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RESEARCH POSTER PRESENTATION DESIGN © 2015 www.PosterPresentations.com RÉSULTATS (SUITE) Figure 2. LGV chez les hommes de 15 à 74 ans au Québec de 2005 à 2016: Taux annuel ajusté par 100 000 personnesannée (pa) Tableau 2. ManifestaWons cliniques des cas de LGV (n=303*), Québec, 2013 à 2016 20132015 2016 n=215 n=123 n % n % p n=203 n=100 AsymptomaWque 37 18% 32 32% p=0.006 Nonspécifique seulement** 6 3% 6 6% NS Syndrome spécifique*** 160 79% 62 62% p=0.002 Rec/te 141 69% 60 60% NS Lymphadénopathie 23 11% 7 7% NS Ulcéra/on/papule 25 12% 4 4% NS *Informa/on manquante pour 35/338 pa/ents (12 en 20132015 et 23 en 2016) ** Les symptômes nonspécifiques incluent: malaise/asthénie, écoulement urétral, dysurie, arthralgie, fistule anale et épididymite. *** Certains pa/ents ont présenté plus d’un syndrome spécifique (n=35 ). 0 2 4 6 8 10 12 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Taux par 100 000 pa Québec (total) Montréal Hors Montréal Émergence Incidence à bas bruit Résurgence 0,7 10,8 3,8 La LGV est un syndrome causé par C. trachoma,s de génotype L1, L2 ou L3 (L 13 ) transmissible sexuellement, peu rapporté dans les pays industrialisés avant le 21 e siècle. Depuis, des éclosions ont été décrites chez les hommes ayant des rela/ons sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH) dans plusieurs pays. Alors que moins de 2 cas par an de LGV étaient déclarés au Québec avant 2005, 69 cas ont été déclarés en 20052006, puis 9 cas/an de 2007 à 2012. Une augmenta/on marquée est survenue à par/r de 2013 avec 49 cas, suivis de 61 en 2014, 105 en 2015 et 124 en 2016. INTRODUCTION Décrire l’épidémiologie et les facteurs de risque associés aux cas de LGV survenus au Québec en période de résurgence, de 2013 à 2016. OBJECTIF Les données rela/ves aux déclara/ons de LGV, colligées et anonymisées dans le fichier des maladies à déclara/on obligatoire (MADO) de 2013 à 2016, ont été extraites du portail de l’infocentre de l’INSPQ. Les ques/onnaires recueillis dans le cadre de la vigie rehaussée ont été transmis au Bureau de surveillance et de vigie (BSV) du MSSS pour analyse, en collabora/on avec le Service de luie contres les ITSS (SLITSS). Les défini/ons nosologiques actuelles sont présentées au tableau 1. Il est à noter que la sérologie a été re/rée des défini/ons de cas probable en 2016: MÉTHODES CONCLUSION Malgré les limites inhérentes associées à un programme de surveillance provinciale, incluant des données manquantes et la standardisa/on imparfaite dans la collecte d’informa/on, plusieurs constats peuvent tout de même être faits. L’éclosion actuelle de LGV au Québec touche essen/ellement une popula/on composée d’HARSAH, majoritairement des personnes infectées par le VIH, rapportant plusieurs facteurs de risque (antécédents d’ITSS, nombre élevé de partenaires et consomma/on de drogues). La propor/on croissante des cas asymptoma/ques est expliquée en par/e par la modifica/on nosologique de 2014, où le résultat de génotypage L 13 a été considérée suffisante pour retenir le cas, ainsi que par l’implanta/on d’un génotypage systéma/que des échan/llons rectaux posi/fs pour C. trachoma,s au Québec en 2016. Le taux de réinfec/on étant important à Montréal et la transmission considérée sporadique à l’extérieur de Montréal, l’hypothèse d’une souspopula/on à risque est suggérée. Une diminu/on des rapports sexuels avec des résidents hors province en période de résurgence pointe vers une transmission ac/ve au sein du Québec. Un nouvel ou/l clinique pour les cliniciens et collaborateurs est maintenant disponible sur le site msss.gouv.qc.ca RÉFERENCES REMERCIEMENTS 1. Département de microbiologie, infec/ologie et immunologie, Université de Montréal, Montréal, QC; 2. Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, Montréal, QC; 3. Ins/tut na/onal de santé publique du Québec, Montréal, QC. C.A. Bou/n 1 , S. Venne 2 , M. Fiset 2 , D. Murphy 3 , C. Mar/neau 1,3 , J. Long/n 3 , C. For/n 1,3 , A.C. Labbé 1,3 LYMPHOGRANULOMATOSE VÉNÉRIENNE (LGV) au Québec: Résurgence chez les HARSAH depuis 2013 58% 37% 56% 71% 65% 40% 59% 68% 0% 17% 38% 78% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 2013 2014 2015 2016 Hors Montréal Montréal Québec RÉSULTATS De 2013 à 2016, 338 cas masculins ont été déclarés (excluant 1 cas transsexuel), majoritairement des HARSAH (99%), d’âge moyen de 41 ans. Les cas provenaient surtout de Montréal (81%). La majorité des cas était symptoma/que (78%); les syndromes les plus fréquents incluent la rec/te, l’ulcéra/on/papule et la lymphadénopathie (Figure 2). Tel que détaillé au Tableau 2: La plupart (83%) rapporte 4 partenaires sexuels durant la dernière année, majoritairement rencontrés par l’entremise de l’internet et des saunas. Les antécédents d’ITSS et d’u/lisa/on de drogue étaient fréquents : Majoritairement des PVVIH (83%); Avec consomma/on croissante de Crystal Meth. Alors que 38% des cas déclarés rapportaient avoir eu des rela/ons avec des résidents hors province en 20052012, ceie propor/on est passée à 27% en 20132016 (p=0.07). Une propor/on importante (20%) de réinfec/ons est notée, avec un nombre élevé de partenaires, d’antécédents d’ITSS et d’u/lisa/on de drogue. RÉSULTATS (SUITE) Figure 4. ConsommaWon de drogues au cours des 12 derniers mois à Montréal, hors Montréal et au Québec, 2013 à 2016 (n=240) Tableau 3. Facteurs de risque associés aux cas de LGV, Québec, 2013 à 2016 Tableau 5. Traitement des cas de LGV, Québec, 20132016 (n=288) 1. MSSS, Défini/ons nosologiques pour les maladies infec/euses, 10e édi/on, Mise à jour octobre 2016 2. Labbé, AnnieClaude et coll., Lymphogranulomatose vénérienne : avis sur le dépistage, la prise en charge clinique et la surveillance au Québec, INSPQ, 2015. 3. MSSS. Recrudescence de la Lymphogranulomatose vénérienne au Québec : Détec/on et traitement. Gouvernement du Québec, 2017. Infirmiers(ières) de Santé publique, médecins collaborateurs et directeurs de santé publique pour l’enquête épidémiologique Médecins cliniciens ayant détecté et effectué le suivi médical des cas MSSS et SLITSS pour la collecte et l’analyse des données Membres du groupe de travail LGV du Comité sur les analyses de laboratoire en lien avec les ITSS (CALI) de l’INSPQ Laboratoires des établissements du réseau de la santé, LSPQ et LNM pour la réalisa/on des analyses permeiant la détec/on de la LGV Figure 3. ManifestaWons cliniques des cas de LGV (n=303)*, Québec, 2013 à 2016 20132016 (Total) 20132015 2016 n=338 n=215 n=123 n % n % n % p Traitement* n=288 n=194 n=94 Approprié** 221 77% 144 74% 77 82% NS Première prescrip/on 189 66% 119 61% 70 74% p=0.03 Deuxième prescrip/on 32 11% 25 13% 7 7% NS Inapproprié 67 23% 50 26% 17 18% NS Note : Première et deuxième prescrip/ons (s’il y a lieu), remises au pa/ent après le test d’iden/fica/on (dépistage, diagnos/que ou suite à un contact avec un cas de LGV). *Informa/on manquante chez 50/338 pa/ents **Traitement approprié: Doxycycline pendant 21 jours Cas confirmé Cas probable 1. C. trachoma,s Isolé d’un spécimen clinique approprié, ou Détecté par technique d’amplificaWon 1. Présence de Rec/te, ou Lymphadénopathie inguinale ou fémorale, ou Contact sexuel avec un cas confirmé 2. Confirma/on du génotype L13 2. Au moins un test de détec/on posi/f pour C. trachoma,s ET ET Pour la recherche de génotype associé à la LGV, un échan/llon clinique posi/f par test d'amplifica/on des acides nucléiques (TAAN) pour C. trachoma,s est acheminé au laboratoire de référence pour génotypage par PCR mul/plexe et, lorsque posi/f pour LGV, séquençage au Laboratoire na/onal de microbiologie. Tableau 1. DéfiniWons nosologiques de la LGV au Québec (2016) Figure 1. ManifestaWons cliniques de la LGV Gauche : lymphadénopathie inguinale (signe du sillon); Droite : inflamma/on de la muqueuse visualisée par colonoscopie. Source : Dr Neil Gaul *La propor/on pour laquelle l’informa/on est connue diffère pour chacune des variables. ** Pa/ents avec réinfec/ons inclus plus d’une fois. ATCD: antécédent, ITSS: infec/on transmissible sexuellement, VIH : virus de l’immunodéficience humaine, VHB : virus de l’hépa/te B, VHC : virus de l’hépa/te C *Note: Parmi les 338 cas, la présenta/on clinique était connue pour 303 épisodes. Un total de 69 cas était asymptoma/que. Sept. 2014 : Inclusion des cas asymptoma/ques* Février 2016 : Transfert de l’analyse de génotypage du LNM vers le LSPQ Juin 2016 : Génotypage systéma/que des échan/llons rectaux posi/fs pour C. trachoma,s 2005 : Début de la vigie rehaussée de la LGV au Québec Note : Drogues incluant le Crystal Meth, Hashpot, ecstasy, cocaïne, poppers, speed, GHB, ketamine, crack, heroïne ou non rapportée. Excluant les drogues injectables. 20132016 (Total) Qc (Total) n % Histoire d’ITSS* Au moins une 286/295 97% VIH 210/252 83% Syphilis 183/226 81% Gonorrhée 165/211 78% VHB 11/102 11% VHC 11/106 10% Durant les 12 derniers mois: Nombre de partenaires n=205 1à3 34 17% 4 à 10 70 34% 11 à 20 55 27% >20 46 22% Contexte de rencontre* Nouveau partenaire 114/119 96% Partenaires anonymes 82/98 84% Client de travailleur du sexe 8/191 4% Travailleur du sexe 10/196 5% Sauna 136/186 73% Internet/Applica/ons 136/177 77% Club/bar 40/115 35% 20132016 (Total) Qc (Total) n % Drogue n=241 Au moins une 138 57% Crystal Meth 50 21% Hashpot 48 20% Ecstasy 43 18% Cocaïne 28 12% Poppers 27 11% Speed 23 10% GHB 12 5% Kétamine 10 4% Crack 5 2% Héroïne 1 0% Drogue injectable 10 4% Non rapporté 13 5% RelaWon avec résident hors province n=208 Au moins une 56 27% Années Spécimens posiWfs pour C. trachomaWs, n Génotypable par mulWplex PCR, n Génotypes nonLGV, n (%) Génotypes LGV, n (%) Génotype spécifique idenWfié par séquençage L2b L2 Non disponible 2013 424 414 363 (88) 51 (12) 49 2 0 2014 540 534 475 (89) 59 (11) 55 4 0 2015 670 656 536 (82) 120 (18) 107 4 9 2016 1249 1199 1070 (89) 129 (11) 124 0 5 Total 2883 2803 2444 (87) 359 (13) 335 10 14 *Inclut tous les hommes et femmes, avec spécimens de différents sites Notes: 1) Certains cas de LGV ont été déclarés sur la base de la sérologie avant novembre 2016; 2) Certains pa/ents ont eu plus d'un spécimen posi/f; 3) Il est possible que certains cas de LGV n'aient pas été inclus dans le programme de surveillance provincial. Tableau 4. Spécimens cliniques reçus au LSPQ pour le génotypage de la LGV, 2013 à 2016* *Modifica/ons des défini/ons nosologiques

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Good

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Bad  prin/n

g  qu

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QUICK START (cont. )

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RÉSULTATS  (SUITE)  Figure  2.  LGV  chez  les  hommes  de  15  à  74  ans  au  Québec  de  2005  à  2016:  Taux  annuel  ajusté  par  100  000  personnes-­‐année  (p-­‐a)  

Tableau  2.  ManifestaWons  cliniques  des  cas  de  LGV  (n=303*),  Québec,  2013  à  2016  

2013-­‐2015   2016  n=215   n=123  

n   %   n   %   p  

n=203   n=100  AsymptomaWque   37   18%   32   32%   p=0.006  Non-­‐spécifique  seulement**   6   3%   6   6%   NS  Syndrome  spécifique***   160   79%   62   62%   p=0.002  

Rec/te   141   69%   60   60%   NS  Lymphadénopathie   23   11%   7   7%   NS  Ulcéra/on/papule   25   12%   4   4%   NS  

     *Informa/on  manquante  pour  35/338  pa/ents  (12  en  2013-­‐2015  et  23  en  2016) **  Les  symptômes  non-­‐spécifiques  incluent:  malaise/asthénie,  écoulement  urétral,  dysurie,  arthralgie,  fistule  anale  et  épididymite.  ***  Certains  pa/ents  ont  présenté  plus  d’un  syndrome  spécifique  (n=35  ).  

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2005   2006   2007   2008   2009   2010   2011   2012   2013   2014   2015   2016  

Taux  par  100  000  p-­‐a  

Québec  (total)   Montréal   Hors  Montréal  

Émergence   Incidence  à  bas  bruit   Résurgence  

0,7  

10,8  

3,8  

•  La  LGV  est  un  syndrome  causé  par  C.  trachoma,s  de  génotype  L1,   L2   ou   L3   (L1-­‐3) transmissible   sexuellement,   peu   rapporté  dans   les   pays   industrialisés   avant   le   21e   siècle.   Depuis,   des  éclosions  ont  été  décrites  chez  les  hommes  ayant  des  rela/ons  sexuelles  avec  d’autres  hommes  (HARSAH)  dans  plusieurs  pays.  

•  Alors   que   moins   de   2   cas   par   an   de   LGV   étaient   déclarés   au  Québec  avant  2005,  69  cas  ont  été  déclarés  en  2005-­‐2006,  puis  9   cas/an   de   2007   à   2012.   Une   augmenta/on   marquée   est  survenue  à  par/r  de  2013  avec  49  cas,  suivis  de  61  en  2014,  105  en  2015  et  124  en  2016.  

INTRODUCTION  

•  Décrire  l’épidémiologie  et  les  facteurs  de  risque  associés  aux  cas  de  LGV  survenus  au  Québec  en  période  de  résurgence,  de  2013  à  2016.    

OBJECTIF  

•  Les   données   rela/ves   aux   déclara/ons   de   LGV,   colligées   et  anonymisées   dans   le   fichier   des   maladies   à   déclara/on  obligatoire  (MADO)  de  2013  à  2016,  ont  été  extraites  du  portail  de  l’infocentre  de  l’INSPQ.    

•  Les  ques/onnaires  recueillis  dans  le  cadre  de  la  vigie  rehaussée  ont  été  transmis  au  Bureau  de  surveillance  et  de  vigie  (BSV)  du  MSSS   pour   analyse,   en   collabora/on   avec   le   Service   de   luie  contres  les  ITSS  (SLITSS).    

•  Les   défini/ons   nosologiques   actuelles   sont   présentées   au  tableau   1.   Il   est   à   noter   que   la   sérologie   a   été   re/rée   des  défini/ons  de  cas  probable  en  2016:    

MÉTHODES  

CONCLUSION  

•  Malgré   les   limites   inhérentes   associées   à   un   programme   de  surveillance  provinciale,  incluant  des  données  manquantes  et  la  standardisa/on   imparfaite   dans   la   collecte   d’informa/on,  plusieurs  constats  peuvent  tout  de  même  être  faits.  

•  L’éclosion   actuelle   de   LGV   au   Québec   touche   essen/ellement  une   popula/on   composée   d’HARSAH,   majoritairement   des  personnes  infectées  par  le  VIH,  rapportant  plusieurs  facteurs  de  risque   (antécédents   d’ITSS,   nombre   élevé   de   partenaires   et  consomma/on  de  drogues).  

•  La  propor/on  croissante  des  cas  asymptoma/ques  est  expliquée  en  par/e  par  la  modifica/on  nosologique  de  2014,  où  le  résultat  de   génotypage   L1-­‐3   a   été   considérée   suffisante   pour   retenir   le  cas,  ainsi  que  par   l’implanta/on  d’un  génotypage  systéma/que  des  échan/llons  rectaux  posi/fs  pour  C.  trachoma,s  au  Québec  en  2016.  

•  Le   taux   de   réinfec/on   étant   important   à   Montréal   et   la  transmission   considérée   sporadique   à   l’extérieur   de  Montréal,  l’hypothèse  d’une  sous-­‐popula/on  à  risque  est  suggérée.    

•  Une   diminu/on   des   rapports   sexuels   avec   des   résidents   hors  province  en  période  de  résurgence  pointe  vers  une  transmission  ac/ve  au  sein  du  Québec.  

•  Un  nouvel  ou/l  clinique  pour  les  cliniciens  et  collaborateurs  est  maintenant  disponible  sur  le  site  msss.gouv.qc.ca  

RÉFERENCES  

REMERCIEMENTS  

1.  Département  de  microbiologie,  infec/ologie  et  immunologie,  Université  de  Montréal,  Montréal,  QC;  2.  Ministère  de  la  Santé  et  des  Services  sociaux  du  Québec,  Montréal,  QC;  3.  Ins/tut  na/onal  de  santé  publique  du  Québec,  Montréal,  QC.  

 

C.-­‐A.  Bou/n1,  S.  Venne2,  M.  Fiset2,  D.  Murphy3,  C.  Mar/neau1,3,  J.  Long/n3,  C.  For/n1,3,  A.-­‐C.  Labbé1,3    

LYMPHOGRANULOMATOSE  VÉNÉRIENNE  (LGV)  au  Québec:    Résurgence  chez  les  HARSAH  depuis  2013  

Note  :  Excluant  les  drogues  injectables.

LGV, Évolution de la proportion de la consommation de drogues au cours des 12 derniers mois pour Montréal, le reste du Québec, Hommes, Québec, 2013 à 2016 (N=240)

Source  :  Fichier  LGV,  compilation  BSV  d'après  les  formulaires  d'enquête  obtenus  des  DSP  du  Québec.

58%

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2013 2014 2015 2016

Hors  Montréal Montréal Québec

RÉSULTATS  

•  De  2013  à  2016,  338  cas  masculins  ont  été  déclarés  (excluant  1  cas   transsexuel),   majoritairement   des   HARSAH   (99%),   d’âge  moyen  de  41  ans.  

•  Les  cas  provenaient  surtout  de  Montréal  (81%).  •  La  majorité   des   cas   était   symptoma/que   (78%);   les   syndromes  les   plus   fréquents   incluent   la   rec/te,   l’ulcéra/on/papule   et   la  lymphadénopathie  (Figure  2).  

•  Tel  que  détaillé  au  Tableau  2:  §  La   plupart   (83%)   rapporte   ≥4   partenaires   sexuels   durant   la  

dernière  année,  majoritairement   rencontrés  par   l’entremise  de  l’internet  et  des  saunas.    

§  Les   antécédents   d’ITSS   et   d’u/lisa/on   de   drogue   étaient  fréquents  :    §  Majoritairement  des  PVVIH  (83%);  §  Avec  consomma/on  croissante  de  Crystal  Meth.  

§  Alors   que   38%   des   cas   déclarés   rapportaient   avoir   eu   des  rela/ons   avec   des   résidents   hors   province   en   2005-­‐2012,  ceie  propor/on  est  passée  à  27%  en  2013-­‐2016  (p=0.07).  

•  Une  propor/on  importante  (20%)  de  réinfec/ons  est  notée,  avec  un   nombre   élevé   de   partenaires,   d’antécédents   d’ITSS   et  d’u/lisa/on  de  drogue.  

RÉSULTATS  (SUITE)  Figure  4.  ConsommaWon  de  drogues  au  cours  des  12  derniers  mois  à  Montréal,  hors  Montréal  et  au  Québec,  2013  à  2016  (n=240)  

Tableau  3.  Facteurs  de  risque  associés  aux  cas  de  LGV,  Québec,  2013  à  2016  

Tableau  5.  Traitement    des  cas  de  LGV,  Québec,  2013-­‐2016  (n=288)  

1.  MSSS,  Défini/ons  nosologiques  pour  les  maladies  infec/euses,  10e  édi/on,  Mise  à  jour  octobre  2016  

2.  Labbé,  Annie-­‐Claude  et  coll.,    Lymphogranulomatose  vénérienne  :  avis  sur  le  dépistage,  la  prise  en  charge  clinique  et  la  surveillance  au  Québec,  INSPQ,  2015.  

3.  MSSS.  Recrudescence  de  la  Lymphogranulomatose  vénérienne  au  Québec  :  Détec/on  et  traitement.  Gouvernement  du  Québec,  2017.    

•  Infirmiers(ières)  de  Santé  publique,  médecins  collaborateurs    et  directeurs  de  santé  publique  pour  l’enquête  épidémiologique  

•  Médecins  cliniciens    ayant  détecté  et  effectué  le  suivi  médical  des  cas  MSSS  et  SLITSS  pour  la  collecte  et  l’analyse  des  données  

•  Membres  du  groupe  de  travail  LGV  du  Comité  sur  les  analyses  de  laboratoire  en  lien  avec  les  ITSS  (CALI)  de  l’INSPQ  

•  Laboratoires  des  établissements  du  réseau  de  la  santé,  LSPQ  et  LNM  pour  la  réalisa/on  des  analyses  permeiant  la  détec/on  de  la  LGV    

Figure  3.  ManifestaWons  cliniques  des  cas  de  LGV  (n=303)*,  Québec,  2013  à  2016  

2013-­‐2016  (Total)   2013-­‐2015   2016  

n=338   n=215   n=123  

n   %   n   %   n   %   p  

Traitement*   n=288   n=194   n=94  

Approprié**   221   77%   144   74%   77   82%   NS  

Première  prescrip/on   189   66%   119   61%   70   74%   p=0.03  

Deuxième  prescrip/on   32   11%   25   13%   7   7%   NS  

Inapproprié   67   23%   50   26%   17   18%   NS  

Note  :  Première  et  deuxième  prescrip/ons  (s’il  y  a  lieu),  remises  au  pa/ent  après  le  test  d’iden/fica/on  (dépistage,  diagnos/que  ou  suite  à  un  contact  avec  un  cas  de  LGV).    *Informa/on  manquante  chez  50/338  pa/ents  **Traitement  approprié:  Doxycycline  pendant  21  jours  

Cas  confirmé   Cas  probable  1.  C.  trachoma,s    

•  Isolé  d’un  spécimen  clinique  approprié,  ou  

•  Détecté  par  technique  d’amplificaWon    

1.  Présence  de    •  Rec/te,  ou  •  Lymphadénopathie  inguinale  ou  

fémorale,  ou  •  Contact  sexuel  avec  un  cas  confirmé  

 

2.   Confirma/on  du  génotype  L1-­‐3   2.   Au  moins  un  test  de  détec/on  posi/f  pour  C.  trachoma,s      

ET   ET  

•  Pour   la   recherche   de   génotype   associé   à   la   LGV,   un  échan/llon  clinique  posi/f  par  test  d'amplifica/on  des  acides  nucléiques   (TAAN)   pour   C.   trachoma,s   est   acheminé   au  laboratoire  de  référence  pour  génotypage  par  PCR  mul/plexe  et,   lorsque   posi/f   pour   LGV,   séquençage   au   Laboratoire  na/onal  de  microbiologie.

Tableau  1.  DéfiniWons  nosologiques  de  la  LGV  au  Québec  (2016)      

Figure  1.  ManifestaWons  cliniques  de  la  LGV  Gauche  :  lymphadénopathie  inguinale  (signe  du  sillon);  Droite  :  inflamma/on  de  la  muqueuse  visualisée  par  colonoscopie.  Source  :  Dr  Neil  Gaul  

*La  propor/on  pour  laquelle  l’informa/on  est  connue  diffère  pour  chacune  des  variables.  **  Pa/ents  avec  ré-­‐infec/ons  inclus  plus  d’une  fois.  ATCD:  antécédent,  ITSS:  infec/on  transmissible  sexuellement,  VIH  :  virus  de  l’immunodéficience  humaine,  VHB  :  virus  de  l’hépa/te  B,  VHC  :  virus  de  l’hépa/te  C  

*Note:  Parmi  les  338  cas,  la  présenta/on  clinique  était  connue  pour  303  épisodes.  Un  total  de  69  cas  était  asymptoma/que.  

Sept.  2014  :  Inclusion  des  cas  asymptoma/ques*  

Février  2016  :  Transfert  de  l’analyse  de  génotypage  du  LNM  vers  le  LSPQ  

Juin  2016  :  Génotypage  systéma/que  des  échan/llons  rectaux  posi/fs  pour  C.  trachoma,s  

2005  :  Début  de  la  vigie  rehaussée  de  la  LGV  au  Québec  

Note  :    Drogues  incluant  le  Crystal  Meth,  Hash-­‐pot,  ecstasy,  cocaïne,  poppers,  speed,  GHB,  ketamine,  crack,  heroïne  ou  non  rapportée.  Excluant  les  drogues  injectables.  

2013-­‐2016  (Total)  Qc  (Total)  

n   %  

Histoire  d’ITSS*  Au  moins  une   286/295   97%  VIH   210/252   83%  Syphilis   183/226   81%  Gonorrhée   165/211   78%  VHB   11/102   11%  VHC   11/106   10%  

Durant  les  12  derniers  mois:  Nombre  de  partenaires     n=205  

1  à  3   34   17%  4  à  10   70   34%  11  à  20   55   27%  >20   46   22%  

Contexte  de  rencontre*  Nouveau  partenaire   114/119   96%  Partenaires  anonymes   82/98   84%  Client  de  travailleur  du  sexe   8/191   4%  Travailleur  du  sexe   10/196   5%  Sauna   136/186   73%  Internet/Applica/ons   136/177   77%  Club/bar   40/115   35%  

2013-­‐2016  (Total)  Qc  (Total)  n   %  

Drogue   n=241  Au  moins  une   138   57%  Crystal  Meth   50   21%  Hash-­‐pot   48   20%  Ecstasy   43   18%  Cocaïne   28   12%  Poppers   27   11%  Speed   23   10%  GHB   12   5%  Kétamine   10   4%  Crack   5   2%  Héroïne   1   0%  Drogue  injectable   10   4%  Non  rapporté   13   5%  

RelaWon  avec  résident  hors  province   n=208  

Au  moins  une   56   27%  

Années  

Spécimens  posiWfs  pour  

C.  trachomaWs,  

n  

Génotypable  par  

mulWplex  PCR,  n  

Génotypes  non-­‐LGV,  n  

(%)  

Génotypes  LGV,  n  (%)  

Génotype  spécifique  idenWfié  par  séquençage  

L2b   L2   Non  disponible  

2013   424   414   363  (88)   51  (12)   49   2   0  2014   540   534   475  (89)   59  (11)   55   4   0  2015   670   656   536  (82)   120  (18)   107   4   9  2016   1249   1199   1070  (89)   129  (11)   124   0   5  Total   2883   2803   2444  (87)   359  (13)   335   10   14  

*Inclut  tous  les  hommes  et  femmes,  avec  spécimens  de  différents  sites  Notes:     1)  Certains  cas  de  LGV  ont  été  déclarés  sur  la  base  de  la  sérologie  avant  novembre  2016;    

2)  Certains  pa/ents  ont  eu  plus  d'un  spécimen  posi/f;    3)  Il  est  possible  que  certains  cas  de  LGV  n'aient  pas  été  inclus  dans  le  programme  de  surveillance  provincial.  

Tableau  4.  Spécimens  cliniques  reçus  au  LSPQ  pour  le  génotypage  de  la  LGV,  2013  à  2016*  

*Modifica/ons  des  défini/ons  nosologiques