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ORVAULT ma ville Avril - Mai - Juin / 2011 #48 p.18 Histoire Église Saint-Léger p.22 Construire la ville Réhabilitation du Lay p.4 Actualités École du Vieux Chêne Votre magazine d'informations municipales w w w . o r v a u l t . f r DOSSIER / La Vallée du Cens

Orvault Magazine 48

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Orvault Magazine 48

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ORVAULTma villeAvril - Mai - Juin / 2011

#48

p.18 HistoireÉglise Saint-Léger

p.22 Construire la villeRéhabilitation du Lay

p.4 ActualitésÉcole du Vieux Chêne

V o t r e m a g a z i n e d ' i n f o r m a t i o n s m u n i c i p a l e s

w w w . o r v a u l t . f r

DOSSIER / La Vallée du Cens

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ORVAULT MA VILLE/AVRIL-JUIN2011

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édito

C’est le printemps ! Et pour nous une invitation à sortir et renouer le contact avec une nature en plein éveil. De notre côté, à l’instar de dame na-ture, nous avons préparé tout l’hiver le nouveau magazine municipal qui éclot en ce début d’avril. Même si quelques numéros sont encore né-cessaires pour l’amener à un total épanouissement, je suis heureux de vous présenter la nouvelle maquette.

Orvault magazine devient Orvault ma ville. Pourquoi ce choix ? Nous souhaitons un magazine plus vivant, plus proche encore des Orvaltais pour mieux répondre à leurs besoins d’in-formations. Cette nouvelle formule, plus aérée, dynamique, laissant une large place aux visuels, offre plus de rythme, de facilité d’accès et de plaisir de lecture pour chaque membre de la famille.

Orvault ma ville reste un rendez-vous trimestriel privilégié pour partager l’ac-tualité de notre ville. Il ne s’agissait pas de tout effacer, mais de faire évoluer l’existant vers une formule plus adap-tée à notre temps et à vos attentes. Vous retrouverez donc vos rubriques préférées, et de nombreuses passe-relles vers le site internet municipal pour y découvrir des compléments d’information.

Respectueux de nos contraintes bud-gétaires et environnementales, Orvault

ma ville est imprimé sur un papier issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, comme l’en-semble des éditions municipales.

Je suis certain que vous prendrez plaisir à re-découvrir votre magazine d’infor-mations. Si vous souhaitez contribuer à son amélioration, contactez le ser-vice communication ; il est à votre dis-position pour toute suggestion.

Ce numéro vous propose un regard sur le budget 2011. Nombreux sont nos projets et nos ambitions. La majo-rité a veillé, comme je m’y étais engagé lors du débat d’orientation budgétaire, à maintenir les taux d’imposi-

tion communaux. Les Orvaltais n’ont pas été épargnés par la crise écono-mique. Inquiets des difficultés rencon-trées par bon nombre de familles, de jeunes, de retraités, il nous a semblé impensable d’augmenter ces taux.

Parmi nos grands projets, j’ai plaisir, avec le printemps, à évoquer les pro-meneurs et la Vallée du Cens. Je sais l’attachement des Orvaltais à leur vallée. Elle constitue un axe majeur de notre programme. Nous tenons à la préserver et à la valoriser pour permettre à chacun de mieux en pro-fiter sans l’abîmer. Lors de la réunion publique du 23 février dernier, nous avons présenté un diagnostic et notre plan d’action. Vous le découvrirez dans le dossier de ce magazine.

Bonne lecture.

Joseph PARPAILLONMaire

"Un rendez-vous trimestriel privilégié

pour partager l’actualité de notre ville"

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SOMMAIRE #48/ORVAULT

p.4 Actualités

p.10 Dossier Un aménagement qui prend tout son Cens

p.14 Ça s'est passé ! L’actualité en images

p.16 Initiatives Cadres dynamiques en action !

p.17 En direct des quartiers L’actualité des associations

p.18 Histoire Un clocher sinon rien

p.19 Visage de ville "Devenir, un chemin de vie"

p.20 Démocratie Expression des élus de l’opposition et de la majorité

p.22 Construire la ville - Les habitants en architectes du projet - Un geste qui vaut de l’eau

p.24 Loisirs L’actualité culturelle et sportive de la ville

p.27 Développement durable Un jardin côté nature

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Votre Magazine d’informations municipalesHôtel de Ville :BP 19 - 44706 Orvault cedex Tél. 02 51 78 31 00 Fax 02 51 78 31 69www.orvault.fr Directeur de la publication : Joseph PARPAILLON Co-directrice : Alexandra SCAVENNECRédacteur en chef : Mickaël BOURRERédaction : Paola DA SILVADominique HERVÉ Agence Rue PrémionPhotos : Mairie d’OrvaultRéalisation : Tél. 02 40 71 07 90Impression : Goubault Tél. 02 51 12 75 75Tirage : 12 000 exemplaires

Le papier utilisé pour l'impression de ce magazine est issu de forêts certifiées PEFC et gérées durablement

Goubault Imprimeur certifié iso 14001 imprimé avec des encres végétales

ISSN – 0183 – 0422 dépôt légal à parution

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ACTUALITÉS #48/ORVAULT

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Des petits citoyens modèles ! Depuis quelques mois, les 150 élèves de l’école élémentaire du Vieux Chêne se remuent

les méninges encore et encore. Et pas de tables de multiplications ou autres règles de gram-maire au programme, mais un projet qui leur tient probablement bien plus à cœur : le réamé-nagement de leur "cour de récré". Cet endroit, à la fois terrain de jeu et espace de liberté, leur a été proposé comme "projet" et sujet de débats. Mais d’où est donc venue cette idée folle ?

Des petits citoyens modèles !

"L’école du bourg"“Au départ, j’avais juste été invité aux réu-nions consacrées à l’aménagement général du bourg, puisque l’école en fait partie”, dé-taille Pierre-Yves Bermond, directeur de l’école. “Il est prévu qu’un morceau de cour soit sup-primé pour créer une nouvelle place. Après discussion, avec les enseignants nous avons in-terpellé la municipalité et l’architecte sur l’idée de repenser toute la cour. Le projet était lancé... et nous avons mis les enfants au travail !”

De la tyrolienne au labyrintheLes élèves ont, dès lors, commencé à plan-cher très consciencieusement : dans un premier temps, chaque classe a pu imaginer les projets les plus fous. “Les enfants ont laissé libre cours à leur imagination”. Parcours de billes, tyro-lienne et autres cours à toupies ont été pro-posés. “Il a fallu leur expliquer qu'il n’était pas possible de tout obtenir”.

Des dessins et des choixLe conseil d’enfants de l’école, composé de quatre élèves élus par classe, a ensuite travaillé

"Les enfants ont laissé libre cours à leur

imagination"plusieurs fois en concertation avec les élus et les services techniques de la mairie. Chaque fois, le groupe a fait un compte-rendu à sa classe et les projets ont été redéfinis entre en-fants, dessins à l’appui. “Il fallait que ce ne soit pas juste une réflexion d’adultes. Les en-fants n’ont pas les mêmes yeux, ni les mêmes envies. Ils nous ont, par exemple, demandé des arbres à leur taille, avec des fruits qu’ils peuvent cueillir. Avec nos grands bras, on n’y avait pas du tout pensé !”

Une éducation citoyenneLe 18 janvier dernier, la Ville a fait une proposition d’aménagement aux enfants. Potager et préau agrandis, buts de football, et probablement un toboggan… les offres vont au-delà des attentes des enfants. “Les élèves sont d’ores et déjà ravis et nous aussi. Eux pour le futur projet, et nous pour le côté éducatif. C’est de l’éducation civique gran-deur nature !”. Du côté des élus, l’enthousiasme est aussi de mise : “C’était vraiment très intéres-sant de mettre les enfants au cœur du projet” affirment Florent Thomas, conseiller municipal re-présentant la ville au Conseil d'école et Monique Maisonneuve, adjointe déléguée à l'Aménage-ment, à l'Urbanisme et à l'Environnement. “Ils ont travaillé pour améliorer leur quotidien. C’est une expérience qui responsabilise les citoyens de demain”.

Une cour à cœurIls ont entre 7 et 10 ans et participent déjà comme des grands à la vie citoyenne. Les élèves de l’école élémentaire du Vieux Chêne viennent de mener un vrai travail de concertation sur le futur aménagement de leur cour. Avec pour résultat des propositions concrètes au-delà de leurs espérances…

• École du Vieux Chêne

Les élèves de l’école du Vieux Chêne ont pu imaginer la "cour de récré" de leurs rêves.

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ACTUALITÉS #48/ORVAULT

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Plus lumineuse, plus confortable, plus mo-derne, plus fonctionnelle… Les adjectifs ne manquent pas pour vanter les mérites de la

nouvelle maison de retraite du Gué-Florent*. Sa responsable, Sonia Cheul, est ravie : “Le bâtiment a vraiment du cachet, on n’a pas l’impression qu'il s'agit d'une maison de retraite ! Des matériaux nobles ont été utilisés. Et la couleur dominante, un beau rouge, valorise l’environnement et se marie bien avec les immeubles du centre-bourg.”

Le bâtiment est plus compact, avec seulement un étage contre deux dans l’ancien. Les ascenseurs sont désormais assez grands pour y mettre un lit, au centre du hall se trouve un grand escalier, notamment pour les adeptes de l’exercice quo-tidien ! Les 88 chambres sont plus confortables (22 m²) et disposent désormais de salles d’eau équipées d’une douche à l’italienne. Un projet qui a coûté en tout 8,8 millions d’euros, financé par le Conseil Général, l'AIMR et la Ville, à hauteur de 160 000 euros.

Retraite ensoleilléeLa résidence est très lumineuse, grâce à un puits de lumière situé dans le hall d’entrée, de grandes baies vitrées (triple vitrage) et des murs blancs. L’établissement dispose d’un jardin aménagé avec des tables de jardinage à hauteur d'homme et une grande terrasse exposée au nord afin d’avoir un endroit qui reste frais en été. Le lieu devrait être vraiment apprécié une fois les beaux jours revenus. Moderne et respectueux de l'environnement, le bâtiment bénéficie d'une bonne inertie thermique.

Enfin, cerise sur le gâteau, 40 % de la production d'eau chaude est assurée par des panneaux solaires.

Les travaux auront duré 32 mois, entre février 2008 et décembre 2010, avec plusieurs déménagements partiels. “Cela a été long et pénible, mais le résultat est très satisfaisant. Tous ces éléments permettent d’offrir aux résidents le maximum de confort et de sécurité tout en restant sur le même site. La maison de retraite est située à proximité du bourg et en face de l'école, dans un quartier où il y a beaucoup de passage, de la vie.”

* gérée par l’Association Intercommunale de Maisons de Retraite qui compte

8 autres établissements dans la région nantaise.

• Nouvelle maison de retraite du Gué-Florent

Plus confortable et plus fonctionnelle

La maison de retraite du Gué-Florent a fait peau neuve. Entièrement rasée et reconstruite sur le même site, elle a été inaugurée le 21 janvier et fait le bonheur des résidents, des familles et du personnel.

Il est toujours difficile d’offrir des conditions d’accueil optimales pour les résidents atteints de la maladie d’Alzheimer ou de pathologies similaires. Le nouveau bâtiment de la maison de retraite du Gué-Florent dispose d’une unité protégée et adaptée. Ouverte en juillet, ses 14 places sont déjà occupées. Le personnel suit une formation spécialisée et tout a été conçu pour aider à optimiser la prise en charge des personnes désorientées : “La salle à manger peut faire office d’atelier de cuisine thérapeutique. Ce qui permet aux résidents de reproduire des gestes du quotidien comme faire la vaisselle et ainsi maintenir leur autonomie et leurs fonctions cognitives”, souligne Sonia Cheul, responsable de la maison de retraite.

Alzheimer : une meilleure prise en charge

Une nouvelle maison de retraite à la fois plus moderne et plus fonctionnelle.

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ACTUALITÉS

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A mi-mandat, le budget de la ville, d’un montant de 39 180 000 euros (dont 37 426 000 euros d’opérations réelles)

pour 2011 reste maîtrisé dans un contexte économique toujours incertain. La volonté de contenir la pression fiscale s'inscrit dans la continuité des engagements pris par l’équipe municipale. Il s’agit de répondre à la fois aux impératifs de rigueur tout en envisageant des équipements et services adaptés aux besoins des Orvaltais et aux capacités financières de la ville. L’année 2011 verra ainsi de nombreux projets entrer en phase de réalisation …

La ville n'augmente pas ses taux

• Budget 2011

Dépenses de fonctionnement : 27 133 000 € soit +3,2%/2010• Recettes : 28587000 €

• > Autofinancement net : 844000€soit +12%/2010

Charges :• de personnel : 17569000 €

Les 2/3 du budget de fonctionnement

représentent les charges de personnels

de la ville

• à caractère général (eau, fournitures,

assurances, denrées alimentaires,

carburants, papier, …) : 5946000€soit -0,3%/2010

• Autres (charges de gestion courante :

subventions …) :2865000 €

• Financières (emprunt …) : 577000 €

Sans augmentation / budget 2010.

Représente 2,1% des charges de la ville.

Dépenses d’investissements : 10 293 000 € dont9511000 e

répartis de la manière suivante

(liste non exhaustive) :

Enseignement, restauration : • Travaux de rénovation des écoles

• Étude de réhabilitation du Groupe Scolaire

Émile Gibier et/ou Ferrière - Maternelle

• Plan informatique écoles

• Travaux et acquisition de nouveaux matériels

et mobiliers dans les restaurants scolaires

Petite enfance, jeunesse : • Amélioration, entretien et achats de matériels

et mobiliers dans les équipements petite enfance et jeunesse

• Projets Conseil Communal des Jeunes : bike park,

2nde phase du projet d’aménagement du Parc Elia

622 000 €

Environnement, urbanisme :• Création de parcs urbains dans les quartiers

avec jeux et équipements

• Généralisation des parkings à vélo

• Préservation et valorisation de la Vallée du Cens

• Travaux de "résidentialisation" avec aménagements

d’espaces extérieurs

• Aménagement d’un jardin public au bourg

689 000 €

Sport : • Construction des vestiaires de la Bugallière

• Requalification du complexe sportif

de la Frébaudière

• Rénovation (sols sportifs) des gymnases

de la Cholière et de la Ferrière

• Étude pour la réalisation d’une salle spécifique

de tennis de table au complexe sportif Roger Picaud

1 440 000 €

170 000 €

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#48/ORVAULT

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Environnement, urbanisme :• Création de parcs urbains dans les quartiers

avec jeux et équipements

• Généralisation des parkings à vélo

• Préservation et valorisation de la Vallée du Cens

• Travaux de "résidentialisation" avec aménagements

d’espaces extérieurs

• Aménagement d’un jardin public au bourg

689 000 €

Sport : • Construction des vestiaires de la Bugallière

• Requalification du complexe sportif

de la Frébaudière

• Rénovation (sols sportifs) des gymnases

de la Cholière et de la Ferrière

• Étude pour la réalisation d’une salle spécifique

de tennis de table au complexe sportif Roger Picaud

1 440 000 €

Aménagement, gestion des équipements :• Salle festive du Bois Cesbron

• Mise en place de la loi Handicap

• Travaux et extension de la mairie principale

afin de regrouper les bâtiments administratifs

du Bourg sur un seul site

3 790 000 €

Culture : • Médiathèque Bourg

• Atelier Galerie Bourg

• École de musique :

renouvellement du parc instrumental

• Modernisation des équipements culturels

et socioculturels

2 800 000 €

Bernard Bréheret, AdjointdéléguéauxFinances,àlaCommandePubliqueetàl’Informatique

"Pas de chargesupplémentairepour les habitants"

Quelles sont les grandes caractéristiques du budget 2011 ?“Notre budget primitif est en augmentation de 5,5% par rapport à l’an dernier. 2011 verra en effet le départ de nos nouveaux gros in-vestissements : je pense à la réalisation des vestiaires de football à la Bugallière, la ré-novation du complexe de la Frébaudière, ou encore au démarrage des travaux de la média-thèque… En parallèle, notre volonté est de ne pas alourdir la pression fiscale ni de détériorer nos marges de manœuvre financières. Nous n’augmentons donc pas nos taux d’imposition cette année”.

Pourquoi une telle décision ?“Les citoyens vont être impactés par plusieurs hausses : celle des produits de première néces-sité, celle des produits pétroliers, ainsi que par une hausse conséquente du taux d’imposition du Conseil Général. Il n’était donc pas ques-tion de rajouter une charge supplémentaire aux habitants”.

Ce budget s’inscrit donc dans un contexte particulier ?“Oui, car la crise n’est pas encore finie, même si on aperçoit le bout du tunnel. La conjoncture globale, alliée à la réforme des collectivités, en-gendre un environnement difficile. Nos prévi-sions dans un tel cadre sont donc réalistes et prudentes, tout en permettant de doter la ville d’un maximum de services et d’équipements”.

Interview

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ACTUALITÉS #48/ORVAULT

DÉCEMBRE 2010CASSIOPÉEVente au détail de tous appareils de chauffage et de cuisson222 Route de Vannes ROUTE DE VANNES

OKAZAIRCommerce de gros de fournitures et équipements industriels divers9 Rue Hergé MULONNIÈRE

Changement de propriétaireBOULANGERIE FEUVRAISBoulangerie pâtisserie 89 Route de Rennes BOUT DES PAVÉS

JANVIER 2011CEBPL LOCATRANSActivités auxiliaires de services financiers, opérations de crédit-bail ou autre location financière 15 Avenue de la Jeunesse BIGNON

GERMAIN BERNARD ANDRÉConsultant en marketing, commercialisation, conception, coordination dans le domaine de l’agencement d’intérieur5 Rue des Lavandières BOIS RAGUENET

EBMPlomberie, plaques, carrelage, faïence, parquet, électricité, peinture, tapisserieLe Bas Cormier BOURG

ACTIOMEActivités des sociétés holding31 Rue des Baillauds BARONNIÈRE

LES NOUVEAUX OPTICIENSCommerces de détail d’optiqueCentre commercial La Conraie GRAND VAL

FINANCIÈRE ATLANTIQUEActivités des sociétés holding47 Avenue de la Paquelais MORLIÈRE

BIO MARKETSupermarché Bio296 Route de Vannes ROUTE DE VANNES

Changement de propriétaire

HUIT À HUITCommerce d’alimentation générale7 Rue du Pont Marchand BUGALLIÈRE

FÉVRIER 2011AUTOBELLAService de lavage automobile sans eau1 Rue de la Conraie GRAND VAL

VINEOSTOCKCommerce de vins et produits associés au vin sous toutes ses formes222 Route de Vannes ROUTE DE VANNES

TRANSPORTS PRECI-CARTransports routiers de fret de proximité16 Rue Alberto Giacometti BOUT DES PAVÉS

IC3SRéalisation d’études, de mission de conseil, dans le domaine de l’ingénierie de la station service, station de lavage et bâtiment associé14 Rue Jean-Louis Lagrange GARENNE

Changement de propriétaire

COIFFURE BOURREAU - CHALLECoiffeur168 Route de Vannes PLAISANCE

Accueil des nouvelles entreprises :

Rencontres pour les nouveaux arrivés

Un lundi matin placé sous le signe de la convivialité ! Tous les dirigeants des nouvelles entreprises installées sur le sol orvaltais depuis début 2010 ont été conviés lundi 14 mars à une matinée d’accueil. Au programme : réception à l’Odyssée avec petit-déjeuner, puis découverte de la ville. L’objectif était de leur présenter le territoire ainsi que leurs interlocuteurs privilégiés : la Ville, Nantes Métropole et le RESO (Réseau des Entreprises et Sociétés Orvaltaises). Un excellent moyen pour ces nouveaux venus de se rencontrer et d’échanger autour de thématiques variées.

Zones bleues du bourg :

De 20 à 90 minutes de shopping

Un nouveau système de stationnement, dit de "zones bleues" vient d’être mis en place dans le bourg : “nous devions y gérer différemment le stationnement, afin de nous adapter aux di-verses formes de consommation. Une personne ne va pas rester aussi longtemps dans une bou-langerie que chez un coiffeur par exemple”, détaille Florent Thomas, conseiller municipal délégué à la vie économique. Cette nouvelle or-ganisation, qui fixe des durées de stationnement

différenciées en zones bleues, a pris grâce à une importante concertation. Elle dynamisera le commerce en favorisant la rotation des véhicules.

RESO :

Table ouverte aux entreprises orvaltaises

Un nouveau rendez-vous incontournable pour le club des entreprises de la ville ! Le RESO convie désormais tous ses membres à une « table ou-verte » tous les premiers mardis de chaque mois entre 12h30 et 14h au restaurant Pivano. Son objectif : créer un espace de rencontres entre dirigeants et cadres des entreprises locales. Un moment à la fois profes-sionnel et convivial, permettant aux acteurs économiques de présenter leurs actualités et d’échanger sur des questions pratiques liées au quoti-dien de l’entreprise.

Contact RESO :[email protected]

• Économie

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ACTUALITÉS #48/ORVAULT

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Sacs à dos, trousses, calculettes et plans vont être de sortie à la mairie. De jeunes têtes vont en effet bientôt déambuler dans ses

locaux, actuellement en cours d’agrandissement. Pas d’école buissonnière au programme, mais un projet ambitieux, qui devrait permettre aux étu-diants de prendre concrètement la mesure de leurs talents. En effet, la municipalité a proposé aux "deuxièmes années" de BTS électrotechnique de participer au projet d’extension de la mairie principale. Et c’est déjà la troisième fois que la mairie propose ce type de collaboration au ly-cée. “Ce projet va au-delà de l’exercice pour les élèves”, explique Guy Rochat, chef de travaux au lycée Nicolas Appert. “Avoir à faire à un vrai cahier des charges et à un client final va leur permettre de se confronter à la réalité de leur métier”.

Former les étudiants, préserver l’environnement Les étudiants vont pouvoir se rendre compte de l’impact de leurs efforts sur la vie de la mairie. En agrémentant le cadre de travail des agents tout d’abord. Mais aussi, en ayant une réper-cussion sur la consommation électrique géné-rale, et donc sur l’environnement. Car la Ville, dans le cadre de l’agenda 21, s’impose lors de tous nouveaux travaux, de réaliser des écono-mies d’énergie. Ces travaux devront donc im-pérativement prendre en compte les normes de "bâtiment à basse consommation" (BBC). “Le lycée aussi est engagé dans une démarche de développement durable. Il devient de plus en plus courant que les étudiants aient ces exi-gences à prendre en compte lors de projets”.

Sur le terrainMais sur quels aspects vont-ils plancher ? “Dans un premier temps, il s’agit pour les élèves de gérer le matériel pour l’éclai-rage des bureaux situés au rez-de-chaussée, donnant sur le futur patio de l’agrandissement. Ensuite, ils devront mettre en place une animation lumineuse dans ce même patio”, précise Jean-Pierre Lemasle, conseiller municipal délégué aux travaux, aux infrastructures et aux trans-ports en commun. Le cahier des

charges résumant l’ensemble des spécifications techniques du projet est d’ores et déjà validé. Les premiers réglages sur site se-ront réalisés dès le mois d’avril. En plus d’une mise en situation réelle, la Ville espère que cette expérience, effectuée dans le cadre de l’épreuve profession-nelle de synthèse du BTS, per-mettra aux étudiants de valoriser leurs parcours par un exemple concret de réalisation... pour ain-si favoriser leur future insertion dans le monde professionnel.

• Convention Mairie et lycée Nicolas Appert

Lumière sur un partenariat ambitieuxC’est un projet fort qui réunit un double objectif. La ville d’Orvault, en proposant aux étudiants de BTS électrotechnique de participer aux travaux de la mairie par le biais d’une convention, leur offre la possibilité d’affirmer leur savoir-faire et d’œuvrer en matière d’environnement. Un moyen de se former sur le terrain avant l’entrée dans la vie active.

Signature de la convention de partenariat le 1er février dans l’atelier même du lycée, en

présence du Maire, de Madame la Proviseure et des élèves.

"Ce projet va au-delà de l’exercice pour

les élèves"

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LOREM #48/ORVAULT

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C’est une zone naturelle contenant de multiples espèces rares et protégées. La Vallée du Cens, véritable “poumon vert” de la commune, va bientôt être réorganisée. Un projet qui a pour but de la rendre accessible tout en préservant et en mettant en valeur son patrimoine naturel.

9 kilomètres de linéaire, plusieurs quartiers, des parcelles privées et publiques, des types d’usages très divers…mais aussi un

contexte naturel particulier. L’aménagement de la Vallée du Cens est un projet à la fois complexe et passionnant à mener. “Il faut composer avec un milieu fragile et riche”, explique Monique

Maisonneuve, Adjointe à l’aménagement, à l’ur-banisme et à l’environnement. C’est le cabinet Zéphyr (architecte du paysage) qui a été retenu pour accompagner la ville sur ce dossier. Depuis plus d’un an, il pilote ce travail sur toutes ces phases (diagnostic, esquisse, avant projet…) en collaboration avec deux autres agences : Xavière Hardy, spécialisée dans l’étude du milieu natu-rel, et A2I Infra, qui intervient dans les milieux sensibles. L’objectif est de créer une équipe pluri-disciplinaire, combinant de multiples expertises.

Cette exigence vient du contexte particulier dans lequel se déroule le projet : la Vallée du Cens est en effet classée ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique). C’est donc une zone naturelle sensible à préser-ver qui contient des espèces rares et protégées, qu’il faut prendre en compte à chaque aména-gement envisagé.

Des enjeux importants dans un milieu sensible“L’objectif principal de l’aménagement est déjà déterminé. Nous allons améliorer l’accès de la vallée, y compris aux personnes en situation de handicap, et permettre aux usagers de com-prendre le milieu et de le respecter. Ceci en pré-

servant la valeur écologique du site”, détaille Sandrine Chiron, dirigeante du cabinet Zéphyr. “On devrait en fait parler de "ménagement" plutôt que d’aménagement. Il n’y aura pas de transformation brutale, tout se fera dans le plus grand respect du milieu”. La Ville sou-haite donc que la vallée reste un site de balade privilégié tout en mettant en valeur les éléments qui font sa richesse. “C’est à nous de nous adapter à la val-lée, pas le contraire. Il faut que la biodiversité puisse continuer à être encouragée”.

Ensemble autour d’un projetLa Vallée traversant de multiples espaces, la ville a souhaité que la concertation en amont des tra-vaux soit la plus forte possible. Un groupe de travail a donc été créé, puis des visites sur site et des ateliers d’échanges ont été organisés sur les probléma-

Un aménagement qui prend tout son Cens• Vallée du Cens

Dossier

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tiques de la vallée entre le groupe de travail et le cabinet d’études. Toutes ces remarques ont per-mis au cabinet Zéphyr de compléter son étude.

Plus d’accessibilité, de balisage et d’informationPlusieurs grandes idées d’aménagement sont d’ores et déjà validées. Des cheminements vont être créés ou repris puis balisés afin de faciliter le repérage des usagers. Les personnes à mo-bilité réduite vont également pouvoir disposer d’un tronçon de parcours adapté. Le patri-moine naturel sera mis en valeur grâce à la mise en place de pontons ou de plateformes servant de points d’observations et à une signalétique de sensibilisation à la richesse du milieu. Enfin, les passerelles seront remises aux normes et nommées pour mieux les identifier. À terme, de nouvelles passerelles sont même envisagées pour relier les deux rives.

Des matériaux in situL’ensemble des éléments vont être réalisés avec des matériaux naturels, et, autant que possible, récupérés sur le site même. “Une partie de la si-gnalétique et du balisage sera conçu avec le bois issu de la vallée. Des bancs pourront également être créés avec des troncs d’arbres de coupes

transformés par les services tech-niques... ”. Quant aux travaux, ils débuteront cet été : “les in-terventions ne sont possibles que pendant la période sèche à cause des particularités du site, inondable pendant plusieurs mois”. En attendant, la phase de maitrise d’œuvre continue d’avancer. Pour que, d’ici peu, les habitants puissent encore plus profiter des trésors de na-ture qu’offre cette coulée verte.

Un calendrier en trois temps : Le projet est en phase de maîtrise d’œuvre jusqu’à avril 2011 La première tranche de travaux débutera cet été Les travaux s’étaleront en tout sur une durée de trois ans (sur trois étés).

Coût prévisible des travaux : environ 700 000 €

Un aménagement qui prend tout son Cens

Catherine Heuzey, ConseillèreMunicipaledéléguéeàl'EnvironnementetauDéveloppementDurable

"La vallée du censfait partie del'identitéde notre commune"

Pourquoi la Ville a-t-elle lancé ce plan d’aménagement ?“La Vallée du Cens est un espace naturel pri-vilégié que nous avons la chance d'avoir sur notre territoire, on peut même dire qu'elle fait partie de l'identité de notre commune. Or, on a pu constater une dégradation relative du mi-lieu naturel à cause d’usages non adaptés. Nous avons donc lancé une étude pour trouver une cohérence entre l’environnement et les usages”.

Comment faire pour répondre aux demandes des multiples usagers ?“Nous avons souhaité associer au bureau d’études des personnes qui pouvaient nous apporter leur expertise. Nous avons donc réuni le comité de pilotage composé des personnels municipaux et élus concernés, ainsi que Nantes Métropole. En-suite, nous avons organisé des ateliers de travail avec différents connaisseurs de la Vallée du Cens, et des représentants d’associations sportives et environnementales. Enfin, nous avons sollicité par écrit les 180 membres des conseils de quartiers. Tous ont donc eu leur mot à dire”.

Quelles sont les avancées apportées par le projet ?“Les cheminements, la signalétique, les ac-cès vont être améliorés, tout en préservant la qualité écologique du site et en favorisant le développement des espèces naturelles. C’est un vrai cadeau que nous faisons à la fois aux habitants… et à l’environnement !”

Interview

Préserver entre la Monteguère et Sautron

Rendre lisible l’entrée de la vallée : quartiers autour du Pont du Cens

Recadrer l’itinéraire et hiérarchiser les accès : entre la Baronnière et le Pont de la Perche

Valoriser et développer les accès : autour du périphérique

Mettre en lien avec le bourg :

entre le Pont Marchand et le

Rocher du Diable

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DOSSIER

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Un terme un brin barbare qui désigne pourtant un processus simple et bon

pour la planète… La "gestion différenciée des espaces verts", méthode que vient de mettre en place la Ville, repose sur un seul principe : agir avec bon sens en admettant que tous les espaces verts ne sont pas les mêmes. Ses objectifs sont clairs : ne plus utiliser de pesticides, limiter la consommation d’eau, réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en entretenant et fai-sant vivre le patrimoine végétal. Un programme plus qu’ambi-tieux !

Entre tradition et innovationL’intérêt d’un tel système est aussi de permettre une meilleure reconnaissance du professionna-lisme des personnels dédiés aux espaces verts. L’entretien ne peut pas être le même entre un parterre fleuri, un stade de football et une zone entièrement naturelle. Les agents sont donc formés à de nouvelles pratiques, rappelant par-fois les méthodes traditionnelles de jardinage…qui peuvent prendre plus de temps (ramassage des mauvaises herbes à la main pour ne plus utiliser de pesticides, par exemple).

Cinq catégories, cinq types d’entretiensEn quoi consiste concrètement cette méthode ? Au départ, l’évaluation et la mise en place d’un répertoire des différents types d’espaces verts de

la commune ont été nécessaires. Tous les parcs et jardins de la ville, ainsi que tous les espaces verts qu’elle gère ont ensuite été classés. Pour cela, chaque site concerné a été évalué en fonc-tion des espèces végétales pré-sentes (pelouse, arbres, arbustes, bulbes…), de sa surface et de sa pente. Son usage et sa fréquenta-tion par le public ont également été pris en compte.

L’échelle de classification qui a été mise en place va du "très horticole" (ou très entretenu), au plus naturel. En catégorie in-termédiaire, la pelouse est tou-

• Gestion différenciée des espaces verts

Valoriser la diversité, modifier les comportements“Les espèces à côté de chez moi ont été remplacées”… “Mais pourquoi les herbes sont-elles plus hautes ?”… La réponse à ces interrogations : la mise en place de la “gestion différenciée des espaces verts” sur la commune. Alors, la gestion différenciée, de quoi s’agit-il ?

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Un questionnaire nommé “les éco-gestes et moi” vous a été fourni dans le Cens Pratique du mois de mars. Cette enquête a pour but d’évaluer les actions et comportements des Orvaltais en ce domaine. Déchets, alimentation, transports, énergie… de multiples sujets sont abordés. Il doit permettre à la Ville de mesurer les progrès réalisés par les habitants en matière de dé-veloppement durable et d’identifier les pistes d’amélioration.

Ce questionnaire est à déposer aux accueils de mairies jusqu’au 30 avril.

Les internautes peuvent également répondre sur : www.orvault.fr.

"Les éco-gestes et moi"

Arlette Despouys AdjointedéléguéeauLogementetauCadredeVie

"Favorisonsla biodiversitédes espèces"

Pourquoi mettre en place la gestion différenciée ?“Il faut d’abord préciser que c’est un des en-gagements pris dans le cadre du Grenelle de l’Environnement et du plan climat de Nantes Métropole. En diminuant les tontes, nous limi-tons les émissions de CO

2. Nous avons égale-

ment décidé de réduire le nombre d’arrosages et de ne plus employer de produits phytosani-taires. Nous favorisons de fait la biodiversité. La gestion différenciée va changer l’aspect des espaces verts, il est important de comprendre pourquoi”.

Quelles sont les changements induits pour les agents d’entretien ?“Pour répondre à ces objectifs, nous sommes obligés de changer certaines méthodes de tra-vail, qui deviennent plus manuelles. Et il y a 270 hectares à gérer ! Il était donc nécessaire de hiérarchiser les espaces sur lesquels nous souhaitons intervenir, en allant du plus horti-cole au plus naturel”.

Interviewjours tondue mais n’est pas ramassée, les massifs de fleurs cèdent leur place aux arbustes. Quant aux grandes structures paysagères naturelles (telle une partie de la Vallée du Cens), elles res-teront sous la vigilance des agents des espaces verts, qui n’interviendront que si nécessaire.

Ce dossier, qui a demandé une préparation en amont, a notamment été élaboré en concerta-tion avec le conseil de développement durable de la Ville afin d’être le plus cohérent possible.

Une nature préservéeLes Orvaltais vont ainsi continuer à voir pro-gressivement leur environnement naturel évo-luer. Le cadre de la commune pourra parfois

leur apparaître plus sauvage, mais il permettra aussi à cer-taines espèces, tels les papillons ou insectes mellifères (qui pro-duisent du miel) de se dévelop-per. Les ressources de la nature seront donc préservées, la bio-diversité favorisée. Ce système pourra également jouer un rôle pédagogique. En appre-nant aux habitants à découvrir d’autres aspects de la nature, il leur permettra de mieux l’ap-précier… et de mieux en mieux la respecter.

Nantes Métropole, qui finalise en ce moment son plan de ges-tion différenciée (leur inventaire est presque terminé), s’oc-cupe de l’entretien de la voirie (routes et trottoirs), des arbres d’alignement et des bassins d’orage d’Orvault. C’est donc en complémentarité que fonctionnent ces deux acteurs. Une ap-proche que la Ville souhaite également mettre en place avec les bailleurs privés afin d’adopter une approche commune et cohérente de gestion des espaces verts sur Orvault.

Nantes Métropole aussi a son plan 

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ÇA S'EST PASSÉ !

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/Médaille Le 9 février dernier, Alexandre Auvinet, ancien résistant, a reçu la médaille de la Ville pour son implication dans l’association des anciens combattants, le jour de ses 90 ans. Il était entouré de sa famille et a souligné l’importance qu’avait eue pour lui l’amitié tout au long de sa vie.

/Coopération Brigitte Villaréal, conseillère municipale déléguée

aux Relations Internationales, s’est déplacée à Kindia (ville amie de Guinée), du 23 au 30 janvier dans le

cadre du projet "Trois rivières". Elle a pu constater l’avancement des travaux d’assainissement du

quartier le plus humide de la ville (construction de latrines et de caniveaux, stabilisation des berges des

rivières), qui doivent permettre d’éviter les inondations et l’apparition d’épidémies. Ces travaux sont

notamment impulsés avec l’aide d’Orvault et de Nantes Métropole.

/EnvironnementJonquilles, fritillaires, hirondelles : les respecter, c’est les protéger ! Cette campagne d’information s’est tenue du 1er au 11 mars dernier. L’affiche, distribuée dans les salles de classe est également disponible dans les accueils des mairies et affichée dans la vallée. Elle doit permettre aux petits Orvaltais d’identifier les fleurs et oiseaux menacés présents dans la Vallée du Cens, d’adapter leur comportement et... d’éduquer leurs parents !

/DévouementElie Brisson, premier adjoint, a reçu le 19 novembre 2010 la médaille du Pélican d’argent de la S.E.D. (Solidarité Encouragement du Dévouement et du Bénévolat) pour son implication dans le bénévolat : plus de 25 ans au service d’associations de commerçants et d’artisans et 15 ans au service de la Ville. Le Dr Michel Meigner et Marie-Louise Bréhant ont également été récompensés.

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/Hommage Décès de Jacques Galisson : l’Association des Résidents du Bois Raguenet a perdu une de ses plus belles branches en plein cœur de l’hiver. Arrivé en 1987 au sein du Comité d’Animation de l’A. R. B. R., dont il a été président, il laisse son empreinte dans son quartier dont il faisait le tour lors de promenades matinales quasi quotidiennes.

/ÉvénementSuccès de l’Odyssée Rock pour sa seconde édition! Sur scène le 28 janvier, le groupe nantais Minitel Rose et deux groupes amateurs orvaltais ("Kris Oyster" et "A prison called earth") …et, dans la salle, près de 500 spectateurs !

/Nouveau médiaEncore plus intuitif, plus interactif, avec plus de

services : le nouveau site internet de la Ville a été lancé le 2 février dernier. Il propose un bouquet de nouveaux services personnalisés au plus près

des préoccupations des Orvaltais. Une plate-forme de partage et d’échanges, "Ohé", s’adressant

exclusivement aux Orvaltais a également été créée. Ce service permet de favoriser la mise en relation

des habitants selon des centres d’intérêt communs (covoiturage, repas de quartier, pratiques artistiques...)

À découvrir sur www.orvault.fr

/Récompenses Prix du potager, prix du développement durable, du jardin fleuri ou des décorations de Noël, la Ville a remis les récompenses aux lauréats de deux concours, vendredi 4 février.

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INITIATIVES #48/ORVAULT

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• Insertion professionnelle

Cadres dynamiques en action !

Rompre l’isolement est probablement un des facteurs de réussite les

plus déterminants lors d’une recherche d’emploi. Christian Boulaine, nouveau président de Cadr’action, est plus qu’af-firmatif lorsqu’il parle réseau, entreprises et combat contre le chômage. Et pour cause, le diri-geant de cette association créée il y a 17 ans est un ancien chef d’entreprise aguerri. “Cadr’ac-tion regroupe aujourd’hui en-viron 300 cadres en recherche d’emploi ou en mutation pro-fessionnelle. Le turn-over est très fort, ce qui est bon signe”. L’association, basée à Rezé, dis-pose de plusieurs antennes en Loire-Atlantique. L’une d’entre elles est située à Orvault depuis janvier 2010, dans la salle de la

"... une dynamique psychologique forte"

Salentine. Elle propose aux cadres et aux jeunes diplômés (titulaires d’un diplôme de 1er ou 2e

cycle universitaire) de les aider dans leur re-cherche d’emploi grâce à une stratégie qui s’avère, selon son président, souvent payante. “Notre objectif n’est pas de trouver un emploi à la place de nos adhérents”, explique Chris-tian Boulaine. “Nous souhaitons surtout garder les cadres dans une dynamique psychologique forte afin d’obtenir des entretiens d’embauche, et de les aborder dans les meilleures conditions. Pour cela, il leur est demandé de consacrer trois demi-journées complètes par semaine à l’asso-ciation”.

La force du réseauLa première demi-journée est une plénière se déroulant le lundi matin à Rezé. “En la plaçant

le lundi, les adhérents ont un but dès le dé-but de la semaine. Ils peuvent également ren-contrer des personnes dans la même situation et échanger avec elles”. Les adhérents, aussi appelés "cadr’acteurs", consacrent ensuite une seconde demi-journée dans l’antenne la plus proche de chez eux. Ils démarchent par téléphone les entreprises locales, prennent rendez-vous avec elles pour faire connaître l’as-sociation et, surtout, essayent de débusquer les offres d’emploi du "marché caché".

Enfin, la troisième session hebdomadaire se déroule sous forme d’ateliers, sur des thèmes variés : simulation d’entretiens, anglais, ex-pression orale avec une comédienne… Un pro-gramme payant mais dense, avec, en ligne de mire, une reprise d’activité à la clé.

Cadr’action :0251110011www.cadraction.frSalledelaSalentine,11alléedestilleuls,44700Orvault.

Quatre mois en moyenne pour (re)trouver un poste : le chiffre annoncé par l’association Cadr’action est encourageant. Ne pas rester seul dans sa recherche d’emploi, aller au devant des entreprises, telle est sa démarche. Une association qui dispose depuis 2010 d’une antenne à Orvault.

Les ateliers destinés aux cadres en recherche d’emploi se tiennent salle de la Salentine.

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EN DIRECT DES QUARTIERS #48/ORVAULT

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Bugallière

Concert Le C.A.M. 44 (Centre d’Action Musicale) a présenté samedi 22 janvier un concert de chants polyphoniques, interprétés par le groupe "Les Goules Poly". Au programme de la soirée : des reprises de chansons connues et des compositions du groupe. Avec une particularité : chaque personne a reçu une chaussette à l’entrée et y a déposé une contribution libre, remise ensuite à la fin du concert.

Praudière

Foulées d’Orvault-PraudièreC.A.L.I.O.P. a organisé dimanche 20 février les quatrièmes Foulées Orvault-Praudière. Cette année, le parcours a été mesuré par la Fédération Française d’Athlétisme (FFA), lui permettant ainsi d’obtenir sa place parmi les courses officielles du département. Deux circuits étaient proposés aux sportifs amateurs : l’un de 5 km, l’autre de 10 km. L’événement, avec 389 participants, a été une réussite. Les organisateurs espèrent maintenant intégrer le calendrier régional des courses officielles de la FFA.

Plaisance

Folle journéeÀ l’occasion de la "Folle journée", le Collectif Plaisance et les Amis du Bois-Saint-Louis ont proposé un concert de musique classique au centre socioculturel de Plaisance avec le groupe "Les Cinq Sens". Deux violons, un alto, un violoncelle et un hautbois ont enchanté le public nombreux en interprétant Schubert, Crusell et Hindemith.

Petit Chantilly

BénévolatL’ALPC a organisé une journée du bénévolat le 12 février dernier. L’occasion de remercier les 80 bénévoles qui assurent l’animation au sein de l’association tout au long de l’année autour d’un verre de l’amitié et d’un repas-crêpes. “Nous tenions à marquer le coup, explique la présidente, Janine Gautier. C’est grâce à eux si l’association peut fonctionner et il est de plus en plus difficile de trouver des bénévoles. On tenait à leur dire que l’on avait besoin d’eux.” L’ALPC compte aujourd’hui 520 adhérents.

Cholière

LutteLe S.C.O. Lutte a organisé le samedi 19 février les premiers championnats régionaux de lutte sport adapté, consacrés aux athlètes déficients mentaux. Les deux clubs de la région, le S.C.O. Lutte et le TGV Vallet se sont affrontés toute la journée et les meilleurs ont obtenu leur qualification pour les championnats de France. 7 athlètes du S.C.O. Lutte participeront ainsi à cette compétition les 29 et 30 avril en Île de France. La compétition s’est conclue par un match de démonstration entre deux champions de France : celui de judo sport adapté et celui de lutte sport adapté.

Bourg

Histoire Le groupe histoire locale du C.L.O. (Culture Loisirs Orvault), travaille actuellement à la réalisation d’un fond d’archives sur la ville : photos, diapos, articles de journaux, documents... Plus de 1000 témoignages du passé ont déjà été récoltés. Si vous possédez des documents, vous pouvez contacter le C.L.O. par mail : [email protected], ou déposer un message à l’association : 11, rue Marcel Deniau, Maison de la Carrière, au nom de Josée Guillaud, qui vous recontactera.

Bois Raguenet

ExpositionL’atelier patchwork de l’A.R.B.R. a présenté, du 25 au 28 février dernier, une grande exposition d’ouvrages réalisés par ses membres sur les thèmes du Japon et de Tahiti. L’Association "Brûlés Nantes Lomé" a en outre apporté une touche africaine à l’exposition. À cette occasion, l’association a reçu des jouets destinés aux enfants hospitalisés ainsi que des couvertures.pour les prématurés.

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HISTOIRE #48/ORVAULT

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L’histoire débute en 1870 : l’abbé Richeux, fraichement nommé curé d’Orvault, a

51 ans. Une de ses principales missions est de faire édifier une nouvelle église. L’actuelle, qui n’a pourtant que 35 ans, est déjà trop petite. Et pourtant, il devra attendre de souffler sa 82e bougie pour voir cette construction - en partie - achevée. Que s’est-il donc passé pendant ce laps de temps ? Pourquoi l’église, lors de sa livrai-son, n’a-t-elle pas de clocher ?

À la place du potagerLa prise de décision dans un pre-mier temps, est difficile. La ville d’Orvault fait pourtant face à une situation d’urgence : il faut re-construire une église rapidement

à cause de l’augmentation de la population. Mais le projet coûte cher, et le lieu n’est pas choisi. Ce n’est qu’en janvier 1892 qu’est retenue la propo-sition du presbytère : bâtir sur une partie de son vaste terrain, utilisé comme potager. L’architecte peut alors être sélectionné et les sommes enga-gées. Le budget proposé est de 127 302 francs de l’époque. Une somme conséquente, mais pas suffisante pour édifier un clocher…

De nouveaux travaux, de nouvelles dépensesEn septembre de la même année, le conseil paroissial trouve l’édifice en construction trop lourd, et trop écrasé. Il faut agrandir l’œuvre et la rehausser d’un mètre. Il fait ensuite rajouter aux nefs une travée pour rendre l’ensemble plus gracieux. Puis, en 1900, les conseillers décident d’élever les piles du futur clocher jusqu’à la hau-teur du toit de la grande nef. Le devis gonfle encore et encore. L’emprunt devient nécéssaire.

Une "caisse à savon"La première pierre est bénite six ans plus tard, en 1898, mais l’église, de style néo-gothique n’est officiellement consacrée qu’en 1901. Les premiers baptêmes et mariages se déroulent dans une église sans clocher. Pour pallier ce problème, les cloches sont installées provisoirement sur un mur… celui du cimetière, qui borde la mairie. Il faut attendre 1907 pour avoir un "clocheton", surnommé af-fectueusement "caisse à savon" par les habitants.

En 1933, le vicaire Roland, ayant remplacé l’abbé Ri-cheux - et son successeur -, exprime dès son arrivée la volonté de doter enfin l’église de son clocher. L’inau-guration se déroule le 2 avril 1935.

Aujourd’hui, l’église s’érige toujours fièrement du haut de sa butte. Elle rythme encore les journées des orvaltais au son des cloches… au passé bien tourmenté.

Merci au C.L.O. pour sa participation

à l'élaboration de cet article

• Église Saint-Léger

Un clocher sinon rienUne église qui reste 35 ans sans clocher, des travaux d’agrandissement s’ajoutant les uns aux autres, des cloches installées sur le mur du cimetière… L’histoire de la construction de l’église Saint-Léger tient de l’épopée. Retour sur une aventure architecturale.

En 1880, l’église d’Orvault n’a pas encore bâti son clocher.

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VISAGE DE VILLE #48/ORVAULT

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Plus qu’une ascension, une évolution. “J’ai vraiment tenu à ce que le livre soit titré "Devenir, un chemin de vie”, précise d’em-

blée Sylvain Lejeune. “Parce que nous sommes des êtres en devenir. Et j’ai également préféré le terme de "chemin" à celui de "parcours", car il n’induit pas de notion d’obstacle. Les obs-tacles, ça se surmonte pour moi, à coups de volonté et d’audace !”

Et cette volonté l’a plus qu’à son tour aidé à avancer : “J’ai coutume de dire, par exemple, que je ne suis pas né chef d’entreprise, mais que je le suis devenu. En classe de troisième, j’étais en échec scolaire. J’ai été réorienté "d’ur-gence", comme on dit. L’alternance dans un restaurant gastronomique a été une véritable révélation pour moi !”.

Sur le sentier de l’hôtellerieLes expériences se sont ensuite enchainées, sans pour autant se ressembler : de très belles adresses en France et à l’étranger, plusieurs reprises d’études, des postes importants dans le management et le recrutement hôtelier, le lancement d’une entreprise de consulting à succès…jusqu’à la reprise du célèbre Domaine d’Orvault en 1999. Aujourd’hui, le complexe hôtelier orvaltais aux trois étoiles dispose d’un spa de 600m2, d’un vaste restaurant, de salles de séminaire… “C’est un domaine qui ne gros-sit pas, mais qui, j’espère, "grandit" !”.

Une adoption, quatre enfants Au-delà du récit d’une réussite profession-nelle, le livre aborde également la question de l’adoption, à laquelle Sylvain Lejeune a été confronté. “Mon épouse et moi ne pouvions pas avoir d’enfants. Au départ nous devions donc adopter une petite brésilienne… qui s’est

avérée avoir trois frères et sœurs, dont une au-tiste. Au lieu d’un enfant, nous en avons donc accueilli quatre !” Véritable témoignage autour de la création d’une famille, l’ouvrage aborde la question de l’adoption même sous les angles les plus difficiles. “Nous avons bien sûr connu des hauts et des bas. Et pourtant j’ai envie de dire aux couples qui hésitent, de se lancer dans la grande aventure de l’adoption. C’était im-portant pour moi d’aborder aussi cet aspect de mon évolution personnelle dans le livre.”

"Quatre" pour leitmotivL’avenir se profile maintenant sous des cieux entreprenants pour Sylvain Lejeune. Quatre enfants aujourd’hui grands à s’occuper, et un domaine hôtelier à développer. Avec un même chiffre pour leitmotiv, telle une prémonition ? Une quatrième et peut-être prochaine étoile pour le Domaine d’Orvault…

• Portrait : Sylvain Lejeune

"Devenir, un chemin de vie"Un profil atypique pour une belle réussite. À tout juste 50 ans, Sylvain Lejeune, charismatique patron du Domaine d’Orvault, semble avoir déjà eu plusieurs existences. Une biographie retraçant son parcours à la fois professionnel et personnel vient de paraître, dont le titre résonne telle une philosophie de vie.

Devenir, un chemin de vie (éditions Coiffard),

écrit en collaboration avec Caroline Clément.

Disponible au Domaine d’Orvault.

"Je ne suis pas né chef d’entreprise... Je le suis devenu"

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DÉMOCRATIE / OPPOSITION #48/ORVAULT

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C’est une réalité dont tout le monde peut se réjouir : les Orvaltaises et les Orval-

tais sont des sportifs ! La politique municipale du sport se doit d’être à la hauteur.

Si quelques progrès ont eu lieu concernant les subventions attri-buées aux associations sportives, fort est de constater que leur mode de répartition n’est plus adapté à la réalité de la pratique sportive ni aux besoins des clubs. Dès 2008, l’Office Municipal des Sports (OMS), qui regroupe les clubs de sport d’Orvault, a lancé une réflexion sur ce sujet. Au conseil municipal de mars 2009, nous avions, insisté pour que ce dossier avance. La première pro-position des clubs a été rejetée par l’élue en septembre 2009. Consi-dérant les remarques, ils ont fait de nouvelles propositions. Ils ont, à nouveau, été invités à revoir leur copie en septembre 2010. Plus de deux ans après le début de la réflexion, cette révision de la répartition des subventions n’a toujours pas abouti. L’attri-bution des subventions pour 2011, se fera encore avec les an-ciens modes de calcul. Y-a-il une réelle volonté de la municipalité de vouloir améliorer l’attribution des subventions ? Le décalage

entre les annonces et les réalisations est encore plus criant en matière d’équipements. Chaque année, c’est un véritable “casse-tête” pour que des clubs puissent obtenir suffisamment de plages d’utilisation des salles et à des horaires satisfaisants pour leurs licenciés. Y-a-t-il un manque important d’équipements ? Y-a-t-il un manque d’équité dans l’attribution des salles ? L’utilisation des salles est-elle bien optimisée ? Les questions restant sans ré-ponses, cela fait naître des suspicions : l’attribution des équipements aux clubs est l’affaire du service des sports sans que l’OMS n’ait son mot à dire. Puisque l’OMS propose une répartition des sub-ventions, pourquoi n’émettrait-il pas un avis sur le planning d’utilisation des équipements ?

Au-delà de l’utilisation, c’est aussi l’état des ins-tallations qui pose question. Des projets sont an-noncés et c’est tant mieux : la réhabilitation de la salle de la Frébaudière, les nouveaux vestiaires de foot à La Bugallière ou la salle tennis de table sont attendus depuis longtemps. Mais il n’y a au-cune programmation sur plusieurs années pour la rénovation et la construction de nouveaux équi-pements, qui sont, pour beaucoup, vieillissants. Ils nécessitent des aménagements et des rénovations.

Où en sommes-nous des promesses électorales de 2008 : la piste d’athlétisme ? Quel avenir pour le stade du Verger ? Et surtout la piscine ? La piscine est malheureusement un exemple de manque d’anticipation qui tourne à la mau-vaise gestion. En 2001, il avait déjà été promis la construction d’une nouvelle piscine. En 2008, même engagement. En 2010, la municipalité an-nonce qu’il y aura 400 000 € de travaux de répa-ration de la piscine, mais rien n’a été réalisé. Depuis

deux ans, les problèmes se mul-tiplient et la piscine est souvent fermée. Les clubs sont obligés d’annuler leurs entraînements plus d’une fois sur deux pour des raisons sanitaires. Le taux de chloramine est trop élevé, consé-quence de la vétusté de la piscine.

Des travaux sont maintenant annoncés en urgence pour l’été 2011. Comme l’été est la période où la piscine est la plus fréquentée - particulièrement par ceux qui ne partent pas en vacances - nous avons proposé au Maire de si-gner une convention d’utilisation d’une piscine voisine à Nantes ou à Saint-Herblain avec la mise en place d’un transport gratuit une ou deux fois par semaine.

Dans la mesure où le problème était connue depuis longtemps, il fallait anticiper et programmer la réalisation d’une nouvelle piscine. Il faut avoir un projet réaliste, le partager avec des communes voisines et le défendre auprès du conseil général pour obtenir des subventions. C’est dans ce sens que nous agirons dans les mois qui viennent.

Le groupe des élu-e-s de gauche et écologistes

Pour le sport à Orvault : où sont les priorités ?

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DÉMOCRATIE / MAJORITÉ #48/ORVAULT

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Défini par l’ensemble des acteurs éducatifs locaux, le PEL est le projet d’un

territoire dans le champ éducatif. Dans un souci de cohérence, de complémentarité voire de conti-nuité, le PEL concerne tous les temps de l’enfant et des jeunes et s’appuie sur les valeurs et mé-thodes partagées par l’ensemble de la communauté éducative (pa-rents, professionnels des secteurs de l’éducation, de l’enfance, de la jeunesse et des bénévoles associa-tifs). Il définit des axes stratégiques qui se déclinent aussi bien sur les temps libres que scolaires et ce dans le cadre des politiques pu-bliques locales (enfance, jeunesse, sociale, urbanisme, culturelle, sportive) construites par la ville di-rectement et conjointement avec l’ensemble de ses partenaires.

Un enjeu essentiel : la cohérence éducative, 5 objectifs majeurs• Renforcer la cohérence à l’éducation sur le territoire• Mettre du lien entre les acteurs• Mieux informer l’ensemble des acteurs de la communauté éducative sur l’existant• Travailler à partir de l’analyse des besoins sociaux dans une

perspective de développement• Centrer les actions autour d’une meilleure

convergence en termes de cohérence éducative.

La méthode : une démarche de concertation globale de janvier à septembre 2011 À l’instar de ce que la municipalité a organisé dans le cadre de la mise en place de son Agenda 21, il s’agit d’animer un travail collectif avec une vision transversale des politiques sectorielles en vue de donner du sens. Pour atteindre nos ob-jectifs et organiser la réflexion, cinq thématiques prioritaires ont été identifiées pour organiser notre réflexion :1. Tisser des liens dans la vie collective

et responsabiliser l’individu. Il s’agit de permettre au jeune citoyen de devenir acteur de sa propre vie et de celle de la collectivité.

2. Favoriser les conditions de la réussite scolaire, de l’insertion professionnelle et soutenir la "deuxième chance". Il s’agit d’inscrire l’enfant et l’élève dans une dynamique de progrès et d’adaptation tout en considérant qu’un échec n’est jamais une porte qui se ferme mais une expérience qui se construit.

3. Accompagner les parents dans leur fonction éducative. Il convient de favoriser la prise de conscience des parents sur la réussite et l’épanouissement de leurs enfants

4. Promouvoir l’éducation au bien être. Cet axe peut être résumé par : "Un enfant bien dans son corps… bien dans sa tête".

5. Développer la place des enfants et des jeunes dans la ville. Il s’agit de permettre à l’enfant et au jeune de s’approprier la ville.

Engagée actuellement dans le travail de réflexion et de concer-tation par thématique, la ville assurera une restitution des tra-vaux pendant les rencontres de quartier de juin et en assemblée plénière, avant finalisation du projet et présentation au conseil Municipal d’octobre.

La mise en œuvre du Projet Educatif Local sur notre terri-toire dépasse les traditionnels clivages politiques et permet au plus grand nombre d’y participer. À la fois ambitieux et pragma-tique, il atteindra ses objectifs dans la mesure où chacun pourra y trouver matière à construire ou à faire évoluer ses propres projets. C’est tout le sens et les enjeux de cette nouvelle grande étape de démocratie participative sur notre territoire.

Groupe de la majorité municipale,

rassemblant les élus

du Centre, de la Droite

et les non-inscrits.

Le Projet Educatif Local Orvaltais (PEL) : c’est quoi ?

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CONSTRUIRE LA VILLE #48/ORVAULT

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La réhabilitation du Lay, quartier Plaisance, au sud de la commune, devrait marquer les esprits. Au-delà de la qualité des travaux,

c’est surtout la concertation menée auprès des habitants qui retiendra l'attention.

Une démarche de diagnostic a été initiée en 2005 par la Ville d’Orvault, en partenariat avec Atlantique Habitations et Nantes Métropole sur l’ensemble du quartier. Une grande partie des préconisations a été mise en œuvre en 2007 : réhabilitation des équipements publics, reprise de la "coulée" verte, refonte des voiries… La deuxième étape porte sur la rénovation des 74 logements des deux immeubles de l’allée du Lay. La dernière intervention datait de 1992.

Une concertation "constructive"Une première proposition a été faite par le bailleur fin 2008. Mais très rapidement, le pro-jet a évolué pour mieux prendre en compte les demandes des habitants. La concertation a été menée dans le lieu de médiation "Layscale". Les riverains ont fait part de leur expertise d’usage, allant jusqu’à dessiner directement sur les plans ! Plusieurs de leurs idées vont se concréti-ser comme la création d’espaces de jeux pour les enfants, d’un petit city stade ou encore d’aires de pique-nique…

“Nous sommes allés très loin dans l’implication des habitants”, confirme Didier Gendron, Directeur des Relations Clients d’Atlantique Habitations. “Nous avons notamment réalisé un diagnostic en marchant avec eux et l’architecte. Il s’agissait de voir comment vivait le quartier et leur permettre de contribuer à aménager leur cadre de vie.”

Une opération de 1,5 M€

Après la rénovation des cages d’escaliers (été 2009) et des locaux pou-belles (juillet 2010), le gros des travaux a débuté en février pour une durée de sept mois. Avec au programme : pose de bardage sur les façades pour renforcer l’isolation thermique, création de six garages, remplacement des VMC… Les espaces publics seront également réaménagés avec notam-ment la végétalisation des pieds d’immeubles. L’ensemble de l’opération est financée par Atlantique Habitations, soit un investissement de 1,5 M€.

“Cette réhabilitation est un projet ambitieux, tant financièrement que dans sa mise en œuvre. Il est porteur d’espoir pour les habitants motivés”, se réjouit Patrick Briattre, conseiller municipal élu du quartier de Plaisance. “Cette démarche partenariale va leur permettre de plus facilement s’ap-proprier le projet et ainsi tendre vers un mieux vivre ensemble.”

• Réhabilitation des immeubles du Lay, quartier Plaisance

Les habitants en architectes du projetLa réhabilitation du Lay fait partie des opérations phares sur Orvault. Elle illustre parfaitement les ambitions affichées par la Ville et ses partenaires dans le cadre de sa politique de gestion urbaine de proximité. À savoir une forte association des habitants au projet d’aménagement de leur cadre de vie.

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CONSTRUIRE LA VILLE #48/ORVAULT

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Finie la corvée des packs d’eau potable ! Les habitants des hameaux de la Barossière et du Petit Aulnay sont désormais raccordés

au réseau d’eau potable. La Ville est mobilisée sur ce dossier depuis plusieurs années. Tout s’est accéléré sous l’impulsion du Maire et de Jean-Pierre Lemasle, conseiller municipal dé-légué aux Travaux, aux Infrastructures et aux Transports en Commun.

Une urgence à intervenir“C’était une demande de longue date des usa-gers”, rappelle l’élu qui n’a pas compté son temps et son énergie pour résoudre le problème. “Depuis que Nantes Métropole gère la régie de l’eau, la donne a changé. La Ville ne peut pas in-tervenir directement. Il y avait une vraie urgence car les habitants manquaient d’eau l’été et ont rencontré des problèmes de pollution. Ils devaient utiliser l’eau issue de forages individuels”.

Plusieurs réunions ont été organisées avec les usa-gers entre fin 2009 et octobre 2010 pour trouver une solution. Elles ont réuni la régie de l’eau de Nantes Métropole, les services techniques et les élus d’Orvault. Le dossier était compliqué. Le frein est avant tout économique : les usagers doivent payer la facture des travaux d’extension. Pour al-léger la note, la Ville d’Orvault s’est engagée à participer financièrement à hauteur de 50 %. Au total, onze branchements sont concernés : quatre au Petit Aulnay et sept à la Barossière.

Une satisfaction généraleLe chantier a été réalisé en deux temps. Débutés le 7 février, les travaux sur le Petit Aulnay ont été livrés mi-mars : mise en œuvre du réseau, pose des compteurs, essai en pression et analyse de la qualité de l’eau. Pour la Barossière, les opérations sont différées de 2 à 3 semaines. “Nous sommes très fiers d’avoir débloqué la situation”, se félicite

Jean-Pierre Lemasle. “Les riverains sont très satis-faits. Ce dossier fait partie complètement de nos missions. En tant qu’élu, nous devons tout faire pour améliorer la qualité de vie sur la commune.”

• Raccordement des hameaux de la Barossière et du Petit Aulnay

Un geste qui vaut de l’eauDepuis quelques semaines, les habitants des hameaux de la Barossière et du Petit Aulnay, au nord d’Orvault, ont enfin l’eau courante. Un dossier qui a pu se concrétiser grâce à la mobilisation des services techniques municipaux, du Maire et d’un élu, Jean-Pierre Lemasle.

Les travaux de raccordement,

réalisés en deux temps, se sont

déroulés en février et mars.

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LOISIRS #48/ORVAULT

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Au théâtre de la Gobinière, les week-ends sont souvent pleins. Et les deux cent sièges rarement vides. Nombreux sont ceux qui

viennent, chaque saison, applaudir les pièces in-terprétées par des comédiens… amateurs !

Avec dix compagnies ou ateliers*, l’engouement est réel à Orvault pour un théâtre populaire accessible à tous. La Ville encourage fortement cette pratique amateur en permettant à toutes les compagnies de jouer chaque année à la Gobinière.

Chaque troupe donne généralement entre 3 et 6 représentations, qui attirent à chaque fois en moyenne une centaine de personnes. Afin de préparer ces spectacles, une salle de répétition a même été créée il y a quelques années : le studio Louis-Jouvet, qui offre des conditions de travail optimales en reproduisant les dimensions scé-niques du théâtre la Gobinière.

Théâtre amateur et amateurs de théâtreLes personnes à la tête de ces compagnies sont de véritables moteurs à l’affût de nouveaux pro-jets et de nouveaux textes. Et cela se ressent sur la motivation des acteurs, toujours prêts à inter-préter des rôles dans tous les registres. Cette en-vie de jouer porte ses fruits : le théâtre amateur s’est constitué au fil des années un public fidèle composé de spectateurs amateurs de théâtre qui apprécient le travail des troupes locales. Une dynamique que la Ville d’Orvault souhaite accompagner en favorisant les projets entre les compagnies, en les faisant se rencontrer au sein d’une commission spécialisée et collaborer sur des formats courts dans le cadre d’événements majeurs. Pourquoi pas lors des Flâneries de Noël en décembre prochain ? En attendant, le rideau n’est pas prêt de retomber sur le théâtre amateur.

* Troupe de l’A.R.B.R.e, Caliop théâtre, ORA théâtre, Proscenia compagnie

théâtrale, Compagnie théâtre art mature, Compagnie Goliath, Live comedy,

Atelier théâtranis (collectif plaisance), Atelier théâtre de l’UAHB, Atelier théâtre

enfant de l’A.R.B.R.e.

• Théâtre

Dix compagnies ou ateliers, plus d’une centaine de membres, une trentaine de représentations entre janvier et mai… Le théâtre amateur joue un "rôle" important à Orvault. Un succès de longue date, presque un phénomène, qui perdure grâce à des infrastructures spécialement dédiées et un public toujours fidèle.

Pratique amateur, grandes émotions

Depuis 25 ans, Roland Bousquet est à la tête de la troupe de "l’A.R.B.R.e", une compagnie de comédiens amateurs créée à l’origine par Paul et Geneviève Gourmaud. Auteur prolifique, il a écrit pas moins de 18 pièces de théâtre, dont 11 qu’il a mises en scène avec la troupe orvaltaise. “Nous avons un groupe stable, motivé, qui nous permet de jouer un nouveau spectacle chaque année. Certains étaient déjà là quand je suis arrivé !” L’explication d’une telle longévité ? “Chaque pièce est différente. J’essaye de varier les histoires en faisant en sorte que les 12 membres de la troupe aient un vrai rôle.” Un style très écrit, alternant entre comique et dramatique, et qui plaît au public : cette année encore, les six représentations du dernier spectacle, "Sous Vide" (1), ont attiré plus de 700 personnes entre le 21 et le 30 janvier.

(1) Ce spectacle traite des relations entre employés

et dirigeants au sein d’une entreprise qui produit

des steaks hachés… sous vide.

Le théâtre ne tombe jamais loin de "l’A.R.B.R.e"

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LOISIRS #48/ORVAULT

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• Salon d'art textile au Château de la Gobinière

Quinze éditions de fil en aiguille

Elles s'appellent Shoko Furuta, Ina Georgeta Statescou, Catherine Burgaud ou en-

core Catherine Bihl. Elles sont d'origine japonaise, roumaine ou encore française. Toutes ont marqué l'histoire du Salon d'art textile d'Orvault.

Créé en 1996, ce rendez-vous était initialement dédié au patchwork, avant de s'impré-gner progressivement de l'air du temps et d'évoluer vers des œuvres mêlant différents ma-tériaux (colle, radiographie, fils phosphorescents, etc) et tech-niques d'art contemporain. Il est organisé en partenariat étroit avec l'association France Patch-work. “Une année sur deux, le

salon présente les œuvres sélectionnées à l'issue du concours Artextures organisé par France Pat-chwork”, explique Josiane Noury, déléguée ré-gionale et conseillère artistique du salon depuis sept ans. “Une vingtaine d'artistes du monde de l'art et de la création, de France, d'Europe et d'ailleurs y sont représentés chaque fois”.

"Le monde vivant de l'art textile"Au total, plus d'une centaine d'artistes de renom-mée nationale et internationale ont exposé leurs œuvres au château de la Gobinière, démontrant qu'avec quelques fils et morceaux de tissus, une paire de ciseaux et beaucoup d'inventivité, il était possible de faire de véritables merveilles. “Le sa-lon montre l'évolution et l'innovation qui existe dans le monde vivant de l'art textile”, poursuit Josiane Noury qui, en authentique passionnée, n'a de cesse de partager son savoir-faire et ses connaissances en organisant visites des exposi-tions et ateliers.

Au fil de ses quinze éditions, le salon a ainsi écrit ses lettres de noblesse. On se souviendra de l'exposition en 2007 des "Jeunes pousses" (élèves de maternelle au lycée) de l'associa-tion France Patchwork, ou encore des gra-cieuses poupées de chiffon de Gil Galliéni en 2008. Mais c'est la japonaise Shoko Futura en 2009 qui a remporté le plus de suffrages avec quelque 5 000 visiteurs.

L'édition 2011, qui s'est achevée le 27 février, n'a pas dérogé à sa réputation avec la présence de cinq artistes talentueux : Brigitte Amarger, Jean de Lafosse, Francine Flattard, Véronique Gallais et Florence Gobbé. Les cinq créateurs, qui puisent leur inspiration dans la nature, ont rivalisé d'habileté, de technicité et d'ingéniosité. Le public ne s'y est pas trompé : ils sont plus de 3 500 à avoir foulé le plancher du château de la Gobinière.

Le 15e Salon d'art textile d'Orvault s'est déroulé du 20 janvier au 27 février au Château de la Gobinière. Un des rares rendez-vous du genre dans l'Ouest qui attire chaque année plus de 3 000 visiteurs et des artistes de renommée nationale et internationale.

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LOISIRS #48/ORVAULT

Tous derrière, la légion devant• Sport

Le semi-marathon d’Orvault, c’est au total 230 bénévoles et presque 2 000 coureurs. Une organisation importante pour un niveau de course chaque année plus élevé.

5h30 dimanche matin. Il fait froid, le jour n’est pas encore levé, mais déjà les

premiers bénévoles s’activent sur le parking de Grand Val. Il faut installer le car podium, préparer les sandwichs, les dos-sards, placer le matériel…

L’Association des Courses sur Routes Orvaltaise a rassemblé autour d’elle “la grande famille de l’athlétisme”, comme le souligne la présidente de l’as-sociation, Thérèse Maindon : “certains bénévoles viennent de Châteaubriant pour nous donner un coup de main !”.

Le gros des troupes arrive vers 8h. Des bénévoles partent ins-taller les quatre ravitaillements qui jalonneront le parcours aux 5e, 10e ,15e et 19e kilomètres (eaux, jus de fruits, oranges ou barres de céréales). D’autres sont sur les routes pour contrô-ler la circulation.

À 9 heures, les organisateurs font la dernière vérification du parcours. Tout est prêt pour le départ des coureurs.

Une course internationaleIls sont 1723, venus de toute la France. Mais pas seulement : après 26 ans d’existence, le se-mi-marathon d’Orvault est bien installé dans le paysage des courses sur route français et attire des athlètes de plusieurs

pays : Kenya, Burundi, Ouganda et même…Japon.

À leurs côtés, 6 Gallois sont venus spécialement de Tredegar (ville jumelée avec Orvault) pour participer au semi-marathon comme ils le font chaque année depuis 24 ans. “C’est à chaque fois un grand plaisir,” explique l’un d’eux : “le parcours est difficile, il est vallonné, mais la course se fait à travers la campagne orvaltaise et le public nous soutient tout au long de la route. C’est vraiment une belle course”. Mal-gré la présence de "pointures" de la course de fond, les Gallois n’étaient pas là pour faire de la figuration et le meilleur d’entre eux, Richard Gardner, termine sur le podium, à la troisième place.

Devant, le Burundais Jean-Claude Niyonizigiye mène la course en tête et lâche ses poursui-vants au fur et à mesure des kilomètres avalés. Résultat : un temps de 1h06’ et une victoire fa-cile pour ce légionnaire de Marseille qui termine

avec 36 secondes d’avance sur son premier poursuivant. La première femme, l’Ougandaise Immaculate Chemutai termine 24e au classement général, en 1h18’.

Richard Gardner, venu spécialement

de Tredegar pour l’occasion, s’est

illustré en terminant troisième

du semi-marathon.

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DÉVELOPPEMENT DURABLE #48/ORVAULT

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Un jardin côté nature• Bonnes pratiques

Aucun emploi de produit phytosanitaire sur la commune. L’objectif d’Orvault en la matière est fort ! Mais pour qu’il soit tenu, la Ville encourage aussi les particuliers à mettre en place cette démarche. Comment faire ? Quelles pratiques favoriser, ou, au contraire, éviter ? Rencontre avec Louis Chéret, responsable de la régie espaces verts de la ville.

Quels sont les avantages à ne plus utiliser de produits phytosanitaires dans un jardin ?“Aujourd’hui toutes les communes les évitent, Orvault y compris. Les raisons sont multiples : ces produits créent de la pollution, contaminent les sols, et à cause du ruissellement finissent dans les ruisseaux et les nappes phréatiques. Les conséquences sur la qualité de l’eau sont grandes… et donc sur notre santé !”

Que conseiller alors au particulier qui souhaite prendre soin de son jardin ?“Tout d’abord utiliser un composteur : le terreau organique obtenu permet d’engraisser les sols sans les polluer. Ensuite, désherber manuelle-ment. Pour cela, l’emploi d’un paroir, un outil muni d’une lame en fer, facilite bien la tâche. Enfin, penser à pailler les sols. En utilisant de la paille de blé, pour les melons et fraisiers no-tamment, on empêche l’herbe de pousser et on conserve l’humidité du sol. Le nombre d’arro-sages est donc réduit. C’est très efficace et bien moins cher que les pesticides !”

Y a-t-il des espèces qui demandent moins d’entretien, et donc à favoriser ?“Il faut conseiller de préférer l’emploi de plantes vivaces* : elles demandent beaucoup moins d’eau que les plantes annuelles et se paillent bien. Je

pense aux œillets, aux campanules, aux rudbeckias ou aux iris. Quant aux arbres et arbustes, mieux vaut sélectionner des espèces locales qui, bien sûr, pousseront plus facilement”.

Et dans un potager ?“Il faut évidemment faire pousser les légumes à la bonne saison, revenir à une culture traditionnelle. Pour les tomates, la plantation se fait en mai. Les semis des haricots sont à prévoir entre mai et juillet. Il existe également un truc à connaître pour les tomates : placer des choux, hari-cots, céleris à proximité et semer quelques soucis et capucines permet de favoriser leur pousse”.

Pour finir, un conseil personnel pour l’agrément des jardins ?“Oui, et qui tombe parfaitement en cette période ! Nous sommes en pleine saison de semis du gazon fleuri. Les jardineries vendent les se-mences actuellement. En semer une bordure devant chez soi donne un résultat superbe et est moins difficile à entretenir qu’un gazon ! Enfin, il fait vivre les papillons et les abeilles. Que demander de plus ?”

* plante dite pérenne qui vit deux ans au minimum, et souvent bien plus longtemps.

Pour plus d’informations sur les espèces d’arbres et arbustes autochtones, rendez-vous sur www.orvault.fr, rubrique ville durable ou auprès des accueils des mairies.

Annonces de jardinage, (aide, échanges de plantes…), ayez le réflexe Ohé ! www.ohe.orvault.fr

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LOREM #48/ORVAULT