Une étape décisiveLe problème jurassien

LA PRESSE de chez nous n'a peut-

être pas suffisamment souligné l'im-portance de la dernière assemblée

de délégués du Rassemblement juras-sien à la Neuveville. C'est à celle oc-casion qu'a été prise la décision de lan-cer une initiative cantonale qui deman-dera aux autorités bernoises d'organiserune consultation populaire dans le Jura,consultation par laquelle le peuple dece pays pourra exprimer son opinionsur la question de la séparation d'avecl'ancien canton. La campagne pour larécolte des si gnatures sera déclenchéeau début de septembre, lors de la tra-ditionnelle manifestation du Rassemble-ment j urassien à Delémoni.

Ainsi, dix ans après les incidents quiallaient provoquer le réveil du senti-ment séparatiste dans le Jura, le mou-vement qui l'incarne pense pouvoirpasser aux actes. Au cours de cette dé-cennie, on a éprouvé l'impression quele travail accompli en profondeur, par-mi l'élite, les cadres et la populationa été suffisamment intense pour qu'ilapparaisse désirable maintenant d'enconnaître le résultat.

Certes, l'initiative cantonale n'eslqu'une première étape. Ensuite, ils'agira (éventuellement) d'organiser leplébiscite, puis, surtout, la consultationsera étendue à toute la Suisse, cettelois par voie d'initiative fédérale. Avecl'armature constitutionnelle qui est lanôtre, on n'accouche pas si aisémentd'un canton, même si l'on a la convie-lion qu'il serait en conformité avec lagéographie, l'histoire, les conditions lin-guistiques, l'ordre politique et, pourtout dire, la nature des choses 1

Mais qui ne voit que cette premièreétape est la plus importante I Car, sil'on vote sur l'initiative, du même coupon sera éclairé sur le sentiment vérita-ble du peuple jurassien. Le peuple del'ancien canton se prononcera négati-vement. Mais l'issue du scrutin permet-Ira de déterminer enfin avec exacti-tude et selon les lois de la démocratie,dans quelle mesure le Jura tient à sonautonomie. La votation donnera ausside précieuses indications sur les majo-rités ou les minorités qui se formerontdans chacun des sept districts.

Le problème jurassien est posé de-puis longtemps el l'attitude négativequ'a adop tée l'Etal de Berne à sonégard a provoqué un malaise qui estallé grandissant.

Or, on ne résout jamais un problèmeen le supprimant. En Suisse, on excelleun peu trop à passer comme chat surbraise sur les affaires gênantes. On s'en-llamme volontiers pour des idées «géné-reuses » quand elles concernent l'étran-ger. Mais pour ce qui nous touche onmontre souvent une étrange discrétion...Que de gens chez nous vous parlentdu « fait national algérien » commed'un fait national allant de soi mais selaisenl prudemment quand on évoquedevant eux la notion d'un éventuelEtal jurassien I On refait volontiers lacarte du monde, mais le moindre chan-gement, ici, devient une montagne I

Ce n'est pas par des silences ef desprudences de cette sorte qu'un pays segrandit. S'il veut progresser, il doit re-garder en face l'obstacle. L'occasion vaêtre bientôt donnée d'y voir clair dansl'affaire jurassienne. On doit s'en ré-jouir.

Bené BBAICHET

Israël se battra si l'Egypterefuse de laisser passer ses bateauxUn navire-test a mis le cap sur le détroit de Tiran

Déclaration de M. Ben Gourion :

TEL AVIV, 7 (A.F.P.) . — « Israël enverra dans le canal deSuez îles bateaux battant pavillon israélien ou étranger et sebattra pour son droit de transiter librement par cette voied'eau » , a affirmé M. Ben Gourion, président du Conseil israélien,dans des déclarations faites, à Tel Aviv, aux directeurs des jour-naux israéliens.

M. Ben Gourion a ajouté qu 'il n'étaitPa8 nécessaire de faire appel à la Courinternationale de la Haye, parce quela liberté de passage dans le canal étaitgarantie par les accords internationaux.

«Israël , a en outre déclaré le prési-dent du Conseil , maintiendra par tousles moyens la liberté de navigationdans les eaux du golfe d'Aqaba , en di-rection du port d'Eilath , pour tous lesbateaux israéliens et étrangers. »

Les quintuplés africainssont morts

LOUR ENÇO MARQUES (Mozambi-que), 7 (Reuter). — Les quintuplés"iis au monde jeudi par une indi-gène de trente ans , Mme CelinaCovane , sont morts vendredi .

Navire-test israéliendans le détroit de Tiran

LONDRES , 7. — Selon le « Daily Ex-press • , le cargo Israélien « A tilt », quia quit té Djibouti lundi soir après avoirfait le tour de l 'Afrique , a mis le capsur le détroit de Tiran, afin d'établirlie droit de libre navigation par lesnavires d'Israël diams cette région . Learabes ont affirmé que les navires is-raël . Le jou rnal rappelle que les Etatsarabes ont affirm é que les navires is-raéliens ne nav igueraient Jamais damsle golfe d'Aqaba , mais s>e demande cequ'il s peuvent faire en réalité pourempêcher le cargo de passer.

Interviewé à l'escale de Djibouti parle correspondant die l'A.P.F., le com-mandan t de l'« Atlit » ne pensait pasque les Egyptiens tenteraient d'empê-cher le passage du détroit de Tiran àson navire et comptait être à Eilathle 8 juin comme prévu.

Les socialistes acceptentde participer au gouvernement

Premier résultat positif pour M. Bourgès-Maunoury

Le cabinet p ourrait être constitué mercredi et Ion s attendà une lutte f éroce p our la répartition des p ortef euilles

Notre correspondant de Paris nous téléphone :Un premier résultat positif a été obtenu par M. Bourgès-

Maunoury dans la tentative qu'il poursuit de dénouer la criseministérielle entrée dans son dix-septième jour. Hier après-midi et après plusieurs entretiens avec le « président pressenti »,les socialistes ont admis le principe d'une participation au futurgouvernement.

La promesse n'est, pas absolumentformelle ; il s'agit seulement d'unpréjugé favorable, mais suffisam-ment explicite pour qu 'il soit désor-mais difficile à la S.F.I.O. de fairemachine arrière.

Le M.R.P. va marchandersa participation

Le M.R.P., par contre, n'a pas en-core fait connaître sa décision. Juste-ment ulcéré par le torpillage de l'ex-périence Pflimlin , les républicains po-pulaires se proposent de négocier leurpropre participation, ou plus exacte-ment , de se faire payer le plus cherpossible. ¦ ,¦

Ils ont clairement fait savoir hiersoir dans les couloirs de la Chambre,tout en rappelant leur volonté de voirse constituer un gouvernement delarge union , qu'ils ne désirent pass'engager avant qu'aient été éclairciescertaines questions relatives à lastructure et à la composition du fu-tur gouvernement. Traduite en langagevulgaire , cette déclaration signifie quele M.R.P., battu sur le plan de lahaute stratégie parlementaire , va s'ef-forcer de tirer tous les bénéfices pos-sibles de sa participation à un cabinetà direction radicale.

On va donc se battre férocementsur la répartition des portefeuilles.C'est là une vieille tradition politiquefrançaise, mais qui peut présager dedésagréables surprises à M. Bourgès-

Maunoury, car les parties prenantesseront bien plus nombreuses que lesportefeuilles mis à disposition.

Explication du revirement socialisteQuoi qu'il en soit , le revirement

socialiste a considérablement éclaircila situation politique et il est mainte-nant permis de donner à M. Bourgès-Maunoury les meilleures chances demener à chef la mission qui lui a été

confiée par le président de la Répu-blique.

Trois raisons ont conduit la S.F.I.O,à abandonner l'attitude intransigeantequi a provoqué l'échec de M. Pflimlin.La première a été la crainte de voirla crise se prolonger et la S.F.I.O. ren-due responsable de cette désastreusevacance du pouvoir. La seconde, le ré-flexe national de certains hauts diri-geants socialistes devant la crise fi-nancière et la recrudescence du terro-risme en Algérie. La troisième enfin,l'appui que les fédérations départe-mentales S.F.I.O. du Sud-Ouest ontapporté à M. Bourgès-Maunoury, lea-der radical de ces mêmes régions. Làce sont des considérations électoralesqui ont essentiellement joué.

M.-G. O.(Lire la suite en I.9nie page)

LIRE AUJOURD'HUI :Pag e 4 :

PROPOS SUR L 'ÉDUCATION¦ Que faut- i l enseigner aux hom-

mes de l 'ère atomique ?TOUS LES SPORTS¦ Avant la f inale de la coupe suisse

de football.¦ Gaul remporte la ldme étape du

Tour cycliste d 'Italie ; Nenciniest toujours maillot rose.¦ Les juniors neuchâtelois lundi

au Wankdorf.Page 6 :

CHRONIQUE RÉGIONALE¦ Les nouveaux aménagements de

la p lace de la Poste.

Page 10 :UN CONTE POUR LE COMPTOIR¦ Le por trait.

EN PRÉSENCE DE TOUT LE GOTHA

Mariage princier à SalemMargareta de Bade a épousé Tomislaw de Yougoslavie,

frère de l'ex-roi Pierre

// est question d'un mariage entre la princesseMargaret et le roi Baudouin

'SALEM (Bade). — Le duc d"Edimbourg a assisté jeudi à un des plusbrillants mariages d'Europe: la princesse Margareta , fille du margrave deBade (Allemagne), a épousé le prince Tomislaw, frère cadet de l'ex-roiPierre de Yougoslavie, en présence de toutes les familles royales du vieuxcontinent.

Le prince Tomislaw, âgé de 29 ans,est hor t icul teur de son métier. Il aune grande propriété dans le Sussex,près de Londres , où il se spécialisedans la culture d'arbres fruitiers.

La jeune mariée , âgée de 24 ans,ne borne pas non plus son existenceaux occupations mondaines. Elle estinf i rmière di plômée , et c'est en faisantun stage dans un hô pita l de Londresqu 'elle fut invi tée au palais de Buck-ingham. Elle est la propre nièce duduc d'Edimbourg.

Deux cérémoniesDeux cérémonies nuptiales ont eu

lieu le mat in . L'époux , en effet , ap-partient à l'Eglise orthodoxe , commetoute la fami l le royale de Yougoslavie.

La cérémonie protestante eut lieuensuite. A la sortie , les villageois pou-vaient enfin acclamer la mariée, ra-

Les heureux et princiers époux à la sortie de l'église.

vissante dans sa robe blanche , au bra sde son époux. Ils étaient suivis d'uncortège comme on n 'en voit plus sou-vent. Le margrave de Bade avait don-né le bra s à la reine mère, Marie deYougoslavie. Le fils de cette dernière,le roi Pierre, marchait aux côtés dela mère de la mariée. Le duc d'Edim-bourg était avec sa mère, la princesseAndrée de Grèce. Le roi Humbertd 'I tal ie se tenait aux côtés de la reineFrederika de Grèce. Le roi Simeon deBulgarie était le caval ier de la grandeduchesse Marie de Russie. La com-tesse de Paris était au bras du princeLouis-Ferdinand de Pru sse, le comteMountbat ten avait à ses côtés la prin-cesse Sophie de Hanovre , et l'archiducFerdinand d'Autrich e menait la prin-cesse Alexandra de Kent.

(Lire la suite en ISme page)

STALINE SERAIT MORTpendant une scène terrible

Selon l'ambassadeur russe à Varsovie M. Ponomarenko

Une réplique de Vorochilov qui s'opposait à la déportationdes Juifs l'avait mis dans une rage folle, et soudain ce fut

l'attaque fatalePARIS, 7 (A.F.P.). — « France-Soir » publie un article de M. Michel

Gordey, dans lequel celui-ci relate les révélations qui auraient été faites parM. Ponomarenko, ambasseur d'U.R.S.S. à Varsovie, sur les circonstances dela mort de Staline.

Le journal précise à ce propos : «Oncomprendra que « France-Soir » accom-pagne la publication de cette informa-tion de réserves, car, s'il est certainque le récit a été fait par M. Pono-marenko, rien ne permet d'en vérifierl'authenticité. Pareil récit peut , en ef-fet , répondre à des buts proches oulointains de la diplomatie et de lapropagande de Moscou ».

Selon M. Michel Gordey, les circons-tances dramati ques de la mort de Sta-line ont été relevées au cours d'une

MM. Boulganine et Khrouchtchev àHelsinki , pendant leur voyage offi-ciel en Finlande. On reconnnaît àdroite M. Suskelainen, président duConseil finlandais. Les deux diri-geants soviétiques ont entamé ven-dredi les pourparlers avec les diri-geants finlandais, à l'ancienne rési-dence du gouverneur général russe,où le gouvernement finlandais orga-nise habituellement ses réceptionsofficielles. Le ministre des affairesétrangères Gromyko a fait pour sapart une visite de courtoisie à soncollègue finlandais, M. Virolainen.

longue conversation confidentielle queM. Ponomarenko eut récemment avecun groupe de journalistes polonais àl'ambassade de l'Union soviétique àVarsovie.

TÉMOIN DE LA SCËNEM. Ponomarenko fait partie du cer-

cle restreint des hommes qui formentla « direction collective » de l'U.R.S.S.,précise « France-Soir ».

(Lire la suite en 19me page)

Un accord a été signé hier,aux fermes duquel les Etats-Uniscéderont pour 49 millions de dollars

de produits agricoles

WASHINGTON, 7 (A.F.P.). — Auxtermes d'un accord économique partielqu 'ils ont signé vendredi , les Etats-Unisse sont engagés à céder à la Polognedes produits agricoles et autres d'unevaleur de 48,9 millions de dollars.

(Lire la suite en 19me page)

Washingtonà laide

de la Pologne

Elle avoue cinquante-six ans etlui en a cinquante-huit. Elle , c'estMarlène Dietrich , dont « L'Angebleu » f i t en 1920 la « sirène No 1de l'écran n , et qui , en 1957 , porteallègrement son titre de « plue joliegrand-mère t> du monde. Lui , c'estErich-Maria Remarque , le romanciergermano-américain . Son réquisitoiresur la guerre : « A l'Ouest , rien denouveau » , en a fai t l'un des dixécrivains les plus célèbres de notretemps.

Depuis des années, tous deux sontdes amis très intimes . A Hollywood ,on les rencontre souvent ensemble.Mais la rumeur publique assure queces vieux amis vont se transformeren jeunes mariés. Marlène devien-drait prochainement Mme Erich-Maria Remarque. C'est , dit-on, laraison pour laquelle l'écrivain vientde divorcer de sa seconde femme.Marlène n'a été , elle , mariée qu 'unefois : en 1924 , avec Rudolf Seiber ,compositeur et chef d' orchestre , dontelle a eu une fi l le , elle-même ma-man d' une f i l le t te de dix ans .

Pour l'instant, « grand-maman »Marlène refuse de confirmer ou dedémentir.

Marlène Dietrichépouserait le romancierErich-Maria Remarque

PENTECÔTE :2 j ours d'arrêt

¦*WS 9E.Q9QS

T/ H ! Marne Fraclet ! C quem ri vous fai tes là, à r'garder

J—J c'te ciel comme si c'étaitvotre amoureux ? Faites une de cesgueules ('scusez comme j 'vous par-le) qu'on dirait une perchette susle molle. Croyez qu 'i va vous tom-ber t'sus des princes régnés, oubien des particules radiolactées, ouben quoi ?

— Taisez-vous 'oire, marne Gigo-gnard , c'est pour 'oir le temps qu'ifera à Pentecôte.

— Ouais ! comme si on avait d 'jàpas assez d'embêtements, v'ia qu 'ons'occupe d'ia nébulosité et p is toutce commerce, sans compter les p ré-cip itations. C' est bien le siée' de lavitesse, pas vra i ? Jamais tranquil-les. Mon d é f u n t , qu'avait de l'espritf a u t dire, i' disait : à Pentecôte,i'm'disait, c'est le gosier que j 'ai enpente , et p is t' est les côtes que j 'metords. C' est sûr, le pasteur, chaispas c'qui disait. Mais qu 'est ce onpouvait rigoler quand l'était debonne, mon d é f u n t . Mais c'était pastoujours , j 'vous garantis !— Ah ! marne Gigognard , sonttous comme ça. Quand ça va, çava, mais dès qu 'i y a quetchose , çay est , ça monte t'sus ses grandsch'vaux, p is qu 'est-ce on prend !

—¦ Qu'i' croillent ! Faut les lais-ser , marne Fraclet , et pis (adieu,bona ', p lésir !) , ça f i e n t doux com-me des agneaux. Mon dé fun t ,qu 'avait de l'esprit f au t dire...

— Ouais , d'accord , 'n attendant ,marne Gigognard , i' y est resté , vot 'défunt !

— Et où ?— Ben...!— 1' y est resté , i' y est resté !

C'est sur : i' y est resté ! Et p isaprès ? C' est toujours pas pourvous , marne Fraclet ! Et p is , ch' raispas été la, i' y s'rait resté p lus tôtque ça, j 'vous garantis ! L' avait del' esprit , f au t dire. C'est toujours ça.Pas comme des. Que je veux pasnommer. Pa 'ce qu 'i' p iqueraient larogne. N' attendant , moi, y a l 'Ug énequi vient me prend 'e, avec la belle-f i l l e et pis le gamin , on va fa i re untour en France. V peut p leu 'oir,moi, je m'en f i che . On est en auto.'Oyez , deux jours . Ça change. C'estsûr , c'est pas comme ici. Maisqu'est-ce vous voulez, marne Fra-clet , quoi... tout [' monde , i' peutpas et' Suisse.

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POUR LA FINALEDE LA COUPE

Chaux-de-Fonds et Lausannen'ont pas à résoudrede grands problèmes

Qui remportera la finale dela coupe suisse ? C'est la ques-tion que chaque passionné dufootball se pose. Alors que lagrande majorité d'entre euxoptaient en faveur de Chaux-de-Fonds à l'issue des demi-fi-na les, il en va autrement au-jourd'hui.

La cote des Lausannois s'est sensi-blement améliorée. Ne battirent-ils pasdepuis Servette (2-0), Bàle (7-1) et sur-tout Chaux-de-Fomdis (3-2) ! C'est l'équi-pe quii monte ; elle a en f in trouvé lacohésion qui lui fit si longtemps dé-faut, à cause principalement dies nom-breuses blessures dont furent victimesses joueurs. Pour ce match capital,l'entraîneur Jaccaird n 'apportera pas degrands changementis à la formation quiobtint ces dieinmiers temps de si bril-lants résultats. Stuber fera probable-men t sa rentrée et il prendra ainsi laplace de Schneider... qui fit oublier letitulaire lorsq u'il le remplaça. On pairieaussi de Perruchoud, mais on doute endéfinitive qu'on dissocie la paire Ma-gnin-Mathis qui fonctionna à mer-veille ces ultimes matches. Lausanneaura donc le visage suivant : Stuber ;Mathis, Magnin (Perruchoud) ; Weber,Reymond, Roesch ; Fesselet, Eschmaon,Vomlanden, Maillard II, Tedeschi.

Les Chaux-de-Fonniers sont dans l'in-certitude au sujet de leur demi Bat-tistella. Cet élément fut blessé contreZurich et on ignore s'il sera en étatde tenir sa place. Le mal est d'autantplus grave que Zurcher est toujoursindisponible. Sans Battistella et Zur-cher, l'entraîneur Sobotka devra modi-fier tout son secteur défensif et éven-tuellement faire appel à Audergon, le-quel n'avait guère convaincu contreYoung Boys sur ce même Wankdorf.Si Battistella joue, l'équipe se présen-tera probablement dans la formationsuivante : Schmidlin (Fischli) ; Ehrbar,Leuenberger; Peney, Kernen, Battistel-la; Morand , Antenen, Kauer, Pottier,Mauron.

En cas d'absence de Battistella, iln'est pas impossible qu 'on confie leposte d'arrière central à Leuenberger,car parmi les éléments actuels, Ker-nen est le seul qui puisse tenir effi-cacement la place de demi. Nous au-rions donc : Schmidlin (Fischli) ; Ehr-bar, Audergon; Peney, Leuenberger,Kernen. La ligne d'attaque bien enten-du ne subira aucune modification. Leseul élément faisant l'objet de critiqueétait Kauer ; mais depuis qu 'il réussitl'exploit de marquer six buts en unmatch, on se garde bien de mettre endoute sa participation.

Val.

Les Juniors neuchâteloislundi au Wankdorf

II vaudra la peine de se ren-dre lundi au Wanhdorf bienavant l'heure de la f i n a l eChaux-de-Fonds - Lausanne. Carle match d'ouverture mérited'être vu. Ce ne sera pasmoins que la f i n a l e de la cou-pe suisse juniors qui oppo-sera l'équipe du canton deNeuchâtel à celle de l'associa-tion de la Suisse primitive quiest constituée dans son ensem-ble par des éléments lucernois.

Les Neuchâtelois se sont octroyél'honneur de prendre part à cette fi-nale de la deuxième édition die la cou-pe juniors en éliminant successivemeintle Valais (4-2), Vaud (3-2) et Soleure(5-4). Les Luoernois trouvèrent eux surleur route Zur ich , Bàle et le Tessin.

Nos Jeunes représentants ont disputéjeudi un galop d'entraînement contrela première équipe de Cantonal . Ils ob-tinrent un résultait surprenant pu is-qu'ils... battirent leurs aînés par 4-1.Ces jeunes possèdent un moral remar-quable, nous conifiait hier encore M.Bourquin, présiden t de l'Associationneuchâteloise et jurassienne. Ils veu-len t absolument remporter cette coupeet nul doute qu'ils donneront lundileur maximum. Leur tâche ne serapourtant pas aisée, car ils se heurtentà des adversaires solidement charpentéset qui jouent dnins un style viril quin'a guère convenu aux Bâlois, aux Zu-ricois et aux Tes'Sinois.

Pour oe choc décisif , les Neuchâteloisont en principe form é leur équipe ; laseule incertitude concerne le posted'arrière droit ; il' n'est pas impossibleque l'on préfère Mêla à Auderset. Voic ila composition de cette équipe : WeberII (Xamax) ; Auderset (Xamax) ou Mêla(Cantonal), T. Tribolet (Cantonal) ;Steudler (Etoile), Cometti (Cantonal),Jean Wenger (Cantonal) ; Dousse (Xa-max), Christen (Xamax), Gaille (Can-tonal), L. Tribolet (Xamax), Cuche(Etoile).

Les remplaçants sont Peltier (Etoile),Peliegrini (Xamax) et Quilleret (Etoile).

Dimanche, la presque totali té deséquipes neuchâteloises et jurassiennesde séries infér ieures joueront leursdernières rencontres de la saison, dumoins en ce qui concerne le cham-pionnat. Dans le groupe II de troi-sième ligue, ce sera chose fa i te , tan-dis que dans le groupe I, seul lematch Saint-Biaise - Colombier resteraen suspens. Le choc du jour mettraaux prises, au Vallon , Couvet et Au-vernier. Les footbal leurs du ¦ Bas »doivent au moins obtenir le partagedes points s'ils ne tiennent pas à êtrerejoints « in extremis » et disputercontre le même adversaire un matchd'appui pour le titre de champion degroupe.

Voici l'ordre des rencontres :IIIme ligue : Couvet-Auvemler ; Béro-

che-Blue Stars ; Colombier-Comète ; Bou-dry - Nolraigue ; Cantonal n-le Parc.

IVme ligue: Colombier II-G'ortalllod la;Cortaillod I b-le Landeron I a ; Haute-rive II-Ecluse I b ; la Sagne-Btolle III ;Sonvilier II-C'ourtelary II.

Juniors A : Travers-Serrlères ; Chaux-de-Fonds - Fontainemelon.

Juniors B : Cantonal-Xamax ; EtoileI b-Colombler.

Juniors C: Cantonal Ib-Fleurler ; Can-tonal I a-Saint-Blalse ; C'ouvet-Cortalllod .

Dix-sept rencontresdans les séries inférieures

Des champions étrangerscontre les meilleurs

athlètes suissesà la Chaux-de-Fonds

Un important meeting d'athlétismese déroulera demain à la Chaux-de-Fonds, à l'occasion de l'Inaugurationdu nouveau stade. Les organisateursont fait les choses en grand , puis-qu'ils sont parvenus à s'assurer laparticipation de nombreux championsétrangers, ainsi que de tous les meil-leurs athlètes du pays , Cette réunionservira même de base pour sélection-ner l'équipe suisse qui se rendra pro-chainement en Scandinavie. Parminos représentants, il y aura entreautres Weber , qui vient d'établir unnouveau record national des 400 m.en 47" et le surprenant Bruno Galli-ker que nous voyons ci-dessus lorsde son premier 400 m. haies. C'est eneffet dimanche dernier que Galllkers'aligna pour la première fois de sacarrière dans une telle épreuve. A lastupéfaction générale, il couvrit ladistance en 52"9. Personne, même pasl'actuel recordman du monde, n'avaitréalisé semblable exploit pour ses dé-buts. L'athlétisme suisse est en grandprogrès, cela ne fait aucun doute !

Reprise d'une traditiondans le football corporatif

Après une interruption de plusieursannées, le Groupement des clubs defootball corporatif de Neuchâtel etl'Association des clubs de footballamateur de la Chaux-de-Fonds repren-nent une tradition qui doit régulière-ment permettre aux équipes représen-tatives de ces deux associations dedéfendre, au sein du football corpo-ratif , le prestige du « Haut » et du« Bas > .

Cette importante rencontre se dérou-lera cet après-midi, au stade de laMaladière.

Chaque club du Groupement avaiteu la faculté de désigner un ou plu-sieurs de ses joueurs pour un matchde sélection qui a eu lieu la semainedernière à Serrières, après quoi l'équi-pe qui défendra les couleurs de Neu-châtel a été formée comme suit :

Gardiens : Pegoraso (Calorie) ; rempla-çant : Flotron (Mécanos).

Arrières : Schlichtig (Faël), Colomb(Brunette).

Demis : Schelker (Favag), Girard (Bo-rel), Barlocher ( Favag).

Avants : Gattolltat (Faël), Mayor (Com-mune), Aegerter (Jura MU1), Dubey (Mé-oanos), Pethoud (Mécanos) .

Remplaçants : Fetremand (Sporeta),Racine (Téléphone), Bulfone (Draize).

La partie sera dirigée par M. Llenhart.

La lutte sera chaude...pour la relégation !

Le programme de ces derniers hui tjours a été assez réduit ten ligue A.Samedi passé à Lugano, Etoile-Séche-ron a battu Cassarate par 44-38 et àFribourg, Olympic a triomphé de Ser-vette par 63-55.

Ainsi Cas-sairate et Servette,. bienqu'étant parvenus à enregistrer des ré-sultats assez serrés," n'ont cependantpas réussi h cueillir le moindre pointjusqu'à ce jour. De la part des Tessi-nois , cela n 'a rien de très étonnantcar sur le papier leur équipe est bienla plus faible du groupe. Mais en _ cequi concerne Servette, oette suite im-pressionnanite de défailles a quelquechose d'un peu surprenant car les« grenat » alignent de nombreux joueursétrangers, dont plusieurs sont de trèsgrande classe.

Si la lu t te pour le titre de championsuisse promet oette année d'être viteépuisée en raison de l'énorme supério-rité de Jonction , il n 'en ira pas de mê-me pour la relégation, Cassarate etServett e étant bien décidés à tenir deconserve la lanterne rouge I

Deux rencontres figurent au program-me de oette semaine. Olympic-Fribourgse ren d en effet au Tessin et il a f f r o n -te aujourd'hui Cassarate et le lende-ma in ' Fédérale. Les FribouirgeoAs ontune équipe die jeunes très solide quiprovoquera plus d'unie surprise; ilssemblent très oapables d'en créer uniecontre Fédérale, le seul club quii soitencore dans le sillage de Jonction.

Art.

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AU TOUR D'ITALIE

Gaul remportela dix-neuvième étape

Nencini est toujours maillot roseLes quatre-vingt-trois con-

currents restant en course quit-tent Trente n «tnze heures pourla dernière étape de montagnedu 40inc « Giro » . Le pelotonroule groupé jusqu'à Ora (km.38), puis, dans les premièresrampes du col de San Lugano,plusieurs cassures s'opèrent.

En tête, se portent le mail lot roseNencini , Louison Bobet , Geminiani ,Barbotin , Gaul, Baldini , Impanis etDefilippis.

Sur le faux plat conduisant au basdu col de Rolle, seconde diff icul té dela journée, Baldini et Wagtmans re-joignent les hommes de tête qui , àPredazzo (74me km.) précèdent De-filippis, Janssens, Le Ber, Nolten de2' 44" et le peloton de 6' 20". Unepluie violente, accompagnée d'une chu-te de grêle, sabat sur les coureurs.Wagtmans et Barbotin . ne peuvent sui-vre le train et laissent partir Nencini ,Bobet , Geminiani, Gaul , Baldini etImpanis, qui montent au train ce colroulant. Au sommet (1970 m.), Nencinipasse premier devant Bobet, Baldini ,Geminiani, Gaul et Impanis.

Dans la descente, Nencini crève. Ilchange de roue, mais quelques centai-nes de mètres plus loin , il est encoreattardé par une seconde, puis une troi-sième crevaison. Bobet , Geminiani , Bal-dini et Impanis s'échappent et lâchentGaul , qui a crevé. Après Primiero(117me km.), les quatre hommes detête ont V 00" sur Gaul et Nencini ,4' 43" sur Wagtmans et Barbotin , 6' 10"sur Defi l ippis et Janssens. Le pelotonest à 10' 45". A ce moment, Bobetest virtuellement maillot rose.

X X XDans le col de la Gobbera , Gaul et

Nencini parviennent à rattraper legroupe de tête. Puis c'est l'ascensiondu dernier col de la jo urnée, celui duBrocon. Après 22 kilomètres de mon-tée, Impanis est lâché, tandis que Ge-miniani perd légèrement pied un peuplus loin ; au sommet (1616 m.), à53 kilomètres de l'arrivée, Gaul de-vance Bobet , Baldini et Nencini , tan-dis que Geminiani est à 25", Impanisà 1' 50" et Wagtmans à 6' 30".

Les derniers kilomètres n 'apportentaucun changement et Charly Gaul par-venant à se dégager dans une petitecôte, tr iomphe à Levico Terme, de-vant Geminiani , Bobet , Baldini , Nen-cini , Impanis. A plus de 7' se pré-sentent Janssens, puis Poblet , Rolland ,Grassl et Wagtmans.

Aujourd 'hui, avant - dernière étape :Levico Terme-Abano Terme, de 157 km.,au parcours accidenté sur les septantepremiers kilomètres, puis plat jusq u 'àl'arrivée.

Classement de la 19me étape, Trente-Levico Terme (199 km.) :

1. Gaul , Luxembourg, 6 h. 13' 52"(moyenne 31 km. 936); 2. Geminiani,France, 6 h. 13' 57"; 3. Bobet, France,6 h. 13' 59"; 4. Baldini , Italie; 5. Nen-cini , Italie, même temps; 6. Impanis,Belgique, 6 h. 14' 01"; 7. Janssens, Bel-gique, 6 h. 21' 11"; 8. Moser , Italie,6 h. 22' 10"; 9. Poblet , Espagne; 10.Rolland, France, même temps; 11. Grassl,Italie; 12. Wagtmans, Hollande; 13. Fal-larinl , Italie; 14. Peliegrini, Italie ; 15Tosato , Italie. Puis : 25. SchellenbergSuisse; 56. Moresi, Suisse.

Classement général :1. Nencini , Italie, 92 h. 57' 33"; 2

Bobet , France, à 19"; 3. Baldini , Italie]à 5' 59"; 4. Gaul , Luxembourg, à 7' 31";5. Geminiani , France, à 17' 28" ; 6. Po-blet , Espagne, à 19' 49" ; 7. Impanis ,Belgique, à 21' 06"; 8. Fornara, Italie, à24' 16"; 9. Wagtmans, Hollande, à 24'39"; 10. Rolland , France, à 27' 29". Puis :45. Schellenberg, 94 h. 35' 21"; 61. Mo-resi , 94 h. 52' 19".

ZURICH. — Jusqu'ici , l'arrivée duTour de Suisse à Zuricli-Œrlikon étaitencadrée par une réunion sur piste, maiscette année, comme la dernière étape aHeu en semaine, les dispositions ont étémodifiées. L'arrivée est prévue pour 19 h.Ensuite, les spectateurs assisteront à. unecourse de demi-fond avec la participa-tion de Hugo Koblet , Walter Bûcher,Hans Fluckiger, Max Mêler , Edi Vonto-bel et Heinrlch Millier , ainsi qu 'à unmatch d'omnium Suisse-Belgique. Pourcette dernière rencontre, les équipes se-ront composées comme suit : Suisse :Ferdinand Kubler, Armin von Buren ,Roth , Pfenninger et Tiefenthaler. Belgi-que : van Looy, Derycke, van Deale, Lau-wers, Rijckaert.

Que faut-il enseigneraux hommes de I âge atomique ?

aaaaki aaam . M m ¦- -» ' m aavaalaaaa»' -.iv. M .-a*aMBâaîâvââ*âât^lr4BB PMI Ml iâtak am â*PBÎIPI1*5 IIR ï FIÎIïPIITIBÏN

Précisons pour ceux qui n ycroient pas encore que la libérationdes forces de cohésion contenuesdans l'atome ouvre bel et bien uneère nouvelle, ou plutôt un âge nou-veau. A l'âge du fer succède l'âgeatomique. Il eût été préférable dechoisir un autre nom, moins ridi-cule , mais aucune académie ne lepourra changer.

Aux forces dont l'homme s'étaitrendu maître et dont il cherchaitl'utilisation la plus économique s'estajoutée en l'espace de quel ques an-nées une force d'un ordre de gran-deur tout différent. L'énergie four-nie par la combustion d'un kilo-gramme de charbon est insignifianteen regard de celle qui résulterait desa dématérialisation. La formuled'Einstein , que tout le monde au-jourd'hui connaît , mais que bien peucomprennent , nous apprend en effetque l'énergie contenue dans un kilo-gramme de n 'importe quelle matièrereprésente environ 25 milliards dekilowatts-heure, soit l'énergie né-cessaire à la Suisse pendant uneannée. C'est une partie de cetteénergie qui est libérée par les trans-mutations provoquées dans les pileset dans les bombes atomi ques.

Il a fallu à l'homme, des milliersd'années pour domesti quer le feu ,quelques siècles pour étudier l'utili-sation de la vapeur et de l'électri-cité et pour en augmenter progres-sivement les effets. C'est en une seu-le génération qu 'il doit se rendremaître die la plus redoutable desforces de la nature .

L'irruption , dans un monde quin 'y était pas pré paré moralement ,d'une force qui n 'est plus à la taillede l'homme pose des problèmes quidépassent tellement le niveau intel-lectuel et spirituel de l'hommemoyen que ni les généraux , ni leshommes d'Etat , ni même certainssavants ne sont capables d'en me-surer l'envergure , d'autant p lusqu 'aux effets mécani ques et calori-fi ques viennent s'ajouter des effetsbiologi ques dont la portée échappeà tous ceux qui n 'ont pas une notionprécise de ce qu 'est la radioactivité.

De scientifique, le problème de-vient donc philosophique, moral,humain , et pour que la solutionqu 'on y apporte tienne convpteavant tout de l'homme, de ses be-soins et de son droit à l'existence,il faut que les ouvriers de la science ,de la techni que , de la politique , aientune connaissance plus profonde del'homme, de sa structure biologique ,de sa vie morale et de son être spi-rituel.

C'est dire que les hommes dontdépend l'avenir de notre civilisation— et ils sont de plus en plus nom-breux — doivent recevoir une édu-cation humaniste dans le sens le pluslarge de ce terme.

Le savant comme le politicien , letechnicien comme le maître d'écoledevront donc étudier avant toutechose cet instrument essentiel dela compréhension et de la connais-sance et cette clef de toute sciencequ 'est la langue maternelle , puiscette hase de toute culture qu 'estl'histoire. C'est sur ces deux sou-ches que se grefferont les autresbranches du savoir , les langues an-ciennes ou modernes , les littératureset les arts. Et c'est dans ce terrainde riche culture que l'on pourraplanter , sans trop de risques, l'ar-bre de la science qui semble êtreplus que jamais « l'arbre de la con-naissance du bien et du mal ».

Il ne suffi t pas que deux mille sa-vants , fussent-ils américains , adres-sent des appels désespérés aux res-ponsables des essais atomi ques, en-core faut-il que ceux auxquels sontadressés ces appels soient capablesde comprendre leur signification etleur gravité. Or ils n 'hésitent pasdans , leur épaisse ignorance à com-promettre l'existence du genre hu-main pour de simples questions deprestige.

Ne croirait-on pas vivre l'épilogued'une aventure qui commença parla cueillette d'un fruit défendu etqui risque de se terminer parl'anéantissement d'une création dontle roi ne s'est pas montré digne derégner ?

MENTOR.

(j; Carmen Basillo, champion du mondede boxe des poids welters, a accepté lesconditions (25 % de la recette nette etdes droits de radio et de télévision )d'une rencontre avec Ray « Sugar » Ro-binson, titre mondial des poids moyensen jeu , en plein air à. New-York aumois de septembre. M. Jim Norrls, pré-sident de l'IB.C , a précisé qu 'il devaitencore s'entretenir avec Robinson afinde conclure le match. On sait que lechampion du monde des poids moyensdemande 40 ou 50 % de la recette totale.

0 A Paris , en finale de la coupe Dragode football , Marseille a battu Lens par3-1 (0-0).

SamediSOTTENS ET TÉLÉDIFFUSION

7 h., Radio-Lausanne vous dit bon-Jour. 7.15, inform. 7.20, disque, premierspropos , concert matinal . 11 h., émissiond'ensemble (voir Beromunster). 12 h.,variétés populaires. 12.15, ces goals sontpour demain. 12.30, chœurs de Roman-die. Echos de la Fête cantonale des chan-teurs neuchâtelois, Couvet , 1er et 2 Juin1957, 12.45 , informations. 12.55, la paroleest d'argent. 13.10, la parade du samedi.13.20, plaisirs de longue durée. 14 h.,les documentaires de Radio-Lausanne.14.25, « l'auberge du Cheval blanc », opé-rette de Benatzky-Stolz.

16 h., musique de danse. 16.30, Con-certo No 2, de Chopin. 17 h., momentsmusicaux. 17.15, swing-sérénade. 17.45,l'heure des petits amis de Radio-Lau-sanne. 18.30, le micro dans la vie. 19.05,tour cycliste d'Italie. 19.15, informations.19.25 environ, le miroir du temps. 19.45,magazine 57. 20.10, la guerre dans l'om-bre : « Les Invités d'un soir », de R. Rou-let. 21 h., la chanson sur le vif. 21.30,les grandes pulsations. 21.40, airs dutemps. 22 h., Pension-famille. 22.30, in-formations. 22.35 , entrons dans la danse I

BEROMUNSTER ET TÉLÉDIFFUSION6.15, Informations. 6.20, variétés musi-cales (1). 7 h. informations. 7.05, va-riétés musicales (2) . 11 h..émission, d'en-semble: nuslque russe .11.30 , SymphonieNo 2, de Borodlne. 12 h., l'art et l'artiste.12.05, voix célèbres. 12.15, prévisions spor-tives. 12.30. inform. 12.40, concert ré-créatif. 13.40, chronique de politiqueintérieure. 14.10, chœur mixte. 14.35,documentaire. 15.15, musique légère.

16 h., pièce pour enfants. 16.30, Quin-tette à cordes , de Dvorak. 17 h., cau-series. 18 h., la Journée Parchet. 18.30,Vorund- und -Nachtelle des Betrlebs-ferein. 19 h., cloches. 19.10, orgue. 19.20,Tour d'Italie, communiqués. 19.30, in-form., écho du temps. 20 h., le Radio-Orchestre. 20.35, Pollzlscht Peterli , con-cours récréatif . 21.45, danses. 22.15, in-form. 22.20 , « Véronique », opérette deMessager.

TÉLÉVISION20.30, téléjournal. 20.45, Paris en ba-

lade. 21.55 , agenda TV. 22 h., inform.22.05, c'est demain dlmanche.

Emetteur de Zurich : 20 h., télé-Journal. 20.15, jeu de questions. 21.15,« Mon ami Fury ». 21.40, dernière heureet téléjournal.

22.35 , marchands .d'images, de Pierre etMousse Boulanger. 23 h., disque. 23.05,Radio-Lausanme vous dit bonsoir I

BEROMUNSTER ET TÉLÉDIFFUSION7.45, texte et musique pour la Pente-

côte. 7.50 , informations. 7.55, concert.8.45, prédication catholique romaine.9.15, musique religieuse. 9.45, prédica-tion protestante. 10.15, concert sympho-nique. 11.20 , émission littéraire. 12 h.,message de Pentecôte. 12.30 , informa-tions. 12.40 , concert de fête. 13.30, émis-sion pour la campagne. 15 h., l"Elit-Septett. 15.40 , negro spirituals.

16 h., documentaire . 16.30 , petite pa-rade Instrumentale. 17 h., dans le do-maine de l'opéra. 18 h., causerie. 18.40,solistes. 19.20, communiqués. 19.30 , in-formations. 19.40 , Cantate, de W. Burk-hard. 20 h., théâtre. 21.30, musique reli-gieuse de Mozart. 22.15, Informations.22.20 , rythmes favoris.

TÉLÉVISION ROMANDE9 h., oulte protestant. 20.30 , « La proie

des eaux », film. 21.40 , présence catholi-que. 22 h., Informations.

Emetteur de Zurich : 9 h., cuite pro-testant. 20.30 , « Les pantoufles d'AbuKasem » , conte oriental. 22 h., messagedominical .

LundiSOTTENS ET TÉLÉDIFFUSION

7 h., Radio-Lausanne vous dit bon-Jour . 7.15, informations. 7.20 , disque ,premiers propos, concert matinal. 11 h.,émission d'ensemble : la ronde des re-frains. 11.25, causerie. 11.35, Aubade, deFT. Poulenc. 12 h., cinq fois deux. 12.15,Western Symphony, de Hershy Kay.12.45, informations. 12.55, la vie enchansons. 13.15, sur le pavé de Paris.13.40 , Suite d'orchestre , de J. Kosma.13.55, piano. 16 h., reportage sportif .17.45. musique de danse. 18 h., le microdans la vie. 19.15 , informations. 19.25, lemiroir du temps. 19.50 , variétés. 20.15,« A.B.C. contre Hercule Polrot » , piècepolicière d'A. Chrlstie. 21.40 , soir de gala.22.30 . Informations. 22.35 , orchestre A.Kostelanetz. 23 h., nocturnes et séréna-des.

BEROMUNSTER ET TÉLÉDIFFUSION6.15, informations. 6.20 , musique lé-

gère. 7 h'., Informations. 7.05, concertpopulaire. 11 h., musique symphonique.12 h., aveo Freddy Balta. 12.15 , de nou-veaux disques. 12.30 , informations. 12.40 ,le Radio-Orchestre. 13.30 , une histoire.14 h. , musique populaire. 15 h. , music-box . 15.55, reportage sportif . Vers 17.40 ,musique récréative brillante. 18 h.,sports. 18.05, évocation. 18.45, petit In-termède. 19 h., les sports de la journée.19.25, communiqués. 19.30 , Informations.19.40 , chants et danses du Sénégal. 20 h.,à la chasse de sons en Afrique occiden-tale. 21 h., Festival international Bach.22.15 , « Das Schaufenster » , opéra de P.Huber.

TÉLÉVISION ROMANDE15 h., reportage sportif. 20.30, télé-

journal . 20.45 , trente-?ix chanc-ons. 21.30 ,cherchez avec nous. 21.55, Infor mations.

Emetteur de Zurich : 15 h., reportagedes courses hippiques de Frauenfeld .20.30 , téléjourn al . 20.45 , trente-six chan-sons. 21.50 , Treffpunkt Femsehen. 22 h.,dernière heure et téléjournal.

iPimancheSOTTENS ET TÉLÉDIFFUSION

7.10, Radio-Lausanne vous dit bon-Jour . 7.15, informations. 7.20 , premierspropos , concert matinal , œuvres de Bee-thoven . 8.05 , Magnificat , de J.-S. Bach.8.35, Concerto , cle Vivaldi . 8.45, Grandemesse. 9.55, cloches de la Chaux-de-Fonds. 10 h., culte protestant. 10.45,message de Pentecôte. 11 h ., récitald'orgue. 11.30 , le disque préféré del'auditeur . 12.15 , aotualité paysanne.12.30 , le disque préféré de l'auditeur.12.45 , informations. 12.55 , le disque pré-féré de l'auditeur . 14 h., lecture animée.14.35 , une valse de Lanner . 14.45, échosde la Fête cantonale des chanteurs neu-châtelois , Couvet. 15 h . 25, Octuor, deFr. Schubert.

16.20 , hommage à J.-S. Bach. 17 h.,l'heure musicale. 18.15 , le courrier pro-testant. 18.25, Concerto, d'Aubert. 18.35,l'émission catholique. 18.45, Tour cy-cliste d'Italie . 19 h., résultats sportifs.19.15, informations. 19.25 , le monde cet-te semaine. 19.50 , Escales .. . 20.15 , laSuisse est belle (14) . 21.15, «La légiondes vivants», par O.-P. Gilbert. 22.20 ,chansons de marins. 22.30. Informations.

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pas vous reconnaître. — Calendrierecclésiastique.

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les ministres. — Expression de mé-pris.

4. Pré position. — Découverte.5. Roula. — La dame du premier.6. Forme d'avoir. — On y fait feu de

tout bois.7. Enorgueil l is . — Ville bibli que.8. Deux fois rien. — Ce sont les meil-

leurs é léments de la société.9. Dont on peut tirer l'huile par

expression.10. Port méditerranéen. — Pour en-

tretenir l'exutoire.

VERTICALEMENT1. Voie lactée. — Préposition.2. F i l l e d 'Harmonie. —¦ Poème en

l 'honneur d 'Apollon.3. Petit noir. — Joué par un casse-

cou.4. Plantat ion. — Article.5. Quand on en meurt, ce n'est pas

sérieux. — Temps chauds.6. Près du glacier. — Choisis.7. Préf ixe. — Où se reconnaît un

Normand.8. Reproduction affaiblie. — Vieux

crâne.9. Lac d'Amérique. — Petite artère.

10. En une fois. — Philosop he améri-cain.

Solution du problème No 454

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FEUILLETONde la «Feuille d' avis de Neuchâtel»

Adapté de l'anglaispar 34

ANDRÉ CLAIRVALCopyright Mlralmonde.

— Pour lui , la combinaison n'estpas mauvaise. On voit qu'il vousaime beaucoup.

II attendit un instant puis, àtravers un nuage cle fumée bleue,murmura :

— Et pour sa mère, le... résultat...est excellent également. Car, bienentendu , elle s'est pendue auxbasques de Nicholas.

Anne fit celle qui n'a pas en-tendu. Elle prit son bonnet et seleva.

— N'allez-vous pas nager un peu ,docteur ?

— Certainement ! répondit-il ensautant sur ses pieds.

Au bord ¦ de la grève, Dale, trèsrouge, les rejoignit et cria :

— Je sais nager le crawl, regar-dez , Anne , je peux vous battre faci-lement.

Lorsqu'il revint vers eux , dans untourbillon d'écume, la couleur deson visage alarma la jeune fille :

— Il ne faut pas trop te fatiguer.Le soleil est très chaud. Tu n 'enas pas encore assez ? Tu ne veuxpas te reposer sur le sable ?

L'enfant protesta et Tim dit enriant :

— Ne prenez tout de même pastrop à coeur vos responsabilités,laissez ce garçon s'amuser un peu.Ça ne doit pas lui arriver souvent.

Dale, avec un cri de joie, repritsa course. Tim Lane, saisissantl'infirmière par les épaules, l'obli-gea à se tourner vers lui et luidit d'un ton très sérieux :

— A vous non plus, cela ne doitpas arriver souvent de vous amu-ser... depuis quelque temps, en toutcas. Depuis Port-Saïd. Dites-moi cequi ne va pas.

— C'est... la chaleur...Le docteur haussa les épaules

d'un air excédé :— Parfaitement, c'est... la cha-

leur... Nick la ressent aussi. Il estpareil à un ours. Il a quelque chosesur le cœur, à quoi il pense sanscesse. Ce n'est pas ainsi qu 'il gué-rira. Je lui ai conseillé cette croi-sière pour qu 'il prenne du repos, etjamais peut-être il ne m'a paru sitourmenté. Je suppose que voussavez pourquoi ?

— Non... pas du tout balbutia lajeune fille en rougissant très fort. Amoins que ce ne soit à cause deMm« Sheridan...

— A cause de Mm« Sheridan... ouà cause de vous. Ne faites pas l'in-nocente, et souvenez-vous de ce que

je vous avais conseillé : vous pour-riez écarter l'Enchanteresse Andréa,si vous en preniez la peine.

— C'est ridicule. Je n'aurais au-cune chance. Nicky ne pense pas àmoi... Je veux dire, pas comme onpense à une femme. Pas comme ilpense à Mm<= Sheridan.

La voix triomphante du docteurlança comme un bulletin de vic-toire :

— Vous êtes aveugle... ou vousfermez volontairement les yeux. Laseule fois depuis des jours que Nickait souri, c'est lorsque j'ai proposéque vous diniez avec nous ce soir.

— M. Frazer accepte cette idée ?Je vous en prie, soyez tout à faitfranc I Avouez que vous avez com-biné cela sans le prévenir. Vousvous êtes dit que si vous m'invitiezvous-même, il ne pourrait pas sedérober. Cela fait partie de votreplan. M. Frazer ne souhaite certai-nement pas ma présence. Il est bienévident qu 'il préfère la compagniede Mme Sheridan à la mienne...

— Et moi , je vous affirme queNicky a failli sauter de joie à l'idéede vous avoir à sa table. Nous se-rons quatre : vous, lui , Andréa etmoi. Je puis vous assurer que Nicktient beaucoup à votre présence,mais... pour une raison... que j evous laisse deviner, il préfère quel'invitation vienne de moi...

Le ton du docteur devint plusgrave lorsqu'il poursuivit :

— Je ne puis que faire des sup-

positions sur ces motifs, mais con-cluez vous-même. Si, comme j' ensuis convaincu, vous tenez à lui-même seulement un peu... vous com-prendrez que vous auriez tort —pour vous et pour Nick — de lelaisser seul aux prises avec cettefemme diabolique. Ce serait unemauvaise action de permettre à labelle Andréa de mener le jeu à saguise. Il faut que vous veniez. Dites-moi oui tout de suite, que je puissevoir renaître le sourire sur le pau-vre visage de mon vieux Nick...

Anne hésitait à lutter contreAndréa. A quoi bon ? Avait-ellela moindre chance de supplanterl'Enchanteresse dans le coeur deNicholas ? Pourquoi devrait-ellesouffrir le martyre en s'asseyant àleur table, où elle ne serait — elleen était certaine en dépit des affir-mations du docteur — qu 'une intruseacceptée par simple politesse ?" Mais l'insistance de Tim Lanetriompha de ses hésitations et , sanstrès bien savoir quels étaient lesvéritables motifs de sa décision,elle accepta enfin.

— Oui , je viendrai. Maintenant ,voulez-vous me laisser m'occuper unpeu de Dale. Il me semble soudainbien tranquille.

Le jeune docteur, rayonnant, sor-tit de l'eau, tandis qu'elle-mêmerejoignait l'enfant qui attendait , de-bout sous le soleil, très rouge et lespaupières lourdes. Elle s'en effraya

et, le prenant par la main, l'entraînavers les cabines.

— Tu as assez joué, à présent. Ilfaut que nous rentrions.

A sa grande surprise, l'enfant neprotesta pas. Il soupira :

— Vous avez raison... Je suis trèsfatigué... Je crois que je m'endor-mirai tout de suite...

En traversant la plage, l'infir-mière, assez inquiète, passa prèsdes parasols sous lesquels s'abri-taient quelques visiteurs que le so-leil et la baignade ne tentaient pas.Elle se trouva tout à coup à quel-ques pas d'un couple qui les regar-dait avancer. Nicholas Frazer, encompagnie d'Andréa Sheridan, quifit un signe de la main.

Lorsque l'enfant fut devant samère, la pianiste le regarda en fron-çant les sourcils, puis posa sa lon-gue main sur la tête du garçonnetet lui dit :

— Que se passe-t-il, Dale ? Tues tout rouge.

Puis elle leva les yeux vers l'in-firmière et l'interrogea :

— Qu'est-il arrivé ? Ne me ditespas que vous avez laissé mon filsjouer pendant si longtemps au so-leil ? Il n 'est pas robuste , vous lesavez. Et je crains qu 'il ne soit vrai-ment malade.

Dale, en effet , s'était laissé tom-ber sur le sable, aux pieds de samère. D'une voix dolente, il se plai-gnit :

— Je suis... très fatigué... Je vou-drais dormir...

Anne ne répondit pas aux repro-ches de la mère. Elle se pencha surle petit corps maintenant allongé àterre. Elle cherchait le pouls quandTim Lane s'accroupit à côté d'elle.Le docteur se releva, il annonça :

— Je crains que ce ne soit undébut d'insolation. Rien de grave,mais il serait préférable de ramenerl'enfant au bateau. Je vais vous ac-compagner, sœur Guthrie.

— Non , je vais m'en charger, an-nonça Nicholas. De toute façon , jene suis pas ici pour me baigner.Venez avec moi, Anne.

Il souleva le petit corps et se di-rigea vers les cabines. Le cœur dela jeune fille battait très fort. Enmarchant à côté de lui, elle seposait bien des questions. Au sujetdu malade, d'abord , mais aussi ausujet de Nicky, d'Andréa, de TimLane, de l'invitation à dîner.

L'armateur ne dit pas un motavant qu 'ils aient atteint le vestiaire.Il déclara alors d'une voix neutre :

— Habillez-vous rupirlement , pen-dant que j'appelle le chauffeur. Ilemportera les vêtements de Dale ;il suffit de l'envelopper dans unpeignoir.

— Croyez-vous... que ce soit mafaute ? demanda-t-elle anxieusement.Il a beaucoup joué avec les autresenfants. Je n'aurais peut-être pas dûle laisser faire. J'aurais dû l'obligerà se reposer. Le garder près de moi...

(A suivre.)

ALEX STUART

Les sortilèges d'Andréa

Cultes du 9 juin 1957> Pentecôte

EGLISE RÉFORMÉE ÉVANGÉLIQUECollégiale : 9 h. 45, saimte cène, M. Bam-

seyer.Temple du bas : 10 h. 15, sainte cène,

M. Javet.Ermitage : 10 h. 15, sainte cène, M. La-

chat.Maladière : 10 h., sainte cène, M. Junod.Valangines : 10 h., sainte cène, M. Gy-

gax .Cadolles : 10 h., sainte cène, M. Méan.Chaumont : 9 h. 45, salinité cène, M. Ter-

risse.Serrières : 10 h., sainte cène, M. Lœde-

rach.La Coudre : 10 h., M. A. Clerc ; 20 h. 15,

culte.Catéchismes : Collégiale, 8 h. 45 ; Ter-

reaux, Ermitage, Maladière et Valan-gines, 9 h. ; Serrières , 8 h. 45 ; la Cou-dre, 9 h.

Ecole du dimanche : Salle des conféren-ces, Maison de paroisse , Ermitage etValangines, 9 h. ; Collégiale et Mala-dière, 11 h. ; Vauseyon, 8 h. 45 ; laCoudre, 11 h. ; Monruz, 9 h.

DEUTSCHSPRACHIGEREFORM1ERTE KIRCHGEMEINDE

Temple du bas : 8 h. 30 , Pflmgsitpredlgtmit Abendmahl, Pfr. Hirt.

Vignoble et Val-de-TraversPeseux : 9 h., Pfingstpredigt und Abend-

mahl , Pfr. Jacobi .Les Verrières : 14 h. 15, Pfingstpredigt

und Abendmahl, Pfr. Jacobi.Bevaix : 20 h., Pf lngsitpredâgt und Abend-

mahl, Pfr . Jacobi.

EGLISE CATHOLIQUE CHRÉTIENNETemple des Valangines : 19 h., sermon

et communion générale , curé J.-B.Couzi.

EGLISE CATHOLIQUE ROMAINEEglise paroissial e : 7 h., 8 h., 9 h. 30,

11 h., messes. 20 h., compiles.Chapelle de la Providence : 6 h,, messe.Hôpital des Cadolles : 6 h., messe.Chapelle du Vauseyon : 8 h. et 9 h. 30,

messes.Chapelle de la Coudre : 9 h., messe.

M E T H O D I S T E N K I R C H E , Beaux-Arts 11.9 h. 15, Pfingstpredigt, Abendmahl, M.Ch. Jumgen ; 9 h. 15, Sonntagschule ;20 h. 15, Jugendbund.

EGLISE . ÉVANGÉLIQUE LIBRE . —9 h. 30, culte et cène, M. Roger Chérix.20 h., évangélisation, M. Roger Chérix.Colombier : 9 h. 45, culte, M. G.-AllMaire.

EVÂNGELISCHE STADTMISSION . —15 h., Jugendgruppe. 20 h. 15, Pfingst-predigt. Saint-Biaise : 9 h. 45, Pre-digt. Colombier : 14 h. 30 , Predigt.

EGLISE ÉVANGÉLIQUE DE PENTE-COTE , PESEUX . — 9 h. 45, culte etsainte cène, M. R. Durig.

PREMIÈRE ÉGLISE DU CHRIST ,S C I E N T I S T E . — Ouïtes: 9 h. 30, fran-çais : 10 h. 45, anglais : 9 h. 30 ; écoledu dlmanche.

SALLE DE LA BONNE NOUVELLE . —9 h. 30, culte.

ÉGLISE NÉO-APOSTOLIQUE . — 9 h. 15,ouite.

ÉGLISE DE JÉSUS-CHR IST DESSAINTS DES DERNI ERS JOURS. —9 h. 45, école du dlmanche pour adulteset enfants. 17 h. 30, culte et saintecène.

ASSEMBLÉE DE DIEU. — 9 h. 30,ouite par M. R. Bourquin.

ARMÉE DU SALUT. — 9 h. 15, réu-nion de prière ; 9 h. 45, réunion desanctification ; 11 h., réunion pour en-fants ; 20 h. 15, réunion de salut.

ÉGLISE ADVENTISTE DU SEPTIÈMEJOUR. — Samedi : 9 h. 30, étude de laBible. 10 h. 30, culte.

Lutte contre les versde la vigne

de première générationLa Station d'essais viticoles

d'Auvernier nous communique :Le vol des papillons a été très irré-

gulier . Excepté dans quelques endroitsexposés, les pontes sont faibles. Untrai tement contre les vers n'est pasnécessaire dans tout le vignoble, maislà seulement où la présence d'œufsa été constatée. Le t ra i t ement doitêtre fai t à partir du vendredi 14 juindans le vignoble neuchâtelois . On ut i-lisera de préférence un insecticide d'in-gestion ou alors un insecticide de con-tact contenant un acaricide.

Lutte contre le mildiouJusqu'au jeudi 6 juin , les pluies n'ont

pas été assez abondantes, ni la tem-pérature assez élevée pour provoquerune infection primaire. Pour l'instant,un traitement contre le mildiou n'estpas nécessaire.

Il est cependant recommandé d'effec-tuer le premier traitement en mêmetemps que celui contre les vers, enajoutant à la bovuililiie insecticide un desproduits fongicides usuels.

Les viticulteurs qui ne traiteront pascontre les vers de la vigne pourrontentreprendre la lutte contre le mildiousoit immédiatement avant les attaches,soit quand paraîtra un communiqué dela Station qui sera donné en tempsutile.

Pour les traitements faits avant lafloraison, il est recommandé de ne pasemployer la bouillie bordelaise.

A "3 p En parcourant les stands• Ee secret du

beau meuble

La maison Pfister-Ameublements•on. S.A . fête cette année son 75mer^ anniversaire. , Le succès qu 'elle ren-

rfk contre partout ne fait que s'ac-&?%) croî tre avec les années. Les raisonsr de cette réussite ? Elles sont sim->^-V pies. Sa

direction est sans doute6^1 riche en idées géniales. Mais elle

A sait s'attacher ses employés quiij ff sont en f a i t rie vrais collaborateurs.W " Quelle que soit sa place, chacun

^ d'eux a sa part dans le succès. En

wm deux mots, la maison est soucieuser ~ du facteur humain. Elle a dévelop-j j f o . pé prévoyance et Institutions so-ir ^| ciales. Par suite ries égards qu 'elle

ne cesse de leur témoigner sesaffint, employés ne sont pas des numé-W

ros, mais des membres respon-

^ sables unis à leurs chefs par une

raïjfe Indissoluble communau té d'intérêts.W Comment, dès lors, ne seraient-Usj é ^ . pas fidèles et Joyeux dans le tra-0^3 vall ? Ne vous étonnez plus, dans

JJr ces conditions, du succès de la¦<jk maison Pfis ter . 11 réside e n t r e au-W ™ très dans cette harmonieuse at-

^ mosphère

qui fera

que cette an-

ffiXtk née encore , hal le fl , s t and 48 dur Comptoir , ses meubles vous sédul-j t^. r°ht par leur ligné , par leur finiP Sfi et qu 'une fois de plus, ils com-

bleront vos désirs les plus chers.

^^ G. Dumont, IVeuchâtel

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tonnières, etc. « Elna-Transforma sexécute tous ces travaux , sauf lescoutures zig-aag et les points déco-ratifs. Pour le faire , 11 suffit d'jajouter l'Elnagraphe.

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La nouvelle physionomie de la place de la Poste de Neuchâtelet les travaux nécessités par l 'intro duction des trolleybus sur la ligne No 1

Depuis quelques semaines, la routedu pied du Jura, entre Saint-Biaiseet la place Pury, est devenue unchantier quasi ininterrompu. La sup-pression des trams sur la ligne No 1et l'introduction des trolleybus né-cessitent divers travaux , notammentl'aménagement des places du cen-tre de la ville et la remise en étatdes chaussées après l'enlèvement desrails. Le Conseil général a voté le11 mars un crédit de 880.000 fr. pources travaux, dont l'exécution seraréalisée par étapes en trois ans.

Le programme a débuté par l'amé-nagement de la place Pury et de laplace de la Poste, d'une part , etl'élargissement de la rue de la Ma-ladière entre le carrefour de Gibral-tar et le bas du Mail.

Sur la place PuryA la place Pury, les trolleybus die

la ligne No 1 ne feront pas la « bou-cle », mais poursuivront leur routejusqu 'au Clos de Serrières. Dans lesens est-ouest, ils s'arrêteront audébut de la rue de la Promenade-Noire, sur le côté nord. Au retour,l'arrêt se fera au nord de la Banquecantonale. Le tronçon de la Prome-nade-Noire compris entre la placePury et la place des Halles servirade « gairage » pour les voitures hors

service (au lieu cle la rue du Musée).Ce tronçon sera interdit à la circu-lation ; des disques provisoires ontdéjà été posés.

Bouleversementsur la place de la Poste

Sur la place de la Poste, après larévision de l'infrastructure en quel-ques endroits (des affaissements dumacadam avaient été constatés), letravail principal a consisté dans lebalisage des pistes de circulation. Lecontour du refuge central a été revu;des « langues » le prolongeron t àl'ouest et à l'est. Le parc de station-

nement au nord de l'hôtel Touringsera séparé par un trottoir du fluxdes véhicules. L'arrêt des trolleybusee dirigeant vers Saint-Blalse estprévu au nord de l'hôtel des postes.Notons que l'escalier central de lahalle des guichets postaux sera sup-primé ; le trottoir sera ainsi pluelarge. Les voitures venant de Saint-Biaise s'arrêteront au nord de laplace Numa-Droz, entre le « Quick »et la papeterie Bickel.

L'aménagement de la place de laPoste et le programme des travauxont fait l'objet de longues études dela part de la direction des travauxpublics et de celle de police. Lesplans ont été examinés par la com-mission de circulation , dans laquellesont représentées toutes les associa-tions routières. La solution adoptéeest la meilleure qui ait pu être re-tenue, puisque l'on devait tenircompte de la configuration des lieuxet qu 'on devai t renoncer à toucheraux immeubles existants. Il a bienfallu, par exemple, s'accommoder dnresserrement que présente la rue dela Place-d'Armes, où tout stationne-ment sera interdit des deux côtés.L'élargissement de ce goulet ne pour-rait se faire que par la démolitiondes bâtiments riverains, oe qui estexclu vu le montant de la dépense.

Le problème du parcageLe problème du parcage a été, lui

aussi, difficile à résoudre. On a cher-

Le nouvel aménagement de la place de la Poste.

ché à éviter dans la mesure du pos-sible l'embouchure des parcs sur lesvoies de circulation. C'est ainsi quele parc au nord de l'hôtel Touringsera complètement isolé de la placede la Poste. La sorti e du parc devrase faire par le sud de l'hôtel despostes et la place du Port. On pourraprovisoirement aussi en sortir al'ouest, mais cela ne sera pas re-commandable aux heures de pointe.

Les nouveaux arrêts des trolleybusde la ligne No 1 supprimeront desplaces de stationnement pour les au-tomobiles. Les places suonrimées se-

ront compensées par de nouvellesplaces à la rue du Musée, débarras-sée des trolleybus hors service, etsur la place du Port, dont l'aména-gement suivra dans une étape ulté-rieure.

Les piétons pas oubliésL'autorité n'a pas oublié les pié-

tons. Le passage de sécurité entrel'hôtel des Postes et le Cristal a étéélargi. Le passage entre le magasinBenkert et l'hôtel des postes, par lerefuge central , a été supprimé etremplacé par un passage entre l'an-cien hôtel du Lac et l'angle sud-ouest du Cristal. De la sorte, la cir-culation sur la route No 5 ne seracoupée que deux fois au lieu detrois par des passages de sécurité(en tenant compte du maintien dupassage entre la papeterie Bickel etle collège latin).

Vers une période d'essaiL'autorité communale ne consi-

dère pas cet aménagement commedéfinitif. Elle désire faire de6 expé-riences. C'est pour cette raison queles refuges nouveaux 6ont construitesans fondation sur le tapis bitumenx,le pourtour étant constitué par unebordure légère de briques. Nousentrons donc dans une période d'es-sai, et c'est ultérieurement que laville fera procéder à une expertisepar un spécialiste de la circulation,

expertise qui a été demandée parl'ANAM , qui est la fédération localedes associations routières.

Signalons encore que les rails dela ligne No 1 seront enlevées pro-chainement entre le magasin Ben-kert et l'hôtel City, dès la mise enservice des trolleybus. L'enlèvementdes rails 6ur l'avenue du ler-Mars,puis du carrefour du Gymnase (quisera également aménagé) jusqu'àMonruz , se fera par la suite, dansle délai de trois ans. Enfin , men-tionnons l'aménagement de refugesmobiles au milieu de la chaussée, à

l'avenue du ler-Mars, qui renforce-ront la sécurité des piétons sur lespassages qui leur sont réservés.

" D. Bo.

ZURICHOBLIGATIONS

6 juin 7 juin8 % % Féd. 1945 déc . 96.35 96.403 Vi % Féd. 1946 avril 94.50 94 Mi3 % Féd. 1949 . . . . 90.90 90.902 % % Féd. 1954 mars 89.— 88.903 % Féd. 1955 Juin 89.60 89 Yi3 % OF.F. 1938 . . 94.— 94.—

ACTIONSBque Pop. Suisse (p.s.) 750.— d 740.— dUnion Bques Suisses 1386.— 1360.—Société Banque Suisse 1205.— 1175.—Crédit Suisse 1220.— 1QO0.—Electro-Watt 1115.— H02.—Interhandel 1485.— 1470.—Motor-Columbus . . . 1062.— ' 1065.—S.A.E.G. série I . . . . 82.— 82.—Indelec 635.— 635 —Italo-Sulsse . . . . . . 256.— 254 MiRéassurances Zurich . 1950.— 19(10.—Winterthour Accid. . 760.— 735.—Zurich Accidents . . 4110.— 41B5.— dAar et Tessln . . . . 990.— 975.—Saurer 1450.— d 1145.—Aluminium 3950.— 3910 —Bally ' 1045.— 1040.—Brown Boverl 2420.— 2395.—Fischer 1600.— 1550.— dLonza 975.— 975.— dNestlé Alimentana . . 2850.— 2880.—Sulzer 2420.— 2400 —Baltimore 2Ô5 Mi 205 HCanadian Pacifie . . . 151 Mi 153 'APennsylvania 86 % 86 VaItalo-Argentina . . . . 21.— 20 M> dPhilips 318— 327.—Eoyal Dutch Cy . . . 233 Mi 2**«Sodec 27.— 27.—Stand. Oil New-Jersey 278.— *»<Union Carbide . . . . 503.— %™ ~~American Tel. & Tel . 759.— irX'-"Du Pont de Nemours 828.— ?ï2'—Eastman Kodak . . . 433 — *J°-General Electric . . . 289.— f % > '3General Foods 191.— d W£-r a

General Motors . . . . 176.— "J «International Nickel . 478.— *•»•Internation . Paper Oo 442.— **?¦Kennecott 480— *75.—Montgomery Ward . . 153 Vi l*?J7îNational Distillera . . 118.— I" »Allumettes B W.- »Vl

U. States Steel . . . . 281 % 285.—F.W. Woolworth Co. . 184 % d 184.— d

BALEACTIONS

Ciba 4680.- 4910.-Schappe 610.— 605.— dSandoz «85- 4150.—Geiey nom 5000.— 5000.—Hoffm.-La Eoche(b.j.) 11950. — 1200C—

LAUSANNEACTIONS

B.C. Vaudolse 760.— 750.—Crédit F. Vaudois . . 720.— 720.—Romande d'électricité 500.— 500.—Ateliers constr. Vevey 600.— d 615.— oLa Suisse Vie (b.J.) .La Suisse Accidents . 5000.— d 5000.— d

GENÈVEACTIONS

Ameroaeo 203 V4 205.—Aramayo 30.— 30 ViChartered 38 Vi d 39.—Charmilles (Atel. de) lil45.— 1100.— dPhysique porteur . . . 955.— 955.—Sécheron porteur . . . 667.— d 675.—S.K.F 216.— 216.—

Télévision Electronic 13.58Tranche canadienne <R can 104.50

Cours communiqués, sans engagement ,par la Banque cantonale neuchâteloise

B O U R S E( C O U R S D E C L Ô T U R E )

i Nouvelles économiques et îmaneseres \

ACTIONS Achat Vente6 Juin 7 Juin

Banque Nationale . . 660.— d 670.— dCrédit Fonc. Neuchât. 650.— d 650.— dLa Neuchâteloise as.g. 1500.— o 1350.— dAp. Gardy Neuchâtel . 255.— d 255.— dCâbl. élec. Cortaillod .17000.— dl700C— dCâbl. et Tréf. Cossonay 5550.— o 5500.— oChaux et cim. Suis. r.. 3100.— o 3100.— oEd. Dubied & Cle S.A. . 185C— d 1800.—Ciment Portland . . . 5900.— o 590C— oEtablissem. perrenoud 480.— d 480.— dSuchard Hol. S.A. «A» . 400.— 400.—Suchard Hol. S.A. «B» . 1980.— o 1975.— oTramways Neuchâtel . 590.— d 580.— d

OBLIGATIONSEtat Neuchât. 2V4 1932 95.— d 95.— dEtat Neuchât. 3Vj 1945 97.— d 97.— dEtat Neuchât. 3Và 1949 97.— d 97.— dCom. Neuch. SVi 1947 91.— d 91.— dCom. Neuch. 3% 1951 88.— d 88.— dCh.-de-Fonds 4% 1931 99.50 d 99.50 dLe Locle 3Va 1947 97.— 97.— dCâbl. Cortall. 4% 1948 100.— d 100.— dPorc. m. Chat. 3K 1951 90.— d 90.— dElec. Neuch. 3% 1951 87.50 d 87.50 dTram. Neuch.- 3^ 1946 93.— d 93.— dChocol. Klaus 3'/4 1938 95.— d 95— dPaillard S.A. 3Vi 1943 96.— d 96.— dSuchard Hold 3^ 1953 92.— d 92.— dTabacs N.Ser. 3V4 1950 93.— d 93.— dTaux d'escompte Banque Nationale 2 % %

Billets de banque étrangersdu 7 juin 1957

France !•— 1J8BU. S. A 4.26 4.30Angleterre . . . . 11.55 11.85Belgique 8.35 8.55Hollande 111.— 113.50Italie — -66 !â —.69 Va-Allemagne . .. . 100.— 102.50Autriche 16.25 16.65 ,Espagne 8.05 8.55Portugal 14.80 15.20

Marché libre de l'orPièces suisses 33.50/35.50françaises 36.25/38.25anglaises 42.50/44.50américaines 8.40/8.75lingots 4800.—/4850 —Cours communiqués, sans engagement,par la Banque Cantonale Neuchâteloise

FRANCENouveau coup de frein

aux importationsLa France a pris une nouvelle mesure

tendant à réduire ses Importations. Unconseil des ministres, siégeant mardisoir, à l'Elysée, a adopté , sur proposi -tion de M. Ramadier , ministre des af-faires économiques et financières, unprojet de décret doublant le montantdu cautionnement préalable qui doitêtre déposé par les importateurs à l'ap-pui de leur demande de licence . FixéJusqu 'ici à 25 % de la valeur des mar-chandises Importées , le dépôt sera doncdésormais de 50 %.

L'exigence d'un dépôt préalable avaitcontribué , dans une proportion appré-ciable , à freiner les importations, etplus particulièrement les plus dangereu-ses d'entre elles, les Importations à butnettement spéculatif. Elle ne pouvaitsuffire à rétablir la situation.. L'aggra-vation de cette mesure ne manquerapas de la rendre plus efficace , ce donts'apercevront plusieurs pays fournisseursde la France , dont la Suisse. E est dou-teux pourtant qu'elle puisse suffire ftredresser la situation française.

Bourse de Neuchâtel

SUISSE

L'indice suisse des prix à la consom-mation, calculé par l'Office fédéral del'industrie, des arts et métiers et dutravail , qui reproduit le mouvement despirlx de détail des articles de consom-mation et services j ouant un rôle im-portant dans le budget des salariés,s'est inscrit â 178,0 (août 1939 = 100)à fin mai 1957, contre 176,9 â la fin dumois précédent et 175,0 un an, aupa-ravant.

L'augmentation de 0,6 % qu'il dénotedepuis un mois tient surtout au faitque les prix des loyers ont fait l'objetd'un nouveau relevé, ainsi qu'à unehausse des prix des œuf6, de la viandede bœuf et de la viande de veau. Lesprix des combustibles solides accusentaussi une hausse d'une certaine impor-tance, mais dont l'effet a été atténuépar une nouvelle baisse des prix del'huile de chauffage.

L'indice des prixà la consommation, à fin mal

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Bienne chante 1 Bienne chantera avecles Jurassiens les 14, 15 et 16 Juin pro-chains. Que chacun le sache ! Que cha-cun se le dise !

Communiqués

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LE PORTRAITUNE HISTOIRE QUI SE PASSE AU COMPTO IR

« Foyer des étudiants — Cabaretdes jeunes »! C'était là une trouvaille;une invention digne de ce XVIImeComptoir de Neuchâtel, dont le suc-cès se révéla assuré dès le premiersoir !

Dans l'ambiance de ce local « sen-sas ¦», Mariyse, en gaie compagnie , dé-gustait un jus de fruits. D'une oreille,elle écoutait les mesures syncopéesd'une danse modern e ; de l'autreoreille, elle écoutait tout aussi atten-tivement les plaisanteries des gar-çons assis près dJelle. Des plaisante-ries d'ailleurs mêlés, ici ou là, decompJiments mal dissimulés. C'estque Mariyse était une chic fill e, gaie,taquine, pas bête du tout (ses cama-rades de gymnase pouvaient l'attes-ter !); peut-être même un brin senti-mentale ?... Avec cela : jolie à ravir !Non pas une beauté classique, maispétillante de charme et de jeunesse !

Tout à coup, une main passa entreson frère Marc et elle, déposa unefeuille de papier sur la table , à côtéde son verre, puis se retira preste-ment.

Etonnée, elle prit le papier , y jetaun coup d'œil, aperçut son portraitface à celui de Marc, tracés tous deuxen quelques coups de crayon trèssûrs ; puis chercha, autour d'elle, ce-lui qui l'avait déposé là. Mais l'in-connu avait disparu. Les jeunes réu-nis autour d'elle se penchèrent au-dessus du dessin et s'exclamèrent desurprise. Les profils de Mariyse etdie Marc étaient en effet parfaitementressemblants, bien que légèrementcaricaturés. Au-dessous étaient tra-cés deux mots : « Heureuses fiançail-les ! »

«Heureuses fiançailles!... Quel gou-jat ! » s'écria Marc. « De quoi se mê-le-t-il donc, celui-là ? renchérit Mar-iyse, son minois tout à coup durci , leregard sombre, les lèvres serrées.Mais qui était donc ce dessinateur ?Personne hélas ne pouvait le dire.Quelques-uns avaient bien vu un jeu-ne homme s'amuser à croquer desprofils ; mais ils n 'y avaient guèreprêté attention. Pour une partied'entre eux, M était grand et maigre,vêtu de sombre ; pour d'autres, il étaitde taille moyenne, large d'épaules,habillé de velours. C'était le coupclassique des témoins qui veulent tousêtre pris au sérieux , et pour se don-ner de l'importance, inventent cedont ils ne se souviennent pas. Leseuil point certain, c'est qu'aprèsavoir déposé son œuvre sous le nezde Mariyse, ill était parti en directiondies stands suivants et non pas de

la sortie, n ne lui serait plus possi-ble d'échapper , si l'on forçait sa re-traite vers le fond du Comptoir. .

Brusquement décidée, Mariyse priten main le dessin, se leva et annon-ça: «Je vais traquer ce solitaire jus-que dans son repaire. Et là , de for-ce, je lui ferai avaler ses heureusesfiançailles ! Qui m'aime me suive ! »Bien sûr , personne ne pouvait re-fuser une telle invite !

La bande des jeunes gens, Mariyse

Le stand du Touring-Club de Suisse.(Phot. Daniel Favre , Neuchâtel.)

en tête, partit donc en un monômebruyant. Ils se mirent à déambulerentre les stands , cherchant « un in-connu qui dessine»! Ils étaient toutheureux d'avoi r pu fixer leur bonnehumeur et leu r désir d'aventure surun point précis, de donner un but àleur exubérance, de se préparer àune action d'éclat pour l'honneur dela plus charmante de leurs compa-gnes !

Pendant cett e tournée de Comptoiraucun stand hélas ne réussit à atti-

rer leur attention. Et pourtant , que dctentations au long de ce large cou-loir enchanteur : meubles et bijoux ,tapis et bouquins, machines à coudreet à laver , il y avait de tout ! A quoipouvaient s'ajouter encore le souriredes vendeuses , l'appel des marchandset l'odeur des fritures. Mais rien n'yfit : Mariyse et ses chevaliers-servantscherchaient un portraitiste pour luifaire avaler de force l'une de sespropres œuvres !

Tls arrivèrent ainsi à la bifurcationde la dernière halle et du Village neu-châtelois. C'est là que s'engagea labande des étudiants . Hélas , sans suc-cès ! Mais , en remontant la rue fa-meuse de ce bourg en miniature ,leurs rangs s'étaient éclaircis. Leurenthousiasme du début s'était atté-nué. Ils avaient tant chanté et mani-festé que rilusieurs d'entre eux déci -dèrent qu'avant de continuer leursrecherches, ils devaient retourner anCabaret des jeunes pour s'y refairedes forces nouvelles.

Pourtant, Mariyse, elle, s'engageadans la dernière halle, tenace danssa volonté de vengeance et suivie detroi s ou quatre derniers défenseurs ,ainsi que de Marc , qui n 'aurait jamaissongé pouvoir abandonner sa sœurau cours d'une t eille entreprise. D'ac-cord de se chamailler avec elle à lamaison ! Mais en public , et surtouten une circonstance semblable, il étaitprêt à tout pour elle !

Ensemble, ils longèrent encore tousles stands qui brillaient à gauche et àdroite de leurs feux étincelants, deleur éclat tentateur.

Tout à coup, l'un des garçons lesarrêta d'un geste : « Le voilà ! » Savoix s'était faite basse, assourdie :une voix de complot, chargée de mys-tère. Ils regardèrent dans la direc-tion indiquée : un grand gars s'enallait sans hâte vers le fond de lahalle , un bloc-note et un crayon à lamain. Il était un peu nonchalant, maistrès à son aise. En somme, tout àl'heure , les uns et les autres avaienteu raison : il portait des pantalonsnoirs et une veste de velours.

« Ecoutez , continua celui qui l'a-vait aperçu le premier , on va faire unplan d'attaque. Jacques et moi, nou sle saisissons par les bras , Charles etMaurice par les pieds. Nous le renver-sons par terre. Marc lui tient la têteimmobile, en se cramponnant à sescheveux. Et alors, Mariyse, tu pour-ras lui fourrer son papier entre lesdents et l'obliger à l'avaler !» A cesmots , tous se préparèrent aussitôt àse jeter sur l'inconnu , corps ramas-sés, muscles tendus, poings crispés.

L'autre continuait tranquillementson bonhomme de chemin, sanssouci , sans méfiance.

Mari yse s'était arrêtée. L'expres-sion de son visage avait changé dutout au tout. Ce n 'était plus celuid'une Walk yrie conquérante ; c'étaitplutôt celui d'une toute petite fillequi a un très gros chagrin.

Elle posa sa main sur le bras deMarc : « Rentre au Foyer des étu-diants avec eux... et laissez-moi. »

Marc se tourna vers ses copains :« Vous avez entendu, les gars, onrentre au Cabaret. »

Les autres hésitèrent tout d'abord.Mais Marc insistait : «Allons, venez.»Quant à Mari yse, toute son attitudeleur faisait comprendre qu 'ils n 'a-vaient certes pas autre chose àfaire ! En suivant Marc, ils ronchon-nèrent tout de même : « Non , maissans blague ! On va pas manquercette occasion de rigoler un boncoup ! Qu 'est-ce qu 'il lui prend , àta frangine ?... » — « Discutez pas etvenez », répliqua Marc , catégori que.

Un peu plus loin , l'inconnu étaitentré dans le stand de l'hQrlogeriequi ferme en beauté cette halle. Il setrouvait maintenant derrière la pe-tite paroi sertie de diamants, demontres et de bijoux qui en formaitle centre.

Mariyse se remit en marche. Elleentra dans le même stand , mais pas-sa par l'autre côté de la paroi , defaçon à se trouver bientôt face àface avec l'homme qui avait faitson portrait et celui de Marc,inscrivant au-dessous : « Heureusesfiançailles ! »

Ce qu 'elle avait prévu arriva : ilsfurent bientôt l'un devant l'autre.

Leurs yeux se rencontrèrent. Mar-iyse et l'homme s'immobilisèrent,tout près l'un de l'autre. Un mo-ment passa. Un momen t pendant

Le Petit chaperon rouge et le loup ont tenu à participer au Comptoir.(Press Photo Actualité, Neuchâtel.)

lequel Mariyse s'efforça cle domi-ner le tremblement qu 'elle sentaiten elle et d'affermi r sa voix pourdemander : « C'est bien vous, n 'est-ce pas, qui avez fait ça ? » Et ellemit le dessin sous les yeux de sonvis-à-vis.

Le jeun e homme prit un airun peu gouailleur, mais qui sonnaitfaux , pour répondre : « Je crois eneffet reconnaître ce papier ! »

Bien sûr, Mariyse aurait voulu lelui jeter à la tête. Mais elle ne pou-vait pas. Elle avait trop peur , enfaisant un tel geste, d'éclater enpleurs ! Et cela , il ne le fallait pas,à aucun prix !

De longues secondes passèrent.Des secondes durant lesquelles

tous deux revirent , en pensée leurspremières rencontres : lors d'unevisite au Musée d'ethnographie, oùils s'étaient mis à discuter au sujetd'oeuvres d'art remarquables , ne seconnaissant pas encore l'un l'autre ,mais se découvrant une quantitéd'intérêts communs, pour la musi-que, la peinture , la littérature , lesvoyages. Lui venait précisément dedessiner quel ques croquis tracésd'une main étonnamment sûre. Puis,par hasard, ils s'étaient retrouvés,quelques jours plus tard , dans unelibrairie , et il l'avait conseillée pourl'achat d'un roman. Enfin , un peumoins par hasard , ils s'étaient ren-contrés à l'entracte d'un concert ,lors d'une promenade sur les quais,dans un tea-room pour y prendrele thé.

Ils n'avaient jamais parlé intime-ment entre eux, craignant peut-êtrede dévoiler trop vite des senti-ments qui les effrayaient un peu,tant ils leur paraissaient merveil-leux !

Mais voilà que ce soir , par cedessin stup ide, par ce trop brefcommentaire surtout , il lui avait toutgâché ! Et Mariyse sentait monteren elle une peine immense à l'idéede ce qu 'elle avait imaginé et de cequ 'elle perdait ainsi. Enfin , elle de-manda : « De quel droit avez-vousécrit ces deux mots ?» Et son doigtsouligna « Heureuses fiançailles ».Il ricana : « Je pense qu'il n'est pasnécessaire d'être très psychologuepour se rendre compte que ce gar-çon est votre préféré ! Vous avez

avec lui une liberté d'allure, unegentillesse aussi , une familiarité quine permettent aucun doute quant àvos sentiments à son égard ! »

A ces mots, Mariyse se figea dansun étonnement immense. Sa bouches'ouvrit... puis se referma. Ses yeuxs'agrandirent de surprise. Enfin ,elle partit d'un éclat de rire qui lalibéra magnifi quement de l'oppres-sion qui était en elle, lui permet-tant de rire aux larmes, et de laissercouler celles que tout à l'heure sonchagrin avait amassées. « Oh ! sivous saviez !... » — « Si je savaisquoi ?» — « Ce garçon... » — « Eh !bien ? » — « C'est mon frère , quandmême je suis brune et qu'il estblond , quand même il a une têtede plus que moi , quand même nousne nous ressemblons absolumentpas ! »

Il se passa encore un instant¦avant qu il puisse répéter , ayantenfin compris sa méprise : « C'estdonc votre frère ?» — « Mais oui,bien sûr ! et je ne vais tout demême pas me fiancer avec lui...même pas pour vous faire de lapeine , quand même vous le méri-teriez » — « Et... avec moi , le feriez-vous... de vous fiancer ? »

Elle ne ré pondit pas. Elle fitbeaucoup mieux. Elle se blottit dansses bras. Et autour d'eux , pour leurpermettre de prolonger leur pre-mier baiser , toutes les montres etles pendules neuchâteloises du standde l'horlogerie cessèrent d'égrenerles secondes pendant trois minutesau moins.

Après quoi , elles se remirent àcompter le temps à la cadence im-posée par les maîtres horlogers quiles avaient conçues. Et Mariyse,prenant par la main l'hommequ 'elle aimait , s'écria tout heureu-se : « Venez , nous allons leur an-noncer nos fiançailles !» — « Et encet honneur, dévaliser le Cabaretdes jeunes ! » affirma-t-il en riant.

Mais cette fois , il riait aussi unpeu trop fort ; comme si, à sontour , il avait eu à cacher une larme ;mais bien sûr : une larme de bon-heur !

Et voilà donc à quoi peut menerun Comptoir bien organisé !

Tristan DAVERNIS.

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XVme ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ŒUVRESET TRAVAILLEURS SOCIAUX NEUCHÂTELOIS

Jeudi dernier à VAula de l 'université

Le 6 juin , une soixantaine de délé-gués des diverses sections et de l'Of-fice social neuchâtelois se réunirent à"Aula de l'université, sous la prési-lence de M. Camille Brandt.

Il nous dit combien fructueuse fut("activité et la bonne coordination desdiverses sections de l'O. S. N. Ce futïans deux domaines surtout qu'elles«'exercèrent : l'aide familiale — le dé-panage — y compris l'aide aux vieil-lards, et celle aux réfugiés hongrois.De ces derniers, qui furent 450, 230 ontSlu domicile chez nous. La tâche estet demeure importante.

Rapport annuelDu rapport annuel, complet, clair et

Sien présenté, de M. P. Humbert, di-recteur de l'O.S.N., il ressort que l'onréussit, dans les diverses sections, àunir sans absorber, ce qui veut direque, chacune dans son rôle et sa sphè-re d'action , contribue à une aide effi-:ace, multiple, toujours plus nécessaire,tl est souhaitable qu'une coordinationétroite s'établisse entre travailleurs so-ciaux professionnels et aides bénévoles.De quoi s'occupe avant tout l'O.S.N. ?De l'aide familiale et aux vieux, descolonies de vacances, des assistantessociales, des conditions de travail etde rémunération, de la revision descontrats collectifs entre le corps desinfirmiers et infirmières de professionet les établissements où ils travaillent.

Le manque de personnelMais l'ombre au tableau de tant de

bonnes activités est celle-ci : le manquede personnel qualifié. « Il n'y a plusde vocations, dit-on, il n'y a qu'unmétier. » Est-ce vrai ? L'orateur espèreque non. Nous pensons, nous, que lavie étant ce qu 'elle est aujourd'hui , lavocation doit pouvoir compter sur un« standing » de vie normal... C'est dansl'aide familiale que le personnel man-que fâcheusement. En l!)5(i, ce servicea fourni 6319 journées de travail mé-nager ; en outre, 273 foyers de vieil-lards ont été visités ; les paiements del'A.V.S. permettent à nombre de vieil-lards de conserver leur logis : c'estpour mettre de l'ordre , une propretéindispensable, et, aussi , pour le plai-sir d'une présence amie, dans de telsfoyers, que les aides familiales s'acti-vent parmi nous. La longévité augmen-tant d'année en année, ces soins et tra-vaux utiles et bienvenus sont toujours

plus nécessaires. Il est grandementsouhaitable, dit en terminant M. Hum-bert , que toutes nos communes com-prennent, reconnaissent l'extrême utilitéd'un pareil service et contribuent ré-gulièrement, généreusement, à alimen-ter la caisse qui paie les aides. L'Etatdonne un précieux appui financier, demême que diverses maisons et éta-blissements, auxquels va la gratitudetrès vive de l'O.S.N.

Le déjeunerAprès cela, un déjeuner bien servi

réunit les participants à l'hôtel City ;la réunion fut embellie de plusieurschanson s de route, que nous offrirentquelques routiers du groupe scout de lat Vipère » ; ces chants demanderaientqu'on parlât d'eux plus longuement quenous ne pouvons présentement le faire.

Conférence de M. W. KooyRemplaçant M. M. Milhaud , l'orateur

inscrit pour cet entretien, M. Kooy,travailleur social près les NationsUnies, et originaire de Belgique, nouspanla l'après-màd:i SUIT oe sujet : « Letravailleur social est-il d'un réel ren-dement dans l'économie d'un pays ? a

Un nombreux public était impatientd'entendre l'orateur ; M. André Sandoz ,président du gouvernement, honoraitcette remarquable réunion de sa pré-sence. D'une form e directe , sobre, très« matter of fact », cet exposé, d'unebelle densité, demanderait un très longcompte rendu. Nous soulignerons l'im-portance, le format toujours plus grandque prend le travailleur social, aujour-d'hui, dans la vie de nos pays au tri-ple point de vue économique, humainet social , ces deux derniers domainesayant , en l'occurrence, bien plus d'im-portance, d'efficience directes que lepremier. Il faudrait , pour faire aumieux, que ce travailleur-là pût unirses efforts partout h ceux du médecin ,du chef d'entreprise, et le travaild'équipe aurait le maximum d'effica-cité. Il faut, bien entendu, joindrel'agriculture aux industries, domainesoù l'action , l'appui, l'intervention, lacompréhension du travailleur socialsont précieux et constants.

Dans la protection de l'enfance ;dans celle de la mère qui s'échine aufoyer, à l'usine, dans la protection dela jeunesse, qui est le capital humainen devenir ; dans la question — cru-ciale — du logement ; dans la réinté-

gration de centaines de millierB d'in-valides au sein de l'activité salvatri-ce ; voilà les domaines d'importancevitale, universelle, où s'affaire le tra-vailleur social.

Or, cet infatigable missionnaire, qui,pour bien œuvrer, doit posséder le feusacré, n'est pas toujours apprécié, niappuyé, comme ce devrait être le caspartout. Il doit pouvoir, lui également,compter sur un < standing » de vienormal ; il n'en est pas ainsi dans tousles pays. Son « rendement » dans la viesociale, familiale , voire intime, de ceuxqui peinent pour vivre, est cependantconsidérable ; il est rendu en outreindispensable aujourd'hui où l'exten-sion industrielle est en constante pro-gression et l'existence des humbles hé-rissée de difficultés énormes.

Cet exposé fut très cordialement ap-plaudi ; il suscita un entretien, deprofitables échanges de vues, provoquabien des questions auxquelles l'orateurrépondit avec méticulosité, avec foi etnoblesse.

M. J.-C.

PAYERNEA l'hôpital de Payerne

(sp) Sous la présidence de M. AlbertCornamusaz, l'assemblée générale del'hôpital, qui a eu lieu récemment, apris connaissance du résultat de l'exer-cice 1956. Le compte de profits etpertes a laissé un bénéfice de 2073 fr ,après divers amortissements se mon-tant à environ 6000 francs . En revan-che, le compte d'exploitation est tou-jours déficitaire et a enregistré unexcédent de dépenses de 6859 fr. 75.Toutefois , grâce à la générosité du pu-blic, il a été possible d'équilibrer lecompte de l'exercice 1956.

L'assemblée générale a modifié lesstatuts de l'hôpital et a renouvelé lecomité de direction comme suit : prési-dent : M. Fernand Savary, préfet ; vice-président : M. Jules Fivaz-Delacour,Corcelles/Payerne ; secrétaire : M.M. Pierre Butticaz , Payerne ; membres :MM. André - Capt, Payerne ; CharlesBosset, Payerne ; Louis Rossier,Payerne ; Oscar Hollenweger, Combre-mont-le-Petit.

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BOLE_ Avec nos chanteurs

(c) Pour remplacer la réception offi-cielle qui n'a pas eu lieu dimanchesoir, à la rentrée de l'Union chorale duconcours cantonal de Couvet, celle-cia damné mercredi soir un très beau con-cert sur les deux places du village.

A l'issue de ce concert, la sooiétéétait Invitée à prendre um vim d'hon-neur offert par la caisse de la société.

YVERDONStatistique de la construction

(c) Selon les données qui nous ont étéfournies par l'Office cantonal du loge-ment, il a été délivré 183 permis deconstruire, à Yverdon, en 1956 (400) ;359 logements ont été terminés (237).En outre, il a été procédé à 5 démoli-tions de logements (11) et à 8 trans-formations (13).

A fin 1956, il a été recensé 5163logements dans notre ville (4814) dont110 (85) étaient vacants.

Les loyers annuels nets des loge-ments construits en 1956 varient entre516 et 1320 fr. pour les une pièce, 642et 1560 fr. pour les 2 pièces, 690 et1680 fr. pour les 3 pièces, 840 et2340 fr. pour les 4 pièces.

MORATLa foire

La foire aux porcs a eu lieu le 5 juinà Morat ; 902 pièces ont été amenéessur le champ de foire.

Le prix des cochons de lait de 6 à 8semaines était de 75 à 95 fr., celui desporcelets de 3 mois de 100 à 130 fr. etle prix des gros selon le poids et laqualité de la bête.

ESTAVAYER-LE-LAC

Issue mortelle d'un accidentMme veuve Marie Monney, âgée

de 83 ans, habitant Châbles, quiavait fait une chute dans l'escalierde sa maison, fut si grièvementblessée qu 'elle est décédée dessuites de l'accident.

BIENNELes enfants aiment les livres

(c) Le 22 octobre 1956 s'ouvrait àBienne une bibliothèque des jeunes.Après six mois d'existence, elle dis-pose de 4000 volumes et est fréquentéepar 1258 lecteurs (de 10 à 16 ans).Ainsi , un enfant sur trois, dans cesclas«es d'âge, est client de la biblio-thèque des jeunes. Le nombre des prêtas'est élevé a 17,492. Il n'y a donc pasque le sport qui attire les enfants.

Pour la rénovationdu Vieux Bellelay

(sp) L'église abbatiale de Bellelay exiged'Importants travaux pour sa rénova-tion devises à 550.000 fr. Pour répondreà l'appel du comité, le Conseil de parois-se a voté un premier subside de 300 fr.qui pourra être renouvelé en 1958 et1959, les travaux devant durer trois ans.

LA CRAUX-DE>FON»SA la commission scolaire

(c) Au cours d'urne brève séance, lacommission scolaire a nommé présidentM. Maurice Payât, en remplacementde M. André Guinand, qui assumaitcette charge depuis 1944. Le nouvel éluappartient au parti socialiste commeson prédécesseur.

Noces d'or(c) M. et Mme Charles Humbért-Dubois,domicilié rue de la Serre 16, à laChaux-de-Fonds, ont fêté vendredi lecinquantième anniversaire de leur ma-riage entourés de leur famille.

LES BAYARDSLa course des aînés

(c) Avec juin, c'est le retour des cour-ses. La première de cette année futorganisée par la section locale des fem-mes paysannes en faveur de nos aines.Deux autocars conduisirent mardi les55 participants, tous âgés de 70 ans etplus à la Maison-Monsieur où, assis ausoleil sur la terrasse du restaurant , Ilsadmirèrent um Doubs tranquille et unpaysage pittoresque. Puis, Ils se rendi-rent à Tête-de-Ran où leur fut servieuine collation. Le retour au village sefit sous la pluie et les participantsqui garderont longtemps le souvenir decette excursion témoignèrent leur gra-titude aux organisations.

LA BRÉVINEExercices de circulation

(c) Sous la direction de la police can-tonale, la théorie, puis des exercicespratiques ont eu lieu jeudi 6 juin, auvillage, à la Châtagne et aux Taillères.

Avec une circulation sans cesse ac-crue, ces instructions sont , sans con-teste, de la plus grande utilité.

BIBLIOGRAPHIEDES COLLINES AU CAPITOLE

par France Parkinson-Keyes(Ed . Presses de la Cité )

Les douces collines de la Nouvelle-Angleterre, la famille Farman les a tou-jours eues sous son regard. Le père ,Daniel Farman, est un homme de 'aterre, et si sa fille Judith a réponduà 6a vocation d'Infirmière, c'est um cul-tivateur qu 'elle doit épouser. Mais l'au-tre fille , Jenmess, vit à la ville ; elleest la secrétaire d'un sénateur en vue ;l'ombre diu Capitole de Washington planesur elle, avec son symbole politique,mais d'autres ombres la menacent quandelle se lance, à la suite de son beaupatron, dans une affaire qui peut com-promettre les intérêts du pays toutentier. Ainsi s'effondrent la joie et lasérémdité d'urne famille unie.

Un messagede la Fédération des Eglises

protestantes de la Suisse surle problème de l'interruption

de la grossesseC'est un point d'interrogation que

pose ce message rédigé à la demandedu Conseil de la fédération des Egli-ses protestantes de la Suisse par lepasteur Rudolf Hirzel, précédemmentconseiller matrimonial à Saint-Gall , etpublié par la commission sociale de laFédération des Eglises dans une ver-sion française due à M. Arnold Bolle,de la Chaux-de-Fonds.

Point d'interrogation ? car le pro-blème est complexe et délicat. Il fautféliciter les Eglises de l'aborder avecautant de franchise que d'amour.

En effet, il n'y a pas de réponsetoute faite à ce problème qui , chaquefois qu'il se pose dans les faits , cou-vre une d'étires'se. C'est à partir die cettedétresse qu'il convient d'envisager leschoses, détresse qui dépasse aussi bienles solutions de la « morale » quecelles de la « liberté ».

Les faits sont là : un quart à unemoitié de toutes les grossesses se ter-minent par une interruption prématu-rée, volontaire ou involontaire. Or laplupart des interruptions ne sont au-tres que des < avortements ». Ce qu'onignore souvent, ce sont les dangers etles conséquences physiques et psychi-ques qu'entraînent ces interruptions.

Le « Message » en question soulignela responsabilité importante rie l'hom-me dans une décision dont la femmeest souvent seule à porter les tristesconséquences.

Et ' cependant il peut y avoir desraisons de santé ou des raisons maté-rielles (financières) sérieuses à detelles décisions. La responsabilité dumédecin et celle des parents restegrave, même là où , légalement, l'avor-tement est possible.

Il n'en reste pas moins que, devantcertains cas, un chrétien , fidèle àl'Evangile, peut avoir à se prononcer« pour ou contre » l 'interruption d'unegrossesse, avec la conviction qu 'il nepeut agir autrement.

Mais c'est dans le domaine del'amour et du mariage qu'il faut àtout prix réintroduire le sens de laresponsabilité. Une responsabilité de-vant Dieu et à l'égard de son pro-chain (le conjoint , l'union conjugal e ,l'enfant ou les enfants). C'est à partird'une notion retrouvée de la respon-sabilité humaine qu'on pourra prendreles décisions qui s'imposent et com-mencer à voir clair dans ce problèmevitaL

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Transhumance en pays neuchâteloisCROQUIS DE CHEZ NOUS

La transhumance, manifestation ty-pique du folklore français , a été chan-tée par maint poète et louée par p lusd'un écrivain d'outre-Jura. Mais est-ellepropre à notre grande voisine ? N ousserions tenté de le croire si l'apparitiond' un troupeau dans les gorges du Seyon ,montant posément l'autre jour en di-rection du nord , ne nous avait pas toutà coup rappelé que dans notre paysneuchâtelois, la transhumance est en-core à l'honneur.

Un troupeau de bovins sur la routedu Val-de-Ruz, cela devait être p lutôtle bétail d' un agriculteur se rendantdans son nouveau domaine à la mon-tagne pour y couler des jours heureux.Eh bien t non, ce troupeau nous rap-pelle d'heureuse manière que toutes lescoutumes ancestrales de chez nous n'ontpas encore disparu. Et c'est tant mieux I

Quarante kilomètres, cela use lessouliers, dit la chanson. Cela use aussiles sabots non ferrés et cela fa t igueles jarrets qui ne sont pas entraînésà la marche. Cela donne soif aussi I

En passant devant les fontaines , latentation est trop for te de boire l'eauglacée. Tout le troupeau s'arrête. Lestêtes se penchent sur le bassin , cher-chant une place , un petit espace entredeux encolures pour boire un coup.Puis on repart 1

O O OLe soir , sur la paille fraîche , on en-

tendit dans l'ètable de la pâtur e unbruit étrange de mâchoires en travailet l'on vit de gros yeux ronds fat ig uésqui semblaient dire , avec mélancolie ,mais le plus aimablement du monde :« Nous sommes rendues de fat igue.Laissez-nous dormir et ruminer. Pourredescendre, l'automne prochain , dites,ne pourriez-vous pas nous transporteren jeep ? »

Ou en hélicoptère , pourquoi pas ?A. S.

O O OVenues de Colombier, où elles ont

passé l'hiver, ces quel ques trente bêtes ,courageusement , ont emprunté le che-min de l'exil momentané qui les con-duira jusque près de Sain t-Imier, oùelles passeront la belle saison et d' oùelles reviendront avant l'hiver.

C'était dans la nuit de vendredi àsamedi. A deux heures du matin —c'est un peu tôt , n'est-ce pas , mesda-mes ? — le vacher a commencé de traireses vaches pour vider les tétines déjàgonflées de la it.

Puis à quatre heures, alors que lejour commençait à peine de poindre ,ce f u t le signal du départ.

Devant le troupeau , les plus bellestêtes encornées étaient décorées de guir-landes de f leurs et une cloche argentineétait suspendue à leur cou , tandis quederrière elles, en colonne désordonnée ,suivait le gros de la bande.

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v-Art 'afo nr^tiWiHPAYERNE

Des Neuchâtelois à l'Abbatiale(sp) Samedi , conduits par MM. Berger ,professeur au Locle, et Biileter , archi-tecte à Neuchâtel (deux anciens Payer-nois), de nombreux membres de l'uni-versité populaire de la Ohaux-de-Fonds -le Loole ont visité l'Abbatiale et ont étésalués pair M. Henri Perrochon, présidentde l'Association des écrivains vaudois etprofesseur au collège de Payerne.

CORCELLES-près-PAYERNEEcole du dimanche

(sp) Les moniteurs de l'école du diman-che de la Basse-Broye et du Vully se6ont réunis à Corcelles, dimanche.

Après un oulte célébré au temple, unthé fut servi à la salle de couture. Puisle pasteur Held parla de « la notion deDieu chez l'enfant ». Après un souperen commun, Mme Aubert parla de sonvoyage en Palestine en 1955.

La prochaine régionale aura lieu à-Môtler-VuMy.

Les conseillers ont voté des créditspour 868 688 francs

Importante scéance du Conseil de ville de Bienne

Notre correspondant de Bienne nousécrit :

Le Conseil de ville a siégé Jeudi, BOUSla présidence de M. W. Tûsoher.

Contre l'emploi des armes atomiques.— Il a d'abord voté à l'unanimité unappel par lequel 11 Invite le Conseil fé-déral a Intervenir par tous les moyensdont il dispose auprès des grandes puis-sances pour qu'elles mettent hors la loil'emploi des armes atomiques.

Admission à l'indigénat communal. —Le Conseil a accordé l'indigénat commu-nal à Mlle EmUie-Bllsa Knuchel , ressor-tissante suisse, employée de bureau ; M.Agostino Bozzinl-Brunner , ressortissantitalien, ouvrier de fabrique , et sa fa-miille ; M. Jean Moszczanski-Blanc , res-sortissant polonais , tourneur, et sa fa-mille ; M. Hermann De Pellegrln , res-sortissant italien , j ardllner.

Pour 868.688 f r . de crédits. — Les cré-dits suivants ont été consentis : 330.280francs pour l'établissement de routesdans la région du Battenberg, à Mâche,qui constitue un territoire à bâtdr ;72.808 fr . pour une acquisition de ter-rain à l'est de la Langgasse, en prévi-sion de la création d'une patinoire arti-ficielle ; 54.300 fr. pour l'établissementd'une station transformatrice dans lenouveau bâtiment de « Ban- und Ver-waltungs A. G.» , sis rue du CanaJ - ruedu Marché-Neuf ; 266.500 fr . pour l'éta-blissement des plans d'une piscine cou-verte et salle de sociétés ; 145.000 fr.pour l'achèvement de la conduite d'eauprincipale' à la route de Soleure.

Huit -millions d'emprunts. — Le Con-seil de ville a accepté , à l'Intention desélecteurs, un projet d'arrêté autorisantle Conseil municipal à se procurer lessommes nécessaires au financement etau subventlonnement de constructions àcaractère social , soit 8 millions de francsen chiffre rond , par la voie de l'em-prunt .

Ce fut l'occasion pour M. Kurz, direc-teur des finances, de relever combien ilest actuellement difficile de se procurerdes oapîj taux d'Investissement, alors qu'ily a un an à peine, les banques en re-gorgeaient.

Station-service d'autos. — Le Conseilde ville s'est déclaré favorable à la miseà disposition d'un représentant de Gene-ral Motors Suisse S. A. d'une parcelle deterrain de 4620 m'- à la route de Port ,

marais de Madretsch. H s'agit d'un ter-rain destiné à l'installation d'une sta-tion-service d'autos moderne. Ce terrainsera grevé d'un droit de superficie. Leoontrat sera conclu pour une durée dequarante ans. L'ayant-drait doit s'enga-ger à verser une rente foncière annuellede 7968 fr .

Motions et interpellations. — Lors dela séance précédente , M. Ed. Baumgart-ner , maire et directeur des écoles, avaitfait un exposé très fouillé sur la situa-tion actuelle des locaux scolaires et pré-senté un programme des constructionsdont la réalisation s'impose. Cette fois,répondant à une nouvelle Interpellation,iil a préoisé les constructions qui verrontle jour dans un proche avenir.

Après un exposé de M. Schaffroth, di-recteur de police, une motion invitantle Conseil municipal à examiner la sup-pression des pistes pour cycles, à la ruede Morat , a été acceptée.

Ont été développées : une motion con-cernant l'aménàgemenit d'un musée sco-laire, une autre demandant une exten-sion des taches de la commission desbeaux-arts et une interpellation récla-mant davantage de Jardins d'enfants.

La foire(c) Trois vaches, un veau et 433 porcsont été amenés à la foire qui s'esttenue, jeudi, sur la place du Marché-Neuf.

Voici les prix pratiqués : vaches1900 à 2400 fr. ; veaux 1000 fr. ; grosporcs 130 à 160 fr. ; moyen 100 à130 fr. ; porcelet 70 à 90 fr. et lesporcs de boucherie 3 fr. 10 à 3 fr. 40le kilo.

Les affaires furent moyennes.

PONTARLIERDeux Suisses condamnés

(c) Willy B. et Fritz Z., tous deux IIjets suisses, demeurant à Neuchâtelsont poursuivis pour avoir importisans déclaration une certaine quantilid'aiguilles, marchandise prohibée. Utribunal les condamne chacun à 20.0CIfrancs d'amende et, sur conclusions dil'administration des douanes, partie àvile intervenante , le tHbunal prononula confiscation des marchandises saislflet condamne solidairement les deux I»culpés à une amende égale au douhlide la valeur des objet s de fraude, soil94.800 fr. français et au paiement d'unsomme de 444.000 ffr. pour tenir lisde la confiscation de la voiture automobile ayant servi au transport d»objets de fraude.

Trois villes du Raut-Doubsproduisent la moitié

de l'horlogerie française(c) En 1939, la France produisait 2 millions de montres dont 1.200.000 étaienlfabriquées avec des ébauches suisse)La guerre et l'occupation ont oblig!l'industrie à faire un bond en avanlcar elle dut fabriquer elle-même «qu 'elle importait auparavant. La production passa ainsi du simple au dot'ble.

Les statistiques de 1956 ont fait refsortir une production de 4.672.090 me*très, chiffre en augmentation de 1.071.531sur l'année précédente.

Cette augmentation , alors que le mafché devient de plus en plus délicatprovient en partie des exportations tnùen trois ans, ont augmenté de 100 &Ce pourcentage est d'autant plus remaî'quable si on le compare à celui d"exportations de produits mécaniquequi n 'a été que de 40 %. Actuellementle Cetheor , à Besançon , contrôle 80.00)montres par mois pour l'exportation .

Dans le Haut-Doubs , dont le caractêNest pourtant spécifiquement rural et Wrestier, l'industrie de la montre tientune place prépondérante.

Les trois gros centres du Haut'Doubs : Morteau, Villers-le-Lac et Char-quemont, ont produit à eux seuls jjmoitié de la fabrication française, soilexactement 2.311.000 montres, Morteauen ce qui le concerne, étant passé d'728.000 en 1954 à 911.000 en 1955.

Deux graves accidentsde la route

Un mort , huit blessés(c) A l'entrée du village d'Arc-soi*Cicon, alors qu'une pluie viole*"gênait la visibilité, deux automobile'sont entrées en collision.

L'une était pilotée par M. Jacqu«!Grosclaude, de Bart (Doubs), l'atiu*par M. Jean-Marie Bergantz , 21 a"*1de Nancy. ..

M. Ernest Baumann, 37 ans, ava"été tué sur le coup, tandis que jjconducteur, grièvement blessé, dev«11être transporté à l'hôp ital de P*tarlier, atteint de plusieurs fracture*

Les occupants de l'autre véwfjïétaient presque tous blessés, mais «'puren t regagner leu r domicile.

Le même jour, à 3 km. de Levle'au lieu dit « Le Mont », une voiWjconduite par M. Robert Courtois,fait une terrible embardée. ,

Les blessés ont été transportésl'hôpital de Pontarlier.

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(sp) Mercredi 5 Juin , la paroisse pro-testante ' a tenu une assemblée très Im-portante pour l'avenir. Après avoir en-tendu la lecture des comptes de 1956par M. René Richard, caissier, lesquelsse présentent très favorablement, l'as-semblée les a approuvés. M. WillyMceckll, président des assemblées, a In-vité le président de paroisse, M. WillyHenry, à présenter le principal objet a.l'ordre du Jour : les plans de la nou-velle maison de paroisse. Il rappela ladécision de l'assemblée accordant auConseil de paroisse le crédit nécessairepour achat de terrain et projet de cons-truction. Après la séance d'informa-tion au sujet des plans, qui a eu lieula semaine précédente, 11 appartenait al'assemblée plénière de se prononcer. M.Tschoumy, architecte, donna d'intéres-sants détails sur les plans et la ma-quette exposés. L'entrée principale de lamaison est au nord ; quelques marchesconduiront au hall avec garde-robe, ins-tallations' sanitaires, local de caisse,foyer et entrée de la grande salle. Celle-ci pourra contenir environ 300 person-nes. Elle est en forme de triangle. Lascène surélevée et les gradins qui sontau fond de la salle permettront unebonne visibilité à tous les spectateurs.La grande salle peut être transformée entrois plus petites salles au moyen deparois coulissantes, les gradins escamo-tables pouvant former un plancher plat.

Au rez de chaussée, il y a le loge-ment du concierge , au sud, avec troischambres, cuisine, salle de bains , dou-che et W.-C, des salles réservées auConseil de paroisse, aux cadets et cadet-tes, à la Croix-Bleue, au chœur d'Eglise.Le local d'abri de protection antiaérien-ne pourra être utilisé comme atelierpour les Jeunes bricoleurs.

Après cet exposé, des remarques ontété faites au sujet de l'architecture quis'écarte des habitudes séculaires, maison ne peut pas ignorer l'évolution decet art. La maison de paroisse qui estproposée et sa place de jeux répondrontaux besoins des sociétés paroissiales. Lecoût de la construction est devisé à310.000 fr. Par 70 voix contre 39, leprojet a été accepté. Il n'y a pas dedoute que toute la population collabo-rera pour compléter l'œuvre entreprise.

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Comment mourut Staline( S U I T E DE LA P R E M I È R E P A G E )

Il est un des huit fonctionnaireset dirigeants du parti communistesoviétique, et c'est de là qu'il tiresa puissance politique et son franc-parler. M. Ponomarenko fut , avant lamort de Staline, un des vingt-cinqmembres titulaires du nouveau prae-sidium du parti , nommé à la placede l'ancien « politburo », en octobre1952, par le 19me congrès du particommuniste soviéti que. En cette qua-lité, M fut donc témoin (ou aussitôtinformé) de l'extraordinaire scène qu'ila décrite en détail aux journalistespolonais. Ceux-ci d'ailleurs en furenttellement consternés qu'ils n'osèrentpas publier ce récit , d'autant plus quela censure communiste de Varsovie s'yopposa , surtout par peur des réactionsde Moscou.

UNE SEANCE EXCEPTIONNELLEDans la dernière période de sa vie,

expli que Michel Gordey, Staline, aidédu chef de la police secrète Beria, pre-nait ses décisions tout seul , puis en-voyait les décrets à la signature pourainsi dire automatique des autresmembres du politburo. Par crainte deStal ine, tous signaient sans rechignerni demander d'explications.

Ce fut donc une séance tout à faitexceptionnelle à laquelle les 25 mem-bres du praesidium furent convoqués,au Kremlin, dans les tout derniersjours de février 1953. Six semainesauparavant la fameuse affaire du« complot des blouses blanches » avaitéclaté et un certain nombre d'éminentsprofesseurs de m édecine, presque tousju i fs, avaient été arrêtés. Tous étaientinculpés de tentative d'empoisonne-ment ou d'« assassinat médical » surla personne des chefs militaires oucivils du régime. A cette époque, toutela presse soviéti que parlait d'un « com-plot sioniste contre l'U.R.S.S. •.

STALINE VOULAIT DEPORTERTOUS LES JUIFS

Staline soumit aux membres dupraesidium les textes des décret s qu 'ilvenait de rédiger et qui prévoyaientia déportation massive de la popula-tion juive soviétique vers l'Asie cen-trale, et no tamment à destination dela rég ion du Birobidjan où, on le saitmaintenant, d'immenses camps de ba-raquements avaient été préparés audébut de 1953. Staline expli qua sa dé-cision par l'existence d'un « complot

sioniste et impérialiste » contre l'U.R.S.S. et lui-même et exigea l'adoptionimmédiate de cette mesure de dépor-tation collective.

UN GRAND SILENCELorsqu'il eut fini de parler, un

graind silence se fit. Kaganovitch, leseul membre juif du praesidium, de-manda d'une voix hésitante si la me-sure envisagée allait frapper tous lesjuifs d'U.R.S.S. Staline répondit qu'unecertaine sélection serait faite.

VOROCHILOV PROTESTEMolotov (dont la femme est juive)

prit ensuite la parole pour dire d'unevoix tremblante et bégayante qu'uned_éportation collective des jui fs sovié-tiques « pourrait avoir un effet déplo-rable à l'étranger ». Staline s'apprêtaità remettre Molotov à sa place lorsqueVorochilov, un des plus anciens diri-geants communistes, compagnon d'ar-mes de Staline pendant la guerre ci-vile, se leva pour protester : « Si l'onprend une telle mesure, dit-i l , j'auraishonte de rester membre de notre partiqui sera complètement déshonoré », etd'un geste théâtral, il jeta sa carte demembre du part i sur la table.

L'ATTAQUEStaline eut alors un véritable accès

de rage : « Camarade Klementy, c'estmoi qui décide ici à quel moment tun'auras plus le droit de garder tacarte de membre du parti », s'écria-t-il. Il soupçonnait en effet Vorochilovd'être un agent de l'Intell igence Ser-vice. Puis soudain, Stal ine tomba àla renverse, le sang a f f l u a i t à son vi-sage, ses yeux se révulsaient, sesmembres étaient figés. C'était une at-taque, probablement fatale. On ie crutmort. Beria s'écria alors : « Nous voilàlibres, enfin. Le tyran est mort, ré-jouissons-nous ». Mais Staline ouvritun œil. Beria, voyant que le dicta teurn'était pas mort, se jeta à genoux, semit à lui embrasser les mains et à luidemander pardon en pleurant.

Staline devait mourir sans reprendreconnaissance. Bien entendu, la mesurede déportation collective des ju i f s fut« ajournée » puis annulée. Un moisaprès la mort de Staline, les médecinsjuifs inculpés trois mois auparavantétaien t réhabilités par les successeursdu dictateur.

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Notre correspondant de Berne nousécrit :

Brève séance que celle de vendredimatin. Il s'agit tout d'abord d'aiderfinancièrement le canton du Tessin àcorriger les torrents Faloppia , Ronca-glia et Raggio qui , nous apprend lemessage, « s i l lonnen t la vaste pla inesituée à l'ouest de Chiasso ». De tem-pérament forcement mér id iona l , sescours d'eau se l ivrent, périodi quement ,à des débordements inquiétants . MM.Bratschi , socialiste bernois, et Rosset,radical neuchâtelois, font admettresans peine à l'assemblée ia nécessitéd'une bonne correction qui coûtera àla caisse fédérale un peu plus d'unmill ion , soit le 30 % de la dépensetotale, ie reste étant à la charge duTessin. L'arrêté est voté par 98 voixsans opposi t ion.

Sans plus hésiter, l'assemblée ac-corde, après rapports de MM. Gfeller,agrarien bernois, et J a u n i n , radicalvaudois, un crédit de deux mi l l ions,à peu près, pour la construction d'unestation d'accueil et de désinfection duposte sani ta i re frontal ier de Buchs(Saint-Galil).

Les comptes et la gestion des CF.F.,présentés par MM. Huber, socialistesaint-gallois, et Badoux , radical vau-dois, sont approuvés par 112 voixsans opposi t ion. Rappe lons que lecompte de prof i t s et pertes laisse unbénéfice de 25,3 mil l ions qui permetd'abord de verser 8 mil l ions à la ré-serve légale, de payer les intérêts ducap ital de dotation , soit 16 mi l l ions,et de reporter compte nouveau 1,3 mil-lion.

On ne saurait parler CF.F. sans queM. Triib, indépendant zuricois , ne selivre à de savantes considérations surle capital de dotat ion. Cette fois , parune motion , il demande de porter leditcapital de 400 à 500 mi l l i ons, celaÏiou r ne pas recourir un i quement à'emprunt a f i n de financer les grands

travaux ferroviaires. M. Lepori, con-seiller fédéral , expli que, de manièrepertinente, que cette opérat ion n'estpas nécessaire pour le moment. Aussidemande-t-il au député de donner àsa motion la forme moins imp érativedu « postulat ». M. Triib, sans i l lus ion ,se résigne à la rituelle émasculation.

Enf in , M. Rubi , socialiste bernois,dép lorant que, sous forme de téléphé-ri ques, la techni que pénètre dans desrégoins toujours plus nombreuses ettoujours plus élevées de notre pays ,souvent au plus grand dam des beau-tés naturelles, demande, par un «pos-tulat », que le Conseil fédéral revoiela procédure actuelle en matière deconcessions et, le cas échéant, qu'ilÎiré pare de nouvelles dispositions lega-es.

M. Lepori accepte le « postulat » etannonce des mesures qui, on l'espère,satisferont M. Rubi. La séance est le-vée à 9 h. 40.

G. P.

Fin de semaine au Conseil national

lors de sa visite au Comptoir s'est lon-guement arrêté au stand 54 de la HalleII... où Pauline... ri pollnalt avecl'excellente peinture Rlpolln. Le Princea demandé des renseignements pour re-peindre un plafond. Ceux-ci lui furentdonnés par le grand peintre... du Comp-toir... qui fut remercié par le Prince ,désirant exécuter ce travail lui-même.Ce sera de l'Art... Rainier... au plafond.Ouf ! Voici l'adresse du grand spécialistede la peinture et du papier peint :M. THOMET - Ecluse 15 - Neuchfttel

LE PRINCE...

* M. Théodore Fischer , célèbre anti-quaire lucernois, esit mort à Nice, où 11séjournait, à l'âge de 79 ans.

BERNE, 7. — Le Conseil fédéral adécidé de procéder à une réorganisa-tion de la direction générale des doua-nes. Jusqu'ici , celle-ci se fractionnaiten quatre divisions, la division géné-rale étant dirigée par un sous-direc-teur et les autres divisions par deschefs de division. Le sous-directeurétait d'office suppléant du directeurgénéral. Désormais, le département desfinances et des douanes désignera leschefs de divisions et , innovation appa-remment essentielle, fixera les rapportsde subordination.

Rappelons que la direction généralecomprend jusqu 'à maintenant outre ladivision générale, une division de l'ex-ploitation , une division du tarif ainsiqu'une division des impositions doua-nières spéciales et des impôts spéciaux.

CONFÉDÉRATION

Réorganisationde l'administration

des douanes

LA CHAUX-DE-FONDS

Tribunal de police(o) Le tribunal de police de la Chaux-de-Fonds, a tenu une audience vendredi ,sous la présidence de M. Jean Hoffmann,président, assisté du greffier, M. Jean-Plï tiiflf1 îî^^m

Une négociante domiciliée à Herisau ,Mme D. M., née en 1905, a été con-damnée à une amende de 1000 fr. pourInfraction à la loi sur les professionsmédicales. La prénommée a vendu desproduits médicaux en posant des diag-nostics en regardant ses patients dansles yeux ; elle prétend qu'elle arriveainsi à déceler les maladies.

TJn hôtelier, M. A. B., né en 1910, aété condamné à une amande de 100 fr.et au paiement des frais s'élevant à100 fr. pour Infraction à la loi sur lesétablissements publics et outrage auxagents. A la fermeture de son établisse-ment, afin de permettre à deux clientsde rester au bar, l'inculpé leur a faitsigner abusivement des bulletins d'hôtelen Injuriant les agents.

Conseil général(c) Le Conseil général a tenu une séan-ce vendredi , sous la présidence de M.Robert Jaquet (soc.) en présence de29 membres. L'assemblée a voté un ar-rêté autorisant le Conseil communal àvendre une parcelle de terrain de 10,000mètres carrés, au prix de 4 fr. à laFabrique Nationale de Ressorts S. A. Cet-te vente permettra la construction denouveaux locaux industriels nécessairesà la poursuite et à l'extension de l'en-treprise.

La crise du logement qui se fait tou-jours durement sentir à la Chaux-de-Fonds. a engagé le Conseil communalà présenter un rapport à l'appui de laconstruction de 115 logements à loyermodeste. En 1956 il n'a été mis surle marché que 229 logements et le re-censement -des personnes en quête d'unappartement, effectué le 24 avril 1957,a fait apparaître une demande de 630appartements. Ce besoin urgent engagel'autorité communale à favoriser laconstruction. Le Conseil général a étéappelé à assurer aux constructeurs laparticipation communale, pour un prêtde 2 ,910.000 francs au taux de 2,5 %.Ces fonds seront fournis par le gouver-nement cantonal pour 2 ,500,000 francset par un établissement financier pour410,000 francs. L'arrêté a été adopté àl'unanimité.

Une Interpellations déposée par legroupe P.P.N. sur l'éclairage du Parcdes sports, a été renvoyée à la pro-chaine séance.

PCNTAKLIER

IJn camion s'écrasesur un arbre aux Rosiers

Un mort(c) Un grave accident s'est produitdans la nui t du 5 au 6 ju in , vers1 heure du mat in , à proximité des« Rosiers », à deux kilomètres de Pon-tarlier. Un camion conduit par M.Charles Gimenez , 30 ans , a percuté unarbre. Le chau f feu r a été tué sur lecoup, écrasé sous le camion qui s'estretourné.

De l'enquête ouverte aussitôt par iagendarmerie, il apparu t que l'accidentaurait été provoqué par suite d'unecollision avec une voiture venant ensens inverse. Effect ivement, vers 6 heu-res du matin , les gendarmes appréhen-daient deux marchands de ch i f fons etferrai l le , qui reconnurent qu'un accro-chage s'était produi t en t re le camionet leur voiture. L'enquête établira lesresponsabilités.

BERNE, 7. — Le Conseil des Etatsa accepté vendredi matin une motionvotée le 13 mars 1957 par le Conseilnational. Cett e motion prie le Conseilfédéral de soumettre au plus tôt auxchambres un projet de loi instituantet développant systématiquement lajuridiction administrative de manière,en particulier, à renforcer la sécuritéjuridi que de l'individu. Ce problèmepréoccupe les chambres depuis long-temps. Le 18 juin 1952, déjà , le Con-seil fédéral déclarait en réponse àdeux interpellations, qu'il était disposéà développer la juridiction adminis-trative sur le plan de la Confédéra-

.tion.Depuis lors, diverses lois ont prévu

d'ouvrir uhe voie de recours contre lesdécisions de l'administration : en re-vanche, aucu n projet n 'a été déposéqui traite un système conçu selon unplan d'ensemble. Le but de la motionest précisément de permettre la réali-sation de ce système vu que la néces-sité de l'extension de la juridictionadministrative se fait de plus en plussentir. Il importe en effet de conser-ver à notre Etat fédéral son caractèred'Etat fondé sur le droit et pour cela,il faut aussi protéger efficacementl'individu contre les actes arbitrairesde l'administration.

AU CONSEIL DES ÉTATS

BERNE

BERNE, 7. — Le directeur d'unemaison où l'on loue des appartementsmeublés surprit dans une chambre

" vide, un inconnu, qui était en trainde fracturer un meuble, et il remitl'individu à la police. La prise étaitbonne. Il s'agissait d'un artisan de 48ans, récidiviste, qui avait commis di-vers vols, notamment en 1955, dansun train , où il avait dérobé des bijouxvalant 300,000 francs. Les bijoux ontété entièrement récupérés.

Arrestation d un voleurde bijoux

VAl/D

BERNE , 7. — Le dé partement mili-taire f é d é r a l communique :

Vendredi vers 16 heures, un accidents'est produit dans le cadre d'un courspour jeunes pilotes. Le sergent JeanChambaz, né en 1934, étudiant, de Cla-rens (Vaud) , pilote de l'escadrille 4,effectuait à bord d'un « Vampire » unexercice de vol en patrouille, lorsqueson appareil fit une vrille, à 5500 mè-tres d'altitude, au nord de Bex. Il n'apu redresser l'avion et a trouvé lamort lorsqu 'il s'est écrasé au sol.

Un « Vampire »s'écrase au sol près de Bex

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TUNIS, 8 (A.F.P.). — Sept soldatsfrançais ont été tués au cours des in-cidents survenus _ vendredi dans la ré-gion die Crabes, où dies cann ions mil i ta i -res français ont été attaqués, annonce-t-on vendredi soir de source française.L'incident le plus sanglant est survenuprès de Kettam a, entre Gabès et Ma-rieth : doux canotons assurant une liai-son normale de 'ravitaillement ont étéarrêtés par un groupe de Tunisiens air-inés qui firent descendre les militai-res, les groupèrent et les mitiraiililèreuta bouit portant, faisamt six morts, deuxblessés gravement atteints et tro is dis-parus. En outre, le conducteur d'unejeep a été tué à coups de feu alorsqu 'il passait devant l'immeuble de lagarde nationale à Gabès.

D'autre part , le secrétaire d'Etat tu-nisien à l'information a déclare ven-dredi soir au cou rs d'une conférence depresse que la responsabilité de ces in-cidents incombait à l'autorité militairefrançaise de Gabès. Il a ajouté que lestroupes françaises avaient utilisé desblin dés et des mortiers contre les Tu-nisiens. Il a indi qué ensuite que lesreprésentants locau x du gouvernementtunisien avaient averti les chefs mili-taires français que seuils les camion sde ravitaillement étaient autorisés àcirculer, mais qu'il n'en a pas été tenucompte.

Le secrétaire d'Etat tuniisiein a aff ir-mé que l'incident survenu près de Ket-tii.na avait été dû au fait qu 'un convoifrançais, chargé de muni t ions et con-du i t par des soldats armés, a refuséde s'arrêter à un barrage et que lesoccupants ont tiré san s préavis, faisan tde très nombreux blessés. C'est aucours de cet accrochage, a-t-il ajouté ,qu 'il y a eu les morts et les blessésannoncés du côté français.

De souroe tunisienue, on indique quedes chars, des camions et des jeeps del'armée fran ça ise patrouillent dans Ga-bès à l'heure actuelle.

Des soldats françaisvictimes

de sanglants incidents

ITALIE

ROME, 8 (Reuter). — La Chambreitalienne a accordé sa confiance augouvernement de M. Zoli par 305 voixcontre 255. Il y a eu 11 abstentions.

Ont voté pour le gouvernementZoli : les démocrates-chrétiens, lesnéo-fascistes et 25 monarchistes natio-naux. Un groupe de 11 monarchistess'est abstenu.

Ont voté négativement : les commu-nistes, les socialistes nenniens, les so-ciaux-démocrates, les libéraux, les ré-publ ica ins et les radicaux.

Ou estime dans les couloirs de laChambre que le président du ConseilZoli a obtenu la confiance « réelle»par environ trois voix. En effet , si l'ondéfal que de la majorité numériquequ 'il a obtenue les 22 voix des néo-fascistes qui ont voté pour lui (voixqu 'il avait déclaré ne pouvoir accep-ter), il lui reste encore cette marge demajorité « acceptable ».

Toutefois, M. Adone Zoli n'a pasencore fai t connaître officiellement sadécision.

La Chambre accordela confiance à M. Zoli

Le F.L.N. inventede nouvelles accusations

ALGEML

A près avoir tenté de faire port er surla France la responsabil i té de la tue-rie de Melouza , et peut-être pour don-ner de la vraisemblance à cette thèse,le F.L.N. mul t ip l ie ac tuel lement sesaccusations délirantes contre la Fran-ce. Un spécimen de ces mensonges estfourni par la dernière déclaration dcson porte-parole au Caire, qui a a f f i r -mé dans une émission de la «Voixdes Arabes » : « La Fra n ce dans salutte en Algérie, a fait usage de na-palm , de gaz asphyxiants, et a menécontre les Algériens la guerre bacté-riologique ».

Le mariage de Salem(SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE)

Le repas de noces eut lieu à iabibliothèque du château. Les jeunesmariés devaient d'ailleurs s'éclipserrapidement pour partir en voyage denoce». Leur but était l'Espagne.

D'autres événements roy aux ?Tout était parfaitement réussi et

les nobles convives ne manquaient pasde sujets de conversation.

Ne dit-on pas, en effet, que le ducd'Edimbourg a posé les jalons d'unautre mariage royal ? Lors de sonséjour au Danemark avec la reine Eli-zabeth, le mois dernier, il aurait étéquestion d'une alliance entre le jeuneduc d'e Kent et la princesse Margaretede Danemark, héritière du trône.

Un autre événement n'est pas moinsImportant. Les maisons royales d'An-gleterre et de Belgi que seraient sur lepoint d'oublier les événements de 1940qui jetèrent un froid dans leurs rap-port s jusque là si cordiaux. Il estquestion d'un voyage du roi Baudouinà Londres et aussi de l'amorce d'unmariage

Avec qui donc ?

Mais avec Margaret, évidemment.

Le duc de Gloucester, oncle de laprincesse d'Angleterre, aurait eu, cesderniers temps, un entretien extrême-ment secret avec le roi Léopold auchâteau de Laeken.

Tels sont les derniers potins descours européennes.

Aide à la Pologne(SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE)

Lorsque le congrès aura voté les cré-dits nécessaires, les Etats-Unis sontdécidés à porter ce total à 95 mil-lions de dollars.

Le gouvernement die Vains o vie a déci-dé de convertir le crédit de 48,900,000dollars consenti par Washington enachats aux Etats-Unis de 100,000 tonnesde froment, 26,600 tonnes de cotop,60,000 tonnes de fèves" de soya, 17,500tonnes de graisses et huiles, ainsi quedes mach ines à creuser pour 4 millionsde dollars. Le crédit sera remboursa-ble en 20 ans en dollars, à partir de1962. Le taux de l'intérêt a été fixéà 4 Vi %. -

Les socialistesacceptent

(SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE)

Tous ces facteurs heureusement con-jugués ont conduit les socialistes àaccorder le préjugé favorable au pré-sident pressenti, lequel au surplus re-présentait par rapport à M. PierrePflimlin l'avantage extraordinaire d'êtreun laïc intransigeant.

Quant aux modérés, ils restent surla touche, mais comme ils ont tou-jours marqué de profondes sympathiesà l'égard de M. Bourgès-Maunoury, mi-nistre de la défense nationale et main-teneur de la présence française enAlgérie, il apparaît difficile qu'ilspuissent lui refuser leur confiance aujour de l'investiture.

La partie n'est pas terminéeConclusion : la France est en passe

d'avoir très bientôt un gouvernement,peut-être même mercredi prochain, etun gouvernement de majorité, puis-qu 'il rassemblera sous la houlette ra-dicale, les socialistes, le M.R.P., lesradicaux de toutes étiquettes etI'U.D.S.R. La partie est cependant en-core très loin d'être terminée, et c'estseulement une fois achevée la répar-tition des postes ministériels que M.Maurice Bourgès-Maunoury pourra direqu 'il est réellement sorti de l'auberge.

M.-G. G.

Martine Carolde nouveauen clinique

Pour la troisième fois en huit se-maines, Martine Carol a dû être trans-portée dans une clini que de Neuilly,Son état n'est pas considéré commegrave, mais cependant comme sérieux.

Ses souffrances, depuis quelquesjours, étaient intolérables, provoquantdes syncopes répétées. Martine est denouveau allongée, très strictement, surle dos, pour de iongues semaines...

On se souvient que la grande ve-dette, en tournant une scène de judo,dans son f i lm « Nathalie », sous la di-rection de son mari, s'était démis troisvertèbres que son professeur de ju-doka remit instantanément en place.Cette intervention n 'empêcha pas Mar-t ine d'avoir terriblement mal lors-qu 'elle recommença à tourner à deuxreprises.

En réalité, elle faisait, selon les doc-teurs, preuve d'un courage extraordi-naire. Ils ont finalement diagnostiquéune arthrose compli quée de névrite,maladies pour lesquelles s'imposentun traitement de choc au curare et unlong repos.

Ce qui contrarie les médecins etpeut retarder lé rétablissement de leurmalade, c'est le fait qu 'elle ait re-commencé trop tôt à travailler. Il fautencore dix jours de tournage à Chris-tian-Jaque pour terminer « Nathalie ».En princi pe, les studios étaient retenuspour le début du mois de juillet. II estprobable qu'un nouveau délai sera né-cessaire pour permettre à MartineCarol d'être entièrement et comp lète-ment rétablie.La grippe asiatique

menace l'EuropeL 'Angleterre envisage déjàdes mesures de protection

LONDRES, 7. — L'Europe est mena-cée par l'ép idémie de grippe qui séviten ce moment sur l'Extrême-Orient eta déjà provoqué plusieurs centaines demorts.

L'Angleterre envisage déjà des me-sures de protection. L'Institut mondialde la gri ppe, à Londres, travaille sansrelâche pour mettre au point un vac-cin. Il n'existe pas en effet de résis-tance naturelle au viru s A, ont déter-miné les savants.

Le ministre de la santé britannique,M. Vosper, a voulu être rassurant :

— Tous les rapports indiquent quele virus est bénin , a-t-il affirmé.

„,„ IMPRIMERIE CENTRALE ! et de la î: FEUILLE D'AVIS DE NEUCHATEL SA. :: 6, rue du Concert - Neuchâtel :

Directeur: Marc Wolfrath :Rédacteur en chef du Journal: |

René BraichettuuiiitiiiiiiitiiiiilllMHlluulJlllIlHUJIUlllJrlHIMUUlUUlUM

fW COMPTOIRV DE NEUCHATEL

3 derniers joursLE WEE K-END IDÉAL

UNE VISITE INSTRUCT IVEDe l'ambiance, de la joie t

Des spécialitésgastronomiques

et les bons vins du paysan VILLAGE NEUCHATELOIS

ouvert samedi et dimanchejusqu 'à 24 heures

Lundi 10 j uin, irrévocablement :CLOTURE DU COMPTOIR

Haricots «Boby »sans fils Fr. 1.65 le kg. net

Bananes «Fyffes»Fr. 2.30 le kg. net

Hugll ŒhleMassard HeynlelnCeruttt La FruitièreGulllet Kaufmann

Schwab, ler-Mars

•••«••••••• «•«••••• O

GENÈVE

GENEVE, 7. — Vendredi la chambred'accusation a autorisé la mise en li-berté provisoire de Sirio Bonetti , pré-venu dans l'a f fa i re du vol d'or de laplace de Cornavin, sous caution de5000 francs. Cette somme ayant étédéposée , le prévenu, qui était en trai-tement à l'hôp ital , se trouve provisoi-rement libéré.

Fauché par une voitureGENÈVE , 8. — Vendredi soir , M.

Gilbert Challange, âgé de 31 ans, Va-laisan, célibataire, a été fauché parune voiture circulant à 65 km. àl'heure sur la route de Vernier. Il estdécédé pendant son transfert à l'hô-pital cantonal d'une f racture du crâneet de la colonne vertébrale.

Bonetti libéré sous caution

FZZ1BOVRG

FRIBOURG, 7. — Le petit DanielGantner, 3 ans, habitant Fribourg,s'amusait vendredi après-midi à puiserde l'eau dans une cuve, lorsqu 'il bas-cula dans le récipient et s'y noya.

Un enfant se noie

I

Anjonrd'hni

SOLEIL lever 4.35coucher 20.23

LUNE lever 16.16coucher 157

Avant les courses scolairesA la veille des nombreuses cour-

ses scolaires qui vont avoir lieu cemois, il est bon, pensons-nous, designaler à l'attention des responsa-bles, les tentations pécunières quesubissent les enfants. Un lecteur,d' après des constatations fai tes l' andernier, estime scandaleuse la ma-nière dont certains tenanciers dekiosques de montagn e dépouillentlittéralement de leur argent , lors dupremier arrêt, des petits écoliersqui n'ont aucune notion de la va-leur des objets ridicules qu 'on leurvend. Notre correspondant a vu unpetit acheter pour 2 f r . 50 un cen-drier et n'avoir p lus eu de quoi sepager une orange au cours de lajournée...

Nous voudrions que les chefs decourse instruisent leurs jeunes trou-pes sur la façon de dé penser leurargent de poche , de le dé penser in-telligemment , et qu 'ils interviennentquand les prix demandés sont mani-festement exagérés.

Nous voudrions aussi que les fa-bricants d' objets-souvenirs condam-nent une fo i s la camelote. On vad' un bout à l'autre de la Suisse , onsillonne la p laine et on atteint lessommets , et partout on vous o f f r ecomme souvenir des chapeaux tyro-liens , des bonnets qui n'ont riend'helvéti ques , tout un attirail debazar , dont un Noir de la forêt équa-toriale ne voudrait pas. Nous avonsfa i t nous-mêmes l'expérience qu 'aujardin zoologi que de Bàle , on nepouvait trouver comme souvenir au-cun animal exotique en bois ou encéramique , alors qu'on avait le choixdans les ours de Berne avec ou sansboite à musique.

Le dé partement fédéral de l 'inté-rieur vient d' ouvrir un concoursdestiné à stimuler l 'imagination descréateurs d'objets - souvenirs , af inque notre pays puisse o f f r i r auxtouristes des objets de bon goût etexprimant , si l'on peut dire , ce quiest authentiquement suisse. Noussouhaitons que les concurrents se-ront nombreux et qu 'ils se recrute-ront aussi en pays romand.

NEMO.

ATJ JOUR LE JOUR

t- ... et la manière de le préparer j\ Pouding au chocolat . — Couper ii dams une terrine quatre miches ou ff 200 grammes de pain. Verser dessus J[ 1 litre de lait bouilli avec 250 gram- it mes de sucre et 100 grammes 1i de chocolat en' poudre. Couvrir Sl la terrine et laisser ramollir pen- jt dant une demi-heure. Ajoutée en- it suite 100 grammes de raisins secs, j; 100 grammes d'amandes hachées, du si sucre vanillé et 5 œufs débattus, jï Bien mélanger la préparation et j| verser dans un moule beurré et j? saupoudré d'amandes hachées et de j| sucre fin. Cuire au bain-marie pen- «; dant 40 minutes environ. Servir !| avec une crème légère. S.a»aaaaaai iaaaaaèaaai i a aaaaaa aaaaaaaaaaaa o>>a**3

\ LE MENU DU JOUR j! Potage à la semoule SS Raviolis i

Salade i[ Pouding au chocolat j

Etat CM! de NeuchâtelNAISSANCES. — 28 mal. Berger ,

Edouard-Maurice , fils de Georges-André ,commerçant à Cormondrèche, et de Ge-neviéve-Claire-Marthe-Jeanne, née Colon;Gosteli , Patrick-Pierre-Alain, fils deJean-Pierre-Edmond, chef cle bureau àNeuchâtel , et de Claudine-Carolina , néeThuring. 29. Sauser, Jean-Denis, fils de'Charles-Alexandre, garde forestier à Ro-chefort , et cle Yolande née Del Signore.31. Gandossi , Adriana-Prancesca , filled'Antonio, mécanicien au Landeron, etd'Annita , née Perin ; Pfaff , Isabelle-Anne-Frédérique, fille cle Jean, indus-triel à Neuchâtel , et de Vera-Mattina ,née Kemmler ; Schneider , Jacqueline-Claire-Llse , fille de Roger , chauffeur decar à Neuchâtel, et de Frieda , née Feld-mann ; Sigismondi , Nadia-Maria , fille deGiovanni , marbrier à Neuchâtel , et d'Er-minla-Lucia, née Previtali. 1er Juin.Dévaud, Myriam-Elisabeth, fille deJacques-Léon , employé cle bureau à Fon-tainemelon, et de Marie-Antoinette , néeRichard ; Berli , Jean-Claude , fils deBerli , Werner , expert confiseur à Neu-châtel, et d'Alice , née Zbinden ; Golay,Jean-François, fils de Francis-Henri , se-crétaire comptable à Saint-Martin, etd'Yvette , née Hirt ; Lambert , Frédéric-Jean, fils de Jean-Marie-Adrien , pasteurà Besançon , et de Martine-Agnès, née deMontmollin. *

Observations météorologiquesObservatoire de Neuchâtel. — 7 Juin.

Température : Moyenne: 15,1; min.; 12,2;max.: 19,7. Baromètre : Moyenne: 716,8.Eau tombée : 5,6. Vent dominant: Direc-tion : said-ouest; force : modéré de 12 h.30 à 17 h. 15. Etat du ciel : couver t outrès nuageux par instants. Forte pluiede 16 h. 50 à 17 h. 50.

Niveau du lac du 6 juin , à 6 h. 30: 429.21Niveau du lac du 7 Juin à 6 h. 30: 429.23

Prévisions du temps : Valais et ouestde la Suisse : ciel variable, générale-ment très nuageux ; plus tard quelquesprécipitations, probablement vers le soir.Vent du sud-ouest , modéré en plaine,fort en altitude.

Nord-ouest et nord-est de la Suisse,Suisse centrale, nord et centre des Gri-sons : ciel variable, vent faible du sec-teur ouest à sud-ouest.

Sud des Alpes et Engadine : à l'ex-ception de quelques éclairoies, en gé-néral très nuageux ou couvert. Par mo-ments précipitations en partie à carac-tère orageux. Températures comprisesentre 15 et 20 degrés en plaine l'après-midi.

Message de l'Eglise réforméeevangéiique neuchâteloise pour Pentecôte

Pentecôte est la fête de l'Eglise,et il faut nous en réjouir. Il y a tantde réalités auxquelles nous attachonsune importance démesurée, tant defêtes qui deviennent l'occasion d'a-voir des vacances, que l'Eglise passesouvent au deuxième ou troisièmerang et qu 'elle devient un agréableà-côté de notre vie.

Il est bon que Pentecôte nous rap-pelle que l'Eglise est la grande réa-lité de tous les temps, puisqu 'elleest le corps du Christ, notre Sei-gneur.

Chacun comprend, ou croit com-prendre Noël , Vendredi saint, Pâ-ques. L'Ascension et Pentecôte sontdes fêtes moins définies dans l'es-pri t de chacun.

On comprend mal l'Ascension duChrist, ou peut-être notre imagina-tion humaine est-elle choquée parl'imagerie populaire , figurant leChrist dans les nuages. Pentecôte,souvent, est le temps des exaltés,de ceux qui attendent le Saint-Espritdans la fébrilité.

Non , Pentecôte nous rappelle quele Saint-Esprit, Esprit du Seigneur,a été donné pour la première fois àl'Eglise à cette date , mais que dèslors il est tous les jours à l'œuvredans le monde pour nous rappelernotre héritage d'enfant de Dieu.

Il est vrai que nous pouvons nousposer beaucoup de questions théo-logiques, beaucoup de problèmes in-solubles à ce sujet. Nous le faisons

parfois. Mais là n'est pas l'essentielen ce jour de fête. Il nous est de-mandé simplement de croire quenotre monde n'est pas un mondeabandonné, mais qu'il est sous ladomination et sous la garde de Dieu.Qui nous permet de dire cela ? Cen'est certainement pas notre esprit.Il serait bien incapable de décelerce mystère. C'est justement le Saint-Esprit , l'esprit de Dieu à l'œuvredans le monde qui nous autorise àrecevoir ce mystère dans la joie.

Et voici qu'immédiatement nousnous rebellons, pourquoi recevoir leSaint-Esprit ? N'ai-je vraiment rienà faire de moi-même, par moi-mêmepour Dieu ? Pourquoi ce derniera-t-il tout fait ? Je me sens mis enétat d'infériorité.

Il est vra i que la lutte pour la vieest difficile et qu'elle nous a forméun esprit de combat. Nous ne savonsplus recevoir, gratuitement. Et pour-tant c'est là l'annonce de Pentecôt e,c'est que tout nous est donné , quenous ne sommes plus seuls, que nousavons une espérance certaine.

Il ne s'agit plus d'opposer notreliberté à la liberté de Dieu ; celadevient ridicule. II s'agit de com-prendre que tout notre être prendsa véritable signification par cetappel qui lui est adressé.

Pentecôte est la fête de l'Eglise ;oui, car c'est dans l'Eglise que nousentendons ce message d'espérance.

A. B.

LE TOUR DU COMPTOIREN QUELQUES LIGNES

La visite du « prince Rainier V» auComp toir défraie la chronique et l'his-toire de cette joyeuse farce f a i t le tourde la presse su isse. Il n'y a que lecorrespondant neuchâtelo is d' un quo-tidien lausannois d'information àavoir f a i t la petite bouche et g lissedans son entre f i le t une méchancetégratuite. C'était sans doute pour sevenger d'être tombé la tête la pre-mière dans le panne au avant d' avoircherché à éclairer sa lanterne.

cp c? cp

Coïncidence étonnante : on a apprisaprès coup que le conducteur de lavoiture de « Rainier V », qui travailledans un garage de notre ville , avaitété réellement pen dant sept ans auservice de la cour de Mon aco commechau f f eur .

L' aide de camp du « prince » avaitemprunté son uni forme à un p ilotede la Société de navigation. La four-rag ère, elle , était de fantais ie.

cp cp cp

Un qui n'a pas marché, c'est cegosse qui , après avoir entendu le peti t« speech » de Rainier sur la fontainedu Village , a dit à son copain :

— T' as entendu ? Il a déjà chop él'accent neuchâtelois I

cp cp CPSi la journée d'hier a été particuliè-

rement calme au Comptoir , la soiréea vu une bonne a f f luence , singuliè-

rement au Village neuchâtelois. Lesdiverses p intes ont dû installer destables jusque dans la rue...

Un groupe de jeunes étudiantes ca-nadiennes ayant élu domicile dans unpensionnat du haut de la ville, ontété séduites... par le p étillant vin deNeuchâtel et nul doute qu 'elles ferontdans leur pays une propagande intenseen faveur de nos excellents crus. D' ail-leurs, le directeur de l 'Of f ice de pro-pagande des vins de Neuchâtel n'a pasmanqué de leur exp liquer, en anglais,les mérites de nos vins g énéreux.

cp cp cpAvec ses 5000 entrées , le Comptoir

a vécu hier sa journée la plus calme.En nous basant sur les entrées com-muni quées par la direction du Comp-toir au cours des dix premiers jours ,ce sont 92 ,000 personnes qui ont déjàvisité notre foire . Si bien que , lalOOflOOme personne devrait être atten-due pour aujourd'hui ou dimanche.

cp ep cpLe concours organisé par l 'Of f ice de

propagande des vins de Neuchâtel adésigné le vainqueur du jour. Il s'ag itde M. Pierre Schertenleib , domicilié àBoudry . Il recevra ainsi les six bou-teilles traditionnelles.

cp cp cpAujourd'hui , à 10 h. 30, le conseiller

fédéral Max Petitp ierre sera l'hôte duComp toir.

CANCAN... DOIA-T-ON.

Vol d'une motocycletteIl a été volé devant le cinéma

Palace, dans la nuit du 6 au 7 juin ,une motocyclette « Jawa • , plaqueBE 25676.

Des artistes neuchâteloisexposent à l'étranger

A l'occasion de la sortie de pressedu dictionnaire d'art abstrait édité parHazan , la Galerie Greuze, à Panis, aorganisé une exposition imterniatiionaile :« 50 aims de peintrue abstraite » pourlaquelle elle a invité chaque artistefigurant dans le dictionnaire à exposerune oeuvre.

Lili Erzinger, un des pionniers del'art abstrait en Suisse romande, habi-tant Neuchâtel est mentionnée da ms ledictiominaire et a été invitée à la diteexposition qui a lieu actuellement.

Par la même occasion , nous aime-rions signaler l'envoi de Lili Erzin-ger à New-York (Argent Galerie) oùelle est rep'résieratiée pair d'eux grandesgouaches abstra ites. Il s'agit loi d'uneexposition sélectionnée die femmespeintres suisses.

B. S. Schurch , artiste peintre à Pe-seu x, a également été choisie pour oettedernière exposition .« La visite de la vieille dame »

sera jouée à GenèveNous apprenons qu 'à l'occasion des

Rencontres internationales die Genève,la pièce de notre concitoyen FriedrichDuinrco niai t, « La visite de la vieil ledarne » sera jouée à Genève en sep-tembre par la Compagnie Grenier-Hus-senot , dams la traduction française deJean-Pierre Porret, de Neuchâtel.

Le docteur et MadameGeorges MAYOB-DE REYNIER, Valen-tine et Chantai ont la Joie d'annon-cer la naissance de

Isabelle - Françoise7 Juin 1957

Clinique Hlralanden, Zurich23, Blumenraln, Zolllkom

ffHÉMHÉËBlii^COLOMBIER

Fin de l'école de recrues(c) L'école de printemps de l'école derecrues d'infanterie 2 se termine au-jourd'hui.

La prochaine école de sous-officierscommencera le 24 juin et l'école derecrues d'été, le 22 juillet.

MARIN-EPAGNIERConseil général

(o) Le Conseil général e'est réuni mer-credi soir sous la présidence de M. PaulMaumary.

Comptes de 1956. — Les comptes de1956 présentent un total de recettes de215.218 fr. contre 215.203 fr. 30 en dé-penses, laissant ainsi un boni de14 fr. 70 après des attributions de 13.500francs aux fonds spéciaux. Si l'on tientcompte des crédits extra-budgétaires vo-tés en cours d'exercice et de certainesdépenses extraordinaires , l'améliorationest d'environ 22.000 fr. par rapport aubudget.

Comme principaux revenus, signalonsles Impôts 96.400 fr., les taxes 12.600 fr.,les Immeubles productifs 5900 fr. et lesservices Industriels 6000 fr. Parmi lescharges, relevons les Intérêts passifs, etles amortissements, 21.900 fr., l'Instruc-tion publique 57.400 fr., les travaux pu-blics 34.000 fr., les frais d'administra-tion 30.200 fr., les œuvres sociales 20.700francs.

L'examen des comptes ne donne lieu àaucune discussion et après lecture durapport de la commission financière etdu rapport de gestion du Conseil commu-nal , les comptes et la gestion sontapprouvés à l'unanimité.

Bureau du Conseil général. — Le bu-reau du Conseil général est désigné com-me suit : président: Rémy Thévenaz ;vice-président : Fernand Monard ; secré-taire : Norbert Mégroz ; questeurs : René-Louis Fischer et Georges Mùgeli.

Contribution au tonds des canaux-égotits. — En raison des dépenses im-portantes causées par la construction denouveaux égouts, le Conseil communalpropose de doubler les droits de raccor-dement qui sont actuellement de 2 pourmille de la valeur d'assurance et de 5 et .par m3, taux qui datent d'avant-guerre.M. Paul Maumary reconnaît le bien-fondéde la demande du Conseil communal maistrouve l'augmentation trop forte ; onpourrait revoir la ohose plus tard sic'est vraiment nécessaire. M. FernandMonard propose une augmentation de1 pour mille et de un centime par mètrecube et voudrait en outre exiger uneredevance du propriétaire qui réalise unbénéfice sur la vente d'un terrain parsuite de la construction d'un égout.D'autres chiffres sont encore proposés,tandis que M. Decrauzat appuie le Con-seil communal qui , chiffres à l'appui ,défend vigoureusement sa proposition etobtient finalement gain de cause.

Divers. — M. François DuPasquier de-mande le résultat des démarches duConseil communal au sujet de la taxesur les camions de vente Migros. M. Mar-cel Banderet , président, répond que l'en-caissement des taxes prévues par la loicantonale est limité par la Jurisprudencedu Tribunal fédéral, de sorte qu'il nerestera pas grand-chose pour les com-munes lorsque l'Eta t aura prélevé sa part.Pour ces raisons, la fixation d'une taxepar le Conseil général n 'aurait pas le ré-sultat escompté. M. DuPasquier regretteque l'Etat n'ait pas consulté les commu-nes avant de s'entendre avec Migros etpropose d'adresser une protestation au dé-partement de police. M. Paul Maumaryindique que quelques cantons ont aug-menté leurs taxes et pense qu'on devraitpouvoir arriver au même résultat dansnotre canton.

M. Remy Thévenaz propose la nomina-tion d'une commission chargée de l'éla-boration d'un nouveau règlement de lacommune. D'autres suggestions sont en-core faites au sujet de la signalisationroutière, de la construction d'un abripour la goudronneuse, de la pose d'undistributeur automatique de timbres-posteà la gare. Elnfin M. Maumary annonce lamise sur pied d'un règlement de campingpour la plage de la Tène.

PAYERNEUn pied écrasé

(sp) Vendredi matin , M. Robert Qui-dort , âgé de 38 ans, ouvrier dans uneentreprise de charpente de la route deGrandcour, a reçu une plaque de ferde cent kilos sur un pied. On l'a con-duit à l'hôpital avec plusieurs orteilsécrasés.

Une arrestation(sp) La gendarmerie de Payerne et lapolice de sûreté ont procédé à l'ar-restation d'un nommé F. B., domiciliéà Payerne, qui était soupçonné d'êtrel'auteur de différents vols, notammentau vestiaire du stade municipal.

Signalisation routière(sp) Depuis jeudi , les flèches de di-rection de l'important carrefour duCandélabre ont été abaissées à unehauteur beaucoup plus conforme auxnécessités de l'intense circulationactuelle.

A KALLNACH

Grave collisionUn enfant succombe

à ses blessures(c) Un accident mortel s'est produitjeudi soir au haut du village de Kal l -nach. Un cheval attelé à un char , troppressé de regagner son écurie aprèsavoir stationné tout un après-midi dansun champ, où son propriétaire travail-lait, n'a plus pu être maîtrisé. Aprèsla descente du chemin dit «Buterain»,11 s'engagea à vive allure sur la routecantonale au moment où surgissait uncamion. La collision ne put être évi-tée. Les deux occupants du char , M.Gottfried Hurni-Schwab , agriculteur àKallnach , et son fils Andréas, âgé de8 ans, furent précipités à terre. Maistandis que le père ne subissait que delégères blessures à la tête, l'enfant futtué sur le coup.

BIENNEEn enfant renversé

par un cycliste(c) Un enfant de 5 ans, que sa ma-man tenait par la main, a été [ren-versé par un cycliste au Pont du Mou-lin. Blessé à la tête et se plaignant dedouleurs dams le dos, il a reçu lessoins d'un médecin .

AVISà nos lecteurset à nos clients

de publicitéLa « Feuille d'avis de Neuchâ-

tel » ne paraîtra pas le 10 juin ,lundi de Pentecôte , et nos bu-reaux seront fermés ce jo ur-là.

En conséquence , les annoncesdestinées au numéro du mardi11 juin devront nous être remi-ses jusqu'à samedi 8 juin à8 h. 30 (grandes annonces) :vendredi 7 juin , à 17 heures.

Comme de coutume, les avismortuaires et les avis urgentspourront être g lissés dans notrebotte aux lettres, rue du Temp le-Neuf 1.

Administration de la« Feuille d'avis de Neuchâtel »

Une Boveressanneentre dans sa centième année

Notre correspondant de Boveressenous télé phone :

Cet après-midi se déroulera la céré-monie officielle en l'honneur de notredoyenne, Mme Sophie-Henriette Dubied ,née Haag, qui entrera dans sa centièmeannée lundi. En effet , Mme Dubied est

Mme Sophie-Henriette DUBIED

née à Boveresse le 10 juin 1858, villagedont elle possède également l'originepar suite de son mariage, le 4 novembre1882, avec feu Henri-Constant Dubied.Six enfants naquirent de cette union ,dont un seul est encore en vie, soit M.Maurice Dubied , architecte à Couvet.

Mme Dubied passa toute sa vie damsson cher village de Boveresse, saufune période de deux ares (1918-1920),alors qu 'elle était gérante de l'épiceriede la consommation à Couvet. En outre,Mme Dubied a exploité, dès 1883, etceci pendant 38 ams environ, l'actuelleépicerie Wyss.

D'un autre côté, son mari fit égale-ment partie dies autorités communalespendant de très nombreuses années, oùil occupa la présidence du Conseilcommunal pendant près die 20 ans.

Tout en ayant son domicile légalà Boveresse, Mme Dubied se trouvedepuis deux ans à l'hosp ice de Cres-sier où des soins dévoués et bienveil-lants lui sont donnés.

COUVETUne fillette contre une auto

(c) Jeudi soir, à 17 h. 20, la petiteYvette W., née en 1952, est venue sejeter contre urne auto traversant laplace des Halles et pilotée pair unhabitant de Travers.

Blessée au cuir chevelu , la petiteimprudente a été pansée et reconduiteà son domicilie. Il n 'y a pas die dégâtsmatériels, et les blessures de la fil-lette sont sans gravité.

Jean-François et Mary-Lise KUBNZIont la Joie d'annoncer la naissancede leur petit frère

Daniel7 Juin 1957

Clinique du Crêt Salnt-Blaise—¦———»—^>!W

Madame Georges Brandt;Madame et Monsieur Hairald Vénus,

à la Chaux-de-Fonds;Madame et Monsieur Paul Lecoultre,

à Berne ;Mademoiselle Mairie Brandt ;Monsieur et Madame Paul Brandt et

leurs enfants ;Mademoiselle Berthe Brandit;Madame veuve Marie Huggleir-Brandt

et famille, à la Chaux-de-Fonds,ainsi que les familles Christe, à Ge-

nève, Feissliy, Feer, à Neuchâtel , Jacot,parentes et alliées,

ont la profonde douleur de fairepart du décès de

Monsieur Georges BRANDTleur très cher époux, père, beau-père,frère, beau-frère, oncle, neveu, cousin ,que Dieu a rappelé a Lui, dams sa66me année.

Neuchâtel, le 7 juin 1957.(Bue du Plan 18)

Heureux ceux qui procurent lapaix car ils seront appelés enfantsde Dieu.

, Mat. 5 : 9.L'incinération, sans suite, aura lieu

lundi 10 juin , à 14 heures.Culte pour la famille à la chapelle

des Cadolles, à 13 h. 45.Domicile mortuaire : hôpital des

Cadolles.Cet avis tient lieu de lettre de faire part

B.JEANRICHARD DI ***aaï§P»*'

Le comité du Ski-Club Neuchâtel a leregret d'informer ses membres du décèsde •

Madame Marthe BONNETépouse de Monsieur Max Bonnet , mem-bre actif de la société.

Le comité des Armes de Guerre, Neu-châtel , a le triste devoir de faire partà ses membres du décès de

Madame Martha BONNETépouse de Monsieur Max Bonnet, mem-bre du comité .

aaHaaa>aaaaaaaaaaa>aaa>aaaaaaaaHa l aa3aaan5aanmni

Monsieur Max Bonnet et sa filleMarianne, à Neuchâtel ;

Monsieur Walther Kâmpfer , à Ink-wil ;

Monsieur et Madame Walther Kâmp-fer et leurs enfants, à Niederônz ;

Monsieur et Madame Paul Kampfer ,à Inkwil ;

Monsieur et Madame W. Màder-Kampfer et leur fille, à Derendingen ;

Madame Meier-Kampfer et ses en-fants , à Liestal ;

Mesdemoiselles Jeanne et LouiseBonnet , à Genève et à Corcelles ;

Monsieur et Madame Alfred Bonnet,à Berne ;

Monsieur et Madame Henri Bonnetet leur fille, à Neuchâtel ;

Monsieur et Madame Marcel Bonnetet leurs enfants , à Lausanne ;

Monsieur et Madame Pierre Bonnetet leurs enfants , à Neuchâtel ;

Monsieur et Madame André Bonnetet leurs enfants, à Wangen , prèsd'Olten ;

Monsieur et Madame Gaston Bora-dori-Bonnet et leurs enfants, à Cor-celles,

les familles parentes et alliées ,ont la douleur de faire part du dé-

cès de

Madame Martha BONNETnée KiEMPFER

leur très chère épouse , mère, fille ,sœur, belle-sœur, tante et parente , sur-venu après une courte maladie, danssa 41me année.

Neuchâtel , le 5 juin 1957.L'Eternel veillera sur ton dé-

part , comme sur ton arrivée , dèsmaintenant et à toujours.

Ps. 121 :8.L'incinération , sans suite , aura lieu

au crématoire de Neuchâtel , le 8 juin1957. Culte à la chapelle du créma-toire, à 14 heures.

Domicile mortuaire : hôpital de !aProvidence.Cet avis tient Heu de lettre de faire part

Je sais en qui J'ai cru.Mademoiselle Alice Grezet ;Monsieu r et Madame Maurice Grezet

et leu rs enfan ts :Madame et Monsieur André Droz-

Grezet et leur petit Steve, à la Chaux-de-Fonds ;

Mademoiselle Yvette Grezet , à laChaux-de-Fonds et son fiancé, Mon-sieur Jean-Louis Perret;

les familles Grezet , Borel, Leuba,Monard, parentes et alliées,

ont la profond e douleur de fairepairt du décès de

Monsieur Samuel GREZETleur cher et bien-aimé père, beau-père,grand-père, anrière-grand-père, frère ,beau-frère, oncle, cousin et ami, queDieu a recueilli paisiblement à Lui,dans sa 80me année.

Neuchâtel, le 7 ju in 1957.(Pierre-à-Mazel 6)

Car Dieu a tant aimé le mondequ'il a donné son Fils unique,afin que quiconque croit en luine périsse point , mais qu 'il aitla vie éternelle.

Jean 3 : 16.L'incinération, san s suite, aura lieu

samedi 8 juin .Culte à ia chapelle du crématoire, à

15 heures.Cet avis tient Heu de lettre de faire part

La Direction et le Personnel deDraizes S.A. ont le pénible devoir defaire part du décès de

Monsieur Georges BRANDTleur fidèle collaborateur et ami , depuisde nombreuses années. L'incinération,sains suite, aura lieu lundi 10 juin , à14 heures.

AV CASINO DE LA ROTONDE

Trois jours durant la Rotonde a étéle « rendez-vous de juin » d'innombra-bles paroissiens et amis de l'Egliseréformée de Neuchâtel. Car les visi-teurs du dehors, n 'ont pas manqué auxdevoirs de la solidarité et de l'amitiéinterparoissiale.

Trois jours durant , un comité de plusde deux cents personnes dévouées aassuré les présences nécessaires à tousles postes importants d'une belle en-treprise : accueil , comptoirs , cuisines,jeux et distractions, soupers, soirées,restaurant, buffet , etc.

On ignore encore, bien sûr, le résul-tat matériel de la vente. Mais déjà lerésultat spirituel d'un tel rassemble-ment est évident. Et les briques quiont construit une à une l'Eglise sym-bolique dressée à l'entrée de la Ro-tonde, disent assez l'amour que lesNeuchâtelois portent à leur Eglise réel-le et le désir qu'ils ont de la voircontinuer die s'édifier parmi eux.

On ne peut citer ici tous les standsqui garnissaient les salles de la Roton-de. Disons simplement que le bon goûtet l'originalité les signalaient à l'at-tention. Les tables dressées permet-taient le bon voisinage. Les jeu x etles attractions rajeunissaient leursamateurs les plus âgés.

Partout les équipes de travail se-maient la bonne humeur.

La dernière soirée connut encoreI'affluence. La fanfare de la Croix-Bleue, le Chœur de la Maladière,l'« Ancienne », section féminine , leCostume neuchâtelois, les trompettesdu Castel , se succédèrent sur la scèneet appelèrent les applaudissements dela salle.

On pense avec reconnaissance à toutle travail nécessité par cette vasteentreprise, aux mois d'efforts persé-vérants de tant de paroissiennes quiont travaillé pour la vente, aux res-ponsabilités des organisateurs, à lacollaboration discrète et patiente d'ungrand nombre, à la générosité desacheteurs et des visiteurs.

Le dernier jourde la vente de paroisse

Dors en paix maman chérie , tessouffrances sont finies.

Monsieur Louis Heiman n, à Mont-mollin ;

Madame et Monsieur André Colin-Heimann , leurs enfants et petits-enfants , à Auvernier ;

Madame et Monsieur Alcidle Boichat-Hcimanin , à la Chaux-de-Fonds ;

Monsieur et Madame Jean Heimamnet leurs enfants, à Boveresse ;

Madame Edith Heimamn, à Mont-mollin ;

Mademoiselle Monique Heimamn , àMontmoll in et son fiancé, MonsieurHervé Andrey,

ains i que les famill es parentes etalliées,

ont. la douleur de faire part du dé-cès de

Madame Emma HEIMANNnée NOBS

leur très chère épouse, maman, grand-mama n , arrière - gran d - maman, sœur,belle-sœur, tante , cousine et parente,survenu le 7 juin dans sa 75me année,après die longues souffrances.

L'incinération, sans suite, aura lieulundi 10 juin à 15 h., à Neuchâtel.

Cult e pour la famille à Montmollinà 14 h. 15.Cet avis tient lieu de lettre de faire part

Monsieur Max Grether , à Colombier ;le Docteur et Madame Jules-Armand

Barrelet et leurs enfants , à Neuchâtel ;le Docteur et Madame Georges Gre-

ther et leurs enfants , à Colombier ;Monsieur Henri Humbert et ses en-

fants , à la Chaux-de-Fonds ;Monsieur et Madame Kurt Landmes-

ser, à Bâle ;Monsieur et Madame Jean-Pierre

Grether , à Zurich ;le Docteur et Madame Jacques Rive-

reau et leurs enfants , au Mans ,ont le chagrin d'annoncer le décès de

Mademoiselle Alice GRETHERleur chère sœur, belle-sœur, tante , sur-venu à Neuchâtel , le 6 juin 1957.

Je suis la résurrection et la vie,celui qui croit en mol vivraquand même 11 sera mort.

Jean 11 :20 .L'ensevelissement aura lieu dans

l'intimité, à Colombier, le 8 juin . Culteau domicile mortuaire : 15, Evole, Neu-châtel, à 15 h. 30.Cet avis tient Heu de lettre de faire part

VOS COURONNESchez REVH.I.Y fleuriste

Ai «Mine des Portes-Rouges 57TOI. 5 30 55• Etant donné l'abondance des

nouvelles, voir également notrechronique régionale en page 19.