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Grandes Représentations ! - RERO DOC

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COMME DE MCHATEL

FÊTÉ «T l«SIl est rappelé au public qu'il est for-

mellement interdit de tirer et de fairepartir des pièces d'artiQoe dans les rueset sur les places publiqnes de la VilleLes contrevenants seront punis d'uneamende de 2 francs et de la confiscationde l'arme Ces jeux n» seront tolérés quele dimanche 28 février et le mardilu mars, aux en roits suivants :

i ° En Ville : Sur toutes les rivei du lacy compris le port et les quais

2° Dans les quartiers suburbains: A unedistance d'au moins 50 mètres des habi-tations. Les contrevenants sont en outreresponsables des conséquences que pour-rait entraîner l'inobservation de la défenseci-dessus

Neuohâtel, le 26 février 1904.Direction de Police.

Ï3MMÏÏHB de HEUOHATEI.

CONCOURS !La commune de Neuchâtel met au con-

cours les travaux de terrassements et demaçonneries pour la nouvelle route d'ac-cès de Tivoli à la gare de Serrières.

Les formulaires de soumission sont àla disposition des entrepreneurs au bureautechnique de la Direction des Travauxpublics de la commune qui fournira tonsles renseignements utiles.

Les soumissions seront déposées souspli formé au bureau indiqué ci-dessusavant la clôture du concours, soit au plustard le 12 mars 191)4 à midi.

COMMUNE DE ME11CHATEL

PERMIS DEJQNSTRUGTIOliDemande, de H. Paol Allautfran-

ekiul, de construire une maison looative,au sud do la route des Parée-

Plans déposés, jusqu'au 3 mars, aubaireao <le« Travaux public», Hôêelumulelpal, 1" étage.

«ME DE MEIIQIATEI

PERMIS DE «INSTRUCTIONDemande, de II. Hngo Jaeobl, de

construire une adjoncti on (tour) s l'Estde sa maison des Saare, au sud de laroute cantonale.

P>ans déposés, jusqu'au 5 mars, aubureau des Travaux publiée, Hôtelmaulelpal.

CMJÎÏIi DE LraERON-COHBES

Décl ration pour ImmeublesLes personnes domiciliées dans le res-

sort communal et qui possèdent des im-meubles ou parts d'immeubles dans d'au-tres localités du canton, ainsi que lespersonnes non domiciliées au Landeron,mt'is y poa édant des immeubles, sontinvitées à adresser au Conseil communaljusqu 'au 31 mars 1904, une déclarationsignée indiquant la situation, la nature etla valeur de ces immeubles. I

Les p opriétaires qui n'enverront pascette déclaration dans le délai sus-indiquéseront taxés pour l'année sans recours.

Il ne sera pas tenu compte des décla-rations antérieures.

Landeron, le 26 février 1904.Conseil communal.

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Voiol, d'après des renseignements, re-cueillis à Saint Péterebourg dans lesmilieux militaires, quelle sera la compo-sition de l'armée russe qui doit opéreren Corée : Un premier détachement d'a-vant-garde se composera de deux régi-ments de fusiliers sibériens. L'avant-garde complète sera formée de seize régi-ments d'infanterie avec 96 canons demontagoe à tir rapide, et une force cor-respondante de cavtilerie. Le corps prin-cipal sera composé de quarante régiments,y compris un détachement de cavaleriecosaque et 300 canons. L'avant-gardeet le corps principal disposeront de cecimunica'ioDs télégraphiques et téléphoni-ques avec les réserves stationnées aunord de Moukdan.

Aucune opération militaire ne serapossible avant la fonte des glaces et lert tour du printemps, en raison du froidextrême qui sévit à cette époque de l'an-née et du fuit que, quoique les rivièressoient gelées, lu glace n'est pas assez fortepour que les troupes et le matériel deguerre puissent s'y aventurer en toutesécurité. On ne peut, pour le moment,que prendre les dispositions nécessairespour les opérations futures. Un certainnombre de régiments de dragons serontenvoyés sous peu sur le théâtre des hos-tilités.

A Port-ArthurUne dépêche de Gbefou au c Herald »

donne les détails suivants sur le combatdu 24;

Après minuit, les Russes reçurent unpremier avertissement de trois contre-torpilleurs qui avaient rencontré la flottejtponxise à vingt milles en avant dePort Arthur. La flotte japonaise a ap-proché jusqu'à huit milles et a commencél'attaque. Les foits répondirent les pre-miers, suivis bientôt par le < Petropao-losk i, le « Novik », le < Pallada » etl'« Askold ». L'engagement dura presquejuHqu'au jour et les J aponais se retirèrentLes forts de Port-Arthur ont eu cinq ca-nons réduits au silence. Le dommagecaueé à la ville est très sérieux. Unebombe est tombée au milieu de l'ancragedes jonques, dont beaucoup furent pul-vérl é s. Les ouvrages de î^weki et leaateliers des machines 'i&t été atteintstrois fois ; plusieurs bombes sont tom-bées à côté de l'arsenal et ont renverséle mur qui l'entoure, sans causer d'autresdégâts. Plusieurs sentinelles ont ététuées; les habitants civils ont cherchéun abri dans le quartier neuf.

L'attitude de l'AngleterreLe parti libéral à la Chambre des lords,

représenté par lord Spencer, a posé augouvernement un certain nombre dequestions relatives à l'attitude duRoyaume-Uai dans la crise actuelle.Lord Selborne a répondu sur les troisquestions de l'incident de y tt ï Haï-^Teï,du cNi shin » et du c Easuga » et destorpilleurs russes à Malte. Il a répétéqu'aucun navire japonais n'avait fait re-lâche à W. ï-Haï-Weï depuis le moisd'août dernier, que l'on a cru â tort queles deux croiseurs achetés à Gênes avalentété autorisés à quitter oe port sous pa-villon anglais. Quant aux deux officiersde marine anglais qui ont commandéces croiseurs ils n'avaient plus aucuneattache aveo l'Amirauté, il est ég dé-ment faux que des navires de guerreanglais aient escorté le c Nisshin » et le« Kasuga » dans la Méditerranée,

Enfla l'incident de Malte ne reposeque sur un malentendu regrettable,

« Le gouvernement russe avait de-mandé à l'Amirauté britannique la per-mission de faire entrer en cale, à Malte,cinq ou six torpilleurs russes. L'Ami-rauté accorda immédiatement cette per-mission arec plaisir. Lorsque les torpil-leurs arrivèrent à Malte les relations en-tre la Russie et le Japon étaient df imtrès tendues. Le gouvernement anglaiscrut utile d'attirer l'attention du com-mandant russe sur les règles de la neu-tralité anglaise en cas de guerre. D'a-prôd ces règles, les navires des belligé-rants doivent quitter les ports neutresdans les vingt-quatre heures, sous peinede rester détenus dans ces ports pendanttoute la durée des hostilités. Il était pru-dent d'attirer l'attention du comman-dant russe sur es point, parce qu'il sepoufftit que, dans ls oas où la guerre

éclaterait, il eût pris des arrangementsà Malte qui ne lui auraient pas permisde partir dans les vingt-quatre heures.Malheureusement, le commandant avaitmal compris. Il arait compris, en effet ,que le gourernement anglais demandaitson départ dans les vingt-quatre heures. »

Lord Selborne a terminé en appelantla courtoisie avec laquelle le navire an-glais < Talbot > avait recueilli les marinsrusses naufragés à Chemulpo.

L'affaire de Port-Arthur(Source japonaise.)

On mande de Tc kio en date du 26: Latentative de l'amiral Togo pour bloquerPnrt - Arthur a évidemment échoué.L'aventure s'est terminée fans perted'hommes. Les vaisseaux coulés n'avaientpas grande râleur. L'amiral Togo araitpréparé cinq navires, quatre ont coulé,on ne sait où le cinquième a passé. Onsuppose qu'il s'est retiré avant le restede la flotte. Ces vaisseaux étaient rem-plis do pierres pour obstruer l'entrée duport d'une façon permanente. Ils étaientaccompagnés de 4 cuirassés, de 9 croi-seurs et d'un grand nombre de torpil-leurs.

Les rapeurs chargés de pierres arri-veront mercredi rers le port, tandis quela fl itte ouvrait le feu sur les batteriesde la côte. Les rapeurs pointèrent droitsur l'entrée du port, immédiatementsous la canonnade russe. Oa dit quel'équipage de ces quatre rapeurs puts'échapper dans des embarcations et futensuite recueilli par les torpilleurs ja-ponais.

L'amirauté juponeise a reçu unecourte dépêche du commandant de l'es-cadrille des torpilleurs disant qu'il n'aaucune perte ni en hommes, ni en maté-riel. Le feu des Russes n'a causé aucuneararie â la flotte.

En attendant le rapport de l'amiralTogo, l'amirauté refuse toute infor-mation.

(Source russe. )On mande de Port-Arthur en date du

26: On a conbtaté que la cargaison desbi ûlots enroyés par les Japonais contrele port consistait en charbon. A l'inté-rieur des navires paraissent se trouverdes mines, car on a trouvé une batterieélectrique avec flls conducteurs. Le va-peur japonais échoué près du «Retrisan»a coulé. Le capitaine du « Sibiriala » di-rige arec la plus grande compétence lestravaux exécutés pour se débarrasserdes brûlots japonais. Ce matin, plusieurstorpilleurs japonais sont apparus en ruede la rade. Ils ont été canonnés par le« Retrisan » et les forts de la côte et sesont retirés. La flotte japonaise est tou-jours visible a l'horizon ; l'artillerie russea ouvert le feu et les Japonais ont répon-du ; toutefois, cette canonnade qui a duréquarante minutes n'a donné aucun résul-tat Quelques obus sont tombée sur laville sans causer de dégâts, on s'attendà une tentatire de débarquement des Ja-ponais.

— L'attaque des torpilleurs japonaisdans la nuit du 25 fut pour les Russesun succès complet Les ennemis ont subides pertes grâce â la justesse du tir desbatteries de la côte qui ont proroquél'explosion de la chaudière d'un torpil-leur japonais.

— Le 25 & une heure du matin, lestorpilleurs japonais, sous la protectionde la flotte ont fait une démonstrationcontre Port-Arthur mais ont été repous-sés par les batteries de la côte. Deux tor-pilleurs japonais ont été coulés.

Oa rapporte les détails suivants sur lecombat du 25 février. La flotte japonaisecomposée de six cuirassés d'escadre etde quatre croiseurs fut aperçue à l'hori-zon. Les croiseurs russes c Askold »,« Bojan » et i Novik » se trouraient dansla rade intérieure. Les torpilleurs japo-nais s'avancèrent à une trentaine d'en-cablures pour attaquer les croiseurs. Lescroiseurs et les cuirassés japonais se sé-parèrent du reste de la flotte et s'avan-cèrent contre deux torpilleurs russes quiétalonnaient dans la baie de ftolobina.L'un de ceux-ci trarersa la ligne enne-mie et réussit à rentrer dans le portL'autre se retira de noureau dans labaie. Un violent combat d'artillerie en-tre les cuirassés japonais et les croiseursrusses, effi cacement soutenus par lesbatteries de la côte commença à 10 h. 45du matin. Toutefois, les croiseurs russesdurent se retirer derant le feu des croi-seurs japonais. Ils opérèrent prompte-ment cette retraite. A 11 h. 25, les Japo-nais cessèrent le feu. A midi 05, les croiseurs japonais à la poursuite des torpil-leurs russes ouvrirent le feu contre lesbatteries de la côte. Les Japonais monrtrèrent peu d'habileté dans la manœuvre.En opérant un mouvement tournant lesJaponais passèrent si près des batteriesrusses qu'on put percevoir l'explosiondes obus sur les navires,

Un torpilleur japonais échoué près duport Bielwol appartenait sans doute àà l'escorte de la flottille des brûlots quifut envoyée contre Port-Arthur dans lanuit du 23 au 24.

En MandchourieOn mande de Moscou au t Standard » :

L'express de Sibérie a amené 400 fem-mes et 600 enfants Tenant de Port-Ar-thur at de Dsloy; ils avaient reçu l'ordrede partir après l'uttaque du 8. On ditque beaucoup de femmes de soldats sont

également expulsées pour ménager lesapprovisionnements. Des enfants ont étéasphyxiés durant ls traversée du lae Btî-kal.

Une information de Tien-Tsin auc Standard » annonce que lee Russes sesont vengés de la tentative de destruc •sion du pont sur le Sungari en brûlantun grand village et en égorgeant leshabitants, parmi lesquels 7 femmes.

En CoréeOn mande de Tokio au t Times » : En-

suite du remaniement du cabinet coréen,tous les ministres sont partisans de l'A-mérique et du Japon.

— On télégraphie de Séoul en datedu 26: Le gourernement coréen a décidéde donner ordre aux troupes coréennesde se joindre aux troupes japonaises ,Uui-Djou est ouvert su commerce étran-ger depuis le 25 au soir.

Sur merOn mande de St Pétersbonrg aux

t Central News » que M. Gins-burg, four-nisseur de charbon pour les raisseauxde guerre russes en Extrême-Orient atélégraphié à St Pétersbonrg qu'il y aactuellement en réparation, dans lesports du Japon, 12 navires de guerre ja-ponais qui ont été endommagés depuisle commencement des hostilités.

Le < Dnily Telegraph » apprend deNagasaki que le Tapeur Corée, sais-i parles Japonais, arait à bord 12,240 bar-riques de rlande de bœuf pour Port-Arthur. Les Japonais ont pris la car-gaison et ont ensuite laissé le narire3ootinner sa route.

NOUVELLES POLITIQUESEspagne

Les Certes ont adopté ka bases daservice obligatoire.

SerbieOn annonce le remplacement du colo-

nel Damian Poporit.h comme aide decamp du rot Le colonel sera nommé di-recteur des chemins de fer de l'étatserbe. La nomination a paru samediou dimanche au c Journal officiel». Lecapitaine Eostitchest enroyé en prorin-ce. Les lieutenants Actitcb et Grouitchsont enroyés à Paris pour un an, encongé. En conséquence de ces remanie-ments on annonce le retour da ministred'Italie.

ThibetOn annonce de Chumbi que l'envoyé

thibétain qui a rendu visite, le 18 fé-vrier, au commissaire britannique ftTanu, s'est éleré en termes énergiquescontre le bruit prêtant des intentionsbo tilesaux Thibétains. A la suite desnégociations engagées entre le colonelToungbusband et lui, l'enroyé a donnéson assentiment à la lerée des planspour la construction d'une autre routequi partirait des plaines de Chumbi ettrarerseralt en partie le territoire thi-bétain. D'après les plans que l'on pos-sède, la construction d'une telle routeserait possible et serait particulièrementavantageuse.

Accident de tramway à Marseille. —Un accident de tramway s'ett produitjeudi soir, rers huit heures, à la des-cente du rillage de Saint-Barnabe, àMarseille. Il y a eu dix-huit blessés, dontquelques-uns assez grièvement.

Une remorque était attelée à la Toi-ture automotrice et il n'y arait pas moinsde 74 voyageurs. Quand le tramway futarrivé à un endroit de la route où ladéclivité est très grande, le wattmanconstata arec terreur qu'il n'était plusmaître de sa Toiture et que la ritesses'accélérait de seconde en seconde. Elleétait rertigineuse lorsque à un brusquetournant du chemin, l'automotrice dé-railla et alla s'abîmer dans le mur de lacampagne Massot qu'elle renversa en dé-racinant même plusieurs petits arbres.Les royageurs indemnes descendirentde rolture et s'empressèrent au secoursdes blessés qui furent enlevés et déposésle long du chemin.

CHRONIQUE ÉfRAIOÊRE

LETTRE DE FLEURIER

BELLES-LETTRES, ZOPINODE KT L*<ARAIONÉE»AD VALLON..

Semaine mouvementée que cette der-nière pour les amateurs de théâtre auVal-de-Trarersl

Lundi soir, assaut de la grande salledu Stand de Couret, pour la représenta-tion de Belles-Lettres ; un public fidèle,nombreux et rari a courert d'applaudis-sements les artistes qui nous consacraientleur pre mière séance ; nous n'en avonspas fait le compte rendu, sachant que lav Feuille d'avis » en publierait un lemême jour pour les soirées données enrllle. La lune figurait â sa grande sur-prise probablement parmi les < grosseslégumes » du programme; le pierrot quil'a chantée en rers bi rarlssants lui doitsans nul doute un fameux cierge I

Jeudi, c'était le tour des Zoflngiene auCasino de Fleurier; sur la liste de leursreprésentations, nous figurions à l'ar-rière-garde; aussi tons Us rôles étalant-

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Nous invitons les jeunes gens du canton â se faire inscrire et prions Messieursles patrons de s» couder nos efloits en encourageant les apprentis et jeunes employésti subir oes examens. H 2431 N

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mn„ . r . p„„i„„. ^ ^ ^Junod, Van* yon; François CtaoUet Parcs; . "f ? i , C.-A. Bonjour, oorrespon-l!toTomb-Bo?T» Théâtre ; Favre Frè' g^

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Neuchâtel, 27 février 1904.Le Conseil d'Administration.

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Le dividende de l'exercice 1903 estpayable en 10 franss, ohez MM. DuPas-quisr, Montmollin * •". «onlw «misstu esapen«• M. «1M« N

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AU CERCLE

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MM les membres du Cercle sont cha-leureusement invités à assister nombreuxà oe banquet, et, dans l'intérêt d'un bonservi ce, les participants sont instammentpriés de ne pas attendre an derniermoment ponr retirer lenr carte.

wmi mm^ mÊ

jjg ttaaa svse ans sfssnse et an natureloui prouvaient une déjà vieille habitudede la rampe. L'immense salle était gar-nie jusque sur les fenêtres, et les Z >fln-giens doivent avoir été enchantés del'accueil <Jes Fleurisans; applaudisse-ments enthousiastes et rappels ont sou-ligné tous las numéros du programme.La monture a déchaîné des tempêtes derires, et le tempérament nerveux dequelques-unes de ces dames donne aupoint floal de leur séance un certain ca-chet d'amabilité virile qui ferait amère-ment regretter le vieux régime du sexefort

Uusiciens, acteurs et surtout actricesont été très, admirés, et on nous dit quela recette brute se monte & près de700fr. , chiffre auquel on n'arrive passouvent chez nous, aussi comptons-nousbien, qu'alléchés par ce magnifique suc-cès, les gais étudiants nous reviendrontl'an prochain.

Deux ombres au tableau: la pièce derésistance finissait à minuit quarante,et lo public, attentif depuis sept heureset demie, à trouvé le menu légèrementsubstantiel

Fuis, détail plus grave: le train spé-cial, annoncé pour Travers, à l'issue dela représentation, est parti à moitiémesse ou à peu près. La sortie ayantduré longtemps à cause de l'encombre-ment vers l'unique porte, un certainnombre de personnes ont vu leur trainfiler avant qu'elles aient pu atteindre lagare. Les unes ont dû coucher à Fleurieret une bande nombreuse a pris le partide rentrer à pied à Môtiers ou Couvet.

Heureusement, les bises de mars, ayantpris quelques jours d'avance sur leurentrée qn fonctions, avaient parfaitementséché lès chemins et se réposaient enattendant leurs manœuvres du lendemain.Qu'auraient fait les malheureux par lesroutes couvertes de neige fondante de lasemaine précédente. Une autre fois,Monsieur le train spécial, cinq minutesde patience, s'il vous plaît 1

One pièce qu'on ne verra pas cheznous, c'ettl'<Araigaée>. Les pourparlersentre M. Blolley et la Loge de» Bons-Templiers n'ont pas abouti tout de suite,et le casino a tous ses dimanches prispour des soirées. Passé le 6 mars, latroupe n'éiar t plus au complet, et la sallen'étant pas disponible oe jour-là, 11 fau-dra nous passer de 1' < Araignée »,

La chose ne manqué pas de piquant ;la pièce a fait le tour du canton et de laSuisse romande, et elle ne sera pas jouéeprécisément dans le seul coin du paysoù l'absinthe, qu'elle vise et qu'elle con-damne, est. cultivée 'et distillée. ¦ •

Il ne faut pas parler de corde dans lamcison d'un pendu, c'est certain.

Les champs où croît la plante en ques-tion sont d'un très bon rapport ; nos dis-tillateurs ont presque tous fait fortune,et plus d'un habitué de la petite verte, àdose modérée, se porte très bien, devientttèj vieux, et occupe un rang honorabledans les autorités de son village. La pcr-Hit) liqueur n'exerce pas beaucoup sesravages au vallon ; mais c'est de cheznous, et à notre profit, qu'elle paît pourtuer trois fois, comme dit T. Combe.

Conscience de chrétien, fortune desfabricants, et gagne-pain des cultiva-teurs, comment faire à chacun sa partBans nuire aux autres.

Lignlères (Corr.). — Depuis plusieursannées, le manque d'un local pour confé-rences suffisamment grand se faisait sen-tir dans notre localité, et beaucoup depersonnes se demandaient si jamais Li-goières ne pourrait, a l'instar d'autreslocalités, se payer le luxe d'une salle deconférences.

Inutile de sorgT & s'adresser auxfinances communales, celles-ci sont troprestreintes, et pour l'instant la Caisse dela commune a d'autres chats à fouetter.Ainsi le draioBga, pour ne parler que decelui-là. Restait l'initiative privée, maiscelle-ci a été joliment mise à contribu-tion par les réparations du temple na-tional.

U n'y avait donc plus qu'à attendredes jours meilleurs, qu'à espérer qu'unbienfaiteur quelconque . tournerait sesregards bienveillants de notre côté.

Ces jours meilleurs sont enfin venuset ce bienfaiteur, cet oncle d'Amérique,qui a daigné nous rendre visite sous lenom c l'Etat » dans le courant de l'étépassé, a laissé une marque de son pas-sage. Il a doté Lignlères d'une superbesalle, vaste et bien éclairée, construitedans le bâtiment de la cure de l'Eglisenationale.

Nous sommes, gens de Lignlères, ser-vis à souhait. Il ne nous reste plus qu'àremercier bien sincèremeLt l'Etat et plusparticulièrement le département des tra-vaux publics, pour leur sollicitude en-vers nous,

Depuis le commencement de l'année,M. le pasteur Rollier réunit uique jeudidans lo nouveau local les j m i s gens dela 1 icalité. Dans une causerie familière,il leur expose des sujets scientifiques oulittéraires. Les quelques réunions aux-quelles j'ai pu assister me prouvent quenos jaunes gsns appréciant oe genre deconférence. C'est un nouvesu moyen d'é-tendrsleara cornai ssanees qui est mis gra-

tuitement à leur portée. Espérons qu'ilssauront toujours en profiter. Ce sera lameilleure maniera ds récompenser lesefforts que M. Rollier fait pour déve-lopper en eux le goût de tout ee qui estbeau, bon et utile.

GAHYOB DE IEUCHÀTEL

Chu Iss forains. — Le bon pano-rama de notre enfance, où l'on voitagrandies par un grossissement suffisantles scènes qui ont préoccupé le monde,et des groupes de figures de cire, c'estchez Wullenda. Ajoutons-y une femme àdeux têtes, qu'on aperçoit dans un cam-pai timent à part : cette personne si bienpourvue possède un visage résigné et unfoll' hon, et ses paroles sont gaies outri-tes suivant la bouche dont ellessortent.

A l'exposition Lampreoht, toute unecollection de bovidés que les éleveurstiendraient en maigre estime, mais quin'en sont pas moins remarquables pourles membres supplémentaires dont il aplu à la nature de les de ter ; les génissess'y distinguent par leur prédominanceet le nombre des monstruosités. Là aussicompartiment à part : on y montre unedame vivante dont les rayons X — ditson barnum — font apparaître le sque-lette. Chose remarquable, il arrive quecrftao et visage ne sont pas toujours dansle même plan: puissance des «rayonsRœntgen » I

Nous avons terminé hier notre pre-mière visite aux forains par les petitschevaux — rien des casinos ou des kur-saals. Les enfants et leurs parents s'yplaisent à voir les ébats de tout petitsanimaux de l'espèce chevaline singulièrement vifs pour leur âge, qui n'est plus,assure-t-on, celui des poulains. Il y a éga-lement des serpents, auxquels la tempé-rature actuelle ne dit rien qui vaille.

A un autre jour le tour des cinémato-graphes.

CHRONIQUE LOCALE

Ponts, le 27 février 1904%Monsieur le rédacteur,

Rétablissons les faits tels qu'ils sontpour la question d'automobiles Ponts-Travers.

Il n'est absolument pas exact qu'il yait 40 à 50 centimètres d'ornières deneige de Travers au Ponts, car le mau-vais bout du haut de la CÔte-aux-Ponts .est presque à nu ou peu s'en faut.

Pourquoi ces messieurs ne donnent-ilspas un compte-rendu de leur sortie ducôté de la Molta où, s'étant trouvé prispar les neiges, il a fallu prendre des pel-les pour dégager l'automobile puis lepousser afin qu'il puisse rentrer auxPonts.

CORRESPONDANCESLa journal rittrvt ton opinion

i f égard de, Itttrt, parai —ont tout etttt rubriqnt

LA GUERREi Japon et Ooréej Saint-Pétersbourg, 27. — La légationcoréenne à Saint-Pétersbourg dément lebruit répandu par les journaux anglaisque le Japon aurait dépossédé l'empereuret annexé le pays.

Paris, 27. — La légation japonaisecommunique à l'agence Bavas le proto-cole signé à Séoul le 23 février entre leJapon et la Corée, au terme duquel legouvernement coréen déclare mettre saconfiance entière dans le gouvernementjaponais, tandis que celui-ci garantitl'indépendance et l'intégrité territorialede l'empire coréen et promet son inter-vention en cas d'attaque d'une tiercepuissance ou en cas de désordres inté-rieurs.

Les deux gouvernements s'engagent àne pas conclure d'arrangement avec unetierce puissance sans un consentementmutuel.

Dépêche de l'amiral AlexéïeflSaint-Pétersbourg, 27. — L'amiral

Alexéïefî adresse au tsar la dépêche sui-vante :

Port-Arthur, 26. — Le 25 février,après le coucher de la lune, le «Retvisama repoussé plusieurs fois les torpilleursennemis, dont deux, croit-on, ont été dé-truits. Au large, nos torpilleurs, com-mandés par le capitaine en premier Ma-toustevitch et le capitaine en secondprince Leeven, n'ont rencontré et pour-suivi que des torpilleurs ; ils n'ont vuaucun grand navire.

Le matin du 25 février, le « Bajan »,le < Diana >, l'« Askold » et le < Nevik >ont été envoyés pour empêcher les croi-seurs japonais de poursuivre une partiede nos torpilleurs <g$ rentraient Un deceux-ci a été coulé par quatre croiseursjaponais, dans la baie du Pigeon, où il asubi à grande dit tance le feu de l'ennemiOn ne signale ni blessés ni tués.

La flotte japonaise, voyant nos croi-seurs, s'approcha des forts, qui, de con-cert avec nos navires, ouvrirent le feu à10 h. 50 pour la riposte. Nos croiseursrentrèrent au port après les torpilleurs.

' La plupart des obus ennemis ne portaientpas. A part un matelot blessé, 11 n'y aeu aucune perte.

La flotte japonaise bloque Port-Arthur ;elle est composée de dix-sept gros navi-res, et huit torpilleurs, tandis qu'hier, ilsétalent douze.

La série des mouvements.japonais à Port-Arthur

Psris, 27. — La légation japonaisecommunique à. l'agence Bavas la dépêchesuivante :

\ Tokio, 27. — Voici le rapport officielde l'amiral Kaminura en date du 26:

D'apprès le rapport de la fl >tille destorpilleurs qui avait pour mission de ra-mener les équipages des vapeurs envoyéspour barrer la passe de Port-Arthur, lesvapeurs t Akoku-maru » et sfioushou-maru se sont submergés en se faisantsauter le premier au pied du phare, surla côte gauche, à l'entrée du port, le se-cond sur la partie extérieure du port.Les vapeurs c Tientsin-maru » et cBous-hou-maru » se sont fait sauter égalementà l'est de Laon-Haou.

Les équipages des quatre vapeurs onttous été sauvés et ramenas par les torpil-leurs. Nos flottilles de torpilleurs et decontre-torpilleurs sont toutes deux en bonétat

Dans la nuit du 24, notre flottillede contre-torpilleurs s de nouvesu faitune attaque de reconnaissance contrePort-Arthur, Dalny et Pigeon-Bay.

Dans la matinée du 25, notre escadrea commencé à attaquer l'escadre enne-mie au port. Peu après midi nous avonsvu bois navires russes, le « Novlk »,l't Askold i et le c Bajan » se retirerdans l'intérieur du port.

' D'après cela 11 semble que notre butde barrer la passe de Port-Arthur n'apas été complètement atteint aussi notreescadre s'est-elle retirée après avoir bom-bardé pendant quinze minutes l'intérieurdu port, d'où nous avons vu monterd'immenses flammes.

Pendant ce temps, notre escadre decroiseurs a coulé, près de Llao-Tie-Chan,un contre torpilleur ennemL

Notre escadre n'a eu aucune avarie,ni aucune perte d'hommes.

Le rapport détaillé sera envoyé parl'amiral Togo, qui se trouve encore ànotre base d'opérations.

En MandchourieSaint-Pétersbourg, 27. — L'Agence

télégraphique russe publie la dépêchesuivante de Kharbin, le 27 :

Tout est tranquille à Kharbin et à Po-granitschnaju. On a remarqué, sur leshauteurs des environs de Gneutschulin,des sigeaux de feux rouges et blancs,qui se sont éteints à l'approche des pa-trouilles russes. On annonce de Nadav-Hohi qu'une sentinelle placée à l'entréed'un petit tunnel a essuyé un coup defeu, mais elle a pu s'échapper.

Des hommes armés déguisés en pèle-rins ont été vus à six kilomètres de lafrontière, à Dapsan et à Vankure.

LA GUERRE

DERNIÈRES DÉPÊCHES(Sumci sf iauj . DB LA Feuille d'Avis)

Encore un rapportParis, 28. — La légation japonaise à

Paris communique à l'Agence Bavas ladépê.-he suivante:

Tokio, 28 (10 h. du matin, rapport offi-ciel du ministère de la marine). — Lescinq vapeurs destinés à obstruer la passede Port-Arthur, se sont dirigés le 24, à4 heures du matin, vers ce point en pre-nant le sud du Liao-Ti-Chang. Le iTier-tein-Maru» qui se trouvait en tête des 5torpilleurs, s'étant dirigé un peu trop àgauchr, paraît avoir subi le feu de l'en-nemi à environ trois milles de la côte,vers le sud-ouest du Liao Ti-Chang, etêtre allé s'échouer de lui-même sur lacôte.

Les vapeurs qui le suivaient ayantchangé de direction, s'étaient avancésvers le nord-est mais empêchés dansleurs mouvements par les projecteursennemis, ils ont été assaillis par dessous-marins. *

Le < Gouctinen-Maru «" ayant eu songouvernail brisé, est allé s'échouer toutprès du « Tlentsln-Maru » et a coulé ense faisant sauter.

Le < Buyoman-Maru » n'a pu égalementarriver à l'entrée du port par suite denombreuses avaries.

Les deux vapeurs < Bakoku-Maru » et«Jinsen-Maru » qui ont pu, aveo beau-coup d'audace et en bravant de grandsdangers, atteindre l'entrée du port, ontmis le feu à leurs explosifs et se sontfait sauter tout près du * Retvisana.

Les équipages de ces deux navires sontmontés sur leurs canots après avoir con-staté que les navires allaient submergeret après avoir poussé un formidablehourrah.

Aussitôt transportés sur les canots, ilsont essayé d'aborder nos torpilleurs,mais les projecteurs ennemis n'ayantcessé de surveiller le devant de notretorpille, et le feu de l'ennemi devenantde plus en plus violent, les canots n'ontpu arriver jusqu'aux torpilleurs.

Cependant la tempête ayant cessé dansla matinée, ils ont pu, après d'immensesdangers, être sauvés enfin par notre es-cadre vers 3 h. de l'après-midi.

Du côté russeSaint-Pétersbourg, 28 (Officiel). — Le

général Pflueg télégraphie en date du 28:«La nuit du 27 au 28, février s'est

passée tranquillement L'escadre enne-mie se tient dans le voisinage de Port-Arthur.

Nous recevons des nouvelles relative-ment aux mouvements de troupes chi-noises à l'ouest du fleuve Liso. D'aprèsles bruits qui circulent, environ dix mil-le hommes se trouveraient sous les or-dres du général Mansur, sur la route quiva de Toun-Choun à Chao-Yang.

Les troupes qui gardent la voie duchemin de fer à Tin-min-sing ont étérenforcées. De 40 à 50 soldats chinoissont postés à chaque station.

Nos troupes à cheval sont entrées enCorée ; la population observe une attitudeamicale à leur égard. »

Irkoutsk, 28. — La pose des rails surla glace du lao Battrai, commencée enpartant à la fois de la rive orientale etde la rive occidentale, a été terminéele 27.

On commencera mardi les transportssur cette voie au moyen de vagons traî-nés par des chevaux.

Paris, 28. — Le correspondant del i Echo de Paris », à Saint-Pétersbourg,a recueilli les impressions d un officiersupérieur de l'état-major sur la séried'attaques de l'escadre japonaise contrePort-Ai thur.

Cet officier dit que l'amiral Stark n'apas encore envoyé son rapport completà l'amiral Alexéleff ; U croit cependantque trois navires japonais ont été coulés

sans compter les quatre transports des-tinés à obstruer le goulet.

— On mande de Saint-Pétersbourg au« Figaro » que le croiseur russe «DlmltryDonekoy » a surpris et capturé dans lamer Rouge trois transports battant pa-villon anglais, qui portaient 15,000 tonnesde charbon à destination du Japon,

Londres, 28. — Plusieurs journauxpublient la dépêche suivante de Séoul, le27 : « Un important corps de troupesrusses, avec 50 canons, est arrivé à60 milles au nord de Pang Tang.

D'autres détachements de moindre im-portance sont plus près de la ville. Ooévalue à 6,000 le nombre des Russes quiont pénétré dans la Corée septentrionale. »

Moukden, 28. — Oa annonce que lesmembres de la légation russe à Séoulsont arrivés à Saigon ; ceux de la léga-tion russe à Tokio se trouvent à Shan-ghai.

Moskou, 28. —¦ Ls dernières nouvellesdu théâtre de la guerre donnent les ren-•-ignements suivants sur la dispositiondes troupes russes:

«L'infanterie occupe la route de Séoulà Pékin, entre la station Lyayang, surle chemin de fer de Mandchourie, et leTalou; le front et le flanc des Russessont fortement appuyés; leur flanc droitest à Taïtoung-kou, près de la baie deCorée et leur flanc gauche près de Wiju;la cavalerie a franchi le Falou, entreAntoung et Yong-an-po, et occupé lapartie de la route qui s'étend de la rivedu Talou à Sôn-tchou-hOu. Les éclalreurscosaques explorent les routés des cara-vanes, grandes et petites. U y a mainte-nant des éclalreurs cosaques à 10 millesà l'est de Ping-Yang ; de la cavalerie à35 milles au nord et de l'Infanterie àplus de 125 milles au nord-ouest de cetteville.»

En OoréeTokio, 28. — On annonce de source

digne de fol que des éclalreurs russesà cheval ont fait samedi leur apparitiondevant la porte nord-ouest de Ping-Yanget se sont retirés après avoir échangéquelques coups de feu.

Des soldats coréens auraient été atta-qués et dispersés par les Russes sur lafrontière.

Londres, 28 — La légation du Japoncommunique la dépêche suivante, endate du 28: « Quelques Japonais ont faitleur apparition à 700 mètres au nord dePing-Yang. Notre marine a fait feu sureux et les a forcés à battre en retraite. »

Saint-Pétersbourg, 28. — L'amiralAlexéleff se trouve actuellement avecson état-major aux environs de Moukden.

Saint-Pétersbourg, 28. — On télégra-phie de Lian-Yang, le 28 février :

« Les Chinois résidant sur les rivesdu Yalou rapportent qu'un détachementd'avant-garde de cavalerie russe a fran-chi ce fleuve et s'est avancé à 200 vers-tes (213 kilom.) de là dans l'intérieurde la Corée.

Ce corps s'est heurta à des troupesjaponaises qu'il a repoussées. Les Japo-nais ont pris la fuite, abandonnant leurschevaux, dont les cosaques se sont em-parés.

Le général Lénévitrh a f Bit suivre cedétachement de troupes de cavalerie etd'un corps d'infanterie destiné à s'établirdans le nord de la Corée.

Dans le sud de la Mandchourie, toutest tranquille. Plusieurs fois par jour ar-rivent des troupes par chemin de fer. Lapopulation chinoise est calme et vendsans difficulté aux Russes des vivres etdes chevaux.

Les autorités chinoises observent uneattitude amicale.

Sur merSuez, 28. — On annonce que l'escadre

russe ancrée dans le golfe de Suez a cap-turé les navires charbonniers anglais« Attrifkdal » et « Ratkey » et le vapeurnorvégien « Mathilda ».

Rome, 28. — Les journaux publient ladépêche suivante de Saint-Pétersbourg:

A la suite de négociations entre laRussie et le Japon, d'un côté, l'Angle-terre, la France et l'Italie, de l'autre, ila été convenu que les officiers et 1* s ma-telots qui, à Ghemulpo, s'étalent réfugiésà bord des navires de ces trois puissan-ces seront reconduits en Russie, à con-dition que le gouvernement russe prennel'engagement de ne plus les faire parti-ciper à la guerre actuelle.

EscarmouchesSaint-Pétersbourg, 29. — Les Russes

ont attaqué les Coréens à Vitjou; ils enont tué quelques-uns et mis les autresen fuite.

A Fort-ArthurSaint-Pétersbourg, 29. — Suivant les

dépêches de Port-Aï tour, depuis deuxjours la situation est sans changement.Une violente tempête du nord et unemer démontée rendent impossible toutetentative de débarquement

Le vice-roi AlezéieffInkeou, 29. — Le vice-roi Alexéleff est

arrivé à Moukden où 11 séjournera quel-que temps.

On dit qu'une grande hostilité règneen Corée, notamment à Ghemulpo contreun protectorat japonais.

Le télégrapheTjlen^Tsin (source anglaise), 29. — Les

Russes interviennent dans le service du

télégraphe chinois. Samedi, ils ont exigéqu'on leur laisse lire 1rs dépêches adres-sées à la gare de Tien-Tschuang.

Les autorités chinoises disent n'avoiraucune nouvelle d'un débarquement detroupes japonaises dans la baie de Pof-flet. .

La canonnière « Mandjur »Shanghaï, 29. — On déclare aujour-

d'hui que les puissances sont arrivées àse mettre d'accord au sujet de la canon-nière « Mandjur ».

La canonnière sera désarmée et sonéquipage sera réduit pendant la guerre.

Ouvriers socialistesBarcelone, 28. — Des ouvriers socia-

listes publient sous le titre de « Guerre àla guerre » un manifeste invitant tousles ouvriers du monde à se refuser defaire la guerre les uns aux autres au bé-néfice d'un ennemi commun.

Turquie et BulgarieParis, 28. — Une dépêche de Constan-

tinople (via Vienne) au « Temps » endate du 28, 8 L 45 du matin dit quemalgré la tournure qu'ont prises les né-gociations entre M. Natohevitoh et laPorte, 11 existe toujours des causes detension entre la Turquie et la Bulgarie,en particulier les préparatifs militairesde la principauté.

D'après des renseignements refus dansles milieux diplomatiques, la mutineriedes Albanais persiste.

En ColombieNew-York, 28. — Des télégrammes de

Colon confirment l'élection de M. Reyesà la présidence de la Colombie & une ma-jorité de 3 voix électorales.

La drainaSalnt-Qall, 29. — Bler s'est réuni le

comité pour le tunnel de la G raina; il estcomposé de 45 membres des cantons deSaint-Gall, Brisons, Tessin, Thurgovie,Giaris et Appenzell.

M. Benri Scherrer a été nommé prési-dent, M. le conseiller national Descurtinsvice-président

Four le JuraOlten, 29. — Une assemblée générale

extraordinaire de l'Association suissedu Jura a eu lieu hier à Olten.

L'établissement d'une carte du Juraconcernant spécialement le territoire del'association des intérêts de Bienne, aété décidé et une subvention de 1000 fr.accordée à cet effet à la section Inté-ressée.

Les communes du Jura seront invitéesà mieux entretenir leurs chemins et leursplantations d'arbres.

Accident mortelSaint-Maurice, 29. — Un triste acci-

dent est arrivé à l'usine électrique dePissevache à Vernayaz.

Un ouvrier qui s'était appuyé sur uneconduite de 16,000 volts a été électrocutésur-le-champ. Le malheureux était pèrede famille.

ElectionGrenoble, 29. — Hier, dans l'élection

d'un député en remplacement de M. Rl-det, élu sénateur, il y a eu ballotta ge.

M. Vivet, socibliate, a fait 5,895 voix,Il y avait sept candidats, dont trois ra-dicaux-socialistes et un collectiviste-ré-volutionnaire.

Les affaires de MacédoineSalonique, 21). — One centaine d'in-

surgés ont fait leur apparition à Bodan-cha. Un fort détachement de troupes etde gendarmes turcs ont marché à leurrencontre et leur ont livré un combatLes Bulgares ont eu 18 morts. Les Turcsont perdu 9 soldats et 6 gendarmes, puisun certain nombre de blessés.

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DERNIÈRES NOUVELLES

La réorganisation militaireBsrne, 27. — La conférence des com-

mandants de corps et de. division a ter-miné vendredi soir ses délibérations surl'avant-projet de réorganisation mili-taire. Elle n'a apporté que quelques mo-difications rédactionnelles.

La conférence a établi que la teneur duprojet exprimait l'opinion unanime desofficiers supérieurs. Après que le dé-partement militaire aura mis au net sonprojet, il sera communiqué aux chefsd'arme et de division qui auront à faireconnaître leur avis.

La mission suisseBerne, 27. — Contrairement à ce qui

avait été annoncé, le Conseil fédéral n'aencore reçu de la Russie aucune réponseen ce qui concerne les deux officiers dé-signés pour suivre les. opérations mili-taires en Mandchourie. On attribue ceretard au fait que la Suisse n'a aucunereprésentation diplomatique à Saint-Pétersbourg.

Les avalanchesIntarlaken, 27. — De grandes ava-

lanches se sont produites, ces jours der-niers, près du hameau de Bodendoifli ,près de Buttanen. Quatre graogas ontété détruites; le bétail a pu être sauvé.

Enseignement antialcooli queLausanne, 27. — Les délégués de la

Société pédagogique vaudoise ont dé-cidé de demander au département del'instruction publique de bien vouloirmettre à l'étude des conférences de cer-cles — si celles-ci sont rétablies — etdes conférences de district la question del'enseignement antialcoolique.

IncendiesMarseille, 27. — Un incendie a dé-

truit ce matin, la minoterie de l'Etoile,près du boulevard Chave, au bord duJarret Les dégâts sont évalués à 500,000francs. Un pompier a été blessé par lachute d'une poutre enflammée.

Madlson (Alabama), 27. — Un incen.die a presque complètement détruit cematin, ie Capitole de l'Etat d'Alabama.Les dégâts s'élèvent à 800,000 dollars.

L'inondation de TripoliTripoli , 27. — On reçoit de nouveaux

détails sur les inondation* dans la régionde Tripoli

Des pluies diluviennes étaient tom-bées, pendant les journées et les nuitsds dimanche et lundi. Une tempête épou-vantable "sévissait sur mer et avait jetéplusieurs voiliers sur les rochers de lacôte.!

Mai?, mardi matin, des eaux venantde Tarhouna, montagnes distantes detrente-six heures de Tripoli, arrivèrentdevant les portes de la ville à 5 h. dusoir, après avoir ravagé toute l'Immenseoasis qui entoure Tripoli et tout détruitsur leur passage. Les eaux ont charriédes villages entiers.

Les troupes turques se sont admirable-ment comportées en cette occasion; ellesont travaillé énergique, ient pour en-diguer les eaux, qui se déversent main-tenant dans la mer.

Sans ces travaux, les eaux auraientenvahi la ville. Cependant certains fau-bourgs entourant Tripoli et qui sont trèspopuleux ont été complètement détruits.

On Ignore encore le nombre des vic-times, mais on croit que le chiffra en esttrès élevé. Oo a vu les eaux arracher desoliviers et des palmiers où étaient sus-pendues de véritables grappes humaines.

Les souks, en dehors de la ville, ontété entièrement détruits. Le cimetièremusulman a été entraîné par les eaux.La récolte de cette année n'existera pas,nature llement, et le pays sera dans uneprofonde misère.

V La FEUILLE D'AVIS neparaissant pas mardi I" mars, etnos bureau» étant fermés oe jour-là,les annonces destinées au numérode mercredi 2 mars seront reçuesjusqu'à lundi soir, à 3 heures.

Les grandes annonces doiventêtre remises avant 11 heures dumatin.

Monsieur et Madame Adrien Gcebhart-Munzinger, et leurs enfants, à Neujbâtel,Monsieur et Madame Rosentbal-Uunzin-ger et leurs enfants, à Baden-Baden,Monsieur et Madame Oboutsier Imhof, àZurich, et famille, Monsieur et MadameFehr lmhof, à Zoug, Monsieur ErnestImhof-àmman et sa famille, à Aaraa,les familles Munzingpr, à Olten, et Imhof.à Aarau, ont la douleur de faire part àleurs amis et connaissances du décès de

Madame Justine MUNZINGER -IMHOFleur chère mère, belle-mère, grand'mère,sœur, belle-sœur et tante, survenu le27 février, dans sa 67"* année, après unelongue et cruelle maladie.

Père, mon désir est que Ut oùje suis, ceux que tu m'as donnésy soient aussi avec moi.

St-Jean XVII, v, 24.L'ensevelissement, auquel Us sont priés

d'assister, aura lieu à Nenchâtel, le mardii« mars, à 1 heure de l'aprèa-mi ii.

Domicile mortuaire: rue Saint-Honorén* 12, au i-, étage.

On ne reçoit p a s *Il ne sera pas envoyé de lettres de

faire pari

.La Feuille d'Avla de HeuebAtel,, en ville 8 fr. par an.

Bourse de Genève du 27 février 1904Actions ObligmHow

Central-Suisse S%tèd.eh.de f. Jmra-Simplon. 195 — 8»/, fédéral 8». - -

Id. bons 18 — 8% Gen. à Iota. 1C6 85N-E Suis. anc. —.— Prior.otto. 4»/.Tramw. suiss» — .- Serbe . . 4 •/, 845 —Voie étr. gen. -.— Jura-8., 8V/t 496 60Feo-8uis. éIéo. S <rj .~ Id. gwr.< 8»/,»/, '¦ ¦¦ ¦ -1 -,Bq» Commerce 1000 — Franco-Suisse 477 —Union fin. gen. 623 .— N.-E. Sois. 4% 608 50Parts de Sêtif . 472 60 Lomb.anc.8»/, -816 25Cape Copper . — — Mérid- lt*. 8»/0 342 —*J.-M ——ggpqj

Bulletin météorologique — FévrierLes observations se font

à 7 i/i henres, 1 '/« heure et 9 >/i heure».

OBSBRVATOIKB DB NEUCHATELM Ttmpto. ip dqréi MDf _ \ § 1§ V»t jwutu -3< Mo,- Ulal. I Mail- || _ „„„ & p

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29 février (7 h. mette)

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Ce numéro est de six page

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— La justioe de paix du Val-de-Ruz alibéré le citoyen Jules-Albert-Tripet hor-loger, à Fontainemelon, des fonctions decurateur qu 'il exei çait envers dame AnnaMaria Ducommun-dit Lallemand née Kohler,veuve d Ulysse, a .x Geneveys-sur Coffraneet à la demande de la dite dame, lui anommé un nouveau curateur de sonchoix en la pen-onne du citoyen Ali Ga-berel, commis à Cernier.

— Demande en séparation de biens clidame Marie-Adèle Bridler née Laplace,doTiiciliée à la Chaux-de-Fonds, à sonmari, Louis-Frédéric Bridler, horloger, aumôme lieu.

EXTRAIT DE LA FEUILLE OFFICIELLE

U n éboulsmsnt s'estproduit à quelquedistance de Vanchy, près Bellegarde.L'éboulis a vingt mètres d'épaisseur surquarante de hauteur, et s'étend le longdu Rhône sur un espace de quatre-vingtmètres environ. Ou l'évalue à dix millesmètres cubée.

Le Rhô DO est, à cet endroit, réduitmomentanément sur plus d'un tiers deson lit ordinaire D'autre pa* t, plu-ieurscrevasses tièd apparentes existent dansle terrain en suspension; il y a douetout lit^u do s'attendre à un nouvel ef-fondrement.

Ua bloc de pierre énorme, offrant laf rme d'un obélisque de sept à huit mè-tres de hauteur, el auquel viennent sesou 1er plusieurs autres de même forme,mais moins élevés, a été déplacé par cemouvement, ils ont néacmiiins résisté àla formidable pous ée qui b'est effectuéedu haut de la route de Genève, au basdu fleuve.

L'ebculement qui s'est produit versdeux heures du matin a ébranlé fortement toutes les maisons du village deVanchy. La commotion s'est fait ressen-tir dans toute la vallée, jusqu'à Belle-garde même, avec un fracas épouvan-table, semant la terreur chez tous lesriverains.

Sur la route de la Haute-Savoie, prèsde la Peite du Rhôue, a eu lieu égale-ment un autre glissement des parois dela colline.

Pour de Pargant. — Un terrible dramevien de se dérouler au hameau de Sur-les-Bois, commune d'Annecy le-VieuxUn nummé Etienne Groset, âgé de 60 ans,avait voué une haine mortelle â un deses voisins, M Joseph Mathelon, qu'ilaceuFait de sa ruine financière. MardiS"ii' les deux hommes se rencontrèrent.Ils eurent une violente altercation, aucours de laqu* lie Groset tua son inter-locuteur à coups de fusil. Son crime ac-complit, Corset rentra chf z lui tt mit lefeu â son habitation : on trouva son ca-davre au milieu des décombres.

! Un homme ds poids. — L'homme lej plus L urd de 1* Angltterre, Thomas Long-I y, vient de mourir à Douvres.

i Thomas Lnrgley pesait le respectable! poids de 664 livres ar glaijfs (290 kitosenviron). Il était t-i gros qu'il avait at-tiré sur lui l'a tenti >n de la maison royal*.La reine Victoire le félicita d'être t sonplus lourd sujet » et de se poi ter si bien.

| Il avait plus de six pieds de hiut (1 m.98); sa largeur de poiti ine état de 71pouces (1 m. 75 environ), et FOU tour deventre de 38 poucen (2 m. 30 environ).II vient de mourir à cinquante-huit ansd'un cancer.

I II aimait à aller souvent à Londres. Lacompagnie de chemins de fer avait mis

| à sa dispotilion un wagon spécial el, àLondres, au lieu de prendre un cab com-me le commun des mortels, il utilisait une

j voiture de déméneg-ment. j

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— La maison A. Merz, k Neuohâtel, estradiée par suite de renonciation du titu-laire. L'actif et le passif sont repris parU société en comman iite Vuarraz, Spi-ohiger & C*, successeurs de A. Merz.

— Ergène Tuarras, Ferdinand Spichi-ger et Gustave Mon, les trois domiciliésS Neuchâtel, ont constitué à Neuohâtelsous la raison Vuarraz, Ppi higer k. C'*,successeurs de A. Metz , une société enoo nman lite commencée le 1" février1904 Eugène Vuarraz et Ferdinand Spi-cbiger sont associés indéfiniment respon-sables et Gustave Merz commanditairepour une somme de 50,000 te. G nre deeom nerce ; Nouveautés, manufactures etoonfecUons.

— La Société de secours mutuels tes-si> oise, k Neuchâtel , a été décarée dis-soute par décision de l'assemblée géné-rale du 7 août 19 1 3 et est en oonséq .enceraiiéd dans le registre du commerce.

— La raison Louise obenlcel-Angst,au Locle, est radiée ensuite de remise ducommerce.

Rosa-Lina Bader, Jeanne-Mina Baderet Julie Bnder née Petitpierre, fem ue deGeorges François Bâter, d miciliées auLocle. ont constitué au Locle, sous la rai-son sociale MB'> Bader, une société ennom collectif , commencée le 1" février1904. Genre de commerce : Modes et nou-veautés.

— La société en nom collectif Impri-merie Nouvelle, A. Monnard & C1*, à Neu-ohâtel, est dissoute ; la liquidation étantterminée, sa raison est radiée.

— Le chef de la maison Aimé Delapraz,Imprimerie Nouvelle, k Neuchâtel, estAimé Delapraz, domicilié à Neuchâtel.Genre de commerce : Exploitation d'uneimprimerie ei commerce de papiers.

— La Société cantonale neurhâtêloisedes soupes scolaires, à Neuchâtel, a étédécla ée dissoute par dé îi-ion de l'assem-blée générale du 4 février 1904 et est enconséquence radiée dans le registre ducommerce.

— Le chef de la maison L.-J. Vonnat,à la Chaux de-Fonds, est Léon-JosephMonnat, domicilié à la Chaux-de Fonds.Genre de commerce : Meubles, vêtements,tissus, à l'enseigne Magasin du Sauvage.

— Lo chef de la raison de commerceFernnnd Maître, au Locle, est Fernand-François-Léon Maître, domicilié au Locle.Genre de commerce : Tabacs et cigares.Gros et détail.

— La maison Petitpierre & C1*, k Neu-ohâtel, a établi dès le 1" janvier 1904,sous la même raison sociale, une succur-sale à Cernier. Les associés Albert Petit-pierre et son flls Charles Petitpierre sontseuls autorisés, k représenter la succur-sale. Genre de commerce : Denrées colo-niales, vin en gros, installations perfec-tionnées pour la mouture des épices, rôtisserie de café, etc.

— La raison C. Rosset, suce, de Rosset& C*, au Locle, est radiée ensuite deremise de commerce k la raison Freitagk Chopard.

— Charles-Emile Freitag, domicilié à laChaux de-Fonds, et Paul-Auguste Chopard,domicilié au Locle, ont constitué au Loole,sous la raison sociale Freitag & Chopard,une société en nom collectif commençantle 24 février 1904. Genre de commerce :Distillerie d'absinthe, liqueurs et sirops.

— La société en commandite CérarSteinbrunner & C1*, k la Chaux-de-Fonds,est dissoute. La raison est radiée. L'actifet le passif sont repris par la maisonfrères Steinbrunner, à la Chaux de-Fonds

— César Steinbrunner et son frère Ar-mand Steinbrunner, les deux domiciliésà la Chaux-de-Fonds, ont constitué S laChaux-di Fonis, sous la raison tooialefrères Steinbrunner une société en nomoolli ctif commencée le 23 février 1904.Genre de commerce : Fabrication, achatet vente d'horlogerie.

EM de la Feuille officielle suissedja commerça

La commission législative du GrandConseil est occupée à étudier en ce mo-ment un proj t de loi du Conseil d'Etatcontre la concurrence déloyale qui lui aété renvoyé après avoir été dis uté enpremier débat par l'autorité législativeen octobre 1901.

Il y a longtemps que les négociantsdu canton ont demandé que des mesuressoient prises afin de les protéger contrela concurrence des colporteurs et desd'balleurs et contre celle qui leur et tfaite au moyen de prétendues liquida-tions destinées à persuader le publicqu'il peut acheter à un bon marché ex-ceptionnel des marchandises vendues àlnur prix. Sur le premier point, il a étédonné sati-faition aux intéressés par l'é-

laboration d'un règlement du 17 msi 1901,sur l'exercice des professions ambulan-tes et d'un nouveau tarif qui a élevé lesdroits auxquels sont soumis les colpor-teurs et les déballeurs. Ls loi sur la con-currence déloyale protégera le commercehonnête contre toute réclame ou toutprocédé fallacieux au moyen desquelsdes commerçants sans scrupule cher-chent à s'tirer à eux les acheteurs.

Ge projet, diviié en quatre chapitres,est inspiré des lois bftloise et vaudoisesur le même objet. En voici les disposi-tions principales :

Le chapitre I traite des dispositionsgénérales.

L'article premier Interdit toute fsussedéclaration au sujet de la nature, de laqualité, du prix, de l'importance dustock et du lieu de provenance des mar-chandises offertes, déclaration dont lebut est de faire croire que l'offre est ex-traordioairement avantageuse.

L'article î veut qu'une marchandiseexposée en vente aveo indication du prixsoit livrée immédiatement au prix indi-qué, à celui qui s'en déclare acheteur.

L'srticle 4 ne permet pss qu'un es-compte soit annoncé sans que le taux ensoit fixé.

L'ai tlcl-i 5 interdit de tenir des pro-pos, d'affl mer des faits que l'on saitêtre Inexacts et ds nature à nuire à nnconcurrent.

Ls chapitre n réglemente les opéra-tions commerciales connues sous le nomde liquidations, afin d'en assurer la sin-cérité. Il distingue entre les liquidationsgénérales et les liquidations partielles.La première est définitive ; elle met fin àl'existence d'une maison de commerce.

La seconde suppose la continuation del'activité commerciale de la maison quiy recourt ; fil» s'applique spécialementaux objets démodés ou tarés dont ltvente s'impose à bref délai

L'ar ticle 8 dit qu'aucune liquidationpartielle ou générale ne peut être an-noncée ni ouverte sans une autorisationéct ite, accordée par la préfecture.

L'article 10 stipule que peut seul êtreautorisé à effectuer une liquidation, lecommerçant qui fait profession d'a> he-ter et de vendre des marchandises demême nature que celles à liquider, de-puis six mois au moins s'il s'agit d'uneliquidation partielle, et depuis deux ansau moins s'il s'agit d'une liquidationgénérale.

Voici les autres dispositions princi-pales:

Article 13. — Ls durée d'une liquida-tion psrtielle ne doit pas dépasser unmois.

Article 14. — Un Intervalle de cinqmois au moins doit exister entre deuxliquidations partielles opérées par lstui ne commerçant

Article 15. — Dans les liquidationspartielles, les maichandiees à liquiderdoivent être séparées des autres mar-chandises et désignées d'une manièreapparente.

Articles 17 et 18. — La durée d'ansliquida'ion générale ne doit pas dépas-ser une année. Dès la date de la demandel'autorisation de liquider, tout réappro-visionnement en marchandises-est in-terdit.

Le chapitre III est consacré aux péna-lités, assez rigoureuses, pul-que les in-fractions prévoient, suivant les articles,jusqu'à 80 jours de priaon civile et jus-qu'à 1,000 fr. d'amende.

Le chapitre IV ne contient que laclause référendaire.

Ce premier projet que nous venonsd'examiner sommairement sers sansdoute un peu remanié par la commissionlégislative, selon lee indications prove-nant de la discussion en premier débatau Grand Conseil et suivant les vœuxqui ont été formulés par des associationsde commerçants. Certaines d'entre ellesor t émis le déi-ir de voir figurer dans laloi des di- positions assimilant aux liqui-dations partielles visées par le législa-teur, les ventes avec fort rabais, les ven-tes avec escompte exagéré, celles aveccadeaux correspondant à un escompte ouà un rabais anormal.

Concurrence déloyale

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K-» OtorgM H£NAB,D

Mon rêve, durant ces deux années peufructueuses pour mon intelligence, futd'obtenir de porter tous 1 s jours macrnbe du dlmani he»., Cijr .j aval? pourvoisine de classe Amélie Mai th^y, filind u o richissime industriel, laquelle étaitl'élégante d * l'école et nous humiliaittoutes en f tukut sans cesse ses robesneuves. Mo ne un jour elle apparut dansnne blouse de soie tellement eHgaoteque, cela fit bouillonner nos' Cervelles delinottes eu cage l Mol , plus bêtj "-encoreqUe les autn s j i reçus da cette parureune telle commotion que j i résolus deproduire, dès le lendemain , mon petit effet;

Le surlendemain était un lui di , seulmatin de semaine où ma fameuse «robedu dimanche» était étalée sur ma chaise,au pi> d de mnn lit , t lla que j i l'avaisdisposée la veille eu me cou. hant , car.j 'avais à présent une chambre 'particu-lière et je prenais mol-même soin de meseffets.

Ko Sui-se, la mole de cette année la— tonj îur i en retard sur celle de Purr— était aimpl vnent effroyable. On por-tait dis . «ga ibdliiis» avec de* j ipesdésassorties, quelque i-hnnechns le gearedes «chemisettes- » d'auj >urd' bui , sauf

«•prodaetlu uteiMt pànr la, jaantni tjia t u«râiU iv n li S*«liri du Sut il Uttn».

que le garibaldi était tj uj iurs d'un rougeflambant, En ce temps, on ai naît Uscouleurs heurtées; donc, je possédaiscomme habits de gala un superbe gari-bàl li; mais la jaoe que jVm ttlais avecétait d'un violât cru à faire i pâ'uer uneAngliiée.J Avec cela une crinoline quitné donnait; VasQe, t d'une énorme auber-gine! Dana oet accoutrement , j ? me trou-vais magnifique , et j- î j îgeaii que seulil était digne de lutter, aveo les somp-tueuses toilettes d'Amélie Marlhay. i*m'en revêti s donc; it parti e en eo rdinepour1 l'ÔJole, ayant refusé de d j iuoersoui prftexte que j 'étais en retard; enréalité! pour n'avoir pas à subir h sé-vère inspection' de maman qui présidaittoujours ' à notre premier repas.

A l'école, où j 'arrivai un bon quartd'heura en avance sur tout-s mes compa-gne-', j eis U loi4r de méditer sur lavanité humaiae/J'avai ^e -seotim'nt quemoii équipée me vau irait, au retour cheznous, quel j ues peti s ennuis et. je mesentais plutôt mélancolique.

ti'efla 't' fat d'abord en harmonie avecce que j 'attendais. Due à une, mes cama-rades outrante " s'exclamèrent.

dain les difficu lt és de ma position. Qu 'al-lait dire ma mère? :

Juste, comme par un fait exprès, ma-man se tennit sur le perron d'entrée,scrutant la route. En m'apercevant, ellepiit un air grave, son air avant-coureurde punitions :

— Antoinette, que signifie ce cos-tume T

-r- Maman , ce n'ettpas ma fauta...j 'ôtiii-i en retard ce matin... Ma robed'école avait une grosse . tache.devant...alors j' ai pris ce qui m'eat tombé sousla main...

Gela ne m'a jamais réussi de mentir.A mesure qu u j 'entassais les mauvaisesraisons et les faux pretnites, je me sen-tais devenir si rouge que EU) .* garibaldilui-même en perdait sa couleur I Sanspitié pour ma confusion grandissante,maman me laisssa m'empê rer jusqu'aubout; puis avec une grande froideur etdes yeux chargés de tristesse :

— Mai petite Qlle en menteuse; ce quiestienedre pire que d'être coquette. Lemeobooge ot une chose qui déshonore.Rentre daus ta chambre ; habille-toi def içoa plus cop reuable pour un jour dela semaine; ne d iscends pas pour le re-pas. Nous'no voulons pas de menteur ànotre table!

Da midi à deux heures, dans ma pri-son s j iitdire, entre mou assiette dasoupe, mon morceau de pain sec et monverre d'eau cUi-e — menu ordinaire demes jours uéf ,stas — j'eus loisir de ré-fléchir «à mou aventure.

Kh bien , j de déclare en toute sincéritéet avec l'esp^rien-:e de mon âge mûr , j ¦¦crois qua la mébode de ma mère allait àl'encoutre du but . Suivant i liée protes-tante et puritaine , elle voulait extirperes moi le goût du luxe st de la soqset-

— Q ie tu es belle, Ant dnette, aujour *d'hui1! Est-oo que tu vas t'habiller tousles jours comme çiî '

Puis ce fut le tour d'Amélie , laquelleproféra en pinçant ses lèpres déjà: nriu-ces :

— Au moi as on te voit de loin..,Le f ,ite tque j 'avais 1 air d 'un inden-

lie, ou encore d'un évo lue ù demi car-dinal.

Néanmoins , la maliaée se passa bien ;je se tis ma fl -rté grandir et jubilai eudoi-même, tant qu 'il ne fut pas mi ii.

Mais , lore jue les douas coups rttantl -reut à la grandi horloge , j 'entrevis sou-

tei ie. Mais fagi ter un enfant est uomauvais moyen pour lui donner l'amourde la simplicité et elle avait mille foisraison, l'austère Mme Guizot, la mère defamille si soucieuse de bien élever sesAllés, loisqu 'elle disait dans son «Traitéde L'éducation»: «Une femme embarras-sée de sa robe ou di sa coiffure perdranon seulement beaucoup du naturel et dela giâ:e de son maintien, mais encorequelque chose ds ce bon sens qui la dis-p j sait à apprécier les succès du mondea leur juste valeur. »

Gela pourrait être dit plus légèrement,rouis nulle plus que moi n'a pu vérifierla j Mstesse de cet axiome. Maintenantrevenons à la petite recluse que j 'étaisavant cette digression :

Donc mes heures de captivité coulaientbien lentes ; d'autant .plus lentes que jene sentais aucun remoi ds de mon crime,seulement une amère tristesse d'être àj-imais vouée aux habits mai gracieux.J'aurais bien donné toutes mes bonnesnotes, plus tous les éloges décernés parmes multrt s, pour la faculté d'endosserquelque fraîche et pimpante toilette !Tout d'un coup j 'eateodia beurter , puisma porte s'ouvrir avec précaution :

— Antoine!tel tu dors ?— Non, Sophie, je ne dors pas, je ré-

fléchis...— Tu t'ennuies, mon pauvre agneau î— Oh oui ! Sophie.— Tu as mal déjeuné?— Oh oui I Sophie. '— Mon paurre petit chat... Voioi ton

desseit...Ma bonne tirait de ses pocher — elles

étaient nombreuses— mille Kourruaodi-ses. Elle étalait sur ma table des fruits,des biscui e, et certain» chocolats four-rés dont ja raffolais.

— Qu'ettrce que cela Sophie? Ge n'estpas maman qui t'a d mné ces honneschoses pour me les ai poiter?

— Non. Sûr! Ge n 'est; pas Madame.Prends tout de même, mon petit chou.

— Pourtant , je voudrais savoir...— Tu sauras. G'e^t mon dessert que

j 'ai gardé po. ir te le donner. Ainsimange, régala toi !

Je l'avoue à uia houh: ja me régalai!Et avec tant de conscience qu 'il ne restarien. Sopbij me regar lait opérer avecune 8atl>faction visible;quand j 'eus faittable rase ja ne pus retenir c-tte imper-tinente pensée :

— C'est égalI pour une fllle punie,j 'ai joliment bien mangé!

— TuA mieux ! «ton , wiifc oiseauchéri. 'faut mieux ! Moi je suis malade,quand ja te sens en pénitence... Ainsine recommence plus tes bê ises!

— Non ! non I Sophie. Tu comprend?...c'était seulement pour nfoir ce que diraitmaiu '. Eile.u 'ti pBe compas. ;

Ma bonne était-elle au courant de laqueslionî J'en doute. Néanmoins , dieopiaa du bopnet avec tant de convic-tion que je n 'en demandai pas davan-tage et la laissai s'esquiver et prud em-ment regagner son sous-sol.

Vraiment , à part cet igtermède , ja nogarde de ce jour-là que fâcheux souve-nirs. Lorsque , enfin , on vi tue délivrer ,ce fut pour me,dire qu 'il était l'heure dema leçon de ^iauo. j , .

J'ai toujouis adoré la musique tt tou-jours abh irré cfclle q i me l'enseignait.Rien de plus pârewpLir e, de plus sec,de plus coupaut que l'honorable MmeMiget , laquelle était chargée de m'ap-prendre les beautés de l'harmonie . On ladisait; rét ive, malheureuse et psuvre, eequi uvj t dêUrisin» macère à lui confier

notre édoettiou musicale, car ma mèreétait très préoccupée da bonnes œ;ivreset de services à rendre à son prochain.Et il faut du moins reconnaître que, pouroa qui est ds la théorie, Mma Maget con-venait à sa tâche. Muis qu'elle avaitl'esprit pOiotu et la vertu accariâtre lElle était da ces gens «bien pensants» ,bien agieeauts , qui vous pousseraient aucrime uuiquement par l'horreur qu 'onaurait de leur ressembler. On prétendaitqu 'elle avait été jolie, mais je me suistoujours refiisée à le croire.

Qu 'est-ce, en effet , que la régula-i'édu visage, si la grâce est absente detoute la personne? Que l'instruction so-liie, si uao voix criarde, miaulemante ,ci une humeur détestable gâtent tout cequ 'on dit? Or, Mme Maget souffraitd'une aigreur de caractère ti constant»-qu 'elle ne lui permettait aucune accal-mie. Elle et it ma bête noire , la terreurdî ma s.emiioe , et ses leçons, bien loinde m'être profitables , ue m 'étuient quedes heures de supplice. Je l'entent!*-quand je veux , compter de sa voixdure :

— Dne , deux , trois. Une, deux trois.Antoinette I lève ton quatrième doigt.

, Infortuné qpatf ième doigt I Pour mieuxlui

^iacj iqqer \Q I mouvemeut , la douce

femme loi assénait un bon coup ducrayon d'argeat qui jamais ue la quit-tait. Oal ce crayon d'argent! Cet instru-maot de t j rture, cet exécrable outil i!ecompréhension , que volontiers je l'eusseécrasé soos mon pied!...

Gst après-mi ti-là , nerveuse commej 'étais déjà , il me rendait posiàremen!eDragée. J'étudiais les « Cloches du Mo-na ï iére » , uue de ces bonoea re^g iiaessui leiiuelles vir ent quioae génération* .Gçit e muéique fa <Li «ïe'et «oii veiitioase llfe

me faisait l'effet d'un orgue de Barbarie;Mme Maget , que ja voyais de profil , merappelait les Parques, dont on m 'avaitparlé à l'école; sous mes doigts fébrilesle piano grL çait ; ies friandises de So-phie, mangées trop vite et en tropgrande abondance, me tournaient sur lecœur...

A uù certain moment, je plaquui unaccord si faux que le crayon d'argon ts'abat'it sur ma main aveo une violencequi pensa me faire évanouir. Puis ladouleur combinée avec la colère qui, ennne swoi.de, flambi dans mon cerveaume mit debout d'un bond. Je me jetai ,comme une petite furie sur la maie quitenait le iaaudlt crayon, je l'arrachai âsa propriétaire figée de surprise, et jecriai du haut de ma tête :

— Je ne veux pas être battue, enten-dez-vous Madame Maget ! Ce n 'est paspour cela que maman vous paye!

Sans doute, elle allait vertement ré-pondre comme elle savait le faire ; maisquelqu 'un entra. Ge sauveur inespéré,c'était mon père! Je courus à lui:

— Papal Oh papa! N'est-ce pas que jeoq dois pas recevoir des coups !

— Certes ! non , ma petite. Qui donc aosé.,.

Mme Maget qui croyait toujours avoirle bon droit pour elle répondit sans affl-bugas :

— C'est moi, Monsieur.Mon père sursauta. Pais, cuiotue il

était toujours courtois pour les femme?,bûrtout quand elles étaient pauvre., ilripofta froidement :' 'L Gela m'étonne de votre part , Ma-dame.

— Pourquoi donc, Monsieur? Il fautbien corriger cette enfant indomptable.

— Antoinette u'eit pas «iadompta-

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Cher, cher papa, que volontiers jeI jusse embrassé I Mais je n'osai point.

— Croyez-vous Monsieur? Ge n'estpas, en tout ca<?, ma façon de voir.

— Je le regrette, Madame. Alors,puis ju 'il en est ainsi, souffrez que jerous retire cette élôre qui vous donnetarjt de peine. Nous lui trouverons unau re professeur de musique.

— A merveille, Monsieur ! Et croyezbien que je suis enchantée...

— Tant mieux, Madame. Au moinsvous m'enlevez tout regret..

Qui fut bien attrapée? L'honorableMme Maget; car papa fit d'une pierredeux coups et présenta à maman quelquesjours après cette scène une autre vieilledame «pauvre et veuve* qui était aussidouce que ma précédente maîtres-e étaitacariâtre. Je commençai dès lors à fairequelques progrès en musique.

Ge fut je crois bien à cette époque queje découvris le «galetas».

Le galetas était, cela va sans dire,ogé dans les combles;on y accédait parun escalier très raide, fermé par uneporte qui donnait dans le vestibule dusecond étage. Maintes fois je m'y étaisintroduite à la suite de ma bonne ou dema mère qui y avaient affaire. Mais j'a-vais tout regat dé l'un œil indifférent,et ce domaine n'a* ait point pris ranglans mes possessions intimes. Or, un

j îur qu'il pleuvait et qu'on ne pouvaituonger au jardin, je gravis sans y pen-ser l'escalier sn échelle. Une fois susommet, je me t.eutls un peu épouvantéeds ce que j tvnii fait , car es grenieraussi va i ja'un étage ti« notre maison,ds gre*uui iihubité nu parut ftrnldabli

et — sentiment qui ne m'était pas habi-tuel — je regrettai de n'avoir point en-traîné mes frères à ma suite.

Puis, à force de demeurer interditesur le seuil de ce pays nouveau, je mefamiliarisai aveo ce que j'apercevais.D abord une enfilade de mansardes blancbies à la chaux et se commandant lesunes les autres par des ouvertures béan-tes. Des amas de malles ; du linge sale ;des fagots sentant bon la résine, des cais-ses d'emballage mal fermées qui sem-blaient remplies d'objets hétéroclites.Ceci guldi mon chois.

J'ai toujours aimé & fourrager dansles vieilleries et je fus ravie de ce queje découvris. D'abord, toute une garde-robe absolument démodée de quoi m'ha-biller en «princesse» de la façon la plusbizarre et surtout de quoi me coiffercomme une dame, car je crois que tousles anciens chapeaux de maman s'y trou-vaient assemblés 1 Ceci ma promettaitdes j îles que je résolus de ne point di-vulguer, non pas même d Sophie.

A côté des habits, il y avait une caissede livres, et, sitôt que je l'aperçus, lesobjets de toilette perdirent leur séduc-tion. Gar j'avais la passion de la lecture,et, bon ou mauvais, tout oe qui me tom-bait sous la main était le bienvenu. Seu-lement sur ce chapitre maman étaitd'une sévérité implacable. Toutes meslectures étaient passées au crible de sonjugement et elle ne pouvait souffrir deme voir comme hypnotisée par un livreai trayant. SitCt que mon plaisir favoriavait un peu duré, on m» le supprimait !Aussi quel bonheur d'échapper à cettegênante surveillance 1

Alla de ne pas retarder d'une minutemes félicités à vsuir, je passai l'inspec-tion de m*s «sais futurs. Il y avait un

peu de tout des lomane et des traitésreligieux; des «Tours du monde» dépa-reillés et des recueils de sermons; deslivraisons illustrées dont le commence -ment et la fia manquaient ; enfla, toutun lot de vieux cantiques.

Je fis mon choix très vite, sentant lesminutes fugitives...

Ayant avisé un volume jaune assez dé-penaillé qui portait en grosses lettres sursa couverture ce titre fait pour m'intri-guer : «La Dame aux Camélias», je m'yabîmai tout de suite.

Je ne compris pas un mot et cela meparut sublime. Jamais je n'avais rien lud'approchant ; c'était tout un monde quim'était révélé ; un monde de luxe, d'élé-gance — sans doute le milieu que rôvalent avec tant d'ardeur mes compa-gnes d'école I soudain:

— Antoinette l Antoinette l où doncest-elle passée?

Cela partait des étages inférieurs.Vite, je fis la morte. Plus impérieuse lavoix reprit :

— Antoinette ! réponds tout de suite !Ça non, par exemple I Je voulais finir

mon premier chapitre .Mais le chapitre était long ; je connus

bien vite que j'en avais pour plusieursséances. La voix ne clamait plus. Alorsje trouvai bon de redescendre dans lessphères habitées quitte à revenir le plustôt possible dans mon pays enchanté.

Il me fallut huit grands jours pourachever le récit des aventures de Mar-guerite Gautier. Et, lorsque fut tournéela dernière page, je n'en fus guère plusavancée qu'au commencement du livre ;car dans cette affligeants mort de monhéroïne 11 y avait vraiment trop d'obs-curités ! N'importe! j'étais prête & pro-clamer qus sels était msrveiUeussmsit

beau. J'étais même si pleine de monsujet que j'y rêvais sans cesse ; mais ladistraction était assez mon cas et nul nes'en étonnait.

Voilà qu'un soir, au dîner de famille,une discussion s'éleva entre papa etmaman. C'est mon père qui parle :

— Je te dis, ma chère amie, que tuas tort de ne pas vouloir lire «la Dameaux Camélias». D'après mon avis, c'estle chef-d'œuvre de Dumas...

Comme je dressais l'oreille, mamanrépondit :

— Chef-d'œuvre, j'y consens. Maislivre d'une p ofonde immoralité !

— Ça, permets-moi de te le dire, c'estune opinion sévère. Et tu es un peucollet-monté, ma chère femme. Je ne t'enfais pas un reproche, c'est ton droit ab-solu. Mais, enfln, si l'on t écoutait, onamputerait oe qu'il y a de mieux dans lalittérature!

— Belle perte! des livres qui décriventle vice...

— Eh blen l après? Crois-tu qu'il soitbien prudent de tout ignorer? Je parle,bien entendu, pour les personnes déjàgrandes... Croîs-tu que l'art y gagne-rait, si l'on supprimait du coup tous leslivres dans le genre de cette pauvre«Dame aux Camélias»?

— Oui... vraiment en toute cons-cience, je le crois.

— Tu brûlerais tout ce qui s'écarted'une rigoureuse morale?

— Peut être. C'est le devoir d'unebonne mère de famille.

— Tu n'aurais aucune pitié pour Mar-guerite Gautier ?

— Aucune. D'après ee que tu m'en asdit, la mort ds estts femme est un bien-fait public .

A l'ouïs de os jugement sans nuances,

mon émotion fut telle que j'en oubliaitoute précaution :

— Oh! maman, quelle cruauté? Cettepauvre Marguerite qui a tant pleuré,parce que le père de son ami Armandl'a tourné contre elle qui n'avait rienfaitl

La foudre tombant d'un ciel serein aumilieu de notre table neût pas davantagefait bondir mes parents. Papa dit:

— Qu'est-ce que cela signifie?Et maman :— Antoinette ! Est-ce que tu. deviens

folle?Impossible de reculer. Mieux valait

tont avouer, aussi affirmai-je bravement— Maman, je sais t: es bien de quoi je

perle. J'ai lu «la Dame aux Camélias».— Toill!Rendre l'intonation de ma mère est

chose impossible.— Oui, maman. Au galetaa J'ai

trouvé le livre dans une caisse.Papa dit alors, s'adressent d maman :— Chère amie, tu vois lVffst de tes

théories. SI, au lieu d'être exilé, ce vo-lume eût été bonnêtement rangé dansma bibliothèque, cette petite fureteusen'aurait pas pu mettre la main dessus...

A cette observation, maman ne répon-dit rien, se tourna de mon côté, me con-templa d'un air mécontent, réfléchit unpeu, puis d'une voix très calme:

— Ma petite fille, tu as commis unefaute grave en te permettant de toucherà un livre quelconque sans ma permis-sion. Demain, en rentrant de l'école, tuseras punie. Maintenant, va te coucher,il est l'heure habituelle.

On peut croire que je n'insistai pointat m'esquivai aveo rapidité. Une foisdans mon lit, j'eus un bon quart d'heursd'insomnie, car cette punition sn expec-

tative prenait des proportions bien plusf >rmidabl"S que si elle m'eût été appli-quée tout de suite. Mais au bout de oelong délai de quinze minutes, le sommeilvainqueur s'empara de moi et chassames soucis.

Le lendemain matin, contrairement àce qu'on eût pu attendre, mon réveil futplutôt joyeux. Au f and, je n'étais pasfâohée d'avoir avoué ma fugue qui mepesait quelque peu. Je partis donc pourl'école d'un cœar assez léger, et j* rem-plis tous mes devoirs aveo une assiduitéqui me valut les compliments de mesmaîtres. Vers midi , j'étais bien prèsd'avoir oublié le fflmeux retour quim'attendait ohez moi, lorsqu'à la portede sortie, je croisai Amélie Marthay, la-quelle me demanda :

— Antoinette, viens-tu aveo moi?— Où donc?— Chez Jeanne Butin voir le cadavre

de son petit frère qui est mort hiersoir..,

— On ne nous laissera pss entrer.— Que si! viens toujours Cela t'amu-

seras. Dn mort, c'est tellement extraor-dinaire !

— J'ai peur d'avoir peur.— Bétel Est-ce que cela oeut faire du

mal, puisque cela ne vit plus? Allons!arrive...

Sans réfléchir une minute, je melaissai convaincre, songeant à grand'-mère qui avait si bien l'air de dormiralors qu'elle était morte. Ea route, Amé-lie Marthay, qui portait toujours sur elleune bourse fort bien garnie, s'arrêtaohez un jtrdinier où elle fit empletted'un gros bouquet de fleurs blanches.

— Comme cela, dalgna-t-elle m'expli-quer, on sera obligé ds nous ls laisservoir !

Nous arrivâmes à la maison de JeanneButin. A notre coup de sonnette discret,apparut une vieille bonne :

— Madame ne reçoit pas.Muis Amélie qui avait sa réponse

toute prête, rétorqua aveo un aplombrenversant:

— C'est pour voir Jeanne. Nous som-mes ses amies d'école. Nous appoitonsdes fleurs.

— Ob I alors, ces demoiselles peuvententrer. Je m'en vais quérir Mademoi-selle,

Elle nous introduit dans un grandsalon aux persleunes demi-closes. Uoeodeur bizarre et très pénétrer te nous yprenait si fo< t a la gorge qu'Amélie etmoi nous devions nous retenir pour nepas nous boucher le nez. Tout d'un coupapparut Jeanne Butin, en noir de la têteaux pitd'. Sitôt qu'elle nous vit, ses lar-mes coulèrent :

— Mer d, merci pour les fleurs. Il ena déjà tant nçu, le mignon chéri !

— Jeanne, fais nous voir ton petitfrère...

— Mais Amélie, & quoi penses-tu?Personne ne peut entrer dans sa cham-bre. C'est défendu.

— Tiens, pourquoi donc?— Parce qu'il est mort du croup. Une

maladie très contagieuse. C'est pourcela qu'il sent si mauvais chez noua IIest venu des hommes qui ont tout désin-fecté...

(A suivre.)

HT* La FETXIIiIJB D'AVIS DBNEUQHATJCL, outre le feuilleton quo-tidien, publie fréquemment des nou-velles, des variétés littéraires, soient!.flquts et ds nombrsmx faits divsrs.

Le ruman d'un vieuxIl y "a, rdans un asile de Péris, nn

vieillard qui fut un artiste applaudi, àson heure, qui joua de grands premiersrôles, ceux qui sont aimés, ceux qui, lareprésentation finie , font rêver les jaunesfilles. A combien d'idéales créatures a-t-il dit : «Je t'aime 1» dans sa vie I Combiend'innocences persécutée s a-t-i l proté-gées ! Combien de trames a-t-il déjouées,de traîtres a-t-il démasqués devant lepublic, amateur des dénouements heu-reux !

Il eut son heure, il eut sa gloire, ileut sa fortune, très modeste. Il avaitépousé une comédienne charmante, typede dévouement et d'honnêteté, qui par-tagea sa vie pendant de longues années,et qui avait une sœur, actrice aussi,beaucoup plus Agée qu'elle. Ce brave etlaborieux artiste, après avoir connu lesannées de succès, subit, comme tout lemonde ,Ies années d'épreuves. Uoe nou-velle génération montait. Le drame n'é-tait plus à la mode. Et les forces aussidéclinaient. On s'est pas d'Artagnan àtout ftge.

Les économies avaient été entamées,puis, les journées se faisant plus dures,avaient disparu. La belle comédienned'autrefois et le premier rôle de jadisétaient devenus deux vieillards. C'estune délicieuse idylle, Philémon et Bau-cis, quand on a l'asile et le prfn et lelaitage pour le soir d'un beau jour. C'estune tragédie d'une autre sotte lorsquela maigre famine se dresse au seuil dela chaumière dont on peut être chassébrusquement. Bau is fut la plus heu-reuse : elle mourut Philémon ne deviotpas «chêne» comme dans la fable. Aucontraire, les années firent de lui, de cebel homme à tournure héroïque, un pau-vre vieux attristé et courbé.

Il avait oeperdant une consolation :onlui avait trouvé un refuge dans un desasiles artistiques de la Ville de Paris.Octogénaire, il avait là ses vieux joursassurés. Tristes jours avarement comp-tés mais qui peuvent paraître très doux,par comparaison après tant de journéesd'orages. Et réchauffant ses membres ausoleil ou li ant en sa ebambre quelquecoupure d'un vieux journal parlant deses succès évanouis, des «premières»d'autrefois, il pouvait attendre là paisi-blement ce qui nous attend tous. Maisnon. La vie a toujours d'amêres surpri-ses. A quatre-vingts ans, une nouvelletristesse allait atteindre oe vaincu.

Sa belle-sœur, la comédienne des joursheureux (Paris l'a applaudie, Paris l'afêtée) plus vieille que lui maintenant,plus pauvre que lui, sans ressources,sans asile, demandait à être recueillie àson tour, comme le vieux comédien, età trouver l'asile final avant la tomba

Elle énumérait ses titres, elle parlait4 qui de droit de sa misère, de son âge.One vieille, vieille femme.

Et un des administrateurs de l'Assis-tance, qui se souvenait de l'avoir vue, àtravers la rampe, souriante, gaie, chan-tant des flons-flons autrefois, de répon-dre attristé :

— Que voulez-vous, Madame!... Pourqu'on puisse vous recueillir, il faut unevaoance. Nous n'avons qu'un certainnombre de chambres. Il n'y a pas deplace à l'asila

Pas de place? Non, aucune place. Lamort seule en fait dans ces refuges.Mais il est à l'asile, des ménages hospi-talisés, des couples qui partagent lemême toit, In même lit. Le mari et lafemme vivent là d'une vie commune.

Alors une idée vint su vieux comé-dien, poignardé par la pensée que eapauvre belle-sœur, celle qui portait lemême nom que la femme à qui il devaittant d'années de bonheur,'était livrée aubesoin, manquait d'un logis, se deman-dait comment elle mangerai t le soir —et, résolu, il se présenta au directeur del'établissement:

— Monsieur le directeur, j'ai pansé àune chose. On a le droit de recevoir dansl'asile sa femme?... Eh bien, voilà. Jevais, afin de pouvoir lui assurer un coinoù ne pas mourir — ou pour mourir,comme vous voudrez — donner monnom à une pauvre créature qui tombe demisère. C'est possible n'est ce pas?

— C'est très possible. Vous avez ledroit de vous marier, même à votreâge !

— Oh! â mon âge !Il souriait tristement et haussait les

épaules.— Ge n'est pas pour avoir une femme

avec moi ou à moi, vous concevez bien,Monsieur le directeur, non, c'est pourne pas avoir loin de moi une malheu-reuse qui me rappelle celle que j'aiaimée, celle que j'ai perdua Toute mavie ! Tout mon passé ! Et il me sembleque la morte me dit tout bas, comme ça:«Tu fais bien I»

— Si vous faites bien ! C'est admira-ble, tout simplement.. — Une Idée de théâtre, que voulez-vous? Oui, on a encore des idées pourles fins d'actes!

— Seulement dit le directeur, vouesavez que le nombre des rations est dé-terminé comme 11 nombre des chambres,Nous sommes strictement limités parnotre budget et c'est à vous...

Le vieux comédien hospitalisé l'inter-rompit:

— Ohl ne craignez rien! Je mangeraimoins, je ne boirai pas du tout et je negrèverai pas le budget de la Maison!Cela me regarde !

Et l'octogénaire va épouser, un de cesmatins, la vieille femme à demi paraly-sée dont le nom lui rappelle celle qu'ilconduisit devant le maire, autrefois. Eten attendant, on le voit, chaque matin,traverser péniblement la rue, portantdans un petit panier la moitié des por-tions qui lui sont allouées pour les don-ner en un taudis à sa pauvre fiancée dequatre-vingt-huit ana

Bientôt dans la petite chambre del'asile, il y aura deux vieillards se nour-rissant des mêmes mets, rompant lepain, partageant la viande et se regar-dant aveo ces tristes prunelles des pau-vres êtres prisonniers dans la cage dujardin de Rotnrdam. Et ils seront heu-reux dant leur pauvreté, loin du froid,loin de la pluie, loin de la faim. Ils serappelleront les soirs lumineux des gaisvaudevilles crânement enlevés et desgros drames joués avec des grondementsd'orages. Ils se rappelleront la mortedont le souvenir unit pieusement leursdeux tristesses. Et ja ne sais pas de plustouchante aventure que cet attendrissantroman de deux vieillards qui ne sont pasles Amoureux de Sainte-Périne mais lesfidèles à la mémoire d'une disparue etdont un surtout fait preuve d'une délica-tesse tendrement simplement noble-ment dévouée.

— Eh! dirait le bon Brichanteau, quevoulez vous? Sur les planches on a ducœur. Et ça, c'est du bon théâtre!

JULES CLARETIE.

Is» Fenille d'Avis de Menehfttel,an villa 9 tr par trimostra

BERNE. — La chambre de commercedu canton de Berne a pris il y a quel-que temps l'initiative de la création d'untribunal chargé de trancher les litigescommerciaux. Consultées à ce sujet,toutes les sociétés agricoles, industriel-les ou commerciales du canton ont ap-prouvé cette initiative et se sont déclaréesprê'es à appuyer le projet de la chambrede commerce.

— Dej écoliers de Sumîswald avaientroulé sur une pente au-dessus du village,près de l'école, une énorme pelote deneige, un « from»ge » ainsi qu'ils l'ap-pelaient mesurant deux mètres de dia-mètre. Elle était demeurée au milieu dela pente. Durent une récréation, les élè-ves voulurent la remettre en mouvement.Comme elle s'ébranlait l'un d'eux, lejeune Wissler, figé de quinze ans, seplaça devant la masse et voulut la rete-nir d'un coup de reins, mais il fut prissous elle et écrasé. Quand le maître etles parents accoururent Ils ne relevèrentqu'un cadavre.

BALE. — Les journaux bâlols an-noncent que le bedeau de l'Université deBâle, nommé Huser, vient d'être arrêtécomme prévenude détournements au mon-tant de 4,000 fr. La somme détournéeprovenait des finances d'inscriptions oud'examens déposées par les étudiante.

SAINT 9ALL. — Mardi soir, le feus'est déclaré dans le grand bâtiment oocupé par l'Asile des pauvres, à Amden,et activé par un vent violent il n'a pastardé à prendre une grande extension.Les pompiers ont eu une peine inouïe Ipréserver les autres maisons du village,qui menaçaient à chaque instant de s'en-flammer à leur tour.

Mercredi matin, U ne restait que lesquatre murs et le rez-de-chaussée, quiflambait encore. Le feu n'a pu être com-plètement maîtrisé que dans la soirée.Il n'y a heureusement pas eu d'accidentde personnes, mais la plus grande partiedu mobilier est restée dans les flammes.Le bâtiment occupé jadis par l'hôtelLeistkamm, était assuré pour 61,000 fr.La cause du sinistre est inconnue.

GLARTS. — On annonce que le grandIndustriel Jenny-Zwicky, d'Eonenda, dé-cédé au mois décembre de l'année der-nière, a légué une somme de 176,000 fr.à ses ouvriers et â des Institutions dsbienfaisance.

VAUD. — Mardi matin, Jour de foireà Yverdon, un campagnard en descen-dant de vagon s'aperçut qu'il venaitd'être allégé de son portemonnaie. Ilsoupçonna un individu qui s'était trouvéprès de lui et oria : « Au voleur ! Arrê-tez-le ». On pinça l'individu, qui étaitbien le coupable.

— On comptait, sur le champ de foired'Yverdon, 60 chevaux, de 500 à 600 fr.,ceux de choix, de 700 à 800 fr. ; 120bœufs, de 600 et 700 fr. et de 900 à1,000 fr. la paire ; 280 vaches et génisses,de 500 à 600 fr. et de 650 à 700 fr. ; 560porcs : les petits, de 55 à 60 fr.; l"smoyens, de 70 à 80 fr. ; les gros, de 100à 120 la paire.

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