cablures en avant des rochers des Coter-

radé où ils sont restés quelques heures.Vers 2 heures environ de l'après-midi,

ils ont repris le large.

Maladies des yeux. — D' Alexandroifoculiste, diplomé en France, en Angleterre et en Grèce, Avenue de la Gare,66,à Nice.

Consultations tous les jours, de 8 hh h ., et de t h . à h ., par la rue Assalit . 32.

Les malades venant du dehors et lesopérés ont la faculté de rester dans laclinique .

2550

Le match Biondo Mainfret . — Ainsique nous l'avonsannoncé,le match Bien-do Mainfret s été couru jeudi, heu-res de l'après-midi, dans la plaine de St .Cassien.

Malgré un vent violent,les 25 kilomè-tres ont éte couverts par Mainfret,en 4830 " . Biondo a effectué le parcours en so

minutes

Accident de voiture . —Un cheval at-telé à une voiture s'est abattu, hier, à theures et demie du matin, route d'Anti-bes en face de la villa Africana En tom-bant l'animal s'est fait plusieurs contusiens sur diverses parties du corps.

Bal de l'Estudiantina ' La Joyeuse— A l'occasion des fêtes de la Pentecôte,le dimanche t mai et lurrJi ter juin,l'Estudiantine La Joyeuse donnera,dans le jardin du Cercle de l'Union, rued'Antibes, un bal de nuit et de jour, auprofit de sa caisse, pour que cette so-ciété ar'iistique puisse aller prendre partau concours de musiques de Grenoble.

Société chorale mixte Les Enfantsde Provence .— En vue de la prochainesortie, répetition générale mercredi, jjuin . Tous les membres sont priés d'yassister . Jeudi 4, répéliont avec le choeurdes dames.

La fête de Saint-Jean au Grand-Jas.— Les jeunes gens des quartiers duGrand-Jas et du Four-è Chaux, faisantou désirant faire partie de la tête de laSaint-Jean sont priés d'assister è la réu-nion qui aura lieu au café Lombard, cesoir samedi, h S heures et demie.

Ordre du jour Communications di-verses ; versement des cotisations.

Leu marchands forains sont priés dese rendre au café Lombard, tr otte deGrasse,

Colonia Italiana di Cannes . — La [es-ta nazionale delle Statuto, sotte la presidenza del Regio Agente Consolare dltalla, sana celebrata il 7 Giugno t qo3,neigiardini dell'l-lôtel International, aile ore3 p . m

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S'adresser au bureau du journal._me

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Fête de la Saint-Honoré .— Demainsera célébrée, sur la place de 'Hôtel deVille, la tête de la Saint-Honoré, quipromet d'obtenir un très grand succès.

Voici un aperçu du programme quiest des plus attrayants.

Demain dimanche 31 mai, à ii heuresdu matin, vermouth d'honneur à midi.grand banquet fraternel de la corporationh 2 heures 112 grande farandole en mu-sique . A t heures course des ouvriersboulangers prix une superbe écharpe.A 4heures, concours de chant Roman-ces, ta francs ; chansonnette, 7 francs

Le concours n'aura lieu que s'il réunittrois concurrents pour chaque partie I.A heures, ouverture du bal A ô heuresconcours de valse : prix pour le cavalier,s francs et une surprise ; pour la cavaliées, francs et une surprise A 8 heu-res, reprise du bal éclairé à giorno.

pectac1es et ConcertsCannes

Musique Municipale t

Dim anche 31 Mai 1903, à S heures 1/2 du soirKiosque des Al/,'es

r . A Travers te Monde Sellenik(Allegro militaire).

2 . L'Etoilc du Nord (Ouverture) Meyerbeerq . L'Artésienne (Prélude) Bizet

o Ambroise(valse sentimentale) Binetti4' b Aubade printaniere Lacombet- Le Cid (Grande Fantaisie) . . - - Massenet6 . Champagne (Polka chantée), Tourneur

t" audition.Lundi 1" Juin 1903, à 8 heures /2 du soir

Kiosque des Alléesi . Fis'es-Lille (Allegro militaire)

SelienickLes Amours de Crispin- Conninck

3, Attila (Scene et Aie) Verdi4 L'A fric aine (Mordre 1pdienne) Meyerbeert . Le Barbier de Séville Rossini

(Fantaisie).6 . Bamboula ( 04ko des Ncgres). GratiS

He,irc,, changement . — Nogontlc-Phar's' ) Eurc-ct-Loir(, le ç août iooa . At-teint de constipation opiniàsre, j'avais desétourdissements, des haut de reins, et jetaisarrive à an tel état de faiblesse que je ne pou-vais travailler . C'est alors que J'ai pris dosbonnes Pilules Suisses . J'en suis cari, Je n'aiplus de malaises, je suis solide alerte, et efais la moisson comme un jeune lromnse.SAUTTON aisé . (Sig . lég.)

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DE NOS DIVERS CORRESPONDANTS

Un naufrage deo Louise et Marie o

L'administrateur général du ser-vice de la Marine à Marseille a étéinformé qu'un pêcheur de Saint-Tro-pez avait recueilli dans les paragesdu Cap Drammont, le corps d'un in-dividu revêtu de vêtements de mate-lot . L'identité a été ensuite établie.C'est un nommé Matteucci, matelot àlsot'd du voilier Louise et Marie qui afait naufrage il a environ un moisdans ces parages . Le cadavre n étéaussitôt inhumé et la famille qui ha-bits Bastia a été prévenue.

tJtae épave du « Bambara »Nos lecteurs se souviennent de la

terrible catastrophe qui a causé laperte du vapeur Barnbas'a,de la Com-pagnie de l'Afrique Occidentale.

Le Bambara avait sauté en mer àla suite d'une explosion de 10 .000kilos de poudre dont il était porteur.

Depuis lors aucune épave du na-vite n ' avait ('té retrouvée.

Une dépuielie informait hier l'admi-nistration maritime, qu' une bouéeportant lu' nota) de Bambara avait étéri'curstllte en mer dans les parages dePhilippeville.

Riens le Sud-OranaisOran .— Le convoi d'Amers a été

attaqué dans les environs de Figuig.Les morts et les blessés sont nom-

breux.La situation devient de plus en plus

grave.L'artillerie est arrivée sur les lieux

par voie rapide .

ET CATARRHEuar*

OCETT it'pUc9 nsss ,s J,

Renseignements

Etat-Uivil du 29 mai 1903.Nueuss,orru-,'s, — Néant.AIar'turgu'a, - Néant,Dé,'éu . -Marre Catherine, célibataire, 19

ans.Mon'.'enie.ie tin port . — Le vapeur

Ani idem est arrivé . hier, au port, venant deMarseille avec Se tonnes de marchandisespour divers négociants de notre ville.

— Le vapeur Mu,r'la,ids venant de Nice,est également arrisé, hier, avec dao tonnesde heis de construction.

Cc dernier bateau opere son déchargementà la jetez Albert-Edouard.

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5e miter descontrefaçons.

FEUILLETON DU LITTORAL((4 -

PAUL DE GARROS

Le Secretde la

Mendiantee Ici, il faut, écrivait le jeune homme,

non plus seulement que je m'excuse,mais que je m'accuse, car c'est par mafaute que Fabrègues a été amené è pren-dre cette détermination,

« J'ai eu l'imprudence de lui révéler lessoupçons qui pesaient sur lui à propos decet attentat,

«Aussitôt, sa fierté révoltée n'a plusvoulu entendre aucun raisonnement, nimême accepter le moindre délai qui putretarder sa signification.

« Immédiatement, il s fait ses prépara-tifs et noua a quittés le lcndernin matin,au grand étonnement de ces dames quine comprenaient rien à ce départ précipi-té,

e AnIon) nous a dit : au revoir, mais jecrains, hélas t que son retour ne soit bienéloigné.

« Dans cette triste affaire de Maussan .ne, des charges accablantes ont été ac-cumulées contre lui . Comment pourra-teil les dissiper par de simples affirmations,si sincères qu'elles soient.

• J 'ai peur que le pauvre garçon nesoit victime de sa généreuse loyauté, etdepuis un mois, je suis poursuivi perpé-tuellement d'un double remords . Jetremble d'être la cause indirecte de lacondamnation d'un innocent qui m'atémoigné une affection, une sollicitudesans égales.

e Fabrègues doit être en France àl'heure actuelle ; si le hasard vous le faitrencontrer, exprimez-lui tous mes re-grets dites-lui combien je déplore , lalégèreté de ma conduite, u

Et plus loin, res'enant sur cette ques-tion

u Je sais bien, parbleu, qu'Antoni n'estpas coupable ; Colette me l'a démontrépéremptoirement, en insinuant, d'ail-leurs, que les soupçons auraient dû seporter tout près de lui, dans son entou-rage .

e Mais lui saura-t-il insinuer cela ? Enaurot il même la pensée? . . . Je meronge le sang I . , , Il me semble que, sij'étais là bas, je le détendrais, moi,mieux que tout le monde, je ferais éclaterson innocence au grand jour f . -

Félicien, après avoir lu cette lettredont bien des points étaient obscurs pourlui . s'en fut la montrer è son frère.

Marins voyant . dès les premiers mots,ce dont il s'agissait en prit connais-sance lentement, pesant chaque motet, lorsqu'il eut terminé sa lecture, il jetaautour de lui un regard embarrassé ense grattant la tête avec toutes les marquesd'une profonde perplexité.

— Oui, c'était bien cela t murmura-i-il enfin ; j 'en avais comme un pressentiment . . . Pauvre Antoni l il est fou!

— Voudrais tu me donner quelqueséclaircissements f interrompit l'ancienindustriel, je ne comprends pan bien.

— C'est juste . . c'est juste tEt maries continuait à s'arracher les

cheveux avec rage.Enfin, prenant son parti— Eh bien, voici, dit-il, cet Antoni

Fabrègues est un excellent garçon dontle père avait été mon ami et qui, un

beau soir, s'imagina de me demanderColette en mariage

Il était, à ce moment-lb, employé àl'usine Casteix à Toulon ; mais je netrouvais pas cette position assez sûre,j'avais de plus de mauvais renseignementssur sa conduite ; je lui répondis par unrefus.

Ce fut, il y a trois ans, dans la nuitdu qo au SI décembre, qu'il reçut cetteréponse à la Rouvière.

Il en fut très affecté et déclara alorsqu'il allait s'expatrier, la vie au pays luiétant devenue insupportable.

Il l'a [ait, comme tu viens de le lire.Depuis, je ne l'ai pas revu.Or, la nuit même où il disparut, un

crime fut commis à Maussanse ; tu enconnais les détails . ..

— Parfaitement, murmura Félicien,passe

L'auteur de cet attentat n'ayant pasété découvert,on accusa Fabrègues,qu'onprétendit avoir vu ce soir là rôdant au-tour du château ; son départ inopinéétait une coïncidence malheureuse.

— Inutile d'aller plus loin, interrompitFélicien, j'ai saisi maintenant.

— Attends donc, laisse-moi finir . . .

Pour moi, Antoni n'est pas coupable.—En es tu sûr—J'en mettrais ma main au feu ., . Peu

après, d'ailleurs, je reconnus que jem'était complètement trompé sur lecompte de ce pauvre garçon ; et mesregrets furent d'autant plus vifs qu'en luirefusant Colette, j'étais l'occasion invo-lontaire de cette calomnie révoltante.

3d . Bamnissol se mit à rire.-Tu m'avoueras, dit-il, que c'était

pousser un peu loin les scrupules . Tes re-greto, je les aurait admis à la rigueur sita fille avait aimé ce M . Fabrègues, maisje ne suppose pas . ..

Marins regarda son frère de côté.— Calcin- t'armait au contraire, reprit-

il froidemi

"rquoi j'estimeque l'ai ta

'-'ni l'au-rait rend'

-Et.Fé lic e r

—Aje leniéeq u-