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Présentation de Annaba

analyse urbaine de la ville d'Annaba

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Présentation de Annaba

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ANNABA en ALGERIEAnnaba (en arabe ancienne) (عنابةHippone, Bône), est une commune de la wilaya d'Annaba, dont elle est le chef-lieu, située à 158 km au nord-est de Constantine, à 246 km à l'est de Jijel et à environ 100 km à l'ouest de la frontière tunisienne. Quatrième ville d'Algérie en nombre d'habitants après la capitale Alger, Oran et Constantine, la population de l'ensemble de son agglomération est d'environ 750 000 habitants en 2009.

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Au Ve siècle, Hippone est devenue une important foyer du christianisme sous l'épiscopat de Saint Augustin évêque de la ville de 396 jusqu'à sa mort en 4301. Ses habitants sont appelés les Annabis (également Bônois et Bônoises).

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L'homme est apparu dans le périmètre de Annaba depuis le paléolithique, dans la zone de Ras-Al-Hamra (Cap de Garde), dans les collines de Bouhamra. Les hommes préhistoriques ont laissé de nombreux témoignages dans la région de Bône : silex taillés ou polis, menhirs, cromlechs, dolmens, que ce soit à Roknia pour le plus connu ou bien encore à Guelma, Le Tarf ou Chapuis.

Des inscriptions rupestres près de Lamy et Guelma, des inscriptions libyques dans la vallée de la Cheffia attestent de l'ancienneté de la présence humaine.

L'évolution interne de la Numidie orientale, conjuguée à la position du site en rapport avec la Méditerranée, serait à l'origine de la naissance du premier établissement de sédentarisation vers le XIIe siècle av. J.-C. ; Hippone serait le résultat de l'évolution de ce point de fixation vers une escale et un comptoir portuaire d'une certaine importance notamment quand les relations commerciales se sont développées avec les Phéniciens. Du VIe au IIIe siècle av. J.-C., Hippone se soumet à l'hégémonie carthaginoise. Au IIIe siècle av. J.-C., la consolidation du royaume numide, notamment sous le règne de Massinissa et de ses successeurs, entraîne l'intégration d'Hippone au royaume numide; elle devient une ville royale, Hippo Regius. Ce rang lui est sans doute dû à son rôle de port qui assure les liaisons entre l'arrière-pays et la Méditerranée. Deux siècles plus tard, les chocs entre empires carthaginois et romain d'une part, et entre ces derniers et le royaume numide d'autre part, s'achèvent par le triomphe de l'expansion romaine et l'annexion d'Hippone.

Histoire

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Cette dernière devient un des plus grands centres de la nouvelle province numide soumise aux romains ; l'Africa Nova. Les vestiges d'aujourd'hui représentent la phase romaine et ses séquelles vandales et byzantines. Ce qui fait l'individualité d'Hippone dans cette période, c'est qu'elle est devenue un centre de rayonnement de la pensée théologique augustinienne sous l'impulsion de l'évêque d'Hippone Saint Augustin. La mort de cette éminente figure coïncide avec la défaite romaine dans la région sous les coups des Vandales et l'atrophie d'Hippone à tous les niveaux. Les Byzantins, malgré leur tentative, ne redonnent pas à la ville son éclat d'antan, tout au plus peut-elle constituer une escale ou un point de ravitaillement pour la flotte byzantine. Le VIIe siècle marque le début d'une nouvelle ère de l'histoire de la ville, lorsque celle-ci est occupée par les musulmans.

Le site antique d'Hippone sera islamique aussi jusqu'à la fin du Xe siècleLa ville prend le nom officiel de Bouna ; mais on lui donne aussi le nom de Madinat Saybous (la ville de Seybouse) début du XIe siècle, la ville antique est abandonnée pour un nouveau site à 3 km au nord du premier (sans doute à cause des inondations). La nouvelle ville s'installe sur une hauteur de 40 mètres environ d'altitude et dès 1040 environ la ville s'entoure de remparts pour renforcer sa défense naturelle Les Sanhadjas, qui la fondent, en font un poste de défense et de surveillance, Parallèlement à cette fonction, Bouna va être aussi un port d'échanges commerciaux. Cette double fonction, la ville la garde sous les Muwahidines (XIIe siècle), sous les Hafsides (XIIIe au XVe siècle), et sous les deys (XVIe au XIXe siècle).

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La fonction de point d'échanges commerciaux, notamment avec l'étranger, fait de Annaba et sa région une des assiettes de l'établissement de concessions commerciales européennes, prémices d'un développement économique plus important. Les troupes françaises, à leur tête, Anne Jean Marie René Savary, duc de Rovigo, qui commande à Alger, voudraient bien étendre l'action de la France vers l'Est et reprendre Bône, occupée la première fois par le général Damrémont en 1830, et une deuxième fois en 1831, par le commandant Huder ; mais par deux fois, il avait fallu évacuer la ville dans des conditions assez difficiles du fait de l'absence de voies de communication protégées.

En avril 1832, le capitaine Édouard Buisson d'Armandy s'installe dans Bône avec ses canonniers. D'Armandy envoie au duc de Rovigo, à Alger, un billet lui expliquant que grâce aux trente marins de la Béarnaise, ils ont pris la citadelle de Bône mais sont face aux 5 000 hommes du bey de Constantine. Ils attendent des renforts. Les premiers jours sont difficiles et les vivres manquent. Enfin, le 8 avril, les renforts arrivent avec le brick La Surprise. Le maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult, ministre de la Guerre à la tribune de la Chambre affirme « La prise de Bône est le plus beau fait d'armes du siècle ».

Le développement économique peut alors se poursuivre avec la mise en valeur par de grands travaux de la plaine bônoise qui, à l'origine marécageuse, était devenue une région très prospère de cultures maraîchères, viticole et arboricole. L'oued Seybouse, qui arrose cette plaine, permettait l'irrigation intensive des terres avoisinantes.

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Données climatiques à Annaba.

mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année

Température minimale moyenne (°C)

7 7 8 10 13 16 19 20 18 15 11 8 12

Température moyenne (°C)

11 12 13 15 18 21 24 25 23 20 15 12 17

Température maximale moyenne (°C)

15 16 17 19 22 26 29 30 28 24 20 16 22

Précipitations (mm) 100 70 70 40 30 10 0 10 30 70 60 100 630

Climat

Source : The Weather Network, statistiques sur 21 ans[2]

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Annaba dispose d'une gare ferroviaire située à proximité de la gare maritime et de la gare routière.

Annaba dispose d'un aéroport situé à 9 km au sud de la ville. Des vols opérés par la compagnie Air Algérie relient Annaba à Alger et à Oran, et aux villes françaises de Paris, Lyon et Marseille.

Transports

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UrbanismeL'agglomération englobe les villes d'El Bouni, El Hadjar et Sidi Amar, qui forment à présent une véritable couronne autour de la ville d'Annaba et dont les liens avec cette dernière sont de plus en plus denses. La ville s'est considérablement développée depuis l'implantation de l'usine d'El Hadjar (à une dizaine de kilomètres au sud) qui draine de la main d'œuvre de toute la région.Annaba possède un front de mer, un centre-ville - où est situé le cours de la Révolution (ex-cours Bertagna) - animé, débordant d'arcades en tous genres où s'abritent restaurants, terrasses, kiosques. Annaba possède aussi un aéroport.Malgré les nouvelles constructions, le front de mer a gardé son cachet

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ToponymieAnnaba est l'une des plus anciennes cités de l'Algérie, fondée en 1295 avant J.-C.,

connue sous les noms successifs d'Ubon, Hippo Regius, Hippone, Bouna, Bled El Aneb, Bône, et enfin, Annaba.

Autrefois, on l'appelait Bilad Al Unnâb, c'est-à-dire la ville des jujubes, à cause de la grande richesse de ce fruit dans cet endroit.

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La ville d'Annaba comptait 247 701 habitants en 1998 (Recensement général de la population et de l'habitat) et son agglomération 359 657 (avec El Bouni 111 956 habitants en 1998). Si l'on y inclut El Hadjar, et Sidi Amar dont les extrémités tendent à se rejoindre, c'est près de 500 000 personnes qui appartiennent au « Grand Annaba ». on compte trois catégorie de gens : eljebailia (montagnards), beldia (citadins) et elbhiria(marins).

Démographie

Historique de populationAnnée Population Année Population

1882 22,000 1954 114,100

1906 42,900 1960 164,000

1921 45,200 1966 168,800

1926 51,900 1974 313,200

1931 68,800 1977222,600 (ville)255,900 (agglomération)

1936 83,300 1987 222,500 (ville)305,500 (agglomération)

1948 102,800 1998247,701 (ville)359,657 (agglomération)

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L’organisation des Médinas et des villes arabes traditionnelles et a fait l’objet de plusieurs études,  dans différentes villes maghrébines,  et moyen-orientales.

Toutes ces études démontrent que l’organisation de ces villes est similaire, et que celle-ci est le reflet des traditions et des lois de la civilisation  islamique. Cette organisation spatiale se trouve donc conditionnée et orientée par ces facteurs et soumisent à des contraintes particulières à ces régions (d’ordre climatique, géographique, et historique). Les médinas sont dotées de remparts ou une enceinte à l’intérieur de laquelle les espaces se spécialisent et s’organisent autour d’un centre actif,  associant artisanat,  négoce et savoir. L’élément le plus marquant dans l’organisation des médinas est le rôle déterminant des fonctions économiques et particulièrement commerciales.

L’originalité de la ville islamique résidait donc essentiellement dans ses structures commerciales et ses lieux d’échanges.

Le souk est une caractéristique dominante dans les villes de culture islamique.

La seconde caractéristique est la grande séparation entre les zones d’activités commerciales et les zones consacrées à la résidence.

Cette séparation est due à la concentration et la centralisation des activités économiques,  et au phénomène socioculturel lié à la vie familiale dans les sociétés arabo-musulmanes.

ORGANISATION URBAINE ET SPATIALE DE LA MEDINA DE ANNABA :

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La dissociation habitat-activité permet de distinguer plusieurs niveaux de regroupement de résidence. Cette division de l’espace urbain est apparente au niveau du système viaire,  qui se présente sous une forme hiérarchisée structurant l’ensemble du tissu ancien ; trois types de voies structurent l’espace : la rue,  la ruelle et l’impasse. La troisième caractéristique est la répartition logique des équipements structurants dans la ville. Il s’agit des équipements cultuels,  des hammams, des souks et des citadelles. Cette distribution étudiée se voit dans le déroulement de la vie quotidienne des usagers,  et la dynamique urbaine du tissu.

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ELEMENT DE LA STRUCTURE URBAINE DE LA VIEILLE VILLE  : Annaba se situe sur le bord est du Djebel Edough, massif montagneux culminant à 1008 m d'altitude. Le fleuve Seybouse a son embouchure au sud-est de la ville.

La médina d’Annaba exemple de ville traditionnelle moyenne,  obéit à ce schéma général d’organisation spatiale. L’intérêt de cette comparaison,

n’est pas de figer l’histoire de la cité à un moment donné,  ou de fixer son image,  mais d’essayer de saisir la logique du processus de sa formation.

Repérer cette logique de formation spatiale permet de mieux appréhender son évolution,  et donc d’intervenir méthodiquement sur son espace,  en mettant en évidence ses fondements et ses repères historiques.

Dans un premier moment, il y a eu : Les  remparts (sour) :

La vieille ville de Annaba, cité à caractère défensif dés le départ, était fortifiée par mesure de sécurité par des remparts de grès édifiés sur 1800 m, épais d’un mètre, haut de 7 à 8 mètres et doté de quatre portes.

Les  portes (el bibanes) :Portent les noms suivants : Bab El Bhar, Bab Errabh, Bab Essoukene, Bab El Makaber et Bab El Djedid.

Les portes lieu de franchissement des limites et d’accès à la ville étaient reliées entre elles par de grandes artères convergeant autours de la place centrale.

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La place : située au cœur même de la vieille ville, elle constituait, et constitue encore un élément structurant très important au sein de ce tissu (de part sa position géographique,  sa forme et ses métrique et ses relations avec les portes). La relation avec l’enceinte, le réseau du marché, la mosquée, et le réseau résidentiel, ne faisait qu’appuyer et mettre en évidence la vigueur de la centralité urbaine, et son rôle structurant.

Les placettes : espaces de détente, de rencontre, ou de regroupement situées généralement dans les zones résidentielles, ou a proximité des portes,  elles sont en relation directe ou indirecte avec l’espace central.

La voirie (ezkak et ezenka) : le système viaire se présente sous une forme hiérarchisée. Trois types de voies caractérisent ce réseau qui parcoure la médina,  pour assurer la desserte interne, et extra-muros : rue, ruelle, impasse.

La desserte de la place centrale vouée aux activités économiques, se fait généralement par des rues relativement larges, quand aux zones destinées à la résidence,  on trouve au contraire toute une variété de ruelles étroites, sinueuses, et d’impasses, de formes organiques.

Parcours et cheminement :

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Actuellement, la structure urbaine de la vieille ville de Annaba, n’a pas beaucoup changé au plan spatial (voirie, contours de masse, habitat ...).  Par ailleurs, au plan fonctionnel apparaît un dysfonctionnement et une marginalisation, affectant ainsi l’ensemble du tissu.

En effet, certains équipements autrefois éléments structurants tels que les souks, Hammams et les hôtels, ne sont plus fonctionnels, de part leur état de vétusté, le manque d’entretien et l’image affichée de la vieille ville. Situation à laquelle il faut ajouter la ré-affectation à des activités incompatibles avec le tissu (ateliers de mécanique,  équipement industriel, ...) au détriment des activités artisanales et des infrastructures touristiques et culturelles.

Malgré toutes les transformations apportées à ce tissu urbain, l’ancienne structure urbaine subsiste encore. La Vieille Ville semble avoir gardé les traces de la structure originelle.

L’histoire de la ville algérienne et de ses familles est occultée voire entourée de préjugés et d’arrière pensées qui relèvent le plus souvent de l’ignorance. Consciente que l’histoire de la ville c’est avant tout celle de ses habitants, notre Association « Bled el Anneb » lance un appel à investigation pour réhabiliter la famille annabie de souche, et faire une sorte de récit objectif de la saga des grandes familles de Bouna, depuis l’époque ottomane jusqu’à nos jours, en passant par la période coloniale, qui a tant secoué la famille citadine algérienne.

Notons bien que cet article est un témoignage susceptible d’être complété. Son but est de faire connaître certaines réalités historiques propres à notre ville et de stimuler la recherche sur d’autres villes et villages de notre vaste pays.

Structure urbaine actuelle :

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Récemment, la société allemande GTZ, spécialisée dans tout ce qui a trait aux aspects environnementaux, avait sollicité Abderahim Hafiane, architecte et docteur en urbanisme, pour étudier en commun une approche sur la ville dAnnaba.�Linitiative est motivée par lincohérence, le dysfonctionnement et le � �déséquilibre qui caractérisent lurbanisme de la 4e ville dAlgérie. Elle est � �qualifiée de pertinente, compte tenu quil est recherché limplication de � �lensemble des acteurs directs et indirects de la ville dont le ministère �délégué à la Ville. Ce dernier a été récemment supprimé. Y sont incluses, les populations dont les représentants devraient collaborer à lélaboration �dune nouvelle politique de la ville. Comme une traînée de poudre, �linformation a rapidement fait le tour de toutes les communes de la �wilaya. Surtout celle du chef-lieu de wilaya, de tout temps confrontée à de constantes agressions de son environnement, notamment urbanistique. Sidi Harb, Bouhdid, Plaine-Ouest, Pont-Blanc, La Caroube, Seybouse, El Hadjar, El Bouni, Sidi Salem, Boukhmira, Berrahal sont autant de sites �défigurés. Particulières ou collectives, des constructions y ont été érigées sans aucun respect des normes urbanistiques. Des promoteurs immobiliers ont saisi loccasion que leur offrait la concrétisation du �programme présidentiel du million de logements, pour tenter dimposer « �le fait accompli ». Il en est ainsi de ces dizaines de logements réalisés dans le cadre du logement social participatif à El Bouni. Le promoteur a mis à concrétisation son projet sans quil ait bénéficié dun permis de � �construire.

Annaba - Urbanisme et politique de la ville

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Conclusion

Annaba est une ville situer au nord est algérien sont apparition date des nuits des temps grâce a sa situation face a la mer elle se trouve polarité, en se faisant construire des marchés devenu donc marchande après économique elle est conquie par plusieurs civilisations dent : les finisiens , les romains, les byzantins, et autre elle se donne le nom de Bona puis bled el annab grâce a un fruit puis Annaba maintenant