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î g' m COMBOURG Déviation R.D. 795 (2 ème tranche) 35. 085. 62. (ILLE-ET-VILAINE) IX F. S. DE DIAGNOSTIC ARCHEOLOGIQUE 01/02/95 - 20/02/96 Sous la direction de Elven LE GOFF Àvec la collaboration de Servane JOV1N Avec le concours du Conseil Général d'Ille-et-Vilaine A. F. A. N. Grand-Ouest Ministère de la Culture et de la Francophonie Rennes : S. R. A. de Bretagne 1996 A* SZ.

COMBOURG Déviation R.D. 795 (2 ème tranche)ns2014576.ovh.net/files/original/8fa23456f3a1559a264eb5deef6508… · • Anne VILLARD, Conservateur au S.R.A. de Bretagne, pour la mise

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    g' m COMBOURG

    Déviation R.D. 795 (2 ème tranche)

    35. 085. 62.

    (ILLE-ET-VILAINE)

    IX F. S. DE DIAGNOSTIC ARCHEOLOGIQUE 01/02/95 - 20/02/96

    Sous la direction de Elven LE GOFF Àvec la collaboration de Servane JOV1N

    Avec le concours du Conseil Général d'Ille-et-Vilaine

    A. F. A. N. Grand-Ouest Ministère de la Culture et de la Francophonie

    Rennes : S. R. A. de Bretagne

    1996

    A* SZ.

  • Les D.F.S. constituent des documents administratifs communicables au public dès leur remise au service régional de l'archéologie, suivant les prescriptions de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 modifiée, relative à l'amélioration des relations entre l'administration et le public. Aux termes de la circulaire du 26 mars 1993, prise pour son application, ils pourront donc être consultés ; les agents des services régionaux de l'archéologie rappelleront à tout demandeur les droits de propriété littéraire et artistique possédés par les auteurs et les contraintes qui en résultent pour tout consultant. Les prises de notes et les photocopies sont autorisées pour un usage exclusivement privé et non destinées à une utilisation collective (article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle). Toute reproduction du texte, accompagnée ou non de photographies, cartes ou schémas, n'est possible que dans le cadre du droit de courte citation, avec les références exactes et complètes de l'auteur et de l'ouvrage. Par ailleurs, l'exercice du droit à la communication exclut, pour ses bénéficiaires ou pour les tiers, la possibilité de reproduire, de diffuser ou d'utiliser à des fins commerciales les documents communiqués (loi n° 78-753 du 17 juillet 1978, art. 10.).

    Le non-respect de ces règles constitue un délit de contrefaçon puni par l'article 425 du code pénal.

  • .Annexe 4 FICHE SIGNALÉTIQUE

    Site n° : L ^ J ^ J L J O t J L O J L i J L ^ L Ì J l ^ d Département: - t i r - vMouC,^— Commune: CoWvPjOOi2^ Lieu-dit ou adresse : LA e^-t.

    P6 -, é , 5 , Cadastre : fto .• AVL . Année : J W Section(s) et parcelle(s) : C j £ 5 5 1 95Z- , 553, 557-

    Coordonnées Lambert : £(>t5li/ (,£1, Cil^iU, 67-5 Zone: ^ Z / o o ^ ^ Abcisse : . 5 o o Ordonnées: lo&£> . è ' S v Altitude: ^ »o ^(nfT

    Propriétaire du terrain : Protection juridique :

    Autorisation n° : „ Valable du D5(o2/% au ¿oZ 199 £

    Titulaire: ( n o F ^ Organisme de rattachement : fV,.P. A ^ *

    Raison de l'urgence : ""Trtlvraa>D r c x ^ ^ i • ( Ì ^ t ^ s u z ì h * ^ ) •

    Maître d'ouvrage des travaux : CQA&M 1 Ç ie^ i n A d ' T

    Surface fouillée : U^a^rcç , Surface estimée du site : / ( , 2 X fA U s ^ " * ^

    * Mots clefs (thésaurus DRACAR pour la chronologie e f j e s vestiges immobiliers) : - sur la chronologie : "v •e-c-- . - sur la nature des vestiges immobiliers : Ccurie^'- Jjl. huLi qcJJbo - gj^d'

    Jaui i ^ c J L s C 553 /554, 555 7 55^ 55^/55

  • ORGANISATION DE L'OPERATION

    • Responsable d'opération et titulaire de l'autorisation de fouille

    • Archéologues Fouilleurs Qualifiés :

    • Relevé des tranchées, coupes stratigraphiques et topographie :

    • Mise au net de la documentation :

    • Photographies :

    • Rédaction et mise en page du D.F.S. :

    Elven LE GOFF (A.F.A.N.)

    Servane JOVIN (A.F.A.N.)

    Elven LE GOFF Servane JOVIN

    Elven LE GOFF Servane JOVIN

    Elven LE GOFF

    Elven LE GOFF

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  • REMERCIEMENTS

    A l'issue de cette opération nous souhaitons adresser nos remerciements aux personnes qui ont contribué à sa réalisation :

    • Le Conseil Général d'Ille-et-Vilaine et la D.R.I. de St-Malo (Maître d'ouvrage et Financeur).

    • Anne VILLARD, Conservateur au S.R.A. de Bretagne, pour la mise en place et le suivi de l'opération.

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  • Introduction

    La seconde partie du projet routier de déviation de la commune de Combourg (RD. 795, 2ème tranche) couvre une distance d'environ 1,8 km sur 25 m de largeur en moyenne.

    Une opération de diagnostic est mise en place pour évaluer l'impact du tracé routier sur d'éventuels vestiges archéologiques menacés de destruction par les travaux. Aucun site n'était préalablement signalé au niveau de l'emprise du projet.

    Une équipe de deux personnes mandatée par l'A.F A N. (Association pour les Fouilles Archéologiques Nationales), sous-couvert du Service Régional de l'Archéologie de Bretagne, est chargée d'intervenir. Elle est constituée d'un Responsable d'Opération et d'un Archéologue Fouilleur Qualifié. La durée prévue du diagnostic est d ' u n e semaine de sondages sur le terrain (du 05/02/96 au 09/02/96) et d'une autre semaine pour la réalisation d'un D.F.S. (Document Final de Synthèse) (du 12/02/96 au 16/02/96). Une journée supplémentaire est accordée au Responsable d'Opération en début de contrat pour la préparation du chantier.

    Un tractopelle muni d'un godet large de 1,50 m, est mis à disposition pour la réalisation de tranchées linéaires. Au total, 42 tranchées ont été effectuées, soit une longueur cumulée d'environ 880 m.

    L'ensemble des parcelles concernées par le projet a été sondé, à l'exception des parcelles n° 660 c, 656 c et 659 c qui présentaient des difficultés d'accès. Cependant, la faible zone qu'elles constituent ne paraît en rien remettre en cause les conclusions finales de cette évaluation.

    Fig. 1 : Vue générale des sondages (Cliché E. LE GOFF)

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  • Fig. 2 : Localisation du projet routier sur la carte LG.N. de Combourg (Série Bleue, n° 12170) au 1/25 000 ème.

    10

  • 42, 30 NGF LE MAROC

    ROUILLON

    LES MARES ROUGES

    LES COUTURES

    Fig. 3 : Localisation des tranchées sur le cadastre de 1982 (Section C feuilles 1 et 2, et Section AB et AO) (S. JOVIN)

    593

  • Fig. 4 : Localisation des tranchées sur le cadastre de 1826 (Section C, feuille 1) (S. JOVIN)

    ° jQOm c

  • Fig. 5 : Plan des tranchées du secteur 1 (parcelle n° 554 c) (S. JOVIN)

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  • Résultats

    Seuls deux secteurs sur le tracé présentent des structures excavées et des fossés antérieurs au cadastre napoléonien de 1826.

    1 - Secteur 1

    Le premier secteur correspond à la parcelle n° 554 c. Caractérisé par un schiste bleu en plaquettes parfois ponctué de veines et de poches argileuses jaune clair, le substrat est recouvert d'une couche de terre végétale d'environ 50 cm de puissance. L'ouverture de la tranchée 11 à mis au jour deux grandes structures d'une largeur minimale de 5 m localisées au niveau d'un filon de roche saine.

    Un sondage au tractopelle, réalisé dans celle située plus au nord, a rapidement montré qu'il s'agissait de carrières d'extractions de pierres. Le remplissage de terre brune organique avec des plaquettes de schistes montre que la structure a été remblayée avec plusieurs apports de même nature et de volumes importants qui s'organisent en un minimum de 3 strates. La stabilité des parois, gorgées d'eau en raison des abondantes précipitations rencontrées (neige et pluie), ne nous a malheureusement pas permis de faire le relevé de ces niveaux supérieurs. Nous nous sommes limités à une profondeur de sondage de 1,50 cm. L'absence d'autre structure environnante et l'impossibilité de préciser la nature archéologique ou non des carrières, malgré la présence de quelques fragments d'argile cuite dans les comblements, nous ont incité à ne pas nous attarder sur celles-ci.

    L'abondance de fragments d'argile cuite ou éventuellement de tuile gallo-romaine caractérise les terres de labours de la parcelle et témoigne manifestement d'une occupation ancienne dans des environs plus ou moins proches. Aussi, en admettant que ces carrières soient des structures modernes, il apparaît tout à fait logique que leurs comblements par des matériaux de proximité (par exemple terre de labours dégagée pour arriver à la roche, réutilisée ensuite en remblais) contiennent ces fragments parasites.

    Fig. 6 : Vue de la carrière d'extraction de pierre (parcelle n° 554 c) (Cliché E. LE GOFF)

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  • Fig. 7 : Plan des tranchées du secteur 2 (parcelles n° 558 c et 559 c) (S. JQVIN)

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  • 2 - Secteur 2

    Le 2ème secteur correspond à des parcelles situées légèrement en amont de la parcelle n° 554 c (n° 558 c et 559 c). Le substrat apparaît dans cette parcelle sous la forme d'un niveau argileux jaune clair, sous environ 60 cm de terre arable. Trois tranchées ont ici été réalisées. La densité des structures excavées n'est pas importante. Il s'agit essentiellement de fossés linéaires. Deux d'entre eux sont orientés Nord/Sud, (T 15 et 16), trois autres indiquent une direction approximativement Est/Ouest.

    Les sections réalisées dans ces structures montrent des fossés peu profonds de faible gabarit, possédant un profil arrondi en «U». Aucun d'eux n'a livré de mobilier archéologique,. Il s'agit très probablement de fossés de parcellaire témoignant d'une organisation du paysage agraire antérieure à celle du cadastre napoléonien. Notons que les orientations sont sensiblement les mêmes.

    Un amas de pierres localisé à l'extrémité Sud de la tranchée 15 est apparu Pensant au départ à une fosse recouverte, nous avons effectué un élargissement du sondage. La fouille de cet amas a révélé qu'il n'y avait aucune structure sous jacente et qu'il reposait simplement sur le niveau argileux Aucune interprétation autre que son identification comme simple tas de pierres ne peut être formulé.

    Enfin, une fosse peu profonde dans la tranchée T 17, au remplissage de terre argileuse beige-clair mêlée à des charbons de bois peut peut-être correspondre à une structure ancienne, mais elle reste isolée.

    Aucun élément ne permet de définir le caractère archéologique de ces structures. Notons simplement que les terres de labours de la parcelle recèlent elles-aussi des fragments d'argile cuite ou de briques. Le réseau fossoyé peut toutefois correspondre à un réseau de parcellaire appartenant à un éventuel site archéologique des environs.

    Fig. 8 : Vue de l'amas de pierres, T. 15 (Cliché E. LE GOFF)

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  • 49, 82 NGF 49, 81 NGF

    Terre argileuse brun-foncé

    Terre argileuse beige-clair et charbons de bois

    50,01 NGF

    49,96 NGF

    T. 16/1

    Fig. 9 : Sections des structures du secteur 2 (Cliché E. LE GOFF)

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  • Conclusion

    Le bilan de cette évaluation, démontre qu'aucun élément justifiant une intervention archéologique ultérieure n'est apparu dans l'emprise du projet routier. Il est probable, en revanche, vu la densité de fragments d'argile cuite observée dans les terres labourées des parcelles n° 553 c, 554 c, 557 c, 558 c et 559 c, qu'un site archéologique figure dans les environs. Un fragment de tuile gallo-romaine «tegulae» a d'ailleurs été identifié.

    A l'issue des sondages dans les parcelles, les tranchées ont été rebouchées.

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