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La carrosserie industrielleAu service du transport

Nº 107 - mars 1999

La carrosserie industrielle,composante trop méconnue del’industrie automobile, estindissociable de l’activité deconstruction de véhiculesindustriels. Fortement dépendantedes investissements réalisés par lestransporteurs nationaux, cetteactivité en croissance depuis 1993améliore ses performances àl’exportation. Composé d’unemajorité de petites entreprises àvocation régionale et de quelquesgroupes d’envergure européenne,le secteur est confronté à la miseen place des normes européennes.Pour lutter contre la concurrenceétrangère fortement positionnéesur des produits standardisés, lesentreprises mettent en avant leursavoir-faire dans la fabrication decarrosseries spécifiques.L’évolution de la professionnécessite une concentrationd’entreprises de même spécialité,des coopérations techniques plusétroites, mais aussi un redéploiementde la production par segment.

Après avoir connu une forteaugmentation des volumes transformésen 1998 (prés de 20% pour les véhiculesindustriels et un peu moins de 10% pourles véhicules utilitaires par rapport à 1997),les carrossiers continuent à bénéficier aucours du premier semestre 1999 d’uneconjoncture favorable. Néanmoins, unléger fléchissement de l'activité est prévupour la fin de l’année, sauf pour laproduction de citernes.

Une demande en haut de cycle

La croissance amorcée en 1993 s'estpoursuivie jusqu'en 1995 ; elle marque unpalier depuis, qui correspond à unedemande en haut de cycle. Les

Ministère de l'Economie,des Finances et de l'Industrie

Secrétariat d'Etat à l'Industrie

Les transporteurs investissent de nouveau

Immatriculations des plus de 5 tonnes(par type de carrosserie)

120

100

80

60

40

20

0

180

160

140

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100

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220

200

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120

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40

base 100 en 1990 milliards de tonnes/km

transport routier de marchandises immatriculations de immatriculations devéhicules industriels véhicules utilitaires légers

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998

1993 1994 1995 1996 1997 1998

immatriculations bennes immatriculations citernes immatriculations frigosimmatriculations dry fret facturations carrosserie

Sources : Carcoserco, Sessi, Ses

Sources : Carcoserco, Sessi

base 100 en 1993

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immatriculations de poids lourds neufsont atteint en 1998 des niveaux records,aussi bien en France que dans lacommunauté européenne. De plus, la partdes tracteurs routiers, favorable à l’activitécarrosserie, dans le marché national despoids lourds ne cesse d’augmenter audétriment des porteurs et dépassedésormais 57%. Pour l’année 1998, 21 600remorques et semi-remorques ont étéimmatriculées, ce qui correspond à unrenouvellement de plus de 10% du parcdes remorques et semi-remorques de moinsde 10 ans. La demande adressée au secteurde la carrosserie industrielle évolue sousl'effet de l’accroissement de la part dutransport routier dans les échanges globauxde marchandises. Cette dernière à crû, de63% en 1985 à 74 % en 1997. Plus de100 000 véhicules industriels et utilitairessont passés entre les mains des carrossiersen 1998. Les opérations effectuées vontd’un simple aménagement d’un véhiculeutilitaire à la construction intégrale d’unesemi-remorque à forte valeur ajoutée. Laclientèle des carrossiers est issue del’ensemble des grands secteurséconomiques. Malgré leur diversité, lesmarchandises transportées peuvent êtreregroupées en cinq familles : produits agricoles (13%), denrées alimentaires(20%), matériaux de construction (17%),matières premières et demi-produits(18%), et produits manufacturés (32%).Pour répondre aux besoins de leurs clients,les carrossiers se sont spécialisés parproduits. Malgré la gamme étendue desproduits proposés, 4 grands pôles peuventêtre distingués : les bennes, les citernes,les caisses isothermes et le fret.

Un marché segmentéà dynamique différenciée

La production de bennes connaît unrepli en 1997. Le caractère cyclique dumarché des bennes est atténué par lacroissance soutenue des produits destinésà la sauvegarde de l'environnement. Eneffet, les réglementations liées àl’environnement ont favorisé la fabricationdes équipements de collecte et de transportde déchets (bennes amovibles, à systèmede compaction…). Les facturations deces équipements spécifiques éco-activitésfabriqués par les carrossiers nationauxavoisinent 700 millions de francs en 1997.Pour le marché traditionnel des bennesdestiné principalement aux métiers duBTP, les porteurs restent majoritaires (prèsdes deux tiers des bennes) commevéhicules support.

Depuis 1993, la demande de citernesest stimulée par la vigueur desexportations, qui contribuent à plus de10% des exportations totales de lacarrosserie. Plus de la moitié des citernes

fabriquées concernent le transport desmatières dangereuses, loin devant lesdenrées alimentaires. Elles font l’objetd’une réglementation internationaledrastique (accord ADR) et représententpour les carrossiers un enjeu techniquepermanent. Produits à forte valeur ajoutée,ces citernes sont largement utilisées dansles secteurs dynamiques de la chimie et dela pétrochimie.

Maillon essentiel de la chaîne dufroid, le transport à température dirigéeest devenu une spécialité des carrossiersfrançais, par ailleurs très présents sur lemarché européen ; les exportations de cetype de carrosseries représentent plus de20% des exportations totales. Plus destrois quarts de la production française estassurée par deux firmes. Après une fortecroissance au début de la décennie, latempérature dirigée est désormais unmarché de renouvellement ; le contrôlesanitaire des caisses isothermes limite à 6ans la durée de vie des carrosseries (avecun renouvellement unique de 3 ans). Ledéveloppement du transport des denréesalimentaires dans les zones urbainesgénère une forte croissance des VUL àtempérature dirigée

Les généralistes au service du fretsont très dépendants de la conjoncturegénérale. L’amélioration amorcée dés la

fin 1993 a permis à cette catégorie decarrosserie d’atteindre des volumesconséquents. Par rapport aux autresmarchés spécialisés, la mise en œuvre deces carrosseries ne nécessite pas detechnicité particulière ; les plateaux, lesfourgons et les savoyardes sont des produitsà l’origine de conception simple.Cependant, les contraintes logistiques liéesau juste-à-temps amènent les carrossiersconstructeurs à proposer des produitspolyvalents et modulables. Deux grandstypes de carrosserie pour véhiculesindustriels, remorques et semi-remorquesdominent le marché du « dry fret » : lesparois latérales à système coulissant et lesfourgons, avec respectivement 40 et 30%du marché. Sur ce segment cohabitent lescarrossiers indépendants et les grandsopérateurs, les premiers intervenant plutôtsur des marchés de proximité.

Un secteur atomisé en instancede concentration

Le secteur de la carrosserieindustrielle emploie 6,5% des effectifs del’industrie automobile et concourt àhauteur de 4,4% à la valeur ajoutée dégagéepar cette industrie. En 1997, ce secteurcompte 235 entreprises de plus de 20salariés. Prés d’un salarié sur cinq travaille

La technique

Le véhicule porteur, appelé aussi châssis cabine, est un véhicule qui disposed’un châssis fixe, assurant sa propre traction et fourni par les constructeurs sanscarrosserie.

Le tracteur est un véhicule moteur destiné à tracter des semi-remorques etdes remorques.

La semi-remorque est une variété de remorque dont la partie avant sansessieux repose directement sur le tracteur routier.

La remorque est un véhicule non motorisé portant une charge qui peut êtreattelée à un porteur ou à une semi-remorque.

On distingue les véhicules industriels (VI) ou poids lourds (gamme moyennede plus de 5 t à 15 t et gamme lourde de plus de 15 t) des véhicules utilitaires légers(VUL) dont le PTAC est <ou = à 5 t. La part la plus importante est représentée parles moins de 3.5 t, seuil au-delà duquel un permis poids lourd est requis.

Facturations des produits carrossés14 milliards de francs en 1998

bennes12%

autres28%

réparations8%

carrosserie modifiée

6%

plateauxfourgons

25%

citernes8%

température dirigée13%

Source : Sessi

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dans la région Rhône-Alpes. Pour cettemême année, les entreprises réalisent unchiffre d’affaires de 14,7 milliards defrancs. Le secteur demeure très atomisé :deux tiers des entreprises principalementcentrées sur le marché intérieur comptentmoins de 50 salariés et ne contribuentqu’à un peu plus de 20% du chiffred’affaires. A contrario, 60% desexportations directes du secteur sontfournies par les dix premières entreprises.Les industriels accentuent récemmentleur effort à l’exportation, ce qui leurpermet de maintenir leur niveau d’activité.De 1995 à 1997, le taux d’exportationdirecte par rapport au chiffre d’affaire aaugmenté de 4 points, pour atteindre 21%.L’effort d’investissement depuis 1995reste stable et se concentre davantage surl’automatisation de la fonction mécano-soudure et la conception assistée parordinateur. Les entreprises maintiennentleurs effectifs : la qualificationprofessionnelle reste un atout majeur danscette industrie. Le redressement de larentabilité financière du secteur,spectaculaire entre 1993 et 1995, marquele pas depuis.Certains groupes familiauxse relèvent avec difficultés des turbulencesengendrées par la crise de l’année 1993.L’arrivée récente de capitaux américainsdans le capital d’entreprises laisse présagerun potentiel de rentabilité dans cetteindustrie. D’autres entreprises ayant faitl’objet de rachat ont renforcé leur positionsur des niches, comme par exemple lacarrosserie blindée. Par ailleurs, des petitscarrossiers dispersés géographiquementse regroupent en réseaux pour offrir desadaptations diversifiées.

Entre constructeursde véhicules et transporteurs…

La place détenue par les carrossierscomme interlocuteurs privilégiés destransporteurs et constructeurs est en pleinemutation. Les entreprises de transport demarchandises ont de plus en plus recourspour leur parc routier à la location devéhicules carrossés. Les loueurs détiennentplus de 20% du parc des camions.Parallèlement, la concentration destransporteurs se renforce aussi bien enFrance qu’en Europe, leur procurant despouvoirs de négociation plus importants.Par conséquent, les carrossiers subissent,soit directement, soit par l’intermédiairedes constructeurs, la pression tarifaire dessociétés de location et des grandsopérateurs du transport. Le partenariatentre carrossiers et constructeurs estdevenu plus étroit. Ceux-ci référencentleurs partenaires et leur demandent deplus en plus d’entreprendre une démarchequalité : 15% des carrossiers sontdétenteurs d’une certification officielle.

Les clients des carrossiers s’adressentgénéralement aux constructeurs pourobtenir un financement global du véhiculeet de la carrosserie adaptée.

Un partenariat plus en amont sedéveloppe entre les constructeurs et lescarrossiers, en particulier dans laconception des châssis porteurs pour uneadaptation plus optimale (pré-trous avectraitement anticorrosion) et la mise àdisposition d’équipements prêts à poser.Pour accélérer ce partenariat, lesconstructeurs ont un projet de mise surInternet des plans de châssis moteur avecles cotes référencées au service descarrossiers. Même si l’intégration de la

carrosserie industrielle n’est pas à l’ordredu jour dans la filière des véhiculesindustriels, des constructeurs développentdes ateliers de carrosserie dans leurs sitespropres. En effet, certaines marquesproposent à leurs clients des contrats delocation globale incluant des services dontl’entretien et la réparation d’équipements(carrosserie, fonctions hydrauliques etfrigorifiques…)

… face à la standardisationeuropéenne

La France est le deuxième paysproducteur européen derrière l’Allemagne.

Une profession et trois types d’intervenants

La profession de la carrosserie compte 400 entreprises de plus de 10 salariésdont une centaine exercent cette activité à titre secondaire. Elle emploie 20 000personnes. Historiquement, elle est issue des métiers de la forge (anciens charrons)et regroupe la construction de carrosseries destinées à équiper les véhiculesindustriels, utilitaires de transport et la construction de remorques, semi-remorques,conteneurs et caisses mobiles. Cette profession distingue trois catégoriesd’intervenants.

Les sous traitants des constructeurs de véhicules utilitaires

Les sous-traitants des constructeurs interviennent sur les véhicules utilitaireslégers et certaines voitures dites de "société". Les véhicules utilitaires sontfabriqués en série par les constructeurs, mais de plus en plus ceux-ci sonttransformés pour répondre à la demande d’aménagement spécifique des clients.Ces derniers peuvent être aussi des interlocuteurs directs des carrossiers ; c’est lecas en particulier pour les flottes importantes des administrations et des entreprisespubliques. Les véhicules transformés représentent approximativement 20% desimmatriculations de véhicules utilitaires (prés de 70 000 immatriculations pourl’année 1998). Ce segment se caractérise par un renouvellement de plus en plusrapide des modèles. Les carrossiers sous-traitants ont développé un partenariatétroit avec les constructeurs français mais aussi étrangers. Les constructeursfrançais (Renault et PSA) représentent plus de 70% du marché des VUL, limitantde ce fait l’importation de véhicules carrossés. Les constructeurs ont confié àcertains grands carrossiers des tâches de plus en plus complètes dans le domainede l’utilitaire et du transport des passagers. Ces carrossiers investissent directementdans des outils de production près des sites d’assemblage des constructeurs, eteffectuent des travaux de première monte.

Les opérateurs à dimension européenne

Des entreprises françaises, leaders sur le marché national, sont devenuesaussi des intervenants de premier plan au niveau européen. Cette catégorieconcourt à près de la moitié des facturations totales de la branche carrosserieindustrielle. Le groupe Général Trailer France, désormais à capitaux américains,détient plus de 40% du seul marché français des remorques et semi-remorques etprés de 20 % du marché européen. Mais, face à ce poids lourd, des groupes àstructure familiale, tout en gardant leur autonomie, se positionnent sur desmarchés spécifiques (frigorifique, citerne, porte- voitures et engins spéciaux) etrivalisent avec les grands carrossiers européens, notamment allemands.

Les carrossiers indépendants

Les carrossiers indépendants constituent la grande majorité des entreprisesde la profession ( plus de 90% du nombre d’entreprises). Leur effectif est souventinférieur à 50 salariés. Leur domaine d’intervention est avant tout régional, mêmesi certains d’entre eux, par leur spécificité, ont étendu leur marché au niveaunational. Les opérations effectuées par ces carrossiers peuvent mettre en œuvre destechniques pointues sur des séries limitées. La majorité de ces carrossiers sontréférencés par les constructeurs et interviennent à la demande des concessionnaires.En plus de leur activité propre, ils interviennent pour le compte des grandscarrossiers dans le domaine du montage, du service après-vente et de la réparation.

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Directeur de la publication : Michel QuélennecRédacteur en chef : Jean-Paul FrançoisSecrétaire de rédaction : Alain Bentolila

Composition par publication assistée par ordinateur - Brigitte Baroin

Abonnement : 200 F ou 30,49 ea (12 numéros au minimum)

par fax au 01 43 19 41 73Service des études et des statistiques industrielleshttp://www.industrie.gouv.fr Nº ISSN : 1241-1515

Cette publication est réalisée avec le concours de la Direction des relations avec les publics et de la communication

A lire- La situation de l’industrie, Chiffres clés Référence, Sessi- Résultats des enquêtes de branche, Sessi- Infos rapides, SES transport- Carrosserie, magazine mensuel

Sa balance commerciale est excédentaire :le taux de couverture en 1998avoisine 150%. La communauté euro-péenne fournit la quasi-totalité de nosimportations, mais elle ne représenteque les trois quarts de nos exportations.Signe tangible de la diversificationcommerciale des carrossiers, lesexportations vers les pays du Maghrebet vers les pays d’Europe centraledépassent 20% des débouchés extérieurstotaux. La mise en place progressive dela normalisation européenne constitueune opportunité pour les carrossiersfrançais de conforter leur position surles marchés extérieurs. En contrepartie,les carrossiers étrangers et notammentallemands vont pénétrer le marchéintérieur, couvert encore aujourd’huiprincipalement par l’offre française. Descarrossiers indépendants mettent enplace des accords bi latéraux departenariat avec des homologueseuropéens de même spécialité. A l’aubede l’an 2000, l’environnement descarrossiers se trouve modifié par lepassage à l ’euro qui pousse àl'homogénéisation des tarifs européens,et par la libéralisation des procéduresd’ immatriculat ion des véhiculescarrossés. Les carrossiers se trouventconfrontés à une concurrence sur lesproduits, mais aussi à l’arrivée denouveaux intervenants. Déjà, descarrosseries sont vendues en kit à descarrossiers « assembleurs », comme parexemple des bennes ou des fourgons. Ledéveloppement de la carrosseriestandard mais aussi du kit sur mesure estfavorisé par les achats de sociétés delocation. En Allemagne, la carrosseriestandard occupe une large partie dumarché. Les carrossiers français restentvigilants à l’évolution des différents

modes de transport. L’utilisation desproduits carrossés destinés au transportmultimodal (principalement containerspour le transport maritime et caissesmobiles pour le combiné rail-route) resterestreinte par rapport à certains autrespays européens, les spécialistes françaiscontinuant de privilégier les caisses de

grande longueur. Les carrossiersdevraient être source de propositionstechniques pour répondre à l’initiativecommunautaire visant à rendre letransport combiné plus compétitif.

Pascal BrocardMartine Delaunay

L’innovation passe aussi par les services

Les carrossiers développent très fortement les services liés à lacommercialisation de leurs produits. Ces innovations de service nécessitent la miseen place de dispositifs allant de la formation des clients utilisateurs au suivi desapplications chez ces clients. L’utilisation intensive des produits carrossés nécessitedes temps d’immobilisation réduits pour les opérations d’entretien et de réparation.A ce titre, les VUL carrossés bénéficient du réseau des constructeurs. En revanche,pour les carrosseries des véhicules industriels, les grands intervenants ont mis enplace leurs propres réseaux de distribution. Les concessionnaires de ces carrossierssont, dans certains cas, des représentants de marques étrangères de poids lourds.Les carrossiers consentent des garanties d’un an, mais certains d’entre euxdéveloppent des contrats d’entretien sur une période plus longue et assortis d’uneassistance continue sur l’ensemble du territoire. Ces innovations commercialesconcernent aussi bien les produits carrossés que les équipements adaptés (hayons,manutention embarquée, groupes frigorifiques...). De surcroît, en réponse à lademande de leurs clients en termes d’allégement, de sécurité et d’optimisation duvolume utilisé, les carrossiers présentent lors des salons professionnels desaméliorations constantes (déchargement automatique, fond mouvant, élévation del’attelage...). Pour relever ce défi permanent, ces derniers impliquent de plus enplus leurs équipementiers dans la fourniture de matériaux et de produits innovants(systèmes de freinage, colles renforcées…). Cette démarche s’accompagne d’unprocessus d’externalisation de fonctions existantes (planchers mobiles, panneaux…).Ainsi, le poste achats dans la carrosserie industrielle peut représenter jusqu’à 75%des coûts.

*non compris les fabricants de roulettes

Source : SESSI-Enquête annuelle d’entreprise

Les résultats des entreprisesEntreprises* de 20 salariés et plus

3991 4991 5991 6991 7991sesirpertne'derbmoN 432 532 932 722 532

sfitceffE 96481 11281 54481 18481 67091scnarfedsdraillimneseriaffa'derffihC 8,11 2,21 7,41 6,41 7,41

fitceffe/eétuojaruelaV Fk 302 802 722 722 122fitceffe/tnemessitsevnI Fk 11 01 61 61 61

noitatropxe'dxuaT % 9,61 71 2,71 2,81 1,12seriaffa'derffihc/eétuojaruelaV % 8,13 5,92 4,82 92 6,82AV/noitatiolpxe'dturbtnedécxE % 2,3 1,7 31 2,31 5,11

AV/elbatpmoctentatluséR % 5,41- 0,4- 5,4 1,0 2,1AV/tnemessitsevnI % 7,5 5 2,7 3,7 4,7