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Mélita Toscan du Plantier, Directrice du FIFM. /AFP © /POB-DR NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE : OFFREZ LE À VOTRE VOISIN ! DIRECTEUR DE PUBLICATION: REDA SEDRATI / DEPOT LEGAL 65-06 / EDITION SPÉCIALE FIFM ÉDITÉE PAR AUFAIT DR PUBLICITÉ Hommage: Youssef Chahine, le monstre sacré du cinéma égyptien < p/07 J'ai vraiment pris mon pied cette année à la cérémonie d'ouverture< Assaad Bouab, acteur . p/12 échange p/02 L’ESAV recevait lundi la visite de Sigourney Weaver zoom p/07 Métier: Le scénariste hommage p/08 God save the british cinema ! Un certain Alfred, maître du suspense à-chaud p/14 1 er week-end record aux Etats- Unis pour la franchise "James Bond" Kandisha et Prince of Broadway: Quand l'enfant boulverse p/06 La Directrice du FIFM, Mélita Toscan du Plantier, a vu naître et grandir l'un des plus grands rendez- vous africains du cinéma, le festival International de Marrakech pour lequel elle promet fidélité. Interview p/04 marrakechmétéo min max 8 22 L'Officiel du FIFM est édité par www.aufaitmaroc.com Quotidien d'informations générales LE JOURNAL OFFICIEL DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH Edition du mercredi 19 novembre 2008 • n°5

L'OFFICIEL FIFM 5

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LE JOURNAL OFFICIEL DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH • Edition du mercredi 19 novembre 2008 • n°5

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Mélita Toscan du Plantier, D

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Hommage: Youssef Chahine, le monstre sacré du cinéma égyptien< p/07

“J'ai vraiment pris mon pied cette année à la cérémonie

d'ouverture” < Assaad Bouab, acteur . p/12

échange p/02 L’ESAV recevait lundi la visite de Sigourney Weaver zoom p/07

Métier: Le scénariste

hommage p/08 God save the british cinema !

Un certain Alfred, maître du suspense à-chaud p/14

1er week-end record aux Etats-Unis pour la franchise "James Bond"

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““J'ai vraiment pris mon pied “J'ai vraiment pris mon pied “cette année à la cérémonie d'ouverture

< Assaad Bouab, acteur . p/12

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Kandisha et Prince of Broadway: Quand l'enfant boulverse p/06

La Directrice du FIFM, Mélita • Toscan du Plantier, a vu naître et grandir l'un des plus grands rendez-vous africains du cinéma, le festival International de Marrakech pour lequel elle promet fidélité.

Interview p/04

marrakechmétéomin

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L'Officiel du FIFM est édité par

www.aufaitmaroc.comQuotidien d'informations générales

LE JOURNAL OFFICIEL DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH • Edition du mercredi 19 novembre 2008 • n°5

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02 F I F Mmercredi 19 novembre 2008

Ils étaient tous là, étudiants, photographes et journalistes à attendre Sigourney Weaver.

Un peu d'attente, et puis... elle est arrivée. Vêtue d’un simple costu-me bleu et très souriante comme à l'accoutumée. Les flashs se sont mis à crépiter autant que les pho-tographes s'agitaient autour de la star. Normal, ce n’est pas tous les jours que Sigourney Weaver visite l’ESAV (Ecole Supérieur des Arts Visuels) et encore moins qu’elle rencontre ses étudiants pour té-moigner et répondre à quelques questions.

Prenant place dans la salle, sa pre-mière phrase a été “je trouve votre école très belle”, prononcé dans un français teinté de cet accent si charmant.

Le critique Jean Pierre Lavoignat, fondateur de Studio magazine,

lui a d’abord demandé quelle avait été sa meilleure expérience.

“Le meilleur conseil que l'on m'ait donné pour interpréter

un rôle est celui de Roman Polanski au début du tournage

de La jeune fille et la mort , lorsqu’il m'a dit : Ne me

montre rien”. a répondu Sigourney Weaver.

Revenant ensuite sur sa première expérience en Afrique, qui fut pour elle une révélation, dans Gorilles dans la brume.

Personne ne se lassait de l'écou-ter, mais déjà la rencontre prenait fin. Chacun aurait aimé que l'ins-tant dure, encore...

Lundi, à l’ESAV, le temps était sus-pendu.

L’ESAV de Marrrakech recevait lundi la visite de Sigourney Weaver

L'OFFICIEL RC : 157283 ; Patente : 36390935;IF : 1104850Directeur général / Rédacteur en chef: Brahim Sedrati Directeur de publication : Reda SedratiPlanifi cation : Wafae M’rabetJournalistes: Imad Bentayeb, Marion Despouys, Gypsy Allard, Ahmed El Mekkaoui, Bassirou Bâ, Muriel Tancrez, Kisito Ndour, Cyrille KouznetzoffPhoto-journalistes :M.C.H, Mounim Souibi, Yassine OualiDéveloppement informatique et Infographie : Ouali yassine, Soufi ane Raja, Mounim Souibi, Responsables commerciaux : Sophie Echeverria, Issam KamalZakia Aalla, Mathieu BihanAdministration:Imane Rajraji, Taoufi k BenayadResponsable distribution : Abdelhakim SaidiContacts: Tél: 022 39 92 55 / 77 / 87Fax: 022 39 93 78E-mail : [email protected] : www.aufaitmaroc.comSite B2B: action.aufaitmaroc.com

C'était le buzz de la journée d'hier: une foule enthousiaste s'est pressée à l'entrée du Palais des Congrès afin d'assister à la projection de Kandisha, le film marocain en compétition. Preuve que les Marocains sont très friands de leur cinéma. Encourageant ! /I.BPHOTO

EnthousiasmeA quoi ça sert, un édi-

to ? A retranscrire l'humeur du jour. Signaler un évène-ment particulier.

Faire un bilan. Lundi soir. Humeur lors de la projection de Body of Lies (Mensonges d'état) de Ridley Scott. Pour parler familière-ment, les spectateurs étaient chauds. Avant la projection, alors que les lumières de la salle se tamisent, la photo de Leonardo DiCaprio, héros du film, aparaît sur l'écran. Vifs applaudissements, sifflements de toutes parts et cris d'hys-térie. Le public salue l'acteur, qui était présent l'année der-nière et dont l'aura a laissé des traces dans les couloirs du Palais des Congrès. Leonardo DiCaprio incarne un person-nage pacifiste qui déclare que “la religion n'est pas synonyme de guerre”. Emotion et nou-veaux applaudissements dans la salle. Un beau message de paix que le public apprécie, un credo de tolérance à l'image du Festival International du Film de Marrakech où se croisent de multiples nationalités.

Aujourd'hui. Evènement. Par-lant de nationalité, signalons qu'aujourd'hui, nous sommes tous britanniques. Chaque festivalier va porter dans son cœur les lignes rouges et bleues du drapeau et parlera avec une pointe d'accent british. A quoi est due cette transforma-tion subite ? A l'hommage au Cinéma Britannique et cette rétrospective sur 40 ans de long-métrages tous plus my-thiques les uns que les autres. C'est par un senior que l'hom-mage va débuter, avec Hunger de Steve McQueen (projeté à 17h30 au Palais des Congrès) et se poursuit avec la relève, en la personne de Keira Kni-ghtley, jeune actrice qui ex-plose les chiffres du box-office mondial.Bilan. En parlant de chif-fres, sachez que vous avez été comptés et rassemblés dans un grand nombre à quatre numé-ros. 7.147 festivaliers se pro-mènent, travaillent, s'agitent, regardent des films, photogra-phies, écrivent, organisent, ac-cueillent, présentent... Et dans ce grand nombre, on compte 471 journalistes, et 641 pro-fessionnels du cinéma venus assister et, d'une certaine ma-nière, soutenir le festival.

La rédaction ■

Edito

Jean Pierre Lavoignat et Sigourney Weaver lors de leur rencontre ,avec les étudiants de l'ESAV de Marrakech, lundi 17 novembre. /YT

Gypsy Allard ■

FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

Page 3: L'OFFICIEL FIFM 5

Palais des Congrès Salle des Ministres*

11h00: Tears of april

15h00: The fi rst day of winter

17h30: Hunger

20h00: Hommage au cinéma britannique: The duchess (sur invitation uniquement)

Salle des Ambassadeurs*10h00: The story of Asya Klyachina ( l’histoire d’AssiaKlyachina qui aimait mais jamais était mariée )

12h00: A nest of gentlefolk ( le nid de gentilshommes )

14h00: The go-between ( le messager )

17h00: Lolita

20h30: Barry lyndon

Cinéma le Colisée 11h00: Shakespeare in love

13h30: Sunday, bloody sunday ( Un dimanche comme les autres )

16h00: Ice storm

18h00: Tears of april

20h30: The fi rst day of winter

22h30: Amours voilees

Cinéma Megarama 17h00: The magdalene sisters

20h00: Bend it like Beckham ( Joue-la comme Beckham)

22h30: Pour elle

Place Jemaa El Fna 18h30: Notting Hill ( Coup de foudre à Notting Hill )

Cinéma Mabrouka 17h00: Shine a light

20h00: Bab el hadid ( Gare centrale )

22h30: Kingdom of Heaven

03F I F Mmercredi 19 novembre 2008

edito> Programme du jour

FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

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04 F I F Mmercredi 19 novembre 2008

l'interview

INTERVIEW

Huit ans se sont écoulés depuis Q: la première édition du FIFM. Quelle appréciation faites-vous de l’évolution de cet évènement ?

Depuis la première édition, un énorme effort a été dé-

ployé pour que le FIFM trouve d’abord sa place pour ensuite s’affirmer comme un rendez-

vous essentiel dans l’agenda cinématographique mondial. Aujourd’hui, je crois que le FIFM a évolué d’une manière spectaculaire et il n’y a qu’à voir la présence des supports médias les plus prestigieux du monde pour s’en rendre comp-te. Ensuite, je crois qu’il est important de signaler l’impact du FIFM sur le public maro-cain. Un public extraordinaire qui nous montre chaque année qu’il n’est pas qu’un simple consommateur de blockbus-ters Hollywoodiens ou Bol-lywoodiens mais qu’il est doté d’une très grande sensibilité vis-à-vis d’œuvres beaucoup moins connues.

Le budget du Festival a-t-il Q: été revu à la hausse pour pouvoir garantir sa qualité ?

Vous seriez peut-être surpris d’apprendre que le budget n’a presque jamais changé. Le FIFM a grandi par lui-même et ceci grâce à l’énergie et aux efforts déployés par l’ensemble de ses organisateurs. Je tiens, à ce propos, à rendre un grand hommage à la Fondation du FIFM ainsi qu’à Bruno Barde,

le Directeur Artistique du fes-tival. Ce dernier, qui, chaque édition, brille par la qualité de la programmation et par ses propres qualités personnelles.

Selon vous, qu’est ce qui Q: distingue le FIFM des autres festivals ?

La particularité de ce Festi-val réside tout d’abord dans la qualité et la diversité de la programmation ainsi que les différents hommages rendus. Ceci sans parler de la qualité de l’accueil que les marocains et les organisateurs du FIFM réservent à tous les festiva-

liers. Ensuite, c’est un Festi-val qui ouvre ses portes, dans les salles de cinéma, à tout le monde sans aucune exception. Ensuite, il faut aussi, à mon avis, insister sur un fait essen-tiel qui est celui de program-mer des premières œuvres. Ce choix qui a déjà donné ses fruits avec, entre autres, la consécration du film Sideways aux oscars. Un film qui, avant de partir vers Hollywood a été projeté pour la première fois au FIFM. C’est pour dire fina-lement que le festival est aussi une grande opportunité pour les cinéastes de faire connaître leurs œuvres à l’échelon inter-national.

Comment vous y prenez-vous Q: pour choisir le jury ? C’est une tâche très difficile on s’y prend trois mois à l’avance. Pour cette édition, nous avons approché 121 personnes pour avoir les 9 du jury.

Quels sont, en général, les Q: arguments mis en avant pour les convaincre ?

Je crois que le plus grand ar-gument est le fait que le Maroc soit un pont entre l’Occident et l’Orient. Ensuite il faut dire que le FIFM commence à se faire connaître par lui-même.

Ne craignez-vous pas que la Q: qualité des présidents du jury regresse avec le temps ?

Je ne crois pas. Pour la simple raison que le travail de com-munication qui est fait est de nature à attirer les plus grands noms du cinéma mondial.

MÉLITA TOSCAN DU PLANTIER

“Jamais je ne pourrai travailler pour un autre festival”

La Directrice du FIFM, Mélita Toscan du Plantier, a vu naître et grandir l'un des plus grands rendez-vous du cinéma international, le festival de cinéma international, le festival de cinéma international, le festival de Marrakech. Dans cet entretien, elle Marrakech. Dans cet entretien, elle

revient, entre autres, sur l'évolution du FIFM, revient, entre autres, sur l'évolution du FIFM, sa particularité qui résiderait dans la diversité sa particularité qui résiderait dans la diversité de la programmation et dans le fait que le ce de la programmation et dans le fait que le ce dernier est un festival très extraverti...dernier est un festival très extraverti...

Mélita Toscan du Plantier en pleine lecture de l'Officiel du Festival du Film ,de Marrakech. / Y.T

Mélita Toscan du Plantier répondant aux questions de Imad Bentayeb, journaliste à , L'Officiel. / Y.T

FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

“Le public marocain du FIFM est extraordinaire: il nous montre chaque année qu’il n’est pas qu’un simple consommateur de blockbusters Hollywoodiens ou Bollywoodiens, mais qu’il

est doté d’une très grande sensibilité vis-à-vis d’œuvres beaucoup moins connues. ”

Propos recueillis par Imad Bentayeb ■

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zoom

MÉTIER. Le scénariste rédige des scénarios de téléfilms, de films de cinéma ou d’émissions télévisées. Il peut également adapter des romans ou tra-vailler sur commande, à la demande d’un réalisateur ou d’un producteur.S’il y a autant de manières de concevoir un scénario qu’il existe de scénaristes, le projet, une fois achevé, doit s’appuyer sur une histoire cohérente, des personnages consistants, des décors travaillés et des dialogues aboutis (certains scénaristes sont d’ailleurs spé-cialisés dans l’écriture des dia-

logues).

Le scénario : un récit technico-littéraireUn scénario est un récit tech-nico-littéraire destiné à être filmé, dessiné dans le cas d'une bande dessinée ou modélisé en 3D dans le cas d'un jeu vidéo ou d'un film d'animation. Il constitue l'une des étapes de la fabrication d'un film, étape importante qui conclut la pha-se de développement du projet (phase comprenant le travail sur des pitches, synopsis, sé-quenciers, traitements) et va permettre sa mise en produc-

tion (pré-production, réalisa-tion, post-production).L'écriture scénaristique se dé-marque de l'écriture littéraire par sa présentation de faits visuels et auditifs, toujours au présent, et se rapproche en cela de l'écriture théâtrale. Un scénario est censé décrire ou suggérer ce qu'on verra et entendra dans un film, ou ce qu'on lira dans une bande des-sinée. En plus des dialogues, le scénario contient aussi des descriptifs (les indications vi-suelles et auditives), que l'on appelle des didascalies.

50 000 à 150 000

dirhamsC’est le prix d’un scénario

de cinéma au Maroc, soit 2 à 3 % du budget du fi lm.

Indispensable scénario...Sans le scénariste, le film n’existerait pas. Et pourtant,

ce personnage est souvent ignoré du grand public. Ce n’est pas un créateur littérai-re ordinaire. Il développe une intrigue, trace le portrait des personnages avec des mots qui seront mis en image(une sorte de pense-bête où tous les élé-ments du tournage, dialogues, décors, attitudes des acteurs, sont répertoriés, permettant ainsi à chacun de savoir ce qu’il a à faire).Première étape : le synopsis qui est un résumé de l’histoire, puis sa version plus dévelop-pée que l’on appelle le traite-ment, enfin le scénario final.

Un métier qui se métamorphoseAvec l’arrivée des produits multimédias (jeux vidéo, sites web…), est né le métier de scé-nariste interactif.Il doit inventer des histoires en tenant compte de l’interac-tivité (dialogue entre l’utilisa-teur et la machine par l’écran). S’il travaille sur le scénario d’un jeu, il lui faut créer un univers cohérent dans lequel les joueurs vont évoluer. Pour cela, il faut avoir une vision

d’ensemble et anticiper le com-portement des joueurs.Souvent travailleur indé-pendant rétribué par droits d’auteur, sa situation est très précaire et ce n’est qu’excep-tionnellement qu’il peut vivre de sa seule écriture.

La rédaction ■

Le scénaristeLe scénario n'est pas une œuvre littéraire

mais un outil, l'indispensable matière première que vont utiliser tous les intervenants du film : producteur,

réalisateur, techniciens, scripte, acteurs…D'où l'importance de l'outil et du métier.

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FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

CONSTRUCTION DU SCÉNARIO

Tout scénario correctement construit, et quelle qu'en soit l'histoire, s'élabore se-

lon une empirique forme ternaire, c’est-à-dire: début, milieu, fin ou encore Acte 1, Acte 2, Acte 3.

Ces tronçons ont pour sous-titre:

"Prémisses - exposition", "Expo-sition – développement" et "Ré-solution – conclusion".

PRÉMISSES: Présentation des personnages principaux et amor-ce de l'intrigue.

(environ 15 mn)

DÉVELOPPEMENT: Intrigue et événements principaux permet-tant d'aller vers la résolution.

(environ 60 mn)

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06 F I F Mmercredi 19 novembre 2008

compet' FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

THRILLER. Une femme est sé-questrée par un mari sans pi-tié qui, finalement, meurt. Accusée de meurtre, elle clame alors son innocence en expli-quant qu'elle a simplement été vengée par Kandisha, mais qui l'écoutera ? Qui la croira ? Et encore moins, qui la défen-dra... peut-être quelqu'un de

vulnérable, quelqu'un comme Nyla Jayde, brisée par la mort de son enfant....

Mystique et envoûtant Quand le réalisateur Jérôme Cohen-Olivar parle de son long métrage - produit par Albert Lévy -, il aime à dire que “le film représente une métaphore

sur le mythe de Kandisha”. L'atmosphère y est, de maniè-re peu fortuite, assez mysti-que, surnaturelle voire même fantastique, comme en atteste le réalisateur.

“Le mythe de Kandisha est avant tout un mystère que je

souhaite perpétuer et cultiver. J'espère qu'après avoir vu le

film, le spectateur continuera à y penser”.

Jérôme Cohen-Olivar.

La rédaction ■

Kandisha

Drame . Prince of Broadway , réalisé par Sean Baker, est l'histoire de Lucky et Levon, deux amis qui vivent et tra-vaillent dans le quartier de la mode de New York. Lucky est un immigré clan-destin du Ghana qui vend de la marchandise aux boutiques. Levon, un immigrant libano-arménien qui travaille dans une boutique illégale avec une arrière-boutique où il présente des produits de contrefaçon aux clients intéressés. Leurs vies suivent leurs cours, jusqu'à ce que l'univers de Luc-ky soit bouleversé par l'arrivée d'une ancienne petite amie qui lui jette littéralement un enfant dans les bras, lui assu-rant qu'il en est le père. Dans le même temps, Levon se bat pour sauver son mariage qui bat de l'aile.

Un fi lm aux confl uents des genres Au travers de l'histoire croisée de ces deux amis, le film est autant un drame qu'une ten-dre comédie. Un long-métrage

véritablement aux confluents de deux genres.Il révèle aussi la vie des im-migrants en Amérique, leurs idéaux de famille et d'amour qui créent leur propre rêve américain. Les deux rôles principaux sont interprétés par Prince Adu (Lucky), ghanéen qui fait dans Prince of Broadway ses débuts au cinéma, et Karren Karagu-lian (Levon), acteur d'origine arménienne installé depuis 1990 aux Etats-Unis.

La rédaction ■

Prince of Broadway

Scène du film , Prince of Broadway./DR

FICHE TECHNIQUE Réalisateur : Jérôme Cohen-OlivarProducteur : Albert LevyCo-producteur : Dounia BenjellounScénariste : Jérôme Cohen-OlivarPays : MarocAnnée : 2008Durée : 100 minutesFormat : 35mm. Couleurs. Scope. Dolby SRDArabe, français et anglais sous-titré français, arabe & anglaisInterprètes: Amira Casar (Nyla Jayde)Hiam Abbass (Mona Bendrissi)Saïd Taghmaoui (Dakir Nesri)

Michael Cohen (Mehdi Jayde)David Carradine (l’américain)Assad Bouab (le cabaliste et conteur)Hassan Skalli (le juge)Asmaa El Hadrami (Selma Jennouni)Mourad Zaoui (jamil)Khalid Benchegra (le procureur)Latefa Ahrare (la femme voilée)Amal Ayouche (dr maliki)Chef opérateur: Dominique GentilDirecteur artistique: Albert LevyMonteur: Julien FoureCompositeur: Armand Amar

FICHE TECHNIQUE Réalisateur : Sean BakerProducteur : Darren DeanScénaristes : Sean Baker & Darren DeanAnnée : 2008Durée : 100 minutesFormat : HD Cam. Couleurs. 1,77. Dolby SR, Anglais sous-titré français & arabeChef opérateur : Sean BakerMonteur : Sean BakerInterprètes: Prince Adu (Lucky)Karren Karagulian (Levon)Aiden Noesi (Prince)Keyali Mayaga (Karina)Kat Sanchez (Linda)Victoria Tate (Nadia)

BIO DU RÉALISATEUR

Né dans le New Jersey, Sean Baker est connu pour avoir créé le show télé culte Greg

the Bunny .

Il a déjà réalisé deux films: Four letter words et Take Out .

Pour son premier long-métrage, Prince of Broadway , Baker a uti-lisé les talents de Darren Dean pour co-écrire le script.

Le tournage a duré 35 jours.

BIO DU RÉALISATEUR

Né à Paris, Jérôme Cohen-Olivar grandit au Maroc. Après le bac, il part aux Etats-Unis avec son ami d'enfance Albert Lévy. A 22 ans, son premier court-métrage est acheté par Disney. Avec Albert, ils

produisent Unveiled, qui sort directement en vidéo, puis Jérôme réalise Cool Crime, qui fait l'ouverture du festival de Palm Spring.

Une scène du film , Kandisha. /DR

PROJECTIONS. Deux films en compétition dans le cadre de la hui-tième édition du FIFM ont été projetés hier. Il s'agit de Prince of Broadway de Sean Baker et de Kandisha de Jérôme Cohen-Oli-var. A noter que ce dernier est le seul film marocain en lice.

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pleins feux

THE-CINEMA. Le cinéma britan-nique a dû sans cesse s'adap-ter pour survivre, ceci dans un pays où le cinéma ne joue pas un rôle central dans la cultu-re, et dans un contexte inter-national de domination par le cinéma américain. Son évolu-tion riche et chaotique abou-tit aujourd'hui à un cinéma diversifié, occupant une place importante dans le cinéma in-ternational.

Un cinéma naissant Jusqu’aux années 1920, les premiers pas de l’industrie cinématographique anglaise consistent en une exploration de tous les genres suscepti-bles de plaire au public. Les comédies, inspirées du théâtre et de son burlesque corporel, les films noirs ou d’espions, tout comme les adaptations

littéraires constituent les gen-res par excellence du cinéma naissant. Les artistes venant du Music-Hall s’adaptent tout naturellement à ce nouveau médium, auquel il ne manque que le son.

Le maître Hitchcock Au début des années 1920, Al-fred Hitchcock, fils de la prude bourgeoisie londonienne pro-fite de l’ouverture d’un studio américain dans la capitale an-glaise pour faire ses premiers pas dans le cinéma, comme aide sur les plateaux, mais on lui confie bientôt des retouches de scénario, des tournages de plans complémentaires, puis à 26 ans, la réalisation de son premier film : Pleasure Gar-den (1925). En 1929, Alfred Hitchcock si-gne Chantage ( Blackmail ), le premier film parlant britanni-que. Enfin presque, puisqu'il s'agit en fait d'un “part-talkie” (le film est tourné comme un muet et sa bande-son est enre-gistrée à part, puis synchroni-sée). C'est durant les années trente que se développe le cinéma de divertissement et la comédie britannique avec des films comme : La vie privée d'Henry VIII ou Le voleur de Bagdad . Cette période confirme défini-tivement l'entrée dans le mon-de du cinéma du maître Hitch-cock, notamment avec L' homme qui en savait trop (1934).

British humour Après la Seconde Guerre mon-diale, le cinéma anglais ac-quiert peu à peu une certaine renommée internationale en particulier avec Hamlet (en 1948) de Laurence Oli-vier qui remporta l'Oscar du meilleur film étranger.Les années soixante donnent naissance à de grands succès, parmi lesquels James Bond et

Lawrence d'Arabie (1962), tourné au Maroc. L'industrie cinématographique attire des œuvres de réalisateurs étran-gers venus tourner en Angle-terre comme Antonioni pour Blow-Up (1966), Truffaut pour Farenheit 451 (1966), ou Kubrick en 1968 pour 2001 : L'Odyssée de l'espace. On découvre aussi cet humour so British, avec Peter Sellers, Blake Edwards et la sex-come-dy, Mel Brooks qui redore le blason du gag cinématogra-phique, et les Monthy Python rois de la parodie.Dans les années 80, survient une nouvelle niche de réalisa-teurs talentueux comme Ste-phen Frears, John Boorman, Mike Newell, Peter Gree-naway et Alan Parker, avec l'explosion du free cinéma, qui permet une renaissance du cinéma britannique boulever-sant les idées reçues: ainsi My beautiful Laundrette de Frears et Bons baisers de Liverpool de Chris Bernard abordent des sujets contemporains au tra-vers de films à petits budgets et sans star.

Les années 1990 et les comédies populaires Le début des années 90 est marqué par les films de genre, tel que Petits meurtres entre amis (1995) et Trainspotting (1996) du réalisateur Danny Boyle. D'autre part, l'humour et la peinture sociale semblent être devenus les deux spéciali-tés du cinéma britannique, ce qui contribue à un renouveau de l'engouement du public in-ternational pour le cinéma an-glais avec en 1994, la comédie romantique 4 mariages et un enterrement de Mike Newell. Le film de-vient, alors, un standard pour toute une série de comédies ro-mantiques “made in Britain”.

244 millions

En 1994 Quatre mariage et un enterremen t dégage un bénéfi ce brut de 244 millions de dollars à

travers le monde. Il amène ainsi un regain d’intérêt et une reprise des

investissements dans la production cinématographique britannique.

La nouvelle soif du public pour les comédies britanniques donne naissance aux comédies populaires tel que The Full Monty en 1997 (Le grand jeu) de Peter Cattaneo. Cette der-nière rencontre un succès fra-cassant et bat tous les records au box office britannique. Même si le cinéma anglais a longtemps été méprisé par les critiques, son histoire ne man-que pas de cinéastes “auteurs” inventeurs de formes et de dis-cours passionnants. Aujourd'hui ce cinéma se porte bien et son industrie engrenge des millions. Il bénéficie enfin d'une reconnaissance interna-tionale tant au niveau du pu-blic que des professionnels.

La rédaction ■

God save the british cinema !PPPour sa huitième édition, le Festival our sa huitième édition, le Festival

international du film de Marrakech rend international du film de Marrakech rend hommage au cinéma britannique. Un hommage au cinéma britannique. Un hommage au cinéma britannique. Un cinéma talentueux, original, riche en cinéma talentueux, original, riche en cinéma talentueux, original, riche en

genres et en réalisateurs.genres et en réalisateurs.genres et en réalisateurs.genres et en réalisateurs.genres et en réalisateurs.

Trainspotting de Danny Boyle, 1996., /DR

JAMES BOND.

Contrairement à James Bond 007 contre Dr. No ( Dr. No ), qui connut un succès limité

en Grande-Bretagne, le second, Bons baisers de Russie est un hit mondial. Lors de la sortie du troisième, Goldfinger , en 1964, la série est devenue un phénomène mondial.

Sean Connery dans le rôle de ,James Bond./DR

The Full Monty réalisé par Peter Cattaneo.The Full Monty réalisé par Peter Cattaneo., /DR

.,

/DR

FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

GENÈSE. C'est à Londres, à Hyde Park, que les premières images en mouve-ments sur celluloïd ont été développées, dès 1889, par William Friese-Greene, un inventeur britannique qui fit breveter le procédé l'année suivante, en 1890. C'est Robert William Paul et Birt Acres qui ont réalisé le premier film britanni-que, "Incident at Clovelly Cottage" en février de l'année 1895.

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08 mercredi 19 novembre 2008

pleins feux

FRISSONS. Comment évoquer le cinéma britannique sans citer le “maître de l'angoisse” Alfred Hitchcock ?Avec 54 films à son actif, Hit-chcock s'est imposé comme le maître d'un genre,“le sus-pense”, faisant des films po-pulaires et intelligents, formi-dablement bien portés par des acteurs comme Cary Grant, et des actrices, toujours blondes et toujours froides.

Une bonne part de sa filmo-graphie est culte, de La mort aux trousses au Crime était presque parfait en passant par Psychose ou Sueurs froides .Alfred Hitchcock a cette par-ticularité de savoir impliquer le spectateur dans le déroule-ment de l'action, le manipu-lant, le surprenant à chaque rebondissement.Pour Hitchcock le suspense se distingue de la surprise, plus caractéristique du ciné-ma d'horreur ou d’épouvante. Dans ses films, il est obtenu subtilement, par un décalage entre ce que le spectateur sait et ce que le personnage voit. L’attente anxieuse du specta-teur est ensuite renforcée par la musique, les ombres et les effets de lumière. Dans Psychose , qui n'a pas gardé en tête la musique an-goissante composée par Ber-nard Herrmann? Paradoxa-lement, Hitchcock comprend également que le silence peut être une arme redoutable pour amplifier le malaise chez le spectateur.Dans Les Oiseaux , il désire in-troduire le spectateur au cœur du suspense, que celui-ci aban-donne son état passif pour vi-vre véritablement le film. La scène de l'école est caractéris-tique de ce suspense hitchcoc-kien: Une séquence quasi si-lencieuse, un corbeau se pose sur un poteau électrique pour observer la protagoniste prin-cipale de la scène. L'atmos-phère devient alors pesante et le spectateur comprend qu'un malheur se présage, l'attente devient insoutenable.Tout au long de sa carrière ci-nématographique, Hitchcock

s'est plu à faire peur à ses spec-tateurs, mais aussi à les faire rire, comme dans La mort aux trousses , ou Hitchkock ballade Gary Grant entre suspense et humour.

“L'angoisse n'est pas supportable sans l'humour. C'est le mélange qui fait le

plaisir”. Alfred Hitchcock.

Hitchkock est un auteur à part entière, un artiste qui maîtrise

totalement son art. L’image du bourgeois bien conforme n’est qu’une illusion tant il est tor-turé par ses propres angoisses et ses obsessions. Il a inventé un genre binaire où la figure du double joue un rôle prédo-minent, que cela soit dans des comédies policières légères ou dans de terrifiants “thrillers”. En fait, Hitchcock oblige le spectateur à se confronter à sa propre dualité et à reconnaître les forces du mal qui l’habi-tent.

Un certain Alfred, maître du suspense

NNNé la même année que Charlie é la même année que Charlie Chaplin, lui aussi anglais de naissance, en 1899 au Royaume-naissance, en 1899 au Royaume-naissance, en 1899 au Royaume-Uni, Sir Alfred Hitchkock, est Uni, Sir Alfred Hitchkock, est considéré comme l'un des plus considéré comme l'un des plus

grands réalisateurs du vingtième siècle. Hormis grands réalisateurs du vingtième siècle. Hormis grands réalisateurs du vingtième siècle. Hormis la réalisation, le "maître du suspense" est la réalisation, le "maître du suspense" est la réalisation, le "maître du suspense" est aussi producteur et acteur. Il a notamment été aussi producteur et acteur. Il a notamment été aussi producteur et acteur. Il a notamment été nommé à cinq reprises aux Oscars. nommé à cinq reprises aux Oscars. nommé à cinq reprises aux Oscars.

Carry Grant dans "La mort aux trousses".Carry Grant dans "La mort aux trousses".Carry Grant dans "La mort aux trousses"., /DR

Alfred Hitchcock durant le tournage "Les Oiseaux" en 1962.Alfred Hitchcock durant le tournage "Les Oiseaux" en 1962., /DRTippi Hedren dans "Les oiseaux".Tippi Hedren dans "Les oiseaux".Tippi Hedren dans "Les oiseaux"., /DR

"L'homme qui en savait trop" de Alfred Hitchcock."L'homme qui en savait trop" de Alfred Hitchcock."L'homme qui en savait trop" de Alfred Hitchcock., /DR

.,

/DR

La rédaction ■

09F I F Mmercredi 19 novembre 2008

TECHNIQUE. Hitchkock est ingénieur de formation, contrairement à d'autres réalisateurs dont la composante littéraire est très affirmée, Hitchcock reste-ra toujours un amoureux de la technique et du perfectionnisme des scènes très complexes, comme il le fera plus tard pour la scène de la douche de “Psychose” où celle des ciseaux dans “Le crime était presque parfait”.

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in & out

Amal Tammar (G) et Mohamed Kaïssi (D) lors de ,l'émission radio Tendances-jeunes de Rabat chaîne-inter./DR

Mohamed Tssouli en compagnie ,de la veuve de feu Hassan Skalli. / I.B

Aziz Salmi en compagnie de ,son épouse, Saadia Ladibe./ Y.T

Laarbi Yaacoubi, l'un des plus grands costumiers ,de l'histoire du cinéma national. / I.B

Sur un air de Johnny. , / Y.T

L'ex-leader de Jil Jilala, ,Mohamed Derham. / Y.T

L'équipe du film Kandisha posant pour les photographes sur le Cat Walk. , / Y.T

Pause café pour Fahd Benchemsi, Nour-Eddine Lakhmari, ,réalisateur de CasaNegra, et Mohamed Achour. / Y.T

Assaad Bouab, sur le tapis rouge, ,avant la projection de Kandisha. / I.B

FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

Nos "people" ont encore été nombreux hier à arpenter le tapis rouge et les terrasses de café jouxtant le Palais des Congrès, et la projection de Kandisha n'y était pas non plus pour rien.Des studio radio aux terrasses de café, en passant par les rues animées de Marrakech, tout le monde a fait son show pour célébrer le cinéma marocain qui était à l'honneur.

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11F I F Mmercredi 19 novembre 2008

hommage

YOUSSEF-CHAHINE. Né en 1926 à Alexandrie dans une famille chrétienne d'Égypte, Youssef Chahine obtient son baccalau-réat dans une école anglaise de la ville, avant de s’envo-ler, un an plus tard, pour les Etats-Unis où il suivra durant deux ans des études de cinéma et d’art dramatique au Pasa-dena Play House, près de Los Angeles. En 1948, de retour en Egypte, il travaille pour le documen-tariste Gianni Vernuccio, un italien né en Égypte et l’opé-rateur Alvise Orfanelli, alors véritable “pionnier du cinéma égyptien”. Cette rencontre sera déterminante dans le déclen-chement de sa carrière ciné-matographique puisque c’est grâce à ce dernier que Youssef Chahine réalise son premier long métrage Baba Amin , en 1950. Il réalise ensuite quel-ques comédies, parfois pour

des raisons “alimentaires” comme il le disait lui-même.

Youssef Chahine, le réalisateur-acteur Youssef Chahine explore plu-sieurs genres cinématographi-ques allant de la comédie au drame. En 1951, il participe pour la première fois au Fes-tival de Cannes avec Le fils du Nil . En 1958, Gare centrale , en plus de ses talents de réali-sateur, révèle qu'il peut aussi être un grand acteur. En 1969, il adapte au cinéma le roman La terre de Abde-rahman Charkaoui. Ce long métrage, ainsi que Le choix (1970), et Le moineau (1973) témoigne d'une Égypte contem-poraine (colonisation britanni-que, départ de Farouk, arrivée de Nasser au pouvoir, défaite de la guerre des six jours). En 1979, il obtient l'Ours d'or et le Prix du jury au Festival de Berlin pour son Alexandrie pourquoi ? , premier volet de ce qui deviendra par la suite une trilogie autobiographi-que avec La mémoire (1982), Alexandrie, encore et toujours (1989) et Alexandrie… New York (2004).

Une fi gure internationale Sa première coproduction avec la France, Adieu Bonaparte (1984) le propulse définitive-

ment sur la scène internatio-nale puisque ce dernier l'em-mène au Festival de Cannes. Le sixième jour, en 1986, mar-que un retour de l'artiste vers un cinéma plus intimiste. Cha-hine révèle ainsi les talents de la comédienne et chanteuse Dalida, comme il avait révélé des années auparavant ceux d'Omar Sharif. En 1992, Youssef Chahine s'attaque au théâtre en met-tant en scène, pour la Comé-die-française, Caligula . Il commence à rédiger le scéna-rio de L'émigré , une histoire ti-rée d'un récit biblique sur Joseph, fils de Ja-

cob. Malheureusement, ce film se verra interdit de diffusion en Égypte à cause des inté-gristes auxquels il répondra par le long métrage Le destin , Prix du cinquantième anniver-saire du Festival de Cannes en 2007. L'année suivante, il tourne L'autre . En 2001, il sort sa comédie musicale Silence, on tourne . Le chaos , réalisé en 2007, sera son trente-huitième et dernier film. Youssef Chahine est mort le 27 juillet de cette année, laissant un grand vide dans le monde du cinéma.

Gypsy Allard ■

Youssef Chahine, le plus célèbre réalisateur égyptienL

e réalisateur égyptien, feu Youssef Chahine, figure emblématique du cinéma égyptien et international est à l'honneur de cette 8ème édition du FIFM. Cet homme d'exception, qui

s'insurgeait contre toute forme de censure et d'intolérance, mérite que l'on revisite, en guise de souvenir, son parcours et son œuvre.

Youssef Chahine. , /DR

HONNEURS. 1950 Baba Amin (Papa Amin) Un marchand de journaux handicapé tombe amoureux d’une belle vendeuse de limo-nade. Comme elle repousse ses avances, il décide de la kid-napper.

1969 Al ard (La terre) Dans les années 1930, l’Egyp-te est gouvernée par une mo-narchie sous tutelle anglaise. Loin du Caire, les paysans d’un village ont du mal à s’en sortir. Un jour, pour favoriser

les propriétaires terriens, les autorités décident de restrein-dre les permis d’irrigation.

1973 Al ousfour (Le moineau) A la veille de la guerre des six jours, un policier se noue d’amitié avec un journaliste qui enquête sur une affaire de détournement d’armes et d’équipements impliquant des officiels de hauts rangs.

1978 Iskanderiya lih ? (Alexandrie pourquoi ?) 1942. Tandis que les troupes

de Rommel se rapprochent d’Alexandrie, un jeune étu-diant s’évade à travers le théâtre et le cinéma. Rêvant d’Hollywood, il met en scène ses propres pièces et revues théâtrales.

1982 Hadduta misriya (La mémoire) Un réalisateur égyptien tourne la séquence finale de son der-nier film quand un infarctus le terrasse. Pendant l’opération, des flash-back surgissent, où l’enfant qu’il a été lui reproche

d’avoir trahi ses idéaux de jeu-nesse

1989 Iskanderiya, kaman wa kaman (Alexandrie encore et toujours) Au 12ème siècle en Andalousie arabe, le philosophe Averroès établit des préceptes qui vont influencer la pensée humaine jusqu’à nos jours. Voulant amadouer les intégristes, le Calife El-Mansour ordonne l’autodafé de tous les écrits du philosophe.

2004 Iskanderiya-New York (Alexandrie… New York) A l’occasion d’un hommage qui lui est rendu à New York, un réalisateur égyptien retrouve son amour de jeunesse.

Gypsy Allard ■

Youssef Chahine : Les fi lms à l'honneurC'est la deuxième fois que le Festival rend hommage à l’immense artiste et à l'esprit libre qu’était Youssef Chahine.

Affiche du film , Le Destin. //DR

FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

“Son désir de cinéma a toujours été double : inspiré par la colère et la révolte contre l’intolérance, la censure et la corruption, et par le désir de raconter des histoires, d’émerveiller, de ré-enchanter le monde. Cette nature “double” faisait intrinsèquement partie de son cinéma. Mordant s’il le fallait, séducteur presque toujours. Chahine savait qu’il devait composer avec le pouvoir en place”.

Serge Toubiana Directeur général de cinémathèque française à propos de Youssef Chahine.

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rencontre

INTERVIEW

Assaâd Bouab, depuis combien Q: de temps fréquentez-vous le Festival International du Film de Marrakech ? C'est la 3ème fois que je viens au festival. La première fois, c'était en 2006. J'avais été in-vité par Albert Lévy, le pro-ducteur de Kandisha. Nous ve-nions d'entrer en contact pour le film. En 2007, je suis venu pour présenter Whatever Lola Wants de Nabil Ayouch. Et cette année bien sûr, car Kan-disha est en compétition. J'ai vraiment pris mon pied cette année à la cérémonie d'ouver-ture. Elle était bien ficelée, il n'y avait pas de temps mort. Malheureusement, je n'ai en-core vu aucun film.

Comment s'est déroulée Q: l'expérience Indigènes (réalisé par Rachid Bouchareb) ?

C'était une expérience fantas-tique. Je me suis senti com-me un poisson dans l'eau. Le tournage a duré 4 mois, nous

avons tourné à Ouarzazate, dans le sud de la France et dans les Vosges, ce qui est plus ou moins le même parcours qu'ont connu ces soldats qui se sont battus pour la France. J'ai beaucoup de respect pour les acteurs. Dans le film, je joue Larbi, le petit frère de Yassir, interprété par Samy Nacéri. Il a été très doux avec moi pen-dant le tournage, il me pro-tégeait, à l'instar de son per-sonnage qui protège son petit frère. J'ai également beaucoup de respect pour Sami Boua-jila que j'avais rencontré sur le tournage de Zaïna, cavalière de l'Atlas de Bourlem Guerd-jou. Dans Indigènes, c'est la première fois que je jouais en darija.

Vous jouez dans le fi lm Q: Kandisha de Jérôme Cohen-Olivar, en compétition au festival. Comment s'est déroulée la première rencontre avec le réalisateur ?

Depuis Indigènes, je n'ai plus besoin de faire de casting, c'est un grand avantage, ça me li-bère complètement. J'avais donc rencontré Albert Lévy en juin 2006, suite à sa demande. Il m'a fait lire le scénario et m'a dit "donne-moi ton avis". Je l'ai lu et j'ai adoré le person-nage du conteur. Au début je n'ai pas osé dire que j'aimerais jouer ce rôle. Mais finalement j'ai rappelé Albert Lévy qui m'a répondu "Je vais en parler avec Jérôme Cohen-Olivar". Ce dernier me rappelle quel-ques jours plus tard pour m'an-

noncer qu'il est d'accord et me dire "Le personnage est tout à fait toi". On était vraiment sur la même longueur d'onde par rapport au développement du personnage.

Dans Kandisha, vous jouez le Q: rôle d'un conteur. Pouvez-vous en dire plus ?

L'histoire s'ouvre sur le conteur qui raconte l'histoire de cette femme, accusée à tort du meurtre de son mari, qui prétend que c'est Aisha Kan-disha qui l'a vengée. Je suis un narrateur de la Place Jamaâ El Fna, et je commence mon texte par "Il était une fois...". Pour préparer le rôle, j'ai discuté avec l'acteur Fahd Benchemsi qui connaît bien les conteurs, il m'a aidé à préparer ce que j'avais à dire. Pour le reste, je préfère garder le mystère pour ceux qui n'ont pas vu le film.

Croyez-vous à la légende Q: d'Aisha Kandisha ? Je veux bien y croire, et jouer le jeu. Mais ça ne me fait pas peur...

Est-ce qu'on va revoir Assaad Q: Bouab sur les planches d'un théâtre ? Oui certainement. Quand on sort du Conservatoire Natio-nal de Théâtre de Paris, on en-tre automatiquement dans le "Jeune Théâtre National" pour 3 ans. Grâce à cet organisme, on passe plein d'auditions, et cela nous permet de jouer. Je vais repartir en France, à Di-jon, au Théâtre Dijon-Bour-

gogne, où je vais répéter une pièce du 2 décembre jusqu'à fin février. Il s'agit de La char-rue et les étoiles, une pièce de l'Irlandais Sean O'Casey qui se déroule lors de la guerre d'Irlande au début du siècle dernier. La pièce est mise en scène par Irène Bonnaud. C'est l'histoire d'un jeune couple. Je joue le mari qui s'engage dans l'armée qui va au front et court à une mort certaine. Je meurs assez rapidement et le reste de la pièce est axé sur la folie de la femme.

Vous venez d'achever un Q: tournage avec Gérard Jugnot ? Oui, j'ai tourné Rose et Noir, un film réalisé et joué par Gérard Jugnot. Le tournage s'est déroulé fin juillet, entre Séville et Paris. C'est un film d'époque qui sortira sûrement au printemps 2009. Je joue un jeune couturier arabe qui travaille pour Saint Loup, in-terprété par Gérard Jugnot. Saint-Loup était en quelque sorte le Karl Lagarfeld du 16ème siècle. Le roi de France l'envoie en Espagne afin de réaliser la robe d'un mariage princier. A cette époque c'est l'Inquisition en Espagne et la Saint Bartélémy vient d'avoir lieu. Le problème, c'est que Saint-Loup emmène avec lui en Espagne une équipe compo-sée d'un protestant, un juif, un musulman et un homosexuel. Finalement, ce qui était une comédie devient très sombre.

Propos recueillis par Marion Despouys ■

ASSAAD BOUAB

“J'ai vraiment pris mon pied cette année à la cérémonie d'ouverture”

On l'a découvert dans Marock, en beau gosse tourmenté, on ne l'a pas reconnu dans Indigènes, avec son casque de soldat vissé sur la tête, on l'a haït dans Whatever Lola

Wants lorsqu'il s'enfuit comme un lâche de New York et abandonne la belle danseuse. Dans Kandisha, il ajoute une nouvelle corde à son arc en interprétant un conteur mystérieux son arc en interprétant un conteur mystérieux son arc en interprétant un conteur mystérieux de la place Jamaâ El Fna. Rencontre avec un de la place Jamaâ El Fna. Rencontre avec un acteur qui compte.acteur qui compte.

Assaâd Bouab (28 ans) en conteur de la place Jamaâ El Fna., / DR.

Assaâd Bouab avec l'actrice Amira Casar., / DR.

FILMO 2000 : 9 Minutes 41. Court-métrage réalisé par Ali Benchakroun. 2001 : 17 fois Cécile Cassard de Christophe Honoré (avec Béatrice Dalle, Romain Duris, Jeanne Balibar, Ange Ruzé) 2003 : Phare dans la nuit. Court-métrage de Laurence Côte (avec Elsa Kikoïne) 2004 : Marock de Laïla Marrakchi (avec Morjane Alaoui)2004 : Zaïna, cavalière de l'Atlas de Bourlem Guerdjou (avec Aziza Nadir, Sami Bouajila, Simon Abkarian) 2005 : Indigènes de Rachid Bouchareb (avec Jamel Debbouze, Samy Nacéri, Roschdy Zem, Sami Bouajila)2008 : Whatever Lola Wants de Nabil Ayouch (avec Laura Ramsey et Carmen Lebbos)2008 : Kandisha de Jérôme Cohen-Olivar (avec Amira Casar, Saïd Taghmaoui, et Michaël Cohen)

FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

C'est le nombre officiel de personnes accréditées pour le festival cette année. Cela comprend 3676 invités, 471 journalistes, 63 photographes, 863 officiels, 641 professionnels du cinéma, 412 partenaires, 146 membres de la sécurité, 590 techniciens, 192 membres de l'organisation, 29 personnes préposées aux films et 64 à l'accueil.

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à chaud EN BREF *

RETOUR. La coproduction franco-américaine Lord of War d'Andrew Niccol sur le trafic d'armes aura droit à une suite, a révélé le producteur Philippe Rousselet au quotidien fran-çais Le Figaro . Intitulé Lords of War , le film “ est prévu pour 2009 ”, sans autres éléments complémentaires. Sorti en 2006, Lord of War racontait l'itinéraire d'un trafiquant d'armes sans scrupule interprété par Nicolas Cage. Jared Leto et Ethan Hawke complétaient le casting du film coproduit par Philippe Rousselet. "

CELESTINA . Les acteurs américains Bill Pullman ( Surveillance ) et John Leguizamo ( Phénomènes ) tiendront les rôles masculins principaux du film Celestina produit par le Brési-lien Walter Salles ( La Cité de Dieu ), révèle The Hollywood Reporter .

FICTION. L'acteur américain Aaron Eackhart tiendra le premier rôle de Battle: Los Angeles , un film de science-fiction qui racontera l'invasion de Los Angeles par des extra-terrestres belliqueux, dont le tournage est prévu pour l'année 2009, rapporte The Hollywood Reporter . Il prêtera ses traits au com-mandant d'une troupe de Marines cherchant à barrer la route à une invasion d'êtres venus de l'espace.

ROULETTE. Les acteurs Ray Liotta ( Les Affranchis ) et Ray Winstone ( Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal ) ont rejoint la distribution du remake américain du thriller français 13 (Tzameti) , annonce le quotidien professionnel Va-riety . Ils donneront la réplique à 50 Cent ( La Loi et l'Ordre ), Mickey Rourke ( The Wrestler ), Jason Statham ( Le Transpor-teur 3 ) et Sam Riley ( Control ) dans ce film sur les paris à la roulette russe.

Hollywood s'est logiquement emparé de cette histoire à faire pâlir les plus grands maîtres du thriller, où Ray Liotta in-carnera un policier sur la trace d'un cercle de paris. Ray Wins-tone jouera, quant à lui, un participant sorti d'un hôpital psychiatrique. Jason Statham, 50 Cent et Mickey Rourke in-terprèteront d'autres malfrats mêlés au jeu macabre.Révélé en leader de Joy Di-vision dans Control d'Anton Corbijn, Sam Riley campera le

héros du film : un jeune homme traqué, tombé par hasard dans un effroyable engrenage. 13 (Tzameti) est sorti en France en février 2006. Ce thriller radi-cal en noir et blanc a connu un grand succès à travers les dif-férents festivals de cinéma du monde entier. Ses plus belles récompenses restent le Grand Prix du Jury du meilleur film de fiction étranger à Sundance en 2006 et le Lion du futur à la Mostra de Venise la même an-née.

Encore deux grands noms pour le remake du thriller français 13 (Tzameti)

Ray Liotta. , /DR

"Lord of War" aura une suite ,baptisée "Lords of War"./DR

Bill Pullman . , /DR

Aaron Eckhart. , /DR

007. Pour son premier week-end d'exploitation outre-At-lantique, Quantum of Solace réalise le meilleur démarrage de la franchise d'après le box-office Mojo du 14 au 16 no-vembre 2008.

70,4millions

Avec 70,4 millions de dollars de recettes, d'après le box-offi ce

Mojo du 14 au 16 novembre 2008. Ce dernier James Bond détrône

Meurs un autre jour de Lee Tamahori qui avait collecté 47,1 millions de dollars lors de son

premier week-end de distribution aux Etats-Unis en 2002.

Quantum of Solace devrait parvenir sans trop de diffi-cultés au top du classement des meilleurs James Bond en terme de recettes américai-nes, une place pour l'instant détenue par son prédécesseur Casino Royale avec 167,4 mil-lions de dollars comptabilisés. Ce dernier long métrage sorti en 2006 avait vendu pour 40,8 millions de dollars de billets américains à l'occasion de son premier week-end au box-of-fice.Sur l'année 2008, Quantum

of Solace réalise le quatrième meilleur démarrage tous films confondus aux Etats-Unis, derrière The Dark Knight (158,4 millions de dollars), In-diana Jones et le royaume du crâne de cristal (100,1) et Iron Man (98,6).Du côté du box-office mondial, Quantum of Solace compte à l'heure actuelle 322 millions de dollars de recettes, Etats-Unis compris, soit 251,6 mil-lions de dollars en dehors du continent nord-américain.

www.007.comwLa rédaction /agence ■

Premier week-end record aux Etats-Unis pour la franchise “James Bond”Premier week-end record aux Etats-Unis pour la franchise “James Bond”

La rédaction/agence ■

DRAME. Annette Bening et Naomi Watts camperont deux des rôles principaux du drame “ Mother and Child ” écrit et réalisé par Rodrigo Garcia, an-nonce le quotidien spécialisé Variety . Les deux actrices re-joignent Kerry Washington et Shareeka Epps, déjà présentes au générique. Mother and Child suivra les destins croisés d'une cinquan-tenaire, de sa fille qu'elle lais-sa à l'adoption 35 ans aupa-ravant, et d'une jeune femme à la recherche d'un enfant à adopter.Le réalisateur, fils de l'écrivain colombien Gabriel Garcia Mar-quez, débutera le tournage du film en janvier à Los Angeles. Ce drame prolongera son étu-de des personnages féminins entamée avec Ce que je sais

d'elles... d'un simple regard (2000) et Nine Lives (2005).Les réalisateurs mexicains Al-fonso Cuaron, Alejandro Gon-zalez Iñárritu et Guillermo Del Toro produiront ce long métrage.Annette Bening achève le tournage de Dirty Tricks sous la direction de Ryan Murphy, un drame historique suivant la femme de Richard Nixon pendant le scandale du Water-gate. L'actrice sera à l'affiche de la comédie The Women de Diane English le 1er avril pro-chain avec Meg Ryan et Can-dice Bergen.Naomi Watts ( Les Promesses de l'ombre ) sera à l'affiche le 18 mars prochain de The In-ternational aux côtés de Clive Owen, sous la direction de Tom Tykwer.

Annette Bening et Naomi Watts mère et fille dans un drame sur l'adoption

Annette Bening tiendra un des rôles principaux de "Mother and child". , /DR La rédaction /agence ■

FESTIVALINTERNATIONALDU FILM DEMARRAKECH

FICTION. Un film estonien, The Class ("Klass"), qui raconte la descente aux enfers de deux lycéens, souffre-douleur de leur classe, poussés au mas-sacre, a été particulièrement distingué au Festival européen des 4 écrans (ciné, télé, net, mobile) qui s'est tenu à Paris du 14 au 16 novembre, et dont le jury était présidé par l'architecte Jean Nouvel (photo). Cette 2ème édition du festival est consacrée aux fictions du réel susceptibles d'être diffusées sur l'ensemble des écrans numériques.

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pratique mots-fl échés du jour

sudokuLe jeu Sudoku est un puzzle de 9x9 cases composée de neuf sous-grilles 3x3, certaines déjà remplies. Le but du jeu est de remplir les cases vides, en mettant un chiffre par case, de sorte que chaque colonne, ligne et région contiennent une fois seulement chaque chiffre de 1 à 9.

horoscope

master ringsBUT: Il s’agit de compléter la grille en respectant les trois conditions suivantes:• Dans chaque anneau (un des cercles concentriques) doivent fi gurer tous les chiffres de 1 à 8 sans répétition.• Dans chaque diamètre doivent fi gurer tous les chiffres de 1 à 8 sans répétition.• Les sommateurs (cercles oranges) contiennent la somme des 4 chiffres fi gurant dans les rayons correspondant. (Niveau facile)

• Dans chaque diamètre doivent fi gurer tous les chiffres

• Les sommateurs (cercles oranges) contiennent

blaguonsFORMULAIRE. Après son premier jour d’école, un petit garçon rentre à la maison et demande à sa maman:- Maman, c’est quoi le sexe ?La maman se dit alors qu’il faut vivre avec son temps et se lance dans des

explications très détaillées.Après avoir écouté sagement, le petit garçon sort de sa poche un formulaire d’inscription de l’école et lui dit:- D’accord maman, mais comment je vais faire pour écrire tout ça dans le petit carré ?

Citégauloise

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Niveau moyen

Bélier Aujourd’hui, c’est peut-être

le moment de changer de “fusil d’épaule” et de prendre de bonnes résolutions. En effet,

l’avenir professionnel se présente plutôt bien. Alors, prenez des initiatives, les événements vont très prochainement se bousculer. Et, vous ne saurez plus où donner de la tête. Anticipez !

Taureau Aujourd’hui, votre assiduité

et votre fi délité seront criées haut et fort, bravo !

On vous apprécie et tous vos efforts seront reconnus. Profi tez-en donc, pour imposer de nouvelles conditions. Par contre, aurez-vous les reins solides pour supporter un petit déboire fi nancier ? Vous devriez revoir vos comptes de très près !

Gémeaux Vous avez beaucoup trop

d’engagements et vous ne pourrez pas tous les affronter au même moment. Cherchez une aide auprès

d’une personne effi cace, qui pourrait vous soulager. Attention, à ne pas vous laisser rattraper par la fatigue. Pensez à prendre une pause, le week-end prochain !

Cancer Une situation stagne en partie,

simplement, car le temps vous manque pour y faire face. Organisez vos activités afi n de pouvoir accorder une attention

particulière à cette question. Surtout que de nouveaux développements sont sur le point de se réaliser .

Lion Apportez quelques

modifi cations à votre planning général, aujourd’hui. Vous pourriez ainsi mieux évoluer dans votre espace de travail

et votre performance pourrait être remarquée. Vous regagnerez, ainsi, une grande partie de votre assurance. Tous vos doutes ou vos inquiétudes pourraient s’évaporer, “comme par magie” .

Vierge Vous augmenteriez vos

chances d’éviter des contretemps si vous pouviez prévoir quelques changements dans vos

déplacements, aujourd’hui. Vous pourriez envisager de prendre des transports en commun ou alors de reporter certains rendez-vous .

Balance Les planètes vous

accompagnent positivement, durant cette période. La chance semble vous sourire dans tous les domaines. Si

vous avez des concours à passer ou des investissements à réaliser, ne ratez pas cette période de réussite. Vous pourriez vous essayer, avec modération, également à quelques jeux de hasard .

Scorpion Une proposition

intéressante, liée à votre domaine d’activité, se présentera sur votre

chemin, dans la journée. Votre rapidité d’analyse saura vous faire prendre conscience de cette chance. Cette occasion vous conduira vers de grandes choses, alors réagissez très vite, sinon vous pourriez courir le risque de vous faire “doubler” .

Sagittaire Vous découvrirez une nouvelle

manière de traiter un vieux problème, aujourd’hui. Portez toute votre attention et toute votre concentration à cette

question essentielle. Vous trouverez une solution défi nitive, en un clin d’oeil. De plus, vous en tirerez tous les honneurs .

Capricorne

Votre intervention pourrait être nécessaire pour résoudre une situation fi nancière, très critique.

Vous pourriez réviser vos calculs et revoir de plus près, une erreur qui s’est, peut-être, glissée à votre insu. Cette situation semble déjà s’être produite .

Verseau Si des questions, sur la façon

d’orienter votre carrière à l’avenir, vous “hantent” depuis un certain temps aujourd’hui, vous devrez affronter cette

réalité bien en face. Prenez du recul et concentrez-vous sur la question les réponses vous sembleront plus évidentes .

Poissons Si vous êtes dans un état

d’hésitation, vous allez pouvoir, aujourd’hui, pousser un soupir de soulagement. Votre esprit

sera plus clair et certains doutes envolés. Vous saurez prendre les bonnes décisions, car vous savez ce que vous voulez, ainsi, vous regagnerez une grande partie de votre assurance .

mercredi 19 novembre 2008 15

Votre soirée télé

18:01 Di-gata les défenseurs : des apparences trompeuses; 18:24 Oggy wa al mouz’ijoun; 18:48 Ch’hiwate maa choumicha : quiches au choux vert / quiche au poulet; 19:10 Sanawat addayae; 19:58 Rbib; 20:27 Clip cancer sein; 20:31 Festival international du fi lm de marrakech; 20:38 Ism wa maana; 20:45 Le journal; 21:13 Eco marché; 21:20 Bulletin météo; 21:28 Moubacharatan maakoum; 23:05 Al akhbar; 23:32 Aemal wa iqtissad; 23:34 Bulletin météo; 23:38 Clip cancer sein; 23:43 FIFM

master dominosBUT: Il s’agit de compléter la grille à l’aide des pièces manquantes se trouvant au dessus de la grille, en respectant les deux conditionssuivantes:• Dans chaque ligne doivent fi gurer tous les chiffres de 0 à 6 sans répétition.• Dans chaque colonne doivent fi gurer tous les chiffres de 0 à 6 sans répétition.N.B: Chaque pièce de domino n’existe qu’une et une seule fois dansla grille. NIVEAU 3 (FACILE)

master ringsBUT: Il s’agit de compléter la grille en respectant les trois conditions suivantes:• Dans chaque anneau (un des cercles • Dans chaque ligne doivent fi gurer tous les chiffres de 0 à 6 sans

Solutions du 18/11/2008

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71818Casablanca

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Agadir

Dakhla

Tanger Oujda

Fès

Marrakech

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ProtectionSoutiens

Lésé Faissemblant

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