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, ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE CONVENTION CONCERNANT LA PROTECTION DU PATRIMOINE MONDIAL, CULTUREL ET NATUREL Breves Descriptions Des Sites Du Patrimoine Mondial Janvier 1997 Document produit par reconnaissance optique de caractères (OCR). Des erreurs orthographiques peuvent subsister. Pour accéder au document d'origine sous forme image, cliquez sur le bouton "Original" situé sur la 1ère page.

CONVENTION CONCERNANT LA PROTECTION DU …unesdoc.unesco.org/images/0011/001121/112194F.pdf · Quedlinburg, dans le Land de Saxe-Anholt, fut capitale du Saint-Empire romain germanique

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ORGANISATION DES NATIONS UNIESPOUR L’EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE

CONVENTION CONCERNANTLA PROTECTION DU PATRIMOINE MONDIAL,

CULTUREL ET NATUREL

Breves DescriptionsDes Sites Du Patrimoine Mondial

Janvier 1997

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BREVES DESCRIPTIONS DES SITES DU PATRIMOINE MONDIAL

Janvier 1997

PAYSNom du site (C-culturel, N-naturel ou NE-mixte / année d’inscription)

ALBANIE

Butrinti (C iii / 1992)Habité depuis le préhistorique, le site de Butrinti fut successivement le siège d’unecolonie grecque, d’une ville romaine, puis d’un évêché. Après une époque deprospérité sous l’administration de Byzance, puis une brève occupation vénitienne, laville fut abandonnée par sa population à la fin du Moyen Âge en raison de l’insalubritédes marécages voisins. Le site archéologique actuel est un véritable conservatoired’importants monuments en ruine de chacune des phases de l’histoire de la ville.

ALGÉRIE

La Kalâa des Béni Hammad (C iii / 1980)Dans un site montagneux d’une saisissante beauté, les ruines de la première capitaledes émirs Hammadides, fondée en 1007 et démantelée en 1152, nous restituentl’image d’une ville musulmane fortifiée. Sa mosquée, avec sa salle de prière de 13 nefsà 8 travées, est l’une des plus grandes d’Algérie.

Tassili n’Ajjer (N ii, iii / C i, iii / 1982)Un étrange paysage lunaire de grand intérêt géologique abrite l’un des plus importantsensembles d’art rupestre préhistorique du monde. Plus de 15 000 dessins et gravurespermettent d’y suivre, depuis 6000 av. J.-C. jusqu’aux premiers siècles de notre ère, leschangements du climat, les migrations de la faune et l’évolution de la vie humaine auxconfins du Sahara. Les formations géologiques, avec les niches que l’érosion acreusées dans le grès, sont d’une beauté spectaculaire.

La vallée du M’Zab (C ii, iii, v / 1982)La vallée a conservé intact, autour de ses cinq ksour ou villages fortifiés, un habitat

humain traditionnel créé au Xe siècle par les Ibadites. Fonctionnelle et dépouillée,parfaitement adaptée au milieu, conçue pour la vie en commun, mais respectant lesstructures familiales, l’architecture du M’Zab est une source d’inspiration pour lesurbanistes d’aujourd’hui.

WHC-97/WS/4

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Djémila (C iii, iv / 1982)Djémila, ou Cuicul, avec son forum, ses temples et ses basiliques, ses arcs detriomphe et ses maisons, à 900 mètres d’altitude, fournit un exemple remarquable del’adaptation des schémas de l’urbanisme romain à un site de montagne.

Tipasa (C iii, iv / 1982)Sur les rives de la Méditerranée, Tipasa, ancien comptoir punique, fut occupé parRome, qui en fit une base stratégique pour la conquête des royaumes mauritaniens. Ilcomprend un ensemble unique de vestiges phéniciens, romains, paléochrétiens etbyzantins, voisinant avec des monuments autochtones, tel le Kbor er Roumia, grandmausolée royal mauritanien.

Timgad (C ii, iii, iv / 1982)Sur le versant nord des Aurès, Timgad fut créée ex nihilo, en 100 apr. J.-C., parl’empereur Trajan comme une colonie militaire. Avec son enceinte carrée et son planorthogonal commandé par le cardo et le decumanus, les deux voies perpendiculairesqui traversaient la ville, c’est un exemple parfait de l’urbanisme de la Rome antique àson apogée.

La Casbah d’Alger (C ii, v / 1992)Dans l’un des plus beaux sites maritimes de la Méditerranée, surplombant les îlots où

un comptoir carthaginois fut installé dès le IVe siècle av. J.-C., la Casbah est une villeislamique, ou médina, d’un type original. Lieu de mémoire autant que lieu d’histoire,elle comprend, outre la citadelle, des mosquées anciennes, des palais de style ottomanet un tissu urbain traditionnel où une sociabilité très poussée a de longue date laissé samarque.

ALLEMAGNE

La cathédrale d’Aix-la-Chapelle (C i, ii, iv, vi / 1978)C’est de 790 à 800 environ que l’empereur Charlemagne entreprit la construction de lachapelle palatine, basilique octogonale à coupole, imitée des églises de l’empireromain d’Orient et ornée de précieuses adjonctions datant de l’époque médiévale.

La cathédrale de Spire (C ii / 1981)

Fondée par Conrad II en 1030 et remaniée à la fin du XI e siècle, la cathédrale deSpire, basilique à quatre tours et deux dômes, est l’un des monuments majeurs de l’artroman du Saint Empire. Sa structure architecturale se caractérise par un équilibreparfait entre les influences occidentales et les influences orientales.

La résidence de Wurtzbourg (C i, iv / 1981)Fruit du mécénat de deux princes évêques successifs, ce somptueux palais baroque,l’un des plus vastes et des plus beaux d’Allemagne, entouré de magnifiques jardins, fut

construit et décoré au XVIIIe siècle par une équipe internationale d’architectes, depeintres (parmi lesquels Tiepolo), de sculpteurs et de stucateurs sous la direction deBalthasar Neumann.

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L’église de pèlerinage de Wies (C i, iii / 1983)Miraculeusement conservée dans l’écrin d’une vallée des Alpes, la blanche église deWies (1745-l754), chef-d’oeuvre de l’architecte Dominikus Zimmermann, estprobablement l’expression la plus parfaite du rococo bavarois, exubérant, allègre etcoloré.

Les châteaux d’Augustusburg et de Falkenlust à Brühl (C ii, iv / 1984)Dans le cadre idéal d’un paysage de jardins, le château d’Augustusburg, somptueuserésidence des princes-archevêques de Cologne, et le pavillon de Falkenlust, petite“folie” champêtre, sont parmi les premières manifestations du style rococo dans

l’Allemagne du XVIIIe siècle.

La cathédrale Sainte-Marie et l’église Saint-Michel à Hildesheim(C i, ii, iii / 1985)L’église Saint-Michel a été bâtie de 1010 à 1020 selon un plan basilical à deuxabsides, caractéristique de l’art roman ottonien en Vieille Saxe. Son décor intérieur,notamment son plafond de bois et ses stucs peints, de même que les trésors de lacathédrale Sainte-Marie, célèbre pour ses portes et sa colonne de bronze de Bernward,sont autant de témoignages du plus haut intérêt sur ce que furent les églises romanesdu Saint Empire romain.

Les monuments romains, la cathédrale et l’église Notre-Dame de Trèves(C i, iii, iv, vi / 1986)

Colonie romaine dès le Ier siècle de notre ère, puis grande métropole marchande àpartir du siècle suivant, Trèves, au bord de la Moselle, devenue l’une des capitales de

la Tétrarchie à la fin du IIIe siècle apr. J.C., fut qualifiée de “seconde Rome”. Elleapporte un témoignage exceptionnel sur la civilisation romaine par la densité et laqualité des monuments conservés.

La ville hanséatique de Lübeck (C iv / 1987)

Ancienne capitale de la Ligue hanséatique, elle a été fondée au XIIe siècle et fut

jusqu’au XVIe siècle la métropole du négoce pour toute l’Europe du Nord. Elle resteencore aujourd’hui un centre de commerce maritime, spécialement avec les paysnordiques. Malgré les dommages qu’elle a subis durant la seconde guerre mondiale, lastructure de la vieille ville est toujours intacte et a conservé ses résidences

patriciennes des XVe et XVIe siècles, ses monuments (notamment la célèbre portefortifiée en brique de la Holstentor), ses églises et ses greniers à sel.

Les châteaux et les parcs de Potsdam et de Berlin (C i, ii, iv / 1990, 1992)Avec ses 500 hectares de parcs, ses 150 constructions échelonnées dans le temps de1730 à 1916, l’ensemble des châteaux et parcs de Potsdam constitue une réalisationartistique exceptionnelle dont le caractère éclectique renforce l’unicité. Cet ensembleest prolongé, dans le district de Berlin-Zehlendorf, par les châteaux et les parcs qui‘étendent sur les rives de la Havel et du lac de Glienicke. Voltaire séjourna dans lepalais de Sans-Souci, élevé par Frédéric II entre 1745 et 1757.

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L’abbaye et le monastère d’Altenmünster à Lorsch (C iii, iv / 1991)L’ensemble formé par l’abbaye et son entrée monumentale, la célèbre “Torhalle”, estun rare témoignage architectural de l’époque carolingienne, avec des sculptures et despeintures de cette période remarquablement bien conservées.

Les mines de Rammelsberg et la ville historique de Goslar (C i, iv / 1992)Située près des mines de Rammelsberg, la ville de Goslar a tenu une place importantedans la Ligue hanséatique étant donné l’importance des gisements de métaux de

Rammelsberg. Du Xe au XIIe siècle, elle est devenue le siège du Saint Empire romaingermanique. Son centre historique, datant du Moyen Age, est parfaitement préservé et

comprend environ 1 500 maisons à colombage datant du XV e au XIXe siècle.

La ville de Bamberg (C ii, iv / 1993)

Depuis le Xe siècle, cette ville est devenue un lien important avec les peuples slavesd’Europe de l’Est, spécialement ceux de Pologne et de Poméranie. Durant sa période

de prospérité, à partir du XIIe siècle, l’architecture de Bamberg a fortement influencé

l’Allemagne du Nord et la Hongrie. A la fin du XVIIIe siècle, c’était le centre desLumières pour le Sud de l’Allemagne, avec des philosophes éminents comme Hegel etHoffmann.

Le monastère de Maulbronn (C ii, iv / 1993)Fondée en 1147, l’abbaye cistercienne de Maulbronn est l’ensemble monastiquemédiéval le plus complet et le mieux préservé au nord des Alpes. Entourés d’un mur

d’enceinte, les principaux bâtiments furent construits du XIIe au XIVe siècle. L’église,à la charnière des styles roman et gothique, a eu une influence déterminante sur ladiffusion de l’architecture gothique dans le centre et le nord de l’Europe. En outre, lemonastère a conservé un remarquable système de gestion hydraulique par canaux etréservoirs.

La collégiale, le château et la vieille ville de Quedlinburg (C iv / 1994)Quedlinburg, dans le Land de Saxe-Anholt, fut capitale du Saint-Empire romaingermanique à l’époque de la dynastie des Saxons-Ottoniens. Elle devint une villecommerçante prospère dès le Moyen Age. Par le nombre et la qualité des bâtiments àstructure en bois qu’elle a su conserver, Quedlinburg est un exemple exceptionnel deville européenne médiévale. Sa collégiale Saint-Servais est un chef-d’oeuvred’architecture romane.

L’usine sidérurgique de Wölklingen (C ii, iv / 1994)Le complexe sidérurgique, qui couvre environ 6 hectares, surplombe la ville deVölklingen, dans la Sarre. C’est, dans tout le monde occidental européen et-nord-

américain, la seule usine sidérurgique intégrée construite et équipée aux XIX e et XXe

siècles qui ait fermé ses portes récemment et soit restée intacte.

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Site fossilifère de Messel (N i / 1995)Messe1 est le site le plus riche pour la compréhension du milieu vivant de l’éocène,période géologique située entre - 57 et - 36 millions d’années. Il fournit, notamment,des informations uniques sur les premières étapes de l’évolution des mammifères, dontil livre des fossiles exceptionnellement bien préservés allant de squelettes totalementarticulés jusqu’au contenu de l’estomac d’animaux de cette époque.

Les monuments commémoratifs de Luther à Eisleben et Wittenberg(C iv, vi / 1996)Cet ensemble regroupe, en Saxe-Anhalt, les lieux liés à la vie de Martin Luther et àcelle de son disciple Melanchton: la maison de Melanchton à Wittenberg, celle oùLuther est né en 1483 et celle où il est mort en 1546, toutes deux à Eisleben ; sachambre à Wittenberg; l’église de cette même ville et l’église du château où, le 31octobre 1517, il afficha ses fameuses Quatre-vingt-quinze thèses, inaugurant ainsi,avec la Réforme, une nouvelle ère dans l’histoire religieuse et politique du monde.

Cathédrale de Cologne (C i, ii, iv / 1996)Commencée en 1248, la construction de ce chef-d’oeuvre de l’art gothique se fit parétapes et s’acheva en 1880. Au cours de ces sept siècles, ses bâtisseurs successifsfurent animés de la même foi et d’un esprit de fidélité absolue aux plans d’origine.Outre son exceptionnelle valeur intrinsèque et les chefs-d’oeuvre qu’elle recèle, lacathédrale de Cologne témoigne ainsi de la force et de la persistance de la foichrétienne en Europe. Endommagée au cours de la seconde guerre mondiale, elle futcomplètement restaurée dans les années suivantes.

Le Bauhaus et ses sites à Weimar et Dessau (C ii, iv, vi / 1996)Entre 1919 et 1933, l’école du Bauhaus, installée d’abord à Weimar puis à Dessau,révolutionna l’ensemble des conceptions et des productions architecturales etesthétiques héritées de la Renaissance. Les bâtiments construits et décorés par lesprofesseurs de l’école (Walter Gropius ou Hannes Meyer, Laszlo Moholy-Nagy ouWassily Kandinsky) inaugurent le Mouvement Moderne qui modèla le visagearchitectural de notre siècle.

ARGENTINE

Los Glaciares (N ii, iii / 1981)Avec ses différents types de glaciers, ses paysages érodés ou remodelés et sesnombreux lacs glaciaires, comme le lac Argentino, long de 160 km, ce parc nationaloffre un spectacle d’une rare beauté. A l’extrémité du lac Argentino, trois glaciers serejoignent d’où d’énormes icebergs tombent dans les eaux d’un gris laiteux avec unbruit de tonnerre.

Le parc national de l’Iguazú (N iii, iv / 1984)Haute de 80 mètres et longue de 2 700 mètres sur un front basaltique enjambant lafrontière entre l’Argentine et le Brésil, la chute d’eau au coeur de ce site, l’une des plusspectaculaires du monde, se divise en cascades multiples produisant d’immensesembruns; tout autour, la forêt subtropicale humide renferme plus de 2 000 espèces de

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plantes vasculaires et abrite une faune typique de la région : tapirs, fourmiliers géants,singes hurleurs, ocelots, jaguars, caïmans.

ARGENTINE/BRÉSIL

Les missions jésuites des Guaranis (C iv / 1983, 1984)Au coeur de la forêt tropicale, les ruines de Sao Miguel das Missoes, au Brésil, etcelles de San Ignacio Mini, de Santa Ana, de Nuestra Señora de Loreto et de SantaMaria la Mayor, en Argentine, sont de remarquables vestiges des “réductions” que les

missions jésuites édifièrent aux XVIIe et XVIIIe siècles sur le territoire des Guaranis.

ARMÉNIE

Le monastère de Haghbat (C ii, iv / 1996)D’inspiration byzantine, l’église de la Sainte-Croix, achevée en 991, constitue le coeur

de ce monastère du nord de l’Arménie. Autour d’elle, ont été édifiés jusqu’au XIII e

siècle des bâtiments conventuels reposant sur les principes de l’architecturecaucasienne en bois. Alliant magistralement les éléments de deux traditionsdifférentes, l’ensemble monastique ainsi formé représente la plus remarquable

manifestation architecturale de l’art religieux arménien entre le Xe et le XIIIe siècle.

AUSTRALIE

Le parc national du Kakadu (N ii, iii, iv / C i, vi / 1981, 1987, 1992)Le parc constitue une réserve archéologique et ethnologique unique au monde puisqueles terres sur lesquelles il s’étend ont été habitées sans discontinuité depuis 40 000 ans.Des vestiges provenant des chasseurs et des pêcheurs du néolithique jusqu’aux

aborigènes qui l’habitent encore au XXe siècle, il présente une histoire des techniqueset des comportements illustrée par des peintures et des pictogrammes. C’est lemeilleur exemple d’un ensemble d’écosystèmes, depuis les laisses intertidalesjusqu’aux plateaux, en passant par les plaines inondées et les basses terres, habitatsd’un grand nombre d’espèces rares ou endémiques de la flore et de la faune.

La Grande Barrière (N i, ii, iii, iv / 1981)Au nord-est de la côte australienne, le plus grand ensemble corallien du monde offre,avec ses 400 espèces de coraux, ses 1 500 espèces de poissons et ses 4 000 espèces demollusques, un spectacle d’une variété et d’une beauté extraordinaires et d’un hautintérêt scientifique. C’est aussi l’habitat d’espèces menacées d’extinction, comme ledugong et la grande tortue verte.

La région des lacs Willandra (N i / C iii / 1981)On trouve dans cette région les restes fossilisés d’une série de lacs et d’oasis dupléistocène qui furent habités par l’homme il y a 40 000 ans. C’est un jalonirremplaçable pour l’étude de l’hominisation sur le continent australien. On adécouvert également dans la région plusieurs fossiles de marsupiaux géants bienconservés.

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La zone de nature sauvage de Tasmanie (N i, ii, iii, iv / C iii, iv, vi / 1982, 1989)Dans l’île de Tasmanie qui a subi de fortes glaciations, ces parcs et réserves, quicouvrent une superficie encore intacte de plus d’un million d’hectares et où sontsituées des gorges profondes, constituent l’une. des dernières étendues de forêt pluvialetempérée dans le monde. La présence des aborigènes y remontait à plus de 20 000 ans,comme en témoignent les importants vestiges découverts dans les grottes calcaires.

Les îles Lord Howe (N iii, iv / 1982)Ces îles constituent un exemple remarquable d’îles océaniques isolées, nées d’uneactivité volcanique sous-marine à plus de 2 000 mètres de profondeur. Ellesprésentent une topographie spectaculaire et abritent de nombreuses espècesendémiques, en particulier d’oiseaux.

Forêts ombrophiles centre-orientales de l’Australie (N i, ii, iv / 1986, 1994)Ce site, qui comprend plusieurs aires protégées, se trouve principalement le long duGrand Escarpement sur la côte est de l’Australie. Les caractéristiques géologiquesexceptionnelles autour les cratères des volcans boucliers et le nombre élevé d’espècesrares et menacées qu’abrite ce site sont d’une importance internationale pour la scienceet la conservation.

Le parc national d’Uluru-Kata Tjuta (N ii, iii / C v, vi / 1987, 1994)Au centre de l’Australie, cette vaste plaine sableuse présente deux formationsgéologiques exceptionnelles : les monts Olga, qui comprennent 36 dômes rocheux auxflancs abrupts, et Ayers Rock, la montagne sacrée des aborigènes australiens. Sesmonolithes spectaculaires font partie intégrante des systèmes de croyancetraditionnels de cette civilisation, parmi les plus anciennes au monde. Le parc estextrêmement important aussi parce qu’il abrite plusieurs écosystèmes désertiquesuniques en leur genre.

Les tropiques humides du Queensland (N i, ii, iii, iv / 1988)La zone, qui s’étend le long de la côte nord-est de l’Australie sur une distance dequelque 450 kilomètres, comprend principalement des forêts tropicales humides. Cebiotope offre un échantillon particulièrement complet et varié de l’évolution desplantes terrestres, ainsi que des marsupiaux et des oiseaux chanteurs, avec des espècesvégétales et animales rares et menacées.

La baie Shark (N i, ii, iii, iv / 1991)Située à l’extrémité ouest de la côte d’Australie-Occidentale, la baie Shark, avec sesîles et les terres qui l’entourent, possède trois caractéristiques naturelles

exceptionnelles : ses vastes herbiers marins, les plus vastes (4 800 km2) et les plusriches du monde, sa population de dugongs, ou “vaches marines”, et ses stromatolites,colonies d’algues qui édifient des monticules et sont parmi les plus anciennes formesde vie sur terre. Elle abrite en outre des populations de cinq espèces de mammifèresmenacées.

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L’île Fraser (N ii, iii / 1992)Au large de la côte orientale de l’Australie, l’île Fraser, longue de 122 km, est la plusgrande île de sable du monde. En arrière de la plage se trouvent des vestigesmajestueux de grandes forêts pluviales poussant sur le sable et la moitié des lacsdunaires d’eau douce perchés du monde. Sa combinaison de dunes de sable encore enmouvement, de forêts tropicales humides et de lacs, n’a pas d’équivalent.

Sites fossilifères de mammifères d’Australie (N i, ii / 1994)Riversleigh et Naracoorte, respectivement dans le nord et dans le sud de l’Australieorientale, sont au nombre des dix sites fossilifères les plus importants du monde. Ilsillustrent admirablement des étapes clés de l’évolution de la faune australienne.

AUTRICHE

Centre historique de la ville de Salzbourg (C ii, iv, vi / 1996)Salzbourg a su préserver un tissu urbain d’une richesse exceptionnelle élaboré entre le

Moyen Âge et le XIXe siècle, alors qu’elle formait une ville-Etat gouvernée par sonprince-archevêque. L’art gothique flamboyant qui s’y épanouit attira dans la ville denombreux artistes avant que son rayonnement ne s’affirme encore avec l’interventiond’architectes italiens, Vincenzo Scamozzi et Santini Solari, à qui le centre deSalzbourg doit beaucoup de son caractère baroque. Cette rencontre du nord et du sudde l’Europe n’est peut-être pas étrangère au génie du plus illustre des fils de Salzbourg,Wolfgang Amadeus Mozart, dont l’universelle renommée rejaillit désormais sur laville.

Le palais et les jardins de Schönbrunn (C i, iv / 1996)

Résidence impériale des Habsbourg du XVIIIe siècle à 1918, l’oeuvre des architectesJohann Bernhard Fischer von Erlach et Nicola Pacassi recèle quantité dechefs-d’oeuvre des arts décoratifs. Elle constitue, avec ses jardins, où fut ouvert en1752 le premier parc zoologique au monde, un exceptionnel ensemble baroque et unparfait exemple de Gesamtkunstwerk

BANGLADESH

La ville-mosquée historique de Bagerhat (C iv / 1985)Au coeur des faubourgs de Bagerhat, au confluent du Gange et du Brahmapoutre, la

ville ancienne, autrefois appelée Khalifatabad, fut fondée au XVe siècle par le généralturc Ulugh Khan Jahan. Cette cité, dont les infrastructures attestent une grandemaîtrise technique, regroupe un nombre exceptionnel de mosquées et de monumentsanciens islamiques, dont beaucoup sont construits en brique.

Les ruines du Vihara bouddhique de Paharpur (C i, ii, vi / 1985)

Témoin de l’essor du bouddhisme du Grand Véhicule au Bengale à partir du VIIe

siècle, Somapura Mahvira, le grand monastère, a été un centre intellectuel de renom

jusqu’au XVIIe siècle. Par son organisation monumentale, parfaitement adaptée à safonction religieuse, qui a influencé l’architecture bouddhique jusqu’au Cambodge, par

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la simplicité et l’harmonie de ses proportions comme par le foisonnement de son décorsculpté, la ville-monastère demeure une réalisation artistique unique.

BÉLARUS/POLOGNE

La forêt de Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza (N iii / 1979, 1992)Situé sur la ligne de partage des eaux entre la mer Baltique et la mer Noire, ce vastemassif de forêt ancienne, comprenant à la fois des conifères et des feuillus, abrite unefaune remarquable, et en particulier des mammifères rares tel que le loup, le lynx et laloutre, ainsi que quelque trois cents bisons d’Europe, dont l’espèce a été réintroduitedans le parc.

BELIZE

Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (N ii, iii, iv / 1996)La région côtière du Belize est un système naturel exceptionnel qui comprend le plusgrand récif-barrière de l’hémisphère nord, des atolls bordiers, plusieurs centaines decayes de sable, des forêts de mangroves, des lagons côtiers et des estuaires. Les septsites du système illustrent les étapes de l’évolution des récifs et sont un habitatimportant pour des espèces menacées telles que les tortues marines, les lamantins et lecrocodile marin d’Amérique.

BÉNIN

Les palais royaux d’Abomey (C iii, iv / 1985)De 1625 à 1900, douze rois se succédèrent à la tête du puissant royaume d’Abomey. Al’exception du roi Akaba, qui utilisa un enclos distinct, chacun fit édifier son palais àl’intérieur d’un enclos entouré de murs de pisé tout en conservant certainescaractéristiques de l’architecture des palais précédents dans l’organisation de l’espaceet le choix des matériaux. Les palais d’Abomey fournissent un témoignageexceptionnel sur un royaume disparu.

BOLIVIE

La ville de Potosí (C ii, iv, vi / 1987)

L’endroit était considéré au XVIe siècle comme le plus grand complexe industriel dumonde. L’extraction du minerai d’argent était assurée par une série de moulins à eau.L’ensemble actuel comprend les monuments industriels du Cerro Rico qui convergentautour des lagunes artificielles de Kari-Kari, la ville coloniale avec la Casa de laMoneda, l’église de San Lorenzo, des demeures nobles et les “barrios mitayos” quiétaient les quartiers ouvriers.

Les missions jésuites des Chiquitos (C iv, v / 1990)

Des dix “réductions” inspirées des cités idéales des philosophes du XVIe siècle queles jésuites fondèrent de 1696 à 1760 et où se mêlent étroitement architecturecatholique et traditions locales, San Francisco Javier, Concepción, Santa Ana, San

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Miguel, San Rafael et San José forment aujourd’hui un patrimoine toujours vivant surl’ancien territoire des Chiquitos.

La ville historique de Sucre (C iv / 1991)Première capitale de la Bolivie, Sucre fut fondée par les Espagnols dans la première

moitié du XVIe siècle. Elle possède de nombreux édifices religieux comme SanLazaro, San Francisco et Santo Domingo qui offrent une image bien conservée del’alliance architecturale de traditions locales à des styles importés d’Europe.

BRÉSIL

La ville historique d’Ouro Prêto (C i, iii / 1980)

Fondée à la fin du XVIIe siècle, la ville d’Ouro Preto (“l’Or noir”) a été le point de

convergence de la ruée vers l’or et le centre de "l'Âge d’or du Brésil” au XVIIIe siècle.

Avec l’épuisement des mines d’or au XIXe siècle, l’influence d’Ouro Preto a déclinémais beaucoup d’églises, de ponts et de fontaines subsistent et témoignent de sonancienne prospérité. Ces monuments sont toutefois menacés par des glissements deterrain.

Le centre historique d’Olinda (C ii, iv / 1982)

La ville a été fondée au XVIe siècle par les Portugais et son histoire est liée àl’industrie de la canne à sucre. Reconstruite après son pillage par les Hollandais,

l’essentiel de son tissu urbain date du XVIIIe siècle. L’équilibre préservé entre lesbâtiments, les jardins, les vingt églises baroques, les couvents et les nombreusespetites chapelles (“passos”), donnent à Olinda une ambiance toute particulière.

Le centre historique de Salvador de Bahia (C iv, vi / 1985)Première capitale du Brésil de 1549 à 1763, Salvador de Bahia a été un point deconvergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes. Elle a égalementété, dès 1558, le premier marché d’esclaves du Nouveau Monde à destination desplantations de cannes à sucre. La ville a pu préserver de nombreux exemplesexceptionnels d’architecture Renaissance. Les maisons polychromes aux couleursvives, souvent ornées de décorations en stuc de grande qualité, sont une descaractéristiques de la vieille ville.

Le sanctuaire du Bon Jésus à Congonhas (C i, iv / 1985)

Construit pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, le sanctuaire se compose d’uneéglise au somptueux décor intérieur rococo inspiré de modèles italiens, d’un escalieren terrasse décoré de statues de prophètes et de sept chapelles abritant un chemin decroix où les groupes polychromes sculptés par l’Aleijadinho sont le chef-d’oeuvre d’unart baroque original que caractérisent le pathétique et l’intensité expressive.

Le parc national de l’Iguaçu (N iii, iv / 1986)Comme son voisin d’Argentine, le parc national de l’Iguaçu permet d’admirer, sur unelongueur de 2 700 mètres, l’une des chutes d’eau les plus grandes et les plusimpressionnantes du monde. Il abrite de nombreuses espèces rares et menacées de

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flore et de faune, et notamment la loutre géante et le grand fourmilier. Les nuagesd’embruns qui se dégagent des chutes favorisent la croissance d’une végétationluxuriante.

Brasilia (C i, iv / 1987)La construction de Brasilia, capitale créée ex nihilo au centre du pays en 1956, a étéun événement majeur dans l’histoire de l’urbanisme. Comme l’avaient voulu l’urbanisteLucio Costa et l’architecte Oscar Niemeyer, tout, depuis le plan général qui répartitquartiers administratifs et résidentiels selon un dessin souvent comparé à la formed’un oiseau, jusqu’à l’équilibre des formes des bâtiments, reflète l’unité de conceptiond’une ville dont les palais officiels frappent par leur esthétique novatrice.

Le parc national de Serra da Capivara (C iii / 1991)Beaucoup des nombreux abris creusés dans le roc du parc national de Serra daCapivara sont ornés de peintures rupestres dont certaines remonteraient à 25 000 ansavant notre ère. Elles fournissent un témoignage exceptionnel sur l’une des plusanciennes communautés humaines ayant peuplé l’Amérique du Sud.

BULGARIE

L’église de Boyana (C ii, iii / 1979)Située dans les environs de Sofia, l’église de Boyana se compose de trois bâtiments.

L’église de l’est remonte aux Xe et XIe siècles. L’église du milieu, ou église deKaloyan, qui comprend deux sanctuaires superposés, est couverte de fresques,achevées en 1259, qui constituent l’un des ensembles les plus célèbres de la peinturemédiévale.

Le Cavalier de Madara (C i, iii / 1979)

Sculpté au VIIIe siècle apr. J.-C. sur le flanc d’une falaise, ce cavalier vainqueur d’unlion commémore les victoires remportées à cette époque par les khans de Bulgarie,dont la puissance menaça sérieusement Byzance. A côté de la sculpture se trouventdes inscriptions relatant des événements survenus entre 705 et 831 de notre ère.

Le tombeau thrace de Kazanlak (C i, iii, iv / 1979)

Découvert en 1944, le tombeau date de la période hellénistique, vers la fin du IV e

siècle av. J.-C. Il comprend trois salles construits en brique. Le dromos et la chambrefunéraire sont ornés de fresques représentant notamment un banquet funéraire. Lepeintre anonyme, employant principalement le rouge, le noir, le blanc et le vert, faitpreuve d’un talent original qui ne doit à peu près rien à l’influence hellénistique.

Les églises rupestres d’Ivanovo (C i, iii / 1979)Ivanovo est un ensemble d’églises, de chapelles, de monastères et de cellules creusésdans le roc à proximité de la cité médiévale de Tchervan et de la ville de VelikoTarnovo, qui fut la capitale du deuxième Etat bulgare. Cinq des églises et chapelles,

remontant aux XIIIe et XIVe siècles, sont ornées de fresques.

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L’ancienne cité de Nessebar (C iii, iv / 1983)C’est sur une péninsule rocheuse de la mer Noire que s’élève cette cité trois foismillénaire qui fut un site de peuplement des Thraces (Menobria), un comptoir grec etl’une des plus importantes places fortes de l’empire byzantin. Les monuments de laville datent essentiellement de la période hellénistique et comprennent l’acropole, untemple d’Apollon et une agora, ainsi que d’autres édifices importants comme la

basilique de Stara Mitropolia et des maisons en bois construites au XIX e siècle dansle style de Plovdiv.

Le monastère de Rila (C vi / 1983)Le couvent de Rila, rebâti entre 1834 et 1860, intègre dans un ensemble néobyzantin

de grande qualité les souvenirs de saint Ivan Rilski, évangélisateur des Slaves au X e

siècle, et des vestiges du monastère médiéval. Ce monument caractéristique de laRenaissance bulgare symbolise la prise de conscience de l’identité culturelle slaveaprès des siècles d’occupation.

La réserve naturelle de Srebarna (N iv / 1983)La réserve naturelle de Srebarna est un lac d’eau douce adjacent au Danube qui s’étendsur 600 hectares. Il abrite près de 100 espèces d’oiseaux qui viennent s’y reproduire etdont beaucoup sont rares ou menacées. On y observe 80 autres espèces d’oiseaux quiviennent y chercher refuge au cours de leur migration ou pendant l’hiver.

Le parc national de Pirin (N i, ii, iii / 1983)On y trouve un paysage karstique des Balkans, avec ses lacs, ses cascades, ses grotteset ses forêts de conifères, ainsi qu’une flore très variée comprenant de nombreusesespèces endémiques. Les montagnes aux contours déchiquetés, où l’on trouve quelque70 lacs, sont un précieux vestige de la période glaciaire que connut jadis l’Europe.

Le tombeau thrace de Svechtari (C i, iii / 1985)

Découvert en 1982, ce tombeau thrace du IIIe siècle av. J.-C., inspiré d’un modèlehellénistique, possède un décor architectural unique avec ses cariatides mi-humainesmi-végétales encore polychromées et ses peintures murales. Il apporte un témoignageétonnant sur la culture des Gètes, population thrace qui fut au contact des mondeshellénistique et hyperboréen, selon les termes de la géographie antique.

CAMBODGE

Angkor (C i, ii, iii, iv / 1992)Angkor est l’un des principaux sites archéologiques de l’Asie du Sud-Est. S’étendant

sur quelque 400 km2 couverts en partie par la forêt, le parc archéologique d’Angkor

recèle les admirables vestiges des différentes capitales de l’Empire khmer entre le IXe

et le XVe siècle : le célèbre temple d’Angkor Vat et, à Angkor Thom, le temple duBayon orné d’innombrables sculptures. L’UNESCO a mis en oeuvre un vasteprogramme de sauvegarde de ce site symbole et de son environnement.

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CAMEROUN

La réserve de faune du Dja (N ii, iv / 1987)C’est l’une des forêts humides d’Afrique les plus vastes et les mieux protégées.Pratiquement encerclée par le Dja, qui en forme la limite naturelle, la réserve estsurtout remarquable pour sa biodiversité et pour la très grande variété des primates quiy vivent.

CANADA

Le parc national historique de l’Anse aux Meadows (C vi / 1978)Le site contient la première trace historique d’une présence européenne en

Amérique, à savoir un établissement viking du XIe siècle avec ses vestiges demaisons de bois et de terre analogues à celles des sites norvégiens.

Le parc national Nahanni (N ii, iii / 1978)Situé le long de la Nahanni, l’un des cours d’eau les plus spectaculaires d’Amérique duNord, ce parc comporte de profonds canyons et de grandes cascades, ainsi qu’unensemble unique de grottes karstiques. Il abrite maintes espèces animalescaractéristiques des forêts boréales, comme la chèvre de montagne, le loup gris, lemouflon de Dall, le grizzly ou le caribou.

Le parc provincial des Dinosaures (N i, iii / 1979)Outre ses paysages d’une très grande beauté, le parc, situé dans la province del’Alberta, contient les vestiges les plus importants qu’on ait jamais trouvés de 1”‘âgedes reptiles”. Il s’agit en particulier de 60 espèces représentatives de sept familles dedinosaures remontant à quelque 75 millions d’années.

L’île Anthony (C iii / 1981)Avec ses maisons et ses trente-deux mâts totémiques et colonnes mortuaires, le village

de Ninstints, dans l’île Anthony, abandonné à la fin du XIX e siècle, offre untémoignage unique sur l’activité des pêcheurs et des chasseurs autochtones sur lelittoral du Pacifique Nord.

Le secteur du précipice à bisons Head-Smashed-In-Buffalo Jump Complex(C vi / 1981)Dans le sud-ouest de l’Alberta, les vestiges de pistes balisées, les restes d’uncampement d’autochtones et les tumulus où l’on a trouvé en quantités énormes derestes de squelettes de bisons, illustrent un usage pratiqué pendant près de sixmillénaires par les autochtones des grandes plaines de l’Amérique du Nord. Ceux-ci,grâce à leur connaissance très précise de la topographie et du comportement desbisons, pourchassaient les troupeaux jusqu’au précipice et dépeçaientsystématiquement les carcasses dans un campement situé en contrebas.

Le parc national de Wood Buffalo (N ii, iii, iv / 1983)Situé dans les plaines de la région centre-nord du Canada, ce parc, qui abrite la plusgrande population américaine de bisons en liberté, est aussi l’aire naturelle de

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nidification de la grue américaine. Parmi ses beautés naturelles il convient dementionner le plus grand delta intérieur du monde, celui des rivières Athabasca et dela Paix.

Les parcs des Rocheuses canadiennes (N i, ii, iii / 1984, 1990)Les parcs nationaux contigus de Banff, de Jasper, de Kootenay et de Yoho, ainsi queles parcs provinciaux du mont Robson, du mont Assiniboine et Hamber forment une

immense zone de plus de 23 000 km2 parsemée de sommets, de glaciers, de lacs, dechutes d’eau, de grottes calcaires, de canyons, qui offre des paysages montagneuxparticulièrement remarquables. On y trouve aussi l’important site fossilifêre deBurgess Shale avec ses fossiles d’animaux marins à corps mou.

L’arrondissement historique de Québec (C iv, vi / 1985)

Fondée par l’explorateur français Champlain au début du XVIIe siècle, l’anciennecapitale de la Nouvelle-France a été sous domination anglaise de la seconde moitié du

XVIIIe siècle jusqu’au milieu du XIXe. La Haute-Ville, située au sommet de lafalaise, centre religieux et administratif, avec ses églises, ses couvents et autresmonuments comme la Citadelle, le Parlement et le Château Frontenac, et la Basse-Ville, avec ses quartiers anciens, forment un ensemble urbain qui est un des meilleursexemples de ville coloniale fortifiée.

Le parc national du Gros-Morne (N i, iii / 1987)Sur la côte ouest de la province de Terre-Neuve, ce parc offre un panorama completde l’évolution géologique d’un bassin océanique et d’un plateau continental, avec sesfjords, ses vallées glaciaires, ses chutes d’eau, ses falaises verticales et, en altitude, unplateau alpin et de nombreux lacs.

Vieille ville de Lunenburg (C iv, v / 1995)Lunenburg donne le meilleur exemple d’une ville coloniale britannique en Amériquedu Nord. Fondée en 1753, elle conserve intacts sa structure d’origine, obéissant à unplan en damier conçu en métropole, ainsi que son aspect général. La population a supréserver l’identité de la ville à travers sa croissance en sauvegardant l’architecture de

bois de ses maisons, certaines d’entre elles datant du XVIIIe siècle mais la plupart du

XIXe.

CANADA/ÉTATS-UNIS

Tatshenshini-Alsek, parc national de Kluane, parc national et réserve deWrangell-St.Elias et parc national de la baie des Glaciers(N ii, iii, iv / 1979, 1992, 1994)Cet ensemble impressionnant de glaciers et de hauts sommets, situé de part et d’autrede la frontière entre le Canada et les Etats-Unis (Alaska), constitue l’un des paysagesnaturels les plus spectaculaires du monde. Il abrite d’importantes populations degrizzlys, de caribous et de mouflons de Dall.

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Glacier Waterton parc international de la paix (N ii, iii / 1995)En 1932, le parc national de Waterton Lakes (Alberta, Canada) et celui de Glacier(Montana, États-Unis d’Amérique) ont été réunis pour former le “premier parcinternational de paix du monde”. Situé aux confins du Canada et des États-Unis, avecdes paysages d’une beauté exceptionnelle, il est particulièrement riche en espècesvégétales et animales, ainsi qu’en éléments alpins et en glaciers.

CHILI

Parc national de Rapa Nui (C i, iii, v / 1995)Rapa Nui, nom autochtone de l’île de Pâques, témoigne d’un phénomène culturelunique au monde. Installée aux environs de l’an 300, une société d’originepolynésienne a développé ici, en dehors de toute influence, une tradition de sculpture

et d’architecture monumentales puissante, imaginative et originale. Du Xe au XVIesiècle, elle bâtit des sanctuaires et dressa des personnages gigantesques en pierre, lesmoai, qui, créant un paysage culturel sans égal, fascinent aujourd’hui le monde entier.

CHINE

Le mont Taishan (N iii / C i, ii, iii, iv, v, vi / 1987)Objet d’un culte impérial pendant près de deux millénaires, le mont sacré Tai abritedes chefs d’oeuvre artistiques en parfaite harmonie avec la nature environnante. Il atoujours été une source d’inspiration pour les artistes et les lettrés chinois et il est lesymbole même des civilisations et des croyances de la Chine ancienne.

La Grande Muraille (C i, ii, iii, iv, vi / 1987)Vers 220 av. J.-C., Qin Shin Huang entreprit de réunir des tronçons de fortificationsexistants pour en faire un système défensif cohérent contre les invasions venues duNord. Poursuivis jusque sous les Ming (1368-1644) ces travaux ont produit le plusgigantesque ouvrage de génie militaire du monde. Son importance historique etstratégique n’a d’égale que sa valeur architecturale.

Le palais impérial des dynasties Ming et Qing (C iii, iv / 1987)Siège du pouvoir suprême pendant plus de cinq siècles, la Cité interdite, avec sesjardins paysagers et ses nombreux bâtiments dont les 9 000 salles renferment meubleset oeuvres d’art, constitue un témoignage sans prix de la civilisation chinoise au tempsdes Ming et des Qing.

Les grottes de Mogao (C i, ii, iii, iv, v, vi / 1987)Situées en un point stratégique de la Route de la soie, à un carrefour de la circulationdes richesses et des influences religieuses, intellectuelles et culturelles, les 492cellules et sanctuaires rupestres de Mogao sont célèbres pour leurs statues et leurspeintures murales, qui embrassent un millénaire d’art bouddhique.

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Le mausolée du premier empereur Qin (C i, iii, iv, vi / 1987)Sur ce site archéologique qui ne fut découvert qu’en 1974, des milliers de statuesrestent sans doute à mettre au jour. C’est là que Qin, premier unificateur de la Chine,mort en 210 av. J.-C., repose au centre d’un ensemble qui évoque le schéma urbain desa capitale Xianyan, entouré d’une armée de guerriers en terre cuite devenusrapidement célèbres dans le monde. Ces personnages, tous différents, avec leurschevaux, leurs chars et leurs armes, sont des chefs-d’oeuvre de réalisme, quiconstituent aussi un témoignage historique inestimable.

Le site de l’Homme de Pékin à Zhoukoudian (C iii, vi / 1987)A 42 kilomètres au sud-ouest de Pékin, le site, dont l’exploitation scientifique n’a pasencore pris fin, a permis notamment de découvrir, accompagnés d’objets variés, lesrestes du Sinanthropus pekinensis, qui vivait au pléistocène moyen, puis des restesd’Homo sapiens sapiens, datables de -18 000 à -11 000. Le site n’apporte passeulement un témoignage exceptionnel sur les sociétés humaines du continentasiatique à une époque très reculée, il illustre aussi le processus de l’hominisation dansle monde.

Le mont Huangshan (N iii, iv / C ii / 1990)Célébrée durant une bonne partie de l’histoire chinoise dans l’art et la littérature (style

Shanshui “Montagne et eau”, milieu du XVIe siècle), Huangshan, la plus bellemontagne de Chine, exerce toujours la même fascination sur les visiteurs, les poètes,les peintres et les photographes d’aujourd’hui venus en pèlerinage dans ce lieuenchanteur, connu pour son paysage grandiose composé de nombreux rochers et picsgranitiques émergeant d’une mer de nuages.

La région d’intérêt panoramique et historique de la vallée de Jiuzhaigou(N iii / 1992)S’étendant sur une superficie de 72 000 hectares dans le nord de la province duSichuan, la vallée de Jiuzhaigou, extrêmement accidentée, culmine à plus de 4 800mètres d’altitude et comprend de ce fait une série d’écosystèmes forestiers très variés.Ses superbes paysages se caractérisent notamment par un chapelet de cônes étroits etdes chutes d’eau spectaculaires. La vallée abrite en outre quelque 140 espècesd’oiseaux, ainsi qu’un certain nombre d’espèces végétales et animales menacées, dontle panda géant et le takin du Sichuan.

La région d’intérêt panoramique et historique de Huanglong (N iii / 1992)Dans le nord-ouest de la province du Sichuan, la région de Huanglong comprend dessommets couverts de neiges éternelles et le plus à l’est de tous les glaciers chinois. Ases paysages de montagne s’ajoutent des écosystèmes forestiers très variés, associés àdes formations karstiques spectaculaires, des chutes d’eau et des sources d’eau chaude.La région abrite un certain nombre d’espèces animales menacées, dont le panda géantet le singe doré à nez camus du Sichuan.

La région d’intérêt panoramique et historique de Wulingyuan (N iii / 1992)S’étendant sur plus de 26 000 hectares dans la province du Hunan, le site est dominépar plus de 3 100 piliers et pics de grès à quartzite dont beaucoup ont plus de 200mètres de haut. Il est caractérisé aussi par la présence de torrents, de gorges, d’étangs

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et de grottes (au nombre d’une quarantaine), ainsi que de deux très grands pontsnaturels. A l’extraordinaire beauté des paysages s’ajoute le fait que la région abrite uncertain nombre d’espèces végétales et animales menacées d’extinction au niveaumondial.

La résidence de montagne et les temples avoisinants à Chengde (C ii, iv / 1994)La résidence de montagne, palais d’été de la Dynastie Qing, fut construite de 1703 à1792. C’est un vaste ensemble de palais et de bâtiments administratifs et cérémoniels,de temples aux architectures très variées et de jardins impériaux s’intégrantsubtilement à un paysage de lacs, de pâturages et de forêts. Outre son intérêtesthétique, la résidence de montagne est un témoignage historique précieux sur ledéveloppement final de la société féodale en Chine.

Le Palais du Potala à Lhasa (C i, iv, vi / 1994)Ensemble administratif, religieux et politique, le Palais du Potala est construit sur laColline Rouge au centre de la vallée de Lhasa, à 3 700 mètres d’altitude. Composé duPalais blanc et du Palais rouge, avec leurs bâtiments auxiliaires, le Potala, palais

d’hiver du Dalaï Lama depuis le VIIe siècle, symbolise la théocratie bouddhiquetibétaine et son rôle central dans l’administration traditionnelle au Tibet. La beauté etl’originalité de son architecture, sa riche décoration et son emplacement harmonieuxdans un admirable paysage s’ajoutent à son intérêt historique et religieux.

Le temple et le cimetière de Confucius et la demeure de la famille Kong à Qufu(C i, iv, vi / 1994)Le temple, le cimetière et la demeure de famille du grand philosophe, politicien et

éducateur Confucius (VIe- V e siècle avant J.-C.), sont situés à Qufu, ville de laprovince de Shandong. Le temple construit à sa mémoire en 478 av. J.C., détruit etreconstruit au cours des siècles, compte aujourd’hui plus de cent bâtiments. Lecimetière contient les tombes de Confucius et de plus de 100 000 de ses descendants.La petite maison de la famille Kong est devenue une demeure aristocratiquegigantesque dont subsistent 152 bâtiments. L’ensemble des monuments de Qufu apréservé son exceptionnelle qualité artistique et historique grâce à la dévotion desempereurs de Chine pendant plus de deux millénaires.

Les bâtiments anciens des montagnes de Wudang (C i, ii, vi / 1994)Les palais et temples qui constituent le noyau de ce complexe de bâtiments séculaireset religieux forment une réalisation architecturale et artistique exemplaire de l’époquedes dynasties chinoises des Yuan, Ming et Qing. Les flancs des montagnes deWudang (province de Hubei) et leurs vallées panoramiques abritent ce site qui fut

construit en tant qu’ensemble organisé pendant la dynastie des Ming (XIVe - XVIIe

siècle) et qui comporte également des bâtiments taoïstes datant du VII e siècle.L’ensemble représente l’apogée de l’architecture et de l’art chinois sur une périoded’environ un millénaire.

Parc national de Lushan (C ii, iii, iv, vi / 1996)Le site du mont Lushan dans le Jiangxi constitue l’un des foyers spirituels de lacivilisation chinoise. Temples bouddhistes, temples taoïstes et hauts lieux du

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confucianisme, où enseignèrent les plus grands maîtres, s’y fondent harmonieusementdans un paysage d’une saisissante beauté dont s’inspirèrent d’innombrables artistes quiconsacrèrent l’approche esthétique de la nature propre à la culture chinoise.

Paysage panoramique du mont Emei, incluant le paysage panoramique du grandBouddha de Leshan, Chine (N iv / C iv, vi / 1996)C’est ici; dans un paysage d’une grande beauté sur le mont Emei, dans le Sichuan, que

fut édifié au Ie r siècle le premier temple bouddhiste chinois. La multiplicationultérieure des temples fit de ce site l’un des principaux lieux sacrés du bouddhisme.Au cours des siècles, les trésors culturels s’y accumulèrent, le plus saisissant étant le

grand Bouddha de Leshan érigé au VIIIe siècle. Cette statue taillée à flanc de colline,qui domine le confluent de trois fleuves de ses 71 mètres de haut, est la plus grandestatue de Bouddha du monde. Le Mont Emei se distingue également pour la grandediversité de sa flore, allant des zones végétales subtropicales aux forêts de conifèressubalpines, avec certains spécimens d’arbres de plus de 1000 ans d’âge.

CHYPRE

Paphos (C iii, vi / 1980)Habité depuis les temps néolithiques, le site de Paphos fut un lieu de culte desdivinités pré-helléniques de la fertilité, puis d’Aphrodite elle-même, née selon lalégende à Paphos. Le temple de la déesse, de construction mycinienne, remonte au

XIIe siècle av. J.-C. Les vestiges de villas, palais, théâtres, forteresses et tombeauxconfèrent au site un intérêt architectural et historique exceptionnel. Les mosaïques deNea Paphos sont parmi les beaux spécimens du monde.

Les églises peintes de la région de Troodos (C ii, iii, iv / 1985)La région de Troodos abrite l’une des plus fortes concentrations d’églises et demonastères de tout l’ancien Empire byzantin. Les neuf monuments choisis pour êtreinscrits sur la Liste du patrimoine mondial, depuis de petites églises dont l’architecturerurale contraste avec le raffinement du décor jusqu’à des monastères comme Saint-Jean Lampadistis, sont tous richement décorés de peintures murales qui offrent unpanorama de l’histoire de la peinture byzantine à Chypre.

COLOMBIE

Le port, les forteresses et l’ensemble monumental de Carthagène (C iv, vi / 1984)Situé à l’abri d’une baie de la mer des Caraïbes, le port possède les fortifications lesplus complètes d’Amérique du Sud. Un système de zones divise la ville en troisquartiers distincts: San Pedro avec la cathédrale et de nombreux palais de styleandalou, San Diego où vivaient les marchands et la petite bourgeoisie, et Gethsemani,le “quartier populaire”.

Le parc national de Los Katios (N ii, iv / 1994)Couvrant 72 000 hectares dans le nord-ouest de la Colombie, le parc de Los Katioscomprend des collines basses, des forêts et des zones humides de plaine. Il présente

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une diversité biologique exceptionnelle et sert d’habitat à plusieurs espèces animalesmenacées, ainsi qu’à des espèces de plantes endémiques.

Centre historique de Santa Cruz de Mompox (C iv, v / 1995)Fondée en 1540 sur les rives de la Magdalena, Mompox joua un rôle clé dans

l’emprise espagnole sur le nord de l’Amérique du Sud. Du XVIe au XIXe siècle, laville se développa parallèlement au fleuve, la première rue servant de digue. Le centrehistorique a préservé l’harmonie et l’intégrité du paysage urbain alors élaboré. Lamajorité des bâtiments conservent aujourd’hui leur fonction d’origine, offrant ainsil’image exceptionnelle de ce que fut une ville coloniale espagnole.

Parc archéologique national de Tierradentro (C iii / 1995)Le parc regroupe des statues monumentales de personnages humains et contient de

nombreux hypogées construits entre le VIe et le Xe siècle. Ces tombes souterraines degrandes dimensions (certaines chambres mortuaires atteignent 12 mètres de large)sont ornées de motifs reproduisant les décorations intérieures des habitations del’époque. Elles témoignent de la complexité sociale et de la richesse culturelle d’unesociété préhispanique des Andes septentrionales.

Parc archéologique de San Agustín (C iii / 1995)Dans un paysage sauvage impressionnant, se dresse le plus grand ensemble demonuments religieux et de sculptures mégalithiques d’Amérique du Sud. Divinités etanimaux mythiques sont représentés avec une parfaite maîtrise dans des styles allantde l’abstraction au réalisme. Ces oeuvres témoignent de la créativité et del’imagination d’une culture des Andes septentrionales qui connut son apogée entre le

Ier et le VIIIe siècle.

COSTA RICA / PANAMA

Les réserves de la Cordillère de Talamanca-La Amistad(N i, ii, iii, iv / 1983, 1990)Dans cet unique endroit de l’Amérique centrale où les glaciations du quaternaire aientlaissé leur marque, une situation géographique particulière a permis des échangesgénétiques entre la faune et la flore de l’Amérique du Nord et celles de l’Amérique duSud. Des forêts tropicales couvrent la plus grande partie du site. Quatre tribusindiennes différentes habitent ce site, qui bénéficie d’une étroite coopération entre leCosta Rica et le Panama.

CÔTE D’IVOIRE

Le parc national de Taï (N iii, iv / 1982)Ce parc constitue l’un des derniers vestiges importants de la forêt tropicale primaire enAfrique de l’ouest. Sa riche flore endémique et ses espèces de mammifères menacées,comme l’hippopotame pygmée et onze espèces de singes, présentent un grand intérêtscientifique.

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Le parc national de la Comoé (N ii, iv / 1983)Ce parc, qui est l’une des zones protégées les plus vastes de l’Afrique de l’Ouest, secaractérise par la très grande diversité de sa végétation. En raison de la proximité dufleuve Comoé, on y trouve des associations de plantes que l’on ne rencontrenormalement que beaucoup plus au sud, comme les savanes arbustives et des îlots deforêt dense humide.

CÔTE D’IVOIRE / GUINÉE

La réserve naturelle intégrale du mont Nimba (N ii, iv / 1981)Situé aux confins de la Guinée, du Libéria et de la Côte d’Ivoire, le mont Nimbadomine les savanes environnantes. Ses pentes, couvertes d’une forêt dense au piedd’alpages de graminées, recèlent une flore et une faune particulièrement riches, avecdes espèces endémiques comme le crapaud vivipare ou les chimpanzés qui se serventde pierres comme d’outils.

CROATIE

La vieille ville de Dubrovnik (C i, iii, iv / 1979, 1994)Sur une presqu’île de la côte dalmate, la “Perle de l’Adriatique” est devenue une

importante puissance maritime méditerranéenne depuis le XIIIe siècle. Bien quesévèrement endommagée par un tremblement de terre en 1667, Dubrovnik a pupréserver ses beaux monuments, églises, monastères, palais et fontaines de stylegothique, renaissance et baroque. De nouveau endommagée dans les années 1990 lorsdu conflit armé dans la région, la ville fait l’objet d’un grand programme. derestauration coordonné par l’UNESCO.

Le centre historique de Split et le Palais de Dioclétien (C ii, iii, iv / 1979)

Les ruines du Palais de Dioclétien, construit entre la fin du IIIe siècle et le début du

IVe siècle, subsistent dans toute la ville. La cathédrale a été édifiée au Moyen Âge àpartir de l’ancien mausolée. Le reste de la partie classée de la ville comprend des

églises romanes des XIIe et XIIIe siècles, des fortifications médiévales, des palais

gothiques du XVe siècle et d’autres palais de la renaissance et du baroque.

Le parc national Plitvice (N ii, iii / 1979)Les eaux, qui s’écoulent à travers les roches dolomitiques et calcaires, ont déposé aucours des millénaires des barrières de travertin, formant des barrages naturels qui sontà l’origine d’une série de lacs, de cavernes et de chutes d’eau de toute beauté. Ceprocessus géologique se poursuit de nos jours. Les forêts du parc abritent des ours,des loups et de nombreuses espèces d’oiseaux rares.

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CUBA

La vieille ville de la Havane et ses fortifications (C iv, v / 1982)

Fondée en 1519 par les Espagnols, La Havane est devenue au XVII e siècle un grandcentre de construction navale pour les Caraïbes. Bien qu’elle soit aujourd’hui unemétropole tentaculaire de deux millions d’habitants, son centre ancien conserve unmélange intéressant de monuments baroque et néo-classiques, ainsi qu’un ensemblehomogène de maisons avec des arcades, des balcons, des grilles en fer forgé et descours intérieures.

Trinidad et la vallée de los Ingenios (C iv, v / 1988)

Fondée au début du XVIe siècle en l’honneur de la Sainte Trinité, la ville était une tête

de pont pour la conquête du continent américain. Ses bâtiments des XVIII e et XIXe

siècles comme le Palacio Brunet et le Palacio Cantero ont été construits à son époquede prospérité due à l’industrie sucrière.

DANEMARK

Les tumulus, les pierres runiques et l’église de Jelling (C iii / 1994)Les tumulus funéraires et l’une des pierres runiques sont des exemples exceptionnelsde la culture païenne nordique cependant que l’autre pierre runique et l’église illustrent

la conversion du peuple danois au christianisme vers le milieu du Xe siècle.

Cathédrale de Roskilde (C ii, iv / 1995)

Élevée aux XIIe et XIIIe siècles, c’est la première cathédrale gothique bâtie de briquesscandinave. Elle fut à l’origine de la diffusion de ce style dans toute l’Europe du Nord.

Mausolée de la famille royale du Danemark à partir du XV e siècle, elle fut enrichie,

jusqu’au XIXe siècle de porches et chapelles latérales. Elle offre ainsi aujourd’hui unrésumé manifeste de l’évolution de l’architecture religieuse européenne.

É GY P T E

Memphis et sa nécropole - les pyramides de Guizeh à Dahchour(C i, iii, vi / 1979)Autour de la capitale de l’Ancien Empire égyptien, subsistent d’extraordinairesensembles funéraires avec leurs tombes rupestres, leurs mastabas finement décorés,leur temples et leurs pyramides. Le site était considéré dans l’Antiquité comme l’unedes Sept Merveilles du monde.

La Thèbes antique et sa nécropole (C i, iii, vi / 1979)Capitale de l’Egypte au Moyen et au Nouvel Empire, Thèbes était la ville du dieuAmon. Avec les temples et les palais de Karnak et de Louxor, avec les nécropoles dela Vallée des Rois et de la Vallée des Reines, elle nous livre des témoignagessaisissants de la civilisation égyptienne à son apogée.

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Les monuments de Nubie d’Abou Simbel à Philae (C i, iii, vi / 1979)Cette zone archéologique est jalonnée de monuments admirables, comme les templesde Ramsès II à Abou Simbel et le sanctuaire d’Isis à Philae, qui purent être sauvés dela montée des eaux du Nil grâce à la campagne internationale dont l’UNESCO avaitpris l’initiative.

Le Caire islamique (C i, v, vi / 1979)Le Caire abrite, enserré dans l’agglomération moderne, l’une des plus anciennes villesislamiques du monde, avec ses prestigieuses mosquées, ses médersas, ses hammams

et ses fontaines. Fondé au Xe siècle, il est devenu le nouveau centre du monde

islamique, atteignant son âge d’or au XIVe siècle.

Abou Mena (C iv / 1979)Ville sainte paléochrétienne, Abou Mena, bâtie sur la tombe du martyr Ménasd’Alexandrie, mort en 296, a conservé son église, son baptistère, ses basiliques, sesétablissements publics, ses rues, ses monastères, ses maisons et ses ateliers.

EL SALVADOR

Le site archéologique de Joya de Ceren (C iii, iv / 1993)Joya de Ceren était une communauté agricole préhispanique qui, comme Pompei etHerculanum en Italie, fut brutalement engloutie par une éruption volcanique vers 600apr. J.-C. Grâce à leur parfait état de conservation, ses vestiges témoignent de la viequotidienne des cultivateurs mésoaméricains de l’époque.

ÉQUATEURLes îles Galapagos (N i, ii, iii, iV / 1978)Situées dans le Pacifique, à quelque 1 000 kilomètres du continent sud-américain, cesdix-neuf îles d’origine volcanique constituent un “musée et laboratoire vivants del’évolution” uniques au monde. On y trouve une faune très particulière comprenantnotamment l’iguane terrestre, la tortue géante et plusieurs espèces de pinsons, dontl’étude inspira à Darwin, après la visite qu’il y fit en 1835, sa théorie de l’évolution desespèces.

La ville de Quito (C ii, iv / 1978)

Fondée au XVIe siècle sur les ruines d’une cité inca à 2 850 m d’altitude, la capitale del’Équateur possède toujours, malgré le tremblement de terre de 1917, le centrehistorique le mieux préservé et le moins modifié d’Amérique latine. Les monastèresSan Francisco et Santo Domingo, l’église et le collège jésuite de La Compañía avecleurs riches décorations intérieures sont des exemples parfaits de “l’École baroque deQuito” qui est un mélange d’art espagnol, italien, mauresque, flamand et indien.

Le parc national Sangay (N ii, iii, iv / 1983)D’une beauté naturelle exceptionnelle avec ses deux volcans en activité, ce parcprésente toute la gamme verticale des écosystèmes, depuis la forêt tropicale humidejusqu’aux glaciers, avec des contrastes saisissants entre les sommets enneigés et les

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forêts des plaines. Son isolement protège les espèces menacées qui s’y trouvent,comme le tapir de montagne et le condor des Andes.

ESPAGNE

Le centre historique de Cordoue (C i, ii, iii, iv / 1984, 1994)

La période glorieuse de Cordoue a commencé au VIIIe siècle quand elle a étéconquise par les Maures et qu’ont été construits quelque 300 mosquées etd’innombrables palais et édifices publics, rivalisant avec les splendeurs de

Constantinople, Damas et Bagdad. Au XIIIe siècle, sous Ferdinand III le Saint, laGrande Mosquée de Cordoue a été transformée en cathédrale et de nouvellesconstructions défensives ont été édifiées, notamment l’Alcazar de los Reyes Cristianoset la tour-forteresse de la Calahorra.

L’Alhambra, le Generalife et l’Albaicin à Grenade (C i, iii, iv / 1984, 1994)Dominant la ville moderne construite dans la plaine, l’Alhambra et l’Albaicin, situéssur deux collines adjacentes, constituent la partie médiévale de Grenade. A l’est de laforteresse et résidence de l’Alhambra s’étendent les merveilleux jardins du Generalife,ancienne demeure champêtre des émirs qui régnaient sur cette partie de l’Espagne aux

XIIIe et XIVe siècles. Le quartier résidentiel de l’Albaicin conserve un riche ensembled’architecture vernaculaire maure dans laquelle l’architecture andalouse traditionnellese fond harmonieusement.

La cathédrale de Burgos (C ii, iv, vi / 1984)

Commencée au XIIIe siècle, en même temps que les grandes cathédrales de l'Ile-de-

France, et achevée aux XVe et XVIe siècles, Notre-Dame de Burgos résume l’histoireentière de l’art gothique dans sa splendide architecture et dans la collection unique dechefs-d’oeuvre - peintures, stalles, retables, tombeaux, vitraux etc. - qu’elle abrite.

Le monastère et le site de l’Escurial à Madrid (C i, ii, vi / 1984)

Construit à la fin du XVIe siècle sur un plan reproduisant la forme d’un gril,instrument du martyre de saint Laurent, le monastère de l’Escurial s’élève dans un sitede Castille d’une exceptionnelle beauté. Rompant par sa sobriété avec le style quiprévalait alors, son architecture exerça une influence considérable en Espagne pendantprès d’un demi-siècle. Retraite d’un roi mystique, l’Escurial fut, pendant les dernièresannées du règne de Philippe II, le centre du plus grand pouvoir politique d’alors.

Le Parc Güell, le Palais Güell et la Casa Mila à Barcelone (C i, ii, iv / 1984)Oeuvres proprement universelles par la diversité des références culturelles qui lessous-tendent, les créations d’Antonio Gaudí (1852- 1926) à Barcelone sont l’expressiond’un style à la fois éclectique et éminemment personnel qui s’est donné libre cours nonseulement dans l’architecture, mais dans l’art des jardins, la sculpture et toutes lesformes des arts décoratifs.

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La grotte d’Altamira (C i, iii / 1985)Ce site préhistorique de la province de Santander fut habité dès l’époqueaurignacienne, puis pendant le solutréen et le magdalénien. C’est de cette dernièrepériode que datent la majeure partie de l’outillage lithique découvert et, surtout, lescélèbres peintures de la grande salle, ocres, rouges et noires, qui représentent avec unevirtuosité naturaliste des bisons, des chevaux, des faons et des sangliers.

La vieille ville de Ségovie et son aqueduc (C i, iii, iv / 1985)L’aqueduc romain de Ségovie, construit probablement vers l’an 50 de l’ère chrétienne,est remarquablement bien conservé. Cette majestueuse construction à double arcatures’insère dans le cadre de la magnifique cité historique de Ségovie où l’on peut admirer

notamment l’Alcazar, commencé au XIe siècle, et la cathédrale gothique du XVIe

siècle.

Les églises du royaume des Asturies (C i, ii, iv / 1985)

Construites à partir du IXe siècle, les églises des environs d’Oviedo témoignent de lacivilisation du petit royaume chrétien des Asturies à l’époque de la splendeur del’émirat de Cordoue. Leur architecture préromane, qui occupe une place unique dansl’histoire de l’art, devait exercer une influence déterminante sur le développement del’architecture médiévale dans la péninsule ibérique.

La vieille ville de Saint-Jacques-de-Compostelle (C i, ii, vi / 1985)Ce célèbre lieu de pèlerinage situé dans le Nord-Ouest de l’Espagne est devenu unsymbole de la lutte des chrétiens espagnols contre l’islam. Détruite par les musulmans

à la fin du Xe siècle, la ville a été complètement reconstruite au siècle suivant. Lavieille ville de Saint-Jacques constitue l’un des plus beaux quartiers urbains du mondeavec ses monuments romans, gothiques et baroques. Les monuments les plus ancienssont regroupés autour de la tombe de Saint Jacques et de la cathédrale qui s’ouvre parle magnifique portail de la Gloire.

La vieille ville d’Avila avec ses églises extra-muros (C iii, iv / 1985)

Fondée au XIe siècle pour protéger les territoires espagnols contre les Maures, cette“Ville des saints et des pierres”, berceau de sainte Thérèse et lieu de sépulture duGrand Inquisiteur Torquemada, a conservé son austérité médiévale. On retrouve cettepureté de lignes dans sa cathédrale gothique et ses fortifications qui, avec leurs 82tours de plan semi-circulaire et leurs neuf portes monumentales, sont les pluscomplètes d’Espagne.

L’architecture mudéjare de Teruel (C iv / 1986)

Vestiges de l’époque où, jusqu’au XVe siècle, les communautés chrétienne, juive etmusulmane vécurent en bonne intelligence, les quatre tours de Teruel, en particulier

celles de San Salvador et de San Martin, construites respectivement à la fin du XIIe et

au début du XIIIe siècle, forment un ensemble caractéristique de l’architecturemudéjar au lendemain de la Reconquête, les églises chrétiennes ayant copié lastructure et le décor des minarets almohades en les adaptant à des fonctions nouvelles.

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La ville historique de Tolède (C i, ii, iii, iv / 1986)Successivement municipe romain, capitale du royaume wisigoth, place-forte del’émirat de Cordoue, avant-poste des royaumes chrétiens en lutte contre les Maures et,

au XVIe siècle, siège temporaire du pouvoir suprême sous Charles Quint, Tolède estla gardienne de plus de deux millénaires d’histoire. Ses chefs-d’oeuvre proviennent dediverses civilisations dans un environnement où l’existence de trois grandes religions -le judaïsme, le christianisme et l’islam - était un élément essentiel.

Le parc national de Garajonay (N ii, iii / 1986)Une forêt de lauriers couvre quelque 70% de ce parc situé au centre de l’île deGomera, dans l’archipel des Canaries. L’humidité de la vapeur d’eau condensée dessources et de nombreux cours d’eau y favorisent une végétation luxuriante, proche decelle de l’ère tertiaire, qui a presque entièrement disparu d’Europe méridionale enraison des changements climatiques.

La vieille ville de Caceres (C iii, iv / 1986)On retrouve l’histoire des batailles entre les Maures et les chrétiens dans l’architecturede cette ville qui présente un mélange de styles roman, islamique, gothique du Nord etrenaissance italienne. De la période musulmane subsistent environ trente tours, dont laTorre del Bujaco est la plus célèbre.

La cathédrale, l’Alcazar et l’Archivo de Indias à Séville (C i, ii, iii, vi / 1987)Les trois bâtiments constituent un admirable ensemble monumental au coeur même deSéville, les deux premiers apportant un témoignage exceptionnel sur la civilisation desAlmohades et sur l’Andalousie chrétienne, toute pénétrée d’influences maures depuis

la Reconquête de 1248 jusqu’au XVIe siècle. La Giralda, ancien minaret chef-d’oeuvrede l’architecture almohade, jouxte la cathédrale à cinq nefs, qui est le plus grandédifice gothique d’Europe et abrite le gigantesque tombeau de Christophe Colomb.L’ancienne Lonja, devenue Archivo de Indias, conserve les plus précieuses desarchives relatives aux colonies d’Amérique.

La vieille ville de Salamanque (C i, ii, iv / 1988)Cette ville ancienne avec sa prestigieuse université est située au nord-ouest de Madrid.

Conquise par les Carthaginois au IIIe siècle av. J.-C., puis ville romaine, elle passa

ensuite sous la domination des Maures jusqu’au XIe siècle. Son université qui est l’unedes plus anciennes d’Europe a atteint son apogée durant l’âge d’or de Salamanque. Lecentre historique de la ville renferme d’importants monuments romans, gothiques,mauresques, renaissance et baroques. La Plaza Mayor, avec ses galeries et ses arcades,est particulièrement imposante.

Le monastère de Poblet (C i, iv / 1991)Située en Catalogne, cette abbaye cistercienne, l’une des plus grandes et des plus

achevées, entoure son église qui fut bâtie au XIIe siècle. Associée à une résidenceroyale fortifiée et abritant le panthéon des rois de Catalogne et d’Aragon, elleimpressionne par sa majestueuse sévérité.

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L’ensemble archéologique de Mérida (C iii, iv / 1993)La colonie d’Augusta Emerita, qui donna naissance à l’actuelle Mérida enEstrémadure, fondée par Auguste en 25 av. J.-C. à la fin de la campagne d’Espagne,devint capitale de la Lusitanie. Les vestiges de la ville antique, complets et bienconservés, comprennent notamment un large pont sur le Guadiana, un amphithéâtre,un théâtre, un vaste cirque et un remarquable système d’adduction d’eau. Ilsconstituent un excellent exemple de capitale provinciale romaine au temps de l’Empireet dans les années qui suivirent.

Le monastère royal de Santa Maria de Guadalupe (C iv, vi / 1993)D’un intérêt exceptionnel parce qu’il illustre quatre siècles d’architecture religieuseespagnole, ce monastère rappelle deux événements historiques majeurs remontant tousdeux à 1492 : l’achèvement de la reconquête de la péninsule Ibérique par les roiscatholiques et l’arrivée en Amérique de Christophe Colomb. La célèbre statue de laVierge qui s’y trouve devint un symbole puissant pour la christianisation d’une grandepartie du Nouveau Monde.

Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle (C ii, iv, vi / 1993)Proclamé premier itinéraire culturel européen par le Conseil de l’Europe, le chemin estcelui que suivaient et que suivent encore, à partir de la frontière franco-espagnole, lespèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle. Il est jalonné de plus de 1 800bâtiments, religieux et civils, présentant un intérêt historique. Il joua un rôlefondamental dans les échanges culturels entre la péninsule ibérique et le reste del’Europe au Moyen-Age, et il demeure un témoignage du pouvoir de la foi chrétiennesur les hommes de toutes les classes sociales et de tous les pays d’Europe.

Le parc national de Doñana (N ii, iii, iv / 1994)Situé en Andalousie, le parc de Doñana occupe la rive droite du Guadalquivir, à sonestuaire sur l’océan Atlantique. Il est remarquable par la grande diversité de sesbiotopes, notamment lagunes, marais, dunes fixes et mobiles, buissons et maquis. Ilest l’habitat de cinq espèces d’oiseaux menacées. C’est l’une des plus grandshéronnières de la région méditerranéenne et le site d’hivernage de plus de 500 000oiseaux d’eau.

Ville historique fortifiée de Cuenca (C ii, v / 1996)Construite par les Maures sur un site défensif au coeur du califat de Cordoue, Cuencaoffre le visage d’une ville fortifiée médiévale remarquablement préservée. Conquise

par les Castillans au XIIe siècle, elle devint une ville royale et épiscopale où semultiplièrent les édifices de grande valeur, comme la première cathédrale gothiqued’Espagne, ou les fameuses casas colgadas (maisons suspendues) agrippées auxfalaises escarpées surplombant le çuécar. Tirant admirablement parti de sa position,cette ville forteresse forme le point d’orgue du magnifique paysage rural et naturel quil’entoure.

La Lonja de la Seda de Valence (C i, iv / 1996)Construit entre 1482 et 1533, cet ensemble de bâtiments, à l’origine consacré aunégoce de la soie, d’où son nom de Bourse de la soie, n’a cessé depuis lors de remplirdes fonctions commerciales. Chef d’oeuvre du gothique flamboyant, il donne à voir,

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notamment dans les impressionnantes dimensions de la grandiose Sala deContratación (salle des Cambistes), la puissance et la richesse d’une grande cité

marchande méditerranéenne aux XVe et XVIe siècles.

Le parc national Redwood (N ii, iii / 1980)Région de montagnes longeant le Pacifique au nord de San Francisco, le parc nationalRedwood est couvert d’une magnifique forêt de séquoias, arbres les plus hauts et lesplus impressionnants du monde. La faune marine et terrestre y est égalementremarquable, avec en particulier le lion de mer, l’aigle chauve et le pélican brun deCalifornie, espèce menacée.

Mesa Verde (C iii / 1978)Dans l’extrême sud-ouest de l’État du Colorado, le plateau de Mesa Verde, qui atteintplus de 2 600 m d’altitude, abrite une énorme concentration d’habitats que les Indiens

anasazi aménagèrent du VIe au XIIe siècle. Les 3 800 sites recensés comprennent desvillages bâtis sur les plateaux et, surtout, d’impressionnants sites de falaise, avec desconstructions en pierre pouvant comporter plus de 200 habitations.

Yellowstone (N i, ii, iii, iv / 1978)Dans une vaste forêt du Wyoming, le parc national de Yellowstone, qui s’étend sur

plus de 9000 permet d’observer un ensemble de phénomènes géothermiquesdont l’ampleur est unique au monde, avec plus de 3 000 geysers, fumerolles et sourceschaudes. Créé dès 1872, le parc est également connu pour sa faune qui comprendl’ours grizzly, le loup, le bison et le wapiti.

Le parc national du Grand Canyon (N i, ii, iii, iv / 1979)Situé dans l’État d’Arizona, le parc national est traversé par la gorge la plusspectaculaire du monde, creusée par le fleuve Colorado, et atteignant près de 1 500mètres de profondeur. Ses strates horizontales mettent en lumière une histoiregéologique s’étendant sur 2 milliards d’années. On y trouve aussi les vestigesremontant à la préhistoire d’une adaptation humaine à un environnementparticulièrement rude.

Le parc national des Everglades (N i, ii, iv / 1979)De ce site situé à la pointe sud de la Floride, on a dit qu’il était un fleuve d’herbecoulant imperceptiblement de l’intérieur des terres vers la mer. L’exceptionnellevariété de ses habitats aquatiques en font le sanctuaire d’un nombre considérabled’oiseaux et de reptiles, ainsi que d’espèces menacées comme le lamantin.

Independence Hall (C vi / 1979)Dans cette maison du coeur de Philadelphie furent signés deux textes fondamentauxde l’histoire des États-Unis d’Amérique : la Déclaration d’indépendance en 1776 et laConstitution en 1787. Les principes universels qui y sont énoncés n’ont cessé depuislors de guider des législateurs dans le monde entier.

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Le parc national de Mammoth Cave (N i, iii, iv / 1981)Situé dans l’État du Kentucky, le parc national de Mammoth Cave contient le plusgrand réseau de cavernes et de galeries souteraines naturelles du monde, exemplecaractéristique de phénomènes géologiques karstiques. Le parc et son réseausouterrain abritent une flore et une faune variées, comprenant des espèces menacées.

Le parc national Olympique (N ii, iii / 1981)Situé dans l’angle nord-ouest de l’État de Washington, le parc national Olympique estdominé par le mont Olympus (2 428m) qui lui a donné son nom. Il présente unegrande variété de paysages et d’écosystèmes avec une vie marine très riche le long deses côtes rocheuses, des forêts de conifères géants dans les vallées, peupléesd’immenses troupeaux de wapitis, et des sommets déchiquetés dominant unesoixantaine de glaciers.

Le site historique d’État des Cahokia Mounds (C iii, iv / 1982)A une quinzaine de kilomètres au nord de Saint-Louis (Missouri), le site de Cahokiafournit les éléments d’information les plus complets sur les civilisationsprécolombiennes de la région du Mississippi. C’est un remarquable exemple destructure sédentaire préurbaine qui permet l’étude d’un type d’organisation sociale surlequel il n’existe pas de sources écrites.

Le parc national des Great Smoky Mountains (N i, ii, iii, iv / 1983)S’étendant sur plus de 200 000 hectares, ce parc, d’une beauté exceptionnelle, abriteplus de 3 500 espèces végétales, dont presque autant d’arbres (130 essences naturelles)que l’Europe tout entière. On y trouve aussi de nombreuses espèces animalesmenacées avec, probablement, la plus grande variété de salamandres au monde. Restérelativement à l’écart, il donne une idée de ce que pouvait être la flore tempérée avantl’influence de l’homme.

La forteresse et le site historique de San Juan à Porto Rico (C vi / 1983)

Point stratégique de la mer des Caraïbes, la baie de San Juan s’est couverte du XVe au

XIXe siècle d’ouvrages défensifs qui sont comme un riche répertoire de l’architecturemilitaire européenne adaptée aux sites portuaires du continent américain.

Statue de la Liberté (C i, vi / 1984)Exécuté à Paris par le sculpteur Bartholdi avec la collaboration de Gustave Eiffel pourla charpente métallique, la statue colossale de la Liberté éclairant le monde fut offertepar la France pour le centenaire de l’indépendance des États-Unis. Inaugurée en 1886,elle a accueilli depuis lors à l’entrée du port de New York des millions d’immigrantsvenus peupler les États-Unis.

Parc national de Yosemite (N i, ii, iii / 1984)Au coeur de la Californie, le parc national de Yosemite, avec ses vallées suspendues,ses cascades innombrables, ses lacs de cirque, ses dômes polis, ses moraines et sesvallées en U, permet d’observer toutes les formes d’un relief granitique façonné par les

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glaciations. S’étageant de 600 à 4 000 m d’altitude, il abrite en outre une flore et unefaune extrêmement variées.

Le parc national historique de Chaco (C iii / 1987)Le parc national, situé dans le nord-ouest du Nouveau-Mexique, contient les plusimportantes vestiges de la culture des Chaco qui connut son apogée de 1020 à 1110environ et qui se caractérisait par un système très élaboré d’occupation du solcomprenant une constellation d’agglomérations entourées de villages satellites etreliées par un réseau de routes.

Monticello et l’Université de Virginie à Charlottesville (C i, iv, vi / 1987)Exemples excellents du néo-classicisme, la villa de Monticello et l’université, parl’intégration des bâtiments à la nature, le mélange d’adaptation fonctionnelle et desymbolisme, reflètent les conceptions du Thomas Jefferson (1743-1826) leurarchitecte, marquées par l’influence des Lumières.

Le parc national des volcans d’Hawaii (N ii / 1987)Deux des volcans les plus actifs du monde, le Mauna Loa (4 170 m) et le Kilauea, ydominent l’océan Pacifique. Le paysage, qui change au gré des éruptions volcaniqueset des coulées de lave, révèle de surprenantes formations géologiques. On y trouve desoiseaux rares et des espèces endémiques, ainsi que des forêts de fougères géantes.

Le Pueblo de Taos (C iv / 1992)Dans la vallée d’un petit affluent du Rio Grande, cet ensemble d’habitations et decentres cérémoniels en adobe est représentatif de la culture des Indiens pueblo del’Arizona et du Nouveau Mexique.

Parc national des grottes de Carlsbad (N i, iii i 1995)Situé dans l’État du Nouveau-Mexique, ce réseau karstique. abrite les 81 grottesactuellement découvertes. Dans cette concentration très élevée de grottes, remarquablepar la dimension de ses salles, l’abondance, la diversité et la beauté de ses formationsminérales, se distingue la grotte de Lechuguilla, véritable laboratoire souterrain où lesprocessus géologiques peuvent s’étudier dans un milieu pratiquement intact.

ETHIOPIE

Le parc national du Simen (N iii, iv / 1978)Des phénomènes d’érosion extraordinairement puissants ont formé dans le plateauéthiopien des paysages qui sont parmi les plus spectaculaires du monde, avec des pics,des vallées, et des précipices atteignant jusqu’à 1 500 mètres de profondeur. Le parcest le refuge d’animaux extrêmement rares, comme le babouin gelada, le renard duSimen ou l’Ibex walia, sorte de chèvre qu’on ne trouve nulle part ailleurs.

Les églises creusées dans le roc de Lalibela (C i, ii, iii / 1978)Au coeur de l’Ethiopie, dans une région montagneuse, les onze églises monolithes

médiévales de cette “nouvelle Jérusalem” du XIIIe siècle ont été creusées et taillées àmême le roc près d’un village traditionnel aux maisons rondes.

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Fasil Ghebbi (C ii, iii / 1979)

Résidence de l’empereur éthiopien Fasilidès et de ses successeurs aux XVI e et XVIIe

siècles, la ville fortifiée de Fasil Ghebbi regroupe à l’intérieur d’une enceinte de 900mètres palais, églises, monastères, bâtiments publics et privés d’un style trèsparticulier, marqué d’influences indiennes et arabes, et métamorphosé par l’esthétiquebaroque que véhiculaient au Gondar les missionnaires jésuites.

La basse vallée de l’Aouache (C ii, iii, iv / 1980)Site de référence pour l’étude des débuts de l’humanité, la basse vallée de l’Aouachecontient une des plus importantes séries de gisements paléontologiques du continentafricain.

Tiya (C i, iv / 1980)Sur quelque 160 sites archéologiques découverts jusqu’à présent dans la région duSoddo, au sud d’Addis-Abeba, celui de Tiya est l’un des plus importants. Il comprend36 monuments, dont 32 stèles présentant une figuration sculptée faite d’épées et desymboles demeurés énigmatiques. Ces stèles témoignent d’une culture proto-historique d’Ethiopie dont l’époque n’a pas pu encore être déterminée avec précision.

Axoum (C i, iv / 1980)Coeur de l’Ethiopie antique, le royaume d’Axoum fut la première puissance politique

en terre éthiopienne jusqu’au XIIIe siècle. Les ruines immenses de la capitale royalesont dominées par des obélisques et des stèles géantes.

La basse vallée de l’Omo (C iii, iv / 1980)Près du lac Turkana, la basse vallée de l’Omo est un site préhistorique de renomméemondiale, où ont été découverts de nombreux fossiles, notamment l’Homo gracilis,d’une importance essentielle pour l’étude de l’hominisation.

EX-RÉPUBLIQUE YOUGOSLAVE DE MACÉDOINE

Ohrid et son lac (N iii / C i, iii, iv / 1980)Edifiée au bord du lac Ohrid (site naturel du patrimoine mondial depuis 1979), laville d’Ohrid est l’un des plus anciens établissements humains d’Europe. Elle a été

essentiellement construite entre le VIIe et le XIXe siècle et abrite le plus ancienmonastère slave (consacré à saint Pantaléon) ainsi que 800 icônes de style byzantin

réalisées entre le XIe et la fin du XIVe siècle qui sont considérées comme la plusimportante collection d’icônes au monde après celle de la Galerie Tretiakov à Moscou.

FÉDÉRATION DE RUSSIE

Le centre historique de Saint-Pétersbourg et les ensembles monumentauxannexes (C i, ii, iv, vi / 1990)La “Venise du Nord” avec ses nombreux canaux et plus de 400 ponts est avant tout lerésultat d’un vaste projet d’urbanisme commencé en 1703 sous Pierre le Grand.Connue plus tard sous le nom de Leningrad (en ex-URSS), elle reste étroitementassociée à la Révolution d’octobre. Son patrimoine architectural réconcilie dans ses

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édifices les styles opposés du baroque et du pur néo-classicisme comme on le voitdans l’Amirauté, le Palais d’Hiver, le Palais de Marbre et l’Ermitage.

Kizhi Pogost (C i, iv, v / 1990)Le “pogost” de Kizhi, c’est-à-dire l’enclos paroissial de Kizhi, l’une des nombreuses

îles du lac Onega, en Carélie, abrite deux églises en bois du XVIIIe siècle et unclocher octogonal, également en bois, assemblé en 1862. Ces étonnants constructions,où la science des charpentiers débouche sur les hardiesses d’une architecturevisionnaire, perpétuent un modèle très ancien d’organisation de l’espace paroissial ets’harmonisent admirablement avec le paysage environnant.

Le Kremlin et la place Rouge de Moscou (C i, ii, iv, vi / 1990)Indissolublement lié à tous les événements historiques et politiques les plus

importants survenus en Russie depuis le XIIIe siècle, le Kremlin a été construit entre

le XIVe et le XVIIe siècle par des architectes russes et étrangers exceptionnels. C’étaitla résidence du grand-prince ainsi qu’un centre religieux. Au pied de ses remparts, surla place Rouge, s’élève la basilique Basile-le-Bienheureux, l’un des plus beauxmonuments de l’art orthodoxe.

Les monuments historiques de Novgorod (C ii, iv, vi / 1992)Située sur l’ancienne route commerciale entre l’Asie centrale et l’Europe du Nord,

Novgorod était la première capitale de la Russie au IXe siècle. Entourée d’églises et demonastères, elle devint un foyer de spiritualité orthodoxe ainsi qu’un centre de

l’architecture russe. Ses monuments médiévaux et les fresques du XIV e siècle deThéophane le Grec (professeur d’Andrei Roublev), illustrent le développement decette architecture et de cette créativité culturelle remarquables.

L’ensemble historique, culturel et naturel des îles Solovetsky (C iv / 1992)

D’une superficie totale de 300 km², les six îles de l’archipel Solovetsky se trouvent

dans la partie occidentale de la mer Blanche. Elles furent peuplées dès le Ve

millénaire av. J.-C., et conservent d’importants vestiges d’une occupation humaine

remontant au IIIe millénaire. A partir du XVe siècle apr. J.-C. l’archipel connut une

activité monastique intense et il conserve plusieurs églises construites entre le XVI e et

le XIXe siècle.

Les monuments blancs de Vladimir et de Souzdal (C i, ii, iv / 1992)Villes d’art de la Russie centrale, Vladimir et Souzdal, où de nombreux et magnifiques

édifices civils et religieux remontent aux XIIe et XIIIe siècles, occupent une placeprestigieuse dans l’histoire de l’architecture russe. Il convient de mentionner enparticulier les chefs-d’oeuvre que sont la collégiale Saint-Demetrios et la Cathédralede l’Assomption.

La laure de la Trinité-Saint-Serge à Sergiev Posad (C ii, iv / 1993) Ce site est unexemple exceptionnel d’un ensemble monastique orthodoxe complet en activité, avec

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une fonction militaire caractéristique de la période du XVe au XVIIIe siècle au coursde laquelle il s’est développé. La principale église de la laure, la cathédrale del’Assomption, qui rappelle la cathédrale du même nom au Kremlin, contient la tombede Boris Godounov. Parmi les trésors de la laure figure la célèbre icône de la Trinitéd’Andreï Roublev.

L’église de l’Ascension à Kolomenskoïe (C ii / 1994)L’église de l’Ascension a été construite en 1532 dans le domaine impérial deKolomenskoïe, à proximité de Moscou, pour célébrer la naissance de celui qui devaitdevenir Ivan IV le Terrible. Utilisant pour la première fois le modèle des toits enpavillon des églises en bois sur une structure de pierre et de brique, elle a exercé uneinfluence déterminante sur le développement de l’architecture religieuse russe.

Forêts vierges de Komi (N ii, iii / 1995)Les forêts vierges de Komi couvrent 3,28 millions d’hectares de toundra et de toundraalpine dans l’Oural, ainsi qu’une des zones les plus vastes de forêts boréales encorevierges en Europe. Ces immenses étendues de conifères, trembles, bouleaux,tourbières, rivières et lacs sauvages, surveillées et étudiées depuis plus de 50 ans, sontles précieux témoins des processus naturels composant la biodiversité de la taïga.

Volcans du Kamchatka (N i, ii, iii / 1996)Les volcans du Kamchatka sont l’une des régions volcaniques les plus exceptionnellesde la planète en raison à la fois de la forte densité des volcans actifs et de la variétédes types de volcans, ainsi que de toute la diversité des caractéristiques volcaniquesqui y sont liées. Les cinq sites qui constituent la désignation sérielle contiennentensemble la majorité des principales caractéristiques volcaniques de la péninsuleKamchatka et forment un paysage d’une exceptionnelle beauté avec une grandeconcentration de faune sauvage.

Lac Baïkal (N i, ii, iii, iv / 1996)Situé au sud-est de la Sibérie dans la Fédération de Russie, le Lac Baïkal, d’unesuperficie de 3,15 millions d’hectares, est le plus ancien (25 millions d’années) et leplus profond du monde (1.700 mètres). Il représente le réservoir de 20% des eauxdouces non gelées de la planète. Son ancienneté et son isolement ont produit une desfaunes d’eau douce les plus riches et remarquables de la planète, qui présente unevaleur exceptionnelle pour la science de l’évolution, ce qui lui vaut le surnom de“Galapagos de la Russie”.

FINLANDE

L’ancienne Rauma (C iv, v / 1991)Située sur le golfe de Botnie, la ville de Rauma est l’un des plus anciens ports deFinlande. Elle est construite autour d’un monastère franciscain dont il reste l’église

Sainte-Croix, qui date de la moitié du XVe siècle. C’est un exemple exceptionnel de

vieille ville nordique construite en bois. Bien que ravagée par le feu à la fin du XVII e

siècle, elle a protégé son patrimoine architectural ancien de style local.

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La forteresse de Suomenlinna (C iv / 1991)

Construite dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle par les autorités suédoises sur ungroupe d’îles situées à l’entrée de la rade d’Helsinki, la forteresse constitue un exempleparticulièrement intéressant de l’architecture militaire européenne de l’époque.

La vieille église de Petäjävesi (C iv / 1994)La vieille église de Petäjävesi, en Finlande centrale, construite en rondins de conifèresen 1763-1765, est une église luthérienne rurale représentative d’une traditionarchitecturale propre à l’est de la Scandinavie. L’église associe la conceptionrenaissance de l’église de plan centré et les formes plus anciennes dérivées desplafonds aux voûtes d’arêtes de la période gothique.

Usine de traitement du bois et de carton de Verla (C iv / 1996)Cette usine, qui fonctionna de 1882 à 1964, constitue l’un des derniers et le plusremarquable témoignage des nombreuses installations industrielles de ce type qui

parsemèrent, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, les forêts de résineux despays scandinaves et du nord de la Russie.

FRANCE

Le Mont-Saint-Michel et sa baie (C i, iii, vi / 1979)Sur un îlot rocheux au milieu de grèves immenses soumises au va-et-vient depuissantes marées, à la limite entre la Normandie et la Bretagne, s’élèvent la“Merveille de l’Occident”, abbaye bénédictine de style gothique dédiée à l’archangesaint Michel, et le village né à l’abri de ses murailles. La construction de l’abbaye, qui

s’est poursuivie du XIe au XVIe siècle, en s’adaptant à un site très difficile, a été untour de force technique et artistique.

La cathédrale de Chartres (C i, ii, iv / 1979)Construite en partie à partir de 1145, et reconstruite en vingt-six ans après l’incendiede 1194, la cathédrale de Chartres est le monument par excellence de l’art gothiquefrançais. Sa vaste nef du plus pur style ogival, ses porches présentant d’admirables

sculptures du milieu du XIIe siècle, sa chatoyante parure de vitraux des XIIe et XIIIe

siècles en font un chef-d’oeuvre exceptionnel et remarquablement bien conservé.

Le palais et le parc de Versailles (C i, ii, vi / 1979)Lieu de résidence privilégié de la monarchie française de Louis XIV à Louis XVI, lechâteau de Versailles, embelli par plusieurs générations d’architectes, de sculpteurs,d’ornemanistes et de paysagistes, a été pour l’Europe pendant plus d’un siècle lemodèle de ce que devait être une résidence royale.

La basilique et la colline de Vézelay (C i, vi / 1979)

Peu après sa fondation au IXe siècle, le monastère bénédictin a acquis les reliques desainte Marie-Madeleine et devint, depuis lors, un haut lieu de pèlerinage. SaintBernard y prêcha la deuxième croisade (1146). Richard Coeur de Lion et Philippe

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Auguste s’y retrouvèrent au départ de la troisième croisade (1190). La basilique

Sainte-Madeleine, église monastique du XIIe siècle, est un chef-d’oeuvre de l’artroman bourgignon tant par son architecture que par ses chapiteaux et son portailsculptés.

Les grottes ornées de la vallée de la Vézère (C i, iii / 1979)Le site préhistorique de la vallée de la Vézère comporte 147 gisements remontantjusqu’au paléolithique et 25 grottes ornées. Il présente un intérêt exceptionnel d’unpoint de vue tant ethnologique et anthropologique qu’esthétique avec ses peinturespariétales, en particulier celles de la grotte de Lascaux dont la découverte (en 1940) amarqué une date dans l’histoire de l’art préhistorique. Ses scènes de chasse habilementcomposées comprennent une centaine de figures animales, étonnantes par la précisionde l’observation, la richesse des coloris et la vivacité du rendu.

Le palais et le parc de Fontainebleau (C ii, vi / 1981)

Utilisée par les rois de France dès le XIIe siècle, la résidence de chasse deFontainebleau, au coeur d’une grande forêt de l’Ile-de-France, fut transformée,

agrandie et embellie au XVIe siècle par François Ier qui voulait en faire une “nouvelleRome”. Entouré d’un vaste parc, le château, inspiré de modèles italiens, fut un lieu derencontre entre l’art de la Renaissance et les traditions françaises.

Le château et le domaine de Chambord (C i / 1981)Construit au milieu d’une vaste forêt à proximité de la Loire, le château de Chambord,chef-d’oeuvre insolite de la Renaissance française, associe avec une imaginationdébordante des formes médiévales traditionnelles à des structures classiques àl’italienne.

La cathédrale d’Amiens (C i, ii / 1981)La cathédrale d’Amiens, au coeur de la Picardie, est l’une des plus grandes églises

gothiques “classiques” du XIIIe siècle. Elle frappe par la cohérence du plan, la beautéde l’élévation intérieure à trois niveaux et l’agencement d’un programme sculptéextrêmement savant à la façade principale et au bras sud du transept.

Le théâtre antique et l’arc de triomphe d’orange (C iii, vi / 1981)Dans la vallée du Rhône, le théâtre antique d’Orange, avec son mur de façade de 103mètres de long, est l’un des mieux conservés des grands théâtres romains. Construitentre 10 et 25 apr. J.-C., l’arc de triomphe romain d’orange est l’un des plus beaux etdes plus intéressants arcs de triomphe provinciaux d’époque augustéenne qui nous soitparvenu, avec des bas-reliefs qui retracent l’établissement de la Pax Romana.

Les monuments romains et romans d’Arles (C ii, iv / 1981)Arles offre un exemple intéressant d’adaptation d’une cité antique à la civilisation del’Europe médiévale. Elle conserve d’impressionants monuments romains dont les plus

anciens - arènes, théâtre antique, cryptoportiques - remontent au Ier siècle av. J.-C.

Elle connut au IVe siècle un second âge d’or dont témoignent les thermes de

Constantin et la nécropole des Alyscamps. Aux XIe et XIIe siècles Arles redevint une

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des plus belles villes du monde méditerranéen. A l’intérieur des murs, Saint-Trophimeavec son cloître est un des monuments majeurs de l’art roman provençal.

L’abbaye cistercienne de Fontenay (C iv / 1981)Fondée en 1119 par saint Bernard, l’abbaye bourguignonne de Fontenay, àl’architecture dépouillée, avec son église, son cloître, son réfectoire, son dortoir, saboulangerie et sa forge, illustre bien l’idéal autarcique des premières communautés demoines cisterciens.

La saline royale d’Arc-et-Senans (C i, ii, iv / 1982)La saline royale d’Arc-et-Senans, à proximité de Besançon, est l’oeuvre de ClaudeNicolas Ledoux. Sa construction, qui débuta en 1775 sous le règne de Louis XVI, estla première grande réalisation d’architecture industrielle qui reflète l’idéal de progrèsdu siècle des Lumières. Ce vaste ouvrage fut conçu pour permettre une organisationrationnelle et hiérarchisée du travail. La construction initiale en demi-cercle devaitêtre suivie de l’édification d’une cité idéale, qui demeura à l’état de projet.

Places Stanislas, de la Carrière et d’Alliance à Nancy (C i, iv / 1983)Nancy, résidence temporaire d’un roi sans royaume devenu duc de Lorraine, StanislasLeszczynski, est paradoxalement l’exemple le plus ancien et le plus typique d’unecapitale moderne où un monarque éclairé se montre soucieux d’utilité publique.Réalisé de 1752 à 1756 par une équipe brillante sous la direction de l’architecte Héré,le projet, d’une grande cohérence, s’est concrétisé dans une parfaite réussitemonumentale qui allie la recherche du prestige et de l’exaltation du souverain au soucide la fonctionnalité.

L’église de Saint-Savin sur Gartempe (C i, iii / 1983)Surnommée la “Sixtine romane”, l’abbaye poitevine de Saint-Savin est décorée de très

nombreuses et très belles peintures murales des XIe et XIIe ‘siècles qui nous sontparvenues dans un état de fraîcheur remarquable.

Caps de Girolata et de Porto et réserve naturelle de la Scandola (Corse)(N ii, iii, iv / 1983)La réserve, qui fait partie du Parc naturel régional de Corse, occupe la presqu’île de laScandola, impressionnant massif de porphyre aux formes tourmentées. Sa végétationest un remarquable exemple de maquis. On y trouve des goélands, des cormorans etdes aigles de mer. Les eaux transparentes, aux îlots et aux grottes inaccessibles,abritent une riche vie marine.

Le pont du Gard (C i, iii, iv / 1985)Le pont du Gard a été construit peu avant l’ère chrétienne pour permettre à l’aqueducde Nîmes, long de près de 50 km, de franchir le Gardon. En imaginant ce pont de 50mètres de haut à trois niveaux, dont le plus long mesure 275 mètres, les ingénieurshydrauliciens et architectes romains ont créé un chef-d’oeuvre technique qui est aussiune oeuvre d’art.

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La Grande Ile de Strasbourg (C i, ii, iv / 1988)Entourée par deux bras de l'Ill, la “Grande Ile” constitue le centre historique de lacapitale alsacienne. Dans un périmètre restreint, elle renferme un ensemblemonumental d’une remarquable qualité. La cathédrale, les quatre églises anciennes, lepalais Rohan, ancienne résidence des princes-évêques, n’y apparaissent pas commedes monuments isolés, mais s’articulent à un quartier ancien très représentatif des

fonctions de la ville médiévale et de l’évolution de Strasbourg du XV e au XVIIIe

siècle.

Les rives de la Seine à Paris (C i, ii, iv / 1991)Du Louvre jusqu’à la tour Eiffel, ou de la place de la Concorde au Grand Palais et auPetit Palais, on peut voir l’évolution de Paris et son histoire depuis la Seine. Lacathédrale Notre-Dame et la Sainte-Chapelle sont des chefs-d’oeuvre d’architecture.Quant aux larges places et avenues construites par Haussmann, elles ont influencé

l’urbanisme de la fin du XIXe et du XXe siècle dans le monde entier.

La cathédrale Notre-Dame, l’ancienne abbaye Saint-Remi et le palais du Tau àReims (C i, ii, vi / 1991)

L’exceptionnel maniement des nouvelles techniques architecturales du XIIIe siècle etl’harmonieux mariage de la décoration sculptée avec les éléments architecturaux, ontfait de la cathédrale Notre-Dame de Reims un des chefs-d’oeuvre de l’art gothique.

L’ancienne abbaye qui a conservé une très belle nef du XI e siècle, abrite les restes del’archevêque saint Remi (440-533), qui institua la sainte onction des rois de France. Lepalais du Tau, ancien palais archiépiscopal, qui occupait une place importante dans la

cérémonie du sacre, a été presque entièrement reconstruit au XVIIe siècle.

La cathédrale de Bourges (C i, iv / 1992)Admirable par ses proportions et l’unité de sa conception, la cathédrale Saint-Etienne

de Bourges, construite entre la fin du XIIe siècle et la fin du XIIIe siècle, est l’un desgrands chefs-d’oeuvre de l’art gothique. Son tympan, ses sculptures et ses vitraux sontparticulièrement remarquables. Par-delà sa beauté architecturale, elle témoigne de lapuissance du christianisme dans la France médiévale.

Centre historique d’Avignon (C i, ii, iv / 1995)

Cette ville du midi de la France fut, au XIVe siècle, le siège de la papauté. Le palaisdes Papes, forteresse d’apparence austère somptueuseument décorée à l’intérieur parSimone Martini et Matteo Giovanetti, domine la cité, sa ceinture de remparts et les

vestiges d’un pont du XIIe siècle sur le Rhône. Au pied de ce remarquable exempled’architecture gothique, le Petit Palais et la cathédrale romane Notre-Dame des Domsachèvent de former un exceptionnel ensemble monumental qui témoigne du rôle

éminent joué alors par Avignon dans l’Europe chrétienne au XIV e siècle.

Le Canal du Midi (C i, ii, iv, vi / 1996)Avec ses 360 kilomètres navigables assurant la liaison entre la Méditerranée etl’Atlantique et ses 328 ouvrages : écluses, aqueducs, ponts, tunnels etc., le réseau du

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canal du Midi, réalisé entre 1667 et 1694, constitue l’une des réalisations de géniecivil les plus extraordinaires de l’ère moderne, qui ouvrit la voie à la révolutionindustrielle. Le souci de l’esthétique architecturale et des paysages créés qui anima sonconcepteur, Pierre-Paul Riquet, en fit non seulement une prouesse technique, maisaussi une oeuvre d’art.

GÉORGIE

Réserve de la ville-musée de Mtskheta (C iii, iv / 1994)Les églises historiques de Mtskheta, ancienne capitale du royaume de Géorgie, sontdes exemples exceptionnels de l’architecture religieuse du Moyen Âge dans la régiondu Caucase. Elles témoignent du haut niveau artistique et culturel qu’avait atteintl’ancien royaume.

La cathédrale de Bagrat et le monastère de Ghélati (C iv / 1994)La cathédrale de Bagrat, du nom de Bagrat III, premier roi de la Géorgie unifiée, fut

construite à la fin du Xe et au début du XIe siècle. Elle fut détruite en partie par lesTurcs en 1691, Ses. ruines s’élèvent au centre de la ville de Kutaïsi. Le monastère de

Ghélati, dont les principaux bâtiments furent édifiés du XIIe au XVIIe siècle, est unensemble bien préservé, riche de mosaïques et de peintures murales. La cathédrale etle monastère représentent l’épanouissement de l’architecture médiévale de Géorgie.

Haut Svaneti (C iv, v / 1996)Préservée par un long isolement, la région du Haut Svaneti, dans le Caucase, offrel’image exceptionnelle d’un paysage de montagne aux villages d’apparence médiévale,toujours dominés par leurs tours-maisons. Ainsi, le village de Chazhashi compte-t-ilencore plus de deux cents de ces constructions très originales destinées en mêmetemps à l’habitation et à la défense contre les envahisseurs qui menaçaient la région.

GHANA

Les forts et châteaux du Ghana (C vi / 1979)Sur la côte ghanéenne, entre Keta et Beyin, subsistent les vestiges de comptoirsfortifiés fondés entre 1482 et 1786, maillons des chaînes commerciales que lesPortugais avaient créées un peu partout dans le monde au lendemain de leurs grandesdécouvertes maritimes.

Bâtiments traditionnels achanti (C v / 1980)Au nord-est de Koumassi, les derniers témoins matériels de la grande civilisation des

Achantis qui connut son apogée au XVIIIe siècle. Ce sont des maisons de bois, deterre et de chaume devenues vulnérables sous l’effet du temps et du climat.

GRÈCE

Le temple d’Apollon Epikourios à Bassae (C i, ii, iii / 1986)

Ce célèbre temple du dieu solaire et guérisseur fut construit vers le milieu du V e

siècle av. J.-C. dans la solitude des montagnes arcadiennes. Le mélange de l’archaïsme

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et de la sérénité du style dorique avec certaines audaces architecturales estcaractéristique de cet édifice où se trouve le plus ancien chapiteau corinthienconservé.

Le site archéologique de Delphes (C i, ii, iii, iii, iv, vi / 1987)Le sanctuaire panhellénique de Delphes où parlait l’oracle d’Apollon abritaitl’Omphalos, “nombril du monde”. En harmonie avec une nature superbe, investie

d’une signification sacrée,’ il était au VIe siècle avant J.-C. le véritable centre et lesymbole de l’unité du monde grec.

L’acropole d’Athènes (C i, ii, iii, iV, vi / 1987)Illustrant les civilisations, les mythes et les religions qui s’épanouirent en Grècependant plus d’un millénaire, l’acropole d’Athènes, où s’élèvent quatre des plus grandschefs-d’oeuvre de l’art grec classique - le Parthénon, les Propylées, l’Erechtéion et letemple d’Athéna Niké - peut être considérée comme un élément majeur du patrimoinemondial.

Le mont Athos (N iii / C i, ii, iv, v, vi / 1988)Foyer spirituel orthodoxe depuis 1054, la “Sainte Montagne”, interdite aux femmes etaux enfants, dotée d’un statut autonome depuis Byzance, est aussi un haut lieuartistique. Le plan type de ses monastères (dont une vingtaine abritent actuellement1 400 moines) a eu une influence jusqu’en Russie, et son école de peinture a marquél’histoire de l’art orthodoxe.

Les Météores (N iii / C i, ii, iv, v, vi / 1988)Dans un paysage de pitons de grès presque inaccessibles, des moines anachorètes

s’installèrent sur les “colonnes du ciel” dès le XIe siècle. Lors du grand renouveau de

l’idéal érémitique au XVe siècle, vingt-quatre monastères avaient été bâtis au prix

d’incroyables difficultés. Leurs fresques du XVIe siècle marquent une étapefondamentale dans l’histoire de la peinture post-byzantine.

Les monuments paléochrétiens et byzantins de Thessalonique (C i, ii, iv / 1988)Fondée en 315 av. J.-C., Thessalonique, capitale provinciale et ville portuaire, fut l’undes premiers foyers de diffusion du christianisme. Ses monuments chrétiens offrentdes exemples éminents d’églises de plan central, de plan basilical ou de plan

intermédiaire au cours d’une période allant du IVe au XVe siècle, constituant ainsi unesérie typologique diachronique dont l’influence fut considérable dans le mondebyzantin. Les mosaïques de la Rotonde, de Saint-Démétrios et de Saint-David sont aunombre des grands chefs-d’oeuvre de l’art paléochrétien.

Le site archéologique d’Epidaure (C i, ii, iii, iv, vi / 1988)Dans une petite vallée du Péloponnèse, le site d’Epidaure s’étage sur plusieurs

niveaux. C’est au VIe siècle av. J.-C. qu’y fut introduit le culte d’Asclépios, mais c’est

du IVe siècle que datent les principaux monuments, et en particulier le théâtre,considéré comme l’un des plus purs chefs-d’oeuvre de l’architecture grecque.L’ensemble du sanctuaire offre un témoignage exceptionnel sur les cultes

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thérapeutiques du monde hellénique et romain, avec des temples et des installationshospitalières consacrés aux dieux guérisseurs.

La ville médiévale de Rhodes (C ii, iv, v / 1988)L’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem a occupé la ville de 1309 à 1523et a entrepris de la transformer en place forte avant qu’elle ne passe successivementsous domination turque et italienne. La haute-ville est l’un des plus beaux ensemblesurbains de la période gothique, avec le Palais des grands maîtres, l’Hôpital et la ruedes Chevaliers. Dans la basse-ville, l’architecture gothique coexiste avec desmosquées, des bains publics et d’autres édifices construits durant la période ottomane.

Mystras (C ii, iii, iv / 1989)Mystras, la “merveille de Morée”, fut bâtie en amphithéâtre autour de la forteresseélevée en 1249 par le prince d’Achaïe, Guillaume de Villehardouin. Reconquise parles Byzantins, puis occupée par les Turcs et les Vénitiens, la ville fut entièrementabandonnée en 1832. Seul demeure un ensemble saisissant de ruines médiévales dansun paysage d’une grande beauté.

Le site archéologique d’olympie (C i, ii, iii, iv, vi / 1989)Le site d’olympie, dans une vallée du Péloponnèse, fut habité dès la préhistoire, et le

culte de Zeus s’y implanta dès le Xe siècle av. J.-C. Le sanctuaire de l’Altis - partieconsacrée aux dieux - abritait l’une des plus fortes concentrations de chefs-d’oeuvre dumonde antique. En plus des temples, on y trouve des vestiges de toutes lesinstallations sportives destinées à la célébration des Jeux Olympiques qui s’y tinrenttous les quatre ans à partir de 776 av. J.-C.

Délos (C ii, iii, iv, vi / 1990)Ile minuscule de l’archipel des Cyclades, Délos aurait vu la naissance d’Apollon. Sonsanctuaire attirait des pèlerins de toute la Grèce et son port joua un rôle commercialtrès important. L’île de Délos apporte un témoignage unique sur les civilisations qui se

sont succédé dans le monde égéen du IIIe millénaire av. J.-C. jusqu’à l’époquepaléochrétienne. Le site archéologique est exceptionnellement étendu et restituel’image d’un très grand port cosmopolite méditerannéen.

Les monastères de Daphni, Hossios Luckas, et Nea Moni de Chios (C i, iv / 1990)Ces trois monastères, éloignés géographiquement - le premier en Attique prèsd’Athènes, le second en Phocide à proximité de Delphes, le troisième sur une île de lamer Egée proche de l’Asie mineure - appartiennent à une même série typologique etparticipent d’une esthétique commune. Leurs églises de plan central, dont l’amplecoupole est supportée par des trompes d’angle définissant un espace octogonal, ont

reçu aux XIe et XIIe siècles de superbes décors de marbres, ainsi que d’admirablesmosaïques à fond d’or, très caractéristiques du “deuxième âge d’or byzantin”.

Le Pythagoreion et l’Heraion de Samos (C ii, iii / 1992)Dans cette petite île de la mer Egée proche de l’Asie mineure, plusieurs civilisations se

sont succédé depuis le IIIe millénaire avant l’ère chrétienne. Il y subsiste notammentles vestiges de Pythagoreion, une ancienne ville portuaire fortifiée avec ses

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monuments grecs et romains, et son spectaculaire aqueduc en tunnel, et l’Heraion,sanctuaire d’Hero samienne.

Site archéologique de Vergina (C i, iii / 1996)A proximité de Vergina, dans le nord de la Grèce, fut découvert au siècle dernierl’ancienne Aigai, première capitale du royaume de Macédoine. Les plus importantsvestiges sont le palais monumental à la somptueuse décoration de mosaïques et stucspeints et la nécropole renfermant plus de trois cents tumuli dont certains remontent au

XIe siècle av. J.-C. Parmi les tombes royales qu’abrite le Grand Tumulus, figureraitcelle de Philippe II qui conquit l’ensemble des cités grecques, ouvrant la voie à sonfils Alexandre et à l’expansion du monde hellénistique.

GUATEMALA

Le parc national de Tikal (N ii, iv / C i, iii, iv / 1979)Au coeur de la jungle, dans une végétation luxuriante, Tikal est l’un des sites majeurs

de la civilisation maya qui fut habité du VIe siècle av. J.-C. au Xe siècle de l’èrechrétienne. Son centre cérémonie1 comporte des temples et des palais superbementconstruits, des places publiques auxquelles on accède par des rampes. Des vestigesd’habitations sont disséminés dans la campagne avoisinante.

Antigua Guatemala (C ii, iii, iv / 1979)Antigua, capitale de la Capitainerie générale du Guatemala, fut fondée au début du

XVIe siècle. Bâtie à 1 500 mètres d’altitude dans une zone de secousses telluriques,elle fut en grande partie détruite par un séisme en 1773, mais ses principauxmonuments sont toujours préservés en tant que ruines. Construite selon un plan endamier inspiré des principes de la Renaissance italienne, elle s’est, en moins de troissiècles, enrichie de monuments superbes .

Le parc archéologique et les ruines de Quirigua (C i, ii, iv / 1981)

Habitée dès le IIe siècle apr. J.-C., la capitale de Cauac Sky (723-784) conserve

d’admirables monuments du VIIIe siècle et une impressionnante série de stèles et decalendriers sculptés constituant une source essentielle pour l’histoire de la civilisationmaya.

HAÏTI

Le parc national historique - Citadelle, Sans Souci, Ramiers (C iv, vi / 1982)

Ces monuments d’Haïti, qui remontent au début du XIXe siècle, époque où laRépublique proclama son indépendance - le palais de Sans Souci, les bâtiments desRamiers et tout particulièrement la Citadelle - sont chargés d’un symbolisme universelparce qu’ils sont les premiers à avoir été bâtis par des esclaves noirs ayant conquis leurliberté.

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HONDURAS

Le site maya de Copán (C iv, vi / 1980)Le site fut découvert en 1570 par Diego García de Palacio, mais des fouilles n’y ont

été entreprises qu’à partir du XIXe siècle. C’est l’un des sites majeurs de la civilisationmaya. Les ruines de son acropole et de ses places monumentales témoignent des trois

grandes étapes de son développement, avant son abandon au début du X e siècle.

La réserve de la biosphère de Rio Platano (N i, ii, iii, iv / 1982)Située dans le bassin versant du Rio Platano, la réserve abrite l’un des rares vestigesde la forêt tropicale humide d’Amérique centrale. Sa faune et sa flore sont abondanteset variées. Dans un paysage montagneux qui descend jusqu’à la côte des Caraïbes,plus de 2 000 indigènes ont conservé leur mode de vie traditionnel.

HONGRIE

Le panorama du Danube et le quartier du château de Buda à Budapest(C ii, iv / 1987)Conservant des vestiges de monuments ayant exercé une grande influencearchitecturale à diverses époques, comme ceux de la cité romaine d’Aquincum et lechâteau gothique de Buda, ce site, qui est l’un des plus beaux paysages urbains dumonde, illustre les périodes brillantes qu’a connues l’histoire de la capitale hongroise.

Hollokö (C v / 1987)Exemple éminent d’habitat traditionnel volontairement conservé, le village de

Hollokö, qui s’est développé surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles, reste un témoignage

toujours vivant des formes de la vie rurale avant la révolution agricole du XXe siècle.

Le monastère bénédictin millénaire de Pannonhalma et son environnementnaturel (C iv, vi / 1996)Les premiers moines bénédictins installés ici en 996 évangélisèrent les Hongrois,fondèrent la première école magyare et rédigèrent, en 1055, le premier texte enhongrois. Depuis sa fondation, cette communauté monastique ne cessa d’assurer ladiffusion de la culture en Europe centrale. Son histoire millénaire se lit dans lasuccession des styles architecturaux des bâtiments monastiques, le plus ancien datantde 1224, qui accueillent aujourd’hui encore une école et la communauté des moines.

HONGRIE ET SLOVAOUIE

Grottes du karst Aggtelek et du karst slovaque (N i / 1995)La variété de leurs formes et leur concentration dans une aire restreinte font des 712grottes actuellement identifiées un système karstique typique de la zone tempérée.Présentant une combinaison extrêmement rare d’effets climatiques tropicaux etglaciaires, elles permettent d’étudier l’histoire géologique sur plusieurs dizaines demillions d’années.

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INDE

Les grottes d’Ajanta (C i, ii, iii, vi / 1983)

A un groupe de monuments rupestres bouddhiques des IIe et Ier siècles av. J.-C. sont

venues s’ajouter, à l’époque gupta (Ve et VIe siècles apr. J.-C.) des grottes ornéesencore plus vastes et plus riches. Chefs-d’oeuvre de l’art religieux bouddhique, lespeintures et les sculptures d’Ajanta ont exercé un rayonnement considérable.

Les grottes d’Ellora (C i, iii, vi / 1983)Trente-quatre monastères et temples ont été creusés en succession serrée dans la paroid’une haute falaise basaltique, non loin d’Aurangabad, contribuant à faire revivre unebrillante civilisation ancienne dans une séquence ininterrompue de monumentsdatables de 600 à 1000 apr. J.-C. L’ensemble d’Ellora est une réalisation artistiqueunique et un tour de force technique. Avec ses sanctuaires consacrés respectivementau bouddhisme, au brahmanisme et au jaïnisme, il illustre l’esprit de tolérancecaractéristique de l’Inde ancienne.

Le fort d’Agra (C iii / 1983)A proximité immédiate des jardins du Taj Majal, le Fort rouge d’Agra, monument

significatif du XVIIe siècle moghol, est une puissante citadelle de grès rougeenserrant dans son enceinte de 2,5 km de périmètre la ville impériale, avec un grandnombre de palais féeriques, comme le palais de Jahangir ou le Khas Mahal, bâti parShah Jahan, des salles d’audience, comme le Diwan-i-Khas, et deux très bellesmosquées.

Le Taj Majal (C i / 1983)Immense mosquée funéraire de marbre blanc édifiée entre 1631 et 1648 à Agra surl’ordre de l’empereur mogol Shah Jahan pour perpétuer le souvenir de son épousefavorite, le Taj Majal, joyau le plus parfait de l’art musulman en Inde, est l’un deschefs-d’oeuvre universellement admirés du patrimoine de l’humanité.

Le temple du soleil à Konarak (C i, iii, vi / 1984)Au bord du golfe du Bengale, dans le prolongement des rayons du soleil levant, letemple de Konarak est une représentation monumentale du char du dieu-soleil Surya,aux vingt-quatre roues abondamment sculptées de motifs symboliques, et de son

attelage de six chevaux. Construit au XIIIe siècle, c’est l’un des plus célèbressanctuaires brahmaniques de l’Inde.

L’ensemble de monuments de Mahabalipuram (C i, ii, iii, vi / 1984)Cet ensemble de sanctuaires, dû aux souverains Pallava, fut creusé dans le roc et

construit aux VIIe et VIIIe siècles sur la côte de Coromandel. Il comprend notammentdes rathas (temples en forme de chars), des mandapas (sanctuaires rupestres), degigantesques reliefs en plein air, comme la célèbre “Descente du Gange”, et le templedu Rivage, aux milliers de sculptures à la gloire de Shiva.

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Le parc national de Kaziranga (N ii, iv/ 1985)En plein coeur de l’Assam, le parc de Kaziranga, l’une des dernières zones de l’Inde duNord qui n’aient pas été modifiées par l’homme, abrite la plus importante populationde rhinocéros unicornes du monde, ainsi que de nombreux autres mammifères - tigres,éléphants, panthères, ours - et des milliers d’oiseaux.

Le sanctuaire de faune de Manas (N ii, iii, iv / 1985)Dans une zone des contreforts de l’Himalaya où alternent collines boisées, prairiesalluviales et forêts tropicales, le sanctuaire de Manas abrite une faune d’une extrêmerichesse qui comprend de nombreuses espèces menacées, comme le tigre, le sangliernain, ainsi que le rhinocéros et l’éléphant indiens.

Le parc national de Keoladeo (N iv / 1985)Ancienne réserve princière de chasse aux canards, le parc national de Keoladeo resteun lieu d’hivernage majeur pour des myriades d’oiseaux d’eau venus d’Afghanistan, duTurkménistan, de Chine et de Sibérie. On y a dénombré 364 espèces d’oiseaux, dont larare grue sibérienne.

Les églises et couvents de Goa (C ii, iv, vi / 1986)Ancienne capitale des Indes portugaises, Goa a conservé un ensemble d’églises et decouvents qui illustrent l’activité des missionnaires en Asie, en particulier l’église duBom Jesus où se trouve le tombeau de saint François Xavier, évangélisateur de l’Indeet du Japon. Ces monuments ont exercé une influence dans tous les pays de missiond’Asie, diffusant à la fois les modèles de l’art manuélin, du maniérisme et du baroque.

L’ensemble monumental de Khajuraho (C i, iii / 1986)Oeuvre de la dynastie des Chandella, qui connut son apogée entre 950 et 1050, lestemples de Khajuraho, dont il ne subsiste plus qu’une vingtaine et qui se répartissenten trois groupes distincts, appartiennent à deux religions différents, le brahmanisme etle jaïnisme. Ils réalisent une exemplaire synthèse entre l’architecture et la sculpture.C’est ainsi que le temple de Kandariya est décoré d’une profusion de sculptures quicomptent parmi les plus grands chefs-d’oeuvre de la plastique indienne.

L’ensemble monumental de Hampi (C i, iii, iv / 1986)Hampi est le site, austère et grandiose, de la dernière capitale du dernier grandroyaume hindou, celui de Vijayanagar, dont les princes, extraordinairement riches,firent édifier sur une surface très étendue des temples dravidiens et des palais qui

firent l’admiration des voyageurs entre le XIVe et le XVIe siècle. Conquise par lesmusulmans en 1565, la ville fut livrée au pillage pendant six mois, puis abandonnée.

Fatehpur Sikri (C ii, iii, iv / 1986)

La “ville de la victoire”, construite dans la seconde moitié du XVIe siècle parl’empereur Akbar, ne fut la capitale de l’Empire moghol que pendant une dizained’années. C’est un ensemble architectural homogène avec de nombreux monuments ettemples, dont une des plus grandes mosquées de l’Inde, Jama Masjid.

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L’ensemble de monuments de Pattadakal (C iii, iv / 1987)

Pattadakal, dans l’État du Kamâtaka, illustre l’apogée d’un art éclectique qui, aux VIIe

et VIIIe siècles de notre ère, sous l’égide de la dynastie des Châlukya, sut réaliser uneheureuse synthèse des formes architecturales du Nord et du Sud de l’Inde. On y trouveune impressionnante série de neuf temples hindouistes, ainsi qu’un sanctuaire jaïnique.Dans ce groupe se détache un pur chef-d’oeuvre, le temple de Virûpâksha, élevé vers740 par la reine Lokamahadevi pour commémorer la victoire de son époux sur lessouverains du Sud.

Les grottes d’Elephanta (C i, iii / 1987)Sur une île de la mer d’Oman au large de Bombay, la “cité des grottes” constitue unensemble rupestre typique du culte de Shiva où l’art de l’Inde a trouvé l’une de sesexpressions les plus achevées, notamment dans les gigantesques hauts-reliefs de lagrotte principale.

Le temple de Brihadisvara à Thanjavur (C ii, iii / 1987)C’est sous le règne du grand roi Rajaraja, fondateur de l’Empire chola qui s’étendaitsur tout le sud de l’Inde et les îles avoisinantes, que le grand temple de Tanjore(Thanjavur) fut construit de 1003 à 1010. Entouré de deux enceintes rectangulaires, leBrihadisvara, bâti en blocs de granit et, pour partie, en briques, est surmonté d’unetour pyramidale à treize étages, le vimana, haute de 61 m et coiffée d’un bulbemonolithe. Les murs du temple sont couverts d’une riche décoration sculptée.

Le parc national des Sundarbans (N ii, iv / 1987)

Les Sundarbans couvrent 10 000 km² de terre et d’eau (dont plus de la moitié en Inde,le reste étant au Bangladesh) dans le delta du Gange. Ils constituent la plus granderégion de forêts de mangroves du monde et sont un habitat d’espèces rares oumenacées: tigres, mammifères aquatiques, oiseaux et reptiles.

Le parc national de Nanda Devi (N iii, iv / 1988)Le parc national de Nanda Devi est l’une des zones naturelles les plus spectaculairesde l’Himalaya, dominée par le pic du Nanda Devi qui culmine à 7 817 m. Il n’abriteaucun établissement humain et est resté à peu près intact grâce à son inaccessibilité. Ilest l’habitat de plusieurs mammifères menacés, notamment la panthère des neiges, lechevrotin porte-musc et le bharal.

Les monuments bouddhiques de Sânchî (C i, ii, iii, iv, vi / 1989)Sur une colline dominant la plaine, à une quarantaine de kilomètres de Bhopal, le sitede Sânchî regroupe des monuments bouddhiques (piliers monolithes, palais, temples

et monastères), inégalement conservés, remontant pour l’essentiel aux Ier et IIe siècleav. J.-C. C’est le plus ancien sanctuaire bouddhique existant et il est resté un centre

essentiel du bouddhisme en Inde jusqu’au XIIe siècle de l’ère chrétienne.

La tombe de Humayun à Delhi (C ii, iv / 1993)Cette sépulture, construite en 1570, a une signification culturelle exceptionnelle carc’est le premier exemple de tombe-jardin sur le sous-continent indien. Elle a inspiré

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d’importantes innovations architecturales qui virent leur apogée avec la constructiondu Taj Mahal.

Qutb Minar et ses monuments (C iv / 1993)

Construit au début du XIIIe siècle de l’ère chrétienne à quelques kilomètres au sud deDelhi, le minaret de Qutb Minar est une tour de grès rouge haute de 72,5 m, d’undiamètre de 14,32 m à la base et de 2,75 m au sommet, avec des cannelures et desencorbellements de stalactites. La zone archéologique où il se trouve comprendnotamment des tombeaux, le magnifique portail d’Alai-Darwaza, chef-d’oeuvre de l’artindo-musulman bâti en 1311, et deux mosquées, dont celle de Quwwat-ul-Islam, faitede matériaux provenant d’une vingtaine de temples brahmaniques et la plus anciennequi subsiste dans l’Inde du Nord.

INDONÉSIE

L’ensemble de Borobudur (C i, ii, vi / 1991)Ce célèbre temple bouddhique javanais restauré avec le concours de l’UNESCOcomporte trois niveaux : une base pyramidale comprenant cinq terrasses carrées,surmontée d’un tronc de cône (trois platesformes circulaires), lui-même couronnéed’un stupa monumental. Les murs et les balustrades sont ornés d’admirables bas-reliefs

couvrant une surface totale de 2 500 m². Bordant les plateformes circulaires, 72stupas ajourés abritent autant de statues du Bouddha.

Le parc national d’Ujung Kulon (N iii, iv / 1991)Le parc national, situé à l’extrémité sud-ouest de Java en bordure du détroit de laSonde, comprend la péninsule d’Ujung Kulon et plusieurs îles, et il englobe la réservenaturelle du Krakatoa. Outre sa beauté naturelle et son intérêt géologique, notammentpour l’étude du volcanisme insulaire, il contient la plus grande superficie restante deforêts pluviales de plaine de Java. Il abrite plusieurs espèces végétales et animalesmenacées, dont la plus menacée de toutes qu’est le rhinocéros de Java.

Le parc national de Komodo (N iii, iv / 1991)Les îles volcaniques qui constituent le parc sont habitées par quelque 5 700 individusd’une espèce de varan de grande taille, dont l’apparence et le comportement agressiflui ont valu d’être appelé le dragon de Komodo. Cette espèce n’existe nulle partailleurs et présente un grand intérêt scientifique pour l’étude de l’évolution. Lescollines rocailleuses couvertes d’une savane sèche parsemée d’épineux font unextraordinaire contraste avec les plages de sable à l’éclatante blancheur et les vaguesbleues se brisant sur les coraux.

L’ensemble de Prambanan (C i, iv / 1991)

Construit au Xe siècle, c’est le plus grand ensemble shivaïte d’Indonésie. Au milieu dela dernière des enceintes carrées concentriques s’élèvent les trois temples, décorés dereliefs illustrant l’épopée du Ramayana, dédiés aux trois grandes divinités hindouistes: Shiva, Vishnu et Rama, et trois temples dédiés aux animaux qui servent de montureà ces dieux.

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Site des premiers hommes de Sangiran (C iii, vi / 1996)Une campagne de fouille menée de 1936 à 1941 permit de mettre au jour le premierfossile d’hominidé de ce site. Des fouilles ultérieures ont exhumé cinquante fossiles deMeganthropus palaeo et Pithecanthropus erectus/Homo erectus, soit la moitié desfossiles d’hominidés connus aujourd’hui dans le monde. Occupé depuis 1,5 milliond’années, Sangiran constitue l’un des sites clés pour la compréhension de l’évolutionde l’homme.

IRAK

Hatra (C ii, iii, iv, vi / 1985)Grande cité fortifiée de l’Empire parthe, Hatra résista deux fois aux Romains, en 116et en 198, grâce à sa muraille renforcée de tours. Les vestiges de la ville, et enparticulier les temples où l’influence des formes architecturales hellénistiques etromaines se combine avec des éléments de décor d’origine orientale, témoignent de lagrandeur de la civilisation parthe.

IRAN

Tchogha Zanbil (C iii, iv / 1979)A l’intérieur de trois formidables enceintes concentriques, le site de Tchoga Zanbilconserve les ruines de la ville sainte du royaume d’Elam, fondée vers 1250 av. J.-C.,qui, après l’invasion d’Assurbanipal, resta inachevée, comme l’attestent ses milliers debriques inutilisées.

Persépolis (C i, iii, vi / 1979)

Fondée par Darius Ier en 518 av. J.-C., Persépolis, capitale de l’Empire achéménide,fut construite sur une immense terrasse mi-naturelle, mi-artificielle où le roi des roisavait édifié un splendide palais aux proportions imposantes, inspiré de modèlesmésopotamiens. C’est un site archéologique unique par l’importance et la qualité deses vestiges monumentaux.

Le Meidan Emam d’Ispahan (C i, v, vi / 1979)

Construit par le shah Abbas I e r le Grand au début du XVIIe siècle, et entièremententourée de constructions monumentales reliées par une série d’arcades à deux étages,ce site est célèbre pour sa mosquée Royale, la mosquée du cheikh Lotfollah, le

magnifique portique de Qeysariyeh et le palais timouride qui date du XVe siècle. C’estun témoignage de la vie sociale et culturelle en Perse durant l’ère des Séfévides.

IRLANDE

L’ensemble archéologique de la vallée de la Boyne (C i, iii, iv / 1993)Par ses dimensions et sa qualité, il constitue l’exemple le plus important d’unensemble préhistorique mégalithique en Europe, avec une concentration demonuments aux fonctions sociales, économiques, religieuses et funéraires.

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Skellig Michael (C iii, iv / 1996)

L’ensemble monastique accroché, probablement depuis le VIIe siècle, sur les pentesabruptes de l’îlot rocheux de Skellig Michael, à une dizaine de kilomètres au large descôtes sud-ouest de l’Irlande, témoigne de l’extrême exigence des premiers chrétiensirlandais. L’isolement de Skellig Michael a jusque très récemment découragé lesvisiteurs, favorisant ainsi un état de préservation exceptionnel.

ITALIE

L’art rupestre du val Camonica (C iii, vi / 1979)Dans la plaine de Lombardie, le val Camonica recèle un des ensembles les plus densesde pétroglyphes préhistoriques. Plus de 140 000 signes et figures, qui furent gravésdans le rocher pendant huit millénaires, évoquent les travaux des champs, lanavigation, la guerre, la magie.

L’église et le couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie avec “La Cène” deLéonard de Vinci (C i, ii / 1980)Partie intégrante d’un ensemble architectural édifié à Milan à partir de 1463 et remanié

à la fin du XVe siècle par Bramante, le réfectoire du couvent de-Sainte-Marie-des-Grâces conserve sur sa paroi nord un chef-d’oeuvre incontesté, La Cène, peint de 1495à 1497 par Léonard de Vinci, qui a ouvert une ère nouvelle dans l’histoire de l’art.

Le centre historique de Florence (C i, ii, iii, iv, vi / 1982)Construite sur un site étrusque, Florence, symbole de la Renaissance, a joué un rôle

économique et culturel prépondérant sous les Médicis aux XVe et XVIe siècles. Sessix siècles d’une créativité artistique extraordinaire sont avant tout illustrés dans sa

cathédrale du XIIIe siècle, Santa Maria del Fiore, l’église Santa Croce, la Palais desOffices et la Palais Pitti qui sont l’oeuvre d’artistes comme Giotto, Brunelleschi,Botticelli et Michel-Ange.

Venise et sa lagune (C i, ii, iii, iv, v, vi / 1987)

La ville insulaire fondée au Ve siècle s’étend sur 118 îlots. Elle est devenue une

grande puissance maritime au Xe siècle. L’ensemble de Venise est un extraordinairechef-d’oeuvre architectural où même le plus petit monument renferme des oeuvres decertains des plus grands artistes du monde tels que Giorgione, Titien, le Tintoret,Véronèse et d’autres.

La piazza del Duomo à Pise (C i, ii, iv, vi / 1987)La piazza del Duomo réunit sur une vaste pelouse un ensemble monumental célèbredans le monde entier. Il s’agit de quatre chefs-d’oeuvre de l’architecture médiévale qui

exercèrent une grande influence sur les arts monumentaux en Italie du XI e au XIVe

siècle : la cathédrale, le baptistère, le campanile (ou tour penchée) et le cimetière.

Le centre historique de San Gimignano (C i, iii, iv / 1990)La ville de San Gimignano delle belle Torri est située en Toscane, à 56 km au sud deFlorence. C’était un important point de relais pour les pèlerins qui se rendaient à

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Rome ou en revenaient par la Via Francigena. Les familles nobles qui contrôlaient laville avaient bâti quelque 72 maisons-tours (jusqu’à 50 m de hauteur), symboles deleurs richesses et de leur pouvoir. Il ne reste que 14 de ces tours mais San Gimignanoa conservé son ambiance et son apparence féodales. La ville recèle également des

chefs-d’oeuvre de l’art italien des XIVe et XVe siècles.

I Sassi di Matera (C iii, iv, v / 1993)C’est l’exemple le plus remarquable et le plus complet d’un ensemble d’habitationstroglodytes de la région méditerranéenne, parfaitement adapté à sa situationgéomorphologique et à son écosystème. La première zone habitée remonte aupaléolithique et les habitations postérieures illustrent un certain nombre d’étapesimportantes de l’histoire humaine.

La ville de Vicence et les villas de Palladio en Vénétie (C i, ii / 19940996)

Fondée au IIe siècle av. J.-C. dans le nord de l’Italie, la cité a prospéré sous la

domination vénitienne, du début du XVe à la fin du XVIIIe siècle. L’oeuvre d’AndreaPalladio (1508-1580), fondée sur une étude approfondie de l’architecture romaineclassique, donna à la ville son apparence unique. Ses interventions urbaines et sesvillas, dont il parsema toute la Vénétie, eurent une influence décisive sur le coursultérieur de l’architecture. Son travail a inspiré un style architectural caractéristique (lepalladianisme) qui s’est répandu en Angleterre, dans d’autres pays d’Europe et enAmérique du Nord.

Centre historique de Sienne (C i, ii, iv / 1995)Sienne est un des archétypes de la ville médiévale. Transposant sur le plan urbain leurrivalité avec Florence, ses habitants ont poursuivi à travers le temps un rêve gothique

et ont su conserver à leur ville le visage acquis entre le XII e et le XVe siècle. A cetteépoque, Duccio, les frères Lorenzetti et Simone Martini traçaient les voies de l’artitalien et, plus largement, européen. La ville entière, convergeant vers le chef-d’oeuvred’espace urbain qu’est la Piazza del Campo, fut alors conçue comme une oeuvre d’artintégrée au paysage environnant.

Centre historique de Naples (C ii, iv / 1995)De la Neapolis fondée par des colons grecs en 470 av. J.-C. à la ville d’aujourd’hui,Naples a reçu l’empreinte et porte le témoignage des cultures apparues tour à tour dansle bassin méditerranéen et en Europe. Ces influences sédimentées et son rôle constantdans l’histoire en ont fait un site unique où s’inscrivent, parmi bien d’autres, desmonuments aussi remarquables que l’église Santa Chiara ou le Castel Nuovo.

Crespi d’Adda (C iv, v / 1995)Crespi d’Adda est un exemple exceptionnel de ces “villages ouvriers” qui virent lejour aux XIXe et XXe siècles en Europe et aux États-Unis, et qui sont l’expression dela philosophie des industriels éclairés désireux de satisfaire les besoins de leursouvriers. Celui de Crespi d’Adda est encore intact et a partiellement conservé sonusage industriel. Toutefois, l’évolution des conditions économiques et socialesconstitue une menace pour sa survie.

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Ferrare, ville de la Renaissance (C ii, iv, vi / 1995)

Née autour d’un gué sur le Pô, Ferrare devint, aux XVe et XVIe siècles, un foyerintellectuel et artistique attirant les plus grands artistes et esprits de la Renaissanceitalienne. Piero della Francesca, Jacopo Bellini et Andrea Mantegna décorèrent lespalais de la maison dEste. Les conceptions humanistes de la ville idéale prirent corpsici dans les quartiers bâtis, à partir de 1492, par Biagio Rossetti selon les nouveauxprincipes de la perspective. Cette réalisation marqua la naissance de l’urbanismemoderne et son évolution ultérieure.

Castel del Monte (C i, ii, iii / 1996)Son emplacement, la rigueur mathématique et astronomique de son plan, la perfectionde sa forme, manifestent l’ambition d’ordre symbolique qui animait l’empereur

Frédéric II lorsque, au XIIIe siècle, il édifia ce château en Italie du Sud. Exempleunique dans l’architecture militaire médiévale, Castel del Monte est la fusiontotalement aboutie d’éléments issus de l'Antiquité classique, de l’Orient musulman etdu gothique cistercien d’Europe septentrionale.

Les trulli d’Alberobello (C iii, iv, v / 1996)Dans la région des Pouilles en Italie du Sud, Alberobello représente le plusremarquable exemple vivant en Europe occidentale dune technique de constructionhéritée de la préhistoire. Ses trulli, maisons d’habitation surmontées de leurs toitsconiques, continuent en effet d’y être construits selon la technique de la pierre sèche,sans mortier, avec les galets de pierre à chaux ramassés dans les champs voisins.

Les monuments paléochrétiens et mosaïques de Ravenne (C i, ii, iii, iv / 1996)

Capitale de l’Empire romain au Ve siècle, puis de l’Italie byzantine jusqu’au VIIIe

siècle, Ravenne possède un ensemble de mosaïques et de monuments paléochrétiensunique au monde. Les huit bâtiments - mausolée de Galla Placidia, baptistère néonien,basilique Sant’ Apollinare Nuovo, baptistère des Ariens, chapelle de l’archevêché,mausolée de Théodoric, église San Vitale, basilique Sant’ Apollinare in Classe, qui

furent érigés aux Ve et VIe siècles, manifestent tous une suprême maîtrise artistiqueoù se lit la fusion parfaitement aboutie de la tradition gréco-romaine et del’iconographie chrétienne et celle des styles d’Orient et d’Occident.

Le centre historique de la ville de Pienza (C i, ii, iv / 1996)C’est dans cette ville toscane que les concepts urbanistiques de la Renaissance furentappliqués pour la première fois, suite à la décision prise par le pape Pie II, en 1459, detransformer sa ville natale et de confier cette oeuvre à Bernardo Rossellino. Celui-cimit en pratique les principes de son maître Alberti et traduisit la nouvelle visionurbaine dans l’extraordinaire création de la place Pie II, autour de laquelle s’élèvent lepalais Piccolomini, le palais Borgia et la cathédrale à l’aspect purement Renaissancemais dont l’intérieur s’inspire du gothique tardif des églises d’Allemagne du Sud.

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ITALIE / SAINT-SIÈGE

Le centre historique de Rome, les biens du Saint-Siège situés dans Romebénéficiant des droits d’extra-territorialité, et Saint-Paul-hors-les-Murs(C i, ii, iii, vi / 1980, 1990)Fondée selon la légende par Romulus et Remus en 753 av. J.C., la ville de Rome ad’abord été le centre de la République romaine, puis de l’Empire romain, et enfin la

capitale du monde chrétien au IVe siècle. Le site du patrimoine mondial se limite auxprincipaux monuments de 1’Antiquité à l’intérieur de l’enceinte d’Aurélien, notammentle mausolée d’Auguste, le mausolée d’Hadrien, le Panthéon, la colonne de Marc-Aurèle et les édifices religieux et publics de la Rome papale.

JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE

Le site archéologique de Leptis Magna (C i, ii, iii / 1982)Embellie et agrandie par un enfant du pays devenu empereur, Septime Sévère, LeptisMagna était l’une des plus belles villes du monde romain, avec ses grands monumentspublics, son port artificiel, son marché, ses entrepôts, ses ateliers et ses quartiersd’habitation.

Le site archéologique de Sabratha (C iii / 1982)Comptoir phénicien drainant les produits de l’Afrique intérieure, Sabratha fit partie del’éphémère royaume numide de Massinissa avant d’être romanisée et reconstruite aux

IIe et IIIe siècles apr. J.-C.

Le site archéologique de Cyrène (C ii, iii, vi / 1982)Colonie des Grecs de Théra, Cyrène fut l’une des principales villes du mondehellénique. Romanisée, elle resta une grande capitale jusqu’au tremblement de terre de

365. Un millénaire d’histoire est inscrit dans ses ruines, célèbres depuis le XVIII e

siècle.

Les sites rupestres du Tadrart Acacus (C iii / 1985)A la frontière du Tassili n’Ajjer algérien, également site du Patrimoine mondial, cemassif rocheux est riche de milliers de peintures rupestres de styles très différentsdont les plus anciennes remontent à 12 000 ans environ av. J.-C., les plus récentes

pouvant être datées du Ier siècle de l’ère chrétienne. Ces peintures reflètent lesmodifications profondes de la faune et de la flore, ainsi que les différentes modes devie des populations qui se sont succédé dans cette partie du Sahara.

L’ancienne ville de Ghadamès (C v / 1986)Bâtie dans une oasis, Ghadamès, “la perle du désert”, est une des plus anciennes citésprésahariennes et un exemple éminent d’habitat traditionnel. Son architecturedomestique se caractérise par la répartition verticale des fonctions : rez-de-chausséeservant de réserve à provisions, étage familial surplombant des passages couvertsaveugles qui permettent une circulation presque souterraine dans la ville et un niveaudes terrasses à ciel ouvert réservé aux femmes.

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JAPON

Les monuments bouddhiques de la région d’Horyu-ji (C i, ii, iv, vi / 1993)Les monuments bouddhiques d’Horyu-Ji, dans la préfecture de Nara, sont au nombrede 48. Chefs-d’oeuvre de l’architecture en bois, ils sont les plus anciens du Japon et

onze d’entre eux ont été construits avant ou pendant le VIIIe siècle de l’ère chrétienne.Ils ont marqué une date importante tant dans l’histoire de l’art, illustrant la façon dontles Japonais ont su adapter des modèles chinois, que dans l’histoire des religionspuisque leur construction coïncide avec l’introduction du bouddhisme au Japon.

Himeji-jo (C i, iv / 1993)

Expression la plus parfaite de l’architecture de château du XVIe siècle au Japon, ilcomprend 83 bâtiments, avec des dispositifs de défense très élaborés et des systèmesde protection remarquablement ingénieux. Ce site permet de mieux comprendre laculture féodale japonaise à l’époque du shôgunat.

Yakushima (N ii, iii / 1993)A l’intérieur de l’île de Yaku, Yakushima est situé à l’interface des régions biologiquespaléarctique et orientale et possède une flore très riche (1 900 espèces et sous-espèces), qui comprend de très anciens spécimens de “sugi”, ou cèdre japonais. Le sitecontient également un vestige de l’ancienne forêt tempérée chaude, unique dans larégion.

Shirakami-Sanchi (N ii / 1993)Dans les montagnes du nord de Honshu, le site, dépourvu de routes et de sentiers, aconservé les derniers peuplements vierges de forêts tempérées froides de hêtres deSiebold qui couvraient jadis les pentes des montagnes au nord du Japon. Il abritel’ours noir, le serow et 87 espèces d’oiseaux.

Les monuments historiques de l’ancienne Kyoto (villes de Kyoto, Uji et Otsu)(C ii, iv / 1994)Construite en 794 sur le modèle des capitales de la Chine ancienne, Kyoto a été la

capitale impériale du Japon depuis sa fondation jusqu’au milieu du XIX e siècle. Entant que foyer de la culture japonaise depuis plus de mille ans, elle retrace ledéveloppement de l’architecture japonaise en bois, notamment l’architecturereligieuse, et l’art des jardins japonais qui a influencé la conception des jardins dans lemonde entier.

Villages historiques de Shirakawa-go et Gokayama (C iv, v / 1995)Situés dans une région montagneuse longtemps isolée, les villages de style gasshotiraient leur subsistance de la culture du mûrier et de l’élevage du ver à soie. Leursgrandes maisons au toit de chaume à double pente très accentuée sont uniques auJapon. Malgré les bouleversements économiques, les villages d’Ogimachi, d’Ainokuraet de Suganuma demeurent des témoins exceptionnels de la parfaite adaptation de lavie traditionnelle à son environnement et à sa raison d’être économique et sociale.

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Mémorial de la paix d’Hiroshima (Dôme de Genbaku) (C vi / 1996)Le Mémorial de la Paix de 'Hiroshima, Dôme de Genbaku, fut le seul bâtiment à resterdebout près du lieu où explosa la première bombe atomique, le 6 août 1945. Il est unsymbole puissant de la force la plus destructrice que l’homme ait jamais créée etincarne simultanément un espoir de paix.

Le sanctuaire shinto d’Itsukushima (C i, ii, iv, vi / 1996)Lieu saint du shintoïsme depuis les temps les plus reculés, l’île d’Itsukushima, dans la

mer intérieure de Seto, aurait accueilli ses premiers temples au VIe siècle. Le

sanctuaire actuel date du XIIIe siècle et ses bâtiments, construits et disposés pouratteindre l’harmonie, témoignent d’une grande qualité artistique et technique.Composition jouant, entre mer et montagne, sur les contrastes de couleurs et demasses, le sanctuaire d’Itsukushima illustre parfaitement le concept japonais de labeauté d’un panorama unissant paysage naturel et création humaine.

JÉRUSALEM

La vieille ville de Jérusalem et ses remparts (proposée pour inscription par laJordanie) (C ii, iii, vi / 1981)Ville sainte du judaïsme, du christianisme et de l’islam, Jérusalem a toujours eu unevaleur symbolique. Parmi ses 220 monuments historiques se détache le formidable

Dôme du Rocher, construit au VIIe siècle et décoré de beaux motifs géométriques etfloraux. Il est reconnu par les trois religions comme le lieu du sacrifice d’Abraham. Lemur des Lamentations délimite le quartier des différentes communautés religieuses,tandis que le Saint-Sépulcre abrite la tombe du Christ.

JORDANIE

Pétra (C i, iii, iv / 1985)Habitée depuis la préhistoire, cette cité caravanière nabatéenne située entre la merRouge et la mer Morte fut dans l'Antiquité un carrefour important entre l’Arabie,l’Egypte et la Syrie-Phénicie. Mi-construite et mi-sculptée dans le roc à l’intérieur d’uncirque de montagnes percé de couloirs et de défilés, Pétra est un site archéologiquedes plus célèbres, où se mêlent les influences de traditions orientales anciennes et del’architecture hellénistique.

Qusair Amra (C i, iii, iv / 1985)

Construit au début du VIIIe siècle, ce château du désert, particulièrement bienconservé, était à la fois une forteresse abritant une garnison et une résidence descalifes omeyades. Doté en particulier d’une salle d’audience et d’un hammam auxriches peintures rurales figuratives, ce petit château de plaisance reflète l’art profanede l’époque.

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LIBAN

Anjar (C iii, iv / 1984)

Les ruines d’Anjar, ville fondée par le calife Walid Ier au début du VIIIe siècle,comportent une organisation très rigoureuse de l’espace semblable à celle des villes-palais de l'Antiquité. Elles constituent un témoignage unique sur l’urbanisme desOmeyades.

Baalbek (C i, iv / 1984)Cette cité phénicienne, où l’on célébrait le culte d’une triade divine, fut nomméeHéliopolis à la période hellénistique. Elle conserva sa fonction religieuse à l’époqueromaine où le sanctuaire de Jupiter Héliopolitain attirait des foules de pèlerins. Avecses constructions colossales, Baalbek demeure l’un des vestiges les plusimpressionnants de l’architecture romaine impériale à son apogée.

Byblos (C iii, iv, vi / 1984)On trouve à Byblos les ruines successives d’une des plus anciennes cités du Liban,habitée dès le néolithique et étroitement liée à la légende et à l’histoire du bassinméditerranéen pendant plusieurs millénaires.

Tyr (C iii, vi / 1984)Tyr, où, selon la légende, furent découverts l’alphabet et la pourpre, fut la grande citéphénicienne maîtresse des mers, fondatrice de comptoirs prospères comme Cadix etsurtout Carthage. Son rôle historique déclina à la fin des croisades. Elle conserved’importants vestiges archéologiques datant principalement de la période romaine.

LITUANIE

Le centre historique de Vilnius (C ii, iv / 1994)

Centre politique du Grand-duché de Lituanie du XIIIe siècle jusqu’à la fin du XVIIIe

siècle, Vilnius a exercé une profonde influence sur le développement culturel etarchitectural d’une grande partie de l’Europe orientale. Malgré invasions etdestructions, elle a conservé un ensemble impressionant de bâtiments historiques destyles gothique, renaissance et baroque.

LUXEMBOURG

Ville de Luxembourg : vieux quartiers et fortifications (C iv / 1994)

Du fait de sa position stratégique, Luxembourg a été depuis le XVI e siècle jusqu’en1867, date de sa neutralité, l’une des plus importantes forteresses d’Europe.Renforcées à plusieurs reprises lors des passations d’un grand pouvoir européen à unautre, (la maison de Bourgogne, les Habsbourg, les rois de France et d’Espagne et lessaints empereurs romains), ses fortifications ont été, jusqu’à leur démantèlement, unrésumé d’architecture militaire s’étendant sur plusieurs siècles.

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MADAGASCAR

La réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha (N iii, iv / 1990)Un paysage karstique et un massif calcaire fortement déchiqueté avec sonimpressionnant “tsingy” et sa “forêt” d’éperons calcaires, la gorge spectaculaire de larivière Manambolo, des collines ondulantes et des pics élevés composent le relief dela réserve naturelle de Bemaraha, où des forêts intactes, des lacs et des mangrovesservent d’habitat à des espèces d’oiseaux rares et menacées .

MALAWI

Le parc national du lac Malawi (N ii, iii, iv / 1984)Situé au sud de l’immense lac Malawi, aux eaux claires et profondes et à l’arrière-plande montagnes, le parc abrite plusieurs centaines d’espèces de poissons, presque toutesendémiques, qui présentent pour la théorie de l’évolution un intérêt comparable à celuides pinsons des îles Galapagos.

MALI

Les villes anciennes de Djenné (C iii, iv / 1988)Habité depuis 250 av. J.-C., le site de Djenné s’est développé pour devenir un centre

de marché et une ville importante dans le commerce trans-saharien de l’or. Aux XV e

et XVIe siècles, la ville a été un foyer de diffusion de l’islam. Ses maisonstraditionnelles, dont près de 2 000 ont été préservées, sont bâties sur des petitescollines (toguere) et adaptées aux inondations saisonnières.

Tombouctou (C ii, iv, v / 1988)Dotée de la prestigieuse université coranique de Sankoré et d’autres médersas,

Tombouctou était aux XVe et XVIe siècles une capitale intellectuelle et spirituelle etun centre de propagation de l’islam en Afrique. Ses trois grandes mosquées(Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia) témoignent de l’âge d’or de Tombouctou. Bien

que restaurés au XVIe siècle, ces monuments sont aujourd’hui menacés par l’avancéedu sable.

Les falaises de Bandiagara (pays dogon) (N iii / C v / 1989)Ces falaises, qui abritent de très belles architectures (habitations, greniers, autels,sanctuaires et toguna - lieux de réunion), demeurent depuis des siècles l’âme de laculture dogon traditionnelle. Par ses caractéristiques géologiques et ses paysages, leplateau de Bandiagara est l’un des sites les plus impressionnants de l’Afrique del’ouest.

MALTE

L’hypogée de Hal Safliéni (C iii / 1980)Enorme structure creusée dans le sol et revêtue d’un appareil cyclopéen vers 2500 av.J.-C. avec de grandes dalles de calcaire corallien, l’hypogée, qui fut peut-être d’abordun sanctuaire, devint une nécropole dès les temps préhistoriques.

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La ville de La Valette (C i, vi / 1980)La capitale de la République de Malte est irrévocablement liée à l’histoire de l’ordremilitaire et charitable de Saint-Jean-de-Jérusalem. La ville a été successivementdominée par les Phéniciens, les Grecs, les Carthaginois, les Romains, les Byzantins,les Arabes et l’ordre des Chevaliers de Malte. Ses 320 monuments sur une superficiede 55 hectares en font l’une des zones historiques les plus concentrées du monde.

Les temples mégalithiques (C iv / 1980, 1992)Les îles de Malte et de Gozo abritent sept temples mégalithiques, chacun témoignantd’un développement distinct. A Gozo, l’ensemble de Ggantija est remarquable pourses réalisations gigantesques de l’âge de bronze. Dans l’île de Malte, les temples deHagar Qin, Mnajdra et Tarxien sont des chefs-d’oeuvre architecturauximpressionnants si l’on considère les ressources très limitées dont disposaient leursconstructeurs. Les ensembles de Ta’Hagrat et de Skorba témoignent de la façon dontla tradition des temples s’est perpétuée à Malte.

MAROC

La médina de Fès (C ii, v / 1981)

Fondée au IXe siècle, Fès a connu sa première période faste au XIVe siècle sous les

Marinides, puis de nouveau au XVIIe siècle. En 1912, quand la France a établi Rabatcomme nouvelle capitale, son importance politique a décliné mais la ville joue encoreaujourd’hui son rôle religieux et culturel centré autour des deux célèbres mosquées deQarawiyyin et des Andalous, au coeur de la médina.

La médina de Marrakech (C i, ii, iv, v / 1985)Fondée en 1071-1072, Marrakech fut la capitale des Almoravides, puis desAlmohades. La médina très animée abrite un nombre impressionnant de chefs-d’oeuvre architecturaux : les remparts et leurs portes monumentales, la mosquéeKoutoubia, dont le minaret atteint 77 mètres de hauteur, les tombeaux saadiens, ainsique des maisons anciennes caractéristiques.

Le ksar d’Ait-Ben-Haddou (C iv, v / 1987)Groupement de bâtiments de terre entourés de murailles, le ksar est un type d’habitattraditionnel présaharien. Celui d’Aït-Ben-Haddou, qui offre une synthèse del’architecture du Sud marocain, en est un exemple remarquable.

Ville historique de Meknès (C iv / 1996)

Fondée au XIe siècle par les Almoravides en tant qu’établissement militaire, Meknèsdevint capitale sous le règne de Moulay Ismaïl (1672- 1727) fondateur de la dynastiealaouite. Il en fit une impressionnante cité de style hispano-mauresque ceinte dehautes murailles percées de portes monumentales qui donne à voir aujourd’hui

l’alliance harmonieuse des styles islamique et européen dans le Maghreb du XVIIe

siècle.

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MAURITANIE

Le parc national du banc d’Arguin (N ii, iv / 1989)Situé le long de la côte atlantique, ce parc est formé de dunes de sable, de zonescôtières marécageuses, de petites îles et d’eaux littorales peu profondes. L’austérité dudésert et la richesse biologique de la zone marine créent un paysage terrestre et marinexceptionnellement contrasté. Une remarquable diversité d’oiseaux migrateurs y passel’hiver. On y trouve également plusieurs espèces de tortues marines ainsi que desdauphins, que les pêcheurs utilisent pour rabattre les bancs de poissons.

Anciens ksour de Ouadane, Chinguetti, Tichitt et Oualata (C iii, iv, v / 1996)

Cités fondées aux XIe et XIIe siècles pour répondre aux besoins des caravanestraversant le Sahara, ces centres marchands et religieux devinrent des foyers de laculture islamique. Elles ont admirablement préservé un tissu urbain élaboré entre le

XIIe et le XVIe siècle, avec leurs maisons à patio se serrant en ruelles étroites autourd’une mosquée à minaret carré, ils témoignent d’un mode de vie traditionnel, centrésur la culture nomade, des populations du Sahara occidental.

MEXIOUE

Sian Ka’an (N iii, iv / 1987)Dans la langue des Indiens mayas qui peuplaient autrefois la région, Sian Ka’ansignifie “origine du ciel”. Située sur la côte est du Yucatán, cette réserve de labiosphère comprend des forêts tropicales, des mangroves et des marais, ainsi qu’unevaste étendue marine traversée par une barrière de récifs. Elle abrite une flore et unefaune remarquablement riches.

La cité préhispanique et le parc national de Palenque (C i, ii, iii, iv / 1987)Exemple éminent de sanctuaire maya de l’époque classique, Palenque, qui connut son

apogée entre le VIe et le VIIIe siècle apr. J.-C., étendit son influence dans tout lebassin de l’Usumacito. La technique et l’élégance de ses constructions, comme lalégèreté de ses reliefs sculptés illustrant des thèmes mythologiques, attestent le géniecréateur de la civilisation maya.

Le centre historique de Mexico et Xochimilco (C ii, iii, iv, v / 1987)

Bâtie au XVIe siècle par les Espagnols sur les ruines de Tenochtitlan, anciennecapitale aztèque, la ville est aujourd’hui l’une des plus grandes et des plus peuplées dumonde. Outre ses cinq temples aztèques, elle possède aussi sa cathédrale et de beaux

édifices publics des XIXe et XXe siècles comme le Palais des Beaux-arts. C’est àXochimilco, à 28 km au sud de Mexico, que l’on trouve les ruines les plusexceptionnelles de la capitale aztèque.

Le centre préhispanique de Teotihuacán (C i, ii, iii, iv, vi / 1987)

Cité sainte située à une cinquantaine de kilomètres de Mexico, édifiée entre le I er et le

VIIe siècle, Teotihuacán, “lieu où les dieux sont créés”, se caractérise par les trèsgrandes dimensions de ses monuments, dont les plus célèbres sont les pyramides du

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Soleil et de la Lune, et par leur ordonnancement géométrique et symbolique. C’est unsite archéologique exceptionnel, tant par la beauté de l’architecture et des sculpturesque par ce qu’il nous apprend sur les centres cérémoniels et les structures préurbainesdu Mexique ancien.

Le centre historique d’Oaxaca et la zone archéologique de Monte Alban(C i, ii, iii, iv / 1987)Depuis plus de 1 500 ans, les Olmèques, les Zapotèques et les Mixtèques ontsuccessivement habité le site. Les terrasses, barrages, canaux, pyramides et tertresartificiels de Monte Alban ont été littéralement sculptés dans la montagne et sont lessymboles d’une topographie sacrée. Tout près, le plan en damier d’Oaxaca est un bonexemple d’urbanisme de la période coloniale espagnole.

Le centre historique de Puebla (C ii, iv / 1987)A une centaine de kilomètres à l’est de Mexico, au pied du Popocatépetl, Puebla,fondée ex nihilo en 1531 et devenue une grande ville, a conservé à la fois de grands

édifices religieux, comme la cathédrale (XVIe et XVIIe siècles), de superbes palais,dont l’ancien archevêché, et une foule de maisons au revêtement mural d’azulejos.

La ville historique et les mines d’argent de Guanajuato (C i, ii, iv, vi / 1988)

Fondée par les Espagnols au début du XVIe siècle, la ville est devenue le premier

centre mondial d’extraction de l’argent au XVIIIe siècle. On retrouve ce passé dans ses“rues souterraines” et la “Boca del Infierno”, un puits de mine impressionnant quiplonge à 600 m sous terre. Ses églises, La Compañía et La Valenciana, sontconsidérées parmi les plus beaux exemples d’architecture baroque d’Amérique centraleet du sud.

La ville préhispanique de Chichen-Itza (C i, ii, iii / 1988)Le site de Chichen-Itza constitue l’un des plus prestigieux témoignages de la

civilisation maya-toltèque du Yucatan (Xe - XVe siècles). Ses monuments, qui sontparmi les plus importants de l’architecture méso-américaine, montrent la fusion desdeux influences, maya pour les techniques de construction, toltèque pour le décorsculpté.

Le centre historique de Morelia (C ii, iv, vi / 1991)

Edifiés au XVIe siècle autour d’un monastère franciscain, les 249 monumentshistoriques de Morelia sont construits en pierre rose selon un rigoureux plan endamier. Tous ont conservé leur structure d’origine et montrent l’importance capitale de

la vie culturelle et économique qui régnait dans la ville au XVIIe siècle.

La cité préhispanique d’El Tajin (C iii, iv / 1992)Le site préhispanique d’El Tajin, dans l’État de Veracruz, a été occupé entre le début

du IXe et le début du XIIIe siècle de l’ère chrétienne. Il se situe donc entre les grandsempires de Teotihuacán et de Mexico-Tenochtitlán. Il se compose d’un ensemble de‘plazas” et de pyramides richement ornées, dont la plus célèbre est la pyramide à

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degrés dite “des niches”. Le site, bien préservé, témoigne par son importanceartistique et architecturale de la grandeur des cultures précolombiennes du Mexique.

Le sanctuaire de baleines d’El Vizcaíno (N iv / 1993)Situé dans la partie centrale de la péninsule de Basse Californie, ce site contient desécosystèmes de valeur exceptionnelle. Les lagunes côtières de Ojo de Liebre et SanIgnacio constituent d’excellents sites de reproduction et d’hivernage pour la baleinegrise, le phoque veau marin, le lion de mer de Californie, l’éléphant de mer du Nord etla baleine bleue. Les lagunes abritent en outre quatre espèces de tortues marinesmenacées d’extinction.

Le centre historique de Zacatecas (C ii, iv / 1993)Fondée en 1546 peu après la découverte d’un très riche filon d’argent, Zacatecas a dû àl’exploitation du métal précieux un essor économique qui a connu son apogée aux

XVIe et XVIIe siècles. Construite sur des terrains en très forte pente dans une valléeétroite, son panorama est d’une beauté saisissante. Elle conserve de très nombreuxbâtiments anciens, religieux et civils. Sa cathédrale (1730-1760), qui domine le coeurde la ville, est exceptionnelle par l’harmonie de sa conception et par la profusionbaroque de ses façades où se côtoient des éléments décoratifs européens et indigènes.

Les peintures rupestres de la Sierra de San Francisco (C i, iii / 1993)Dans la réserve d’El Vizcaino, en Basse-Californie, la Sierra de San Francisco a abrité,d’environ 100 av. J.-C. à 1300 apr. J.-C., une population aujourd’hui disparue qui alaissé l’un des plus beaux et plus importants ensembles de peintures rupestres dumonde. Celles-ci, remarquablement conservées à cause du climat sec et des difficultésd’accès, représentent des êtres humains et de nombreuses espèces animales(mammifères, poissons, reptiles et oiseaux) avec des couleurs et des techniquesextrêmement variées.

Les premièrs monastères du XVIe siècle sur les versants du Popocatepetl(C ii, iv / 1994)Il s’agit d’un groupe de quatorze monastères répartis sur les versants du volcanPopocatepetl, au sud-est de Mexico. Parfaitement conservés, ils sont trèsreprésentatifs du modèle architectural suivi par les premiers missionnaires -Franciscains, Dominicains et Augustins - qui évangélisèrent les populations indigènes

au début du XVIe siècle.

Ville précolombienne d’Uxmal (C i, ii, iii / 1996)La ville maya d’Uxmal, dans le Yucatan, a été fondée vers l’an 700 et compta jusqu’à25 000 habitants. Construits entre 700 et 1000, ses édifices sont disposés en fonctionde données astronomiques. La pyramide du Devin, ainsi nommée par les Espagnols,domine l’espace des cérémonies composé de bâtiments d’une architecture soignée,richement décorés de motifs symboliques et ornés de sculptures représentant Chaac, ledieu de la pluie. Les sites cérémoniaux d’Uxma1, Kabáh, Labná, Sayil et Xlapak,constituent l’apogée de l’art et de l’architecture mayas.

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Zone de monuments historiques de Querétaro (C ii, iv / 1996)Fondation coloniale espagnole, Querétaro présente la singularité d’avoir offert dèsl’origine un double visage, les quartiers géométriques des conquérants y jouxtant lesquartiers aux ruelles tortueuses des indigènes. Otomis, Tarascos, Chichimecas etEspagnols cohabitèrent ainsi harmonieusement dans cette ville qui doit son apparenceactuelle aux innombrables monuments baroques civils et religieux, à la décoration

exubérante, que lui légua sa période de grande prospérité des XVIIe et XVIIIe siècles.

MOZAMBIOUE

L’île de Mozambique (C iv, vi / 1991)Dans cette île, la ville fortifiée de Mozambique, ancien comptoir portugais sur la routedes Indes, présente une étonnante unité architecturale due à l’utilisation constante

depuis le XVIe siècle des mêmes techniques et des mêmes matériaux (pierre oumacuti), ainsi qu’au respect des mêmes principes décoratifs.

NÉPAL

Le parc national de Sagarmatha (N iii / 1979)Dans un paysage de montagnes grandioses, où culmine le plus haut sommet dumonde, l’Everest (8 882 m), de glaciers et de vallées profondes, le parc abrite desespèces rares, comme le léopard des neiges et le petit panda. La présence des Sherpas,qui y ont développé une culture originale, ajoute à l’intérêt du site.

La vallée de Kathmandu (C iii, iv, vi / 1979)Au carrefour des grandes civilisations de l’Asie, sept groupes de monuments, hindouset bouddhiques, ainsi que les trois zones résidentielles des villes royales deKathmandu, de Patan et de Bhatgaon, montrent l’art népalais à son apogée. Parmi les130 monuments, on trouve des lieux de pèlerinage, des temples, des sanctuaires, desbains et des jardins qui sont autant de sites vénérés par les deux groupes religieux.

Le parc national de Royal Chitwan (N ii, iii, iv / 1984)Au pied de l’Himalaya, Chitwan est l’un des rares vestiges non perturbés de la régiondu “Terai”, qui s’étendait sur les piémonts de l’Inde et du Népal. La flore et la faune ysont très denses. Il abrite l’une des dernières populations de rhinocéros asiatique à unecorne et constitue également l’un des derniers refuges du tigre du Bengale.

NIGER

Les réserves naturelles de l’Aïr et du Ténéré (N ii, iii, iv / 1991)C’est la plus grande aire protégée d’Afrique, avec 7,7 millions d’hectares, encore quela zone bénéficiant du statut de sanctuaire intégral n’en constitue que le sixième. Ellecomprend le massif éruptif de l’Aïr, îlot sahélien isolé par son climat, sa flore et safaune, dans le désert saharien du Ténéré. Les réserves possèdent un ensembleexceptionnel de paysages et d’espèces végétales et animales sauvages.

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Parc national du “W” du Niger (N ii, iv / 1996)La portion du Parc national du “W” située au Niger se trouve dans une zone detransition entre savanes et forêts claires et représente une partie de l’écosystèmecaractéristique et important de la province biogéographique de forêts claires/savanesd’Afrique de l’ouest. Le site reflète les interactions entre les ressources naturelles etl’homme, depuis le néolitique, et représente l’évolution de la diversité biologique danscette région.

NORVÈGE

La “stavkirke” d’Urnes (C i, ii, iii / 1979)C’est dans le cadre naturel du Sogn og Fjordane que s’élève un chef-d’oeuvre del’architecture de bois des pays scandinaves : l’église à piliers de bois ( ou “stavkirke”)

d’Urnes, construite aux XIIe et XIIIe siècles. On peut y distinguer à la fois desréminiscences de l’art celtique, des traditions vikings et des structures spatialesromanes.

Le quartier de Bryggen à Bergen (C iii / 1979)Bryggen, le vieux quai de Bergen, est un rappel de l’importance de la ville en tant

qu’élément de l’empire commercial de la Ligue hanséatique, du XIVe à la moitié du

XVIe siècle. De nombreux incendies, dont le dernier a eu lieu en 1955, ont ravagé lesbelles maisons en bois de Bryggen, mais sa structure principale a été préservée.Beaucoup des 58 maisons qui restent sont maintenant utilisées comme ateliersd’artistes.

Røros (C iii, iv, v / 1980)La ville est édifiée sur un site montagneux et son histoire est liée à l’exploitation des

mines de cuivre découvertes au XVIIe siècle et exploitées pendant 333 ans, jusqu’en1977. Entièrement reconstruite après sa destruction par les troupes suédoises en 1679,elle possède environ quatre-vingts maisons en bois dont la plupart sont groupéesautour des cours. Nombre d’entre elles ont conservé leurs façades en bois noirci quidonnent à la ville un aspect médiéval.

Le site d’art rupestre d’Alta (C iii / 1985)Les pétroglyphes du fjord d’Alta, proche du cercle arctique, conservent la trace d’unhabitat qui dura à peu près de 4200 à 500 av. J.-C. Des milliers de peintures etgravures jettent une lumière sur ce que furent l’environnement et l’activité humaine àl’époque préhistorique aux confins du Grand Nord.

NOUVELLE-ZÉLANDE

Te Wahipounamu (N i, ii, iii, iv / 1990)Dans le sud-ouest de la Nouvelle-Zélande, ce parc offre un paysage, modelé par lesglaciations successives, de fjords, de côtes rocheuses, de hautes falaises, de lacs et decascades. Les deux tiers de sa superficie sont recouverts de forêts de hêtresméridionaux et de podocarpes, dont certains ont plus de 800 ans. On y trouve le kes,

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unique perroquet alpin du monde, ainsi que le takahe, gros oiseau coureur, rare etmenacé.

Le parc national de Tongariro (N ii, iii / C vi / 1990, 1993)Tongariro est le premier paysage culturel associatif inscrit sur la Liste du patrimoinemondial. Les montagnes qui se dressent au centre du Parc national ont unesignification culturelle et religieuse éminente pour le peuple maori. Elles symbolisentles liens spirituels que cette communauté humaine entretient avec son environnementnaturel. Le parc contient des volcans en activité et éteints, une gamme variéed’écosystèmes et des paysages particulièrement spectaculaires.

OMAN

Le fort de Bahla (C iv / 1987)L’oasis de Bahla doit sa prospérité aux Banu Nabhan, qui s’imposèrent aux autres

communautés entre le XIIe et la fin du XVe siècle. Leur puissance est attestée par lesruines de l’immense fort aux murailles et aux tours de brique crue et au soubassementde pierre, exemple remarquable de ce type de fortification.

Les sites archéologiques de Bat, Al-Khutm et Al-Ayn (C iii, iv / 1988)Le site protohistorique de Bat, au voisinage d’une palmeraie de l’intérieur du sultanatd’Oman, constitue avec ses sites annexes l’ensemble le plus complet de zones d’habitat

et de nécropoles du IIIe millénaire av. J.C.

Le sanctuaire de l’oryx arabe (N iv / 1994)Le sanctuaire de l’oryx d’Arabie se situe dans la province biogéographique du Désertarabique. Il s’agit d’une zone remarquable pour la population viable de gazellesd’Arabie qu’elle abrite, ainsi que plusieurs espèces menacées, telles que l’outardehoubara, une espèce d’échassier, qui fait partie de son avifaune très riche. C’est l’unedes plus grandes aires protégées de la région, qui sert d’habitat au seul troupeau d’oryxlibre et sauvage du monde. La réintroduction réussie de l’oryx fait partie d’unprocessus de réhabilitation d’un écosystème varié et unique.

OUGANDA

Monts Rwenzori (N iii, iv / 1994)Couvrant près de 100 000 hectares dans l’ouest de l’Ouganda, le parc comprend lamajeure partie de la chaîne des Rwenzori, qui culmine à 5 109 mètres avec le montMargherita, troisième sommet d’Afrique. C’est une région d’une grande beauté dontles glaciers, les cascades et les lacs offrent un cadre alpin sans égal en Afrique. Leparc contient d’importants habitats naturels d’espèces menacées et une floreparticulière riche de nombreuses espèces, dont les bruyères géantes.

Forêt impénétrable de Bwindi (N iii, iv / 1994)Situé dans le sud-ouest de l’Ouganda, à la jonction des forêts de plaine et demontagne, le parc de Bwindi s’étend sur plus de 32 000 hectares et présente une très

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riche biodiversité avec plus de 160 espèces d’arbres et plus de 100 espèces defougères. Il abrite également de nombreuses espèces d’oiseaux et de papillons, ainsique plusieurs espèces menacées, dont le gorille de montagne.

OUZBÉKISTAN

Itchan-kala (C iii, iv, v / 1990)Itchan-kala est la ville intérieure, retranchée derrière des murailles de brique hautesd’une dizaine de mètres, de l’ancienne oasis de Khiva, qui était l’ultime étape descaravaniers avant de traverser le désert en direction de l’Iran. Bien que peu demonuments très anciens y subsistent, elle constitue un exemple cohérent et bienpréservé d’architecture musulmane de l’Asie centrale avec des constructionsremarquables comme la mosquée Djouma, les mausolées et les médersas et les deux

magnifiques palais édifiés au début du XIXe siècle par le khan Alla-Kouli.

Centre historique de Boukhara (C ii, iv, vi / 1993)Située sur la Route de la soie, Boukhara a plus de deux mille ans. C’est l’exemple leplus complet dune ville médiévale d’Asie centrale dont le tissu urbain est restémajoritairement intact, avec de nombreux monuments dont la célèbre tombe d’Ismaë1

Samani, chef-d’oeuvre de l’architecture musulmane du Xe siècle, et de nombreuses

médersas du XVIIe siècle.

PAKISTAN

Les ruines archéologiques de Mohenjo Daro (C ii, iii / 1980)Ce site conserve les ruines d’une ville immense de la vallée de l’Indus, entièrement

construite en brique crue et remontant au IIIe millénaire av. J.-C. Son acropole, élevéesur d’énormes remblais, ses remparts et la rigueur du plan de sa ville basse témoignentd’un urbanisme strictement planifié.

Taxila (C iii, vi / 1980)

Du très ancien tumulus néolithique de Saraikala aux remparts de Sirkap, datant du II e

siècle av. J.-C., et à la ville de Sirsukh, du I er siècle apr. J.-C., Taxila illustre lesétapes du développement urbain d’une ville de l’Indus soumise tour à tour aux

influences de la Perse, du monde hellénique et de l’Asie centrale, et qui, du Ve siècle

av. J.-C. au IIe siècle de l’ère chrétienne, fut le siège dune université bouddhiqueflorissante.

Les ruines bouddhiques de Takht-i-Bahi et vestiges de Sahr-i-Bahlol (C iv / 1980)Sur la crête dune haute colline, s’élève le “trône de la source”, monastère bouddhique

du Ier siècle apr. J.-C. qui a conservé sa beauté intacte, non loin des ruines de Sahr-i-Bahlol, petite ville fortifiée datant des premiers siècles de l’ère chrétienne.

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Les monuments historiques de Thatta (C iii / 1981)Capitale de trois dynasties successives, puis possession des empereurs moghols de

Delhi, Thatta n’a cessé d’être embellie du XIVe au XVIIIe siècle. Les vestiges de laville et de sa nécropole offrent un témoignage unique sur la civilisation du Sind.

Fort et jardins de Shalimar à Lahore (C i, ii, iii / 1981)Il s’agit de deux chefs-d’oeuvre témoignant de la brillante civilisation moghole à sonapogée, du temps de l’empereur Shah Jahan. Le fort de Lahore ne renferme que palaiset mosquées de marbre, ornés de mosaïques et de dorures. A proximité de la ville, lesmerveilleux jardins de Shalimar étagés sur trois terrasses, avec des pavillons, descascades et de vastes pièces d’eau, sont d’un raffinement sans égal.

PANAMA

Les fortifications de Portobelo et San Lorenzo (C i, iv / 1980)

Magnifiques exemples de l’architecture militaire des XVIIe et XVIIIe siècles, ces fortsde la côte caraïbe du Panama faisaient partie du système défensif mis en place par laCouronne d’Espagne pour protéger le grand commerce transatlantique.

Le parc national du Darien (N ii, iii, iv / 1981)Pont naturel entre l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale, le parc du Darienprésente une exceptionnelle variété d’habitats : plages de sable, côtes rocheuses,mangroves, marécages, forêts tropicales de basse et moyenne altitude abritant unefaune et une flore remarquables. Deux tribus indiennes vivent dans le parc.

PARAGUAY

Les missions jésuites de la Santísima Trinidad de Paraná et de Jesús deTavarangue (C iv / 1993)Outre leur intérêt artistique, ces missions sont un témoignage du mouvement dechristianisation accompagné d’initiatives sociales et économiques hardies que la

Compagnie de Jésus entreprit aux XVIIe et XVIIIe siècles dans la région du Rio de laPlata.

PAYS-BAS

Schokland et ses environs (C iii, v / 1995)Tour à tour occupée et abandonnée au gré de l’avance des eaux, Schokland, presqu’île

devenue île au XVe siècle, dut être évacuée en 1859. Grâce à l’assèchement duZuiderzee, elle appartient, depuis les années 40 de ce siècle, aux terres conquises surla mer. Avec ses vestiges de présence humaine remontant à la préhistoire, Schoklandsymbolise la lutte sans équivalent menée par les Néerlandais contre l’eau.

Ligne de défense d’Amsterdam (C ii, iv, v / 1996)Parcourant 135 kilomètres autour d’Amsterdam, la ligne défensive construite entre1883 et 1920 est le seul exemple dune fortification continue reposant sur le principe

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de la maîtrise de l’eau. Depuis le XVIe siècle, les Néerlandais ont mis leurexceptionnel savoir-faire en génie hydraulique au service de leur défense, aussi laprotection du coeur du pays associait-elle l’action de 45 forts et de leur artillerie à desinondations temporaires déclenchées à partir des polders et d’un système complexe decanaux et d’écluses.

PÉROU

La vieille ville de Cuzco (C iii, iv / 1983)Située dans les Andes péruviennes, la ville est devenue, sous le grand chef incaPachacutec, un centre urbain complexe avec des fonctions administratives etreligieuses distinctes. Il était entouré de zones clairement délimitées pour la

production agricole, artisanale et industrielle. Au XVIe siècle, quand les Espagnolsl’ont conquis, ils ont conservé sa structure mais ont construit des églises et des palaisbaroques sur les ruines de la ville indienne.

Le sanctuaire historique de Machupicchu (N ii, iii / C i, iii / 1983)A 2 430 m d’altitude, dans un site de montagnes d’une extraordinaire beauté, au milieude la forêt tropicale d’altitude, Machupicchu a probablement été la création urbaine laplus stupéfiante de l’Empire inca à son apogée : murailles, terrasses et rampesgigantesques sculptent les escarpements rocheux dont ils paraissent le prolongementnaturel. Le cadre naturel, sur le versant oriental des Andes, fait partie du bassinsupérieur de l’Amazone, riche d’une flore et dune faune très variées.

Le site archéologique de Chavin (C iii / 1985)Ce site archéologique a donné son nom à la culture qui se développa entre 1500 et 300av. J.-C. dans la haute vallée des Andes péruviennes où il se trouve. L’architecture decet ensemble de terrasses et de places entourées de constructions en pierresappareillées ainsi que son ornementation en grande partie zoomorphique donnent unaspect saisissant à cet ancien lieu de culte, l’un des sites précolombiens les plusanciennement connus et les plus célèbres.

Le parc national de Huascarán (N ii, iii / 1985)Dans la Cordillerá Blanca, chaîne montagneuse tropicale la plus élevée du monde, lemont Huascarán culmine à 6 768 mètres. Les ravins profonds, aux nombreux torrents,les lacs glaciaires, la variété de la végétation, en font un ensemble d’une beautéspectaculaire où l’on rencontre des espèces animales telles que l’ours à lunettes et lecondor des Andes.

La zone archéologique de Chan Chan (C i, iii / 1986)

Le royaume chimu dont Chan Chan fut la capitale connut son apogée au XVe sièclepeu avant de succomber à la puissance inca. Chan Chan, qui était la plus grande villede l’Amérique précolombienne, fut bâtie selon un plan qui reflète une conceptionpolitique et sociale rigoureuse. C’est ainsi qu’elle était divisée en neuf “citadelles” ou“palais” formant des unités autonomes.

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Le parc national de Manu (N ii, iv / 1987)Cet immense parc d’un million et demi d’hectares s’étage de 150 à 4 200 mètres, avecune succession de végétations correspondant aux diverses altitudes. La forêt tropicaledes parties les moins élevées abrite une diversité d’espèces animales et végétales sanségale. C’est ainsi que 850 espèces d’oiseaux y ont été dénombrées. Des espèces rarescomme la loutre géante et le tatou géant y ont trouvé refuge, et le jaguar y est assezrépandu.

Le centre historique de Lima (C iv / 1988, 199l)Bien que sérieusement endommagée par des tremblements de terre (en 1940, 1966,

1970 et 1974), cette “Ville des rois” a été jusqu’au milieu du XVIII e siècle la capitaleet la ville la plus importante des territoires sous domination espagnole en Amériquedu Sud. Nombre de ses monuments, (comme le couvent San Francisco, le plus grandde ce genre dans cette partie du monde), sont des créations communes d’artisanslocaux et de maîtres du vieux continent.

Le parc national de Rio Abiseo (N ii, iii, iv / C iii / 1990, 1992)Le parc a été créé en 1983 pour protéger la faune et la flore des forêts humidescaractéristiques de cette partie des montagnes andines. Cette faune et cette florecomprennent un nombre élevé d’espèces endémiques. Le singe laineux à queue jaune,qu’on avait cru éteint, se trouve uniquement dans cette zone. Les recherchesentreprises depuis 1985 ont déjà permis d’y découvrir 36 sites archéologiquesjusqu’alors inconnus, s’étageant entre 2 500 et 4 000 mètres d’altitude, qui donnent uneidée très complète de la société pré-incaique.

Lignes et géoglyphes de Nazca et de Pampas de Jumana (C i, iii, iv / 1994)Situés dans la plaine côtière aride du Pérou à quelque 400 km au sud de Lima, les

géoglyphes de Nazca et de Pampas de Jumana couvrent environ 450 km2. Ces lignes,qui furent tracées dans le sol entre 500 avant J.-C. et 500 après J.-C., soulèvent unedes grandes énigmes de l’archéologie en raison de leur quantité, de leur nature, de leurtaille et de leur continuité. Certains de ces géoglyphes représentent des créaturesvivantes, d’autres des végétaux stylisés ou des êtres fantastiques, d’autres encore desfigures géométriques de plusieurs kilomètres de long. On suppose qu’ils auraient euune fonction rituelle liée à l’astronomie.

PHILIPPINES

Le parc marin du récif de Tubbataha (N ii, iii, iv / 1993)Couvrant 33 200 hectares, ce parc marin comprend deux atolls, North Reef et SouthReef, et on y trouve une très forte densité d’espèces marines. L’îlot du nord est un lieude nidification pour les oiseaux et les tortues marines. Le site est un excellent exempled’atoll corallien parfaitement préservé, avec un mur vertical de 100 mètres de haut, devastes lagunes et deux îlots de corail.

Églises baroques des Philippines (C ii, iv / 1993)Ces quatre églises, situées dans les villes de Manille, Santa Maria, Paoay et Miag, et

dont la première fut construite dès la fin du XVIe siècle par les Espagnols, sont

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représentatives d’un style unique en son genre où le baroque européen a étéréinterpreté par les artisans philippins et chinois.

Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (C iii, iv, v / 1995)Depuis 2 000 ans, les rizières d’altitude des Ifugao épousent les courbes desmontagnes. Fruit d’un savoir-faire transmis de génération en génération, des traditionssacrées et d’un équilibre social délicat, elles créent un paysage dune grande beauté oùse lit l’harmonie conquise et préservée entre l’homme et l’environnement.

POLOGNE

Le centre historique de Cracovie (C iv / 1978)Située au pied du Wawel, à 250 km au sud-est de Varsovie, Cracovie, l’anciennecapitale de la Pologne, possède un riche centre historique. Il comprend le site

médiéval de Kazimierz au sud de la ville avec des vestiges de remparts du XIV e

siècle, le site médiéval du XIIIe siècle de Cracovie avec la plus grande place demarché d’Europe, l’Hôtel de ville, l’Université jagellonienne, le château royal et lacathédrale Saint Waclaw, lieu de sépulture des rois de Pologne.

Les mines de sel de Wieliczka (C iv / 1978)

Exploité depuis le XIIIe siècle, le gisement de sel de Wielicz-Bochniz reste enactivité. Il s’étage sur neuf niveaux et comprend 300 kilomètres de galeries, où sontsculptés dans le sel des autels, des statues et autres oeuvres d’art, étapes d’unpèlerinage dans le passé d’une grande entreprise industrielle.

Le camp de concentration d’Auschwitz (C vi / 1979)Les enceintes, les barbelés, les miradors, les baraquements, les potences, les chambresà gaz et les fours crématoires de l’ancien camp de concentration et d’extermination

d’Auschwitz-Birkenau, le plus vaste du IIIe Reich, attestent les conditions danslesquelles fonctionnait le génocide hitlérien. Quatre millions de personnes (dont detrès nombreux Juifs) furent systématiquement affamées, torturées et assassinées dans

ce camp, symbole de la cruauté de l’homme pour l’homme du XX e siècle.

Le centre historique de Varsovie (C ii, vi / 1980)En août 1944, pendant la seconde guerre mondiale, plus de 85% du centre historique

qui datait du XVIIIe siècle ont été détruits par les troupes d’occupation nazies. Aprèsla guerre, ses habitants ont entrepris une campagne de reconstruction sur cinq ans,avec pour résultat une reproduction méticuleuse des églises, des palais et des placesqui sont le symbole de la culture et de l’identité nationale polonaises. C’est un exemple

exceptionnel de reconstruction totale d’une séquence de l’histoire entre le XIIIe et le

XXe siècle.

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La vieille ville de Zamosc (C iv / 1992)

La ville a été fondée au XVIe siècle par le hetman (chef de l’armée) Jan Zamoytskysur la route commerciale reliant l’Europe de l’Ouest et du Nord à la mer Noire.Construite par l’architecte Bernando Morando, originaire de Padoue, durant la périodebaroque sur le modèle des villes commerçantes italiennes, Zamosc reste un parfaitexemple d’une ville conçue à la Renaissance qui a conservé son plan d’origine, sesfortifications et un grand nombre de bâtiments où se mêlent les traditionsarchitecturales de l’Italie et celles de l’Europe centrale.

PORTUGAL

Le centre d’Angra do Heroismo aux Açores (C iv, vi / 1983)Cette ville située dans une des îles de l’archipel des Açores était un port d’escale

obligatoire depuis le XVe siècle, jusqu’à l’apparition des bateaux à vapeur, au XIXe

siècle. Ses imposantes fortifications de San Sebastian et San Juan Baptista, bâties il ya quelque 400 ans sont un exemple unique d’architecture militaire. Ravagée par untremblement de terre en 1980, Angra est en cours de restauration.

Le monastère des Hiéronymites et la tour de Belém à Lisbonne (C iii, vi / 1983)A l’entrée du port de Lisbonne, le monastère des Hiéronymites, dont la constructioncommença en 1502, est peut-être l’expression la plus achevée de l’art portugais, et soncloître est considéré comme le chef-d’oeuvre de l’art manuélin. Toute proche,l’élégante tour de Belém sur le Tage commémore l’expédition de Vasco de Gama,rappelant ainsi l’époque où les grandes découvertes maritimes jetaient les fondementsdu monde moderne.

Le monastère de Batalha (C i, ii / 1983)Elevé pour commémorer la victoire remportée sur les Castillans dans la batailled’Aljubarrota en 1385, le monastère des dominicains de Batalha fut pendant deuxsiècles le grand chantier de la monarchie portugaise où le style gothique évolua d’unemanière profondément originale en recevant les apports de l’art manuélin, comme lemontre le chef-d’oeuvre qu’est le cloître royal.

Le couvent du Christ à Tomar (C i, vi / 1983)Conçu à l’origine pour célébrer la Reconquête, le couvent des Templiers de Tomar,devenu en 1334 le siège de l’ordre des Chevaliers du Christ, se transforma à l’époquemanuéline en un symbole inverse, celui d’une ouverture aux civilisations extérieures.

Le centre historique d’Evora (C ii, iv / 1986)

Cette ville-musée qui remonte à l’époque romaine a atteint son âge d’or au XVe sièclelorsqu’elle est devenue la résidence des rois de Portugal. Son caractère unique vient deses maisons blanchies à la chaux et décorées d’azulejos et de balcons de fer forgé qui

datent du XVIe au XVIIIe siècles. Ses monuments ont eu une influence décisive surl’architecture portugaise au Brésil.

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Le monastère d’Alcobaça (C i, iv / 1989)

L’abbaye de Santa Maria d’Alcobaça, au nord de Lisbonne, fut fondée au XIIe siècle

par le roi Alphonse Ie r. Par l’ampleur de ses dimensions, la clarté du partiarchitectural, la beauté du matériau et le soin apporté à l’exécution, elle est un chef-d’oeuvre de l’art gothique cistercien.

Le paysage culturel de Sintra (C ii, iv, v / 1995)

Sintra devint, au XIXe siècle, le premier haut lieu de l’architecture romantiqueeuropéenne. Ferdinand II y transforma les ruines d’un monastère en château où lanouvelle sensibilité s’exprima par l’utilisation d’éléments gothiques, égyptiens, maureset de la Renaissance, et par la création d’un parc mêlant essences locales et exotiques.D’autres résidences de prestige bâties sur le même modèle dans la serra alentour firentde ce site un ensemble unique de parcs et de jardins qui influença l’aménagement despaysages en Europe.

Centre historique de Porto (C iv / 1996)A l’embouchure du Douro, la ville de Porto, s’étageant sur les collines dominant lefleuve, forme un paysage urbain exceptionnel qui témoigne dune histoire millénaire.Sa croissance continue, liée à l’activité maritime - ce sont les Romains qui labaptisèrent Portus, le port -, se lit dans la profusion de monuments qui s’y côtoientharmonieusement, de la cathédrale au choeur roman à la bourse néo-classique enpassant par l’église Santa Clara de style manuélin typique du Portugal.

RÉPUBLIQUE ARABE SYRIENNE

L’ancienne ville de Damas (C i, ii, iii, iv, vi / 1979)

Fondée au 3e millénaire av. J.-C., c’est l’une des plus anciennes villes du Moyen-Orient. Au Moyen Age, Damas était le centre d’une industrie artisanale florissanteavec la fabrication de sabres et de dentelles. Parmi les quelque 125 monuments desdifférentes périodes de son histoire, la Grande Mosquée des Omeyades édifiée sur lesite d’un sanctuaire assyrien est l’un des plus spectaculaires.

La ancienne ville de Bosra (C i, iii, vi / 1980)Jadis capitale de la province romaine d’Arabie et importante étape sur l’ancienne routecaravanière de la Mecque, Bosra conserve, enserrées dans ses épaisses murailles, un

magnifique théâtre romain du IIe siècle, des ruines paléochrétiennes et plusieursm o s q u é e s .

Le site de Palmyre (C i, ii, iv / 1980)Oasis du désert de Syrie au nord-est de Damas, Palmyre abrite les ruinesmonumentales d’une grande ville qui fut l’un des plus importants foyers culturels dumonde antique. Au carrefour de plusieurs civilisations, l’art et l’architecture

palmyrénien unirent au Ier et au IIe siècles de l’ère chrétienne les techniques gréco-romaines, les traditions locales et l’influence de la Perse.

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L’ancienne ville d’Alep (C iii, iv / 1986)

Au carrefour de plusieurs routes commerciales depuis le IIe millénaire av. J.-C., Alepa successivement subi la domination des Hittites, des Assyriens, des Arabes, des

Mongols, des Mamelouks et des Ottomans. Sa citadelle du XIII e siècle, sa Grande

Mosquée du XIIe siècle et plusieurs médersas, palais, caravansérails et hammams du

XVII e siècle donnent au tissu urbain d’Alep un caractère harmonieux et unique,maintenant menacé par la surpopulation.

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Le parc national du Manovo-Gounda Saint Floris (N ii, iv / 1988)L’importance de ce parc tient à la richesse de sa flore et de sa faune. Ses vastessavannes abritent des espèces de mammifères très variées : rhinocéros noirs,éléphants, guépards, léopards, chiens sauvages, gazelles à front roux, buffles, etdifférents types d’oiseaux aquatiques qui trouvent un habitat dans les plainesd’inondation du Nord.

RÉPUBLIQUE DE CORÉE

Grotte de Sokkuram et temple de Pulguksa (C i, iv / 1995)

Aménagée au VIIIe siècle sur les pentes du mont T’oham, la grotte de Sokkuramrenferme une statue monumentale de Bouddha regardant la mer dans la positionbhumisparsha mudra. Avec les représentations de divinités, de bodhisattva et dedisciples qui l’entourent, sculptées en hauts-reliefs et bas-reliefs avec délicatesse etréalisme, il constitue un chef-d’oeuvre de l’art bouddhiste d’Extrême-Orient. Letemple de Pulguksa, construit en 752, forme avec la grotte un ensemble d’architecturereligieuse d’une valeur exceptionnelle.

Temple d’Haeinsa Changgyong P’ango, les dépôts des tablettes du TripitakaKoreana (C iv, vi / 1995)Le temple d’Haeinsa, sur le mont Kaya, abrite le Tripitaka Koreana, collection la pluscomplète de textes du canon bouddhiste, gravés sur 80 000 tablettes de bois entre1237 et 1249. Destinés à recevoir ces tablettes, documents vénérés autant qu’oeuvre

d’art exceptionnelle, les bâtiments du Changgyong P’ango datent du XVe siècle et sontles plus anciens dépôts du Tripitaka. Ils démontrent une maîtrise stupéfiante dans laconception et la mise en oeuvre des techniques de conservation de ces tablettes debois.

Sanctuaire de Chongmyo (C iv / 1995)Chongmyo est le plus ancien et le plus authentique des sanctuaires royaux confucéensconservés aujourd’hui. Dédié aux ancêtres de la dynastie Choson (1392-1910) son

aspect actuel date du XVIe siècle. Il abrite des tablettes portant les enseignements desmembres de l’ancienne famille royale, tandis que s’y déroulent encore des pratiques

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rituelles associant musique, chant et danse, perpétuant une tradition remontant au

XIVe siècle.

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE POPULAIRE LAO

Ville de Luang Prabang (C ii, iv, v / 1995)Luang Prabang traduit de manière exceptionnelle la fusion de l’architecturetraditionnelle et des structures urbaines laotiennes et celles conçues par les autorités

coloniales européennes au cours du XIXe et du XXe siècle. Son paysage urbainunique, remarquablement bien conservé, illustre une étape majeure du mélange de cesdeux traditions culturelles différentes.

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

La ville coloniale de Saint-Domingue (C ii, iv, vi / 1990)Après la découverte de l’île par Christophe Colomb en 1492, c’est à Saint-Domingue,fondée en 1498, que s’élevèrent la première cathédrale, le premier hôpital, la premièredouane et la première université d’Amérique. La ville coloniale fut édifiée selon unplan en damier qui servit de modèle à presque tous les urbanistes du Nouveau Monde.

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

Le centre historique de Prague (C ii, iv, vi / 1992)

Construits entre le XIe et le XVIIIe siècle, les quartiers de la vieille ville, la petiteville et la nouvelle ville avec leurs magnifiques monuments comme le châteauHradcany, la cathédrale Saint-Guy, le pont Charles et de nombreux autres églises et

palais construits pour la plupart au XIVe siècle sous le saint empereur romaingermanique Charles IV, témoignent de la grande influence architecturale et culturelleexercée par cette ville depuis le Moyen Age.

Le centre historique de Cesky Krumlov (C iv / 1992)

Sur les rives de la Vltava, cette ville a été édifiée autour d’un château du XIII e sièclecomportant des éléments gothiques, renaissance et baroques. C’est un exempleexceptionnel de petite ville médiévale d’Europe centrale qui s’est développéepaisiblement pendant cinq siècles, conservant ainsi un patrimoine architecturalremarquablement intact.

Le centre historique de Telc (C i, iv / 1992)La ville est située sur une colline et ses maisons étaient à l’origine construites en bois.

Après un incendie à la fin du XIVe siècle, elle a été reconstruite en pierre, entourée demurailles et renforcée par un réseau de bassins. Le château gothique de la ville a été

reconstruit en style haut gothique à la fin du XV e siècle.

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L’église Saint-Jean-Népomucène, lieu de pèlerinage à Zéléna Hora (C iv / 1994)A Zéléna Hora, non loin de Zdar nad Sazavou en Moravie, s’élève l’église depèlerinage construite à la gloire de Saint-Jean-Népomucène. Edifiée au début du

XVIIIe siècle sur un plan en étoile, c’est l’oeuvre la plus originale du grand architecteJan Blazej Santini dont le style extrêmement personnel se situe entre le néo-gothiqueet le baroque.

Kutná Hora - centre historique de la ville, avec l’église Sainte-Barbe et lacathédrale Notre-Dame de Sedlec (C ii, iv / 1995)

Née de l’exploitation de mines d’argent, Kutná Hora devint, au XIVe siècle, une villeroyale dotée de monuments symbolisant sa prospérité. L’église Sainte-Barbe, joyau dugothique finissant, et la cathédrale Notre-Dame de Sedlec, restaurée dans le goût

baroque au début du XVIIIe siècle, influencèrent l’architecture d’Europe centrale. Ceschefs-d’oeuvre s’insèrent aujourd’hui dans un tissu urbain médiéval préservé quifrappe par la richesse de ses demeures privées.

Paysage culturel de Lednice-Valtice (C i, ii, iv / 1996)

Entre le XVIIe et le XXe siècle, la famille ducale de Liechtenstein a fait de sesdomaines du sud de la Moravie une création artistique exceptionnelle. A l’architecturebaroque, oeuvre principalement de Johann Bernhard Fischer von Erlach, classique etnéogothique des châteaux de Lednice et Valtice, répond une nature travaillée selon les

conceptions romantiques anglaises de l’art paysager. S’étendant sur 200 km2, c’est undes paysages les plus vastes créés par l’homme en Europe.

RÉPUBLIQUE-UNIE DE TANZANIE

La zone de conservation de Ngorongoro (N ii, iii, iv / 1979)L’immense et parfait cratère du Ngorongoro abrite une grande concentrationpermanente d’animaux sauvages. A proximité se trouvent le cratère d’Empakaai, avecson lac profond, et le volcan d’Oldonyo Lengai, encore en activité. Non loin de là, lesfouilles effectuées dans la gorge d’Olduvai ont permis de découvrir des ossements del’un des plus lointains ancêtres de l’homme, Homo habilis.

Les ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (C iii / 1981)Sur deux petites îles toutes proches de la côte tanzanienne, subsistent les vestiges de

deux grands ports qui firent l’admiration des premiers voyageurs européens. Du XIIIe

au XVIe siècle, les marchands de Kilwa échangèrent l’or, l’argent, les perles, lesparfums, la vaisselle d’Arabie, les faïences de Perse et la porcelaine de Chine, tenantainsi entre leurs mains une bonne part du commerce de l’océan Indien.

Le parc national de Serengeti (N iii, iv / 1981)Dans les vastes plaines de Serengeti, sur un million et demi d’hectares de savanes, lesmigrations annuelles vers les points d’eau permanents d’immenses troupeaux demillions d’herbivores - gnous, gazelles, zèbres -, suivis de leurs prédateurs, offrent unspectacle d’un autre âge, l’un des plus impressionnants qui soient au monde.

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La réserve de gibier de Selous (N ii, iv / 1982)Eléphants, rhinocéros noirs, guépards, girafes, hippopotames et crocodiles vivent en

très grand nombre dans cet immense sanctuaire de 50 000 km² demeuré à peu près àl’abri de l’homme. Le parc comprend des zones de végétation variées, depuis lesfourrés denses jusqu’à des prairies boisées bien dégagées.

Le parc national du Kilimandjaro (N iii / 1987)Point culminant de l’Afrique à une altitude de 5 963 m, le Kilimandjaro est un massifvolcanique dont la cime isolée, couverte de neiges éternelles, surplombe la savaneavoisinante. Il est entouré d’une forêt de montagne. Le parc abrite de nombreuxmammifères dont beaucoup appartiennent à des espèces menacées.

ROUMANIE

Le delta du Danube (N iii, iv / 1991)Les eaux du Danube se jettent dans la mer Noire en formant le plus vaste et le mieuxpréservé des deltas européens. Ses innombrables lacs et marais abritent plus de 300espèces d’oiseaux ainsi que 45 espèces de poissons d’eau douce.

Biertan et son église fortifiée (C iv / 1993)Fondée par les Saxons de Transylvanie sur les contreforts du massif des Carpates, la

ville a conservé ses éléments médiévaux et notamment son église fortifiée du XVI e

siècle et de nombreuses maisons anciennes autour de la place centrale. Le système detriple enceinte de l’église est l’un des mieux conservés d’Europe et se présente encoredans son contexte urbain d’origine.

Le monastère de Horezu (C ii / 1993)Fondée en 1690 par le prince Constantin Brancovan, le monastère de Horezu, enValachie, est un chef-d’oeuvre de ce qu’on devait appeler le style brancovan,remarquable par la pureté et l’équilibre de son architecture, la richesse de ses élémentssculptés, ainsi que par ses compositions religieuses, ses portraits votifs et sadécoration peinte qui nous rappellent que l’école de peinture de Horezu fut très célèbre

dans toute la région au XVIIIe siècle.

Les églises de Moldavie (C i, iv / 1993)

Avec leurs murs extérieurs peints, ornés de fresques remontant au XV e et au XVIe

siècles, chefs-d’oeuvre très particuliers de l’art byzantin, ces sept églises ont uncaractère unique en Europe.

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ROYAUME-UNI

La Chaussée des Géants et sa côte (N i, iii / 1986)Au pied des falaises qui bordent le plateau d’Antrim en Irlande du Nord, la Chausséedes Géants, composée de quelque 40 000 ‘colonnes de basalte, s’enfonce doucementdans la mer. Elle a inspiré des légendes où des géants l’utilisaient pour franchir la merjusqu’en Ecosse. Les études géologiques qui lui ont été consacrées depuis trois centsans ont contribué au développement des sciences de la Terre et montré que ce paysagespectaculaire s’expliquait par des activités volcaniques datant du Tertiaire, il y aquelque 50 à 60 millions d’années.

La cathédrale et le château de Durham (C ii, iv, vi / 1986)

Construite à la fin du XIe et au début du XIIe siècle, pour abriter les reliques de saintCuthbert, évangélisateur de la Northumbrie, et de Bède le Vénérable, la cathédraleatteste l’importance du monachisme bénédictin primitif et apparaît comme lemonument le plus vaste et le plus achevé de l’architecture normande en Angleterre.L’audace novatrice de sa voûte annonce déjà l’art gothique. Derrière l’enclos de lacathédrale se dresse le château, ancienne forteresse normande qui servit ensuite derésidence aux princes-évêques de Durham.

La gorge d’Ironbridge (C i, ii, iv, vi / 1986)A Ironbridge, localité minière devenue le symbole de la révolution industrielle, setrouvent tous les éléments ayant concouru à l’essor de cette région industrielle au

XVIII e siècle, depuis le centre d’extraction jusqu’aux voies de communication. Aproximité, le haut-fourneau de Coalbrookdale, créé en 1708, rappelle la découverte dela fonte au coke. Quant au pont d’Ironbridge, le premier pont métallique du monde, ileut une influence considérable sur l’évolution de la technologie et. de l’architecture.

Le parc de Studley Royal et les ruines de l’abbaye de Fountains (C i, iv / 1986)Un étonnant paysage a été créé par l’homme autour des ruines de l’abbaye cisterciennede Fountains et du château de Fountains Hall, dans le Yorkshire. Ces aménagements

paysagers, les jardins et le canal du XVIIIe siècle, les plantations et la perspective du

XIXe siècle, ainsi que le château néo-gothique de Studley Royal, constituent unensemble d’une valeur exceptionnelle.

Stonehenge, Avebury et les sites associés (C i, ii, iii / 1986)Stonehenge et Avebury, dans le Wiltshire, sont parmi les ensembles mégalithiques lesplus célèbres du monde. Ces deux sanctuaires sont constitués de cercles de menhirsdisposés selon un ordre aux significations astronomiques encore mal expliquées. Ceslieux sacrés et les divers sites néolithiques proches sont des témoins irremplaçables dela préhistoire.

Les châteaux-forts et les enceintes du roi Edouard Ier dans l’ancienneprincipauté de Gwynedd (C i, iii, iv / 1986)Dans l’ancienne principauté de Gwynedd située dans le nord du pays de Galles, leschâteaux forts de Beaumaris et Harlech, dus au plus grand ingénieur militaire de son

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temps, James de Saint George, et les ensembles fortifiés de Caernarvon et de Conway,tous extrêmement bien conservés, sont un témoignage de prix sur l’oeuvre decolonisation et de défense menée tout au long de son règne (1272-1307) par le roi

d’Angleterre Edouard Ier et sur l’architecture militaire de son époque.

L’île de St. Kilda (N iii, iv / 1986)Cet archipel volcanique aux paysages spectaculaires, situé au large des Hébrides etcomprenant les îles de Hirta, Dun, Soay et Boreray, est bordé par les plus hautesfalaises d’Europe qui abritent d’impressionnantes colonies d’espèces rares et menacéesd’oiseaux, macareux et fous de Bassan en particulier.

Le palais de Blenheim (C ii, iv / 1987)Non loin d’Oxford, dans un parc romantique créé par le célèbre jardinier-paysagiste“Capability” Brown, s’élève le palais de Blenheim, offert par la nation anglaise à JohnChurchill, premier duc de Marlborough, en reconnaissance de sa victoire de 1704 surles troupes françaises et bavaroises. Construit de 1705 à 1722, caractérisé parl’éclectisme de l’inspiration et un retour aux sources nationales, c’est le type achevé

d’une demeure princière du XVIIIe siècle.

La ville de Bath (C i, ii, iv / 1987)Station thermale fondée par les Romains, Bath a été un centre important de l’industrie

lainière au Moyen Age. Au XVIIIe siècle, sous George III, elle est devenue une villeélégante aux bâtiments néo-classiques inspirés par Palladio qui ont harmonieusemententouré le complexe thermal romain.

Le Mur d’Hadrien (C ii, iii, iv / 1987)Elevé sur les ordres de l’empereur Hadrien vers 122 apr. J.-C. aux confins del’Angleterre et de l’Ecosse, le mur, long de 118 km, est un exemple remarquabled’organisation d’une zone militaire qui illustre les techniques et les conceptionsstratégiques et géopolitiques de la Rome antique.

Le palais et l’abbaye de Westminster et l’église Sainte-Marguerite(C i, ii, iv / 1987)Reconstruit à partir de 1840 autour de remarquables vestiges médiévaux, le palais deWestminster est un exemple éminent, cohérent et complet du style néo-gothique.Avec la petite église Sainte-Marguerite, de style gothique perpendiculaire, et laprestigieuse abbaye dans laquelle furent couronnés tous les souverains britanniques

depuis le XIe siècle, il présente une signification historique et symbolique éminente.

L’île Henderson (N iii, iv / 1988)Située dans la partie orientale du Pacifique Sud, l’île Henderson est parmi les raresatolls du monde à avoir conservé une écologie pratiquement intacte. Sa situationisolée permet d’y observer la dynamique de l’évolution insulaire et de la sélectionnaturelle, et elle est particulièrement remarquable pour ses dix plantes et ses quatreoiseaux terrestres endémiques.

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La Tour de Londres (C ii, iv / 1988)La massive Tour Blanche, archétype de l’architecture militaire normande, qui exerçason influence dans tout le royaume, fut construite au bord de la Tamise parGuillaume le Conquérant pour protéger la ville de Londres et affirmer son pouvoir.Autour d’elle s’est développée la Tour de Londres, imposante forteresse riche desouvenirs historiques et devenue l’un des symboles de la monarchie.

La cathédrale, l’abbaye Saint-Augustin et l’église Saint-Martin à Cantorbéry(C i, ii, vi / 1988)Siège trois fois centenaire du chef spirituel de l’Église d’Angleterre, Cantorbéry, dansle Kent, abrite la modeste église Saint-Martin, la plus ancienne d’Angleterre, les ruinesde l’abbaye Saint-Augustin, qui rappellent la mission évangélisatrice du saint dansl’Heptarchie à partir de 597, et la superbe cathédrale de Christ Church, saisissantmélange des styles roman et gothique perpendiculaire, où l’archevêque ThomasBecket fut assassiné en 1170.

Vieille ville et nouvelle ville d’Édimbourg (C ii, iv / 1995)

Capitale de l’Écosse depuis le XVe siècle, Édimbourg offre le double visage d’unevieille ville dominée par une forteresse médiévale et d’une ville nouvelle néo-

classique dont l’aménagement, à partir du XVIIIe siècle, exerça une profondeinfluence sur l’urbanisme européen. Le voisinage harmonieux de ces deux ensemblesurbains si contrastés, riches chacun en bâtiments de grande valeur, confère à la villeson caractère unique.

Réserve de faune sauvage de l’île de Gough (N iii, iv / 1995)L’île de Gough, dans l’Atlantique sud, constitue l’un des écosystèmes insulaires etmarins les moins perturbés des zones tempérées froides. Une colonies d’oiseauxmarins parmi les plus importantes du monde y vit dans un paysage spectaculaire defalaises surplombant l’océan. L’île abrite aussi deux espèces d’oiseaux terrestresendémiques, la galinulle et le rowettie de Gough, ainsi que douze espèces végétalesqui le sont également.

SAINT-SIÈGE

La Cité du Vatican (C i, ii, iv, vi / 1984)Haut lieu du monde chrétien, la Cité du Vatican témoigne d’une grande histoire etd’une prodigieuse aventure spirituelle. Dans les limites de ce minuscule État, on peutadmirer une concentration unique de chefs-d’oeuvres de l’art. Avec la place circulaireà double colonnade qui la précède, avec les palais et les jardins qui l’entourent, labasilique, élevée sur les lieux du martyre de l’apôtre Pierre, en constitue lecentre. C’est le plus grand édifice religieux du monde, fruit des génies conjugués deBramante, Raphaël, Michel-Ange, Bernin et Maderna.

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SÉNÉGAL

L’île de Gorée (C vi / 1978)

Au large des côtes du Sénégal, en face de Dakar, Gorée a été du XVe au XIXe sièclele plus grand centre de commerce d’esclaves de la côte africaine. Tour à tour sousdomination portugaise, néerlandaise, anglaise et française, son architecture estcaractérisée par le contraste entre les sombres quartiers des esclaves et les élégantesmaisons des marchands des esclaves. L’île de Gorée reste encore aujourd’hui unsymbole de l’exploitation humaine et un sanctuaire pour la réconciliation.

Le parc national du Niokolo-Koba (N iv / 1981)Situées dans une zone bien irriguée, le long des rives de la Gambie, les forêts-galerieset les savanes du Niokolo-Koba abritent une faune d’une grande richesse : l’élan deDerby - la plus grande des antilopes - des chimpanzés, des lions, des léopards, uneimportante population d’éléphants et de très nombreux oiseaux, reptiles et amphibiens.

Le parc national des oiseaux du Djoudj (N iii, iv / 1981)Dans le delta du fleuve Sénégal, le parc est une zone humide de 16 000hectares comprenant un grand lac entouré de ruisseaux, d’étangs et de bras morts, quiconstituent un sanctuaire vital, mais fragile, pour un million et demi d’oiseaux tels quele pélican blanc, le héron pourpre, la spatule africaine, la grande aigrette et lecormoran.

SEYCHELLES

L’atoll d’Aldabra (N ii, iii, iv / 1982)Il comprend quatre grandes îles de corail exhaussé qui enferment une lagune peuprofonde. L’ensemble est lui-même entouré d’un récif. En raison des difficultés d’accèset de l’isolement, Aldabra a été préservé de l’influence humaine et est devenu unrefuge pour quelque 152 000 tortues terrestres géantes qui constituent la plus grandepopulation mondiale de ce reptile.

La réserve naturelle de la Vallée de Mai (N i, ii, iii, iv / 1983)Au coeur de la petite île de Praslin, la réserve abrite les vestiges d’une forêt depalmiers endémiques qui a conservé à peu près son état originel. Le célèbre “coco demer”, fruit d’un palmier dont on pensait autrefois qu’il poussait au fond des mers, estla plus grosse graine du règne végétal.

SLOVAQUIE

Vlkolínec (C iv, v / 1993)Dans le centre de la Slovaquie, Vlkolínec est un ensemble remarquablement préservéde 45 bâtiments présentant les caractéristiques traditionnelles d’un village d’Europecentrale. C’est dans la région le groupe le plus complet de ce genre, avec ses maisonstraditionnelles en bois d’un type qu’on trouve souvent dans les zones de montagne.

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Banská Stiavnica (C iv, v / 1993)Au cours des siècles, la ville a reçu la visite de nombreux ingénieurs et scientifiquesqui ont contribué à sa renommée. L’ancien centre minier médiéval s’est transformé en

ville dotée de palais Renaissance, d’églises du XVIe siècle, de places élégantes et dechâteaux. Le centre urbain se fond dans un environnement qui comporte des vestigestrès importants des activités minières et métallurgiques du passé.

Spissky Hrad et les monuments culturels associés (C iv / 1993)

Ce site est l’un des ensembles de bâtiments militaires, politiques et religieux des XIIIe

et XIVe siècles les plus étendus d’Europe orientale dont l’architecture romane etgothique est demeurée remarquablement intacte.

SLOVÉNIE

Les grottes de Skocjan (N ii, iii / 1986)Ce réseau exceptionnel de grottes calcaires comporte des dolines effondrées etquelque cinq kilomètres de galeries avec des cavernes de plus de 200 mètres deprofondeur et de nombreuses’ cascades. C’est l’un des sites les plus célèbres du mondepour l’étude des phénomènes karstiques.

SRI LANKA

La ville sainte d’Anuradhapura (C ii, iii, vi / 1982)

Autour de l'arbre de l’éveil”, figuier de Bouddha dont la bouture fut apportée au III e

siècle av. J.-C. par Sanghamitta, fondatrice d’un ordre bouddhiste féminin,Anuradhapura, capitale politique et religieuse de Ceylan pendant 1300 ans, futabandonnée en 993 à la suite d’invasions. Longtemps ensevelie sous une jungleépaisse, la ville, avec ses palais, ses monastères et autres monuments, est de nouveauaccessible dans son site admirable.

La cité historique de Polonnaruwa (C i, iii, vi / 1982)Seconde capitale de Sri Lanka après la destruction d’Anuradhapura en 993,Polonnaruwa comprend, à côté des monuments brahmaniques élevés par les Cholas,

les restes monumentaux de la fabuleuse cité-jardin créée au XII e siècle parParakramabahu le Grand.

La ville ancienne de Sigiriya (C ii, iii, iv / 1982)Sur les pentes abruptes et au sommet d’un rocher de pierre rouge haut de 370 m, le“Rocher du Lion”, qui domine la jungle de toutes parts, subsistent les ruines de lacitadelle dont le roi parricide Kassyapa (477-495) fit sa capitale éphémère. On yaccédait par une série de galeries et d’escaliers qui débouchaient dans la gueule d’unlion colossal, construit en brique et en plâtre.

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La réserve forestière du Sinharaja (N ii, iv / 1988)Situé dans le sud-ouest de Sri Lanka, le Sinharaja est la dernière zone viable de forêttropicale humide primaire du pays. Plus de 60% des arbres sont endémiques et bonnombre d’entre eux sont considérés comme rares. La faune endémique est nombreuse,notamment les oiseaux, mais la réserve abrite aussi 50% d’espèces endémiques demammifères et de papillons, ainsi que beaucoup d’insectes, reptiles et amphibiensrares.

La ville sacrée de Kandy (C iv, vi / 1988)Ce site sacré du bouddhisme, communément appelé ville de Senkadagalapura, a été ladernière capitale des rois de Sinhala dont le mécénat a permis à la culture de Dinahalade s’épanouir pendant plus de 2 500 ans, jusqu’à l’occupation de Sri Lanka par lesBritanniques en 1815. C’est aussi le site du Temple de la Dent du Bouddha, célèbrelieu de pèlerinage.

La vieille ville de Galle et ses fortifications (C iv / 1988)

Fondée au XVIe siècle par les Portugais, Galle a atteint son apogée au XVIIIe siècle,avant l’arrivée des Britanniques. C’est le meilleur exemple d’une ville fortifiéeconstruite par les Européens en Asie du Sud et du Sud-Est qui illustre l’interactionentre l’architecture européenne et les traditions de l’Asie du Sud.

Le temple d’Or de Dambulla (C i, vi / 1991)Haut lieu de pèlerinage de Sri Lanka depuis 22 siècles, ce monastère rupestre, quicontient cinq sanctuaires, est l’ensemble le plus grand et le mieux conservé detemples-cavernes à Sri Lanka. Il est particulièrement remarquable par ses peintures

murales bouddhiques couvrant une superficie de 2 100 m2 et par ses 157 statues.

SUÈDE

Le domaine royal de Drottningholm (C iv / 1991)Situé sur une île du lac Mälar dans la banlieue de Stockholm, l’ensemble deDrottningholm, avec son château, son théâtre construit en 1766 et parfaitementpréservé, son pavillon chinois et ses jardins, est le meilleur exemple des résidences

royales construites au XVIIIe siècle dans l’Europe septentrionale sous l’influence deVersailles.

Birka et Hovgarden (C iii, iv /1993)

Le site archéologique de Birka, occupé aux IXe et Xe siècles de notre ère, sur l’îleBjörkö dans le lac Mälar et le site de Hovgarden sur l’île voisine d’Adelsö constituentun ensemble archéologique illustrant clairement les réseaux commerciaux complexesde l’époque des Vikings et leur influence sur l’histoire de la Scandinavie. Birka abritaen outre la plus ancienne congrégation chrétienne de Suède, fondée en 831 par saintAnsgar.

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Les forges d’Engelsberg (C iv / 1993)Ce site est l’exemple le plus complet et le mieux préservé des fonderies suédoises dontla production de fer de haute qualité assura à la Suède la première place dans ce

secteur aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Les gravures rupestres de Tanum (C i, iii, iv / 1994)Dans le nord du Bohuslän, les gravures rupestres de la commune de Tanumconstituent un ensemble de toute première importance sur le plan mondial tant parleur variété (représentations humaines et animales, armes, bateaux et autres objets)que par leur unité culturelle et chronologique. Elles illustrent, avec une abondance etune qualité remarquables, la vie et les croyances de 1’Âge du bronze en Europe.

Skogskyrkogården (C ii, iv / 1994)Ce cimetière de la ville de Stockholm fut aménagé de 1917 à 1920 par deux jeunesarchitectes, Asplund et Lewerentz, dans d’anciennes carrières de gravier plantées depins. Associant la végétation aux éléments architecturaux et tirant parti des accidentsdu terrain, il crée un paysage qui correspond idéalement à sa fonction et qui a exercéune profonde influence dans divers pays du monde.

Ville hanséatique de Visby (C iv, v / 1995)

Ancien site viking sur l’île de Gotland, Visby fut, du XIIe au XIVe siècle, le principal

centre de la Ligue hanséatique en mer Baltique. Ses remparts du XIII e siècle, ainsique plus de 200 entrepôts et maisons de marchands de la même époque en font la villefortifiée et commerciale la mieux préservée d’Europe du Nord.

L’aire de Laponie (N i, ii, iii / C iii, v / 1996)Dans cette région circumpolaire du nord de la Suède vivent les’ Saamis, nom que sedonnent les Lapons. Elle constitue le plus vaste et l’un des derniers espaces où sepratique encore leur mode de vie ancestral fondé sur la transhumance. Chaque été, lesSaamis conduisent leurs immenses troupeaux de rennes vers les montagnes dans unpaysage naturel jusqu’ici préservé mais que risque de menacer désormais l’utilisationde moyens de transport motorisés. Des processus géologiques historiques et ceux encours sont illustrés par des formations glaciaires tels que des moraines et des grandscours d’eau glaciaires erratiques.

Ville-église de Gammelstad, Luleå (C ii, iv, v / 1996)Gammelstad, au fond du golfe de Botnie, conserve au mieux aujourd’hui la mémoired’un type de ville unique répandu dans le nord de la Scandinavie, la ville-église. Ses

424 maisons en bois serrées autour de l’église en pierre du début du XVe siècle n’yétaient utilisées, en effet, que les jours de culte et de fêtes religieuses par les fidèlesvenus des campagnes environnantes que l’éloignement et des conditions naturellesdifficiles empêchaient de rentrer chez eux.

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SUISSE

Le couvent de Saint-Gall (C ii, iv / 1983)Exemple parfait de grand monastère carolingien, le couvent, reconstruit sous l’abbéGozbert (816-837), conserve de précieux manuscrits dans sa bibliothèque baroque,notamment le plus ancien dessin d’architecture sur parchemin connu.

Le couvent bénédictin Saint-Jean-des-Soeurs à Müstair (C iii / 1983)Caractéristique du renouveau monastique chrétien à l’époque carolingienne, le couventde Müstair, situé dans une vallée du centre des Grisons, conserve le plus importantcycle de peintures murales de la Suisse, exécutées vers 800, ainsi que des fresques etdes stucs de l’époque romane.

La vieille ville de Berne (C iii / 1983)

Fondée au XIIe siècle sur un promontoire rocheux enserré par l’Aare, Berne estdevenue la capitale de la Suisse en 1848. La vieille ville renferme des monuments de

nombreuses périodes, notamment des arcades et des fontaines du XVIe siècle. La

majeure partie de la ville médiévale a été rénovée au XVIII e siècle mais a conservéson caractère original.

THAILANDE

La ville historique de Sukhothaï (C i, iii / 1991)

Capitale du premier royaume du Siam aux XIIIe et XIVe siècles, Sukhothaï conserved’admirables monuments illustrant les débuts de l’architecture thaïe. La grandecivilisation qui se développa dans le royaume est tributaire de nombreuses influenceset d’anciennes traditions locales, mais l’assimilation rapide de tous ces éléments forgeace que l’on appelle le “style Sukhothaï”.

La ville historique d’Ayutthaya (C iii / 1991)Fondée vers 1350, Ayutthaya devint la deuxième capitale siamoise après Sukhotaï.

Elle fut détruite par les Birmans au XVIIIe siècle. Ses vestiges, caractérisés par les” prang” , ou tours-reliquaires, et par des monastères aux proportions gigantesques,donnent une idée de sa splendeur passée.

Les sanctuaires de faune de Thung Yai-Huai Kha Khaeng (N ii, iii, iv / 1991)S’étendant sur plus de 600 000 hectares en bordure de la frontière avec le Myamnar,les sanctuaires, demeurés essentiellement intacts, contiennent presque toutes lesformations forestières de l’Asie du Sud-Est continentale. Ils abritent un ensembled’espèces animales plus divers que n’importe quelle aire protégée de cette région, dont77% des grands mammifères (notamment éléphants et tigres), 50% des grands oiseauxet 33% des vertébrés terrestres.

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Le site archéologique de Ban Chiang (C iii / 1992)Considéré comme le plus important site préhistorique découvert à ce jour en Asie duSud-Est, Ban Chiang a marqué une étape importante dans l’évolution culturelle,sociale et technologique de l’homme. Le site témoigne de l’existence d’activitésagricoles ainsi que de la production et de l’utilisation de métaux.

TUNISIE

La médina de Tunis (C ii, iii, v / 1979)

Sous le règne des Almohades et des Hafsides, du XIIe au XVIe siècle, Tunis a étéconsidérée comme l’une des villes les plus importantes et les plus riches du mondeislamique. Quelque 700 monuments dont des palais, des mosquées, des mausolées,des médersas et des fontaines témoignent de ce remarquable passé.

Le site archéologique de Carthage (C ii, iii, vi / 1979)

Fondée dès le IXe siècle av. J.-C. sur le golfe de Tunis, Carthage établit à partir du

V Ie siècle un empire commercial s’étendant à une grande partie du mondeméditerranéen et fut le siège d’une brillante civilisation. Au cours des longues guerrespuniques, elle occupa des territoires de Rome, mais celle-ci la détruisit finalement en146 av. J.-C. Une seconde Carthage, romaine celle-là, fut alors fondée sur ses ruines.

L’amphithéâtre d’El-Jem (C iv, vi / 1979)Dans la petite bourgade d’El-Jem s’élèvent les ruines impressionnantes du plus grandcolisée d’Afrique du Nord, immense amphithéâtre où pouvaient prendre place 35 000

spectateurs. Cette construction du IIIe siècle apr. J.-C. illustre l’extension et lagrandeur de l’Empire romain.

Le parc national de l’Ichkeul (N iv / 1980)Le lac et les zones humides de l’Ichkeul constituent un relais indispensable pour descentaines de milliers d’oiseaux migrateurs - canards, oies, cigognes, flamants roses,etc. - qui viennent s’y nourrir et y nicher. Le lac est l’ultime vestige d’une chaîne delacs qui s’étendait jadis à travers l’Afrique du Nord.

La cité punique de Kerkouane et sa nécropole (C iii / 1985, 1986)Sans doute abandonné pendant la première guerre punique (vers 250 avant l’èrechrétienne) et n’ayant de ce fait subi aucune reconstruction romaine, le site deKerkouane nous offre les seuls vestiges d’une ville phénico-punique qui aient été misau jour. Ses maisons, construites selon un plan type, s’ordonnent suivant un modèleurbanistique très élaboré.

La médina de Sousse (C iii, iv, v / 1988)Sousse, important port commercial et militaire sous les Aghlabides (800-909), est unexemple typique de ville des premiers siècles de l’islam. Avec sa Casbah, sesremparts, sa médina, avec la Grande Mosquée, la mosquée Bu Ftata et son ribattypique, à la fois fort et édifice religieux, elle était l’un des éléments d’un système dedéfense de la côte.

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Kairouan (C i, ii, iii, v, vi / 1988)

Fondée en 670, la ville de Kairouan a prospéré sous la dynastie aghlabide, au IX e

siècle. Malgré le transfert de la capitale politique à Tunis au XIIe siècle, Kairouan estrestée la première ville sainte du Maghreb. Son riche patrimoine architecturalcomprend notamment la Grande Mosquée, avec ses colonnes de marbre et de

porphyre, et la Mosquée des Trois Portes qui date du IXe siècle.

TURQUIE

Les zones historiques d’Istanbul (C i, ii, iii, iv / 1985)Point stratégique sur la péninsule du Bosphore entre les Balkans et l’Anatolie, la merNoire et la Méditerranée, la ville d’Istanbul a été associée à de grands événementspolitiques, religieux et artistiques pendant plus de deux mille ans. Ses chefs-d’oeuvrecomprennent l’ancien hippodrome de Constantin, la basilique Sainte-Sophie qui date

du VIe siècle et la mosquée Shleymaniye, du XVIe siècle; ils sont actuellementmenacés par la surpopulation, la pollution industrielle et une urbanisation incontrôlée.

Le parc national de Göreme et les sites rupestres de Cappadoce(N iii / C i, iii, v / 1985)Dans un paysage saisissant modelé par l’érosion, la vallée de Göreme et ses environsabritent à la fois des sanctuaires rupestres, témoignages irremplaçables sur l’artbyzantin de la période post-iconoclaste, et des habitations, des villages troglodytes etdes villes souterraines, vestiges d’un habitat humain traditionnel dont les débuts

remontent au IVe siècle.

La Grande mosquée et l’hôpital de Divrigi (C i, iv / 1985)

Dans cette région d’Anatolie conquise par les Turcs au début du XI e siècle, l’émirAhmet Shah fonda en 1228-1229 une mosquée, dotée d’une salle de prière unique etsurmontée de deux coupoles, ainsi qu’un hôpital contigu à la mosquée. Une techniquetrès élaborée de construction des voûtes, une sculpture décorative créative etexubérante, notamment sur les trois portails, contrastant avec la sévérité de l’enceinte,donnent un aspect très particulier à ce chef-d’oeuvre de l’architecture islamique.

Hattousa (C i, ii, iii, iv / 1986)Ancienne capitale de l’Empire hittite, Hattousa, en Anatolie centrale, constitue un sitearchéologique remarquable par ce qu’il nous révèle de l’organisation urbaine, par lestypes de constructions conservées (temples, résidences royales, fortifications), par larichesse ornementale de la Porte des Lions et de la Porte royale, ainsi que parl’ensemble rupestre de Yazilikaya. Elle exerça une influence prépondérante en

Anatolie et en Syrie du Nord au IIe millénaire av. J.-C.

Nemrut Dag (C i, iii, iv / 1987)

Le tombeau d’Antiochos Ier (69 à 34 av. J.-C.), qui régna sur le Commagène, royaumeconstitué au nord de la Syrie et de l’Euphrate après le démembrement de l’empired’Alexandre, représente une des plus colossales entreprises de l’époque hellénistique.

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Le syncrétisme de son panthéon et la filation légendaire grecque et Perse de ses roisattestent la double origine de la culture et de l’esthétique de ce royaume.

Xanthos-Letoon (C ii, iii / 1988)Capitale de la Lycie, ce site illustre, surtout par son art funéraire, le mélange destraditions lyciennes et de l’influence hellénique. Les inscriptions subsistant sur lesmonuments sont d’une grande importance pour la connaissance de l’histoire desLyciens et de leur langue indo-européenne.

Hierapolis-Pamukkale (N iii / C iii, iv / 1988)Prenant naissance au sommet d’une falaise haute de près de 200 mètres dominant laplaine, des sources chargées de calcite ont créé à Pamukkale (le “château de coton” enturc) un paysage irréel fait de forêts minérales, de cascades pétrifiées et d’une

succession de vasques en gradins. C’est là que, vers la fin du IIe siècle avant J.-C., ladynastie des Attalides, rois de Pergame, créa la station thermale de Hierapolis. Le siteabrite les ruines d’établissements thermaux, de temples et d’autres monumentshellénistiques.

La ville de Safranbolu (C ii, iv, v / 1994)

Du XIIIe siècle à l’apparition du chemin de fer, au début du XX e siècle, Safranbolu aété un poste caravanier important sur la principale route commerciale entre l’Orient etl’Occident. Sa Vieille Mosquée, ses Bains, et la médersa de Shleyman Pacha ont été

construits en 1322. A son apogée, au XVIIe siècle, son architecture a influencé ledéveloppement urbain d’une grande partie de l’Empire ottoman.

UKRAINE

Kiev: cathédrale Sainte-Sophie et laure de Kievo-Petchersk (C i, ii, iii, iv / 1990)Conçue pour rivaliser avec l’église Sainte-Sophie de Constantinople, la cathédraleSainte-Sophie de Kiev symbolise la “nouvelle Constantinople”, capitale de la

principauté chrétienne créée au XIe siècle dans une région évangélisée après lebaptême de saint Vladimir en 988. Le rayonnement spirituel et intellectuel de la laurede Kievo-Petchersk contribua largement à la diffusion de la foi et de la pensée

orthodoxes dans le monde russe aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.

URUGUAY

Quartier historique de la ville de Colonia del Sacramento (C iv / 1995)Fondée par les Portugais en 1680 sur le rio de Plata, la ville avait une fonctionstratégique face à l’Empire espagnol. Disputée pendant un siècle, elle fut finalementperdue par ses fondateurs. Son paysage urbain préservé, mélange de solennité etd’intimité, est un exemple de la fusion réussie des styles portugais, espagnol etpostcolonial.

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VENEZUELA

Cor0 et son port (C iv, v / 1993)Construite dans un style de construction en terre unique aux Caraïbes, la ville estl’unique exemple qui subsiste d’une synthèse réussie de traditions locales et detechniques architecturales mudéjares espagnoles et néerlandaises. L’une des premièresvilles coloniales, elle a été fondée en 1527 et possède quelque 602 bâtimentshistoriques.

Le parc national de Canaima (N i, ii, iii, iv / 1994)Le parc national de Canaima s’étend sur 3 millions d’hectares dans le sud-est deVenezuela, jouxtant les frontières du Guyana et du Brésil. Environ 65% du parc sontoccupés par des montagnes tabulaires (tepuis). Ceux-ci constituent un milieubiologique unique et présentent un très grand intérêt géologique. Leurs falaisesescarpées et leurs cascades (dont la chute d’eau la plus élevée du monde - 1000 m),forment des paysages spectaculaires.

VIET NAM

L’ensemble de monuments de Huê (C iii, iv / 1993)Etablie comme capitale du Vietnam unifié en 1802, la ville de Huê a été nonseulement le centre politique mais aussi le centre culturel et religieux sous la dynastieNguyên, jusqu’en 1945. La rivière des Parfums serpente à travers la cité-capitale, lacité impériale, la cité pourpre interdite et la cité intérieure, ajoutant la beauté de lanature à cette capitale féodale unique.

Baie de Ha Long (N iii / 1994)La baie de Ha Long, dans le golfe du Tonkin, compte environ 1 600 îles et îlots quicréent un paysage marin spectaculaire de piliers de calcaire. En raison du reliefvertigineux, la plupart des îles sont inhabitées, non perturbées par l’homme. Lesvaleurs esthétiques exceptionnelles de ce site sont complétées par son très grandintérêt biologique.

YÉMEN

La vieille ville de Sana’a (C iv, v, vi / 1986)Edifiée dans une vallée de montagne à 2 200 m d’altitude, Sana’a a été habitée depuis

plus de 2 500 ans. Aux VIIe et VIIIe siècle, la ville est devenue un important centre depropagation de l’islam. On retrouve ce patrimoine religieux et politique dans ses 106

mosquées, ses 12 hammams et ses 6 500 maisons qui datent tous d’avant le XI e siècle.Les maisons-tours aux nombreux étages et les maisons de pisé anciennes ajoutentencore à la beauté du site.

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L’ancienne ville de Shibam et son mur d’enceinte (C iii, iv, v / 1982).

Entourée de son mur d’enceinte, cette ville du XVIe siècle offre l’un des plus ancienset des meilleurs exemples d’un urbanisme rigoureux fondé sur le principe de laconstruction en hauteur. Ses impressionnantes structures en forme de tours quijaillissent de la falaise lui ont valu son surnom de “Manhattan du désert”.

La ville historique de Zabid (C ii, iv, vi / 1993)L’architecture domestique et militaire de cette ville et son tracé urbain en font un sited’une valeur archéologique et historique exceptionnelle. Outre le fait d’avoir été la

capitale du Yémen du XIIIe au XVe siècle, Zabid a eu une grande importance dans lemonde arabe et musulman pendant des siècles à cause de son université islamique.

YOUGOSLAVIE

Le vieux Ras avec Sopocani (C i, iii / 1979)Aux environs de l’ancienne ville de Ras, première capitale de la Serbie, unimpressionnant groupe de monuments médiévaux comprenant des forteresses, deséglises et des monastères, dont celui de Sopocani, rappellent les contacts entre lescivilisations occidentales et le monde byzantin.

La région naturelle et culture-historique de Kotor (C i, ii, iii, iv / 1979)Ce port naturel monténégrin sur la Côte adriatique était un important centre decommerce et d’art qui comptait de célèbres écoles de maçonnerie et d’iconographie auMoyen Age. Un grand nombre de ses monuments, dont quatre églises romanes et lesremparts de la ville, ont été gravement endommagés par un tremblement de terre en1979, mais la ville a été restaurée, essentiellement grâce à l’aide de l’UNESCO.

Le parc national Durmitor (N ii, iii, iv / 1980)Façonné par les glaciers et découpé par les rivières et les eaux souterraines, le parcnational Durmitor est d’une beauté naturelle saisissante : le long de la Tara, aux gorgesles plus profondes d’Europe, les forêts denses de conifères sont parsemées de lacs auxeaux limpides et abritent une importante flore endémique.

Le monastère de Studenica (C i, ii, iv, vi / 1986)

Fondé vers la fin du XIIe siècle peu après son abdication par Stevan Nemanja,créateur de l’État serbe médiéval, le monastère de Studenica est le plus vaste et le plusriche des monastères orthodoxes de Serbie. Ses deux monuments principaux, l’églisede la Vierge et l’église du Roi, construits en marbre blanc, en font un véritable

conservatoire de la peinture byzantine des XIIIe et XIVe siècles.

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ZAÏRE

Le parc national des Virunga (N ii, iii, iv / 1979)S’étendant sur 790 000 hectares, le parc des Virunga présente une diversité d’habitatsincomparable, allant des marécages et des steppes jusqu’aux neiges éternelles duRwenzori, à plus de 5 000 mètres d’altitude, en passant par les plaines de lave et lessavanes sur les pentes des volcans. Quelque 20 000 hippopotames fréquentent sesrivières, le gorille de montagne y trouve refuge, et des oiseaux en provenance deSibérie viennent y passer l’hiver.

Le parc national de la Garamba (N iii, iv / 1980)Comprenant d’immenses savanes, herbeuses ou boisées, entrecoupées de-forêts-galeries le long des rivières et de dépressions marécageuses, le parc abrite quatre desplus grands mammifères : l’éléphant, la girafe, l’hippopotame et surtout le rhinocérosblanc, inoffensif et beaucoup plus gros que le rhinocéros noir, dont il ne subsistequ’une trentaine d’individus.

Le parc national de Kahuzi-Biega (N iv / 1980)Vaste étendue de forêt tropicale primaire, le parc est dominé par deux spectaculairesvolcans éteints, le Kahuzi et le Biega. Il est peuplé d’une faune abondante et variée.Entre 2 100 et 2 400 mètres d’altitude, vit l’une des dernières populations du gorille demontagne, d’environ 250 individus seulement.

Le parc national de la Salonga (N ii, iii / 1984)Au coeur du bassin central du fleuve Zaïre, le parc est la plus grande réserve de forêttropicale pluviale, très isolée et accessible seulement par voie d’eau. C’est l’habitat deplusieurs espèces endémiques menacées, comme le chimpanzé nain, le paon du Zaïre,l’éléphant de forêt et le gavial africain, ou “faux crocodile”.

Réserve de faune à okapis (N iv / 1996)La Réserve de faune à okapis occupe environ un cinquième de la forêt d'Ituri au nord-est du Zaïre. Le bassin du fleuve Zaïre, dont la Réserve et la forêt font partie, est undes plus grands systèmes de drainage d’Afrique et on y a fait un grand nombre dedécouvertes relatives à l’évolution majeures. La réserve de faune possède des espècesmenacées de primates et d’oiseaux et environ 5 000 okapis, sur les 30 000 vivant àl’état sauvage. La Réserve est habitée par des populations nomades traditionnelles depygmées Mbuti et de chasseurs Efe.

ZAMBIE/ZIMBABWE

Mosi-oa-Tunya/Les chutes Victoria (N ii, iii / 1989)Elles sont au nombre des chutes d’eau les plus spectaculaires du monde. Le Zambèze,large de plus de deux kilomètres, s’engouffre bruyamment dans une série de gorges debasalte, provoquant une brume irisée visible à plus de vingt kilomètres de distance.

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Le parc national de Mana Pools, aires de safari Sapi et Chewore(N ii, iii, iv / 1984)Au bord du Zambèze, de grands escarpements surplombent le fleuve et les plainesinondables o ù l ’ o n t r o u v e u n e c o n c e n t r a t i o n r e m a r q u a b l e d e f a u n esauvage comprenant notamment éléphants, buffles, léopards et guépards. Lescrocodiles du Nil y sont également très nombreux.

Le monument national du Grand Zimbabwe (C i, iii, vi / 1986)Les ruines du Grand Zimbabwe, qui, selon une légende séculaire, aurait été la capitalede la reine de Saba, sont un témoignage unique de la civilisation bantoue des Shona

entre le XIe et le XVe siècles. La ville, qui couvre près de 80 hectares, fut un centred’échanges important, renommé dès le Moyen Age.

Les ruines de Khami (C iii, iv / 1986)Khami, qui se développa après l’abandon de la capitale du Grand Zimbabwe au milieu

du XVIe siècle, présente un grand intérêt archéologique. Les objets originairesd’Europe et de Chine qu’on y a découverts montrent que la ville fut de longue date uncarrefour commercial important.

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Critères relatifs à l’inscription de biens culturels sur la Liste du patrimoine mondial

Les critères d’inscription des biens culturels sur la Liste du patrimoine mondial doiventtoujours être considérés les uns par rapport aux autres et dans le contexte des définitions figurant àl’article 1 de la Convention reproduit ci-dessous

“les monuments : oeuvres architecturales, de sculpture ou de peinture monumentales,éléments ou structures de caractère archéologique, inscriptions, grottes et groupes d’éléments,qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art ou de lascience,

les ensembles : groupes de constructions isolées ou réunies, qui, en raison de leurarchitecture, de leur unité, ou de leur intégration dans le paysage, ont une valeur universelleexceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art ou de la science,

les sites : oeuvres de l’homme ou oeuvres conjuguées de l’homme et de la nature, ainsi queles zones y compris les sites archéologiques qui ont une valeur universelle exceptionnelle dupoint de vue historique, esthétique, ethnologique ou anthropologique.”

Un monument, un ensemble ou un site - tels qu’ils sont définis ci-dessus - proposé pourinscription sur la Liste du patrimoine mondial sera considéré comme ayant une valeur universelleexceptionnelle aux fins de la Convention lorsque le Comité considère que ce bien répond à l’un aumoins des critères ci-après et au critère d’authenticité. En conséquence, tout bien devrait:

(i) soit représenter un chef-d’oeuvre du génie créateur humain;

(ii) soit témoigner d’un échange d’influences considérable pendant une périodedonnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l’architectureou de la technologie, des arts monumentaux, de la planification des villes ou de lacréation de paysages; ou

(iii) soit apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur unetradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue; ou

(iv) soit offrir un exemple éminent d’un type de construction ou d’ensemblearchitectural ou technologique ou de paysage illustrant une ou des période(s)significative(s) de l’histoire humaine; ou

(v) soit constituer un exemple éminent d’établissement humain ou d’occupationdu territoire traditionnels représentatifs d’une culture (ou de cultures), surtout quandil devient vulnérable sous l’effet de mutations irréversibles;

(vi) soit être directement ou matériellement associé à des événements ou destraditions vivantes, des idées, des croyances ou des oeuvres artistiques et littérairesayant une signification universelle exceptionnelle (le Comité considère que ce critèrene devrait justifier une inscription sur la Liste que dans des circonstancesexceptionnelles et lorsqu’il est appliqué concurremment avec d’autres critèresculturels ou naturels).

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Critères relatifs à l’inscription de biens naturels sur la Liste du patrimoine mondial

Conformément à l’article 2 de la Convention, sont considérés comme “patrimoine naturel”:

“les monuments naturels constitués par des formations physiques et biologiques ou par des groupesde telles formations qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue esthétique ouscientifique;

les formations géologiques et physiographiques et les zones strictement délimitées constituantl’habitat d’espèces animale et végétale menacées, qui ont une valeur universelle exceptionnelle dupoint de vue de la science ou de la conservation;

les sites naturels ou les zones naturelles strictement délimitées, qui ont une valeur universelleexceptionnelle du point de vue de la science, de la conservation ou de la beauté naturelle.”

Un bien du patrimoine naturel - tel qu’il est défini précédemment - proposé pour inscriptionsur la Liste du patrimoine mondial sera considéré comme ayant une valeur universelle exceptionnelleaux fins de la Convention lorsque le Comité considère que ce bien répond au moins à l’un des critèresci-après et aux conditions d’intégrité énoncées ci-dessous. En conséquence, les biens proposésdevront :

(i) être des exemples éminemment représentatifs des grands stades de l’histoirede la terre, y compris le témoignage de la vie, de processus géologiques en coursdans le développement des formes terrestres ou d’éléments géomorphiques ouphysiographiques ayant une grande signification ; ou

(ii) être des exemples éminemment représentatifs de processus écologiques etbiologiques en cours dans l’évolution et le développement des écosystèmes etcommunautés de plantes et d’animaux terrestres, aquatiques, côtiers et marins ; ou

(iii) représenter des phénomènes naturels ou des aires d’une beauté naturelle etd’une importance esthétique exceptionnelle ; ou

(iv) contenir les habitats naturels les plus représentatifs et les plus importantspour la conservation in situ de la diversité biologique, y compris ceux où surviventdes espèces menacées ayant une valeur universelle exceptionnelle du point de vue dela science ou de la conservation.

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