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46- Année. N" 12.839 Le Numéro: 26 centimes. Dimanche 5 Octobre 1930 LELTTTORA Fortuné ROBAUDY, Fondateur ORGANE DES STATIONS HJÎVEKNAI^SS Administration et v ; action 24, Rae Hoche, CANVfA'- - TÉ- Journal Littéraire et Mondain de Cannes et de l'Arrondissement de Grasse Publie les annonces judlclalreB et légales, les avis des Tribunaux de Commerce, Actes'de sociétés. Vente» et cessions de fonds de commerce, etc... R-. C. Cannes 4.36: ABONNEMENTS Cannes et Départe- 1 » * »°" ments UmitropheB... 12 fr. 6 fr. Autres départements.. 14 ? T » Union Ptwîale 26 » 13 > ANNONCES i* ugH Echos ( 1 " page) 12 fr. Chron. locale et régionale 8 » Aprea chronique B » Réclames (3* page) -. 4 > Annonces (4* page) 2 DO Annonces légales 1 60 Petites annonces 1 > Lea «uuoDcea font rcçuM an bureu 4n dt publicité Le Budget du Comité des Fêtes et le Conseil Municipal Le Conseil Municipal s'est réuni mercredi soir pour enten- dre M. Wyngaard, directeur du Comité des Fêtes, et pour définir la subvention de la ville qui est nécessaire au chapitre des ré- jouissances d'hiver et d'été. ' Nous avons eu l'occasion re- nouvelée de dire ici à quels cal- culs devait se livrer le Comité des Fêtes de Cannes, pour ac- <) complir un programme digne_de notre ville et pour se limiter à son budget. Autrefois on avait cette res- source, le Comité des Fêtes mu- . nicipal faisait ce qu'il croyait utile de faire et quand arrivait la période des comptes à rendre, comme il manquait ordinaire- ment quelques dizaines de mille francs pour boucler les opéra- tions, les conseillers faisaient voter le supplément. C'était fa- •< c i l e . Quand M. Wyngaard, sous l'ancienne Municipalité prit la direction des fêtes et n'admit plus nos Ediles que comme con- trôleurs deses dépensas, on lui intima l'ordre de se débrouiller avec la subvention de la ville sans espoir de supplément. L'en- gagement fut pris et il fut tenu. Cette année-là, nous eûmes pourtant les Fêtes franco-an- glaises qui furent brillantes. La Municipalité changea et trouva qu'après ce premier exemple, le directeur du Comité des Fêtes pouvait continuer, ïl fit les Fêtes Latines et bou- cla encore son budget. Mais il est nécessaire d'ajouter que pour parvenir à cette solution, il dut faire appel à des concours privés. Puis, on le chargea des fêtes d'été, moyennant une sub- vention de cent mille francs qui »l fut dispersée dans un morcelle- ment d'encouragements finan- ciers à fournir à des petites ma- nifestations sans importance. M. Wyngaard voulait avoir la permission, de voir un peu plus grand pour les fêtes de toute l'année et il demandait au Con- seil municipal une subvention d'un million, car à cet effort de la ville devait correspondre un effort des directeurs de Casinos d'hiver et d'été. Le Conseil municipal a adop- le principe de cette subven- tion annuelle et nous ne pou- vons que l'en féliciter. Mais, il restait à définir net- tement les exigences du Conseil municipal pour les réjouissan- ces du Carnaval, car personne n'ignore qu'il existe, parmi nos - Ediles, quelques irréductibles, qui veulent se faire les cham- pions de la cause populaire et t prétendent que l'on peut faire un beau Carnaval avec peu d'argent. Une majorité s'est rangée à l'avis assez sage, parce qu'il est fondé sur l'expérience, que nous ferions, avec la subvention accordée, les fêtes diverses que réclame notre réputation mon- diale et qu'au cas l'on vou- drait augmenter les manifesta- tions Carnavalesques, on appor- terait un supplément de ressour- V\ ces financières. Cette solution paraît honnête. Et les arguments qui l'ont dé- terminée sont suffisants. H faut avant tout, à Cannes, ville de luxe, des fêtes qui correspon- dent au désir de la clientèle élé- gante, or Carnaval ne peut être compris dans celles-là. De plus, si nous voulons vraiment éta- blir un Carnaval digne de notre rang, il convient de dépenser au '•^ moins 7 à 800.000 francs, somme 1 qui nuira à l'élaboration d'au-' très fêtes indispensables. Le Carnaval existera donc quand même à Cannes, sous la forme simple de réjouissances publiques et l'on trouvera quand même le moyen, avec des musi- ques et des bals, de se distraire suffisamment. Nous espérons, avec lacon- fiance toujours témoignée au ; . .directeur du Comité des Fêtes, Billet de ia Semaine les dieux soient bénis quand us . fournissent des exemples la questv :is une ville oi i de Vclectri - -Cames n'a nie prouve qi primlègc. Mais, dans cette ville, qui ne dis- pose pas comme la nôtre diuiie pépi- nière de '< bon sens * éclos sous ses formes les plus riches, la municipalité- a pris une courageuse initiative. Elle a confié l'étude de ce problè- me aux membres des sociétés littérai- res, artistiques et musicales. Ceux-là n'ont pas eu le courage de refuser puisq*u'ils étaient capables de communiquer leur flamme, contenant, lumière et force. De cette ingénieuse compétition, dotée de prix importants, vont naître des romans, des poèmes en plusieurs cantates et des f badin a naturelle-) opéras, ent été évincé. Je n'irai pas jusqu'à vous assurer que c'est à la lumière et à Ui puis- sance de ces oeuvres que lex citoyens de la dite ville s'éclaireront ou ac- teront des machines, maii ils ont l'espoir que es procédé leur évitera de 'aire rire d'eux. Car, avant d'arriver à cette for- mule, ils avaient tenté plusieurs issais infructueux. Ils avaient tout i'abord pensé confier cette étude à quelques spécialistes, maii ils virent éclore les ingénieurs et les électriciens >. nombre incalculable qui les in- ùéta. Rassemblés, en effet, ces deux titres offrent ordinairement une va- qui se complète par des majus- cules significatives représentant un diplôme, mais dissociés, ils ne valent plus grand'clioSG dufait que tout le ide en France peut s^ vanter d'être ingénieur ou électricien. Et puis l'expérience les renseigna encore bien mieux quand ils s'aper- çurent que le marchand, de cacaouet- le gardien du Musée, le tondeur de chiens et le rempailleur de chaises étendaient connaître à fond le moyen de tourner un interrupteur et rrogeaient, par conséquent, le droit Omettre un avis sentencieux. Je crois être bon prophète en disant que cette ville sera la mieux éclairée de France avant peu, car ses diri- geants et ses habitants sont dignes de ce résultat. Ils en sont dignes parce qu'ils ont eut le courage de faira admettre que la poésie et l'ha nie sont très su- p périeures û toutes sàrtcs de vilaines menées vindicatives ou politiques. Ils ensont dignes parce qu'ils ont ainsi convaincu d'inutilité toutes sor- tes de gens qui confondent stupide- ment l'effronterie et l'intelligence. Ils en sont dignes parce que, pen- dant l'élaboration des romans, des odes et des opéras, ïl y a deux ou trois spécialistes, des vrais, qui mettent la question au point et qui peuv Hier avec réflexion. PLVRSS. La question des Eaux nt ira- M. Bonfïls, directeur général de la Société Lyonnaise des Eaux et d à C â l l'Eclairage, fin de la semai entendu par l pour l'exposé d a apporter au l -enu à Cannes â la ie dernière et a été Conseil municipal, =s modifications utile •éseau de Cannes, an un pro r du Comi un programme très digne de notre ville et dont nous connaî- trons bientôt les grandes lignes. Mais encore il faut être pru- dent car nous ne manquons pas de susciter chaque année des jalousies qui font que si Cannes annonce une fête grandiose on essaie aussitôt dans le voisina- ge de nous couper l'herbe sous les pieds en fabriquant une fête du même genre. Ces -essais ont été jusqu'ici infructueux, mais ils nous incitent pourtant à une discrétion prudente. de préserver la population de toute pénurie. Naturellement au cours de c entretien amical ont été abordées 1 questions des compteurs à eau po- l'habitant et de la double canalis tion, mais on sait depuis fort long- temps que cet aménagement parfaii coûterait fort cher à la ville parer que la Compagnie des Eaux possèdi les moyens contractuels ds nou; abandonner la dépense. Nous aurons l'occasion de raveni prochainement sur ce problème qui icore été élucidé. M. Léon Baréty sous secrétaire d'Etat à Marseille i VI" Foire internationale de Marseille, déjà honorée de la visite de MM. Pietri, ministre des Colonies, et Eouisson, président de la Cham- des! députés, a reçu dimanche ïeptembre, M. Léon Baréty, sous- secrétaire d'Etat au Budget, député des Alpes-Maritimes, qui est venu présider la cérémonie de clôture de cette grande manifestation économi- que. C'est un nouveau témoignage de l'intérêt que le gouvernement porte à celle-ci et aussi un précieux encouragement qui ,lui est donné par l'éminente personnalité qu'est M. Ba- réty. , Les présidents des Chambres de Commerce, délégués à la Conférence des Chambres de Commerce médi- terranéennes, ont rehaussé de leur présence cette manifestation. M. le Sous-secrétaire d'Etat a été reçu officiellement au parc Chanot par M. Artaud, président, et les membres du Conseil d'administra- tion, et par M. Georges Brenier. président de la Chambre de Com- merce de Marseille, et président de la Conférence méditerranéenne. Le fonctionnement des services des P. T. T. Le succès considérable de notre saigpn d'été a déterminé, dans les principaux services publics et tout particulièrement dans les services des P.T.T. un surcroît de besogne auquel le, personnel restreint, à cette époque de l'année, ne pouvait plus faire face, malgré son dévouement auquel nous devons rendre hommage. Cette situation n'a pas échappé a l'attention du Syndicat < d'Initiative qui, endate du 22 août, signalait au ministre des P.T.T. l'embouteillage des services .postaux de notre ville. • Le résultat ne s'est pas fait atten- dre et, 1 quelques jours plus tard, un inspecteur de cette Administration, détaché spécialement par le service central, pouvait constater « de visu > > des augmentations considérables de trafic correspondant exactement i l'augmentation du nombre des visi- teurs. Comme suite à cette visite, le Syn- dicat d'Initiative vient de recevoir du ministère des P. T. T., la lettre sui- vante : c Paris, le 23 septembre 1930. » Monsieur le Président, » Vous avez bien voulu appeler mon attention sur l'insuffisance des moyens d'action du bureau de poste - le Cannes et sur les attentes prolon- ies imposées au public à certaines iures d'affluence. s- J'ai l'honneur de vous faire con- Lître, comme suite à ma lettre du 25 août dernier, qu'en vue de remé- lier à ces inconvénients, le Directeur lépartemental vient d'être autorisé à utiliser deux auxiliaires de renfort. En outre, une surveillance spéciale 'st exercée sur ce bureau en vue de ui fournir, le cas échéant, les noyons d'action supplémentaires qui apparaîtraient nécessaires. » Veuillez agréer, Monsieur le Pré- iident, l'assurance de ma considéia- ,ion distinguée. » Pour le ministre des P.T.T.. Le Conseiller d'Etat; Directeur du Service Central. Illisible. Ainsi, l'action du Syndicat d'Initia- tive vient de recevoir une solution provisoire. Nous disons t solution provisoire » car cette augmentation de deux uni- tés ne constitue qu'un renfort passa- ger. En effet, la ville de Cannes, station hivernale, n'est pas comprise parmi r stations estivales bénéficiant au- matiquement d'une brigade saison- ère. Or, notre station a reçu, cet été, 30.000 visiteurs environ", soit uno ine de 5.000 visiteurs par mois, tandis que 70.000 touristes la fréquen- tent pendant la période d'hiver, soit une moyenne mensuelle de 10.000 vi- siteurs. Le mouvement touristique estival, qui était nul, il y a quelques années, égale donc la moitié de celui de la saison d'hiver. Si l'on considère, d'autre part, le mois de pointe de ce que nous appe- lons encore chaque saison, soit février et août, par exemple, on constate un rapprochement très sensible. En effet, le nombre de visiteurs arrivés au cours de ces deirx mois sont respectivement de 12,000 et 2.000 soit, en été, les trois quarts de l'hiver. Ce sont ces arguments, que le Syn- dicat d'Initiative développera auprès de l'Administration des P. T. T. afin que Cannes, station hivernale, qui reçoit, en un mois d'été, 9.000 visi- teurs, puisse être considérée comme une ville de saison continue. La réception des Argentins A l'heure paraîtront ces lignes, le. Mission Argentine sera sur le point de faire la connaissance de notre ville. Nous offrons à ces représen- tants distingués d'une nation amie, nos voeuw les plus cordiaux de bien- De Cannes, dont ils ont admiré, du- rant leur passage en mer, la mer- veilleuse situation, nous ne pouvons rien leur ' dire, confiants que nous sommes dans leur enthousiasme. Les vieux sites du Suquet, une ré- ception très cordiale â la Mairie, un souvenir à nos morts glorieux, une messe à Vile Saint-Honorat avec des chants provençaux, un gala au Palm Beach et, par dessus le marché,, un 'Maurice Chevalier qui a suscité leur admiration, voilà ce que nous pour- rons donner à ces hôtes durant leur court séjour avec l'espoir qu'ils em- porteront le meilleur souvenir de notre ville et que dans leur coeur et. dans leur mémoire Cannas s'inscrira en lettres gigantesques. La délégation argentine à l'île Saint-Honorat Office Départementale des Pupilles de la Nation Répondant au désir du Comité des Fêtes, l'Académie Provençale donnera aujourd'hui dimanche 5 octobre, à l'Ile St-Honorat, une messe Proven- çale en l'honneur des intellectuels ar- gentins qui seront les hôtes de la ville. La messe traditionnelle sera célé- brée dans le cloître de l'orphelinat par l'Abbé Musso. Elle comprendra la Bénédiction des Armes, la distribu- tion du pain bénit, des chants pro- vençaux « A Capella » par la chor; du Patronage de l'Académie Proven- çale, sous la direction de Mlle Ber- trand, et par les solistes de l'Acadé- mie : Mmes Audibert et Changeon, M. Gallo. ..A la fin de l'office auront lieu 1, bénédiction et la danse de la « Sou- che :> de St-Marc. La survivance de cette, danse crée, manifestée encore dans de n breux pays vignobles, est assurée par les diverses sections de l'Académis qui l'exécute en Gascogne, en Proven- ce et dans le Comtat. La Danse de la Souche est for d'alternances de danses, de prière de chants religieux, grecs (Comme Hy- rie) français et provençaux. ' Leur texte très ancien et très naïf est le'seul exemple de la curieu: association de ces trois langues qui soient parvenues jusqu'à nous. Dans la pinède sera donnée une au- e danse religieuse, la danse du Chivau-Frus ou cheval fringant. Cettn réjouissance populaire du moyen-âge fut réglée par le roi René de Pro- vence pour faire partie des Bravades et Processions de la Fête-Dieu. Quelques rares villes, comme Fré- jus, ont conservé jusqu'à notre épo- que cette si pittoresque tradition. Les vieux cannois se rappellent encore avoir vu, dans l'antique cité voisine, les «Chivau-Frus» de la procession do St-François. , Ces diverses manifestations for- ment une belle évocation de la vie religieuse populaire. Nul doute que nos hôtes argentins ne soient vive- ment intéressés par cette précieuse documentation sur le traditionalisme en Provence. Le prochain grand bal das Parfums ECHOS A la Mairie M. Charles Antoni "et M. Pierre, Nouveau sont rentrés de vacances et ont repris leurs fonctions à la mai- rie. On sait que M. Antoni est chargé de l'étude de la question de l'élec- tricité, qui est particulièrement à Ire du jour, et que M. Nouveau, ur des nouveaux jardins de l'es- planade des Alliés, doit donner les dernières instructions pour que soient fleuris et terminés ceux-ci. M. Rey, le sympathique proprié- taire du Café des Allées, avait eu, mardi soir, la délicate attention d'of- frir, à l'occasion du prochain ma- jiage de sa fille avec M." Renoux, le négociant bien connu, un vin d'hon- neur à ses compatriotes savoyards, n groupement l'Allobroge.- Nombreux avalant répondu à cette imable invitation, heureux de se re- voir, de rappeller ls terroir savoyard :t de formuler aux futurs époux leurs plus sincères voeux de bonheur, auxquels nous joignons les nôtres. Le Dr P. Jones, de retour à Can- nes, a repria ses consultations, à son cabinet dentaire, 23, rue des Etats- Unis. Téléphone 7.24. Le mouvement des visiteurs pendant la Saison d'Eté 1930 Le nombre des visiteurs ayant sé- journé à Cannes, au cours de la sai- son d'été, qui vient de clôturer, c'est- à-dire du I " au 30 septembre, s'est élevé à 28,055, en augmentation de 5,232 par rapport â la saison précé- dente. Voici le décompte par nationalité : France, 15.313; Allemagne, 908; Angleterre, 1.679; République Argen- tine, 88; Australie, .82; Autriche, 292; Belgique, 414; Erésil, 65; Cana- da, .51; Chili, 35;' Danemark, 133 Egypte, 59; Espagne, 313; Etats- Unis. 1.596; Grec;:, 102; Hollande, 196; Hongrie. 155; Indes, 38; Irlande, 55; Italie, 2.301; Luxembourg, 83; Mexique, 48; Norvège, 103; Pérou, 36; Pologne, 334; Portugal, 118; Rou- manie,'239; Russie, 693; Suède, 129; Suisse, 773; Tchécoslovaquie, 722; Turquie, 55; Yougoslavie, 257; Ar- ménie, 68; Japon, 35; Bulgarie, Perse, 45; Finlande, 53; Géorgie, 41; Uruguay, 36; Cuba, 54; Afghanistan, 32; Chine, 55; Albanie, 41; Ethiopie, 1; Lithuanie, 30. La comparaison de ces chiffres avec ceux de la saison 1929 montre les écarts suivants : Eu augmentation : France, 2.609 Allemagne, 381; Grande-Bretagne, 58; République Argentine, 6; Austra- ta 30; Belgique. 30; Bréçjl, 21; Da- iinark, 55; Egypte, 11; Espagne, 107; ' Etat-Unis, S7S; Hollande, 35; ongrie, 1; Inde, 12; Irlande, 5; Ita- ;, 457; Luxembourg, 41; Mexique, '; Norvège, 55; Pérou, 5; Pologne, 68; Portugal, 61; Roumanie, 83; Rus- sie, 106; Suède, 54; Suisse, 141; Yougoslavie, 116; Arménie, 12; Ja- pon, 10; Bulgarie, 47; Perse, 43; Fin- lande, 43; Géorgie, 41; Uruguay, 36; Cuba, 54; Afghanistan, 32; Chine, 36; Albanie, 41; Ethiopie, 1; Lithua- nie, 3o! En diminution :t Autriche, 40; Ca- nada, 5; Chili, 3; Grèce, 7; Tchéco- slovaquie, 74; Turquie, 8. Les parents ou gardiens dont les ressources ont été reconnues insuffi- santes pour assurer le développe- ment normal des pupilles qu'ils ont en charge, pourront se présenter, munis de la carte d'identité -de cha- que pupille, au bureau du percepteur leur canton pour y percevoir le montant de la subvention afférsnte 3" trimestre 1930, à compter ds mercredi 1" octobre. es percepteurs se dessaisissent des états de paiement à lafindu 3 d'octobre. Les intéressés 1 qui auront négligé de percevoir le mon- tant de la subvention qui leur a été allouée, seront considérés comme disposant de ressources suffisantes et la subvention pourra leur êti-3 sup- primée. Dans tous les cas, aucun rappel ne sera fait des subventions non perçues en temps utile. Il est rappelé que les subventions ne sont mandatées, en fin de tri- mestre, que si la famille a fait par- venir â l'Office un certificat scolaire indiquant le nombre de présences effectives en classe durant le tri- mestre précédent, ou un certificat d'apprentissage signé par l'em- ployeur, visé par le président de la Section cantonale et indiquant no- tamment lenom et l'adresse de l'em- ployeur, la nature et la durée de l'apprentissage, le salaire reçu par le pupille. Les pupilles pour lesquels aucun certificat n'a été produit ont été considérés comme ayant cessé leurs études ou leur apprentissage et au- cune somme n'a été portée pour eux, aur les états d'émargements. M. Pierre Hugues, président de la Chambre Syndicale des Maîtres Coif- feurs-Parfumeurs de la ville- de Can- nes vient de recevoir de M. André, l'aimable directeur du Casino Muni- cipal, l'autorisation d'organiser « Le Grad Bal des Parfums » dans les alons du Cercle Nautique pour le di- manche 9 novembre, à 21 h. 30. Nous pouvons être assurés que la Chambre Syndicale des Maîtres Coif- feurs-Parfumeurs ne reculera devant aucun sacrifice pour donner, cette année, à cette fête, un éclat sans pré- cédent. On peut dire déjà que, par, exemple, il évoquera des fontaines laissant'échapper des baumes divers; des vapeurs enivrantes montant len- tement le long des murs de la salle, des pluies de roscs tombant sur les danseurs, un orchestre éthéré. Il y aura tout cela. Peut-être cependant les fontaines embaumées seront-elles remplacées par des jets agréables, caressants de parfums de 'Chypre, d'Origan ou d'Ambre, des cartes, des sachets, des flacons, des poudres, des crèmes aux violentes senteurs, des pétales de rosés parfumés, peut-être les fleurs seront-elles artificielles ' Mais on pourra quand même se croi dans un éden dont parlent les histoi- res, où les fleurs avaient pour langa- ge des odeurs. Enfin, en résumé, cha- cun emportera des souvenirs, car plus de mille objets de parfumerie seront distribués. Nous donnerons en temps opportun Enquête Erreur permise _. Monsieur qui était entré dans une église de notre ville pendant un grand office, arpenta l'allée médiane de la grande nef en clierchant une place pour accomplir ses devoirs religieux. Ses yeux ne lui ayant révélé aucune disponibilité parmi les rangées -éta- tre la porte et la table de ion, le Monsieur allait peut- être se résigner à prier debout parmi la foule qui encombre les abords du tes de « communs » pour fidèles humbles, quand la loueuse de chaises, dame respectable et insinuan- te, fit signe au Monsieur et baissant, iv. bout de la rangée, un strapontin, lui indiqua cesiège imprévu. Le Monsieur s'assit sans trop de confort aux côtés d'une dame assez puissante qui s'appuyait avec pesan- l'accoudoir deson* fauteuil. Puis il se surprit à attendre quelque ihose d'extraordinaire qui pouvait •essembler à un spectacle. Malheureusement bas, parmi les éclatantes lueurs des rampes électri- ques, il ne se produisait pas de nou- veautés sensationnelles, Et il hésitait sur la mauvaise qualité de sa vision quand il entendit de la musique. Décidément il allait de surprise en surprise. Une voix féminine montait vers la voûte et se répandait ampli- fiée sur l'assistance, mais cette vois; lui parvenait de l'arrière et cette <nstatation, en ajoutant un peu plus de déroute à sonintellect, lui donnait une furieuse envie de se. retourner, pour faire comme les autres fidèles. Seul le souci de soncentre de gravité le contraignait à résister à cette con- tagion. Alors, le Monsieur se prit à réflé- chir que le Progrès opérait tant et tant de miracles que l'on pouvait s'attendre à tout. Il sourit philosophi- quement de son erreur qui lui avait fait prendre une salle de spectacle pour une église ; il pensa que tout pouvait s'arranger puisque ses des- seins étaient purs et finalement il conclut par cette formule, éclose sous la protection du Code et po; •conséquent de la Justice: « L'intention vaut l'acte ». Mais le Monsieur en était là de ses pensées 'quand la prétendue loueuse de chaises vint lui tendre la lui réclamer le prix de sa sollicitude. Alors le Monsieur lui remit reusevwnt un billet de cinq fn lui réclama sur un ton discret : un. programme, une lorgnette et un petit ADESTE Avis du Bureau des Etrangers Les étrangers qui arrivent à Can- nes doivent se présenter au bui pour faire leur déclaration de rési- dence et pour demander tous rensei- Bments ouaccomplir toutes for- .lités concernant les cartes d'iden- tité obligatoires pour le séjour er France. Les étrangers encore en pos- session de récépissé délivrés en 1929 et 1930 et qui n'ont pas retiré leui carte d'identité, sont priés de le fain .u plus tôt, s'ils ne veulent pas s'ex ioser à des difficultés lors du pro chain renouvellement. Fédération des Invalides du travail Le public est prévenu qu'une en- quête, relative à la demande présen- tée par M. Rocclï, agissant à titre de gérant de la Société J. Cecchini, J. Mauro et Cie, dorrt le siège 3ocial est à Cannes, rue de Châteaudun, 30, en vue d'être autorisé à agrandir dans cette ville, à l'adresse sus-indiquée, l'établissement qu'elle exploite et qui comprendra ; 1" Un garage pouvant contenir 60 voitures; 2" un dépôt de 3.000 litres d'essence de pétrole contenus dans un réservoir souterrain; 3" un atelier de réparations comprenant 15 étaux ou enclumes et employant 15 ou- vriers, est ouverte dans la Ville de Cannes à partir du l" r octobre 1930 et se continuera pendant 15 jours jusqu'au 15 octobre 1930 inclus. En conséquence, les personnes in- téressées pourront prendre connnais- sance du dossier, au Secrétariat de la Mairie (guichet n" 2) et formuler leurs réclamations, s'il y a lieu. Ecole Municipale deMusique Plusieurs anciens élèves ayant ma- nifesté le désir d'apprendre l'harmo- nie, le directeur a décidé de crée; cette classe. M. Guérini Léon, 1er prix de piano et d'harmonie du Conservatoire de Toulon. ' membre de la Société des auteurs et compositeurs de musique, ayant offert son concours bénévole, sera chargé de professer cette classe d'harmonie. Nous lui adressons nos sincères compliments. Pour les inscriptions, les mardi: jeudis et samedis, 1 de 11 h. à 12 h., à la Mairie (salle du rez-de-enaussée) le programme é détaillé de cette fêta p qui d'année en année prend plus d'ampleur et remporte un grand suo- cès auprès dea membres.de la cor- poration et de leura invités. Pharmacies de Garde 5 octobre Antoni, place Gambetta. Tél. 11.37 Gaudia, rue Félix-Faure. TOI. 0,18. SECTION DE CANNES Le Comité de la section a tenu sa réunion mensuelle. Le nombre di adhérents de la section est aujourd'bu. 50. Ce premier résultat est satis- faisant, mais ce chiffre est loin d< celui qui devrait grouper tous le téressés. Le Comité rappelle que la perma nence de la section, fonctionne r( gulièrement tous les lundis, de 17 15 heures, à la Maison des Aveugle! rue Louis .Braille, et que tous les con seils dont ils ont besoin pour la dé- fense de leurs intérêts leur sont doi nés gratuitement par le conseiller ji ridique de la section. Les camarades n'ont d'autres obli gâtions que le .paiement de leu: tisation : 2 fr. par mois. Une réunion de propagande sera organisée pour le dimanche 16 novem bre, avec le concours d'un conféren cier spécialiste. Adresser les adhésions à la pe: •manencp, ou au trésorier de la sei tion, le camarade Lavoute, quartii St-Joseph, La Bocca. Permanence Médicale DU 5 AXJ 11 OCTOBRE Journée du 5 octobre : Dr Pécoui 28, boulevard Carriot Tél. 4.29. Nuit du 5 : Dr Houssiaux, 7, boi levard Carnot. Tél. 4.63. Nuit du 6 : Dr Baloux, routi Fréjus, La Bocca. Tél. 12.05. Nuit du 7 ; Dr Bertrand, 8, rue Li Fontaine. Tél. 21.85. Nuit du 8 : Dr Florena, 46, n d'Antibes. Tél. 20.48. "Nuit du 9 ; Dr Campana, 25, Hoche. Tél. 16.82. Nuit du 10 : Dr Saint-Martin, av. nue de St-Cassien, La Bocca. T, 19.0 1 Nuit du 11 : Cadinouche, : Marlus-Aune. Tél. 26.72. scendants des Vieilles Familles Cannoises Nous voici aux joura sombras, de- is juillet la France est en guerre ; l'Allemagne, les événements heureux: se précipitent et, après :hute de Sedan, l'Assemblée Na- ale prononce la déchéance de empereur Napoléon III. La Troi- :me République est proclamée lfl septembre 1870. Dès que ces événements sont con- LS. donnés un peu tard il est vrai .r le maire, la population cannoise itraînée par les républicains envahit Hôtel de Ville, qui était encore au. 50 actuel de la rue Félix-Faure, lasse la municipalité en exerçant oies de fait contre quelques illers. M. Donat-Méro est ar- :té et conduit à Nice il est ce- îndant laissé enliberté à la condl- m que pour le moment il-ne re- irnera pas à Cannes. Par un arrêté du préfet, en date du septembre 1870, le Conseil muni- pal de Cannes est et demeure dis- us, enmême temps, une Commis- ion municipale est nommée et en Dici sa composition : ire : M. Borniol fils; adjoint : M, Suiffet (Fierre- lonaparte); 2* adjoint : M. Saïssy (Amédéet; Membres : MM. Teisaeire {Yves), apitaine. marin; Arluc (Guillaume), loulanger; . Isnard (Hubert), capi- e marin; Guirard, fabriquant de issures; Dragon (Jean), capitaine •in; Ardisson (Biaise), capitaine •in; Philip, chaudronnier; Mour- .an (Jean-Baptiste), propriétaire ; icard (Joseph), négociant; Terre- msse, propriétaire ; Ardisson Pierre), marchands defleurs;Las- ierre (Félix), maître tonnelier; Ga- tgnaire (Pierre), docteur enméde- ine; Bon (Antoine), marchand de leurs; Aubert (époux Tubie), patron êcheur; Millet (époux Varaldy), larfumeur; Morin, charpentier, et Laurent, tailleur de pierres. L'arrêté est signé de. M. Baragnon, >réfet.' M. Arluc (Guillaume), ayant re- :usé de faire partie de la commission it le capitaine Dragon étant à ce loment absent de Cannes, les mem- bres présents sont déclarés, au nom e la République, membres de la )ommission municipale provisoire. A ce moment, il y a lieu d'avoir •ecours à des employés supplémen- 3, attendus que ceux des bu- reaux de la mairie ont une lourde :harge par suite de la situation ac- - uelle; ces employés supplémentaires iront chargés du travail nécessité ir les élections au Conseil munici- il et à l'Assemblée Constituante. Il it enoutre voté une somme de )0 francs, pour acquitter les frais transport, jusqu'à Nice, des jeu- ÏS gens nécessiteux qui désirent :ontracter un engagement volontaire lour la durée de la guerre, car, dans 'état de péril dans lequel se trouve la France, il est nécessaire d'encou- rager les engagements. ie compagnie de francs-tireur^ à l'effectif de 54 hommes, est orga- nisée; pour subvenir à leurs plus tressants besoins une somme de ;,500 francs est allouée à cette com- >agnie ; quant à son armement, il ;era fourni par l'Etat. La cavalerie :1e la garde sédentaire est également constituée, elle est destinée à rem- placer la gendarmerie. Pour les engagements volontaireSi i écriteau placé à l'Hôtel de Ville rapelle que la « Patrie est en dan- 3. et à l'île Sainte-Marguerite, le capitaine Spinabelli instruit les re- s qui s'illustreront plus tard aux combats de l'armée de la Loire. Entre temps, les citoyens Terre- rousse, Bon et Millet, sont nommés abres d'une commission à l'effet d'étudier les noms à donner aux rues et boulevards qui méritent d'êtra igés, voici quelques nouveaux is : nos Allées deviennent Allées Républicaines, ensuite, le boulevard de la Liberté, la rue du 4-Septem- bre, la rue Barbes, le boulevard St-, Pierre, la rue Rostan change son nom contre celui de Baudin, la rue du Bivouac-Napoléon devient rue Bi- vouac, le chemin conduisant à l'é- glise, rue Miradou, le boulevard de l'Impératrice reprend son nom de boulevard de la Croisette et enfin la rue Woldfield et la rue Hoche. Une l r " compagnie -de marche des volontaires de la garde nationale est mobilisée, une somme de 18,500 frs est votée pour venir au secours de volontaires et de leurs familles. L'HORAIRE D'HIVER des Trains de la Cie P.-L.M. grand format EST EN VENTE à l'imprimerie Robaudy 24, Rue Hoche, CANNES Prix : 3 francs

LELTTTOR - archivesjournaux.ville-cannes.frarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1930/Jx5... · . nicipal faisait ce qu'il croyait utile de faire et ... de voir un peu

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46- Année. — N" 12.839 Le Numéro: 26 centimes. Dimanche 5 Octobre 1930

LELTTTORAFortuné ROBAUDY, Fondateur ORGANE DES STATIONS HJÎVEKNAI^SS

Administration et v ; action24, Rae Hoche, CANVfA'- - TÉ-

Journal Littéraire et Mondain de Cannes et de l'Arrondissement de GrassePublie les annonces judlclalreB et légales, les avis des Tribunaux de Commerce, Actes'de sociétés. Vente» et cessions de fonds de commerce, etc... R-. C. Cannes 4.36:

ABONNEMENTSCannes et Départe- 1 » * »°"

ments UmitropheB... 12 fr. 6 fr.Autres départements.. 14 ? T »Union Ptwîale 26 » 13 >

A N N O N C E S i* ugHEchos ( 1 " page) 12 fr.Chron. locale et régionale 8 »Aprea chronique B »Réclames (3* page) -. 4 >Annonces (4* page) 2 DOAnnonces légales 1 60Petites annonces 1 >

Lea «uuoDcea font rcçuM an bureu 4ndt publicité

Le Budgetdu Comité des Fêteset le Conseil Municipal

Le Conseil Municipal s'estréuni mercredi soir pour enten-dre M. Wyngaard, directeur duComité des Fêtes, et pour définirla subvention de la ville qui estnécessaire au chapitre des ré-jouissances d'hiver et d'été. '

Nous avons eu l'occasion re-nouvelée de dire ici à quels cal-culs devait se livrer le Comitédes Fêtes de Cannes, pour ac-

<) complir un programme digne_denotre ville et pour se limiter àson budget.

Autrefois on avait cette res-source, le Comité des Fêtes mu-

. nicipal faisait ce qu'il croyaitutile de faire et quand arrivaitla période des comptes à rendre,comme il manquait ordinaire-ment quelques dizaines de millefrancs pour boucler les opéra-tions, les conseillers faisaientvoter le supplément. C'était fa-

•< cile.Quand M. Wyngaard, sous

l'ancienne Municipalité prit ladirection des fêtes et n'admitplus nos Ediles que comme con-trôleurs de ses dépensas, on luiintima l'ordre de se débrouilleravec la subvention de la villesans espoir de supplément. L'en-gagement fut pris et il fut tenu.Cette année-là, nous eûmespourtant les Fêtes franco-an-glaises qui furent brillantes.

La Municipalité changea ettrouva qu'après ce premierexemple, le directeur du Comitédes Fêtes pouvait continuer,ïl fit les Fêtes Latines et bou-cla encore son budget. Mais ilest nécessaire d'ajouter quepour parvenir à cette solution,il dut faire appel à des concoursprivés. Puis, on le chargea desfêtes d'été, moyennant une sub-vention de cent mille francs qui

»l fut dispersée dans un morcelle-ment d'encouragements finan-ciers à fournir à des petites ma-nifestations sans importance.

M. Wyngaard voulait avoir lapermission, de voir un peu plusgrand pour les fêtes de toutel'année et il demandait au Con-seil municipal une subventiond'un million, car à cet effort dela ville devait correspondre uneffort des directeurs de Casinosd'hiver et d'été.

Le Conseil municipal a adop-té le principe de cette subven-tion annuelle et nous ne pou-vons que l'en féliciter.

Mais, il restait à définir net-tement les exigences du Conseilmunicipal pour les réjouissan-ces du Carnaval, car personnen'ignore qu'il existe, parmi nos

- Ediles, quelques irréductibles,qui veulent se faire les cham-pions de la cause populaire et

t prétendent que l'on peut faireun beau Carnaval avec peud'argent.

Une majorité s'est rangée àl'avis assez sage, parce qu'il estfondé sur l'expérience, que nousferions, avec la subventionaccordée, les fêtes diverses queréclame notre réputation mon-diale et qu'au cas où l'on vou-drait augmenter les manifesta-tions Carnavalesques, on appor-terait un supplément de ressour-

V\ ces financières.Cette solution paraît honnête.

Et les arguments qui l'ont dé-terminée sont suffisants. H fautavant tout, à Cannes, ville deluxe, des fêtes qui correspon-dent au désir de la clientèle élé-gante, or Carnaval ne peut êtrecompris dans celles-là. De plus,si nous voulons vraiment éta-blir un Carnaval digne de notrerang, il convient de dépenser au

'•^ moins 7 à 800.000 francs, somme1 qui nuira à l'élaboration d'au-'

très fêtes indispensables.Le Carnaval existera donc

quand même à Cannes, sous laforme simple de réjouissancespubliques et l'on trouvera quandmême le moyen, avec des musi-ques et des bals, de se distrairesuffisamment.

Nous espérons, avec la con-fiance toujours témoignée au

; . .directeur du Comité des Fêtes,

Billet de ia Semaineles dieux soient bénis quand

us . fournissent des exemples

la questv:is une ville oii de Vclectri- -Cames n'a nieprouve qi

primlègc.Mais, dans cette ville, qui ne dis-

pose pas comme la nôtre diuiie pépi-nière de '< bon sens * éclos sous sesformes les plus riches, la municipalité-a pris une courageuse initiative.

Elle a confié l'étude de ce problè-me aux membres des sociétés littérai-res, artistiques et musicales.

Ceux-là n'ont pas eu le courage derefuser puisq*u'ils étaient capables decommuniquer leur flamme, contenant,lumière et force.

De cette ingénieuse compétition,dotée de prix importants, vont naîtredes romans, des poèmes en plusieurs

cantates et desf badin a naturelle-)

opéras,ent été

évincé.Je n'irai pas jusqu'à vous assurer

que c'est à la lumière et à Ui puis-sance de ces œuvres que lex citoyensde la dite ville s'éclaireront ou ac-

teront des machines, maii ils ontl'espoir que es procédé leur évitera de'aire rire d'eux.

Car, avant d'arriver à cette for-mule, ils avaient tenté plusieursissais infructueux. Ils avaient touti'abord pensé confier cette étude àquelques spécialistes, maii ils virentéclore les ingénieurs et les électriciens

>. nombre incalculable qui les in-ùéta.Rassemblés, en effet, ces deux

titres offrent ordinairement une va-qui se complète par des majus-

cules significatives représentant undiplôme, mais dissociés, ils ne valentplus grand'clioSG du fait que tout le

ide en France peut s^ vanterd'être ingénieur ou électricien.

Et puis l'expérience les renseignaencore bien mieux quand ils s'aper-çurent que le marchand, de cacaouet-

le gardien du Musée, le tondeurde chiens et le rempailleur de chaises

étendaient connaître à fond lemoyen de tourner un interrupteur et

rrogeaient, par conséquent, le droitOmettre un avis sentencieux.Je crois être bon prophète en disant

que cette ville sera la mieux éclairéede France avant peu, car ses diri-geants et ses habitants sont dignesde ce résultat.

Ils en sont dignes parce qu'ils onteut le courage de faira admettre quela poésie et l'ha nie sont très su-ppérieures û toutes sàrtcs de vilainesmenées vindicatives ou politiques.

Ils en sont dignes parce qu'ils ontainsi convaincu d'inutilité toutes sor-tes de gens qui confondent stupide-ment l'effronterie et l'intelligence.

Ils en sont dignes parce que, pen-dant l'élaboration des romans, desodes et des opéras, ïl y a deux ou troisspécialistes, des vrais, qui mettent laquestion au point et qui peuv

Hier avec réflexion.PLVRSS.

La question des Eaux

nt ira-

M. Bonfïls, directeur général de laSociété Lyonnaise des Eaux et d

à C â ll'Eclairage,fin de la semaientendu par lpour l'exposé da apporter au

l

-enu à Cannes â laie dernière et a étéConseil municipal,

=s modifications utile•éseau de Cannes, an

un pror du Comi

un programme très digne denotre ville et dont nous connaî-trons bientôt les grandes lignes.Mais là encore il faut être pru-dent car nous ne manquons pasde susciter chaque année desjalousies qui font que si Cannesannonce une fête grandiose onessaie aussitôt dans le voisina-ge de nous couper l'herbe sousles pieds en fabriquant une fêtedu même genre. Ces -essais ontété jusqu'ici infructueux, maisils nous incitent pourtant à unediscrétion prudente.

de préserver la population de toutepénurie.

Naturellement au cours de centretien amical ont été abordées 1questions des compteurs à eau po-l'habitant et de la double canalistion, mais on sait depuis fort long-temps que cet aménagement parfaiicoûterait fort cher à la ville parerque la Compagnie des Eaux possèdiles moyens contractuels ds nou;abandonner la dépense.

Nous aurons l'occasion de raveniprochainement sur ce problème qui

icore été élucidé.

M. Léon Barétysous • secrétaire d'Etat

à Marseille

i VI" Foire internationale deMarseille, déjà honorée de la visitede MM. Pietri, ministre des Colonies,et Eouisson, président de la Cham-

des! députés, a reçu dimancheïeptembre, M. Léon Baréty, sous-

secrétaire d'Etat au Budget, députédes Alpes-Maritimes, qui est venuprésider la cérémonie de clôture decette grande manifestation économi-que. C'est un nouveau témoignagede l'intérêt que le gouvernementporte à celle-ci et aussi un précieuxencouragement qui ,lui est donné parl'éminente personnalité qu'est M. Ba-réty. ,

Les présidents des Chambres deCommerce, délégués à la Conférencedes Chambres de Commerce médi-terranéennes, ont rehaussé de leurprésence cette manifestation.

M. le Sous-secrétaire d'Etat a étéreçu officiellement au parc Chanotpar M. Artaud, président, et lesmembres du Conseil d'administra-tion, et par M. Georges Brenier.président de la Chambre de Com-merce de Marseille, et président dela Conférence méditerranéenne.

Le fonctionnementdes services des P. T. T.

Le succès considérable de notresaigpn d'été a déterminé, dans lesprincipaux services publics et toutparticulièrement dans les services desP.T.T. un surcroît de besogne auquelle, personnel restreint, à cette époquede l'année, ne pouvait plus faire face,malgré son dévouement auquel nousdevons rendre hommage.

Cette situation n'a pas échappé al'attention du Syndicat < d'Initiativequi, en date du 22 août, signalait auministre des P.T.T. l'embouteillagedes services .postaux de notre ville. •

Le résultat ne s'est pas fait atten-dre et,1 quelques jours plus tard, uninspecteur de cette Administration,détaché spécialement par le servicecentral, pouvait constater « de visu >•>des augmentations considérables detrafic correspondant exactement il'augmentation du nombre des visi-teurs.

Comme suite à cette visite, le Syn-dicat d'Initiative vient de recevoir duministère des P. T. T., la lettre sui-vante :

c Paris, le 23 septembre 1930.» Monsieur le Président,

» Vous avez bien voulu appelermon attention sur l'insuffisance desmoyens d'action du bureau de poste -le Cannes et sur les attentes prolon-

ies imposées au public à certainesiures d'affluence.s- J'ai l'honneur de vous faire con-Lître, comme suite à ma lettre du

25 août dernier, qu'en vue de remé-lier à ces inconvénients, le Directeurlépartemental vient d'être autorisé à

utiliser deux auxiliaires de renfort.En outre, une surveillance spéciale'st exercée sur ce bureau en vue deui fournir, le cas échéant, lesnoyons d'action supplémentaires qui

apparaîtraient nécessaires.» Veuillez agréer, Monsieur le Pré-

iident, l'assurance de ma considéia-,ion distinguée.

» Pour le ministre des P.T.T..Le Conseiller d'Etat;

Directeur du Service Central.Illisible.

Ainsi, l'action du Syndicat d'Initia-tive vient de recevoir une solutionprovisoire.

Nous disons t solution provisoire »car cette augmentation de deux uni-tés ne constitue qu'un renfort passa-ger.

En effet, la ville de Cannes, stationhivernale, n'est pas comprise parmi

r stations estivales bénéficiant au-matiquement d'une brigade saison-ère.Or, notre station a reçu, cet été,

30.000 visiteurs environ", soit unoine de 5.000 visiteurs par mois,

tandis que 70.000 touristes la fréquen-tent pendant la période d'hiver, soitune moyenne mensuelle de 10.000 vi-siteurs.

Le mouvement touristique estival,qui était nul, il y a quelques années,égale donc la moitié de celui de lasaison d'hiver.

Si l'on considère, d'autre part, lemois de pointe de ce que nous appe-lons encore chaque saison, soit févrieret août, par exemple, on constate unrapprochement très sensible.

En effet, le nombre de visiteursarrivés au cours de ces deirx moissont respectivement de 12,000 et 2.000soit, en été, les trois quarts de l'hiver.

Ce sont ces arguments, que le Syn-dicat d'Initiative développera auprèsde l'Administration des P. T. T. afinque Cannes, station hivernale, quireçoit, en un mois d'été, 9.000 visi-teurs, puisse être considérée commeune ville de saison continue.

La réception

des Argentins

A l'heure où paraîtront ces lignes,le. Mission Argentine sera sur lepoint de faire la connaissance denotre ville.

Nous offrons à ces représen-tants distingués d'une nation amie,nos vœuw les plus cordiaux de bien-

De Cannes, dont ils ont admiré, du-rant leur passage en mer, la mer-veilleuse situation, nous ne pouvonsrien leur ' dire, confiants que noussommes dans leur enthousiasme.

Les vieux sites du Suquet, une ré-ception très cordiale â la Mairie, unsouvenir à nos morts glorieux, unemesse à Vile Saint-Honorat avec deschants provençaux, un gala au PalmBeach et, par dessus le marché,, un'Maurice Chevalier qui a suscité leuradmiration, voilà ce que nous pour-rons donner à ces hôtes durant leurcourt séjour avec l'espoir qu'ils em-porteront le meilleur souvenir denotre ville et que dans leur cœur et.dans leur mémoire Cannas s'inscriraen lettres gigantesques.

La délégation argentineà l'île Saint-Honorat

Office Départementaledes Pupilles de la Nation

Répondant au désir du Comité desFêtes, l'Académie Provençale donneraaujourd'hui dimanche 5 octobre, àl'Ile St-Honorat, une messe Proven-çale en l'honneur des intellectuels ar-gentins qui seront les hôtes de la ville.

La messe traditionnelle sera célé-brée dans le cloître de l'orphelinatpar l'Abbé Musso. Elle comprendra laBénédiction des Armes, la distribu-tion du pain bénit, des chants pro-vençaux « A Capella » par la chor;du Patronage de l'Académie Proven-çale, sous la direction de Mlle Ber-trand, et par les solistes de l'Acadé-mie : Mmes Audibert et Changeon,M. Gallo.

..A la fin de l'office auront lieu 1,bénédiction et la danse de la « Sou-che :> de St-Marc.

La survivance de cette, dansecrée, manifestée encore dans de nbreux pays vignobles, est assurée parles diverses sections de l'Académisqui l'exécute en Gascogne, en Proven-ce et dans le Comtat.

La Danse de la Souche est ford'alternances de danses, de prièrede chants religieux, grecs (Comme Hy-rie) français et provençaux. '

Leur texte très ancien et très naïfest le'seul exemple de la curieu:association de ces trois langues quisoient parvenues jusqu'à nous.

Dans la pinède sera donnée une au-e danse religieuse, la danse du

Chivau-Frus ou cheval fringant. Cettnréjouissance populaire du moyen-âgefut réglée par le roi René de Pro-vence pour faire partie des Bravadeset Processions de la Fête-Dieu.

Quelques rares villes, comme Fré-jus, ont conservé jusqu'à notre épo-que cette si pittoresque tradition. Lesvieux cannois se rappellent encoreavoir vu, dans l'antique cité voisine,les «Chivau-Frus» de la procession doSt-François. ,

Ces diverses manifestations for-ment une belle évocation de la viereligieuse populaire. Nul doute quenos hôtes argentins ne soient vive-ment intéressés par cette précieusedocumentation sur le traditionalismeen Provence.

Le prochain grand baldas Parfums

ECHOS

A la MairieM. Charles Antoni "et M. Pierre,

Nouveau sont rentrés de vacances etont repris leurs fonctions à la mai-rie. On sait que M. Antoni est chargéde l'étude de la question de l'élec-tricité, qui est particulièrement • à

Ire du jour, et que M. Nouveau,ur des nouveaux jardins de l'es-

planade des Alliés, doit donner lesdernières instructions pour quesoient fleuris et terminés ceux-ci.

M. Rey, le sympathique proprié-taire du Café des Allées, avait eu,mardi soir, la délicate attention d'of-frir, à l'occasion du prochain ma-jiage de sa fille avec M." Renoux, lenégociant bien connu, un vin d'hon-neur à ses compatriotes savoyards,

n groupement l'Allobroge.-Nombreux avalant répondu à cette

imable invitation, heureux de se re-voir, de rappeller ls terroir savoyard:t de formuler aux futurs époux

leurs plus sincères vœux de bonheur,auxquels nous joignons les nôtres.

Le Dr P. Jones, de retour à Can-nes, a repria ses consultations, à soncabinet dentaire, 23, rue des Etats-Unis. Téléphone 7.24.

Le mouvement des visiteurspendant la Saison d'Eté 1930

Le nombre des visiteurs ayant sé-journé à Cannes, au cours de la sai-son d'été, qui vient de clôturer, c'est-à-dire du I " au 30 septembre, s'estélevé à 28,055, en augmentation de5,232 par rapport â la saison précé-dente.

Voici le décompte par nationalité :France, 15.313; Allemagne, 908;

Angleterre, 1.679; République Argen-tine, 88; Australie, .82; Autriche,292; Belgique, 414; Erésil, 65; Cana-da, .51; Chili, 35;' Danemark, 133Egypte, 59; Espagne, 313; Etats-Unis. 1.596; Grec;:, 102; Hollande,196; Hongrie. 155; Indes, 38; Irlande,55; Italie, 2.301; Luxembourg, 83;Mexique, 48; Norvège, 103; Pérou,36; Pologne, 334; Portugal, 118; Rou-manie,'239; Russie, 693; Suède, 129;Suisse, 773; Tchécoslovaquie, 722;Turquie, 55; Yougoslavie, 257; Ar-ménie, 68; Japon, 35; Bulgarie,Perse, 45; Finlande, 53; Géorgie, 41;Uruguay, 36; Cuba, 54; Afghanistan,32; Chine, 55; Albanie, 41; Ethiopie,1; Lithuanie, 30.

La comparaison de ces chiffresavec ceux de la saison 1929 montreles écarts suivants :

Eu augmentation : France, 2.609Allemagne, 381; Grande-Bretagne,58; République Argentine, 6; Austra-

ta 30; Belgique. 30; Bréçjl, 21; Da-iinark, 55; Egypte, 11; Espagne,

107; ' Etat-Unis, S7S; Hollande, 35;ongrie, 1; Inde, 12; Irlande, 5; Ita-;, 457; Luxembourg, 41; Mexique,'; Norvège, 55; Pérou, 5; Pologne,

68; Portugal, 61; Roumanie, 83; Rus-sie, 106; Suède, 54; Suisse, 141;Yougoslavie, 116; Arménie, 12; Ja-pon, 10; Bulgarie, 47; Perse, 43; Fin-lande, 43; Géorgie, 41; Uruguay, 36;Cuba, 54; Afghanistan, 32; Chine,36; Albanie, 41; Ethiopie, 1; Lithua-nie, 3o!

En diminution : t Autriche, 40; Ca-nada, 5; Chili, 3; Grèce, 7; Tchéco-slovaquie, 74; Turquie, 8.

Les parents ou gardiens dont lesressources ont été reconnues insuffi-santes pour assurer le développe-ment normal des pupilles qu'ils onten charge, pourront se présenter,munis de la carte d'identité -de cha-que pupille, au bureau du percepteur

leur canton pour y percevoir lemontant de la subvention afférsnte

3" trimestre 1930, à compter dsmercredi 1" octobre.

es percepteurs se dessaisissentdes états de paiement à la fin du

3 d'octobre. Les intéressés1 quiauront négligé de percevoir le mon-tant de la subvention qui leur a étéallouée, seront considérés commedisposant de ressources suffisantes etla subvention pourra leur êti-3 sup-primée. Dans tous les cas, aucunrappel ne sera fait des subventionsnon perçues en temps utile.

Il est rappelé que les subventionsne sont mandatées, en fin de tri-mestre, que si la famille a fait par-venir â l'Office un certificat scolaireindiquant le nombre de présenceseffectives en classe durant le tri-mestre précédent, ou un certificatd'apprentissage signé par l'em-ployeur, visé par le président de laSection cantonale et indiquant no-tamment le nom et l'adresse de l'em-ployeur, la nature et la durée del'apprentissage, le salaire reçu par lepupille.

Les pupilles pour lesquels aucuncertificat n'a été produit ont étéconsidérés comme ayant cessé leursétudes ou leur apprentissage et au-cune somme n'a été portée pour eux,aur les états d'émargements.

M. Pierre Hugues, président de laChambre Syndicale des Maîtres Coif-feurs-Parfumeurs de la ville- de Can-nes vient de recevoir de M. André,l'aimable directeur du Casino Muni-cipal, l'autorisation d'organiser « LeGrad Bal des Parfums » dans lesalons du Cercle Nautique pour le di-manche 9 novembre, à 21 h. 30.

Nous pouvons être assurés que laChambre Syndicale des Maîtres Coif-feurs-Parfumeurs ne reculera devantaucun sacrifice pour donner, cetteannée, à cette fête, un éclat sans pré-cédent. On peut dire déjà que, par,exemple, il évoquera des fontaineslaissant'échapper des baumes divers;des vapeurs enivrantes montant len-tement le long des murs de la salle,des pluies de roscs tombant sur lesdanseurs, un orchestre éthéré. Il yaura tout cela. Peut-être cependantles fontaines embaumées seront-ellesremplacées par des jets agréables,caressants de parfums de 'Chypre,d'Origan ou d'Ambre, des cartes, dessachets, des flacons, des poudres, descrèmes aux violentes senteurs, despétales de rosés parfumés, peut-êtreles fleurs seront-elles artificielles 'Mais on pourra quand même se croidans un éden dont parlent les histoi-res, où les fleurs avaient pour langa-ge des odeurs. Enfin, en résumé, cha-cun emportera des souvenirs, carplus de mille objets de parfumerieseront distribués.

Nous donnerons en temps opportun

Enquête

Erreur permise

_. Monsieur qui était entré dansune église de notre ville pendant ungrand office, arpenta l'allée médianede la grande nef en clierchant uneplace pour accomplir ses devoirsreligieux.

Ses yeux ne lui ayant révélé aucunedisponibilité parmi les rangées -éta-

tre la porte et la table deion, le Monsieur allait peut-

être se résigner à prier debout parmila foule qui encombre les abords du

tes de « communs » pourfidèles humbles, quand la loueuse dechaises, dame respectable et insinuan-te, fit signe au Monsieur et baissant,iv. bout de la rangée, un strapontin,lui indiqua ce siège imprévu.

Le Monsieur s'assit sans trop deconfort aux côtés d'une dame assezpuissante qui s'appuyait avec pesan-

l'accoudoir de son* fauteuil.Puis il se surprit à attendre quelqueihose d'extraordinaire qui pouvait•essembler à un spectacle.

Malheureusement là bas, parmi leséclatantes lueurs des rampes électri-ques, il ne se produisait pas de nou-veautés sensationnelles, Et il hésitaitsur la mauvaise qualité de sa visionquand il entendit de la musique.

Décidément il allait de surprise ensurprise. Une voix féminine montaitvers la voûte et se répandait ampli-fiée sur l'assistance, mais cette vois;lui parvenait de l'arrière et cette

<nstatation, en ajoutant un peu plusde déroute à son intellect, lui donnaitune furieuse envie de se. retourner,pour faire comme les autres fidèles.Seul le souci de son centre de gravitéle contraignait à résister à cette con-tagion.

Alors, le Monsieur se prit à réflé-chir que le Progrès opérait tant ettant de miracles que l'on pouvaits'attendre à tout. Il sourit philosophi-quement de son erreur qui lui avaitfait prendre une salle de spectaclepour une église ; il pensa que toutpouvait s'arranger puisque ses des-seins étaient purs et finalement ilconclut par cette formule, éclosesous la protection du Code et po;•conséquent de la Justice: « L'intentionvaut l'acte ».

Mais le Monsieur en était là de sespensées 'quand la prétendue loueusede chaises vint lui tendre lalui réclamer le prix de sa sollicitude.

Alors le Monsieur lui remitreusevwnt un billet de cinq fnlui réclama sur un ton discret : un.programme, une lorgnette et un petit

ADESTE

Avis du Bureaudes Etrangers

Les étrangers qui arrivent à Can-nes doivent se présenter au buipour faire leur déclaration de rési-dence et pour demander tous rensei-

Bments ou accomplir toutes for-.lités concernant les cartes d'iden-

tité obligatoires pour le séjour erFrance.

— Les étrangers encore en pos-session de récépissé délivrés en 1929et 1930 et qui n'ont pas retiré leuicarte d'identité, sont priés de le fain.u plus tôt, s'ils ne veulent pas s'exioser à des difficultés lors du pro

chain renouvellement.

Fédération des Invalidesdu travail

Le public est prévenu qu'une en-quête, relative à la demande présen-tée par M. Rocclï, agissant à titre degérant de la Société J. Cecchini, J.Mauro et Cie, dorrt le siège 3ocial està Cannes, rue de Châteaudun, 30, envue d'être autorisé à agrandir danscette ville, à l'adresse sus-indiquée,l'établissement qu'elle exploite et quicomprendra ;

1" Un garage pouvant contenir 60voitures; 2" un dépôt de 3.000 litresd'essence de pétrole contenus dansun réservoir souterrain; 3" un atelierde réparations comprenant 15 étauxou enclumes et employant 15 ou-vriers, est ouverte dans la Ville deCannes à partir du l"r octobre 1930et se continuera pendant 15 joursjusqu'au 15 octobre 1930 inclus.

En conséquence, les personnes in-téressées pourront prendre connnais-sance du dossier, au Secrétariat dela Mairie (guichet n" 2) et formulerleurs réclamations, s'il y a lieu.

Ecole Municipale de Musique

Plusieurs anciens élèves ayant ma-nifesté le désir d'apprendre l'harmo-nie, le directeur a décidé de crée;cette classe.

M. Guérini Léon, 1er prix de pianoet d'harmonie du Conservatoire deToulon. ' membre de la Société desauteurs et compositeurs de musique,ayant offert son concours bénévole,sera chargé de professer cette classed'harmonie.

Nous lui adressons nos sincèrescompliments.

Pour les inscriptions, les mardi:jeudis et samedis,1 de 11 h. à 12 h.,à la Mairie (salle du rez-de-enaussée)

le programmeé

détaillé de cette fêtapqui d'année en année prend plusd'ampleur et remporte un grand suo-cès auprès dea membres.de la cor-poration et de leura invités.

Pharmacies de Garde

5 octobreAntoni, place Gambetta. Tél. 11.37Gaudia, rue Félix-Faure. TOI. 0,18.

SECTION DE CANNES

Le Comité de la section a tenu saréunion mensuelle. Le nombre diadhérents de la section est aujourd'bu.

50. Ce premier résultat est satis-faisant, mais ce chiffre est loin d<celui qui devrait grouper tous letéressés.

Le Comité rappelle que la permanence de la section, fonctionne r(gulièrement tous les lundis, de 1715 heures, à la Maison des Aveugle!rue Louis .Braille, et que tous les conseils dont ils ont besoin pour la dé-fense de leurs intérêts leur sont doinés gratuitement par le conseiller jiridique de la section.

Les camarades n'ont d'autres obligâtions que le .paiement de leu:tisation : 2 fr. par mois.

Une réunion de propagande seraorganisée pour le dimanche 16 novembre, avec le concours d'un conférencier spécialiste.

Adresser les adhésions à la pe:•manencp, ou au trésorier de la seition, le camarade Lavoute, quartiiSt-Joseph, La Bocca.

Permanence Médicale

DU 5 AXJ 11 OCTOBREJournée du 5 octobre : Dr Pécoui

28, boulevard Carriot Tél. 4.29.Nuit du 5 : Dr Houssiaux, 7, boi

levard Carnot. Tél. 4.63.Nuit du 6 : Dr Baloux, routi

Fréjus, La Bocca. Tél. 12.05.Nuit du 7 ; Dr Bertrand, 8, rue Li

Fontaine. Tél. 21.85.Nuit du 8 : Dr Florena, 46, n

d'Antibes. Tél. 20.48."Nuit du 9 ; Dr Campana, 25,

Hoche. Tél. 16.82.Nuit du 10 : Dr Saint-Martin, av.

nue de St-Cassien, La Bocca. T, 19.01

Nuit du 11 : Cadinouche, :Marlus-Aune. Tél. 26.72.

scendants des VieillesFamilles Cannoises

Nous voici aux joura sombras, de-is juillet la France est en guerre; l'Allemagne, les événementsheureux: se précipitent et, après:hute de Sedan, l'Assemblée Na-ale prononce la déchéance de

empereur Napoléon III. La Troi-:me République est proclamée lflseptembre 1870.Dès que ces événements sont con-LS. donnés un peu tard il est vrai.r le maire, la population cannoiseitraînée par les républicains envahit

Hôtel de Ville, qui était encore au.50 actuel de la rue Félix-Faure,

lasse la municipalité en exerçantoies de fait contre quelquesillers. M. Donat-Méro est ar-

:té et conduit à Nice où il est ce-îndant laissé en liberté à la condl-m que pour le moment il-ne re-irnera pas à Cannes.Par un arrêté du préfet, en date du

septembre 1870, le Conseil muni-pal de Cannes est et demeure dis-us, en même temps, une Commis-

ion municipale est nommée et enDici sa composition :

ire : M. Borniol fils;adjoint : M, Suiffet (Fierre-

lonaparte);

2* adjoint : M. Saïssy (Amédéet;Membres : MM. Teisaeire {Yves),

apitaine. marin; Arluc (Guillaume),loulanger; . Isnard (Hubert), capi-

e marin; Guirard, fabriquant deissures; Dragon (Jean), capitaine•in; Ardisson (Biaise), capitaine•in; Philip, chaudronnier; Mour-

.an (Jean-Baptiste), propriétaire ;icard (Joseph), négociant; Terre-msse, propriétaire ; ArdissonPierre), marchands de fleurs; Las-

ierre (Félix), maître tonnelier; Ga-tgnaire (Pierre), docteur en méde-ine; Bon (Antoine), marchand deleurs; Aubert (époux Tubie), patronêcheur; Millet (époux Varaldy),larfumeur; Morin, charpentier, etLaurent, tailleur de pierres.

L'arrêté est signé de. M. Baragnon,>réfet.'

M. Arluc (Guillaume), ayant re-:usé de faire partie de la commissionit le capitaine Dragon étant à celoment absent de Cannes, les mem-

bres présents sont déclarés, au nome la République, membres de la)ommission municipale provisoire.

A ce moment, il y a lieu d'avoir•ecours à des employés supplémen-

3, attendus que ceux des bu-reaux de la mairie ont une lourde:harge par suite de la situation ac- -uelle; ces employés supplémentairesiront chargés du travail nécessitéir les élections au Conseil munici-il et à l'Assemblée Constituante. Ilit en outre voté une somme de)0 francs, pour acquitter les frais• transport, jusqu'à Nice, des jeu-ÏS gens nécessiteux qui désirent

:ontracter un engagement volontairelour la durée de la guerre, car, dans'état de péril dans lequel se trouve

la France, il est nécessaire d'encou-rager les engagements.

ie compagnie de francs-tireur^à l'effectif de 54 hommes, est orga-nisée; pour subvenir à leurs plustressants besoins une somme de;,500 francs est allouée à cette com->agnie ; quant à son armement, il;era fourni par l'Etat. La cavalerie:1e la garde sédentaire est égalementconstituée, elle est destinée à rem-placer la gendarmerie.

Pour les engagements volontaireSii écriteau placé à l'Hôtel de Ville

rapelle que la « Patrie est en dan-3. et à l'île Sainte-Marguerite, le

capitaine Spinabelli instruit les re-s qui s'illustreront plus tard aux

combats de l'armée de la Loire.Entre temps, les citoyens Terre-

rousse, Bon et Millet, sont nommésabres d'une commission à l'effet

d'étudier les noms à donner aux rueset boulevards qui méritent d'êtra

igés, voici quelques nouveauxis : nos Allées deviennent Allées

Républicaines, ensuite, le boulevardde la Liberté, la rue du 4-Septem-bre, la rue Barbes, le boulevard St-,Pierre, la rue Rostan change sonnom contre celui de Baudin, la ruedu Bivouac-Napoléon devient rue Bi-vouac, le chemin conduisant à l'é-glise, rue Miradou, le boulevard del'Impératrice reprend son nom deboulevard de la Croisette et enfin larue Woldfield et la rue Hoche.

Une l r" compagnie -de marche desvolontaires de la garde nationale estmobilisée, une somme de 18,500 frsest votée pour venir au secours de

volontaires et de leurs familles.

L'HORAIRE D'HIVERdes Trains de la Cie P.-L.M.

grand format

EST EN VENTE à

l'imprimerie Robaudy24, Rue Hoche, CANNES

Prix : 3 francs