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ANALYSE URBAINE DE LA VILLE DE BOUFARIK Plan de Travail: 1-Introduction 1-1 Présentation de la ville 1-2Situation géographique 1-3 Topographie 2-Evolution historique: 2-1Origine d’implantation 2-2Les premières installations A- Le marché B- Le camp d’Erlan C- Le noyau historique

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ANALYSE URBAINE DE LA VILLE DE BOUFARIK

Plan de Travail: 1-Introduction 1-1 Présentation de la ville 1-2Situation géographique 1-3 Topographie

2-Evolution historique: 2-1Origine d’implantation 2-2Les premières installations A- Le marché B- Le camp d’Erlan C- Le noyau historique

1-Introduction:

Connaître la ville n’est pas simple, surtout quand elle est vaste et que chaque époque est venue déposer sa marque sur celle des générations précédentes. Face à cette complexité, l’analyse urbaine va participer à l’élaboration d’une connaissance en mêlant l’approche historique, la cartographie, l’analyse architecturale et l’observation constructive. Cette connaissance formelle des villes, et leur reconstitution historique nous permettra une meilleure intervention et orientation du projet.

« Phillipe Panerai »

1-1Présentation de la ville:

Boufarik est une ville de l’atlas blidéen,

stratégiquement située en plein cœur de la Mitidja et entre deux grandes villes importantes de part leurs superficies et leurs vocations, la capitale Alger (à 35km) et Blida (à 14 km). C’est une ville agricole par excellence, d’ailleurs connue pour ses agrumes et spécialement son orangerie,

Boufarik

1-2 Situation géographique:

La ville de Boufarik se situe au sud-ouest d’Alger, elle est limitée: -Au nord par Tassala El Merdja. -Au sud par Soumaa et Gerrouaou. -Au nord-est par Ouled Chebli. -Au sud-ouest par Beni-Mered. -A l’est par Chebli. -Au sud-est par Bouinan. -A l’ouest par Ben Khalil.

TsallaEl Merdja

Ben Khalil

Beni Mared

Guerouaou

Ouled Chbel

Chebli

Bouinan

Soumaa

-Carte de Situation-

1-3 Topographie:

Le site de la ville est un terrain plat, la pente est négligeable.

2-Evolution historique:

2-1 Origine d’implantation:

Le territoire de bou-farik avant le 16s n’était que forets de joncs impénétrables marquées par un puits et une koubba dédié au marabout Sidi Abdelkader El Djilani qui complétaient la physionomie de cette zone traversée par une voie reliant Alger à Blida.

Origine d’implantationAvant le 16s

2-2 Premières installations:A- Le marché : La situation au centre et comme point culminant et d’attache de sentiers reliant les différentes tribus ; et Alger à Blida au centre de la plaine de la Mitidja en faisait un lieu propre à l’établissement d’un marché à l’époque du Beylik turc au milieu du (16s), ou les bédouins y installaient leurs tentes chaque lundi pour quelques heures.

L’emplacement du marché(16s)

B- Le camp d’Erlan: 1836

après la décision du général comte d’Erlon de l’occupation permanente de Boufarik a commencé le tracé de l’enceinte du camp sous la direction du colonel Lemercier ce dernier pouvait contenir 1500 hommes, des écuries pour 600 chevaux et tous les services que comporte un camp permanant. 

Le camp d’Erlan 1836

C-Le noyau historique:

Pour répondre aux besoins et sous la protection du camp 35 petits marchands cantiniers et ouvriers d’arts étaient venus se grouper à proximité des troupes.Par la suite un plan d’urbanisme fut positionné à cet emplacement.C’est un plan en damier au tracé agricole insérer dans un rectangle de 1100 m sur 750 m. 16 ilots son t destinés à l’habitat, 32 à l’agriculture, et 8 autres aux équipements les boulevards sont des axes de séparation entre les vergers et l’habitat (le cour).

Shéma du tracé agricole(1837)

En 1843 un plan de desséchement de la ville est établi et aussitôt entrepris, il consiste en la régularisation, l’élargissement et l’approfondissement des cours d’eauLes rues sont nivelées et empierrées Un rempart a été construit tout autour de la ville

 

Plan de dessèchement de la ville- canaux d’irrigation- 1843

Construction du rempart 1843

La ville connait une croissance semi concentrique dont le centre est le camp d’Erlan, avec l’existence d’une croissance linéaire suivant l’axe est-ouest, et d’une densification sur les terres agricoles.

1847 : la construction de l’église, d’une école primaire, de la mairie et des fontaines.

 

L’église La mairie

La fontaine

1862 : Destruction du rempart suite à l’avènement du chemin de fer et la construction de la gare en plus de la consolidation de l’axe nord-sud reliant la gare à la vile.

 

Boufarik en 1862 après la destruction du rempart

De 1927 à 1954 : l’extension du noyau se fait à l’ouest avec la route de Blida comme support, au sud vers le chemin de fer, et à l’est jusqu’au oued,

De 1962 à 1992 : Apparition du système d’habitat collectif, et de l’autoroute.

Boufarik en 2006