres en 2009cres en 2009cres en 2009cres en 2009
En 2009, 3 118 entreprises ont t cres dans la zone dem-ploi de Tours, soit 17,7 % des crations de la rgion Centre. Prs des deux tiers des entrepri-ses cres sont des auto-entreprises.
L'un des plus forts taux de cra-L'un des plus forts taux de cra-L'un des plus forts taux de cra-L'un des plus forts taux de cra-tion d'entreprises de la rgiontion d'entreprises de la rgiontion d'entreprises de la rgiontion d'entreprises de la rgion
Avec 20,0 %, la zone demploi de Tours affiche un taux de cra-tion d'entreprises suprieur la moyenne rgionale (18,7 %) et
se place au cinquime rang des zones d'emploi. Le taux de cra-tions d'auto-entreprise est de 11,9 % (contre 8,0 % pour les autres crations).
T aux de crat io n d'entreprises par secteur en 2009(Source : Insee, REE Sirne / Champ : act ivit s marchandes hors agricult ure)
Ensemble
Administration, enseignement, sant, action
socialeIndustrie
Construction
Commerce, transports,
services divers
0
2
4
6
8
10
12
14
16%
ZE Tours non auto-entrepreneurs Rgion Centre non auto-entrepreneursZE Tours auto-entrepreneurs Rgion Centre auto-entrepreneurs
Un taux de chmage qui devient Un taux de chmage qui devient Un taux de chmage qui devient Un taux de chmage qui devient infrieur la moyenne rgionaleinfrieur la moyenne rgionaleinfrieur la moyenne rgionaleinfrieur la moyenne rgionale
Entre 1999 et 2010, le taux de chmage de la zone demploi de Tours a connu les mmes gran-des volutions que celui de la rgion. Nanmoins, si le taux de chmage de la zone est suprieur celui de la rgion au dbut de la priode, les deux taux se rappro-chent partir de 2002 et devien-nent identiques entre 2008 et 2009. En 2010, le taux de ch-mage de la zone devient lgre-ment infrieur la moyenne r-gionale.
Des tensions sur le march du Des tensions sur le march du Des tensions sur le march du Des tensions sur le march du travail leves et en croissancetravail leves et en croissancetravail leves et en croissancetravail leves et en croissance
La zone de Tours se caractrise par une faible dure du chmage, lie la forte prsence du sec-teur tertiaire. Malgr l'aggravation du chmage, les tensions sur le march du travail continuent daugmenter en 2008. Elles sont parmi les plus leves de la r-gion. En 2008, on observe des difficults de recrutement pour les mtiers de lhtellerie, res-tauration, de la "sant", de la maintenance et pour les em-plois qualifis de llectricit-lectronique et du "btiment".
Emploi salari
Chmage
Page 11 Regard sur la zone demploi de Tours
Evolution du taux de chmage(Source : Insee, Taux de chmage localiss
trimestriels)
66,5
77,5
88,5
99,510
10,5
1999
-T1
2000
-T1
2001
-T1
2002
-T1
2003
-T1
2004
-T1
2005
-T1
2006
-T1
2007
-T1
2008
-T1
2009
-T1
2010
-T1
%
ToursRgion Centre
Une croissance porte par le Une croissance porte par le Une croissance porte par le Une croissance porte par le tertiaire et la constructiontertiaire et la constructiontertiaire et la constructiontertiaire et la construction
Dans l'ensemble, lemploi salari lemploi salari lemploi salari lemploi salari de la zone de Tours s'est accru de la zone de Tours s'est accru de la zone de Tours s'est accru de la zone de Tours s'est accru de +1,1 % par an en moyenne sur de +1,1 % par an en moyenne sur de +1,1 % par an en moyenne sur de +1,1 % par an en moyenne sur la priode 1999la priode 1999la priode 1999la priode 1999----2007, 2007, 2007, 2007, un rythme plus important qu'en rgion Cen-tre (+0,7 %). La croissance a t particulirement leve en 2000 puis s'est faite un rythme plus faible jusqu'en 2007.
La construction connat