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Sandro Botticelli, La naissance de Vénus (1485)

Sandro Botticelli, La naissance de Vénus (1485)

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Sandro Botticelli, La naissance de Vénus (1485) . A la Renaissance, l'influence de l'antiquité est évidente. La Vénus de Botticelli est comparable à celle de Praxitèle, si ce n'est que la chevelure très longue  a remplacé le drapé ou la main qui couvrait la nudité de la déesse. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Sandro Botticelli, La  naissance de   Vénus (1485)

Sandro Botticelli, La naissance de Vénus (1485)

Page 2: Sandro Botticelli, La  naissance de   Vénus (1485)

A la Renaissance, l'influence de l'antiquité est évidente.

La Vénus de Botticelli est comparable à celle de Praxitèle, si ce n'est que la chevelure très longue  a remplacé le drapé ou la main qui couvrait la nudité de la déesse.

Pendant mille ans on n'avait pas vu en Europe un nu féminin presque grandeur nature, la représentation d'une femme qui dévoile gracieusement son corps parfait.

Cette naissance de Vénus est une scène païenne mais mythologique alors qu'à cette époque la quasi totalité de la production artistique était constituée de thèmes religieux et de quelque portraits. La scène dégage une impression de douceur à l’opposé de la violence qui a engendré la naissance de la déesse : la castration d’Ouranos.

Elle est la perfection incarnée : comme en apesanteur, cette Vénus est diaphane et fragile. Elle est une idée de la beauté très différentes des femmes charnues et lourdes de Rubens.

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Au XVIème siècle, Le Titien représente des Vénus plus profanes et moins

pudiques

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Nous découvrons une déesse sensuelle, très consciente de sa beauté et pour le moins narcissique. Même Cupidon ne peut rien faire. Ses mains qui tendent le miroir sont attachées. Il n'a pas ses flèches et se perd dans la contemplation de sa mère, non attentive à lui, occupée à contempler son reflet dans le miroir… et peut-être l’effet produit par sa beauté.

Diego Velasquez, Vénus à son miroir (1644-1648)

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Avec cette Naissance de Vénus, J.A.D. Ingres, illustre le penchant des peintres classiques du XIXème siècle pour la totalité des sujets mythologiques.

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Paul Gauguin, dans sa période tahitienne, peint cette Vénus noire (1892), beauté exotique fantasme de la femme naturelle et libre.