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ORVAULT ma ville AVRIL-MAI-JUIN / 2013 #56 Votre magazine d'informations municipales w w w . o r v a u l t . f r DOSSIER / Ormédo p.6 Actualités Transformateurs ERDF p.19 Portrait Warren p.26 Développement durable Plantes invasives

Orvault ma ville N°56

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Magazine Orvault N°56

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ORVAULTma villeAVRIL-MAI-JUIN / 2013

#56

V o t r e m a g a z i n e d ' i n f o r m a t i o n s m u n i c i p a l e s

w w w . o r v a u l t . f r

DOSSIER / Ormédo

p.6 ActualitésTransformateurs ERDF

p.19 PortraitWarren

p.26 Développement durable Plantes invasives

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ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

La situation économique de notre pays se dégrade. L’opposition, hier, refusait de voir la réalité en face. Elle y est aujourd’hui confrontée.Les hommes politiques doivent dire la vérité : depuis plus de trente ans, la France vit au-dessus de ses moyens. Notre dépense publique dépasse de 70 milliards, en moyenne, chaque année, les recettes. Pour boucler les fins de mois, l’État doit emprunter. La dette dépasse aujourd’hui 1 820 milliards, et a bondi en trente ans de 20 à 90 % du PIB.

Les remboursements annuels de la dette (50 milliards) représentent l’équivalent de la totalité de l’impôt sur le revenu !La dépense publique atteint le niveau record de 56 % de la richesse nationale. Au cours des trente dernières années, le niveau des recettes a été inférieur de trois à quatre points de PIB à celui des dépenses. En 2013, le taux de croissance ne sera pas de 0,8 %, comme annoncé par le gouvernement, mais se situera au mieux à 0,1 %. Les déficits publics seront plus proches de 3,7 % que de 3 %. Les impôts augmenteront à nouveau et/ou de nouvelles restrictions de crédits verront le jour alors que le chômage s’approchera des 12 %.Depuis un an, les prélèvements de tous ordres ont massivement augmenté, (+32 milliards), alors que notre taux de prélèvements obligatoires est déjà le plus élevé de l’OCDE avec 46 % du PIB. Le bateau prend l’eau, notre économie va mal, nous ne cessons pas de perdre des parts de marché, notre industrie est en danger. Accepterons-nous longtemps

que mille chômeurs s’inscrivent chaque jour à Pôle Emploi ?Un défi absolu, mais faut-il asphyxier l’économie pour le relever ?Nous devons dépenser moins et mieux. Il faut agir pour favoriser le retour de la croissance mais de nouvelles hausses d’impôts ne sont pas la solution.Ne pénalisons pas le pouvoir d’achat des ménages, ne paralysons pas l’activité des entreprises. Sans croissance, ni les déficits, ni le chômage ne peuvent se réduire.

Le coût des charges pour les entreprises est trop élevé, c’est à cela qu’il faut s’attaquer si nous voulons sauver l’emploi.Pour réduire la dépense publique, l’État sollicite les communes et baissera

leur dotation globale de fqonctionnement de près de 3 milliards sur les 2 prochaines années. En ce qui nous concerne, nous allons devoir ajuster nos dépenses en conséquence. Nous avons gelé depuis trois ans les taux des impôts locaux mais il nous faudra faire face à de nouvelles dépenses telles que la réforme des rythmes scolaires… Nous devrons opérer des choix courageux mais nécessaires, si nous voulons maintenir le cap d’une bonne gestion.C’est pourquoi, je ne ferai aucune surenchère, je souhaite que notre pays s’en sorte, que les bonnes décisions soient prises et que l’intérêt général transcende les clivages habituels des partis.Voici la réalité qu’il nous faut prendre en compte pour agir efficacement.

Joseph PARPAILLONMaire

Conseiller général

Vérité et courage

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SOMMAIRE

p.4 Actualités

p.10 Ça s'est passé ! L’actualité en images

p.12 Dossier Inauguration d'Ormédo

p.16 Initiatives Dans la peau des grands

p.17 En direct des quartiers L’actualité des associations

p.18 Histoire Trésors de papier

p.19 Visage de ville Warren : une étoile est née

p.20 Démocratie Expression des élus de l'opposition et de la majorité

p.22 Construire la ville Le hameau des Lilas École maternelle de la Ferrière La ville apaisée

p.25 Loisirs Le dimanche, c'est sport en famille

p.26 Développement durable Une nature à maîtriser

p.27 Pratique Incendies : le feu ne dort jamais

ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

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Le papier utilisé pour l'impression de ce magazine est issu de forêts certifiées PEFC et gérées durablement

Goubault Imprimeur certifié ISO 14001 imprimé avec des encres végétales

ISSN - 0183 - 0422 dépôt légal à parution

Votre Magazine d’informations municipalesHôtel de Ville : 9 rue Marcel Deniau - CS 70616 44706 Orvault Tél. 02 51 78 31 00 Fax 02 51 78 31 69www.orvault.fr Directeur de la publication : Joseph PARPAILLON Co-directrice : Alexandra SCAVENNECRédactrice en chef : Paola DA SILVARédaction : Paola DA SILVA Dominique HERVÉ Agence Rue PrémionPhotos : Ville d’Orvault - FotoliaRéalisation : Tél. 02 40 71 07 90 Impression : Goubault Tél. 02 51 12 75 75Tirage : 12 500 exemplairesPhoto de couverture : Ville d'OrvaultDessin de presse : Camille Besse

ORVAULTma villeAVRIL-MAI-JUIN / 2013

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4ACTUALITÉS

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• Budget

Pour 2013, dernière année complète du mandat, le budget primitif de la ville s’élève à 35 595 000 €.

Un budget sain dans un contexte économique pourtant morose : l’absence de croissance en-traîne une diminution de près de 30 % du pro-duit de la taxation sur les droits de mutation (directement lié au nombre de transactions im-mobilières). À cela s’ajoutent la baisse des do-tations de l’État et une évolution faible des produits reçus de Nantes Métropole.

Malgré ces difficultés, et grâce à une ges-tion financière rigoureuse, la Ville conti-nue d’afficher un niveau d’investissement élevé et n’augmente pas ses taux d’impo-sition pour la troisième année consécutive.

Une troisième année sans augmentation des taux d'imposition

Dépenses : 28 412 000 € soit + 2,2 % / 2012

• CHARGES : De personnel : 18 463 000 €, en hausse de 2,1 % / 2012 (limitée au niveau de l’inflation). C’est le premier poste de dépenses de la Ville. Il est à la mesure de la politique mise en œuvre auprès des Orvaltais pour répondre à leurs besoins par le biais de nombreux services de proximité, en direction notamment des enfants, des seniors...

Financières (intérêts des emprunts…) : 541 000 € contre 617 000 € en 2012, soit -12,3 %.

À caractère général (assurances, maintenance, fluides, carburant, denrées alimentaires…) : 6 230 000 € soit une hausse de 3,2 % / 2012. Elle vient notamment de l’augmentation du nombre de repas servis par la restauration municipale, de la hausse du coût de l’ensemble des fluides et des produits alimentaires, et, enfin, de l’ouverture de la nouvelle médiathèque.

Autres charges (subventions principalement) : 3 000 000 €, soit +3,8 % / 2012. Une augmentation qui démontre l’effort mené par la Ville sur l’ensemble du mandat auprès des associations et centres socioculturels.

Charges diverses : 178 000 €.

• RECETTES : 29 877 000 €, soit +2,3 % / 2012

• AUTOFINANCEMENT NET : 881 000 €, soit +3,9 % / 2012

Fonctionnement

Crédits d’investissement

Les crédits d’investissement s’élèvent à 5 178 000 € pour 2013 et sont répartis de la manière suivante (liste non exhaustive) :

• SPORT : 1 150 000 € Poursuite du programme de la future salle de sport de raquettes de la Cholière

Travaux dans les équipements sportifs

Matériels et mobiliers pour les équipements

• CULTURE : 290 000 € Réaménagement de la Maison de la Carrière Renouvellement du parc instrumental de l’école de musique

Travaux dans les équipements culturels et socioculturels

Matériels et mobiliers pour les équipements

• ENSEIGNEMENT ET RESTAURATION : 1 453 000 €

Travaux divers dans les écoles Extension du groupe scolaire du Vieux Chêne

Plan informatique pour les écoles Études pour une cuisine centrale

La future salle de sport de raquettes de la Cholière

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5ACTUALITÉS

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Bernard Bréheret, adjoint délégué aux finances, à la commande publique et à l’informatique

“Une pression fiscale socialementéquitable”Que peut-on dire de la politique de la Ville en matière de fiscalité au cours du mandat ?L’économie nationale est en crise : la croissance est en berne et le chômage en forte hausse. Dans un tel contexte, il paraît difficilement concevable de faire supporter à nos concitoyens une hausse de la pression fiscale qui viendrait amputer leur pouvoir d’achat. Les bases étant automatiquement augmen-tées par le Parlement, nous ne voulions pas infliger de "double peine" aux habitants. Pour cette raison, nous avons décidé de ne pas augmenter nos taux pour la 3e année consécutive. Du-rant ce mandat, nous pouvons considérer que la pression fis-cale à Orvault a été modérée par rapport à l’inflation et qu’elle a été socialement équitable du fait du maintien de tous nos abattements.

Les objectifs en termes d’investissements ont-ils été tenus ?Oui. Lors de notre réunion publique en début de mandat, nous avions établi comme objectif d’effectuer une moyenne de 6 millions d’euros d’investissements par an. Je peux vous dire que cet objectif est d’ores et déjà atteint, et même dépas-sé, puisqu’à fin 2012, nous avons atteint une moyenne de 6,2 millions d’euros par an.

Où en est la situation de la dette aujourd’hui ?Malgré la crise économique actuelle, le gel de nos taux pen-dant 3 ans et le niveau important de nos investissements, nous avons réussi à maintenir, et même légèrement améliorer notre dette par habitant. En effet, celle-ci était de 472 € début 2008 contre 469 € à fin 2012. Au niveau national, pour les villes de même tranche démographique qu’Orvault, la moyenne d’en-dettement par habitant est de 1 049 €. Au regard de la dette, nous bénéficions donc d’une situation confortable.

Interview

La vallée du Cens

La salle festive, en cours de construction

• ENVIRONNEMENT ET URBANISME : 247 000 € Préservation et valorisation de la vallée du Cens Création de parcs urbains dans les quartiers avec jeux et équipements Jardins de proximité

• JEUNESSE ET PETITE ENFANCE : 265 000 €

Structure petite enfance aux Garettes Extension de l’ALSH de la Salentine Projets du CCJ Travaux divers dans les équipements jeunesse et petite enfance

• AMÉNAGEMENT ET ÉQUIPEMENTS : 967 000 €

Aménagement de l’entrée du parc Michel Baudry Informatique Travaux dans les bâtiments administratifs Poursuite de la réalisation de la salle festive

• OPÉRATIONS FINANCIÈRES : 806 000 € (remboursement du capital des emprunts)

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6ACTUALITÉS

ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

• Transformateurs ERDF

Plus beaux que natureIls sont utiles, mais souvent disgracieux. D’ici 2014, trois transformateurs ERDF de la ville, couverts de tags, vont être entièrement graffés par des artistes. La première fresque a déjà été réalisée à la Cholière. Un projet suivi de A à Z par le Conseil Communal des Jeunes (CCJ).

"C’est Korsé, artiste graffeur, qui a dessiné les esquisses du projet, et nous l’avons réalisé ensemble. C’était un défi pour nous de réaliser un graff qui puisse plaire à un jeune enfant comme à une personne de 70 ans. Les retours des habitants ont été très positifs, même sur le terrain ! Les gens s’arrêtaient pour nous questionner et nous féliciter. On nous a par exemple dit que la thématique était bien creusée. C’est très important pour moi car le développement durable est une notion qui m’est chère, notamment en tant qu’Orvaltais".

Antoine Gripay, gérant de la société Aparte et graffeur

C'est à vous...

C’est d’un constat commun qu’est né ce projet audacieux : "les graffs sont en gé-néral respectés par les tagueurs", ex-

plique Sébastien Arrouët, conseiller municipal délégué à la jeunesse. "La police municipale, les artistes de rue et les jeunes d’une manière géné-rale partagent ce point de vue. Du coup, quand ERDF a proposé aux membres du CCJ de créer de grandes fresques sur plusieurs transformateurs de la ville afin de les embellir, ils ont tout de suite adhéré à l’idée". La décision actée, un plan trien-nal a été élaboré par la Ville via le CCJ, compre-nant l’embellissement de trois transformateurs dans trois quartiers différents (Cholière fin 2012, Bugallière en 2013 et dans le bourg en 2014).

Une série de clins d’œilL’agence de design nantaise Aparte, qui a été

choisie pour la réalisation des graffs, s’est lon-guement penchée sur le thème de travail rete-nu, “la performance de la nature”, avant de s’atteler concrètement à la tâche, aidée de l’artiste “Korsé”. Une intense réflexion qui se retrouve dans la fresque réalisée sur le transfor-mateur de la Cholière, où les clins d’œil aux particularités “naturelles” du territoire orvaltais sont nombreux. On y aperçoit ainsi une libel-lule, espèce protégée présente dans la vallée du Cens, des jonquilles, mais aussi les fameux “lacets” d’Orvault.

Hommage à l’environnementPlus globalement, c’est autour du développe-ment durable que les artistes ont voulu s’expri-mer. Un thème qui a permis au projet de concourir à l’obtention du label "capitale verte

2013", grâce à la réalisation d’un double ob-jectif : l’embellissement de la ville par la créa-tion d’une fresque et la délivrance d’un message autour de la biodiversité. Les deux œuvres à venir en 2013 et 2014 seront donc réalisées autour de cette même thématique, avec un bonus pour le transformateur situé à la Bugallière : les jeunes du quartier pourront s’as-socier aux artistes et réaliser avec eux "leur" fresque.

Retrouvez toute l’actualité du CCJ sur sa page Facebook : www.facebook.com/CcjOrvault La vidéo de réalisation du graff est visible sur www.orvault.fr > la ville en vidéos

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ACTUALITÉS

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• Festival Handiclap

Option culture avec mention tolérance

Du 12 novembre au 7 décembre dernier,

le festival Handiclap de l’APAJH* était de retour à Orvault pour la 5e année

consécutive, cette fois sur le thème "Sommes-nous si différents ?". 680 élèves

de CE1 et CE2 ont pu explorer la question du

handicap à travers le jeu et l'expression théâtrale.

Louise et son frère Lulu, un enfant polyhandicapé, sont les deux marionnettes stars

d'une pièce de la Compagnie du Théâtre Pom', Ma tête est un caillou bien trop lourd pour mon cou, qui, avec malice et tendresse, sensibilise les en-fants à la différence et au han-dicap. Dans le cadre du festival Handiclap, 680 enfants orval-tais de CE1 et CE2 ont ainsi découvert ce spectacle les 6 et 7 novembre dernier au théâtre de la Gobinière.

Cette compagnie a été particu-lièrement active pendant le fes-tival Handiclap 2012, organisé en même temps que la quin-zaine des droits de l'enfant. D'abord avec trois événements "jeune public" les mercredis de novembre au centre de loisirs de la Salentine et à la biblio-thèque municipale. Le 14, un jeune ambassadeur de l'Unicef

était d'ailleurs présent aux ateliers animés par le comédien et marionnettiste Bruno Curry. Les enfants y ont ensuite appris comment fabriquer des marionnettes avec des boîtes comme Louise et Lulu.

Pédagogie ludiqueEn amont du spectacle, la Compagnie du Théâtre Pom' avait également mené des inter-ventions artistiques d'une demi-journée dans toutes les classes de CE1 et CE2 de la ville. Une première pour Carine Bellanger, professeure des écoles à Émile Gibier où l'animation a concerné trois classes, du CP au CM1. "Les enfants ont joué de petites scénettes les confrontant à des situations de handicap, l'un jouant la marion-nette et l'autre le marionnettiste. Cela les a vrai-

ment mobilisés sur la question du handicap, mais aussi sur le spectacle qu'ils allaient voir et la difficulté des techniques de marionnettiste. C'était une excellente préparation."

Depuis 2009 et la signature de la Charte Orvault Handicap, le développement de l'accessibilité et le travail de sensibilisation s'intensifient chaque année. "Le festival Handiclap est un axe structurant qui permet de fortement impli-quer les écoles et les enseignants. La Ville s'est d’ailleurs inscrite dans un nouveau partenariat avec l'APAJH* qui porte sur l'ensemble de l'an-née et non plus sur une courte période", sou-ligne Pierre Gadé, adjoint délégué à la cohésion sociale et à la solidarité, convaincu des bienfaits de ce type d'initiatives. "Les enfants ont un regard moins formaté que les adultes et ils peuvent leur montrer comment vivre ensemble, au-delà des différences."

* Association pour adultes et jeunes handicapés

Pour contacter La Compagnie du Théâtre Pom' : www.theatrepom.fr

680 élèves de primaire ont pu assister à une pièce de théâtre qui abordait le thème du handicap.

"Les enfants peuvent montrer comment vivre

ensemble, au-delà des différences"

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ACTUALITÉS

• Économie

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ltLundi 11 février, s’est tenue à l’Odyssée la matinée d’accueil

destinée aux nouvelles entreprises orvaltaises*. Des acteurs de la Ville, du RéSO (Réseau des Entreprises et Sociétés Orval-

taises) et de Nantes Métropole y ont présenté leurs activités et les services qu’ils proposent. Rencontre avec un des entrepreneurs participant.

Quelle est la nature de votre activité ?Nous sommes un cabinet d'architectes. Il existait depuis 2005 au nom de Yann Lescop mais est passé sous le statut de société sous le nom d’Œuf de Colomb en 2012. Nous intervenons beaucoup dans le tertiaire : bâtiments d’activités, logements, santé, bâti-ments publics… nous sommes assez généralistes.

Pourquoi vous êtes-vous installé à Orvault ?Surtout pour des raisons familiales. Je suis quasiment né ici et j’y ai passé une bonne partie de ma scolarité. La ville m’a toujours plu, du coup, je suis ravi d’y travailler aujourd’hui. Professionnellement, c’était important pour moi d’assister à cette matinée de présenta-tion et d’accueil afin de rencontrer les élus et tous les acteurs éco-nomiques qui sont rattachés à la Ville.

Quelque temps après votre installation, quelles sont vos impressions ?Paradoxalement, nous avons mené très peu de projets à Orvault, mais j’ai très envie d’y travailler plus. Je suis très satisfait d’avoir installé l’agence près de la ligne de tramway. Cette facilité d’accès est un gros avantage, pour mes collaborateurs comme pour les clients.

*Une cinquantaine d’entreprises environ s’est installée à Orvault en 2012.

Accueil des nouvelles entreprises

Une ville, un entrepreneur

Yann Lescop (à gauche), dirigeant du cabinet d’architectes Œuf de Colomb,

a participé à la matinée des nouvelles entreprises.

Novembre 2012ESPACE MOTOCULTURE

Vente de matériel pour espaces verts

2 RUE DE LA RIGOTIÈRE

MON UNIVERS

Décoration intérieure

14 RUE ALBERTO GIACOMETTI

GOLFA

Commerce d’articles de sport

5 RUE DE LA GARENNE

MC FROM

Bar PMU tabac presse

20 RUE ROBERT LE RICOLAIS

APEX-NAV

Commerce interentreprises de composants

et d’équipements électroniques

et de télécommunication

5 IMPASSE DU VAL DU CENS

Décembre 2012AUDITIA NANTEX

Expertise comptable

1 RUE JEAN ROUXEL

VETERINAIRE ORVAULT BEAUSEJOUR

Activités vétérinaires

168 ROUTE DE VANNES

ISO SECURITE PARIS

Systèmes de sécurité

388 ROUTE DE VANNES

FENÊTRES ET BAIES

Distribution et installation de menuiseries

4 BIS RUE BOUCICAUT

SOJIBAT

Maçonnerie, carrelage et menuiserie

88 RUE DE LA CORNICHE

Janvier 2013ALLARD

Soutien aux entreprises

38 RUE JULES VERNE

TFT

Vente en ligne

9 CHEMIN DE LA BRIANCELIÈRE

VMG

Conseil en affaires

13 RUE DE LA CARRIOLE

BELLA ITALIA

Restauration rapide

3 RUE ALBERT SCHWEITZER

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ACTUALITÉS 9

• Halte-relais Alzheimer au Petit Raffuneau

Un peu de répit et beaucoup de soutien

Une nouvelle halte-relais Alzheimer vient d'ouvrir le 18 février dernier au Petit Raffuneau. Ce lieu d'échanges et de soutien, animé par l'association France Alzheimer 44, a pour objectif de permettre aux aidants des malades de "souffler" un peu. Ce projet illustre une nouvelle fois l'engagement de la Ville en faveur des seniors.

À deux pas du centre bourg, se trouve le foyer pour personnes âgées du Petit Raffuneau et ses pavillons, agrémentés

de leurs petits jardins. L'association France Alzheimer 44 a eu un vrai coup de cœur pour ce site, au point d'y ouvrir, avec le soutien de la Ville, une nouvelle antenne. "La halte-relais est avant tout un lieu privilégié de soutien et d'écoute pour les aidants et leurs malades", explique Danielle Sicard, présidente de l'asso-ciation. "C'est donc important qu'ils s'y sentent bien."

La halte-relais est ouverte, depuis le 18 février, chaque troisième lundi du mois, de 14h à 17h. "C'est l'occasion pour les aidants de prendre un peu de temps pour eux - loisir, rendez-vous médical… - ou juste pour échanger sans tabou ni jugement", glisse Rachel Boceno, référente bénévole de la halte-relais.

Des bénévoles et une psychologueUne équipe de plusieurs bénévoles formés à l'accueil des malades prend en charge les fa-

milles et plus particulièrement le malade. Dans une salle réservée et en toute confidentialité, une psychologue assure également une perma-nence pour les aidants. Plusieurs activités seront régulièrement organisées tout au long de l'année : musicothérapie, sophrologie, pro-menades…

"Ce projet s'inscrit parfaitement dans notre politique en faveur des ainés", confirme Monique Van Kéménade, adjointe déléguée aux seniors et aux relations intergénération-nelles. "À travers les soins infirmiers, le portage des repas et des livres, les animations auprès des personnes isolées, nous essayons de favori-ser le maintien à domicile. C'est une demande des seniors qui veulent continuer à participer à

la vie de la commune. Les aidants y jouent un rôle primordial : nous devons aussi nous occu-per d'eux. C'est pourquoi je me réjouis de l'ou-verture de cette halte-relais à Orvault."

Plus d'informations : Pôle Seniors au 02 51 78 32 39

Appel aux volontaires : L'association France Alzheimer 44 recherche toujours de nouveaux bénévoles. Si vous avez envie de donner un peu de votre temps, n'hésitez pas à la contacter au 02 40 12 19 19.

Plusieurs bénévoles de France Alzheimer 44 prennent en charge une fois par mois

les malades et leurs aidants au sein du Petit Raffuneau.

"l'occasion pour les aidants de prendre un

peu de temps pour eux"

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10ÇA S'EST PASSÉ !

/Sécurité routièreLa police municipale organisait deux après-midi de sensibilisation sur la sécurité routière en partenariat avec l’association de la Prévention Routière auprès des plus de 60 ans les 20 et 22 novembre 2012. En s’appuyant sur un diaporama de mise en situation, les 60 participants ont pu faire un tour d’horizon des bonnes pratiques de la conduite en toute sécurité. Au programme : les sens giratoires, les nouveaux panneaux ou la cohabitation avec les piétons et les cyclistes. Un rappel utile pour certains, qui avaient passé leur permis il y a... plus de 40 ans. La police municipale proposera deux après-midi d’information sur la tranquillité publique en juin prochain.

/Odyssée RockPour sa quatrième édition, l’Odyssée Rock s’est installée dans le calendrier des événements musicaux de l’agglo. Avec une nouvelle formule (6 groupes à l’affiche dans la soirée), elle a attiré plus de 400 spectateurs le 25 janvier dernier, dans la grande salle de l’Odyssée. 5 groupes orvaltais se sont succédé : "Whellebarrows", "Twins" et "Les Beat Box Boys", puis "The Black Crowd" et "Candids", les deux lauréats du Tremplin Jeunes Talents. Avant de laisser la place à la tête d’affiche de la soirée : le groupe nantais Pégase.

/Illuminations de NoëlÉlie Brisson et Arlette Despouys étaient aux manettes le 7 décembre, dans le bourg, pour lancer les illuminations de Noël, en compagnie de Pascaline (101 ans) et de Lalie (8 ans). Au "top", toutes les guirlandes lumineuses du bourg -des leds basse consommation, évidemment- se sont allumées pour lui donner un air de fête qui a duré pendant un mois. Le chocolat, le vin chaud et le Holy Totsy Gang ont ensuite réchauffé la foule sur des airs de jazz.

/Téléthon 38 associations d’Orvault se sont unies pour participer au Téléthon, du 7 au 9 décembre derniers. Pendant trois jours, elles ont proposé des démonstrations et des défis sportifs, une grande fête costumée, de la randonnée, une soirée spectacle et un fest-deiz (fest-noz de jour). Les associations ont ainsi récolté 5 088,81 euros qu’elles ont reversés à l’Association Française contre les Myopathies.

/Opération 1 000 arbresLa Ville poursuit l’opération "1 000 arbres", qui prévoit de planter 1000 arbres par an sur la commune, avec le soutien du Réseau des Entreprises et Sociétés Orvaltaises (RéSO). Orvault a mis les bouchées doubles en 2012 en mettant en terre plus de 3 000 arbres, de toutes essences (chênes, merisiers, cèdres, pins…), dans la vallée du Cens, au square de la Solidarité à la Bugallière et surtout dans le Vallon des Garettes. L’opération prendra fin en 2013. Elle aura permis de replanter plus de 10 000 arbres en 7 ans.

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/La Ville roule électriqueLa Ville a fait l’acquisition d’un véhicule électrique en décembre dernier : un Kangoo Renault ZE. Il est utilisé par le service "courrier" qui fait les navettes quotidiennes entre les différents sites municipaux - environ 25 km par jour -. Il dispose d’une autonomie de 170 km et se recharge sur une prise de courant domestique. En plus d’être écologique (0 % de CO

2),

le véhicule est économique : sur 5 ans, il revient au même prix qu’une voiture essence et sur 10 ans, il permettra une économie de 7 000 €. La Ville envisage d’acquérir d’autres véhicules de ce type dans les prochaines années.

/Concours des maisons et jardins fleuris/concours photoLes participants au concours des maisons fleuries et au concours photo se sont tous retrouvés à l’Odyssée, le dimanche 17 mars dernier. Après avoir assisté à un spectacle du cirque acrobatique "Roue libre" et pris un goûter, ils ont découvert le verdict des jurys. Les lauréats du concours des maisons fleuries ont remporté des places de spectacles et les auteurs des meilleurs clichés un stage photo avec un professionnel.

/Le CCJ à GuérandeLes membres du Conseil Communal des Jeunes de la Ville se sont rendus à Guérande pour rencontrer leurs homologues du Conseil Municipal des Adolescents de la ville, le 8 décembre dernier. Ils ont pu échanger sur leurs projets respectifs et leurs façons de fonctionner dans la salle du Conseil. Les jeunes Guérandais ont ensuite fait visiter leur ville aux Orvaltais. La journée s’est terminée autour d’un repas puis d’un Laser game. Une façon conviviale et ludique de renforcer les liens entre les conseillers des deux villes. Les jeunes de Guérande viendront à leur tour à Orvault en 2013.

/Semi-marathonTemps frais et petite pluie, 1889 sportifs étaient sur la ligne de départ du 2e semi-marathon d'Orvault, le matin du dimanche 10 mars. Une épreuve dont le parcours avait été légèrement modifié pour des raisons de sécurité et qui s'est révélé un peu plus difficile que le précédent. Le nouveau record était donc à établir et les Kenyans ont fait très fort : ils trustent les trois premières places chez les hommes et la première chez les femmes. Les deux premiers coureurs sont arrivés en même temps, main dans la main. Vainqueur chez les hommes : Evans KORIR KIPKOECH, en 1h04min3s et chez les femmes : Scola JEPKEMOI KIPTOO en 1h19min39s.

photo de Philippe Lohat

ayant remporté le prix Internet

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Elle est ouverte ! Ormédo, la médiathèque d’Orvault, située à l’entrée du Vallon des Garettes, vient officiellement d’être inaugurée samedi 23 mars dernier. Avec elle, c’est toute l’offre culturelle de la ville qui se voit renforcée. Films, nouveaux médias, œuvres en langues étrangères, système d’autoformation, espace dédié au développement durable… Ormédo ouvre un nouvel horizon de loisirs et de services à tous les Orvaltais.

Une médiathèque du troisième type

Dossier

• Inauguration d’Ormédo

U n aboutissement. Le ser-vice culturel de la Ville peut se réjouir. Après

des mois de réflexion, de discus-sions et de travaux, Ormédo a donc ouvert ses portes. Cette médiathèque, novatrice, s’inspire notamment du travail mené par Claude Poissenot, sociologue et enseignant à l’Université de Nan-cy, qui a rédigé plusieurs ou-vrages (dont “Penser la nouvelle bibliothèque”) et a participé à des réunions sur le projet orval-tais. L’objectif de ce nouveau lieu suit donc plusieurs de ses préco-

nisations afin d'attirer un public qui auparavant ne venait pas dans les bibliothèques et en faire un lieu de vie ouvert et accessible à tous. Un nouvel espace où les nouveaux médias côtoient les rayonnages de livres plus “classiques”.

Le constat de départLa création d’Ormédo répond à un constat ef-fectué il y a quelques années : la ville était alors sous-équipée en matière d’espaces et de res-sources de lecture publique. Les statistiques s’en ressentaient. Alors qu’au niveau national, 18 % des Français étaient inscrits dans une bi-bliothèque, le chiffre atteignait tout juste 13 % à Orvault. À peine l’Odyssée achevée, l’équipe municipale a donc commencé à réfléchir à la

création d’une médiathèque, avec l’appui d’un comité consultatif. Au fil de voyages pendant leurs vacances, des agents du service culturel et Marie-Cécile Corbières, adjointe déléguée à la culture ont visité un certain nombre de biblio-thèques en France et dans des pays étrangers en avance dans ce domaine, notamment en Europe du Nord. Ils en sont revenus avec la cer-titude qu’il fallait que l’offre orvaltaise soit tota-lement novatrice, et, surtout, qu’elle mette en avant l’idée de démocratie culturelle.

Plus de conseilsConcrètement, Ormédo propose donc une offre assez différente des bibliothèques traditionnelles. Au rayon livres par exemple, de nombreux ou-

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ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

13

vrages parascolaires ont été achetés, pour tous les niveaux, des petites classes au lycée. Des romans en langues étrangères sont également disponibles, ainsi que plus de 600 mangas et 84 abonnements à des revues et journaux. Des automates de prêt ont été installés, permettant aux bibliothécaires de se rendre plus disponibles pour donner des conseils aux usagers.

Films, Internet, langues…Mais les nouveautés vont bien au-delà : la mé-diathèque dispose en effet d’un nouveau rayon films composé d’environ 2 000 DVD. Un espace entièrement dédié au développement durable, la "Bibadédé", a été créé. Il regroupe notam-ment une partie du fonds documentaire du Ser-vice d’Animation à l’Environnement et au Développement Durable de la Ville (SAEDD) et de nouveaux ouvrages. En termes d’équipe-ments multimédias, 12 ordinateurs connectés à Internet sont disponibles, ainsi que 21 liseuses numériques et 4 tablettes tactiles. Le public pourra venir avec son propre matériel et utiliser le réseau wi-fi disponible sur l’ensemble de la médiathèque. Les usagers pourront également accéder à des contenus variés : presse et livres numériques, ouvrages en streaming. Une "curio-sité" enfin : une cabine de langues ressemblant à une "capsule spatiale" sera installée en avril, dont l’isolation phonique permettra aux usagers de s’exercer sans bruit venant de l’extérieur.

… autoformation…Un des points les plus novateurs de la média-thèque est probablement celui de l’autoforma-

tion. Ormédo dispose de logiciels d’autoformation dans des do-maines très divers (de l’appren-tissage de l’informatique au code de la route), accessibles sur place, voire de chez soi pour une partie.

… des animations pour tous… et un bistrot !Mais avant tout, Ormédo se veut d’abord être un lieu de vie. Une salle de 70 m2 et de 70 places, nommée “Agora”, a donc été créée. Équipée de gradins mo-biles, elle permet d’accueillir spectacles, expositions et ani-mations en tous genres tout au long de l’année. Enfin, cerise sur le gâteau, juste à côté, se trouve un espace “bistrot”. Pa-rions que cette nouveauté-là connaîtra aussi très rapidement un franc succès !

Retrouvez toute l’actualité d’Ormédo sur Internet : www.bibliotheques-orvault.fr

Sur Facebook :Ormedo.Orvault

Marie-Cécile Corbières, adjointe déléguée à la culture

"Un lieu de culturepour tous et pourchacun"Quelle est l’ambition de la ville en matière de lecture publique ?C’est le premier axe de la politique culturelle dé-

finie pour le mandat. Et c’est tout à fait normal !

Nous considérons en effet que la lecture pu-

blique est un outil fondamental d’accès à la

culture et à l’information. En 2008, nous avons

constaté que nous étions peu équipés en biblio-

thèques pour une ville de cette dimension. Nous

avons alors pris la décision de redimensionner

notre dispositif… et donc de créer Ormédo.

Qu’est-ce que la médiathèque va apporter aux Orvaltais ?Ormédo est un lieu accueillant, où chaque per-

sonne doit pouvoir trouver son bonheur en

matière culturelle, indépendamment de ses

origines, de ses goûts, de sa culture… De nou-

veaux espaces et rayons ont donc été créés

afin de répondre à cet objectif : science-fiction,

mangas, développement durable… J’aime à

dire que c’est un lieu de "culture pour tous et

pour chacun".

Qu'en est-il de la seconde médiathèque ?Nous avons cet objectif à moyen terme, nous

ne le perdons pas de vue. Cependant, le

contexte économique très difficile et les

contraintes budgétaires vont nous obliger à

faire des choix. Nous ne souhaitons pas mettre

en péril les finances de la commune, des arbi-

trages devront donc être faits. Rien n’est exclu,

ni dans un sens, ni dans un autre. Soyons prudents.

Interview

Page 14: Orvault ma ville N°56

14DOSSIER

ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

• Ormédo

Visite guidéeLe grand salon La bibliothèque

Des bibliothécaires à votre service.

L’ACCUEILA

Borne d’accès à des titres musicaux sous licences ouvertes. Dispose de casques et de deux

fauteuils. Venir avec une clé USB pour récupérer la musique.

MINIMAZIC DUO G

Il est possible d’y manger et d’y prendre un café

(distributeur automatique).

LE BISTROTB

Espace jeunesse, romans, documentaires, fonds local,

zone de consultation…

LA BIBLIOTHÈQUEK

84 abonnements dont 6 quotidiens.

LE KIOSQUEI

600 mangas jeunes et adultes et une centaine de comics.

LA MANGATHÈQUEJ

Un "salon d’été" ouvert aux beaux jours pour des lectures

sous l’arbre.

LE PATIOH

Donnez les livres que vous ne lisez plus, emportez les livres

qui vous plaisent.

LA “BONNE PIOCHE”C

Espace dédié au développe-ment durable et à l’écologie

citoyenne.

LA "BIBADÉDÉ"L

Dessiné par Ron Arad, un must de confort et de design.

LE GRAND CANAPÉN

Insonorisée et équipée de 2 ordinateurs.

LA CABINE DE LANGUESE

10 ordinateurs entièrement accessibles au public avec

accès à Internet + modules d’autoformation dans des

domaines variés.

AUTOFORMATION/ MULTIMÉDIA

F

LA VIDÉOTHÈQUED

2 000 dvd vous y attendent.

A

B

O

M

Page 15: Orvault ma ville N°56

ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

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L'agora

TARIF : Gratuit jusqu’à 25 ans, 12 €/an au-delà. 3 €/an pour les bénéficiaires des minimas sociaux.

DES HORAIRES ÉLARGIS : Mercredi, samedi : de 10h à 12h30 et de 15h à 18h30 Mardi, vendredi : 10h-12h30 (grand salon) et 15h-18h30 (toute la bibliothèque) Le jeudi : de 12h à 18h30 Le dimanche (sauf juin, juillet, août et fériés) : de 10h à 13h Pendant les vacances scolaires : du mardi au samedi de 15h à 18h30

Lieu d’expositions et d’animations d’une capacité

de 70 places, équipé de gradins et de matériel audiovisuel.

L’AGORAM

Ormédo en chiffres

Coût de l’opération : 3 350 000 € TTC (études, bâtiment, mobilier, informatique et collections)Subventions obtenues :• État : 746 358 €• Conseil régional des Pays de la Loire :

319 293 €• Conseil général de Loire-Atlantique :

363 754 €• Subvention sur dotation d’action

parlementaire : 20 000 €• Centre National du Livre : 13 210 €• ADEME/Région : 9 974 €

Soit, un coût net pour la Ville de 1 877 411 € TTC

ENTRÉE

Parking de la Frédaudière

Pour rendre les documents en dehors des heures d’ouverture.

LA BOITE DE RETOURS EXTÉRIEURS

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INITIATIVES

ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

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• College@work

Dans la peau des grands

"C’est super intéressant… mais c’est compliqué !...". En décembre der-nier, certains élèves de la classe de

3e C du collège Jean Rostand ont été plutôt sur-pris par la réalité du monde du travail. Pendant une semaine, ces 25 collégiens ont en effet partagé le quotidien des employés de l’entre-prise Alcatel-Lucent. Une initiative proposée par l’entreprise. "Notre objectif, en montant ce projet nommé "college@work", est de désacra-liser ces métiers, de démontrer qu’ils ne sont pas réservés à des élites", explique Martine Cudot, directrice d’Alcatel-Lucent à Orvault. "Nous voulons casser tous les tabous sur ces postes et rappeler qu’ils sont accessibles à tous si les compétences scolaires sont là".

Les filles aussi"Notre deuxième objectif, que nous ne ca-chons pas, est de féminiser les filières. Au-

jourd’hui, les hommes occupent 80 % de nos postes. Nous avons envie qu’il y ait une plus grande parité dans le futur afin d’avoir une meilleure qualité d’échanges au sein de l’en-treprise, et donc plus de richesse." Un but par-tagé par Catherine Flecher, principale du collège Jean Rostand : "Il faut encourager les jeunes filles à se diriger vers les métiers scien-tifiques, vers lesquels elles ne vont pas spontané-ment. Cette semaine va donc dans le bon sens".

Un planning chargéTous, filles et garçons, ont pu participer à des ateliers sur des thèmes variés pendant ces quelques jours : sécurité et environnement, droit du travail, risques des réseaux sociaux et, bien sûr, le fameux "vis ma vie", où chaque élève a suivi un employé pendant plusieurs heures lors de ses différentes tâches. "Ceux qui ont assisté à des visiocon-

férences internationales ont clairement compris l’intérêt de l’anglais !", raconte Catherine Flecher. Et tous ont trouvé que les employés avaient su trans-mettre leur passion, même sur des métiers "un peu compli-qués". "Et puis, certains élèves ont clairement pu faire valoir des compétences qu’ils ne peuvent pas mettre en avant d‘habitude en classe, comme l’autonomie ou la prise de parole en public. Le bilan de cette expérience est vraiment positif. Je suis tout à fait par-tante pour la reconduire l’an prochain."

"Ça a été un peu un choc de découvrir le milieu du travail. Je n’avais jamais vu un ingénieur ni le travail dans les bureaux. Beaucoup de choses sont confidentielles ici, ça fait bizarre. Mais c’était très intéressant ! J’ai adoré "vis ma vie" et me mettre dans la peau de quelqu’un de l’entreprise. C’est un beau stage, qui me marquera".

Charlotte Troadec, élève de 3e

C'est à vous...

Chercheurs, architectes réseau, ingénieurs… Pendant une semaine, 25 élèves d’une

classe de 3e du collège Jean Rostand se sont glissés dans

la peau de professionnels des télécoms au sein de

l’entreprise Alcatel-Lucent. Un programme qui les a

menés de découvertes en surprises.

Page 17: Orvault ma ville N°56

EN DIRECT DES QUARTIERS

ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

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Bois-Raguenet - Petit-Moulin - Conraie

Le Brésil en invité.

L’ARBR (l’Association des Résidents du Bois-

Raguenet) organisait une soirée brésilienne

samedi 19 janvier dernier, dans la salle

Saint-René. À la guitare : Claude Petit, le

professeur de guitare de l’association et, au

chant, Anelise Perez, la chanteuse du groupe

nantais "Cafe com leite". Bossa, Samba,

Salsa… le duo a fait danser le public et donné

un air de tropiques à la salle Saint-René.

Un rayon de soleil au milieu de l’hiver.

Bourg - Secteur rural

Carnaval.

Ambiance de fête dimanche 17 février

dans le bourg : l’association des parents

d’élèves de l’école du Vieux Chêne

organisait son premier grand carnaval.

Une centaine d’enfants, tous déguisés,

ont défilé de la Frébaudière jusqu’à la

place Jeanne d’Arc, accompagnés du

"Batuc' à Nort", un groupe de percussions

brésiliennes. Une trentaine de familles a ensuite rejoint

l’Odyssée pour un grand repas convivial. L’association

prépare maintenant les 40 ans de

l’école, qui seront fêtés en

juin prochain.

Bugallière Madoire Bois-Jouan

Soirée épicée.

Une quinzaine de

personnes était venue

goûter des plats aux mille

épices, le 16 février dernier, au centre socio-culturel de

la Bugallière. Le but de la soirée ? Découvrir de

nouvelles épices (les goûter, les sentir, les toucher),

puis les retrouver dans les plats préparés : "raïta

banane", civet de lapin ou cake épicé aux carottes.

Le tout dans une ambiance musicale exotique.

On en redemande ! Ça tombe bien, Marie-Jocelyne,

Charlotte et Anne-Sophie, les cuisinières, ont prévu

de renouveler l’édition.

Cholière Bigeottière - Salentine

Retour à la terre.

En février, les animateurs du projet "Médiaterre"

ont mis en place des bacs pour plantes au pied des

immeubles de la Cholière. Les habitants intéressés

par le jardinage recevront ensuite des semences ou

des bulbes de plantes aromatiques, de légumes ou

de fruits, selon la saison. Puis une date de plantation

sera proposée pour se retrouver et jardiner tous

ensemble. Un moyen de partager des moments

conviviaux en renouant avec la nature.

Praudière Berthelotière

Mulonnière Bout-des-Pavés

Pont-du-Cens

Une course au soleil.

Près de 400 concurrents - record battu -

étaient sur la ligne de départ pour les Foulées

Orvault-Praudière, dimanche 17 février. Dix kilomètres

courus dans des conditions idéales : du public, un grand

soleil et une température fraîche. Des dispositions qui

ont inspiré les champions : les records de l’épreuve ont

été pulvérisés chez les hommes comme chez les

femmes, respectivement en 32mn36 et 39mn32.

Bois-Saint-Louis Plaisance - Ferrière - Val d'or

Même pas peur.

Une dizaine d’enfants s’était retrouvée à la

bibliothèque George Sand, à Plaisance, le 6 février

dernier pour une Heure du Conte. Au programme :

"des histoires qui font peur, des histoires

d’épouvante, mais des histoires rigolotes", racontées

par les bénévoles de la bibliothèque. Des yeux

écarquillés, des frissons, des éclats de rire… une

matinée que les enfants ont adorée.

Petit-Chantilly - Bignon - Morlière

Le goût de la lecture.

Les bénévoles de "Lire et faire lire" se sont réunis

le mercredi 16 janvier dernier autour de la galette

des rois. Ils sont quatorze à se relayer pour lire des

histoires aux enfants des écoles maternelles au

Petit-Chantilly. Une bonne idée pour développer

le plaisir de lire chez les enfants et tracer un pont

entre les générations.

chant, Anelise Perez, la chanteuse du groupe

Salsa… le duo a fait danser le public et donné "Batuc' à Nort", un groupe de percussions

brésiliennes. Une trentaine de familles a ensuite rejoint

Bois-Saint-LouisPlaisance - Ferrière - Val d'or

Bigeottière - Salentine

prépare maintenant les 40 ans de

l’école, qui seront fêtés en

personnes était venue

goûter des plats aux mille

Page 18: Orvault ma ville N°56

18HISTOIRE

ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

• Archives municipales

Trésors de papier1 kilomètre linéaire de documents, un fonds photographique de 6 000 clichés… le service des Archives de la Ville d'Orvault recèle quelques trésors qui méritent le détour. La preuve en images.

Service des Archives : Hôtel de Ville, 9 rue Marcel Deniau, CS 70616, 44706 ORVAULT Sandrine Grosbois : 02 51 78 32 06, [email protected]

www.orvault.fr > culture et patrimoine > archives municipales

À découvrir également…- Le fonds photographique réalisé par le service communication de la Ville depuis les années 70, retraçant les évé-nements et travaux de la commune et mettant en scène de nombreuses per-sonnes (élus, agents, habitants).

- La collection des magazines munici-paux, dont le premier numéro, simple bulletin dactylographié, remonte à 1965.

- Les registres de délibération du conseil municipal, depuis la Révolu-tion jusqu'à aujourd'hui, numérisés sur le site Internet des Archives Dé-partementales et conservés à Orvault.

Plan du cimetièreCe plan en couleurs, datant de 1922 - et res-tauré depuis -, dresse la liste des concessions de l'époque, chaque numéro renvoyant à un re-gistre où sont consignés le nom des familles, la durée de concession, la taille des caveaux… Un document historique unique intéressant dans la mesure où le cimetière a été déplacé lors de la construction de l'Hôtel de Ville (il était situé à l'emplacement du parvis actuel) en 1974 et qui témoigne du passé de la ville.

Cadastre napoléonienSous Napoléon, toutes les communes fran-çaises ont été cartographiées, section par sec-tion, et parcelle par parcelle, afin d'estimer le montant des taxes foncières. Achevé en 1839, le cadastre d'Orvault renvoie lui aussi à un re-gistre numéroté listant le nom des propriétaires terriens, chaque couleur précisant, quant à elle, la nature de la parcelle (champ, bois, habita-tion…). Un document intéressant pour retracer l’histoire de son habitat.

Registre paroissialIl s'agit du document écrit le plus ancien concernant l'histoire de la ville. Conservé aux Archives Départementales, à Nantes, il recense tous les actes de baptême de 1606, sous Henri IV, à 1692. Il peut être consulté en ligne, via Inter-net sur le site des Archives Départementales.

"À la disposition du public""État civil, cadastre, taxes, finances… La mission du service des Archives est de conserver tous les documents produits par les services municipaux, notamment ceux qui ont une valeur juridique. Mais nous gardons aussi ceux qui permettent de retracer l'histoire de la commune. Mon rôle est donc de récupérer ces do-cuments, les inventorier, les conserver dans de bonnes conditions, les détruire le cas échéant… et les valoriser auprès du public, sachant que tous peuvent être consultés sur rendez-vous, comme le font régulièrement les généalogistes et les historiens locaux."

Sandrine Grosbois, chargée des Archives Municipales

Page 19: Orvault ma ville N°56

VISAGE DE VILLE

ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

19

• Portrait : Warren

Une étoile est néeLe talent n’attend pas le nombre des années.

Warren, Orvaltais, 18 ans, est déjà un artiste complet.

À la fois chanteur et musicien, il vient de se

produire sur la scène de l’Odyssée le 15 mars

dernier. Rencontre avec un petit génie de la musique.

Peux-tu nous raconter tes débuts musicaux ?La musique est une passion qui m’a toujours habité. À l’âge de 6 ans, je suis tombé sur 2 disques, les Blues Brothers et James Brown, qui ont marqué toute mon en-fance. J’ai décidé de prendre des cours de chant à 8 ans. Là, le professeur m’a vivement conseillé de pratiquer un instru-ment, car, selon lui, j’avais “l’oreille absolue”. J’ai alors commencé à fréquenter l’atelier de musique jazz de Didier Narcy à l'école municipale de musique d'Orvault, où j’ai appris à jouer de la guitare, puis je suis entré au Conservatoire de Nantes. C’est à cette même période que j’ai commencé à faire mes pre-mières rencontres importantes dans le milieu musical.

Quelles sont ces personnalités qui t’ont aidé dans ton parcours ?Philippe Menard a été le pre-mier artiste à vraiment s’inté-resser à ce que je faisais. Il m’a ouvert beaucoup de portes et m’a fait monter sur scène avec lui dès l’âge de 14-15 ans. En-suite, en 2009, par le biais du tremplin jeunes talents d’Or-

vault, j’ai pu rencontrer Nicolas Berrivin du groupe Smooth. Il nous a encadrés pendant 50 heures. J’ai beaucoup appris grâce à lui, notamment par rapport au contact avec le public.

Quels ont été les moments forts de ta "jeune" carrière ?Il y a eu l’Odyssée Rock d’Orvault, où j’ai joué avec le groupe Kokomo devant 700 personnes. Et puis, bien sûr, les Vieilles Charrues… Avec Kokomo, nous avons gagné le tremplin des "jeunes charrues" pour la Loire-Atlantique de-vant 140 autres groupes ! À Carhaix, nous pas-sions juste avant Bob Dylan, nous avons donc joué devant un public fou. Ça a été un gros trac… mais c’est un excellent souvenir, et les retours du public ont été très bons. Mon meil-leur souvenir ? Les échanges avec Beth Ditto du groupe Gossip, avec qui on a même déjeuné !

Quels sont tes projets à venir ?Déjà, avoir mon bac !… (rires) Sur le plan musi-cal, je viens d’intégrer le groupe Moongaï en tant que guitariste pour deux ans, qui vient de signer avec le label Warner. C’est énorme. Notre album sortira à l'automne, puis nous en-chaînerons avec une tournée internationale qui passera notamment par la Chine. J’espère pou-voir profiter à fond de cette expérience… Et pour les années à venir, je dirais… on verra. Mais j’espère bien continuer à être sur scène.

Pour en savoir plus : vimeo.com/49501874 www.moongai.com www.ko-ko-mo.com

Biographie express

5 juin 1994 : naissance

2004 : débute l’atelier de jazz

2007 : entre au conservatoire de musique de Nantes à 13 ans

2009 : • janvier : appelé par Jean-Marc Ayrault pour jouer à la Cité des Congrès lors des vœux du Maire

• fonde le groupe Kokomo. Remporte le tremplin jeunes talents et à 15 ans se produit lors de l’Odyssée Rock.

2012 : vainqueur avec Kokomo du tremplin "jeunes charrues". Se produit sur scène aux Vieilles Charrues

Sept 2012 : intègre le groupe Moongaï

15 mars 2013 : se produit sur la scène de l’Odyssée

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20DÉMOCRATIE / OPPOSITION

ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

Le Président de la République et le gouvernement de Jean-Marc Ayrault font de l'emploi une des priorités de leur quinquennat.Ils l'ont montré en faisant adop-ter la loi sur les emplois d'avenir et dernièrement (le 14 février) les contrats de générations.

LES CONTRATS D’AVENIRLes contrats d'avenir entrés en application en novembre der-nier ont pour but de permettre une première expérience pro-fessionnelle à des jeunes peu ou pas qualifiés.

Le gouvernement lance le défi de voir signés 100 000 contrats en 2013. Les associations et les collectivités territoriales doivent être les principaux employeurs. Nantes-Métropole a décidé de se lancer à fond dans ce projet et prévoit 700 emplois d'avenir d'ici fin 2013 sur l'ensemble du terri-toire de la métropole et concré-tise son engagement fort pour cette mesure en participant à hauteur de 10 % d'un SMIC en plus des 75 % prévu par l’État. Cet engagement est un véritable défi pour notre territoire. Déjà plusieurs communes comme Nantes, Rezé, Saint-Herblain, La Chapelle-sur-Erdre se sont ins-crites dans ce dispositif.

Lors du conseil Municipal du 17 décembre dernier, nous avons

posé la question au Maire si la ville d’Orvault allait s’inscrire dans ce dispositif de lutte contre le chômage des jeunes. La réponse faite a été, comme d’habitude, insatisfaisante, ambiguë, la majorité montre bien peu d'enthousiasme, botte en touche.

Il y a pourtant urgence à agir ! Et cela fait six mois que rien ne se passe ! La ville va-t-elle encore prendre un train de retard !

Quelle contradiction avec le discours des vœux du Maire.

Les emplois d’avenir sont un bon moyen de permettre à des jeunes de travailler. Ils ne coûtent rien sur cinq années à la collectivité, au contraire, ils seront productifs et payés par l’État et la métropole !

Dans la fonction territoriale, il existe une multi-tude de métiers dans lesquels des jeunes peuvent retrouver l'espoir, peuvent "mettre le pied à l'étrier".

À la place du Maire, il y a bien longtemps que nous aurions agi, comme nos collègues des communes voisines, en donnant une chance à des jeunes de rentrer sur le marché du travail.

LES CONTRATS DE GÉNÉRATIONLes contrats de génération ont pour objectif l'em-bauche d'un jeune de moins de 26 ans et le main-tien dans l'emploi d'un senior de plus de 57 ans. Pour les entreprises de moins de 300 salariés (la majorité des entreprises orvaltaises), l'aide de l’État est de 4 000 € par an pendant 5 ans.

À la place du Maire, nous aurions déjà avec l'aide du Réseau des Entreprises et Sociétés

Orvaltaises (RESO) mobilisé les énergies pour que soient conclus plusieurs contrats de géné-rations dans les entreprises de notre commune.

Dans le contexte de crise que nous connais-sons, nous suivons de près l'évolution de l'em-ploi sur Orvault. Nous déplorons, tout particulièrement la situation actuelle d'Alcatel-Lucent (une des entreprises qui emploie le plus de salariés) menacé de voir disparaître le quart de ses effectifs orvaltais.

En 2012, 58 nouvelles entreprises se sont ins-tallées sur la commune : c'est moins que les années précédentes (68 en 2011). Ce sont es-sentiellement des entreprises individuelles. Au-jourd'hui on dénombre, sur notre territoire communal, un peu plus de 1 100 entreprises qui emploient environ 10 000 personnes (dont 3 000 Orvaltais). Il s'agit principalement d'en-treprises de services, de la construction et du BTP, de l'artisanat…

L'agglomération nantaise est attractive, alors Or-vault doit s'inscrire dans cette dynamique et mettre tout en œuvre pour accueillir les entrepreneurs.

De même, en tant qu'employeur, la commune doit avoir une démarche pour l'emploi en ré-duisant la précarité de certains de ses agents territoriaux.

Les élu-e-s de gauche et écologiste d'Orvault

Pour retrouver toutes nos interventions : www.reseau-orvaultcestvous.com

Franço�, Chr�tophe, Maryse, Chr�tophe, Jean-Marc, Erwan, Mireille, Marie-PauleVOUS POUVEZ COMPTER SUR nous

Page 21: Orvault ma ville N°56

21DÉMOCRATIE / MAJORITÉ

ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

Prochaines permanences d’élu(e)s :

Ouverte à tous, cette permanence hebdomadaire itinérante sur les 7 quartiers se tient chaque samedi matin (hors vacances scolaires et jours fériés) de 10h30 à 12h30.

• Le 6 avril : salle de réunion associative à la Salentine• Le 13 avril : salle Elia à la Praudière• Le 25 mai : salle de réunion "hall du centre socioculturel" à Plaisance

Groupe de la majorité municipale rassemblant les élus du Centre, de la Droite et les non-inscrits

Pendant la période pré-électorale, les élu(e)s de la majorité ont décidé de ne plus s’exprimer dans cette page.

Page 22: Orvault ma ville N°56

22CONSTRUIRE LA VILLE

ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

• Livraison du Hameau des Lilas

Le logement social trois étoilesDébut avril, 21 maisons BBC* de style

contemporain seront livrées au sein du Vallon des Garettes, dans le secteur de l'Aulne.

Leur particularité ? Faire partie du parc de logements sociaux, et offrir à un tarif plus que

raisonnable un niveau de confort très élevé.

Des toitures en zinc, des pans de murs colorés, des formes contemporaines… les 21 maisons HLM du "Hameau des

Lilas", situé dans le Vallon des Garettes, se dé-marquent et se remarquent. Ce programme, souhaité par la Ville et Nantes Métropole Amé-nagement dès le lancement de la première tranche des Garettes, est une opération du bailleur social Atlantique Habitations. "Nous avons eu des contacts très en amont avec la Mairie et l’aménageur sur le Vallon des Ga-rettes, raconte Mickaël Hardouin, directeur du développement au sein d’Atlantique Habita-tions. Il y a plus de deux ans, en fait. Dès le départ, il a été imaginé que plusieurs orga-nismes sociaux interviendraient, et ce sur toutes les tranches. Nous avons eu la chance d’être retenus dans le secteur de l'Aulne".

De nombreux atoutsConcrètement, le choix a été fait de concevoir une petite opération composée de pavillons pour ne pas dénaturer le quartier. Et le pro-gramme ne manque pas d’atouts : les maisons, toutes BBC sont très économes en énergie. Chacune comprend de plus un garage indivi-duel, un cellier et un petit jardin. Enfin, leur si-tuation géographique permet à leurs occupants d’être à proximité directe du bourg et de tous ses services. "Nous avons imposé à l’agence

d’architectes orvaltaise Quadra, qui a travaillé sur ce projet, de concevoir les logements de ma-nière à ce qu’ils soient confor-tables, qu’ils répondent à notre cahier des charges… et que tout cela soit compatible avec notre budget", détaille Mickaël Hardouin. Pour trouver le bon compromis, de nombreuses ré-unions entre tous les acteurs du projet (la Ville, l’architecte, l’aménageur et le bailleur) ont été organisées. "C’est grâce à ce partenariat que nous devons le bon aboutissement de ce projet".

Une offre élargieLa livraison de ce nouveau pro-gramme permet en outre à la Ville d’élargir et de diversifier son offre en matière de loge-ments sociaux. "Nous avons dé-libérément fait le choix de construire des maisons dans ce quartier, et non pas un im-meuble, afin de proposer autre chose aux demandeurs, conclut Monique Maisonneuve, adjointe déléguée à l’urbanisme. Les fa-milles notamment devraient trouver là une offre qui répond vraiment à leurs besoins."

*Bâtiment Basse Consommation

Les divers types de logements proposés

9 maisons type 3 de 66 m². Loyer : entre 450 et 600€ / mois

10 maisons type 4 de 86 m². Loyer : entre 500 et 720€ / mois

2 maisons type 5 de 94 m². Loyer : entre 550 et 770€ / mois

“21 maisons HLM BBC à proximité du bourg”

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23CONSTRUIRE LA VILLE

ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

• Groupe scolaire de la Ferrière

L'école maternelle fait classe neuveLes travaux vont bon train à l'école maternelle de la Ferrière. Depuis la rentrée, les élèves de maternelle partagent les locaux des plus grands… avant de retrouver des espaces plus importants et mieux adaptés dès septembre prochain.

À la Ferrière, depuis la rentrée, les petits vont à l'école avec les grands.

Pour répondre à l’accueil d’en-fants plus nombreux et pour améliorer leur bien-être et celui du corps enseignant, la Ville a en effet décidé de réaliser des travaux de construction et de réhabilitation de la maternelle.

Dès la mi-septembre, le chantier a ainsi pris le relais des cours, avec, au programme : la créa-tion d'une extension de 100 m2 sur la cour (pour accueillir la salle de motricité) et une réorga-nisation intérieure. Son objec-tif : adapter les espaces d'accueil périscolaire et de loisirs, rappro-cher le dortoir des sanitaires et de la salle de surveillance des ATSEM (Agents Territoriaux Spé-cialisés des Écoles Maternelles) et proposer des locaux adminis-tratifs mieux adaptés.

"Il s'agit d'un vaste projet de res-tructuration", souligne Louis Ra-min, adjoint délégué à l'enfance,

à la jeunesse et à la famille. "Nous avons travaillé du début à la fin en collaboration avec les acteurs péda-gogiques et les parents d'élèves. Notre volonté est de créer un groupe scolaire polyvalent et convivial, pou-vant accueillir d'autres activités pour l'occuper à l'année". Raison pour laquelle les travaux prévoient aussi une rénovation thermique - avec une réduction de 40 % des consommations d'énergie à la clé ! Quant aux aménagements extérieurs, ils sont revus (plantation d’arbres) pour une meilleure intégration dans le paysage et une zone d’accueil a été créée.

Un modèle à conserverCette année, les 144 élèves de maternelle sont donc accueillis dans 4 classes, situées au 1er étage de l'école élémentaire et 7 bâtiments modulaires abritant, sur 365 m2, 2 classes, 2 dortoirs, 2 es-paces d'accueil périscolaire, un bloc sanitaire et un bureau : des installations conformes aux régle-mentations et qui évitent de faire prendre les es-caliers aux tout petits. "Certes, sans salle de motricité et en partageant la bibliothèque et la salle informatique avec les plus grands, nous avons dû faire quelques concessions sur le plan pédagogique", reconnaît la directrice Céline Rayant. "Mais grâce à la forte implication de l'équipe, tout se déroule bien."

Surtout, la Ville a su prendre les devants pour informer et répondre aux différentes questions,

voire inquiétudes, des parents avant la rentrée. Et durant les premières semaines, les équipes municipales ont été très réactives pour régler les quelques dysfonctionnements : installation de toilettes en plus, création d'une cabane à vélos… "Ce travail collectif est la clé de la réus-site", assure Louis Ramin. "C'est d'ailleurs le modèle que nous souhaitons reproduire pour d'autres grands projets, comme celui du Vieux Chêne par exemple."

Fin de chantier

Mars/avril : fin du montage de l’ossature bois de l’extension et de sa couverture ; pose du cloisonnement intérieur, isolation, plafond ; premières menuiseries extérieures ; aménagement de l’accès entre les deux écoles et de la cour maternelle.

Mai/juin : pose des revêtements de sols ; peintures intérieures et extérieures ; installation des appareillages électriques, de chauffage, de plomberie.

Juillet : tests, essais et mise en service.

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ORVAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

• Déplacements

Quand les Orvaltais imaginent leur ville apaiséePacifier les cœurs de quartier et recourir à des modes de déplacements alternatifs à la voiture : tels sont les objectifs du programme "ville apaisée" lancé par Nantes Métropole. Un projet sur lequel Orvault avance en concertation avec les habitants.

"J’ai voulu participer à cette rencontre car, en tant que citoyen et en tant que membre du RéSO orvaltais, je me sens très impliqué dans la vie et le devenir de la ville. J’ai été agréablement surpris par la motivation des personnes présentes lors de la réunion de travail. Nous avons fait remonter beaucoup de points de vigilance sur les déplacements quartier par quartier. J’ai maintenant hâte de voir comment nos propositions évoluent."

Aurélien Brunetière, un des participants à la réunion

C'est à vous...

"S tationnements, vitesse, circulation… Au fil des conseils de quartiers, nous avons pu constater que deux tiers des réclamations concernaient ces sujets, et ce, quel que soit le quartier", explique Christian Ardouin, adjoint délégué à la démocratie participative. "Nous

avons souhaité nous engager très rapidement dans la démarche "ville apaisée" pour le bien de tous. Initiée par les 24 maires de l'agglomération et lancée ensuite par Nantes Métropole, elle nous permet d’avancer de manière globale sur ces questions, et non plus au cas par cas". Ce projet, aux enjeux majeurs (contribution au plan climat par la réduction des gaz à effet de serre et des consommations d’énergie) doit aussi contribuer à rendre la circulation et les déplacements plus fluides et plus sécuri-sés à Orvault. Il vise notamment à penser la ville différemment en termes de déplacements et de transports et s’inscrit dans le dispositif d’actions du Plan de Déplacements Urbains (PDU), document stratégique fixant les objectifs permettant de concilier ville mobile et ville durable.

Deux axes de travailÀ Orvault, le projet "ville apaisée" s’articule autour de deux axes de travail :• la révision de la réglementation des vitesses en espace urbain à l'échelle communale, avec une signa-

létique adaptée, complétée le cas échéant par des préconisations d'aménagements de sécurisation ;• une place plus grande donnée aux piétons et vélos (ex : libération des cheminements entravés

par les stationnements, partage des espaces, etc.).

Les sept quartiers associésAfin d’être au plus près des préoccupations des habitants sur le territoire, une réunion de travail a été organisée le 23 janvier dernier en présence des membres volontaires des conseils de quartiers de toute la ville. Ses objectifs : collecter de façon très approfondie les besoins en termes de vitesse et de dysfonctionnements piétons/vélo en s’appuyant sur l’expertise que les habitants ont de leur quartier. À partir de cela, une carte cible des vitesses pour Orvault sera consolidée et une première ébauche de feuille de route rédigée sur les actions prioritaires à conduire ou à expérimenter pour redonner la place aux piétons et aux vélos dans l'espace public. Un travail qui sera affiné au fil des réunions pour aboutir d'ici fin de l'année à un plan de modération de vitesse et à des propositions d’aménagements concrets.

24CONSTRUIRE LA VILLE

Calendrier à venir

Mi-avril : 2e réunion du groupe de travailJuin : information lors des Rencontres de QuartierNovembre : retour de l’étude complète technique (vitesse, stationnements) lors des conseils de quartier

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25LOISIRS

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• Sport

Le dimanche, c'est sport en famille

La Ville a mis en place depuis plusieurs années une politique d’accès au sport pour tous. Après avoir organisé des animations en direction des jeunes, puis des seniors, elle proposait, le dimanche 3 février dernier, une matinée de sport en famille. Une première. Et vu son succès, ce ne sera pas la dernière.

Il est 9h dimanche matin, dans une salle de sport du complexe Roger Picaud à la Cholière. La matinée d’ani-mations commence par du badminton, mais les sportifs

ne sont pas nombreux à avoir raccourci leur grasse mati-née pour venir taper dans le volant. Seuls quelques joueurs occupent les terrains. Puis, petit à petit, les fa-milles arrivent. Patrick et Véronique sont venus avec leurs deux grands enfants de 13 et 15 ans. "Ça n’a pas été facile de les motiver ce matin, explique le père des deux adolescents, mais maintenant qu’ils sont sur le terrain, ils ne le regrettent pas !" À partir de 10h30, les familles ar-rivent de plus en plus nombreuses. Rachel et Hélène, les animatrices, accueillent les nouveaux arrivants, distri-buent les raquettes, les volants et distillent quelques conseils. Les sept terrains de la salle sont tous occupés. Anne s’est déplacée avec ses deux enfants, Robin et El-lyn : "on ne fait jamais de sport, explique la jeune femme, alors je me suis dit que c’était l’occasion, et puis cela nous permet de passer un bon moment tous ensemble".

"Se sentir bien dans le milieu aquatique"11h, à la piscine de la Cholière. Les maîtres-nageurs ont mis en place un parc aquatique en libre-service et donnent eux aussi quelques conseils aux nageurs. "On a installé un circuit qui permet de travailler les fondamentaux pour se sentir bien dans le milieu aquatique, explique Frédéric Pi-chereau, le responsable de la piscine : des toboggans pour entrer dans l’eau, des tunnels et des objets lestés pour se familiariser avec l’immersion et une “cage à écureuil” pour travailler son équilibre dans l’eau. Tout cela de façon très ludique." À 11h30, c’est le début du cours d’aquagym. Une dizaine de nageuses - et quelques nageurs -, âgés de 7 à 83 ans se rassemblent autour du responsable qui com-mence les exercices d’échauffement. Toujours en famille et toujours dans la bonne humeur. Au total, 37 adultes et 46 enfants ont partagé cette première matinée de sport en famille. La prochaine édition aura lieu en mai-juin, avec de nouvelles activités : du tir à l’arc et de la course d’orienta-tion dans le parc du Château de la Tour.

Renseignements auprès du service des sports au : 06 22 46 21 61 ou 06 16 89 43 97

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• Plantes invasives dans la vallée du Cens

Une nature à maîtriser

Qu’est-ce que c’est ?Les plantes dites "invasives" sont des plantes exo-tiques qui ont été introduites dans un milieu, de façon volontaire ou non, et qui ont trouvé des conditions favorables à leur développement. En l’absence de prédateur, elles peuvent coloniser ce milieu aux dépens de la faune et de la flore locale.

Les problèmes qu’elles engendrentCes espèces, en général peu exigeantes, prennent la nourriture du sol et la lumière des plantes lo-cales, qui, petit à petit, sont amenées à dispa-raître. À terme, elles engendrent donc une perte importante pour la biodiversité locale et dé-gradent le paysage. Le problème est d’autant plus sérieux qu’aujourd’hui, on ne sait pas comment éradiquer certaines d’entre elles.

Protéger la vallée du CensDans la vallée, si rien n’est fait, les sous-bois vont disparaître au détriment des renouées du Japon et autres lauriers, bambous et robiniers pseudo-acacias. À long terme, le paysage, de type boca-ger ou forestier de la vallée risque donc de changer radicalement.

Les espèces incriminéesOn compte environ une vingtaine d’espèces inva-

sives dans la vallée du Cens. Parmi elles, trois posent plus particulièrement problème :

• La Renouée du Japon (Reynoutria japonica) : probablement la plus problématique car il n’existe pas de moyen de lutte efficace pour l’éradiquer. Si vous en découvrez dans votre jardin, l’épuiser au maximum en l’arrachant plusieurs fois par an.

• Le Laurier palme (Prunus laurocerasus L) : très présent dans les haies des particuliers, il s’est propagé par le biais des oiseaux et a en-vahi les sous-bois de la vallée. Si vous en avez chez vous, contrôler son développement ou l’arracher puis l’amener en déchetterie.

• Les divers types de bambous : très en vogue, ils se propagent très vite via leurs rhi-zomes. Si vous en avez, prendre des conseils de contrôle des racines auprès de spécialistes en techniques de plantation.

Quelques conseils de bon "cens" :• Ne pas acheter ces plantes en jardinerie et

préférer les essences locales ;• Ne pas cueillir les espèces concernées ;• Ne pas déposer de déchets verts dans la vallée

du Cens (tontes, tailles de haies) mais les amener

à la déchetterie route du Croisy (du lundi au dimanche de 10 h à 18 h, tél. 02 40 63 06 76).

Besoin de conseils de spécialistes ? Contactez le service espaces verts de la Ville au 02 51 78 33 60

Retrouvez la liste complète des espèces invasives présentes dans la vallée surwww.orvault.fr > ville durable

Elles causent d’importants dégâts sur la nature et impactent fortement la biodiversité. Les plantes invasives, qui se développent un peu partout, n’épargnent pas le territoire orvaltais. Une réalité qui touche notamment la vallée du Cens.

DÉVELOPPEMENT DURABLE 26

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Laurier Palme Renouée du Japon Bambous

Depuis début janvier, le service espaces verts de la Ville intervient pour arracher les haies de laurier palme présentes dans les espaces municipaux et les remplacer, si besoin, par des haies bocagères. Sont concernés depuis fin mars les sites suivants : le Château de la Tour, le rond-point de Tredegar et le parc de la Gobinière.

Laurier palme : la Ville agit

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27PRATIQUE

OR VAULT MA VILLE #56/AVRIL-JUIN 2013

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• Détecteur Autonome Avertisseur de Fumée

Incendies : le feu ne dort jamaisLa loi du 10 mars 2010*

prévoit que tous les Français devront très prochainement

avoir installé au minimum un détecteur de fumée normalisé - également

appelée DAAF (Détecteur Autonome Avertisseur de

Fumée) par logement. Pourquoi ?

Dans quel intérêt ? Comment ? Quelques

réponses pratiques.

Le DAAF, définitionUn DAAF est un dispositif d’alarme anti-incen-die qui se fixe au plafond. Il émet une sonnerie stridente en présence de fumée.

Objectif : 50 % de décès en moins• En France, un incendie se déclare toutes les

2 minutes. 800 décès par an sont dus à des incendies dans des habitations. 30 % d’entre eux concernent des enfants. Les incendies font 10 000 blessés par an en moyenne.

• 70 % des incendies mortels ont lieu la nuit. Les détecteurs de fumée ont pour rôle d’aler-ter (voire réveiller) les habitants dès l’appari-tion des premières fumées. Dans les pays où les détecteurs de fumée sont obligatoires, le nombre de victimes a diminué de manière significative (plus de 50 % au Canada et en Grande-Bretagne).

Pourquoi les fumées sont-elles dangereuses ?Les conséquences dues aux fumées lors d’un incendie sont multiples :• mobiles et envahissantes, elles propagent

l’incendie ;• chaudes et inflammables, elles brûlent ;

• opaques, elles empêchent de voir et de se diriger ;

• toxiques et asphyxiantes, elles peuvent être mortelles.

Où placer les détecteurs ?Les sapeurs-pompiers préconisent d’en installer au moins un par niveau et, si possible dans les couloirs qui mènent aux chambres. Ils décon-seillent également de les placer dans les ga-rages, salles de bain, cuisines et dans les pièces où la température descend en dessous de 4°C ou dépasse les 37°C.

Comment les choisir ?Les appareils doivent :• porter les marquages suivants : CE, EN 14604

et NF DAAF ;• être alimentés par une batterie de 9 volts ;• délivrer une alarme d’au moins 85 décibels à

3 mètres ;• être munis d’un voyant rouge clignotant ;• posséder une alarme en cas de batterie faible.

Leur coût : un appareil normalisé coûte environ 20 euros. Il peut être installé très facilement par tous, sans notion particulière de bricolage.

Comment les entretenir ?• Certains appareils possèdent des piles ayant

une autonomie de 5 ou 10 ans. Pour les autres, changer la pile une fois par an.

• Dépoussiérer le détecteur en passant la brosse de l’aspirateur sur l’appareil.

*La loi parue au Journal Officiel le 10 mars 2010 vise à

rendre obligatoire l'installation de détecteurs de fumée

dans tous les lieux d'habitation, que l’occupant soit lo-

cataire ou propriétaire. En cas de non-installation, l’as-

sureur peut prévoir une minoration de la prime ou de la

cotisation prévue par la police d’assurance garantissant

les dommages incendie.

• Rester calme, garder son sang-froid.• Quitter son domicile en fermant les

portes.• Si l’incendie est à l’extérieur : rester

dans son domicile, porte mouillée et fermée, calfeutrée par des linges humides.

• Appeler le 18 ou le 112 et attendre les secours.

Les bons réflexes en cas d’incendie

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