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N° 16 MAGAZINE GRATUIT 10 JANVIER 2015 LES CHERCHEURS D’OR POSTERS PROTO ET NEUER 9 portraits inédits

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N° 16MAGAZINE GRATUIT10 JANVIER 2015

LES CHERCHEURS D’OR

POSTERS

PROTOET

NEUER

9 portraitsinédits

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2 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 3

Ü ÉDITO BenoîtDelhauteur

DENEUERÀDESCHACHT

Nouvelle année, nouveau départ ! Pour débuter 2015,le 11, votre supplément gratuit tous les samedis danslaDH, a décidé demettre les bouchées doubles, enaugmentant son offre rédactionnelle, en quantitécomme en qualité, avec 24 pages consacrées au sportroi et des rubriques inédites.Pour ce numéro de reprise, nous avons choisi demar-cher sur les traces des chercheurs d’or. De ceux qui as-pirent, la semaine prochaine, à déposer sur leur chemi-née un soulier ou un ballon très convoités. Ce genre derécompenses suscitera toujours les critiques. Certainsqui prétendent qu’il est stupide de décerner un prix in-dividuel dans un sport collectif. Ce n’est pas notre avis.Lamanière d’attribuer le Soulier d’Or et leBallon d’Orrecèle certains défauts,mais ces deux trophées garde-ront à jamais un prestige inégalé, chacun à son éche-lon.Ce qui fait la beauté de ce genre de scrutins, c’est qu’ilalimente et continuera d’alimenter les conversationsde buvette. Et c’est justement cela qu’on aime dans lefoot. Les débats. Les désaccords. Lamauvaise foi.Au seinmême de la rédaction de laDH, les avis sonttrès divisés sur cette double élection. On nourrira aussiun certain regret si Neuer devait être battu car un gar-dien de sa trempemériterait d’être élumeilleur joueurdumonde.Mais ce n’est que notre avis. Libre à vous deprivilégier Ronaldo ouMessi ! Libre à vous, aussi, depréférer Praet pour le Soulier d’Or. Ou Proto. Ou Vaz-quez. OuMpoku. OuOlivier Deschacht… l

2 La semaine en ballon y

4 Soulier d’Or y A la découverte des sixcandidats à la succession de ThorganHazard

12 Portrait technique y CristianoRonaldo

14 Ballon d’Or y Ces Belges qui ont jouéavecmessi, Ronaldo et Neuer

18 Quiz et jeux y

+ Posters y Proto et Neuer

SOM

MAI

RE REP

OR

TER

S

14NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur délégué et éditeur responsable François le HodeyDirecteur général Denis PierrardRédacteur en chef Ralph VankrinkelveldtResponsable du magazine Benoît DelhauteurResponsable rédaction sportive Philippe LacourtMise en pages IPM Press PrintDirection, administration, rédaction rue des Francs, 79 1040 BruxellesFax > (02) 211.28.70 Publicité IPM Advertising > (02) 211.29.59Abonnements > (02) 744.44.55Fax > (02) 744.45.55.E-mail > [email protected] Internet > www.dh.beCrédits Une belga/reportersMagazine gratuit avec la DH du 10 janvier 2015 2014. Ne peut être vendu séparément.

LA BOULETTE Mignolet se distingue encore

En semaine, Liverpool a éprouvé du mal à se défaire de Wimbledon, pensionnaire deD4,en Coupe d’Angleterre. Coupable sur l’égalisation de ses opposants, Mignolet aégalement fait une petite boulette dans le couloir donnant accès au terrain…

D. R

.

LE MARIAGE Santini a la corde au couIvan Santini, l’attaquant croate de Courtrai, a trouvé une partenaire pour la vie. Il a en effetprofité des fêtes de fin d’année pour se marier, dans son pays natal, avec Ivana, étudianteen droit. Tous nos souhaits de bonheur aux jeunes mariés !

FAC

EBO

OK

LA ROMANCENouvelle conquête pour NeymarSi ses performances sur le terrain laissent à désirer, Neymar, en de-hors de celui-ci, aligne les belles conquêtes. Le Barcelonais serait ainsien couple actuellement avec Elizabeth Martinez. Cette avocate, gran-de fan des Blaugranas, présente certains arguments afin de pousser leBrésilien à s’installer durablement en Catalogne…

D. R

.

LE BEAU GESTELa Blue Army soutient les BuffelFin de l’année dernière, Genk avait perdu au Club Bru-ges (4-1). Certains supporters des Blauw en Zwart sesont distingués, dans le mauvais sens du terme, en en-tonnant des chants faisant référence à la femme deThomas Buffel, qui se remet d’un cancer des intestins.Le Genkois s’était alors montré dégoûté mais la Blue Ar-my, groupe de supporters brugeois, a pris ses distanceset a envoyé des fleurs ainsi qu’un courrier aux Buffel, lesassurant de leur soutien : “Nous souhaitions que vous sa-chiez que les chants de quelques individus ne reflètent pasl’opinion de la majorité des supporters du Club. Nous voussouhaitons, ainsi qu’à votre famille une bonne année 2015mais surtout une bonne santé.”Un geste apprécié parl’ancien Diable Rouge, qui a partagé le cliché sur Insta-gram. “Je suis agréablement surpris par ce beau bouquetde la Blue Army. Merci pour cette attention que nous ap-précions”, a commenté Buffel.

INST

AG

RA

M

LE REPAS Dries Mertens fait la fête à la maisonDries Mertens a organisé chez lui, à Naples, un repas pour fêter le nouvel an, en compagniede quelques équipiers. L’occasion rêvée de renouer avec ceux-ci avant de partir en stage etd’offrir un cliché sympathique à ses followers sur Instagram.

INST

AG

RA

M

“Les protège-tibias deHazardméritent du repos”

JoseMourinho, l’entraîneur de Chelsea,expliquait ainsi l’absence duDiable en Coupe contreWatford

LE TWEETLe Kalashnikov peut réduire l’individu au silence, le peuple en

revanche lui devient plus bruyant. Liberté d’expression !#JeSuisCharlie

Vincent Kompany

LE TWEETUne journée noire ! Toutes mes pensées vont aux familles des

victimes du drame à Charlie Hebdo ! #JeSuisCharlieMarc Wilmots

LE TWEETDe tout coeur avec les gens touchés par le drame d’aujourd’hui

#CharlieHebdo #RIPMichy Batshuayi

UNE SEMAINE EN BALLON UNE SEMAINE EN BALLON

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2 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 3

LA BOULETTE Mignolet se distingue encore

En semaine, Liverpool a éprouvé du mal à se défaire de Wimbledon, pensionnaire deD4,en Coupe d’Angleterre. Coupable sur l’égalisation de ses opposants, Mignolet aégalement fait une petite boulette dans le couloir donnant accès au terrain…

D. R

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LA ROMANCENouvelle conquête pour NeymarSi ses performances sur le terrain laissent à désirer, Neymar, en de-hors de celui-ci, aligne les belles conquêtes. Le Barcelonais serait ainsien couple actuellement avec Elizabeth Martinez. Cette avocate, gran-de fan des Blaugranas, présente certains arguments afin de pousser leBrésilien à s’installer durablement en Catalogne…

D. R

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LE BEAU GESTELa Blue Army soutient les BuffelFin de l’année dernière, Genk avait perdu au Club Bru-ges (4-1). Certains supporters des Blauw en Zwart sesont distingués, dans le mauvais sens du terme, en en-tonnant des chants faisant référence à la femme deThomas Buffel, qui se remet d’un cancer des intestins.Le Genkois s’était alors montré dégoûté mais la Blue Ar-my, groupe de supporters brugeois, a pris ses distanceset a envoyé des fleurs ainsi qu’un courrier aux Buffel, lesassurant de leur soutien : “Nous souhaitions que vous sa-chiez que les chants de quelques individus ne reflètent pasl’opinion de la majorité des supporters du Club. Nous voussouhaitons, ainsi qu’à votre famille une bonne année 2015mais surtout une bonne santé.”Un geste apprécié parl’ancien Diable Rouge, qui a partagé le cliché sur Insta-gram. “Je suis agréablement surpris par ce beau bouquetde la Blue Army. Merci pour cette attention que nous ap-précions”, a commenté Buffel.

INST

AG

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“Les protège-tibias deHazardméritent du repos”

JoseMourinho, l’entraîneur de Chelsea,expliquait ainsi l’absence duDiable en Coupe contreWatford

LE TWEETLe Kalashnikov peut réduire l’individu au silence, le peuple en

revanche lui devient plus bruyant. Liberté d’expression !#JeSuisCharlie

Vincent Kompany

LE TWEETUne journée noire ! Toutes mes pensées vont aux familles des

victimes du drame à Charlie Hebdo ! #JeSuisCharlieMarc Wilmots

LE TWEETDe tout coeur avec les gens touchés par le drame d’aujourd’hui

#CharlieHebdo #RIPMichy Batshuayi

UNE SEMAINE EN BALLON UNE SEMAINE EN BALLON

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LE SOULIER D'OR LE SOULIER D'OR

4 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 5

Dennis Praet était le septième joueur belge en tennis :il a joué des matches très serrés face au Russe Kokorev,

qui est sur le point de rejoindre le circuit ATP

“Messi et Vazquezétaient les plus doués”

Au FC Barcelone, le meneur de jeu brugeois a été formédans la même équipe que Fabregas, Piqué et Messi.

Et il leur a laissé un excellent souvenir…

Sa classe semble naturelle. Elle ne l’est pas tout à fait. Son style, Victor l’aaussi travaillé, forgé et peaufiné au sein de la prestigieuseMasia du FCBarcelone.

Il faisait partie de la génération de 1987 qui était bel et bien dorée : Fa-bregas, Messi et Piqué en faisaient partie.“Victor, c’était sans aucun doute l’un des deux joueurs les plus doués de no-

tre équipe, avec Leo”, a souligné le défenseur dans une biographie consa-crée à la Pulga.Ce que le quadruple Ballon d’Or confirme. “Ah! j’ai tellement de souvenirs

de jeunesse avec Victor !” s’est-il confié à la presse belge lors d’une journéemédias au Barça. “Avec lui, on faisait un petit jeu : c’était pour celui qui mar-quait le plus de buts sur le match. Il gagnait souvent, ce qui n’était pas trop àmon goût !”Cesc Fabregas lui-même appréciait le spectacle, même s’il n’y jouait pas

toujours les premiers rôles. “Leo et Victor étaient les plus forts de notre équipe.Et de très loin ! Ils faisaient bel et bien des concours entre eux. Je me souviens sur-tout d’unmatch où Victor en avait mis trois en première période. Eh! bien, en se-conde période, Leo a aussi signé un triplé…”

PIQUÉ : “LA BELGIQUE A DE LA CHANCED’AVOIR UN JOUEUR COMME VICTOR”

Surdoués de leur génération, Messi et Vazquez ont alors tissé desliens forts, sur le terrain comme en dehors. Messi le surnommaitainsi le gitan et les deux jeunes garçons passaient beaucoup de tempsensemble.Maismalgré ce talent hors-norme, Vazquez n’a pas connu lamême

réussite que ses trois anciens équipiers. Notamment et surtout à caused’une grave blessure au genou encourue à unmoment crucial, à 21 ans, juste après avoir fait plu-sieurs apparitions en équipe première, notamment en Ligue des Champions.

“Victor a vraiment eu de la poisse”, souffle Piqué. “Mais c’est un grand joueur. C’est bien qu’il se soitrelancé à Bruges, même si j’avoue que je ne connaissais ce club que de nom. Vous avez vraiment de lachance d’avoir un joueur comme lui en Belgique…”

xMaître à jouer de Bruges, Victor Vazqueza été formé au Barça dans la même équipe

que Messi, dont il était très proche,et de Fabregas. (PHOTONEWS/D. R.)

“J’ai cassé trop de raquettes”

Au lieu d’être à LaManga avec le RSCA, DennisPraet aurait pu se trouver en Inde, à Chennai,pour participer au tournoi de tennis ATP avecDavidGoffin. En effet, l’Anderlechtois avaitautant de talent pour le tennis que pour le foot-ball. Ce n’est qu’à l’âge de onze ans - il était déjàà Genk - qu’il a pris la décision la plus difficilede sa carrière : celle d’abandonner le tennis.

Aumoment de la décision, son papa auraitpréféré qu’il opte pour le tennis. “Cela auraitété plus facile pour l’accompagner”,dit-il. “Sa vi-sion du jeu était exceptionnelle. Il sentait parfai-tement où déposer la balle pour déstabiliser sonadversaire. J’ai hésité à l’inscrire au SJVMot-broek, son premier club de foot. Je pensais qu’ilavait plus de talent pour le tennis.”

“IL RECHERCHAIT LA COMMUNED’OÙ VENAIT SON ADVERSAIRE”

Dennis était un des plus grands talentsdu Brabant. “J’étais le numéro 7 en Belgi-que”, a-t-il dévoilé. “Surtout à l’âge de 8 et9 ans, j’étais très, très fort. Je ne courais pasbeaucoup,mais j’avais un bon toucher deballe. J’ai encore quatre coupes à lamai-

son.Mon problème, c’est que je détestais perdre. Je je-tais toujoursma raquette par terre. J’en ai cassé beau-coup.Mes colères nem’aidaient pas à jouermieux, quedu contraire.” Sonpapa confirme: “À un certainmo-ment, je l’ai sorti du terrain parce qu’il se fâchait trop.C’était lors d’une finale, mais jem’en fichais.”

Dennis avait déjà unementalité de vainqueur,comme en témoigne cette anecdote. “Quand il avaitperdu unmatch, il semettait devant le PC en rentrantpour vérifier son classement. Il recherchait la communed’où venait son adversaire, afin de prendre sa revanchedans un tournoi dans la région de l’autre. Ainsi, il vou-lait s’inscrire pour un tournoi à lamer. J’ai refusé. ”

Praet était coaché parMartin Vosswinkel, un Alle-mandqui s’est installé dans la région de Louvain etqui gagnait tous les tournois régionaux auxquels ilparticipait. Vosswinkel adorait travailler avec Den-nis. Tout commeau foot, Praet était très facile à coa-cher. Il avait non seulement le talentmais égale-ment l’envie d’apprendre.

Dans le Brabant, il n’avait qu’un véritable rival : leRusse Alexander Kokorev, qui habitait Dilbeek. Lesmatches entre les deux étaient très serrés. Entre-temps, Kokorin joue et étudie à Chicago et espèrerentrer sur le circuit ATP.

SIX CANDIDATS,SIX HISTOIRES

À quatre jours de la remisedu Soulier d’Or 2014,nous vous dévoilonsune facette inconnue des sixcandidats à la successionde Thorgan Hazard…

PARYVES TAILDEMAN, BENOÎT DELHAUTEUR, DAVID DE MYTTENAERE ET ROMAIN VAN DER PLUYM

x Le petit Dennis Praet était aussi douéraquette en main que ballon au pied.

L’Anderlechtois avait les qualités pour y réussir,aussi, une belle carrière. (PHOTONEWS)

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LE SOULIER D'OR LE SOULIER D'OR

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“Messi et Vazquezétaient les plus doués”

Au FC Barcelone, le meneur de jeu brugeois a été formédans la même équipe que Fabregas, Piqué et Messi.

Et il leur a laissé un excellent souvenir…

Sa classe semble naturelle. Elle ne l’est pas tout à fait. Son style, Victor l’aaussi travaillé, forgé et peaufiné au sein de la prestigieuseMasia du FCBarcelone.

Il faisait partie de la génération de 1987 qui était bel et bien dorée : Fa-bregas, Messi et Piqué en faisaient partie.“Victor, c’était sans aucun doute l’un des deux joueurs les plus doués de no-

tre équipe, avec Leo”, a souligné le défenseur dans une biographie consa-crée à la Pulga.Ce que le quadruple Ballon d’Or confirme. “Ah! j’ai tellement de souvenirs

de jeunesse avec Victor !” s’est-il confié à la presse belge lors d’une journéemédias au Barça. “Avec lui, on faisait un petit jeu : c’était pour celui qui mar-quait le plus de buts sur le match. Il gagnait souvent, ce qui n’était pas trop àmon goût !”Cesc Fabregas lui-même appréciait le spectacle, même s’il n’y jouait pas

toujours les premiers rôles. “Leo et Victor étaient les plus forts de notre équipe.Et de très loin ! Ils faisaient bel et bien des concours entre eux. Je me souviens sur-tout d’unmatch où Victor en avait mis trois en première période. Eh! bien, en se-conde période, Leo a aussi signé un triplé…”

PIQUÉ : “LA BELGIQUE A DE LA CHANCED’AVOIR UN JOUEUR COMME VICTOR”

Surdoués de leur génération, Messi et Vazquez ont alors tissé desliens forts, sur le terrain comme en dehors. Messi le surnommaitainsi le gitan et les deux jeunes garçons passaient beaucoup de tempsensemble.Maismalgré ce talent hors-norme, Vazquez n’a pas connu lamême

réussite que ses trois anciens équipiers. Notamment et surtout à caused’une grave blessure au genou encourue à unmoment crucial, à 21 ans, juste après avoir fait plu-sieurs apparitions en équipe première, notamment en Ligue des Champions.

“Victor a vraiment eu de la poisse”, souffle Piqué. “Mais c’est un grand joueur. C’est bien qu’il se soitrelancé à Bruges, même si j’avoue que je ne connaissais ce club que de nom. Vous avez vraiment de lachance d’avoir un joueur comme lui en Belgique…”

xMaître à jouer de Bruges, Victor Vazqueza été formé au Barça dans la même équipe

que Messi, dont il était très proche,et de Fabregas. (PHOTONEWS/D. R.)

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LE SOULIER D'OR LE SOULIER D'OR

6 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 7

“On regardaitles débats politiques”En mise au vert, Thomas Chatelle était le camaradede chambre de Silvio et il l’a fait s’intéresser à la politique

Silvio Proto enhommepolitique. Qui l’imaginerait à l’heure actuelle alors qu’on le voit plonger cha-que semaine sur tous les ballons distillés par les attaquants de Pro League ? Personne.

Et pourtant, le Louviérois aime la politique et pourrait, qui sait, un jour enfiler le costumedeministre ou de conseiller d’un cabinet. “Pourquoi pas, dit Thomas Chatelle qui l’a bien connu. Jene sais pas ce qu’il compte faire après sa carrièremais c’est possible. C’est un gars passionné, engagéet qui va au bout de ses idées.”

Silvio Proto n’était pourtant pas le plus grand amateur de politique durant ses vertes an-nées. À son arrivée à Anderlecht, il se retrouve en chambre avec Thomas Chatelle. “Et je n’étaispas du style à savoir causer des heures du dernier jeu Fifa”, rigole Chatelle.

Il prenait donc son ordinateur ou allumait la télévision pour regarder des émissions évo-quant la politique ou tout simplement des débats. “Au début Silvio se foutait demoi. Je supposeque ça ne lui parlait pas trop. Au fur et àmesure nous en avons parlé et il a compris que j’aimais parlerde divers sujets.”

Au fur et àmesure, le gardien se découvre un certain intérêt pour lemonde politique. “On acommencé à en discuter de plus en plus et la sauce a pris.”

Les hommes se lient d’amitié et semettent à regarder lesmêmes choses sur l’écran. ThomasChatelle dépeint d’ailleurs Silvio Proto comme étant une personne avec qui il est bondiscuter. “Ilsait parler de tout et de rien. Avec l’âge, il s’intéresse de plus en plus à de nombreux sujets. Quand tu esavec lui, tu n’es pas obligé de ne parler que de football et c’est agréable.”

LES ÉOLIENNES DE BRAINEAlors Chatelle et Proto étaient-ils les OVNI du vestiaire ? “Ne croyez pas que nous étions les seuls.

De nombreux équipiers s’intéressaient à divers sujetsmais vu qu’on partageait lamême chambre, je re-gardais ça avec Silvio.” Il y a unpeuplus d’un an, Silvio Proto avait décidé de semêler de la politi-que de sa ville. Des éoliennes étaient censées être érigées àproximité de sondomicile et le gardien ne comptait passe laisser faire. “Nous sommes dans un pays démocrati-que dans lequel chaque citoyen a le droit d’exprimerson point de vue”, avait-il tweeté avant de s’expli-quer plus en détail sur l’affaire.

“Jeme sentais concerné. Mais, je tiens à préciser queje nem’oppose pas seulement à ce projet en particu-lier. Je suis contre l’énergie éolienne dans toute la Belgi-que. Par contre, je suis absolument favorable à toutesource d’énergie verte qui nous permette d’envisager unfuturmeilleur.”

Est-ce que cemilitantisme viendrait de ses séances avec Thomas Chatelle ? “Je pense qu’il avait déjà des opi-nions, je ne pense pas l’avoir influencé à ce point”, sourit l’actuel conseillé duministre des sports.

x Silvio Proto etThomas Chatelle ontpassé de nombreusesheures ensemble àdiscuter de sujets diversdont notamment lapolitique… (PHOTONEWS)

“Même au Scrabbleil trichait pour gagner”Megan “Meg” Ryan, la sœur de Mathew, dresse un portraitpas piqué des vers de son frère qu’elle adore, mais avec quielle se disputait régulièrement quand ils étaient plus jeunes

tre d’attention. Il ne veut pas non plus être invisi-ble, il apprécie le soutien et une certaine couvertu-remédiatiquemais sans trop en faire.”

Plus jeune pourtant, le gardien australienétait du style à bouger sans cesse. “Il ne s’as-seyait jamais”, plaisante sa sœur. “Il ne savaitpas rester tranquille. C’était le genre de gamin quibougeait non-stop. Un coup dans le jardin, uncoup au sport avec ses copains, c’était typique-ment un jeune garçon ouvert et bourré d’énergie.”

La pommene tombant jamais bien loin del’arbre, toute la famille Ryan était du genre àaimer bouger. “On sortait beaucoup avec notremère”, expliqueMeg. “Mais je passais énormé-ment de temps avecMathew dans le jardin. Nousétions toujours ensemble et passions nos journéesà jouer. Et je dois vous avouer que ça finissait rare-ment bien.”

L’amour du jeu du jeuneMathew était déjàbien palpable. “Je

crois que je n’ai ja-mais vu quel-qu’un autanthaïr la défai-

te. On se disputait souvent car j’étais un peu dumême tonneau. Je neme laissais pas faire et lesdisputes étaient légion.Mais vous savez commentça va, on crie, on pleure durant 10minutes puistout est oublié. Une vraie relation fraternelle.”

“AVEC MA MÈRE ET MOI,IL POUVAIT SE CONFIER”

Mathewdépassait parfois les bornes, ce quiavait le dond’énerver sa sœur. “Il trichait detemps à autre. C’était surtout le cas lorsque nousjouions à des jeux de société. Jeme souviens qu’auScrabble, il regardait dans le dictionnaire pours’aider. En fait, il n’y a qu’en sport qu’il n’était pascomme ça. Il voulait l’emporter, mais je ne l’ai ja-mais vu tricher.”

Les enfants Ryan s’entendaient très bien,mais étaient également très proches de leurmère. “Mathewn’était pas du style à étaler sa vie,mais il savait qu’avec notremère etmoi, il pouvaitse lâcher, dire ce qui n’allait pas. Il nous a toujoursposé des questions et nous a demandé notre avispour toutes les décisions les plus importantes desa vie.”

L’Australien n’a pas beaucouppuprofiter ducocon familial depuis qu’il a entrepris une car-rière de footballeur. “Je le voyais déjà peu lors-qu’il évoluait chez lesMariners et encoremoinsmaintenant qu’il est à Bruges. Mais avec les tech-nologies actuelles, nous sommes souvent en con-tact. C’est toujours un plaisir quand il rentre à lamaison,même s’il est fort demandé à droite et àgauche. Ce n’est d’ailleurs pas facile pour lui derevoir sesmeilleurs amis car certains jouent enA-League (Australie).”

Il profite souvent de sonpassage dans sonpays natal pour rejouer unpeu au tennis. “Ilétait fort, mais a choisi le football. Je ne le dis pastrop fort, mais il me battait tout le temps au ten-nis.”

xMathew Ryan et sa sœur Megan ont passébeaucoup de temps ensemble quand ils étaient

petits. On les voit ici à la plage en Australie…(BELGA/D. R.)

Depuis son arrivée en Belgique,MathewRyana fait plus de bruit par ses qualités footballisti-ques que par ses déclarations tapageuses danslesmédias.

Le garçon est d’unnaturel tranquille. Les fas-tes, les paillettes et le star-système, très peupour lui. “Il est surtout très professionnel”, nousconfie sa sœurMegan. “Il n’aime pas être le cen-

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“On regardaitles débats politiques”En mise au vert, Thomas Chatelle était le camaradede chambre de Silvio et il l’a fait s’intéresser à la politique

Silvio Proto enhommepolitique. Qui l’imaginerait à l’heure actuelle alors qu’on le voit plonger cha-que semaine sur tous les ballons distillés par les attaquants de Pro League ? Personne.

Et pourtant, le Louviérois aime la politique et pourrait, qui sait, un jour enfiler le costumedeministre ou de conseiller d’un cabinet. “Pourquoi pas, dit Thomas Chatelle qui l’a bien connu. Jene sais pas ce qu’il compte faire après sa carrièremais c’est possible. C’est un gars passionné, engagéet qui va au bout de ses idées.”

Silvio Proto n’était pourtant pas le plus grand amateur de politique durant ses vertes an-nées. À son arrivée à Anderlecht, il se retrouve en chambre avec Thomas Chatelle. “Et je n’étaispas du style à savoir causer des heures du dernier jeu Fifa”, rigole Chatelle.

Il prenait donc son ordinateur ou allumait la télévision pour regarder des émissions évo-quant la politique ou tout simplement des débats. “Au début Silvio se foutait demoi. Je supposeque ça ne lui parlait pas trop. Au fur et àmesure nous en avons parlé et il a compris que j’aimais parlerde divers sujets.”

Au fur et àmesure, le gardien se découvre un certain intérêt pour lemonde politique. “On acommencé à en discuter de plus en plus et la sauce a pris.”

Les hommes se lient d’amitié et semettent à regarder lesmêmes choses sur l’écran. ThomasChatelle dépeint d’ailleurs Silvio Proto comme étant une personne avec qui il est bondiscuter. “Ilsait parler de tout et de rien. Avec l’âge, il s’intéresse de plus en plus à de nombreux sujets. Quand tu esavec lui, tu n’es pas obligé de ne parler que de football et c’est agréable.”

LES ÉOLIENNES DE BRAINEAlors Chatelle et Proto étaient-ils les OVNI du vestiaire ? “Ne croyez pas que nous étions les seuls.

De nombreux équipiers s’intéressaient à divers sujetsmais vu qu’on partageait lamême chambre, je re-gardais ça avec Silvio.” Il y a unpeuplus d’un an, Silvio Proto avait décidé de semêler de la politi-que de sa ville. Des éoliennes étaient censées être érigées àproximité de sondomicile et le gardien ne comptait passe laisser faire. “Nous sommes dans un pays démocrati-que dans lequel chaque citoyen a le droit d’exprimerson point de vue”, avait-il tweeté avant de s’expli-quer plus en détail sur l’affaire.

“Jeme sentais concerné. Mais, je tiens à préciser queje nem’oppose pas seulement à ce projet en particu-lier. Je suis contre l’énergie éolienne dans toute la Belgi-que. Par contre, je suis absolument favorable à toutesource d’énergie verte qui nous permette d’envisager unfuturmeilleur.”

Est-ce que cemilitantisme viendrait de ses séances avec Thomas Chatelle ? “Je pense qu’il avait déjà des opi-nions, je ne pense pas l’avoir influencé à ce point”, sourit l’actuel conseillé duministre des sports.

x Silvio Proto etThomas Chatelle ontpassé de nombreusesheures ensemble àdiscuter de sujets diversdont notamment lapolitique… (PHOTONEWS)

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LE SOULIER D'OR LE SOULIER D'OR

8 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 9

Il imitait Thierry Henrydans le jardinHans Vanaken est un grand fan d’Arsenal. Son père n’enconnaît pas vraiment la raison mais sait qu’il regardaitattentivement ce que faisaient Henry et Bergkamp

S’il a atteint un bon niveau au tennis, certains disaient même qu’il aurait pu y faire carrière, HansVanaken a toujours eu le football dans le sang.

Tout petit, il tombe amoureux de la fabuleuse génération d’Arsenal. Deux joueurs sortent dulot pour le Lommelois : Dennis Bergkamp et surtout Thierry Henry.

Vital Vanaken ne s’explique pas la passion de son fils pour les Londonniens. “C’est venu commeça, lâche l’ancien joueur de Lommel et de Malines. Je n’ai pas compris. Je ne l’ai même pas influencécar je suis un fan de Liverpool. Hans déteste voir les Gunners perdre. Nous avons parfois eu des dispu-tes quand son équipe et la mienne s’affrontaient.” Il précise toute de même que les débats étaient“purement liés à l’aspect sportif de la chose.”

Avec un père footballeur, le jeune Hans est né avec un ballon entre les guiboles. Le gamin ne ju-rait que par le ballon rond et passait pas mal de temps dans son jardin à enchaîner les frappes. “Ilimitait ce qu’il voyait à la télévision, explique son père. Comme tous les gamins ambitieux, il voulait êtrele meilleur et il s’entraînait pour.”

Certains disent même qu’il tentait de reproduire les gestes de Thierry Henry et sonfameux intérieur du pied vers la lucarne opposée. Mais aujourd’hui ses idoles sontà la retraite et d’autres footballeurs sont devenus des sources d’inspiration. “Jepense qu’il apprécie beaucoup le jeu d’Andres Iniesta et de Cesc Fabregas”,confie Vital Vanaken.

IL N’A JAMAIS ÉTÉ VOIR UN MATCH D’ARSENALSelon des proches du joueur, de nombreux posters ornaient sa

chambre et les Gunners étaient plus présents que les autres.L’actuel meneur de jeu de Lokeren n’a pourtant jamais mis les pieds

à l’Emirates Stadium. “Il est pourtant parti quatre jours à Londres entreNoël et la reprise avec son club mais il n’a pas mis les pieds dans un stade.Il avait par contre attentivement regardé les matches jouéq par Arsenalcontre Anderlecht.”

Peut-être attend-il d’y jouer sous le maillot d’Arsenal ? “Ça, je n’osepas l’affirmer. Quoi qu’il en soit, il y a encore du travail pour en arriverlà.”Mais quel gamin ne rêverait pas de jouer pour le club qu’ilsupporte ?

Hans Vanaken était sûr de lui, sûr de faire carrière et pourtant,le gamin a assuré ses arrières. “Il était un élève normal qui s’intéres-sait à tout et pas uniquement au sport. Il a réussi ses humanités sanstrop de problème avant de commencer une haute école en marke-ting. Il s’est arrêté pour se consacrer au football à 100 % mais ilpourrait un jour reprendre son cursus. Qui sait…”

xGrand fan d’Arsenal,Hans Vanaken avait

commencé des études enmarketing avant de se

consacrer pleinement à sacarrière de footballeur…

(BELGA)

Son histoire d’amouravec MélissaLe tragique décès de son cousin et la rencontre avecsa future femme ont changé la vie de Paul­José Mpoku…

L’événement qui a changé la vie de Paul-JoséMpoku a déjà été raconté dans ces colon-nes, en janvier 2012 : c’est le décès de son cousin.

“À 32 ans, il est mort dans son sommeil, sans raison”, nous avait raconté Polo, lors dustage hivernal à LaManga. “C’est notamment pour lui, qui habitait à Birmingham, quej’étais parti à Tottenham. Cela a été comme une révélation de Dieu. J’ai réalisé que la vieest courte et je me suis demandé quel serait mon bilan si je devais mourir mainte-nant. J’ai alors décidé de laisser Dieu guider ma vie.”

Notamment sa vie amoureuse, comme le révèle sa femme,Mélissa.“Nous nous sommes rencontrés par hasard dans une église. J’étais arrivée en re-

tard, il devait aller voir le pasteur. On s’est retrouvé face à face dans le couloir. On aun peu discuté et nous sommes restés en contact. Ce qui m’a plu chez Polo, c’estqu’il ne m’a pas draguée sur mon physique, il ne m’a pas parlé comme les autresgarçons. Il a voulume connaître enme posant des questions que je qualifierais dechrétiennes. Il m’a demandé si j’étais baptisée, depuis combien de temps j’allais àl’église, etc. Je l’ai trouvé intéressant, nous nous sommes revus et, après unmois,nous avons fini par sortir ensemble. J’avais 16 ans, lui 18. Il jouait déjà en Angleterre. J’allaissouvent le voir à Londres.”

“NOUS SOMMES CONVAINCUS QUE DIEU FERA LE BON CHOIX”Mais lors de l’été 2011, le Standard a fait revenir Polo en Belgique.“Il habitait dans un appart. Mais il n’avait pas encore demeubles. Il dormait chez mes grands-pa-

rents. Un jour, en octobre, il m’a laissé une lettre avant de partir en équipe nationale espoirs. Il me di-sait qu’un taxi allait venir me chercher pour me conduire à son appart, que je ne devais pasm’inquié-ter. Quand je suis arrivé, j’ai vu qu’il avait décoré son appart. J’ai appris ensuite qu’il avait été aidé parDino Arslanagic et un décorateur… Il y avait des ballons, des bougies, du sable, etc. Il avait fait un che-min… et il m’attendait au bout, caché. Quand je l’ai vu, j’ai été très surprise. Pour je ne sais quelle rai-son, il n’avait pas dû aller chez les Espoirs. J’ai été encore plus surprise quand il m’a fait sa demandeenmariage.”

Quelquesmois plus tard, le 6 juillet 2012, Polo etMélissa se sont dit oui.“Je venais d’avoir 18 ans. Nos parents étaient un peu inquiets car nous étions jeunes, mais nous sa-

vions tous les deux que nous étions faits l’un pour l’autre. C’était la volonté de Dieu et nous le laissonsguider notre vie. C’est pareil pour la carrière de Polo : nous sommes convaincus que Dieu fera le bonchoix et nous prions pour que cela se passe bien dans son nouveau club.”

x Paul-José Mpoku et Mélissa se sont mariés le 6 juillet 2012… (BELGA/DR)

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LE SOULIER D'OR LE SOULIER D'OR

8 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 9

Il imitait Thierry Henrydans le jardinHans Vanaken est un grand fan d’Arsenal. Son père n’enconnaît pas vraiment la raison mais sait qu’il regardaitattentivement ce que faisaient Henry et Bergkamp

S’il a atteint un bon niveau au tennis, certains disaient même qu’il aurait pu y faire carrière, HansVanaken a toujours eu le football dans le sang.

Tout petit, il tombe amoureux de la fabuleuse génération d’Arsenal. Deux joueurs sortent dulot pour le Lommelois : Dennis Bergkamp et surtout Thierry Henry.

Vital Vanaken ne s’explique pas la passion de son fils pour les Londonniens. “C’est venu commeça, lâche l’ancien joueur de Lommel et de Malines. Je n’ai pas compris. Je ne l’ai même pas influencécar je suis un fan de Liverpool. Hans déteste voir les Gunners perdre. Nous avons parfois eu des dispu-tes quand son équipe et la mienne s’affrontaient.” Il précise toute de même que les débats étaient“purement liés à l’aspect sportif de la chose.”

Avec un père footballeur, le jeune Hans est né avec un ballon entre les guiboles. Le gamin ne ju-rait que par le ballon rond et passait pas mal de temps dans son jardin à enchaîner les frappes. “Ilimitait ce qu’il voyait à la télévision, explique son père. Comme tous les gamins ambitieux, il voulait êtrele meilleur et il s’entraînait pour.”

Certains disent même qu’il tentait de reproduire les gestes de Thierry Henry et sonfameux intérieur du pied vers la lucarne opposée. Mais aujourd’hui ses idoles sontà la retraite et d’autres footballeurs sont devenus des sources d’inspiration. “Jepense qu’il apprécie beaucoup le jeu d’Andres Iniesta et de Cesc Fabregas”,confie Vital Vanaken.

IL N’A JAMAIS ÉTÉ VOIR UN MATCH D’ARSENALSelon des proches du joueur, de nombreux posters ornaient sa

chambre et les Gunners étaient plus présents que les autres.L’actuel meneur de jeu de Lokeren n’a pourtant jamais mis les pieds

à l’Emirates Stadium. “Il est pourtant parti quatre jours à Londres entreNoël et la reprise avec son club mais il n’a pas mis les pieds dans un stade.Il avait par contre attentivement regardé les matches jouéq par Arsenalcontre Anderlecht.”

Peut-être attend-il d’y jouer sous le maillot d’Arsenal ? “Ça, je n’osepas l’affirmer. Quoi qu’il en soit, il y a encore du travail pour en arriverlà.”Mais quel gamin ne rêverait pas de jouer pour le club qu’ilsupporte ?

Hans Vanaken était sûr de lui, sûr de faire carrière et pourtant,le gamin a assuré ses arrières. “Il était un élève normal qui s’intéres-sait à tout et pas uniquement au sport. Il a réussi ses humanités sanstrop de problème avant de commencer une haute école en marke-ting. Il s’est arrêté pour se consacrer au football à 100 % mais ilpourrait un jour reprendre son cursus. Qui sait…”

xGrand fan d’Arsenal,Hans Vanaken avait

commencé des études enmarketing avant de se

consacrer pleinement à sacarrière de footballeur…

(BELGA)

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À cinq reprises, un même club a vu,trois années de rang, l’un de ses joueurs couronné : An-

derlecht (Van Himst 1960, 61, Jurion1962), le FC Malines (Preud’homme

1987, Clijsters 1988 et Preud’homme1989), de nouveau Anderlecht (Degryse 1991, Albert 1992 et Zetterberg 1993, ce dernier avait toutefois effectué la première moitié de son parcours à Char-leroi), le Standard (Defour 2007, Witsel 2008, Jovanovic 2009) et encore Anderlecht (Boussoufa 2010, Suarez 2011 et Mbokani 2012).PH

OT

O N

EWS

9.600

3.000-3.500C’est en euros le coût du Soulier d’Or réalisé par Toulet van Bael,

la firme bruxelloise spécialisée en trophées sportifs, médailleset awards. Le prix varie en fonction de la pointure du vainqueur.

Après la cérémonie, le lauréat donne une de ses chaussuresà la firme qui la recouvrira d’or 24 carats.

Il faut entre six et huit semaines pour effectuer le travail...

509Le nombre de points le plus élevé

jamais attribué à un lauréat,en l’occurrence Michel Preud’homme

(FC Malines) en 1987

50La plus grande pointure jamais reproduite. La chaussure originale appartenaità Jan Koller (2,02m), lauréat 2000. Ce fut évidemmentla plus chère de l’histoire

Douze joueursétrangers ont étésacrés… à treizereprises. C’est peu,mais il faut savoirque jusqu’audébut des seven-ties, le trophée

était exclusivement réservé aux joueurs belges. Il a donc fallu patienter 21 ans pour voir un Néerlandais, Johan Boskamp, monter sur la plus haute marche du podium (1975). Pär Zetterberg et Mbark Boussoufa sont les seuls à avoir chaussé l’or à deux reprises : 1993 et 97

pour le Suédois, 2006 et 2010 pour le Maroco-Batave. Les neuf autres immigrés sontRobby Rensenbrink (PB, 1976), Paul Okon (Aus, 1995), Branko Strupar (Cro, 1998), Jan Koller (Tch, 2000), Aruna Dindane (CIv, 2003),Sergio Conceiçao (Por, 2005),Milan Jovanovic (Ser, 2009),Matias Suarez (Arg, 2011) etDieumerci Mbokani (Cgo, 2012)

PHO

TO

NEW

S

5 Il a fallu attendre neuf ans pour que soit sacré le premier gardien de l’histoire du Soulier d’Or : Jean Nicolay (Standard) en 1963. Puis quatre autres ont suivi ses traces : Fernand Boone (FC Brugeois) en 1967, Christian Piot (Standard) en 1972, Jean-Marie Pfaff (SK Beveren) en 1978, Michel Preud’homme (FC Malines) en 1987 et 1989. Sept gardiens ont fini sur la 2e place du podium: André Vanderstappen (Olympic CC) en 1958, Armand Seghers (La Gantoise) en 1959, Jean Nicolay (Standard) en 1962, Christian Piot (Standard) en 1970 et 1974, Jean-Marie Pfaff (Beveren) en 1977, Dany Verlinden (Club Bruges) en 1992, Gilbert Bodart (Standard) en 1995. Cinq ont terminé troisième: Christian Piot (Standard) en 1971, Gilbert Bodart (Standard) en 1986, Philippe Vande Walle (Germinal Ekeren) en 1996, Thibaut Courtois (Racing Genk) en 2011 et Silvio Proto (Anderlecht) en 2012 et 2013

DH

PHO

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NEW

S16Dans le sillage du Sporting bruxellois

(16 victoires), on trouve quinze clubs lauréatsgrâce à l’un de leurs joueurs : Club Bruges,

10 fois (7 joueurs), Standard 9 fois (8 joueurs),FC Malines 4 fois (3 joueurs), Lierse 3 fois (3),

Antwerp 2 fois (2), Beveren 2 fois (2),Genk 2 fois (2), La Gantoise 2 fois (2), Beerschot,

Alost, Racing White, RWDM, St-Trond,Charleroi (Zetterberg pour ses six premiers mois)

et Zulte Waregem, chacun une fois

DH

LES60

Toujours en euros, la somme versée par Het Laatste Nieuws, l’organisateur, à SOS Villagesd’Enfants en rachetant le Soulierdoré de Johan Boskamp (1975) dans le cadre d’une action philanthropique menée à Noël 2012 5

Gilles De Bilde et Matias Suarez sont les deux seuls Souliers d’Orà avoir été élus en récoltant 100 % de leurs points sur un tour, en l’occurrence le second, avec 203 points pour le Belge et 230 pour l’Argentin

2

12

23Le trophée est revenu23 fois

à un milieu de terrain.21 fois

à un attaquant,10 fois

à un défenseuret 6 fois

à un gardien…

SOULIERS

D’ORENCHIFFRES

LE SOULIER D'OR LE SOULIER D'OR

10 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 11

PHO

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NEW

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Manuel NeuerBayern Munich (Reporters)

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Silvio ProtoAnderlecht (photo news)

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Silvio ProtoAnderlecht (photo news)

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Manuel NeuerBayern Munich (Reporters)

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À cinq reprises, un même club a vu,trois années de rang, l’un de ses joueurs couronné : An-

derlecht (Van Himst 1960, 61, Jurion1962), le FC Malines (Preud’homme

1987, Clijsters 1988 et Preud’homme1989), de nouveau Anderlecht (Degryse 1991, Albert 1992 et Zetterberg 1993, ce dernier avait toutefois effectué la première moitié de son parcours à Char-leroi), le Standard (Defour 2007, Witsel 2008, Jovanovic 2009) et encore Anderlecht (Boussoufa 2010, Suarez 2011 et Mbokani 2012).PH

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3.000-3.500C’est en euros le coût du Soulier d’Or réalisé par Toulet van Bael,

la firme bruxelloise spécialisée en trophées sportifs, médailleset awards. Le prix varie en fonction de la pointure du vainqueur.

Après la cérémonie, le lauréat donne une de ses chaussuresà la firme qui la recouvrira d’or 24 carats.

Il faut entre six et huit semaines pour effectuer le travail...

509Le nombre de points le plus élevé

jamais attribué à un lauréat,en l’occurrence Michel Preud’homme

(FC Malines) en 1987

50La plus grande pointure jamais reproduite. La chaussure originale appartenaità Jan Koller (2,02m), lauréat 2000. Ce fut évidemmentla plus chère de l’histoire

5 Il a fallu attendre neuf ans pour que soit sacré le premier gardien de l’histoire du Soulier d’Or : Jean Nicolay (Standard) en 1963. Puis quatre autres ont suivi ses traces : Fernand Boone (FC Brugeois) en 1967, Christian Piot (Standard) en 1972, Jean-Marie Pfaff (SK Beveren) en 1978, Michel Preud’homme (FC Malines) en 1987 et 1989. Sept gardiens ont fini sur la 2e place du podium: André Vanderstappen (Olympic CC) en 1958, Armand Seghers (La Gantoise) en 1959, Jean Nicolay (Standard) en 1962, Christian Piot (Standard) en 1970 et 1974, Jean-Marie Pfaff (Beveren) en 1977, Dany Verlinden (Club Bruges) en 1992, Gilbert Bodart (Standard) en 1995. Cinq ont terminé troisième: Christian Piot (Standard) en 1971, Gilbert Bodart (Standard) en 1986, Philippe Vande Walle (Germinal Ekeren) en 1996, Thibaut Courtois (Racing Genk) en 2011 et Silvio Proto (Anderlecht) en 2012 et 2013

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5Gilles De Bilde et Matias Suarez sont les deux seuls Souliers d’Orà avoir été élus en récoltant 100 % de leurs points sur un tour, en l’occurrence le second, avec 203 points pour le Belge et 230 pour l’Argentin

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LE SOULIER D'OR LE SOULIER D'OR

10 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 11

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Ü parAlex Teklak, consultantDHetProximus

Physique“Une machine soignéeaux petits oignons”

“Depuis qu’il a commencé au Sporting Lisbonne, son jeu etson corps ont évolué. Ronaldo s’est transformé; il est devenuplus costaud. Il a progressé musculairement. Il a une sangleabdominale impressionnante. Il tire sa puissance de là. Celaamène de la puissance et permet de préserver des blessures.

Sa détente, même à l’arrêt, est époustouflante. C’est unbourreau de travail, ce qu’on ne signale pas assez, unperfectionniste. À Manchester United, il a beaucoup

travaillé pour être plus décisif. Sa frappe du gauche estdevenue meilleure. Ronaldo démarre très bien et peutfaire de longs sprints, mais aussi les répéter dansun match. Dans les duels, il est très solide et est

rarement blessé. Il se soigne aussibeaucoup et récupère bien. C’est une

machine soignée aux petitsoignons.”

Mental“C’est un leadernaturel, un winner”

“Ronaldo n’a pas d’ego mal placé. C’est un leadernaturel, un winner. C’est un leader, grâce à sa capacitéà décider du sort d’une rencontre. Il est de plus en plus

décisif. Il a des qualités mentales au-dessus de lamoyenne. Il se met une pression positive; il veut toutsimplement être le meilleur. Quand il marque, c’estson côté hyper compétiteur qui s’affiche. Il a la rage

de vaincre. Tu remarques rapidement quandRonaldo sera dans son match ou quand celane sera pas le cas. Mais même quand cela

ne va pas, il n’a pas peur de prendreses responsabilités et de tirer

les penalties.”

Technique“Il a réinventéles frappes”

“Ronaldo fait preuve de beaucoup de finesse et dedosage dans ses contrôles. Il utilise toujours la surface dupied adéquate. Il donne l’impression de pouvoir rendrebon chaque ballon qu’il reçoit, même si ce n’est pas

toujours le cas. Il dit lui-même que grâce à Dieu, il est néavec les pieds ouverts. Ronaldo est véloce mais aussi

explosif. Il a réinventé les frappes. Il cherche lapuissance et décoche des tirs de dingues. Malgré tout,il ne marque pas tellement mais au Real Madrid, tuvois que ses équipiers suivent ses coups francs;

s’il ne marque pas, les ballons ne sont pascaptables par les gardiens et les autres

joueurs peuvent alors en profiterpour surgir au rebond.”

Tactique“Plus completque Messi”

“Mourinho, du temps où il était au Real Madrid, a construitun système autour de Ronaldo. Il joue un peu où il veut et n’apas de tâches défensives. Xabi compensait alors, ce qui n’estplus le cas actuellement. Ronaldo se montre maintenant plusaltruiste; il délivre plus de passes décisives. Il faut dire qu’il

s’entend bien avec Marcelo et Benzema. Le Français est d’ailleurstrès important dans le rendement de Ronaldo. Les deux joueurssont très complices techniquement et tactiquement. Ronaldo estun attaquant d’espaces, qui joue sur son pied opposé. Quandun adversaire joue bas, cela lui cause des problèmes. Mais ilne lui faut pas dix actions pour se montrer décisif. Il fauttoutefois noter qu’il est moins à l’aise dans les petitsespaces. Cela dit, il est plus complet que Messi; il aplus travaillé que l’Argentin, qui est né avec son

don. Quand Ronaldo est sevré de ballons,ce n’est pas lui qui va dribbler tout le

monde. Il dépend de sespartenaires.”

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Physique“Une machine soignéeaux petits oignons”

“Depuis qu’il a commencé au Sporting Lisbonne, son jeu etson corps ont évolué. Ronaldo s’est transformé; il est devenuplus costaud. Il a progressé musculairement. Il a une sangleabdominale impressionnante. Il tire sa puissance de là. Celaamène de la puissance et permet de préserver des blessures.

Sa détente, même à l’arrêt, est époustouflante. C’est unbourreau de travail, ce qu’on ne signale pas assez, unperfectionniste. À Manchester United, il a beaucoup

travaillé pour être plus décisif. Sa frappe du gauche estdevenue meilleure. Ronaldo démarre très bien et peutfaire de longs sprints, mais aussi les répéter dansun match. Dans les duels, il est très solide et est

rarement blessé. Il se soigne aussibeaucoup et récupère bien. C’est une

machine soignée aux petitsoignons.” A

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LE BALLON D'OR LE BALLON D'OR

14 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 15

“Ne croyez pas quec’est un dikkenek”

Ritchie De Laet a partagé le vestiairede Cristiano Ronaldo durant quelques mois.Si les deux hommes n’étaient pas les meilleursamis du monde, ils avaient une bonne relation.

La rencontre paraît presque surnaturellemais durant la saison 2008-2009, Cristia-no Ronaldo partageait le vestiaire avec Ritchie De Laet. Les deux hommes ont passé

quelquesmoins au sein de lamême équipe deManchester United avec, bien entendu,un statut bien différent. Ritchie De Laet débarquait au sein de l’institution qu’estMan-

chester United tandis que CR7 était à l’aube de sonpassage auRealMadrid.Le souvenir restera à jamais ancré dans la tê-te de l’actuel défenseur de Leicester. “Ce sont

desmois que je n’oublierai jamais”, lâche-t-il. “Il était vraiment spécial. Je ne saispas commentmieux le définir. Il avait déjàtout. C’était impressionnant !”

S’il n’a jamais eu l’occasion d’affronterson ancien équipier, il a toutefois pu défendre sur lui lors de nom-

breux entraînements. De Laet ne se souvient pas d’unnombre incalcula-ble de dribbles sur sa personnemais bien d’un travailmental fou. “Je ne pouvais

pas lui laisser un centimètre. J’étais concentré à 100 % quand je défendais sur lui. Je n’avais pasle choix. C’était de l’entraînement et pourtant jememettais en conditions dematch.”

La réputation de CR7 estméritée. L’homme est unmonstre de travail. “Il était parmi les premiersau centre d’entraînement afin de travailler en salle. C’est d’ailleurs là que je l’ai rencontré pour la pre-mière fois. Après les séances, il restait pour tirer des coups francs. Etmaintenant regardez à quel niveauil est dans ce secteur de jeu. Ses frappes sont incroyables.”

La différence de statut et la langue n’aidant pas, les deux joueurs ne passaient pas leur vie l’unchez l’autre. “Nous n’avions pas 100 sujets de conversation,mais nous avions des discussions quand lasituation s’y prêtait. C’est vraiment unmec sympa, ouvert.”

“JE L’AI BATTU AU TENNIS DE TABLE”De Laet le défendd’ailleurs aumoment d’évoquer la personnalité du Portugais. “Les gens pen-

sent qu’il n’est pas ouvert, qu’il n’est pas accessible. J’ai pu le côtoyer alors que j’étais le petit jeune dugroupe et je peux vous dire que Cristiano Ronaldo n’est pas un dikkenek.”

Notre compatriote a battu CR7une fois dans sa vie : au tennis de table. Le Portugais avait en-chaîné une série de victoires et le Belge était censé être sa prochaine victime. “Mais j’ai gagnéavant de perdre dès lematch suivant. Il n’était pas super content d’avoir perdu.” L’histoire dit aussique CR7 a pris sa revanche et a gagné à deux reprises le lendemain.

x Ritchie De Laet a fréquenté pendantquelques mois Cristiano Ronaldodu côté de Manchester... (AFP)

UN

BALL

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BELG

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Ce lundi soir,le Ballon d’Or 2014

aura trouvé son heureuxpropriétaire. Si les histoires

de Cristiano Ronaldo, de ManuelNeuer et de Lionel Messi ont étémaintes fois contées, nous avonsdonné la parole à trois de leurs

anciens coéquipiers belgesqui nous racontent quisont ces trois monstres

prêts à se parer d’or

PAR ROMAIN VAN DER PLUYM ET JONATHAN LANGE

Àpremière vue, rien ne semble pou-voir rassembler Ritchie De Laet,Daniel Van Buyten et Urko Par-do si ce n’est leur passeport bel-ge. Pourtant, un trait d’unionexiste entre les trois hommes. Etil est en ormassif. De Laet àMan-chester, Van Buyten àMunich et Par-do à Barcelone ont tous fréquenté lestrois finalistes au Ballon d’Or, Cristia-no Ronaldo, Manuel Neuer et Lio-nel Messi. Et pour 11, ils s’en sou-viennent…

AFP

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LE BALLON D'OR LE BALLON D'OR

14 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 15

“Ne croyez pas quec’est un dikkenek”

Ritchie De Laet a partagé le vestiairede Cristiano Ronaldo durant quelques mois.Si les deux hommes n’étaient pas les meilleursamis du monde, ils avaient une bonne relation.

La rencontre paraît presque surnaturellemais durant la saison 2008-2009, Cristia-no Ronaldo partageait le vestiaire avec Ritchie De Laet. Les deux hommes ont passé

quelquesmoins au sein de lamême équipe deManchester United avec, bien entendu,un statut bien différent. Ritchie De Laet débarquait au sein de l’institution qu’estMan-

chester United tandis que CR7 était à l’aube de sonpassage auRealMadrid.Le souvenir restera à jamais ancré dans la tê-te de l’actuel défenseur de Leicester. “Ce sont

desmois que je n’oublierai jamais”, lâche-t-il. “Il était vraiment spécial. Je ne saispas commentmieux le définir. Il avait déjàtout. C’était impressionnant !”

S’il n’a jamais eu l’occasion d’affronterson ancien équipier, il a toutefois pu défendre sur lui lors de nom-

breux entraînements. De Laet ne se souvient pas d’unnombre incalcula-ble de dribbles sur sa personnemais bien d’un travailmental fou. “Je ne pouvais

pas lui laisser un centimètre. J’étais concentré à 100 % quand je défendais sur lui. Je n’avais pasle choix. C’était de l’entraînement et pourtant jememettais en conditions dematch.”

La réputation de CR7 estméritée. L’homme est unmonstre de travail. “Il était parmi les premiersau centre d’entraînement afin de travailler en salle. C’est d’ailleurs là que je l’ai rencontré pour la pre-mière fois. Après les séances, il restait pour tirer des coups francs. Etmaintenant regardez à quel niveauil est dans ce secteur de jeu. Ses frappes sont incroyables.”

La différence de statut et la langue n’aidant pas, les deux joueurs ne passaient pas leur vie l’unchez l’autre. “Nous n’avions pas 100 sujets de conversation,mais nous avions des discussions quand lasituation s’y prêtait. C’est vraiment unmec sympa, ouvert.”

“JE L’AI BATTU AU TENNIS DE TABLE”De Laet le défendd’ailleurs aumoment d’évoquer la personnalité du Portugais. “Les gens pen-

sent qu’il n’est pas ouvert, qu’il n’est pas accessible. J’ai pu le côtoyer alors que j’étais le petit jeune dugroupe et je peux vous dire que Cristiano Ronaldo n’est pas un dikkenek.”

Notre compatriote a battu CR7une fois dans sa vie : au tennis de table. Le Portugais avait en-chaîné une série de victoires et le Belge était censé être sa prochaine victime. “Mais j’ai gagnéavant de perdre dès lematch suivant. Il n’était pas super content d’avoir perdu.” L’histoire dit aussique CR7 a pris sa revanche et a gagné à deux reprises le lendemain.

x Ritchie De Laet a fréquenté pendantquelques mois Cristiano Ronaldodu côté de Manchester... (AFP)

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LE BALLON D'OR LE BALLON D'OR

16 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 17

“Il ne marquaitpas tellement…”

Désormais gardien de l’Apoel Nicosie,Urko Pardo a connu Lionel Messi à son arrivée

en Catalogne, à une époque où l’Argentinn’était pas le goleador qu’il est devenu…

Ils se sont connus à l’adolescence, à un âge où le rêve est permis, oùl’insouciance est demise. Urko Pardo a quatre ans de plus queLionelMessi et avait déjà à l’époque pasmal de centimètres etde kilos en plus que l’Argentin. Jamais d’ailleurs, en raison deleur différence d’âge, les deux hommesn’auraient dû se fré-quenter à Barcelone. Sauf que déjà, au début des années 2000,le talent deMessi était une évidence qui lui a permis de sauter

les étapes encore et encore jusqu’à se retrouver en équipe réserved’abord pour les entraînements, puis pour lesmatches unpeuplus tard.

“Il est arrivé très jeune au Barça. À 15 ans, il s’entraînait avec nous quand j’étais auBarça B.” se remémore Pardo. Onpourrait croire que lui, le gardien, aurait pusouffrir lemartyre face à l’un desmeilleurs buteurs de l’histoire du football, ima-giner que le petit Argentin affolait le grand Bruxellois.Mais non, pas du tout.

“C’est vrai que c’est assez étonnant. J’ai beaume souvenir, je ne trouve pas de tracede séances d’entraînement où il m’amartyrisé”, s’amuse le Belgo-Espagnol. “Il nemarquait pas tellement à l’époque, c’était plus un créateur de jeu, un passeur, pas unbuteur comme il est devenu enmontant en équipe première. Après, on le voyait danssesmouvements, dans ses contrôles, qu’il était clairement au-dessus, vraiment.”

“IL EST TOUJOURS AUSSI SIMPLE”SiMessi a depuis changé sur le terrain, en dehors, par contre, lamutation

n’a pas eu lieu. Pardo a pu le constater lors de leur double confrontation cetautomne en Ligue des Champions.

“Cela faisait très longtemps que l’on ne s’était pas vu et c’était très sympa pourplusieurs raisons”, explique le portier de l’Apoel Nicosie. “D’abord de se re-voirmais ensuite de voir qu’un garçon que j’ai connu alors qu’il n’était pas en-core au top et que j’ai revu alors qu’il est lemeilleur joueur dumonde etmêmede l’histoire est resté lemême… Il est toujours aussi simple, gentil et ac-cueillant. Il est très posé et ne se prend pas trop pour une star.”

Une star qui désormaismarque, Pardo a pu le constater car si le por-tier avaitmis en échec son ancien partenaire au CampNou, il n’a paspu l’empêcher au retour d’inscrire ses 72e, 73e et 74e buts en C1.

x Lionel Messi est tombé le plus naturellement dans les brasd’Urko Pardo, comme pour mieux se remémorer le bon vieuxtemps passé ensemble en Catalogne. (BELGA)

“Manu, c’est l’assurance”Daniel Van Buyten avoue avoir beaucoupappris au contact de Manuel Neuer

Leurs positions respectives ont fait qu’ils ont tissé une relation forcé-ment privilégiée. Durant 3 saisons, Daniel Van Buyten a évolué avec dansson dosManuel Neuer.

Arrivé en 2011 àMunich dans la peau d’un gardien en devenir, l’Allemands’est depuis imposé comme la référence ultime à un poste qu’il amême faitévoluer.

“Même s’il avait des qualités à la base, Guardiola l’a changé. Lors dumatch àManchester City, même si le Bayern est à 10, il joue comme un libero. Au pied, il estvraiment très impressionnant. À l’entraînement, quand on jouait des 5 contre 2, il al-lait rarement aumilieu”, décrit le Diable pour qui cettemutation porte le sceaudu travail : “Il bosse vraiment comme un fou”. Jusqu’à tirer dans son sillageses partenaires.

“C’EST L’UN DES PLUS DISCRETS DANS LE VESTIAIRE”“Il m’a beaucoup appris, insistant pour qu’on désaxe le

joueur. Au début, quand on est défenseur, on est obsédé parl’idée d’empêcher l’attaquant de frapper quitte dès fois àmettre le gardien en danger en permettant à notre opposantde frapper dans l’axe alors que lui nous répétait de désaxerles attaquants adverses. Il calcule tout. Il nous demandaitdu coup de laisser frapper les joueurs en les emmenant surles côtés. C’est aussi quelqu’un qui parle beaucoup sur leterrain, après chaque action. À l’entraînement aussi, il con-seille les attaquants aussi, leur dit quand ils font des bonneschoses pour les encourager à les refaire. Quand ils voient queles frappes sont trop prévisibles, il explique aussi aux atta-quants qu’avec leur position, il avait compris qu’ils allaientfrapper là et les incitent à changer.”

Si le portier reste “l’un des plus discrets dans le vestiairemême s’il est très ouvert”, il possède “ce petit grain de fo-lie commun aux gardiens”, glisse Van Buyten qui, aumo-ment de résumer les qualités de son ancien coéquipier,trouve la formule idoine : “Manu, c’est l’assurance. L’assu-rance qu’il te donne, celle qu’il dégage. Avec lui, si l’attaquantte passe, tu sais que tu dois t’arracher pour revenir car il aurasûrement sorti le ballon.”

xDaniel Van Buyten et Manuel Neueront évolué durant trois ans ensembleau Bayern Munich. (REPORTERS)

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LE BALLON D'OR LE BALLON D'OR

16 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 17

“Manu, c’est l’assurance”Daniel Van Buyten avoue avoir beaucoupappris au contact de Manuel Neuer

Leurs positions respectives ont fait qu’ils ont tissé une relation forcé-ment privilégiée. Durant 3 saisons, Daniel Van Buyten a évolué avec dansson dosManuel Neuer.

Arrivé en 2011 àMunich dans la peau d’un gardien en devenir, l’Allemands’est depuis imposé comme la référence ultime à un poste qu’il amême faitévoluer.

“Même s’il avait des qualités à la base, Guardiola l’a changé. Lors dumatch àManchester City, même si le Bayern est à 10, il joue comme un libero. Au pied, il estvraiment très impressionnant. À l’entraînement, quand on jouait des 5 contre 2, il al-lait rarement aumilieu”, décrit le Diable pour qui cettemutation porte le sceaudu travail : “Il bosse vraiment comme un fou”. Jusqu’à tirer dans son sillageses partenaires.

“C’EST L’UN DES PLUS DISCRETS DANS LE VESTIAIRE”“Il m’a beaucoup appris, insistant pour qu’on désaxe le

joueur. Au début, quand on est défenseur, on est obsédé parl’idée d’empêcher l’attaquant de frapper quitte dès fois àmettre le gardien en danger en permettant à notre opposantde frapper dans l’axe alors que lui nous répétait de désaxerles attaquants adverses. Il calcule tout. Il nous demandaitdu coup de laisser frapper les joueurs en les emmenant surles côtés. C’est aussi quelqu’un qui parle beaucoup sur leterrain, après chaque action. À l’entraînement aussi, il con-seille les attaquants aussi, leur dit quand ils font des bonneschoses pour les encourager à les refaire. Quand ils voient queles frappes sont trop prévisibles, il explique aussi aux atta-quants qu’avec leur position, il avait compris qu’ils allaientfrapper là et les incitent à changer.”

Si le portier reste “l’un des plus discrets dans le vestiairemême s’il est très ouvert”, il possède “ce petit grain de fo-lie commun aux gardiens”, glisse Van Buyten qui, aumo-ment de résumer les qualités de son ancien coéquipier,trouve la formule idoine : “Manu, c’est l’assurance. L’assu-rance qu’il te donne, celle qu’il dégage. Avec lui, si l’attaquantte passe, tu sais que tu dois t’arracher pour revenir car il aurasûrement sorti le ballon.”

xDaniel Van Buyten et Manuel Neueront évolué durant trois ans ensembleau Bayern Munich. (REPORTERS)

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18 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 19

PAR JOHAN SERKIJN ET CLAUDE HENROT

1. En quelle année nos confrères deHetLaatste Nieuws ont-ils décerné le premiertrophée ?n A. 1948;n B. 1954;n C. 1958;nD. 1963

2. Parmi les 36 Belges couronnés, un seulhomme n’a jamais été capé en équipe natio-nale, lequel ?n A. Fons Van Brandt;n B. Roland Storme;nC. Lucien Olieslagers;nD. Fernand Boone

3. Quel est le seul joueur à avoir été élu entant que sociétaire de deux clubs diffé-rents ?n A.Wilfried VanMoer;n B. MauriceMartens;n C. Erwin Vandenbergh;nD.Michel Preu-d’homme

4. Quel fut le premier lauréat de l’histoiredu trophée ?n A. Pol Anoul;n B. Jef Mermans;n C. Rik Coppens;nD. Louis Carré

5. Quel joueur étranger fut le premier àmonter sur la plus haute marche du po-dium ?n A. Rob Rensenbrink;n B. Johan Boskamp;n C. Juan Lozano;nD. Pär Zetterberg

6. Quel fut le premier gardien sacré aprèsneuf ans d’attente ?n A. Henri Meert;n B. André Vanderstappen;n C. Armand Seghers;nD. Jean Nicolay

7. Quel fut le premier joueur de couleurà monter sur le podiumen décrochant l’argent ?n A. LéonMokuna;n B. Paul Bonga Bonga;n C. Julien Kialunda;nD. Raoul Lolinga

8. Quel est le seul lauréat à avoir demandéplus tard sa naturalisation et évoluésous le maillot des Diables Rouges ?n A. Heinz Schönberger;n B. Souleymane Oulare;n C. JosipWeber;nD. Branko Strupar

9. Qui avait échoué à deux petits pointsdu vainqueur, Paul Van Himst,il y a précisément 50 ans ?n A. VicMees;n B. Bob Van Kerckhoven;n C. Denis Houf;nDWilfried Puis

10. Lequel de ces quatre clubsn’a pas réalisé le triplé (un de ses joueurscouronné trois années de rang) ?n A. Anderlecht;n B. Club Bruges;n C. FCMalines;nD. Standard

11. Combien de joueurs ont été chaussésd’or plus d’une fois ?n A. Quatre;n B. Cinq;n C. Sept;nD. Huit

12. Quel est le seul club à avoir placétrois des siens sur le podium.Et ce, à deux reprises ?n A. Standard;n B. Antwerp;n C. Beerschot;nD. Anderlecht

13. Quel fut le plus jeune lauréat doréde l’histoire ?n A. Paul VanHimst;n B. Enzo Scifo;n C. Vincent Kompany;nD. Steven Defour

14. Un seul de ces quatre hommesa été sacré Soulier d’Or. Lequel ?n A. Ludo Coeck;n B. Julien Cools;n C.MarcWilmots;nD. Gilbert Bodart

15. Quel fut le joueur le plus âgésacré à 35 ans, 8 mois et 26 jours ?n A. Fernand Boone;n B. Jean Janssens;n C. Franky Van der Elst;nD. Lorenzo Staelens

16. Quel est le seul lauréat ayant évolué enD2 durant le premier semestre de l’année ?n A. Eddy Voordeckers;n B. Lei Clijsters;n C. Roland Storme;nD. Gilles De Bilde

17. Combien d’Anderlechtois différentsont obtenu la précieuse chaussure ?n A. 16;n B. 18;n C. 14;nD. 20

18. Quels sont les deux seuls joueursd’Afrique noire ayant décroché l’or ?n A. Amokachi et Dindane;n B. Mbokani etAmokachi;n C. Dindane etMbokani;nD. Tchite et Amokachi

19. Quel est le dernier sociétaire du ClubBruges à avoir chaussé l’or ?n A. Timmy Simons;n B. Gert Verheyen;n C. Dany Verlinden;nD. Franky Van der Elst

x Rik Coppens, premier lauréat du Soulier d’Or,avec son trophée. (PHOTONEWS)

LESRÉPONSES1B,2C,3A,4C,5B,6D,7B,8D,9C,10B,11D,12D,13A,14B,15D,16D,17A,18C,19A,20D,21C,22C,23B,24D,25A,26C,27C,28D,29C,30A.

20. Hormis trois Africains, de quels autrescontinents provenaient les deux seulsautres non-Européens sacrés ?n A. Amérique du Sud et Asie;n B. Asie etAmérique duNord;n C. Amérique duNord etOcéanie;nD. Océanie et Amérique du Sud

21. Complétez ce podium100 % anderlechtois :1er Jan Koller, 2e ???; 3e Walter Baseggio.n A. Marc Degryse;n B. Pär Zetterberg;nC. Yves Vanderhaeghe;nD. Tomasz Radzinski

22. Vincent Kompany détient le recorddu plus grand écart (403 pts)avec son dauphin, qui était-ce ?n A. ChristianWilhelmsson;n B. AhmedHas-san;n C. Luigi Pieroni;nD. DariusMitu

23. Un seul Danois a pris placesur le podium (3e). Qui est-ce ?n A. Frank Arnesen;n B. Morten Olsen;n C. Kenneth Larsen Brylle;nD. Preben Elkjær Larsen

QUIZEN

OR…

UN

QUI D’ORAVEC QUI ?Dans ce petit jeu, retrouvez les compagnesdes différents prétendants au Soulier d’Oret au Ballon d’Or…

PHO

TO

NEW

S/D

R

24. Lequel de ces quatre godasses doréesn’a pas signé le doublé (vainqueur deux an-nées de rang) ?n A. Paul VanHimst;n B.Wilfried VanMoer;n C. Jan Ceulemans;nD.Michel Preud’homme

25. Quel fut le premier Anderlechtoislauréat du trophée ?n A. Jozef Jurion;n B. Paul VanHimst;n C. Georges Heylens;nD. Pierre Hanon

26. Six ans après la création du trophée,quel fut le premier club fournisseurd’un deuxième Soulier d’Or ?n A. Beerschot;n B. Anderlecht;n C. Lierse;nD. Antwerp

27. Combien de trophées Paul Van Himst,Wilfried Van Moer et Jan Ceulemanscumulent-ils ?n A. Huit;n B. Neuf;n C. Dix;nD. Douze

28. Quel club a vu deux de ses gardiensde but obtenir la plus haute récompense ?n A. Beveren;n B. Club Bruges;n C. FCMalines;nD. Standard

29. Lequel de ces clubs n’a jamais euun des siens sacré Soulier d’Or ?n A. Alost;n B. RacingWhite;n C. Cercle Bruges;nD. St-Trond

30. Lors de la dernière édition,qui avait échoué au pied du podiumderrière Silvio Proto (3e) ?n A. Michy Batshuayi;n B. Carlos Bacca;n C. Jelle Vossen;nD.Mbaye Leye

LESRÉPONSES:1C,2E,3A,4F,5D,6B

A B C

D E F

1 2

3 4

5 6

JEUX JEUX

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LESRÉPONSES1B,2C,3A,4C,5B,6D,7B,8D,9C,10B,11D,12D,13A,14B,15D,16D,17A,18C,19A,20D,21C,22C,23B,24D,25A,26C,27C,28D,29C,30A.

20. Hormis trois Africains, de quels autrescontinents provenaient les deux seulsautres non-Européens sacrés ?n A. Amérique du Sud et Asie;n B. Asie etAmérique duNord;n C. Amérique duNord etOcéanie;nD. Océanie et Amérique du Sud

21. Complétez ce podium100 % anderlechtois :1er Jan Koller, 2e ???; 3e Walter Baseggio.n A. Marc Degryse;n B. Pär Zetterberg;nC. Yves Vanderhaeghe;nD. Tomasz Radzinski

22. Vincent Kompany détient le recorddu plus grand écart (403 pts)avec son dauphin, qui était-ce ?n A. ChristianWilhelmsson;n B. AhmedHas-san;n C. Luigi Pieroni;nD. DariusMitu

23. Un seul Danois a pris placesur le podium (3e). Qui est-ce ?n A. Frank Arnesen;n B. Morten Olsen;n C. Kenneth Larsen Brylle;nD. Preben Elkjær Larsen

QUI D’ORAVEC QUI ?Dans ce petit jeu, retrouvez les compagnesdes différents prétendants au Soulier d’Oret au Ballon d’Or…

PHO

TO

NEW

S/D

R

24. Lequel de ces quatre godasses doréesn’a pas signé le doublé (vainqueur deux an-nées de rang) ?n A. Paul VanHimst;n B.Wilfried VanMoer;n C. Jan Ceulemans;nD.Michel Preud’homme

25. Quel fut le premier Anderlechtoislauréat du trophée ?n A. Jozef Jurion;n B. Paul VanHimst;n C. Georges Heylens;nD. Pierre Hanon

26. Six ans après la création du trophée,quel fut le premier club fournisseurd’un deuxième Soulier d’Or ?n A. Beerschot;n B. Anderlecht;n C. Lierse;nD. Antwerp

27. Combien de trophées Paul Van Himst,Wilfried Van Moer et Jan Ceulemanscumulent-ils ?n A. Huit;n B. Neuf;n C. Dix;nD. Douze

28. Quel club a vu deux de ses gardiensde but obtenir la plus haute récompense ?n A. Beveren;n B. Club Bruges;n C. FCMalines;nD. Standard

29. Lequel de ces clubs n’a jamais euun des siens sacré Soulier d’Or ?n A. Alost;n B. RacingWhite;n C. Cercle Bruges;nD. St-Trond

30. Lors de la dernière édition,qui avait échoué au pied du podiumderrière Silvio Proto (3e) ?n A. Michy Batshuayi;n B. Carlos Bacca;n C. Jelle Vossen;nD.Mbaye Leye

LESRÉPONSES:1C,2E,3A,4F,5D,6B

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