4
Ann ée N* 11114. EDITION UNIQUE [ïïnTStishs M Mars 1919. TifeU.ii» jo.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur i René MERCFER "" 1 " naim M MM UN AN j PUBLICITÉ ABONNEMENTS ^ ^- ( Direction et Administration Bureaux de Paris ,~ g y p.UdU «t wçue «. ^ r £4( Rf,,!»-» M^be^M-elL M e8 ^. Z ZZZ 7 » 14 » 28 . 411 Faubourg Saiat-Jeaa et Boulevard Mazagran Passage des Prince, III ,, ?" 3 Ao «. dép^e-en» - ------- « » »| ? » ï II/ NANCY 97. R«e Richelieu, et 5 Boulerari de. lulîen. IV , ' ' E " ^""^ » J Etzwget ., .. .......«»«•• 10 ' M I e " er Mi correspondant» et da.ii io;:t!3 les A | -.cet. On paît l'jfmillT MM /ro/s rftmi tous /es iureoui ^< peste || ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ , .^^^^^ ^ ^ AVEC NOS ALLIÉS PORTUGAIS Une quinzaine mouvementée et glorieuse Paris, 16 mars, 18 h. 10. De l'envoyé spécial de l'agence Bavas sur le front britannique : Les troupes portugaises vivent depuis une quinzaine de dures, mais glorieuses journées. Récapitulons : Le 2 mars, les Allemands tentent un gros raid et réussissent à enlever quelques pri- sonniers. Une brillante contre-attaque des séranos chasse l'ennemi de la première li- gne il s'était installé. Le 7 mars, l'ennemi tente vainement un nouveau raid contre nos alliés. Le 9 mars, ce sont les Portugais qui pé- nètrent chez l'ennemi, tuent quarante Al- lemands, ramènent une mitrailleuse et cinq blessés allemands, dont deux officiers. L'o- pération ne leur a coûté qu'un seul tué. Le 10 mars, très grande activité de l'ar- tillerie allemande contre le front portu- Le il mars, l'ennemi tenta une attaque qui est repoussée par un feu précis d'artil- lerie et de mitrailleuses. Le 12 mars, après un violent bombarde- ment préalable, l'ennemi réédite l'opéra- tion du f mars avec deux bataillons. Les Portuagis qui pendant ce bombardement se sont installlés dans la seconde ligne cau- sent tant de pertes à l'ennemi que celui-ci ne peut tenir même dans la première ligne et l'évacué précipitamment. Enfin, avant-hier, 14 mars, nouvelle tentative allemande : nouvel échec. Tel est le bilan d'une quinzaine au front des seranos. Jamais période aussi courte n'avait été aussi mouvementée chez nos amis et jamais leur vaillance traditionnelle n'avait eu l'occasion de se manifester avec plus d'éclat. Faut-il tirer des conclusions des atta- ques répétées de l'ennemi contre cette par- ! FRONT FRANÇAIS I" COMMUNIQUÉ OFTICIBL Paris. 10 mars, 15 heures. Activité intermittente de l'artillerie sur U rive droite de la Meuse et ©n Woflvre. Un coup de main ennemi, dans le sec- I leur de Flirey, n échoué. I Nuit calme ailleurs. COMMUNIQUÉ OFFïCîSl. Paris, 17 mars, 0 h. lf>. Communiqué officiel du ÎG mars, 23 Rien à signaler, en dehors d'une assez I grande activité de l'artillerie sur la rive droit© de la Meuse. «#-#-^ Succès américain au nord-«*t de Badonvilîer LO*»«ES. Le correspondant de l'agen- ce u Reatçr n attaché à l'armée américai- ne en France a télégraphié hier soir : A Nos troupes, dans le secteur de Luné- ville, ont pris et aont restées en possession de tranchées ennemies au nord-est de Ba- (tonvrler. Elles ont obligé les Allemands à le* abandonner, à la suite de leur raid, au moyen d un feu d'artillerie intense. Ces tranchées sont maintenant reliées aux nô- tres. « Ce succès, quoique petit, constitue la première avance qui ait été effectuée par H'.rrméa américaine en France. « Cette avesee permet aux Américains et à leurs ciliés français d'opérer sur un terrain plus élevé qu'avant. Les Alle- mands n ont fait que de faibles efforts pixrr reprendre lee tranchées et furent cha- que :».« repoussés. » 1YABT LE GRAND CHOC Les forces en présence LONDRES. Le correspondant de l'agen- ce « Rauter » auprès de l'armée française " Près de 190 divisions allemandes se trouvent sur le froBt de Fra»ee et de Bel- gique. De nouvelles troupes peuvent en- c *f» être amenées de Russie et de I'irrré- « 'leur 4e l'Alte«*gne. Il y a un mois, les •veamreAifs allemands étaient aussi corn- as*» qu ils pouvaient l'être et le fait que l'antsemi laisse écouler des semaines sans 1 (JO'il fasse un mouvement peut être expli- par ses eésir de savoir le nombre de •agréions qu'il pourra amener de Russie £■ J* 8 *! de se lancer dans l'aventure la plus "Mfereuse et la plus risquée de la guerre. Nés préparatifs sont au moins aussi for- ^ W'-daMes que eeux des Allemands. Plu- ^WTs mois de travail incessant ont ren- *>. front inexpugnable pour autant Weo pnwe humainement prévoir. _J_fn importe les Allemands atta- Jfli'nt, Cs trouveront ligne après ligne des » tr^rprs prêtes à les recevoir. Les Alle- •ïnds anrowt pans doute nne légère su- H WHerité an point de vue numérique mais eemtre neus aarems l'avantage de la ••«leur» q-aaliré des hommes et des ra- »t B»; 9T«Bi^ti*n égale en toue a edli i t reMeeai. >> Hindenburg a quitté truH ««e* L'arrivé» «■ ssereebal # «-ndenburg a Berlin lait awaramism m ^re a certains milieux, que le cumaaan- "emeui supérieur a décidé it renoncer à r | pensive sur lt front eue* Le fait ni J rnarï^ é UeU à celU! ^Pr***'™ est que le eni » Hmdenburg n'était pas accompa- l | La T général Ludendorfl. ' PrévaJ Ci Zeitung faisant allusion à la ■» ns« £f e Je c,îte «* ini ori à laquelle elle il "«* ** crmre éent : et ,J profenae intpreseien f ^^"'étuMe i> dclare^r*^ " A ' XVrst P h *''' \ H ' Cl " £ rumeurs - - Havas - I I i tie du front britannique Quel but pour- suit le commandement allemand en s'a- charnaut contre ce secteur ? Je serais bien surpris que nos alliés ne soient pas exacte- ment renseignés à ce sujet 11 est incontes- table que l'agitation réelle ou factice dont le secetur de Neuvel Chapelle est le théâtre se rattache à une politique militaire d'un ordre plus général que l'ennemi a com- mencé d'appliquer sur ce front d'Occident. Nous avons écrit précédemment que nos alliés britanniques, ceux du moins qui sont au front et ont les meilleures raisons d'être bien informés croient à une grosse offensive allemande entre Arras et Saint- Quentin. Il ne s'est rien produit depuis un mois qui ait motivé chez nos amis uu changement d'opinion à ce sujet L'ennemi n'a pas cessé de fournir maint indice de sa résolution de nous attaquer. Donc la certitude d'un choc demeure dans l'esprit du commandement britannique. Qui sait si l'ennemi, constatant que son plan est connu jusque dans ses détails, ne désire pas en détourner notre attention.non pas en l'abandonnant, mais en le différant quelque peu pour montrer sur une autre partie du front une puissante diversion of- fensive ? Il faudrait rattacher alors à cet ordre d'idées les événements qui se dérou- lent syr le front portugais et le feu d'ar- tillerie tout à fait anormal qui se déve- loppe entre Vermelles et Armentières ? En attendant, la bataille préliminaire aérienne se poursuit et se solde par des victoires ininterrompues de nos alliés bri- tanniques. Il est remarquable que le chif- fre des pertes britanniques dans ces gigan- tesques rencontres n'égale pas le quart des pertes allemandes et que le chiffre des bombes jetées par les Britanniques sur les objectifs allemands est estimé au mini- mum à dix pour une allemande. Havas. <• —— FRONT ANGLAIS Paris, 1* mars, 16 h. 10. Communiqué britannique après midi : Les Gallois ont exécuté, la nuit dernière, vers Armentières, un coup de main qui leur a permis de ramener quinze prison- niers et deux mitrailleuses. Activité de l'artillerie ennemie au sud- est d'Ypres, sur la route de Ménin, et au sud de la Forêt. Paris, 17 mars, 0 h. 40. Communiqué officiel britannique du 16 mars, soir : Nous avons exécuté avec succès, ce ma- tin, un coup de main au nord-est de la Vacqnerie. Quelque activité de l'artillerie allemande au sud-ouest de Cambrai, vers la Scarpe, au nord de Lens ; de part et d'autre du ca- nal de La Bassée et dans le secteur de Mes- sines. Un important dépôt à l'est de Quéant a été incendié par nos tirs d'artillerie. <M3 » Les Aviateurs britanniques sur Deux-Ponts 19 appareils ennemis abattu Nos aviateurs ont montré de" l'activité dans la journée d'hier. Ils ont poursuivi leurs opérations et reconnaissances de ré- plajre, de photographie et de bombarde- ment. De nombreux combats se sont dé- reulés à l'est de nos lignes, sur toute l'é- tendue de notre front. Plus de douze tonnes de projectiles ont été jetées sur des cantonnements de repos, des dépôts de munitions et des champs d'aviation ennemis. Au cours d'un raid exécuté avec succès sur les importante* voies de garage d'Hir- son, des coups au but ont été observés. Douze appareils ennemis ont été abattus et sept autres ont été contraints d'atterrir, désemparés. Tous les nôtres sont rentrés indemnes. L'artiité aérienne s'est poursuivie pen- dant tout le cours de la nuit. Plus de huit tonnes et demie d'explosifs ont été jetées SUT des cantonnements de repos ennemis. Tous nos appareils sont rentrés indemnes. Le 16, nous avons de nouveau attaqué des points d'importance militaire en Alle- magne. Quatorze bombes de gros calibre et dix de petit calibre ont été jetées sur les casernes, les usines de munitions et la gare de Zweibrucken. Des explosions ont été constatées dans les casernes et autour de la gare. Notre formation a été attaquée par les appareils de chasse et les canons spéciaux ennemis. Nos aéroplanes n'en sont pas moins tous rentrés indemnes. Havas. ■♦«>-«>■ FRQNTJTALIEN Paris. 16 mars. 21 h. 10. IXtim (officiel). Harcèlement des deux artilleries an nerd du front Fiula et dans 1 la « «• de 7/anaon. Des mouvements des - j ttâvereairea ont été entravés par nés feux sur le plateau d'Aaiaga. Havas. FRONT D'ORIENT ] i La journée a c-:é marquée p.ir des ac- I tions d'artillerie réciproques sur la près- I 1 qae totalité du front. La nuit précéeïente 1 l'artillerie ennemie avait violemment fcerni- 1 bardé Mtmastir au moyen d'obus j I phvxiaats, qui ont fait une quarantaine ! ' rte victimes parmi la Do"nlation civile. M Havas. 1 LA CRISE ESPAGNOLE Les juntes de fonctionnaires sont dissoutes, mais les postiers résistent Paris, 16 mars, 21 h. 30. MADRID.— Des décrets ont ordonné la dis- solution des juntes d'employés des minis- tères des finances et de l'intérieur. Une ordonnance enlève provisoirement aux employés des postes l'inamovibilité. Les postiers et les télégraphistes ont refusé de signer l'engagement de ne plus participer aux juntes- IL La Cierva leur a déclaré qu'il s'en- gageait à faire approuver par le Parle- met les réformes qu'ils sollicitent si le personnel renonçait à la résistance. Il a ajouté qu'il possédait un décret de révoca- tion globale du personnel mais qu'il était disposé à ne pas recourir à cette mesure et il a donné 24 heures pour répondre. Les comités directeurs des associations ouvrières ont décidé de se solidariser avec les postiers. Le service est resté interrommpu hier. Le service téléphonique a assuré les communications. Les postiers et les télé- graphistes de plusieurs localités, notam- ment de Bilbao, de Saint-Sébastien et d'Al- meria ont signé l'engagement de ne plus participer aux juntes. On annonce la publication d'un décret dissolvant ausgi les juntes militaires. Havas. 1 et» LES SCANDALES La justice italienne, chargée par com- mission rogatoire du capitaine Bouchardon de procéder à des vérifications et des. re- cherches relatives à la présence de M. Calllaux h Rome en 1916, a fait parvenir à l'officier rapporteur la première partie de cette enquête, qui renferme environ cent cinquante pièces. Ces pièces seront prochainement traduites; Havas. <— ~ M<4M» TURfflBL mm B0L0W Un priTtnu embarrassé Tunnel a été interrogé au sujet de son séjour à Rome. L'enquête de la police italienne a établi qu'il s'était présenté à la villa Nalte ré- sidait le comte de Bulow. U avait insisté pour étro reçu, mais éconduit par le por- tier, il insista avec trop de véhémence et fut arrêté. Au commissariat de police, Tormel dé- clina s* qualité-de député et ajouta qu'il avait voulu faire œuvre de journaliste en prenant une Interview au comte de Bu- low. Turmel avait précédemment dit qu'il avait été arrêté au cours d'une manifesta- tion populaire devant la villa Nalte, mai3 la police italienne avait établi qu'il n'y avait pas eu de manifestation. Aujourd'hui Turmel maintient sa pre- mière version. On lui a présenté la carte déposée par lui chez le comte de Bulow. Il a prétendu que c'était une carte qu'il avait remise au commissaire de polie» lors de son interrogatoire. Havas- o . Raids aériens et représailles Du lieutenant-colonel Rousset, dans Petit Parisien : « Les avions anglais ont bombardé, si- non la ville de Coblentz, car nous au- tres alliés montrons à l'égard des popula- tions des égards que nos ennemis ne con- naissent pas au moins ses usines, ses établissements militaires et sa gare. Bien qu'attaqués au cours de l'opération, ils sont tous rentrés indemnes. C est une preu- ve nouvelle de la supériorité qui, chaqua jerar, s'affirme davantage de notre côté. « Or, si nous en croyons le New-York Herald, quatre des principales villes rhé- nanes, plus ou moins éprouvées déjà, et qui craignent les coups, auraient demandé au gouverneemnt allemand de suspendra les raids aériens. Nous verrons si le kaiser éceute leurs doléances. Mais cette démar- che en dit plus long que tous les discours sur la valeur des représailles, que, pour ma part, je n'ai cessé de réclamer, sous la seule condition qu'elles soient effectives et opérantes. Peut-être même les villes en question ont-elles le sentiment avant-cou- reur du sort qui pourrait bien leur être ré- servé dans un temps prochain. En tout cas, elles sentent la haine universelle gran- dit contre leurs maîtres implacables, une haine qui creuse entre elles et nous un fossé que des siècles entiers ne parvien. dront pas à combler. » Un télégramme d'Amsterdam dit que se- lon des informations allemandes le raid aérien sur Coblence a eu des résultats ter- ribles. Depuis mardi, la ville est complètement isolée : personne ne peut y entrer ou en sortir sans passeport militaire spécial. On annonce que deux usines de munitions broient et que les pompiers sont impuis- sants, en raison des grandes quantités d'explosifs qui éclatent continuellement. La deuxième Chambre de Hesse s'est eeeupée, mardi, longuement, dos attaques d'avions dont Mayence a été l'objet Différents députes se sont plaints de l'in- suffisance des mesures de précaution et ont réclamé nne protection plus efficace. , lis ont demandé des secours de l'Etat pou r lee dommages matériels causée et des in- demnités peur les familles des tués et des blessés. UB t«rpilient encore BBB ns vir- ;ita- LONSAESV <- Deux torpillas ont été lan- I cées rnntre le navire-hôpital G-niidf&rrf- C*rtce. La première le manqua, mais ta deuxième l'atteignit à la enque. Bien que j gra-re*iren< endommasv- le navire réussit à aMeindr* le port. Les nombreux malades et i blessés qui »e treuvaieut à bord furent 1 alors transportés k l'hônilaL LA NÉCESSITÉ DM INTERVENTION JAPONAISE' Les provocations sanglantes des Bolchevicks l'imposent Paris, 16 mars, 18 h. 20. TIEN-TSIN. L'ambassade japonaise à Pékin vient d'apprendre qu'au cours de récents troubles à Blagoveschensk, près de la frontière nord-est de Mandchourie, trois Japonais ont été tués et sept blessés en dé- fendant leur propriété contre les bolche- viks. Cela démontrerait la nécessité croissan- te d'une intervention afin de rétablir l'or- dre et d'asssurer la protection des étran- gers dans toute la Sibérie. Il n'y a pas le moindre doute que lorsqu'on annoncera une intervention japonaise efficace tout Russe sensé aidera de toutes ses forces a éliminer les éléments bolcheviks de Sibé- rie. TOKIO- Le journal YHochishimbun rapporte que les maximalimstes ont assas- siné 150 Japonais à Blagovoschensk. Les Chinois aussi montent la garde TIENTSTX Les troupes chinoises sur la frontière sibéro-mandchourienne se re- tranchent activement Les bolcheviks re- çoivent continuellement des renforts de l'Oueat La position en Sibérie en général ! s'empire. ht l'invasion progresse PERTOGRAD. A la suite de violations ré- | pétées de part et d'autre de la ligne de dé" marcation tracée sur le front de Pskow, les Allemands ont demandé au comman- dement rosse l'établissement d'une ligne nouvelle, obligeant les Russes à reculer de dix verstes dans la direction de leurs positions actuelles. La réclamation allemande serait dictée par leur désir de rendre plus solide leur situation stratégique dans la région de Pskow. PETROGRAD. L'amiral allemand Sie- grrt a été nommé commandant d'Odessa. L'organe militaire Rrasnaya-Armia, rapporte que de nouveaux désordres ont éclaté dans la flotte allemande des îles AaUnd. Lee Allemands ont occupé la gare de Razdielnaya sur la ligne d'Odessa. L'éva- cuation d'Odessa et de Nicolaiefï conti- nue. Avant l'occupation d'Odessa des émeu- tes antijuives se sont produites. Le conseil finlandais est disposé à èon- i,dure un compromis avec les Allemands qui exigent le désarmement des gardes rouges dans l'intérêt du maintien de l'or- dre. La femme du grand-duc Michel a de- mandé au commissaire Lounacharsky l'autorisation de suivre son mari en exil. Le bruit court que sous la pression des Allemands les banques seraient dénatio- nalisées prochainement. LONDRES. D'après une information non encore confirmée, les Turcs ont occupé Batoum. 1^ gouvernement russe considérerait cette occupation comme une violation du traité russo-turc. Au Congrès de Moscou PETROGRAD. Le grand congrès des so- viets s'est ouvert à Moscou en présence de 1110 délégués, dont 733 maximalistes et 238 socialistes révolutionnaires de gauche. Contre la paix des traîtres PETnorjruD. Dans un article que pu- blie la Zhamio, le commissaire du peuple pour la justice, Steinberg, écrit : « Il faut que le congrès des soviets dé- chire, refuse de ratifier le traité de Brest- Litovsk, il faut que le congrès des soviets forme un gouvernement révolutionnaire nécessaire à la défense. » De son côté, Mme Spiridonova publie un appel aux paysans déclarant qu'ils per- dront les terres et la liberté si la paix est ratifiée. On téléphone de Moscou qu'un conflit partage le conseil dès commissaires du peuple entre membres maximalistes et so- cialistes révolutionnaires de gauche ; ceux- ci refusant d'approuver le traité de paix, ont décidé de démissionner au cas où le congrès des soviets le ratifierait PETROORAB. Le gouvernement du Caucase déclare qu'il peut pas ratifier le traité de BresY-Litovsk, qui comprend la cession à la Turquie des régions de Kars, de Batoum et d'Ardaham. Il ajoute que la paix avec la Turquie ne peut être signée mie par le. gouvernement du Caucase, qui a envoyé dans ce but sa délégation particulière i Trébizonde. Le spviot de Petrograd a décidé de pren- dre d'urgence dés mesures énergiques en vue d'assurer le déplacement de toutes les industries concentrées à Petrograd. Le dernier raid sur la capitale Le récit feu des pilotes, prisonnier Paris, 16 mars, 19 h- 30. Le lieutenant qui pilotait le Gotha tri- place abattu dans la région de Soissons, à la suite du dernier raid sur Paris, a fait le récit suivant du raid : « Les aviateurs se dirigèrent à la bous- eole. Ils franchirent très difficilement les barrages, mais arrivés au-dessus de Pa- ris, fis distinguèrent les gares de Vincen- nes et de Lyon et lâchèrent alors leurs bombes. Ils aperçurent ensuite, dans le scintille- ment de la Seine, la masse noire du Lou- vre, ris longèrent les Champs-Elysées et virent l'Arc-de-Triomphe. < Ils repartirent en survolant la gare du Nord. » Les prisonniers estiment que les organi- sations défensives des forts de Paris cons- tituent un redoutable obstacle, qui empê- cha un certain nombre d'appareils d'ap- procher de la capitale et les ont forcés à jeter leurs engins dans la campagne. Havas. fcDÏECHAHBREDE BOXEURS, lu fata diète tu MMft« et lâelre les peiefs BALE. Les journaux autrichiens disent qu'il faut remonter à plusieurs années en arrière pour trouver l'équivalent dans les annales pourtant riches du parlement au- trichien des scènes de tumulte qui ont marqué la fin de la séance d'avant-hier de la Chambre des députés autrichienne. Un vice-président ayant invité M. Sou- kup qui parlait sur la situation alimen- taire de Prague de rester dans la ques- tion, on commença à lui crier qu'il était maladroit et imbécile. M. Soukup continua en disant que mê- me les boucheries chevalines avaient fer- leurs portes à Prague et qu'il n'y avait plus une goutte de lait pour les femmes ni pour les enfants. Le 9 députés allemands reprochèrent aux Tchèques que leurs co-nationaux n'avaient pas eux-mêmes fait pour le ravitaillement les livraisons auxquelles ils étaient obli- gés. Le député allemand WolfT cria aux Tchè- ques : « Vous oulef nous affamer, vous &M les alliés des Anglais. « Ces mots déchaînèrent un tumulte formidable et une tempête de protestations sur les bancs des Tchèques : les livres, les papiers, les serviettes vaâèranl a travers U salle. Les Tchèques se pr^ c ipi l èr en t sur M- W'olfî pour le châtier. Au milieu des injures : YaurioiL canaille, veyou, valeur, traî- tre », un député jeta à M. WolfT un mor- ceau de sucre, il. WolfT se précipita sur son collègue ; aussitôt, les députés, des deux côtés intervinrent ; ce fut une véri- table bataille, des pugiiats particuliers s'engagèrent dans toute l'enceinte ; plu- sieurs députés foulèrent à terre. Le présidât leva la séance et quitta la salle, mais la bataille ceintinua encore as- se? lonatemps et ce ne fui qu'aprè=; vingt minutes que la séance put être reprise. La catastrophe de la Courneuve L'incendie et les explosions continuent Paria, 10 mars, 18 h. 20- Le dépôt de la Courneuve a eu lieu l'explosion, est toujours en feu. Une épais- se colonne de fumée cache aux yeux de la foule l'endroit de la catastrophe. De petites explosions continuent à se produire. Les pompiers et les gardes répu- blicains ainsi que les ambulances sont toujours sur les lieux. Les autorités ont découvert trois foyers d'incendie. Afin d'éviter une nouvelle catastrophe, ils ont fait évacuer les habitations envi- ronnantes et ordonné la cessation des tra- vaux. La police maintient un rigoureux servi- ce d'ordre et poursuit un certain nombre de personnes qui cherchent à ramasser des grenades projetées dans les champs par l'explosion. Les causes Voici la cause de la catastrophe de La Courneuve, d'après le Temps : « Des soldats qui transportaient une caisse de grenades entendirent, ont-ils dit, le dédie du détonateur d'un grenade, qui allait donc exploser dans cinq ou six se- condes. Ils léchèrent leur caisse et se sau- vèrent. « Alors leurs grenades firent explosion, puis les voisines. D'où le désastre. » Les victimes Le Matin dit qu'on compte environ quin- ze cents blessés, qui le sont légèrement pour la plupart par des briques et des ma- tériaux divers. » » ■■— COMMENT EST MORT GUYNEMER Un document allemand Un document officiel allemand, qui ra- cente la mort du capitaine Guynemer, montre que notre grand pilote est tombé, le 11 septembre dernier, à 10 heures du matin, à la suit* d'un engagement aérien, près du cimetière d'honneur 2, au sud de Poelcapelle. L'examen médical a montré que la mort fut causée par la blessure .' d'une balle a la tête. Le premier doigt de la main gauche manquait. Il n'a pas été possible, dit le rapport, d'enlever le corps et de la transporter un lieu sûr mu de l'enterrer, car l'endroit il se trouvait était balavê par le feu de l'artUiene anf luise. Des obus ont littérale" ment balayé le terrain et les aviateurs kllemands en é - é impuissants à retrouver la trace du cents eu de l'appareil an cours des recherches faites le lendemaain 12 sep- tembre. I L'endroit Guynemer est tomb4 4 pa;?(* depuis tors à l'intérieur des ligne* j onglaisea n- y MtmiL) NANCY :c iw Session de mars 1918.—- Canddidats admis''. l r » PARTIE. Série A : MM. Hann, Si- mon, Thiaucourt. Série B : MM. Bourdonnav, Dursin, Ehlinger, Ferry, Mme Jeannin, M. Lea- hard. Mlles Marchand, Ravillon, Zilfictk M. Zivl Série C : MM. Baillv. Bedin, Biet Bois- sais, Chardot, Chrétien, Dillon, Hann- hart, Hoche, Lemoine, de Metz, Peltier, Winsbach. Série D : MM. Bayen Maurice, Baven André, Bédon, Bernard, Bernardin, Cour- rier, îiauder, Legras, Marchai Gaston, Marchai Léon. Mercier, Munault, Pèle- rin^ Mlle Perrin, MM. Royer, Schmid. 2" PARTIE. Philosophie : MM. Au- bert, Bartel, BoudeiMette, Brigué, André Chardot, Claude, Colin, Errard, Estève, Goûy de Bellocq, Hartemann, Houber, Humbert, Laurent, Mlle Lenoir, MM Mangin, Mansuy, Mlles Minguin, Mul- Ier M. Pierga, Mlles Perrignon, Rous- sel, MM. Sohm, Thouvenin. Mathématiques. MM. Alba, Anziani, Babelot, Bentz, Beaudoin, Bocquet Bou- chy, Mlle Chabobon, MM. Chanticlaire, Chanzy Claude, Collard, Daum, For- terre, Goulon, Grillot, Grosdidier, Gros- jean, Gruyer, Haas, Jacquot, Jeandel, Lapierre, Lefèvre, Lemoine, Maeder, Mange, Missenard, Patris, Perrin, Petit, Prime, de Raucourt, Robert, Rolin, Seite, Spire, Susset, Mlle Thiriet, MM. Va té, Vivin, Vogt, Wéber, Wurth. Banque Nationale de crédit Le conseil d'administration de la Ban- que nationale de crédit s'est réuni pour prendre connaissance des résultats de l'exercice 1017. Les bénéfices se sont élevés à 7.431.450 fr. 47 contre, en 1916 : 5.832.051 fr. 74. Avec le report à nouveau du dernier exercice, le disponible est de 8.982.723 28. Le conseil proposera à l'assemblée géné- rale des actionnaires la distribution d'un dividende de il % tant aux actions an- II est à remarquer que le capital nou-, ciennes qu'aux actions nouvelles, veau n'a travaillé que pendant 6 mois. Il reviendrait aux parts de fondateurs un dividende de 11 fr., maximum prévu par les statuts. Les réserves et provisions, et le report de Profits et Pertes atteindraient ainsi 35.949.571 63. D'un exercice h l'autre, les dépôts et comptes créditeurs à vue et à terme, ont passé de 320 à 580 millions, et le total du bilan de 502 à 827 millions. Les disponibilités : espèces en caisse et en banque, Boris de la Défense nationale et Portefeuille dépassent 500 millions, en dehors des autres éléments d'actif facile-, ment réalisables. Concert de bienfaisance Rappelons que c'est aujourd'hui diman- che, à 2 heures et demie de l'après-midi, qu'aura lieu, à l'hôtel de ville de Nancy, le concert de bienfaisance au bénéfice de la Croix-Rouge de la 20» région. Buveurs de VITTE L jxïpTlS N D E SOURCE Avis aux cultivateurs La Préfecture rappelle à nouveau aux cultivateurs du département qu'elle pos- sède encore plusieurs centaines de quin- taux de blé de Mani oba pour les semaille* du printemps prochain. Elle les engage vi- vement à user, pendant le reste du mois en cours, des facilités qui leur sont offer- tes pour procéder, à l'aide de cette va- riété, à l'ensemencemen de leurs terres encore disponibles. Outre l'avantage pécuniaire que cette opération leur procurera (le blé de la ré- colte 1918 sera payé 60 fr. le quintal), ils auront la satisfaction d'avoir contribué à conjurer la crise alimentaire que le pays traverse actuellement. Aa Soutien fraternel des P. T. T. M. Charles Moulot, délégué général du Soutien fraternel des P. T. T., à Nancy, vient d'être chargé par M. Henri Viet, maire du XI* arrondissement de Paris (Président du Devoir social), de se rendre dans les villes du Midi de la France pour faire de la propagande pour la reconstitu" tion des foyers détruits par la guerre- M. Moulôt va partir pour Grenoble, Va- lence, Nîmes, Montpellier, Marseille, etc.; il sera accompagné, comme l'an dernier, par M. Pister, facteur des postes à Nancy. M. Moulot prie les délégués des grou- pes lorrains du Soutien fraternel des P. T. T. et les sociétaires isolés d'envoyer directement, pendant son absence, les co- tisations à M. Vasseux, trésorier général de la Société, 12 , rue Saint-Merri, à Pa- ris (IV e ). Les sociétaires du Groupe de M. Pister, de Nnacy, voudront bien remettre les co- tisations à M. Louis Grandgeorges, fac- teur-chef, délégué du Soutien Fraternel, à la recette principale de Nancy. La rage Le préfet de Meurthe-et-Moselle a pria l'arrêté suivant : Article 1". Jusqu'à nouvel ordre, les chiens ne pourront circuler sur les terri- toires des communes de Nancy, Maxé- viila, Malzéville, Laxou, Villers-les-Nan- cy, Vandœuvre, Jarville, Tomilaine, Es- séy-les-Nancy, et Saint-Max, que s'ils sont tenus en laisse. Art. % Exceptionnellement, les chiens de berger, de bouvier et les chiens de chasse pourront circuler li- brement, mais seulement à l'occasion de leur service spécial et pendant qu'ils l'ef- fectueront. Art. 3. Les chiens errants et tous ceux qui seront trouvés sur la voie pu- blique, non munis d'un collier portant le nom et l'adresse de leur propriétaire, seront conduits à :a iMnHfls et' abattâg

Ao rftmi iureoui LA NÉCESSITÉ DM INTERVENTION … · Ann ée — N* 11114. EDITION UNIQUE [ïïnTStishs M Mars 1919. TifeU.ii» jo.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur i René

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Ao rftmi iureoui LA NÉCESSITÉ DM INTERVENTION … · Ann ée — N* 11114. EDITION UNIQUE [ïïnTStishs M Mars 1919. TifeU.ii» jo.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur i René

Année — N* 11114. EDITION UNIQUE [ïïnTStishs M Mars 1919.

TifeU.ii» jo.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur i René MERCFER

"" 1

" naim M MM UN AN j PUBLICITÉ ABONNEMENTS —^ ^-( Direction et Administration Bureaux de Paris ,~ g y p.UdU «t wçue «. ̂ d« r£4( Rf,,!»-»

M^be^M-elL Me8

^. Z ZZZ 7 » 14 » 28 . 411 Faubourg Saiat-Jeaa et Boulevard Mazagran Passage des Prince, III ,, ?" 3

Ao

«. dép^e-en» - ------- « » »| ? » ï II/ NANCY 97. R«e Richelieu, et 5 Boulerari de. lulîen. IV , ' ' E" ^""^ » J Etzwget ., .. .......«»«•• 10 ' M I e"er Mi correspondant» et da.ii io;:t!3 les A | -.cet.

On paît l'jfmillT MM /ro/s rftmi tous /es iureoui ^< peste || ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ , .^^^^^ ^ ^

AVEC NOS ALLIÉS PORTUGAIS Une quinzaine mouvementée et glorieuse

Paris, 16 mars, 18 h. 10. De l'envoyé spécial de l'agence Bavas

sur le front britannique : Les troupes portugaises vivent depuis

une quinzaine de dures, mais glorieuses journées. Récapitulons :

Le 2 mars, les Allemands tentent un gros raid et réussissent à enlever quelques pri-sonniers. Une brillante contre-attaque des séranos chasse l'ennemi de la première li-gne où il s'était installé.

Le 7 mars, l'ennemi tente vainement un nouveau raid contre nos alliés.

Le 9 mars, ce sont les Portugais qui pé-nètrent chez l'ennemi, tuent quarante Al-lemands, ramènent une mitrailleuse et cinq blessés allemands, dont deux officiers. L'o-pération ne leur a coûté qu'un seul tué.

Le 10 mars, très grande activité de l'ar-tillerie allemande contre le front portu-

Le il mars, l'ennemi tenta une attaque qui est repoussée par un feu précis d'artil-lerie et de mitrailleuses.

Le 12 mars, après un violent bombarde-ment préalable, l'ennemi réédite l'opéra-tion du f mars avec deux bataillons. Les Portuagis qui pendant ce bombardement se sont installlés dans la seconde ligne cau-sent tant de pertes à l'ennemi que celui-ci ne peut tenir même dans la première ligne et l'évacué précipitamment.

Enfin, avant-hier, 14 mars, nouvelle tentative allemande : nouvel échec.

Tel est le bilan d'une quinzaine au front des seranos. Jamais période aussi courte n'avait été aussi mouvementée chez nos amis et jamais leur vaillance traditionnelle n'avait eu l'occasion de se manifester avec plus d'éclat.

Faut-il tirer des conclusions des atta-ques répétées de l'ennemi contre cette par-

! FRONT FRANÇAIS I" COMMUNIQUÉ OFTICIBL

Paris. 10 mars, 15 heures. Activité intermittente de l'artillerie sur

U rive droite de la Meuse et ©n Woflvre. Un coup de main ennemi, dans le sec-

I leur de Flirey, n échoué. I Nuit calme ailleurs.

2« COMMUNIQUÉ OFFïCîSl. Paris, 17 mars, 0 h. lf>.

Communiqué officiel du ÎG mars, 23

Rien à signaler, en dehors d'une assez I grande activité de l'artillerie sur la rive

droit© de la Meuse. «#-#-^

Succès américain au nord-«*t de Badonvilîer

LO*»«ES. — Le correspondant de l'agen-ce u Reatçr n attaché à l'armée américai-ne en France a télégraphié hier soir :

A Nos troupes, dans le secteur de Luné-ville, ont pris et aont restées en possession de tranchées ennemies au nord-est de Ba-(tonvrler. Elles ont obligé les Allemands à le* abandonner, à la suite de leur raid, au moyen d un feu d'artillerie intense. Ces tranchées sont maintenant reliées aux nô-tres.

« Ce succès, quoique petit, constitue la première avance qui ait été effectuée par H'.rrméa américaine en France.

« Cette avesee permet aux Américains et à leurs ciliés français d'opérer sur un terrain plus élevé qu'avant. Les Alle-mands n ont fait que de faibles efforts pixrr reprendre lee tranchées et furent cha-que :».« repoussés. »

1YABT LE GRAND CHOC

Les forces en présence LONDRES. — Le correspondant de l'agen-

ce « Rauter » auprès de l'armée française

" Près de 190 divisions allemandes se trouvent sur le froBt de Fra»ee et de Bel-gique. De nouvelles troupes peuvent en-c*f» être amenées de Russie et de I'irrré-

« 'leur 4e l'Alte«*gne. Il y a un mois, les •veamreAifs allemands étaient aussi corn-as*» qu ils pouvaient l'être et le fait que l'antsemi laisse écouler des semaines sans

1 (JO'il fasse un mouvement peut être expli-par ses eésir de savoir le nombre de

•agréions qu'il pourra amener de Russie £■ J*8*! de se lancer dans l'aventure la plus

"Mfereuse et la plus risquée de la guerre. Nés préparatifs sont au moins aussi for-

^ W'-daMes que eeux des Allemands. Plu-^WTs mois de travail incessant ont ren-*>. 1» front inexpugnable pour autant

■ Weo pnwe humainement prévoir. _J_fn importe où les Allemands atta-Jfli'nt, Cs trouveront ligne après ligne des

» tr^rprs prêtes à les recevoir. Les Alle-•ïnds anrowt pans doute nne légère su-

H WHerité an point de vue numérique mais eemtre neus aarems l'avantage de la

••«leur» q-aaliré des hommes et des ra-»t B»; 9T«Bi^ti*n égale en toue

a edli it reMeeai. >>

Hindenburg a quitté !« truH ««e* — L'arrivé» «■ ssereebal

# «-ndenburg a Berlin lait awaramism m ^re a certains milieux, que le cumaaan-

"emeui supérieur a décidé it renoncer à r| pensive sur lt front eue* Le fait ni J rnarï^é UeU à celU! ^Pr***'™ est que le

eni » Hmdenburg n'était pas accompa-l | La T général Ludendorfl. ' PrévaJ Ci Zeitung faisant allusion à la

■» ns« £fe Je c,îte «*iniori à laquelle elle il "«* ** crmre éent :

et ,J*» profenae intpreseien f ^^"'étuMe i>

dclare^r*^ " A' XVrstPh*''' \ H ' Cl "£ rumeurs- - Havas- I I

■ —

i tie du front britannique ♦ Quel but pour-suit le commandement allemand en s'a-charnaut contre ce secteur ? Je serais bien surpris que nos alliés ne soient pas exacte-ment renseignés à ce sujet 11 est incontes-table que l'agitation réelle ou factice dont le secetur de Neuvel Chapelle est le théâtre se rattache à une politique militaire d'un ordre plus général que l'ennemi a com-mencé d'appliquer sur ce front d'Occident.

Nous avons écrit précédemment que nos alliés britanniques, ceux du moins qui sont au front et ont les meilleures raisons d'être bien informés croient à une grosse offensive allemande entre Arras et Saint-Quentin. Il ne s'est rien produit depuis un mois qui ait motivé chez nos amis uu changement d'opinion à ce sujet

L'ennemi n'a pas cessé de fournir maint indice de sa résolution de nous attaquer. Donc la certitude d'un choc demeure dans l'esprit du commandement britannique.

Qui sait si l'ennemi, constatant que son plan est connu jusque dans ses détails, ne désire pas en détourner notre attention.non pas en l'abandonnant, mais en le différant quelque peu pour montrer sur une autre partie du front une puissante diversion of-fensive ? Il faudrait rattacher alors à cet ordre d'idées les événements qui se dérou-lent syr le front portugais et le feu d'ar-tillerie tout à fait anormal qui se déve-loppe entre Vermelles et Armentières ?

En attendant, la bataille préliminaire aérienne se poursuit et se solde par des victoires ininterrompues de nos alliés bri-tanniques. Il est remarquable que le chif-fre des pertes britanniques dans ces gigan-tesques rencontres n'égale pas le quart des pertes allemandes et que le chiffre des bombes jetées par les Britanniques sur les objectifs allemands est estimé au mini-mum à dix pour une allemande. — Havas.

<• ——

FRONT ANGLAIS Paris, 1* mars, 16 h. 10.

Communiqué britannique après midi : Les Gallois ont exécuté, la nuit dernière,

vers Armentières, un coup de main qui leur a permis de ramener quinze prison-niers et deux mitrailleuses.

Activité de l'artillerie ennemie au sud-est d'Ypres, sur la route de Ménin, et au sud de la Forêt.

Paris, 17 mars, 0 h. 40. Communiqué officiel britannique du 16

mars, soir :

Nous avons exécuté avec succès, ce ma-tin, un coup de main au nord-est de la Vacqnerie.

Quelque activité de l'artillerie allemande au sud-ouest de Cambrai, vers la Scarpe, au nord de Lens ; de part et d'autre du ca-nal de La Bassée et dans le secteur de Mes-sines.

Un important dépôt à l'est de Quéant a été incendié par nos tirs d'artillerie.

<M3 »

Les Aviateurs britanniques sur Deux-Ponts

19 appareils ennemis abattu

Nos aviateurs ont montré de" l'activité dans la journée d'hier. Ils ont poursuivi leurs opérations et reconnaissances de ré-plajre, de photographie et de bombarde-ment. De nombreux combats se sont dé-reulés à l'est de nos lignes, sur toute l'é-tendue de notre front.

Plus de douze tonnes de projectiles ont été jetées sur des cantonnements de repos, des dépôts de munitions et des champs d'aviation ennemis.

Au cours d'un raid exécuté avec succès sur les importante* voies de garage d'Hir-son, des coups au but ont été observés.

Douze appareils ennemis ont été abattus et sept autres ont été contraints d'atterrir, désemparés. Tous les nôtres sont rentrés indemnes.

L'artiité aérienne s'est poursuivie pen-dant tout le cours de la nuit. Plus de huit tonnes et demie d'explosifs ont été jetées SUT des cantonnements de repos ennemis. Tous nos appareils sont rentrés indemnes.

Le 16, nous avons de nouveau attaqué des points d'importance militaire en Alle-magne. Quatorze bombes de gros calibre et dix de petit calibre ont été jetées sur les casernes, les usines de munitions et la gare de Zweibrucken. Des explosions ont été constatées dans les casernes et autour de la gare.

Notre formation a été attaquée par les appareils de chasse et les canons spéciaux ennemis. Nos aéroplanes n'en sont pas moins tous rentrés indemnes. — Havas.

■♦«>-«>■

FRQNTJTALIEN

Paris. 16 mars. 21 h. 10. IXtim (officiel). — Harcèlement des deux

artilleries an nerd du front Fiula et dans 1

la « «• de 7/anaon. Des mouvements des - j ttâvereairea ont été entravés par nés feux sur le plateau d'Aaiaga. — Havas.

FRONT D'ORIENT ] i

La journée a c-:é marquée p.ir des ac- I tions d'artillerie réciproques sur la près- I 1

qae totalité du front. La nuit précéeïente 1

l'artillerie ennemie avait violemment fcerni- 1

bardé Mtmastir au moyen d'obus a» j I phvxiaats, qui ont fait une quarantaine ! ' rte victimes parmi la Do"nlation civile. —M Havas. 1

LA CRISE ESPAGNOLE Les juntes de fonctionnaires sont dissoutes,

mais les postiers résistent Paris, 16 mars, 21 h. 30.

MADRID.— Des décrets ont ordonné la dis-solution des juntes d'employés des minis-tères des finances et de l'intérieur. Une ordonnance enlève provisoirement aux employés des postes l'inamovibilité. Les postiers et les télégraphistes ont refusé de signer l'engagement de ne plus participer aux juntes-

IL La Cierva leur a déclaré qu'il s'en-gageait à faire approuver par le Parle-met les réformes qu'ils sollicitent si le personnel renonçait à la résistance. Il a ajouté qu'il possédait un décret de révoca-tion globale du personnel mais qu'il était disposé à ne pas recourir à cette mesure et il a donné 24 heures pour répondre.

Les comités directeurs des associations ouvrières ont décidé de se solidariser avec les postiers.

Le service est resté interrommpu hier. Le service téléphonique a assuré les

communications. Les postiers et les télé-graphistes de plusieurs localités, notam-ment de Bilbao, de Saint-Sébastien et d'Al-meria ont signé l'engagement de ne plus participer aux juntes.

On annonce la publication d'un décret dissolvant ausgi les juntes militaires. — Havas.

1 et»

LES SCANDALES La justice italienne, chargée par com-

mission rogatoire du capitaine Bouchardon de procéder à des vérifications et des. re-cherches relatives à la présence de M. Calllaux h Rome en 1916, a fait parvenir à l'officier rapporteur la première partie de cette enquête, qui renferme environ cent cinquante pièces. Ces pièces seront prochainement traduites; — Havas.

<— ~ M<4M» —

TURfflBL mm B0L0W Un priTtnu embarrassé

Tunnel a été interrogé au sujet de son séjour à Rome.

L'enquête de la police italienne a établi qu'il s'était présenté à la villa Nalte où ré-sidait le comte de Bulow. U avait insisté pour étro reçu, mais éconduit par le por-tier, il insista avec trop de véhémence et fut arrêté.

Au commissariat de police, Tormel dé-clina s* qualité-de député et ajouta qu'il avait voulu faire œuvre de journaliste en prenant une Interview au comte de Bu-low.

Turmel avait précédemment dit qu'il avait été arrêté au cours d'une manifesta-tion populaire devant la villa Nalte, mai3 la police italienne avait établi qu'il n'y avait pas eu de manifestation.

Aujourd'hui Turmel maintient sa pre-mière version. On lui a présenté la carte déposée par lui chez le comte de Bulow. Il a prétendu que c'était là une carte qu'il avait remise au commissaire de polie» lors de son interrogatoire. — Havas-

o e» . ——

Raids aériens et représailles Du lieutenant-colonel Rousset, dans lé

Petit Parisien : « Les avions anglais ont bombardé, si-

non la ville de Coblentz, — car nous au-tres alliés montrons à l'égard des popula-tions des égards que nos ennemis ne con-naissent pas — au moins ses usines, ses établissements militaires et sa gare. Bien qu'attaqués au cours de l'opération, ils sont tous rentrés indemnes. C est une preu-ve nouvelle de la supériorité qui, chaqua jerar, s'affirme davantage de notre côté.

« Or, si nous en croyons le New-York Herald, quatre des principales villes rhé-nanes, plus ou moins éprouvées déjà, et qui craignent les coups, auraient demandé au gouverneemnt allemand de suspendra les raids aériens. Nous verrons si le kaiser éceute leurs doléances. Mais cette démar-che en dit plus long que tous les discours sur la valeur des représailles, que, pour ma part, je n'ai cessé de réclamer, sous la seule condition qu'elles soient effectives et opérantes. Peut-être même les villes en question ont-elles le sentiment avant-cou-reur du sort qui pourrait bien leur être ré-servé dans un temps prochain. En tout cas, elles sentent la haine universelle gran-dit contre leurs maîtres implacables, une haine qui creuse entre elles et nous un fossé que des siècles entiers ne parvien. dront pas à combler. »

Un télégramme d'Amsterdam dit que se-lon des informations allemandes le raid aérien sur Coblence a eu des résultats ter-ribles.

Depuis mardi, la ville est complètement isolée : personne ne peut y entrer ou en sortir sans passeport militaire spécial. On annonce que deux usines de munitions broient et que les pompiers sont impuis-sants, en raison des grandes quantités d'explosifs qui éclatent continuellement.

— La deuxième Chambre de Hesse s'est eeeupée, mardi, longuement, dos attaques d'avions dont Mayence a été l'objet Différents députes se sont plaints de l'in-

suffisance des mesures de précaution et ont réclamé nne protection plus efficace.

, lis ont demandé des secours de l'Etat pour

lee dommages matériels causée et des in-demnités peur les familles des tués et des blessés.

UB t«rpilient encore BBB ns vir- hô ;ita-

LONSAESV —<- Deux torpillas ont été lan-I cées rnntre le navire-hôpital G-niidf&rrf-

C*rtce. La première le manqua, mais ta deuxième l'atteignit à la enque. Bien que

j gra-re*iren< endommasv- le navire réussit à aMeindr* le port. Les nombreux malades et

i blessés qui »e treuvaieut à bord furent 1 alors transportés k l'hônilaL

LA NÉCESSITÉ DM INTERVENTION JAPONAISE' Les provocations sanglantes des Bolchevicks l'imposent

Paris, 16 mars, 18 h. 20. TIEN-TSIN. — L'ambassade japonaise à

Pékin vient d'apprendre qu'au cours de récents troubles à Blagoveschensk, près de la frontière nord-est de Mandchourie, trois Japonais ont été tués et sept blessés en dé-fendant leur propriété contre les bolche-viks.

Cela démontrerait la nécessité croissan-te d'une intervention afin de rétablir l'or-dre et d'asssurer la protection des étran-gers dans toute la Sibérie. Il n'y a pas le moindre doute que lorsqu'on annoncera une intervention japonaise efficace tout Russe sensé aidera de toutes ses forces a éliminer les éléments bolcheviks de Sibé-rie.

TOKIO- — Le journal YHochishimbun rapporte que les maximalimstes ont assas-siné 150 Japonais à Blagovoschensk.

Les Chinois aussi montent la garde

TIENTSTX — Les troupes chinoises sur la frontière sibéro-mandchourienne se re-tranchent activement Les bolcheviks re-çoivent continuellement des renforts de l'Oueat La position en Sibérie en général

! s'empire.

ht l'invasion progresse PERTOGRAD. — A la suite de violations ré-

| pétées de part et d'autre de la ligne de dé" marcation tracée sur le front de Pskow, les Allemands ont demandé au comman-dement rosse l'établissement d'une ligne nouvelle, obligeant les Russes à reculer de dix verstes dans la direction de leurs positions actuelles.

La réclamation allemande serait dictée par leur désir de rendre plus solide leur situation stratégique dans la région de Pskow.

PETROGRAD. — L'amiral allemand Sie-grrt a été nommé commandant d'Odessa.

L'organe militaire Rrasnaya-Armia, rapporte que de nouveaux désordres ont éclaté dans la flotte allemande des îles AaUnd.

Lee Allemands ont occupé la gare de Razdielnaya sur la ligne d'Odessa. L'éva-cuation d'Odessa et de Nicolaiefï conti-nue.

Avant l'occupation d'Odessa des émeu-tes antijuives se sont produites.

Le conseil finlandais est disposé à èon-

—i—,——

dure un compromis avec les Allemands qui exigent le désarmement des gardes rouges dans l'intérêt du maintien de l'or-dre.

La femme du grand-duc Michel a de-mandé au commissaire Lounacharsky l'autorisation de suivre son mari en exil.

Le bruit court que sous la pression des Allemands les banques seraient dénatio-nalisées prochainement.

LONDRES. — D'après une information non encore confirmée, les Turcs ont occupé Batoum.

1^ gouvernement russe considérerait cette occupation comme une violation du traité russo-turc.

Au Congrès de Moscou PETROGRAD. — Le grand congrès des so-

viets s'est ouvert à Moscou en présence de 1110 délégués, dont 733 maximalistes et 238 socialistes révolutionnaires de gauche.

Contre la paix des traîtres PETnorjruD. — Dans un article que pu-

blie la Zhamio, le commissaire du peuple pour la justice, Steinberg, écrit :

« Il faut que le congrès des soviets dé-chire, refuse de ratifier le traité de Brest-Litovsk, il faut que le congrès des soviets forme un gouvernement révolutionnaire nécessaire à la défense. »

De son côté, Mme Spiridonova publie un appel aux paysans déclarant qu'ils per-dront les terres et la liberté si la paix est ratifiée.

On téléphone de Moscou qu'un conflit partage le conseil dès commissaires du peuple entre membres maximalistes et so-cialistes révolutionnaires de gauche ; ceux-ci refusant d'approuver le traité de paix, ont décidé de démissionner au cas où le congrès des soviets le ratifierait

PETROORAB. — Le gouvernement du Caucase déclare qu'il né peut pas ratifier le traité de BresY-Litovsk, qui comprend la cession à la Turquie des régions de Kars, de Batoum et d'Ardaham.

Il ajoute que la paix avec la Turquie ne peut être signée mie par le. gouvernement du Caucase, qui a envoyé dans ce but sa délégation particulière i Trébizonde.

Le spviot de Petrograd a décidé de pren-dre d'urgence dés mesures énergiques en vue d'assurer le déplacement de toutes les industries concentrées à Petrograd.

Le dernier raid sur la capitale

Le récit feu des pilotes, prisonnier Paris, 16 mars, 19 h- 30.

Le lieutenant qui pilotait le Gotha tri-place abattu dans la région de Soissons, à la suite du dernier raid sur Paris, a fait le récit suivant du raid :

« Les aviateurs se dirigèrent à la bous-eole. Ils franchirent très difficilement les barrages, mais arrivés au-dessus de Pa-ris, fis distinguèrent les gares de Vincen-nes et de Lyon et lâchèrent alors leurs bombes.

Ils aperçurent ensuite, dans le scintille-ment de la Seine, la masse noire du Lou-vre, ris longèrent les Champs-Elysées et virent l'Arc-de-Triomphe.

< Ils repartirent en survolant la gare du Nord. »

Les prisonniers estiment que les organi-sations défensives des forts de Paris cons-tituent un redoutable obstacle, qui empê-cha un certain nombre d'appareils d'ap-procher de la capitale et les ont forcés à jeter leurs engins dans la campagne. — Havas.

fcDÏECHAHBREDE BOXEURS, lu fata diète tu MMft« et lâelre les peiefs

BALE. — Les journaux autrichiens disent qu'il faut remonter à plusieurs années en arrière pour trouver l'équivalent dans les annales pourtant riches du parlement au-trichien des scènes de tumulte qui ont marqué la fin de la séance d'avant-hier de la Chambre des députés autrichienne.

Un vice-président ayant invité M. Sou-kup qui parlait sur la situation alimen-taire de Prague de rester dans la ques-tion, on commença à lui crier qu'il était maladroit et imbécile.

M. Soukup continua en disant que mê-me les boucheries chevalines avaient fer-mé leurs portes à Prague et qu'il n'y avait plus une goutte de lait pour les femmes ni pour les enfants.

Le9 députés allemands reprochèrent aux Tchèques que leurs co-nationaux n'avaient pas eux-mêmes fait pour le ravitaillement les livraisons auxquelles ils étaient obli-gés.

Le député allemand WolfT cria aux Tchè-ques : « Vous oulef nous affamer, vous &M les alliés des Anglais. « Ces mots déchaînèrent un tumulte formidable et une tempête de protestations sur les bancs des Tchèques : les livres, les papiers, les serviettes vaâèranl a travers U salle. Les Tchèques se pr^cipilèrent sur M- W'olfî pour le châtier. Au milieu des injures : ■ YaurioiL canaille, veyou, valeur, traî-tre », un député jeta à M. WolfT un mor-ceau de sucre, il. WolfT se précipita sur son collègue ; aussitôt, les députés, des deux côtés intervinrent ; ce fut une véri-table bataille, des pugiiats particuliers s'engagèrent dans toute l'enceinte ; plu-sieurs députés foulèrent à terre.

Le présidât leva la séance et quitta la salle, mais la bataille ceintinua encore as-se? lonatemps et ce ne fui qu'aprè=; vingt minutes que la séance put être reprise.

La catastrophe de la Courneuve

L'incendie et les explosions continuent Paria, 10 mars, 18 h. 20-

Le dépôt de la Courneuve où a eu lieu l'explosion, est toujours en feu. Une épais-se colonne de fumée cache aux yeux de la foule l'endroit de la catastrophe.

De petites explosions continuent à se produire. Les pompiers et les gardes répu-blicains ainsi que les ambulances sont toujours sur les lieux.

Les autorités ont découvert trois foyers d'incendie.

Afin d'éviter une nouvelle catastrophe, ils ont fait évacuer les habitations envi-ronnantes et ordonné la cessation des tra-vaux.

La police maintient un rigoureux servi-ce d'ordre et poursuit un certain nombre de personnes qui cherchent à ramasser des grenades projetées dans les champs par l'explosion.

Les causes Voici la cause de la catastrophe de La

Courneuve, d'après le Temps : « Des soldats qui transportaient une

caisse de grenades entendirent, ont-ils dit, le dédie du détonateur d'un grenade, qui allait donc exploser dans cinq ou six se-condes. Ils léchèrent leur caisse et se sau-vèrent.

« Alors leurs grenades firent explosion, puis les voisines. D'où le désastre. »

Les victimes Le Matin dit qu'on compte environ quin-

ze cents blessés, qui le sont légèrement pour la plupart par des briques et des ma-tériaux divers.

♦ » » ■■— ——

COMMENT EST MORT GUYNEMER

Un document allemand

Un document officiel allemand, qui ra-cente la mort du capitaine Guynemer, montre que notre grand pilote est tombé, le 11 septembre dernier, à 10 heures du matin, à la suit* d'un engagement aérien, près du cimetière d'honneur 2, au sud de Poelcapelle. L'examen médical a montré que la mort fut causée par la blessure .' d'une balle a la tête. Le premier doigt de la main gauche manquait.

Il n'a pas été possible, dit le rapport, d'enlever le corps et de la transporter eû un lieu sûr mu de l'enterrer, car l'endroit où il se trouvait était balavê par le feu de l'artUiene anf luise. Des obus ont littérale" ment balayé le terrain et les aviateurs kllemands en é-é impuissants à retrouver la trace du cents eu de l'appareil an cours des recherches faites le lendemaain 12 sep-tembre. I

L'endroit où Guynemer est tomb4 4 pa;?(* depuis tors à l'intérieur des ligne* j onglaisea — n- y MtmiL)

NANCY :c iw

Session de mars 1918.—- Canddidats admis''. lr» PARTIE. — Série A : MM. Hann, Si-

mon, Thiaucourt. Série B : MM. Bourdonnav, Dursin,

Ehlinger, Ferry, Mme Jeannin, M. Lea-hard. Mlles Marchand, Ravillon, Zilfictk M. Zivl

Série C : MM. Baillv. Bedin, Biet Bois-sais, Chardot, Chrétien, Dillon, Hann-hart, Hoche, Lemoine, de Metz, Peltier, Winsbach.

Série D : MM. Bayen Maurice, Baven André, Bédon, Bernard, Bernardin, Cour-rier, îiauder, Legras, Marchai Gaston, Marchai Léon. Mercier, Munault, Pèle-rin^ Mlle Perrin, MM. Royer, Schmid.

2" PARTIE. — Philosophie : MM. Au-bert, Bartel, BoudeiMette, Brigué, André Chardot, Claude, Colin, Errard, Estève, Goûy de Bellocq, Hartemann, Houber, Humbert, Laurent, Mlle Lenoir, MM Mangin, Mansuy, Mlles Minguin, Mul-Ier M. Pierga, Mlles Perrignon, Rous-sel, MM. Sohm, Thouvenin.

Mathématiques. — MM. Alba, Anziani, Babelot, Bentz, Beaudoin, Bocquet Bou-chy, Mlle Chabobon, MM. Chanticlaire, Chanzy Claude, Collard, Daum, For-terre, Goulon, Grillot, Grosdidier, Gros-jean, Gruyer, Haas, Jacquot, Jeandel, Lapierre, Lefèvre, Lemoine, Maeder, Mange, Missenard, Patris, Perrin, Petit, Prime, de Raucourt, Robert, Rolin, Seite, Spire, Susset, Mlle Thiriet, MM. Va té, Vivin, Vogt, Wéber, Wurth.

Banque Nationale de crédit Le conseil d'administration de la Ban-

que nationale de crédit s'est réuni pour prendre connaissance des résultats de l'exercice 1017.

Les bénéfices se sont élevés à 7.431.450 fr. 47 contre, en 1916 : 5.832.051 fr. 74.

Avec le report à nouveau du dernier exercice, le disponible est de 8.982.723 28.

Le conseil proposera à l'assemblée géné-rale des actionnaires la distribution d'un dividende de il % tant aux actions an-

II est à remarquer que le capital nou-, ciennes qu'aux actions nouvelles, veau n'a travaillé que pendant 6 mois.

Il reviendrait aux parts de fondateurs un dividende de 11 fr., maximum prévu par les statuts.

Les réserves et provisions, et le report de Profits et Pertes atteindraient ainsi 35.949.571 63.

D'un exercice h l'autre, les dépôts et comptes créditeurs à vue et à terme, ont passé de 320 à 580 millions, et le total du bilan de 502 à 827 millions.

Les disponibilités : espèces en caisse et en banque, Boris de la Défense nationale et Portefeuille dépassent 500 millions, en dehors des autres éléments d'actif facile-, ment réalisables.

Concert de bienfaisance Rappelons que c'est aujourd'hui diman-

che, à 2 heures et demie de l'après-midi, qu'aura lieu, à l'hôtel de ville de Nancy, le concert de bienfaisance au bénéfice de la Croix-Rouge de la 20» région.

Buveurs de VITTE L jxïpTlS RÂ N D E SOURCE Avis aux cultivateurs

La Préfecture rappelle à nouveau aux cultivateurs du département qu'elle pos-sède encore plusieurs centaines de quin-taux de blé de Mani oba pour les semaille* du printemps prochain. Elle les engage vi-vement à user, pendant le reste du mois en cours, des facilités qui leur sont offer-tes pour procéder, à l'aide de cette va-riété, à l'ensemencemen de leurs terres encore disponibles.

Outre l'avantage pécuniaire que cette opération leur procurera (le blé de la ré-colte 1918 sera payé 60 fr. le quintal), ils auront la satisfaction d'avoir contribué à conjurer la crise alimentaire que le pays traverse actuellement.

Aa Soutien fraternel des P. T. T. M. Charles Moulot, délégué général du

Soutien fraternel des P. T. T., à Nancy, vient d'être chargé par M. Henri Viet, maire du XI* arrondissement de Paris (Président du Devoir social), de se rendre dans les villes du Midi de la France pour faire de la propagande pour la reconstitu" tion des foyers détruits par la guerre-

M. Moulôt va partir pour Grenoble, Va-lence, Nîmes, Montpellier, Marseille, etc.; il sera accompagné, comme l'an dernier, par M. Pister, facteur des postes à Nancy.

M. Moulot prie les délégués des grou-pes lorrains du Soutien fraternel des P. T. T. et les sociétaires isolés d'envoyer directement, pendant son absence, les co-tisations à M. Vasseux, trésorier général de la Société, 12 , rue Saint-Merri, à Pa-ris (IVe).

Les sociétaires du Groupe de M. Pister, de Nnacy, voudront bien remettre les co-tisations à M. Louis Grandgeorges, fac-teur-chef, délégué du Soutien Fraternel, à la recette principale de Nancy.

La rage Le préfet de Meurthe-et-Moselle a pria

l'arrêté suivant : Article 1". — Jusqu'à nouvel ordre, les

chiens ne pourront circuler sur les terri-toires des communes de Nancy, Maxé-viila, Malzéville, Laxou, Villers-les-Nan-cy, Vandœuvre, Jarville, Tomilaine, Es-séy-les-Nancy, et Saint-Max, que s'ils sont tenus en laisse.

Art. % — Exceptionnellement, les chiens de berger, de bouvier et les chiens de chasse pourront circuler li-brement, mais seulement à l'occasion de leur service spécial et pendant qu'ils l'ef-fectueront.

Art. 3. — Les chiens errants et tous ceux qui seront trouvés sur la voie pu-blique, non munis d'un collier portant le nom et l'adresse de leur propriétaire, seront conduits à :a iMnHfls et' abattâg

Page 2: Ao rftmi iureoui LA NÉCESSITÉ DM INTERVENTION … · Ann ée — N* 11114. EDITION UNIQUE [ïïnTStishs M Mars 1919. TifeU.ii» jo.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur i René

après un délai de 48 heures s'ils ne sont j pas réclamés par leur propriétaire.

Le délai sera de huit jours pour les chiens munis d'un collier, portant le » nom et l'adresse de leur propriétaire ou la marque de leur maître.

ART 4 _ MM. les Maires des commu-

nes indiquées à l'article 1M et la gendar-

merie seront chargés de l'exécution du présent arrêté. _

Copie en sera transmise à M. le Géné- ■ ral commandant la 8e Armée.

Nos braves Ordre N* 404 1

Le lieutenant-colonel commandant le 113" régiment infanterie cite à l'ordre du régiment le sergent Fisson Charles, de la c 6' compagnie pour le motif suivant : i

Sergent énergique, 38 mois de front dont 2'J au Maroc ; revenu en France sur sa de- J mande. A donné, le 30 décembre 1917, l'exemple de calme et de sang-froid en fai-santTéchouer avec ses hommes une tenta-tive de coup de main ennemie dirigée sur le petit poste qu'il commandait.

Les clochas retrouvées Un d e nos régiments méridionaux où,

depuis la guerre, ont été incorporés bon nombre de nos compatriotes, vient, après un rude labeur, d'accomplir un joli geste qui mérite d'être signalé.

11 y a trois ans, le village de H.., dans la Woëvre, recevait un marmitage qui mettait à mal ses habitations et sa petite église ; du haut de celle-ci, deux super-bes cloches, qui faisaient avec raison l'or-gueil des paisibles habitants du village, s'abattaient et restaient enfouies sous des débris de toutes sortes.

Il v a quelques semaines des poilus s'a-visèrent de fouiller ces décombres dans leurs moments de loisirs et, après quinze jours d'un travail pénible, autant que dan-gereux (c'était en permière ligne), ils vi-rent leurs efforts couronnés de succès, en mettant à jour les deux cloches qui, après un silence de trois années, se mirent à tinter sous les pioches de leurs libéra-teurs, qui s'empressèrent de les faire ra-mener en arrière, d'où bientôt, espérons-le, elles reprendront leur place pour sonner et fêter allègrement la victoire et le retour au pays des braves Lorrains d'H...

En attendant cet heureux jour, elles ont été remises gracieusement à la disposition des autorités locales.

Deux offùiers nancéicns, P. L.

Mesures conservatoires On nous écrit :

Aux armées, le 12 mars 1918. Monsieur le Directeur,

Vous avez publié dans votre journal (n" du 9 février 1918; une lettre dans laquelle je vous signalais, pour en saisir l'opinion publique, les mesures conservatoires qui me paraissent réalisables pour la sauve-garde des meubles et immeubles abandon-nés à la suite d'évacuations.

Ces mesures, je les rappelle à votre at-tention :

1* Mise sous scellés soit des immeubles entiers, soit seulement des chambres con-tenant le mobilier abandonné et invento-rié.

2° Surveillance étroite des immeubles, de nuit comme de jour, par des patrouilles, BOUS la responsabilité des majors de can-tonnement (secondés par la police et la gendarmerie locales) afin d'éviter le pil-lage.

3* Réparation des brèches après chaque bombardement.

Aucune mesure conservatoire n'ayant été prise jusqu'à maintenant, j'insiste sur la nécessité pour les autorités civiles et mili-taires d'établir sans retard un régime con-forme à l'intérêt général et aux intérêts particuliers. (J'ai montré que ces intérêts se confondent, puisque toutes les destruc-tions, pertes et vols seront à la charge de l'Etat, donc de tous les contribuables, et que le devoir de tous est d'empêcher la dissipation de nos richesses.)

Bien plus, on annonce que, dans certai-nes localités (notamment à Pont-à-Mous-son), le conseil municipal serait bientôt remplacé par une assemblée des notables.

Quel avantage ? Il est toujours fâcheux que les élus quittent leur poste au moment où l'on pourrait avoir le plus besoin de leur dévouement.

Comme conséquence de cette mesure, les services municipaux seraient, dit-on, sup-primés. Cela serait surtout fâcheux pour les villes. Y songe-t-on sérieusement ? On supprimerait ainsi tout vestige d'organisa-tion et d'ordre.

En admettant que certains services puis-sent être réduits ou même supprimés, il serait prudent de ne pas laisser partir les employés devenus sans occupation. Ce sont presque toujours de braves gens, honora-blement connus, et sûrs. Commettra-t-on la faute de ce priver de leur concours ?

Ils pourraient être utilisés : 1" soit com-me auxiliaires de la police municipale pour assurer la surveillance des mobiliers et des immeubles abandonnés (le fonction-nement des polices particulières pour la garde des immeubles pourrait servir de modèle à une telle organisation) ; 2* soit comme sauveteurs en prenant place dans des équipes officiellement constituées à l'aide de volontaires pris parmi les habi-tants autorisés à rester sur place (Ces équipes de volontaires ont fonctionné à Dunkerque et donné les meilleurs résul-tats.)

Ces solutions que je propose ne sont point les seules possibles ni, sans doute, les seules bonnes. Je ne fais que les indi-quer. Peut-être convaincront-elles ceux qui ont le devoir et les moyens d'agir, que des mesures sont à prendre, et de suite. On a déjà trop tardé. Nos populations de l'Est attendent les actes nécessaires qui leur épargneront des ruines nouvelles et de nouvelles douleurs.

Un mobilisé.

Ecole de préparation militaire de Nancy (Grémillon)

A la suite des divers examens qui viennent de se terminer, les élèves dont les noms suivent ont obtenu les brevets de spécialités ci-après :

Tireur classé. — Authelin, Biacabe. Eclaireur, agent de liaison. — Rous-

selot Jean, Authelin, Biacabe, Devillers. Topographe. — Biacabe, Poncelet,

Gaver, Authelin, Devillers. Grenadier classsé. — Gaver, Weiss,

Fuchs, Piffard, Rousselot, Mathieu. Sports athlétiques. — Fuchs, Gaver,

Ruton, Weiss, Biacabe, Rousselot, Poi-vre, Authelin, Mathieu.

Certificats de préparation au semée militaire. — Altmeyer, Authelin, Bia-cabe, Devillers, Fuchs, Gayer, Lamaze, Marchai, Masson. Mathieu, Noirel Mau-rice, Perrin, Poivre, Poncelet, J. Rous-selot, Ruton.

Dimanche 17 mars. — 8 h., rassemble-ment caserne Thiry. — 8 h. 30 à 11 h., au Stand d'Essey, exercices phvsiques et tir.

''• • "

Les preuves du certificat Préparation au service militaire ont eu lieu les 9 et j 10 mars. Douze élèves, dont les noms sui- I

vent, ont été présentés et tous ont étéj reçus :

Perrot, F. Champion, R. Aubé, P. Que- 1 nette, G. Jeanpierre, P. Bertrand, Ch. r. Brun, E. Colin, R Martin, P. Magrou, P Courtin, Michel.

Le Secrétaire, Louis VARNŒB.

Avant-Garde lorraine e (Société de préparation militaire) ^

Les cours qui devaient avoir lieu le di- c manche 17 mars sont suspendus. j

»—- , c Carabine nancéienne

Dimanche 17 mars, quatrième séance . de tir, de 2 heures à 4 heures du soir.

Continuation du concours public. c Inscription au Stand de la C.N., rue j

i de la Colline-de-Boudonville, 9, café Le-maire. c

Les Vétérans des armées de terre c

et de mer 1870-1871 Dimanche 17 mars, de 2 à 4 heures, ]

à l'Hôtel de Ville, le trésorier remettra 1 les mandats aux ayants-droit qui ont i produit leur certificat" de vie au mois de

. ier. j Football Association \ Championnat de Lorraine

Résultat du 10 mars. — Football Club Frouardais bat Football Club Nancéien par 7 buts à 0 (Homologué).

Ce résultat plaçant ces deux clubs ex-cequo dans le classement final, un match de barrage ayant pour but de dé-signer le titulaire du championnat de Lorraine de la L.L.F.A. (saison 1917-18) aura lieu le 17 courant, à 14 heures pré- , cises, sur le terrain du Haut-du-Lièvre.

Le Président de la L.L.F.A., P. REUTINGER.

Accident mortel à fa gare Saint-Georges

Samedi matin, vers sept heures, deux ouvriers, MM. Bretner et Noël, travaillant tous deux dans une usine de Nancy, étaient occupés au chargement d'un wagon de fer- < raille à la gare Saint-Georges. Pour avoir plus de facilité dans leur travail.ils avaient placé le derrière de leur camion, sur lequel , était la ferraille contre le wagon station- , nant sur une voie de garage. ,

Au cours d'une manœuvre de refoule-ment, une locomotive a tamponné la rame parmi laquelle se trouvait le wagon. Le camion a été entraîné brutalement contre le wagon et les deux ouvriers n'ont pu se sauver. Ils ont été violemment serrés entre les deux véhicules.

Les témoins de l'accident se portèrent immédiatement à leur secours. Tous deux avaient le corps presque aplati. Ils furent transportés immédiatement à l'hôpital, où

I M. Noël est mort peu après. L'état de M. Bretner est très grave.

Imprudence mortelle Samedi, vers quatre heures et demie de

l'après-midi, Mlle Eugénie Demésy, âgée de 23 ans, demeurant aux Baraques de Lu-dres, revenait en tramway de Champi-gneulles.

Malgré les prescriptions affichées dans la voiture et les observations réitérées que lui fit le contrôleur en cours de route, elle s'appuyait sur la chaîne fermant la por-tière de la plateforme de la remorque, tout en se balançant.

Comme la voiture arrivait à Maxéville survenait un autre car se dirigeant vers Champigneulles. Ce dernier véhicule attei-gnit à la tête Mlle Demésy, qui tombait sans connaissance sur le plancher de la remor-que. Un médecin constatait que tout se-cours était inutile, car elle avait le crâne i fracturé. Elle expirait quelques minutes après.

Le corps a été transporté au dépôt mor-tuaire, rue Lionnois.

Arrestation La police de Nancy a arrêté, en vertu

d'un mandat du juge d'instruction, Louis Chantel, 17 ans, journalier, inculpé de vols.

t ri •• >va:Kiv LCvUifv "><•*> Ri'sii. 63 riritriaiEfi Cnmmtrcc. Comstzbilftr. Stino-Dicrrla. Liiioues.ets.

Employés infidèles Le service de la sûreté a déféré au par.

quet trois jeunes gens, travaillant dans une charcuterie de Nancy, pour avoir dé-robé de la viande au préjudice de leur patron.

Arrestation La police de Nancy a arrêté, en ver- |

tu d'un mandat d'amener du juge d'ins-truction, Louis Meyer, âgé de 18 ans, de-meurant chemin des Sables, qui, le 20 fé-vrier, a blessé d'un coup de revolver \m " jeune Ponton.

Les Lorrains dans la Sarthe CE QUE NOUS A DIT M. BLED

Préfet de la Sarthe

LE MANS, 11 mars. — M. Blet, préfet de la Sarthe, m'a accordé ce matin une audience. J'ai pu longuement lui exposer la situation des réfugiés, en lui rendant compte de mon voyage avec eux. Il m'a paru qu'au-dessus de la sollicitude offi-cielle planait un sentiment très noble, très généreux. J'ai recueilli la précieuse garantie que nos compatriotes seront traités avec les égards, les ménagements, l'affection que mérite leur condition.

Dès que leur domicile sera définiti-vement établi, il sera porté à la connais-sance de la municipalité de Nancy ; ils pourront ainsi recevoir sans retard les correspondances, les visites de leurs pa-rents et de leurs amis. On n'aura pas à craindre par exemple, que, sur la foi de renseignements inexacts ou insuffisants,

' un poilu ou permissionnaire s'expose à ; dans le pays pour y retrouver sa femme perdre plusieurs jours en démarches et ses enfants :

— La Sarthe est riche, nous dit M-Blet ; la population est accueillante. Les maires ont tout de suite compris le de-voir social que la guerre impose. La ques- ; tion du logement pour les familles nom-breuses soulevait des problèmes dont la solution se heurte à certaines difficultés qui seront vite aplanies par un désir sincère de soulager les misères obligées d'aller au loin chercher un repos néces-saire. Les exploitations rurales ont be-soin de main-d'œuvre ; le travail s'offri. ra à toutes les bonnes volontés. Nous avons reçu par centaines les rapatries ;

; puis les réfugiés venus du Nord et dé l'Est se sont à leur tour assis aux fovers i

qui leur donnent asile. Or, je "suis ' heureux de constater qu'aucun incident ! n'a troublé l'accord qui règne entre les Français d'origine si diverse ; tous sont animés de ce qu'on aurait tort d'appeler l'esprit de guerre, car cette harmonie reflète en tous temps la con-

I ception d'un idéal que rien ne saurait 1 abaisser... »

Cette conversation résume les observa,- .

tiens que nous avons eu l'occasion de j notr au cours de nos enquêtes person-nelles.

Les traditions locales n'ont pas été j

troublées par l'introduction d'éléments nouveaux. Nulle part on ne relève les si-gnes d'un égoïsme étroit. A peine que'-rmes conflits" d'idées, d'opinions ou d'in- I n térêts, vite calmés, sans laisser même i a cette impression de gêne qu'on éprouve j parfois au contact des gens au milieu desquels on se propose de vivre : le com- | merçant ne redoute point une concur-rence ; l'ouvrier ne tremble pas pour sa c place à l'usine ; la curiosité du voisinage I n'est pas éveillée par le mystère de ces c destinées dignes de l'indulgence, de la c pitié et de la svmpathie générale.

Les réfugiés acceptent volontiers les conseils ayant pour but de faciliter leur adaptation aux us et coutumes de la contrée ; ils n'ont point à défendre leur personnalité contre ce qui tendrait à en I

altérer le caractère et ils ne se dérobent I

pas davantage aux influences suscepti-bles de modifier plus ou moins profondé-ment leurs habitudes anciennes.

Comme il y a dans la Sarthe du tra-vail pour tout le monde, ainsi que nous l'a déclaré le préfet du département, les I salaires apporteront une aisance, qui c rendra plus agréable l'hospitalité dont j nous avons vu partout la souriante image.

ACHILLE LIEGEOIS. — ^ 6 — ■ —

Tribml CtrrKtimel \ Pour la première fois, le tribunal cor-

rectionnel de Nancy n'a pas tenu au-dience, aucune affaire n'étant inscrite i au rôle. '

La veille, le tribunal civil, siégeant en 1 audience des flagrants délits, a condam- , né René Louis, 18 ans, manœuvre à i Dombasle, à quatre mois de prison, avec 1 sursis, pour avoir soustrait 210 fr. à un ] autre ouvrier, M. Malpièce. 1

♦ «» i i

Spectacles et Concerts GRANDE TAVERNE. — Dimanche 17,

matinée de 2 h. à 5 h. (ouverture des gui- j chets à 1 h. \). Programme aussi amusant qu'intéressant. Rigadin fait un riche ma-riage, scène comique jouée par Prince, 2 drames hors pair. Le roman de Magdale-na et Au Paradis des Enfants, d'après le Roman d'André Theuriet, obtiendront cer-tainement un succès mérité.

AU CINE-PALACE. — Matinée de 2 h. à 5 h. — La Reine s'ennuie (1er épisode) ; Le Diamant Sacré.

CINEMA-THEATRE. Salle Déglin. — Dimanche 17, matinées à 1 h. 1/2 et à 4 h. 1/2. La Main morte (suite de la Mis-sion de Judex). Le Lien secret, grand dra-me. Un tas d'ennuis, comique, etc., etc.

Lundi, matinée à deux heures.

ALCAZAR. — Dimanche, matinée et soi-rée. Au programme : Les Pauvres de Pa-ris, grand drame, etc.. — Chants.

RESTAURANT CHARLES V Porte Désilles, h, Rue de Metz

Cuisine soignée. Prend des pensionnaires.

NAN CY-THERMAL Piste de Skating

en plein air et piste couverte

1 79, lïi/o du lificaoau, 70

F. ACHAHD, Administrât. I AUJOURD'HUI GRAND GALA

iUSïC HALL comique troupier

JVlîle DARCY, i, l'OIynp1» POLO comique grime

DELMÂS, diieor i voix de l'El«Ur«do Mlle MARTEL, du Cm» de P.rii

THE DALTONS, sauteur exentriaue

LE SACRIFICE DE RIO JIM Drame en quatre parties

YVilly •r ête les penâulei (comique)

DROIT D'AINESSE, drame

MON CAPITAINE Comédie bouffe on un acte, interprétée par

Mlles THJÉBAULT, DARCY, et MM. JARDÛNIS et X...

Matinée 2 heures. — Soirée 7 h. It2

MAJE8TIC j Brasserie-Hôtel-Restaurant, 1<* ordre.

Mme LEHAYE, propriétaire, 22, rue St-Dirier. — SA CUISINE. — SES CAVES.

ET AT Tl VIL Du 15 mars 1918

Naissances. j Jean-Henri Billing, rue Sainte-Cathe-

rine, 22. — Jean-Auguste-Lucien Lambert' rue des Quatre-Eglises, 56. — Raymond i Fûhrer, rue du Faubourg Saint-Gcor-ges, 68.

Déué». Léoie-Marguerite Burnot, 62 ans, s. p.,

veuve Héron, à Vandoeuvre. — Marguerite Laurent, 77 ans, s. p., veuve Philippe, à Dieulouard. — Louise Humbert, 86 ans, s. p., célibataire, rue Saint-Nicolas, 7. — Françoise Derrien, 46 ans, terrassier, rue Didion, 9.— Louise Vauthier, 33 ans, s. p., I

épouse Jolain, à Houdelmont. — Anne- i

Marguerite Paraphe, 65 ans, journalière, ! veuve Pelouyet, rue Sainte-Catherine, 43 — Henri Drouville, 67 ans, propriétaire a Varangéville. — Suzanne-Adélaïde Oudin, 81 ans, s. p, veuve Vanson, ruelle de Na-bécor, 7.

AVIS MORTUAIRE

Vcus êtes prié de bien vouloir assister aux convoi funèbre, service et enterre-ment de

Monsieur Henri PERRIN DE NOMENY

Ancien pharmacien décédé à Nancy, le 16 mars 1918, dans sa 65" année, muni des sacrements de l'Eglise

Lesquels auront lieu le lundi 18 courant! à dix heures du matin, en l'église Saint-Joseph, sa paroisse, et de là au cimetière du Sud, où se fera l'inhumation provisoire le corps devant être inhumé à Pont-à-

: Mousson après les hostilités. Priez Dieu pour lui.

De la part de : Monsieur ROBERT, Ma-| dame et leurs enfants, de Malzéville : Ma-j dame veuve GESPERGER et son fils • Mon | sieur et Madame CLAUDE ; Mademoiselle

Albertine DESTENQUE, de ses parents et i aimia.

Maison mortuaire : 6, Boulevard d'Alsa- i ce-Lominc.

Henrthe-et-Hoselle [ JARVILLE

Vol — Un inconnu a pénétré dans la. matinée chez Mme Jacquet, bouchère, et , a dérobé un fromage qui se trouvait sur le comptoir.

NEUVES-MAISONS Voleur surpris. — Procès-verbal a été 1

dressé contre Hubert Régnier, chauffeur à , : Pont-Saint-Vincent, qui a reconnu avoir | ; dérobé une courroie de transmission àr la j cimenterie des usines de Neuves-Maisons.

VOSGES

L4 CHAySSUIE AIE MANQUE PAS

Voyeï A CENDRILLON, 110, rue Saint-Dizier, Nancy, ou à sa succursale de Mire-court, rue de I'Hôtel-de-Ville. Il y en a pour toutes les bourses.

LE V^L-P'AJOL Dégâts. — Mme veuve Creusot, coutu-

rière, a constaté, le matin du 11 mars, que l'on avait arraché la rampe en fer forgé, scellée dans l'escalier d'entrée de sa mai-son (côté droit), et que le côté gauche avait été ébranlé. C'est un préjudice de 100 fr.

Précédemment, dans la nuit du 3 au 4 mars, on a brisé des couches, des châs-sis, les palissades et une balançoire dans le jardin de M. Adrien Blangy, hôtelier et jardinier ; les grilles en fer de la villa inhabitée des Tilleuls, dont M. Blangy a la garde, ont été aussi arrachées et en partie brisées. Le montant des dégâts s'é-lève à environ 600 fr. Les auteurs des dé-gâts commis au préjudice de M. Blangy et de Mme Davenne, propriétaire de la villa, se sont fait connaître à M. Blangy et ont promis de l'indemniser. Ce sont des jeunes gens âgés de 18 à 20 ans, qui ont manifesté un sincère repentir de leurs ac-tes ; c'est pourquoi M. Blangy a retiré la plainte qu'il avait déposée.

On recherche ceux qui ont arraché les grilles de Mme Creusot-

REMIREMONT Nécrologie. — .Nous avons le regret d'en-

registrer la mo t de Mme Charles, née Marie-Louise Ballon, décédée à Remire-mont, le 13 mars, dans sa 47" année.

La défunte était la femme de M. le doc-teur Charles, conseiller municipal, ancien conseiller général du canton de Remire-mont.

Cette mort met en deuil les familles Charles, Ballon, Mougin et Hanot.

En ces bien pénibles circonstances, nous prions M. le docteur Charles et toute , la famille d'agréer nos condoléances les' plus vives.

— Etat-civil du 7 au 14 mars. — Nais-sances. — Labauvoye Edouard-André, fils de Antoine, facteur intérimaire de* postes, et de Fonteix Eugénie, sans profession, faubourg du Val-d'Ajol, 25.

Publication de mariage. — Thomas Ni-colas-Benoni. voiturier, domicilié à Remi-remont, et Boudevin Julictte-Célina, sans profession, domiciliée à Thaon.

Décès. — Antoine Biaise, 76 ans, ouvrier carrier, domicilié à Saint-Amé, veuf de Humbert Marie (Hôpi al). — Rochat-Ba-ron Armand-Alexis, 19 ans, célibataire, cultivateur, mobilisé au .-• régimetn d'in-fanterie, né à Saint-Jean-de-Sixt (Savoie), (Hôpital mix e). — Ballon Marie-Louise, 46 ans, sans profession, épouse de Charles Jules-Joseph, docteur en médecine, con-seiller municipal, faubourg du Val-d'A-jol, 8.

SAPOIS Vol. — M. Louis Gehin, cultivateur à la

ferme du Pré-des-Droits, a constaté, le matin du 7 mars, que la porte de sa cave, qui est située à proximité de son habita-tion, était ouverte, et aussi la disparition d'une bande de lard d'Amérique, salée, mais non fumée. Préjudice : 70 ir. Le vo-leur, à l'aide d'une for e pression, a pu faire sortir le pêne de la serrure de son encastrement, sans commettre d'effraction. On le recherche.

AU-DELAJDU FRC'iï Du Bulletin de Meurthe-et-Moselle :

LES OTAGES « Nous publions, ci-dessous, les noms

des personnalités de Meurthe-et-Moselle qui ont éié, le 12 janvier dernier, emme-nées par l'ennemi, à titre d'otages. Com-me nous le disons d'autre part, les fem-mes sont internées au camp d'Holzminden où il est possible de leur écrire et d'en-voyer des colis, à la condition de connaî-tre leur adresse complète : numéro ma-tricule et de baraque. (Elles feront con-naître cette adresse dans leur première correspondance.)

Quant aux hommes, ils ont été envoyés en territoire russe occupé, sur la ligne Kowno-Wilna. Les colis et la correspon-dance à eux destinés doivent être adres-

| sés au camp d'Heilsberg (Prusse orien-tale), qui fera suivre au destinataire.

Nous ne pouvons donner aucun autre renseignement concernant nos compatrio-tes, faute d'en posséder davantage- Tous ceux qui, par la suite, viendront à notre connaissance seront aussitôt publiés.

Ajoutons, car cela a son importance, . que nous nous sommes procurés la liste ; ci-après à une source officielle, c'est dire : qu'elle ne comporte aucune omission. | On remarquera que les habitants emme-

nés sont exclusivement des cantons de Longuyon et Longwy.

Allondrelle. — La Malmaison. Lucien Joly ; Euphrasie François (a don-

né de ses nouvelles, est à Holzminden, ba-raque 5, en bonne santé). «

\ Bure-la-ViUe. Marie Herbin, rentière.

Charency-Vezin. Nicolas Guillaume, marchand de porcs •

René Nadal ; Marie Raulet. , Colmey.

Justin Legendre. Cons-La-GranvUle.

Raymond de Lambertye ; Charles Kleine. Fermont.

Berthe Aubry.

Fresnois-la-Montagne. Marie Adnet, 28 ans, fille de M. Louis

Adnet, cultivateur, et de Rosalie Ledoven. ' (Elle a donné de ses nouvelles à son oncle i le commandant Adnet, 65, rue des Dames' Paris, li\ Internée à Hozminden n° 21 954' baraque 5, elle est en bonne santé.)

Corcy. Jules André, maire ; Camille Dau«se con

, seiller municipal, directeur de la Société métallurgique de Gorcy ; Marguerite

i Labbé.

I Longlaville. | d

Pauline Ratv 37 ans, fille de Mme veuve ri

Raty ■ Marie-Thérèse Périquet, rentière ; j, Andrée Frilley, fille du maire. jb

Longuyon. Augustin Véry, ancien huissier ; Victor d

Damfn, hôtelier ; Hélène Finot ; Eugène j -Durouaux. , gj

Longwy. Gustave Bloch, négociant, magasins g

« Au Bon Diable » ; Alfred Germain ; Hu- d Ibert Manin, comptable, maison bchmit , b ! Henri ; Auguste Ledoyen, bourrelier ; ba- ; , ronne Gabrielle d'Huart ; Mathilde Bar- ] n thélemy ; Jeanne Chevroton, 23 ans, fille t de M. Auguste Chevroton, receveur de 2

l'enregistrement (a donné de ses nouvel-les, est en bonne santé à Holzminden). g

Mont-Saint-Martîn. ! Mme Edmond Reuter, épouse du secré- j

taire général des Aciéries de Longwy (a : a donné de ses nouvelles, est en bonne santé à Holzminden, baraque 1», n" il.Vào) , Irma Nehl, institutrice.

Rehon. ] Paul Ferry, notaire à Longwy ; Jeanne

Aubrion. Revemonl

Edouard Caquard, conseiller municipal. -Tellancourt. s

Alexandre Mamdy, conseiller municipal ; c Marie This.

Villette. Marie Gaudin.

Ville-Houdlemont. ,

François Véron. f Viliers-la-Montagne.

Gustave Ferry, propriétaire à Lexy. £ NOUVELLES PERSONNELLES i

Longwy-Mont-Saint-Martin. Mme Weiss (Emile), née Ambouville, est 1

en bonne santé, mais son père est decéde. J a Heureux des nouvelles. Sommes dans la peine. Père est mort subitement le 15 novembre 1917, à une heure, après avoir mangé avec nous, comme à l'habitude et Bans un mot d'adieu ! Avons demande ra-patriement. Toute la famille reste en bon-ne samé. Mmes Weiss (mère), Kaufmant-Weiss, famille Vacant, de Mont-Saint- ; Martin, également bonne santé ». (Long- ; wv, Home-Citv, 23 décembre 1917). Carte reçue le 25 janvier 1918 par M. Weiss (Emile), 64« d'infanterie, coopérative, par > B. C. M.

ThilULonguyon. On nous fait part du décès de M. Pa-

risse (Jean-Nicolas), survenu à Thil en avril 1917. Communiqué par leur frère et beau-frère M. et Mme Parisse, de Lon-guyon, résidant actuellement à Paris, 5, rue Henri-Dubouillon.

ugy-Les familles Flèche (Emile) et Amande

sont en bonne santé (24 septembre 1914). Message reçu par M. Flèche (Jean), 58'

• chasseurs, 10e compagnie, par B. N. Mar-1 seillex

Sponville. i On confirme le décès de Mme Joly, née

Baudy (Marie-Cécile), survenu à Sponville le 18 août 1914, à l'âge de 33 ans, et de

' Mme veuve Godard, née Georgin (Méla-nie), 75 ans, morte le 26 novembre 1915. »

. . i»# 1

• EN EXIL 11

■ ... Relativement peu de Nancéiens ayant quitté leur ville ont pu emporter des meubles, de- ces meubles auxquels on \ j tient tant. Aussi - doivent-ils loger « en

■ garni », ce qui est pour beaucoup de mé-- nagères soigneuses F « abomination de la

désolation ». . , 1 Les premiers jours surtout ces habita-' tions de hasard revêtent un aspect hos-1 tile. ! Les lits paraissent durs aux membres . las et les chaises rébarbatives.

Les propriétaires ont laissé aux murs 1 des photographies et tous ces gens d'au-» 1res provinces, en appareil de cérémonie, ; ■ vous regardent bizarrement, se deman-1 dant ce que sont ces nouveaux hôtes et ce > qu'ils viennent bien faire céans. . ' Nos enfants, surtout, ont des réveils

pénibles ; ils se sentent " tout drôles », comme on dit çji Lorraine, de ne plus en-tendre les bruits familiers de la rue nan-céienne.

C'était le timbre du premier tramway le cri du marchand de légumes, l'appel ■onore du facteur.

r*ius rien maintenant de cette rumeur d'autrefois, mais un autre air, de nou-velles habitudes, toute une nouvelle exis- j

I tence. ' ' Il faut, en ce moment, 6e garder des ' réci'o» plqs ou moins exacts, relatifs à " I la réception faite aux Nancéiens dans le j centre de la France. I La vérité est qu'ils sont accueilis poli-1 | ment, réglementairement, mais sans un ' enthousiasme débordant qu'on ne saurait " exiger d'ailleurs.

Avec les difficultés éprouvées pour se ' procurer certaines denrées de première 5 I nécessité il est évident que l'égoïsme re-

prend ses droits et que le commerçant ' favorise sa clientèle. • Lorsqu'il y a arrivage d'allumettes ou • de pétrole, l'épicier nivernais ou touran- < • I geou prend plus volontiers l'argent de ■ 1 son compatriote que celui du réfugié.

] Les Lorrains ont assez de courage pour ! supporter vaillamment l'existence que les • . circonstances leur imposent. I Au surplus, on ne saurait trop admirer > 1 nos populations de l'Est pour leur éner-

gie, . Nous avons, par exemple, à X...-sur-I Loire toute une colonie de verriers rémois i j qui s'est installée dans un établissement

dont le « maître » est mobilisé. Ces braves gens sont au nombre de :

■ plusieurs centaines ; ils ont emporté avec eux leurs bannières corporatives sous les-quels ils se rassemblent certains jours,

' comme sous les plis d'un drapeau. Ils maintiennent une puissante indus- :

• trie rémoise. Et pas un qui n'ait l'espoir de travailler de nouveau un jour dans l'ancienne verrerie, reconstruite, car elle a eu l'honneur d'être éprouvée parmi les éprouvées.

... Le dimanche, chez le coiffeur, l'uni- ! que du pays, nous parlons ainsi volon-

; tiers de Reims avec les ouvriers verriers. Nous pensons-à sa belle « entrée de

ville », à son magnifique jardin, à cette noble cité, à la fois si moderne et si an-cienne, sœur de la nôtre.

Et, dans ce petit Reims, transféré sur les bords de la Loire, les permissionnai-res du front viennent se ressaisir au foyer de famille. A côté du parler guttu ral du Morvan, on entend l'accent traî-nant de nos provinces de l'Est

• * * Et puis, voyez-vous, tous les réfugiés

ont cette grande consolation qu'ils sont I ' en France, malgré la différence inévitable i ' des mœurs et coutumes.

Une fois installés, les vieux historiens les archéologues impénitents, se repren' nent à leurs habitudes de travail, à leurs

• recherches favorites, i L'un des Nancéiens, forcé d'habiter la ! région nivernaise, a trouvé, l'autre jour

que saint Léger, évêque de Nevers, était

d'origine austrasienne, c'est-à-d' raine. ' :'r* \^

D'après la tradition, U serait l'emplacement occupé actuellement X& basilique du Sacré-Cœur, à Nancv Par

Ce saint Loger — qui a donnÀ doute son nom à Saint-Léger-des v-8*1* — après Livoir été enfermé dans r" V^6* de Luxeuil, mère de celle de Remir aï« fut victime du féroce Ebrorm. ^OQ^

Malgré son origine lorraine' «... ger ne figure pas dans le cal^ndH ljL

diocèse de Nancy. Il paraît, en erTaf ^ la lutte contre la France s'est nr ^ jusque dans certaines congrégatin^3^ maines qui ont remplacé nos saint ^ tionaux par des saints... boches r Zaccaria ou Hofbauer. ' Conaon

Cela semble étrange, mais c'est gne des temps que ce combat sans t sous des formes multiples, allant i**> qu'au domaine des croyances et Iant dans le linceul de l'oubli lL e£^°u' antiques de notre patrie. ^«u»

Léon Praira*

POUR LA PETITE CULTlm* DES POMMES DE TERRE

Nous devons d M. Lavoivre,mcien de Neuviller-sur-Favre (Vosges), cts** seils pratiques qu'il a bien voulu réi"^" à l'intention de nos lecteurs :

Préparation des terrains.— n faut <mm. voient ameublés le plus profondément^ sible.

Variétés à planter. — Se procurer ri variétés jeunes qui produisent sans béa coup de fumier, car les variétés qui vieilles et toujours plantées dans les ̂ mes terres ne donnent des résultats 0 si le terrain préparé est beaucoup h mé.

La « Fin-de-Siècle » ; la « Collin » tm partie des variétés à planter ; sans An» des pommes de terre de luxe, elles en? viennent à tous les genres de cuisine. N0, insisterons sur les semences changées terre et de climat ; leur rendement sensiblement plus élevé. '

Choix des plants. — Il faut absolument choisir une pomme de terre de boni» moyenne, ou grosse coupée en deux dan! le sens de la longueur. Le plant ne rta avoir que 2 à 3 tiges pour donner de bon» résultats. Tous ceux qui plantent des p0m mes de terre ont vu de ces tiges infirnJ sortir de terre : c'est le signe d'une petite semence qui ne donnera rien et occupera la place d'une bonne. Vous avez dû ti. marquer aussi ces plantations de grosses pommes de terre qui, sans être coupées formeront un fouillis de branches et en. pécheront la nourriture du plant. L'air circule mal. C'est ce qui trop souvent û produis, quand on a réduit la distance en-tre les plants qui doit être de 0 m. 50 SUT

0 m. 60. La culture. — Après que le terrain est

bien préparé, il ne faut planter, sarcla, butter que quand la terre n'est pas mou) lée, profiter des jours de soleil surtoi pour le buttage qui doit être profond a bien en hauteur, autour de chaque plant, Profondeur de plantation, de 10 à 15 œn. timètres.

Nous recommandons aussi le coupap des tiges, si la maladie survient, ver&m juillet. Peu de gens osent se soumettre a ce procédé. C'est pourtant le seul prati-que car, dans ces petites plantations, on ne sulfate pas la pomme de terre. La ma-ladie a pour causes le brouillard, les temps humides. Le microbe se pose BUT

les feuilles, gagne la tige et atteint les tubercules. Vous voyez dans le même joui les feuilles devenir noires, dégageant un» odeur nauséabonde. N'hésitez pas ; cou-pez les tiges à la hauteur des dernières feuilles ; l'amputation d'un membre in-fecté sauve le corps.

L'arrachage. — Nous avons fait cette remarque que, aux environs de Nancy, on arracche généralement beaucoup trop tôt, surtout en cas de maladie. On préconise l'arrachage dès que la tige est desséchée, ce qui arrive à la pomme de terre atteint* en août. On expose à la contagion un tu-bercule que l'on croit sain ; l'infection se propage par le contact et c'est ainsi qu'en peu de temps des milliers de kilos pourris-sent — tandis que, laissée dans le sol, la pomme de terre eût été préservée et sau-vée par son isolement.

Pour les saines, l'arrachage doit avoir lieu aussi le plus tard possible, du 10 au 15 octobre.

Conservation. — Pour les faibles quat' tités encavées, la conservation est des plu-'

1 faciles, surtout si l'arrachage n'a pas ét! ; prématuré.

Eviter do les mettre en caisses, en tçr» ! neaux. Les placer dans une cave saine sur des planches recouvertes d'une couche de paiEe. L'humidité est supprimée par une prompte évaporation. Avoir soin «

i trier et de retirer les sujets qui se gate-

raient.

Ligue des Pays neutres (Section suisse)

Tout le monde connaît à cette heure » fébrile activité de la propagande ^ mande en Suisse, — propagande qui pose de sommes très considérables, '

, pour laquelle tous les moyens sont bons-: même les plus déloyaux et les plus pe 1 fides. On a donné récemment la l-s^

encore incomplète, des journaux et <r vues subventionnés par l'Allemagne paraissent en Suisse, et des organes q«* s'imprimant outre-Rhin, sont TéV*n.Js quotidiennement et à profusion dans w» les cantons de la Confédération. On -que les porte-paroles du Kaiser en s"16^

; réclament une paix sans vainqueurs 1 vaincus et sans indemnités pour les e mes dévastations, commises par l«s * tro-Allemands. . M

En outre, ces agents se livrent a menées anti-militaristes auprès ?8Ja mée fédérale, afin d'y affaiblir le se ment national et ils facilitent la ^ e) mise germanique sur notre commer

: notre industrie. iapi La presse helvétique s'indigne et r

le mieux qu'elle peut contre toute'. jj. manœuvres teutonnes. A côté "^JjiseJ naux suisses se trouvent les non^ -g^, publications européennes et am Jfej-

I qui insèrent réégulièrement les ma tes et les protestations de la ^'9" sUfî Pays neutres. Mais tout cela ne 3 pas. Il faudrait intensifier sans r dans toutes les nations non bell!fTe ^ une vaste et saine contre-propaga° ^ paralyserait les si regrettables d'une" propagande allemande encffT .^t active qu'avant la guerre, rnetno ̂ ment perfectionnée, et s'étendant au de entier. u»

La Ligue des Pays neutres adre» fj4 pressant appel aux gouvernements pays, pour qu'ils réagissent avec grande énergie contre les inri1" pouf germaniques qui sont un ^an?e«, 1 indépendance de tous les peupies>

Pour la Section suisse v,rvMC#» Le secrétaire : iw^s

COKE J j de récupération pour chauffage. ^

de coke pour usines, expéditions I • ^ gons. — The Metallurgical On**

i Albert-de-Lapparent, Paria.

Page 3: Ao rftmi iureoui LA NÉCESSITÉ DM INTERVENTION … · Ann ée — N* 11114. EDITION UNIQUE [ïïnTStishs M Mars 1919. TifeU.ii» jo.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur i René

1871 récris ces lignes le Ie mars, Jour anni-

versaire de la mémorable el douloureuse séance de l'Assemblée nationale à Bor-deaux, en 1871, où les représentants do l'Alsace et de la Lorraine firent entendre leur protestation contre -le néfaste traité qui les arrachait à la France pour les li-rer à la nation de proie qui crispé encore sur elles ses serres obstinées

La commémoration tic cette scène émou-vante et tragique va se faire aujourd'hui, dans toute ia patrie en deuil, avec quelque solennité. Ce sera ia fière réponse aux ty-

I rans qui, n'admettant que la force et mé-I prisant le droit, font mine de ne pas même

I accepter que la question se pose. Et tout I Français aura,en songeant à ces deux jour-

saut d énergie. I Mais pour moi en particulier, la chose E est plus profondément irnpressionnanate. j f

Car à l'histoire nationale se juxtaposent et ( se mêlent, précieusement, de chers souve-

nirs de famille. Immédiatement à ci'té de la signature

de Léon Gambetta se trouve, sur le docu-( ment, celle de Paul Bardon, mon oncle ma-

ternel, un Limousin de Saint-Yrieix, ame-

pays d'adoption pour en l'aire son repré-| sentant.

Je me souviens de l'émotion qui faisait h trembler sa voix lorsqu'il me racontait, | dans mon enfance, ces événements encore

i proches... Car jusqu'à l'extrême vieillesse I il eut au coeur le culte et l'amour de cette

; noble et alhcureuse terre lorraine, dont il personnifia, ce triste premier jour de mars, la révolte irritée et l'indéfectible es-pérance.

Il mourut à Nancy, à quelques pas de [ celte nouvelle frontière dont il n'admet-I tait pas les bornes, à ces yeux provisoires. F Et il repose en ce cimetière de Préville,-- pù les bombes allemandes, tout en boule-

versant des tombes \«oisines, respectèrent pourtant son dernier sommeil... (Je sais cela par des amis dévoués qui, avec une verve pittoresque et charmante, me tien-nent au courant de leur vie à Nancy, aler-tes, bombes, gros obus, repas au fond des caves — ce que les Parisiens subirent une fois et qu'ils subissent, eux, presque tous les jours que le bon Dieu donne.)

A coté de lui je revois, là-bas, dans sa vieillesse, un autre député protestataire, son ami, Edouard Tcutsch, que j'ai connu sous la forme d'un géant voûté, à la voix cassée et au bon regard.

Oh ! qu'il dut y avoir entre ces deux hommes, qu'unit une vive affection jus-qu'au bord du tombeau, do communes dou-leurs et d'espérances échangées !

Tous deux sont morts avant la guerre, pas très longtemps avant, à une époque où nul n'osait prévoir encore les événements

I formidables qui pèsent sur nous depuis ' quatre années, et qui aboutiront, soyons-

en certains, à la réalisation de leur grand | et beau rêve. Ah ! ce jour-là, leurs os tres-

sailliront 1 Des acteurs qui prirent part au drame

de la sinistre époque, un seul ou à peu près subsiste : M. Clemenceau. Espérons que lui est réservée la gloire de clore triomphalement la pièce, sur le châtiment des bandits et la délivrance des opprimés.

P. VEP.I.HAC. (La République de Rrivc.)

UN COMBAT AÉRIEN Deux contre cinq

Les cinq boches sont battus LONUUKS. — Communiqué officiel de l'a-

mirauté : « Deux hydravions britanniques ont ren-

tonlré, le 12 mars, cinq avions ennemis (ans la partie méridionale de la mer du

I i tc abattu et détruit. L observateur d un nuire avion a été tué et un troisième avion ii été obligé de descendre sur la mer. Le combat se termina quand nos hydravions urent Opuisé toutes leurs munitions. Les

lieux appareils sont revenus indemnes.

XIX

 qu@§servent les pousnonm?

Pourquoi avons-nous des poumons et à quoi servent-ils '! On ne peut répondre à cette question sans expliquer le travail de

La respiration est l'acte le plus néces-i faire à l'existence. Un estomac pourra être

privé de nourriture pendant quelques jours "lais il est impossible de priver les pou-mons (ie l'air qui leur est indispensable,

l B "e serait-ce qui' pendant quelques minu-* i tes.

La première manifestation de la respi-1 t talion est une action musculaire qui se ; | produit autour cl au-dessous de la cavité ' I |!ans laquelle sont logés les poumons pour

• 'élargir. L'air qui est respiré pénètre ! I «ans cet espace et le remplit Cette opéra-* ; tion put être conmarée au jeu d'un souf-t "et. Plus cette cavité est élargie et plus 1 les poumons ^ remplissent d'air Nous ne ! voSi'rmak,inenl r'u^

Pnu^rn

ee du

"■Hume d a i Que peuvent contenir ces or-«! canes. 1 tu,cm' wu

I Ouel est le rôle joué par les poumons ? r | 1-e mouvement musculaire qui élargit la * fsvilé de la"poitrine renvoie en même ■ ^mps tout le sang vers le cœur. Ce sang J I revient chargé d'impuretés recueillies

*W poison" mortel' t°*;?nait lft CœUr' SCra'1

g , ^es poumons contiennent de très nom-tà ï i r*ux vaisseaux, si fins que l'oxygène de

t* PA SL AMSI 1ue 'es poumons purifient

S mv ment lout le san* du corf,s hu~ [15 m ln- Us fournissent de plus à l'organis-

i for Un courant continu de chaleur et de tt rw> C1' *'eur importance ne devrait échap-^ P.r a personne.

U manière dont on respire et la qualité n» p," air que l'on respire jouent un rôle 0 "P important pour être négligées, fa* ,a>ommuniqué par la Commission améri-0» ^contre la tuberculose.;

Sauvez vos^Cheveux "l

\ l%ok HAHN J i PRODUIT FRANÇAIS I r* f' V'"BT- Fabs'i-yoK, J j

I

BANQUE PAULD S#cétt azanv.T.». Capiia"! : 40 miilisas

Pour répend-e au* nombreuse» desnan--t.3 qu- :,&us recevons, nous info.mon» notre clientèle que nos guichets et caisse! restent ouverts, aux mêmes ..aurea qu«î par le prtsse, n iictre tiese socis.l, 58, rue Saint-

Banques Société Nancéionne do Crédit Indus-

triel et de Dépôts. — Le Conseil d'admi-' îiistralioa de celte Société, dans sa séance 1 du 14 février, a donné à M. J. Descharnps, | ancien inspecteur des finances, les pou-i voies d administrateur-délégué.

Que M. Descharnps trouve ici l'expres-sion de nos plus sincères félicitations et de

; notre vif désir de continuer notre collabo-i ration avec son honorable Société pour le : des intérêts de notre région.

Société Alsacienne de Banques. — Le bénéfice net de 1917 ressortirait à 2.035.046

\ mark contre 1.784.663 francs l'année prô-i cedente.

Le dividende serait fixé à 4 %.

Banque Nationale de Crédit, — Le bé-i néfice net de 1017 atteint 7.431.450 francs ' contre 5.832.051 francs en 1916.

Le capital social a été porté, en juillet ! 1017, à 150 millions de francs. I Ce nouveau capital n'a donc été à la dis-! position de la Société que pendant cinq i mois. I Le dividende proposé sera de il % ou ! 13.75 par titre, contre 12.50 pour l'année j précédente-I En outre, les parts recevront 11 fr., re-' prosentant la répartition maxima fixée par | les Statuts.

Le bilan fait ressortir le développement | des opérations et l'activité toujours plus ! grande de nos honorables confrères, que | nous félicitons pour ces brillants résul-I tats.

* * Change

A Parts I Suisse 130 »

Hollande 262 » A Genève

100 francs français valent 77.15 100 mark (123.50) 84.70 100 lires 50,75 fOO cour. autr. 55.45 100 roubles 74 » A Genève, on constate une faiblesse gé-

nérale de changer, quel que soit le camp auquel ils appartiennent.

Mines et Métallurgie Le gouvernement vient de porter à la

connaissance du pays, la belle conduite du personnel des Usines de la Société des Aciéries de Pompey, et de l'Usine de Neu-ves-Maisons de la Société Châtillon-Com-

I mentry et Neuves-Maisons, pour l'attitude i calme et disciplinée de tout le personnel I resté à son poste, durant les bombarde-

ments successifs, et dans des circonstan-ces particulièrement difficiles.

Nous nous associons do tout cœur à ces j félicitations méritées, qui font honneur à i nos vaillantes populations lorraines.

Aîiéries de Longwy, — L'aeti|On a été demandée à 800 et ollerte à 850.

On sait que cette Société exploite ac-' luellement une usine à obus dans la bàn-j lieuo parisienne.

Les derniers renseignements recueillis sur l'usine de Mont-Saint-Martin dépei-gnent la situation sous un jour très som-bre.

Quant aux Mines de fer de Tucque-gnieux, appartenant à cette Société, elles seraient exploitées partiellement par les Allemands.

Montataire. — Dernier cours 2.177. Lo Conseil d'administration projetterait,

paratt-il, une opération financière. Le Fer. — Cette Société qui fabrique

dos tubes, des tôles et du fer par voie élec-trolytique, vient de porter son capital de 300 "à 450.000 francs.

Marine Homécourt. — Tous les action-naires, anciens et nouveaux, sont convo-qués en Assemblée Générale extraordinai-re pour le jeudi 28 mars courant, à il heures du malin, à Paris, 7, rue de Ma-drid, salle du Comité des Forges de Fran-ce.

A l'ordre du jour : Vérification et re-connaissance de la sincérité de la déclara-tion de souscription et de versement, con-cernant l'augmentation do capital de 42 millions de francs, décidée par l'Assem-blée générale extraordinaire du 15 décem-bre 1917.

L'action nouvelle s'est traitée hors Bour-se à francs : 1.225.

A. Camion ot C', Chaumont. — La maison A. Camion et C°, nous prie de rec-tifier l'écho paru dans notre bulletin du 3 janvier dernier, sous la rubrique Camion Frères.

Cette maison n'a, en effet, rien de com-mun avec la maison Cammion Frères, de

I Vrigncs-aux-Bois. S'il est exact qu'elle avait projeté un ac-

cord pour la fabrication d'articles de bâ-timents avec M. Henri Camion, de Vri-gnes-aux-Bois. cet accord n'a pu recevoir I sa réalisation, faute de matières premiè-

Etablissements Sohier. — Nous dispo-sons de quelques bons 6 %nets de tous im-pôts présents et futurs, au prix de 490 fr, coupons payables les 15 mars et 15 sep-tembre ; remboursement par tirages au sort semestriels dans un délai de 15 ans, soit le 15 mars 1933 au plus tard.

Les Etablissements Sohier, fondés en 1854. ont été transformés dernièrement en

I Société anonyme, au capital de 8 millions ! de francs.

L'activité sociale, qui.jusqu'au commen-cement des hostilités, était consacrée aux Constructions Métalliques, s'est trouvée fort étendue depuis la guerre.

Rappelons que la Société possède actuel-lement trois usines : à La Courneuve (près d'Aubervilliers) ; Au Bourget et à Nantes.

L'émission à laquelle procède en ce mo-ment cette Société lui permettra de réali-ser son programme d'extension et nous pensons que ces bons peuvent entrer dans les portefeuilles les plus timorés.

Electricité. Forces Hydro-Electriques et Produits

Chimiques

A partir du 1* avril prochain, le prix du gaz à Paris sera fixé à 0.40 par mètre cube pour tous usages. Ce prix sera réduit à 0.30 pour la consommation ne dépassant pas 1 mètre cube par jour.

Rendement d'un kilowatt. — Nous rele-vons dans le journal Le Four Electrique, le rendement du kilowatt en produits élec-tro-métallurgiques ou électro-chimiques, j

D'après cette étude, on peut obtenir par kilowatt-an 'chiffre moyen' les oroduc- '

Ferro-Silicium à 50 7c.. W .000 — Aluminium ordinaire ....—250 — Nitrure d'aluminium .... 1.500 —

I oarLo. uu.juHi .

Acier à outils' 20 tonnes. 1

Cuivre ëleetroryliqqe .. 90 à 95 tonnes. Magnésium 300 kilos, j Cette nomenclature témoigne des res- ,

Pechiney (Produits Chinrques d'Alais et de la Camargue . — La souscription aux I nouvelles actions a lieu actuellement. Elle i sera définitivement close le 28 courant, et ; nous sommes à la disposition de notre ; clientèle pour recevoir les demandes.

Nous estimons que les'actionnaires ont intérêt à profiter des conditions extrême-ment avantageuses auxquelles sont offertes i les actions nouvelles (dernier cours du droit de souscription : 98 francs).

Le prix d'émission est, en effet, fixé à j 525 francs, très voisin du pair, étant don-né que ces actions ont droit aux bénéfi-ces de l'exercice 1918.

Depuis 1913, la Société Pechiney a éten- j du considérablement son exploitation. C'est ainsi qu'elle a absorbé la Société des j Produits Electro-Chimiques et Métallur-giques des Pyrénées (Usines d'Aurat) 1

et la Société des Forces Motrices et Usinée de FArve. Sa part dans la produc-tion de l'aluminuim, en France, atteint de ce fait, plus de 50 %, en même temps | qu'ellle est actuellement le plus gros pro- | ducteur fraçnais de chlorate. ,

Elle-a, de plus, créé l'usine do Saint-Auban pour la fabrication du chlore liqui-de et de l'alumine.

Ces développements ont été assurés en grande partie par les ressources propres de la Société ; le capital ayant été porté de 15.750.000 francs à 40 millions. La nou-velle augmentation de capital permettra de ; développer encore l'activité productrice de la Société dans l'intérêt de la Défense Na- i tionale et des actionnaires.

La C° des Produits Chimiques d'Alais et de la Camargue est une de nos entreprises électro-chimiques et électro-métallurgi- j ques les plus importantes.

Elle s'est intéressée largement à l'Ain-minium Français et à la Société Norvé- | gienne des Nitrures. Pechiney a dû con- j sentir de très gros sacrifices pour le relè-vement de la Société Norvégienne des Ni-trures, ce qui a permis à celle-ci de re- j prendre son activité.

Les actions Pechiney ont leur place toute : indiquée dans les portefeuilles français les mieux composés.

En dernière heure, nous apprenons que le dividende de l'exercice 1917 sera de 50 francs, c'est-à-dire égal au précédent.

Froges. — Le Conseil de cette Société doit réunir prochainement une assemblée générale extraordinaire, à l'effet de délibé-rer sur le programme suivant :

a) Doublement du capital social, qui se-rait porté de 25 à 50 millions de francs, par la répartition sous forme d'actions gratuites de ses réserves, s'élevant à plus de 25 millions de francs.

b) Dédoublement des actions dont la va-leur nominale serait ramenée à 250 francs ; ce qui aurait pour effet de quadrupler le nombre des actions qui se trouverait ain-si porté à 200.000.

c) Les actionnaires pourront obtenir des titres sous la forme au porteur ou nomina-tives, à leur ehob:.

d) La durée de la Société serait portée à 99 ans.

Rappelons, pour mémoire, que c'est au cours du dernier exercice que le capital social a été porté à 25 millions de francs, avec le concours de la C° des Métaux, l'E-lectro-Métallurgio de Dives, les Tréfileries du Havre, la C° Générale d'Electricité et la Maison Giros et C°.

Société Française des Electrodes. — Procède en ce moment à l'augmentation de son capital de 2.400.000 à 4.800.000 francs, par l'émission de 4.800 actions de 500 fr.

La souscription sera close le 6 avril pro-chain et les actionnaires ont un droit de préférence à la souscription des actions I

i nouvelles, à raison de une action nouvelle pour une ancienne

Pour justifier de leur droit de souscrire à titre irréductible, les propriétaires d'ac-tions au porteur devront joindre à leur bul-letin de souscription le coupon n" 10 dont le détachement indiquera que le titre a usé de ce droit do souscription.

tœfétt ^Etudes et Produits chimiques. — Cette Sooiété vient de se constituer au capital de 2.500.000 francs pour s'occuper des Mines de Sels, Salines, Soudes et pro-duits chimiques, et « plus spécialement de celles ayant trait à la soude ».

Les premiers administrateurs sont : MM. Ferdinand Gross, Fabius Henrion, et Al-bert Nilus.

Eclairage Elecrlque. — L'assemWée ex-traordinaire qui devait délibérer sur la fu-sion de cette Société avec la Thomson-Houston, est reportée, faute de quorum, au 15 avril prochain a,ux mêmes heures, et avec le même ordre du jour.

Textiles Filature (te Lavai. — L'Assemblée gé-

nérale du 6 mars 1918 a approuvé, à l'una-nimité, les comptes qui lui ont été sou-mis.

Les bénéfices se montent à 814.398.06, lesquels ont été répartis de la façon sui-vante :

Réserve légale 5 % 40.819 91 5 % intérêts du capital actions. 30.000 »

Provisions diverses : 100.000 » Provision impôt de guerre .. 243.678.15 Au Conseil d'administration.. 180.000 » Aux Actionnaires 220.000 a

, 814.398.06 Le dividende attribué aux actions est

donc de 10 % ou 100 francs par action payable dès maintenant sous déduction de l'impôt de 5 %. I

Toutes nos félicitations au Conseil et à la direction pour ces brillants résultats.

Teinture ; Impression et Apprêts de Thizy. — Lé capital die cette Société se-rait porté de t à 3 millions par l'émission de 4.000 actions nouvelles de 500 francs. i

Une assemblée extraordinaire est convo- ' quée à cet effet pour le 21 courant.

Un droit de préférence serait réservé ma anciens actionnaires, à raison de deux j actions nouvelles pour une action an- i cienne.

Il est à remarquer que les actions an-Siennes sont actuellement entièrement remboursées. Il s'agit donc d'actions de ' jouissance.

Valeurs diverses Orise du Papier. — u « Journal offi- j

ciel » vient de publier un arrêté relatif à la réduction du tirage des prospectus, ca- I talogues, circulaires, almanachs, agendas ! etc..

Cette réduction devra représenter 50 *L sur la quantité du papier employé avant fa

Fieury et C3, Nancy. Ljg actionnai- j res de cette Société- sont convoqués à nou- I veau en Assemblées générales ordinaire et I

i

ebain, à Paris, rue du Louvre, n° 2. R-appelons qu'à l'ordre du jour de l'As-

lj ^e iiquiuSv.on de la .?o?iete.

Irr.prirneris BcrgCr.Levrau.t. — L'As- j

difficultés rencontrées au cours du dernier j exercice par suite des bombardements suc- ;

L'exercice 1916-1917 accuse un chiffre I d affaires de 2.859.027 francs, en augmen-tation do près de 700.000 francs sur l'exer- i cice précédent.

Après diverses dépréciations. I? bénéfice net ressort à francs : 300.985.26, dont il y a lieu de déduire ; Jetons de présence et alloca-

tion au directeur 16.000 » Amortissements statutaires .. 106.380 73 Amortissements de créances-

irrécouvrables ' 27.671 90 Amortissements du compte :

« Œuvre d'Assistance » 30.000 »

Reste disponible : francs : 129.932.63 que l'Assemblée répartit comme suit : Réserve légale 6.496 63 5 % aux actions privilé-giées, impôt compris 25.000 » 3 % aux actions ordinaires.. 87.500 » Fonds de réserves pour secours. 10.936 »

TOTAL ÉGAL.. 129.932 63 MM. Friedel et Cuinat, administrateurs

sortants, ont été réélus à l'unanimité pour une nouvelle période de 6 ans.

MM. Antoine et Duval ont été nommés commissaires des comptes pour l'exercice 1918.

Cimenta Portland de Maxévilie, — L'as-semblée générale extraordinaire du 4 cou-rant a décidé que le capital ramené à 220.000 francs, serait porté à un million, par la création de 3.900 actions nouvelles de 200 francs à souscrire en numéraire.

Ces actions seront réservées aux action-naires dans la proportion d'une action nou-velle pour deux anciennes.

Le droit de préférence réservé aux ac-tionnaires devra être exercé avant le 31 courant.

Compagnie Générale Française de Tramways. — Il est question d'un divi-dende de 20 francs pour le dernier exer-cice.

*

fhus avons ach&teurs; ACTIONS

Malteries de Nogent-sur-Seine. Constructions Electriques (Nancy). Cie Lorraine d'Electricité. Filature de la Vologne. Etablissements Singiun. Le Granit. Forges de Commercy. Magasins Généraux et Docks Réunis. Boulonneries de Bogny-Braux. Raffinerie de Sermaize. Etablissements Fruhinsholz.

OBLIGATIONS Mines de la Meurière 4 %. Filoture de Cheiménil l'j %'. Filature de ia V'elegne 4 e"t 4 è. Brasseries de Charmes 4 h % et 4 %. Brasseries de la Meuse i % (avril-octobre). Annuités de l'Arve 4 4. Joudreville 4 010. Pompey, 4 010 (1808). Ponf-à-Mousson, i %. Jeux et jouets français 4 J. Produits chimiques des Pyrénées G %. Blanchisseries de Thaon 4 £ %.

N@U8 avons vendetœs : ACTIONS

Omnium d'entreprises. Cetennière de D«dovo.

OBLIGATIONS Lorraine-Dietrich, 4 J %. Mines d'Errouville 4"%. Etablissements Fruhinsholz 5 % et 4 i %. Imprimeries Réunies 4 J %.

* * N.-B. — Les «ffres et demandes e»ni*-

nues dans ce tableau ne doivent pas être censidérées eemme des offres fermes, mais comme des indications sans engagement de notre part. Liste des coupons payables à nos Caisses

en Mars 1918 Echéance du 1er mars 191&

Laminoirs de Beautor, 4 J. Brasserie Hanus, 4 %. Brasserie Hanus, 4 i. Usines Jeanmaire, 4 %. Chemins de fer Lunéville-Einville, 4 %. Actions Fruhinsholz, coupon 14.

Echéance du 15 mars 1918.

Villa rd Weill, 4 % . Eclairage Electrique, 5 %'.

échéance 31 Mars 1918 Actions Fruhinsholz, coupon 14.

»t» ■

Petites Correspondances D. par M. L. B. 23.

R. 1° Non. — 2° Consultez le cours du mark dans une banque. — 3' Vous devez les intérêts, mais non les intérêts des in-térêts.

D. par S. M. R. — Nous l'ignorons. D. par L V. 106.

R. — Nous ne voyons aucune disposi-tion qui s'y oppose.

D. par S. Z. X. 153.

R. — Adressez-vous au bureau de recru-tement dont dépend votre résidence.

^ » ♦ 1 1 _

BIBLIOGRAPHIE L'impérialisme économique allemand

Les auteurs cherchent à décrire l'effort ' d'expansiun de l'Allemagne tel qu'il est apparu dans la guerre présente, lis défi-nissent d'abord le projet de l'Europe Cen- I traie qui tend à constituer, de Hamboourg à Bagdad, un vaste domaine où prévau-drait l'influence aUemande, dd'autre part le travail dd organisation et d intensiiical tion du travail par lequel les Allemands ont cherché à conqurire sur les marchés moondiaux une place toujours plus con-sidérable.

L'impérialisme économique allemand et ses divers aspects une fois décrits, les ! auteurs examinent les conditions dans lesquelles va s'engager, au lendemain de a guerre, la lutte économique, soit entre Allemagne et la France, sooit entre l'A-

lemagne et l'Entente, et Us indiquent que si lALemagne s'avère décidément comme un danger permanent pour l'indépendance politique et eonomique des nations et pour la paix du monde, les moyens ne manque-ront pas aux puissances unies en vue de leur commune défense pour garantir leur sécurité.

Ils insistenl d'ailleurs sur ce fait eue le péril allemand n'est pas un ëpouvantail inoffensif, aoit pour maintenant soit pour plus tard : nous aurons besoin de toute no-

ARGENT EB SUITE L' tre énergie pour nous en garer, pour re-fouler aujourd'hui l'invasion allemande qui menace notre existence nation.île, pour T

bres, il nous faudra le mériter par un ef-fort collectif et soutenu de défense et d'or- I ganisation.

Un volume in-18. — Prix : 4 fr.; Ernest Flammarion, éditeur, 26, rue Racine, Pans.

LECTLRES'POUR TOUS \ Sommaire du n" du 1" mars 1918

S. M. le reine de Roumanie. — Gros-setti l'Invulnérable, par Charles Le Goffic. — Notre avenis aux colonies. Les riches- : ses de l'Indo-Chine, par le général Le- j turc. — La guerre par le feu. — La véri- j ble Lucrèce Borgia. — Les modes qu'on \ va porter, 11 dessins. — Les Mystères de !• Parole dévoilés, par A. Rio. — L'ac- j tualité par l'image. Contre les c Gothas »• I — La coupe de France. — Chariot raconté | par Chariot. — Camouflage, dessin humo- | ristique de Heath Robinson. — En panne \ dans les lignes ennemies, nouvelle par M. G. S. — Les chiens de l'Alaska chez nous. — La nièce de Bonaparte, roman par Emile Moreau (VIe partie).

Nouvelles conditions d'abonnemant. — France, six mois : 8 fr. 50 ; un an : 16 fr. — Etranger, six mois : 11 fr. 50 ; un an : 22 fr. — Le numéro : 75 centimes.

* *

L'ALBUM ZISLIN. Dessins de guerre. Préface par Henri Galli. Quatre fasci-cules in-4°, chacun de 16 planches, dont 8 en couleurs. — Berger-Levrault, édi- | teurs, 5-7, rue des Beaux-Arts, Paris. — Troisième fascicule. Prix : 3 fr. 50. Ce nouvel album du dessinateur satiri-

que alsacien Zislin ne le cède en rien aux précédents. On y trouve la même verve spontanée, le même mordant, et c'est à nouveau un vrai régal pour tous , ceux qui détestent le Boche, d'admirer, dans cette superbe série de planches, avec quel brio il y est saisi sur le vif, et hous-pillé par le texte de leurs spirituelles lé-gendes. Ce qui caractérise le genre de Zislin, c'est son talent de présenter ses victimes sans les déformer en caricatures: les Boches tels qu'ils sont, civils ou mili-taires, tout simplement représentés au naturel, suffisent amplement pour provo-quer le sourire. Mais il y a la manière, et seul un artiste né Alsacien est à même de la posséder à fond.

REVUE BLEUE (Revue Politique et Littéraire) fondée en 1863. Directeur : Paul Fiat.

Paul Fiat : Les Souvenirs de Jules Le-maître. — André Chevrillon : La Psycho-logie de l'Angleterre. — A. Bossert : Her-rade de Landsperg. — Paul Louis : L'Ita-lie, les Slaves du Sud et l'Autriche. — An-ton Tchekow : Trois Années. — L. Du-mont-Wilden : Journal de l'arrière. — L Georges Renard: Les Anglais en Seine-et-Marne. — Firmin Roz : Théâtre. — Raymond Bouyer : La Vie artistique et musicale. , Um

LA REVUE SCIENTIFIQUE (Revue Rose), fondée en 1863). Directeur : Char-les Moureu, publie : La Socéité de Chimie industrielle, par MM. Haller, de l'Insti-tut ; Paul Kestner ftt C. Matignon, profes-seur au Collège de France. — Les Eta-blissements tuberculemx d'après-guerre, par M. Jules Brisac et le docteur Léon Bernard, — des Notes et Actualités sur les Sciences et leurs applications civiles et militaires, — le compte rendu de l'Aca-démie des sciences, etc..

LA RECONSTRUCTION LORRAINE Organe du Comité de reconstitution des

régions éprouvées par la guerre : Meur-the-et-Moselle, Meuse, Vosges.

Sommaire du 15 février 1918 Nouveau Membre du Comité de recons-

titution des régions éprouvées par la guerre — Chronique do la reconstruction.

— Documents officiels : Circulaire re-lative aux avances aux agriculteurs dont les terres sont dévastées pour la reprise d'autres exploitations ; Dommages de guère : Texte de la loi votée par le Sé-nat. — Avis divers : Culture des terres abandonnées, proposition de M. Darbot, sénateur. — Les Loyers dans les pays reconquis, par M. Georges Lamorlette, avocat à la Cour d'appel de Nancy. — Verdun et la question de reconstruction. — A propos de Verdun, par M. G. Hot-tenger. — Il faut reconstruire Verdun, par M. Emile Nicolas. — Bibliographie,

A Voir et lire dans ,

« JE SAIS TOUT » du 15 mars 1 ' —

Les Energies françaises, par Edouard Herriot. — La Navigation sous le mas-

olx.Af y.UÛHniiSSANCES. TlTBiS.etc.

eue. par Ju'ien Hutter. — Le Marchand

Géné^rrd1 Le'nuîn par'Paul Fuchs. —' Le frai par Francis3iarre. — Co-nan Doyle l'auteur du « Ciel empoison-né », nar J -Mues des Gâchons. — « Le Ciel enipoisonni », roman inédit, par Co-naiî Doyle traduction de Louis Labat, como sitions de L. Bailly et WUl Foster. — Bonaparte en Palestine (mémoires iné-dits, par Ernest Gauben. — Le prix d'un coup de canon. — Remarques en marge du Grand Drame, par A. Guinon. — Ma-ter Dolorosa (sonnet), par Jean LaiUer.— La Ma^nn d'Amérique, par Jules BertauL — Le Mystère du rapide (nouvelle gaie), par Morandes, dessins de Charles Mar-tin.— Le Pirate-Bridge, par R.-F. Foster. — Les Anciens Cosaques, par Félicien Pascal. — Le Mois scientifique et social, par F. Marre. — Les Théâtres, les Arts, les Lettres, par Paul Fuchs et Jacques des Gâchons.

En vente partout.

«-«-e» —

Les Mitrailleuses du Calvaire Le Calvaire onakragé de quatre chenes-verti Veille depuis lei ternpt sur le bord de la route. Bien des gens, près de lui, se signèrent sans doute, Bi«a des fronts, à sa vue, ont passé découverts.

Il a vu déferler, aux jours ce nos revers. Le même envahisseur poussant notre déroute, Aujeurd'hui son tslus se transforme eu redouta^ Il commande la route et la barre en travers.

Le génie en a fait l'abri des mitrailleuses. Mais. légende nouvelle aux sources merveilleuses. Le Christ des Envahis aura conduit leur feu.

Car le socle creusé s'esaplit comme une soute. Et tandis que les Morts tomberont face à Diea, Le Mitrailleur divin leur donnera l'absoute.

Sous-Lieutenant Jean de SERVIÈRES. '

Damnadcz MONTRES (~~\ BiJOUX et ORFÈVRERIE JXL-

àG.TRIBAUOEAUwàEEs^çoiv^^ Six /*'• Prix, 2.5 »Xrfail/<« nu Concnuri V#>V^W

U l Obstnattirê. FRANCO TftRif ILLUSTRÉ. ^ÎSâÔF

Marché aux Vins DOCKS SSEÔRGSS

Port St-Georges, débarquement Arrivages continuels de vins Ue toute*

provenances : 8, 9, 10, 11 degrés. M. CHAMBAY, rue des Jardiniers, 53,

Nancy, reçoit les commandes et remet le« échantillons. —

GROS ET DETAIL 1—i—i i ■

I KÊpULARISE LA CmCULAr/Qrt OU SAHsX

BBBEa,™ Virginie* ni hydr*stia P^UjW^a^H

DE LA BROCHURE EXPLICATIVE | CONTENANT TOUS RENSEIGNEMENTS UTILES I

^gS^^-81-85.Rued8Ch^-HEUILLY^

•: îD Puât w

w'-'^?«v?V^ 'a w ijjJUnllyUii |

% ■ V'.. -

E Grande Métropole Ilorlogère I H de France que vous trouverez ■

i ?J!EILLEURESE MONTRES | B en vous adressant directement a |i

iJ.BEHOITFilsâOi y HOM.OGER-CONSTnUCTÏCn TECHNIQUE ffl

Manufacture d'Horlogerie < (f BESANÇON (DOUbS) &

il qui VOD5 enverra contra 0.25 en timfcrei W

® Son Superbe Alhum Illustré I Maison de Confiance, Fondée en 1791 W

L» pins Importante Mau-on H H erndant directement aux prix dejabriqu^ |3

Imprimerie de l'Est Républicain 3. CHAILLY, gérant- ,

AVIS La Maison H. LORNE, pré-

cédemment à Nancy et à Pont-Saint-Vincent, est trans-férée provisoirement a Dijon 65 bis, rue ChaboVCharny, où, comme par le passé et malgré les circonstances, elle continuera à donner satisfac-tion à sa nombreuse et fidè-le clientèle.

SAGE FEMME ^TÏÏK; 10, r. la Fidélité, Paris (10«)

vAVfllï ménage p. 10 k. 27 fr. {. ùnlUll v. gare c. remb. Edra. AUtiUSTh;, Savonn., à Su Ion

CAlfOU d8 ménage, le postal oAVUfl 10 k. 24 fr. Les 5 postaux 115 fr. fr° votre gare contre remboursera. Ecrire : Edouard Félix, à Marseille, Cinq-Avenues. — 2676.

EMBALLAGE MOBILIERS, mise en wagon, ouvriers spécialistes. — Ecri-re : Barbeau-Noircler, 33, ch. | de la Croix Gagnée, à Nancy. '

JEUNES GENS DES CLASSES 1920-1921-1S22 ayant terminé tenr apprentis-sage de mécaniciens-ajus-teurs et se destinant a l'avia-tion militaire peuvent se préparer à cette arme spécia- ; le en s'embauehant aux Eta_ blissom. d'Aviation R. E, P., Chemin de Croix Morlon. à \ Saint-Alban, Lyon Monplaislr

"D uban, Soierie, Bonnete--IX rie, Ganterie, Cor«ts Fourrures, etc. Art. et Bou-tons milit. Mais Zivy, 17 r Raugrafî. Soldes, et vend a tous. Offres raisonnable.

D ÉMÉNAGEMENT gari pour tous pays. Prix mo- '

QYrés. — S'adresser LARGY, j

OÛUR SE MARIER w

JT >.es goûts, dwi, N- Union Farr.ill. ,\ M™ p. Simon 259 I avenue Daumebiii1, à Paris '1

Jt' IMA "c DE A ACHETER DU

FUMIER par toute quantité.

S'adresser au journal. 3114.

O N DEM. chauffe-bain, de préférence nickelé. —

S'adresser au journal. 3117,

A CHETERAIS à partlcu liers : caves vins fins. —

S'adresser au journal. 3030.

O N DEMANDE à acheter d'occasion : cuisinière

tôle en bon état. — S'adr. au bureau du journal, 308S.

L A GRANDE VINAIGRERIE rue des Tiercelins, à

Nancy, achète les VINS PI-QUÉS. — On demande des TONNELIERS. — 7856.

^r^W ACHAT, VENTE et

G - ■) VELOS T?ON" PICAROAT, 20, r. des Doms.

L a Gram e Vinaigrerle acné, te les FUTS VIDES Livrés

36, rue des Tiercelins, Nancy.

S OMMES ACHETEURS de paniers et caisses vides.

— S'adresser : Drogueries Réunies de l'Est, 28, rue des Ponts, 28, à Nancy. — 3072.

/~\H DEMANDE * acheter • \J bicyolotte de dame, état neuf, d occasion S'adresser • ROEHM, Grande-Rue, à St Nicolas (M.-et-M ). — 3116.

L A CIMENTERIE DE BON-SECOURS, à Nancy,

achète à un bon prix les sacs vides de toutes dimensions — 99 adresser. — 3121.

AN DEMANDE à arhetor \_J 2 machines à écrire (Bu- I reau Militaire, Défense anti-aérienne de Nancv). S'ad j

. 3152.

S OMMES ACHETEURS : piano d'occasion, —

Escadrille V. B , 101 par B C. M., Paris. — 3205. I

T'ACHÈTERAIS bonne m» »J chine à coudre. Offre : 54, rue de la République.

/^\n achète les Bicyclettes V_/ chez M. Gèrardin, 19 r. de la Prairie, Nancy, t. les j., dimanche ch. Ratton-Gui-chard, 53, r. Nancy, Eplnal.

\ CHETERAIS bon piano xl occas. S'adr. au j. 3092.

A CH. app. photo 9^12, b. .TX é.at, objectif anastig. — S adresser au journal. 31J2.

A LOUER proximité ville vosgîen'ie

VILLA CONFORTABLE avec jardin potager

et d'agrément, gaz, etc., etc. S'adresser au journal. 3177.

A PPARTEMENT MEUBLE XJL à louer à Clamecy (Niè-vre), 7 pièces, salon, salle à mang., cuisines, i ch. 4 cou-cher, cabinets toilette, de bains, ch. de bonne, eau, gaz calorifère, remise-buand. ter-rasse, jardin, belle vue, gds arbres. S'adr. au journ. 3149.

A LOUER, au village de XI Saint-Etienne, 1.500 mè-tres de Remiremont, jolie villa meublée. — S'adre--er THIRIET-WH.LIG, a R?mL rômont (Vosges). 3221.

A LOUER, meublée. a XX Grafflgny, maison bour-geoise, jardin et verger, huit pièces. S'adr. à M. O. Che-vallier, a Grafflgnv-Chemin iH.-Marne) 20 k. Neûfchâteau

A LOUER : maison 6 piè-ces av. petit jardin, qu.

Boudonville ; jardins qu. St-Mansuy. S'adr. au j. 3142. '

A TELIER MÉTALLIQUE ^1 DÉMONTABLE, surface 'i'J> mètres carrés, avec pont roulant, 3 tonnes, disponible ^ adresser : N'ORDON Frères. », rue Obcriin, 56, 4 Naney

Page 4: Ao rftmi iureoui LA NÉCESSITÉ DM INTERVENTION … · Ann ée — N* 11114. EDITION UNIQUE [ïïnTStishs M Mars 1919. TifeU.ii» jo.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur i René

:'^S,SiJj ' ^"iTjSteBtlIBI DEÏfitll pS|]| ,£:;:,™;:,ô:.r;;™ imsl AU ORAND BON MARCHÉ l_i°18 li

„ . - - - - client, de préférence parmi | tttt| à

9 heures du matin : | Jouissance immédiats. _ « _ ~~~~~"-:am

^^^ p? 13(Ji\ v^UiUJT X ADL1L1 &\u

e

e^ I 42, rue des Dominicains, 42 - NANCY | p|||^ 1 SOCIÉTÉ DE CONSTRUCTIONS ' po ■

1 LOT 1ER Kinfl " * " I _ DE | laOTRI^uEi. ' - la Bata.lle, à Nancy. j ̂ pour petits ^ a « pan _- - ™H«fc^J|- | W IBS iftlS P««S, M ÏÉODS Henri DEVRED OM Hll I (T^^*,!.

<0N DEfflÂKDE , Oï* DEMANDE I i | ... . „ -M_. 3 || _ - - ■ - ~ -- - - ' "^ÎM^op^sfï^C^hlRi-J DU v **'"""*" * » ̂ PP^Îf Mît j j

oH■ jes^ir^K, mS^lie^ CONFECTIONNES S VENTF I ciete Le Ma.erici <.e usasse- j tours, chaudières et lami. bre rouge, rideaux, linoléum, au bureau du journal. 290J. MM ^ ■ ^ H

, Q6S rnanCcLtrcS P j gniplols stables, bien rému- ses de' Chine, belle sus'pen- ifriunne _r»T» E*T_l 2_ Ï^F'ïîIEiSS au-AN DEMANDE : bons ri- HocchlanP dPÇ nhlK i nére^ — Ecrire avec réferen- ! Si0n cuivre, statuettes, guéri- A VfcllwKt Kg I'A ArtO fsiîl* 1 Mit i. I—'i^ I^r*/--^ l-> - - ■= ^!,!îr= u: 3u'-J u J UJ r..-.j -- - r-— » Tc-A-v S>i i iLJiiBiSwi -a _ nûTiTT ■ «justsars et tourneurs. — . trr at J- o*fl teur du service des . Lama- Cieni_, glace, fauteuils, ctoi- 1 =8 , . rnCTl'lic; C! D HKÏ , ■ L/J_ 1 A I | 1 S adresser ou écrire a < Ate- Qg 00 ol Uc ZHU. : ; : ;? ■ . : K « rUwi\ 1 R ■ liera DIEMSR », a Nancy. j . _ B " G M ' £ R ^ | _

O |0

.?rnV*r t ôatiReur - ^' " -PÏ !T

mi T T <TÏ T T*VT 1-1 ™S_^fN£«™£ I Inpv^î COLLIN. qui l'habitent, OU à §§| TTFTT

,f»Tvw« ■

^ g^: UNE USINE g^s :

, ̂ -, ■ TOÏFORMES S Meilleur Marché que partent ate § «RIES f o:if~»aS I

<>H„ I

M i ̂«^HS «S- «L««i-1 MILITAIRES I — I MILITAIRES

ser . société tleurique du d'a;clier de menuiserie pour diriger une fonderie ; de cuisine, etc. ^pierreur. >. MM „._ ___, __ ;..enno Mirli M _ iouiois, touj,, i.M.-ei-.Mj. | ei ciiarpente pour les envi- ( 2" des ouvriers forgerons, Et quantité d'autres objets. ' — Ep tout confectionnés B UUVdrt I0US IBS ululSnCiSUS JUàlfUO ItllUl sur mesure ^yjj—

DE

'M'- NDË—un—jeune ■IMi

^ ^a

-m

^': ~~ Sa

dresser j frappeurs, ajusteurs, outil-

A(J cornptail

t> 5 <>

en Sus OCCASION NEUFS * ^^^^^ jj

jèline ^ommo 6

po.'.rîàire' les O miers à rAsile de Mi»3 '{ C'e, a Vesou,. - 1917. VENDRE A L'AMIABLE 1 jf^™* clols^^heval/r^" -., " ~ " '

courses. — S'adresser |WLLE- I TNE USINE DEMANDE : pour entrer en jouissance acier pour outil, longueur „ DEMANDE hons che- Etude de M« DUFOUR, A \T T Q 1 Etude de M* LERVAT Chaudronnerie Lorraine, 21. DEMANDE ieune nom- «J 1° Un DEaaiNAl EoR de suite io>20, diamètre 20 à 28 cent. O vaux et matériel trans- noUire à Bruyères (Vosges). £& V ± O notaire à Dompafi' rue du Crone, a Nancy. 0N„?E" ,,r4,r

E,J,e,V n„rJu, ' ^'ffialisé dans ies travaux à CHAUDENEY Machine à vapeur demi-ftxe, ^ ne hnis en forêt (cit —— —■ * ! y, ™e pr i l de bâtiment et de construc DC1 , t M.,(nu force 10 chevaux. - Ecrire : van a!ricï chaînesi eteY Les Actionnaires de la So- H yrunnr « .,»,.„ HN "MANDE de suite un ^ ^ ' " : «on d'usine. On douneraJ BELLE MAISON I-MAROUL à AiuevUlers ^,9b

E^ANOE dT^nfcL^ : - :» î ciété Anonyme des BARS DE A VENDRE A L AMlàB =

\J^garçon ue1 magasin -i-^NDEMANDE (lcs mon

. 1 "J/Xn eialemem «urtpiupi et ses dépendances, nronre k (Haute.Saone). - -90/. re

,|er3 t

directeur de d

.une

FRANCE, au capital .^JTur Af A TCIAT i*^^ A^SSIMA ' O N s t aides lonw s 1 T a - 2 n CH F tous genres de commerces, — scierie pour la région de Di- __T_„_(1^i. _

nTf1 500.000 francs, siège, social,. IJ NE MAISON i

4, place du Marche, 4. \}/r^s

pn^ n'iîS - ' H. fal r. t-.;^y%t n«.f 1 notamment café-restaurant. A VENDRE transmissions, jon. - S'adresser G. SIMON. COUPE DE BOIS 8. .rue Parrot. à Pans, sont ^ DE RAPPn»,^

rrrrr; I sVre se• " M Franco-» Wre*e deiwmLs et rete^ S'adresser à M» POIROT, A. plomb, fonte. — S'adr. IÊ, boulevard Godefroy-de- WWUiu w ^w*w prlés (jassister 4 lAssein- r»«mn U^v^^S^rSSerlî- chSotïeu/ aj ffl^aXe|e)Stsf £gS. mg.^"?"^ 1 ^gg g 1°^ ^- Bouillon, à Nancy. S 3134. SUR^PIED ^^dra6 g ^HOte^eTiBr^^ ft*

rue du Crone, 21, a Nancy. de iroug uM-et-M.). - il,o. CHAUBEY et Cie, a \ esoah ~~~~ U Jeudi >28 Mars 1918, à Mardi 16 Avril 1918, à trois £ est e^loité le ,3* V . nr.„ : : l/"\N DEM. p' maison par- T TNE MAISON bourgeoise ^MMM^ quatorze heures, à Bruyères, heures et demte du setr, jg !"^,VUe *'H^ «

,DE^.f„™fi\^VH 1) tiruuei-e un homme à U demande un JARDIN.ER. J-WE ' y- ^^^^ en l'étude de M« nUFOUR, il ^ege de ^rl^d<W' 8- ^ l^Ss

e^ ™

Hbtrtucour du ^ervf

fed i toutes mains très seneux. - - Références exigée». - çji- SB«maNLP^L^^e^^ "-' sera procédé à la vente aux Parrot, a Pans. nlers dépfndancL1^ I

S'adresser au journal." 3119. ' SaUrc^er au journal. 3216. | ^resSer oureau journal. 1 ïïîf.'îi'ï8 «J,uïi?.'ies » d,'"ne

EXERCICE 1917 écurie 'et Jardin à^nm^ l - , COUPE DE ROIS a faire CaDacité locativo V7Î « E

_v., nrM,NnF _nito .1/^vN DEMANDE à l'Epicerie *| ©une h., sér., dem. conn, ^raHSHH ■■ ?V dans une forêt située lieudit Ordre du jour : t francs «««11: H"Jf fù-h!ron. nonr1^ «'OTI.N. Mais. niXNEL'F. «i pers. âge indiff. dés. fai- \ : V. -;' ';4 ' ' « A la Horne », communes _ ^ ' .« ^axJrSs» à rétnrt. A M,,^ ?oe iïHeron%•Xpf^^^ncv. une jeune fille (le 18 re la cuisine. - S'adresser . ^1^^, de Pierrepont et de Sainte- 1" Rapport du Conseil ^adresser à l étude du rr, " L'„,:.Lri i Mnvvm- *^ a 25 ans. au courant de l'épi, i au- bureau du journal. 3036. ^Hâm. Hélène d'une superficie de d'administration ; . . l-aue-f uiP -nr P fwV 'Duubsi cerie, munie de bonnes ré- ■ - - \ % 1 h. 98 a. 91 c. environ. 2» Rapport du Commissai-' ' ^ ;' férences. - 3207. Mannlaciiii e de Clians-uies _ T' **w*vr±T+n \„ 49 chines et 18 bruis : en. re de surveillance ; i wrunpr f\r «m '."VM n

PM

flMn

E nn

mPra

„i I "I *' '*' ''• LEW, 15, rue de | F 1 â^DÏDDÏi lËfà viron an stères. . 3" Approbation des comp- A VtliUnt Ut bUll O n„m• S"!AN

DEMANDE pour le dé- l'Abbé-Gridel, demande des f M il | ï ff # tfT F* 1 I U68 hêtres et 145 bruis : en- tes et du bUan ; BICYCLETTES hommei ^ rîîî»^«în « V*n?MiiJ.n \J parlement de l'Yonne, fini"**»!* «H» iist>e.-, des Ut.ie» J EMRiSBvm mmmm ^**»** * viron 1D0 stères, dont 70 de *° Nomination du ou des dame, état complet de nemî SnîÂmAhiu rin arremeriit • »"''' bon»o à tout faire, sach. ««--urs des iiettoyeuws dv n-1 . .... .-r.^i,.,.-» oui ««aftaoue <nvi rtif » et 30 le rond s < mmi aires de survei n ^ti. — AuBKY, 44. rati S^ HIAû l„nn£i,t hlen i-îi faire la cuisine. Bonnes refé- ««•» cl un meeMutoteii eiec- une maladie Infectieuse qui s attaque Wf£k '4 saVlins . environ 2 m3. « pour l'année 1918 et fixa. Strasbourg, 4i, Nancy. ' [ mutue, connaissant men ia , rcncpR eXj„(,cs _ g'acir. au ti ici.-n. — 3028. particulièrement aux organismes affaiblis. \'-\ 7 pi?'? ■ environ 4 stères. Uon de leurs émoluments |riseeMONiNOT, a nsle.sur-le.1pur8a" <?U jontnfl. - 38t8>. ■ ; ■ „Po^y^r- «'adresserjt ^n^.^rt^o^^^onne- /Camionnette Lorrain* o» Doubs (Doubs). - 3121. — 7 ,E

v^*N

f>D

I?f)UTUR E3> à Les digestions difficiles, la constipation, fB M. Richebour^ gardo-fores- 5

Co

nfJi' a& . : /^\N DEMANDE de fines lin. I i J Valence Drome), demaa* L » ... j - , j _ fe -,S tier à Sainte-Hélene. au conseu u administration, ] ̂ ét t marctli

/-\N DEMANDE un bon dac- V » gères à la main pour i de bonnes ouvrières avec ré. le fonctionnement défectueux des Reins ou du Foie Les arbre? h abattTe sont conformément à 1 article 34 £ 1500 ^ S'ad au j WI \ t tviograohe à la Société l'intérieur et le dehors. — f/'r'?nc,c'?I ~ S'adresser à M. mettent l'orcrani'me en mauvais état BB blanchis an flanc et à la ra- des statuts ; mmL— LE MVfflUEL DE BRAS^ÈM S'adresser : Maison S. Glotz, [ LAbi IRIE, à Ramom:hamp I MMMMWË* A « lLfM™WntA IA firim,. F-M f me et portent une emprein. «* Renouve lement par -1 RIE i Charmes fvo*«s) U. rue du Crosne, de 3 à 3 h! (Vosges). - 3093. £|âElj de résistance et le prédisposent à ia Grippe. f&W te aux initinlM M. B. tiers du Conseil d'adminï- A VENDHE salle à manw 1 , ' a ^'miulL* ^ v-^' ««f pour tons rcm«eignements, tratton (article 15 des sta- .J\ S'adress. au journ i| A

N DEMANDE un jeune !/"\N DEMANDE pour Vos- (-^.ARCON BOULANGER est LES Jgf s'adressa à AT» DT7VotJR, tuts). — .1 Il h ou réfor. p. trav bu- \\J ses pr,- .Mlre.'ourt. i v,her"/e'vln«- - fus' m^MM ■■! anja K9a ■ ra ta *3#ft» Etude de M* THITtlON A vendre gdes caisses

P ■ ^rrite&ai M.^.-m :i §n PILULES DUPUIS M ~^u£" AVIS

0 Blainvîne une" bonne i avril, ou bonne, Foule, fai- M SURES demandés. - * SBHWM»W waw w aa w « w JMJ â fFrlflRP A I 'fi^lfirH F —^" "I cJisinière. Bonne réiribut. san: ménage. Répondre C

USK 34, rue Sainte-Geneviève. •■■jHO taïOfiycs, i4nfrg*airenscs, i4Rrt&lZïCBSes, DepUTatlVes 0 n iLlTJllt « s. niTiinUL.1. DEMANDE bon cornu- A VENDRE auto BéHitt,■ d'Hame/.el, VU: acy ; . ifljBMwl ,. * , . . , ' . , « une \J table chez M. BAD1E, J\ 12-15 HP, 4 pl. marné»!

/~\U DEMANDE vendeuse, * ' A \r 1 o assurent la liberté du ventre et le bon fonctionnement JHg -■«■ * TOAVT négociant en vins à Toul. — Bosch, carburât. Zénith,-! V ' très au courant delà (~)N DEMANDE des ouvrlè- /i V lo du tube digestif : elles font disparaître les constipations lVli\. I OvJlN Bonnes référ. Bien rétribué. S'adresser au journal, m. I S'!''v»îi0!inv1 ir^lnrorTnr.fti«" '*>es et '•îf'econs pour Vannée! PA _ . î*~7" 'fH^H '*" ' les plus rebelles; elles décongestionnent le Foie ; 1 \ usaffe' rie" 'café, sise à ~~ ^rr»-^ K

- '^^^ î,0",,;^.:

1^^ ^v

Tl ^r^fma^ieTvin! et nettoient les Reins. C'est pourquoi |M TJ^tâZ HOTEL DE LA POSTEl

"~~ ~7T77~~~7 — J —. ZQu^SsS*'. itvi-. flo?,aut' ~" W;' ; '"'4 I rrc DM m r*0 n!lDI1ir« ï,1' ^ «9, appartenances, dêpén- NANCY. — Place de la Cafîiérlrôiô. — NANCY /-\N DEMANDE bons tour.-DEMANDE des ouvrlè. AfS™ nH.Ti Li.ÏÏ^ L&O rILULiLd U U r U i O I I dancos et, terrain y att.mant. MEUBLE AVEC TOT]T LE CONFORT MODERNE V/ neurs et ajusteurs, Eta-1 (^J , confe tion hiVn\n ™;„. n„ ' re: j v, I ■ Bonnes conditions. Belles caves voûtées. _ Sécurité garantie bnssements DROUVILEE, 9, | ̂ rhi™e

r^u^ai'nl et aes dé- ^,e,n, H„ iif^lce et «L^HA sont recommandables à tous ceux qui sont t S Pour tous renseignements, ~-

r " •v'---y-:g0ùpi>».a

<. -- vadr»-s.-

r " ■ luni de I,onnes f-ffr|,"'v'<' sujets à la Grippe et veulent l'éviter. » fesser à létude on aù yoRC«a TWfAIWTffTTP^ ^

• bureau du ionrnal — 3'ril ~~ " '

vv

X v ' 4 tffOTiriétnirc M Paul Lan- Ave I. JL £%l V> V? JMi XV *J XJÎ3 f AN DEMANDE pour nro. DUrfaU aU J°urnal' ' JNL

' ! TT> RASSERIE DE VEZELISE _,. , • WBk »n, WlC? i BTU^reS WBHHANTE, nttiV» » ̂ "'ï^'f «'J* I i) priété sise en Bourgo- ^-vu DEMANDE ,hW M ! J3 demande des garçons Elles rendent toujours MÈM ^ T ' wuyeies. nfMié.^n,9^Bct.\mM.$itmA2Mb<.»«niéi..»«.i-..»\>™v».u~_| gne, à la camp,, jardinier, I I 7-,^ Â s i. n„âi brassè"''s et un ouvrier Etude de M- BBESSON, "ZTT7."-""..".. .... ST.TJZL'î'i Vù.''""~ 7^ 1 marié préfér. S'ad. j. 3215. \^

ni\' Kphinil, gaiçon, b. re'n- cna"c,r,onn|en de Préférence . I M,SKOIO.Q>C propre notaire à Corcieux. laWliMfi\\\\%MM\IlHMilKmili1:1!ffLq

P^ " I

" Z " buë 'et r1our^., — ' 32Ôf) ; Ct ataires- ~ 28'3- -\\ ~ 7 — — l'y .m 1 * Ç.0ilis> 0° T»ille'011 InWUlteiiee.dojWte-lear U MURBROLASÉ -

/~\N DEMANDE r 'n o;i - ~ — ' — - * iî " J r~ «rflal 1 "»ï ' ^>11 li.upenroUM, Sirap R*rwmiSalMkc# d» ârolïjaaCÊ. de HétarsiiM el \ f vrïères couturières chez: /^\N DEMANDE Bonne d'en- 13'ehl, coiff.. Baccarat, de s - 7 Î t~:°7 '

R "/TT» - 3 V IJ 1^ ' * i de ««"wation, de oawcoru> pretaaHé pmr tes (n***

Ravier, 18, Gde-Rue Jarville il fant, 11, rue Ravinelle. x\' mande bon ouvrier, 180, 'M ' " ^ ' 1BJB . „ " "" "" "" ' ' = - "" ' ■ • : » - ■.- ". " vX^ i^ V t- , • « 1 DE MOBILIER 11 De a croissance lWtrdee.âl ilnflo de FeWq* Merlie,tf1i)tE . ! - o 1 '^ —:--— : — _" ' m MATÉRIEL DE DÉBIT ET «leralforaodé.d'iodoredefêr.de pi.ôspliatedeeiHw*AMviaslorUfiuiis.«a M} li^jfeîyrrBrs^wg^^ | T»,

D.

CEL-

DLE, dsn« toutes les pr.armacte» D'ËPICERIE Le lioctrui- Dapeyrottr, 5, $(m»rc d^ Messirtft, Paris, en MM» I

}l A • ' L' kl " ... m i I-î H„.2?E, IE DE BACCA- M Boites do l.SO l.upôt 0.20 = 1.70 àWBB^M h« nim^nrhi u M... 4 One bouteille pôur une Mre de 2 mois 60 d'un mois suivant l'Age, ccoin 1 SAriPÎP NSnrPIPnnP ft AllItlPIllAlinn (à RAT demande un bon port.nt nne «tous ronm (marna» df|o.(« jjHf le Dimancne 24 Mars 1318, a utr. eamaadat-f--teetsouiutoresssût6iirûi:hureexpilcaiivi;coiiue0,eût, J UUltiGlu HClIluGICIIIIC U HlllIIGIllRlIUH | chauffeur de générateur. .„ u «m^rcie «t to

, mut. "Dupui, tm< JUHK* uaidi, a la gare de Corcieux, _____ : ■—— I !!) C-> • , n et mm mjmmjrV (8 ——_——____________ l_„rt„,A. »n .„» nilnl. r,.,,l»u. r,m«. _6_____W QanS lfiS lOCaUX de la ftOClété « __, , . . -

Siège social ; /?oe de /a Mothe, NANCY J , — - tapri_to en noir sur ebaqus pdal, ds «mie» roUg

* jgB-^-WBÊ diHSOUte : « L'Union Ou- ASSUrailCeS B O mbar d emeiltS | •({( PRODUITE ALIMENTAIRES DE CUOIX 11 \| a"u'acture de Chausat* vrière >. u u"1 ,MI M knu,A % l'A '•os, Anciens Etablisse- __Kf—r On vendra notamment : Ara LLOTHA DE LOMDKKS

W Recherche touiours locaux bien nlacés à louer m MEN,S MARTIN et PICARD, 1 cofïrc-fort Bauche, vitri. RHAITWeuAiTarai p>ii« i - -.___.î B ~ nés-, comptoirs, tables, four- * ' *

«t GERANTS avec caution, ht ! Nancy, demande un ajus- neaux, etc. 23, Boulevard de Scarpone de 1 h à 3 heures, ou lui écnri I ))L->-^~-. ■ T.T„T-T^-^_- . , j teur-mécanicien et un a i d » , « ' ^ „ azz-.;. ,-...^=^^=-g^s— _-^r-^ _ mécanicien pour l'entieueo. ^^^^^^^^^^^J^^J^JJggflga^JgJJJ^^^^^Jff,, 1TI "T1 "V Cl ^-ssurances des Personnes ^ |

SÂINT-NICÛLÂS « AU PETIT-PARIS », Grande-Rue M3^^^^^8^ iWIlWII-H^^ r n,~ SUIS ACHETEUR DE TOUS MEUBLES ANCIENS I Chaussures et PantoufOes - Chapeaux et Casquettes, onu, cbuselr Blâcke et"etlto *" — de ^sières^n-Haye, il sera MULOT W r ï\ J î VANTY

VENDRE BON MARCHE pnuR VENU'- BEAucoup - fraiseur de lisse et T7a'-'"mua tif couronnes uaupnriIC • • • ■ - 1 - - --_ uT- _ _ i; ^ ?. i'"-. - -'-j_^

pouoB».

Tc,

a..,

ETTEs

esc,urL.,

B. |g"-T^:^'3S. ■l&BWS, ̂ .^■,gtJ,,g

i iSK * é'00ï,u™ '<"* ÈSM-SJ SUIS VEMEUR DE PUBlfOBSS»lLES» «né

On n en trouve donc plus13 si PABTO0T ' ———————————— . i ■ ; sur appartem en « adr Café H ni Ve • S ™8 udus ia coupe ai-

ÛQTUÉE7^^!izr \MaŒs^r^ c"^™?^ œiDE,A RCTONTLE^PL;TCE DARCY- ADJUDICATION «--mp. _ananVdTVT^^sio^f jPl^P I ri IWi d et UTL'S"T onr^iîw ?^"de de= P'QUeuSEs pour NICIEN-AJUSTEUR pour fl'a-'t^T A UIQ — 1 MULOT, s, rue de la Gendarmerie, NANCY ■

MMlnz mie <I»MCI A flirt iSTraitio. r,«n ku J «a, er«ui!« «n, o_nu,. LOUTM I?..O.) I 1 fi le''fj—_e* _'^a. OUvRitnt tnre VÉRIFICATEUR DE 1 -ta f IO ie nimanche 7 Avril "1918 " — — m i f1 ENTREPRENEUSES pour TISSUS, EMPLOYÉ D8 TI3- x U treize heures A la mairie . •

-5*M___*|SH_?TESASSURANCES BOMBARDEMENTS »»TtCZ..cr

A , °UDRE FA

CES°^E 0

FO5S"!LEOS !

B^^rTn^s exiger'' 78

° couri'Tàomôî"* I mSm^Ps£!.S apparia ATTX LT-0^« DK I.O^DRKS _J

n^,.an, . ulTEitEmiSEniifitieccAsioii demande de suite un comp- '. L_ nant aux époux' Cuiun-Le- Contre tOUS RISQUES DE niIPPDP PniHPLË^l Ravitainement complet civil et milit. Scies neuves et doccas, {table sérieux avec résidence /COMPTABLE . CORRES • * \r ■ « vaudel, de Les Poulières. . ^ ^ tl.nwitL, ^uinrf Limape. Brassaçe. Liège pour volant. Lampes de poche. Piles à Foug ou à Toul. — 3222 \J PONDANT avec bonnet /\ \ I |S Territoire de Les Poulières. ou can,ru Bombmrdomenf Aériunm *eat» et Atsennsas des Personal* ir" marques. Pièces a briquets. Réparations. Prix modères. _ , | références est demandé, -i « ..L"lne MAISON DE FER. Ceoverrure en trois jours par télégramme. - Talement en eurent frnncnis on anglais»11

Enveloppes et Chambres à air de toutes marques. i „N „_ ^ „ Ben salaire, S'adr. au j. 3230 _ .. _ „ ME, a Lambanio avec ses af. demande de l'assuré, ies deux modes aboutissant an mAme résultat REPARATIONS SOIGNEES. — PRIX MODERES 1 ( ) feur \t .i ,^ Ç x"? C? !A __u^s_JfK_£L?«u. eil°ces, dépendances, et un ni.(nmn . „ , . . , M .

Photographies lorraines livrées dans les 48 h. Prix avantag. V faubourc iLanli^1 T A F|LATUflE DE B0M i e5 ransVên > I?MÎÎÏ0M neetaje 80 ares de jardin, Règlement rapide des SlMStrOS — Bombardements • lauuuu'b auinisias, m. ti SECOURS, Nancv. de-1,. irdusrea a uuu?i nré et champ attenant Un sinistre fln _ n^™h™ <m- « A.A -A~IA , . „ twist.

, mTnde un chauffeur, ainsi 31. avenue Mctor-Hugo, 31. :» t^e au

ltre

MAISON DI rtnistre le nrilTE lllTniniIlFAIlilP UnNnRmCC^a^TTTRESetCOUPOHS 9ne pr.sieuTs manœuvres et — FERME, à Lambanie, avet ! le 20 Février 1918. ' bte"U 1 Qut0rlsat'°n du règlement intégrale

HPM I P flll II-Il.lllPi_l iy§> WuKU.ia _ A3r«^ïJ^:%.!aS»briï"J ouvriers de filature. Bons Ç»UnU blanc ménage, post. «s aisances, dépendances, _ mmmmnm

_ ' ——. i 1 —— — " ' — - i

^#fl V/*» CSf • ' * . ytflmi>f\\e *"çg AVIS *

MM"

L"ES

< °HAR

":

M ^'{Si 3 ^Vehl^r^a^i ' B^Sonlâine" PouLières et ^«p^i»l#fi^^7^.^|f"' *' '-."HlfTîf"" ~VX'_ "i"'"*'"^

ËLMBôimônBôuëe^La Mênaffêr^Ë !C'¥^g3lCfl

tfny ̂ S

uPé

,, ̂ 1 ;ÉfflP^^R^Ïîr ' fcs ........_..—*'.. O * H St-Remv-aux-Boîs. *■ Baron OHlUPI tal 10 k 26 fr Par Constant Canin, de Les Pou- r: ~ • ' w i JH <nn reneol louioun, prèle g beire, de 6 a 7 ceatae» k USre, suivanl iju'en la prépare avec «u gaag mere I j " ' ' * " i P«M â fr •« ̂

e' :.- r^ . _ \ .

E /a drand? Mar/tue Frawr-i**-- 14 ? « M-^-yi-- » H A VENDRE heœ caismiè. "^^R Mll? cranteK*--—■ ■ ï ft 3 nn* ïr M •«? «t la plu,

anc^

ne So.ssons de iat le ! U plu, saveureu? U ph„ cc^ue. j " ' " "

Qhvm mtnagg, :

-„■ P

,7 fp L.TI «""RM ccn,. ^ —---=-""

■ (W DU it prépsre injtaîia^eni diM un fil, _e soakonne ey Iw! autre réciol^L ' À I^iai^ r^f^'f M c remb FLOTTE aîné" I Ki ^ ™ végétât^ polo- » NANCY B;arn.h: 47 49 51 Rm« V-B__r rt.ttu l3-2l. 1 I Ménagères économe*. «r %

| lequel nW s-ad.^. ifeg.8*^ > ̂ gS^u e^"^r^ eIA | ^rr^rh in^'~£ / 1 ■ J____i buvez ia Boisson Rouge La Ménagère* I A VENDRE saiie de IWTH» 'pApcTptîirç FN rpn. ! l*^*%Sh^ng™î. 1 ™ a"fi^<*,r« Mii4«rir u»i/ornw I ■ L« grand flacon pour faire ÎOO 110 litres de Boisson Rouge. . 4 fr. 75 ■ aleksit. S'adr. «u ). KH. | B«t«M, _«-*«ff>e«, Bises Hletus). - mx A EL W Ci 11 I Ail I WLL_ i 1 Le Jem7ac^n - îî M - ~" ** îF_* T>ON eAFa^rcLARt» à IN

g_X*^SU»a TLf fc à v«- ïïfk f*r tff'"*' ««!'. > ** EQUiPMSNTS f'd

le, .1... ,*«*„.7\, ,m*, 77*. . ~ *' 1 fr- 80 But* DBR> ra«*«e mumm. rltas ■M>IW|I.<< s Msdn . I»X *wt a#«{, n'av, is, 111 rV i.^. „ '

■ Surpris* agréable : -ii^rf™!?*^!.^. bo!t•t<:r<1, contient TSB Boa-Prrn» doat TH>« ■ lerer a«ax fêln m s*W »^tHri « rwrsrtte » ■* tw-rt. B. Meertw,' etieei l ln_w ^I^nia for WHBERR 8

l>tt^_K^:_;&^_te^ f I 7J

#^ ; ̂ ^ . 1 ^S^roT" A VENDRE b^s ■B___^ t""^ »*"

^ —, * - " i *—U mWKÊÊMSmmmm^tem ililiiii ! ^ I