Le Coaching scolaire Coaching Etudiant®, ou Scho… · La définition du coaching scolaire se rapproche de la définition du coaching individuel en entreprise, définition donnée

Le Coaching étudiant, ou «School coaching®»

Article sur le Coaching scolaire® d’enfants et d’adolescents

par Bénédicte Thomas,OÂ - Coaching Enfant et Adolescent® • St Julien en Genevois / Genève • 27 juillet 2010

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Le Coaching étudiant, ou «School coaching» par Bénédicte Thomas

ARTICLE OÂ COACHING

Le coaching d’étudiant, de l’école au Bac+2, ou de 8 à 25ans...

...Pour épanouir sa vie d’étudiant et envisager son avenir avec succès et joie !

Pour que votre enfant construise son avenir et s'approprie aisément, en toute

sérénité et confiance, les clés de la réussite et de l’excellence ! Pour concilier

plaisir et performance, épanouissement et résultats. Pour donner du sens à ses

études...

«Il n'est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va...» Sénèque, 1er siècle av. J.C.

Qu’est-ce que le coaching étudiant, ou «School coaching®» ?

La coaching étudiant, encore appelé coaching scolaire ou «School coaching», est un

accompagnement à la carte et personnalisé du jeune scolarisé ou universitaire, afin qu’il trouve

un lieu où être écouté sans jugement. Le jeune peut alors construire par lui-même un projet de

vie évolutif et épanouissant : études et profession. Il est aussi à même de reconnaître et

développer son propre potentiel dans le but d’atteindre ses objectifs.

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La définition du coaching scolaire se rapproche de la définition du coaching individuel en

entreprise, définition donnée par la société française de coaching : «Le coaching est

l’accompagnement de personnes ou d’équipe pour le développement de leurs potentiels et de

leurs savoir-faire dans le cadre d’objectifs professionnels» SFCoach®. Ici, l’élève est considéré

comme un professionnel de l’apprentissage et un futur professionnel.

Le coaching scolaire est donc un accompagnement d’une durée fixée au préalable en accord

avec les parents et le jeune, dans le but d’atteindre un objectif scolaire ou professionnel

ambitieux et réalisable. Le jeune élève ou étudiant qui suit une démarche de coaching est un

«coaché» accompagné par un «coach». Par le biais d’une série de rencontres individuelles, le

coach aide l’élève ou l’étudiant à mobiliser et acquérir les attitudes et compétences utiles à la

réalisation de ses objectifs scolaires et personnels, à développer son potentiel et à devenir

autonome. Le coach prend en compte dans son accompagnement les différents domaines de la

vie du «coaché», tant de son parcours scolaire et de formation que de sa vie personnelle. Le

coaching scolaire est donc une des branches du coaching appelé coaching de vie, destiné aux

enfant et adolescents.

Qu’est-ce que le coaching scolaire n’est pas ? Ses limites

Le coach ne donne pas de cours particulier augmentant immédiatement la réussite scolaire. En

effet, le travail de coaching scolaire permet plutôt - et ce n’est pas rien - de rentrer en contact

avec son propre potentiel, pour le développer à moyen ou à long terme. S’il ne se substitue pas

au soutien scolaire par le biais de cours particuliers, le coaching scolaire peut néanmoins être

favorablement mené en parallèle, voire potentialiser ce soutien.




Le coach ne donne pas de conseil d’orientation, et ne se substitue pas au travail d’information

des conseillers d’orientation. Il vient en complément, en accompagnant le jeune tout au long de

sa scolarité pour l’aider à gérer son stress, sa motivation, et pour atteindre des objectifs

concrets. Les conseillers d’orientation apportent tous les conseils d'orientation scolaire,

d’orientation après le bac et d’orientation universitaire, dont le jeune a besoin.

Le travail du coach scolaire, lui, est d’aider le jeune à transformer l’information, à mieux

comprendre ses ambitions, ses objectifs et son environnement, et d’être ainsi acteur de son

orientation professionnelle. Il l’aide à entrer en contact avec ses propres ressources et à s’en

servir pour atteindre ses objectifs.

Le coach ne donne pas de consultation psychothérapeutique. En effet, le travail de coaching

scolaire ne se substitue pas à une psychothérapie, laquelle est en général tournée vers le passé,

tandis que le coaching est tournée vers l’avenir et orienté solution.

Le coaching scolaire ne peut se substituer à une démarche en coaching parental qui est

précisément destiné au parent concerné et l’engage pleinement dans une démarche

personnalisée. Néanmoins, ponctuellement, le coaching scolaire s’adresse également aux

parents qui souhaitent accompagner leur enfant vers l’autonomie et la vie d’adulte, et se

demande comment le soutenir et quelle attitude adopter.

Coaching scolaire et coaching parental peuvent toutefois être menés parallèlement lorsque les

parents ont le souhait de trouver des solutions en eux-mêmes pour mieux vivre et accompagner

le changement et trouver des pistes qu’ils puissent réinvestir au quotidien et à long terme.

Enfin, lorsque les problématiques qui sous-tendent la demande et la démarche dépassent ses

compétences (par ex. dyslexie, troubles psychologiques), le coach renvoie les parents vers un

réseau de professionnels sur lequel il s’appuie : orthophoniste, psychologue, psychiatre,

sophrologue, logopédiste...




L’avantage de faire appel à un coach

Le coach a reçu une formation poussée en sciences humaines et spécifiquement en coaching,

qui permet de modéliser et transmettre les schémas de la réussite et de l’excellence.

Le coach a l’avantage de porter un regard neuf sur la situation, les questions, les soucis et

difficultés que peuvent rencontrer le jeune enfant ou ado dans sa scolarité ou ses études. C’est

aussi une personne extérieure aux problématiques rencontrées par le jeune et ses parents.

Le coach a ainsi une position neutre et objective, nécessaire pour aider à prendre le recul

adéquat et sortir de la spirale des problèmes qui peuvent mener à un échec. En effet, à l’âge de

l’adolescence déjà fragile, l’échec peut venir aggraver la situation du jeune en danger de perte

de repère, de confiance et d’identité... Et avoir des conséquences non négligeables sur son

équilibre et sur son avenir.

L’avantage de faire appel à un coach est donc de bénéficier d’une expérience, d’un apport de

connaissances extérieures, dans un climat et un espace de sécurité et de confiance, propice aux

changements positifs.

Le rôle du coach

Le coach intervient la plupart du temps à une période cruciale des études où le jeune se pose de

nombreux problèmes qui peuvent amener des découragements. Le rôle du coach est alors de

mener une action de coaching scolaire, parfois conjointement à des actions diverses, pour

remédier à la situation du jeune. Le coach permet au jeune comme à ses parents de reprendre

contact avec ses propres qualités, parfois oubliées , et avec les ressources qui sont déjà en lui,

pour l’aider à remonter la pente et retrouver le goût, la motivation, ainsi que le plaisir

d’apprendre et de réussir, comme celui d’oser partager cette joie, de s’affirmer et trouver sa

véritable place au sein de la famille.




Les comportements à l’école, les attitudes, ont un impact sur les autres et engendrent des

réactions plus ou moins conscientes. Le coach joue là un rôle essentiel : il aide à les identifier, à

distinguer ce qui est généré par le jeune, par l’autre, ou par l’environnement et le contexte.

Le coach met en lumière les mécanismes qui sont à l’origine de ces comportements, attitudes et

réactions de chacun, sans jugement. Le fait de mettre de la conscience sur les choses permet à

chacun des partenaires en lien avec le jeune, comme au jeune lui-même, d’avoir une vision

nouvelle de la situation. Ainsi, chacun peut se sentir plus à l’aise et plus juste. Chacun peut

retrouver sa puissance et prendre une part active dans la situation pour un dénouement positif.

Le rôle du coach est alors de permettre de générer des réactions différentes, de résoudre les

difficultés, d’apaiser les conflits relationnels, et de trouver des solutions pour gérer ce que

l’école appelle parfois un peu rapidement, faute de pouvoir y remédier, «troubles du

comportement», ou «déficit d’attention», ou encore «hyperactivité»...

Lorsque le système scolaire se retrouve comme le jeune et ses parents dans l’impossibilité

d’aider l’élève, même en ayant déployer tous les moyens mis à sa disposition pour y remédier :

par exemple remédiation, soutien scolaire, le rôle du coach prend tout son sens.

Le coach agit pour redonner confiance au jeune, l’aider à trouver les clefs d’une organisation

de travail plus efficace visant à remonter sa moyenne. Il aide l’élève ou l’étudiant à sortir de

l’impasse et des difficultés en transformant cette spirale négative en spirale positive.

Enfin, en sortant pas à pas l’enfant ou l’ado de la difficulté, le coach aide chacun des

partenaires et interlocuteurs du jeune : parents, famille, fratrie, enseignants, camarades, en leur

rendant la vie plus agréable, tout en respectant le rôle et les valeurs de chacun.

Ainsi, le coach joue quelque part un rôle de médiateur, tout en laissant la responsabilité à

chacun d’interagir avec le bon interlocuteur au moment de son choix, et de la façon la plus

appropriée pour le bien du jeune et de tous.




Y a-t-il un profil type de jeune coaché ?

Le jeune élève ou étudiant peut avoir un haut potentiel, être un excellent élève jusqu’à un

moment déterminant de son parcours, et se retrouver pourtant, pour un certains nombre de

raisons connues ou non du jeune lui même, de ses parents et des enseignants, en situation de

difficulté, voire d’échec et même d’impasse irréversible. Il n’existe donc pas de profil type du

jeune pour le coaching scolaire, car tout élève, quel que soit son niveau, est susceptible

d’éprouver de la difficulté à un moment de son parcours de formation, ce qui ne lui enlève

aucunement ses possibilités, qualités et potentiels, qui sont juste à réactualiser ou à réactiver.

Parfois, le fait qu’un élève ait des facilités au départ ne lui a pas permis «d‘apprendre à

apprendre», et la difficulté apparait à u moment ou à un autre du parcours scolaire, au début du

secondaire, ou dans ses études supérieures. Le jeune qui n’a pas «appris à apprendre» manque

souvent d’organisation et de méthode, il trouve l’école inintéressante, et subit souvent des

vexations des autres élèves ou de ses proches. Apparaissent alors des difficultés de

comportement : agitation, manque de concentration, difficultés relationnelles, sautes

d’humeur, voire violence, et même absentéisme scolaire... Autant d’attitudes qui déroutent les

enseignants comme les parents, souvent impuissants à régler les problèmes.

Le jeune se retrouve ainsi enfermé dans une image de «cancre» dont il ne parvient pas à se

sortir seul. La honte le pousse souvent au mensonge et il s’englue dans la situation devenue

malgré lui un enfer. Il perd alors à la fois le moral et la confiance de ses parents, comme des

enseignants. Certains vont, poussés par le désarroi, jusqu’à penser ou tenter un suicide, seul

exutoire avec la violence qui permette d’exprimer la souffrance de cet enfermement

involontaire et de demander de l’aide.

Lorsque le jeune est en difficulté dans ses études, les relations parents enfant se dégradent

parfois au point que la vie à la maison devient sujet à des conflits et tensions nouvelles et

souvent quotidiennes. Les parents ne savent plus quoi faire, et leurs reproches envers le jeune

aggravent souvent son comportement et ses résultats. Le jeune perd l’appui dont il a le plus

besoin, celui de sa famille. Il perd confiance en lui-même. On est devant l’impasse !




S’il n’existe pas de profil type de jeune coché pour ses études, le coaching scolaire s’adresse

particulièrement à ce type d’enfant et adolescent à haut potentiel qui a besoin «d’apprendre à

apprendre», comme à prendre conscience de son mode de fonctionnement, de son

comportement, ses attitudes et les effets de ceux-ci, pour sortir de la spirale de l’échec et entrer

dans le mouvement du changement positif pour se remettre en piste vers l’amélioration de la

situation, des relations, et avancer sur le chemin de l’épanouissement et de la réussite.

A qui s’adresse le coaching étudiant ?

Le coaching étudiant, ou coaching scolaire, s’adresse aux :

•Écoliers

•Collégiens

•Lycéens

•Etudiants des Ecoles spécialisées ou en alternance

•Etudiants à l’Université, à la Fac

•Etudiants des classes préparatoires aux grandes écoles ( commerce, ingénieurs, agro...)

•Etudiants des grandes écoles

•Etudiants à l’Université, à la Fac

•Jeunes qui recherchent un stage professionnel

•Jeunes qui sont sur le point d’entrer dans la vie active

•Jeune qui ont besoin de changer d’orientation




Le coaching étudiant, ou coaching scolaire, s’adresse à tout jeune qui veut et qui souhaite :

•Améliorer ses résultats scolaires

•Renforcer et booster sa motivation

•Adopter un comportement positif

•Oser s’exprimer devant une classe

•Préparer avec succès le Baccalauréat et optimiser sa mention

•Gérer le stress des examens et concours à l’écrit comme à l’oral

•Optimiser sa réussite au concours des grandes écoles (HEC, Sciences Po, etc.)

•Se préparer à une épreuve orale

•Présenter un projet ou un mémoire

•Se préparer à un entretien d’embauche de stage

•Se sentir à l’aise devant un jury d’examen

•Réussir son orientation scolaire

•S’organiser

•Gérer les priorités

•Equilibrer sa vie d’étudiant

•Passer un cap dans ses études

•Bénéficier de ses erreurs

•Repartir du bon pied




Les objectifs du coaching étudiant, ou coaching scolaire

L’objectif du coaching scolaire peut nécessiter plusieurs plans d’action, tels que :

•Bilan de potentiel et compétences

•Bilan d’orientation

•Meilleure connaissance de soi : parcours, valeurs, profil de personnalité

•Trouver ses pistes d’action et de changement

•Mise en place de changements comportementaux

•Prise de conscience de ressources positives à mobiliser pour réussir

•Amélioration des relations

•Maîtrise des émotions

•Préparation à des échéances délicates : concours, entretiens...

•Accompagnement dans la prise de décision lors des choix d’orientation

•Réaliser un bilan de compétence étudiant

•Déterminer des objectifs professionnels

•Trouver un ou plusieurs métiers qui vous plaisent

•Mesurer et augmenter votre niveau de motivation

•Diagnostiquer les freins de votre réussite




•Améliorer ses méthodes de travail

•Apporter des outils, des méthodes pour réussir

•Apprendre à optimiser son organisation

•Favoriser l’autonomie

•Redonner aux parents les leviers d’éducation qui sont les leurs

•Gérer son stress quotidien

•Gérer le stress des examens de fin d’année

•Canaliser et augmenter son énergie

•Apprendre à mieux se concentrer et mémoriser

•Diriger son mental vers le sens du succès et de la réussite

•Entrer en contact avec ses ressources

•Révéler et développer son potentiel

•Retrouver la voie du succès

•Développer la confiance en soi

•Améliorer l’image de soi

•Apprendre à mieux communiquer

•Se donner des objectifs réalisables

•Construire un projet de vie réfléchi et intéressant




Le cadre du coaching

Le jeune et ses parents sont reçus ensemble pour une séance d’une heure afin d’établir le contact, évaluer les besoins, analyser la situation et la capacité de travailler ensemble, et surtout, vérifier que le «courant passe bien» entre le coach et le coaché, condition indispensable au bon déroulement de la démarche de coaching scolaire.

Si le souhait du jeune et des parents est d’entamer une démarche, une séance de cadrage de début a lieu pour le montage du dossier, l’analyse plus précise des besoins, et débouche sur l’établissement d’un contrat d’objectifs et entente de coaching.

Le contrat de coaching permet d’affiner les objectifs et de formaliser une demande claire de la part du jeune et de ses parents, il détermine les objectifs choisis par le coaché, les critères de réussite du coaching, et définir un premier plan d’action. Ce contrat précise le déroulement de l’action de coaching : type de coaching, nombre de séances, fréquence, durée, lieu, horaires et prix, ainsi que modalités financières.

Le coaching scolaire prend ensuite la forme d’entretiens individuels réguliers d’une heure en face à face entre l’enfant ou l’adolescent et le coach, pour un nombre de séances préétablies. Ces entretiens individuels sont confidentiels et utilisent les méthodes du coaching non directive : questionnement maïeutique, écoute active, reformulation, ainsi que les techniques de communication non violente et de gestion de conflit, questionnaires, tests de personnalité, tests émotionnels, tests d’orientation et dossier de synthèse avec projets professionnels et ressources pour l’action. Quelques séances supplémentaire ponctuelles de coaching parental ou familial (fratrie) peuvent avoir lieu pour optimiser les chances de réussite du jeune, à la demande des parents, du jeune ou du coach, ou pour faire le point de l’état d’avancement du coaching en bilan intermédiaire.




Les parents ou responsables légaux de l’élève coaché peuvent, le cas échéant, participer à une étape particulière du coaching, définie en concertation.

A l’issue de l’accompagnement en entretiens individuels avec le jeune, une séance de bouclage final avec la participation du ou des parent(s) et du jeune permet de faire un bilan de coaching, c’est à dire une restitution des changements, progrès, réalisation et objectifs, par le coaché, ses parents, et le coach..

A l’issue de ce bilan, des séances supplémentaires peuvent être envisagée en option, pour un suivi de coaching.

Les séances de coaching ont lieu en général le mercredi après-midi, le samedi matin, ou un soir de semaine, en fonction des agendas respectifs et des obligations scolaires.

Les limites du cadre de coaching

Dès le départ, le jeune est invité à formuler clairement sa demande, en accord avec ses parents.

A défaut, ou si le jeune vient sous la contrainte de sa famille, sans avoir compris ou cerné ce

qu’il veut voir changer, la démarche est d’avance vouée à l’échec. Le coach refuse donc, par

souci de déontologie et respect du libre arbitre de chacun, de prendre en charge la demande

lorsque le jeune n’a pas la volonté de s’impliquer.

De même, lorsque l’un des parents n’adhère pas à la démarche, voire s’y oppose, le coach

respecte le libre arbitre et la responsabilité de chacun des parents. Il refuse donc d’entamer une

démarche qui, a un moment ou à un autre, pourrait être mal ressentie par l’enfant, si cela

devenait l’enjeu d’un conflit parental ou familial. Le coach accepte donc, selon le code de

déontologie du coaching, de prendre en charge l’enfant ou l’adolescent lorsque chaque parent

donne son accord écrit au contrat pour que leur enfant entre dans une démarche de suivi de

coaching.




Quand commencer la démarche de coaching scolaire ?

Il n’existe pas de règle générale pour décider du moment de l’année où entamer la démarche.

Selon la situation de l’élève ou de l’étudiant, la réussite nécessite parfois un accompagnement

en début d’année scolaire, parfois en milieu d’année, comme parfois tout au long de l’année, ou

parfois encore un à trois mois avant les épreuves. Tout dépend du profil et du parcours de

l’étudiant, comme de ses objectifs partagés avec ses parents.

Si le jeune souhaite mettre de son côté toutes ses chances de réussite, il sera favorable d’y

penser à l’avance. Attendre la dernière minute pourrait mettre en péril la démarche. Il est donc

bénéfique de prendre un peu de marge pour ouvrir la porte de la réussite !

Le coach s’adapte à la situation spécifique du jeune, tout en tenant compte de ses contraintes

d’emploi du temps scolaire, en mettant en place un plan d’action personnalisé. Il intervient

donc à la demande des parents et de l’enfant, parfois sensibilisés par le milieu scolaire, des amis

proches et également parents, ou par un membre de la famille. Ce sont donc les parents qui

décident du moment où commencer cette démarche, en accord avec l’enfant.

Pour les parents, mieux vaut en tout cas ne pas attendre que leur enfant ou adolescent soit en

grande difficulté, ou d’être dans l’impasse. Demander l’aide du coach en ultime recours, après

avoir tenté sans succès une remédiation par du soutien scolaire ou des cours particuliers, serait

une erreur. Car, si la tentation est d’agir avec efficacité de cette façon là, le problème n’est pas

toujours là. Il serait utile et aidant pour l’élève de penser également à l’aider au plus tôt dans ses

méthodes d’apprentissage, son organisation, et sa motivation, en faisant appel un un

professionnel formé pour cela, le coach, qui a aussi l’avantage d’être une personne neutre face à

la situation.




Conclusion

Les partenaires de l’enfant et de l'enseignement, tout comme les parents, se sont souvent posés

la question de savoir si certaines problématiques en apparence dissociées ne pouvaient pas

avoir un lien : manque de concentration, fatigue, démotivation, absentéisme et prises de

risque...

Effectivement, la réflexion et l’expérience font ressortir que la cause est souvent unique :

Comment en effet avoir envie de travailler, comment être motivé, comment avoir envie

d’avancer dans ses études sans avoir un objectif clairement défini ?

Comment construire ensuite son projet avec constance et détermination, sans être encouragé

pour atteindre ensuite ses objectifs ? Comment mobiliser l’énergie nécessaire pour parvenir

aux résultats attendus quand la pression dans l’année et le stress des examens montent ?

Comment être sûr de ne pas se tromper de voie quand tant de questions se posent ?

Nombre de parents, enseignants, partenaires de l'éducation et accompagnants du jeune,

s’accordent aujourd’hui pour penser qu’il vaut mieux vaut se poser la question au bon moment

pour éviter l’écueil !

D’après eux, mieux vaut agir à la base, dès le plus jeune âge, lorsque l’enfant fait ses premiers

apprentissages et que son profil scolaire se dessine, lorsqu’il a par exemple des difficultés à se

concentrer et qu’il a envie de changer, sans savoir comment il pourrait faire.




En tant que parent, mieux vaut aller de l’avant pour aider l’enfant pendant qu’il est encore facile

pour celui-ci de trouver les bonnes ressources pour changer positivement de comportement et

retrouver plaisir et confiance.

Ainsi, en matière d’épanouissement et de réussite scolaire, l’expérience confirme la maxime de

la fable de La Fontaine «Le Lièvre et la tortue» : «Rien ne sert de courir, il faut partir à point !»

Bénédicte Thomas, Coach de Vie

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