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Nour-Eddine Lakhmari. /DR © /F&C-DR NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE : OFFREZ LE À VOTRE VOISIN ! DIRECTEUR DE PUBLICATION: REDA SEDRATI / DEPOT LEGAL 65-06 / EDITION SPÉCIALE FIFM ÉDITÉE PAR AUFAIT AEM PUBLICITÉ Ambiance: Jamaâ El Fna, la porte des étoiles < p/07 Le FIFM a les capacités pour devenir un festival important au niveau mondial Ghita El Khayat, écrivain et membre du jury (<photo ci-contre) . p/06 zoom p/05 Je vais devenir acteur pleins-feux p/09 Younès Megri “La musique est le parent pauvre du cinéma marocain” à-chaud p/12 Un projet de thriller surnaturel pour Clint Eastwood et Steven Spielberg à venir p/14 Secrets de tournage Time to die et Flame & citron font leurs guerres p/06 Interview du réalisateur Nour-Eddine Lakhmari p/04 marrakechmétéo min max 9 23 L'Officiel du FIFM est édité par www.aufaitmaroc.com Quotidien d'informations générales LE JOURNAL OFFICIEL DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH Edition du lundi 17 novembre 2008 • n°3

L'OFFICIEL FIFM 3

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LE JOURNAL OFFICIEL DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH Edition du lundi 17 novembre 2008 • n°3

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Nour-Eddine Lakhm

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Ambiance: Jamaâ El Fna, la porte des étoiles< p/07

“Le FIFM a les capacités pour devenir un festival important

au niveau mondial Ghita El Khayat, écrivain et membre du

jury (<photo ci-contre) . p/06

zoom p/05

Je vais devenir acteur pleins-feux p/09

Younès Megri “La musique est le parent pauvre du cinéma marocain” à-chaud p/12

Un projet de thriller surnaturel pour Clint Eastwood et Steven Spielbergà venir p/14

Secrets de tournage

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RTime to die et Flame & citron font leurs guerres p/06

Interview du réalisateur Nour-Eddine Lakhmari p/04

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L'Officiel du FIFM est édité par

www.aufaitmaroc.comQuotidien d'informations générales

LE JOURNAL OFFICIEL DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH • Edition du lundi 17 novembre 2008 • n°3

Page 2: L'OFFICIEL FIFM 3

02 F I F Mlundi 17 novembre 2008

La cinémathèque de Tanger lan-ce, du 14 au 18 janvier 2009, la seconde édition de la com-

pétition “Cinéma Jeunes talents”. Cet événement a pour principale vocation l'appui aux jeunes réali-sateurs.

Véritable plateforme de soutien et de référence permettant à cha-cun d'entre eux de présenter leurs productions, “Cinéma Jeunes Ta-lents” est également organisé en partenariat avec l'Institut fran-çais de Tanger-Tétouan et l'Ecole supérieure des arts visuels de Marrakech.

Pour y participer, il suffit de pro-duire un film d'une durée de 15 minutes maximum, de genres (do-cumentaires, fictions...) et formats (35 mm, 16mm...) libres, et d'être un jeune réalisateur résidant au Maroc.

Les huit réalisateurs sélectionnés bénéficieront de cinq jours de for-mation avec des professionnels du cinéma durant la période de l'évé-nement.

Les distinctions, elles, seront remi-ses par un jury de cinéastes dans la soirée du 17 janvier à 19h30 à la cinémathèque de Tanger après présentation des films en compé-tition au public présent.

Pour participer à la compétition, les candidats doivent envoyer leur

film avant le 15 décembre 2008 à l'adresse : Cinéma Jeunes Talents. Cinémathèque de Tanger - Place du 09 avril 90000 Tanger. Le for-mulaire de participation est télé-chargeable sur cinemajeunesta-lents.blogspot.com .

Renseignements au 039.93.46.83 et c [email protected] .

2ème édition pour “Cinéma jeunes talents”

Une plateforme d'appui pour les jeunes réalisateurs

L'OFFICIEL RC : 157283 ; Patente : 36390935;IF : 1104850Directeur général / Rédacteur en chef: Brahim Sedrati Directeur de publication : Reda SedratiPlanifi cation : Wafae M’rabetJournalistes: Imad Bentayeb, Marion Despouys, Gypsy Allard, Ahmed El Mekkaoui, Bassirou Bâ, Muriel Tancrez, Kisito Ndour, Cyrille KouznetzoffPhoto-journalistes :M.C.H, Mounim Souibi, Yassine OualiDéveloppement informatique et Infographie : Ouali yassine, Soufi ane Raja, Mounim Souibi, Responsables commerciaux : Sophie Echeverria, Issam KamalZakia Aalla, Mathieu BihanAdministration:Imane Rajraji, Taoufi k BenayadResponsable distribution : Abdelhakim SaidiContacts: Tél: 022 39 92 55 / 77 / 87Fax: 022 39 93 78E-mail : [email protected] : www.aufaitmaroc.comSite B2B: action.aufaitmaroc.com

M.T ■

Affiche de l'édition 2007 de ,la compétition Cinéma Jeunes Talents./DR

Première séance ►de cinéma en audiodescription pour les mal et non voyants. Un moment inoubliable qui porte en lui les germes de l'avenir d'un cinéma ouvert à tous. Pour cette huitième édition, le FIFM adopte une expérience rarissime sur le plan mondial et unique sur la plan national: il s’agit d'une programmation permettant aux non et malvoyants de suivre l’intégralité des projections de films via la technique "Audio Description" qui repose sur la description, à travers une voix transmise par casque, des séquences des films pour ses spectateurs particuliers./C.H

PHOTO

L e Festival International du Film de Marrakech fonctionne comme une

année et ses quatre saisons. Le printemps, saison de l'éveil à la vie et des premiers pas, représente les projections des films en compétition. Ces pre-miers ou seconds films sont comme des bourgeons qui éclo-sent sur la terre cinématogra-phique. Les applaudissements du pu-blic, ce sont ces jeunes feuilles vertes qui bruissent au gré du vent. Le printemps est également l’occasion de fêter un anni-versaire, celui de la jeune Ci-némathèque de Tanger qui souffle ses deux bougies, deux années d’effort et d’amour du cinéma de la part d’Yto Bar-rada et son équipe, célébrées hier à la Trattoria . L’été représente ces joies qui parsèment le festival, grandes rencontres et petites soirées que l’on fréquente. L’été, les fruits sont mûrs comme les ri-dules d’expressions qui parsè-ment et embellissent le regard de Younès Megri, acteur et mu-sicien qui nous a fait le plaisir de témoigner en tant que l’un des rares compositeurs de mu-sique de film au Maroc. On voyage et on sort, on se

plaît à flâner sur la place Ja-maâ El Fna pour aller rire de-vant les facéties de Wallace et Gromit ou pleurer devant la justesse d’un Dustin Hoffman autiste dans Rain Man . L’automne vient ensuite, avec sa horde d’hommages à des acteurs et réalisateurs aux parcours et à la personnalité fascinants. Saison nostalgi-que, l’automne transmet au festivalier son spleen, petit vague à l’âme qui flotte dans l’air en revoyant tous ces films britanniques plus géniaux les uns que les autres. Enfin, l’hiver arrive, tan-dis que les montagnes de Marrakech revêtent leur manteau blanc, les actrices se parent de leurs plus beaux atours, certaines habillées par des stylistes de la Fédération marocaine de Haute-couture, en vue du grand soir, celui de la clôture. Et les applaudisse-ments, jadis petites feuilles vertes et vaillantes, se sont mués en flocons qui tombent sur la scène et saluent les ar-tistes primés. L’hiver, c’est aussi la fin de l’année, la fin de la semaine, et, oui, il faut le dire, la fin du festival. Heureusement, le printemps vient tout de suite après…

La rédaction ■

EditoLe festival des 4 saisons

partage

FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

Page 3: L'OFFICIEL FIFM 3

Palais des congrèsSalle des ministres*

11h00 : 100

15h00 : eden

17h00 : the shaft

20h30 : body of lies

Salle des ambassadeurs*10h00 : The thirty-nine steps (Les 39 marches)

12h00 : A passage to india (La route des indes)

15h00 : Meaning of life (Le sens de la vie)

17h00 : Gandhi

21h00 : Chariots of fi re (Les chariots de feu)

Cinéma le Colisée11h00 : Copycat

13h30 : Stage fright (Le grand alibi)

16h00 : The full monty

18h00 : Shallow grave (Petits meurtres entre amis)

20h00 : Eden

22h30 : The shaft

Cinéma Megarama17h00 : Alien (Alien, le huitième passager)

20h00 : Alien (Aliens le retour)

22h30 : Alien: resurrection (Alien, la résurrection)

Place Jemaa El Fna18h30 : Wallace & Gromit: the curse of the were-rabbit (Wallace et Gromit - le mystère du lapin-garou)

Cinéma Mabrouka17h00 : Notting hill (Coup de foudre à notting hill)

20h00 : Iskindereya leh (Alexandrie pourquoi ?)

22h30 :Iiskendereya… New York (Alexandrie…new york)

03F I F Mlundi 17 novembre 2008

pratique> Programme du jour

FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

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l'interviewFESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

EXPO. En marge du festival se déroule l'exposition “Ceux du voyage”, du pho-tographe Francois-Marie Banier, qui s'est intéressé au monde du cinéma et du théâtre. Au final, de magnifiques portraits photos en noir et blancs d'acteurs et réalisateurs : Pascal Gregory, Isabelle Adjani, Francis Ford Coppola, Jim Jarmush, John Malkovitch Marcello Mastroianni ou encore Johnny Depp, Jeanne Moreau, Nicole Kidman, Catherine Deneuve... Une belle brochette de stars accrochées aux murs de l'ESAV où se déroule l'exposition jusqu'au 6 décembre.

Q: INTERVIEW. Vous avez assisté à l’intégralité des éditions du Festival International du Film de Marrakech (FIFM). Vous avez aussi été, lors de l’une de ces éditions, membre du jury dans la catégorie Courts-métrages. Quelle appréciation faites-vous de l’évolution de cet événement ?

Je crois que le Festival évolue d’une manière très sûre. Les organisateurs ont su comment faire de cet évènement un ren-dez-vous annuel des grands noms du cinéma international et marocain. Les grands noms qui se sont succédé à la tête de la présidence du jury té-moignent du fait que le FIFM s’impose chaque année com-me un maillon très fort dans la série des grands festivals. Le FIFM réussit d’année en année le pari de la diversité culturelle. Des films des qua-tre coins du monde y sont pré-sents. Ceci dit, le FIFM reste un festival très jeune avec un avenir très prometteur. Autre fait très important : Le FIFM a contribué d’une manière très significative dans la valorisa-tion du cinéaste marocain.

Qu’est ce qu’il y a, à votre avis, à Q: améliorer dans le FIFM ? Comme je l’ai déjà dit, le FIFM est un festival très jeune si on le compare aux grands festi-vals comme celui de Cannes ou d’ailleurs. De fait, beaucoup d’efforts sont encore à déployer. Je pense essentiellement aux rencontres et débats entre les producteurs étrangers et les cinéastes marocains qui espèrent et aspirent à tisser des relations avec les grands noms du cinéma mondial pour d’éventuelles collaborations. Sinon, je crois aussi que l’ex-périence du Workshop et des Master Class doit être une tradition annuelle à pérenni-ser. Ces ateliers permettent à bon nombre de nos cinéastes, surtout les jeunes, d’être au fait du fonctionnement réel de l’industrie cinématographique et d’apprendre des expérien-

ces relatées par les maîtres du 7ème art.

Le fait que votre dernier fi lm Q: Casanegra n’ait pas été sélectionné ne vous a pas déçu ?

Je suis, bien sûr, déçu. Mais je crois maintenant qu’il faut dé-passer ce stade et se dire qu’il y a un jury qui a fait ce qu’il avait à faire. Un jury qui a fait son travail, qui a fait son choix et qui a certainement ses rai-sons.

Vous devenez de plus en plus Q: connu pour être un réalisateur qui mise sur des visages inconnus au grand public et qui, des fois, n’ont aucune expérience dans le cinéma. Est-ce parce que c’est…économique ?

(Rires) Non ! pas du tout. D’ailleurs dans mon premier film Le regard ainsi que dans

le suivant, Casanegra , des grands noms du cinéma maro-cain sont présents : feu Hassan Skalli, Mohamed Benbrahim, Driss Roukhe, Mustapha Sa-lamate, Khalid Benchegra…pour ne citer qu'eux.Le fait que je fasse appel à de nouveaux visages est condi-tionné par la nature des sujets que je traite dans mes films. Il

est aussi, à mon avis, très im-portant de signaler, que nous sommes arrivés à un stade dans notre panorama ciné-matographique où un témoin doit être passé. La présence en même temps dans mes films d’acteurs de générations dif-férentes reflète mon désir de participer à cette transition.

Propos recueillis par Imad Bentayeb ■

NOUR-EDDINE LAKHMARI:

“Le meilleur est à venir”

Nour-Eddine Lakhmari. , /DR

Né le 15 février 1964 à Safi, Nour-Eddine Lakhmari part pour la France pour étudier

la pharmacie mais change rapide-ment de cursus pour suivre sa pas-sion: le Cinéma.

Ses premiers courts-métrages tournés à Oslo en Norvège lui va-lent d'entrer à l'Académie de Ciné-ma d'Oslo et plusieurs d'entre eux sont primés.

Son premier long-métrage Le Re-gard sort en 2005, remporte plu-sieurs prix et séduit les critiques scandinaves et marocaines.

Depuis, Lakhmari a tourné les six premiers épisodes de la série té-lévisée El Kadia pour 2M. La sortie de son second long métrage, Casa-negra , est prévue pour fin décem-bre 2008.

FILMO

Longs-métrages:• Casa Negra (sortie fin décembre 2008) Maroc / Sigma Technolo-gies / 100 min.

• Le Regard (2005), Maroc / Free Artists.

• 100 min, / Prix international de la Presse à Tromso (Norvège) et Prix de la critique au Festival du Film Francophone de Safi (Maroc).

Téléfi lms:• El Kadia , série policière en 9 épi-sodes (2006 - 2008) / 90 min

Courts-métrages: • Dans les griffes de la nuit (1999) / 25 min, 35mm / Prix du Jury Na-tional de Norvège.

• Le dernier spectacle (1998) / 20 min, 35 mm / Grand Prix du Jury du Festival du Court Métrage (Norvège).

• Paper Boy (1997) / 5 min, 35mm /Prix de Chicago.

• Né sans ski aux pieds (1996) / 18 min, 35mm / Distribution Warner Bros Oslo/ Prix du Meilleur Film à Asker (Norvège).

• Brèves notes (1995) / 20 min, 35 mm/ 17 prix internationaux.

• The Silent Struggle (1993) - Meilleur court-métrage norvégien 1993. BIO

Le réalisateur marocain du long-métrage Le Regard (2005), Nour-Eddine Lakhmari, Le Regard (2005), Nour-Eddine Lakhmari, Le Regards'exprime, entre autres, sur l'évolution du FIFM, de sa "déception" -bien contenue-

quant à la non-sélection de son second long-quant à la non-sélection de son second long-métrage CasanegraCasanegra...

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zoom

MÉTIER. Plus tard, je serai acteur… Qui ne s’est pas murmuré cette phrase en son for intérieur, re-gardant encore et encore le jeu de ses plus grands héros, dans l’obscurité d’une salle de cinéma ou en rembobinant inlassa-blement la cassette du magnétoscope ? Pour-tant, de l’autre côté du miroir, on a souvent en tête le cliché de cette ser-veuse d’Hollywood, une jolie fille comme il en existe des centaines, qui se lève chaque matin en se disant :

“peut-être qu’aujourd’hui sera mon jour, peut-être

qu’un producteur me remarquera, peut-être que

je deviendrai une star ?” Mais une tête bien faite ne suffit pas pour réus-sir au cinéma. Bien que l’on concède parfois à un comédien qu’il a “une gueule”. C’est-à-dire du charisme. Voilà un quali-ficatif nécessaire, et non pas une qualité, car le charisme est inné, il ne s’acquiert pas, et grâce à lui l’acteur crève l’écran.

Préparer le rôle Qu’est-ce qu’un acteur ? C’est un interprète qui donne vie, âme et carac-tère au personnage qu’il incarne. Et pour cela il faut aller chercher au fond de soi, dans son vécu, et dans celui des autres, des émotions et sentiments qui anime-ront ce personnage. Les acteurs prennent un soin particulier à préparer le rôle, en s’immergeant dans l’univers ou bien dans le schéma de pen-sée de leur personnage.Leonardo DiCaprio est allé étudier le comporte-ment de personnes triso-miques dans des centres spécialisés avant de jouer pour le rôle du jeune retardé mental, Arnie, dans le film Gilbert Gra-pe de Lasse Halström sorti en 1993.Bien sûr, l’identification à un personnage n’est jamais totale, sous peine

de tomber dans la folie. Il arrive que le comédien s’investisse dans le rôle jusqu’à reproduire son comportement pendant plusieurs semaines, voi-re plusieurs mois avant le tournage. Certains ac-teurs confient qu’ils met-tent parfois du temps à se détacher d’un person-nage avec lequel ils ont fusionné.

L’imaginaire du spectateur Dans un autre sens, on dit qu’un acteur n’arrive pas à se détacher du rôle lorsqu’un personnage qu’il a incarné lui colle à la peau dans l’imagi-naire du spectateur. On

en arrive à désigner le comédien par le nom de rôle qu’il a incarné plus souvent que par son vé-ritable nom. Cela relève de la psychologie du spectateur qui s’identifie aux personnages et sou-haiterait qu’ils existent réellement. On peut citer comme exemple l’actrice française Audrey Tautou, que toute la France a ap-pelée Amélie après son rôle dans Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain . C’est pourquoi certains acteurs jouent des rôles à contre-emploi afin de se détacher d’un caractère qu’on leur imagine mais qu’ils n’ont pas, évidem-ment.

FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

Thespis d’Icare, poète et dramaturge de la Grèce antique, est considéré

comme le plus ancien tra-gique grec, et le premier acteur. En -550 Thespis in-troduit en Attique un genre mi-religieux, mi-littéraire où se mêlent le chant et la danse. Il s'agit du dithyram-be. Puis il imagina de diviser le chœur et d'insérer des tirades parlées par un per-sonnage seul, séparé des choreutes (acteur de chœur dans l'antiquité).

Selon la légende, il aurait interprété lui-même ce pre-mier rôle d'acteur en -534. On dit aussi que Thespis passait de ville en ville sur

un chariot et qu'il jouait les pièces de sa création accompagné d'un ou deux comédiens seulement.

Jusqu'au début du XIe siè-cle, l'expression “monter sur le chariot de Thespis” signifiait : embrasser la car-rière théâtrale.

À partir du Ve siècle av. J.-C. sous Pisistrate (tyran d'Athè-nes qui avait pris le pouvoir en s'appuyant sur le peuple) se déroulaient des concours de tragédies dont le thème était l'instruction au rôle de citoyen. La première tra-gédie couronnée était une pièce de Thespis jouée par une minorité de comédiens dont Thespis.

Je vais devenir acteur

Audrey Tautou dans , Le fabuleux destin d'Amélie Poulain /DR

LE PREMIER ACTEUR

Marion Despouys ■

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compet'FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

PROJECTIONS. Deux films en compétition ont été projetés hier; "Time to die" de la Polo-naise Dorota Kedzierzawska et Flame & citron du Danois Ole Chritian Madsen. Dédié à la grand-mère de la réalisatrice, Time to die relate l'histoire d'une vieille dame, Aniela, qui possède une très belle maison traditionnelle en bois. La vielle dame vit seule dans cette maison, enfin pas com-plètement seule puisque elle est accompagnée dans tous ses déplacements par sa fidèle chienne Phila, à qui elle livre tous ses états d'âme. Aniela est ravie, après plusieurs années, ses rêves sont enfin devenus réalité, ses derniers locataires ont enfin quitté les lieux.Le gouvernement soviétique avait réquisitionné sa demeu-re après la Seconde Guerre mondiale. mais les années ont passé, la maison et la dame sont âgés. La bâtisse tombe en ruine. Plusieurs personnes convoitent donc cette bâtisse, notamment son riche voisin. Mais bien évidemment, Aniela refuse de céder pour quelle somme que ce soit l'endroit qui contient tous ses souvenirs, toute sa vie. Même son propre fils souhaite la faire changer d'avis, il veut vendre cette maison qu'il considère sienne. Filmé dans un 35 mm noir et blanc, la caméra de Dorota Ke-dzierzawska ne cesse de filmer Aniela dans toutes ces actions du quotidien, n'hésitant pas à s'attarder sur ce visage reflé-tant tant d'années de vie. Le scénario de ce film a été spé-cialement écrit pour l'actrice Danuta Szaflarska, âgée de 91 ans au moment du tournage du film.A la fin de la projection la salle a applaudi ce troisième long métrage de la compétition.

Flame & citron du Danois Ole Christian Madsen Copenhague, 1944. Le Dane-mark est occupé par l’Alle-magne nazie. Flame et Citron sont deux légendaires combat-tants résistants chargés d’éli-miner les informateurs danois

qui ont trahi leur pays. Sur ordre de leur commandement, ils sont dorénavant autorisés à tuer des Allemands.Inspiré en partie du légendaire L'Armee des ombres de Jean-Pierre Melville, le film est basé sur l'idée que les nazis ont été battus par des marginaux, des individus qui n'avait plus rien à perdre, ignorés ou même mé-prisés avant la guerre.Flame, (Thure Lindhart), dont le nom fait référence à ses che-veux d'un roux flamboyant, n'est ni plus ni moins un socio-pathe. Il aime tuer, tout sim-plement. Citron (Mads Mikkelsen) est d'un morose exceptionnel. Sa propre femme le lui confirme lors d'un anniversaire de leur fillette. Il n'était pas vraiment un mari même avant guerre.Les autres personnages princi-paux sont Hoffman (Christian

Berkel), un leader de la Gesta-po; Aksel Winther (Peter My-gind), le leader de la résistance qui donne au duo leurs ordres de mission; et Ketty Selmer (Stine Stengade), dont Flame est amoureux, malgré que son acolyte et lui la trouvent sus-pecte. Rien dans ces relations n'est vraiment transparent, et la situation politique encoura-ge trahisons et réal politique.Nous savons aujourd'hui que beaucoup des légendes héroï-ques de la deuxieme Grande guerre étaient des mythes. Associations lugubres, et cor-ruption rampante étaient fré-quents, même au plus haut niveau du gouvernement. Tranchant et pertinent, Flame et Citron est un film coura-geux, complexe et envoûtant. Il est devenu un des plus grands succès de l'histoire du film Danois.

FILMS EN COMPÉTITION

Time to die et Flame & citron INTERVIEW. “Le Festival inter-

national du film de Marrakech (FIFM) est en passe de devenir un événement phare en Afri-que et dans le monde arabe, voire même à l'échelle inter-nationale”, a affirmé l'écrivain Ghita El Khayat, qui repré-sente le Maroc au jury du fes-tival de cette année.“Le FIFM a les capacités en termes de personnes et de moyens pour devenir un festi-val important au niveau mon-dial”, estime-t-elle dans un entretien accordé à l'agence Maghreb Arabe Presse (MAP). “En tant que membre de la fondation du Festival interna-tional du film de Marrakech, depuis son lancement, je le vois progresser et grandir, et je crois qu'il est suffisamment rodé et qu'il fonctionne bien maintenant”, a-t-elle dit.Pour elle, “le festival a déjà fait ses preuves si l'on prend en considération les expérien-ces passées, la qualité des per-sonnes qu'il a su attirer, dont de grands réalisateurs et des acteurs mondialement connus, mais aussi par rapport à la quantité extraordinaire des films projetés.”Mme El Khayat s'est réjouie, d'autre part, de la participa-tion marocaine dans la com-pétition officielle du festival, faisant remarquer que le fait

d'être sélectionné est déjà un exploit, dans la mesure où l'on ne retient que les longs-métra-ges de haut niveau. Evoquant les nouveautés de cette édition, l'écrivain a mis en avant la programmation d'une nouvelle section qui englobe une série de films en audio description pour les non et malvoyants, ce qui est une première dans un festival mondial du film.

“C'est une méthode (le système pour non voyants)

révolutionnaire et d'une modernité importante et rare, d'autant plus qu'il s'agit d'un

geste extrêmement important sur le plan humanitaire”,

Ghita El Khayat.

Elle s'est par ailleurs félicitée de l'hommage qui sera rendu à l'artiste femme lors de cette édition qui érige les femmes en héroïnes intemporelles. Mme El Khayat, qui vient de parachever son livre La fem-me artiste au Maroc et dans le monde arabe dont la publica-tion coïncidera avec le 8 mars prochain, a mis l'accent sur l'apport de la femme au ciné-ma marocain. Son livre retrace la progression “éblouissante” de la femme marocaine dans le domaine artistique, toutes disciplines confondues.

Propos recueillis par Amal Tazi (MAP) ■

Ghita El Khayat: “Le FIFM a les capacités pour devenir un festival important au niveau mondial”

Ghita El Khayat , écrivain et membre du jury du FIFM. , /PHOTO A.E.M

BIO & FILMO

Ole Christian Madsen est né le 18 juin 1966 à Roskilde, au Danemark.

Il a commencé sa carrière à la fin des années 1990, tout d'abord comme scénariste puis en tant que réalisateur en 1999 avec son pre-mier long-métrage Pizza King .

Il réitère l'expérience deux années plus tard en sortant sur les écrans le film Kira's reason - a love story .

S'en suivront Angels in fast motion en 2005, Prague en 2006 et Flame & Citron , cette année, présenté ici en compétition.

BIO & FILMO

La réaliste polonaise Dorota Ke-dzierzawska est née en 1957 à Lodz. Elle a suivi des études à

la faculté des sciences de la cultu-re de Lodz, puis à l'Institut cinéma-tographique de Moscou. Son film de fin d'étude Jajko (L'oeuf, 1982), a été nominé aux Oscars des étu-diants.

Son documentaire End of the world (Koniec Swiata) en 1988 a reçut le

prix FIPRESCI ( Fédération interna-tionale de la presse cinématogra-phique) et le Ducat d'or de la ville de Mannheim (Allemagne).

En 1991, elle a réalisé son premier long métrage, Devils, devils pour lequel elle a reçu plusieurs prix. En 1994, elle tourne Les corneilles .

Son long métrage Nic (Rien), réa-lisé en 1998 reçoit, lui aussi diver-ses récompenses.

Une scène du film , Flame & citron. /DR

Une scène du film , Time to die. /DR

La rédaction ■

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07F I F Mlundi 17 novembre 2008

ambiance

Projection spéciale "Nuit Alien" à la place Jamaâ El Fna., /DR

Retrouvez l'essentiel de l'actu dans votre quotidien d'informations

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monde p/02 Le G20 s'engage à favoriser la relance et à réformer la fi nance mondiale

économie p/06 Secousses : chronique de l'analyste fi nancier Joseph Leddet maroc p/07

Jamâa Baïda (historien): “Des demandes d'excuses revêtent souvent un caractère démagogique” société p/08

Incarcération: augmentation de 5 à 14 dh des dépenses quotidiennes réservées à chaque détenu

culture p/20 "Fès Jazz Festival": Randy Weston et son groupe "African Rythm Quintet" envoûtent le public sport p/21

Ligue des champions d'Afrique: Al-Ahly roi absolu

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www.aufaitmaroc.com

Joseph Leddet maroc p/07

Jamâa Baïda (historien):

Sigourney Weaver: “Le FIFM est un festival sincère !” p/12

Crise financière internationale p/05"La crise financière internationale et marchés émergents: menaces ou opportunités ?" était le thème de la

première conférence économique annuelle d'Attijariwafa Bank à laquelle ont participé des experts de renommée.Pour l'historien Alexandre Adler, les grands financiers du monde ont longtemps cru que la "dette est créatrice

de richesse"; une attitude qui a créé un engouement international pour "l'argent facile"Par vidéoconférence, Jacques Attali, lui, pointe un doigt accusateur sur les assureurs qui ont selon lui contribué

à ce "tsunami", tandis que le ministre de l'Economie et des finances, Salaheddine Mezouar, maintient que "Le Maroc est préservé de la crise"

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PROJECTIONS. A mesure que l’on s’approche de la place, le bruit sourd du bendir s’ampli-fie. Tous les sens sont sollicités par l’agitation nocturne. Les narines frémissent au fumet

des poissons frits et des oran-ges pressées, le regard s’agite dans toutes les directions, tan-tôt attiré par les charmeurs de serpents, le petit voleur qui s’enfuit comme un chat, mais surtout, le grand écran

installé sur la place, qui tran-che avec les couleurs ocres des alentours. Cette année encore, la place Jamaâ El Fna sera occupée par des cinéphiles, amateurs et curieux de tout poil, venus regarder les films projetés en plein air. Lors de la dernière édition, les Nass El Ghiwane avaient mis le feu en se produisant sur une scène installée sous l’écran, avant la projection de Transe , documentaire sur l’histoire du groupe, en présence de la productrice Izza Genini et de Martin Scorcese. Et cette an-née justement, les séances ci-néma de la place ont été inau-gurées par la projection de son film, Shine a light , documen-taire sur les Rolling Stones.

V aisseau spatial Hier soir, l’ambiance était moins musicale et plus scien-ce fiction. Jamaâ El Fna s’est transformée en vaisseau spa-

tial pour accueillir les passa-gers prêts à embarquer aux côtés d’Ellen Ripley pour un long voyage de trois long-mé-trages d’affilée, ceux de la tri-logie Alien . Sigourney Weaver était là, avant de rejoindre le Palais des Congrès pour son hommage. Le plus marquant dans les projections de Jamaâ El Fna, ce ne sont pas tant les films projetés, mais le silence qui se fait peu à peu dans ce lieu ha-bituellement si bruyant. Soudain, les bendirs se taisent, l’odeur de friture disparaît,

les passants s’immobilisent et l’agitation s’apaise. Chacun se retrouve emporté dans un combat sans merci contre les aliens aux côtés de Ripley. Et pour un temps, la place Jamaâ El Fna devient véritablement le centre de l’univers. Mieux qu’une salle obscure, c’est une véritable porte des étoiles, où le froid se fait sentir aussi sûrement que sur une petite planète perdue au fin fond de l’espace.

Marion Despouys ■

JAMAÂ EL FNA

La porte des étoilesChaque festival a ses traditions, et pour le

FIFM, les projections sur la place à Jamaâ El Fna sont devenues un passage obligé. Hier soir, ce sont les aliens de Sigourney Weaver

qui ont envahi la place. Ambiance.

Ce qui marque le plus lors des projections à la place Jamaâ El Fna, ce ne sont pas les films

projetés, mais le silence qui se fait peu à peu dans ce lieu habituellement si bruyant!

PROJECTIONS PLACE JAMAÂ EL FNA (tous les films commencent à 18h30 et sont projetés en version française)

Lundi 17 novembreWallace & Gromit : le mystère du lapin-garou (1h25)

Mardi 18 novembreKingdom of Heaven (2h25)

Mercredi 19 novembreCoup de foudre à Notting Hill (2h04)

Jeudi 20 novembreRain Man (2h13) – en présence de Barry Levinson

Vendredi 21 novembreTigre et dragon (2h) – en présence de Michelle Yeoh

FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

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08 F I F Mlundi 17 novembre 2008

pleins feux surFESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

ANNIVERSAIRE. Aujourd'hui, la musique de cinéma souffle ses cent bougies. C'est précisément le 17 novembre 1908 qu'était diffusé, pour la première fois, le premier film accompagné d'une musique originale (composée par Camille Saint-Saëns) : « L'Assassinat du Duc de Guise », réalisé par André Calmettes et Charles le Bargy. Pe-tite pensée pour ce qui a révolutionné le cinéma et lui a donné de l'émotion.

Qui n’a pas déjà pleuré comme une madeleine au cinéma ou, au contraire, frémi devant un suspense insoutenable ? On porte aux nues le talent des ac-teurs, l’habileté du metteur en scène, mais n’était-ce pas tout simplement la musique du film qui vous a tiré les larmes et provoqué la chair de poule ? Sans doute, car la musique est souvent le personnage du film invisible, indispensable, que l'on a pourtant tendance à oublier.

Un siècle cette année. La bande originale de film, éga-lement connue sous le nom de B.O, est née en 1908, lorsque L’assassinat du duc de Guise est projeté, accompagné par une musique de Camille Saint Saens, composée spécialement pour ce film. Depuis cette date, et jusqu’en 1926, date de créa-tion de la bande-son, les films muets seront toujours accom-pagnés d’une musique jouée en salle par un orchestre ou un artiste solo. Il existe plusieurs théories qui expliqueraient pourquoi les spectateurs ont éprouvé ce be-soin d’entendre de la musique. La plus répandue (mais pas forcément la plus vraie) serait que la musique servait à l’épo-que à couvrir le bruit des pro-jecteurs. Une autre paraît plus vraisemblable : il fallait, au contraire, couvrir le silence des images : ces trains, ces villes et ces êtres humains qui défi-laient à l’écran sans un aucun son n’étaient pas réalistes. La musique a donné au cinéma muet l’émotion qui manquait

à ces images silencieuses. Dans les années 20, les mu-siciens de salles de cinéma jouent des recueils de parti-tions agencés pour retrans-mettre le climat particulier du film. En réalité, peu de musi-ques sont à l'époque spéciale-ment écrites pour les besoins d’un film en raison de la fai-blesse du budget accordé. On reprend donc des airs préexis-tants. La bande-originale telle que nous la connaissons aujourd’hui apparaît en 1926, avec le film Don Juan auquel on a simplement ajouté une musique à l’image, puis avec le premier film véritablement parlant The Jazz Singer (Le Chanteur de jazz) d'Alan Cros-land (1927). S’ensuivent quelques années assez floues où paraissent des films hybrides qui hésitent entre muet, comédie musicale et film parlant. C’est en 1951, avec Un tramway nommé Dé-sir d’Elia Kazan, que le jazz est intégré pour la première fois dans la musique d’un film. Un véritable tournant dans l’his-toire de la bande originale. C'est à cette époque que la musique de film devient un marché économique où les édi-teurs voient une manne finan-cière. Dorénavant, ce sont eux qui financent la fabrication de la bande. A partir des années 60/70, la musique de fosse tra-ditionnelle est parfois rempla-cée ou alternée par des musi-ques à la mode. C’est le cas de George Lucas pour American Graffiti (1973), Alain Corneau pour Série noire (1979), Quen-tin Tarantino pour Pulp Fic-tion (1994) et Martin Scorsese pour Casino (1996). Depuis toujours, la création de la musique a été reléguée à la fin de la chaîne de pro-duction d’un film, et a subi les conséquences du manque de budget. C’est toujours le cas aujourd’hui où les compo-siteurs n’ont parfois que 4 se-maines pour créer la musique du film. Triste sort pour l’un des personnages majeurs du film.

“J'avais aperçu à temps que l'image animée n'a pas, par

vertu propre, le pouvoir affectif que je lui attribuais ; que sans musique les images ne parlent pas ; que la musique, agissant

par délégation émotionnelle du spectateur, est le secours

indispensable que le film doit s'assurer du côté du public ; qu'elle seule peut faire se

rencontrer deux mondes qui, sans elle, ne se rejoindraient

jamais”. Marcel L’Herbier (1888-1979),

réalisateur français de la première avant-garde (photo ci-contre >)

Marion Despouys ■

Les 100 ans de la musique de fi lm"E

lle seule peut faire se rencontrer deux mondes qui, sans elle, ne se rejoindraient jamais" a dit le réalisateur Marcel

l'Herbier à propos de la musique de film. Cette année, la bande–originale de film fête ses 100 ans. L’occasion de revenir sur ses origines et son évolution jusqu’à nos jours.

L'assassinat du Duc de Guise., /DR

LA MUSIQUE AUX OSCARS

2000: Tan Dun pour Tigre et Dra-gon d’Ang Lee

2001: Howard Shore pour Le Sei-gneur des Anneaux: La Commu-nauté de l’Anneau de Peter Jack-son

2002: Elliot Goldenthal pour Frida de Julie Taymor

2003: Annie Lennox et Howard Shore pour Le Seigneur des An-neaux: le Retour du Roi de Peter Jackson

2004: Elton John et Jan A.P. Kac-zmarek pour Nerverland de Marc Forster

2005: Gustavo Santaolalla pour Le secret de Borkeback Mountain d’Ang Lee

2006: Gustavo Santaolalla pour Babel d’Alejanrio González Iñár-ritu

2007: Dario Marianelli pour Re-viens-moi de Joe Wright

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pleins feux sur

. ,

/DR

MASTER CLASS. C'est parti pour les master class, toujours très atten-dus, à l'attention des étudiants de l'Ecole Supérieure des Arts Visuels de Marrakech. Après Martin Scorcese, Elie Suleiman, Gilles Taurand et Nour Cherif, c'est au tour du réalisateur britannique Hugh Hudson (mardi 18 à 17h30) et au réalisateur espagnol Agusti Villaronga (mercredi 19 à 17H30) de donner une leçon de cinéma aux apprentis cinéastes marocains.

BANDE-SON. Younès Megri est un artiste aux multiples cas-quettes. Chanteur, acteur, directeur du festival de Raï d’Oujda, il est également com-positeur de musique de films depuis 1980. Un job plutôt rare au Maroc. Ce que l’artiste déplore.

“Il y a très peu de réalisateurs marocains qui donnent de

l’importance à la musique de

leur film, c’est un peu le parent pauvre du cinéma”.

Younès Megri.

Selon lui, cela serait dû à un manque de budget, qui pousse les réalisateurs à négliger cette partie pourtant capitale d’un film. “Ce n’est qu’à la fin de la chaîne de fabrication d’un film qu’ils pensent à la musique. Alors ils cherchent des musi-ques libres de droit, ou bien

ils s’adressent à n’importe qui pour faire n’importe quoi”. A quelques exceptions près. Et Younès Megri de citer Ka-mel Kamel, Ahmed Boulane ou encore Saad Chraïbi, ces réalisateurs qui accordent une attention suffisante à la musi-que de leurs films. Et pour le reste… “Les réalisateurs n’as-similent pas l’idée que la mu-sique est indispensable, c’est comme un personnage du film, c’est même un des premiers rôles”. Le cinéma marocain a besoin de compositeurs de musique, et la relève se fait attendre. A bon entendeur…

Propos recueillis par Marion Despouy s ■

Younès Megri:

“La musique est le parent pauvre du cinéma marocain”

Chanteur et acteur, Younès Megri a composé la musique d’une quarantaine de films, marocains ou étrangers. Pour lui, les

réalisateurs marocains n’accordent pas assez d’importance à la musique dans leurs films.

Le chanteur et acteur Younès Megri., /DR

l ' a r t e t l a m a t i è r e

Partenaire

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in & out

Bouchra Ijoerk. , /C.H

L'actrice Amal Ayouch, /C.H

Noor et Boulane. , /C.H

Khansa Batma, /C.H

FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

SOIRÉE. Samedi soir, en marge du FIFM, le quotidien aufait a organisé une grande réception dans un Riad de la Palmeraie, animation, buffet et spectacles à l'appui. Souvenir...

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à chaud

FICTION. Clint Eastwood et Ste-ven Spielberg s'associeront pour développer un projet de film de science-fiction intitulé Hereafter, révèle le quotidien professionnel hollywoodien Variety. Clint Eastwood est en négociation pour mettre en scène le film qui sera produit via DreamWorks, la société du réalisateur de La Liste de Schindler (1994). Il s'agit d'un genre auquel Eastwood est peu familier.Ecrit par le Britannique Peter Morgan (The Queen), le scé-nario du film est encore tenu secret mais devrait se rappro-cher de Sixième Sens (1999) de Night Shyamalan.Le long métrage permettra à Steven Spielberg et Clint Eas-twood de se retrouver après leur collaboration sur le dip-

tyque Mémoires de nos pères/Lettres d'Iwo Jima (2006).Heareafter s'ajoute à la liste des nombreux projets de Clint Eastwood. Le cinéaste doit pro-chainement s'atteler à la mise en scène d'un biopic de Nelson Mandela baptisé The Human Factor avec Morgan Freeman et Matt Damon. Il est aussi en lice pour réaliser un long mé-trage sur la vie de l'écrivain Mark Twain, auteur des Aven-tures de Tom Sawyer.Les spectateurs marocains découvriront prochainement le dernier film de Clint Eas-twood, L'Echange. En début d'année, ce dernier dévoilera le drame Gran Torino où il tient également le premier rôle. Une première depuis Million Dollar Baby (2004).

agence ■

Un projet de thriller surnaturel pour Clint Eastwood et Steven Spielberg

L'acteur et cinéaste Clint Eastwood., /DR

PHILLIP Noyce dirigera l'adapta-tion cinématographique du livre à suspense inspiré d'une histoire vraie, Above suspicion écrit par le journa-liste du New York Times Joe Sharkey, rapporte le quotidien hollywoodien Variety. Ce livre suit le parcours de l'agent du FBI Mark Putnam, accusé de meurtre après qu'un de ses informateurs l'ai menacé de détruire sa carrière et son mariage. Les studios Bold Films espèrent débuter le tournage du long métrage en automne 2009. Avant de s'atteler à Above suspicion, Phillip Noyce tour-nera Salt avec Angelina Jolie dans la peau d'un agent de la CIA accusé d'espionnage pour le compte de la Russie à partir du 16 février 2009.

POLÉMIQUE .L'actrice chinoise Gong Li suscite la polémique sur l'Internet chinois ces derniers jours après la dé-cision de Singapour de lui accorder la nationalité de la ville-Etat. Gong, 43 ans, l'une des actrices chinoises les plus connues, s'est vu remettre son certificat de nationalité lors d'une cérémonie organisée durant le week-end à Singapour. Elle est mariée à un homme d'affaires de la ville-Etat, de-puis 1996. Cette décision la conduira à abandonner sa nationalité chinoise, ce qui a provoqué les critiques des internautes les plus nationalistes.

USA. Le fils du roi du box-office hollywoodien Will Smith, âgé de 10 ans, a décroché le premier rôle dans une nouvelle version du film d'arts martiaux Karaté Kid, a rapporté mardi le quotidien spécialisé Variety. Jaden Smith, que l'on avait déjà vu au côté de son père dans le film A la recherche du bonheur en 2006, reprendra le rôle popula-risé par Ralph Macchio en 1984, celui d'un garçon qui apprend le karaté auprès d'un maître excentrique pour se défendre face à des jeunes qui le terrorisent.

ONU. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a nommé l'actrice et activiste Charlize Theron Messagère de la Paix des Nations unies, a annoncé vendredi le porte-parole Fa-rhan Haq.Elle sera chargée en particu-lier de promouvoir les efforts de l'ONU contre les violences faites aux femmes, a-t-il pré-cisé.L'actrice, oscarisée pour son

rôle dans le film "Monster", a la double nationalité américai-ne et sud-africaine. Elle a fon-dé le Charlize Theron Africa Outreach Project, en partena-riat avec la Fondation de l'in-dustrie du spectacle (EIF), qui se propose d'améliorer la vie quotidienne d'enfants pauvres et de leurs familles en Afrique du sud, ceux notamment infec-tés par le virus du sida.

AFP ■

Charlize Theron nommée Messagère de la Paix des Nations unies

, /DR

TER. Ben Stiller et Robert De Niro ainsi que Teri Polo, Dus-tin Hoffman, Barbra Streisand et Blythe Danner se retrouve-raient pour tourner une nou-velle suite aux comédies Mon beau-père et moi (2001) et Mon beau-père, mes parents et moi (2005), d'après le site Foxnews.com. Ce troisième opus s'inti-tulerait en version originale Meet the little Focker (rencon-trez le petit Furniker).Ben Stiller reprendra son rôle de Greg Focker (Furniker en version française), jeune infir-

mier maladroit marié à Pam Byrnes incarnée par Teri Polo. Ce nouveau chapitre sera consacré à l'arrivée du “petit Focker”, enfant du couple.Une situation qui devrait per-mettre de retrouver la gale-rie de personnages introduite dans les deux derniers épiso-des comme les parents baba cool de Greg, incarnés par Dustin Hoffman et Barbra Streisand, mais surtout Jack Byrnes, son beau-père ancien agent de la CIA tyrannique, campé par Robert De Niro.

Ben Stiller est à l'honneur sur les écrans avec sa dernière réalisation intitulée Tonnerre sous les Tropiques. Cette sa-tire du film de guerre et du mi-lieu hollywoodien, sortie le 15 octobre dernier, réunit aussi Robert Downey Jr., Jack Black et Tom Cruise.Robert De Niro est à l'affiche de La Loi et l'ordre depuis le 1er octobre dernier avec Al Pa-cino, tous deux dirigés par Jon Avnet.

agence ■

Ben Stiller et Robert De Niro rempilent pour un troisième volet de “Mon beau-père et moi”

Ben Stiller et Robert De Niro ,pourraient se retrouver pour une suite de "Mon beau-père, mes parents et moi"./DR

FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

L'actrice ,américano-sudafricaine Charlize Theron /DR

EN BREF *

ROCK. Croisée lors du festival, la chanteuse Khansa Batma prépare actuel-lement son album au style Electro rock qui devrait être prêt pour le prin-temps 2009. Les chansons auront pour thème principalement l'amour et la femme. "Je suis féminine mais pas féministe!" plaisante Khansa, qui a évoqué un projet de featuring avec un groupe de rap japonais qui figurerait sur l'album. La chanteuse vient de signer chez Pomelo, société de produc-tion musicale et de management d'artiste.

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focusFESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

CONFIDENTIEL.

< Le Parrain

Réalisé par Francis Ford CoppolaAvec Marlon Brando, Al Pa-cino, James Caan , le produc-teur Albert S. Ruddy et Fran-cis Ford Coppola ont décidé d'orienter leur casting vers des acteurs au look “authenti-que”, tels que James Caan ou Talia Shire. Ruddy et Coppola ont par contre tenu à imposer Marlon Brando dans le rôle de Don Vito Corleone, après avoir envisagé Laurence Oli-vier, et malgré les réticences de la Paramount : en fait, pour la première fois, l'acteur a ac-cepté de faire des essais, grimé comme pour son rôle dans le film, notamment avec du coton dans les joues, afin de paraître “comme un Bulldog”, selon ses propres dires.Le choix du personnage de Mi-chael Corleone a été plus diffi-cile : de nombreuses stars ont été envisagées, telles que War-ren Beatty, Jack Nicholson, Dustin Hoffman, Robert Re-dford ou encore Ryan O'Neal avant que le rôle ne revienne à Al Pacino, acteur de théâtre jusqu'alors inconnu.

< The Usual supects

Réalisé par Bryan SingerAvec Gabriel Byrne, Kevin Spacey, Benicio Del Toro Les scènes du film où Keyser Söze apparaît n'ayant pas né-cessité la présence de l'acteur censé l'interpréter, les comé-diens eux-mêmes n'étaient pas au courant de l'identité du cri-minel. Gabriel Byrne révélera même que ce n'est qu'après avoir vu le film qu'il a su qui était Keyser Söze.

Taxi Driver

Réalisé par Martin ScorseseAvec Robert De Niro, Sharon Stone, Joe Pesci Pour se préparer au rôle de Travis Bickle, Robert De Niro travailla pendant un mois com-me chauffeur de taxi. Il étudia

par ailleurs les différentes for-mes de maladies mentales.Robert De Niro et Martin Scorsese acceptèrent des sa-laires dérisoires afin de faire baisser le budget du film. L'ac-teur américain fut payé 35.000 dollars, alors qu'on lui offrait cinq fois plus pour jouer dans “ Un pont trop loin ” de Richard Attenborough au milieu d'une distribution prestigieuse.

La 25ème heure

Réalisé par Spike LeeAvec Edward Norton, Philip Seymour Hoffman, Barry Pep-per Lors de la scène de la bagarre, le comédien Barry Pepper a cassé accidentellement le nez d'Edward Norton.

Old Boy

Réalisé par Park Chan-wookAvec Min-sik, Yoo Ji-tae Quelques scènes d'Old boy sont particulièrement violentes, no-tamment celle où un person-nage se fait couper la langue. Le réalisateur explique pour-tant que “la caméra cadre les yeux (...) et ensuite les mains. C'est-à-dire qu'on ne voit ja-mais sa langue. Mais certains spectateurs paniquent avant de la voir, et se cachent der-rière leurs mains, et ils croient qu'ils ont vu la langue en train d'être coupée ! C'est vraiment dingue.”Il ajoute, à propos de la violence dans le cinéma coréen : ”(...) en Corée, où la possession d'arme à feu est to-

talement interdite, il est qua-siment impensable d'imaginer un meurtre commis avec un pistolet. A mon avis, c'est pour ça que les personnages dans les films coréens sont toujours face-à-face et utilisent des cou-teaux ou leurs poings quand ils se battent. “Je ne sais pas si je peux utiliser cette expres-sion, mais ce genre de violence me paraît plus humaine. Mais ça peut paraître plus violent aux yeux des occidentaux car elle est plus directe”.

Fargo

Réalisé par Joel CoenAvec William H. Macy, Fran-ces McDormand, Steve Bus-cemi Le comédien William H. Macy, après une double lecture du script, était convaincu que le rôle de Jerry Lundegaard était fait pour lui. Mais les frères Coen semblèrent ne pas voir en lui l'acteur adéquat pour incarner ce personnage puisqu'ils ne le recontactèrent pas. William H. Macy fit alors lui-même le déplacement à New York, lieu de production de Fargo et s'adressa au duo de la sorte : “Je suis très, très inquiet, car vous allez gâcher ce film en donnant le rôle à quelqu'un d'autre. C'est mon rôle, et je tuerai vos chiens si vous ne me le donnez pas !” Une déclaration pleine d'hu-mour mais également preuve d'une motivation exemplaire qui semble avoir séduit les frè-res Coen.

Casino

Réalisé par Martin ScorseseAvec Robert De Niro, Sharon Stone, Joe Pesci Le mot “fuck” est prononcé dans Casino 362 fois, soit une moyenne de deux fois par mi-nute.

L'avocat de Robert De Niro dans Casino est interprété par Oscar Goodman, qui est avo-cat dans la vraie vie. Spécia-lisé dans la défense des plus grands membres de la Mafia ayant officiés à Las Vegas, Os-car Goodman finit par en de-venir le maire en 1999.

Pulp Fiction

Réalisé par Quentin TarantinoAvec John Travolta, Samuel L. Jackson, Uma Thurman A l'origine, Michael Madsen devait interpréter le rôle de Vincent Vega dans Pulp Fic-tion de Quentin Tarantino, mais les répétitions de Wyatt Earp de Lawrence Kasdan s'éternisant, le comédien fut contraint de renoncer au profit de John Travolta.

21 grammes

Réalisé par Alejandro González Inárritu Avec Sean Penn, Benicio Del Toro, Naomi Watts Aucun nom de ville n'apparaît dans 21 grammes, car, expli-que le réalisateur,“on voulait que ça puisse être n'importe quelle ville des Etats-Unis ou du monde”, Le film a été tour-né à Memphis, une ville où rè-gne, selon Alejandro González Inárritu, “un sentiment de nostalgie et de tristesse", ainsi que dans le Nouveau Mexique, dont les paysages “offraient une désolation désertique contrastant avec Memphis,” d'après le producteur.

Secrets de tournageC

haque film réalisé a son lot de secrets qui, une fois révélés, surprennent ou donnent simplement à sourire.. La rédaction de l'officiel vous a choisi quelques un de ces secrets

La rédaction ■

ESAV. Ce n'est pas une master class, mais ça y ressemble. L'actrice américaine Sigourney Weaver est présente aujourd'hui à l'Ecole Supé-rieure des Arts Visuels de Marrakech pour discuter avec les étudiants. Elle parlera durant une bonne cinquantaine de minutes de son expé-rience de comédienne et répondra à leurs questions.

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Ecrivez nous à > [email protected] • www.aufaitmaroc.com

pratique mots-fl échés du jour

sudokuLe jeu Sudoku est un puzzle de 9x9 cases composée de neuf sous-grilles 3x3, certaines déjà remplies. Le but du jeu est de remplir les cases vides, en mettant un chiffre par case, de sorte que chaque colonne, ligne et région contiennent une fois seulement chaque chiffre de 1 à 9.

horoscope

master ringsBUT: Il s’agit de compléter la grille en respectant les trois conditions suivantes:• Dans chaque anneau (un des cercles concentriques) doivent fi gurer tous les chiffres de 1 à 8 sans répétition.• Dans chaque diamètre doivent fi gurer tous les chiffres de 1 à 8 sans répétition.• Les sommateurs (cercles oranges) contiennent la somme des 4 chiffres fi gurant dans les rayons correspondant. (Niveau facile)

• Dans chaque diamètre doivent fi gurer tous les chiffres

• Les sommateurs (cercles oranges) contiennent

blaguonsBATO? Un père et son fi ls se promènent sur les quais d’un port de plaisance :- Dis, papa, c’est quoi ce gros bateau ?- C’est un yacht.- Et comment ça s’écrit ?- Non, je crois que tu as raison, c’est un gros bateau.

Chanceuse

Vigie

Anti-mythe

Nombre

Peut êtrefixe

D'entente? Père de

petitSottes

Le Havre

Enjoués

Pointsonnet Vers

l'Orient

Accoste

Plus àvenir

DéployerTentures

Divisionde pièce

Lierétroitement

Monsieur

Marier

ElleruissellePrendracine

Femmesde

chambre

Vieuxusages Inhumain

Dans levrai

Filou

Vadrouille

Sans fin

Drap demalade

Bien vrai

Grandrush

Petite île

Au passif

Bonneaction

Détectées Biensruraux En O

Petitesociété

Plaquedentaire

Eau... quilave S Revivre

Grille-pin A Humées

Un doigt P Mots ensignes S Correction F Plus

fraîche

Air usé S A causede ça

T A R T R E Troiscartes

Scorsonère T I E R C ELouche

Pignes V E R E U S E Robuste

Mis àl'ombre S A I N

C O N E SGrisondame

Monnaiejaune A N E S S E Hirondelle

de mer

Nond'enfant

Fusionnés N A Poteaux

Être deconte P Y L O N E S Dénudé S

U N I F I E S Simule

Graffitipeint F E I N T

Duréeindéfinie

Lutteavide E T E R N I T E Transpire

Démonstratif S U EC U R E E Niche,

tour

Sur terre F A R C E Un étalon ROu

sélénium

Moi, bibi S E Mystère E N I G M E A le doslarge O N

J E Éculés U S E S Entraction E T I R E

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1Niveau : Facile

4

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1Niveau : Moyen

439678125

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Niveau facile

836459127

529176438

714283569

658731294

943628751

172594683

365817942

481962375

297345816

Niveau moyen

Bélier Faites encore preuve de

patience, vous arrivez au bout du tunnel ! Vous pourriez très prochainement, réaliser le

projet qui vous tient à coeur. La période est propice. Il est temps de vous prendre des risques bien calculés !!

Taureau Aujourd’hui, ce sera une

bonne journée ! Vous aurez beaucoup d’énergie, et du

coup vous vous investirez dans votre foyer. L’occasion de faire quelques améliorations. Vous apprécierez toutes ces modifi cations ! Et vous aurez envie de recevoir des personnes proches pour partager votre nouveau confort !

Gémeaux Vous semblez ne plus avoir

d’intérêt pour vos activités, votre esprit est préoccupé par une relation sentimentale. Ressaisissez

vous, car d’autres personnes pourraient bien profi ter de votre absence, pour vous mettre des bâtons dans les roues, voir vous faire de l’ombre. Alors, faites preuve d’une grande attention et de vigilance .

Cancer Il semblerait que vous ayez du

mal, à résoudre un confl it ou un désaccord, avec certaines personnes de votre entourage. Toutefois, votre tact et votre

diplomatie sauront amadouer les esprits, et réinstaller une ambiance amicale. Et ultérieurement, si l’occasion se présente, vous pourriez tenter le dialogue. Qui sait ?

Lion Vous pourriez augmenter vos

chances de négociations, si vous optiez pour un compromis fi nancier. De plus, si vous recueillez davantage

d’informations, vous garderiez une longueur d’avance. Il est important de connaître tous les détails, avant le moindre engagement de votre part.

Vierge Des problèmes de gestion

de temps se présentent à vous, aujourd’hui. Vous devriez planifi er votre journée, sinon, vous

risqueriez de vous éparpiller. Votre effi cacité ne sera pas remise en question, mais votre conscience vous rongera. Cherchez, donc à vous faire aider, par des personnes expérimentées.

Balance Votre situation fi nancière

semble se stabiliser, actuellement. Cependant, si vous envisagez de faire des dépenses au courant du

mois de 2008-12-, vous devriez, alors, commencer à épargner, dès aujourd’hui. N’oubliez pas les fêtes de fi n d’année, elles approchent à grand pas. Cette prévention vous permettra d’éviter de graves répercussions sur votre budget .

Scorpion Des problèmes fi nanciers

peuvent vous inquiéter, jusqu’à provoquer quelques tensions, à la maison. Il est

inutile de tenter de camoufl er vos sentiments de regret ou de culpabilité. Mieux vaut tirer les leçons du passé, pour éviter de refaire les mêmes erreurs. Aujourd’hui, il est temps de se projeter dans l’avenir !

Sagittaire Le temps des négociations

avec des partenaires arrivent. Vous ne pourrez pas prendre toutes les décisions vous-même. Si vous ne faites

pas de compromis, aucun progrès ne pourra être réalisé. Alors faites preuve de tact et de savoir faire, pour ne pas rater ces opportunités .

Capricorne

Les décisions prises aujourd’hui seront très utiles. Même si certaines réponses peuvent être

diffi ciles à trouver. C’est le moment d’imposer votre ardeur au travail et de démontrer vos compétences .

Verseau L’ambition vous transporte, et

rien ne peut vous arrêter. Si une personne cherche à vous doubler, ou à vous faire de l’ombre, vous saurez “aiguiser”

vos griffes. La bataille peut commencer, vous vous sentirez imbattable .

Poissons Vous aurez du mal à

appliquer certaines consignes, aujourd’hui. Vous préférerez plutôt prendre vos propres

initiatives et vous laissez entraîner par votre créativité. Il est temps d’imposer votre autonomie. Vos compétences seront à la hauteur de vos initiatives .

lundi 17 novembre 2008 15

Votre soirée télé

17:59 Di-gata les défenseurs: le naufrage; 18:22 Oggy wa al mouz’ijoun; 18:46 Ch’hiwate maa choumicha: terrine de poulet/fl an de citrouille; 19:07 Sanawat addayae; 19:52 Rbib; 20:19 Ism wa maana; 20:21 Festival international du fi lm de marrakech; 20:32 Ammane wa tmaane; 20:36 Clip cancer sein; 20:45 Le journal; 21:11 Eco marché; 21:16 Bulletin météo; 21:25 Esprits criminels : soif de sang; 22:15 Woujae attrab; 23:03 Clip cancer sein; 23:09 Al akhbar; 23:34 Aemal wa iqtissad; 23:37 Bulletin météo; 23:41 FIFM;

master dominosBUT: Il s’agit de compléter la grille à l’aide des pièces manquantes se trouvant au dessus de la grille, en respectant les deux conditionssuivantes:• Dans chaque ligne doivent fi gurer tous les chiffres de 0 à 6 sans répétition.• Dans chaque colonne doivent fi gurer tous les chiffres de 0 à 6 sans répétition.N.B: Chaque pièce de domino n’existe qu’une et une seule fois dansla grille. NIVEAU 3 (FACILE)

master ringsBUT: Il s’agit de compléter la grille en respectant les trois conditions suivantes:• Dans chaque anneau (un des cercles • Dans chaque ligne doivent fi gurer tous les chiffres de 0 à 6 sans

Solutions du 16/11/2008

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81919Casablanca

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Agadir

Dakhla

Tanger Oujda

Fès

Marrakech

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Sottes

Le Havre

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