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Magazine Municipal de Grandvilliers n° 48 – Avril 2013 Les titres : LA VIE DES ASSOCIATIONS L’EXODE (2 èME éPISODE)

Magazine muncipal n°48

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Informations sur la ville de Grandvilliers

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Page 1: Magazine muncipal n°48

Magazine Municipal de Grandvilliers

n° 48 – Avril 2013

Les titres :

La vie des associations

L’exode (2ème épisode)

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Culture... Culture... Culture... Culture... Culture... Culture... Culture... Culture... Culture... Culture...

L’incendie des origines de GrandvilliersJean-Valéry MARTINEAU

MENTIONS LEGALES Grandvilliers Magazine Municipal trimestriel est édité par la Mairie de Grandvilliers. - Dépôt légal : Avril 2013Directeur de la Communication: Jacques Larcher, Maire de Grandvilliers - Adjoint à la Communication: Jean Paul Tribaudeaut - Rédaction: Jean-Pierre Vasseur

Ont participé à ce numéro: Jacques Larcher, Gérard Monceau, Jean-Pierre Vasseur, Jean Paul Tribaudeaut, Alain Wiart, Aline Bourdon, Anne-Marie Thoër, Stéphane Gosson, Francis Bourdon, Joel Defer, Marie-Hélène Chauchat, Christine Delamare, Janine Dubuis, Michel Kehren, Chantal Foucart

Photos: Objectif Photo Grandvilliers , Pascal Desbois, Régine Caudron et Anne-Lise et ses imagesImpression: I.C.M 68, rue Le Nôtre - 80000 AMIENSDistribution: Le magazine de Grandvilliers est distribué gratuitement chaque fin de trimestre dans toutes les boîtes aux lettres. Si vous ne le recevez pas régulièrement, signalez-le sans attendre au service communication de la Mairie - Tél : 03 44 46 76 48 – Fax : 03 44 46 47 45Permanence sans rendez-vous chaque vendredi matin de 10 à 12 hHôtel de Ville, place Barbier 60210 GRANDVILLIERS. - [email protected] - www.grandvilliers.fr

Ça s’est passé à Grandvilliers, lorsque Grandvilliers ne portait pas encore ce nom, lorsque la France n’était pas encore et la Gaule n’était plus… Dans le Vème siècle après la naissance du Christ.

La flèche vibrait dans les airs, décrivant une large bou-cle avant d’atterrir sur le bouclier du défenseur gallo-romain. Les rires s’élevèrent et des voix aux accents inconnus s’amplifièrent, menaçants. La mise à mort allait commencer.

La villa romaine ne disposait que de peu d’hommes pour résister à la horde. Outre ses habitants et les réfu-giés, quelques militaires blessés des troupes du général romain Aetius menaient la troupe. La veille, dans l’immense corps de ferme appartenant à l’honestiores local, les serviteurs travaillaient paisi-blement : servantes affairées à la cuisson des aliments et au filage des vêtements, hommes à l’extérieur pour faire paître les bœufs et fumer les champs. Le vété-ran Nicetus regardait depuis l’étage où la vue portait sur des kilomètres l’horizon pavé de l’or des blés et du vert des pâtures. Il se sentait apaisé par cette vision et oubliait un moment la douleur dans son épaule, là où la lame hunnique avait tranché la chair et rencontré l’os. Envoyé en retrait du front, il sentait les forces revenir et la joie emplir à nouveau son corps face au spectacle de la vie. Les nombreux nuages de poussière à l’horizon alertè-rent sa vigilance militaire. Quittant précipitamment la partie résidentielle où il logeait, il gagna les thermes où se reposait le maître des lieux, le patrice Marcus Aure-lianus Grannus. Ce noble vieillissant aimait reposer son corps fatigué par l’âge et les combats dans les trois piè-ces des thermes où il trouvait piscine chaude et étuve, salle de bain et salle tiède et enfin une piscine froide. C’est dans cette dernière que le militaire retrouva le noble. Le corps nu du patrice restait musclé mais l’âge desséchait ses bras et ses jambes, efflanquait son ven-tre. Le regard usé mais vif de l’homme se fixa sur le vétéran, froid et fier. Nicetus exposa rapidement ce qu’il avait vu. Le visage angulaire du patrice se durcit encore. D’une voix forte il appela ses esclaves pour ordonner le rappel des ouvriers agricoles et du bétail. Nicetus recon-nut dans ses ordres brefs les habitudes d’un homme de commandement. Désormais réunis dans la cour rectangulaire les dépen-dants du patrice regardaient les bâtiments les entou-rant - pièces pour le logement du personnel et étables – en désespérant de cette dérisoire protection. Mais les ordres énergiques de Nicetus et du noble Romain les

empêchaient de céder à la panique. Marcus Aurelianus Grannus supervisait l’érection de protection pour la fer-me. Les ouvriers agricoles - hommes libres tout autant que les serfs – s’activaient sans relâche. Les arbustes coupés étaient transformés en pieux alignés en une palissade défensive. Devant cette palissade d’autres ouvriers creusaient une tranchée remplie à son tour de pieux acérés plantés en biais. Les servantes de tous les âges cassaient des poteries et répandaient les tessons aux abords immédiats de la villa, sur la pente légère ex-posée à l’est typique des villas gallo-romaines. Tessons et pieux acérés devaient dissuader les cavaliers d’effec-tuer une charge sur leurs chevaux bas venus d’Asie.La pars rustica, les dépendances agricoles, seraient abandonnées aux pilleurs. La pars urbana - les constructions formant la ferme et la résidence de luxe - seule serait défendue. Nicetus regardait le site pour or-ganiser la défense. Il ne pouvait qu’espérer retarder les barbares le temps nécessaire aux messagers envoyés à Aetius de revenir avec des troupes de secours. « Crevez les chevaux mais revenez vite » avait ordonné le patrice. Nicetus ne croyait pas à ce secours. Il combattrait et mourrait en Romain.

L’attaque avait été soudaine. Les toits de chaume brû-laient. Le feu se répandit sur les pans de bois des bâti-ments agricoles. Les flèches incendiaires s’abattirent en vain sur les palissades de bois mouillées et sur les murs de pierre de la demeure nobiliaire. Les cavaliers noma-des s’amusaient à répandre la terreur par leurs cris et leurs premières attaques. Si les habitants cédaient à la panique les Huns pourraient piller, violer et tuer sans réels combats. Un javelot siffla depuis l’une des fenêtres en hauteur de la maisonnée. Le Hun s’effondra dans le vacarme des cris et de la cavalcade. D’innombrables flèches ripostèrent aux traits lancés depuis les fenêtres de la villa. Les pointes de flèches de fer et d’os tirés par les arcs huns s’élancèrent avec une précision meurtrière vers les emplacements des tireurs et frondeurs gallo-romains. Les hurlements de douleur provoquaient des grognements de joie parmi les attaquants. Pourtant, d’un accord muet, les chevaux rompirent l’encercle-ment et revinrent hors de portée des projectiles. Les tessons avaient lacéré les jambes de plusieurs chevaux huns, provoquant la colère des cavaliers, mais même ces derniers regagnèrent, malgré leurs regards haineux, les rangs alliés. « Quelle est cette manœuvre ? » Emilianus s’était rap-proché de Nicetus. Son front comportait une large ba-lafre maculant son visage d’un sang tiède. « Ils jouent avec nous. Ce n’est qu’un petit groupe en dehors des

combats. Ils prennent plaisir à nous tourmenter avant de nous massacrer. »Emilianus serrait dans sa main une plumbata, cette arme de jet où était fixé un plomb sphérique. « Je n’ai pas encore utilisé cela. Et à part leurs cuirasses à écailles de fer ils n’ont pas de protection comme nous nos bou-cliers. Si nous parvenons à leur enlever l’avantage de leurs tirs à cheval… ». Nicetus secoua la tête « Ne rêve pas Emilianus, mon frère d’armes. Nous n’aurons pas d’évêques ici comme à Paris ou Orléans pour nous sau-ver. Et ils sont trop nombreux. Nos compagnons ne sont pas des militaires. » Le vétéran fixa son compagnon avec une intensité douloureuse. « Emilianus, si je devais mourir avant toi au combat, pourrais-tu t’occuper des femmes ? Les fermiers n’auront pas le courage avant l’assaut final de… » Nicetus ne termina pas sa phrase. « Cela sera fait, Quiritus. » Emilianus insista sur le der-nier mot, l’antique formule pour désigner un citoyen ro-main, un homme capable d’accomplir tous ses devoirs. Les cris de joie et le bruit des sabots frappant le sol les interrompirent. « Ils ne nous ont laissé que le temps d’espérer, et pas assez pour se reposer… ». Les deux hommes firent face à la mort. Les archers à cheval ennemis tirèrent jusqu’à obscurcir le ciel. Les flèches en retombant firent voler en éclat les protections mises aux fenêtres. Habiles, ils continuaient de galoper tout en ajustant leurs tirs, pourtant ils étaient précis grâce à la stabilité permise par leurs étriers et à leur selle à arcades hautes. Avec violence et courage, les Huns franchirent la tran-chée et renversèrent la palissade. Hurlant pour diffuser la terreur, ils rentrèrent dans la villa désormais sans protections. Parmi les premiers défenseurs à tomber fi-gurait le patrice Marcus Aurelianus Grannus. L’incendie suivit le sang. Les flammes s’élevèrent des bâtiments où étaient conservées les céréales, où s’abritaient les animaux d’élevages. Les épées longues des Huns, leurs lances et leurs coutelas tuaient. Pas un seul cri de femme ne s’éleva. Nicetus et Emilianus moururent ensuite, leurs armes unies aux cendres de l’incendie de la grande villa de Grannus.

« Le nom du bourg proviendrait d’une ancienne villa détruite par les Huns au Ve siècle, mais aucune source archéologique n’atteste cette étymologie. » Wikipédia, article Grandvilliers.

Jean-Valéry MARTINEAU (3ème prix du concours d’écriture 2012)

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Le printemps est arrivé, nous devons déjà penser au fleurissement réalisé par les agents communaux et les habitants car c’est la petite fleur mise par chacun qui fera de Grand-villiers, une ville accueillante où il fait bon se promener pour découvrir ses rues commer-çantes et son église... Vos élus se préoccupent des travaux à poursuivre pour terminer la rénovation de la voie nouvelle, la salle de réunion, le vestiaire au terrain de foot et le groupe scolaire A. Ils réfléchissent aux projets qui seront dans le budget 2013, préparé actuellement pour être voté au mois de mars.Vos élus y portent une attention particulière compte tenu de la crise économique mais aussi de la nécessité de poursuivre notre développement pour répondre à la demande de la population.Restons optimistes, écoutons et partageons des idées pour construire notre lieu de vie car si le Web est un moyen de communication formidable, il ne doit pas pour autant empêcher les rencontres conviviales qui apportent beaucoup à chacun d’entre nous dans la vie réelle...

Jacques LARCHER, votre Maire.

Ed i to . . . Commun iquer avec nous . . . Poème. . . Membres de la Commiss ion . . . Ed i to . . . 1

Communiquer Poème : Mon coin de paradis

Les membres de laCommission du magazine

Le mot du Maire

Quelle belle journée, aujourd’hui ! Le soleil brille, le ciel est bleu et il fait chaud.Tous les ingrédients sont là pour vous faire découvrir mon petit coin de paradis.« Savez-vous, quel est-il ? Non, alors suivez-moi. »

Je pars avec sous le bras, une binette, un râteau et un paquet de graines.Quel dur labeur, allez-vous me dire !Bien au contraire, le spectacle devant mes yeux m’éblouit et me remplit déjà de bonheur.

Les abeilles jaune vif butinent sur les pivoines et les narcisses dégagent leur parfum envoûtant.Un tapis multicolore de tulipes se balancent dans le vent.Imaginez, ici, le pêcher avec ses bouquets de fleurs roses et là, le pommier, avec son tronc tordu : c’est un souvenir d’enfance, je l’avais planté avec papa…

…oh, eh, au travail petite !je prends le cordeau, je fais un sillon pour enfouir mes petites graines et les recouvrir de terre.Quelle joie à l’idée de revenir voir naître, croître et mûrir ces petits légumes.

Le soir arrive, je m’arrête, puis je repars, pas à pas, épiant déjà la levée des graines, que je venais juste de semer.

Avez-vous apprécié mon petit coin de paradis ?Mon jardin qui me comble tant.Tenez ce joli bouquet en guise de souvenir.

Marie Thérèse H.

Vous pouvez communiquer avec la Mairie et le service communication par téléphone au 03 44 46 76 48 ou par courrierpar email : [email protected] ou [email protected] internet : http://grandvilliers.frPermanence le vendredi matin de 10 à 12 h sans rendez-vous

Horaires de la Mairie :du lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 hle samedi de 10 h à 12 hpermanences du maire et des adjoints les mêmes jours

Horaires de la bibliothèque, espace socioculturel :le mardi de 14 h 30 à 17 h, le mercredi de 14 h à 17 hle jeudi de 16 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 14 h à 16 h 30Téléphone : 03 44 46 98 59

Relais Info Europe : dans les horaires d’ouverture de la Mairie

Photo @anne-lise et ses images

Gérard Monceau, Jean Paul Tribaudeaut, Jean-Pierre Vasseur, Alain Wiart, Daniel Delattre, Anne-Marie Thoër, Aline Bourdon, Janine Dubuis, Estelle Gourier, Maryse Normand, Chantal Foucart, Lucien Bellanger.Crédit Photos - Objectif Photo Grandvilliers

Poème : PrintempsVoici donc les longs jours, lumière, amour, délire !Voici le printemps ! Mars, avril au doux sourire,Mai fleuri, juin brulant, tous les beaux mois amis !

Victor Hugo (Toute la lyre)

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CONSEIL MUNICIPALDU 5 février 2013

M le Maire demande de respecter une minute de silence en mémoire de Marc Desmarest, conseiller municipal décédé le 18 novembre dernier.L’adjudant-chef Delabroy, commandant de la brigade de gendarmerie de Grandvilliers nous présente le projet envisagé par notre gendarmerie de « surveillance humaine » par la mise en place de groupes de personnes appelées « voisins vigilants ». Cette mesure concernerait trois quartiers : le centre ville, la zone HLM, quartier des Fleurs – résidences Chantemerle et Grosserve. Les personnes choisies devront être connues de la population, avoir le sens du contact et de l’observation. Cependant, elles ne seront pas habilitées à verbaliser ni à régler elles-mêmes les problèmes rencontrés. Ces représentants « voisins vigilants » devront accepter de faire remonter les informations à la Gendarmerie de façon systématique. Ces personnes seront choisies par le maire et les adjoints.1) Présentation et vote des comptes administratifs 2012, du compte de gestion

2012 et affectation des résultats au budget primitif 2013 :Budget communal Vote du compte administratif 2012 - Excédent de fonctionnement : 31.956,76 eDéficit d’investissement : 512.661,14 e 2) Approbation du compte de gestion 2012Résultat de clôture cumulé : 199.701,38 e3) Affectation des résultats 2012 au budget primitif 2013Section « investissements » : 312.959,76 eBudget «Assainissement »1) Vote du compte administratif 2012 :Excédent d’exploitation : 19.094,03 eExcédent d’investissement : 442.772,86 e2) Approbation du compte de gestion 2012 :Résultat de clôture cumulé : 461.866,89 e3) Affectation du résultat 2012 Section d’exploitation : recettes 19.094,03 eBudget de la régie municipale d’exploitation du réseau de chaleur1) vote du compte administratif 2012Déficit d’exploitation : 14 593,27 eExcédent d’investissement : 31.979,36 e2) Approbation du compte de gestion :Résultat de clôture cumulé : 17.386,09 e

2) Débat concernant les priorités d’investissements pour préparer le budget primi-tif 2013Le conseil municipal demande en priorité :a) Terminer les travaux en cours

- vestiaires et salle de réunion du stade- rénovation du groupe scolaire A- voirie et trottoirs de la Voie Nouvelle

b) Nouveaux investissements envisagés :- travaux d’eaux pluviales (rue de la Cense, rue aux Maures et Ferdinand-Buisson (estimés à 290.252 e)- 2ème partie du parking de la piscine (estimés à 95.694 e)- travaux de rénovation de la chapelle Saint-Jean, c’est-à-dire les travaux de mise hors d’eau (toiture et gouttières)- Rénovation de la rue des Clématites (estimés à 18.588 e)- Rénovation du monument aux morts (estimés à 9.273 e)

c) Mise à l’étude des dossiers suivants :- mise aux normes de l’éclairage public et étude des différentes possibilités afin de réduire les consommations d’énergie et réaliser ainsi des économies.- Étude pour le remplacement des ouvertures, isolation et peinture du groupe scolaire B- Étude pour rénover (peinture) l’école maternelle- Création d’un trottoir route de Cempuis, rue Caradame et d’accès à la zone de loisirs.- pour l’assainissement, étude pour créer un réseau d’eaux usées route de Sarnois et pour la mise aux normes des installations individuelles aux Alleux.

2Bis) Réforme de l’aménagement des rythmes scolaires : Après débat, le conseil municipal décide de reporter l’application du décret sur l’aménage-ment des rythmes scolaires à la rentrée 2014/2015 par manque d’éléments.3) Caméras Suite à l’installation des antennes sur l’ Hôtel de France au lieu de l’hôpital, deux avenants ont été effectués :- Audience : 200 e pour assistance « maîtrise d’ouvrage »- Eiffage : la modification entraîne une plus-value globale de 10.223,41 e. Le marché avec Eiffage se trouve porté à 75.563,18 e.A ce jour, il est installé 9 caméras et 3 anciennes sont conservées.4) Avance de trésorerie à la régie municipaleSuite à des difficultés de trésorerie de la régie municipale, une ligne de trésorerie est ouverte au B.P 2013 pour un montant de 100.000 e remboursables avant le 31/12/2013. 5) CimetièreUne délibération est prise concernant la reprise matérielle des emplacements constatés en état d’abandon.Cinq tombes sont en état d’abandon constaté ( lot 1 – tombes n° 4-5-10-12-20) suite aux procès-verbaux des 16 février 2009 et 1er mars 2012.Le conseil donne l’autorisation de reprendre et de remettre en service pour de nouvelles inhumations les concessions ci-dessus indiquées en étatd’abandon.6) P.L.U (Plan local d’urbanisme)Les propositions sur le P.L.U sont présentées et discutées.Un débat a lieu suite à l’assemblée générale de l’ACAIPL et à la demande des commerçants situés route de Crèvecoeur.

M. Maillard souhaiterait construire un magasin de 2500 m2 avec une galerie marchande à côté de Gitem et louer son bâtiment à d’autres enseignes. Une proposition est présentée : Le maintien du commerce dans le centre-ville : adopté à l’unanimité.Puis les suivantes :- la construction d’un nouveau bâtiment par M. Levaux après accord de la commune en ce qui concerne le commerce à y implanter.- L’agrandissement d’Intermarché sans galerie marchande.- Le maintien des magasins en centre-ville avec interdiction de leur changement de des-tination.Après débat : 9 pour 9 contre 1 abstentionEn conclusion, M. le maire propose de revoir M. Maillard et de lui demander son projet définitif pour prendre une décision dans les meilleurs délais.6Bis) Désignation d’un représentant au syndicat des eauxEn remplacement de M. Marc Desmarest, M. Michel Kehren accompagnera M. Jacques Ro-ger ce jeudi à la réunion prévue mais il signale que cela ne sera pas définitif.

LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES

Chacun d’entre vous a entendu parler de la réforme. Votre Conseil Municipal a décidé de reporter celle-ci pour la rentrée scolaire 2014-2015.En effet, il est nécessaire de prendre du temps pour mettre en place le projet d’éducation pour tous les enfants de nos groupes scolaires.Un nouvel emploi du temps devra être créé pour répondre au projet en accord avec les enseignants, les représentants des parents d’élèves et le Centre Social, etc…Nous avons l’obligation de recruter des animateurs et cela ne peut se faire en si peu de temps.Soyez assurés que nous mettrons tout en œuvre, malgré le coût élevé, et ce, dans l’intérêt des enfants de notre ville…

Jacques LARCHER, Maire de GRANDVILLIERS.

EXPO DU 8 MAI M. Gérard Monceau, maire-adjoint, vous proposera du 6 au 15 mai dans l’annexe de la salle des fêtes, une exposition commentée sur le thème « Philippe Leclerc de Hautecloque, un héros de légende ».Pour tout renseignement, s’adresser à la mairie, Tél : 03 44 46 76 48

LES VOEUX DU MAIRE Agents de l’état, territoriaux ou communaux , représentants des associations et élus (parmi lesquels on notait la présence de M. J-F Mancel, député) se sont retrouvés dans la salle des fêtes le 4 janvier dernier pour recevoir les vœux du maire, Jacques Larcher. Le maire de Grandvilliers a, en premier lieu, remercié toute l’équipe municipale pour sa grande disponi-bilité à servir la population. Le maire est ensuite revenu sur les réalisations de 2012. « Tous ces travaux ont été réalisés ou en cours de finition pour un montant de 1,5 million d’ euros, exécutés sans nouveaux emprunts, sans augmentation des impôts communaux mais avec l’aide du conseil général, de l’état et de l’agence de l’eau. ». Pour 2013 plusieurs projets sont à l’étude et les objectifs seront à atteindre, aussi je compte bien sur notre conseiller général pour soutenir nos projets et obtenir les aides nécessaires à leurs réalisations, comme il a su le faire en 2012 ». Après avoir présenté ses vœux, Joël Patin, conseiller général du canton, s’est dit lui aussi préoccupé sur les réformes à venir. Les élus et présidents d’asso-ciations présents ont ensuite pu discuter autour du verre de l’amitié.

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Les voeux du Maire

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BOURSE AUX VÊTEMENTS

Une bourse aux vêtements sera organisée pour une vente le jeudi 18 avril de 9 à 20 heu-res.Elle est organisée par la ville de GRANDVILLIERS avec la participation du Centre Social Rural et du Secours Catholique.Elle se décompose en trois étapes : - le mercredi 17 avril de 8h45 à 19h30 : dépôt des vêtements, pas plus de 40 pièces par vendeur, l’étiquetage sera réalisé par les soins du vendeur. Le matériel est prévu à cet effet. Nous n’acceptons que les vêtements en très bon état. - le jeudi 18 avril de 9h à 20h, vente des vêtements. RÈGLEMENT EN ESPÈCES UNI-QUEMENT - le vendredi 19 avril de 13h30 à 18h30 : reprise des invendus et paiement des ventes.Vous pouvez aussi exposer et vendre vous-mêmes, dans ce cas le nombre de vêtements est illimité. Pour réserver, contacter Mme Chantal LEBESGUE le mercredi de 14 à 16h au 03 44 46 76 48.

LE COUPABLE EST DANS LA SALLE

Le vendredi 24 mai en soirée, la troupe de la Comedia des Éclondes sera à nouveau parmi nous et nous propo-sera une comédie policière en 2 actes de Yvon TABURETLa mise en scène est de Louis Rubinsztajn« Le rideau se lève, la pièce commence comme un vau-deville : le mari, la femme, l’amant et l’inévitable placard. Tous les ingrédients du genre semblent réunis, mais les spectateurs ne vont pas assister à une représentation comme les autres...Cette fois l’amant, que le mari a découvert dans le placard, s’écroule dès son apparition sur scène. L’acteur ne se relève pas, il est réellement décédé. Panique

sur le plateau. Y a-t-il un médecin dans la salle ? Faut-il faire évacuer ? Doit-on laisser le rideau ouvert en attendant l’arrivée de la police ? Les avis divergent, la tension monte… La thèse de l’accident étant très vite écartée, il faut se rendre à l’évidence, il s’agit bien d’un meurtre. Qui a bien pu le commettre ? Pour quelles raisons, et surtout de quelle manière, le ou la coupable a-t-il ou a-t-elle procédé ? La police, dépêchée sur les lieux, mène l’enquête. Des spectateurs à la maquilleuse, du metteur en scène aux acteurs, tout le monde est consi-déré comme suspect, pour l’inspecteur, une seule certitude : LE COUPABLE EST DANS LA SALLE».Tarif : 5e – Billetterie sur place

LES ROUTES DE L’OISEL’association «LES ROUTES DE L’OISE » organise, sous le règlement de l’UFOLEP, les 18, 19 et 20 mai 2013 la 31ème édition des «ROUTES DE L’OISE» épreuve cyclosportive UFOLEP à ouverture nationale qui se déroulera en trois étapes en ligne et une étape contre la montre en individuel. Les équipes engagées seront constituées au minimum de 3 coureurs et au maximum de 8 coureurs. La seconde étape, GRANDVILLIERS-GRANDVILLIERS est la seule contre la montre de ces Routes de l’Oise. Elle aura lieu le dimanche 19 mai au matin, en partenariat avec notre ville.

NOEL 2012 AUX ÉCOLESLe 21 décembre, les enfants de toutes les classes de maternelle et primaire ont assisté à un spectacle offert par la municipalité à la salle des fêtes de Grandvilliers. Le moment tant attendu est arrivé avec le passage du Père Noël à l’école.Il a débuté sa visite par les classes de CP et CLIS, avant de se rendre dans cinq classes de maternelle.Les enfants l’ont accueilli avec des chants, des dessins et surtout des gros câlins.Le Père Noël a remis des livres et des friandises à chacun puis à 16h30 il est sorti, accompa-gné de ses lutins, pour la distribution de bonbons dans la rue et n’a pas hésité à prendre la pose pour de nombreuses photos puis chacun est reparti les bras chargés et avec beaucoup de choses à raconter.Cette magie de Noël est toujours un moment très attendu par les enfants mais aussi très émouvant pour les plus grands. Quoi de plus beau que de voir briller le bonheur dans les yeux d’un enfant !

Janine Dubuis

INSTANCE LOCALE DE GÉRONTOLOGIE

L’ I.L.G vous proposera le mardi 16 avril prochain à 14h30, dans la salle des fêtes de la ville, une représentation théâtrale par la troupe amateur de « Loisirs à la campagne ». Au programme : « On enlève la cuisinière » de P. Blanck, « Le coq au vin » de J.L Tabard et en seconde partie : « Les caprices de Germaine » de C. Rossignol . Entrée : 4 € - Renseigne-ments : Mme C. Delamare au 03 44 46 75 41

MADEMOISELLE JULIELe vendredi 8 février 2013 les Tréteaux de France pour la sixième année consécutive se sont produits à la salle des fêtes de Grandvilliers pour donner deux représenta-tions de la pièce du célèbre dramaturge suédois August Strindberg : « Mlle Julie ».Gérard Monceau, dans son mot d’accueil a présenté au nombreux public présent Robin Renucci et a rappelé la tradition des Tréteaux de France, à savoir amener le théâtre jusque dans les plus petites villes pour permettre à chacun d’accéder à des spectacles de qualité.A 14 heures, 250 élèves des collèges J.Moulin de Formerie, F.Buisson et du lycée J.Verne de Grandvilliers ainsi que des pensionnaires de la maison de retraite locale ont applaudi une merveilleuse Mademoiselle Julie mise en scène par Robin Renucci. A l’issue de la représenta-tion, ce dernier et les comédiens ont échangé avec les élèves, lesquels ont posé des questions souvent pertinentes.

A 20h30, c’est devant une salle comble que Robin Renucci a replacé la pièce dans son contexte : la fin du 19ème siècle, le soir de la Saint Jean quelque part en Suède, pays où la différence des clas-ses sociales est bien marquée. Maryline Fontaine en Julie à

la fois belle et jolie mais aussi légère et tragique et Thierry Godard, un Jean robuste, parfois cynique forment un duo exceptionnel qui se jette dans cette histoire folle sans mesurer leurs efforts pour le plus grand plaisir des spectateurs.Quant à Clara Simpson, dont c’était la pre-mière, elle a su en Kristin grâce à la mise en scène de Robin Renucci, incarner la conscience et la différence entre le bien et le mal.Une bien belle soirée qui a comblé les spectateurs ; Robin Renucci reviendra en septembre prochain pour présenter en avant-première un épisode de la saison 5 du « Village Français ».

LOISIRS À L’HÔPITAL LOCAL

La commune a offert aux résidants de l’hôpital local un après-midi en musique. Christine et Muriel, le groupe Cocktail Melody ont d’abord visité et joué à tous les étages puis la majorité des pensionnaires se sont retrouvés dans la salle du restaurant où, après une coupe de champagne et un dessert, ont retenti les chansons d’Edith Piaf, Georgette Plana reprises en chœur par toutes et tous. Certains résidents ont même dansé avec le person-nel et les élues.

Rencontre entre gens de connaissance - Les Tréteaux de France

Mlle Julie

Spectacle à la maison de retraite

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Le TéLéTHON À GRANDVILLIERS

Les 5 et 6 janvier se terminait le Té-léthon 2012 dans notre ville. Le G.A.C Foot organisait un tournoi réservé aux moins de 13 ans où 26 équipes se sont rencontrées amica-lement dans la salle des sports. Le 8 au soir, Claudine Collin, représentante de l’AFM pour le Nord-

Ouest du département est venue à Grandvilliers rencontrer les associations participantes au Téléthon 2012. C’est ainsi que l’ensemble des associations et commerces participants (Resto Doner Burger et Oxygène) ont collecté 3334,79 €., chiffre légèrement en baisse par rapport à 2011. Après le mot de remerciements de J. Larcher, maire, et de C. Collin, les représentants des associations présentes et élus en charge de la manifestation ont partagé le verre de l’amitié.

PROJET DE TRAVAUXDANS LA COMMUNE eN 2013

Eaux pluviales : reprise du réseau rue de la Cense, RD 901 et rue aux MauresRue des Clématites : couche de surface (enrobé)Voie nouvelle : voirie, réseaux, trottoirs, parking

Chapelle St-Jean : réfection de la toiture et pose de gouttières pour la mise hors d’eau.

Travaux à l’étude : assainissement aux Alleux et route de Sarnois, création d’un trottoir rue Caradame.

Travaux en cours, réalisés par les services techniques : Vestiaire de foot, chauffage sur réseau de chaleur, travaux de finition.Groupe scolaire A : réfection salle de réunion et de documentation.Groupe scolaire B : étude de travaux remplacement des ouvertures, isola-tion, peintureMaternelle : peinture du pignon ouest en émulsion plastique étanche.

SOIRÉE « JEUNES »L’idée émise il y a plusieurs mois va se concrétiser.La municipalité, sa com-mission « culture » pro-posera aux jeunes, et aux moins jeunes de notre ville, de son canton et d’ailleurs une soirée musicale le sa-medi 13 avril prochain. Elle aura lieu dans la salle des fêtes de la ville et débutera à 20 heures. Intervien-dront des artistes amateurs locaux ou du département pour nous entraîner tard

le soir. A l’affiche : L’Avenir Ensemble (Bresles), Zumba et Salsa (Gymnastique Volontaire Grandvilloise), Jo Chanteur (jeune talentueux de notre ville), Country (Grandvilliers Country Dance) et G.T.B.T, re-prise de groupes Rock (groupe de jeunes lycéens de Beauvais), soit 4 heures de danse et de musique presque non stop. Billetterie sur place à partir de 19h30 – Adultes : 5€ - moins de 18 ans et étudiants ( sur présen-

tation de leur carte) : 3 €. Renseignements à la mairie : 03 44 46 76 48

LES 800 ANS...Il vous est possible de commander des DVD relatant les fêtes du 8ème centenaire de notre ville en vous adressant à l’accueil de la Mairie (Tél : 03 44 46 76 48) – Prix 10 € l’unité

Il est important de bien conserver et classer vos do-cuments administratifs A vie :Vie familiale : - Le livret de famille, jugement de divorce, acte de re-connaissance,…. Et tout document concernant la vie familiale.- Tout document relatif aux « Biens » : titre de propriété, testaments et successions, actes notariés (bail,….)Santé : - Les documents en lien avec les accidents du travail : remboursement, indemnité journalière, examens médi-caux,….- Carnet de santé- RadiographiesEmplois et formation :

- Les bulletins de salaire, titres de paiement de la retrai-te,… les diplômes.- Les différents contrats de travail.De 10 ans à plus :- Assurance vie, décès.- Factures expertises concernant les dommages corporels.- Factures liées au logement (travaux).- Charges de copropriété et autres documents les concer-nant.- Reconnaissance de dettes : 30 ans.5 ans : - Les relevés bancaires, les talons de chèque.- Les quittances de loyer- Les déclarations et avis d’imposition- Les factures EDF

Au moins 2 ans :- Les prêts à la consommation à compter de la dernière échéance.- Le prêt immobilier à compter de la dernière échéance.- Remboursement de l’assurance maladie.- Les factures d’eau.- Les factures d’entretiens (chauffage, ……..)- Les allocations chômage- Les documents relatifs au capital décès.- Quittances d’assurances (habitation, voiture,…)- Contrats d’assurance 2 ans après la résiliation.Pendant 1 an :- Les chèques à encaisser- Les ordonnances- Les factures de téléphone- Le certificat de ramonage.Adresse utile : Service public.fr.

Infos Municipales ... Infos Municipales ... Infos Municipales .. Associations... Associations... 4

SAVEZ-VOUS QUE !

La remise du chèque du Théléthon

G.T.B.T.

L’Avenir Ensemble

Jo Chanteur

Le déneigement

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Etat Civil... Etat Civil... Etat Civil... Etat Civil... Etat Civil... Infos Municipales ... Infos Municipales ... 5

Etat CivilIls sont nésDates Lieu Nom & Prénoms28 Novembre 2012 Amiens DUMINI Solange Pauline Manon06 Décembre 2012 Beauvais DEVILLERS Lucas Jean-Philippe Thierry10 Décembre 2012 Beauvais VARLET Jules Mathieu Adrien Jean-Pierre11 Décembre 2012 Amiens WARNAULT Emma Madeleine Georgette17 Décembre 2012 Amiens FONTAINE Tim Marc19 Décembre 2012 Beauvais GUILLOU Léana Émilienne Lucienne26 Décembre 2012 Amiens BOULLY Tennessy Annick Fabienne03 Janvier 2013 Amiens BIDOIS Ethan Patrick Marcel20 Février 2013 Amiens FRONTIERE Jasmine Sylvie Stéphanie

Ils nous ont quittésDates Nom & Prénoms Nom de Naissance Ages02 Décembre 2012 Madame LEMAIRE Christiane Marie Alfrédine Adrienne Née GRÉGOIRE 82 ans08 Décembre 2012 Madame VIOLETTE Yvonne Andrée Née DELATTRE 94 ans13 Décembre 2012 Monsieur VASSEUR Bernard Albert Gaston 79 ans23 Décembre 2012 Madame BONARDELLE Renée Marie Thérèse Née HANOTTE 92 ans24 Décembre 2012 Monsieur LANVIN Bernard Edmond 67 ans27 Décembre 2012 Madame KIERZEK Stanislawa Née KWIATKOWSKA 105 ans04 Janvier 2013 Monsieur WIÉLÉ Marcel 84 ans08 Janvier 2013 Monsieur BLOQUEL René Albert 90 ans10 Janvier 2013 Madame DELATTRE Nicole Yolande Née TERNISIEN 88 ans11 Janvier 2013 Madame QUINIER Brigitte Elodie Née CORROYER 60 ans13 Janvier 3013 Madame PAOLI Jacqueline Née BACHELET 84 ans18 Janvier 2013 Monsieur LABUSSIÈRE Gilbert Maurice 82 ans19 Janvier 2013 Madame DELATTRE Chantal Henriette Cécile Née DELACOURT 76 ans19 Janvier 2013 Monsieur DANGU Maurice Firmin André 87 ans20 Janvier 2013 Madame HÉLAINE Paulette Née CAMELINAT 91 ans20 Janvier 2013 Madame BRÉVIER Gilberte Jeannette Née GIRONT 96 ans21 Janvier 2013 Madame HUYNH Raymonde Lydie Henriette Joséphine Née PASQUAL 94 ans23 Janvier 2013 Monsieur MAILLARD René Lucien Michel 80 ans24 Janvier 2013 Madame DUTOT Jeanne Renée Eléonore Née PINAULT 81 ans 29 Janvier 2013 Madame DESCAMPS Micheline Née LOILLIEUX 94 ans03 Février 2013 Madame LEROY Mauricette Monique Germaine Antonia 68 ans06 Février 2013 Madame LEFRANÇOIS Jacqueline Marie Mauricette Née GROSJEAN 86 ans13 Février 2013 Madame HODIN Mariline 62 ans18 Février 2013 Madame HODENCQ Monique Marie Louise Née LEGROS 62 ans19 Février 2013 Madame DESPRÈS Simone Marcelle Renée 83 ans20 Février 2013 Madame CHANTELOUP Micheline Charlotte Marie Née BAUVE 90 ans28 Février 2013 Monsieur GRANGENOIS Roland René Marcel 85 ans01 Mars 2013 Madame RENOULT Georgine Marie Thérèse Née GUÉRARD 88 ans02 Mars 2013 Madame BAILLY Christiane Jacqueline Micheline Née WARIN 91 ans

Nous avons le regret de vous faire part du décès de Monsieur Bertrand CAILLOU,survenu le 29 décembre 2012, à l’âge de 64 ans, qui a été Directeur de l’Hôpital Local de GRANDVILLIERS du 1er avril 1988 au 06 avril 1993. Il a notamment participé à la reconstruction de l’Hôpital après l’incendie survenu en 1985.Nous adressons nos sincères condoléances à sa compagne et à sa famille.

Le MaireJacques LARCHER

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A.C.A.I.P.L.

Lundi 4 février l’ACAIPL tenait son assemblée générale ordinaire 2012 sous la prési-dence de Stéphane Louvigné. Seuls 25 adhérents sur 62 s’étaient déplacés. P. Enjolras, prési-dent de la CCIO, J. Larcher, maire étaient présents.

Un des points importants de cette assemblée a été le refus des membres présents (20 voix contre, 1 pour et 4 abstentions) de voir Intermarché, tout comme Gitem, s’agrandir, avec l’idée de conserver un commerce de centre-ville fort. C. Goré, trésorier, a remis un compte de résultat pour l’année écoulée aux person-nes présentes puis en a donné lecture. Des idées ont été émises par les adhérents, telles que la création d’un site « IGrandvilliers » ou l’achat des lots pour les quin-zaines avec d’autres associations (de commerçants ?). S. Louvigné n’a pas caché que l’emploi de secrétaire de l’association pourrait être remis en question.Le président Enjolras a indiqué que le commerce de centre-ville a besoin des gran-des surfaces et vice-versa. J. Larcher a indiqué qu’il souhaitait que la pression des loyers devienne moins forte. Le conseil d’administration s’est réuni le 25 février et a élu le bureau comme suit : présidente : Mme A. Blondel, vice-présidents : E. Tribaudeaut et E. Vasseur, secrétaire : L. Billion-Rey, trésorier : C. Goré, tréso-rier-adjoint : E. Versluys. Stéphane Louvigné ne briguait pas un autre mandat de président et reste membre du conseil d’administration.

JARDINS FAMILIAUXL’assemblée gé-nérale des Jardins Familiaux, section de Grandvilliers a eu lieu le 23 février dernier en présence de J. Lar-cher, maire et du représentant des Jardins Familiaux de l’Oise. R. De-lamare, président a fait part de son souhait de ne pas

se représenter aux suffrages. F. Dallencourt, secrétaire a indiqué que le règlement régissant les jardins familiaux serait appliqué, en particulier l’article concernant les abris de jardins qui devaient avoir un aspect le plus esthétique possible et être peints de couleur verte « wagon », précisant que ceux qui ne voulaient pas se soumettre à cette règle pourraient être exclus de l’association. Les parcelles seront numérotées. La section compte 131 jardiniers et un grand nombre d’entre eux était présent. Les comptes de l’association ont été lus à l’assemblée. Le nouveau bureau est composé de F. Dallencourt : président, président d’honneur : R. Dela-mare, vice-président : P. Lefebvre, secrétaire : A. Dallencourt, secrétaire-adjoint : J. Machuel, trésorier : A. Philippe, trésorier-adjoint : F. Erlich. J. Larcher a remercié R. Delamare pour son rôle de président pendant de nombreuses années, indiqué que les fonds nécessaires à la pose de la clôture sont toujours disponibles, sa pose devant attendre l’exécution d’une tranchée rue P. de Dreux, par l’ EDF.

TOP MÉTIERSLe Conseil Général des Hauts-de-Seine a organisé Top Métier 2013 au CNIT / La Défense.L’Union Nationale des Associations l’Outil en Main a participé durant 3 jours du jeudi 21 au samedi 23 Mars 2013 de 9h00 à 18h00, avec les as-sociations de Boulogne, Anthony, Romescamps, Amiens Métropole, Saint-Quentin et Grandvilliers.TOP METIER c’est le plus grand salon des métiers et de l’orientation,

Trois jours de rencontres, d’échanges et d’informations pour discuter de son avenir à destination des collégiens et des jeunes de 13 à 20 ans. En 2013, pour sa 8ème édition le forum a reçu 27 500 vi-siteurs.Cela permet de rencontrer des professionnels de tous horizons et de découvrir de très nom-breuses professions pour pré-parer leur projet professionnel.Avec la participation de l’Outil en Main nous donnons en plus aux jeunes de 9 à 14 ans l’oc-casion de découvrir les métiers manuels et le monde profes-sionnel.Ce forum très visuel et interac-tif leur permet de réfléchir et de devenir acteur de leur orienta-tion.Au programme, 18 pôles, 1300 professionnels… 800 métiers présentent aux visi-teurs, aux entreprises, aux jeu-nes en apprentissage, aux établissements de formation, aux organisations profes-sionnelles les métiers de leurs secteurs.De plus de nombreuses démonstrations des différents métiers leur sont proposés sur les multiples stands.Les objectifs pédagogiques poursuivis sont multiples:- Éveiller la curiosité des jeunes - De trouver leur point d’équilibre- Approfondir leur intérêt pour un ou plusieurs métiers et au-delà- Découvrir et de se découvrir - Leur permettre de choisir leur future pro-fession.Il s’agit donc d’accompagner ces jeunes dans leurs choix, de les aider à déterminer leur parcours en toute connaissance de cause et, in fine, de leur permettre une insertion professionnelle choisie.Le choix d’un métier engage l’avenir professionnel des collégiens dont nous avons la responsabilité.A l’issue de ce forum, chaque visiteur repart avec toutes les informations les concernant : des fiches métiers expliquant les conditions d’exercices et les voies de formation.

L’UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS l’OUTIL EN MAIN22 Délégués territoriaux - 97 Associations

1500 Enfants - 1400 ArtisansCes enfants sont nos héritiers du savoir, Ils seront les Artisans de demain…

Délégué Territorial du Département de l’Oise et de la Somme. Jean Paul TRIBAUDEAUT

Président de l’Outil en Main de Grandvilliers - Port : 06 88 25 29 77 - E-mail : [email protected]

9èME GRANDVILLOISEL’association GRANDVILLIERS SPORTS LOISIRS organise le 2 juin prochain la 9ème Grandvilloise. Cette manifestation est destinée à tous les amateurs de V.T.T de la région. Il y aura un circuit de 25 kilomètres et un second de 50 kilomètres, tous deux avec un ravitaillement.Les inscriptions se font le matin même à 8h30 dans le hall de la salle des fêtes – 5€ - le tarif est de 4 € pour les licenciés UFOLEP et FFC. Tous les participants recevront un lot.Départ le 2 Juin devant la Mairie de Grandvilliers. Venez nombreux !

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L’assemblée générale de l’ACAIPL

L’assemblée générale des Jardins Familiaux

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G.A.C. FOOTBALL

Privés de foot depuis 3 mois à cause des intempéries, les footballeurs grandvillois ont enfin retrouvé le chemin du stade pour les compétitions. Cependant, ils ne sont pas restés inactifs pendant cette longue trêve forcée. Sous la direction de leur entraîneur Matthieu VERS-CHUERE, les seniors se sont

astreints à des entraînements en salle et à l’extérieur, avec une assiduité remar-quée. Actuellement en tête de son championnat, l’équipe SENIORS A aura à cœur, nous l’espérons tous, de finir son championnat sur le même rythme et retrouver ainsi, la première division. L’équipe SENIORS B devra continuer à se battre pour assurer son maintien.Les jeunes ne furent pas en reste, participant à des tournois ou journées d’accueil dans les gymnases des cantons environnants. Ils suivirent avec enthousiasme les entraînements proposés pendant les vacances de février à la salle des sports. Merci à notre municipalité qui a répondu avec diligence et compréhension à nos deman-des (y compris au dernier moment) de mise à disposition de cet équipement. La construction de notre ensemble vestiaires–salle de réunion est en bonne voie d’achèvement. Comme il en était convenu avec la Ville, le club exécute lui-même les travaux de finitions : pose de faïences, peintures, revêtement mural, réalisation et pose des bancs pour les vestiaires et de mobilier pour la salle de réunion.Ainsi, de notre jeune gardien de but à l’avant centre, de l’éducateur jeunes à l’en-traîneur seniors accompagnés de quelques dirigeants, chacun s’investit avec ses propres compétences, pour ce qui sera la Maison du Club, qui compte aujourd’hui 203 membres. Notre Loto du 2 mars a été une grande réussite, et cela contribue grandement au financement des équipements des jeunes. Nous adressons nos sincères remerciements à tous les participants bien entendu, mais aussi à nos commerçants locaux qui, bien que fort sollicités, nous aident avec sympathie, pour la dotation des tombolas.

AMICALE DE PÊCHE DE GRANDVILLIERS

Le 2 mars s’est déroulée l’as-semblée générale de l’amicale de la Pêche. M. le Maire ainsi qu’une trentaine de personnes étaient présents.Le président a présenté le bilan de l’année passée et le trésorier les comptes de l’as-sociation équilibrés et excé-dentaires.L’ouverture de la pêche à la truite et la pêche « aux blancs » est fixée au samedi 16 Mars 2013. La séance s’est terminée par le pot de l’amitié.

Wiart Alain

UNE NOUVELLE CEINTURE NOIRE AU JUDO CLUB

Le Judo Club de Grandvilliers compte une nouvelle ceinture noire 1er dan, Pierre CHAUCHAT, 17 ans. Pierre est licencié au club depuis l’âge de 6 ans et cette ceinture récompense travail, fidélité et rigueur car obtenir une telle ceinture n’est pas simple : il faut travailler des techniques présentées devant un jury de 3 hauts gradés, prouver sa capacité à arbitrer à une table en compétition officielle et marquer 100 points en combats officiels (1 ippon = 10 points). Pierre rejoint, au nombre des ceintures noires du club, sa sœur Anne-Laure, 20 ans, qui prépare actuellement le 2ème dan. Cette ceinture noire est la première de l’entraîneur du club, Sylvain DONNETTE.

Sylvain entraîne le Judo Club depuis septembre 2011 et n’a eu cesse, depuis son arrivée, de renforcer la sérénité et la qualité des entraîne-ments. Cette ceinture est aussi le fruit d’un travail d’équipe car pour présen-ter les katas (techniques devant le jury de hauts gradés), Pierre a travaillé de nombreuses heures avec un judoka du Club de CONTY, Rémy MACQUET sans qui rien n’aurait pu se faire. Le judo base son enseignement sur un code moral prônant la modestie, la politesse, le respect, le contrôle de soi, l’honneur, l’amitié, la sincérité et le courage, code auquel Rémy a pleinement fait honneur en servant de uké (partenaire) à Pierre.Mais cette ceinture noire ne sera pas la dernière car le club compte actuellement 5 ceintures marron en préparation de la précieuse ceinture : Alexandre DESZCZ, Mathilde CHAUCHAT, Léa DOLLERSHELL, Lucie HERVIEU, Elodie PEYRONNAUD, tous inscrits au club depuis leur plus jeune âge.La saison 2012/2013 enregistre déjà également de très bons résultats. Plus de 20 judokas représentent régulièrement le club en compétitions (l’année dernière, les judokas du club avaient représenté la ville de Grandvilliers à 33 tournois officiels et amicaux, sillonnant le Nord, la Picardie et la Région Champagne-Ardennes).

2 minimes (Camille LA-BAUME et Corentin PI-CARD) et un junior, Pierre CHAUCHAT se sont déjà qualifiés pour les Cham-pionnats de Picardie. Pierre s’est classé 7ème dans la ca-tégorie des – 81 kg. 2 ca-dettes (Léa DOLLERSHELL et Mathilde CHAUCHAT se sont qualifiées pour les ½ finales France, en termi-

nant respectivement 3ème et 5ème du dernier Championnat de l’OISE). Plusieurs benjamins (Soline BERTRAND, Mathys BODE, Loïc GATTI) sont actuellement en plein tournoi qualificatif et sont bien placés pour une qualification au prochain Championnat de Picardie qui se déroulera courant mai à Abbeville. Trois poussines (Léa PLET, Charlotte Gatti et Eva PAQUET) participent aux regroupements dépar-tementaux des Petits Tigres.En plus des judokas déjà nommés, le groupe des compétiteurs compte égale-ment dans ses rangs Vincent GATTI, Sébastien MERCIER, Louison TESSIER, Loïc RICHARD, Clément HEUDE, Sullivan DURAY, Lucas PAQUET, Méline BERTRAND, Louis DESCAMPS, Camille DELAGARDE, Alexandre et Dany DESZCZ qui ont tous combattu pour le club en compétitions officielles et amicales, trustant des places de première pour Méline et Loïc RICHARD et des places de 2 ou 3 pour les autres. Mais le club n’est pas qu’un club de compétiteurs. Le club compte aussi cette année, parmi ses 80 licenciés, beaucoup de baby-judos et de nouveaux inscrits au groupe adultes. L’objectif est la pratique du judo par tous (et le plus grand nombre), quelque soit leur motivation (judo loisir ou compétition) en fidélisant les licenciés et en respectant au mieux le code moral. Cet objectif est largement atteint si l’on considère qu’une bonne quinzaine de judokas est au club depuis plus de 7 ans (Anne-Laure CHAUCHAT étant la doyenne avec 15 années consé-cutives de licences au club). Enfin, les judokas, compétiteurs ou non, participent très régulièrement à des stages, à des entraînements avec d’autres clubs ou bien encore à des entraînements organisés par le Comité Oise Judo. Une belle preuve de dynamisme !!!Rappelons que les horaires des entraînements à la Salle des Sports sont :

- groupe Baby-judo (à partir de 4 ans) : de 17h15 à 18 heures le mer-credi;- groupe des 6/8 ans : de 18heures à 19 heures le mercredi et de 17h30 à 18h30 le vendredi;- groupe des 9/13 ans : de 19 heures à 20 heures le mercredi et de 18h30 à 20 heures le vendredi ;- groupe adultes : de 20 heures à 21h15 le mercredi et de 20 heures à 21h30 le vendredi.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter articles, photos et vidéos sur le site du club http://ju-doclub-grandvilliers.doomby.com ou appeler au 03.44.46.15.26.

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GAC Football - les 7-9 ans

La galette des rois du Judo Club

Les petits du Judo Club

P; Chauchat, nouvelle ceinture noire

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MISS GRANDVILLIERS 2013

Afin de succéder à Miss Grandvilliers 2012, Ève DUHA-MEL, le Comité des fêtes avec toute son équipe a préparé une soirée de gala et c’est dans une salle archi-comble que le samedi 2 fé-vrier s’est déroulée l’élection de Miss Grandvilliers 2013.La décoration flo-rale a été confiée à Alexandra du magasin Fleurs et Jardins.Viviane et Thierry ont su comme d’habitude mettre de l’ambiance et nous faire danser jusqu’à une heure avancée de la nuit. La présence de Miss Picardie 2013, Emilie MIKA, a donné un look plus officiel à la soirée. Cyril Plé a présenté les 6 candidates et à la fin du repas , le public a voté et ont été élues : 2éme dauphine : Raïssa LANCELOT 1ére dauphine : Beverly CHAALANE Et enfin Miss GRANDVILLIERS 2013 : Audrey AUBRUCHETCes charmantes jeunes filles représenteront Grandvilliers au cours des différentes manifestations organisées par la municipalité et les différentes associations.L’ensemble des candidates a reçu bon nombre de cadeaux offerts par les commer-çants de la ville.Elles ont été habillées par Stef et Cathie et le nouveau magasin Culottes grises et souliers verts, coiffées par le salon Tête à Tête.Rendez-vous l’année prochaine pour l’élection d’une nouvelle Miss !

A.R.C. - Les enfants du groupe théâtre de l’ARC vont présenter une aventure extraordi-naire, pleine de rebondissements, en étroite collaboration avec le groupe de l’atelier théâtre de l’EMION. « Une jeune paysanne est mariée à un jeune paysan particulièrement fainéant. Ras le bol de travailler pour deux, de tout faire à la maison ! La reine, elle, a pour fils un vrai peureux, qui aura bien du mal à être un bon successeur à la tête du royaume. Elles vont toutes deux s’associer pour trouver une solution à tous leurs problèmes.»- Le groupe ados vous proposera EXERCICES DE STYLES de Raymond Queneau : un grand classique du répertoire français. Une banale histoire est racontée de 99 manières différentes ! Les groupes ados de l’ARC et de l’EMION se réunissent cette année pour nous présenter ce spectacle.- Adultes : LE LAVOIR de Dominique Durvin et Hélène Prévost .Un lavoir à l’aube de la guerre 14/18 dans un quartier d’Amiens...Salle des fêtes de GrandvilliersDimanche 26 mai à 15 heures - tarif : 5 € - gratuit pour les moins de 14 ans

LA BALAD’IRLANDAISEMi-janvier, l’association a tenu son assemblée générale 2012 en présence de la majorité de ses 80 adhérents. Le premier week-end de février, une délégation irlandaise emmenée par M. Thomas Redmond, conseiller municipal et président du comité de Jumelage d’Athy, de Mme Evelyn McFadden, secrétaire, accompagnés d’une quinzaine de dirigeants de clubs sportifs ou culturels d’Athy a été accueillie par la Balad’Irlandaise. Il s’agissait, côté irlandais : Athy Angling Club, Athy Town F.C et Bridge F.C, Athy Kempo Club, TriAthy, Swimming Club, Athy Rugby Club et Athy Photographic Society. Ils ont rencontré leurs homologues français : Amicale de la Pêche, GAC Football, Judo Club de Grandvilliers, A.S.M.J Feuquières P.V.G.N, Grandvilliers Sports Loisirs, Rugby Club de Crèvecoeur-le-Grand et Objectif Photo Grandvilliers. Les représentants des clubs de Tennis n’ont pu, pour des raisons de calendrier, être présents. J. Larcher, maire de Grandvilliers, les a tous reçus officiel-lement à la Mairie le samedi matin.Tous les interlocuteurs ont rappelé que des liens forts existent entre nos deux vil-

les et qu’il est nécessaire, pour aller de l’avant, de les renforcer en élargissant le jumelage aux clubs sportifs ou culturels fréquentés par de nombreux jeunes. L’après-midi a été consacré à une visite des installations sportives de la ville. Le soir, lors du dîner officiel au restaurant l’Etoile, J.P Vasseur, président de la Ba-lad’Irlandaise, a porté un toast à la réus-site de projets qui verront le jour à la suite de cette rencontre. Pendant ce dîner, Emi-lie Mika, Miss Picardie 2012, est venue saluer nos amis irlandais et a accepté de poser avec plusieurs d’entre eux. A la suite de quoi, français et irlandais ont pu assister à l’élection de Miss Grandvilliers 2013, Mlle Audrey Aubruchet et de ses dauphines.Le dimanche matin, une réunion de travail était prévue. La volonté réciproque de travailler en commun y a été confirmée. Joël Defer, président d’ Objectif Photo, deux membres de ce club, ainsi que J.P Vasseur ont été faits membres d’honneur de la Athy Photographic Society, par M. Peadar Doogue, son président.Tous se retrouveront à Athy, en juin prochain, où ils pourront discuter des actions communes qui verront le jour en 2014.Lors de sa dernière réunion, l’association a reçu le trophée des partenaires des M.F.R Nord-Picardie pour son forte implication dans les projets Leonardo proposés par la M.F.R de Songeons..

SCOUTS DE FRANCE

Les 68 scouts guides de France du 1er Amyot d’In-ville de Grandvilliers ont convié famille et amis le 26 janvier pour une veillée à la salle des fêtes de la ville. Les dirigeants du groupe, Marie-Pierre Villemont et Roger Toussaint ont, en dé-but de soirée, fait le bilan des différentes manifesta-tions et activités réalisées

au cours de l’année écoulée. Le groupe Compas a présenté son projet de stage au mois d’août en Equateur, en partenariat avec l’association locale équatorienne Ahuana. La soirée s’est terminée autour d’un repas partagé.

OBJECTIF PHOTO C’est au cours de son assemblée générale qu’ Objectif-Photo-Grandvilliers a an-noncé son concours annuel. Il se déroulera du 1er avril au 23 septembre. Le thème pour cette 5ième édition est « Le chemin de terre ou sentier ». Du 25 mai au 1er juin les membres du club exposeront leurs clichés favoris à l’annexe de la salle des fêtes. Une centaine de photos de toutes sortes seront visibles durant cette semaine et le public pourra voter..

LE SOUVENIR FRANÇAIS Les membres de l’association ont fêté sa première année d’existence autour de son président, M. Constant Monier, au cours de son assemblée générale. J. Larcher, maire, était présent tout comme M. Gauduin, délégué départemental. Les buts

de l’association, reconnue d’utilité publique, ont été rappelés par divers inter-venants. De nombreuses activités sont prévues pour 2013, comme la quête du 11 Novembre. L’associa-tion aidera financièrement des classes du collège pour visiter les plages du débar-quement en Normandie.

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Assemblée générale du Comité des Fêtes

Assemblée générale du Souvenir Français

La veillée des scouts de France

Les representants de la PVGN et du Athy Swimming Club

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G.A.C. TENNIS

Depuis le début de l’année 2013, se déroulent un peu partout dans l’Oise les épreuves des individuels départementaux jeunes, seniors et seniors +.Comme chaque année le GAC y a inscrit un nombre important de joueurs. 53 au total décidés à tout donner pour bien figurer voir remporter un titre départemental

et pourquoi pas régional. Même si 2012 a mis la barre un peu haute avec 2 titres départementaux en 13/14 ans garçons et juniors filles, un titre régional en 3ème série dames et deux finales régionales en 35 + dames et 75 messieurs, après 3 mois d’épreuves et à l’approche des finales du mois d’avril, 2013 ne s’annonce pas si mal.A l’issue des phases de secteurs et après ce dimanche 17 mars, 6 pensionnaires du GAC TENNIS sont toujours en course.

- Tristan WARIN chez les jeunes. Un garçon prometteur, s’il sait rester maître de ses nerfs et sur lequel le club compte pour l’avenir.- Marion TETU en 3ème série dames toujours en course après avoir réalisé une belle «perf» à 15/1.- Théo DELATTRE en 3ème série messieurs qui se qualifie à l’issue d’une finale indécise et fratricide face à son copain de club Pierre Antoine BOURSIER. Une finale «électrique» pourrait on dire ! Pour s’en convaincre il suffit de regarder sur la photo la coiffure des 2 jeunes hommes.- Olivier TETU qui s’est qualifié pour les 1/4 de finales départementales en 50 + en disposant aisément, la aussi dans un duel Grandvillois, de Philippe PRIEUR son Président de club auteur néanmoins d’un bon parcours.- Virginie VERSCHUERE et Lucien BELLANGER qui devraient bientôt entrer en piste

Alors bonne chance à eux pour la suite de la compétition !

G.A.C. PÉTANQUELe 3 mars dernier, le G.A.C Pé-tanque organisait son premier concours en triplette de la saison.75 joueurs étaient présents au concours arbitré par J. Desgroux. Le club de Formerie a remporté la victoire en générale. Prochain concours du club : di-manche 12 mai en doublettes mixtes et parallèles.Contact : Joachim Dumais – Tél : 03 44 46 07 26 ou 06 99 17 66 48

GRANDVILLIERS COUNTRY DANCE

Le samedi 6 avril à 19h30, l’as-sociation vous propose dans la salle des fêtes un grand bal et, à 21h30, un concert par le groupe « Les Texas Line ». Petite restau-ration et buvette – Ouverture des portes à 19 heures. Entrée 10€, gratuit pour les moins de 12 ans.Contact : 06 26 88 65 38

P.V.G.N.La fin de l’année passée a été marquée par les meilleures performances des na-geuses du club lors des championnats inter-régionaux de Dunkerque, l’année 2013 débute sous de bons auspices. A Crépy-en-Valois, le club a raflé 30 podiums et au meeting des Hortillons à Amiens en a obtenu 10.Le club a organisé le plot 1 du circuit régional de natation « course ». Tous les béné-voles du club ont aimablement prêté main-forte pour accueillir dans les meilleures conditions possibles les 105 nageurs des 16 clubs picards présents.Le club a maintenant une section « sport adapté ». Fin janvier, à Grandvilliers, se

sont rencontrés les foyers de vie de Foucarmont, Harbonnières, Chepy et Frocourt. Les parte-naires de Frocourt ont reçu une dizaine de médailles. Un grand merci à Valérie, leur entraîneur, aux éducateurs et stagiaires de l’Eppissos (association sportive de Frocourt) ! Une nouvelle activité a été créée récemment, l’initiation au water-polo. Elle est réservée aux plus de 14 ans et

adultes. L’objectif à long terme est d’obtenir l’intégration du club dans le championnat régional de cette discipline. Pour tout rensei-gnement, vous pouvez contacter le club au 0344130558 ou [email protected] ce qui précède fait de Sté-phane Gosson, président du club, un homme satisfait. Il l’a confir-mé lors de l’assemblée générale

du club, le 9 mars. Y assistaient, en dehors d’un nombre important de licenciés, M. J.Larcher, maire de Grandvilliers, M. Jacky Flandrin, chef de bassin et représentant la C.C.P.V, les membres du bureau ainsi que M. de Brackelaere, principal du collège F. Buisson (avec lequel un partenariat est en cours de création). S. Gosson les a remercié pour leur présence. Il aussi remercié pour leurs aides principalement : la ville de Grandvilliers, la C.C.P.V, le Conseil Général de l’Oise. Il a rappelé qu’à son arrivée le club avait 120 licenciés et aujourd’hui en a 262. Comme l’a aussi indiqué Tristan Momon, entraîneur du club, lors de la lecture de son compte-rendu les activités ont été diversifiées et les résultats sont là. Les finances du club sont saines. Une délégation de la P.V.G.N se rendra à Athy (Irlande) en juin pour ren-contrer le club de natation de notre ville jumelle.J.Larcher a ensuite pris la parole pour féliciter le club pour son fonctionnement et ses très bons résultats. Tout cela fait de la P.V.G.N le club le plus important et le plus dynamique de la Picardie Verte.

ROTARYPas un siège n’était libre ce 18 mars au soir dans notre église Saint-Gilles. Le Rotary Club de Grandvilliers, présidé par M. Georges Dengreville, a frappé fort en étant l’hôte des Petits Chanteurs à la Croix de Bois. On remarquait, entre autres, la présence de M. J.F Mancel, député, de Mme Nadège Lefevre, sa suppléante, de J.Larcher Maire de notre ville ; de J. Patin, conseiller général. Après un mot d’accueil de l’abbé Pierre-Patrice et de M. Georges Dengreville, les chanteurs ont interprété des pièces de leur répertoire allant de Haendel à Tino Rossi en passant par l’ « Ave Maria » de Schubert ou bien encore « A la claire fontaine ». C’est devant un public conquis et debout que le concert s’est terminé, après maints rappels, par le chant ukrainien « Marussia ».La manécanterie des Petits Chanteurs à la Croix de Bois autrefois résidait dans notre département. Elle est maintenant basée dans l’Yonne et est composée de 80 petits chanteurs qui sillonnent le monde depuis de très nombreuses années. Ces en-fants reçoivent parallèlement à l’enseignement du chant une éducation générale de grande qualité.Bravo au Rotary Club de Grandvilliers qui soutient et aide, par ses actions, la recherche médicale et en particulier l’association Neurofibromatose (ma-ladie génétique qui touche le système nerveux) !

L’âGE D’ORDe nombreux danseurs étaient présents au thé dansant de l’association l’ÂGE D’OR, présidée par Mme D.Bette. L’après-midi été animé par Véro-nique et Patrick. Denise Bette a annoncé le futur thé dansant le dernier dimanche de septembre (animé par Hervé Guimard). Le 14 mai une sortie est program-mée en Picardie. Le 11 avril aura lieu le repas de printemps de l’as-sociation.

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GAC Pétanque

Assemblée générale de la PVGN

L’équipe de sport adapté de la PVGN

Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois

Le thé dansant de l’Âge d’Or

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Qualité et notoriété de la BROCANTE

Les coulisses de la brocanteAvec environ plus de 1000 exposants et 7 Kms de stands, la brocante se tient chaque année dans le centre ville en principe le 2ème dimanche de juillet. La réputation de la brocante n’est plus à faire, elle dépasse large-ment le territoire de la commune. Le savoir-faire et la diversité des expo-sants présents sont il est vrai un gage indéniable de qualité. La brocante fait partie d’une des plus grandes du nord de la France. Elle illustre la vaillance du commerce Grandvillois qui garde un rôle central dans le déve-loppement de la ville.Comme tout autre commerçant, le brocanteur lui aussi renouvelle sa mar-chandise, il participe ainsi au dynamisme de la brocante. La restauration est assurée par les commerces de la ville et les associations locales. Nous n’acceptons plus de commerce alimentaire ambulants (afin de favorisé le petit commerce de notre ville).La Brocante de Grandvilliers a conquis, au fil des années une notoriété indiscutable due à la qualité et à la diversité des pièces exposées. Événe-ment prestigieux, hautement profitable au commerce local. Monsieur Da-niel DELATTRE, historien local et fondateur de la brocante en juillet 1984, a souhaité ne plus assurer cette manifestation depuis juillet 2012 pour se consacrer entièrement à son entreprise « EDITIONS DELATTRE » Jean-Paul TRIBAUDEAUT Maire Adjoint, responsable du service de la communication et de la commission foire, marché, brocante, fêtes, forains et gens du voya-ge, en a pris le relais avec une nouvelle équipe: Marc MOYENCOURT, Alain WIART, Jean Pierre VASSEUR de la Commune, Michel MARLOT Président du comité des Fêtes et ses membres, ainsi qu’ un service de sécurité pour le jour J sans oublier la participation cruciale de la Gendarmerie.

La liste des brocanteurs et des particuliers sur informatique :L’organisation de la brocante demande 7 mois de travail : début décembre PUB dans les journaux spécialisés et préparation des documents à en-voyer aux brocanteurs. Début février jusqu’à juillet : envoi des bulletins, réception, enregistrement, réalisation du plan et réponse confirmant la réservation. Sans compter les multiples contacts téléphoniques pour les documents manquants.Notre priorité, c’est d’abord de placer les riverains qui exposent devant chez eux et les particuliers qui souhaitent participer, les brocanteurs ins-crits au Registre du Commerce ou toutes personnes qui ont le statut d’auto-entrepreneur toutes déclarées comme vendeur d’objets mobi-liers d’occasion.Nous entrons les coordonnées de tous les exposants dans un fichier informatique. « En quelques clics, nous avons leur N° d’emplacement 2012, leur adresse, le règlement, le métrage et tous les documents fournis ». Le listing comportant les coordonnées de tous les exposants doit être transmis à la Préfecture y compris les inscriptions du jour même.Marc MOYENCOURT et Alain WIART matérialisent dans les rues les emplacements à la peinture. « Chaque exposant reçoit 10 jours avant la brocante un reçu et un plan de la rue avec leur numéro d’empla-cement. Le matin, dès 4h30, des bénévoles du comité des Fêtes, ainsi que Philippe CARON Président de Grandvilliers Sports Loisirs et ses vététistes les guident sur leur emplacement » .Sans compter ceux qui arrivent sans réservation. Certains ne veu-lent pas payer les 6 euros du mètre. Ils prennent des places réser-vées.Ça s’énerve. Il faut parfois appeler les gendarmes pour calmer les esprits ».La sécurité: Suite aux problèmes rencontrés en 2012 avec cer-

tains brocanteurs et particuliers qui n’ont que faire de la règlementation applicable pour les ventes au déballage, engageant ainsi la responsabilité de la commune, il a été décidé par la commission :En cas de non-respect du règlement de la brocante et de l’arrêté municipal relatif à celle-ci qui mettrait la sécurité d’autrui en jeu, les personnes qui seront concernées pourront être exclues temporairement ou définitivement de la brocante. Cette opération peut être faite par la force publique en cas de besoin.Le stationnement et la circulation seront interdits: le dimanche 7 juillet de 4h00 à 20h00 dans les rues suivantes :Frédéric Petit, Eugène de Saint-Fuscien, Neuve, Cadet Chevalier, de Rouen, du Général Leclerc, Vaugeois, Dame Anceline, Ferdinand Buisson, des Char-donnerets, des Mésanges, des Colombes, début de la rue de Verdun jusqu’à la rue du Franc-Marché, Voie Nouvelle, la résidence du maréchal Foch, rue et place de la Cense, place Barbier. Le stationnement sera interdit rue des Coquelicots, rue du Franc-Marché, rue aux Maures et rue de l’Abbaye et Philippe de Dreux pour faciliter la circulation.Le passage des pompiers : L’allée centrale devra être suffisamment large pour permettre le passage des véhicules de secours.Plusieurs passages de véhicules des pompiers seront effectués dans la jour-née. En cas de non-respect de cette règle par les exposants, la commune et le comité des fêtes ne pourront être tenus pour responsables des domma-ges occasionnés aux marchandises et matériels des exposants concernés.Les exposants doivent laisser sortir les riverains de chez eux en laissant un minimum de passage et respecter les lieux.L’arrêté municipal est affiché en mairie et sur les barrières aux entrées de la ville.La participation à la brocante implique l’acceptation du règlement et le respect de l’Arrêté Municipal.

Merci de votre compréhensionJean Paul TRIBAUDEAUT

de 5h00 à 20h00

Plus de 1000

Exposants

Toute la Ville 7 Km de stands

Inscriptions : 06 27 85 53 89 06 13 38 88 05 Heures de Bureau uniquement

Brocanteurs - Amateurs

Collectionneurs

Trouvez la bonne affaire

29 ème édition

le paradis des chineurs

IPNS Organisation du Comité des Fêtes

Restauration proposée par les

Commerçants de la ville

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SOUVENIRSDE L’EXODe DE L’ANNÉE 1940 (suite)

Tout en pédalant, nous nous entretenons des derniers évènements. Sans aucun doute, l’armée française est en pleine déroute ; peut-être parvien-dra-t-elle à arrêter l’ennemi sur la rive nord de la Seine après avoir détruit les ponts qui enjambent le fleuve. Nous en concluons qu’il faut le franchir le plus vite possible. Nous nous restaurons de pain et de cerises que nous cueillons sur un arbre, le long de la route.

Enfin, nous franchissons la Seine à Gaillon dont le pont est encore intact. Nous sommes bien fatigués et nous décidons d’y passer la nuit. La ville est envahie de réfugiés et de soldats. Nous trouvons un gîte dans une écurie.Sans nous dévêtir, nous nous couchons sur la paille, couverts d’une couver-ture. Ainsi s’achève cette terrible journée du 7 juin dont je me rappellerai les péripéties toute ma vie.Bien plus tard, à la lecture de l’ouvrage de Benoît-Méchin « Soixante jours qui ébranlèrent l’Occident », j’apprendrai que, ce jour-là, je fuyais devant la célèbre division de chars du général allemand Rommel.Le lendemain, samedi, au petit jour, après nous être rafraîchis à la pompe de la ferme, et restaurés d ‘un morceau de pain sec et de quelques gorgées d’eau, nous reprenons nos bicyclettes et, en route, en direction d’Evreux.A la sortie de Gaillon, parmi la foule de réfugiés et de soldats, nous ren-controns M. Portebois, un entrepreneur de transport de Grandvilliers que Marchini et moi connaissons bien. Lui aussi est âgé d’une cinquantaine d’années.Il a fui en automobile, une Citroën B2, accompagné d’une dame réfugiée à son domicile. Dans l’obscurité de la nuit, sa voiture a roulé sur le bas côté de la route et s’est arrêtée, l’essieu arrière reposant sur un petit talus.Portebois et son accompagnatrice ont dormi dans l’automobile en atten-dant le jour. Avec l’aide de quelques soldats de passage, nous soulevons l’arrière de la voiture et la reposons sur la chaussée. Portebois nous invite à l’accompagner. Mais les sièges arrière sont occupés par des paquets de provisions et notamment une jarre pleine de beurre.Nous fixons la bicyclette de Marchini sur le toit, et la mienne sur un mar-che-pied.

Portebois au volant, la dame et Marchini à ses côté, il n’y a plus de place pour moi.Alors, debout sur un marche-pied, agrippé à la portière, j’essaie de tenir l’équilibre dans cette position inconfortable.

Heureusement, la voiture roule très lentement dans la foule et les arrêts sont fréquents. Nous arrivons à Évreux en fin de matinée. Il nous faut trou-ver de l’essence. La plupart des pompes de distribution de carburant sont vides ; celles qui ont encore de l’essence n’en délivrent que contre remise d’un bon d’achat délivré par la préfecture. Nous nous y rendons.Nous rencontrons M. et Mme Christophe de Grandvilliers qui nous déclarent avoir fui à bicyclette. Mme Christophe, visiblement enceinte, est marquée par la fatigue. Après maintes explications, nous obtenons, non sans mal, un précieux bon d’essence de dix litres que nous nous empressons d’échanger à la prochaine pompe encore approvisionnée.La dame qui nous accompagne demande qu’on la conduise à la gare de chemin de fer. Nous la déposons parmi une foule innombrable qui a envahi les rues d’accès.Il est alors midi. Nous partons en direction de Conches.J’occupe la place vacante à l’avant. A peine sommes-nous sortis de la ville que les sirènes retentissent. Peu après, les avions survolent la ville et lâ-chent leurs bombes sur la gare et les environs.Nous descendons de voiture et assistons à ce spectacle terrifiant. D’énor-mes colonnes de fumée s’élèvent dans le ciel. Les explosions se succèdent, tellement rapprochées qu’on ne peut les compter. Le bombardement dure quelques minutes qui nous paraissent interminables.J’apprendrai, plusieurs années plus tard, qu’il fit environ deux mille victi-mes.

A petite vitesse, nous roulons en direction de la forêt de Conches où nous faisons halte pour nous restaurer et nous reposer. En fin d’après-midi, nous reprenons la route, mêlés au flot de l’exode.A l’entrée de Rugles, j’aperçois mon camarade Marcel Delatte attablé à

Exode 1940

Gournay-en-Bray après le bombardement

Gournay-en-Bray après le bombardement

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Histoire... Histoire... Histoire... Histoire... Histoire... Histoire... Histoire... Histoire... Histoire...12

la terrasse d’un café. Nous nous arrêtons. Marcel nous apprend que ses parents ont trouvé un refuge provisoire dans un village voisin. Il nous invite à leur rendre visite ; Portebois est un ami de son père. Les familles Delatte de Grandvilliers et de Poix sont réunies dans une grande maison entourées de prairies. Une grande table est dressée en plein air autour de laquelle nous prenons place.Bien entendu, les événements font l’objet des conversations ; l’anxiété est générale.Après un bon repas, alors que la nuit est tombée, nous partons en direction d’Alençon. Nous roulons sans éclairage.Tout à coup, dans une obscurité presque totale, la voiture heurte sur sa droite la pompe à essence d’un café, installée au bord de la route. Le gar-de-boue avant et le marche-pied sont endommagés et la roue avant de ma bicyclette est voilée. Nous décidons de passer la nuit sur place.Portebois range la voiture sur le bas-côté et s’installe à l’intérieur pour y dormir. Marchini et moi demandons l’hospitalité au propriétaire du café qui nous offre la salle de bal. Nous nous enveloppons, tout habillés, dans une couverture et nous couchons sur le parquet. Malgré l’inconfort de la situation, je m’endors rapidement, vaincu par la fatigue.

Le lendemain, de fort bonne heure, nous partons. La route est toujours occupée d’innombrables réfugiés et véhicules. Nous roulons lentement sous un beau soleil.Nous arrivons à Alençon vers dix heures. Sur le boulevard, parmi les ba-dauds, j’aperçois M. Launay, directeur de l’école dont je suis élève. Je des-cends le saluer. M. Launay me propose de m’accompagner à l’École Nor-male d’Instituteurs d’Alençon où, me dit-il, je serai hébergé en attendant la suite des événements.J’accepte et fais mes adieux à mes compagnons de route qui, désargentés, me demandent si je peux leur prêter quelque argent. Je leur donne cinquante francs que Portebois me rendra plus tard ; il me manifestera une vive reconnaissance par la suite.A l’École Normale, je suis chaleureusement accueilli par le directeur. Je m’installe dans le dortoir et fais connaissance avec mes nouveaux cama-rades qui me pressent de questions sur mon aventure. Après une bonne douche, j’enfile avec plaisir des sous-vêtements propres. Mes nouveaux camarades me donnent slip, maillot, chaussettes, chemisette, et le directeur, un pantalon.Enfin, j’ai trouvé un gîte et un couvert. Je participe aux activités de l’École et me prépare à subir les épreuves de la deuxième partie du Brevet Su-périeur.Hélais ! Mercredi 22 juin, l’ École est réquisitionnée et les élèves sont invités à rentrer dans leur famille respective.Je reprends ma bicyclette chez un mécanicien qui a réparé la roue avant et, après avoir consulté une carte routière, je me rends à Hauterive. J’ignore exacte du domicile provisoire de mon père.Heureusement, à l’entrée du village, je l’aperçois au bord de la route.Après les embrassades, nous échangeons les nouvelles. Je lui apprends que Jeannine est réfugiée à Saint-André.

La famille est installée dans une maison assez vaste. Il y a là ma belle-mère, mes sœurs Gisèle, treize ans, Alice, onze ans, et le grand-père Belle-ment. Mon père se rend chaque matin à la >Direction Départementale de la Poste à Alençon en utilisant son automobile, une Citroën, traction avant (une nouveauté, à l’époque) et rentre vers midi. Manifestement, il est en surnombre dans son service.Un matin, je reviens de la boulangerie à bicyclette, un gros pain sous le bras gauche, tenant le guidon de la main droite. Je roule entre deux camions occupés par des soldats anglais.Brusquement, le camion qui me précède s’arrête net ; les soldats sautent dans le fossé qui borde la route ; je freine et lève la tête. Deux avions surgissent au dessus des arbres et des rafales de mitrailleuses claquent. Je dépasse le camion et me jette dans le fossé. Puis, peur au ventre, je saute sur ma bicyclette et rejoins la maison.Vendredi 14 juin, mon père entre en communication avec M. Lasoeur, réfu-gié dans un village proche de Hauterive dont je ne me rappelle plus le nom. De suite, il va chercher Jeannine en automobile.Voilà la famille réunie. Pas pour longtemps car les troupes allemandes ap-prochent. Nous nous préparons à nouvel exode.Départ, le dimanche 16 juin, dans l’après-midi. Tous s’installent dans la Citroën, sauf Jeannine et moi qui partons à bicyclette.Je roule, un gros sac de linge posé sur le cadre entre mes bras et une musette au dos. Jeannine et moi contournons le centre ville d’Alençon par le boulevard extérieur sud. Nous prenons la direction de Épinay-sur-Seine, parmi la colonne de réfugiés. Le temps est toujours ensoleillé et chaud. Le soir, nous couchons dans une école à Sillé-le-Guillaume. Nous n’avons parcouru qu’une cinquantaine de kilomètres depuis notre départ.Le lendemain, lundi 17 juin, nous arrivons à Sablé, vers midi. Un attroupe-ment devant un café attire notre attention. Nous nous arrêtons et écoutons la radio qui diffuse le discours du maréchal Pétain annonçant qu’il faut cesser le combat.La foule écoute en silence ; c’est un soulagement général ; tous pensent que la fin du cauchemar est proche.Je décide néanmoins d’atteindre Niort. Après Angers d’où s’élèvent des colonnes de fumée noire, le flot de réfugiés est orienté vers le pont de Cha-lonnes, seul pont encore intact qui permet le franchissement de la Loire.De nombreux véhicules et des milliers de réfugiés s’entassent aux abords du pont que nous ne pouvons emprunter qu’après une longue attente.La chaleur est accablante et j’ai bien envie de jeter dans la Loire ce satané sac de linge que je transporte depuis Hauterive. Jeannine me supplie de n’en rien faire. Je m’y résous par pitié.Nous traversons Cholet et Cerisay, nous logeons chez l’instituteur du village. Nous sommes fort bien reçus et dormons cette fois dans un lit. Notre hôte nous invite à attendre sur place la fin des hostilités. Mais je veux être fidèle au rendez-vous et, dès le matin, nous reprenons la route.?nous arrivons à Niort au début de l’après-midi. Nous nous installons sur le trottoir, devant la poste, parmi une foule nombreuse. Les heures passent et mon père n’arrive toujours pas. Après plusieurs heures d’attente, alors que le soir approche, nous nous résignons à chercher un refuge pour la nuit. Nous quittons Niort et prenons la direction de Limoges en empruntant des routes secondaires. Nous couchons dans une grange, à Prahecq, en compagnie d’autres réfugiés.

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Mercredi 19 juin, nous arrivons dans le village de Lorigné, près de Sauzé-Vaussais.Nous sommes harassés.Je demande au maire de la commune un abri pour la nuit.Jeannine est hébergée chez une dame âgée et moi dans une autre maison habitée seulement par un vieux paysan et son âne qui brait de temps en temps. Le lendemain, nous reprenons la route vers Civray. Après avoir parcouru une douzaine de kilomètres, tout à coup, je perds courage.Je décide de retourner à Lorigné où nous avons été si bien accueillis et où de nombreux réfugiés ont trouvé asile chez les habitants. Le Maire déclare n’avoir plus aucune possibilité d’accueil à Lorigné mais que son adjoint, M. Noël Fillon, cultivateur au hameau de La Jarge, pourrait peut-être nous héberger.A La Jarge, M. Fillon nous reçoit très gentiment et nous installe dans une grange aménagée en chambre.C’est vétuste ; il y a de la paille et des toiles d’araignées mais deux lits anciens avec draps et couvertures à notre disposition.Nous avons enfin un gîte sûr. Nous y resterons environ un mois. M. Fillon, de petite taille, est âgé d’une soixantaine d’années. Son épouse, toute menue, au visage ridé, ne s’exprime qu’en patois. Elle comprend à peine la langue française mais ne la parle pas. La famille comprend aussi une fille, d’une trentaine d’années, encore célibataire, et une belle-fille, jeune mariée de dix neuf ans. Ce sont de très braves gens qui s’efforcent de rendre notre séjour le plus agréable possible.La famille exploite une petite ferme. La maison d’habitation se compose d’une d’une grande salle commune, à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher des parents ; le lit se trouve dans une alcôve cachée par un rideau. Deux ou trois chambres complètent l’ensemble.Des étables, plutôt délabrées, bordent la cour sur un côté. Elles sont occu-pées par les vaches, moutons, chèvres et volailles mais aussi par une paire de bœufs et un mulet, seuls animaux de trait de l’exploitation. Le jour, les vaches, moutons et chèvres sont parqués dans des prairies et les volailles s’ébattent dans la cour. Les bœufs et le mulet travaillent aux champs.

Derrière la maison, un grand jardin potager, très bien tenu, est couvert de légumes variés. Nous prenons nos repas avec la famille Fillon dans la salle commune. Le menu, toujours copieux, comprend presque exclusivement des produits de la ferme et du jardin.Je dévore avec appétit et je garde un souvenir ému des omelettes à la graisse d’oie et du fromage de chèvre, mets que je n’avais jamais dégus-tés auparavant.J’apprends que l’armistice a été signé le 22 juin et que les hostilités ont pris fin. Aucun soldat allemand n’est encore apparu à la Jarge, hameau isolé dans les champs, éloigné des routes principales. Afin de m’informer sur la situation, je me rends à bicyclette à Sauzé-Vaussais, chef-lieu de canton. De nombreux soldats allemands en uniforme vert foncé, chaussés de bottes, coiffés de calots ou casqués, brassard rouge à croix gammée noire, circulent dans la petite ville. Ils sont jeunes, de grande taille ; leur tenue est impeccable.A l’entrée de l’hôtel de ville, deux immenses oriflammes rouges, avec croix gammée noire au centre, sont dressées de chaque côté du portail. A droite de l’entrée, devant une guérite verte zébrée de bandes rouges et blanches, un soldat casqué tenant un fusil posé verticalement sur le sol, est en faction.J’assiste à la relève ; spectacle impressionnant de discipline prussienne.Peu après, des soldats se regroupent au commandement d’un officier coiffé d’une casquette plate. Les ordres sont donnés d’un ton autoritaire. Les soldats partent en chantant un air martial, autre démonstration d’or-dre et de puissance qui contraste avec la pagaille que nous avons consta-tée trop souvent dans notre armée au cours de l’exode.Un employé municipal reçoit les réfugiés et, après diverses formalités,

leur attribue une indemnité journalière de 10 francs. De retour à la Jarge, je conviens avec notre hôte de notre participation financière aux frais de séjour.Généreusement, M. Fillon nous abandonne une certaine somme dont je ne me rappelle plus le montant. Je passe mon temps en compagnie de M. Fillon dont j’apprécie, outre sa bonté, son calme et son bon sens. L’ab-sence de nouvelles depuis plus de deux mois de son fils mobilisé l’inquiète beaucoup. Heureusement, début juillet, son fils revient sain et sauf à la ferme. J’apporte mon aide aux travaux des champs ; je participe notam-ment à la fenaison. Jeannine ne quitte guère les jeunes femmes qu’elle accompagne même à la messe le dimanche.Début juillet, M. Fillon me dit avoir entendu à la radio qu’un général français demandait à continuer la guerre. D’après lui, c’était une folie. Je lui demande le nom de ce général, lui cite des noms de généraux connus à l’époque : George, Blanchard.Après avoir hésité, il me déclare « je crois qu’il s’appelle Gaule ». C’est ainsi que j’entendis parler pour la première fois du Général de Gaulle et de son célèbre appel du 18 juin.

René THORY (1922-2010)Suite dans le prochain numéro

Histoire... Histoire... Histoire... Histoire... Histoire... Histoire... Histoire... Histoire... Histoire...Histoire...

La famille Fillon

La poste d’Alençon

Le village de Lorigné

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16 mars, ouverture de la pêche Inauguration des logements à l’Hôtel de France

Les candidates à l’élection de Miss Grandvilliers 2013 Mlle Julie

Plantation d’arbres à Chantemerle Visite des clubs sportifs irlandais

Un agriculteur déneige la ville Route de Sarnois après le déneigement