16
DINGUE DES DIABLES ! POSTER JAN VERTONGHEN BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS N° 18 MAGAZINE GRATUIT MARDI 10 DÉCEMBRE 2013 J-184 Au Brésil avec les Diables : suivez le guide

Supdh 20131210 supdh full

  • Upload
    sa-ipm

  • View
    260

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

RED 10 décembre 2013

Citation preview

Page 1: Supdh 20131210 supdh full

DINGUE DES DIABLES !

POSTERJANVERTONGHEN

BELGACOM,SPONSOR

DES DIABLESDEPUIS 20 ANS

N° 18MAGAZINE GRATUITMARDI 10 DÉCEMBRE 2013

J-184

Au Brésilavec les Diables :suivez le guide

Page 2: Supdh 20131210 supdh full

2 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 3

LA SEMAINE DIABOLIQUE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

“J’aimeDeBruyne,commegamin et comme joueur”

JoséMourinho et les Diables, une belle histoire. Si le Portugais amisen avant l’abnégation deDeBruyne à l’entraînement, il n’en a pas

pour autant offert du temps de jeu au Limbourgeois cette semaine…

PENDANT CE TEMPS­LÀ,AU BRÉSIL…

QUAND JE PENSEÀ FERNANDA...

Le lendemain du tirage au sort, les journaux

brésiliens – sportifs et généraux – avaient

presque tous choisi de mettre la même photo en Une. Scolari? Non. Le nom des adversaires du Brésil tiré au sort par Zidane ou

Cannavaro? Non. La photo du jour, c’était

Fernanda Lima, déambulant sur la scène. Là-bas, la présentatrice de la cérémonie est une immense vedette, mais pourquoi a-t-elle à ce

point voler la vedette à la Seleção? Parce que le

Brésil est sûr de sa force. La Croatie, le Cameroun et le Mexique ne lui font

pas peur. Les Pays-Bas et l’Espagne, adversaires

possibles en 8es de finale, non plus...

LE CAÏPIRINHA

J-184

AP

Ü ÉDITO BenoîtDelhauteur

LE1ER JUILLETEn revenant du tirage au sort, nous sommes tom-bés par hasard sur des journalistes français. Aïe.Dans le passé, quand nous avons croisé la route deconfrères de l’Hexagone, ils ont très souvent affi-ché du dédain, voire dumépris à l’égard du footballbelge. Mais là, à l’aéroport de Salvador, ce fut toutle contraire. Des gars bien sympathiques et quin’ont eu cesse de nous poser des questions sur no-tre équipe nationale. Charmés par l’équipe natio-nale belge depuis le match face aux Bleusmi-août,ils voulaient tout savoir sur la sélection belge.Oui, les Diables sont hype. Reste à le devenir auBrésil : là-bas, les journalistes les connaissent aussiet se souviennent tous de 2002, mais le grand pu-blic sait à peine qui est Vincent Kompany. Pour sefaire un nom là-bas, il faudra devenir la bonne sur-prise du tournoi. Il n’y a qu’un seul moyen pour ce-la : atteindre les quarts de finale.“Avoir plus de bol que nous au tirage, ce n’étaitpas possible. Mais vous avez quand même été ver-nis”, s’amusaient nos amis français. À raison : legroupe de la Belgique n’intéressera pas beaucoupdemonde en dehors des frontières des quatre paysconcernés. Dans un groupe peu relevé, MarcWil-mots et ses hommes doivent avoir l’objectif, mêmesans le dire, de viser la première place. Ce qui lesenverrait à Salvador jouer le deuxième du groupeG. Et on parie un billet que ce sera le Portugal…Le 1er juillet, une autre Coupe duMonde débuterapour les Diables. Soit elle ne durera que 90minu-tes, soit elle leur permettra de rentrer pour de bondans la cour des grands.

Ü SOMMAIRE2 La semaine diabolique y Vincent Kompany,Eden Hazard ou Nicolas Lombaerts,retour sur l’actu brûlant des Diables.Avec bien évidemment duMourinho dedans…

4 Dossier y De Belo Horizonteà Rio de Janeiro en passant par São Paulo :tout ce qu’il faut savoir sur les trois villesqui accueilleront les matches de groupedes Diables sans oublier les infos sur la billeterie.Suivez le guide…

Au centre Document y Tout le programmeduMondial en un poster. À conserver.

SOM

MAI

RE

4DD

LE TWEET“RIPNelsonMandela.Pas demot pour décrire

le bien que tu as fait aumonde.Triste de te voir partir.Une source d’inspiration,

mon seul héros pour toujours”Vincent Kompany, très touché

par la disparition deMadiba

NUMÉROGÉNÉRAL02/744.44.55Administrateur-délégué et éditeur responsable François le HodeyDirecteur général Denis PierrardRédacteur en chef Ralph VankrinkelveldtResponsable du magazine Benoît DelhauteurResponsable rédaction sportive Philippe LacourtMise en pages IPM Press PrintDirection, administration, rédaction rue des Francs, 79 1040 BruxellesFax > (02) 211.28.70. Publicité IPM Advertising > (02) 211.29.59Abonnements > (02) 744.44.55.Fax > (02) 744.45.55E-mail > [email protected] Internet >www.dh.beCrédits Une ShutterstockMagazine gratuit avec laDH du 10 décembre 2013. Ne peut être vendu séparément.

AFP

1Daniel Van Buyten

a inscrit samedi face au Werder Brême

son premier butde la saison,

participant ainsiau festival offensif

du Bayern qui a signé un 40e match consécutif sans défaite

en Bundesliga

LUNDI2 DÉCEMBRE

La razziade Courtois

L’automne venu, certains ra-massent les feuilles mortes à lapelle. Thibaut Courtois préfèreles trophées. Après le Zamora

remis parMarca qui récompen-se le portier ayant encaissé le

moins de but de la saison, laLigue espagnole le sacre

meilleur gardien du champion-nat. Deux trophées en une

journée, cela s’appelleune razzia. T

WIT

TT

ER

MARDI3 DÉCEMBREVertonghena de la mémoireJan Vertonghen sait d’où il vient. Du VKTielrode. Et voir son premier club où ila joué entre 6 et 13 ans traverserd’énormes difficultés financières nel’enchante guère. Résultat, le défen-seur a mis aux enchères un maillot dé-dicacé pour venir en aide à sa toutepremière formation.

TIW

ITT

ER

MERCREDI4 DÉCEMBREVous avez dit spécial ?José Mourinho est aux anges. À Sunder-land, le Portugais voit Eden Hazard, unepasse décisive et deux buts, briller. Com-mentaire du Special One : “Eden a été spé-cial”.

PHO

TO

NEW

S

JEUDI5 DÉCEMBREKompany,taureau libéréDeux mois sans jouer, c’est long. Surtoutpour Vincent Kompany qui, la veille, à ef-fectuer son retour contre WBA. Et le ca-pitaine des Diables de jouer dans la mé-taphore : “Je me sentais comme un tau-reau en cage”, lâche-t-il. Un taureau quideux jours plus tard à Southampton seraridiculisé par un torero nommé Osvaldo… PH

OT

O N

EWS

VENDREDI6 DÉCEMBRELombaerts, la droitedécomplexéeGénéralement, quand il marque, Nico-las Lombaerts le fait de la tête. Oualors du pied gauche. Mais face à Eka-terinbourg, le défenseur, sur un serviced’Axel Witsel, offre la victoire aux siensd’une splendide frappe du pied droit.“Un beau but”, sourit le Gantois.

AP

SAMEDI7 DÉCEMBRELe bonheurest dans la passeAprès Eden Hazard, deux autres Dia-bles accaparent la lumière du Stadiumof Light de Sunderland où Tottenhams’impose à l’issue d’un match accompliavec deux passes décisives diaboliquessignées Nacer Chadli et Moussa Dem-bélé. Passer, c’est prendre son pied.A

FP

DIMANCHE 8 DÉCEMBREBenteke, le ressort est casséSur le banc en milieu de semaine, Christian Bentekeretrouve une place de titulaire face à Fulham mais pas le cheminde filet. Son match ? Deux grosses occasions laissées et une périodesans marquer qui s’étale désormais sur 640 minutes…

AP

Page 3: Supdh 20131210 supdh full

2 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 3

LA SEMAINE DIABOLIQUE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

“J’aimeDeBruyne,commegamin et comme joueur”

JoséMourinho et les Diables, une belle histoire. Si le Portugais amisen avant l’abnégation deDeBruyne à l’entraînement, il n’en a pas

pour autant offert du temps de jeu au Limbourgeois cette semaine…

PENDANT CE TEMPS­LÀ,AU BRÉSIL…

QUAND JE PENSEÀ FERNANDA...

Le lendemain du tirage au sort, les journaux

brésiliens – sportifs et généraux – avaient

presque tous choisi de mettre la même photo en Une. Scolari? Non. Le nom des adversaires du Brésil tiré au sort par Zidane ou

Cannavaro? Non. La photo du jour, c’était

Fernanda Lima, déambulant sur la scène. Là-bas, la présentatrice de la cérémonie est une immense vedette, mais pourquoi a-t-elle à ce

point voler la vedette à la Seleção? Parce que le

Brésil est sûr de sa force. La Croatie, le Cameroun et le Mexique ne lui font

pas peur. Les Pays-Bas et l’Espagne, adversaires

possibles en 8es de finale, non plus...

LE CAÏPIRINHA

J-184

AP

DD

LE TWEET“RIPNelsonMandela.Pas demot pour décrire

le bien que tu as fait aumonde.Triste de te voir partir.Une source d’inspiration,

mon seul héros pour toujours”Vincent Kompany, très touché

par la disparition deMadiba

1Daniel Van Buyten

a inscrit samedi face au Werder Brême

son premier butde la saison,

participant ainsiau festival offensif

du Bayern qui a signé un 40e match consécutif sans défaite

en Bundesliga

VENDREDI6 DÉCEMBRELombaerts, la droitedécomplexéeGénéralement, quand il marque, Nico-las Lombaerts le fait de la tête. Oualors du pied gauche. Mais face à Eka-terinbourg, le défenseur, sur un serviced’Axel Witsel, offre la victoire aux siensd’une splendide frappe du pied droit.“Un beau but”, sourit le Gantois.

AP

SAMEDI7 DÉCEMBRELe bonheurest dans la passeAprès Eden Hazard, deux autres Dia-bles accaparent la lumière du Stadiumof Light de Sunderland où Tottenhams’impose à l’issue d’un match accompliavec deux passes décisives diaboliquessignées Nacer Chadli et Moussa Dem-bélé. Passer, c’est prendre son pied.A

FP

DIMANCHE 8 DÉCEMBREBenteke, le ressort est casséSur le banc en milieu de semaine, Christian Bentekeretrouve une place de titulaire face à Fulham mais pas le cheminde filet. Son match ? Deux grosses occasions laissées et une périodesans marquer qui s’étale désormais sur 640 minutes…

AP

Page 4: Supdh 20131210 supdh full

Le Brésil,c’est par iciLEGUIDEPRATIQUEPOURLESSUPPORTERSDESDIABLES Le sort s’est montré clément avec Marc Wilmots

et ses joueurs vendredi dernier, en lui offrantun groupe largement à sa portée pour la Coupe du Monde.

Il l’a aussi été avec les supporters belges :ceux­ci pourront s’installer à Rio de Janeiro,

une ville qui a tous les atouts pour leur plaire.Ils pourront aussi rejoindre Belo Horizonte et São Paulo

en voiture ou en bus. Bref, que des bonnes nouvellespour le public belge qui se rendra sur place.

Le voyage coûtera (un peu) moins cher que prévu.Mais combien ? Il est désormais possible de dresserla liste des coûts avec beaucoup plus de précision…Voici quelques tuyaux. Nous vous proposons aussi

de faire connaissance avec les trois villesoù joueront les Diables. Suivez le guide.

ENVOYÉ SPÉCIAL AU BRÉSIL BENOÎT DELHAUTEUR

D. R

.

DOSSIER BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

4 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 5

Page 5: Supdh 20131210 supdh full

Le sort s’est montré clément avec Marc Wilmotset ses joueurs vendredi dernier, en lui offrant

un groupe largement à sa portée pour la Coupe du Monde.Il l’a aussi été avec les supporters belges :

ceux­ci pourront s’installer à Rio de Janeiro,une ville qui a tous les atouts pour leur plaire.

Ils pourront aussi rejoindre Belo Horizonte et São Pauloen voiture ou en bus. Bref, que des bonnes nouvelles

pour le public belge qui se rendra sur place.Le voyage coûtera (un peu) moins cher que prévu.

Mais combien ? Il est désormais possible de dresserla liste des coûts avec beaucoup plus de précision…Voici quelques tuyaux. Nous vous proposons aussi

de faire connaissance avec les trois villesoù joueront les Diables. Suivez le guide.

DOSSIER BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

4 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 5

Page 6: Supdh 20131210 supdh full

Combien ça coûte ?

UNVOLETUN

CAMPINGPOUR3.000EUROS

La formule du fan camping proposéepar l’Union belge, basée sur le modèlenéerlandais, permettra aux supporters

des Diables de ne pas se tracassersur place et de vivre

une vraie ambiance de foot.Pour ceux qui veulent payer

moins cher et vivre le Brésil autrement,il est aussi possible de réserver

par ses propres moyens

Saint-Nicolas a offert aux Diables ungroupe facile et des déplacements limi-tés. La feuille de route est désormaisconnue et on en sait plus sur les coûts

du voyage.

LOGEMENT ET VOL : LES PACKAGES DEL’UNION BELGE… OU LA DÉBROUILLARDISE

La Fédération propose, en collaborationavec l’agence de voyage Sun, des packages quicomprennent le vol et douze jours en cam-ping. Le forfait lemoins cher comprend le volaller-retour (des charters serontmis en place),la demi-pension et douze jours en camping,avec confort basique (en tente). Son prix :3.000 euros. En fonction du type de logementdans le camping, les prix augmentent. La for-mule la plus chère est à 5.000 euros pour dou-ze jours. Mais ces tarifs ne comprennent ni tic-ket ni entrée aumatch.

Le camping des Diables, dont un concours

sur leNet a déterminé qu’il s’appellerait leDe-village, est basé sur lemodèle du fan campingnéerlandais. Avec des animations et une am-biance très noir-jaune-rouge.

Pour ceux qui veulent davantage s’impré-gner du Brésil, il est bien sûr possible d’organi-ser son voyage par ses propresmoyens. Maiscela demande davantage de débrouillardise.Et d’anticipation : de nombreux supportersbelges ont réservé leur ticket le soirmême dutirage au sort, pour éviter que les prix ne grim-pent encore.

Comme lemontre notre simulation ci-con-tre, réserver soi-même son voyage permet defaire de petites économies (vu que les prix in-diqués sont tout compris). Mais le budget resteconséquent.

LES TICKETS : PAS DE HÂTEPour ce qui est des tickets, la deuxième phase

de vente vient de débuter. Lesmembres de 1895

(regroupant les fans clubs reconnus des Dia-bles) peuvent donc faire la demande d’achat detickets pour lesmatches des Diables ou com-mander des forfaits équipes. Mais rien ne sertde se presser : les demandes peuvent être intro-duites jusqu’au 30 janvier et recevront une ré-ponse après coup. Un tirage au sort sera effec-tué si la demande dépasse l’offre,mais c’est peuprobable. Sur les 24.000membres de 1895, lesresponsables de la Fédération estiment quemoins d’un quart pourrait faire le déplace-ment au Brésil, soit pas plus de 6.000.

Lors des derniers déplacements durant lacampagne qualificative, il est arrivé qu’il n’yait pas suffisamment de tickets pour les sup-porters belges. Mais Rio, c’est déjà nettementplus loin que Glasgow…l

Une question sur votre voyage au Brésil pour suivre lesDiables ? Posez-la nous via Twitter@BenDelhauteurou consultez brazil.belgianreddevils.be

x C’est à Riode Janeiro, dansun endroit prochede ses plus bellesplages, que serainstallé le campingdes Diables.(REPORTERS/BELGIAN FOOTBALL)

VOYAGE N°2 :4 MATCHES,

5.433 €Prix (minimum) tout comprispour suivre les Diablesjusqu’en huitième de finale

Le prix estimé, poste par poste, pour unvoyage au Brésil du 15 juin au 2 juillet,avec les trois matches de groupes desDiables et un huitième de finale à Salva-dor (ce qui signifierait que les hommesde Marc Wilmots sont sortis premiersde leur groupe et qu’ils affronteraient ledeuxième du groupe G) au programme.Le vol : 1.196 €. Un vol aller-retourBruxelles-Rio (prix actuel).Les trajets sur place : 624€. 160 €pour les trajets à Belo Horizonte et àSão Paulo, auxquels il faut ajouter unvol intérieur vers Salvador. Mais celui-cidevra être réservé sur place quand leclassement du groupe sera connu, cequi risque de faire grimper son prix… Savaleur aujourd’hui : 294 euros. Et tou-jours 10 euros par jour pour les trans-ports sur place.Le logement : 1860 €. Le logementcité dans le voyage n°1, en y ajoutantquatre nuitées à Salvador.Nous en avons trouvé dans un hôtelquatre étoiles pour 360 euros, mais làencore, tout dépendra du moment de laréservation.Les tickets : 313 €. En catégorie 3, àsavoir celle de base, un forfait équipecouvrant quatre matches et allant doncjusqu’en huitième de finale coûte313 euros. Le prix double pour les tic-kets de la meilleure catégorie.Repas, boissons et divers : 1.440 €. Àraison de 80 euros par jour.Total : 5.433 €l

VOYAGE N°1 :3 MATCHES,

4.102 €Prix (minimum) tout comprispour suivre les trois matchesde groupe des Diables

Le prix estimé, poste par poste, pour unvoyage au Brésil du 15 au 28 juin, avec lestrois matches de groupes des Diables auprogramme.Le vol : 981 €. Un vol aller-retour Bruxelles-Rio (prix actuel).Les trajets sur place : 300 €. Les villes oùjouent les Belges, Belo Horizonte et São Pau-lo, sont à moins de 500 kilomètres. Il est doncpossible de s’y rendre en bus pour limiter lescoûts. Il faut compter environ 80 euros aller-retour par personne. Il faut y ajouter unemoyenne de 10 euros par jour pour métros,taxis,… Soit 300 par personne au total. Il estégalement possible de louer une voiture :550 euros pour 14 jours pour un véhiculed’entrée de gamme. Il faut y ajouter les fraisd’essence.Le logement : 1.500 €. On a trouvé un petithôtel correct à Rio pour la durée du séjour à2600 euros pour deux personnes. Nous y ajou-tons une nuitée à 100 euros par personne àSão Paulo et une nuitée à Belo Horizonte.Les tickets : 201 €. Les tickets les moinschers coûtent 67 euros par match, mais lademande est plus forte. Les catégories su-périeures coûtent 101 et 131 euros parmatch.Repas, boissons et divers : 1.120 €. C’est leposte le plus difficile à estimer, car cela dé-pend évidemment de chacun. Mais sansexagérer et sans faire la fête tous les soirs,disons qu’avec 80 euros pour manger, boire,faire un peu la fête et faire l’une ou l’autrevisite payante, cela devrait suffire.Total : 2.262 €l

VOYAGE N°3 : 7 MATCHES, 9.772 €Prix (minimum) tout compris pour suivre les Diablesjusqu’à leur élimination, puis le tournoi jusqu’au bout

Le prix estimé, poste par poste, pour un voyage au Brésil du 15 juin au 15 juillet, avec lestrois matches de groupes des Diables et un huitième de finale à Salvador au programme.Le vol : 1.457 €. Un vol aller-retour Bruxelles-Rio (prix actuel). Le prix du billet monte en-core car plus la durée du séjour est longue, plus c’est cher.Les trajets sur place : 1.636 €. Aux dépenses du trajet numéro deux, il faut encore ajou-ter quatre à six vols intérieurs et des jours supplémentaires.Le logement : 3.160 €. Le logement cité dans le voyage n°2, en y ajoutant 100 euros parnuit pour la suite du tournoi.Les tickets : 1.039 €. Il existe des forfaits équipe de sept matches couvrant la finale. Si lesDiables sont éliminés, vous continuez à suivre l’équipe qui les a battus. Puis à chaque fois levainqueur du match suivant, jusqu’en finale. Le forfait équipe de sept matches le moinscher coûte 1.039 euros. Encore faut-il pouvoir se le procurer car la demande est très forte.Repas, boissons et divers : 2.480 €. À raison de 80 euros par jour.Total : 9.772 €l

4.960C’est le nombre de places réservées

pour les supporters des Diablespour Belgique - Algérie à Belo Horizonte.

Un nombre encore plus élevéà Rio et à São Paulo. Vu le prix élevé

du voyage, cela devrait suffire

DOSSIER BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

6 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 7

Page 7: Supdh 20131210 supdh full
Page 8: Supdh 20131210 supdh full

Jan

Vert

ongh

en(R

EPO

RTER

S)

Page 9: Supdh 20131210 supdh full

Jan

Vert

ongh

en(R

EPO

RTER

S)

Les Diables Rouges au BrésilL’équipe victorieuse de la Croatie. (BELGA)

Page 10: Supdh 20131210 supdh full
Page 11: Supdh 20131210 supdh full

VOYAGE N°2 :4 MATCHES,

5.433 €Prix (minimum) tout comprispour suivre les Diablesjusqu’en huitième de finale

Le prix estimé, poste par poste, pour unvoyage au Brésil du 15 juin au 2 juillet,avec les trois matches de groupes desDiables et un huitième de finale à Salva-dor (ce qui signifierait que les hommesde Marc Wilmots sont sortis premiersde leur groupe et qu’ils affronteraient ledeuxième du groupe G) au programme.Le vol : 1.196 €. Un vol aller-retourBruxelles-Rio (prix actuel).Les trajets sur place : 624€. 160 €pour les trajets à Belo Horizonte et àSão Paulo, auxquels il faut ajouter unvol intérieur vers Salvador. Mais celui-cidevra être réservé sur place quand leclassement du groupe sera connu, cequi risque de faire grimper son prix… Savaleur aujourd’hui : 294 euros. Et tou-jours 10 euros par jour pour les trans-ports sur place.Le logement : 1860 €. Le logementcité dans le voyage n°1, en y ajoutantquatre nuitées à Salvador.Nous en avons trouvé dans un hôtelquatre étoiles pour 360 euros, mais làencore, tout dépendra du moment de laréservation.Les tickets : 313 €. En catégorie 3, àsavoir celle de base, un forfait équipecouvrant quatre matches et allant doncjusqu’en huitième de finale coûte313 euros. Le prix double pour les tic-kets de la meilleure catégorie.Repas, boissons et divers : 1.440 €. Àraison de 80 euros par jour.Total : 5.433 €l

VOYAGE N°1 :3 MATCHES,

4.102 €Prix (minimum) tout comprispour suivre les trois matchesde groupe des Diables

Le prix estimé, poste par poste, pour unvoyage au Brésil du 15 au 28 juin, avec lestrois matches de groupes des Diables auprogramme.Le vol : 981 €. Un vol aller-retour Bruxelles-Rio (prix actuel).Les trajets sur place : 300 €. Les villes oùjouent les Belges, Belo Horizonte et São Pau-lo, sont à moins de 500 kilomètres. Il est doncpossible de s’y rendre en bus pour limiter lescoûts. Il faut compter environ 80 euros aller-retour par personne. Il faut y ajouter unemoyenne de 10 euros par jour pour métros,taxis,… Soit 300 par personne au total. Il estégalement possible de louer une voiture :550 euros pour 14 jours pour un véhiculed’entrée de gamme. Il faut y ajouter les fraisd’essence.Le logement : 1.500 €. On a trouvé un petithôtel correct à Rio pour la durée du séjour à2600 euros pour deux personnes. Nous y ajou-tons une nuitée à 100 euros par personne àSão Paulo et une nuitée à Belo Horizonte.Les tickets : 201 €. Les tickets les moinschers coûtent 67 euros par match, mais lademande est plus forte. Les catégories su-périeures coûtent 101 et 131 euros parmatch.Repas, boissons et divers : 1.120 €. C’est leposte le plus difficile à estimer, car cela dé-pend évidemment de chacun. Mais sansexagérer et sans faire la fête tous les soirs,disons qu’avec 80 euros pour manger, boire,faire un peu la fête et faire l’une ou l’autrevisite payante, cela devrait suffire.Total : 2.262 €l

VOYAGE N°3 : 7 MATCHES, 9.772 €Prix (minimum) tout compris pour suivre les Diablesjusqu’à leur élimination, puis le tournoi jusqu’au bout

Le prix estimé, poste par poste, pour un voyage au Brésil du 15 juin au 15 juillet, avec lestrois matches de groupes des Diables et un huitième de finale à Salvador au programme.Le vol : 1.457 €. Un vol aller-retour Bruxelles-Rio (prix actuel). Le prix du billet monte en-core car plus la durée du séjour est longue, plus c’est cher.Les trajets sur place : 1.636 €. Aux dépenses du trajet numéro deux, il faut encore ajou-ter quatre à six vols intérieurs et des jours supplémentaires.Le logement : 3.160 €. Le logement cité dans le voyage n°2, en y ajoutant 100 euros parnuit pour la suite du tournoi.Les tickets : 1.039 €. Il existe des forfaits équipe de sept matches couvrant la finale. Si lesDiables sont éliminés, vous continuez à suivre l’équipe qui les a battus. Puis à chaque fois levainqueur du match suivant, jusqu’en finale. Le forfait équipe de sept matches le moinscher coûte 1.039 euros. Encore faut-il pouvoir se le procurer car la demande est très forte.Repas, boissons et divers : 2.480 €. À raison de 80 euros par jour.Total : 9.772 €l

4.960C’est le nombre de places réservées

pour les supporters des Diablespour Belgique - Algérie à Belo Horizonte.

Un nombre encore plus élevéà Rio et à São Paulo. Vu le prix élevé

du voyage, cela devrait suffire

DOSSIER BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

6 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 7

Page 12: Supdh 20131210 supdh full

Rio

deJa

neir

oLACITÉ

MERVEILLEUSELes Belges ne pouvaient sans doute pas rêver

d’un plus bel endroit pour établirleur camp de base. Une ville où se trouvent

des plages splendides,de très nombreuses attractions touristiques

et où le plaisir de vivre est roi.Difficile de s’embêter

ou de ne pas aimer Rio, vraiment…

Ce jour-là, Gaspar de Lemos aété bien inspiré. C’était un1er janvier, en 1502. Le Portu-gais découvrait la baie de Gua-

nabara, où allait plus tard naître la villede Rio de Janeiro.

Elle n’a pas volé son surnomde Cida-demaravilhosa : elle regorge d’endroitsmagnifiques et aussi très différents. Riocomprend en fait deux villes différentesen son sein : celle au sud, où semêlentbourgeois et classemoyenne et celle dunord, peuplée par une population assezpauvre. Rio pratique, à l’image du Bré-sil, le grand écart : plus d’un tiers de sapopulation vit ainsi dans des favelasdans lesquelles vous n’avez aucun inté-rêt de vous promener. Certains toursopérateurs proposent des visites gui-dées,mais celles-ci sont d’une éthiqueplus que douteuse…

Le reste de la ville est-il dangereux ?Les chiffresmontrent que la criminalitéy a connu une chute spectaculaire cesdix dernières années. Àmoins de tenterle diable et vu lesmesures de sécuritéqui seront encore renforcées pendantleMondial, il n’y a pas de crainte à avoirde ce côté-là.

Les deux parties de Rio convergentdans le centre-ville, sous le regard loin-tain du fameux Christ Rédempteur, per-ché sur le haut du Pain de Sucre. Un pa-norama archiconnu qui vaut le coupd’être vu de ses propres yeux. Vu l’af-fluence attendue en juin, il faudra sacri-fier certainement une longue journéepour cette visite. Pour ceux qui veulentvoir la ville d’en hautmais d’une autremanière, il est possible de la survoler endeltaplane pour un prix qui, aujour-d’hui, reste abordable.

LES PLAGES ET LA CULTURE DU CORPSDes choses à voir, la citémerveilleuse

n’enmanque pas. On vous conseillera,entre autres, une promenade en tramvers Santa Teresa, un petit tour dans laforêt tropicale avoisinante et la décou-verte des écoles de samba, qui ouvri-ront très certainement leurs portespendant la Copa.

Et puis, bien sûr, il y a les plages. Lenomde Copacabana résonne à traverslemonde. Mais elle est peut-être aussivictime de sa réputation : à force d’enentendre tellement parler, on s’attend àquelque chose de tout à fait incroyable.Alors qu’en fait, c’est une belle plage deRiomais pas forcément la plus belle.Ipanema et Leblon ont des argumentspour la rendre jalouse. Le quartier deCopacabana est aussi très touristique etle sera encore davantage dans sixmois.Ce n’est pas là qu’on pourra rencontrerla population locale.

La plage, c’est aussi l’un des endroitspréférés des Brésiliens pour faire dusport. Les Cariocas vouent un véritableculte à la pratique sportive et à leurscorps. Sur le sable, des terrains de foot-ball éclairés sont occupés pendant pres-que toute la nuit. La plage d’Arpoador,elle aussi éclairée, permetmême de sur-fer en nocturne ! On voit aussi beau-coup de Brésiliens utiliser les appareilsdemusculation publics ou jouer au foo-tivolley avec une adresse assez remar-quable…

Les Cariocas aiment leur corps,maisils aiment surtout vivre. Le carpe diem yest roi. Les Belges risquent de très biens’y sentir…l

xDécouvrir la baie depuisles hauteurs, se rendre au pieddu Christ Rédempteur, se prélassersur la plage d’Ipanema oude Copacabana. Et, bien sûr, voirle Maracanã : les supportersdes Diables auront bien des chosesà faire dans la cité merveilleuse.(D. R./REPORTERS/BETO GARAVELLO)

MARACANÃ, LAFORCE DU MYTHECertains prétendentque le stade a laissé unepartie de son âme dansla rénovation. Pourtant,la magie opère toujours

“C’est vrai, c’est un stade historique.Mais très franchement, jouer auMa-racanã, je m’en fous. Je ne vais pas ar-river là les yeux écarquillés…”Si Marc Wilmots tient ce discours,c’est sans doute déjà pour éviter quece jour-là, les Diables ne soient prispar l’ampleur de l’événement. Carquoi qu’on dise, ce n’est pas tous lesjours qu’on a l’occasion de fouler lapelouse d’un stade intimement lié àl’histoire du football brésilien. Ainsiqu’à ses plus douloureuses blessu-res.Construit pour 1950, le stade Jorna-lista Mario Filho, de son vrai nom,avait accueilli la finale du Mondial. Legrand Brésil menait 1-0 en finale fa-ce au petit Uruguay et contrôlait larencontre. Mais la Seleção finit pars’incliner 2-1 et le traumatisme estresté présent dans l’imaginaire col-lectif brésilien pendant plusieurs di-zaines d’années. Il a même un nom :leMaracanezo. Nul doute que sonspectre fera sa réapparition si Ney-mar et ses petits copains sont ame-nés à disputer l’apothéose du13 juillet…Le jour de cette fameuse finale per-due, le stade avait accueilli… 200.000spectateurs. Oui, 200.000 ! Soit50.000 de plus que la capacité totalede la plus grande arène actuelle de laplanète, le stade nord-coréen du1er mai, à Pyongyang. Au fil des an-nées et plus particulièrement avec larénovation en vue de la Copa 2014 etdes Jeux de 2016, la capacité du Ma-racanã a chuté à un peu moins de80.000 spectateurs. Des loges VIP,des accès élargis et une sécurité ac-crue : le stade est enfin moderne. Cequi n’est pas vraiment du goût dessupporters de Flamengo, Fluminen-se, Vasco de Gamo et Botafogo, qua-tre des locataires en time-sharing.Ceux-ci regrettent la disparition dela tribune de places debout dénom-méeGeral, qui leur permettait d’as-sister à des matches pour moins d’uneuro. Certains affirment aussi que leMaracanã a laissé une partie de sonâme dans les travaux de rénovation.Mais les supporters belges aurontcertainement un tout autre point devue. L’architecture reste unique. Lestribunes forment un gigantesqueovale, sans étage. Résultat : chaquespectateur, ou presque, a deux voi-sins directs. L’impression de fairepartie intégrante de la foule y est dèslors plus importante qu’ailleurs. Lamagie opère toujours et il est impos-sible de ne pas tomber sous le char-me. Même pour Marc Wilmots.l

Rio de JaneiroÉtat : Rio de JaneiroNombre d’habitants : 6,3 millionsClimat : tropicalTempératuremoy. (juin) : 21,8°Taux d’humiditémoy. (juin) : 73 %Altitude : 0 m

Ü LA VILLE

MaracanãConstruction : 1948-1950Rénovation : 2010-2013Coût rénovation : 400 millions €Date de livraison : février 2013Capacité : 78.838Nombre de tickets disponiblespour les supporters belges : 6.307

LES MATCHES

Ü 15/6 : Argentine - BosnieÜ 18/6 Espagne - ChiliÜ 22/6 : Belgique - RussieÜ 25/6 : Équateur - FranceÜ 28/6 : 8e de finale (1C-2D)Ü 4/7 : quart de finaleÜ 13/7 : finale

Ü LE STADE

ET APRÈS ? Pour suivre les Diables en huitième de finale, leurs supportersdevront aller soit à Salvador (en cas de première place) soit à

Porto Alegre (deuxième place). Ce qui fera uneénorme différence ! Salvador est l’une des plusbelles villes du Brésil : elle est très colorée et soncentre historique est à découvrir absolument.Les plages des alentours sont, quant à elles, su-

perbes. Le tout avec une moyenne de 24 degrés à cette période.À Porto Alegre, ce serait tout le contraire. Située dans l’extrêmesud du Brésil, cette ville est froide à la vue… et au toucher. Pen-dant le Mondial, la température va descendre régulièrement en-dessous des dix degrés et il y gèle parfois en soirée. Un tempsqui conviendrait à la Russie, non ? Donc, monsieur Capello, sivous pouvez laisser les Diables terminer premiers et découvrirSalvador… lD

R

Le huitième de finale se jouerasoit au soleil de Salvador soit

à Porto Alegre, où il peut geler !

DOSSIER BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

12 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 13

Page 13: Supdh 20131210 supdh full

xDécouvrir la baie depuisles hauteurs, se rendre au pieddu Christ Rédempteur, se prélassersur la plage d’Ipanema oude Copacabana. Et, bien sûr, voirle Maracanã : les supportersdes Diables auront bien des chosesà faire dans la cité merveilleuse.(D. R./REPORTERS/BETO GARAVELLO)

MARACANÃ, LAFORCE DU MYTHECertains prétendentque le stade a laissé unepartie de son âme dansla rénovation. Pourtant,la magie opère toujours

“C’est vrai, c’est un stade historique.Mais très franchement, jouer auMa-racanã, je m’en fous. Je ne vais pas ar-river là les yeux écarquillés…”Si Marc Wilmots tient ce discours,c’est sans doute déjà pour éviter quece jour-là, les Diables ne soient prispar l’ampleur de l’événement. Carquoi qu’on dise, ce n’est pas tous lesjours qu’on a l’occasion de fouler lapelouse d’un stade intimement lié àl’histoire du football brésilien. Ainsiqu’à ses plus douloureuses blessu-res.Construit pour 1950, le stade Jorna-lista Mario Filho, de son vrai nom,avait accueilli la finale du Mondial. Legrand Brésil menait 1-0 en finale fa-ce au petit Uruguay et contrôlait larencontre. Mais la Seleção finit pars’incliner 2-1 et le traumatisme estresté présent dans l’imaginaire col-lectif brésilien pendant plusieurs di-zaines d’années. Il a même un nom :leMaracanezo. Nul doute que sonspectre fera sa réapparition si Ney-mar et ses petits copains sont ame-nés à disputer l’apothéose du13 juillet…Le jour de cette fameuse finale per-due, le stade avait accueilli… 200.000spectateurs. Oui, 200.000 ! Soit50.000 de plus que la capacité totalede la plus grande arène actuelle de laplanète, le stade nord-coréen du1er mai, à Pyongyang. Au fil des an-nées et plus particulièrement avec larénovation en vue de la Copa 2014 etdes Jeux de 2016, la capacité du Ma-racanã a chuté à un peu moins de80.000 spectateurs. Des loges VIP,des accès élargis et une sécurité ac-crue : le stade est enfin moderne. Cequi n’est pas vraiment du goût dessupporters de Flamengo, Fluminen-se, Vasco de Gamo et Botafogo, qua-tre des locataires en time-sharing.Ceux-ci regrettent la disparition dela tribune de places debout dénom-méeGeral, qui leur permettait d’as-sister à des matches pour moins d’uneuro. Certains affirment aussi que leMaracanã a laissé une partie de sonâme dans les travaux de rénovation.Mais les supporters belges aurontcertainement un tout autre point devue. L’architecture reste unique. Lestribunes forment un gigantesqueovale, sans étage. Résultat : chaquespectateur, ou presque, a deux voi-sins directs. L’impression de fairepartie intégrante de la foule y est dèslors plus importante qu’ailleurs. Lamagie opère toujours et il est impos-sible de ne pas tomber sous le char-me. Même pour Marc Wilmots.l

DR

Rio de JaneiroÉtat : Rio de JaneiroNombre d’habitants : 6,3 millionsClimat : tropicalTempératuremoy. (juin) : 21,8°Taux d’humiditémoy. (juin) : 73 %Altitude : 0 m

Ü LA VILLE

MaracanãConstruction : 1948-1950Rénovation : 2010-2013Coût rénovation : 400 millions €Date de livraison : février 2013Capacité : 78.838Nombre de tickets disponiblespour les supporters belges : 6.307

LES MATCHES

Ü 15/6 : Argentine - BosnieÜ 18/6 Espagne - ChiliÜ 22/6 : Belgique - RussieÜ 25/6 : Équateur - FranceÜ 28/6 : 8e de finale (1C-2D)Ü 4/7 : quart de finaleÜ 13/7 : finale

Ü LE STADE

ET APRÈS ? Pour suivre les Diables en huitième de finale, leurs supportersdevront aller soit à Salvador (en cas de première place) soit à

Porto Alegre (deuxième place). Ce qui fera uneénorme différence ! Salvador est l’une des plusbelles villes du Brésil : elle est très colorée et soncentre historique est à découvrir absolument.Les plages des alentours sont, quant à elles, su-

perbes. Le tout avec une moyenne de 24 degrés à cette période.À Porto Alegre, ce serait tout le contraire. Située dans l’extrêmesud du Brésil, cette ville est froide à la vue… et au toucher. Pen-dant le Mondial, la température va descendre régulièrement en-dessous des dix degrés et il y gèle parfois en soirée. Un tempsqui conviendrait à la Russie, non ? Donc, monsieur Capello, sivous pouvez laisser les Diables terminer premiers et découvrirSalvador… lD

R

Le huitième de finale se jouerasoit au soleil de Salvador soit

à Porto Alegre, où il peut geler !

DOSSIER BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

12 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 13

Page 14: Supdh 20131210 supdh full

Belo

Hor

izon

te

LACAPITALE

DESBARS

Le match d’ouverture des Diables,face à l’Algérie, se jouera à Belo

Horizonte, dans le Minais Gerais.Une ville peu connue des touristes

européens mais qui a pourtantdeux fois plus d’habitants

que Bruxelles. Au Brésil, Beloest surtout réputée pour son café,

sa cachaça et sa vie nocturne.Les supporters belges ne s’en

plaindront certainement pas…

N’y cherchez pas des tracesde l’histoire, vous n’entrouverez que très peu.BeloHorizonte est

une ville relativement jeune : elle a étécréée en 1897 pour en faire la capitaleduMinais Gerais, un état dont la pre-mière vocation étaitminière. L’ingé-nieur en charge du projet, Aarao Reis,admiraitWashington et Paris, ce qui ex-plique sa touche occidentale.

Au fil des ans, Beaga, comme on a lasurnomme, s’est étendue, encore et en-core. Aujourd’hui, elle possède 2,4mil-lions d’habitants. Un chiffre quimonteà cinqmillions si l’on tient compte del’agglomération. Belo est donc deve-nue la troisième plus grandemétropo-le du Brésil, après Rio et São Paulo,mais en paie aussi le prix : de nom-breux endroits du centre-ville sont bé-

tonnés et ne valent pas vraiment lecoup d’œil.

Certains endroits sont plus verts,mais le principal atout de Belo, c’estsans aucun doute son animation. Grâ-ce à son climat doux, les terrasses deses cervejarias et de ses bars sont trèsvite remplies. Dans sa section voyages,leNew York Times a ainsi désigné la villecomme la capitale brésilienne des bars,avec plus de 12.000 établissements dece type dans la ville ! Il y fait bon dégus-ter les spécialités locales. À commencerpar le café : celui duMinais Gerais aune réputationmondiale. On trouveaussi à Belo de nombreux producteursde cachaça. Et pour se remplir l’esto-mac, le fameux pain au fromage y estun incontournable…

CHAUD, CHAUD, LE MINEIRÃOLes Belges auront donc bien des oc-

casions de s’occuper avant de rejoindrele stadeMineirão. On dit de lui qu’ilpeut très vite s’embraser. Voilà pour-quoi on y a disputé dans les dernièresannées de nombreux Brésil - Argentine.L’ambiance y est aussi torride lors desderbies entre Cruzeiro – tout juste sa-cré champion du Brésil – et l’AtleticoMineiro. Reste à savoir si le public bré-silien s’enflammera aussi pour un Bel-gique - Algérie. On compte bien sur lessupporters des Diables pour allumerl’étincelle...l

xUne villeimmense, mais quine manque pas de

charme… surtout lanuit. On y trouve

l’Estadio Mineirão,tout juste rénové,

le théâtre dederbies bouillantsentre Cruzeiro et

l’Atletico Mineiro.L’arène accueillera

aussi l’Argentinedans une ambiancequi s’annonce très

chaude… (D. R.)

São

Paul

o

LAMÉTROPOLETENTACULAIRE

Une ville parmi les plusembouteillées au monde,

s’étendant à perte de vue :il faut vraiment

chercher beaucouppour trouver

les charmes de São Paulo,comme son quartier japonais.

Quant au nouveau stadeet à son quartier,

tout reste à faire…

C’est la plus grandemétro-pole d’Amérique du Sud.Rien que ça. Pour le busi-ness, cette ville qui repré-

sente aumieux l’essor économiquebrésilien est une destination idéale.Pour les touristes, c’est autre chose !

On y trouve en effet des embouteilla-gesmonstres, des quartiers entierssans lemoindre intérêt et des buil-dings, encore et encore. Sans compter

que la sécurité n’y est pas toujours ga-rantie : il faut, un peu plus qu’ailleurs,respecter les règles de base, à savoir nepas se promener seul et surtout pasn’importe où.

Bref, São Paulo n’est pas lemeilleurendroit pour un long séjour. Mais il esttout demême possible d’y passer troisjours agréables. On vous conseillerasurtout de voir le Parc d’Ibirapuera oule quartier japonais. Karaokés et restosspécialisés : on y trouve une ambiancedépaysante et tout sauf brésilienne.C’est plutôt étonnant,mais São Pauloest la ville en dehors du Japon qui pos-sède le plus d’habitants japonais. Entreles deux pays, il y a un lien historique-ment fort.

Pourmieux fêter la Coupe duMon-de, Sampa a également prévu de cons-truire unmagnifique site tout autourdu nouveau stade. Mais ça, c’est la théo-rie. Car pour avoir visité les travaux lasemaine dernière, on peut vous direqu’on est très loin du compte. Partout,on y voit des chantiers en cours,maisaucun bâtiment ni aucune route enco-re achevée.

DES TRAVAUX 24 HEURES SUR 24Quant à l’Arena de São Paulo, tout le

monde a pu voir les énormes dégâtscausés par l’arche qui s’est effondrée il

y a 15 jours, causant lamort de deuxouvriers. La course contre lamontre acommencé : les ingénieurs étudient encemoment les conséquences exactesde l’accident, afin de savoir quels élé-ments de la structure du stade devrontêtre refaits ou renforcés. La fin des tra-vaux est désormais prévue pour dansquatremois. Sans les retards ! Le comi-té d’organisation et la ville ont promisque des ouvriers travailleraient désor-mais sur le chantier 24 heures sur 24.

Si le site et le stade ont l’allure pro-mise, Sampa aura alors un nouvel atoutpour attirer les touristes et contenterles supporters. Mais pour l’instant, ilfaut beaucoup d’imagination.l

x Les perlesarchitecturales

sont plutôt rares àSão Paulo, qui est

plutôt habituée auxgratte-ciel. Et que

dire du nouveaustade, endommagé

par un graveaccident il y a 15

jours. Sampa doitdésormais mettre

les bouchéesdoubles pour être

prête. (DR/AP)

Belo HorizonteÉtat :Minais GeraisNombre d’habitants : 2,4 millionsClimat : tropical d’altitudeTempératuremoy. (juin) : 18,4°Taux d’humid. moy. (juin) : 59 %Altitude : 858 mDistance depuis Rio : 437 km

Ü LA VILLE

EstadioMineirãoConstruction : 1965Rénovation : en coursCoût rénovation : 223 millions €Date de livraison : 21/12/2013Capacité : 62.000Nombre de tickets disponiblespour les supporters belges : 4.960

LES MATCHES

Ü 14/6 : Colombie - GrèceÜ 17/6 : Belgique - AlgérieÜ 21/6 : Argentine - IranÜ 24/6 : Costa Rica - AngleterreÜ 28/6 : quart de finale (1A-2B)Ü 8/7 : demi-finale

Ü LE STADE

São PauloÉtat : São PauloNombre d’habitants : 11,3 millionsClimat : tropical d’altitudeTempératuremoy. (juin) : 16,8°Taux d’humiditémoy. (juin) : 70 %Altitude : 760 mDistance depuis Rio : 442 km

Ü LA VILLE

Arena de São PauloConstruction : en coursCoût construction : 275 millions €Date de livraison :mi-avril 2014Capacité : 65.000Nombre de tickets disponiblespour les supporters belges : 5.200

LES MATCHES

Ü 12/6 : Brésil - CroatieÜ 19/6 : Uruguay - AngleterreÜ 23/6 : Pays-Bas - ChiliÜ 26/6 : Rép. Corée - BelgiqueÜ 1/7 : huitième de finale (1F-2E)Ü 9/7 : demi-finale

Ü LE STADE

DOSSIER BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

14 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 15

Page 15: Supdh 20131210 supdh full

São

Paul

oLAMÉTROPOLETENTACULAIRE

Une ville parmi les plusembouteillées au monde,

s’étendant à perte de vue :il faut vraiment

chercher beaucouppour trouver

les charmes de São Paulo,comme son quartier japonais.

Quant au nouveau stadeet à son quartier,

tout reste à faire…

C’est la plus grandemétro-pole d’Amérique du Sud.Rien que ça. Pour le busi-ness, cette ville qui repré-

sente aumieux l’essor économiquebrésilien est une destination idéale.Pour les touristes, c’est autre chose !

On y trouve en effet des embouteilla-gesmonstres, des quartiers entierssans lemoindre intérêt et des buil-dings, encore et encore. Sans compter

que la sécurité n’y est pas toujours ga-rantie : il faut, un peu plus qu’ailleurs,respecter les règles de base, à savoir nepas se promener seul et surtout pasn’importe où.

Bref, São Paulo n’est pas lemeilleurendroit pour un long séjour. Mais il esttout demême possible d’y passer troisjours agréables. On vous conseillerasurtout de voir le Parc d’Ibirapuera oule quartier japonais. Karaokés et restosspécialisés : on y trouve une ambiancedépaysante et tout sauf brésilienne.C’est plutôt étonnant,mais São Pauloest la ville en dehors du Japon qui pos-sède le plus d’habitants japonais. Entreles deux pays, il y a un lien historique-ment fort.

Pourmieux fêter la Coupe duMon-de, Sampa a également prévu de cons-truire unmagnifique site tout autourdu nouveau stade. Mais ça, c’est la théo-rie. Car pour avoir visité les travaux lasemaine dernière, on peut vous direqu’on est très loin du compte. Partout,on y voit des chantiers en cours,maisaucun bâtiment ni aucune route enco-re achevée.

DES TRAVAUX 24 HEURES SUR 24Quant à l’Arena de São Paulo, tout le

monde a pu voir les énormes dégâtscausés par l’arche qui s’est effondrée il

y a 15 jours, causant lamort de deuxouvriers. La course contre lamontre acommencé : les ingénieurs étudient encemoment les conséquences exactesde l’accident, afin de savoir quels élé-ments de la structure du stade devrontêtre refaits ou renforcés. La fin des tra-vaux est désormais prévue pour dansquatremois. Sans les retards ! Le comi-té d’organisation et la ville ont promisque des ouvriers travailleraient désor-mais sur le chantier 24 heures sur 24.

Si le site et le stade ont l’allure pro-mise, Sampa aura alors un nouvel atoutpour attirer les touristes et contenterles supporters. Mais pour l’instant, ilfaut beaucoup d’imagination.l

x Les perlesarchitecturales

sont plutôt rares àSão Paulo, qui est

plutôt habituée auxgratte-ciel. Et que

dire du nouveaustade, endommagé

par un graveaccident il y a 15

jours. Sampa doitdésormais mettre

les bouchéesdoubles pour être

prête. (DR/AP)

São PauloÉtat : São PauloNombre d’habitants : 11,3 millionsClimat : tropical d’altitudeTempératuremoy. (juin) : 16,8°Taux d’humiditémoy. (juin) : 70 %Altitude : 760 mDistance depuis Rio : 442 km

Ü LA VILLE

Arena de São PauloConstruction : en coursCoût construction : 275 millions €Date de livraison :mi-avril 2014Capacité : 65.000Nombre de tickets disponiblespour les supporters belges : 5.200

LES MATCHES

Ü 12/6 : Brésil - CroatieÜ 19/6 : Uruguay - AngleterreÜ 23/6 : Pays-Bas - ChiliÜ 26/6 : Rép. Corée - BelgiqueÜ 1/7 : huitième de finale (1F-2E)Ü 9/7 : demi-finale

Ü LE STADE

DOSSIER BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

14 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 15

Page 16: Supdh 20131210 supdh full

Prix TVAC. L’offre Belgacom 11+ est un bouquet complémentaire réservé aux clients de l’offre de base de Belgacom TV. L’UEFA Champions League est diffusée à partir des play-offs jusqu’à la finale et ne comprend pas les matchs de qualification. La Copa del Rey n’inclut pas la finale. Les matchs de la Jupiler Pro League sont ceux du lot 3.

Plus d’infos sur belgacom11.be

Ce soir à 20h40 sur Belgacom 11+ Vivez tous les buts de l’UEFA Champions League et choisissez le match que vous voulez voir ! Ou suivez en direct les meilleurs moments de chaque rencontre grâce au MultiLive. Abonnez-vous maintenant à Belgacom 11+ pour seulement €9,95 par mois.

Olympiacos Anderlecht

Benfica Paris St.-Germain

Bayern Man. City

Plzen CSKA Moscou

Man. United Shakhtar

Real Sociedad Bayer Leverkusen

Copenhague Real Madrid

Galatasaray Juventus