Orvault Ma ville 49

ORVAULTma villeJuillet - Septembre / 2011

#49

V o t r e m a g a z i n e d ' i n f o r m a t i o n s m u n i c i p a l e s

w w w . o r v a u l t . f r

DOSSIER / Plan Climat

p.22 Construire la villeZAC du vallon des Garettes

p.24 LoisirsSaison culturelle 2011-2012

p.4 ActualitésAire de jeux du Bignon

Orvault - Ma ville 49.indd 1 17/06/11 13:53

ORVAULT MA VILLE #49/JUILLET-SEPTEMBRE2011

édito

L’été s’annonce, et je vous souhaite de pouvoir profiter pleinement de cette trêve estivale pour vous adonner aux activités, qu’un quotidien souvent contraint par de nombreuses obliga-tions, vous empêche de savourer. Cer-tains partiront vers d’autres horizons en quête de découvertes, de loisirs, de plaisirs nouveaux, de rencontres, de partage. D’autres resteront à Orvault.

Nous avons la chance de vivre dans une ville agréable qui propose de multiples opportunités d’évasion. Ses parcs, ses espaces verts, sa Vallée du Cens... Ses richesses naturelles offrent autant de possibilités de flânerie dans un cadre naturel reposant et rafraî-chissant.

Pour ceux qui préfèrent l’animation au farniente, les Estivales reviennent rythmer notre été orvaltais au cœur de nos quartiers, avec trois temps forts. Dès le 3 juillet, les Estivales se déploient au cœur du Bois-Saint-Louis avec de nombreuses animations gratuites pour petits et grands. Les 13 et 14 Juillet, vous les retrouvez dans le Bourg d’Orvault avec notamment le circuit de Kart et notre traditionnel feu d’artifice pour conclure une jour-née riche en sensations fortes. Et fin Août, elles s'installent à la Bugallière avec un programme haut en couleur : circuit de karting, initiation à la boxe, aéro-trampoline, balades à dos d'âne, jeux gonflables, animations de rue, mur d’escalade…Je tiens à remercier tout particulière-ment les élus, les services de la Ville,

et les associations fortement investis dans cet événement. Cette mobili-sation, chaque année renouvelée, garantit le succès de ces temps de rencontres privilégiés. Les Estivales favorisent les échanges entre générations et entre habitants des différents quartiers. En cette période de grand départ, il me semble essentiel de ne pas oublier aussi ceux

qui se trouvent encore plus isolés. La Ville organise pendant l’été deux sorties "lutte contre l’isolement" et le Centre Communal d’Action Sociale reste en

alerte, en particulier lorsque le plan canicule est activé. Mais au-delà de l'intervention des services de la Ville, il incombe à chacun d’être attentif à ses voisins, surtout s’il s’agit de personnes fragiles. La vraie solidarité ne peut être que collective.

À Orvault, comme le font beaucoup de villes, nous profitons aussi de l’été afin de réaliser des travaux dans les écoles et entretenir nos bâtiments pour qu’à la rentrée chacun reprenne ses activités dans les meilleures condi-tions. Ainsi, notre piscine est fermée cet été pour mener les travaux qui permettront aux Orvaltais de pouvoir en profiter toute l’année. Ces travaux prolongeront la durée de vie de notre équipement le temps nécessaire à l’éla-boration d’un nouveau projet de piscine.

Je vous souhaite à nouveau un très bel été et vous donne rendez-vous à la rentrée, riches de nos souvenirs estivaux.

Joseph PARPAILLONMaire

Conseiller général

“La vraie solidarité ne peut être que collective“


SOMMAIRE

p.4 Actualités

p.10 Ça s'est passé ! L’actualité en images

p.12 Dossier Plan climat : de l’urgence à l’action

p.16 Initiatives Patrimoine : une nouvelle vie pour le four à pain

p.17 En direct des quartiers L’actualité des associations

p.18 Histoire Une chapelle haute en couleurs

p.19 Visage de ville Docteur Michel Meignier : “la douleur, ma bataille“

p.20 Démocratie Expression des élus de l’opposition et de la majorité

p.22 Construire la ville "Garettes" : le nouveau visage du bourg p.24 Loisirs L’actualité culturelle et sportive de la ville

p.27 Développement durable Optimisons nos consommations d'eau


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Le papier utilisé pour l'impression de ce magazine est issu de forêts certifiées PEFC et gérées durablement

Goubault Imprimeur certifié iso 14001 imprimé avec des encres végétales

ISSN – 0183 – 0422 dépôt légal à parution

Votre Magazine d’informations municipalesHôtel de Ville :BP 19 - 44706 Orvault cedex Tél. 02 51 78 31 00 Fax 02 51 78 31 69www.orvault.fr Directeur de la publication : Joseph PARPAILLON Co-directrice : Alexandra SCAVENNECRédacteur en chef : Mickaël BOURRERédaction : Paola DA SILVADominique HERVÉ Agence Rue PrémionPhotos : Mairie d’OrvaultRéalisation : Tél. 02 40 71 07 90Impression : Goubault Tél. 02 51 12 75 75Tirage : 12 000 exemplairesPhoto de couverture : © miredi-fotolia.com

ORVAULTma villeJuillet - Septembre / 2011


4ACTUALITÉS


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• Aire de jeux du Bignon

Ensemble autour du jeu

La naissance d’un lieu d’in-tégration et d’échanges. L’aire de jeux du Bignon,

dédiée aux enfants de 2 à 12 ans, fait déjà l’unanimité. Et pas qu’auprès des bambins ! “Les gens sont enchantés”, témoigne Arlette Despouys, adjointe déléguée au Loge-ment et au Cadre de vie. “Nous avons de très bons retours des assistantes maternelles et des mamans. Je me félicite de cette réalisation, qui s’inscrit dans le cadre de nos projets de parcs urbains thématiques. L’aire est très bien faite, les habitants peuvent vraiment l’investir. Elle finalise bien le quartier“.

Valides et handicapés réunisL’aire se distingue aussi par son accessibilité. La Ville a en effet

souhaité que les enfants en situation de han-dicap moteur, sensoriel ou mental puissent y jouer. Cet espace de jeux constitue ainsi un lieu d’intégration où les enfants apprennent à vivre ensemble, quelles que soient leurs différences.

La commission handicap de la Ville a été asso-ciée à l’élaboration du projet afin d’aboutir à ce résultat. De ces échanges sont ressortis plu-sieurs points importants à mettre en œuvre : faire en sorte que l’aire de jeux permette le pas-sage d’un fauteuil roulant, rendre les poteaux des jeux très visibles, pourvoir les bancs d’ac-coudoirs pour se lever et s’asseoir facilement, inclure des jeux sur ressorts avec une assise très enveloppante pour ne pas perdre l’équilibre, insérer des inscriptions en braille sur les pan-neaux…

“Une fleur qui parle“Les jeux aménagés prennent en compte une dimension supplémentaire : la sollicitation des cinq sens. Une "fleur qui parle" permettant aux enfants de s’entendre à chacune de ses extrémités a été installée d’un bout à l’autre de l’aire. Un xylophone est également mis en place. Quant aux massifs de fleurs disséminés

sur l’aire de jeux, ils offrent toute une palette d’odeurs particulières.

De même, des plantes aromatiques que l’on peut goûter ont été placées par les espaces verts dans une jardinière surélevée afin d’être plus accessible aux enfants qui ont du mal à se pencher.

Pour toute la familleLes parents n’ont pas été oubliés, l’aire étant pourvue de 7 bancs, d’un petit salon constitué de 3 fauteuils et d’une table basse, ainsi que d’une grande table de pique-nique sous pergo-la. Le projet, façonné par la société Bois d’Or-raine, a coûté 115 000 € et a été entièrement financé par la Ville. Un investissement pérenne pour l’agrément des petits et des grands.

Promesse tenue ! L’aire de jeux du Bignon, la

dernière étape de la ZAC, a été inaugurée le 1er juin

dernier. La municipalité s’est attachée à rendre cet espace ludique accessible aux enfants en situation

de handicap.

un lieu d’intégration où les enfants apprennent

à vivre ensemble


5ACTUALITÉS


5

• Rencontres de Quartier 2011

Le temps de la démocratie locale

En juin, les 6e Rencontres de Quartier ont plan-té leur chapiteau dans les sept coins de la ville. L’occasion, à nouveau, pour le Maire et les

élus d’aller au plus près des Orvaltais afin d'échan-ger sur la vie de la commune. “Ce temps d’écoute permet d’instaurer une relation privilégiée avec les citoyens”, affirme Christian Ardouin, adjoint à la démocratie participative et à la vie associative. “Et de plus en plus, il s'impose comme un espace de contribution aux politiques publiques“.

Pour la première fois cette année, les habitants étaient d'ailleurs invités à s’exprimer par le biais d’une boîte à idées et d’un livre blanc, avec même la possibilité de suivre toutes les rencontres, au-delà de leur quartier. À noter que les requêtes et autres suggestions seront, comme à l'accou-

tumée, traitées avec des réponses directement envoyées aux personnes concernées. Quant à l'exposition itinérante, elle a permis de balayer les grands chantiers en cours : le projet éducatif local, l'éclairage public, les zones humides, la ZAC du Vallon des Garettes… Auxquels se sont ajou-tées des actions propres à chaque quartier : la circulation dans le Bourg, l’évolution du pôle commerçant au Bois Raguenet, la réfection de la piscine à la Cholière, la gestion urbaine de proximité à Plaisance, la coulée verte Cornouailles au Petit Chantilly, l'avenue de la Mulonnière à la Praudière ou encore la ZAC du Bois Cesbron à la Bugallière.

Et pour renforcer cette interaction avec la population, d'autres nouveautés étaient également proposées : une ouverture du chapiteau jusqu'à 20h pour permettre aux personnes qui travaillent de participer davantage, des stands d'information sur la gestion des déchets et le Point Info Jeunesse, et une présence renforcée de certains partenaires (comme Nantes Métropole ou les bailleurs sociaux)… Toujours avec la volonté de répondre plus effica-cement à toutes les questions !

C'est à vous...

“En toute convivialité““Depuis ma retraite en 2002 je m'intéresse beaucoup à la vie de ma commune, m'impliquant notamment dans différentes activités associatives et échangeant régulièrement avec mon élu de quartier. L'intérêt des Rencontres de Quartier est qu'elles permettent de discuter en toute convivialité, et non

pas dans un esprit “revanchard“, avec l'équipe municipale. Ceci dit, j'ai la chance d'habiter un quartier paisible, même s'il y a quelques sujets qui demandent à être améliorés comme l'effacement des réseaux, le renforcement du débit internet ou le nettoyage des trottoirs. Autant de points qui peuvent être abordés ouvertement lors de ces rencontres.“

Michel Ravilly, 66 ans, habitant du quartier Praudière

Pour sa 6e édition des rencontres de Quartier, la Ville d’Orvault a joué la carte du renouveau avec des horaires plus appropriés, des stands d’information… et toujours ces échanges en direct entre élus et citoyens. Retour sur l’événement phare de la démocratie locale.


6ACTUALITÉS


“Je pense qu'ils n'ont plus le même regard sur les malentendants”, assure

Cécile Pinel. Dans le cadre du festival Handiclap, cette pro-fesseur d'EPS au collège Jean Rostand a fait découvrir à sa classe de 5e un nouvel univers riche de sens : la langue des signes. “Les élèves étaient très enthousiastes. Ils ont beaucoup travaillé en groupe. Un vrai plus pour la cohésion de la classe.“

L'atelier, porté par Karine Gui-chard, chorégraphe de l'asso-ciation "Danse Ta Différence", s'est déroulé sur trois séances

d'une heure dans deux classes. Jacqueline Suriray, professeur de Français, a mené le même travail avec une classe de 6e. Avec des différences no-tables selon l'intervenante : “Les 6e sont encore dans le monde de l'enfance, et ils posaient des questions très terre à terre. Les 5e étaient éton-nants, car ils m'interrogeaient davantage sur les problématiques sociales des malentendants : comment font-ils pour se réveiller, pour utiliser un téléphone, pour travailler…“

S'ouvrir pour s'affirmer“Le handicap concerne tout le monde”, sou-ligne Pierre Gadé, adjoint au Maire délégué à la cohésion sociale et à la solidarité. “Il est impor-tant de sensibiliser aux différences dès le plus jeune âge, de faire prendre conscience qu'on ne part pas tous dans la vie avec les mêmes

chances”. Karine Guichard, professeur de danse diplômée et spécialisée, va même plus loin, affir-mant que les différences doivent être valorisées.

“Le collège est un monde fermé, où il faut se fondre dans le moule pour être accepté... mais c'est par les différences que l'on affirme sa per-sonnalité ! En ce sens, l'expérience du handicap peut rendre plus libre.“

* Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés de

Loire-Atlantique.

• Festival Handiclap au collège Jean Rostand

Des signes qui en disent longFaire vivre et découvrir le handicap, voilà l'objectif du festival Handiclap. Organisé depuis 1992 sur le département par l'association APAJH 44*, il se décline sous des formes diverses et variées. Sensible à cette démarche, la Ville d'Orvault en est un partenaire historique. Cette année, des élèves du collège Jean Rostand ont été initiés à la langue des signes. Une ouverture à la différence et un apprentissage de la tolérance.

“Le handicap concerne tout le monde“

Un spectacle en point d'orgue : le 29 mars, à l'Odyssée, les élèves du collège Jean Rostand ont assisté à une représentation théâtrale en langue des signes dans le cadre du festival Handiclap. La pièce, imaginée par les Compagnons de Pierre Ménard, s'intitulait "Les Contes-dits-du-bout-des-doigts" et était interactive. “J'ai trouvé les élèves très communicatifs, ils ont osé répondre avec les mains plutôt qu'avec la parole”, se réjouit Karine Guichard. De vrais signes de succès !

Contes signés à l'Odyssée


ACTUALITÉS


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• Quartier Plaisance

Une fresque, des fleurs et des enfants

“C’est très important pour le quartier que les enfants soient investis dans ce type

d’action. Cela créé de la solidari-té intergénérationnelle”. Patrick Briattre, conseiller municipal re-présentant du quartier Plaisance, est satisfait du travail accompli.

En effet, depuis l’hiver dernier, le centre socioculturel a mis en place plusieurs initiatives des-tinées à impliquer les enfants dans la vie de leur quartier. Au programme : fleurissement des parterres en plusieurs temps, et, surtout, la création d’une grande fresque à l’arrière des garages.

“Nous avons mené cette action en étroite collaboration avec le

bailleur, Atlantique Habitations”, détaille Da-niel Bercheux, directeur du centre socioculturel de Plaisance. “Notre objectif était d’embellir le quartier, notamment au niveau des nouvelles constructions. Nous voulions aussi monter une action pédagogique intéressante. D’où l’idée d’un travail réalisé par les enfants et visible par tous“.

La genèse d’une œuvreAlberto Mino, Plasticien, assisté par une béné-vole, Martine Dauptain, s’est donc attelé à faire dessiner les 39 enfants sur le thème des "bêtes imaginaires" pendant trois jours lors des va-cances d’hiver. Une fois les croquis terminés, il en a fait le montage sur ordinateur afin de pou-voir créer la grande fresque finale et d’en tracer les contours sur les murs. Pinceaux et tubes de peinture ont été de sortie lors des vacances de Pâques. “Tous les noms des artistes en herbe ont été inscrits sur la fresque. Les enfants en sont très fiers, ainsi que leurs parents. Beaucoup d’entre eux ont assisté à l’inauguration officielle le 11 mai dernier“.

Faire contribuer les parentsL’embellissement du quartier passe aussi par le fleurissement des parterres. Une dizaine de

pieds d’immeubles ont ainsi été arborés de plantes annuelles (géraniums, pétunias, margue-rites...). “Nous avons souhaité que cette action, symbolique, soit menée en complément de la végétalisation effectuée par les services techniques de la Ville et soit portée par les enfants. Nous espérons ainsi mobiliser leurs pa-rents sur l’arrosage et l’entretien des plantes“.

Toutes ces démarches convergent vers une même finalité : harmo-niser la vie dans les espaces pu-blics et investir les habitants afin que les projets menés soient respectés.“L’embellissement du quartier par les enfants participe à la création de son identité. Ces projets génèrent du lien social. Depuis qu’ils sont mis en place, les habitants s’arrêtent, notamment au niveau de la fresque, pour en savoir un peu plus”, conclut Da-niel Bercheux. “Par ce biais, on a réussi à créer de l’échange”.

Les 2 500 habitants du quartier Plaisance voient leur cadre de vie s’agrémenter au fil des jours. Des jeunes de 8 à 12 ans du centre socioculturel ont en effet pu participer à son embellissement. Une série de projets menée dans le cadre de la Gestion Urbaine de Proximité (G.U.P.).

“Par ce biais, on a réussi à créer

de l’échange“


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ACTUALITÉS

• ÉconomieMARS 2011KIABICommerce de détail d’habillement 182 ROUTE DE VANNES

ADDA ISOLATIONSTravaux d’isolation thermique, peinture de façade extérieure 2 Allée de la Penfeld PLAISANCE

LE SOUFFLEUR DE BIÈRESCommerce de bières, spiritueux, chocolats et d’accessoires en tout genre se rapportant à la bière 8 Rue du Hameau du Mail BOURG

RIPPLE MOTIONPrestations de services aux fournisseurs de solutions informatiques, création de logiciels 10 Rue Jean Rouxel PENTECÔTE

BMF FINANCESIntermédiaire en opérations bancaires, financières et courtage en assurances 61 Avenue de la Morlière MORLIÈRE

COIFF’ATTITUDESalon de coiffure mixte 107 Rue de la Patouillerie PONT DU CENS

HERCULEPROÉditions de logiciels, systèmes et de réseaux 8 Rue Jean Rouxel PENTECÔTE

AVRIL 2011GOMOTOAchat, vente de vêtements, d’accessoires pour motocycles et véhicules. Entretien et réparation. 246 ROUTE DE VANNES

FLOR ESSORAssistance et conseils aux entreprises 3 Rue Courgivaux PRAUDIÈRE

MONTALTO FRANCESCAVente par internet de lingerie 36 Avenue de la Haye Noé PETIT CHANTILLY

Changement de propriétaireVINS & INDÉPENDANCESVente en gros et à distance de vins, d’alcool, de produits du terroir, d’objets d’arts et de décoration. Prestations de dégustations, d’animation …. 8 Rue Léon Gaumont PENTECÔTE

LES JONQUILLESRestauration, pizzeria, glacier, bar 10 Place de l’Église BOURG

MAI 2011LACY BELVYServices à domicile pour les particuliers (ménage, garde d’enfants, soutien scolaire, préparation de repas…). Bâtiment 7K 95 Rue de la Patouillerie PONT DU CENS

STOSA CUISINESMagasin de meubles et de cuisines 246 ROUTE DE VANNES

Changement de propriétaireBOUCHERIE DU PETIT CHANTILLY1 Avenue Alexandre Goupil PETIT CHANTILLY

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Pôle tertiaire Orvault Grand Val

Première pierre

Le Maire Joseph Parpaillon et Michel Lelièvre, Président Directeur Général de Promocil, ont posé la première pierre du futur parc tertiaire Orvault Grand Val. Il s’agit de trois immeubles de bureaux d’une surface utile totale de 5000 m2 environ.

À terme, le site comptera 10 bâtiments proposant 20 000 m2 de bureaux. Créé dans le parc d’un ancien château, d’une surface de 11 hectares, son aménagement respecte les principaux boisements.

Nouvelle implantation

Boiron s’installe à Orvault

Un peu trop à l’étroit sur son site de Saint-Herblain, Boiron, le leader mondial de l’homéopathie, déménage pour s’installer à Orvault. Boiron a choisi la ZAC du Bois-Cesbron notamment pour des questions logis-tiques : sa proximité avec des nœuds routiers et un espace plus grand, permettant de s’agrandir le cas échéant.

Sur plus de 1500 m2, le bâtiment comprendra un laboratoire, un magasin et des bureaux. Les travaux, commencés en novembre 2010 seront ter-minés en juillet prochain pour un déménagement programmé en octobre 2011. Le site d’Orvault desservira plus de 900 pharmacies en Loire-Atlan-tique, Maine-et-Loire, Vendée et Morbihan.

Arrivée

Alcatel-Lucent change de directeur

Farid Khanouch est le nouveau Directeur de l’établissement Alcatel-Lucent implanté à Or-vault. Arrivé le 1er mars de Vélizy, en région parisienne, Farid Khanouch travaille depuis 10 ans au sein du groupe. Il y a notamment occupé les postes de responsable marketing puis responsable commercial.

Cet établissement comprend le site d'Orvault (579 personnes) et le site de Rennes (133 personnes) soit 712 personnes.

Florent Thomas, conseiller

municipal délégué à la vie

économique, en compagnie

de Farid Khanouch (à droite)



ACTUALITÉS 9

Une semaine très in-tense ! Brigitte Villaréal, conseillère municipale

déléguée aux relations interna-tionales a mis à profit chaque heure lors de son séjour à Kin-dia, Guinée. Du 23 au 30 jan-vier dernier, une délégation composée de représentants de 5 villes de l’agglomération et de Nantes Métropole s’y est en effet rendue afin de constater les résultats du projet “Trois Ri-vières”, mené sous leur égide en 2010.

“L’objectif de ce projet est de mettre en place un réseau d’as-sainissement dans une zone urbaine à la confluence de trois rivières, au centre de Kindia. C’est en effet un lieu inondable, qui parfois se transforme en foyer d’épidémie de maladies hydriques, telles que diarrhées, choléra, diphtérie, paludisme…”, déplore Brigitte Villaréal. “Les conséquences sont également d’ordre économique. Cette zone maraîchère composée de bas fonds vend ses produits jusqu'à Conakry. Or, en période d’épidé-mie, aucun marché ne peut être envisagé.”

Des amas de boues et de déchetsC’est un travail global de sa-lubrité du quartier qui a donc été réalisé. Le lit des rivières,

encombré de boues, d’alluvions et de déchets a été recreusé, ainsi que celui des caniveaux. Les berges ont été stabilisées, des latrines ont été construites. Mais, et c’est peut-être le plus important, les populations ont été sensibilisées à toutes ces problématiques, afin de ne pas ra-pidement rejeter de dépôts dans la rivière.

Pas de mortalité en 2010Le constat de Brigitte Villaréal est positif : “les élus, techniciens, ainsi que la population de Kindia sont fortement impliqués autour de ce projet, qui suscite beaucoup d’attentes. Nous avons pu constater que notre action a répondu à la situation d’urgence, car malgré les fortes pluies en 2010, la zone n’a pas subi d’inonda-tions. Contrairement aux années précédentes, aucune mortalité liée à des épidémies n’a été constatée. C’est déjà un vrai succès”. 5 000 jeunes guinéens, payés par des fonds euro-

péens, ont effectué ce travail. “Ils y sont re-tournés même une fois leur période rémunérée achevée. La mobilisation est très forte. Néan-moins, la tâche reste titanesque car la problé-matique de gestion des déchets solides n’est pas réglée. La ville n’a pas les moyens d’assurer leur ramassage et leur traitement”.

La suite du projetMais quid de l’année 2011 ? Une agence com-munale de l’eau et de l’assainissement, qui pour-ra notamment s’occuper des déchets, est d’ores et déjà créée à Kindia. Nantes Métropole et les cinq communes impliquées envisagent de l’aider pendant deux ans afin de pérenniser l’action de “Trois Rivières”. Quant à Brigitte Villaréal, elle garde de son séjour un souvenir fort : “la richesse humaine m’a frappée, ainsi que l’envie de la po-pulation de prendre son destin en main. C’est une jeunesse qui veut avancer”.

• Retour sur le projet “Trois Rivières“ à Kindia, Guinée

Objectif zéro mortalitéC’est une situation d’urgence qu’affrontent année après année les 180 000 habitants de Kindia. Inondations et épidémies frappent régulièrement la population de cette ville de Guinée. Une problématique aujourd’hui prise en charge par le biais du projet “Trois Rivières“, auquel Orvault participe.

Le projet “Trois Rivières“ a pour objectif de rétablir la salubrité dans la ville de Kindia



/Jumelage Orvault-Tredegar Une délégation de Gallois a été accueillie à Orvault fin mai pour quelques jours, histoire de développer le lien d’amitié qui unit les deux villes depuis maintenant 32 ans. Le Maire, Joseph Parpaillon, ainsi que Brigitte Villaréal, conseillère municipale déléguée aux relations internationales, ont reçu leurs hôtes officiellement à l’Odyssée. Les membres du comité de jumelage leur ont ensuite fait découvrir Guérande, puis le site d’Airbus à Saint-Nazaire.

/Eurobasket11e édition réussie pour l’Eurobasket, qui s’est déroulé les 21 et 22 mai. De nouvelles équipes étaient présentes, avec pour la première fois, des Hongrois sous les paniers. Orvault Sports emporte le tournoi des filles et la Similienne de Nantes celui des garçons.

10ÇA S'EST PASSÉ !

/Expo Carnets de routeQu'en est-il de l'art de voyager aujourd'hui ? Un simple besoin d'ailleurs ou un désir d'aller à la rencontre de l'autre ? Comment voyageait-on au Moyen-âge ? Qui sont les écrivains voyageurs ? À travers des récits de voyage, des témoignages, des films, cette exposition, proposait un regard inédit sur les horizons lointains, une certaine perception poétique du monde, de sa fragilité et de sa beauté.

/Expo citoyennetéDepuis le 4 avril, la Ville présente une exposition sur le thème de la citoyenneté dans les différents sites municipaux et les centres socioculturels. Elle tournera ainsi jusqu’en novembre. Un moyen de prendre conscience et développer son sens civique au quotidien.“Les Hommes, en effet, ne naissent pas citoyens mais le deviennent.“ Spinoza

/Nouveaux OrvaltaisLes Orvaltais arrivés récemment sur la commune étaient invités à une journée d’accueil, le samedi 16 avril dernier. La matinée a commencé par une présentation des élus et des services de la Ville. Les nouveaux arrivants ont ensuite pu découvrir en bus les lieux les plus marquants d’Orvault, notamment les châteaux de la Tour et de la Gobinière.

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/Cross des écolesPlus de 600 élèves de toutes les écoles d’Orvault ont participé au cross des écoles, organisé par le service des sports de la Ville. Au programme de la journée : du sport bien sûr, mais aussi un parcours d’orientation et une rencontre avec Bruno Pilorget. Ce dessinateur-voyageur leur a fait découvrir le Vietnam, la Chine et la Palestine à travers ses carnets de route et les photos qu’il a ramenées de ses voyages.

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/Pâques au Bois de l’Avenir

Ils étaient des centaines, hauts comme trois pommes, mais bien

décidés à débusquer les œufs que la cloche avait cachés dans le

Bois de l’Avenir. Au top départ, tous les enfants se sont précipités

pour trouver les précieux objets en chocolat. Beaucoup de rires et pas de pleurs : chacun a pu

repartir avec un panier (plus ou moins) plein d’œufs en chocolat.

/Orvault, ville amie des enfantsDes jeunes d’Orvault accompagnés d’élus ont participé au grand rassemblement des Rencontres des Villes Amies des Enfants de Bretagne UNICEF. Orvault a été reconnue "ville amie des enfants" en 2003. Elle s’est ainsi engagée à promouvoir les droits des enfants et à développer la participation et l’écoute des jeunes.

/Chapelle des Anges C’est fait : après deux ans de travaux, la chapelle des Anges est désormais comme neuve, à l’intérieur comme à l’extérieur. L’inauguration, samedi 28 et dimanche 29 mai, a été ponctuée de nombreuses animations : les visiteurs ont pu assister à des concerts de musique de l’Est et de chants sacrés. Ils ont pu participer à des conférences sur l’histoire de la chapelle ainsi qu’à l’explication du travail de restauration par l’architecte, Pierluigi Pericolo.



Participer à la lutte contre le réchauffement climatique : un objectif de taille que la Ville a souhaité relever dès 2007. Un agenda 21 intégrant une série d’actions concrètes a donc été mis en place sur le territoire communal, faisant écho aux ambitions du plan de Nantes Métropole. Avec, en ligne de mire, une contribution significative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre souhaitée d’ici 2020.

Plan climat : de l’urgence à l’action

• Politique énergétique de la Ville

Dossier

L’ambition du plan climat est de contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre sur le territoire. Les objectifs de Nantes Métropole, sur lesquels s’appuie le plan orvaltais, sont les suivants :

• Atteindre, en 2025, 1 million de tonnes de CO2 économisées par rapport au niveau d’émissions de 2007, soit 55 000 tonnes par an en moyenne.

• Pour la commune d'Orvault, l'objectif est de l’ordre de 2 000 tonnes par an entre 2010 et 2025.

Les objectifs du Grenelle de l’Environnement sont quant à eux les suivants : passer de 9 tonnes de CO

2 /an et par habitant à 2,25 tonnes en 2020

et à 1 tonne en 2050.

1 million de tonnes de CO2 en moins

Une action qui se décline autour de sept domaines d’intervention : Transport et déplacements : déchets, urbanisme,

production et consommation, biodiversité, énergie, logement. Préserver les ressources naturelles, réduire les coûts, économiser l’éner-

gie, limiter l’impact des transports ou encore consommer local sont quelques-uns des axes travaillés par la Ville pour atteindre une réduc-tion équivalente à 2 000 tonnes de CO

2 par an

entre 2010 et 2025 à l'échelle de la commune.



13

PLAN CLIMAT VILLE

ÉNERGIE

Agenda 21 : soutenir les économies d’énergie

Principales réalisations :• Programme sur 3 ans de rationalisation

de l’éclairage public : 250 000 kwh/an économisés dès 2012

• Intégration du solaire et du photovoltaïque dans les programmes

• Programme de rénovation des écoles, dont isolation en 2010-2011

• Réhabilitation HQE du patrimoine ville • Mise à jour du Diagnostic de Performance

Energétique des bâtiments publics prévu en 2013

LOGEMENTS

Agenda 21 : sensibiliser les habitants

Principales réalisations :• Permanence énergie mensuelle gratuite

(2009-2011)• Accompagnement individuel des foyers par le

biais du projet Médiaterre• Cycle annuel d’animations par la Serre Ondine• Participation à la semaine de l’énergie (2011)

TRANSPORTS

Agenda 21 : favoriser la mobilité urbaine

Principales réalisations :• Schéma des liaisons douces (2009)• Participation à la semaine de la mobilité (2010)• Implantation de parcs pour vélos sécurisés en

ville et dans les terminus tram• Mise en œuvre du plan de cheminements des

déplacements doux (contre-sens et sas vélo)• Sensibilisation à l’éco-conduite• Diminution du taux de rejet de CO

2 du parc de

véhicules ville

BIODIVERSITÉ

Agenda 21 : conforter les espaces verts en ville en compensation CO

2

Principales réalisations :• Opération 7 000 arbres (2007-2013)• Travail de préservation d’arbres sur les

programmes d’urbanisation• Toitures végétalisées (au Bignon, à la Frébaudière,

sur la future médiathèque...)• Mise en place de la gestion différenciée des

espaces verts (2011)• Cartographie des aires de respiration• Création des jardins de proximité du Ruisseau

à la Bugallière (18 parcelles)

PRODUCTION ET CONSOMMATION

Agenda 21 : promouvoir des consommations responsables moins gourmandes en CO

2 en rapprochant

les circuits de production et de consommation

Principales réalisations :• Développement de trois AMAP• Inauguration du marché fermier de Gagné• Approvisionnement de proximité de la

restauration scolaire pour un budget de 20 000€ (2010)

• Réalisation d’un guide éco-gestes à destination des agents

• Politique d’achats responsables (fournitures, papier, entretien...)

DÉCHETS

Agenda 21 : apporter un soutien actif à la réduction des déchets

Principales réalisations :• Plus de la moitié du résidentiel équipé de

composteurs• Lancement d’une expérimentation de compost

collectif à la Reynière (2011)• Sensibilisation des bailleurs et collectifs à la

réduction des déchets• Projet Médiaterre lancé en novembre 2011• Participation des commerçants à la semaine

des déchets (2009)• Réalisation d’un audit interne pour mieux trier

et valoriser les déchets de la collectivité

URBANISME

Agenda 21 : promouvoir la démarche d’éco-construction et de gestion durable de l’habitat

Principales réalisations :• Inscription de l’éco-construction dans le cahier

des charges des promoteurs• Labellisation "éco quartier" lancée pour les

Garettes (2011)• 50 logements sociaux labellisés BBC (2012)• Planification urbaine en lien avec le Plan Local

d’Habitat (PLH)• Démarche BBC pour toutes les nouvelles

constructions ville

Pour tous vos besoins de covoiturage, ayez le réflexe ohé ! www.ohe.orvault.fr


14DOSSIER


• Bâtiments exemplaires

Énergie : Orvault prend des kWh d’avance

Nouvelles menuiseries, isolation renforcée, panneaux photovoltaïques, géothermie… Depuis 5 ans, la Ville met en place toute une série de mesures visant à diminuer les consommations d’énergie dans les bâtiments qu’elle construit ou rénove. Zoom sur les principales réalisations effectuées et à venir.

“ 2020 va vite arriver !” Ca-therine Heuzey, conseillère municipale déléguée à

l’Environnement et au Déve-loppement Durable, a parfaite-ment conscience des objectifs que la Ville s’est engagée à tenir.

En effet, afin d’atteindre les ambitions du Grenelle de l’En-vironnement en termes de réduction de gaz à effet de serre, de nombreuses actions sont mises en place dans les édifices publics. “Dans un premier temps, il s’agit pour nous de mieux concevoir les bâtiments et de mieux les iso-

ler. Mais nous souhaitons également optimiser nos consommations d’énergie. Cela passe, par exemple, par la régulation de la température dans certains lieux, comme les gymnases, qui n’ont pas besoin d’être surchauffés”.

Des actions nombreuses et variéesPlusieurs des engagements pris dans le do-maine de la construction faisaient partie de l’agenda 21 de la Ville. Sur le terrain, en matière d'isolation, les simples vitrages sont remplacés par des doubles. Cette approche a été déployée sur le groupe scolaire de la Ferrière, qui a aussi bénéficié de la pose de bandeaux brise-soleil, de chaudières à condensation et de la production d’eau chaude grâce à l’installation de panneaux solaires. Le même choix a été fait sur le site du complexe sportif de la Cholière pour la distribu-tion d’eau chaude dans les vestiaires.

En 2009, la Ferme du Bignon, lors de sa réhabi-litation, a également bénéficié de plusieurs ins-tallations intéressantes au niveau énergétique : toiture végétalisée, principe de chauffage par géothermie, ainsi que production d’électricité grâce à la pose de 24m2 de panneaux photo-voltaïques.

Un futur plus économeLes projets à venir prennent bien évidemment en compte ces considérations énergétiques dès leur conception. La réhabilitation de la Frébau-dière, qui débutera cet été, prévoit notamment l’installation d’une cuve de récupération d’eau de 15 000 litres pour l’utilisation dans les toi-lettes et pour le nettoyage des sols. La pose de cellules photovoltaïques sur une surface d’en-viron 30m2 permettra en outre de produire de l’électricité, qui sera ensuite revendue.

Enfin, la Ville a fait le choix d’un Bâtiment Basse Consommation (BBC) pour l’extension de la mairie principale, dont la performance énergé-tique sera inférieure à 20kwh/m2. Quant à la fu-ture médiathèque, également aux normes BBC, elle a fait l’objet d’une expertise énergétique et développement durable par un cabinet spécia-lisé, Canope Area, et devrait afficher une per-formance énergétique de moins de 50kwh/ m2. De quoi envisager l’avenir des futurs usagers dans les meilleures conditions !

“... il s’agit pour nous de mieux concevoir les bâtiments et de mieux

les isoler“

La ferme du Bignon bénéficie aujourd’hui de panneaux photovoltaïques lui permettant de produire de l’électricité



15

• Éclairage public

Lumières douces sur la villeC’est une première sur l’agglomération. La Ville a récemment interrogé ses habitants sur une rationalisation de l’éclairage public. Les réponses récoltées ont d’ores et déjà permis de mettre en place des actions concrètes.

Ce n’est pas une extinction des feux, mais plutôt une diminution. L’enquête sur l’éclairage public, initiée par le Conseil

de Développement Durable et menée auprès des Orvaltais de juin à octobre 2010, a montré une adhésion des habitants aux propositions de réduction de luminosité suggérées par la Ville. Le contexte actuel, impulsé par le plan climat, la raréfaction des ressources et la hausse du coût de l’énergie, rendait ce questionnement d’autant plus pertinent.

Un bilan quasi unanimeSur les 563 personnes ayant répondu (dont 27% de lycéens), 80% se disent favorables à une diminution de l’éclairage. Ils la préfèrent aux coupures, même si celles-ci peuvent être envisagées de façon ciblée. Suite à ce constat, la Ville a programmé des visites de terrain en présence de ses techniciens, de Nantes Métro-pole et des élus afin d’identifier les sites à trai-ter en priorité et d’affiner les actions à mener.

Expérimentations et sensibilisationUn plan d’actions global a donc été défini. Il reprend les points suivants :

• Travailler sur les dysfonctionnements actuels (suréclairage, éclairage de jour…)

• Expérimenter des coupures d’éclairage sur des zones très ciblées à partir de 23h30 (patrimoine, liaisons douces…)

• Procéder à des baisses d’éclairement dans la limite du cadre réglementaire

• Rencontrer les commerçants et entreprises

pour informer et sensibiliser sur les bonnes pratiques.

Premières actions concrètesGrâce aux avancées de Nantes Métropole, les actions de ges-tion des dysfonctionnements ont déjà pu être engagées.

À terme, le réglage des varia-teurs déjà installés permettra d’afficher un gain de plus de 90 000 kWh. Dès septembre 2011, l’expérimentation de coupure partielle, qui débutera par le calvaire et la chapelle des anges, se fera conformément au plan d’actions établi. D’autres lieux et d’autres voies (parkings, coulée verte, etc.) seront ensuite concernés.

Ces investissements, à hau-teur de 70 000 € en 2011 et de 26 000 € en 2012, doi-vent permettre une économie de 182 000 kWh/an dès cette année, soit 16,8 t de CO

2. Une

avancée permettant d’envi-sager une nouvelle baisse du compteur à l’avenir.

Jean-Pierre Lemasle, ConseillerMunicipaldéléguéauxTravaux,auxInfrastructuresetauxTransportsenCommuns.ConseillerCommunautaire.

“Une consommation au plus juste“ Pourquoi la Ville tient-elle à mener ce travail sur l’éclairage public ?“Nous avons plusieurs objectifs : il s’agit, bien sûr, de faire des économies d’énergie afin de diminuer les coûts, mais aussi d’œu-vrer en termes de développement durable. Nous éclairions auparavant tous les quar-tiers de la même façon. Aujourd’hui, notre souhait est de nous adapter aux besoins au cas par cas. De plus, nos équipements actuels sont trop énergivores, il nous faut donc les rendre plus performants. C’est Nantes Métropole qui détient la compé-tence éclairage et qui fera donc les travaux, mais nous avançons en étroite collabora-tion avec eux.“

Les habitants ont été sollicités à ce sujet. Pourquoi une telle démarche ?“C’était absolument primordial pour nous d’interroger les habitants. Ces décisions doivent être prises en concertation avec les Orvaltais. La notion d’éclairage public peut être en effet directement liée à la sécurité, nous voulons donc bien expliquer que ces travaux doivent permettre de réduire la consommation tout en assurant la tranquil-lité du citoyen et en étant adaptée à ses be-soins. Enfin, le questionnaire nous a permis de commencer à sensibiliser sur ces sujets sur lesquels il est temps d’agir. Il était donc utile à de multiples points de vues !“

Interview

“Un plan d’actions global a donc

été défini”


16INITIATIVES


• Quartier de la Bigeottière

Une nouvelle vie pour le four à pain

Il trône, imposant, au milieu de la pelouse à quelques pas du Château de la Bigeottière. Recouvert il y a encore quelques mois de vé-

gétation, l'ancien four à pain se découvre se-maine après semaine au regard des passants grâce au travail assidu de l'association du four à pain de la Bigeottière, la bien nommée. Michel Corset, un des plus anciens habitants du quar-tier, a décidé de s'attaquer à sa restauration. “Cela me faisait mal au cœur de voir ce four se dégrader”, raconte-il. “D'autant qu'avec un grand-père et un père boulangers, j'ai gardé une sensibilité pour ce genre d'équipement”. Alors, accompagné d’une poignée d'habitants, il fonde en octobre dernier l'association avec pour objectif de le restaurer. Qualifié de petit patrimoine, le four daterait du XVIIIe siècle. “Sa dernière utilisation remonterait à il y a une vingtaine d'années par un ancien fermier”.

Toiture, grille, murs…Depuis février, tous les samedis matin, entre cinq et dix membres de l'association se retrou-

vent autour du four. “Nous essayons de réunir des personnes qui ont des compétences dans le domaine. Il a fallu d'abord effectuer un grand nettoyage. Puis nous avons enlevé la toiture très abîmée tout en récupérant les tuiles en-core en bon état”. Reste à refaire une toiture, restaurer la grille qui ferme le mur d'enceinte, consolider les joints des murs. Puis l'association s'attaquera au four lui-même qui semble en-core en bon état.

Le Conseil Municipal a voté une subvention permettant de financer l'achat du matériel. “Nous avons également sollicité la Fondation du Patrimoine qui soutient la restauration du petit patrimoine local. Nous espérons avoir terminé dans un an ou deux. Et notre objectif est d'y organiser au moins une fête annuelle. Jusqu'à l'année dernière, nous organisions une grillade. Elle n'a pas eu lieu l'an dernier. C'est l'occasion de relancer ce rendez-vous annuel”.

Créée en octobre 2010, une association a entrepris de restaurer le four à pain situé allée de la Bigeottière. Le bâtiment était laissé à l'abandon depuis une vingtaine d'années. Un chantier fédérateur mené par les habitants du quartier avec l'ambition à terme d'y organiser des animations.


EN DIRECT DES QUARTIERS


17

Bois-Raguenet - Petit-Moulin - Conraie

Soirée musicaleDu jazz aux chants de la

Renaissance, tous les styles étaient représentés pour la 18e soirée musicale de

l’ARBR. Les spectateurs ont même pu découvrir

le "didgéridoo", un instrument aborigène

australien datant de plus de 20 000 ans.

Bourg - Secteur rural

Fête de la PatacheComme tous les ans, les habitants de la

Patache se sont retrouvés autour d’un repas, sous le soleil. Au menu : une paëlla

géante pour tous. L’occasion de souhaiter la bienvenue aux nouveaux habitants du quartier.

Photo : Jacques Gicqueau

Bugallière - Madoire - Bois-Jouan

Nettoyage de quartier Une cinquantaine d’habitants du quartier, des plus petits aux plus grands, se sont retroussés les manches pour s'attaquer au grand nettoyage annuel du quartier. Au fond des sacs et des brouettes, toutes sortes de déchets qui ont ensuite été triés. Résultat : un quartier tout neuf.

Cholière - Bigeottière - Salentine

Journée du mondePlus de 700 personnes sont venues participer à la troisième journée du monde, organisée par le collectif Cholière. Une fête multicolore avec danses, animations et repas locaux de Cuba, du Sénégal ou encore du Tibet. Tous les bénéfices ont été reversés à des associations caritatives.

Praudière - Berthelotière - Mulonnière Bout-des-pavés - Pont-du-Cens

Un composteur collectif À l’initiative du Conseil de Développement

Durable, un composteur collectif a été mis en place avec l’association "la Reynière", le

bailleur social et Compost Tri, dans le quartier de la Praudière. Son but : réduire les déchets

ménagers jusqu'à 1/3 de leur volume.

Bois-Saint-Louis - Plaisance - Ferrière - Val d'or

ExpositionLe centre socioculturel de Plaisance présentait

en mai dernier une exposition de clichés réalisés par les membres du club de photo.

Une quarantaine de clichés au total sur le thème de la mer, de la tempête Xynthia aux

paysages du bassin d’Arcachon. Photo : Arielle Duclot

Petit Chantilly - Bignon - Morlière

Gala de danseL’Amicale Laïque du Petit Chantilly a présenté son gala de danse et de gymnastique rythmique annuel à l’Odyssée, le 14 mai dernier. Le public était venu plutôt nombreux : entre 500 et 600 spectateurs ! Tous ont partagé les gâteaux que les parents avaient préparés.


18PATRIMOINE


“ Le résultat est exception-nel !” Pierluigi Pericolo, ar-chitecte du patrimoine en

charge du projet de restauration de la Chapelle des Anges, est plus que fier de l’aboutissement des travaux. “Nous n’avons pas affaire ici à un monument histo-rique. Et pourtant, il a été traité comme tel. Mais il faut dire que les décors présents à l’intérieur, qui datent du 19e siècle, sont de très grande qualité. Ils sont dignes d’une cathédrale, et pro-viennent probablement d’un grand atelier de l’époque”.

La chapelle, qui fait partie du patrimoine de la commune de-puis 1857, avait besoin d’un sérieux "coup de jeune". En 2006, des problèmes d’humi-dité avaient notamment été signalés lors d’un diagnostic ef-fectué par le cabinet de Pierluigi Pericolo. La Ville, à qui revient la responsabilité d’entretenir et de valoriser son patrimoine, a donc décidé de restaurer l’ou-vrage, comme elle l’avait déjà fait pour la chapelle de la Tour.

Du sol au plafondLes travaux, débutés en juin 2009, ont duré plus longtemps que prévu, soit 18 mois en tout. Car c’est l’ensemble de la chapelle qui a dû être restauré, intérieur et extérieur. Les murs ont ainsi été

ravalés, la toiture et les voûtes ont été refaites et la charpente consolidée. “Nous ne pensions pas de-voir la reprendre,” explique Pierluigi Pericolo, “mais en posant la couverture, nous avons découvert des problèmes structurels importants”.

“La peinture est d’une finesse admirable...”

Pourtant, les travaux les plus spectaculaires se situent à l’intérieur même de la chapelle : le sol a été rénové, les vitraux ont été restaurés, et sur-tout, le décorum a été entièrement repris à la main par des artisans spécialisés. L’ancien mur revêtu de crépi blanc a ainsi repris ses couleurs d’antan et l’ancienne ornementation présente a été entièrement reconstituée. “La peinture est d’une finesse admirable. Si la chapelle, en elle-même, ne bénéficie pas d’une architecture re-marquable, l’autel est un ouvrage majeur rare”.

Le patrimoine et la cultureLes travaux, finis depuis début avril 2011, au-ront coûté 223 000 € en tout. Monique Papon, sénateur, a contribué au financement du projet par le biais d’une réserve parlementaire à hau-teur de 25 000 €. Marie-Cécile Corbières, ad-jointe déléguée à la Culture, voit en la chapelle un attrait supplémentaire pour la commune : “la municipalité est fière du travail accompli. Nous bénéficions aujourd’hui d’un édifice pa-trimonial superbe, qui tiendra toute sa place au sein du futur parcours culturel”.

Plus d'informations et de photos sur www.orvault.fr rubrique culture et relations internationales

• Restauration de la Chapelle des Anges

Une chapelle haute en couleursElle est chère au cœur des habitants du quartier, qui l’entretiennent, la bichonnent, en ouvrent et en ferment tous les jours les portes. La Chapelle des Anges, qui s’érige depuis plusieurs siècles près du Bourg, vient d’être entièrement restaurée. Un chantier de taille pour une réussite remarquable.


VISAGE DE VILLE


19

Comment avez-vous compris que la douleur des tout-petits n’était pas prise en compte à sa juste valeur ?“J’étais anesthésiste pédia-trique au début de ma carrière. J’ai été formé aux enfants ma-lades à Paris. On nous y appre-nait que les enfants “n’avaient pas mal“.

C’est l’enveloppe du nerf qui créé la douleur. Or, celle-ci n’existe pas chez les nourris-sons, d’où cette interprétation. Un jour, en posant des péridu-rales à deux enfants, je me suis

rendu compte à quel point cela les soulageait. Ils jouaient et souriaient après l’intervention, ce qui n’arrivait jamais. Car à cette époque, on leur administrait seulement du curare pour blo-quer les muscles en cas d’intervention locale…On a fait des choses terribles par méconnais-sance. J’ai commencé alors à me battre pour changer les choses. Mais ce fut un travail de longue haleine, car notre discours était culpabi-lisant et il a été dur de changer les mentalités.“

Pensez-vous que les avancées sont suffisantes aujourd’hui ? “Énormément de choses ont été faites depuis cette époque, c’est incontestable. Mais il reste encore du chemin. En 1978, nous n’étions que 2 ou 3 à réagir à ce sujet. Actuellement, la problématique de la douleur chez l’enfant est très bien réglée sur les pathologies lourdes et les opérations nécessitant un acte chirurgi-cal important. Mais je me demande toujours pourquoi en 2011 aucune étude scientifique sérieuse n’a été menée sur l’otite chez l’enfant par exemple.“

En quoi consiste à présent concrètement votre combat ?“Aujourd’hui, j’organise la lutte contre la dou-leur pour tous. Pour cela, j’anime une équipe importante, composée de 20 personnes dont 8 médecins à temps plein. J’essaie aussi de faire en sorte que la médecine reste accessible au plus grand nombre. Tous nos praticiens sont conventionnés secteur 1 au centre antidouleur. Il est impératif que chacun puisse y avoir ac-cès, quel que soit le montant de ses revenus. La douleur n’est pas quelque chose que l’on choisit“.

Un petit mot sur votre médaille… Qu’avez-vous vous ressenti en la recevant ?“Cela fait toujours plaisir, bien sûr. Derrière l’homme, c’est la mise en avant de 35 ans de combat que l’on reconnaît. C’est ce qu’elle re-présente qui m’intéresse.“

*SED “Solidarité Encouragement du Dévouement et

du Bénévolat“ , association loi 1901 œuvrant pour

l’action morale, sociale, civique et de solidarité.

• Portrait

“La douleur, ma bataille“Une vie de lutte ! En novembre dernier, l’Orvaltais Michel Meignier, médecin algologue, PDG de la clinique Bretéché et créateur du centre antidouleur, a reçu la médaille de l’encouragement du dévouement de la SED*. Une récompense qui salue 35 ans de combat menés contre la douleur.

"Aujourd’hui, j’organise la lutte contre la douleur pour tous"


20DÉMOCRATIE / OPPOSITION


Plusieurs évènements ré-cents viennent rappeler que la question des trans-

ports et déplacements reste un enjeu important pour la vie quotidienne des Orvaltais et pour l’avenir de notre ville.

Le projet de Plan de Déplace-ments Urbains présenté par Nantes Métropole a été soumis à enquête publique et doit être adopté définitivement par le Conseil de Nantes Métropole dans le courant du mois de juin. Nous regrettons d’ailleurs que l’équipe municipale n’ait pas jugé utile d’organiser des réunions publiques à Orvault, pour le présenter et le discuter.

Il contient pourtant des élé-ments importants pour notre ville et au-delà pour les dépla-cements dans toute l’agglomé-ration.

Ce plan se fixe des objectifs ambitieux et chiffrés de chan-gements de comportements à l’horizon 2030 – notamment une réduction de la part de la voiture dans les déplacements. Il propose d’étudier le prolon-gement des lignes 2 et 3 qui desservent Orvault, de Grand Val vers le bourg d’une part

et de la Morlière vers l’Odyssée d’autre part. Ces deux orientations nouvelles nous sem-blent devoir être étudiées rapidement car elles pourraient offrir enfin une desserte rapide et régulière des quartiers d’Orvault les moins bien desservis. Elles ouvriraient également la voie à des liaisons entre quartiers et pas simplement à des trajets vers le centre-ville de Nantes. Toutes les études montrent en effet que ce sont les déplacements "périphériques" qui se dévelop-pent le plus.

En reliant ces nouvelles portions de lignes au projet de tram-train et de liaison ligne 1 – ligne 2 qui franchit l’Erdre par le pont de la Jonelière, c’est tout le quart Nord-Ouest de l’agglomé-ration que l’on relie au quart Nord-Est. C’est justement ces parties du périphérique qui sont aujourd’hui les plus chargées et quotidienne-ment embouteillées.

Tout le monde sait que c’est aussi cette sur-charge du périphérique qui engendre un "iti-néraire d'évitement" par le bourg d’Orvault, qui se trouve à son tour engorgé aux heures de pointe.

Les études menées par Nantes Métropole sur le contournement du bourg doivent préciser la faisabilité technique et financière de cette nouvelle voie qui franchirait le Cens. Nous sou-haitons qu’elles intègrent des solutions pour la circulation des voitures et des vélos mais aussi la possibilité d’un passage d’un transport en commun. Il est très regrettable que l’équipe municipale ait lancé l’urbanisation du Val-lon des Garettes sans avoir réglé au préalable

la question de la circulation comme le maire s’y était pour-tant engagé avant les élections de 2008.

Par ailleurs, il faut faire le bilan des changements des lignes de bus et corriger les effets per-vers (suppression de la ligne 12 par exemple). De même, il faut envisager rapidement les amé-nagements routiers nécessaires pour fluidifier la circulation et sécuriser les déplacements à pied et à vélo (Route de Vannes entre Plaisance et Morlière et les carrefours du Pont du Cens et de la Botte d’Asperges).

Notre ville mérite mieux qu'une politique attentiste en matière de déplacements.

Le groupe des élu-e-s de gauche et écologistes

Transports : il faut répondre aux besoins et anticiper


21DÉMOCRATIE / MAJORITÉ


Avec 7 groupes scolaires, 6 complexes sportifs, des services municipaux

répartis sur 5 sites, 4 biblio-thèques, 6 haltes d’enfants, 3 crèches, 2 espaces culturels, une école de musique, une pis-cine, la Ville d’Orvault est pro-priétaire d’un large patrimoine communal. Hors écoles, la Ville doit entretenir une surface to-tale de près de 28 400 m2.

La Municipalité consacre, chaque année, des crédits pour la mise aux normes et l’entretien de ses bâtiments techniques, ad-ministratifs, sportifs, culturels, scolaires…Cet entretien régu-lier des équipements permet de prolonger leur longévité et d’offrir une meilleure qualité de service aux usagers (les ha-bitants, les 200 associations or-valtaises, les entreprises...).

Dans le domaine sportif, la Ville compte 24 équipements cou-verts et 28 extérieurs. Depuis le début du mandat, nous avons procédé notamment à la réno-vation des terrains de tennis du Bois Raguenet et de la Cholière, des vestiaires de la Cholière et de ceux du terrain de football

de la Bugallière, des sols de la Frébaudière avant sa réfection complète… La piscine fera l’objet pendant l’été de travaux permettant de prolonger sa durée de vie du temps nécessaire à l’élaboration d’un nouveau projet de piscine.

Pour le secteur scolaire, la Municipalité vote chaque année un budget de 500 000 euros en moyenne pour assurer les travaux d’entretien. Ce budget comprend notamment la fin des travaux de rénovation de l’école du Bois Saint-Louis, des travaux de peinture, de menuiserie, d’acoustique à la Salentine, la réfection de la toiture terrasse à l’école de la Ferrière. Le projet de rénovation de la cour de l’école du Vieux Chêne, issu d’une concertation exemplaire avec les enfants, les enseignants, les parents d’élève, le conseil de quartier, les services de la Ville et les élus, se concrétisera d’ici la fin de l’année.

Engagée en faveur du développement durable et soucieuse de maîtriser les coûts de fonction-nement, la municipalité souhaite sensibiliser les usagers à une consommation raisonnée des fluides pour une meilleure gestion des énergies dans le patrimoine municipal. Suite à un dia-gnostic énergétique des bâtiments municipaux, des travaux de mise aux normes seront réalisés (cf. dossier du magazine, p.14).

Dotée d’un riche patrimoine culturel, la Ville d’Orvault agit pour le préserver. Nous venons de fêter la réouverture de la Chapelle des Anges après deux années de travaux, pour une rénovation qui ne cesse de ravir tous les

visiteurs. De même, nous enga-geons avec l’Atelier galerie au cœur du bourg d’Orvault, une rénovation dans le plus grand respect de l’identité du Bourg.

Notre patrimoine naturel, tout aussi essentiel, fait également l’objet d’une attention particu-lière. Notre Vallée du Cens, par exemple, après un long travail de diagnostic établi par un ca-binet en concertation avec un groupe de travail, entrera pro-chainement dans une première phase de travaux.

Toutes ces démarches sur l’exis-tant n’empêchent nullement la municipalité d’innover et de mener à bien des projets nou-veaux. Ce délicat équilibre doit aussi préserver nos capacités financières et nous entendons bien le maintenir.

Groupe de la majorité municipale,

rassemblant les élus

du Centre, de la Droite

et les non-inscrits.

Une gestion volontariste du patrimoine municipal


22CONSTRUIRE LA VILLE


• ZAC du Vallon des Garettes

Le nouveau visage du bourgRenforcer le dynamisme du bourg d’Orvault tout en préservant la qualité de vie. Voilà le double objectif porté par la Ville avec l’aménagement de la ZAC du Vallon des Garettes. Cette opération est exemplaire à de nombreux niveaux : intégration paysagère, qualité esthétique et énergétique des bâtiments, équipements publics et commerces de proximité, mixité sociale et intergénérationnelle…

Le Vallon des Garettes commence à prendre forme. Les premiers bâtiments de la ZAC* sont déjà sortis de terre. Au nord sur le sec-

teur de l’Aulne, certains habitants ont commen-cé à s’installer. À la mi-mai, 70 % des terrains avaient déjà trouvé preneurs. La commercialisa-tion des appartements marche également très fort. Il faut dire que l’opération, portée par la Ville et Nantes Métropole Aménagement, a de sérieux atouts à faire valoir.

L’identité du bourg conservéeVéritable trait d’union entre le centre-bourg et le quartier du Doucet, la ZAC trouve naturel-

lement sa place dans ce périmètre jusqu’à présent inhabité. La volonté est de conser-ver l’identité très marquée du bourg. Le long du mail, les bâtiments, de petite taille (deux étages + attique), auront no-tamment leurs socles habillés de pierres apparentes. Qualité esthétique mais

aussi énergétique car l’ensemble des ha-bitations répondra aux normes BBC (Bâti-

ment Basse Consommation). L’eau de pluie sera également récupérée et le compostage

encouragé.

L’intégration environnementale et paysagère a également été très soignée. La partie cen-

trale du vallon traversée par le ruisseau du Raffuneau et ses milieux naturels sensibles sera préservée au sein d’un grand espace na-turel de sept hectares. De même, la continuité de la "trame verte" est d’ores et déjà assurée par de nouvelles plantations le long du chemin des Garettes et par le maintien des haies bo-cagères, autre élément remarquable du patri-moine local.

Vers un label écoquartier ?Pièce maîtresse du projet, le mail reliera le vallon central au bourg et ses équipements comme la future médiathèque, et seront com-plétés par une nouvelle supérette (SPAR), très attendue. Sur la ZAC, on retrouvera également des aires de jeux pour les petits, un skatepark, deux terrains de tennis, un terrain multisports et un complexe sportif. Les liaisons douces entre ces différents sites seront favorisées par la création de cheminements piétons et cyclables autour d'un parc naturel de sept hectares. Des bâtiments BBC, une attention particulière à la gestion de l'eau, une mixité sociale et in-tergénérationnelle sont autant de critères qui amènent la ville à déposer sa candidature pour l’obtention du label "écoquartier" 2011.

* Zone d’Aménagement Concertée.

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Quelle est l’ambition de la Ville à travers cette opération ?“Il s’agit à la fois de préserver la qualité de vie des habitants ac-tuels mais aussi de répondre aux attentes des nouveaux arrivants. Le Vallon des Garettes n’est pas un quartier de plus mais bien le pro-longement du bourg. Nous avons voulu que la ZAC s’intègre le plus harmonieusement possible aux

bâtiments existants. La priorité est de conserver l’identité forte du bourg, que ce soit au niveau architectural ou paysager.“

Il y a aussi une vraie volonté de mixité ?“La ZAC va en effet offrir un large choix de formes de bâti mais aussi une mixité sociale, avec 28 % de logements so-ciaux et environ 22 % de logements “abordables“. Nous avons voulu créer de véritables parcours résidentiels : loge-ment social, puis accession à la propriété avant l’achat d’une

habitation plus grande… En faveur, cette fois-ci, de la mixité intergénérationnelle, nous avons imaginé des espaces de ren-contres : jeux pour enfants, jardins de proximité, logements adaptés aux personnes âgées. Tout cela avec l’ambition de créer une dynamique autour du mieux vivre ensemble.“

Vous êtes allés assez loin dans la concertation…"C’est un choix fort. Nous avons voulu donner la possibilité aux habitants de s’exprimer tout au long du projet. Des réu-nions d’information et de concertation sont organisées une fois par mois. Un comité consultatif a été créé dans lequel on retrouve des habitants, l’Association du Bourg d’Orvault, les commerçants et professions médicales et le Conseil de Développement Durable. Certaines de leurs remarques ont pu être prises en compte, comme par exemple pour l’amé-nagement de l’esplanade de la Frébaudière."

Monique Maisonneuve, déléguée à l'aménagement, à l'urbanisme et à l'environnement. Conseiller communautaire

Depuis avril 2011 : commercialisation des 120 logements privés de la Frébaudière (livraison au prin-temps 2013).

Septembre 2011 : début du chantier de la future média-thèque (livraison fin 2012).

Juillet-août 2011 : démarrage des travaux de la cour d’école du Vieux Chêne (espaces extérieurs + préau).

Été 2011 : début des travaux sur le gymnase de la Frébaudière.

Début 2012 : livraison des 42 logements collectifs de la Nantaise d’Habitation.

1er semestre 2012 : ouverture du nouveau SPAR.

Les prochaines grandes dates

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"Favoriser le mieux vivre ensemble"


24LOISIRS


• Saison culturelle 2011 - 2012

Elle est lancée ! Après des mois de préparation, la nouvelle saison culturelle d’Orvault est officiellement dévoilée. Lever de rideau sur un programme enthousiasmant où se mêlent créativité, diversité de l’offre et accessibilité. Trois axes autour d’un seul et même objectif : séduire le plus large public.

Portraits d’artistes à l’affiche

Trois artistes, trois personnages, trois portraits piochés au hasard

dans la nouvelle saison culturelle :

Jacques Weber au sommet de son artIl est un des plus grands comédiens français. À ses talents d’acteur s’ajoutent ceux de réalisateur et de scénariste. Sa carrière, bien rem-plie, est aussi diverse que variée : prix d’excellence au concours de sortie du Conservatoire National Supérieur à 20 ans, il enchaîne en-suite les premiers rôles au théâtre, au cinéma - il obtient d'ailleurs un césar dans Cyrano de Bergerac - puis à la télévision. Aujourd’hui, Jacques Weber se consacre principalement au théâtre, dépoussiérant les grands classiques auxquels il reste toujours fidèle.

Jacques Weber jouera “Éclats de vie“ à l’Odyssée, lemardi29novembre2011.

Bernard Joyet, virtuose de la chansonBernard Joyet fonde le duo comique Joyet & Roll Mops il y a plus de 20 ans avec le batteur Roland Salomon. Il fera se plier de rire des milliers de spectateurs pendant de nombreuses années. En 2001, il laisse tomber le nez rouge, sort son premier album solo, “Prolonga-tions”, et offre à la chanteuse Juliette quelques superbes chansons. Mais Bernard Joyet est aussi et surtout une “bête de scène”. Ses qualités d’interprète sont un vrai bonheur. Il est accompagné au pia-no par un autre phénomène de scène, l’espiègle Nathalie Miravette.

Ils seront tous deux en concert au Théâtre de la Gobinière, lemardi7février2012.

Il aura fallu de nombreuses soirées au service culturel de la Ville pour boucler cette nouvelle programmation. Et pour cause ! Repérages,

déplacements… Chaque saison culturelle demande une longue élaboration afin de ré-pondre aux exigences de la ligne artistique fixée par la Ville. À Orvault, l’accent est tradi-tionnellement mis sur ce que l’on nomme “les arts de la parole” : théâtre et chanson. Depuis quelques années, d’autres champs artistiques ont été ajoutés afin d’élargir l’offre à d’autres publics : danse et arts du cirque notamment. Avec un objectif final clairement défini : garan-tir au public le plus large une qualité artistique incontestable.

Plus de théâtre, une plus grande configurationCette saison 2011-2012 proposera plusieurs nouveautés : l’Odyssée, tout d’abord, ac-cueillera davantage de spectacles en “grande configuration” afin de pouvoir recevoir un au-ditoire de près de 700 personnes. Davantage de théâtre cette année également à l’affiche, pour répondre à une forte demande du public, et plus de représentations programmées à la Gobinière. Enfin, les spectacles du dimanche, ou “Dimanches à l’Odyssée”, seront cette an-née axés sur le cirque et destinés à un public élargi, de 7 à 107 ans.

Petits bonheurs et grands moments



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La Ville propose aux élèves des écoles d'Orvault, de la maternelle au CM2, d'assister à au moins un spectacle à l'Odyssée ou à la Gobinière. Chaque année, plus de 2 500 élèves s’initient ainsi aux codes du théâtre et se familiarisent avec le spectacle vivant. Des visites du théâtre sont également proposées aux écoliers pour leur permettre de découvrir les espaces réservés aux artistes, le plateau, la régie et les métiers techniques du spectacle.

Les spectacles et l’école

La première période d’abonnements à la saison culturelle s’est tenue du 15 au 30 juin. Néanmoins, vous pourrez de nouveau en souscrire à partir du 10 septembre, date de réouverture de la billetterie. Les horaires : du mardi au vendredi de 13h30 à 17h30, et les samedis de septembre de 9h à 12h, au Château de la Gobinière.

Le catalogue de la saison culturelle est disponible dans les lieux publics d'Orvault et

consultable sur www.orvault.fr. - Renseignements : service culturel au 02.51.78.37.47

Abonnements : réouverture le 10 septembre

3 questions à...

De quelle manière peut-on parler de complémentarité entre l’Odyssée et la Gobinière ?“Il n’y a que 200 places à la Gobi-nière, contre 420 à 900 à l’Odys-sée. La Gobinière est une salle plus intimiste, le rapport avec le public y est différent, il y a plus de complicité. Nous adaptons donc nos programmations en fonction

de ces particularités. C’est un vrai avantage pour la ville d’avoir deux sites de spectacles très différents.”

Quels sont vos coups de cœur pour la prochaine saison ?“Je vais essayer de ne privilégier aucun art par rapport à un

autre, et de m’ouvrir à tous. Néanmoins, j’attends Jacques Weber, Gustave Parking et Sophia Aram avec impatience. J’ai aussi un coup de cœur pour Xavier Merlet que la Ville a soutenu à ses débuts. Il y a vraiment du Brel en lui.”

Comment faire pour rendre la saison culturelle accessible au plus grand nombre ?“Au-delà de la diversité et du caractère attractif des spectacles sélectionnés, le système d’abonnements est très simple et avantageux en termes de prix. Il concourt à rendre la saison culturelle très accessible. De plus, nos tarifs varient en fonction de l’âge ou de la situation de chacun : pour les jeunes ou les demandeurs d’emploi par exemple. Enfin, il faut souligner l’action du CCAS qui offre la possibilité aux plus défavorisés d’assister au moins à un spectacle chaque saison”.

Marie-Cécile Corbières, Adjointe déléguée à la Culture

Zahia Ziouani, la musique émancipéeÀ 33 ans, Zahia Ziouani s’affranchit de tout préjugé avec légèreté. Car cette jeune femme, qui a grandi dans un HLM de Seine-Saint-Denis, est surtout un grand chef d’orchestre ! En 1998, à 20 ans, elle crée à Stains l’Orchestre Symphonique Divertimento, composé de 70 musiciens venus d’horizons très divers, qu’elle dirige toujours. Depuis 2007, elle est également le chef principal de l’Orchestre Sympho-nique National d’Algérie, pays de ses “aïeux”. Forte d’une expérience de 450 concerts, elle s’évertue à partager le plaisir de la musique avec des publics peu habitués aux concerts classiques.

Elle dirigera l’Orchestre National des Pays de la Loire, lejeudi15mars2012àl’Odyssée. Retrouvez le programme de la saison culturelle sur www.orvault.fr rubrique culture et relations internationales


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LOISIRS

• Mini-mondial foot

Le football n’a pas de frontières

Des échanges sur le terrain bien sûr, où les jeunes Orvaltais ont pu se confron-ter au FCN ou voir le Barça évoluer, mais

aussi en dehors du rectangle vert : les joueurs des équipes étrangères ne sont pas hébergés à l’hôtel, mais dans les familles des jeunes fran-çais. L'occasion pour tout le monde de parta-ger et de découvrir une culture différente.

Même si de jeunes américains découvraient le tournoi pour la première année, le plus grand choc a sans doute été pour les douze joueurs néo-calé-doniens. Après 20 000 km et 25 heures d'avion, ils paraissaient un peu perdus au milieu de la foule, sous un ciel un peu trop gris pour eux. “Ce qui nous surprend d'abord, c'est le froid,” explique d'emblée Patrick, le jeune gardien de l'équipe néo-calédonienne, “et puis il fait jour très tard chez vous. Chez nous, il fait nuit à 18h heures le soir”.

Du côté des familles qui hébergent les Russes du Lokomotiv Moscou, on a vite sympathisé. Si la langue peut constituer une barrière, le football est, lui, universel. Alors la glace n'a pas

eu de mal à se briser entre les joueurs russes et les jeunes Orvaltais des familles qui les ac-cueillaient. Premier point commun : le foot. Et juste derrière...la Playstation. Là aussi c'est international. “On a joué à la console vidéo, Ils sont nuls à FIFA 2010” (le jeu vidéo dernier cri) rit Brice, un joueur de l'équipe des moins 13 ans d'Orvault Sports. “Et puis ils parlaient un petit peu anglais et nous aussi, ça facilitait les échanges” ajoute le jeune sportif.

Le Lokomotiv Moscou venait pour la troisième fois, après avoir gagné le tournoi en 2007. “Les joueurs sont chaque fois très heureux d'être accueillis dans les familles françaises,” explique l'un des dirigeants moscovites. “Ils repartent même avec le regret de n'être pas restés plus longtemps pour mieux découvrir la France”. Dans le cadre de la compétition, les Russes ont mieux fait que leurs copains en terminant 8e. Ils re-partent surtout avec des souvenirs plein la tête.

Retrouvez le palmarès du Minimondial en ligne sur www.orvault.fr rubrique sports et loisirs

Le TIPB est devenu il y a cinq ans le Minimondial Kappa. Changement de nom, mais pas de philosophie : convivialité, fair-play, qualité de jeu et échanges.

Brice, au milieu des deux joueurs russes que sa

famille héberge, Ivan et Vassili.


27DÉVELOPPEMENT DURABLE


• Économies

Optimisons nos consommations d’eau !

Installer un récupérateur dans son jardin permet d’économiser plusieurs dizaines de litres d’eau à chaque arrosage.

Dans la cuisine :• Si vous faites la vaisselle à la main, ne laissez

pas couler l’eau. Utilisez plutôt un bac ou une

bassine pour le rinçage.

• Coupez l’eau lorsque vous lavez des légumes.

Vous pouvez en plus récupérer l’eau dans une

bassine pour arroser vos plantes par exemple.

• Investissez, si possible, dans un lave-vaisselle :

vous consommerez beaucoup moins d’eau,

surtout s’il est de catégorie A.

• Utilisez votre lave-linge ou votre lave-vaisselle

uniquement lorsqu'ils sont pleins, ou pensez

à la fonction "demi-charge" si elle existe sur

votre appareil.

Dans le jardin :• Installez un récupérateur d’eau de pluie pour

arroser votre jardin.

• Renseignez-vous sur les plantes que vous

choisissez : certaines n’ont pas besoin d’être

arrosées, ou de manière très ponctuelle.

• Paillez la terre sur une hauteur de 5 cm pour

réduire la température en surface et empêcher

l'eau de rosée et d'arrosage de s'évaporer trop vite.

• Préférez l'arrosoir au jet si votre jardin est assez

réduit, car l'écoulement de l'eau est plus lent.

La terre l'absorbe donc plus facilement.

• N'arrosez pas la pelouse en été et ne la tondez

pas. Elle reverdira dès les premières pluies de

l'automne et en ressortira fortifiée.

Dans la salle de bains et les toilettes :• Coupez l'eau lorsque vous vous savonnez, vous

lavez les dents ou vous rasez.

• Préférez la douche au bain le plus souvent

possible. Un bain consomme en effet entre

150 et 200 litres d'eau alors qu'une douche

seulement 60 à 80 litres.

• Optez pour un système récent de chasse d’eau

à deux touches.

• Si vous savez bricoler, vous pouvez raccorder

la cuve de vos WC pour qu’elle reçoive l’eau

utilisée lorsque vous vous lavez les mains : elle

est ainsi réutilisée.

Faites la chasse aux fuites :Une chasse d'eau qui fuit représente un gas-pillage de 600 litres d'eau par jour ; un robinet une perte de 300 litres. Il est donc très important de vérifier régulièrement l'état des tuyauteries et robinetteries. Pour savoir si vous êtes en pré-sence d’une fuite, notez les chiffres relevés au compteur un matin, puis le soir à votre retour ; une différence entre les deux nombres indiquera une fuite invisible, à réparer dès que possible.

En cette période de sécheresse qui s’annonce, faire des économies d’eau s’avère nécessaire. Jardin, cuisine, salle de bains… Rappel de quelques principes à adopter facilement chez soi.



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