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Pédagogie

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Sommaire

Avant-propos Page 3 1 La situation Page 4

1.1 La situation Pédagogique Page 4

2 Les objectifs Page 5 3 La taxonomie Page 6 4 Les méthodes pédagogiques Page 7 4.1 Les méthodes affirmatives : expositive et démonstrative Page 7 4.2 La méthode interrogative Page 8 4.3 La méthode active Page 8 4.4 La méthode expérimentale Page 9 4.5 Les méthodes pédagogiques nouvelles Page 9 4.6 La méthode pédagogique projective Page 9

5 L’évaluation Page 10 5.1 Les fonctions de l’évaluation Page 11

5.2 Processus d’évaluation Page 11

6 Grille d’analyse pour une séance de formation Page 12 7 Conclusion Page 14

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Avant-propos

La formation repose sur le concept de stratégie.

Une stratégie, c’est partir d’une situation connue, définir des objectifs et employer des méthodes.

Evaluer reste une nécessité lors d’une action de formation. L’acte de formation nécessite dans un premier temps de fixer quelques exigences sine qua non entre formateurs et formés; ces exigences sont liées directement à l’action de formation proprement dite. Elles déterminent et clarifient le contrat moral de chaque situation. Il convient ensuite de gérer une juste corrélation entre le formateur, les stagiaires, les savoirs, les savoirs faire et les savoirs être. Une vision plus large nous impose aussi de revenir sur quelques niveaux sémantiques dépendant de chaque acte de formation : sa finalité, son but, sa mission et son objectif.

1 La situation :

Expliquer quelque chose à quelqu’un c’est faire en sorte que : -il comprenne, -il greffe ce nouveau savoir sur son savoir antérieur, -il puisse se représenter ce nouveau savoir avec des « images », -il puisse ré-expliquer à quelqu’un d’autre, -il puisse utiliser dans son action ce qu’il a compris.

Quelques orientations pour atteindre ces buts : -trouver dans l’expérience des interlocuteurs les points d’ancrage les plus adaptés, -les inciter à réfléchir pour associer le savoir nouveau à ce qu’ils savent déjà, -utiliser des analogies, des images, des comparaisons, -procéder par étapes successives, -insister plusieurs fois sur les points les plus importants et les plus difficiles, -les provoquer pour reformuler (avec leurs mots) ce qu’ils ont réellement compris.

1.1 La situation pédagogique :

La situation de formation met en relation trois acteurs principaux : -l’institution, -l’intervenant ou l’animateur ou le formateur, -le groupe Le contrat de formation s’élabore en amont entre ces trois partenaires. Il peut ensuite être négocié et discuté sur sa forme.

Les facteurs essentiels de la situation de formation sont aussi : -les contenus de formation, -le formateur, -les méthodes et les outils pédagogiques, -le temps disponible, -les participants en tant qu’individus, -le groupe comme tel, -les locaux.

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2 Les objectifs :

La description et l’analyse des situations permettent de définir les objectifs de formation. La formulation des objectifs présente quelques difficultés.

Nous pouvons définir les objectifs en terme d’activités mentales (verbes mentalistes*):

-comprendre, -analyser, -développer, -connaître, -savoir,

Nous pouvons aussi déterminer les objectifs en terme d’activités observables et mesurables (verbes

concrets*, comportement directement observable) : -identifier, -réaliser, -exécuter, -construire, -organiser, -formuler, -choisir, -préparer, -planifier, -mesurer, -classer, *liste non exhaustive

La définition d’objectifs cohérents et précis permet : -de faciliter l’élaboration des plans et programmes de formation, -de choisir les méthodes appropriées pour atteindre ces objectifs, -de mettre en place des moyens, -d’établir une évaluation de la formation.

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3 Taxonomie :

La classification des finalités cognitives se distribue en six catégories fondamentales : (voir tableau 1). Cette classification fait appel à des verbes concrets (comportement directement observable).

DOMAINES

VERBES D’ACTION

CONNAISSANCE

Définir - Distinguer - Acquérir

Identifier - Rappeler - Reconnaître

COMPREHENSION

Traduire - Illustrer - Représenter - Calculer

Distinguer - Réécrire - Dire avec ses mots

Réarranger - Expliquer - Démontrer

APPLICATION

Appliquer - Généraliser - Relier - Choisir

Développer - Utiliser - Employer

Transférer - Classer - Restructurer

ANALYSE

Distinguer - Détecter - Classer

Reconnaître - Catégoriser - Déduire

Discriminer - Comparer

SYNTHESE

Ecrire - Relater - Produire - Constituer - Transmettre

Modifier - Créer - Proposer - Planifier - Projeter

Spécifier - Combiner - Classer - Formuler

EVALUATION

Juger - Argumenter - Valider

Décider - Comparer

Tableau 1 : Classification des finalités cognitives selon BLOOM.

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4 Méthodes pédagogiques : Une méthode pédagogique, c’est une manière spécifique d’organiser des relations entre enseignant-enseignés et savoirs. Ces trois ensembles déterminent le champ de la pédagogie. On peut s’intéresser plus particulièrement à l’apprenant et à la manière dont il apprend (recherches sur l’apprentissage); on peut aussi valoriser le savoir et la manière de le structurer pour le transmettre à d’autres (didactique) ; on peut enfin s’intéresser davantage à l’enseignement et à l’activité qu’il déploie (axe de la pédagogie). Aborder le problème de la formation par le biais des méthodes, c’est s’intéresser plus particulièrement au troisième champ d’application, celui de la pédagogie et centrer la réflexion sur ce que font le formateur et les stagiaires. On utilise d’ordinaire indifféremment le mot « méthode » pour parler d’une méthode affirmative, d’une méthode active, ou encore d’une méthode audiovisuelle. Pour y voir clair, et pour ne pas mélanger des notions qui ne sont pas sur le même plan, je vous propose de distinguer dans ce qui suit les méthodes liées aux techniques pédagogiques et aux attitudes de chacun.

4.1 Méthodes affirmatives : expositive et démonstrative.

Le formateur a à apprendre quelque chose à des personnes en formation. Il va leur exposer ou leur démontrer ce quelque chose. Ils vont l’écouter et mettre en mémoire ce qu’il leur aura appris. Le formateur a eu donc un modèle à leur transmettre et le seul contrôle qu’il puisse faire de la qualité de sa formation, c’est que ce modèle soit ou restitué correctement ou appliqué correctement. Selon les cas, seront utilisées des méthodes expositives ou des méthodes démonstratives.

4.1.1 Méthode expositive : Le formateur expose le sujet de façon complète avec sa démarche logique. Il parle devant des auditeurs. L’attitude d’auditeur est une attitude passive, le feed-back de la communication est difficile à établir. Il faut donc que le formateur insiste sur les points importants et qu’il contrôle la compréhension ou tout au moins la mémorisation après son exposé. Le formateur expose, énonce un savoir structuré, décrit, énumère, récite ou lit ce qu’il croit savoir. L’apprenant acquiert des savoirs, mémorise des connaissances, rêve ou dort. Il est passif.

4.1.2 Méthode démonstrative : Si par contre, ce que le formateur a à apprendre n’est plus purement du domaine du savoir, mais du savoir-faire, ou bien s’il veut prouver des affirmations il peut faire appel à des méthodes démonstratives. Le formateur montre son savoir-faire, justifie des activités et comportements. L’apprenant observe, mémorise, critique, approuve, reproduit par mimétisme.

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4.2 Méthode interrogative :

Un ensemble de questions est élaboré afin de faire découvrir ce que l’on veut faire apprendre. Ces questions font donc participer, dans une certaine mesure, l’enseigné à ce qu’il apprend en faisant appel à ses possibilités d’analyse et de réflexion. Elles remplacent l’exposé ou la démonstration et font re-parcourir le cheminement logique du formateur au formé. Les questions doivent faire découvrir certaines vérités ignorées par les élèves, mais dont leur esprit possède les éléments de connaissance de départ. Les questions portent sur des points précis. L’ensemble des questions doit s’articuler dans un ordre logique rigoureux. Un feed-back est réalisé au fur et à mesure des réponses aux questions. C’est un dialogue dont les termes ont été préétablis. L’enseigné s’exprime de façon cohérente en public. Cela suppose pour le formateur l’adoption d’une progression dynamique et « questionnante », dans laquelle les interrogations apparaissent naturellement. La variété des types de recherches interrogatives peut être : établir une liste, classer des éléments, retrouver la fonction ou le fonctionnement d’un matériel, retrouver les parties d’un système ou sous-système, retrouver les étapes d’un procédé, analyser les données d’un problème... La gestion des réponses nécessite de laisser un temps de chercher la solution. Le formateur énonce, induit, infère le savoir, questionne, gère les réponses et argumente. L’apprenant perçoit, discrimine, réfléchit, recherche, s’exprime. Il est actif. La recherche induit une mémorisation plus efficace.

4.3 Méthode active : L’individu en formation n’apprend vraiment que s’il apprend par sa propre activité. La formation la plus efficace étant la formation « agie » et non « subie ». Les élèves à former ont au départ un potentiel de motivation, de curiosité, de créativité que l’enseignant doit utiliser et développer. L’élève doit se sentir pleinement responsable de sa formation et doit attendre de l’enseignant une aide pour se former. La formation ne doit pas agir seulement au niveau du savoir ou du savoir faire, mais aussi au niveau des attitudes, du raisonnement, des relations formateurs-formés, des relations entre formés (dynamique du groupe de formation) et du savoir être. Le formateur pose un problème réel à résoudre. Il anime le groupe . Il vaque parfois à des occupations personnelles. L’apprenant décompose, analyse, comprend, applique, résout. Il erre et divague au gré de ses imaginations et ignorance. Les méthodes actives ne sont pas des méthodes de laisser-aller. Les techniques tournent autour de travaux de groupe, de travaux indépendants, de projets, de jeux pédagogiques, de productions, d’une activité autonome, de sorties....

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4.4 Méthode expérimentale : Le formateur conceptualise une théorie, dégage des faits, des lois et des règles. L’apprenant observe et analyse, dégage un principe; il est actif et rend compte de sa compréhension. Le terme de pédagogie de la découverte appliqué aux méthodes expérimentales ne veut pas dire que l’individu doit redécouvrir tout seul les grandes théories scientifiques !

4.5 Méthodes pédagogiques nouvelles : La société cognitive crée de nouveaux besoins en matière d’éducation et de formation mais offre aussi de nouveaux moyens et de nouvelles solutions. Nous vivons une véritable révolution des technologies de l’information et de la communication qui remet en cause les modèles institutionnels et traditionnels de l’école à l’université. Nous ne pouvons ignorer ces nouvelles conceptions de l’enseignement et la nouvelle profession du professeur : le professeur télévisé et les leçons-vidéo, l’apprentissage à distance et la télémanipulation à l’aide de dispositifs de visioconférence, l’instrumentation virtuelle sur le World Wide Web pour effectuer des mesures réelles, l’interactivité entre le formateur et le groupe, les banques de ressources thématiques et inter-disciplinaires mises à disposition sur des campus virtuels...

4.6 Méthode projective : La démarche de pédagogie PROJECTIVE est utilisée en activité de projet et réalisation. Le terme « projet » recouvre, lorsqu’il est utilisé dans le contexte de la formation, une double acceptation : d’une part celle admise dans le cadre des méthodes pédagogiques actives : le terme signifie alors la conception, la prévision d’une démarche selon laquelle l’esprit doit déployer une activité véritable en vue

d’une fin précise. Cette activité comporte : -des difficultés que le stagiaire doit surmonter, -des problèmes qu’il doit résoudre, -des contenus qu’il doit comprendre, définir, assimiler, réutiliser,

d’autre part celle communément utilisée dans l’industrie : la mise en œuvre, la réalisation concrète, à

partir de données précises et dans une durée déterminée, de ce qui, à une date donnée, n’était qu’une idée ou intention

Cette activité de projet impose que soient correctement définies et spécifiées les activités dont les étudiants auront la charge, tant en équipe qu’individuellement, afin qu’au terme de la durée prévue dans le calendrier élaboré par les enseignants, le travail soit terminé. Un dossier de présentation, véritable cahier des charges du travail du stagiaire, constitue la base du contrat technique et pédagogique sur lequel le stagiaire sera évalué. Ce dossier pourra faire l’objet de réajustements.

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Pédagogie projective (suite) : Un projet doit être :

5 L’évaluation :

La docimologie a pour objet l’étude des examens et des systèmes de notation ou d’évaluation ; elle étudie :

-les effets inhibiteurs ou stimulants des différentes formes d’examen ou d’évaluation, -les relations émotionnelles liées à ces évaluations, -les processus mis en jeu par l’évaluation ou l’absence de notation L’évaluation fait partie intégrante de la formation. Elle joue différents rôles : -un rôle de pronostics (les acquis préalables sont-ils nécessaires ou suffisants pour aborder une matière

nouvelle ou tel cycle ?) -un rôle de jaugeage : contrôle des acquis, évaluation des progrès, point à un moment donné, -un rôle de diagnostic : pourquoi le résultat parfait ne s’est-il pas produit ? (matières, techniques, processus mentaux en causes ?)

Porter un jugement c’est attribuer une valeur :

A quoi ?

Pourquoi ?

A qui ?

Pour qui ?

Au travail

Se situer

A l’apprenant

Pour eux

Pour le formateur

Pour la DRH

CHOISI

AGREE

REFLECHI

NEGOCIE

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5.1 Les fonctions de l’évaluation : Fonction sociale : garantie une qualification professionnelle. Fonction pédagogique : permet de mesurer les profits que les stagiaires tirent de l’enseignement. Fonction institutionnelle : droit de regard de l’entreprise et de l’administration; but contradictoire : permet la promotion et/ou la sélection.

5.2 Processus d’évaluation : L’évaluation est directement liée à la détermination des objectifs. On distingue principalement l’évaluation sommative et l’évaluation formative. L’évaluation sommative se pratique au terme d’un apprentissage et à pour but de vérifier et certifier si les objectifs ont été atteints. Elle intervient à des périodes variées. L’évaluation formative se pratique au cours de l’apprentissage. Elle permet de renseigner l’élève sur la distance qui le sépare de l’objectif a atteindre et sur les difficultés qu’il rencontre. Pendant les séances de travaux dirigés et de travaux pratiques nous effectuons une évaluation formative liée à des activités observables. Il est indispensable de fixer en début d’action de formation les critères d’évaluation. Ces critères doivent être clairement définis et compris par chaque apprenant. L’évaluation se pratique en cours de formation, il semble donc important de faire un juste aller retour entre ces critères et les objectifs à atteindre. De plus l’évaluation formative amène à évaluer un certain comportement qui se traduit par les quelques critères suivants : initiative, dynamisme, ponctualité, méthode, persévérance, intérêt....

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6 Grille d’analyse pour une séance de formation :

Le formateur s’exprime : -de manière audible ou d’une voix trop faible, trop forte. -en articulant ou sans articuler. -avec un bon rythme ou trop rapidement ou trop lentement avec de la monotonie. Le formateur (corps) : -est bien placé ou mal placé. -varie sa posture ou est trop statique. -regarde ses auditeurs ou est sans contact visuel. -occupe bien l’espace. -fait des gestes variés et expressifs. Le formateur (attitudes) : -est à l’aise ou est troublé, soucieux. -est direct ou renfermé froid. -est impliqué ou pas. -met de la chaleur ou est distant. -manifeste de l’intérêt et est respectueux de l’auditoire ou est prétentieux, agressif. Le message : -est clair et centré ou manque-t-il de clarté. -est bien présenté ou manque-t-il d’introduction. -est progressif ou sans fil conducteur. -est délivré dans un langage compréhensible ou dans un langage difficile. -comporte des exemples ou est trop abstrait. -fait appel aux connaissances et expériences de chacun ou est trop éloigné des auditeurs. -est bien conclu ou sans récapitulation. La méthode pédagogique : -fait appel à l’activité mentale, introduit-elle de la passivité. -inclut-elle des moments de découverte ? -laisse-t-elle une place à la participation? -est-elle adaptée ? Les apprenants (relation) : -sont-ils attentifs ou pas intéressés ? -réagissent-ils positivement ou sont-ils passifs ou contestataires ? -comprennent-ils ? Les supports visuels : -sont suffisants ou inexistants ou insuffisants. -sont variés ou sans imagination. -sont appropriés ou peu adaptés. -sont visibles par tous ou masqués pour certains -sont bien écrits ou illisibles.

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Quelques critères….

Ponctualité : 1-arrive à l’heure 2-quelques retards 3-toujours en retard Participation à la vie collective : 1-participe régulièrement 2-participe occasionnellement 3-participe jamais Participation /dynamisme : 1-participe au travail en équipe, est actif

2-se manifeste quelques fois 3-reste en marge, participe peu Quantité de travail : 1- travail conséquent 2-travail moyen 3-peu de travail fourni Intérêt-motivation : 1-pose des questions, se documente, s’informe... 2-se contente de ce qui est donné 3-absence d’intérêt et de motivation Dynamisme : 1-se manifeste souvent 2-est en retrait 3-est passif Méthodologie : 1-bonne méthode d’ensemble (préparation, savoir faire,

plan de travail…) 2-pas assez d’ordre et de méthode

3-travail de façon désordonnée, ne respecte pas les propositions

Expression de ses idées : 1-explique clairement 2-langage imprécis et inadapté 3-ne s’exprime pas Ecoute : 1-bonne écoute 2-attention dispersée et relâchée 3-nombreuses apartés Initiatives : 1-se propose et propose souvent, prend des décisions 2-propose parfois 3-aucune initiative Attitudes : 1-correcte 2-s’emporte vite 3-désinvolte

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7 Conclusion : L’ensemble de ces quelques pages ne doit pas nous faire oublier :

-de conjuguer avec justesse, fond, forme, adaptation, progression, alternance et méthodes, -de garder à l’esprit les quatre gestes mentaux : attention, réflexion, mémorisation et compréhension,

-que chaque acte de formation doit être terminé par une synthèse

-enfin que l’évaluation soit la plus juste possible de façon à aider au mieux l’apprenant à se situer au sein de sa formation.

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ANNEXE

Notions en communication

Toute communication a pour but la transmission d’un message; elle implique un certain nombre

d’éléments qui sont représentés dans le schéma ci-dessous:

Les éléments de la communication :

L’émetteur ou destinateur émet le message; ce peut-être un individu, un groupe, un capteur...

Le récepteur ou destinataire reçoit le message; ce peut-être un individu, un groupe, un ordinateur, un

système....

Le message est l’objet de la communication; il est constitué par le contenu des informations transmises.

Le canal de communication ou contact est la voie de circulation des messages; il existe différents

canaux : visuels, auditifs, tactiles, olfactifs, gustatifs.

Le code est un ensemble de signes et de règles de combinaison de ces signes; l’émetteur construit son

message (c’est l’opération d’encodage) le destinataire identifie ce système de signes (c’est l’opération de

décodage).

Le réfèrent est constitué par le contexte, la situation; on distingue le référent situationnel et le réfèrent

textuel.

REFERENT

CODE

EMETTEUR

RECEPTEUR CANAL DE COMMUNICATION

MESSAGE

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Les fonctions du langage (d’après Roman Jakobson) :

La fonction expressive est centrée sur l’émetteur du message. Elle exprime l’attitude de l’émetteur à

l’égard du contenu du message et de la situation.

La fonction conative concerne le récepteur. Les manifestations les plus évidentes de cette fonction sont

les impératifs : levez-vous, sortez....

La fonction référentielle est centrée sur le référent. Tout ce qui, dans le message, renvoie aux référents

situationnels ou textuels relève de la fonction référenrielle.

La fonction phatique est centrée sur le contact. Tout ce qui, dans un message, sert à établir, maintenir ou

couper le contact relève de la fonction phatique; il n’y a pas de contenu proprement dit : ne quittez-pas,

allô, vous m’entendez....

La fonction métalinguistique est centrée sur le code. Tout ce qui, dans un message, sert à donner des

« explications ou des précisions sur le code utilisé par l’émetteur relève de cette fonction : que voulez-

vous dire ?, qu’est-ce que cela signifie ?, C’est à dire...

La fonction poétique concerne le message en tant que tel. Tout ce qui, dans un message, apporte un

supplément de sens au message par le jeu de sa structure, de sa tonalité, de son rythme,, de ses sonorités,

relève de la fonction poétique.

REFERENT

CODE

EMETTEUR

RECEPTEUR CONTACT

MESSAGE

Fonction poétique

Fonction référentielle

Fonction expressive Fonction conative

Fonction métalinguistique

Fonction phatique