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UNIVERSITE DE FIANARANTSOA
I NSTITUT DES
L’*************************************************** *
RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DU
« DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR EN ENVIRONNEMENT
Option : Gestion des
Présenté par : Monsieur RASOLONJATOVOARINORO Rijahenintsoa Christien
Soutenu le 10 Juillet 2010 devant les membres de jury
Président du jury : Docteur RAKOTONDRAVELO Etienne
Examinateur : Madame RASOLOALISOA RAJOHNSON Aimée
Rapporteur : Monsieur RABERANTO Rodin
« CONTRIBUTION À L’ETUDE DES IMPACTS DES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX SUR LE DEVELOPPEMENT DES POISSONS
DANS LA COMMUNE RURALE ANALALIRY»
UNIVERSITE DE FIANARANTSOA
NSTITUT DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE
L’ ENVIRONNEMENT *************************************************** *
RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DU
DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR EN ENVIRONNEMENT
estion des Bassins Versants, Bas Fond et Assainissement
Monsieur RASOLONJATOVOARINORO Rijahenintsoa Christien
Soutenu le 10 Juillet 2010 devant les membres de jury :
Docteur RAKOTONDRAVELO Etienne
Madame RASOLOALISOA RAJOHNSON Aimée
Monsieur RABERANTO Rodin
Année
CONTRIBUTION À L’ETUDE DES IMPACTS DES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX SUR LE DEVELOPPEMENT DES POISSONS
A COMMUNE RURALE ANALALIRY»
UNIVERSITE DE FIANARANTSOA
ECHNIQUES DE
*************************************************** *
RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DU
DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR EN ENVIRONNEMENT »
ersants, Bas Fond et Assainissement
Monsieur RASOLONJATOVOARINORO Rijahenintsoa Christien
Année : 2008 /2009
CONTRIBUTION À L’ETUDE DES IMPACTS DES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX SUR LE DEVELOPPEMENT DES POISSONS
A COMMUNE RURALE ANALALIRY»
UNIVERSITE DE FIANARANTSOA
I NSTITUT DES
L’*************************************************** *
RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DU
« DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR EN ENVIRONNEMENT
Option : Gestion des
Présenté par : Monsieur RASOLONJATOVOARINORO Rijahenintsoa Christien
Soutenu le 10 Juillet 2010 devant les membres de jury
Président du jury : Docteur RAKOTONDRAVELO Etienne
Examinateur : Madame RASOLOALISOA RAJOHNSON Aimée
Rapporteur : Monsieur RABERANTO Rodin
« CONTRIBUTION À L’ETUDE DES IMPACTS DES PROBLEMES
ENVIRONNEMENTAUX SUR LE DEVELOPPEMENT DES
DANS LA COMMUNE RURALE ANALALIRY»
UNIVERSITE DE FIANARANTSOA
NSTITUT DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE
L’ ENVIRONNEMENT *************************************************** *
RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DU
DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR EN ENVIRONNEMENT
estion des Bassins Versants, Bas Fond et Assainissement
Monsieur RASOLONJATOVOARINORO Rijahenintsoa Christien
Soutenu le 10 Juillet 2010 devant les membres de jury :
Docteur RAKOTONDRAVELO Etienne
Madame RASOLOALISOA RAJOHNSON Aimée
Monsieur RABERANTO Rodin
Année
CONTRIBUTION À L’ETUDE DES IMPACTS DES PROBLEMES
ENVIRONNEMENTAUX SUR LE DEVELOPPEMENT DES POISSONS
DANS LA COMMUNE RURALE ANALALIRY»
UNIVERSITE DE FIANARANTSOA
ECHNIQUES DE
*************************************************** *
RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DU
DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR EN ENVIRONNEMENT »
ersants, Bas Fond et Assainissement
Monsieur RASOLONJATOVOARINORO Rijahenintsoa Christien
Année : 2008 /2009
CONTRIBUTION À L’ETUDE DES IMPACTS DES PROBLEMES
ENVIRONNEMENTAUX SUR LE POISSONS
DANS LA COMMUNE RURALE
i
AVANT PROPOS D’après les recherches et l’analyse effectuée dans le Service Régional
de la Pêche et des Ressources Halieutiques, le travail se concentre dans le cas de la rivière d’Ihosy à Analaliry.
Le contenu de ce présent rapport est « contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons dans la commune rurale Analaliry, district d’Ihosy ». Donc c’est un stage d’application qui amène à l’expérience professionnel acquis.
ii
REMERCIEMENTS D’abord, je tiens à adresser mes sincères remerciements à DIEU pour
son amour et pour sa force qu’il m’a accordé le courage dans la réalisation de ce travail.
J’adresse également mes profondes reconnaissances aux enseignants qui ont bien voulu accepter de faire partie des membres de jury malgré les lourdes tâches qu’ils doivent assumer. Je cite en particulier :
Docteur RAKOTO Édouard Noelson, Directeur de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Environnement, qui m’a permis la réalisation de mon stage ;
RAKOTONJANAHARY Modeste Armand, chef Service Régional de la Pêche et des Ressources Halieutiques, qui m’a suivi de près et m’a accordé son temps pour apporter la valeur de ses jugement durant mon stage ;
Docteur RAKOTONDRAVELO Etienne, chef de Département de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Environnement, mon encadreur pédagogique, qui m’a beaucoup aidé et m’a conseiller à l’élaboration du présent rapport et qui a bien voulu présider notre séance de mémoire ;
Madame RASOLOALISOA RAJOHNSON Aimée, qui malgré ses nombreux tâches a acceptée d’être mon examinateur ;
Monsieur RABERANTO Rodin, qui a accepté d’être mon rapporteur de notre séance de mémoire.
Tous les personnels de l’ISTE et de la Direction Régionale pour le Développement Rural.
Mes parents qui m’ont soutenu financièrement et moralement durant ce stage.
Je tiens à exprimer mes vifs remerciements à toutes les personnes qui on contribués de près ou de loin à la réalisation du présent mémoire.
iii
SOMMAIRE I.INTRODUCTION
I.1. BUTS DE L’ETUDE II. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
II .1. SITE D’ETUDE II. 1.1. Localisation II. 1.2. Population
A. Démographie B. Éducation C. Activités socio-économiques
II. 1.3. RELIEF II. 1.4. CLIMAT
A. Température B- Précipitation
II.1. 5. VEGETATION II.1. 6. HYDROGRAPHIE II. 1.7. CARACTERISTIQUE PEDOLOGIQUE
II.2. LES POISSONS II.2.1. DEFINITION II.2.2. BIOLOGIE
A. Physiologie de la nutrition a. Sécrétion d’acide gastrique b. Digestion des protéines c. Digestion des glucides d. Digestion des lipides
B. Physiologie de la reproduction
a. Caractéristiques générales de la gamétogenèse II.2.3. ECOLOGIE
a) pH b) Oxygène dissous c) Température d) Turbidité
III.MATERIEL ET METHODES
III.1. ENQUETE III.2. MATERIELS UTILISES ET MESURE TECHNIQUE III.3. IDENTIFICATION DES POISSONS III.4. ETUDE DE LA FILIERE DE LA PECHE A ANALALIRY III.5. PROBLEMES RENCONTRES III.6. IDENTIFICATION DES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX EN RAPPORT AVEC LE DEVELOPPEMENT DES POISSONS
IV.RESULTATS IV.1. LES PRESSIONS SUR LES POISSONS
IV1.1. LA PECHE CONTINENTALE TRADITIONNELLE IV.1.2. LES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX
IV.2. LES POISSONS A ANALALIRY 1. Tilapia rendalli
iv
2. Tilapia zilli 3. La carpe 4. Le cyprin doré 5. Le black-Bass
IV.3. ETUDES DES IMPACTS DES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX SUR LE DEVELOPPEMENT DES POISSONS
IV.3.1. EFFETS NEFASTES 1-La pollution de l’air 2-La pollution du sol 3. La pollution de l’eau
IV.3.2. IMPACT SUR LE DEVELOPPEMENT DES POISSONS A. Impacts sur la nutrition B. Impacts sur la reproduction
V. DISCUTIONS ET SUGGESTIONS
V.1. LA PECHE TRADITIONNELLE CONTINENTALE DANS LA COMMUNE
V.1.1. Structures de production V.1.2. Structure d’appui V.1.3. Structure de commercialisation V.1.4. Structure de gestion V.1.5. L’économie global
V.2. LES PROBLEMES SUR LES POISSONS V.3. SUGGESTIONS
V.3.1. APPLICATIONDE LA POLITIQUE DE LA PECHE TRADITIONNELLE CONTINENTALE
1. Énoncé de la politique 2. Objectifs 3. Stratégies 4. Grands axes d’actions
V.3.2. LA FILIERE RIZIPISCICULTURE-PISCICULTURE
1. LES TECHNIQUES ET LES PRODUITS V.3.3. MESURES CURATIVES ET PREVENTIVES AUX PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX
1-Mesures curatives 2-Mesures préventives
v
LISTE DES ABREVIATIONS APPAFI: Association des Producteurs Privés d’Alevins Fianarantsoa CR : Commune Rurale DRDR : Direction Régional du Développement Rural EPP : Ecole Primaire Publique FKT: Fokontany FTM: Foibe Taon-tsaritany eto Madagasikara ISTE : Institut des Sciences et Techniques de L’Environnement ND : Non Déterminé SRPRH : Service Régional de la Pêche et des Ressources Halieutiques PCD : Plan Communal de Développement PPA : Producteur Privé d’Alevins PRD : Plan Régional de Développement
vi
LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Nombre de FKT et distance .................................................................................... 3
Tableau 2 : Nombre de population par Fokontany et densité ................................................... 4
Tableau 3 : Scolarisation ........................................................................................................... 5
Tableau 4 : Donnée sur l’élevage.............................................................................................. 6
Tableau 5 : Donnée sur les activités agricole............................................................................ 6
Tableau 6 : température durant les trois dernières années ........................................................ 8
Tableau 7 : Pluviométrie des trois dernières années ................................................................. 8
Tableau 8 : Cours d’eau ............................................................................................................ 9
Tableau 9 : Questionnaires...................................................................................................... 16
Tableau 10 : Tableau récapitulatif des réponses obtenues auprès des pêcheurs ...................... 19
Tableau 11 : Identification des formes de pressions, menaces existantes et leurs causes .................................................................................................................... 20
Tableau 12 : Investigation à Analaliry .................................................................................... 21
Tableau 13 : Investigation à Ambaho ..................................................................................... 21
Tableau 14 : Investigation à Sakamana .................................................................................. 22
Tableau 15 : Pisciculture, étang amélioré, étang traditionnels ou lac et rizières dans la région ....................................................................................................... 36
Tableau 16 : Approvisionnement en aliment pour un poisson ............................................... 39
Tableau 18 : Prix des alevins, Géniteurs et poissons à consommer........................................ 41
vii
LISTE DES CARTES Carte n°01: Carte de localisation de la commune ..................................................................... 4
Carte n°02 : Carte hydrographique de la commune ................................................................ 10
LISTES DES FIGURES Figure n°01 : Les problèmes sur les poissons ......................................................................... 24
Figure n°02: Circuit de vente des produits ............................................................................. 32
LISTE DES PHOTOS Photo n°01 : Tilapia sur les marchés locaux ........................................................................... 25
Photo n°02: Paretroplus polyactis .......................................................................................... 26
Photo n°03 : Schéma Paretroplus polyactis ....................................................................................... 26
Photo n°04 : Schema Oreochromis niloticus ...................................................................................... 27
Photo n°05 : Carpe commune ............................................................................................................. 28
Photo n°06 : Cyprin doré .................................................................................................................... 29
Photo n°07 : Alevins ........................................................................................................................... 37
Photo n°08 : Piscicole ......................................................................................................................... 38
Photo n°09 : Les 3 types de bassins .................................................................................................... 38
Photo n°10 : Rizipiscicole .................................................................................................................. 40
viii
LISTE DES ANNEXES ANNEXE 01 : Questionnaires ANNEXE 02 : Arrêté 7239/2004 du 14/04/04 ANNEXE 03 : La Durée de vie d’un poisson
ANNEXE 04 : Les Cyprinidés
ANNEXE 05 : Le Décret N°2004-169
ANNEXE 06 : L’arrêté N°7240/2004
ix
RESUME
Les poissons font parties de la faune aquatique, donc ce sont des éléments de l’environnement qui ont besoin d’être protégé.
La commune rurale d’Analaliry est à vocation agricole, élevage et la pêche. Du point de vue agronomique, la plupart des sols issus des roches ferralitiques sont de nature facilement érodable et perde très vite leur capacité de production par décapage de l’horizon superficiel. Les problèmes les plus fréquemment rencontrés dans cette commune sont la dégradation du milieu physique, biologique qui se manifeste par l’existence de plusieurs formes d’érosion telle l’érosion en plus insidieuse mais la plus redoutable pour aboutir à la formation de « lavaka », solifluction et glissement de terrain.
La fabrication de charbon et le mode d’utilisation de la forêt accélèrent ces phénomènes de dégradation et influence certaine propriété physico-chimique et biologique de l’eau qui affecte directement à la vie aquatique
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
1
I. INTRODUCTION
Très connue de « Zazamena » (Carpe sauvage), du cyprin doré et de
nombreuses espèces, le peuplement de poissons de l’Ihosy présente un énorme
danger.
Malgré les efforts, comme le rempoissonnement (par le DRDR en 2006), la
fermeture de la pêche, la règlementation des mailles de filet, on constate que la
production piscicole de ce plan d’eau diminue. Si en 1996, un pêcheur obtient 30 à
50 kg de poissons par jours, il n’obtient que 20 kg en moyenne à présent.
C’est donc un indice pour justifier que les poissons de cette rivière à une baisse de
multiplication.
Dans le cadre d’un stage au sein de la Direction Régional pour le
Développement Rural, un mémoire est établi en vue d’obtenir le Diplôme de
Technicien Supérieur en Environnement. Nous avons choisie comme thèmes de
recherche : « La contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux
sur le développement des poissons à Analaliry».
Ainsi, l’un des objectifs pour le Développement de la Commune Rural est la
bonne gestion des ressources halieutiques pour une exploitation durable.
Cependant, la Commune Rural d’Analaliry a rencontré divers problèmes face
à l’objectif fixé ci-dessus comme l’inexistence des rempoissonnements, la
surexploitation des ressources dulçaquicoles ainsi l’absence du suivi et de contrôle
du fonctionnement du secteur.
Pour ce faire, la DRDR est susceptible de remonter des problèmes éventuels.
Il est nécessaire donc d’analyser le secteur de la pêche existant dans le Plan
Communal de Développement.
Durant notre stage, nous avons eu l’occasion de faire des descentes, des
enquêtes et de collecte d’information pour pouvoir mener à terme ce stage.
I.1. BUTS DE L’ETUDE
Les buts de cette étude sont :
� D’identifier les activités humaines et les problèmes environnementaux ayant des
impacts sur le développement des poissons dans cette rivière ainsi les espèces
présentent dans ce plan d’eau ;
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
2
� D’apporter des informations récentes sur le les statuts des espèces de poissons dans
cette rivière ainsi que leur situation actuelle pour l’ensemble des plans d’eau de la
Commune rurale d’Analaliry ;
L’ensemble de ces informations est utile afin de formuler les actions
prioritaires sur les plans d’eau intéressantes, permettant à la commune d’orienter et
les programmes de conservation des ressources halieutiques et la protection de
l’environnement.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
3
II. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
II.1. SITE D’ETUDE
II.1.1. LOCALISATION
La Commune Rural d’Analaliry est l’une des 19 Communes du District
d’Ihosy, Région Ihorombe. Elle est à 31 Km au Sud de la ville d’Ihosy, d’une
superficie de 900 Km².
Elle est limitée (carte n°01):
� Au Nord par la commune de Tolohomiady
� A l’Est par la commune de Sahambano
� A l’Ouest par la commune de Soamatasy
� Au Sud par le District de Betroka et d’Iakora.
Elle se situe entre les latitudes 23° 10’ et 21° 61’ Sud ; les longitudes 44° 98’ et
46° 62’ Est.
Auparavant la Commune d’Analalaliry avait 7 FKT, désormais le FKT d’
Ankazotsifantatra est parmi la Commune de Tolohomiady, alors elle n’a que 06
FKT.
Tableau n°01 : Nombre de FKT et distance
Fokontany Superficie (Km²) Distance % au chef lieu de commune (Km)
Analaliry 21 0
Ambaho ND 10
Marohazo 15 13
Vondrony ND 02
Sakamana 200 30
Amanda ND 47
Source : Enquête UADEL
Ihorombe
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des
Carte n°01
II.1.2. POPULATION
La CR Analaliry est l’une
population est inégalement répartie dans l’ensemble du territoire comme le montre le
tableau suivant :
Tableau n°2 : Nombre de population par Fokontany et densité
Fokontany Analaliry Ambaho Marohazo Vondrony Sakamana Amanda
LEGENDES : : Limite des communes
: Route nationale
: Route inaccessible
: Route secondaire
: Limite de la région
: Rivière
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
4
Carte n°01 : Carte de localisation de la commune
II.1.2. POPULATION
A. Démographie
La CR Analaliry est l’une des communes les moins peuplées de la Région. La
population est inégalement répartie dans l’ensemble du territoire comme le montre le
: Nombre de population par Fokontany et densité
Population totale Densité (hab/Km²1760 84566 ND519 33865 ND1020 05424 ND
Source : UADEL Ihorombe 2006
: Limite des communes
: Route nationale
: Route inaccessible
: Route secondaire
: Limite de la région
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des
: Carte de localisation de la commune
des communes les moins peuplées de la Région. La
population est inégalement répartie dans l’ensemble du territoire comme le montre le
Densité (hab/Km²) 84 ND 33 ND 05 ND
: UADEL Ihorombe 2006
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
5
Le nombre total de la population dans la commune d’Analaliry est de 5154. La
densité de certain FKT n’a pas pu être déterminé car les donnés statistique ne sont
pas obtenus. Mais en général, le FKT d’Analaliry est le plus peuplé.
B. Éducation
Parmi les 06 FKT dans la commune d’Analaliry, seul le FKT d’Amanda ne
possède pas d’école.
Le mauvais état de l’infrastructure est le principal obstacle à l’éducation. En
outre, l’insuffisance de la salle de classe (environ 60 élèves par classe) et des
enseignants (50 élèves pour un enseignant) dans certains FKT entraîne un faible taux
de scolarisation. Malgré ses problèmes, le taux de scolarisation est de 73% ;
Le taux d’alphabétisation de la commune est faible : 11,42% dont 13,17%
pour les hommes et 9,67% pour les femmes. Le FKT de Sakamana et d’Amanda ont
le plus petit pourcentage car cela n’est que de 1,5% si 27,5% pour Ambaho.
Tableau n° 03 : Scolarisation
Fokontany EPP Ecole privée
Elèves Enseignants Nombre de salle de classe
Taux de scolarisation Filles Garçons Hommes Femmes
Analaliry 1 0 196 177 4 0 4 74,60 Ambaho 1 0 38 41 1 2 1 78,22 Marohazo 1 0 54 53 2 0 1 ND Vondrony 1 0 71 57 4 1 ND 50,59 Sakamana 1 01 122 110 4 0 6 ND Amanda - 0 0 0 0 0 0 0 Commune 5 01 481 438 15 3 12 73,17
Source : UADEL Ihorombe 2006
C. Activités socio-économiques
a- Exploitation minière
Selon le dire de la population locale, les produits miniers cités ci-dessous sont
constatés dans la commune :
� Béryl (au profil de relief de Sakamana et Amanda)
� Cristal à Analamena (Ambaho), Ambararata (Marohazo et Sakamana)
� Apatite et grenat à Sakamana
L’exploitation sauvage de ces richesses souterraines entraîne des effets néfastes
considérables.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
6
b- Élevage
L’élevage bovin est la plus dominant sur les « Bara ». C’est un épargne d’un
côté, un moyen de production d’autre côté, mais actuellement, l’émergence de
l’action des « Dahalo »diminue l’effectif des bœufs que chacun possède.
L’élevage des volailles occupe la seconde place après l’élevage bovin.
Tableau n°4 : Donnée sur l’élevage
FOKONTANY
Effectif cheptel Bovin
ovin porcin Volailles mâle femelle Lait (litres) Analaliry 1080 800 ND 4 0 ND Ambaho 1079 865 ND 0 0 865 Marohazo 800 200 ND 30 0 200 Vondrony 2772 1080 200 0 0 3000 Sakamana 500 300 ND 50 tabou 500 Amanda 107 ND ND 16 0 210 Total 6338 ND ND 100 0 ND Source : UADEL Ihorombe 2006
c- Agriculture
On n’a pas pu obtenir assez de donné sur les activités agricoles car la majorité
des produits sont destinés à la nutrition familiale, donc il est un peu difficile
d’estimer leurs quantités. La plupart des paysans pratiquent la riziculture mais les
produits par hectare sont indéterminés. En bref, le rendement agricole est de deux
tonnes par hectare.
Tableau n°5 : Donnée sur les activités agricole
productions FOKONTANY Analaliry Ambaho Marohazo Vondrony Sakamana Amanda
Riz S 230 100 6 ND 46 4 P 460 225 27 90 183 8
Manioc S 100 50 25 ND 21 5 P 160 80 50 30 40 10
Patate douce S 100 ND ND ND 21 ND P 500 ND ND ND 90 ND
Arachide S ND ND ND ND 18 2 P ND ND ND 6 18 4
Haricot S ND ND ND ND 4 1 P ND ND 10 4 4 2
Source : UADEL Ihorombe 2006
P : production (tonnes) S : surface (ha)
� Engrais :
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
7
Auparavant, les paysans n’utilisaient que des engrais biologiques provenant de
l’élevage. Les récoltes ne sont pas assez satisfaisantes, donc ils ont tendance à utiliser
des engrais chimiques (ex : NPK).
Les problèmes fondamentaux de l’agriculture dans la commune sont:
⇒ La maîtrise de l’eau ;
⇒ La pauvreté qui rend difficile l’amélioration de la technique culturale ;
⇒ La sècheresse ;
⇒ L’insécurité ;
⇒ Les insectes ravageurs et les rongeurs (ex : le rat) ;
⇒ Les maladies des plantes (ex : fumagine)
d- La pêche
La pêche traditionnelle continentale se pratique à pied avec des nasses et des
toiles moustiquaires au bord de la rivière ciblant les crevettes d’eau douce de
Caridina (Caridines ou patsa mena) et les Gambusies (Pirina) ou à bord des pirogues.
Les pirogues monoxyles ou en planches, mues à la rame, et d’une est d’une longueur
de 5m, sont construites dans des bois de Eucalyptus robusta (kininina).Les engins
utilisés sont les filets maillants (engins sélectifs) et les sennes et les éperviers (engins
non sélectifs) et les lignes.
Elle est pratiquée surtout par des hommes, les femmes et les enfants la
pratiquent uniquement à l’aide de toile moustiquaire ciblant au bord de la rivière les
« Pirina », les « Patsa » et les juvéniles des poissons.
II.1.3. RELIEF
Comme héritage géologique, on retrouve le système Androyen qui recouvre
une grande partie de la commune. Il est formé d’une mince couche de néogène
lacustre s’étant du Nord au Sud sous forme des roches granitiques et migmatiques
des Tampoketsa, d’où ses richesses en sous-sol.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
8
II.1.4. CLIMAT
A. Température
Les chiffres dans le tableau ci-dessous montrent la température prélevée de l’Année 2003-2005 Tableau n°06 : température durant les trois dernières années (T° en °C) Mois
2003 2004 2005 Moyenne maximal Moyenne maximal Moyenne maximal
Janvier 20 ,9 28,5 18,2 30,8 19 27,4 Février 18,3 29,3 18,7 28,9 19,5 31,8 Mars 19,3 28,2 19,3 28,8 18,9 31,3 Avril 16 27,8 16,8 27,7 16,5 29,4 Mai 14,5 26,9 12,5 25,4 14,8 24,3 Juin 18,8 24,1 11,1 23,6 13,4 25,7 Juillet 10,2 23 11,6 24,4 12,2 25,4 Août 10,9 25,8 16 25,9 11,7 26,1 Septembre 14,1 27,9 13,9 33,7 12,8 28,9 Octobre 16,3 33,3 16,6 32,2 14,9 29,9 Novembre 18,7 31,2 18,4 30,6 16,6 28,3 Décembre 19,5 30,1 18,7 30,2 17,2 27,9
Source : Service Météorologique Fianarantsoa, Station Ranohira
B. Pluviométrie Chaque année, la saison de pluie est entre le mois de Novembre et le mois de Mars, et la période sèche débute du mois de Juin au mois d’Août, perturbe le calendrier cultural. Tableau n°07 : Pluviométrie des trois dernières années Mois Précipitation (en mm)
2003 2004 2005 Janvier 209,4 187,9 305,8 Février 54,5 122,1 140,7 Mars 163,9 247,1 17,5 Avril 37 27,4 51,5 Mai 24,1 0,4 8,4 Juin - 4,3 - Juillet 0,2 58,7 33,6 Août - 9,5 - Septembre 6,5 20,4 39,2 Octobre 13,1 92,7 1,2 Novembre 66,2 43,7 35,4 Décembre 315,7 237,4 -
Source : Service météorologique Fianarantsoa, station Ranohira
II.1.5. VEGETATION
Les végétations herbacées prédominantes et l’Heteropogon contortus ou « ahidambo »recouvre son vaste terrain et on y trouve aussi quelque forêt partiale.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
9
� Forêts :
La commune ne dispose que des forêts rares. Le périmètre de la région forestier est délimité comme suit :
� Ambaho : 28 ha (Analamary et Analamena) � Marohazo 15 ha � Vondrony environ 300ha � Sakamana 30 ha
II.1.6. HYDROGRAPHIE
Analaliry est parsemée d’un réseau hydrographique dense qui se répartit
presque équitablement entre les six FKT. (Carte n°02)
Tableau n°08 : Cours d’eau Fokontany Rivière Analaliry Ihosy Ambaho Ihosy Marohazo Ihosy Vondrony Ihosy Sakamana Ihosy Amanda Ihosy
Source : UADEL Ihorombe 2006
Ce cours d’eau en majeure partie pérennes, présente un atout non négligeable en vue de l’intensification de la riziculture par l’installation de microhydrolique villageoise.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
10
Carte n°2 : carte hydrographique
LEGENDES
: Fokontany : Limites de la commune : Rivières et cours d’eaux : Routes : Électricité
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
11
II.1.7. CARACTERISTIQUE PEDOLOGIQUE
Dans sa partie orientale, Analaliry se distingue par l’existence des sols
ferrugineux tropicaux et quelques îlots d’association de sols ferralitiques rouges.
Mais c’est le domaine sédimentaire qui prédomine car il recouvre une grande partie
du territoire régional.
Le sous-sol de ce bassin sédimentaire est formé de couches de matériaux
sableux et de galets remaniés à plusieurs reprises dans le temps géologiques,
emmagasinant les eaux pluviales infiltrées. De ce fait, les nappes phréatiques
effleurent alors dans les points bas, formant des mouillères ou des sources constituent
à la fois des points de ravitaillement en eau des villageois, des lieux d’abreuvement
pour le bétail et parfois permettant l’irrigation de petits périmètres rizicoles.
Ce terrain sédimentaire est le domaine privilégié des sables roux, carencés en
phosphore et surtout en azote, très fragile et qui se dégradent facilement s’ils sont
cultivés sans précautions.
II.2. LES POISSONS
II.2.1. DEFINITION
Les poissons sont des vertébrés aquatiques, poïkilothermes c’est-à-dire qui
régularisent la température de leur corps en fonction du milieu, ils respirent à l’aide
des branchies, ils sont pourvus de deux paires de membranes en nombreux rayons
(nageoires), d’épiderme non corné et d’un cœur exclusivement veineux (c’est-à-dire
artériels, chargé de CO2).
II.2.2. BIOLOGIE
A. Physiologie de la nutrition
Plusieurs revues générales concernant les aspects anatomiques et
physiologiques de la digestion chez les poissons ont été consultées.
Les aliments sont essentiellement composés de matière organique. Celle-ci est
constituée des trois groupes majeurs :
• Les protéines
• Les glucides
• Et les lipides
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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Ce sont dans la plupart des cas des grosses molécules qui ne peuvent être
absorbées telles quelles par épithélium digestif.
Le morcellement est assuré par l’hydrolyse des liaisons :
� Peptidiques pour les protéines,
� Osidiques pour les glucides et
� Esters pour les lipides.
L’enzyme agit comme catalyseur spécifique d’une réaction chimique. La mesure
la plus importante pour un enzyme est son activité, exprimée en quantité de substrat
transformé ou de produit obtenu, par une unité de temps.
Différent facteurs influencent cette activité comme :
� La nature du substrat,
� La température ou
� Le pH de la solution.
La plupart des enzymes maintiennent leur plus grande activité dans un intervalle
de pH restreint, appelé « pH optimal de l’enzyme ». Le pH optimal pour un enzyme
donné n’est pas nécessairement identique pour tous les substrats pour lequel il agit.
L’action des enzymes peut aussi être favorisée par un traitement mécanique ou acide
l’aliment.
a. Sécrétion d’acide gastrique
Absente chez les poissons sans estomac, une sécrétion acide a pu être mise en
évidence chez la plupart des poissons munis d’un estomac. Elle serait en relation
avec l’absorption de la nourriture.
b. Digestion des protéines
Plusieurs enzymes participent à la digestion des protéines :
� La pepsine ;
� La trypsine et
� La chymotrypsine.
Ce sont des peptidases hydrolysant les liaisons peptidiques à l’intérieur des
molécules protéiques. Elles coupent les chaînes protéiques en molécule plus petites,
les lipides.
c. Digestion des glucides
Seuls les oses passent facilement au travers des membranes cellulaires des
organismes vivant. Les glucides les plus courants dans les aliments sont :
� Des diholosides et
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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� Des polyholosides, qui doivent être hydrolyses.
Parmi les polyholosides, on retient surtout l’amidon, le glycogène et la cellulose.
L’amidon et le glycogène sont hydrolysés par les amylases en diholoside, le maltose.
Sous l’action de la maltase, le maltose est coupé en glucose. L’hydrolyse de la
cellulose est assurée par la cellulase. L’activité cellulosique du fluide digestif est
généralement attribuée à des microorganismes présents dans l’intestin. D’autres
polyholosides peuvent être présent dans les aliments des poissons ; comme la chitine
des arthropodes ou la laminaire des algues.
d. Digestion des lipides
L’absorption des lipides dépend non seulement de la présence des enzymes
lypolitiques mais de leur degré d’émulsification dans l’intestin.
Les agents émulsionnants naturels sont « les sels biliaires ». Ils agissent aussi
au niveau de la digestion en favorisant l’action de la lipase pancréatique. Cette lipase
hydrolyse les liaisons esters des glycérides séparant le glycérol des acides gras. Les
autres composés lipidiques sont hydrolysés par des enzymes spécifiques. L’émulsion
seule des lipides peut permettre leur absorption.
B. Physiologie de la reproduction
a. Caractéristique générales de la gamétogenèse
Différenciation sexuelle et puberté
Chez les poissons, comme chez les autres animaux, on connaît peu de chose sur
la succession d’évènement intervenant entre le niveau chromosomique et l’apparition
définitive d’élément mâle ou femelle dans la gonade en différenciation.
Il semble que les poissons doivent atteindre un certain développement corporel
ou un certain âge pour devenir sexuellement matures, mais ce phénomène dépend
aussi des facteurs du milieu ayant une action sur métabolisme ou la croissance, tels
que la température ou l’alimentation.
Le testicule et la spermatogenèse
Chez la plupart des téléostéens, le testicule est un organe pair situé dorsalement
dans la cavité générale et qui est prolongé postérieurement par canal déférent
(spermiducte) se terminant au niveau de la papille génitale. La structure testiculaire
apparaît plus diversifiée chez les téléostéens que chez tous les autres groupes de
vertébrés. Il est généralement admis qu’il y ait deux types de structure testiculaires :
� Lobaire et
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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� Tubulaire
Le processus de spermatogenèse regroupe l’ensemble des phases cytologiques
conduisant à l’élaboration des spermatozoïdes à partir des cellules indifférenciées.
L’ovaire et l’ovogenèse
L’ovaire est un organe généralement pair, suspendu dorsalement dans la cavité
« péritonéale ». Chez les téléostéens, contrairement à ce que l’on observe chez les
vertébrés supérieurs, l’ovaire contient un stock d’ovogonies indifférenciées qui
semble pouvoir être renouvelé par division mitotiques tout au long de la vie. Un
oviducte reliant l’ovaire à la papille génitale est présent chez la majorité des
téléostéens, mais dégénère secondairement chez certaines espèces comme les
SALMONIDAE, où lors de l’ovulation, les ovules sont libérés dans la cavité
cœlomique.
L’ovogenèse débute véritablement avec la différenciation de certaines ovogonies
qui entre en prophase de première division méiotique.
II.2.3. ECOLOGIE
a) pH : inférieur à 5, les poissons ne survivent pas ; compris entre 5 et 6, ils ne se
reproduisent pas.
b) Oxygène dissous : inférieur à 1,5 mg/l, les poissons remontent à la surface
c) Température : inférieur à 10°C, en général, mène une activité physiologique
ralentie mais les températures létales définissent le rythme évolutif des poissons (une
température létale correspond à une valeur sous laquelle une portion de la population
devient insensible, mort).
Ex : -TL40 = 35°C, 40% de la population meurt
-TL40 = 50°C, 50% de la population meurt
La température létale est aussi un bon indicateur de robustesse chez les
poissons.
d) Turbidité : Secchi inférieur à 20cm, les particules sableuses ou inertes colmatent
les branchies et les poissons meurent asphyxiés.
Après l’introduction et l’étude bibliographique, le travail s’articule en 3
parties :
⇒ Matériels et méthodes ;
⇒ Résultats ;
⇒ Discussions et suggestions.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
15
III. MATERIELS ET METHODES
III.1. MATERIELS UTILISES ET MESURE TECHNIQUE
Fiche d’enquête ;
Appareil photographique ;
Balance ;
Règle graduée.
La longueur des poissons est mesurée de l’extrémité du museau jusqu’au
milieu de la queue.
III.2. IDENTIFICATION DES POISSONS
Cette méthode est basée :
Par l’observation des espèces rencontrées sur le marché local d’Analaliry, d’Ambaho
et de Sakamana durant les jours du marché.
L’enquête focalisée auprès des différentes entités de personnes qui sont les
pêcheurs et le chef Service Régional de la Pêche et des Ressources Halieutiques. On
a procédé par des entretiens semis directif : ceci consiste d’une part de lancer les
questionnaires, et d’autre part on dirige et oriente l’enquêté en lui posant en même
temps des questions de précision.
Durant tous les entretiens, il faut que l’enquêté sente que l’intervieweur
s’intéresse et suit le déroulement de l’entretien (détail des questions dans le tableau
n°09)
III.3. ETUDE DE LA FILIERE DE LA PECHE A ANALALIRY
Ce travail est nécessaire pour avoir des informations exactes sur les activités de
pêche dans la commune et de pouvoir analyser les atouts et les faiblesses de cette
filière. En effet, une observation directe a été réalisée dans les 3 FKT cibles avec des
dialogues.et des enquêtes dont les questionnaires sont représentés dans le tableau
suivant :
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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Tableau n°09 : Questionnaires
Pêcheurs 1 - Firy kilao isakin’ny manjono ny trondro azonao? 2- Miakatra sa midina io tarehimarika io amin’izao? 3- Inona avy ireo fitaovana ampiasanao rehefa manjono?
• Harato fandrika: • Harato atsipy:
Vovo: • Haben’ny masony:
4- Misy fitaovana na fomba hafa ampiasainao ve rehefa manjono? 5- Aiza ny toerana anjonoanao? 6- Andro firy ao anaty herinandro no manao ny asa fanjonoana ianao? 7- Misy asa hafa ataonao ankoatry ny jono ve sa tsia? 8- Azonao tombatombanana ve hoe firy ianareo no misahana ny asa fanjonoana eto an-toerana? 9- Karaza-trondro inona no matetika azonao? 10- Ahoana ny fomba fahitanao ny vokatra ankehitriny amin’ny ankapobeny? 11- Raha mihena, inona avy no mety ho anton’izany? 12- Inona ny soso-kevitra azonao aroso mba hanatsarana ny vokatra? Vavy: Lahy:
Chef SRPRH 1- Marina ve fa mihamihena ny vokatra an-dranomamy ankehitriny? 2- Raha eny, inona avy no mety ho anton’izany? 3- Manoloana izany rehetra izany, efa mba nisy fepetra noraisina ve? 4- Amin’ny ankapobeny, manaraka ny rafitra apetraka sy ny lalàna
manan-kery mifehy ny jono ve ny mpanjono? 5- Inona avy ireo karaza-trondro misy aty an-toerana araka ny tolotra
azo avy amin’ireo mpanjono sy mpanangom-bokatra?
Population locale 1- Fantarao ve ny atao hoe “tontolo iainana”? 2- Manao ahoana ny toetoetran’izany ankehitriny? Mihasimba sa
mihatsara? 3- Raha mihasimba, inona no mety ho anton’izany? 4- Fantatrao ve ny voka-dratsy maty ho aterak’izany, indrindra fa eo
amin’ny fitombon’ny trondro? 5- Voalaza fa manjaka ny doro tanety aty aminareo, marina ve izany
sa tsia? 6- Raha toa ka marina dia inona avy ny antony mahatonga ny olona
hanao izany? 7- Fantatrao ve ny voka-dratsy aterak’izany
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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III.4. PROBLEMES RENCONTRES
⇒ L’insuffisance de matériels ;
⇒ L’insuffisance d’archive auprès de la SRPRH et de la CR d’Analaliry ;
⇒ Les réponses obtenues sur les espèces existantes sont imprécises.
III.5. IDENTIFICATION DES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAU X
EN RAPPORT AVEC LE DEVELOPPEMENT DES POISSONS
Analaliry se trouve être l’une des communes de la région qui a le plus souffert
dans le domaine de l’environnement. Cette dégradation de l’environnement est
d’origine diverse mais elle est en grande partie provoquée par les pressions
anthropiques telles les feux de brousses, les feux de pâturages et l’exploitation
minière.
En effet, une observation directe et une enquête (détail des questions dans le
tableau n°09) ont été effectuées dans les trois FKT cibles (Analaliry, Ambaho et
Sakamana) pour pouvoir identifier tous les problèmes environnementaux ayant des
impacts au développement des poissons.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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IV. RESULTATS
IV.1. LES PRESSIONS SUR LES POISSONS
IV.1.1. LA PECHE CONTINENTALE TRADITIONNELLE
Dans tout les FKT cibles, le taux de capture varie en général selon la zone de
pêche, le nombre des pêcheurs existant dans le FKT et les engins utilisés.
Le tableau suivant donne une synthèse sur les réponses obtenues auprès des
pêcheurs lors de la descente sur terrain :
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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Tableau n°10: Tableau récapitulatif des réponses obtenues auprès des pêcheurs
Zone de pêche
Nombre de fréquentation par jours
Matériels utilisés Nombre de pêcheurs
Poids de capture journalière (en Kg)
Catégorie de poisson
Réglementation de texte en vigueur Genre Nombre
d’usage Par FKT
Pourcentage Épervier Filet maillant
Piégeage Le plus observé
Assez observé
Ambaho L M M J V S D Min Max Jours 1 1 1 1 2 1 1 Épervier 1 3
40 8,59 15 5 ND Tilapia Carpes-
Cyprin doré
Néant Nuit 0 0 0 0 0 0 0 Jours 0 0 0 0 0 0 0 Filet
maillant 1
1 Nuit 1 1 1 1 1 1 1 Jours 0 0 0 0 1 0 0 Piégeage 1
2
Nuit 1 1 1 1 1 1 1 Analaliry Jours 1 1 1 1 2 1 1 Épervier 1
5 50 2,85 13 6 ND Tilapia Carpes-
Cyprin doré
Néant Nuit 0 0 0 0 0 0 0 Jours 0 0 0 0 0 0 0 Filet
maillant 1
1 Nuit 1 1 1 1 1 1 1 Jours 0 0 0 0 1 0 0 Piégeage 1
3
Nuit 1 1 1 1 1 1 1 Sakamana Jours 1 1 1 1 1 1 1 Épervier 1
2 40 3,93 17 8 ND Tilapia Carpes-
Cyprin doré
Néant Nuit 0 0 0 0 0 0 0 Jours 0 0 0 0 0 0 0 Filet
maillant 1
1 Nuit 1 1 1 1 1 1 1 Jours 0 0 0 0 0 0 0 Piégeage 1
1
Nuit 1 1 1 1 1 1 1
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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D’après ce tableau, on constate que le poids de capture journalière est en
baisse. Cela provient de plusieurs facteurs. Cette rivière d’Ihosy, depuis des années,
sujet à des nombreuses menaces.
Le tableau suivant donne une synthèse sur les formes de pression et menaces
existante sur les zones de pêche visité au sein des fokontany cibles.
Tableau n°11 : Identification des formes de pressions, menaces existantes et leurs causes Pressions et menaces Causes
Pêche par empoisonnement Utilisation des produits toxiques Technique de pêche (pêche ancestrale) Insuffisance de formation et
d’encadrement Augmentation de nombre de
fréquentation de la zone de pêche Pour le budget et la nutrition familiale Pour l’approvisionnement du marché
hebdomadaire de la CR d’Analaliry Pour l’approvisionnement du marché de
la CU d’Ihosy et même pour la ville de Fianarantsoa
NB : Les pécheurs du FKT de Sakamana ne contribue pas à l’approvisionnement à cause de son éloignement du chef lieu de la commune, au problème routier et pour le moyen de transport des produits (ex : bouteille d’oxygène)
Changement climatique Dégradation de l’environnement Multiplication des nombres des pécheurs Pauvreté
Croissance démographique Changement du régime hydraulique Destruction des bassins versant
Feu de brousse Baisse de fréquence d’observation des
espèces de poissons Exploitation illicite des ressources
dulçaquicoles Utilisation des matériels non sélectifs
Réglementation des textes en vigueur Méconnaissance Manque de formation, d’information et
d’encadrement Pas d’arrêté communal régissant la
pêche Pas de contrôle des engins de pêche
Source : Auteur, Février 2010
IV.1.2. LES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX
Durant la descente sur terrain, on a eu l’occasion de faire des investigations et des observations directes dans les trois FKT cibles dont les résultats sont les suivantes :
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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Tableau n°12 : Investigation à Analaliry
Problématique Pressions anthropiques Causes Dégradation du sol, érosion, ensablement, augmentation de nombre de lavaka
Feux de brousses Feux de pâturage Surpâturage Pratique agricole non adaptée
Capacité institutionnelle défaillante Technique de production destructrice Manque d’instruction et d’encadrement Absence d’altératives
Perte de biodiversité et diminution de la couverture végétale
Feux de brousse Feux de pâturage Pratique agricole non adaptée Prélèvement illicite et coupe abusive Bois, quasi unique combustible existant
Technique de production destructrice Manque d’instruction et d’encadrement Insécurité Migration Revenu des ménages insuffisant
Pollution de l’eau Feux de brousse Feux de pâturage Surpâturage
Migration Déversement d’ordure Manque d’instruction et d’encadrement Technique de pêche
Tableau n°13 : Investigation à Ambaho
Problématique Pressions anthropiques Causes Dégradation du sol, érosion, ensablement, augmentation de nombre de lavaka
Feux de brousses Feux de pâturage Surpâturage Exploitation minière Pratique agricole non adaptée
Capacité institutionnelle défaillante Technique de production destructrice Manque d’instruction et d’encadrement Absence d’altératives
Perte de biodiversité et diminution de la couverture végétale
Feux de brousse Feux de pâturage Pratique agricole non adaptée Prélèvement illicite et coupe abusive Gestion irrationnelle des ressources Exploitation minière Bois, quasi unique combustible existant
Capacité institutionnelle défaillante Technique de production destructrice Manque d’instruction et d’encadrement Insécurité Migration Revenu des ménages insuffisant
Pollution de l’eau Feux de brousse Feux de pâturage Exploitation minière
Déversement d’ordure Manque d’instruction et d’encadrement Technique de pêche
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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Tableau n°14 : Investigation à Sakamana
Problématique Pressions anthropiques Causes Dégradation du sol, érosion, ensablement, augmentation de nombre de lavaka
Feux de brousses Feux de pâturage Surpâturage Exploitation minière Pratique agricole non adaptée
Capacité institutionnelle défaillante Technique de production destructrice Manque d’instruction et d’encadrement Absence d’altératives
Perte de biodiversité et diminution de la couverture végétale
Feux de brousse Feux de pâturage Pratique agricole non adaptée Prélèvement illicite et coupe abusive Gestion irrationnelle des ressources Exploitation minière Bois, quasi unique combustible existant
Capacité institutionnelle défaillante Technique de production destructrice Manque d’instruction et d’encadrement Insécurité Migration Revenu des ménages insuffisant
Pollution de l’eau Feux de brousse Feux de pâturage Exploitation minière
Déversement d’ordure Manque d’instruction et d’encadrement Technique de pêche
Et d’après le chef Service Régional de la Pêche et des Ressources Halieutiques,
les causes fondamentales des menaces que présentes sur les poissons à Analaliry est
relatives aux deux principaux faits suivant :
La croissance démographique humaine très galopantes ces cinq dernières
décennies.
La méconnaissance de la valeur du patrimoine ichtyque au niveau de la
majorité des populations par manque d’information et de communication
entre les différents acteurs touchés par l’endémicité des espèces
dulçaquicoles.
Ces faits impliquent les menaces majeures suivantes :
� Dégradation de l’habitat et de l’écosystème aquatique due à :
⇒ La déforestation et au feu de brousse ;
⇒ L’érosion et l’exploitation minière ;
⇒ L’envasement et la sédimentation ; et
⇒ Le changement du régime hydraulique
� Surexploitation des ressources dulçaquicoles ; et
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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� Invasion d’espèces exotiques, prédatrices, et envahissantes.
La sédimentation, conséquence de la déforestation massive des pentes des
bassins versants, entraîne une envasement des marrais en conduisant au comblement
et à la réduction de leur superficie .Les aménagements tels que les endiguements, la
construction de barrages, le drainage et l’assèchement des marrais pour la pratique da
la riziculture irriguée, et la pollution domestique entraînée par les cours d’eaux
coulants à proximité des grandes agglomérations, détruisent les milieux et les flores
et faunes aquatiques de ce plan d’eau. En effet, sans aucun système de suivi et de
contrôle de l’activité de la pêche, la pression de pêche est de plus en plus accrue en
raison de l’augmentation de la population. De plus, face au faible rendement
piscicole de ce plan d’eau, les pêcheurs ont tendance à utiliser des engins peu
sélectifs et même non sélectifs. Ainsi, la figure suivante montre les problèmes sur les
poissons.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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Figure n°01 : Les problèmes sur les poissons à Analaliry
Sècheresse Pauvreté Croissance démographique
Concurrence, compétition, entre les pêcheurs
Multiplication des nombres de pêcheurs
Utilisation des matériels non sélectifs
Dégradation de l’environnement Capture des
juvéniles des poissons
Les poissons ne sont plus capables de se reproduire
Condition de vie des poissons défavorable
Les poissons sont rares
PAUVRETE
Insuffisance alimentaire
Baisse de revenu familial
Utilisation de filet à petite maille
Pêche par empoisonnement
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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IV.2. LES POISSONS A ANALALIRY
D’après la perspective sur le marché local et les enquêtes effectuées, actuellement l’essentiel des ressources piscicoles des eaux intérieures est composé de carpes et de Tilapias.
Photo n°01 : Tilapia sur les marchés locaux
A ces introductions a fait suite à une augmentation de la production piscicole
des eaux intérieures. Mais, au fur et à mesure, les plans d’eaux des zones facilement
accessibles ou les zones nouvellement désenclavés, ont été soumises à un effort de
pêche de plus en plus intensif, résultant de la pression démographique et entraînant
une surexploitation des stocks des carpes et des Tilapias.
On vous présente les espèces de poissons qui existent dans ce plan d’eau.
1. Tilapia rendalli
� Famille des : CICHLIDAE
� Nom scientifique : Paretroplus polyactis
� Nom Malagasy : Masovoatoaka (qui lui vient de son œil rouge), Menamaso.
� Localisation :
Le Masovoatoaka est un poisson endémique de Madagascar, d’eau douce ou
d’eau légèrement saumâtre. On le rencontre presque dans toute la région.
� Caractéristiques :
C’est un joli poisson très coloré brun rouge et orangé sur lequel on remarque
5 à 6 barres verticales foncées. Certains Paretroplus polyactyactis dans la rivière de
Lokoho ou dans la région de Maroantsetra ont une teinte verte et olivâtre. L’œil est
cerclé de rouge. Ils aiment les eaux chaudes, propre et assez profondes
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des
Photo n°02 : Paretroplus polyactis
� Taille : de 25 à 30 cm
Photo n°03 : Schéma
� Période de reproduction
C’est pourquoi, la pêche est interdite au cours de cette période.
� Alimentation : Plancton, mollusques et petites
2. Tilapia zilli
� Famille des
� Nom scientifique
� Nom Malagasy
� Localisation :
Le genre Tilapia se rencontre dans tout Madagascar. Bien que ces espèces
aient introduites dans le pays, elles se sont très vite adaptées à nos lacs et rivières.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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Paretroplus polyactis
: de 25 à 30 cm
: Schéma Paretroplus polyactis
Période de reproduction : de Novembre à Mars
C’est pourquoi, la pêche est interdite au cours de cette période.
: Plancton, mollusques et petites crevettes (patsa)
: CICHLIDAE
: Oreochromis niloticus
: Tilapia, Barahoa
Le genre Tilapia se rencontre dans tout Madagascar. Bien que ces espèces
aient introduites dans le pays, elles se sont très vite adaptées à nos lacs et rivières.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des
C’est pourquoi, la pêche est interdite au cours de cette période.
Le genre Tilapia se rencontre dans tout Madagascar. Bien que ces espèces
aient introduites dans le pays, elles se sont très vite adaptées à nos lacs et rivières.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des
� Caractéristiques :
Le Tilapia zilli
rouge. Une tache en forme d’œil de paon marque la petite molle de la dorsale ainsi
que des reflets irisés.
Le Barahoa se reconnaît par sa caudale arrondie avec des stries brunes
verticale dont le nombre augmente avec l’âge. Les femelles sont de coule
verdâtre et les mâles ont une couleur vive au moment de la reproduction
ventre rouges, dos et flanc bleus.
Les Tilapias préfèrent les eaux calmes dont la température avoisine 20°C.
� Alimentation : omnivore, c’est
� Reproduction :
La reproduction se fait plusieurs fois par an et à des intervalles de
04à05semaines en saison chaude.
Les poissons de genre
les œufs sont gardés dans la bouche de leurs parents
jusqu’à l’éclosion.
� Taille :
Les tilapias peuvent atteindre 40cm pour un poids moyen de 500g. Dans
certains lacs de l’Ouest, ils peuvent peser plus de 900g.
Photo n°04: Schéma
L’élevage de Tilapia
au différent changement du climat et de l’environnement
Les tilapias résistent également aux parasites et aux maladies aquatiques
se reproduisent de manière rapide et facile.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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Tilapia zilli est une espèce aux couleurs vives avec le caudale jaun
rouge. Une tache en forme d’œil de paon marque la petite molle de la dorsale ainsi
Le Barahoa se reconnaît par sa caudale arrondie avec des stries brunes
verticale dont le nombre augmente avec l’âge. Les femelles sont de coule
verdâtre et les mâles ont une couleur vive au moment de la reproduction
ventre rouges, dos et flanc bleus.
Les Tilapias préfèrent les eaux calmes dont la température avoisine 20°C.
: omnivore, c’est-à-dire qu’il mange de tout
La reproduction se fait plusieurs fois par an et à des intervalles de
04à05semaines en saison chaude.
Les poissons de genre Oreochromis pratiquent l’incubation buccale. C’est
les œufs sont gardés dans la bouche de leurs parents pendant environ 02 semaines
Les tilapias peuvent atteindre 40cm pour un poids moyen de 500g. Dans
certains lacs de l’Ouest, ils peuvent peser plus de 900g.
Oreochromis niloticus
L’élevage de Tilapia s’est développé à Madagascar car ces espèces résistent
au différent changement du climat et de l’environnement
Les tilapias résistent également aux parasites et aux maladies aquatiques
se reproduisent de manière rapide et facile.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des
est une espèce aux couleurs vives avec le caudale jaune et
rouge. Une tache en forme d’œil de paon marque la petite molle de la dorsale ainsi
Le Barahoa se reconnaît par sa caudale arrondie avec des stries brunes
verticale dont le nombre augmente avec l’âge. Les femelles sont de couleur brun
verdâtre et les mâles ont une couleur vive au moment de la reproduction : gorge et
Les Tilapias préfèrent les eaux calmes dont la température avoisine 20°C.
La reproduction se fait plusieurs fois par an et à des intervalles de
pratiquent l’incubation buccale. C’est-à-dire que
pendant environ 02 semaines
Les tilapias peuvent atteindre 40cm pour un poids moyen de 500g. Dans
s’est développé à Madagascar car ces espèces résistent
Les tilapias résistent également aux parasites et aux maladies aquatiques .Ils
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des
3. La carpe (de variété royal et miroir)
� Famille des
� Nom scientifique
� Nom Malagasy
� Localisation :
Les carpes sont distribuées dans presque toutes les eaux douces de la région.
� Caractéristiques :
Les carpes se
rayons habituellement mous et par trois rangées de dents pharyngiennes, os situés
dans la gorge, mais jamais sur les mâchoires. Elles possèdent aussi une paire de
barbillons aux coins de la bouch
Photo n°05 : Carpe commune
Appréciées pour leur chair ferme, les carpes font l’élevage d’une pisciculture
intensive en étang, facilitée par un important taux de reproduction et une grande
résistance physique.
� Alimentation : omnivore, c’est
� Taille : Les carpes peuvent atteindre 50cm pour un poids moyen de 3 kg.
4. Le cyprin doré
� Nom scientifique
� Nom Malagasy
� Localisation : Les cyprins dorés sont distribués dans presque toutes les eaux douces
de la région.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
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iété royal et miroir)
: CYPRINIDAE
: Cyprinus carpio
: Karpa, Besisika
Les carpes sont distribuées dans presque toutes les eaux douces de la région.
Les carpes se caractérisent en général par une unique nageoire dorsale aux
rayons habituellement mous et par trois rangées de dents pharyngiennes, os situés
dans la gorge, mais jamais sur les mâchoires. Elles possèdent aussi une paire de
barbillons aux coins de la bouche.
: Carpe commune
Appréciées pour leur chair ferme, les carpes font l’élevage d’une pisciculture
intensive en étang, facilitée par un important taux de reproduction et une grande
: omnivore, c’est-à-dire qu’il mange de tout
: Les carpes peuvent atteindre 50cm pour un poids moyen de 3 kg.
: Carassius auratius L.
: Trondro gasy
Les cyprins dorés sont distribués dans presque toutes les eaux douces
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des
Les carpes sont distribuées dans presque toutes les eaux douces de la région.
caractérisent en général par une unique nageoire dorsale aux
rayons habituellement mous et par trois rangées de dents pharyngiennes, os situés
dans la gorge, mais jamais sur les mâchoires. Elles possèdent aussi une paire de
Appréciées pour leur chair ferme, les carpes font l’élevage d’une pisciculture
intensive en étang, facilitée par un important taux de reproduction et une grande
: Les carpes peuvent atteindre 50cm pour un poids moyen de 3 kg.
Les cyprins dorés sont distribués dans presque toutes les eaux douces
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des
Photo n°06 : Cyprin doré
5. Le black-bass
� Famille des
� Nom scientifique
� Nom Malagasy
IV.3. ETUDES DES IMPACTS DES P
ENVIRONNEMENTAUX SUR LE DEVELOPPEMENT DES POISSONS
IV.3.1. EFFETS NEFASTES
1. La pollution de l’air
A Analaliry, les feux de brousses et la contribution des fumées de combustion
domestique et du charbonnage sont à l’origine de cette forme de pollutio
Les polluants atmosphériques les plus couramment considérées sont
⇒ Les oxydes de carbone,
⇒ Les oxydes d’azote,
⇒ Les oxydes de souffre,
2. La pollution du sol
Cette forme de pollution provient généralement de contamination exogène
dépôt de déchet, pollution agricoles (problèmes liés au phosphore et à l’azote).
3. La pollution de l’eau
Il existe plusieurs classifications possibles suivant les auteurs. Toutefois, dans
l’étude de pollution des eaux, on peut se contenter du système suivant
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
29
: Cyprin doré
: SALMONIDAE
: Micropterus salmoïdes
: Blakbasy
IV.3. ETUDES DES IMPACTS DES PROBLEMES
ENVIRONNEMENTAUX SUR LE DEVELOPPEMENT DES POISSONS
IV.3.1. EFFETS NEFASTES
La pollution de l’air
A Analaliry, les feux de brousses et la contribution des fumées de combustion
domestique et du charbonnage sont à l’origine de cette forme de pollutio
Les polluants atmosphériques les plus couramment considérées sont
Les oxydes de carbone,
Les oxydes d’azote,
Les oxydes de souffre,
La pollution du sol
Cette forme de pollution provient généralement de contamination exogène
pollution agricoles (problèmes liés au phosphore et à l’azote).
La pollution de l’eau
Il existe plusieurs classifications possibles suivant les auteurs. Toutefois, dans
l’étude de pollution des eaux, on peut se contenter du système suivant
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des
ROBLEMES
ENVIRONNEMENTAUX SUR LE DEVELOPPEMENT DES POISSONS
A Analaliry, les feux de brousses et la contribution des fumées de combustion
domestique et du charbonnage sont à l’origine de cette forme de pollution
Les polluants atmosphériques les plus couramment considérées sont :
Cette forme de pollution provient généralement de contamination exogène :
pollution agricoles (problèmes liés au phosphore et à l’azote).
Il existe plusieurs classifications possibles suivant les auteurs. Toutefois, dans
l’étude de pollution des eaux, on peut se contenter du système suivant :
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
30
• La pollution physique : elle est due à la présence de plusieurs phases (généralement
liquide, solide) dans le système. Citons le cas des colloïdes. De cette forme de
pollution, il s’en suit l’apparition d’une coloration et d’un trouble.
• La pollution thermique : c’est une forme de pollution énergétique. Bien
évidemment, elle se traduit par une élévation anormale de la température de l’eau qui
devient alors impropre à la vie aquatique non seulement à cause de la diminution de
la solubilité de l’oxygène, mais aussi par le fait que la majeure partie de la flore et la
faune aquatique supporte mal la température.
• La pollution chimique : elle est l’une des plus dangereuses et de plus difficiles à
éliminer du fait de la grande variétés de substances qui pourraient être mises en
cause, des risques de toxicité qu’elles présentent et, surtout, parce qu’elles se
présentent sous forme dissoutes. Il en découle que les traitements d’épuration y
afférents beaucoup plus complexes que pour les deux autres classes.
Pour finir, notons que ces différentes formes de pollutions peuvent être
accompagnées par des phénomènes de nuisances telles que :
� Le dégagement des mauvaises odeurs,
� L’apparition des mousses,
� Les troubles de jouissance.
La contamination des eaux proviendrait essentiellement des mécanismes
suivants :
� Transfert de l’atmosphère vers les sols et les eaux de surface dus aux eaux de
pluie et au dépôt de poussières ;
� Transfert du sol vers les eaux de surface dus aux actions conjuguées du
ruissellement et de l’érosion ;
� Transfert des sols vers les eaux souterraines dus à la percolation de la phase
liquide du sol.
Remarquons que le transfert d’une substance quelconque peut se faire soit à l’état
dissous (cas de la contamination des eaux souterraines), soit à l’état absorbé (cas des
eaux de surfaces) grâce à des associations complexes plus ou moins réversibles des
biocides considérés avec la matière organique présente dans le milieu.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
31
IV.3.2. EFFETS DE CES POLLUTIONS SUR LE DEVELOPPEMENT
DES POISSONS
A .Impacts sur la nutrition
Impacts de la variation du pH
Toutefois, un stress peut bloquer la sécrétion d’acide gastrique, qui défavorise
l’action des enzymes, par les variations de pH stomacal des poissons. De plus, la
plupart des enzymes ne maintiennent plus leur activité si le pH optimal n’est pas
compris entre le pH de la solution : donc, la digestion des aliments n’est pas
favorable.
Par exemple, le pH stomacal chez Oreochromis niloticus est neutre quand
l’estomac est vide et la sécrétion acide débute avec les premières prises de nourriture.
Impacts de la variation de la température
La consommation croît jusqu’au 30°C. Entre 30 et 34°C, la température ne
semble plus avoir beaucoup d’influence sur la consommation et au-delà de 34°C, elle
diminue rapidement, les poissons acclimatés à 38°C se nourrissant rarement.
B. Impacts sur la reproduction
La reproduction est un phénomène cyclique contrôlé à la fois par un rythme
physiologique interne et par les variations saisonnières de l’environnement.
L’influence des variations saisonnières très marquées de la température et de la
photopériode apparaît néanmoins prépondérante chez les espèces vivant en région
tempérée, pour lesquelles la reproduction est généralement limitée à une courte
période de l’année.
Les facteurs de stress peuvent jouer un rôle important dans la reproduction des
poissons. La variation de la température, du pH et de la nature du substrat peut en
effet bloquer différentes phases de la gamétogenèse ou agir sur la fécondité ou la
qualité des gamètes.
Le système neurœndocrinien, en particulier le complexe hypothalamus-
hypophysaire, sert de lien entre l’environnement et les organes reproducteurs.
L’hypophyse est directement impliquée dans le contrôle du fonctionnement des
gonades : la régulation de la fonction de la reproduction dépend donc principalement,
chez les téléostéens comme chez les vertébrés supérieurs, du fonctionnement de l’axe
hypothalamus-hypophyse-gonade.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
32
V. DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
V.1. LA PECHE TRADITIONNELLE CONTINENTALE DANS LA
COMMUNE
Sur un potentiel estimé sur la base de la surface des eaux douces propres à la
pêche, la production actuelle selon les statistiques officielles se situe aux environ de
20 tonnes avec une pêche continentale stabilisée.
Les statistiques publiées sont peu fiables. Plusieurs plans d’eau de la commune ne
sont pas couverts par le système statistique de l’administration des pêches. La
production continentale est, probablement, sous-estimée.
Dans la mesure où le plan d’eau exploité est ce qui est peu éloigné des
grands centres de consommation ou des régions à forte densité de population, les
captures sont écoulées à l’état frais, soit auprès des mareyeurs/collecteurs, soit
directement aux consommateurs, soit au niveau des marchés des centres de
consommation. L’autoconsommation est faible. Il n’existe pas des moyens de
transformation pour les produits piscicoles. Quant aux poissons frais, ils sont
transportés dans des sacs de riz (gony) sans aucun autre mode de conditionnement.
L’utilisation de la glace est très rare, voire inexistante.
Le circuit de vente des produits est court présenté par la figure n°01 suivant
Figure n° 02 : Circuit de vente des produits
Pêcheurs/ Mareyeurs
Collecteurs/ Vendeurs
Consommateurs
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
33
Les pêcheurs sont pratiquement tous des agriculteurs-pêcheurs. L’agriculture
n’est qu’une activité saisonnières (d’Avril à Novembre surtout) et ne fournit plus,
depuis des décennies, une subsistance suffisante pour la population sans cesse
croissante. La pression sur les zones de pêche s’est donc beaucoup accrue, d’autant
plus qu’un contrôle de l’activité de pêche n’est appliqué.
V.1.1. Structures de production
Il n’existe pas de structures d’organisation particulière pour la pêche
traditionnelle continentale, à pied ou à piroguier. Les pêcheurs travaillent tous de
façon individuelle.
V.1.2. Structure d’appui
Étant très individualistes, les pêcheurs continentaux n’ont jamais monté des
structures d’organisations professionnelles, en groupement ou associations.
V.1.3. Structure de commercialisation
La production de la pêche continentale est très faible n’assure pas la demande
en poissons des grands centres de consommation. De ce fait, il n’existe pas de
structure d’organisation pour la commercialisation. Les mareyeurs, collecteurs,
revendeurs travaillent eux aussi individuellement.
V.1.4. Structure de gestion
L’exploitation des plans d’eaux continentaux est gérée par l’État, à travers le
Ministère de la Pêche et de l’aquaculture, et plus précisément le Service de la Pêche
et des Ressources Halieutiques des circonscriptions.
Un plan de rempoissonnement des grands plans d’eau menacés de
surexploitation a été prévu dans le premier plan directeur de la pêche et de
l’aquaculture (1992-1996).Cependant, les crédits nécessaires pour la réalisation
effective n’étaient pas suffisants. La période de fermeture annuelle de la pêche
pendant deux ou trois mois (Novembre- Décembre- Janvier) a été alors instaurée.
Pour la formation, le suivi statistique et l’hygiène des produits sur les
marchés, prévue pour la pêche traditionnelle, les actions réalisées n’ont touché que la
pêche maritime.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
34
En fin de compte, l’administration des pêches et les bailleurs de fonds ont
apparemment délaissé la pêche continentale. Pendant plus d’une dizaine d’années,
elle n’a été ni suivi, ni appuyée.
V.1.5. L’économie global
La quasi-totalité des captures est écoulée sur les marchés locaux et donc pour
la consommation locale.
Sans données récente de cette filière, tout ce qu’on peut dire c’est que cette
pêche n’a que très peu d’opportunités de développement car elle semble rentable
pour les pêcheurs continentaux dans la mesure où le prix de vente des poissons
continentaux est relativement élevé (à peu près deux fois le prix des poissons marins)
et que les investissements sont faibles (coût des pirogues et engins de pêche assez
bas, pas d’investissement pour les modes de transformation).
V.2. LES PROBLEMES SUR LES POISSONS
Les principales causes de ces formes de problèmes environnementaux que
présente sur les poissons sont en majorité provoquées par les activités anthropiques.
L a fabrication de charbon entraîne des effets néfastes sur le sol, on constate
l’érosion : sous l’effet de la disparition de la couverture végétale, les terrains en pente
deviennent instables, des glissements, des éboulements se font apercevoir. Les
éléments nutritifs sont perdus et le sol s’appauvrit en matière organique (la biomasse
provenant de la litière, des feuilles, des branches et tiges sont parties) ; L’existante
des fours à charbon de bois augmente les risques de la formation du lavaka.
La dégradation du sol par le constat du nombre élevé du lavaka et l’ampleur de
l’ensablement est un signe qui caractérise la zone sujette à l’érosion. Ainsi, quelque
zone de la commune doit être classées en zone sujettes à l’érosion dont
principalement les FKT de Sakamana, Ambaho, Marohazo, Amanda marqué à la fois
par un phénomène d’ensablement intense et au nombre élevé de lavaka.
La sédimentation, conséquence de la déforestation massive des pentes des
bassins versants, entraîne un envasement des marrais en conduisant au comblement
et à la réduction de leur superficie. Les aménagements tels que les endiguements, la
construction de barrages, le drainage et l’assèchement des marrais pour la pratique de
la riziculture irriguée, et la pollution domestique entraînée par les cours d’eau coulant
à proximité des grandes agglomérations, détruisent les milieux et les flores et faunes
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
35
aquatiques de ce plan d’eau. En effet, sans aucun système de suivi et de contrôle de
l’activité de la pêche, la pression de pêche est de plus en plus accrue en raison de
l’augmentation de la population. De plus, face au faible rendement piscicole de ce
plan d’eau, les pêcheurs ont tendance à utiliser des engins peu sélectifs et même non
sélectifs.
Et plus grave encore, étant donné que la forêt assure le rôle de poumon de la
nature ; la dégradation de la ressource forestières valorise le déséquilibre entre
fixation et libération de CO2 de l’air, modifiant ainsi le flux de l’air, d’où la variation
de la température sans parler du fait que les fumées de combustion domestique
renforce la pollution atmosphérique.
V.3. SUGGESTIONS
V.3.1. APPLICATION DE LA POLITIQUE DE LA PECHE
TRADITIONNELLE CONTINENTALE
1. Énoncé de la politique
Dans le cadre de plan directeur de la pêche et de l’aquaculture 2004-2007, il
s’agit de participer à la satisfaction des besoins alimentaires de la population et
d’améliorer le revenu et le cadre de vie des pêcheurs traditionnels.
Les déversements d’alevins servent à enrichir les plans d’eau en ressource
halieutiques. Des textes réglementaires ont interdit l’utilisation d’engins peu sélectifs
et destructeurs de milieux et des ressources.
L’inapplication de ces textes couplée avec la forte croissance démographique
des populations riveraines a entraîné une surexploitation de plus en plus intense de
ces plans d’eau.
2. Objectifs
Les objectifs assignés à la filière pêche continentale sont essentiellement, de :
� Augmenter la production pour la consommation locale ;
� Augmenter le revenu des pécheurs continental.
3. Stratégies
Pour réaliser ces objectifs, les stratégies suivant sont préconisées :
Gestion pour l’exploitation durable et pour la préservation de l’environnement ;
Assistance à la pêche traditionnelle continentale
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
36
4. Grands axes d’actions
Le plan directeur 2004-2007 prévoit les actions ci-après :
� Gestion responsable des principaux plans d’eaux douce avec l’engagement
des communautés de bases.
� Intégration des mesures pour la préservation de l’environnement et de
l’équilibre écologique dans les systèmes d’aménagement des différentes
pêcheries surexploitées ou menacée de surexploitation.
� Renforcement de suivi et du contrôle du fonctionnement du secteur
� Élaboration des plans d’aménagement des plans d’eau les plus importants
� Meilleur connaissance du potentiel dulçaquicole des zones enclavées,
difficiles d’accès
� Coordination avec les départements concernés par les programmes du DSRP
pour en faire bénéficier les zones à forte densité de pêcheurs traditionnels.
V.3.2.LANCEMENT DE LA FILIERE RIZIPISCICULTURE-
PISCICULTURE
Face à la faible production du plan d’eau, des stations piscicoles ont été crée
dans les trois districts de la région. Elles avaient pour vocation essentielle la
production d’alevins cessibles pour la pisciculture, en étang et en rizière et pour des
déversements dans les différents plans d’eau.
Tableau n°15 : Pisciculture, étang amélioré, étang traditionnels ou lac et rizières dans
la région
District Étang amélioré Étang traditionnels/lacs
Rizières
Ihosy Ivaro Est Bemandresy
Sakalalina Ambatolahy Zazafotsy Sahambano Morarano Ivily
Zazafotsy Ambia Ihosy
Ivohibe Ivongo Maropaika Ivohibe Iakora Iketsa
Bevoandelaka Ranotsara Besakoa
Anenjika Source : PRD Ihorombe
Les alevins produits sont cédés aux paysans rizipisciculteurs et pisciculteurs.
Une partie est déversée dans les plans d’eau
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
37
1. Les techniques et les produits
Parmi les poissons produits, la carpe (Cyprinus carpio) de variété royale est
largement dominante. Elle a une croissance rapide et une adaptation facile au biotope
rizière. Elle est fortement appréciée par des consommateurs. Ensuite viennent les
Cyprins doré ou « Trondro gasy » (Carassius auratius L.) et le tilapia (Tilapia sp).
La technique d’élevage vulgarisée est simple. Elle ne demande que des
investissements légers et reste, dans la majorité des cas, à la portée des tous les
paysans possédant des rizières irrigué avec une bonne maîtrise d’eau. Les alevins
utilisés pour empoissonner ont une taille de 3cm correspondant à un poids de 2g pour
toutes les espèces.
Photo n°07 : Alevins
� La pisciculture
Pour les bassins, il faut les construire près d’une source d’eau permanent pour
faciliter le remplissage (accessibilité en eau).Les bassins préfèrent les types de sols à
forte teneur en eau, à faible capacité absorbante et d’infiltration, et un endroit
ensoleillé. Les piscines devront être proche de l’habitat pour faciliter l’entretient et la
surveillance.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
38
Photo n°08 : Piscicole
En générale, il existe trois types de bassins :
Photo n°09 : Les 3 types de bassins
NB : Les restes des alevins non vendus deviennent des géniteurs ou des
poissons destinés à la vente. Après 6mois, un poisson dans un piscicole pèse 500gr
s’il y a de l’alimentation et du compost, tandis que dans un rizipiscicole, c’est-à-dire
qu’il n’y a pas d’alimentation ni apport d’engrais, un poisson pèse 250 g après 3 ou 4
mois.
Concernant l’alimentation, le poids de la nourriture est déterminé comme suit :
Bassin pour les alevins
Œufs
Bassin pour les géniteurs
Compost
Bassin de stockage
Alevins
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
39
Tableau n°16: Approvisionnement en aliment pour un poisson
Poids du poisson Quantité de l’aliment selon le poids 1 g →5 g 10% 6 g →20 g 8% 21 g →50 g 6% 51 g →200 g 5% 201 g →1000 g 4% Plus de 1000 g 2%
Source : Magazine Vintsy
Il existe plusieurs critères à suivre, concernant le volume du bassin et le
nombre de poisson à l’intérieur. Notons que l’élevage de poisson, soit dans un
bassin, soit dans une rizière, doit être toujours dans un lieu clôturé.
Dans un piscicole, 50 poissons à la moyenne doivent y avoir s’il n’y a pas
d’alimentation, mais 100 poissons s’il y en a.
La surface d’un piscicole est de 1ar équivalent à 100 m². Sa profondeur est de
50 cm à 1m et le niveau de l’eau est de 30 à 50 cm.
L’engrais utilisable à la pisciculture est le compost. On le met dans un endroit dans
l’eau ce qui donne naissance à des petits organismes appelés
« Zooplancton et Phytoplancton » que les poissons ne nourrissent.
� La rizipisciculture
Si l’élevage de poisson est fait dans une rizière, sans alimentation ni apport
d’engrais, le nombre de poissons qu’il faut mettre dans une rizière de 100 m² est de
25 (maximum) mais 50 poissons s’il y en a.
Photo n°10 : Rizipiscicole
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
40
V.3.3. MESURES CURATIVES ET PREVENTIVES AUX PRODLEM ES
ENVIRONNEMENTAUX
Les mesures curatives adressent les causes actuelles de dégradation de
l’environnement et les activités de développement génératrices d’impacts négatifs ;
Les mesures préventives ciblent les activités futures, pour prévenir leurs effets
néfastes sur l’environnement.
1. Mesures curatives
Les mesures suivantes sont nécessaires pour adresser les causes actuelles de
dégradation de l’environnement :
Promotion des activités génératrices de revenus alternatives aux pressions dans les
zones attenantes aux forêts
Protection des zones sensibles
Lutte contre la pollution du sol et de l’eau
Mise en conformité des exploitations minières
Protection des berges (bord) des rivières
Amélioration de la gestion des déchets et de l’environnement dans la commune
Amélioration de la gestion de l’énergie bois (promotion de foyers économes,
amélioration de la carbonisation)
Lutte contre les feux (de champ, de brousse et de pâturage)
Constitution de réserves foncières pour le reboisement
Restauration de l’écosystème
Gestion rationnelle des espaces et des ressources (bois, poissons, eau)
Application des lois, règlements et dina (mise en conformité, dinan’afo,….)
Suivi évaluation et contrôle de l’environnement
Valorisation des ressources et essences forestières existantes
2. Mesures préventives
On peut citer parmi les mesures préventives :
Application de la réglementation en matière d’exploitation minière
Répression contre les défrichements de formation primaires
Formation en gestion environnementale pour les responsables communaux
Renforcement de l’éducation environnementale
Renforcement de la capacité des paysans en gestion de l’environnement
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
41
Amélioration de la communication dans le domaine de l’environnement
Recherche et promotion d’alternatives durables aux pressions
Application des lois, règlements et Dina
Maintien des états boisés des zones fragiles et afforestations
Promotion des produits biologique (utilisation rationnelle des intrants
agricoles chimiques)
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
42
CONCLUSION
A titre de conclusion, il semble intéressant de mettre en évidence les
questions qui se posent sur l’avenir de la ressource dulçaquicole, de savoir comment
les acteurs économiques vont ralentir la dégradation de l’environnement. Au centre
de ces questions se trouve naturellement le problème de dégradation de
l’environnement. En effet, notre stage a été bénéfique à cet égard : d’augmenter le
rendement piscicole dans tous les plans d’eau. Il en résulte de faire la sensibilisation
et de gérer mieux les ressources renouvelables.
Malgré cela, la Commune Rurale d’Analaliry et le service responsable de la
pêche rencontrent des problèmes liés aux ressources humaines et l’élaboration du
budget.
La nutrition est essentielle à la vie de l’homme, même si le SRPRH et la CR
d’Analaliry ont des faiblesses qui apparaissent souvent, l’existence des problèmes ne
doit pas bloquer leurs travails. Il est nécessaire de modifier les méthodes de travail
surtout au centre de la surveillance de la pêche pour avoir de l’efficacité au suivi des
activités de la pêche, de telle sorte que ses points faibles deviennent en points forts
par ses responsabilités.
Face à la situation de la CR d’Analaliry, elle doit travailler avec la Direction
Régional pour le Développement Rural et la Direction Régionale de l’Environnement
et des Forêts pour voir ensemble et pour résoudre les problèmes.
Pour atteindre les objectifs, il faut suivre et appliquer le cadre juridique dans
la Nation.
Les projets ont également pour ambition d’encourager le lancement de la
filière rizipisciculture- pisciculture comme source de revenue et de nutrition.
On est sûr alors que la formation et sensibilisation environnementales vont
s’effectuer et continuer dans la CR d’Analaliry.
Enfin, concernant les moyens financiers, il est indispensable de bien
déterminer les activités à effectuer pour les services afin d’obtenir une situation
budgétaire suffisant et afin de le répartir dans l’ordre les dépenses pour qu’on puisse
surveiller les activités de la pêche dans la région.
Nous avons eu l’opportunité durant ce stage effectué au sein de cette
institution de découvrir un métier sous toutes ses formes et de comprendre de
manière globale les difficultés que pouvaient le rencontrer.
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
43
BIBLIOGRAPHIE ET WEBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
1. Yoshikawa & Oguri (1978) « Différenciation sexuelle et puberté chez les
poissons ». 121p
2. Unité de politique de développement rural « Filière de l’Agriculture, de
l’élevage et de la pêche et action du ministère de l’Agriculture de l’élevage
et de la pêche (Tome 3 : Filière pêche/2004-2007) ». 53p
3. Magasine VINTSY N° 54« Faunes ». 26p
4. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation . Tous droits réservés. 156p.
5. Aronson, 1945 et 1951 « Physiologie de la reproduction chez les téléostéens ». 29p.
WEBOGRAPHIE
� http : //www .google.fr � http : //www.maep.gov.mg � www.actu-environnement.com
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
i
ANNEXE 01: LES ACTIVITES DE PECHE A SAVOIR DANS LA REGION REGIME SUR LES AUTORISATIONS DE PECHE : arrêté 7239/2004 du 14/04/04 Demande d’autorisation de pêche en payant la redevance annuelle correspondant Un permis de pêche doit être délivré (à la somme de 8000A/personne/an) LES CARACTERISTIQUES DES ENGINS POUR LA PECHE Les méthodes prohibées : Arr 7240/2004 du 14/04/04
� Pêche à l’explosif � Pêche à la senne � Pêche aux substances toxiques de toutes natures � Pêche à la toile moustiquaire
Engins acceptables : Arr 7240/2004 du 14/04/04
� Epervier (de dimension 3,5cm la maille) � Filet maillant (de dimension de 4cm la maille) correspond à
trois doigts peu serrés Taille des poissons en vente La longueur des poissons est de 7cm ou 10 cm, mesuré de l’extrémité du museau jusqu’au milieu de l’échancrure de la queue. Tout poisson présentant une taille inférieure à 7cm doit obligatoirement être rejeté à l’eau dès sa capture. Collecte des produits et transport : Décret : 2004-169 du 03/02/04 Les activités de collecte doivent faire l’objet d’une autorisation délivrée par le ministère après avis de la DRDR Les collecteurs doivent aider les pêcheurs :
� A se ravitailler en matériel et engin de pêche � Au rempoissonnement dans les plans d’eau
NB : Les poissons en période de ponte doivent être rejetés à l’eau dès sa capture Destinataires : MAIRIE : pour la surveillance LE CHEF DE FKT : pour la surveillance MEDIA : pour information DIRECTEUR DE MARCHE : pour information et surveillance POLICE : pour la surveillance
Contribution à l’étude des impacts des problèmes environnementaux sur le développement des poissons à Analaliry.
ii
ANNEXE 02 : LA DUREE DE VIE D’UN POISSON Un poisson peut vivre pendant 15ans, mais pour obtenir un meilleur rendement, on lui fait comme producteur que pendant 7ans. Est appelé « géniteur »tout poisson capable de produire : après un an pour le mâle et deux ans pour la femelle. La femelle des poissons donne 100000 œufs si elle pèse 01kilo. L’éclosion aura lieu 04 jours après la ponte et donnera alevins mesurant 3cm, 30jours après l’éclosion (ces produits peuvent être écoulés à ce moment au client).75% des œufs vont parvenir au stade de l’éclosion, 65%peuvent être dissous dans l’eau, 12000 œufs éclos vont sûrement devenir des alevins
ANNEXE 03 : LES CYPRINIDES
Cyprinidés, famille de poissons comprenant toutes sortes de petits poissons d’aquarium, mais aussi de plus gros poissons comestibles.
Les cyprinidés, la plus grande des familles de poissons, comprend plus de deux mille espèces, parmi lesquelles le chevaine, la vandoise, le poisson rouge, la carpe, la brème. Les cyprinidés se caractérisent en général par une unique nageoire dorsale aux rayons habituellement mous et par une à trois rangées de dents pharyngiennes, os situés dans la gorge, mais jamais sur les mâchoires. L’espèce typique, la carpe, possède une paire de barbillons aux coins de la bouche et trois rangées de dents pharyngiennes. Les cyprinidés sont distribués dans presque toutes les eaux douces des régions tempérées de l’hémisphère Nord, en Afrique, en Asie du Sud-est et en Chine. La plupart des cyprinidés ne mesurent que quelques centimètres de long, mais le barbeau d’Inde mesure jusqu’à 2 m et peut peser jusqu’à 45 kg. Les cyprinidés sont extrêmement importants sur le plan alimentaire, en particulier en Asie du Sud-est, où ils représentent une importante source de protéines.
Classification : les Cyprinidés appartiennent à l’ordre des Cypriniformes
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ANNEXE 04 : LE DECRET N°2004-169 Portant organisation des activités de la pêche et de collecte des produits halieutiques dans le plan d’eau continentaux et saumâtre du domaine publique de l’État. TITRE PREMIER : REGIME SUR LES AUTORISATIONS DE PEC HE EN EAU CONTINENTALE ET SAUMATRE Article premier : En application des dispositions de l’ordonnance n° 93-022 du 04mai 1993 portantes réglementations de la pêche et de l’aquaculture, les activités de pêche dans les plans d’eau continentaux et saumâtre du domaine public de l’État sont organisées suivant les dispositions définies dans le présent décret. Article n°2 : Au sens du présent décret, la pêche continentale se subdivise en :
� Pêche de subsistance pratiquée sur la ri utilisant moins de cinq lignes par pêcheur ;
� Pêche récréative liée à des activités touristiques � Pêche scientifique liée à des recherches ; � Pêche commercial utilisant des engins pour exploiter les ressources
naturelles renouvelables. � La pêche de subsistance, la pêche récréative et la pêche scientifique
ne donne pas lieu à la vente des produits. La pêche récréative, la pêche scientifique et la pêche commerciale peuvent être effectuées avec ou sans embarcation. Les caractéristiques des engins pour la pêche récréative et commerciale feront l’objet d’un arrêté précisant les dispositions et les mesures à prendre. Article n°3 : La pêche de subsistance est libre dans tous les plans d’eaux du domaine public. Article n°04 : La pêche récréative et la pêche scientifique ne peuvent être exercées que sur autorisation délivrée par le ministre chargé de la pêche. Article n°05 : Les activités de pêche de type commercial sont soumises à une autorisation écrite accordée uniquement aux groupements, associations ou coopérative des pêcheurs. Article n°06 : Les autorisations de pêche précisant le nom des groupements, les noms des plans d’eaux sont délivrées par la Direction chargée de la penche après avis du Service Régional de Pêche concernée pour une durée de 04 ans. Les autorisations sont valables dans un ou plusieurs plans d’eau d’une région. Elles ne peuvent être ni transférée, ni cédées. Article n°07 : La délivrance d’autorisation est assujettie à une redevance forfaitaire fixée par voie d’arrêté interministériel. Article n°08 : Une autorisation donne droit à l’obtention d’un permis de pêche à chaque pêcheur, membre du groupement ou d’une organisation. Le permis de pêche, donnant droit à l’exercice de la penche, est nominatif et délivré à titre gratuit par le Service Régional de la pêche concernée sur demande de l’organisation ou du groupement des pêcheurs. Article n°09 : Un permis de pêche est valable pour un plan d’eau bien défini avec un durée de un an renouvelable/Il doit être présenté à toutes réquisition. Article n°10 : En vue de la reconstitution du stock des poissons, chaque détenteur d’autorisation de pêche est tenu de procéder à un rempoissonnement chaque année. Article n°11 : Le ministère chargé de la pêche peut suspendre temporairement, par voie réglementaire, la pêche quelque soit la forme dans une région ou même sur un plan d’eau donné s’il le juge indispensable pour la gestion des ressources. Dans ce cas, les titulaires d’autorisation ne peuvent pas prétendre à un quelconque dédommagement.
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TITRE II : REGIME SUR LES AUTORISATIONS DE COLLECTE DE PRODUITS Article n°12 : Au sens du présent décret, les activités de collecte de produits d’eau douce et saumâtre comprennent l’achat dans une de collecte et/ou la conservation et/ou le conditionnement et/ou le transport des produits en vue de les revendre sur le marché. Est appelée Zone de collecte¨ un Fivondronana possédant les plans d’eau exploitables. Les activités de collecte excluent la pêche et/ou la cueillette des espèces animales ou végétale dans le milieu aquatique. Article n°13 : Est appelé Collecteur¨ toutes personne physique ou morale exerçant les activités définies à l’article n°12 du présent décret. Article n°14 : Les activités de collecte définies à l’article n°12 du présent décret doivent faire l’objet d’une autorisation délivrée par la Direction chargée de la pêche après avis de Service Régional de la Pêche de la zone de collecte concernée. L’autorisation de collecte est valable pour une durée de un an renouvelable. Article n°15 : La délivrance d’une autorisation de collecte est subordonnée au paiement d’une redevance annuelle en fonction des espèces cibles. Le montant et les modalités de paiement de la redevance sont fixés par voie d’arrêté interministériel. Article n°16 : Le collecteur doit, dans ses activités, assister techniquement les pêcheurs dans sa zone d’action et les aider à se ravitailler en matériels et engins de pêche et au rempoissonnement annuel des plans d’eau. Article n°17 : Les collecteurs, les groupements et les associations de pêcheurs doivent observer et veiller au respect de la période de fermeture de la pêche. Ils sont tenus respectivement également à fournir à l’administration de la pêche les statistiques mensuelles de collecte et de production réalisées. Article n°18 : Toutes infractions aux dispositions du présent décret sont poursuivies selon les règlementations en vigueur. Article n°19 : Sont en demeurent abrogées toutes dispositions antérieurs contraire au présent décret. Article n°20 : Le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la pêche, le Ministre de la Défense Nationale, le Ministre de l’Environnement et des Eaux et Forêts, le Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Intérieur et de la Réforme Administrative chargé de la Décentralisation, du développement régional et des communes, sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République.
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ANNEXE 05 : L’ARRETE N°7240/2004
REGLEMENTANT CERTAINS MODALITES DE PECHE ET FIXANT LES CARACTERISTIQUES DES ENGINS POUR LA PECHE EN EAU DOUCE Article premier : La pêche de toutes les espèces de poissons et de crustacés d’origine continentale et saumâtre est réglementée par un arrêté provincial, signé par le Président du Délégation Spécial ou le Gouverneur de la région concernée. Article n°02 : Les dates d’ouverture et de fermeture de la pêche sont déterminées en tenant compte des résultats des études techniques de la population des lacs et plans d’eau exploités. Article n°03 : Tout poisson présentant une taille inférieure à 07 cm doit obligatoirement être rejeté à l’eau dès sa capture. Aucune limitation de taille n’est imposée pour les poissons pêchés à la ligne. Article n°04 : La dimension minima des mailles cotées des filets, des éperviers et des nasses employés à la pêche est fixée respectivement à 04cm, à3, 5cm, et à 04cm. Article n°05 : Les écrevisses ou orana=Astacoϊdes madacascariensis (Parastacides), les crevettes d’eau douce ou Macrobachium et les camerons d’eau douce ou gambas=Palaemon Sp. (caridinidés) ne peuvent être gardés par le pêcheur que s’ils mesurent plus de 11cm. Tout sujet inférieur à cette taille doit être rejeté à l’eau dès sa capture. Article n°06 : La longueur des poissons est mesurée de l’extrémité du museau jusqu’au milieu de la queue ; celle des crustacés de la pointe de la tête, pince et antenne non comprises à l’extrémité de la queue déployée. Article n°07 : Les méthodes ci-après formellement prohibées :
� pêche à l’explosif ; � Utilisation des armes à feu de toute nature ; � Pêche électrique ; � Pêche aux substances toxiques de toutes natures, notamment amaro, harpon,
bano, kofafo, latex d’euphobes, produits chimiques divers, insecticides, désherbants, fongicides, etc.………
� Barrages fixés et complets des lagunes, rivières, bras mort de cours d’eau dans le cas où ces barrages seraient susceptibles d’entraver la circulation des chalands et pirogues ;
� Pêche à la senne ou ramangoaka ; � Pêche à tuile moustiquaire.
Article n°10 : Toute importation des poissons est soumise à une autorisation délivrée par le ministère chargé de l’administration de la pêche. Article n°11 : Sont et demeurent abrogées toutes dispositions antérieures contraire au présent arrêté. Article n°12 : Le présent arrêté sera publié au Journal Officiel de la République de Madagascar et communiqué partout où besoin sera.
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TABLE DE MATIERES
I.INTRODUCTION I.1. BUTS DE L’ETUDE……...…………………………………………………….1 II. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE II.1.. SITE D’ETUDE II.1.1. Localisation…………………………………………………….…………….3 II.1.2. Population…………………………………………………….………………4 A. Démographie………………………………………………………………………………4 B. Éducation…………………………………………………………..………………………5 C. Activités socio-économiques……………………………………….……………………5 a- Exploitation minière………………………………………………………………5 b- Élevage……………………………………………………………………………6 c- Agriculture……………………………………………………….………………..6 d- La pêche………………………………………………………….……………….7 II.1.3. RELIEF………..…………………………………………….………………..7 II.1.4. CLIMAT……………………………………………….……………………..8 A. Température………………………………………………………….……………………8 B- Précipitation……………………………………………………………………………….8 II.1.5. VEGETATION ……………………………………………..………..………8 II.1.6. HYDROGRAPHIE…………………………………………..…………...…..9 II.1.7. CARACTERISTIQUE PEDOLOGIQUE………….…………………….…11 II.2. LES POISSONS………………………………………………………...……..11 II.2.1. DEFINITION………………………………………..……………...……….11 II.2.2. BIOLOGIE…………………………………………………...……..………11 A. Physiologie de la nutrition …………………………………………………….………11 a. Sécrétion d’acide gastrique………………………………………………………12 b. Digestion des protéines………………………………………………………….12 c. Digestion des glucides………………………………………………….………..12 d. Digestion des lipides…………………………………………………...………..13 B. Physiologie de la reproduction……………………………………………..…………13
a. Caractéristiques générales de la gamétogenèse…………………….……………13 II.2.3. ECOLOGIE………………………………………………..……..…………14 a) pH ……………………………………………………………………...………..14 b) Oxygène dissous ……………………………………………………...…………14 c) Température ……………………………………………………………..………14 d) Turbidité ……………………………………………………………..………….14 III.MATERIEL ET METHODES III.1. MATERIELS UTILISES ET MESURE TECHNIQUE……………..………15 III.2. IDENTIFICATION DES POISSONS………………………….…..…….…..15 III.3. ETUDE DE LA FILIERE DE LA PECHE A ANALALIRY………...….…..15 III.4. PROBLEMES RENCONTRES…………………………………...…………17 III.5. IDENTIFICATION DES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX EN RAPPORT AVEC LE DEVELOPPEMENT DES POISSONS……………………17 IV.RESULTATS IV.1. LES PRESSIONS SUR LES POISSONS……………………………………18 IV.1.1. LA PECHE CONTINENTALE TRADITIONNELLE ……………………18 IV.1.2. LES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX……………...……………20 IVI.2. LES POISSONS A ANALALIRY………………………….....……………25 1. Tilapia rendalli………………………………………….……………………………….25
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2. Tilapia zilli………………………………………………………………………………..26 3. La carpe………………………………………………………………………….28 4. Le cyprin doré …………………………………………………………………..28 5. Le black-Bass……………………………………………………………………29 IV.3. ETUDES DES IMPACTS DES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX SUR LE DEVELOPPEMENT DES POISSONS………….…… …………………29 IV.3.1. EFFETS NEFASTES…………………………………...………………….29 1-La pollution de l’air………………………………………………………………29 2-La pollution du sol……………………………………………….………………29 3. La pollution de l’eau…………………………………………………………….29 IV.3.2. EFFETS SUR LE DEVELOPPEMENT DES POISSONS….…….……….31 A. Impacts sur la nutrition……………………………………………………..………….31 B. Impacts sur la reproduction………………………………………………….………..31 V. DISCUTIONS ET SUGGESTIONS
V.1. LA PECHE TRADITIONNELLE CONTINENTALE DANS LA COMMUNE RURALE ANALALIRY……………………………………………….…….……32 V.1.1. Structures de production…………………………………..………………..33 V.1.2. Structure d’appui……………………………………………………….…..33 V.1.3. Structure de commercialisation……………………………………...……..33 V.1.4. Structure de gestion………………………………………………..……….33 V.1.5. L’économie global…………………………………………..….…………..34 V.2. LES PROBLEMES SUR LES POISSONS……………………….………….34 V.3. SUGGESTIONS………………………………………………………..…….35 V.3.1. APPLICATIONDE LA POLITIQUE DE LA PECHE TRADITIONNELLE CONTINENTALE………………………………………………………….………35 1. Énoncé de la politique……………………………………………………...……35 2. Objectifs………………………………………………………………….………35 3. Stratégies……………………………………………………………..………….35 4. Grands axes d’actions………………………………………………...………….36 V.3.2. LA FILIERE RIZIPISCICULTURE-PISCICULTURE………...…………36
1. LES TECHNIQUES ET LES PRODUITS ……………………………………..37 V.3.3. MESURES CURATIVES ET PREVENTIVES AUX PRODLEMES ENVIRONNEMENTAUX…………………………………………………………40 1-Mesures curatives…………………………………………………..……………40
2-Mesures préventives………………………………………………..…………….41 CONLUSION………………………………………………………………...…….42 BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE………………………………………….43