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Mise en page du magazine de l'hôtel Majestic Barrière de Cannes - 136 pages

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3Pour l’ensemble de nos équipes, c’est une immense satisfaction : nos

investissements pour agrandir notre établissement et nos efforts pour en

améliorer encore la qualité de service ont été l’objet d’un enthousiasme unanime

de la part de notre clientèle et de nos confrères et partenaires du tourisme

de luxe. Cette affirmation repose en partie sur des ressentis subjectifs, forgés

à la lecture des articles de presse nombreux et élogieux, ou à l’écoute des

compliments de nos clients et de leur satisfaction à voir les développements

de notre palace. mais elle est également corroborée par des

faits on ne peut plus concrets. Les taux d’occupation en juillet

et août positionnent le majestic Barrière comme l’un des grands

bénéficiaires de l’été azuréen. Les soirées intenses de la Petite

maison de Nicole, notre nouveau restaurant, montrent l’adhésion

des gourmets cannois. Le choix du géant russe Gazprom, premier

exportateur mondial de gaz, d’organiser en nos murs l’un de ses

plus grands événements de l’année, témoignent de la qualité de

notre offre en matière de tourisme d’affaires. La visite d’hôtes de

marque comme madame medvedeva a couronné notre succès.

enfin, notre entrée, en juin dernier, dans le réseau des agents de

voyage Virtuoso, sans doute l’un des plus exigeants et des plus sélectifs au monde, et le World Luxury Hotel

Awards décerné par un jury de tour-operators, nous ont apporté la reconnaissance des professionnels. Á tous,

hôtes ou partenaires, nous adressons aujourd’hui un grand merci pour ces témoignages de confiance.

For all of our teams, this is a source of huge satisfaction: the investments we have made in expanding the hotel and the effort we have put into improving our service quality even further have been received very enthusiastically by all our clients and our colleagues and partners in the luxury tourism industry. This statement is partly based on subjective interpretations that have been gleaned from reading many flattering articles in the press and from hearing compliments from our clients and about how pleased they are with the expansion of the hotel. But there are also very concrete facts which can confirm this statement. The occupancy rates in July and August show that the Majestic Barrière is one of the hotels to have benefitted enormously from the Côte d’Azur summer. The exceptional evenings at the Petite Maison de Nicole, our new restaurant, show that the food lovers of Cannes want to come here. The giant Russian gas company Gazpram, the biggest gas exporter in the world, chose to organise one of its biggest events of the year at the hotel, a mark of the quality of our supply for business tourism. Visits from distinguished guests such as Mrs Medvedeva, the First Lady of Russia, have been the crowning glory of our success. And last June we joined the Virtuoso travel agents’ network, which is probably one of the most discerning and selective networks in the world, and we received professional recognition at the World Luxury Hotel Awards where the winners are chosen by a panel of tour operators. We would like to thank you all – guests and partners – for showing your confidence in us.

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Par Emmanuel Caux Directeur Général du Majestic Barrièreédito

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13sommaire

actualitésnews

cultecult

Les news du

majestic Barrière

News Majestic Barrière

~ p.16

Objets de culte

Iconic fashion

~ p.66

inauguration

A star is born

~ p.22

portrait

Carole Bouquet

Beauté latine

Carole BouquetLatin beauty

~ p.28

saga

Lalique, la beauté à

l’état pur

Lalique, beauty in its purest form

~ p.47

il était une fois Lanvin

Once upon a time... Lanvin

~ p.53

modefashion

une escale glamour en

suite “haute-couture”

A glamorous haute couture stay

~ p.58

1 0 l a c r o i s e t t e ~ N ° 1 4 - a u t u m N / W i N t e r 2 0 1 0 - 2 0 1 1

shopping

~ p.80

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1414 sommaire

saga

riva, une légende

marine

Riva, the legendary luxury boats

~ p.86

portrait

Profession : Butler

Profession: Butler

~ p.93

soireeevening

La nuit

made in Barrière

Barrière style nights

~ p.97

casino

Poker : un jeu de

dames

Poker - A woman’s game

~ p.103

vignoblevineyards

L’or rose de minuty

Minuty’s pink gold

~ p.132

cosmetiquecosmetic

La crème des soins

anti-âge

The cream of anti-aging

~ p.106

bien-êtrewell-being

Gyrotonic,

la gym des stars

Gyrotonic, the celebrity fitness fad

~ p.110

gastronomiegastronomy

Le dictionnaire des

noms propres

A dictionary of proper names

~ p.114

recettesrecipes

~ p.125

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The Majestic Barrière winsprestigious award

The second wing of the Majestic Barrière only opened in the spring and it is already taking the Cannes hotel to the very top. On October 8th, the hotel picked up an award at the fourth World Luxury Hotel Awards which were held in Hua Hin in Thailand, and won in the category of Luxury Hotels, which is the most coveted category.

The brainchild of Brandon Lorens, the World Luxury Hotel Awards reward the very best of the luxury hotel industry; hotels which the organisers say “are an inspiration to other hotels around the world in terms of service excellence”. Over the years the awards have honoured hotels from 40 or so different countries, from Costa Rica to the Maldives, via the USA and Dubai. These awards are all the more sought after in the hotel industry because the winners are selected by a panel of 50 tour operators and travel industry experts - people who really know what they’re talking about.

For Emmanuel Caux, the Managing Director of the Majestic Barrière, this award is not only a result of the new hotel infrastructure, but also recognition for the work undertaken by the staff throughout 2010 to improve the quality of service at the hotel. “At the start of the year,” Caux says, “we trained our staff in the methods and protocols that were set out in the ‘Service Design Workshops’. These were internal workshops that involved 13 working groups, and they enabled us to rethink our relationships with our clientele so that we would be in a position to provide our clients with an even more exceptional service.”

inaugurée ce printemps, la seconde aile du

majestic Barrière porte déjà le palace cannois vers

les sommets. Pour preuve : le 8 octobre dernier, à

Hua Hin, en thaïlande, il fut l’un des lauréats de la

quatrième cérémonie des World

Luxury Hotel Awards, gagnant dans

la catégorie la plus convoitée : celle

des Luxury Hotels.

Créés par Brandon Lorens, les

World Luxury Hotel Awards mettent à l’honneur

les fleurons de l’hôtellerie de luxe, ceux qui, d’après

l’organisateur, « sont une inspiration pour les autres

établissements mondiaux en termes d’excellence

de service ». Les éditions précédentes ont ainsi

distingué des établissements issus d’une quarantaine

de pays différents, du Costa rica aux maldives, en

passant par les uSA ou Dubaï. Cette récompense est

d’autant plus prisée des hôteliers qu’elle est décernée

par un panel de 50 tour-operators et consultants de

l’industrie du voyage. De fins connaisseurs !

Pour emmanuel Caux, Directeur général du majestic

Barrière, cet Award n’est pas seulement lié aux

nouvelles infrastructures de l’hôtel. il récompense

aussi le travail fourni par le personnel tout au long

de l’année 2010 pour améliorer encore la qualité

de service au sein de l’établissement. « en début

d’année, confie emmanuel Caux, nous avons formé

en effet nos personnels aux méthodes et protocoles

définis dans le cadre des “Ateliers de design de

service”. Cette opération, menée en interne autour de

13 groupes de travail, nous aura permis de repenser

notre relation avec le client pour lui offrir plus que

jamais une prestation d’exception. »

newsles du majestic barrière

~ Le Majestic Barrière décroche un award

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~ un paLace virtuose Le majestic

Barrière ne pouvait mieux commencer l’été 2010 : le

21 juin dernier, le palace cannois a rejoint les 1.000

partenaires privilégiés (compagnies aériennes,

compagnies de croisières, hôtels, complexes

touristiques et destinations de luxe) du réseau

Virtuoso. Pour l’établissement phare de Lucien

Barrière Cannes, cette nouvelle collaboration est

riche de belles perspectives. en effet, ce réseau de

conseillers en voyages est l’un des grands acteurs

du tourisme de luxe international. en 2009, il a ainsi

généré 4,8 milliards de dollars d’activité, de l’escapade

d’un week-end au voyage d’une vie, d’un cours de

danse avec un chorégraphe de Broadway à une

lune de miel sous une tente bédouine, en plein

Sahara. Son maître mot : l’excellence. une valeur

défendue par 300 agences de voyage réparties à

travers 22 pays, en Amérique du Nord et du Sud, dans

les Caraïbes, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

elles sont triées sur le volet : seule une agence sur

100 dans le monde peut arborer les couleurs de cette

« marque-label » ! un élitisme qui porte ses fruits :

Virtuoso attire aujourd’hui une clientèle particuliè-

rement haut de gamme. emmanuel Caux, Directeur

général des hôtels Lucien Barrière de Cannes, ne

s’y est pas trompé. Apprenant la bonne nouvelle, il

commentait cette collaboration prometteuse par

ces quelques mots : « Virtuoso représente l’élite

du tourisme américain. Aussi sommes-nous parti-

culièrement fiers de compter aujourd’hui parmi ses

partenaires hôteliers. »

A Virtuoso hotelThe Majestic Barrière hotel could not have had a better start to summer 2010. On June 21st, the Cannes hotel joined the 1,000 privileged partners that make up the Virtuoso network, a network of airlines, cruise lines, hotels, tourist complexes and luxury destinations. For the flagship hotel of Lucien Barrière Cannes, this new collaboration has plenty of rich possibilities because this network of travel consultants is one of the biggest players in the international luxury tourism industry. In 2009, it generated 4.8 billion dollars of business, from weekend getaways to once-in-a-lifetime trips, and from a dance lesson with a Broadway choreographer to a honeymoon in a Bedouin tent in the middle of the Sahara. Its key word is excellence, and this value is upheld by 300 travel agencies in 22 countries in North and South America, the Caribbean, Australia and New Zealand. These agencies are handpicked as only one agency in 100 around the world is entitled to use the Virtuoso network label. Having this kind of exclusivity is very rewarding because the Virtuoso network now attracts a particularly discerning clientele. Emmanuel Caux, Managing Director of the Lucien Barrière Cannes hotels, can really see the value in belonging to the network. Commenting on this promising collaboration when he found out the good news, Caux said: “The Virtuoso network represents the best in American tourism. We are particularly proud to have now become one of its hotel partners.”

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The Gray d’Albion Hotel: greener than ever

In 2006, the Gray d’Albion was one of the first hotels in Cannes to achieve ISO 9001 certification, a true reward for a successful quality system, and above all for commitment to improve services for increased customer satisfaction. Four years later, last June, the Gray d’Albion Hotel (the Lucien Barrière Group’s “four star” in Cannes) has again distinguished itself by achieving ISO 14001 certification. This standard is one of the most highly respected, at an international level, for environmental improvement. In particular, certified companies must identify any possible risk to the environment caused by their activity and find solutions to reduce or prevent their consequences.The goal of the hotel and its staff: to become models of environmentally responsible citizenship for the entire hotel industry. To achieve this they have undertaken a massive programme of over 250 environmentally positive actions. All departments participate in the effort to recycle, to reduce water, energy and paper consumption and to raise supplier awareness. This energetic approach has even been in evidence at the beach over the last few years, where each year local professional divers clean seabed.But for the Gray d’Albion Hotel, the greatest challenge lies elsewhere: to encourage clients to support this commendable policy. To achieve this, the hotel has developed offers and innovative projects combining quality of service with environmental action: for example a partnership with iDTGV (the French high speed train service) for reduced rates for those who use the train to travel to the hotel. Other projects include waste separation for recycling using compartmentalized waste bins in the bedrooms, the “Concierge’s sustainable selection”, an electronic document summarizing environmentally themed outings, and even organic produce or cocktails at points of sale throughout the hotel.

~ L’hôteL Gray d’aLBion, pLus vert que jaMais en 2006, il avait été l’un

des premiers hôtels cannois à décrocher une

certification iso 9001, récompensant avec succès la

pertinence de son système qualité et surtout son

engagement à améliorer ses prestations pour le plus

grand plaisir de ses clients. Quatre ans plus tard, en

juin dernier, l’Hôtel Gray d’Albion, le « quatre étoiles »

du groupe Lucien Barrière à Cannes, s’est à nouveau

distingué en obtenant cette fois sa certification

iso 14001. Cette norme est, au plan international,

l’une des plus respectées en matière d’amélioration

environnementale. elle oblige notamment les

entreprises certifiées à identifier les risques que leur

activité fait peser sur l’environnement et à penser les

solutions pour réduire ou prévenir ces impacts.

L’objectif de l’hôtel et de son personnel : devenir

un modèle d’écocitoyenneté pour le monde de

l’hôtellerie. il s’en est donné les moyens en engageant

un vaste programme de plus de 250 actions allant

dans ce sens. L’ensemble des services sont mis à

contribution pour réduire les consommations d’eau,

d’énergie, de papier, trier les déchets, sensibiliser

les fournisseurs. un dynamisme qui souffle jusque

sur la plage où, depuis quelques années déjà, des

plongeurs professionnels locaux procèdent à un

nettoyage annuel des fonds sous-marins.

mais pour l’Hôtel Gray d’Albion, le plus grand

challenge est ailleurs : associer la clientèle à sa

politique vertueuse. Ainsi, il multiplie pour cela

des offres et projets innovants alliant qualité de

service et proposition environnementale: la mise

en place d’un partenariat avec iDtGV visant à faire

bénéficier d’une réduction commerciale pour les

clients privilégiant un déplacement par le train pour

venir à l’hôtel. Le tri sélectif, avec l’installation d’une

poubelle compartimentée dans chaque chambre, la

création de « la sélection durable du Concierge »,

un document électronique synthétisant des idées

de balades plus accès sur le thème du respect de

l’environnement, ou encore l’intégration de produits

et cocktails bio sur l’ensemble des points de vente...

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a staris born

Coup double  : le 12 mai dernier, le Majestic Barrière accueillait la soirée d’ouverture du Festival de Cannes et célébrait, par la même occasion, l’inauguration de sa nouvelle aile.

Double feature: Last May 12th, the Majestic Barrière hosted the opening evening festivities for the Cannes Film Festival - and inaugurated its new wing at the same time.

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i N a u g u r a t i o N / i N a u g u r a t i o N

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Dominique Desseigne, David Lisnard, Gilles Jacob, Kristin Scott Thomas, Michel Drucker et Bernard Brochand

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Lucien Barrière Hôtels & Casinos est un partenaire

fidèle du Septième Art. il est en effet présent depuis

toujours aux côtés de l’Académie des César ou encore

des organisateurs du Festival du Cinéma Américain

de Deauville. Alors, quand il s’est agi d’inaugurer la

nouvelle aile du majestic Barrière, son fleuron can-

nois, il a tout naturellement décidé d’associer cet

événement à l’un des grands rendez-vous du cinéma

international : la soirée d’ouverture du Festival de

Cannes.

C’est ainsi que le 12 mai dernier, au terme de la projec-

tion du robin des Bois de ridley Scott, film choisi par

Gilles Jacob et son équipe pour entamer la 63e édi-

tion, l’ensemble des festivaliers, parmi lesquels russel

Crowe, Cate Blanchett, eva Longoria ou encore, côté

français, elsa Zylberstein et Arielle Dombasle, ont

traversé la Croisette pour rejoindre le palace où les

attendait la traditionnelle soirée de gala.

Jusque-là, rien de très inhabituel, le Festival étant

coutumier de ces agapes inaugurales. Ce qui l’est

moins, en revanche, c’est que michel Drucker les

interrompt un instant, micro en main, pour réclamer

l’attention de l’assemblée : « Ce soir, c’est une soirée

particulière, annonce-t-il. C’est la première soirée de

Cannes, mais nous allons inaugurer les 44 suites de

la nouvelle aile de ce palace qui fait rêver. » et là,

quelques personnalités le rejoignent sous les feux

des projecteurs : Dominique Desseigne, Président de

la Société Fermière du Casino municipal de Cannes,

Bernard Brochand et David Lisnard, respectivement

maire et 1er Adjoint de la Ville, Gilles Jacob, Président

du Festival de Cannes, et Kristin Scott thomas.

Lucien Barrière Hôtels & Casinos is a true cinema supporter. It has always been there for the César awards as well as for the organizers of the Deauville American Film Festival. So when it was time to inaugurate Majestic Barrière’s new wing, its jewel in Cannes, it seemed perfectly natural to combine the event with one of international film’s most important events: the opening evening of the Cannes Film Festival.And so it was that this past May 12th, after the screening of Robin Hood by Ridley Scott, a film chosen by Gilles Jacob and his team to open the 63rd festival, all the attendees, including Russell Crowe, Cate Blanchett, Eva Longoria and French stars Elsa Zylberstein and Arielle Dombasle crossed la Croisette to arrive at the palace where the traditional gala evening is held.Nothing out of the ordinary there; these kinds of inaugural parties are the norm for the Festival. But what was less usual was when Michel Drucker interrupted them for a moment and took the microphone to get the assembly’s attention: “This evening is a special evening,” he announced. “It is of course the first night of Cannes, but we are inaugurating the 44 suites in the new wing of our palace, suites that are the stuff of dreams.” At that point several personalities joined him in the spotlight: Dominique Desseigne, Chairman of the Société Fermière du Casino Municipal de Cannes, Bernard Brochand and David Lisnard, the Mayor and Deputy Mayor of the city respectively; Gilles Jacob, President of the Cannes Film Festival; and Kristin Scott Thomas.

Charm and emotion

It should come as no surprise that the French-American actress stole the show that evening, taking over the role of Mistress of Ceremonies with charm and talent at 8 o’clock.

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Eva Longoria-Parker

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~ charMe et éMotion Décidément, il

était dit que l’actrice franco-anglaise serait l’héroïne

de cette soirée d’ouverture. Á vingt heures, elle avait

endossé avec charme et talent le rôle de maîtresse

de cérémonie. trois heures plus tard, la voilà mar-

raine du nouveau majestic Barrière, coupant le ruban

rouge inaugural d’un coup de ciseaux aussi franc que

son sourire. Á ses côtés, Dominique Desseigne était

partagé entre la joie et l’émotion : « Cette aile que

nous allons inaugurer, confiait-il, était le rêve de ma

famille et, plus particulièrement celui de ma femme,

Diane. Permettez-moi de lui dédier cette soirée. Son

rêve va se réaliser ; c’est un grand bonheur pour

moi. »

On dit qu’en France, tout finit par une chanson.

La cérémonie d’inauguration de la nouvelle aile

du majestic Barrière est une exception à la règle

puisqu’elle a commencé sur l’air du tourbillon de

la vie, interprété par marianne James de fort belle

manière. Puis vint un spectacle son et lumière de six

minutes. un diaporama mêlant l’histoire du majestic

Barrière à celle du cinéma fut projeté sur la façade.

Lui succéda un concert de percussions façon tam-

bours du Bronx, donné depuis les balcons de l’hôtel.

Pour clore ce show, un feu d’artifice était tiré depuis

le toit du palace. Voilà ce que l’on appelle sans doute

« le baptême du feu » !

Les trésors de cette extension ? Les 44 suites dont

deux penthouses de 450 m2 et 600 m2, perchés au

sommet de l’hôtel. L’un baptisé Suite Christian Dior,

a été entièrement décoré par la célèbre maison de

couture de l’avenue montaigne. L’autre dite Suite

majestic, profite d’une terrasse privée de 150 m2, avec

vue mer imprenable et piscine. On flotte entre ciel

et terre !

Au u Spa Barrière, 450 m2 sont dédiés au bien-être,

profitant de l’expertise de Sisley, pionnier de la phy-

tothérapie. La salle de réunion marta Barrière est la

seule de la Croisette à profiter d’une vue sur la célè-

bre avenue et la mer. La Petite maison de Nicole est

la nouvelle table de l’hôtel, imaginée en collabora-

tion avec Nicole rubi, mentor de la Petite maison, à

Nice, figure de la cuisine nissarte et, plus largement,

méditerranéenne. Le majestic Barrière : faire d’une

légende la plus belle de vos histoires.

Three hours later, she became the godmother of the new Majestic Barrière, cutting the inaugural red ribbon with a snip of the scissors as energetic as her smile. At her side, Dominique Desseigne also took part in the joy and emotion: “This wing that we are inaugurating,” he declared, “was one of my family’s dreams, and mostly my wife, Diane’s. I would like to dedicate this evening to her. Her dream has come true, and that makes me very happy. »

They say that in France, everything ends with a song. The inaugural ceremony for the Majestic Barrière’s new wing was an exception to that rule, because it started to the tune of “Tourbillon de la vie,” sung by Marianne James in a very beautiful rendition. It was followed by a six-minute son et lumière. A slide show relating the Majestic Barrière’s history with the cinema was projected on the façade. After that, there was a percussion serenade on Bronx drums from the hotel’s balconies. To close the show, fireworks were set of on the palace’s roof. A true “baptism by fire!”What treasures does the expansion hold? The 44 suites include two penthouses of 450 sq m and 600 sq m each perched on top of the hotel. One, named for Christian Dior, was completely decorated by his famous fashion house on Avenue Montaigne in Paris. The other, the Suite Majestic, boasts a private 150 sq m terrace with an unrestricted view of the sea and a pool that floats between sky and earth.At Barrière’s new U Spa, 450  sq m are dedicated to well-being, and take advantage of the expertise of that pioneer in phytotherapy, Sisley. The Marta Barrière meeting room is the only one on la Croisette with a view of the famous avenue and the sea. La Petite Maison de Nicole is the new hotel restaurant, created in collaboration with Nicole Rubi, the mentor of la Petite Maison in Nice, and features regional cuisine from Nice and Mediterranean food. The Majestic Barrière: let the legend play a beautiful part in your story.

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i N a u g u r a t i o N / i N a u g u r a t i o N Russel Crowe et son épouse

Elsa Zylberstein

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carole bouquetbeauté latineCarole Bouquet a la tête dans les étoiles, celles de ce Septième Art qui lui a offert la célébrité et tout ce qui va avec. Mais elle n’en garde pas moins les pieds sur terre, une terre qu’elle cultive à Pantelleria, y produisant un vin exquis : le Sangre d’Oro. Plus qu’un plaisir, un accomplissement pour celle qui, depuis toujours, se sent « l’âme Sud ».

Carole Bouquet has her head in the stars… the stars of the Seventh Art, which has brought her celebrity and all its trappings. But she has kept her feet on the ground, on ground that she cultivates in Pantelleria to produce an exquisite wine: the Sangre d’Oro. More than just a simple pleasure, it is an accomplishment for someone who has always felt herself to be a “Southern Spirit”.

Les gens ne sont pas toujours ce qu’ils paraissent…

L’image de Carole Bouquet est ainsi trompeuse.

Derrière l’actrice sophistiquée, à la beauté glacée, se

cache une femme éprise du naturel, de la simplicité,

de la chaleur et des lumières du Sud méditerranéen.

un goût pour la Grande Bleue et ses ambiances

qu’elle vit pleinement, aujourd’hui, au large de la

Sicile.

People are not always what they seem… and Carole Bouquet is not what she seems. Behind the sophisticated actress and the icy beauty lies a woman who loves all things natural, simple, warm and the light of the Southern Mediterranean. With a taste for the Mediterranean and its surroundings, she lives life to the full just off the coast of Sicily.

CArOLe BOuQuet LAtiN BeAuty

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photos © Christian Kettiger / H&K

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p o r t r a i t / p o r t r a i t

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Pour beaucoup d’acteurs, la Côte d’Azur se confond

avec Cannes et son festival. Leurs souvenirs se limitent

ainsi à une suite dans un palace, à des paysages

assombris par les vitres teintées d’une limousine,

à une montée des marches « glamourissime », à la

sensation étrange - grisante peut-être bien ? - de se

sentir alors, pendant quelques secondes, le centre

du monde. Ces images-là, ces émotions, Carole

Bouquet les connaît bien, elle qui, depuis 1977 et la

sortie de « Cet obscur objet du désir », l’ultime chef-

d’œuvre de Luis Buñuel, a illuminé de sa beauté et

de son talent une quarantaine de longs-métrages.

Certains lui ont valu la folie cannoise : « Le Jour

des idiots » (en 1982), « trop belle pour toi » (qui, à

défaut du prix d’interprétation, lui a valu le César de

la meilleure comédienne en 1990) ou encore « Grosse

fatigue » (Prix du Scénario en 1994). et qui sait si, en

mai prochain, elle ne foulera pas à nouveau le tapis

rouge du Palais des Festivals, pour y défendre, par

exemple, le nouvel opus d’André téchiné, un habitué

de la Croisette. « Cela s’appelle terminus des Anges.

Nous en avons achevé le tournage en juillet dernier,

à Venise. J’y donne la réplique à André Dussolier et

mélanie thierry. »

Pour autant, à la différence de nombre de ses pairs,

la comédienne française ne juge pas des beautés

de la riviera qu’à travers le seul prisme, forcément

réducteur, du plus médiatisé des festivals. Non, pour

l’avoir fréquentée au quotidien, elle lui connaît un

autre visage, des lumières plus douces que celles

des flashs des photocalls, des couleurs plus tendres

que le rouge criard des tapis de gala, des saveurs

plus simples que celles des cocktails mondains.

« J’aime cette région. J’y suis souvent venue pour le

plaisir, pour visiter de la famille à Saint-Cézaire, sur

les hauteurs de Grasse, pour retrouver la Colombe

d’or, à Saint-Paul de Vence ou la Petite maison, à

Nice, deux tables délicieuses. mais mon plus beau

souvenir reste ma visite des champs de rose et de

jasmin, à Grasse, du temps où j’étais l’égérie de N°5.

un rare privilège : je me suis jetée dans un « lit » de

Centifolia magnifiques au parfum enivrant, jouant à

« m’asperger » d’une pluie de pétales. » une belle

plante et la plus magnifique des roses : la nature nous

réserve parfois des moments d’exception.

Many actors confuse the Côte d’Azur with Cannes and its festival. Their memories are only of a suite in a palace, landscapes darkened by a limousine’s tinted windows, a walk up those famous steps of glamour, a strange sensation – or perhaps exhilarating, to feel one is at the centre of the world for a few seconds. These images, these emotions, Carole Bouquet knows them well. Since 1977 and the release of Luis Buñuel’s ultimate masterpiece, “That Obscure Object of Desire”, her beauty and talent have been a bright light in some 40 feature films. Many of them created quite a buzz in Cannes: “The Day of the Idiots” (1982), “Too Beautiful for You” (which lost out for the Cannes’s best actress award but merited a César for best actress in 1990) or “Grosse fatigue” (Best Screenplay in 1994). And who knows if she won’t again be walking the red carpet at the Palais des Festivals next May, such as to promote the new work of André Téchiné, one of the regulars on the Croisette. “It’s called Terminus des Anges. We finished shooting last July in Venice. I co-starred with André Dussolier and Mélanie Thierry.”Yet, unlike many of her peers, the French actress does not just judge the beauty of the Riviera only through that one selective prism, that most high-profile of festivals. No. Because having lived here on a daily basis, she knows another side of this region – lights softer than the photo-call flash bulbs, more tender colours than the garish red of the gala carpet, flavours more simple than those of a chic cocktail. “I love this region.” She often visits the area for fun, to visit family in Saint-Cézaire, in the hills above Grasse, and to enjoy the finest cuisine at the Colombe d’or in Saint-Paul de Vence or at the Petite Maison in Nice. But her fondest memory is still her visit to the rose and jasmine fields in Grasse, back in the day when she was the muse of Chanel N°5. “It was a rare privilege. I threw myself into a ‘bed’ of magnificent Centifolia with the most wonderful fragrance. I sprinkled myself with a shower of petals.” Sometimes nature creates some exceptional moments indeed.

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~ Méditerranéenne d’adoption Ne

nous y trompons pas : à travers la Côte d’Azur, c’est

la méditerranée toute entière que Carole Bouquet

chérit. Cette Francilienne (elle est née à Neuilly-sur-

Seine, à deux pas de Paris) a en effet développé un

goût immodéré pour cette partie du monde. elle en

aime la terre, ses fruits, ses arômes, ses parfums. une

relation privilégiée qu’elle a cultivé très tôt, enfant,

du côté de Carqueiranne ou de Porquerolles, dans

ce Sud béni qu’est la Provence. « J’ai besoin des étals

des marchés du midi, raconte-t-elle. Les senteurs

du basilic ou du romarin, la fraîcheur des tomates

agissent sur moi comme des antidépresseurs. et

je me porte mieux quand je vois des oliviers, des

orangers. La méditerranée me transforme. Luis

Buñuel fut le premier à s’en rendre compte. Après un

début de tournage sur Paris, nous poursuivions sur

Séville. et là, au bout de quelques jours, il me dit : “Je

t’observe depuis que nous sommes arrivés. et tu n’es

plus du tout la même”. »

Adopted Mediterranean

Let there be no mistake: of all the Côte d’Azur, it’s the Mediterranean that Carole Bouquet completely adores. This native ‘’Francilienne’’ (she was born in Neuilly-sur-Seine just outside of Paris) has in fact developed a very strong inclination for this part of the world. She loves its earth, its fruits, its scents, its perfumes. She maintains a privileged relationship with nature, one she cultivated at a very young age growing up on the Carqueiranne and Porquerolles coast in Provence, in her cherished South. “I need the stalls of the Mediterranean markets,” she says. “The smell of basil or rosemary, the freshness of tomatoes, these things are like an anti-depressant for me. And I feel better when I see olive and orange trees. The Mediterranean transforms me. Luis Buñuel was the first to realize it. After filming started in Paris, we moved to Seville. There, after a few days, he said to me: ‘I’ve been watching you since we arrived. You’re completely different now.’” Carole Bouquet’s Southern soul has simply flourished in Pantelleria, an island located between Sicily, its administrative base, and Tunisia. It was here fifteen years ago that she purchased a house and some land. “I went there for the countryside, the olive trees pruned like bonsais by the wind, soil that looked austere, hard, but which gives up a lot of softness in its wine, in its olive oil.” Smitten by this part of the world, she built herself a protected, peaceful kingdom over the years and only gives out the keys to her closest friends. “I now own ten hectares, which I bought bit by bit from more than sixty owners. I found vines, olive trees, caper trees growing there. I tended them so that I could put them to use.” Six tonnes of capers are now produced each year on her estate, along with 14,000 to 15,000 bottles of Sangre d’Oro, a liqueur style wine called Passito, a secret method known only to the Sicilians.

p o r t r a i t / p o r t r a i t

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Sa fibre sudiste, Carole Bouquet l’a épanouie à

Pantelleria, une île entre la Sicile à laquelle elle est

rattachée administrativement, et la tunisie. Là,

elle a acquis une maison et quelques terres, il y

a une quinzaine d’années. « J’y suis venue pour la

campagne, les oliviers taillés comme des bonzaïs

par le vent, la terre qui peut paraître austère, dure,

mais qui nous donne beaucoup de douceur : celle

du vin, celle de l’huile d’olive. » Conquise par ce

bout du monde, elle s’y est forgée au fil des années,

un royaume tranquille, protégé dont elle ne donne

les clés qu’aux amis les plus proches. « Je possède

aujourd’hui dix hectares, achetés par petits bouts à

plus d’une soixantaine de propriétaires. J’y ai trouvé

des vignes, des oliviers, des câpriers. Je les ai remis

en état pour pouvoir les exploiter. » Six tonnes de

câpres sortent ainsi annuellement de sa propriété, et,

surtout 14.000 à 15.000 cols du Sangre d’Oro, l’un de

ces vins liquoreux, les Passito, dont les Siciliens ont

le secret.

« J’ai découvert le vin à 22 ans, une révélation née

d’une bouteille de Haut Brion. Ce fut d’abord une

passion. C’est devenu un métier quand je me suis

installée à Pantelleria. Les premiers temps, j’ai vendu

mes raisins en vrac. Puis, je les ai faits vinifier sur un

autre domaine. mais ça ne me satisfaisait pas. un vin

doit en effet porter l’identité de son terroir, mais aussi

de celui qui le cultive. et moi, je ne me retrouvais pas

dans ce que l’on me proposait. Alors, j’ai construit

mon propre chai et j’ai fait le Sangre d’Oro comme je

l’entendais : à l’ancienne, laissant sécher une grande

partie de la vendange au soleil, aux pieds des vignes,

à même le sol, pour que les raisins se chargent de

parfums nouveaux, ceux des figuiers ou du fenouil

sauvage. » Par peur des intempéries et des pertes

qu’elles engendrent, les vignerons qui pratiquent

ainsi se font rares, la plupart préférant la sécurité

d’une serre. ils perdent alors en qualité ce qu’ils

gagent en sécurité, au contraire de Carole Bouquet

qui, millésime après millésime, propose un nectar

toujours plus intense, avec un nez et une bouche

d’une belle richesse, sur des notes de fruits secs et

exotiques, de figue séchée, d’abricot confit, de pêche

confiturée. C’est plus qu’un vin de star ; c’est un vin

et des meilleurs !

p o r t r a i t / p o r t r a i t

“I discovered wine at age 22, a revelation brought around by a bottle of Haut-Brion. At first it was a passion. It became a career when I moved to Pantelleria. I started to sell my grapes in bulk. Then I had them make into wine at another location. But that wasn’t enough. A wine should express the identity of its region, but also of the person who cultivates the grape. And me, I didn’t see myself in what they were proposing to me. So I built my own cellar and I made Sangre d’Oro as I understood it. In the old method, they let a good part of the grape harvest dry in the sun, at the base of the vine, even on the ground so that the grapes imbibe new aromas, of figs or wild fennel.” Due to the threat of bad weather and the losses it can cause, few wine makers work this way now; most prefer the security of a greenhouse. However, these producers lose in quality what they gain in security, in contrast to Carole Bouquet, whose wine becomes more intense year after year, a nectar with a wonderfully rich nose and a full rich taste, with hints of exotic dried fruits, figs, apricot confit and peach jam. This is more than just a wine made by a star; it’s one of the best!

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laliQuela beauté à l’état pur

Doté d’une technique hors pair qu’il sut mettre au service d’une imagination débridée et d’un sens aigu de l’esthétisme, René Lalique s’est imposé comme l’un des meilleurs bijoutiers de la Belle Époque avant de devenir le « verrier roi » des Années Folles.

Blessed with an outstanding technical skill which he was able to combine with an unfettered imagination and a keen aesthetic sense, René Lalique made a name for himself as one of the finest jewellers of the Art Nouveau period before becoming the master glassmaker of the Art Deco style in the Roaring Twenties.

BeAuty iN itS PureSt FOrm

rené-Jules Lalique est né il y a tout juste 150 ans, à

Aÿ, dans la marne, fief de quelques grandes maisons

de champagne comme Bollinger, Deutz ou Gosset. il

aurait pu travailler dans les vignes comme nombre de

ses camarades. mais non, entre l’ivresse et le flacon,

ce créateur de talent a très vite tranché : ce sera le

flacon ! Après s’être fait un nom comme bijoutier, le

Champenois va en effet s’imposer comme l’un des

plus grands verriers que le monde ait jamais connu.

René-Jules Lalique was born exactly 150 years ago, in Aÿ, in the Marne region that was home to major champagne houses the likes of Bollinger, Deutz and Gosset. He could have gone to work in the vineyards like many of his friends. But no, if it came to a choice between the drink and the bottle, this talented designer was quick to decide: it would be the bottle! After making his name as a jeweller, Lalique went on to become one of the greatest glassmakers the world has ever known.

René-Jules Lalique

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s a g a / s a g a

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An innovative spirit

His story began with the Belle Époque, at the end of the 19th century. At the age of 16, whilst still studying at the École Nationale des Arts Décoratifs in Paris, René Lalique served as an apprentice to Louis Aucoc, a Parisian jeweller who taught him his art. A few years later he left for London where for two years he worked to improve his already fine drawing technique at Sydenham Art College. Back in France, he studied sculpture. He was now ready to fulfil his destiny…It was a modest beginning. The young jeweller worked as a freelancer, selling his designs to several renowned jewellers such as Cartier and Boucheron. His style, inspired by the beauties of nature, drew the attention of his elders. Every sale he made strengthened his ambition: he wanted to work in his own right, and make his designs himself. In 1886, he finally fulfilled his wish and set up a studio on Place Gaillon, in the heart of the capital. Success was immediate. He continued to grow and in the early years of the 20th century, Émile Gallé, one of the greatest glassmakers of his time, even hailed him as the “inventor of modern jewellery”. It has to be said that René Lalique’s designs from this period are astonishing, original and daring. His inspiration came from many sources: flora and fauna, the female form, Ancient Greece and Rome, Japan... His materials too: to the more familiar stones and precious metals he added horn, ivory, semi-precious stones, enamel and, already, glass.It was the beginning of a passion… It soon consumed him, leading Lalique to abandon jewellery for glasswork. A new direction encouraged by the extraordinary and unexpected success of the perfume Ambre Antique, in 1905. The fragrance was by René Coty, the leading perfumer of the time, and the bottle by René Lalique. This was something entirely new, for no one before him had ever succeeded in mass-producing a luxury container. He owed it to an age-old technique, from which he took the essential process known as cire perdue or lost wax. After modelling a design in wax, it is covered in plaster, then placed in the kiln, making the wax melt, before pouring molten glass or crystal into the hollow left behind. A stroke of genius that enabled him to craft bottles that told the story of the fragrances they contained. The process aroused envy. Lalique’s studio was soon producing containers for Worth’s “Dans la Nuit” and “Je Reviens”, Guerlain’s “Bouquet de Faunes”, Roger & Gallet’s “Le Jade” and “Pavots d’Argent” and Molinard’s “Le Baiser du Faune”. By a particularly cruel

~ L’esprit novateur Cette épopée

démarre avec la Belle Époque, à la fin du XiXe siècle.

Á 16 ans, tout en poursuivant ses études au sein de

l’École Nationale des Arts Décoratifs, rené Lalique

entre au service de Louis Aucoc, un bijoutier parisien

qui lui enseigne son art. Quelques années plus tard,

il embarque pour Londres où, durant deux ans, il va

encore améliorer son joli coup de crayon au sein du

Sydenham Art College. De retour en France, il s’initie

à la sculpture. Le voilà fin prêt pour accomplir son

destin…

Les débuts sont timides : « dessinateur en

chambre », le jeune bijoutier vend ses créations à

quelques joailliers de renom comme Cartier ou

Boucheron. Son style, inspiré de la nature et

de ses beautés, le fait déjà remarquer de ses

aînés. Ainsi, chacune de ses ventes le conforte

dans son ambition : il veut voler de ses propres

ailes, réaliser ce qu’il a imaginé. en 1886, il

concrétise enfin son souhait en installant

un atelier Place Gaillon, au cœur de la

Capitale. Le succès est immédiat. il va aller

grandissant jusqu’aux premières années du

XXe siècle, Émile Gallé, l’un des plus grands

verriers de son époque, le qualifiant même

« d’inventeur du bijou moderne ». il faut

dire que les créations du Champenois

sont étonnantes, inédites, audacieuses.

Ses influences sont multiples : la faune et

la flore, la femme, l’Antiquité, le Japon…

Ses matériaux ne le sont pas moins : aux

pierres et métaux précieux, il ajoute sans

hésiter la corne, l’ivoire, les pierres semi-

précieuses, l’émail et, déjà, le verre.

Le début d’une passion… elle va

rapidement le dévorer, conduisant

Lalique à délaisser la joaillerie pour

la verrerie. une nouvelle orientation

encouragée par la réussite aussi

incroyable qu’inattendue du parfum

Ambre Antique, en 1905. Le jus est de

rené Coty, le plus grand parfumeur de

son temps, et le flacon de rené Lalique.

C’est une grande première : nul n’avait

jamais réussi avant lui à produire en

série un contenant de luxe. il le doit à

une technique ancestrale dont il a su

tirer la quintessence : la cire perdue.

Après avoir modelé une œuvre en cire,

s a g a / s a g a

Ambre antique - Coty

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Pendant de cou Fleurs d’aubepine

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irony, it was René’s son Marc who, in 1951, six years after his father’s death, designed for Nina Ricci the Lalique company’s most famous perfume bottle: “L’Air du temps”. Its famous doves earned him the title “creator of the Bottle of the Century”!

The beautiful Bacchantes

René Lalique’s work was not limited to designing bottles, far from it. The man who Maurice Rostand (son of Edmond, the author of Cyrano de Bergerac) dubbed the Rodin of Transparency, tried his hand with equal success at both everyday objects - vases, dishes, dinner services, chandeliers… - and large-scale decorations: panels for the Orient Express and the Côte d’Azur Pullman Express, decorations for the first-class dining room of the ocean liner Normandie, an altarpiece for a church in Jersey and the glass panel doors of the Tokyo residence of Imperial Prince Asaka Yasuhiko. A body of work to which Lalique today pays homage through limited edition versions. For example Révélation Bacchantes, a vase inspired by one of René Lalique’s glass masterpieces, available in an edition of just 99. Eighty-three years after René Lalique brought them to life, the beautiful naked priestesses of Bacchus still dance around in a cube of utterly pure crystal. Truly captivating!

on l’enveloppe de plâtre, puis on passe l’ensemble

au four tout en faisant fondre la cire de l’intérieur

avant de couler du verre ou du cristal en fusion dans

cette forme creuse. un coup de génie qui lui permet

de ciseler des flacons qui racontent les jus qu’ils

contiennent. Le procédé fait des envieux : l’atelier

Lalique habille bientôt de ses créations « “Dans

la Nuit » et « Je reviens » de Worth, « Bouquet

de Faunes » de Guerlain, « Le Jade » et « Pavots

d’Argent » de roger & Gallet ou encore « Le Baiser

du Faune » de molinard. Pour autant - et l’ironie

est particulièrement cruelle - c’est marc, le fils de

rené, qui, en 1951, six ans après la mort de son père,

réalisera pour Nina ricci le flacon le plus célèbre de

la maison Lalique : « L’Air du temps » et ses célèbres

colombes lui vaudra le titre de « créateur du flacon

du siècle » !

~ Les BeLLes Bacchantes L’œuvre

de rené Lalique ne se limite pas, loin s’en faut,

au flaconnage. Celui que maurice rostand (le

fils d’edmond, l’auteur de Cyrano de Bergerac)

surnomma le rodin de la transparence, s’est essayé

avec un égal succès tant aux objets du quotidien -

vase, coupe, service de table, chandelier… - qu’aux

décors monumentaux : des panneaux pour l’Orient

express et le Côte d’Azur Pullmann, des décorations

pour la salle à manger de première classe du

paquebot Normandie, un retable pour une église de

Jersey ou encore la porte d’entrée de la résidence

tokyoïte du Prince impérial Asaka yasuhiko. une

œuvre à laquelle la maison Lalique rend aujourd’hui

hommage à travers quelques pièces en édition limitée.

tels les 99 exemplaires de révélation Bacchantes,

un vase inspiré de l’un des chefs-d’œuvre du verrier

champenois. Quatre-vingt-trois ans après que rené

Lalique leur aie donné vie, les belles prêtresses

dénudées de Bacchus continuent leur ronde dans un

cube de cristal d’une totale pureté. Fascinant !

Le Pullmann Express Eglise St Matthiew - Jersey

Révélations Bacchantes

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il était une foislanvin ONCe uPON A time… LANViN

La mode féminine est souvent une affaire d’hommes. Rares sont les femmes à avoir inscrit leur nom au panthéon de la Haute Couture. Jeanne Lanvin est de celles-là.

Women’s fashion is often a matter for men. Very few women have had their names inscribed in the pantheon of “Haute Couture”. Jeanne Lanvin was one of them.

A ses débuts, Jeanne Lanvin n’est qu’une simple

modiste. Ses premiers sous, elle les gagne en 1883

comme garnisseuse de chapeaux chez « madame

Félix », au 15, rue du Faubourg-Saint-Honoré. mais

la jeune femme a de l’ambition. en 1889, à 22 ans,

elle installe son propre atelier rue du marché Saint-

Honoré. en guise de tout capital, elle n’a que son

énergie, un Louis d’or, une première cliente et un

maigre crédit de ses fournisseurs. Cela lui suffit…

très vite, elle coiffe de ses créations originales les

femmes du monde et les belles excentriques.

A ce succès professionnel s’ajoutent les bonheurs

de sa vie privée. elle épouse emilio di Pietro, un

aristocrate italien, et donne naissance, en 1897, à

marguerite. L’enfant est plus qu’une source de joie

intarissable ; c’est une muse ! Pour elle, Jeanne

Lanvin crée en effet ses premiers vêtements pour

enfant. rapidement, séduites par l’originalité de

ses tenues, de jeunes mamans lui passent com-

mandes. La mode enfantine est née !

Quelques années plus tard, cette relation quasi

symbiotique entre la mère et la fille influen-

cera une nouvelle fois le destin de la maison de

couture… S’inspirant d’une photographie de Jeanne

et marguerite en tenue de bal, le dessinateur Paul

iribe immortalise les deux femmes. Son croquis est

aujourd’hui encore l’emblème de la marque.

In the beginning, Jeanne Lanvin was a simple milliner. She earned her first pennies in 1883 as a hat decorator for “Madame Félix”, installed at 15 rue du Faubourg Saint-Honoré. But the young woman was ambitious. In 1889, aged 22, she set up her own workshop on the Rue du Marché Saint-Honoré. The only capital she had was her own energy, a “Louis d’or”, a first customer and a thin credit-line from her suppliers. That was all she needed... Very soon, she was designing original hats for women in high society and the beautiful eccentrics ofthe time.This professional success ran parallel to happiness in her private life. She married Emilio di Pietro, an Italian aristocrat, and give birth in 1897 to Marguerite. The child was more than an inexhaustible source of joy ; she became her muse! For her, Jeanne Lanvin in fact designed her first children’s clothes. Quickly won over by the originality of these outfits, young mothers were giving her orders. Children’s fashion was born! A few years later, this almost symbiotic relationship between mother and daughter would again influence the fashion house’s destiny... Inspired by a photograph of Jeanne and Marguerite in ball gowns, the designer Paul Iribe immortalized them both. His sketch is still the brand’s emblem.

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Inexhaustible creativity

Jeanne continued on the path to success. She began to design both women’s and children’s clothes, meeting with the same enthusiasm in both cases. In 1918, she invested in an entire building at 22 rue du Faubourg-Saint-Honoré. Parisians women adored her creations and, in 1925, the Lanvin workshops already employed over 800 people. Driven by rare talent and energy, Jeanne Lanvin designed, sketched and stitched without respite. Her fame soon crossed the French border. It was in the USA, in 1925, that she launched her first perfume, “My Sin”. It landed in France shortly after, under the name of “Mon Péché”. Other fragrances would follow, including the famous “Arpège”, which remains today one of the great perfume classics.Jeanne Lanvin went further than merely producing her own perfumes. Sportswear, furs, menswear, home decor… She used her genius to become a Jack-of-all-trades. Her couture studio was a real lair of curiosities. It was here that the famous Lanvin dyes were created, including a sky-blue subtly tinted with mauve, borrowed from a fresco by Fra Angelico, whom the designer admired. Rejecting all labels, she defended her freedom to create, wanting nothing more than to “add yet one

~ une créatrice inépuisaBLe Le

succès de Jeanne ne se dément pas. elle dessine

alors indifféremment des modèles féminins et enfan-

tins, suscitant, dans les deux cas, le même engoue-

ment. en 1918, elle investit un immeuble entier, au 22,

rue du Faubourg-Saint-Honoré. Les parisiennes raf-

folent de ses créations et, en 1925, les ateliers Lanvin

emploient déjà plus de huit cents personnes. Animée

par un talent et une énergie rares, Jeanne Lanvin crée,

croque et pique alors sans répit. Son aura dépasse

désormais les frontières. C’est d’ailleurs aux uSA

qu’elle lance, en 1925, son premier parfum : « my Sin ».

il débarque en France, peu de temps après, sous le

nom de « mon Péché ».

D’autres jus suivront dont le célèbre Arpège qui reste,

encore de nos jours, l’un des grands classiques de

la parfumerie. Jeanne Lanvin ne se contente pas de

produire ses propres parfums. Vêtements de sport,

fourrure, mode masculine, décoration : elle s’impose

comme une touche-à-tout géniale. Son studio de

couture est un véritable cabinet de curiosité. On y

crée notamment les fameuses teintes Lanvin, dont

ce bleu céleste à peine effleuré de mauve emprunté

à une fresque de Fra Angelico que la créatrice admi-

rait. refusant les étiquettes, elle défend la liberté de

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Is adignibh etueril ute con euis nim Is adignibh etueril ute con euis nim

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more charm to femininity”. For the pioneers of the Roaring ’Twenties, she designed a flowing dress, slit on one side, worn with a soft and often sleeveless blouse. On the other hand, however, paying no attention to current trends, she did not hesitate to design ample and well-tailored dresses, far removed from the strict Art Deco style then in vogue. Staying true to a certain idea of romanticism, Lanvin creations were adored by actresses and intellectuals, who appreciated the finesse of the fabrics, attention to details and delicate embroidery. An on-going success story...More than 60 years after her death, Jeanne Lanvin is still one of the prominent figures in the world of fashion. Talented designers, to mention Claude Montana alone, succeeded her at the head of her fashion house. In 1993, the Parisian brand nevertheless abandoned “haute couture” to focus its efforts on luxury ready-to-wear for men and women, and accessories, which today inevitably complement any collection worthy of the name. In 2001, Albert Elbaz took over artistic direction of women’s ready-to-wear with the aim of reinstating the brand among the benchmarks of international fashion. To that purpose, this former designer for Guy Laroche and Yves Saint-Laurent Rive Gauche is placing his bets on urban elegance combining modernity, fantasy and femininity. A clever way of perpetuating the spirit of Lanvin in the 21st century.

création et ne souhaite rien d’autre que « d’ajouter un

charme de plus à la féminité ». elle imagine pour les

pionnières des Années Folles une robe fluide, fendue

sur le coté, accompagnée d’un corsage souple et

souvent sans manche. mais, à l’inverse, ignorant les

tendances de l’époque, elle n’hésite pas à créer des

robes amples et travaillées, loin de la rigueur Art

Déco alors en vogue. Fidèles à une certaine idée du

romantisme, les créations Lanvin séduisent actrices

et femmes de lettres qui succombent à la finesse

des étoffes, au souci du détail, à la délicatesse des

broderies.

~ La BeLLe histoire continue... Plus de soixante ans après sa mort, Jeanne Lanvin

reste l’une des figures de l’univers de la mode. De

talentueux créateurs, pour ne citer que Claude

montana, lui ont succédé à la tête de sa maison. en

1993, la griffe parisienne a néanmoins abandonné

la Haute Couture pour concentrer ses efforts sur

le prêt-à-porter féminin et masculin de luxe et, les

accessoires qui, aujourd’hui, complètent inévitable-

ment toute collection digne de ce nom. en 2001,

Albert elbaz a pris la direction artistique du prêt-

à-porter féminin avec pour objectif de réinstaller

la marque parmi les références de la mode inter-

nationale. Cet ancien styliste de Guy Laroche et

yves Saint-Laurent rive Gauche mise pour cela

sur une élégance urbaine conciliant modernité,

fantaisie et féminité. une habile façon de perpé-

tuer l’esprit Lanvin au XXie siècle.

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une escale

en suite “haute couture”glamour

Le sixième étage du Majestic Barrière abrite l’une des plus belles suites d’Europe, la plus “tendance” peut-être  : le Penthouse Christian Dior. 450 m2 de pur luxe, inspirés par l’inventeur du New Look. Peut-on rêver plus bel écrin pour quelques pages de mode ?

The sixth floor of the Majestic Barrière is where you can find one of the most beautiful suites in Europe, even the most fashionable, perhaps. This is the Christian Dior Penthouse: 450 m2 of pure luxury inspired by the father of New Look fashion. Can you dream of a more beautiful setting to indulge in a few fashion magazines?

Photographe : Alexandre UbedaStylisme : Gérard GranjaAssistant : CiroGarguiloMake-up : LiliCoiffure : Gianna CasoModèle : Tatiana Platon

A GLAmOrOuS HAute COuture StAy

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en suite “haute couture”

Robe en crêpe de laine rouge baiser, gants en cuir, col fleur sur mousseline de

soie, le tout Paule Ka.Collier sautoir & bracelet,

Van Cleef & Arpels.

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Photo de gauche :Robe longue avec dos

zippé de haut en bas en cuir noir, Jitrois.

Set de bracelets,Van Cleef & Arpels.

Photo de droite :Robe en soie grise brodée et son fond de robe noire, veste ¾ en fourrure noire,

chaussures plateformes noires à brides, mini sac

« Lipstick » en python, le tout Barbara Bui.

Bague diamant et or blanc, Van Cleef & Arpels.

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Photo de gauche :Veste smoking noire, Maison Martin Margiela. Mini robe bustier noire,Paule Ka.

Photo de droite :Robe en laine tweed stretch grise,Christian Dior.Cuissarde suede grise, Barbara Bui.

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Robe longue en jersey rouge,décolletée sur le dos, pochette

en daim noir avec fleurs,le tout Gucci.

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La mode est infanticide. D’une saison à l’autre, elle balaie

ses créations, pourtant adorées des mois durant. Elles ne

sont ainsi qu’une poignée à passer avec succès l’épreuve du

temps. Bien nées, elles reculent avec talent les limites de l’éphémère

jusqu’à basculer dans l’éternité. La bague Trinity, le carré Hermès,

N°5, le stylo Montblanc, le sac Lady Dior ou encore les

« Zizi » de Repetto siègent parmi ces élues.

Fashion is fast-paced and brutal. From one season to the next, fashion

sweeps away its creations, despite the fact that

they are loved for months on end. Only a handful

of these creations manage to stand the test of time. If they are

well designed, they skilfully transcend time and push

their way into timelessness. The Trinity

ring, the Hermès scarf, Chanel No.5, the Montblanc pen,

the Lady Dior bag and the Repetto Zizi shoe are some of

these creations that have booked their place in fashion

mythology

objetsde culte

iconic fashion

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Ses formes sont on ne peut plus simples et pourtant…

elles fascinent depuis plus de 80 ans ! rompant

avec toutes les règles de la haute-joaillerie - rareté,

complexité, faste et cherté - la trinity de Cartier

est davantage qu’une bague : un phénomène. il

a surgi de la rencontre de deux grands noms du

XXe siècle : Louis Cartier et Jean Cocteau. Avec

Jacques et Pierre, ses deux cadets, le premier a

hérité de la joaillerie familiale, créée en 1847 par

Louis-François Cartier, son grand-père. il a su en tirer

la quintessence, imposant sa griffe aux quatre coins

du monde. Sa force ? L’audace ! il ose des matériaux

oubliés comme l’onyx et le corail et, à l’inverse, ouvre

grand ses portes à la modernité. il signe par exemple

les premiers bijoux en platine de l’histoire. en 1911,

il crée ainsi la Santos, première montre-bracelet

masculine de l’histoire, pensée pour l’aviateur Santos-

Dumont qui souhaitait lire l’heure sans lâcher les

commandes de son fragile aéronef. Six ans plus tard,

il s’inspire des premiers chars d’assaut renault pour

dessiner le boîtier d’une nouvelle montre : la tank.

Ce maestro de la joaillerie ne peut que plaire à

Cocteau, figure du tout-Paris, artiste génial qui, sa vie

durant, tel midas, change en or tout ce qu’il touche :

littérature, cinéma, théâtre, dessin. Leur estime est

réciproque, leur amitié sincère. en 1924, croisant

Louis Cartier dans l’une des innombrables soirées du

Paris des Années Folles, le poète lui commande une

bague qui raconterait l’amitié, l’amour et la fidélité.

Louis Cartier traduit alors ces valeurs à travers trois

ors différents : rose, gris et jaune. il en fait autant

d’anneaux qui, à jamais entremêlés, n’en forment

plus qu’un : trinity est né. Plus qu’un jeu graphique :

un symbole fort. et c’est peut-être là le secret de

cette bague : elle nous donne une leçon de vie, nous

rappelant avec sobriété que l’harmonie se nourrit à la

fois d’amour, d’amitié et de fidélité.

The Cartier Trinity – Lord of the Rings

The designs of these rings could not be simpler and yet they have been sought after for more than 80 years. Breaking all the rules of high jewellery – rarity, complexity, splendour and, of course, the high price – the Cartier Trinity is more than just a ring. It’s a phenomenon. The ring was the outcome of a meeting between Louis Cartier and Jean Cocteau, two of the great names of the 20th century. Along with his two brothers Jacques and Pierre, Louis Cartier inherited the family jewellery business that was set up in 1847 by his grandfather Louis-François Cartier. He knew how to make the jewellery individual, making his name known around the world. And his main strength was his boldness and daring. He dared to use materials that were no longer used, like onyx and coral, and yet welcomed the arrival of modernity. Cartier was, for example, the first in history to make platinum jewellery. In 1911, he made the Santos, the first ever men’s wristwatch. He designed it for the aviator Santos-Dumont who wanted to be able to tell the time without taking his hands off the controls of his fragile aircraft. Six years later, he took inspiration from the first Renault tanks to design the casing for a new watch: the Tank.This master of jewellery was always going to impress Cocteau, an affable artist who was part of the Parisian smart set who, like Midas, managed to turn everything he touched to gold, whether it was literature, film, theatre or art. The two men had a mutual respect for each other and theirs was a genuine friendship. In 1924, Cocteau saw Louis Cartier at one of the numerous Parisian soirées of the Roaring Twenties, and Cocteau ordered a ring which would encapsulate friendship, love and faithfulness. So Louis Cartier translated these values into three different types of gold: rose, white and yellow. He made a number of rings which, bound together forever, would make up just one ring, and thus the Trinity was born. It was about more than just playing with form, it was a strong symbol. And that is perhaps the secret of this ring: it teaches us a lesson for life, as it gives us a sober reminder that harmony can be found in love, friendship and faithfulness.

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~ trinity de cartier : Le seiGneur des anneaux

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Hermès – the fashionable silk square

64 years after its launch, the Hermès scarf is still the staple accessory for millions of elegant women who, wearing it around the neck or the waist, can always be heard praising the scarf ’s combinations of elegance and frivolity, tradition and creativity. Most of the major luxury brands have tried to make similar scarves but the Hermès scarf is still the pinnacle. We love it because of its precision (a 90cm2 silk scarf with a minimum of 12 colour combinations per design and 140 different operations needed to finish it) and its feel of old France – a France which has been blending luxury and craftsmanship since the reign of Louis XIV. But paradoxically, we love it because of its artistic feel, its colourful frivolity and its hint of fun. As well as being a classic, it’s always in fashion.To maintain its position as the height of chic, the key is to offer variety. Hermès brings out 15 new designs every year and when you know that each design takes 6 to 12 months to go from first sketch to final design, you can really see the work that this involves. And the designs are all very different too. Since the ‘Jeu des omnibus et dames blanches’ design that was launched in 1937, Hermès has brought out 1,500 scarf designs. One of the most popular designs was the ‘Brides de Gala’ scarf, while one of the most surprising was the ‘Smiles in Third Millenary’ scarf that was based on a painting by a Sudanese schoolboy! And then the collection grew as Hermès played with different sizes, the ‘gavroche’ scarf measuring 45cm square and the shawl measuring 140cm square, with the 70cm square size being launched in 2007 to celebrate Hermès 70th birthday.Although the scarf ’s charm lies in its uniqueness, the quality of its craftsmanship gives it is value. It all begins with the engraver who painstakingly transfers the design to as many printing screens as there are colours used in the scarf design – the record is 39! Then the colourists recreate their inks from some 75,000 pigments in their colour charts. More than 50 attempts are sometimes needed to get the right brightness. Then the printer places the printing screens, one after the other, on a roll of silk 100m long, until the colour has been placed in just the right position. The seamstresses then roll the hems to finish the scarves. It takes 32 minutes to hem the sides of the square. Then the scarves are packed by hand in their famous orange boxes.

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64 ans après son lancement, le Carré Hermès reste

l’accessoire emblématique de millions d’élégantes qui,

en le portant autour du cou ou de la taille, clament haut

et fort leurs valeurs communes : sagesse et fantaisie,

tradition et créativité. La majorité des grandes

marques de luxe ont beau proposer des produits

équivalents, le made in Faubourg Saint-Honoré,

fait toujours référence. On l’adule pour sa rigidité

(90 cm2 de soie, un minimum de douze combinaisons

de couleurs par modèle et 140 manipulations

différentes pour finaliser le produit), son côté vieille

France, cette France qui, depuis le règne de Louis XiV,

concilie si bien luxe et artisanat. mais, paradoxalement,

on l’adore pour son parfum d’artiste, ses fantaisies

multicolores, sa douce folie… il n’est pas seulement

indémodable : il est toujours à la mode !

Pour rester au sommet, la

recette est simple : décliner !

Hermès édite ainsi 15 nouveaux

dessins par an. Quand on sait

que 6 à 12 mois de travail

séparent la première esquisse du dessin final, on

mesure l’exploit ! D’autant que les motifs se suivent

mais ne se ressemblent pas. Depuis le « Jeu des

omnibus et dames blanches », lancé en 1937, 1.500

modèles ont vu le jour. Le hit : les « Brides de gala ». La

surprise : « Smiles in third millenary », réalisé d’après

le dessin d’un écolier soudanais ! et puis, la famille

s’est agrandie, Hermès jonglant avec les tailles, du

« gavroche » (45x45 cm) au châle (140x140 cm), en

passant par le 70x70 cm, un format lancé à l’occasion

de son 70e anniversaire, en 2007.

Si l’originalité fait le charme d’un carré, c’est la qualité de

sa fabrication qui décide de sa valeur. tout commence

avec le graveur qui décompose minutieusement le

dessin en autant de cadres d’impression qu’il compte

de couleurs. Le record : 39 couleurs ! Viennent ensuite

les coloristes qui, forts de 75.000 teintes de leur

échéancier, réinventent à chaque fois la lumière. Plus

de cinquante essais sont parfois nécessaires pour

parvenir à l’éclat voulu. Leur succède l’imprimeur qui,

sur un rouleur de soie long de plus de 100 mètres,

ajuste ses cadres l’un après l’autre pour déposer

avec précision ses pâtes de couleur. Les couturières

concluent l’ouvrage par le « roulottage » : 32 minutes

de couture pour confectionner l’ourlet bordant le

carré, ultime opération avant l’empaquetage « à la

main » dans la fameuse boîte orange.

~ herMès : La Mode au carré

© Studio des Fleurs

© S

tudi

o de

s Fleu

rs

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Le début du XXe siècle privilégie les senteurs

capiteuses. Gabrielle Chanel n’en a cure ! « Je veux

un parfum inimitable, un parfum de femme à odeur

de femme. » et pour elle, c’est définitif : la féminité se

nourrit de subtilité. Alors, quand, en 1920, elle se met

en tête de créer son propre parfum, elle commande

à son nez, ernest Beaux, ex-parfumeur du tsar, exilé

à Cannes depuis la révolution d’Octobre, un jus

dégageant autant de fraîcheur que de sophistication.

La clé de cette improbable alchimie ? L’utilisation

de corps synthétiques : les aldéhydes, des alcools

déshydrogénés. C’est du jamais vu ! mais l’audace est

payante : mêlés aux essences naturelles de roses de

mai et de jasmin de Grasse, les aldéhydes allègent

avec raffinement chaque touche florale : ylang-

ylang des Comores, néroli, santal de mysore, vétiver

Bourbon…

Coco Chanel innove encore

en refusant la mode des

appellations alambiquées. Le

cinquième échantillon présenté

a toute sa faveur : elle baptise donc son parfum

N° 5. même le flacon tranche avec ce qui se fait à

l’époque. On fait difficilement plus sobre. Les angles

sont nets. Son bouchon est rectangulaire comme une

émeraude. Son étiquette blanche rappelle celles des

cahiers des écoliers. Pourtant, il entrera aussi dans

la légende : en 1959, son design aussi innovateur

qu’épuré, lui vaut de prendre place dans la collection

permanente du muséum of modern Art de New-york.

Bel Hommage…

mais si N°5 est sans doute le parfum le plus vendu au

monde, ce n’est pas, cette fois, à la seule Coco qu’il le

doit ! en 1924, Gabrielle Chanel rencontre en effet Pierre

et Paul Wertheimer, déjà propriétaires des Parfums

Bourjois. Le trio décide aussitôt de créer la Société

des Parfums Chanel. elle apporte le talent visionnaire

d’une grande créatrice et eux le savoir-faire de deux

grands industriels. Le cocktail fait mouche : les ventes

de N°5 explosent dans le monde entier. La libération

de Paris voit ainsi les G.i. faire la queue devant la

célèbre boutique du 31 rue Cambon, parfois sur plus

de 500 mètres, afin d’obtenir le précieux flacon. une

image « glamour » définitivement assise par le plus

grand sex-symbol du siècle dernier : marylin monroe.

La répartie est fameuse… « Que mettez-vous la nuit

pour dormir ? », s’enquit un jour un journaliste. « Cinq

gouttes de N°5 », répondit la diva hollywoodienne.

No.5 – a sacred number

Intoxicating scents were all the rage at start of the 20th century, but Gabrielle Chanel couldn’t have cared less. “I want a unique perfume – a perfume for women that has the scent of a woman”. And Chanel was certain that femininity comes from subtlety. So when in 1920 she decided she wanted to create her own perfume, she asked Ernest Beaux, the former perfumer to the Tsar who was exiled in Cannes after the October Revolution, to create a scent that was both fresh and sophisticated. This unlikely alchemy owes its success to synthetic aldehydes. It had never been done before. But the risk paid off: when blended with the natural essences of rose de Mai and jasmine from Grasse, aldehydes can delicately lighten floral notes such as ylang-ylang from Comoros, neroli, Mysore sandalwood and Bourbon vetiver.Coco Chanel was also innovative in her decision not to go with the fashion for overcomplicated names. Her perfume was called No.5 simply because it was the fifth sample presented to her that was the one she liked best. Even the bottle went against the fashion of the time. It is hard to get a more understated design – the angles are sharp and its stopper is rectangular like an emerald. Its white label is reminiscent of the ones that are stuck onto school exercise books. And yet the bottle also went down in history: in 1959, its design was so innovative and clean that it was considered worthy of a place in the permanent collection of the Museum of Modern Art in New York. And that’s a very impressive compliment.Even though No.5 is probably the best selling perfume in the world, it is not just Coco Chanel who is responsible for its success. In 1924, Gabrielle Chanel met Pierre and Paul Wertheimer who at that time owned Parfums Bourjois. The three of them decided to set up the Chanel Perfume Company. She contributed the visionary skill of a great designer and they brought the knowledge of the industry that they needed. The cocktail was spot-on and the sales of Chanel No.5 went through the roof all around the world. When Paris was liberated, American GIs were seen queuing outside the famous shop at 31, rue Cambon to buy a bottle of the perfume. Sometimes the queue stretched for more than 500 metres outside the shop. Its glamorous image was made secure forever by the biggest sex-symbol of the 20th century: Marilyn Monroe. Everyone knows the reply when a journalist asked her what she wore to bed. “Five drops of No.5,” replied the Hollywood star.

~ n° 5, un sacré nuMéro !

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Si Bernadette Chirac siège aujourd’hui au Conseil

d’Administration du groupe LVmH, le n°1 mondial

du luxe, ce n’est que justice ! D’une part, parce que

l’ex-Première Dame de France a toujours défendu

l’art de vivre et le savoir-faire tricolores. D’autre part,

la Conseillère Générale de Corrèze est à l’origine

de l’une des plus belles sagas de Christian Dior,

principale filiale de la holding de Bernard Arnault :

celle du Lady Dior.

tout commence en 1995.

L’épouse de Jacques Chirac

s’est entichée d’un sac créé par

Gianfranco Ferre, alors Directeur

de la création de la maison de l’Avenue montaigne.

L’objet n’a en soi rien d’original : une forme carrée,

du cuir matelassé, deux poignées courtes et rondes.

Deux détails lui donnent pourtant de la fantaisie.

Primo, un porte-clés attaché sur l’embase de l’une

de ses poignées, épelant de quatre grosses lettres

métalliques le nom de Dior. Ce sont les « Charms »,

références aux porte-bonheur que l’inventeur du New

Look, très superstitieux, accrochait à son trousseau

de clés. Secundo, le cuir surpiqué cannage, un motif

inspiré des chaises dorées Napoléon iii choisies par

Christian Dior pour accueillir ses clientes le jour des

défilés dans sa boutique avenue montaigne.

est-ce cet emprunt à la légende qui inspire madame

Chirac ? toujours est-il qu’elle décide d’offrir ce sac à

Lady Di, venue à Paris pour profiter d’une exposition

consacrée à Cézanne. Deux mois après, la Princesse

de Galles visite un centre d’éducation pour enfants

à Birmingham. Des dizaines de photographes

la suivent et l’immortalisent alors avec,

dans ses mains, le sac Dior ! Les images

font le tour du monde, suscitant la

convoitise de milliers de fashionistas à

travers la planète. Quelques mois plus

tard, Christian Dior fait ses comptes :

la maison de couture parisienne a

vendu 200.000 exemplaires de ce sac

qu’elle a finalement baptisé Lady Dior,

clin d’œil appuyé à celle qui en a

fait le succès.

Lady Dior – the it bag of royalty

It’s only fair that Bernadette Chirac is currently on the Board of Directors of the LVMH group, the leaders of luxury the world over. Firstly because the former First Lady of France has always promoted the French way of life and savoir-faire but also because she was responsible for one of the most beautiful stories of Christian Dior, the main subsidiary of Bernard Arnault’s holding company. This is the story of the Lady Dior bag.It all started in 1995. Jacques Chirac’s wife became completely besotted with a bag designed by Gianfranco Ferre, at that time the creative director at Dior. There was nothing particularly original about the bag: it was a square, made of padded leather and had two short round handles. But two things about the bag gave it an edge. The first was the metal key ring that was fixed to the bottom of the bag that spelled out DIOR in large letters. These were charms used to symbolise good luck that the very superstitious New Look designer used to attach to his key case. The second was the quilted and topstitched leather, a motif inspired by the golden Napoleon III chairs chosen by Christian Dior where his customers used to sit on days when there were parades going along the avenue Montaigne where the Dior shop was.Was it this reference to legend that inspired Madame Chirac? Whatever it was, she decided to give one of these bags to Lady Diana, who had come to Paris to see a Cezanne exhibition. Two months later, the Princess of Wales visited a school in Birmingham. Dozens of photographers followed her and immortalised her at that time with a Dior bag in her hand! The pictures went global, causing thousands of fashionistas the world over to want one. A few months later, Christian Dior did his maths: the Parisian fashion house had sold 200,000 of the bags that were eventually to become known as the Lady Dior, a nod to the woman who had made it so popular.

~ Lady dior, Le “it BaG” princier

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~ repetto : tout sur Les ZiZi rose repetto est aux petits soins pour son fils.

montée à Paris où elle tient un café bohème sur la

butte montmartre, cette Cannoise suit de près la

carrière prometteuse de ce danseur prodige qui, à 23

ans à peine, après avoir créé le Ballet des Champs-

Élysées, s’est imposé comme l’une des figures de la

danse française. Son nom ? roland Petit. Comme

toutes les mères, rose veut ce qui se fait de mieux

pour sa progéniture. Alors, elle se met en tête de

confectionner elle-même ses chaussons de danse.

elle imagine alors une toute nouvelle technique

de couture pour assurer encore plus de confort et

de souplesse aux chaussons filiaux : le « cousue &

retournée ». Ce procédé original consiste à coudre la

semelle à l’envers avant de la retourner. Vantée par

roland, l’astuce va faire la gloire de l’Azuréenne. Si

bien que ce qui n’était à l’origine qu’une attention

maternelle devient un véritable commerce. Parmi les

premiers clients de la dame, Béjart, Noureev, le Kirov

ou encore les Folies Bergères. Sacrées références !

rose repetto aurait pu rester la « reine des

chaussons ». mais une rencontre va décider d’un tout

autre destin… en 1956, une jeune actrice parisienne

insiste auprès de rose pour qu’elle applique sa

fameuse technique à une paire de ballerines afin

qu’elles aient « le confort d’un chausson de danse et

la sensualité d’une chaussure de ville ». L’idée n’est

pas si mauvaise et, quelques semaines plus tard,

la Cannoise livre sa première paire de chaussures

qu’elle baptise « Cendrillon ». révélée entre-temps

par « et Dieu créa la femme », Brigitte Bardot va les

rendre célèbres dans le monde entier. C’est le début

d’une grande histoire d’amour entre repetto et les

artistes. elle atteindra son apogée en 1969 quand

Serge Gainsbourg, qui travaille son apparence autant

que ses chansons, se met en quête de la paire de

chaussures parfaite : chic et confortable « comme

des gants ». Jane Birkin, sa compagne, l’entraîne alors

chez repetto où il découvre les Zizi. Ce chausson de

jazz blanc avait été créé par rose pour sa bru : Zizi

Jeanmaire, l’une des reines du music-hall parisien.

Gainsbourg les adore : il en consommera jusqu’à

une trentaine de paires par an, les portant toujours

nu pieds. Pour lui, comme il aimait le répéter, c’était

« repetto à perpette ».

Repetto – it’s all about the Zizis

Rose Repetto wanted to do everything she possibly could for her son. Originally from Cannes, Rose Repetto moved to Paris where she had a bohemian cafe in Montmartre. She closely followed her son’s promising career as an exceptional dancer who, at just 23, had already set up the Ballet des Champs-Élysées and had established himself as one of the great figures of French dance. His name was Roland Petit. Like all mothers, Rose wanted what was best for her children. So she decided that she would make dance shoes for him. She came up with an entirely new sewing technique which would give her son’s shoes even more comfort and flexibility: this was the ‘stitched and returned’ method. This unique process involves stitching the sole on the wrong side before turning it inside out. Roland loved it, and it was this clever idea that was to make his mother really famous. What started out as a simple act of maternal devotion turned into a real business. Béjart, Nureyev, the Kirov Ballet and the Folies Bergères were some of her first clients. Rose Repetto could have stayed the ‘Queen of ballet shoes’. But a meeting was to take her fate in a completely different direction. In 1956, a young actress from Paris asked Rose to apply her famous technique to a pair of ballet shoes so that they would have “the comfort of a dance shoe and the feel of a smart shoe”. The idea wasn’t so bad and, a few days later, Rose Repetto delivered her first pair of shoes that she named ‘Cendrillon’. Brigitte Bardot wore the shoes in “And God Created Woman”, which made the shoes world famous. That was the start of the long love affair between actors and Repetto shoes. It reached its pinnacle in 1969 when Serge Gainsbourg, who concentrated on his appearance as much as on his songs, set out on a quest to find the perfect pair of shoes, ones which were smart, comfortable and fitted like a glove. His girlfriend Jane Birkin took him to Repetto where he found the Zizi. This white jazz shoe had been designed by Rose for her daughter-in-law Zizi Jeanmaire, one of the queens of the Parisian music halls. Gainsbourg fell in love with them and bought as many as thirty pairs of them a year, always wearing them without any socks. As Gainsbourg loved to say, “Repetto forever”.

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~ MontBLanc Meisterstück :

La pLuMe en or ! Bien sûr, l’avènement de

l’internet et de ses deux comparses, le clavier et la

souris, a largement réduit son usage. reste que l’aura

persiste : 80 ans après sa création, le meisterstück

de montblanc est toujours l’un des accessoires

attitrés du parfait gentleman. Symbole de

l’élégance masculine, il s’adresse tout autant

aux businessmen qu’aux hommes de lettres,

les premiers lui préférant les versions « bille »

ou « rollerball », plus pratique, les seconds

chérissant la caresse de sa plume sur le papier.

Quoi qu’il en soit, tous le cachent le plus souvent près

du cœur, dans la poche portefeuille de leur costume, le

révélant au hasard d’un mouvement de la veste ou le

temps d’un paraphe. C’est comme pour les bas d’une

femme : le charme de ce stylo n’est jamais aussi fort

que dans la suggestion ou la révélation. Néanmoins,

l’époque étant à l’impudeur comme chacun le sait,

quelques-uns l’affichent ostensiblement, le capuchon

épinglé sur la poitrine, en lieu et place de la pochette.

en attendant la rosette de la Légion d’Honneur,

l’étoile blanche à six branches (apparue en 1913, elle

évoque les six glaciers du mont Blanc) matérialise

alors leur réussite sociale.

Le meisterstück a vu le jour en 1924. il est inchangé

depuis, à un détail près : à partir de 1929, le nombre

4810 (l’altitude du mont Blanc) est systématiquement

gravé sur sa plume dorée. S’il a ainsi traversé le siècle

sans une ride, c’est sans doute parce qu’il était parfait

dès sa naissance. il faut dire qu’il concentrait alors

tout le savoir-faire de la Simplo Filler Pen Company,

le spécialiste de l’écriture moderne. Cette entreprise

fut créée en 1906 par Alfred Nehemias, un banquier

hambourgeois, et August eberstein, un ingénieur

berlinois. Bien vite rejoints par un troisième larron,

Claus Johannes Voss, ils ont révolutionné l’univers des

instruments d’écriture en dotant leur premier stylo

plume d’un réservoir autonome. Lancé en 1909, le

« rouge et Noir », était présenté comme « le stylo qui

ne coule pas ». S’extasiant devant cette innovation,

l’un de leurs proches compara alors l’objet, pinacle des

stylos, au mont Blanc, le plus haut sommet d’europe.

L’image plut tellement que la marque montblanc fut

lancée un an plus tard. en 1934, l’entreprise l’adoptera

définitivement comme patronyme : la montblanc

Simplo GmbH est née.

Montblanc Meisterstück – the golden fountain pen

The advent of the internet and its two accomplices, the keyboard and the mouse, has meant that people don’t use pens very much anymore. And yet the pen’s spirit won’t die: 80 years after its creation, the Montblanc Meisterstück pen is still one of the accessories for the perfect gentleman. The symbol of masculine elegance, this pen appeals to businessmen as well as writers, with businessmen preferring its ballpoint or rollerball versions which are more practical, while writers delight in the movement of a fountain pen nib sweeping across paper. Whichever one they choose, men very often keep their pen close to their heart in the inside pocket of their suit, and just give us a quick glimpse of it – by chance, of course – with a slight move of the jacket or when they need to initial something. It’s like a woman’s stockings: this pen’s attraction is most powerful when you see just a hint of it or if it is suddenly revealed. But we all know we live in an age of shamelessness so some men like to show it off, the cap pinned to the chest instead of the pocket. While waiting for his Légion d’Honneur, the white six-pointed star (which appeared in 1913 and symbolises the six glaciers of Mont Blanc) is a man’s status symbol. The Meisterstück was first made in 1924. It has remained unchanged since then, apart from one small detail: since 1929, the number 4810 (the height of Mont Blanc) has always been engraved on the golden nib. It is probably because it was perfect when it started that it has been able to continue for nearly a century without any changes being made. When it was first launched, the pen incorporated all the know-how of the Simplo Filler Pen Company, a company that specialised in modern pens. The company was founded in 1906 by Alfred Nehemias, a banker from Hamburg, and August Eberstein, an engineer from Berlin. They were quickly joined by Claus Johannes Voss and together they revolutionised the world of writing instruments by putting an integrated ink tank in their first fountain pen. Launched in 1909, the ‘Rouge et Noir’ pen was heralded as “the pen that doesn’t leak”. One of their colleagues was so overcome by this innovation that he compared the pen – this pinnacle of pens – to Mont Blanc, the highest peak in Europe. They liked the image so much that the Montblanc brand was founded a year later. In 1934, the company started to use this name permanently and the Montblanc Simplo GmbH Company was born.

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1 . ROLEX Submariner Date 2 . CARTIER Santos 100 © Cartier 2009 3 . BOVET Tourbillon Ottanta by Pininfarina 4 . HUBLOT Big Bang Earl Gray 5 . EBEL 1911 Tekton 137 Titanium 6 . JAEGER LECOULTRE Master Memovox 7 . IWC Pilot’s Watch Classics 8 . ROLEX Explorer 9 . RICHARD MILLE RM017

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couleur

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café

coffee break

1 . FREY WILLE Bracelet Diva Collection Sarah Bernhardt 2 . DIOR 3 . BURBERRY 4 . RALPH LAUREN 5 . KENZO 6 . JITROIS 7 . MILADY 8 . LANCEL Collection Premier Flirt 9 . BOUCHERON Bague Collection Ma Jolie 10 . DAMIANI Bague Collection Gomitolo

11 . POMELLATO Bagues Collection M’ama Non M’ama 12 . ORIANNE COLLINS Bague Collection WONDERS

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the dark

and the light

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1 . BRIONI 2 . VALENTINO 3 . NINA RICCI 4 . RIZAL 5 . JITROIS 6 . DSQUARED 7 . LANCEL Collection Plume 8 . CHAUMET Bague Collection Joséphine 9 . CHOPARD Solitaire Collection Haute Joaillerie 10 . MESSIKA Bague Charms Collection Spring 11 . VAN CLEEF & ARPELS Bague Oiseaux de Paradis

BOUCHERON, 17 La Croisette / BOVET, Boutique Kronometry 1999 - 4 La Croisette / BRIONI, 65 La Croisette / BURBERRY, 65 La Croisette / CARTIER, 57 La Croisette / CHAUMET, Boutique Louis Julian & Fils - 71, rue d’Antibes / CHOPARD, 9 La Croisette / DAMIANI, Boutique Aubry - 81, rue d’Antibes / DIOR, 38 La Croisette / DSQUARED2, 44 La Croisette / EBEL, Boutique Louis Julian & Fils - 71 rue d’Antibes / FREY WILLE, 43 rue d’Antibes / HUBLOT, 4 La Croisette / IWC, Boutique Arije - 50 La Croisette / JAEGER LECOULTRE, Boutique Louis Julian & Fils - 71 rue d’Antibes / JEAN-CLAUDE JITROIS, 67 La Croisette / KENZO, 65 rue d’Antibes / LANCEL, 1 La Croisette / MESSIKA, Boutique Louis Julian & Fils - 71, rue d’Antibes / MILADY, www.milady.com / NINA RICCI, Boutique Le Grand Bazar - 68, rue d’Antibes / ORIANNE COLLINS, www.oriannecollins.com / POMELLATO, Boutique Aubry - 81, rue d’Antibes / RALPH LAUREN, 61 La Croisette / RICHARD MILLE, Boutique Zegg & Cerlati - Place du Casino, Monaco / ROLEX, Boutique Louis Julian & Fils - 71 rue d’Antibes / RIZAL, Boutique Trabaud - 48 rue d’Antibes / VALENTINO,

55 La Croisette / VAN CLEEF & ARPELS, Hôtel Majestic - 10, La Croisette

du noiret de la lumière

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s a g a / s a g a

Soixante ans après le lancement de ses premiers canots en acajou, Riva n’a pas pris une ride. Ses Florida, Tritone et autres Aquarama font toujours vibrer les amoureux de nautisme.

Sixty years after it launched its first mahogany boats, Riva has not aged one bit. For everyone who loves sailing, the Riva Florida, Tritone and Aquarama can still set their pulses racing.

« Six, pas un de plus. » Les patrons de Chris-Craft

n’en reviennent pas. Le jeune italien qu’ils ont en

face d’eux a traversé l’Atlantique pour leur réclamer

des moteurs, les premiers jamais exportés vers

l’europe. ils s’attendaient à des négociations serrées,

à des perspectives alléchantes, à une exclusivité

chèrement monnayée. Or, au final, leur interlocuteur

leur passe commande de six unités à peine. « La

faute au Gouvernement italien qui, pour protéger

son industrie nautique, limite les importations », se

justifie l’acheteur. Du bluff ! en cette année 1952, les

frontières italiennes sont grandes ouvertes pour

l’allié américain. mais ça, les Floridiens ne le savent

pas. tout comme ils ignorent que leur vis-à-vis

engage ici jusqu’à sa dernière lire d’économie. Alors,

ils lui accordent pleinement leur confiance et lui

signent son contrat d’importation. Carlo riva jubile :

il va enfin pouvoir concrétiser pleinement son rêve.

Ça fait des années qu’il y travaille, des années à

imaginer des canots à moteur capables de rivaliser

avec les plus beaux « runabouts » yankees, ces

splendeurs signées Chris-Craft ou Hacker Craft.

il a bien essayé de convertir Serafino, son père, à

ses idées. en vain. C’est à peine s’il lui a concédé

quelques mètres carrés pris sur le potager maternel

pour construire ses premières coques. mais à l’aube

de ces années 50, les choses ont bien changé.

“Six, and not one more.” The Chris-Craft bosses can’t believe it. The young Italian man standing opposite them has crossed the Atlantic to ask them for engines, the first ever exported to Europe. They were expecting some tough negotiation with mouth-watering prospects, and exclusive rights that could make them quite a lot of money. The buyer tries to justify himself: “It’s the Italian government’s fault. It limits imports so that it can try to protect its boat industry”. But it was just a bluff. It was 1952 and the Italian borders were wide open to the Americans, but the Florida-based Chris-Craft didn’t know that. And they didn’t know that the person standing opposite them was putting every last lira he had into this. So the Chris-Craft bosses put all their trust in him and they signed an import contract with him. Carlo Riva was delighted. He could finally realise his dream.He had been working there for years, years which he spent dreaming of motor boats that could take on the best of the American runabouts that were signed Chris-Craft or Hacker Craft. He had tried to convince his father Serafino of his ideas, but to no avail. Serafino could hardly bring himself to give Carlo a few square metres on his mother’s vegetable patch where he could build his first boat hulls. But by the start of the 1950s, things had changed a lot. Serafino had become

une légende marineriva

riVA, tHe LeGeNDAry LuXury BOAtS

Tritone

Aquarama

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La maladie a conduit Serafino riva à transmettre

à son fils l’entreprise familiale : un chantier naval

installé depuis la fin du XiXe siècle sur les rives du

lac d’iseo, à Sarnico, entre milan et Vérone.

~ en quête d’exceLLence réputé

pour ses bateaux de course qui, avant la Guerre, ont

triomphé dans plus d’une compétition, le Cantiera

riva vire de bord. Cap sur le luxe et le loisir. en

effet, même s’ils tiennent admirablement la mer, les

bateaux dessinés par Carlo ne sont plus faits pour

quelques sportifs fortunés, mais pour les Grands

de ce monde, stars, industriels et têtes couronnées.

Ceux-là cherchent moins la performance que la

sophistication. et de ce côté-là, l’armateur italien n’a

de leçon à recevoir de personne. tous les chromes

sont faits maison et la sellerie cousue main. mais la

plus belle réussite du constructeur italien, ce sont

les coques en acajou. De pures splendeurs ! Acquis

dans les meilleures scieries d’Afrique et d’Amérique

centrale, vieillis avec soin dans les entrepôts de

Sarnico, les bois sont recouverts de 24 couches

de vernis afin de résister à l’eau de mer. entre les

ponçages et les vernissages, cette seule opération

prend un bon mois ! Qu’importe le temps que cela

réclame : il faut que ce soit parfait. et si cela ne l’est

pas, le patron sévit. On l’a vu, une hache à la main,

détruire un bateau qui n’était pas à la hauteur de ses

exigences !

très vite, riva s’impose comme une icône du luxe,

la matérialisation du glamour et de l’insouciance des

années 50 et 60. L’engouement est planétaire. Le

Prince rainier iii de monaco autorise l’aménagement

d’un immense garage à bateaux à l’hydrométrie

idéale, dans un souterrain creusé tout spécialement

- à la dynamite ! - dans le fameux rocher princier.

Brigitte Bardot arrime son Florida dans le port de

Saint-tropez. Liz taylor et richard Burton paressent

sur leur tritone. mais la plus belle réussite de Carlo

ill and had handed the family business on to his son. This business was a boatyard that had been built at the end of the 19th century on the banks of Lake Iseo in Sarnico, between Milan and Verona.

Striving for excellence

Known for its racing boats which had won a few competitions before the war, the Cantiera Riva company changed tack and headed for leisure and luxury. Even though they were brilliant on the sea, the boats that Carlo designed were no longer made for just a few lucky people involved in the sport, but now they were made for the great and the good, including film stars, businessmen and even royalty. These were people who were more interested in the sophisticated look of the boat than the boat’s performance. And in this respect, Carlo Riva needed no instruction. All the chrome was made in-house and the upholstery was stitched by hand. But the jewel in this Italian manufacturer’s crown was the pure splendour of the mahogany hull. The wood was obtained from the finest sawmills in Africa and Central America and then aged in warehouses in Sarnico before giving it 24 coats of varnish to protect it from the salty sea water. The sanding and varnishing alone could take a good month, but it didn’t matter how long it took because it had to be perfect. And the boss would deal with you himself if it wasn’t perfect. He was once seen destroying a boat with an axe because it didn’t meet his exacting standards!Riva very quickly established itself as a byword for luxury – the personification of the 1950s and 60s glamour and carefree lifestyle. The Riva craze spread around the world. Prince Rainier III of Monaco commissioned him to fit out an enormous boathouse with perfect hydrometry in an underground cavern that had been made using dynamite under the famous Rock of Monaco. Brigitte Bardot kept her Florida in Saint Tropez harbour. Elizabeth Taylor and Richard Burton relaxed on their Tritone. But Carlo Riva’s biggest success is probably still the Aquarama, which was launched in 1962.

87

Super Florida

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riva reste sans aucun doute l’Aquarama, sorti en

1962. 8,78 mètres de pure légende, avec son pare-

brise inspiré de celui des Cadillac et son transat

incrusté sur la plage arrière ! moins de 300 unités

furent construites. elles s’arrachent aujourd’hui pour

plusieurs centaines de milliers d’euros.

L’histoire de riva bascule en 1970. Lors d’un séjour

aux uSA, Carlo découvre un nouveau matériau : le

polyester. résistant et facile d’utilisation, ce mélange

de plastique et de résine fascine l’italien qui décide

aussitôt de l’adopter pour ses propres bateaux. un

an plus tard, ce virage à peine amorcé, Carlo riva

quitte le navire. il vend son entreprise. elle va passer

entre différentes mains, dont celles de rolls-royce,

un autre « faiseur » de belles mécaniques, avant

d’atterrir, le 1er mai 2000, dans celles de Ferretti, le

N°1 du nautisme de luxe italien. Sans rien changer

à l’esprit perfectionniste du chantier de Sarnico,

son nouveau propriétaire l’a engagé sur la voie

des yachts, le plus grand riva (l’Athena) atteignant

aujourd’hui les 35 mètres. Le mythe continue !

The Aquarama is the stuff of legend, at 8.78m long, its Cadillac-inspired windshield and its deckchair inlaid on the sundeck! Fewer than 300 Aquarama were built and today people fight over themselves to get one, each costing several hundred thousand Euros each.The Riva story took a dramatic turn in 1970. During a trip to America, Carlo discovered a new material: polyester. Because it was strong and easy to work with, this blend of plastic and resin fascinated Riva and he immediately decided to use it for his own boats. A year later – when he had only just started to go in this new direction – Riva left the boat making industry and sold the company. The company had different owners at different times, including Rolls-Royce, another fine engineering company, until it was bought on 1 May 2000 by Ferretti, the leading Italian luxury water sports company. Working in the perfectionist spirit of the Sarnico boatyard, Ferretti has started to make yachts, with the biggest Riva boat (the Athena) now 35m long. The story continues!

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s a g a / s a g a

en septembre dernier, à l’occasion du Festival de la Plaisance de Cannes, riva a installé sur la Croisette, à quelques pas du majestic Barrière, sa toute dernière merveille : l’Aquariva by Gucci. L’union de deux grands noms du glamour italien, Gucci revisitant l’un des grands classiques du chantier italien. La maison florentine, qui célèbrera ses 90 ans en 2011, a ainsi multiplié les détails originaux. tel le tissu imperméable habillant les sièges et le pont supérieur qui rend hommage à son imprimé Guccissima. Ou encore la bande verte-rouge-verte bordant la ligne de flottaison. mais le savoir-faire de Gucci transparaît surtout avec la série d’accessoires luxueux signés « riva by Gucci » : sacs, tongs, serviettes, casquettes, foulards… Le prix de ce bateau, disponible sur commande uniquement ? 590.000 euros.

At the Cannes International Boat and Yacht Show last September, and just a little way along from the Hôtel Majestic Barrière on the Croisette, Riva showcased its latest creation: the Aquariva by Gucci, the result of the collaboration between two of the great names in Italian glamour, with Gucci putting its own interpretation on one of the great Riva classics. Gucci, which will mark its 90th birthday in 2011, has given it its own unique features, such as the waterproof fabric used on the seats, the sun deck that features the emblematic Guccissima print, and the green-red-green detail that edges the floating line. But Gucci’s business acumen can be seen in its range of luxury accessories signed Riva by Gucci, which includes bags, flip-flops, towels, caps and scarves. The Riva by Gucci boat is only made to order and costs 590,000 Euros.

le plusque parfait

tHe CrOWNiNG GLOry

Domino

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Les Anglo-saxons l’appellent “butler”. Les Français disent “majordome”. Dévoué 24 heures sur 24 au confort de ceux qu’il accompagne, cet homme providentiel est devenu, en quelques années, une figure récurrente de l’hôtellerie de luxe. Il fait ainsi le bonheur des hôtes des penthouses du Majestic Barrière.

In England he’s known as “butler”. The French say “majordome”. Dedicated to ensuring the comfort of those he attends to 24/7, this godsend of a man has become, over the past few years, a recurring figure in luxury hotels. At Majestic Barrière, he caters to the happiness of our penthouse guests.

Gilles Carletto est le premier “butler” de l’histoire

du majestic Barrière. Depuis le mois de mai, il veille

au confort des hôtes des penthouses majestic et

Christian Dior. « Pour commencer, j’assure le lien

entre le client et les différents services de l’hôtel pour

que le premier profite pleinement des compétences

des seconds. Pour l’essentiel, cela se porte sur des

détails. Je veille avec la gouvernante générale à ce

que la décoration florale de la suite réponde aux

préférences de ses occupants. J’alerte le service

voiturier pour que le véhicule de mon hôte l’attende

à la porte de l’hôtel. Je collabore régulièrement

avec le chef concierge sur des sollicitations les plus

diverses : une réservation dans un restaurant ou

pour un spectacle, la location d’une voiture ou d’un

bateau… Les maîtres mots sont alors plaisir, confort

et efficacité. »

mais il arrive régulièrement que ses missions soient

un peu plus ardues, plus ambitieuses. Comme ce jour

où, en un rien de temps, en plein cœur du festival, il

a improvisé avec le service restauration un cocktail

sur la terrasse du penthouse majestic. « L’hôtel

affichait complet, notre personnel était très occupé,

mais le client ne s’est aperçu de rien. Sa réception a

été en tout point comme il l’avait imaginée. »

~ jaMais non ! Cette capacité

d’anticipation et cette faculté d’adaptation sont

les bases de tout bon butler. C’est que, voyez-vous,

la fonction réclame de celui qui l’assume sinon

The first butler in the history of Majestic Barrière, Gilles Carletto has been seeing to the comfort of our Majestic and Christian Dior penthouse guests since the month of May. “My main job is to serve as a connection between the customer and the various hotel services so that the former benefit fully from everything the latter have to offer. It’s all in the details. I make sure the head housekeeper has arranged the suite’s flowers to the guests’ tastes. I ask the valet to have my guest’s car ready and waiting for him at the front door. The head concierge and I team up on a regular basis to meet a wide variety of requests, ranging from restaurant and show reservations, to boat or car hires… Our watchwords are pleasure, comfort and efficiency.” But often his tasks are a little trickier, a little more challenging. Like the day right in the midst of the film festival when he and the catering service hosted an impromptu cocktail party on the terrace of the Majestic penthouse. “The hotel was fully booked, our staff was overworked, but the customer didn’t notice a thing. His reception was in every way exactly the way he wanted it.”

Never say never!

This ability to anticipate needs and adapt to any situation is the basis of any good butler. For you see, the position requires someone who can perform exceptional feats, if not minor miracles! “With a record 450 sq.m of space, sophisticated décor, high-tech equipment and an ideal location at the top of the hotel overlooking the sea and the Croisette, the Majestic and Christian Dior penthouses are nothing short of exceptional. I have to be completely in tune with my customers

ProfessionbutlerPrOFeSSiON: ButLer

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p o r t r a i t / p o r t r a i t

des miracles, du moins des prouesses. « Avec leur

superficie record de 450 mètres carrés, leurs décors

raffinés, leurs équipements hi-tech, leur situation

idéale au sommet de l’hôtel, dominant la mer et la

Croisette, les penthouses majestic et Christian Dior

font dans l’exceptionnel. Alors, il me faut être au

diapason, satisfaire les moindres exigences de mes

clients, les devancer. Parfois même étonner. J’ai fait

rouvrir une boutique de caviar cannoise en pleine

nuit car elle était la seule dans la ville à proposer

la variété exigée par mon hôte. une autre fois, j’ai

organisé un aller-retour Cannes-Barcelone en jet

privé pour… une robe de soirée. ma cliente l’avait

oubliée chez elle ! mais vous savez, ce n’est pas là

le plus important. La qualité du séjour se joue avant

tout sur le quotidien, sur des initiatives qui peuvent

paraître anodines mais qui, au bout du compte, font

que le client se sent bien parmi nous, comme dans

un cocon, comme chez lui ou presque. »

et ce magicien de dévoiler quelques-uns de ses

tours pour créer l’illusion de cet autre “foyer”. « mes

hôtes n’attendront jamais l’ascenseur. Avant qu’ils

ne quittent leur suite, je l’aurai en effet bloqué

pour qu’il soit immédiatement à leur disposition.

Le premier matin, à quelques indices, je devine de

quel côté du lit monsieur et madame ont l’habitude

de dormir pour, le soir venu, disposer les chaussons

de chacun. D’une façon générale, les premiers

temps, j’observe énormément les habitudes et le

comportement de mes clients pour pouvoir, par la

suite, leur proposer leur eau minérale préférée, le

meilleur des petits déjeuners, le réglage idéal de la

température. »

~ une forMation exeMpLaire mine

de rien, ces petites attentions ne s’improvisent pas.

elles répondent d’un savoir-faire à toute épreuve.

Gilles Carletto l’a forgé en 20 ans de majestic - « J’ai

commencé au service Banquet avant de rejoindre la

restauration comme maître d’hôtel… » - et l’a enrichi

pendant près d’un an de formation. « J’ai voyagé

pour échanger avec mes pairs, profitant notamment

d’un stage d’observation de deux mois au sein du

fameux Burj Al Arab, le “sept étoiles” de Dubaï.

J’ai visité quelques maisons de renom comme

Berluti, le grand chausseur français, où l’on m’a

enseigné l’art subtil du “glaçage”. enfin, j’ai parfait

mes connaissances avec Welcome expertise, un

formateur spécialisé. J’y ai travaillé des disciplines

aussi différentes que les arts de la table, la

sommellerie, le pressing, apprivoisant toutes sortes

de tissus pour les repasser à la perfection ! Cela dit,

je vais vous faire une confidence : dans mon métier,

on en apprend tous les jours ! »

and satisfy their every need before they even have to ask. Sometimes even astound them. I had a caviar shop in Cannes open in the middle of the night because it was the only place in the city that sold the kind my customer wanted. Another time, I scheduled a round trip between Cannes and Barcelona by private jet for… an evening gown. My client had forgotten hers at home! But that isn’t the most important aspect of my job, you know. The quality of my customers’ stay lies above all in the day-to-day details, the initiatives that may seem trifling but which, at the end of day, make it so that they feel good here with us, like they are living in a cocoon, completely at home or the next best thing.” The magician reveals a few of the tricks up his sleeve to create the illusion of this “home away from home”. “My guests never have to wait for the lift. Before they even leave their suite, I’ve got one blocked so that it’s immediately available for them. On the first morning, a few clues let me know which side of the bed is his and which is hers, so that I can set out the right pair of slippers for them in the evening. Generally speaking, I spend a great deal of time initially observing my customers’ habits and behaviour so that I can provide them with their favourite mineral water, the best breakfast, the perfect temperature setting, and so on.”

Exemplary training

But none of this is as easy as it looks. Such rigorous attention to detail is the result of Carletto’s flawless expertise, forged over his 20 years with Majestic — “I started with Banquet services before joining catering as maître d’hôtel” — and enriched by almost a full year of training. “I travelled to exchange ideas with my peers, and took advantage of a two-month job shadow at Dubai’s renowned “seven-star hotel”, the Burj Al Arab. I also visited several renowned institutions such as Berluti, the French luxury shoemaker, where I was taught the subtle art of “glaçage” (a high-gloss shoe shine). Then I honed my skills with specialised trainer Welcome Expertise, working in a wide variety of disciplines from table art to wine stewardship — not to mention dry-cleaning and wrestling with all sorts of fabrics to learn how to iron them to perfection! That said, I’ll let you in on a little secret: in my line of work, you learn something new everyday!”

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Gaspard Brokerage AP4 223x275 CS3 BAT OK.indd 2 11/10/10 10:42:17

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En quelques semaines, Lucien Barrière Cannes s’est imposé à nouveau comme l’un des grands acteurs de la Nuit cannoise. Cet été, il a en effet ouvert deux établissements complémentaires : le Jane’s, un afterwork idéal, et Les Marches un club singulier aux ambiances « plurielles ».

In just a few weeks, Lucien Barrière Cannes once again emerged as one of the major players of Cannes’ nightlife. In fact, this summer it opened two additional establishments: Jane’s, an ideal after work hangout, and Les Marches, a unique club with several different atmospheres.

Lucien Barrière Cannes a longtemps fait le bonheur

des noctambules azuréens. inspiré de la célèbre

discothèque de régine, diva des nuits parisiennes,

le Jimmy’z fut pendant près de 20 ans l’une des

adresses phare de la Croisette. tout comme le

Jane’s, l’autre discothèque du groupe, qui, logée

dans les sous-sols de l’Hôtel Gray d’Albion, a

accueilli jusqu’au début des années 2000, le gratin

du cinéma international. Souvenirs, souvenirs…

Finie la nostalgie ! Cet été, après une pause de

quelques années mise à profit pour renouveler

ses infrastructures, le groupe cannois a retrouvé

de l’appétit pour la Croisette by night. il propose

en effet deux nouvelles adresses pour glisser

plaisamment jusqu’au jour d’après : le Jane’s, le

« it-bar » de l’Hôtel Gray d’Albion, et Les marches, la

nouvelle discothèque du Casino Barrière de Cannes

Croisette.

~ Le jane’s : préLude à La nuit Avec le Jane’s, son bar « afterwork », l’Hôtel Gray

d’Albion se met en quatre pour séduire les oiseaux

de nuit. Quatre espaces, quatre ambiances : c’est le

concept développé par Chantal Peyrat, designer at-

titrée du quatre étoiles de la rue des Serbes. Primo,

elle habille l’entrée de tons taupe et chocolat, pare

ses sols d’un motif « peau de vache » et nourrit le

tout d’un canapé de cuir de quatre mètres de long

et de tables en inox brossé. Ailleurs, elle installe de

Lucien Barrière Cannes has been the joy of the Riviera nightlife for a very long time. Inspired by the famous Régine nightclub, a diva of Paris nights, Jimmy’z was one of the leading places on the Croisette for nearly 20 years. Like Jane’s, the group’s other club that is located in the lower ground floor of the Hotel Gray d’Albion, welcomed the hottest international movie stars up until the early 2000s. Ahh, the memories...Enough reminiscing! This summer, after a few years break utilized to renew its infrastructure, the group has once again reignited the spark of the Croisette’s nightlife. It offers two

la nuitmade in barrière

BArrière StyLe NiGHtS

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s o i r e e / e v e N i N g

© Anthony Lanneretonne

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drôles de tabourets qui, en guise d’assise, vous of-

fre une « selle de vélo » et un immense mange-de-

bout interactif dont les écrans tactiles permettent

de visionner la carte de l’établissement, de surfer

sur internet, de jouer à des jeux vidéo. Décidément

très en verve, la décoratrice imagine également

une alcôve aux murs capitonnés, aux banquettes

confortables, parée d’un tableau-vitrine garni de

centaines de roses qui fait écho au décor du lobby.

enfin, elle habille le fond du bar de galuchat noir

et l’orne de mobilier Chesterfield, tout aussi noir.

Du classique un brin sévère qui jure avec la fan-

taisie des coussins en fourrure synthétique rouge

et léopard.

Fut-il fantaisiste, ce décor ne fait pas à lui seul

le charme de l’endroit. Le Jane’s déploie bien

d’autres atouts pour entraîner les Cannois jusqu’aux

premières heures de la nuit. Déjà, c’est un bar…

un bar qui, comme l’hôtel qui l’abrite, vit à l’heure

du développement durable avec, à sa carte, des

cocktails, jus de fruits ou de légumes et amuse-

bouches issus de l’agriculture biologique ou du

commerce équitable. Comme quoi, on peut être

épicurien et responsable ! et puis, le Jane’s est un

disco-bar… Chaque jeudi, vendredi et samedi, le bar

accueille un disc-jockey. installé du côté du « black

corner », un mange-debout de style Chesterfield

accueillant ces platines, il veille sur l’atmosphère

musicale du Bar, mixant des morceaux lounge de 18

heures à 23 heures.

98new places to pleasantly steal the night away: Jane’s, the “in” bar of the Hotel Gray d’Albion, and Les Marches, the new nightclub at the Casino Barrière of Cannes Croisette.

Jane’s: starting the night off right

With Jane’s, its after work bar, the Hotel Gray d’Albion pulls out all the stops in order to draw in the city’s night owls. Four sections, four different atmospheres: the concept was developed by Chantal Peyrat, the officially recognized designer of the four star hotel located on Rue des Serbes. First, she dressed the entrance with tones of taupe and chocolate, adorned its floors with a cowhide pattern, and topped it all off with a leather sofa that is four meters long and brushed stainless steel tables. Moreover, she installed peculiar stools in the shape of a bicycle seat that offer you a place to sit and a huge, interactive standing/eating area where touch screens allow you to peruse the menu, surf the internet, or play video games. Decidedly brilliant in form, the designer also dreamt up an alcove with upholstered walls, comfortable booths, adorned with a picture-packed showcase of hundreds of roses that echoes the decor of the lobby. To top it all off, she wrapped the back of the bar in a shagreen black and embellished it with Chesterfield furniture that is just as black. A bit harsh, classic decoration that clashes with the fancy cushions in red and leopard faux fur. Call it eccentric; however the decor is not the only thing that gives the place charm. Jane’s has many other strengths to lead the residents of Cannes into the early hours of the night. For one thing, it is a bar... a bar which, like the hotel that houses it, is in sync with sustainable development with cocktails, fruit juices, vegetable juices, and snacks on its menu that come from organic farming and fair trade. Which just goes to show that one can be Epicurean and responsible at the same time! And then, Jane’s is also a club/bar… Every Thursday, Friday, and Saturday, the bar has a DJ. Set up on the “black corner” side, an eat-standing style Chesterfield holds his turntables where he keeps an eye on the bar’s musical atmosphere, mixing some lounge tracks from 6:00 p.m. to 11:00 p.m.

s o i r e e / e v e N i N g

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~ des Marches à suivre Après une

mise en bouche au Jane’s, on poursuit la soirée

du côté du Palais des Festivals. Pour monter les

marches ? Presque ! Pour monter « aux » marches,

un club perché au-dessus du Casino Barrière de

Cannes Croisette. Son nom, on l’imagine, est un

clin d’œil évident au Festival de Cannes et à son

fameux cérémonial. reste que des marches, il y

en a partout ici, de podiums en estrades, l’endroit

multiplie les espaces de danse ou de détente. Á

chacun son royaume !

inauguré au début de l’été, ce club s’est imposé

rapidement comme l’un des hauts lieux de la nuit

cannoise… Des travaux considérables ont été

engagés pour transformer

cette discothèque « jet set » en

un lieu glam chic destiné à une

clientèle éclectique, urbaine

et active. Á consommer sans

modération à toute heure de

la soirée. en after work tous

les jeudis pour une pause

détente après le travail, autour

de tapas, sushis et amuse-

bouches. en « before » pendant

la saison d’été, pour glisser

jusqu’à la nuit, un verre à la

main, balançant au rythme de

la musique lounge, admirant la

vue sur le Suquet, le plus vieux

quartier de Cannes, depuis l’un des canapés en teck

de la grande terrasse. en « dancing », enfin. Á partir

de minuit, l’ambiance monte d‘un ton. messieurs les

DJ’S à vos platines : c’est parti pour une vague de

décibels ininterrompue qui vous porte jusqu’à cinq

heures du matin.

“Steps” worth climbing

After an appetizer at Jane’s, we continued our evening at the Palais des Festivals. To walk up the steps? Almost! To walk “up to” Les Marches (literally “the steps”), a club perched above the Casino Barrière of Cannes Croisette. Its name, as you can imagine, is an obvious nod at the Cannes Film Festival and its famous ceremony. Still, there are steps all over here: from podiums to platforms, there are multiple areas for dancing and relaxing. To each his own! Opened in early summer, the club established itself quickly as a Mecca of Cannes’ nightlife… Considerable work was done in order to transform this “jet set” nightclub into a glam chic place for an eclectic, urban, and active clientele. It is to be enjoyed without moderation at all hours of the evening. Every Thursday after work you can take a break and enjoy tapas, sushi, and appetizers. And “before hours” during the summer season, you can enjoy it to slip into the night with a drink in hand, swaying to the rhythm of lounge music, enjoying the view of Le Suquet, the oldest part of Cannes, from the one of the teak sofas on its spacious terrace. And finally, get your groove on. After midnight, the atmosphere gets cranked up a notch. DJ’s, man your turntables: it’s time for a wave of uninterrupted decibels that you can ride until five o’clock in the morning.

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Véritable phénomène de société, le poker fait de plus en plus d’émules chez les femmes. Surtout que, cartes en mains, le sexe fort n’est pas toujours celui que l’on croit !

A genuine social phenomenon, poker is becoming increasingly popular with wo-men. So popular in fact, that when the chips are down, the stronger sex isn’t always the one you’d think!

Le poker est la nouvelle star des salles de jeux. tout

le monde s’y met. même les dames ! Si, si : la quinte

flush se féminise. Lentement, mais sûrement… en

France, 5% des participants aux tournois organisés

par les casinos sont des femmes ; c’est deux fois

plus qu’il y a quatre ans. C’est encore plus flagrant

dans le reste du monde où un joueur sur cinq est une

joueuse.

Ces pourcentages pourraient être bien plus élevés

si la gente féminine pouvait librement assumer sa

passion. Songez en effet que, depuis l’autorisation par

l’État français du poker en ligne, un cyber-joueur sur

trois est une femme. un chiffre qui permet de penser

qu’entre le clavier de l’ordinateur et les tapis verts, il y

a un pas que la vie familiale et le regard des hommes

sur l’autre sexe interdit peut-être de franchir.

Poker is the new star of the gaming room. Everyone’s at it – even women. That’s right – slowly but surely, the five-card flush is passing into female hands. In France, 5% of all participants at casino tournaments are women – a percentage that has doubled in the last four years. The phenomenon is all the more evident in the rest of the world, where one in five players is female. But these figures might have been a lot higher had women been able to indulge freely in the pursuit. Consider that since the French government authorised online poker, one cyber player in three is female – revealing that between the PC and the casino, there is perhaps only one step that the country’s traditional male opinion of the opposite sex has to overcome.

Pokerun jeu de dames

POKer – A WOmAN’S GAme

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dates à retenir DAteS tO rememBer

informations et réservations au / Information and booking on 06 85 45 44 65 ou sur / or on www.barrierepoker.fr

DEEP STACK : Du 20 Au 21 novEmbrE 2010moins d’un an après l’ouverture de leur Poker room le prestigieux Casino Croisette, Casino Barrière de Cannes, continue d’organiser des tournois Deep Stack dignes de ce nom.Le prochain aura lieu le 20 novembre à partir de 15h, tournoi à 750 e, 25 000 de jetons.

2èmE éDiTion Du CAnnES CroiSETTE HolD’Em SEriES : Du 2 Au 5 DéCEmbrE 2010un événement à ne pas manquer !en marge du Barrière Poker tour, le Casino Barrière de Cannes organise pour la 2ème fois les Cannes Croisette Hold’em Series. une série de satellites, Side events et un tournoi Deep-Stack au buy-in de 2000 €. Prizepool à 345 600 e (base estimée 200 joueurs).

Deep Stack : From 21st to 22nd November 2010Less than a year after the launch of their Poker Room, the prestigious Casino Croisette (the Cannes Casino Barrière) continues to organise true Deep Stack tournaments.The next tournament, with a 750€ buy-in for 25,000 chips, will take place on November 20th.

2ND eDitioN oF the caNNeS croiSette holD’em SerieS : From 2nd to 5th December 2010an unmissable event! On the occasion of the Barrière Poker Tour the Cannes Casino Barrière is hosting the Cannes Croisette Hold’em Series for the second time: a series of satellites, Side Events and a Deep Stack tournament with a 2,000€ buy-in. prize pool of 345,600€ (with an estimated 200 players).

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Pourtant, régulièrement, quand elles osent, les

femmes disposent… des hommes. en témoignent

les jolis succès accumulés par les grandes joueuses

professionnelles : isabelle mercier, la

belle Québécoise que ses adversaires

ont surnommé « No mercy », Kathy

Liebert, la première femme à avoir

remporté un premier prix d’un million de dollars,

Annie Duke qui a remporté un World Serie of Poker

en 2000 enceinte de 8 mois de son troisième enfant,

Liz Lieu, superbe Américaine d’origine asiatique… Ces

pionnières ont ouvert la voie à une jeune génération

qui, totalement décomplexée, conteste toujours plus

la suprématie des mâles. en France, ces guêpes se

nomment, entre autres, Vanessa rousso, aussi belle

que douée (plus de 3 millions d’euros de gains à

27 ans à peine), Almira Skripchenko (elle est aussi

quadruple championne de France d’échecs !) ou

encore Lucille Cailly et Barbara martinez, les deux

joueuses « jeunes et jolies » du team BarrièrePoker.fr,

l’équipe professionnelle du Groupe Lucien Barrière.

Si les pros ne manquent pas de culot, les amatrices

ne sont pas en reste ! il faut les voir, chaque week-

end, autour des tables de la Poker room du Casino

Barrière de Cannes Croisette, donner du fil à retordre

aux plus aguerris des joueurs. Á l’image de muriel

Pezzelosi… Á 43 ans, cette Cannoise s’est découvert

une véritable passion pour le Poker texas Hold’em.

« Je la partage avec mon mari depuis un an et

demi. Chaque semaine, nous disputons les mêmes

tournois. J’y croise de plus en plus de compétitrices

dont le niveau ne cesse de croître. D’ailleurs, les

hommes se méfient de plus en plus de nous, d’autant

qu’ils nous prêtent une façon de jouer différente de

la leur. ils nous disent plus « sages » ; c’est un peu

vrai : nous forçons moins la chance qu’eux. reste que

nous savons bluffer quand il le faut ! » et nombre de

messieurs ont payé cher pour l’apprendre !

A unisex pastime

Nevertheless –women are regularly daring to beat the men. A fact exemplified by the impressive track record of the main female professional players – Isabelle Mercier, the beautiful Quebecer whose opponents have nicknamed “No Mercy”; Kathy Liebert, the first woman to have bagged a first prize of one million dollars; Annie Duke who won the World Series of Poker in 2000, eight months pregnant with her third child; Liz Lieu, the beautiful Asian-American... These pioneers have paved the way for a young generation that, free of inhibition, continues to pose an increasing threat to male supremacy. In France, these ‘sharks’ include among others, Vanessa Rousso, as beautiful as she is talented (with over 3 million Euros of winnings at barely 27 years old), Almira Skripchenko (who is also four-time French chess champion!) and Lucille Cailly and Barbara Martinez, the two ‘pretty young things’ who play for BarriѐrePoker.fr, the Lucien Barriѐre Group’s professional team. If the pros aren’t short of nerve, the female amateurs too are a force to be reckoned with. Every weekend, there they sit at the Poker Room tables of the Casino Barrière de Cannes Croisette, giving the most seasoned players a run for their money. Case in point – Muriel Pezzelosi. At 43, this native of Cannes has developed quite a taste for Texas Hold’em Poker. “My husband and I have shared this passion for a year and a half,” she professes. “Every week, we compete in the same tournaments. I’m working my way up the ranks of female competitors whose level is improving all the time. The men are also becoming more and more wary of us, to the point where they have accredited us with a different style of play to theirs – they say we’re more ‘shrewd’. That’s fairly true – we rely less on luck than they do. Still, we know how to bluff when we need to!” Something that many a gentleman has learnt to his cost.

Chaque mercredi, dès 20h00, la Poker room du Casino

Barrière de Cannes Croisette abrite des tournois de

poker 100% féminins ! 30 joueuses s’y disputent les

1000 euros de prize pool. Le ticket d’entrée : un buy-

in de 50 euros. un concept original pour une bonne

soirée entre filles. et si la chance ne leur sourit pas ce

soir-là, ces dames peuvent toujours défier les hommes

dans les tournois mixtes organisés tout au long de

la semaine (sauf le mardi) par le Casino Barrière de

Cannes Croisette. A commencer par le grand tournoi

de texas Hold’em du dimanche (dès 17 h), un rendez-

vous apprécié pour son concept unique en europe : le

knock-out bonus. Celui-ci garantit une prime de 4.000

jetons à tout joueur en sortant un autre du tournoi.

100% ladies

c a s i N o / c a s i N o

~ un Loisir Mixte

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LADieS ONLy

Every Wednesday from 8 o’clock, the Poker Room at the Casino Barrière de Cannes Croisette hosts a women-only poker tournament, where thirty players compete for a 1,000 Euro prize pool. With a 50 Euro buy-in as entry, the concept is an original one for a fun Girls’ Night Out. And, if Lady Luck doesn’t smile on them that night, the girls can always challenge the men in the mixed tournaments organised throughout the week (except Tuesdays) by the Casino Barrière de Cannes Croisette. The first of these kick off with Sunday’s Texas Hold’em Grand Tournament (from 5pm) – an event renowned for a concept unique in Europe: the knock-out bonus. We’re awarding a cash prize of 4,000 Euros to anyone who manages to eliminate another player from the tournament.

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c o s m e t i q u e / c o s m e t i c

des soins anti-âgela crème

tHe CreAm OF ANti-AGiNG

Opened last April, the U Spa at the Majestic Barrière offers exclusive anti-aging treatments from the experts at Sisley. In 90 minutes, they perform minor miracles, smoothing wrinkles, plumping tissue, erasing fatigue lines, and giving a real boost to mature skin.

Inauguré en avril dernier, le U Spa du Majestic Barrière propose en exclusivité trois soins anti-âge issus de l’expertise Sisley. En 90 minutes, ils produisent de véritables petits miracles, lissant les ridules, regonflant les tissus, effaçant les marques de fatigue et donnant un véritable coup de fouet aux peaux matures.

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ric C

uvill

ier

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Paraître plus jeune, plus belle, plus longtemps... Cette

promesse est, depuis toujours, le cheval de bataille

de toutes les grandes marques de beauté. Alors,

chacune a sa formule magique pour lutter contre

les affres du temps. Sisley, le spécialiste de la phyto-

cosmétologie, ne fait pas exception. mieux : cette

maison parisienne propose à la clientèle du u Spa

Barrière pas moins de trois soins anti-âge différents !

ils ont en commun leur durée : 90 minutes. Pour

autant, chacun a ses avantages et ses spécificités.

Prenons pour commencer le soin Suprême Anti-âge…

C’est la « rolls » en matière de lutte contre les rides.

imaginez : il associe tous les bienfaits des soins Sisley,

fruit de longues années de recherche en laboratoire,

à une méthode de massage exclusive qui stimule les

muscles faciaux et lisse instantanément les traits.

Cette technique originale trouve ses origines dans

les frictions pratiquées sur le visage des personnes

victimes d’un accident vasculaire cérébral pour

relancer la circulation sanguine. intrigué par les

résultats de ce protocole

médical, Sisley a décidé de le

transposer dans le domaine

esthétique, inventant ainsi

une technique inédite,

faite de gestes circulaires,

répétés 24 fois - ni plus ni

moins ! - sur les joues, le

contour des yeux, les sillons

nasogéniens, le front et

le cou. trente minutes de

manipulations expertes,

alternant pressions douces

et « palper rouler », qui

laisse le visage visiblement

« repulpé » !

Ce massage couronne un soin high-tech. il démarre

pianissimo par des exercices de respiration relaxants

afin de préparer la peau à recevoir les actifs.

S’enchaînent ensuite démaquillage profond du visage

et du cou, gommage purifiant, application d’un

masque d’argile rouge pour l’éclat du teint et d’un

masque tenseur pour le contour des yeux. Á chaque

étape, on insiste sur les points situés de chaque côté

des yeux : il s’agit en effet de zones de relaxation.

il est enfin temps de passer à la vitesse supérieure

avec l’application du nouveau soin d’exception de

Sisley : Supremÿa. une crème magique qui répare

la peau en profondeur et repousse le vieillissement

génétiquement programmé de la peau. il agit la

nuit, lorsque la peau se régénère, libérant alors au

plus profond de notre épiderme le Phyto-Complexe

LC12 (pour Longevity Concentred 12h) et ses

25 actifs anti-âge ciblés. Pas la peine de demander

la composition de cet élixir de jouvence ; c’est classé

« secret défense » !

Look younger, prettier, longer… This promise has long been the holy grail for the major beauty brands. It seems like each one has its own magic formula to fight the ravages of time. Phyto-cosmetology expert Sisley is no exception, But they go even further: the Parisian studio is offering no fewer than three different anti-age treatments to clients of the U Spa Barrière! They all take only 90 minutes, but each one has specific benefits and applications. Let’s start with the Suprême anti-age treatment, the Rolls-Royce of wrinkle fighting. Imagine a combination of all the benefits of a Sisley treatment, the result of years of laboratory research, with an exclusive massage method that stimulates facial muscles and instantly smoothes lines. This original technique has its roots in the rubdowns used to treat the faces of stroke victims to revive blood circulation. Intrigued by the results of this medical procedure, Sisley decided to apply it to beauty, inventing a novel technique made up of circular gestures repeated 24 times – no more, no less – on the cheeks, eyebrows, naso-labial folds, forehead and chin. Thirty minutes of expert manipulation, alternating gentle pressure and “rolling palpitations,” leaving the face visibly plumped! The massage caps off a high-tech treatment. It starts softly, with relaxing breathing exercises to prepare the skin for action. It is followed by deep cleansing of the face and neck, a purifying exfoliation and the application of a red clay mask for the complexion and a firming mask for the eyebrows. At every step, special attention is paid to the area around the eyes, which are relaxation points. It’s finally time to speed things up with the application of Supremÿa, Sisley’s exceptional new treatment. A magical cream that rejuvenates skin below the surface and delays the skin’s genetically programmed aging. It works at night, when skin regenerates, deeply releasing into the epidermis Phyto-Complex LC12 (for Longevity Concentrate 12 hours) and its 25 targeted active anti-aging ingredients. No need to ask what’s in this elixir of youth – it’s top secret!

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uvill

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~ La jeunesse à La carte Si le soin

Suprême anti-âge est un traitement de choc contre

les rides profondes, le Soin Hydratation intense anti-

âge, lui, calme plus tranquillement les petits bobos

du quotidien, apaisant efficacement les épidermes

assoiffés, déshydratés par le soleil, irrités par le froid

ou la pollution. ici, les rides s’estompent sous l’action

d’un massage relaxant associé à la crème Hydra

Global, qui restaure l’équilibre hydrique, en favorisant

l’action de l’eau. La peau, assouplie et revitalisée,

retrouve son éclat et paraît dès lors plus jeune.

Performant et agréable, ce soin est à consommer

sans modération, seul ou en complément du soin

anti-âge Sisleÿa, le troisième traitement maison.

Décliné en trois versions (en fonction du type de

peau : Éclat, pour les peaux normales, extra riche

pour les peaux très sèches, et Pureté, pour les peaux

mixtes moins marquées par le temps), ce puissant

cocktail régénérant composé d’extraits végétaux,

de vitamines et d’oligo-éléments est le résultat de

dix années de recherche des laboratoires Sisley. Ça

valait la peine d’attendre ! Les effets sont en effet

étonnants : en 90 minutes, ce protocole expert

apporte une nouvelle jeunesse à la peau, visiblement

plus ferme, plus élastique, plus éclatante de santé.

Youth treatments à la carte

If the care Suprême anti-age is heavy-duty combat against deep wrinkles, the intense anti-age hydrating Soin Hydration treatment is gentle soothing for everyday boo-boos, effectively quenching thirsty skin dehydrated by the sun, and irritated by cold and pollution. Wrinkles fade under the relaxing massaging action associated with Hydra Global cream, which restores the hydrous balance by fostering the flow of water. Your skin will be immediately supple and revitalized, returned to its youthful complexion. Effective and pleasant, this treatment can be repeated as often as you like, by itself or together with the Sisleÿa anti-age treatment, the third spa offering. Available in three versions (depending on skin type: Éclat for normal skin, Extra riche for very dry skin, and Pureté for mixed skin types less affected by time), this powerful regenerative cocktail is a combination of plant extracts, vitamins and micronutrients, the result of ten years of laboratory research by Sisley. It was well worth the wait! And the effects are stunning: in 90 minutes, this expert procedure will make your skin feel young again, visibly firmer, more elastic, and radiating more health than before.

Soin Suprême Anti-âge : 280€

Soin Hydratation intense Anti-âge : 240€

Soin Anti-Âge SiSLeyA

(eclat / extra riche / Pureté) : 250€

retrouvez les soins sisleydans votre u spa

FiND SiSLey treAtmeNtS At tHe u SPA

c o s m e t i q u e / c o s m e t i c

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uvill

ier

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Encore peu connu en France, « Gyroto-nic », la nouvelle méthode brevetée de gym douce, débarque au U Spa du Majes-tic Barrière. Sa promesse  : un travail tout en douceur, en profondeur, pour retrouver l’équilibre énergétique du corps.

Still a relatively unknown concept in France, “Gyrotonic”, the new, patented gentle training method, is available at the Majestic Barrière’s U Spa. It promo-tes gentle, in-depth exercise to bring balanced energy to the body.

Quel est le point commun entre madonna, Ornella

muti, Kim Catrall et Gwyneth Paltrow ? une plastique

superbe qu’elles entretiennent grâce au Gyrotonic.

un nom encore méconnu en France. et pourtant,

c’est la discipline « bien-être » à la mode aux États-

unis où elle fait fureur parmi les stars et les sportifs.

elle a été inventée au début des années 80, par Julio

Horvath, un danseur professionnel. Après de multiples

blessures liées à une pratique assidue de son art, ce

dernier songe à créer une technique douce adaptée

aux danseurs, alliant assouplissements, respiration et

travail des muscles profonds. Féru de yoga et de tai-

chi, il s’inspire de ces trois méthodes pour mettre au

point une technique originale : « Gyrokinesis ». Puis,

histoire de travailler les formes après avoir retrouvé

la forme, il invente ses premières machines, associant

poids, sangles et poulies. « Gyrotonic », de « gyro »

(cercle), et de « tonic » (force), est né.

What do Madonna, Ornella Muti, Kim Catrall and Gwyneth Paltrow all have in common? A great physique maintained with Gyrotonic. By no means a household name in France, this on-trend “wellness” regime is all the rage with American athletes and celebrities.Gyrotonic was invented in the early 80s by a professional dancer named Julio Horvath. After a series of dance-related injuries, he wanted to create a gentle technique for dancers, combining stretching , breathing and deep muscle work. Drawing on his profound knowledge of yoga and tai chi, he perfected an original technique referred to as “Gyrokinesis”. Then, to work on body shaping and toning , he invented his first equipment, adding weights, straps and pulleys to the mix. “Gyrotonic”, derived from “g yro” (circle), and “tonic” (strength), was born.

gyrotonic,la gym des stars

GyrOtONiC, tHe CeLeBrity FitNeSS FAD

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~ La GyM en 3d Comment ça marche ? très

simplement… installé sur l’appareil, on coordonne des

mouvements circulaires du corps et des techniques

de respiration inspirées du yoga. Dit comme ça,

ça peut paraître compliqué, mais, dans les faits, la

méthode est à la portée de tous. en fait, c’est un peu

comme de « nager dans l’air » : on ondule en trois

dimensions. C’est d’autant plus simple que l’on est

accompagné par un « maître nageur », un professeur

diplômé qui, guide et corrige son élève pour obtenir

des effets positifs dès la première séance. Comme

Claudine Disseix, par exemple…

Convaincue et passionnée par cette méthode depuis

une bonne douzaine d’années, formée en Allemagne,

Suisse et italie, elle a enseigné dans toute l’europe

avant de se poser, il y a quelques mois, au u-Spa

Barrière, le centre de bien-être du majestic Barrière.

L’objectif avoué de cette ancienne professeure de

danse classique : développer la méthode en France.

une ambition que les résultats obtenus partout

ailleurs rendent tout à fait plausibles. Car le grand

avantage de cette méthode, c’est de satisfaire tous

ceux qui s’y essaient, du sportif de haut niveau au

senior en mal d’exercice, en passant par toutes

celles et ceux qui désirent améliorer leur silhouette,

retrouver leur energie.

« « Gyrotonic » est une alternative originale et

performante aux méthodes de rééducation et

de remise en forme traditionnelles », explique

la coach cannoise. Plus qu’une technique, c’est

une philosophie qui permet d’amener ceux qui la

pratiquent au bout d’eux-mêmes, en misant non

pas sur un travail de force, mais sur l’étirement et

le placement du corps. On renforce alors le système

nerveux, les muscles, les ligaments et les organes et,

au bout du compte, on améliore sa fluidité, sa force,

son endurance et sa respiration Ainsi, chacun peut

très simplement, en douceur, corriger sa posture,

soulager ses douleurs articulaires, un mal de dos ou

une tendinite, se décharger de son stress ou encore

tonifier l’ensemble de son corps. « Gyrotonic »

rimerait-il avec « magic » ? une chose est certaine :

cette méthode réussit plutôt bien à Kim Catrall et

madonna, deux des quinquas les plus sexy de la

planète People. Vous ne trouvez pas ?

S’adresser au u spa pour plus d’informations:

• Depuis votre chambre : 7749

• De l’extérieur : 0033 4 92 98 77 49

3D training

So how does it work? It’s easy… Seated on the apparatus, you coordinate spherical movements of the body with yoga-inspired breathing techniques. Put that way, it might seem complicated, but in reality anyone can do it. It’s a bit like “swimming in the air” as you flow in three dimensions. And what makes it even easier is the fact that you are aided by a “lifeguard”, a certified trainer who guides and corrects students to achieve positive results right from the very first session. Take Claudine Disseix, for example… Convinced and enthused by this method for well over ten years now, trained in Germany, Switzerland and Itlay, Disseix taught throughout Europe before taking up a position a few months ago at the Majestic Barrière’s wellness centre, U Spa Barrière. The former classical dancer’s ambition is to develop the method in France, which should be perfectly doable given the amazing results achieved elsewhere. Indeed, the great advantage of this method is that it works for everyone, from top-level athletes to seniors in need of exercise, not to mention anyone wishing to tone their body and restore their energy.“ ’Gyrotonic’ is a novel and effective alternative to conventional physiotherapy and fitness methods,” explains the Cannes-based trainer. More than a technique, it’s a true philosophy. Users rise to individual challenges through a focus on stretching and body positioning as opposed to power, thereby strengthening the nervous system, muscles, ligaments and organs and, ultimately, improving fluidity, strength, endurance and breathing. In such a way, everyone can quite simply and gently improve their posture, soothe arthritic pain, back pain or tendonitis, release stress and gain overall body toning. Does “Gyrotonic” rhyme with “magic”? One thing is for sure: the method seems to have worked wonders for Kim Catrall and Madonna, two of the sexiest fifty-something celebrities in the world. Wouldn’t you agree?

Contact the U Spa for more information:• From your room: 7749• Outside calls: 00 33 (0)4 92 98 77 49

b i e N - ê t r e / W e l l - b e i N g

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le dictionnaireA DiCtiONAry OF PrOPer NAmeS

César, Pojarski, Marta Barrière, Duval, Simmental ou encore Princesse Depardieu : la carte du Fouquet’s Cannes a des allures de Who’s who. Derrière ces noms aux sonorités forcément familières, de grands classiques de la gastronomie internationale aux origines oubliées ou des créations maison. Alors, (re)découvrez ce que la carte de Bertrand Schmitt, chef des cuisines du Majestic Barrière, ne vous dit pas.

With names like Caesar, Pojarski, Marta Barrière, Duval, Simmental and Princesse Depardieu, the menu at Le Fouquet’s Cannes reads like a real Who’s Who. But behind these household names lie some new creations and some of the great classics of international cuisine whose origins have now slipped into obscurity. Here is the inside story on the menu designed by Bertrand Schmitt, the head chef at the Majestic Barrière.

des noms Propres

g a s t r o N o m i e / g a s t r o N o m y

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Bertrand Schmitt

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~ saLade césar fouquet’s Avec

la Niçoise, la César est sans doute la salade la plus

connue au monde. rendons à Caesar ce qui appartient

à Caesar… Contrairement à ce que beaucoup pensent,

la recette ne nous vient pas de la rome Antique, mais

d’un restaurateur mexicain d’origine italienne : Caesar

Cardini. installé dans les années 1920 à tijuana, ville

frontière avec les uSA, son établissement attirait une

belle clientèle de « gringos » venue contourner la

fameuse « Prohibition ».

Si l’on en croit rosa, sa fille, le sieur Cardini improvisa

son plat sur un coin de table, un jour de grande

affluence, avec les quelques ingrédients qui lui

restaient : laitue romaine, croûtons à l’ail, jus de citron,

huile d’olive, Parmesan, œufs, sel et poivre noir. Sans

oublier la désormais célèbre Worcestershire sauce,

un condiment d’origine anglaise, à la saveur aigre-

douce et légèrement piquante, à base de vinaigre et

d’anchois.

Le succès fut foudroyant, la salade faisant la fortune

de la famille Cardini, d’autant que cette dernière eut

la sagesse de breveter sa recette en 1948. La version

« Fouquet’s », imaginée par Bertrand Schmitt,

reprend pour l’essentiel l’originale, le chef ajoutant

des blancs de volaille et un peu de tomates « pour la

touche méditerranéenne »

~ dos de Loup rôti et pointes d’asperGes vertes, fricassée de MoriLLes, cappuccino Brut princesse depardieu mais de quel

royaume cette Princesse Depardieu peut bien être

originaire ? De celui de Bacchus, pardi ! Car il ne

s’agit pas là du nom d’une aristocrate, mais d’un vin

blanc « fines bulles » de Loire imaginé pour Bouvet-

Ladubey, grande maison de Saumur, par le plus grand

des acteurs français : Gérard Depardieu. « J’en fais

une sauce au vin, une sorte de beurre blanc, que je

mixe ensuite pour obtenir la texture « aérienne » d’un

capuccino. J’ai créé cette recette lors du Festival

2009 pour en régaler notre Président, Dominique

Desseigne, et son invité: Gérard Depardieu en

personne ! Le plat a tellement plu que, dans la foulée,

je l’ai mis à la carte. Depuis, il compte parmi nos

meilleures ventes ! »

Le Fouquet’s Caesar salad

Along with the salade niçoise, the Caesar salad is probably the most famous salad in the world. Give to Caesar what belongs to Caesar… But contrary to popular belief, the Caesar salad has not been passed down to us from Ancient Rome. It is actually named after the Italian-born Mexican restaurateur Caesar Cardini. In the 1920s he opened a restaurant in Tijuana, a Mexican city bordering the USA, and his restaurant was popular with the “gringos” who came to get away from the restrictions of prohibition.If you believe what his daughter Rosa says, Caesar Cardini made the dish up quickly at the end of a very busy day with just the few ingredients he had left: Romaine lettuce, garlic croutons, lemon juice, olive oil, Parmesan cheese, eggs, salt and black pepper, and – of course – the now famous Worcester sauce, an English condiment that is made from vinegar and anchovies and has a slightly spicy, sweet and sour flavour.The recipe was a hit and the salad made the Cardini family’s fortune, especially since Rosa had the foresight to patent the recipe in 1948. Bertrand Schmitt adds a twist to the Le Fouquet’s version of this classic recipe by adding chicken breast and a little tomato to give it “a hint of the Mediterranean”.

Roasted sea bass with asparagus spears, morel mushrooms and Princesse Depardieu cappuccino

So what country could Princesse Depardieu possibly come from? From the land of Bacchus, of course! This isn’t the name of an aristocrat, but the name of a lightly sparkling white wine from the Loire that was created by France’s most famous actor, Gérard Dépardieu, for Bouvey-Ladubey, one of the big wine houses in Saumur. “I use it in a white wine sauce, a kind of beurre blanc, which I then blend until it gets the light and airy texture of a cappuccino. I created this recipe during the 2009 Festival for our Chairman, Dominique Desseigne, and his guest, who happened to be Gérard Depardieu himself. The dish was such a success that I decided to add it to the menu, and since then it’s been one of our most popular dishes.”

LA QuALitÉ DeS iNGrÉDieNtS eSt Là et Le SAVOir-FAire eSt iNDÉNiABLe

He uSeS QuALity iNGreDieNtS AND HiS KNOWLeDGe iS iNCreDiBLe

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g a s t r o N o m i e / g a s t r o N o m y

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~ côteLette de voLaiLLe Pojarski Ce grand classique de la brasserie

porte le nom d’un cuisinier russe. il doit sa célébrité

aux caprices du destin. Cet aubergiste de Saint-

Pétersbourg s’était fait en effet une réputation

grâce à des boulettes de bœuf haché. Alléché par

un bouche-à-oreille enthousiaste, le tsar Nicolas ier

débarqua un jour sans prévenir à la table du maître-

queue. Comme un fait exprès, le bœuf manquait

en cuisine ce jour-là. Loin de perdre pied, Pojarski

improvisa une recette à base d’agneau qui conquit

les papilles impériales. Depuis, l’histoire et la recette

continuent d’inspirer les chefs du monde entier. Á

l’image de Bertrand Schmitt, le chef des cuisines du

majestic Barrière, qui a imaginé une variante tout

aussi gourmande à base de blancs de volaille. ils sont

hachés, montés à la crème, panés et frits.

~ poMMe purée coMMe L’aiMait Marta Barriere ici, la côtelette Pojarski

est accompagnée d’une purée « comme l’aimait

marta Barrière ». « Á chaque fois qu’elle descendait

à l’hôtel, l’épouse de Lucien Barrière nous demandait

de lui préparer une purée particulièrement riche.

C’est simple : il ne semblait y avoir jamais assez de

beurre et de crème à son goût ! Finalement, nous

avons trouvé la bonne recette : pour un kilo de pulpe

de pomme de terre, nous ajoutons 200 grammes de

beurre et un tiers de litre de crème. C’est le maximum

que l’on puisse faire avant que la purée ne sature et

ne rende du beurre fondu ! »

Chicken Pojarski

The brasserie classic takes its name from a Russian chef who owes his fame to the hands of fate. Pojarski was an innkeeper in St Petersburg and made his name with his beef meatballs. Wanting to go and see what all the fuss was about, Tsar Nicolas I went to the inn without informing the chef in advance. Almost as though it was meant to happen, there was no beef in the kitchen at all on that particular day. Instead of being thrown off balance, Pojarski simply made up a recipe using lamb which really tickled the imperial taste buds. Ever since, both story and recipe have continued to inspire chefs around the world. Bertrand Schmitt, the head chef at the Majestic Barrière, has himself created a delightful version which uses minced chicken breast, cream and breadcrumbs to make patties which are then fried.

Pomme purée the way Marta Barrière liked it

Here the Pojarski chicken is served with a pomme purée “the way Marta Barrière liked it”. “Each time she came down to the hotel, Lucien Barrière’s wife asked us to make her a pomme purée that was particularly rich. It was quite straightforward: no amount of butter or cream ever seemed to be enough for her! Eventually we found the perfect recipe. For every kilo of potato, we add 200 grams of butter and a third of a litre of cream. That’s the most that we can add – otherwise the purée becomes saturated and just ends up as melted butter!”

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~ andouiLLette aaaaa du père duvaL tous les amateurs d’andouillette vous le

diront : les meilleures portent l’estampille des cinq

A. il ne s’agit pas d’un classement à la façon des

« étoiles » de l’hôtellerie, mais d’un acronyme : celui

de l’Association Amicale des Amateurs d’Andouillette

Authentique. Créée dans les années 60, à l’initiative

de cinq grands critiques gastronomiques français,

cette confrérie de gourmets délivre aux meilleurs

charcutiers des diplômes valables 24 mois. Ces

documents n’ont rien d’officiel, mais ils font référence

pour tout amateur de bonne charcuterie.

Actuellement, neuf triperies profitent des cinq A.

Dont, bien sûr, le Père Duval, fournisseur exclusif du

Fouquet’s Cannes. « Pour moi, c’est sûr : c’est le N°1

en europe, assure Bertrand Schmitt. La qualité des

ingrédients est là et le savoir-faire est indéniable.

moi qui ai eu la chance de visiter l’atelier, je peux

en témoigner : ici, chaque boyau est encore fourré

à la main. » une tradition héritée de Simon Duval

qui, depuis sa charcuterie de Drancy (en région

parisienne), ouverte en 1969, a ravitaillé pendant plus

de trente ans les meilleurs bistrots et brasseries de

Paris.

~ fiLet de Bœuf « siMMentaL », poMMes GrenaiLLe sautées, sauce au poivre vert Si Duval est le charcutier

qui livre les andouillettes au Fouquet’s Cannes,

Simmental n’est en aucun cas le boucher de la table

cannoise ! C’est en fait le nom d’une race bovine à

la robe tirant sur le roux et à la tête blanche. elle

est particulièrement réputée pour la qualité de sa

viande. « Par sa saveur intense et sa grande tendreté,

elle est largement supérieure à celle des fameuses

Charolaises, affirme Bertrand Schmitt. » Originaire

de Suisse et plus exactement de la Vallée de Simme

(d’où son nom !), la Simmental est aujourd’hui élevée

dans le monde entier, de l’Amérique à l’Océanie, le

premier pays producteur restant l’Allemagne. Cette

brave bête est même la reine des alpages bavarois !

Père Duval’s AAAAA Andouillette

Everyone who loves andouillette sausage will tell you that the best andouillettes have the 5A mark. It’s not the same as using stars to grade hotels because AAAAA is an acronym for Association Amicale des Amateurs d’Andouillette Authentique, an association which champions the best and most authentic andouillettes. The Association was set up in the 1960s by five of France’s most well-known food critics and it now awards certificates that are valid for 2 years to the best pork butchers in the industry. There is nothing official about these certificates but they are important to everyone who knows a good andouillette.Today there are nine tripe shops that have been awarded the 5A mark. One of these shops belongs to Mr Duval who is the sole supplier of Le Fouquet’s Cannes. “In my opinion, it’s clear that he’s the best in Europe,” says Bertrand Schmitt. “He uses quality ingredients and his knowledge is incredible. I was lucky enough to visit where he works and I have seen that they still stuff the sausages by hand there.” This is a tradition that was passed on by Simon Duval who opened a charcuterie in Drancy in Greater Paris in 1969 and supplied the best bistros and brasseries in Paris for more than 30 years.

Simmental fillet of beef, sautéed new potatoes and green pepper sauce

Duval might be the supplier of andouillettes at Le Fouquet’s Cannes, but Simmental is definitely not the meat supplier to the restaurants in Cannes! Simmental is in fact a breed of cattle that are almost red in colour with white heads. The Simmental breed is particularly well-known for the quality of its meat. “It has an intense flavour and is really tender, and that makes it much better than the beef that comes from the famous Charolais cattle,” says Bertrand Schmitt. The Simmental breed originally came from the Simme Valley in Switzerland which is where it gets its name from. Today Simmental cattle are bred all around the world, from America to Oceania, but the leading producer is Germany. So these cows are indeed the queens of the Bavarian Alps!

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r e c e t t e s / r e c i p e

simplement

Pour nous régaler, la cuisine méditerranéenne n’a

pas besoin de recettes complexes, de cuisson à la

sonde, de techniques sophistiquées. elle aime tout

au contraire la simplicité et la légèreté, préfère la

gourmandise à l’expertise, exploite généreusement

son beau terroir pour faire rimer fraîcheur et saveur.

Pour vous le prouver, voici quatre recettes de la

Petite maison de Nicole, la table méditerranéenne

du majestic Barrière. en un tour de main, cuisinez

du pain grillé à l’os à moelle, une tomate du pays et

sa burrata au basilic et huile d’olive, des macaronis

aux truffes ou de la brioche perdue et sa pomme

caramélisée. Du bonheur à la portée de tous…

To delight us, Mediterranean cuisine needs no complicated recipes, roasting with a probe thermometer, or sophisticated techniques. On the contrary — it likes simplicity and lightness, prefers tastiness over expertise, making generous use of its beautiful terroir and mixing freshness with flavour. To prove it to you, here are four recipes from la Petite Maison de Nicole, the Mediterranean restaurant at the Majestic Barriere. All quick to make, try roasted marrow on toast, local tomatoes with basil and olive oil burrata, macaroni with truffles or ‘French toast’ brioche with caramelized apples. Something to make everyone happy…

bon SimPLy GOOD

photos © Didier Bouko

© Studio Harcourt Paris

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r e c e t t e s / r e c i p e

Pain grillé

un petit pain baguette

Os à moelle 200g

Sel de Guérande et poivre

Persil haché

1 small baguette200g marrowbone

Sea salt and pepperChopped parsley

Demander à votre boucher qu’il enlève la moelle de l’os. Faire tremper une nuit dans l’eau au

réfrigérateur.

Couper votre baguette en deux et déposer par-dessus la moelle coupée en rondelles de 3/4cm

d’épaisseur.

mettre au four 5/6 min. une fois cuit, sortir et assaisonner de gros sel, de poivre et de persil haché.

Servir aussitôt accompagné de moutarde à l’ancienne.

Ask your butcher to extract the marrowbone. Soak in water overnight in the fridge.Cut the baguette in half and place the marrowbone, chopped into slices 3 or 4 cm thick, on top. Bake in the oven for 5 or 6 minutes. Once cooked, remove from oven and season with coarse sea salt, pepper and chopped parsley.Serve immediately with wholegrain mustard.

os à moelle tOASt WitH mArrOWBONe

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burrata au basilicet huile d’olive

tomate du paysHOmeGrOWN tOmAtOeS WitH BASiL mOZZAreLLA & OLiVe OiL

2 tomates de 80g chacune à couper en rondelles, 2 mozzarella burratta de 125g

chacune, 1 bouquet de riquette 100g, 20g de basilic à ciseler. Ajouter le vinaigre

balsamique et l’huile d’olive de toscane, Sel de Guérande et poivre.

2 tomatoes each weighing 80g, sliced, 2 portions of mozzarella cheese each weighing 125g, 100g bunch of riquette, 20g finely chopped basil. Add balsamic vinegar and Tuscan olive oil, Sea salt and pepper.

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r e c e t t e s / r e c i p e

macaronis 160g, crème fraîche 200g, Parmesan 40g,

truffe 20g, huile de truffe 10g

160g macaroni, 200g crème fraîche, 40g parmesan,20g truffle, drizzle of truffle oil

Faire cuire les macaronis à l’eau et tenir bien al dente.

une fois cuits, les égoutter dans une passoire et

rajouter de l’huile d’olive par-dessus afin qu’ils ne

collent pas. Laisser refroidir.

Pendant ce temps, faire réduire la crème pendant

5/6 minutes, faire en sorte qu’elle reste un peu

liquide.

Ajouter vos macaronis et truffes hachées, assaisonner

de sel et de poivre. Ajouter le parmesan au dernier

moment.

Servir dans une assiette creuse, ajouter un filet d’huile

de truffe.

Cook the macaroni in water until al dente. Once cooked, drain them in a colander and drizzle some olive oil over the top to avoid them sticking together. Leave to cool. Meanwhile, reduce the crème fraîche for 5 or 6 minutes, making sure it remains somewhat liquid.Add the macaroni and chopped truffles, and season with salt and pepper. Add the parmesan at the last minute.

Serve on a soup plate, adding a dash of truffle oil.

macaronisaux truffes

truFFLe mACArONi

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brioche perdueBrioche : 500g de farine, 50g de sucre, 7 pièces d’œufs, 400g de beurre, 13g de levure de boulanger,

2 cuillères rases de fleur de sel.

Appareil à pain perdu : 3 pièces d’œufs, 125g de lait, 125g de crème, 50g de sucre.

Glace caramel : 1l de lait, 250g de crème, 250g de sucre, 8g de stabilisateur.

Pommes caramélisées : QS sucre, QS pommes.

Brioche: 500g flour, 50g sugar, 7 eggs, 400g butter, 13g yeast, 2 level spoonfuls of sea salt.French toast mixture: 3 eggs, 10 fl.oz milk, 10 fl.oz cream, 50g sugar.Caramel ice cream: 1 litre milk, 250g cream, 250g sugar, 8g stabiliser.Caramelised apples: sugar, as desired, and apples, as desired.

confectionner une brioche traditionnelle

Blanchir les œufs avec le sucre, puis ajouter les

liquides.

réaliser un caramel à sec avec le sucre. Déduire avec

la crème.

Ajouter le lait, puis les jaunes. Confectionner une

crème anglaise, puis turbiner le mix.

réaliser un caramel à sec, puis ajouter les pommes

coupées en quartier. une fois les pommes

caramélisées, finir la cuisson au four sur plaque à

150°.

montage

tremper les tranches de brioche dans l’appareil à

pain perdu, puis les poeler au beurre clarifié.

Finir la cuisson de la brioche avec les pommes

8 minutes à 200°.

Dresser sur une assiette .

Bake a traditional brioche

Blanch the eggs and the sugar together, then add the liquids. Using the sugar but no water, make a caramel and gradually add the cream. Add the milk and then the egg yolks. Prepare a crème anglaise (custard sauce) and work into the mixture. Make a caramel with the sugar but no water, and add the apples, cut into quarters. Once the apples have caramelised, finish them off on a baking tray in the oven at 150°.

Presentation

Soak the slices of brioche in the French toast mixture, then fry them in clarified butter. Cook the brioche for a further 8 minutes along with the apples at 200°. Arrange on a plate and serve.

r e c e t t e s / r e c i p e

et pomme caramélisée

BriOCHe PerDue (FLuFFy FreNCH tOASt) AND CArAmeLiSeD APPLe

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Près de Saint-Tropez, Château Minuty a hissé le rosé à son sommet. Jean-Étienne et François Matton, ses mentors, tirent en effet la quintessence du savoir-faire provençal. Leurs plus belles cuvées ont ainsi séduit les meilleures tables du Sud… et d’ailleurs.

Château Minuty, near Saint-Tropez, has taken rosé wine to the peak of perfection. Its mentors, Jean-Étienne and François Matton, draw on the very essence of Provençal expertise. Their finest vintages have graced the tables of the top restaurants in the south of France... and beyond

C’est l’un des grands noms de Provence, l’un des plus

recherchés aussi. Cru classé des Côtes de Provence

depuis 1955, le Château minuty déroule ses 75

hectares de vignes, baignés de soleil, entre Gassin

et ramatuelle. L’histoire commence en 1936, lorsque

Gabriel Farnet acquiert ce vignoble d’une vingtaine

d’hectares laissé à l’abandon. Le vigneron possède

déjà le Domaine de Châteauneuf, à Vidauban. mais

c’est ici, une jolie bastide aux accents méridionaux,

au cœur de cette propriété nichée dans la presqu’île

de Saint-tropez, qu’il s’installe avec sa famille pour

reconstruire ce patrimoine en sommeil. Aujourd’hui,

ses petits-fils, Jean-Étienne et François matton,

tiennent les rênes du vignoble. ils n’avouent qu’une

seule ambition : se montrer dignes de leur aîné en

améliorant sans cesse le terroir qu’il leur a transmis.

It is one of the great names of Provence, and one of the most sought-after. A Côtes de Provence estate with Cru Classé status since 1955, Château Minuty has 75 hectares of sun-drenched vineyards lying between Gassin and Ramatuelle. The story began in 1936, when Gabriel Farnet bought around twenty hectares of abandoned vineyard. The wine grower already owned the Domaine de Châteauneuf at Vidauban. But it was into this attractive country house typical of the South of France, standing in an estate tucked away on the Saint-Tropez peninsula, that he moved his family and began to rebuild this dormant vineyard. Today the vineyard is run by his grandsons, Jean-Étienne and François Matton. They have just one avowed ambition: to live up to their forebear by making constant improvements to the terroir that has been passed on to them..

l’or rose miNuty’S PiNK GOLD

v i g N o b l e / v i N e y a r d s

de minuty132

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133

~ Les Liens du vin ! Les deux font

la paire ! titulaire d’une maîtrise de gestion, Jean-

Étienne s’occupe de la politique commerciale.

François, œnologue de formation, qui a fait ses armes

au Château margaux et chez taittinger, est en charge

de la viticulture et de la vinification. une direction

bicéphale qui fait la force de ce domaine familial.

« Jean-Étienne et moi, nous nous complétons à

merveille, raconte François matton. Le premier motive

le second quand il a des doutes, l’autre raisonne le

premier quand il fonce tête baissée ! ».

un tandem qui, dès ses débuts, a fait des étincelles.

C’était au début des années 90. Portés à la tête

de l’exploitation familiale, les deux frères décident

en premier lieu d’une grande restructuration. ils

arrachent… Adieu Carignan, roussanne, Cabernet

et ugni blanc. ils plantent : du grenache, du rolle,

de la syrah, du mourvèdre et du tibouren. en 17

ans, ce sont près de 35 hectares de vignes qui sont

ainsi renouvelés. Depuis, le vignoble est mené en

agriculture raisonnée, sans désherbant ni insecticides,

avec un zeste de biodynamie.

en cave aussi, il y eut du changement ! La fratrie a

très vite investi dans des outils de production dernier

cri, modernisé le packaging et orienté sa production

vers les rosés haut de gamme, fins et élégants. Á

l’image de la Cuvée Prestige, aux jus rafraîchissants

et délicats, ou encore du « rose et Or », dont la

bouteille, très élégante, a été dessinée sur mesure

pour recueillir ce nectar pâle et cristallin. « Élégante

et puissante, c’est la cuvée dont nous sommes le

plus fiers, car nous avons essayé de rapporter le plus

fidèlement possible les arômes premiers du jus à la

sortie du pressurage », confie François. à déguster

à 12 degrés et pas en dessous, pour apprécier au

maximum ses qualités en bouche, sur une cuisine du

monde ou méditerranéenne

Wine runs in the blood!

They are two of a kind! Jean-Étienne, with a masters in business management, is responsible for marketing policy. François, an oenologist by training, who began his career at Château Margaux and at Taittinger, is in charge of the vines and the wine making. A two-headed management that is the strength behind this family estate. “Jean-Étienne and I complement each other perfectly,” says François Matton. “One urges the other on when he is filled with doubt, the other makes him see reason when he is rushing into something!”This duo got off to a flying start. It was in the early 90s. Finding themselves at the head of the family business, the two brothers decided first of all on a major restructuring. They grubbed up old varieties... goodbye Carignan, Roussanne, Cabernet and Ugni Blanc, and they planted different ones: Grenache, Rolle, Syrah, Mourvèdre and Tibouren. In the space of 17 years they replanted nearly 35 hectares. Since then the vineyard has been managed on a low-input basis, eliminating the use of weed killers and pesticides, and leaning towards a biodynamic approach. Changes have taken place in the winery too! The brothers invested early on in state-of-the-art production equipment, modernised their packaging and turned to making fine and elegant top-of-the-range rosés. Such as their Cuvée Prestige, with its delicate and refreshing flavours, or their “Rose et Or”, with a very elegant bottle specially designed for this pale crystal-clear nectar. “Elegant and powerful, it is the wine we are proudest of, as we have tried to reproduce as faithfully as possible the first aromas of the grape juice as it comes out of pressing,” François tells us. To appreciate its mouthfeel to the full it should be drunk at 12 degrees and no lower, and served with world cuisine or Mediterranean food.

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Fabienne Buttelli,Directrice de la communication des Hôtels et Casinos Barrière Cannes.

Directeur de Publication : Alexandre Benyamine

Directeur des Rédactions : Jérôme DumurJournaliste : Laure Lambert

Secrétariat de Rédaction : Nadine Ponton

Responsable studio graphique : Hoang MaiStudio graphique :Anne Bornet

Photographe : Alexandre Ubeda, Didier Bouko

Imprimerie : Petrilli International Print

Publicité : O2C régie Directeur : Anthony AikenDirectrice Adjointe : Julie BouchonResponsables de clientèle : Joachim Cohen et Vincent ChatelierAssistante commerciale : Marie Ehrlacher

10 La Croisette est une publication 3030, chemin de Saint-Bernard06220 Sophia Antipolis / Vallauris Tél. : 04 93 65 21 70 - Fax : 04 93 65 21 83E-mail : [email protected] - www.o2c.fr

10, La Croisette - BP 163 - 06407 Cannes cedexTél. +33 (0)4 92 98 77 00 - Fax : +33 (0)4 93 38 97 90

www.lucienbarriere.com

Ce magazine a été imprimé sur du papier PEFC

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