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Sommaire exécutif
L’introduction................................................................................................................................2
La description de l’entreprise........................................................................................................2
Le secteur d’opération de Microsoft.....................................................................................2
L’historique de l’entreprise..................................................................................................3
Ses produits et services vedettes...........................................................................................4
La grandeur de ses opérations...............................................................................................5
Son public cible....................................................................................................................5
Les parties prenantes.....................................................................................................................6
La présentation de la théorie des parties prenantes...............................................................6
L’adhésion de Microsoft à la théorie des parties prenantes...................................................6
La catégorisation des parties prenantes selon le modèle (Savage et al.) ...............................7
L’identification des parties prenantes de Microsoft et de leurs intérêts.................................8
La responsabilité sociale de l’entreprise (RSE)..........................................................................11
L’analyse des activités de Microsoft selon la pyramide de Carroll et l’évaluation de
l’impact de ces activités sur son environnement................................................................11
Les partenariats............................................................................................................................14
Les partenariats de Microsoft.............................................................................................14
Les enjeux.....................................................................................................................................16
L’identification et l’analyse des enjeux..............................................................................16
La conclusion................................................................................................................................18
La bibliographie...........................................................................................................................19
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2
L’introduction
L’évolution fortuite et précipitée de la technologie durant le milieu du XXème siècle a engendré
la création exorbitante d’entreprises technologiques multinationales. Celles-ci, malgré leur
notoriété inestimable au sein de la société civile, effectuent des opérations commerciales qui
s’avèrent menaçantes à leur environnement, voire calamiteuses dans certains cas. Unité
économique, l’entreprise a comme objectif centrale la profitabilité, mais ne serait-ce que le profit
peut être réalisable de manière socialement responsable sans impliquer systématiquement la
nécessité de l’emploi d’une attitude anti-environnementale. Bien que certaines de ces sociétés
technologiques ne possèdent pas les capacités financières pour adopter un comportement
philanthropique, l’adoption d’une conduite socialement responsable ne leur est pas inconcevable
si elles réforment leurs politiques d’exploitation. D’autres entreprises, cependant, sont dotées de
tous les moyens financiers imaginables pour prendre la moindre des mesures socialement
responsables, mais s’abstiennent à les employer, en toute avarice et cupidité. Comme tout
entreprise digne de sa grandeur et puissance, Microsoft, une prestigieuse compagnie technologique
multinationale, entreprend des activités commerciales ayant un impact significatif sur la société
globale. De ces faits, le présent travail abordera fondamentalement le sujet du contexte social de
Microsoft et analysera notamment le rôle de l’entreprise dans la société, en tant que telle, et son
interaction avec les trois secteurs sociétaux. Il relève de cette analyse d’examiner les opérations
générales de l’entreprise, ses parties prenantes, ses activités en matière de RSE, ses partenariats et
enfin les enjeux majeurs auxquels elle fait face.
La description de l’entreprise
L’industrie du développement et des ventes des systèmes d’exploitation et des logiciels
informatiques est le secteur dans lequel opère l’entreprise Microsoft. Estimé à une valeur de 407.3
milliards de dollars (USD), ce secteur d’activité s’est avéré économiquement prometteur dès le
milieu du 20ème siècle proliférant par conséquent la création de nombreuses entreprises de
conception, de développement et de commercialisation de logiciels1 ou simplement connues
comme des « éditeurs de logiciel », dont les quatre plus grands, incluant Microsoft, sont Oracle,
1 Conner STAMFORD, « Gartner Says Worldwide Software Market Grew 4.8 Percent in 2013 »,
http://www.gartner.com/newsroom/id/2696317 (Page consultée le 28 novembre 2016)
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IBM et SAP. En vue de s’intégrer colossalement dans le marché des logiciels, Microsoft s’est rendu
active dans de divers domaines du secteur, dont celui des moteurs de recherche Web, des services
digitaux, des téléphones cellulaires, des jeux vidéo et des tablettes tactiles.2 De surcroît, elle
effectua également plusieurs acquisitions d’entreprises concurrentes, à savoir Hotmail en 1997,
Visio Corporation en 2000, Skype Technologies en 2011, Nokia Mobile OY en 2014 et LinkedIn
en 2016, ce qui contribua justement à l’établissement de sa réputation commerciale et augmenta
vivement ses parts du marché.3
Fondée en 1975 dans la ville américaine d’Albuquerque par Bill Gates et Paul Allen, Microsoft
avait comme mission de développer et vendre des programmes informatiques tel que Altair Basic
pour le premier micro-ordinateur américain, Altair 8800. Vers l’année 1980, avec l’émergence des
compatibles PC et parallèlement grâce à la conception de MS-DOS ou Microsoft Disk Operating
System qui devient de facto la plateforme informatique la plus populaire, Microsoft domine le
marché du système d’exploitation et surpasse l’entreprise avec qui elle était initialement un sous-
traitant, voire IBM. Par le biais de ses divers services institués durant la fin des années 1900 tels
que les comptes Hotmail, le navigateur Web Internet Explorer et la messagerie MSN, la
multinationale prend sa place dans le secteur des services internet. Devenant le développeur de
l’OS des micro-ordinateurs les plus vendus, Microsoft déclenche le développement de l’interface
graphique Windows qui connait un succès phénoménal tout comme ses autres logiciels
d’application, soit la console de jeu Xbox, le portail MSN et la suite Office, qui assurent tous le
statut monopole irrévocable de l’entreprise. Microsoft introduit la bourse en 1986 et devient en
1998 la plus grande capitalisation boursière au monde, ce qui, par l’accentuation du prix des
actions et sa position prédominante dans l’industrie des logiciels, transforma plus de 11 000 de ses
employés en des millionnaires et ses deux fondateurs en des milliardaires.4
2 Investopedia. « Who are Microsoft's (MSFT) main competitors? »,
http://www.investopedia.com/ask/answers/120314/who-are-microsofts-msft-main-
competitors.asp (Page consultée le 28 novembre 2016)
3 Microsoft. « Acquisition History », https://www.microsoft.com/en-us/Investor/acquisition-
history.aspx (Page consultée le 28 novembre 2016)
4 Numerama. « MICROSOFT », http://www.numerama.com/startup/microsoft (Page consultée le
28 novembre 2016)
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Connue primordialement pour son expertise en conception de logiciels, l’entreprise Microsoft
dispense de multiples produits et services, soit les services de consultation et support TI pour les
clients, les partenaires d’affaires et les entreprises, également dans la liste de produits sont les
services internet, les services de la plateforme informatique en nuage ou autrement dit « cloud
computing », les services de messagerie électronique et des communications, les services de
solutions et logiciels commerciaux, les jeux et divertissement, les téléphones cellulaires, les
serveurs, les outils de développement, les produits de la suite bureaucratique Office et les
applications du système d’exploitation Windows.5 Hormis les services dispensés, Le Tableau 1
classent méthodiquement les produits populaires, dont la description et les principaux concurrents
sont spécifiés, présentement offerts par Microsoft selon leur date de conception ou d’acquisition :
Date de
création ou
d’acquisition
Produits Description du produit
1990 Microsoft Office
S’installant sur ordinateur, Microsoft Office est une suite
bureautique des logiciels : Word, Excel, PowerPoint,
OneNote, Outlook et Access.
2001 Xbox La Xbox est une console de jeux vidéo en concurrence avec
la Playstation de Sony Corporation.
2009 Bing Bing est un moteur de recherche internet en concurrence
avec Google Chrome et Microsoft Edge.
2012 Microsoft Surface
Microsoft Surface est un ensemble de tablettes PC
comprenant les tablettes Surface et Surface Pro et les
ordinateurs portables (Surface Book).
2014 Cortana Cortana est un assistant personnel virtuel en concurrence
avec les assistants Siri, Google Now et S Voice.
2015
Windows 10 Windows 10 est le nouveau système d’exploitation de
Microsoft et consiste de nombreuses nouveautés.
Microsoft Edge
Pour but de remplacer Internet Explorer, Microsoft Edge est
le nouveau navigateur web de Microsoft et possède la
particularité d’application universelle.
2016 LinkedIn Dominant son secteur comme monopole, LinkedIn est un
réseau social professionnel populaire en ligne.
Tableau 1 : La liste et description des produits offerts, dans le temps actuel, par Microsoft, selon
leur date de création ou d’acquisition.
5 Microsoft. « Tout les produits », https://www.microsoft.com/france/pme/produits/ (Page
consultée le 28 novembre 2016)
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Aussi influente qu’elle soit, Microsoft exerce un impact incontestablement prépondérant sur son
environnement, voire favorable pour de nombreux agents de son macro-environnement dont la
société civile et le gouvernement, mais défavorable bien évidemment pour les entreprises rivales
et ses concurrents majeures dans le marché technologique. Avec son système d’exploitation
Windows occupant plus de 90% des parts du marché des logiciels et utilisé par 1.2 milliards de
personnes dans la planète, la mission fondamentale de Microsoft a été réalisée. Dans 107 pays
différents, Microsoft emploie plus de 100 000 individus et possède, autre que son siège social à
Redmond, de nombreux bureaux en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Europe, en Afrique
et en Asie. Sans la moindre ambigüité au succès de l’entreprise, son chiffre d’affaires n’a cessé
d’augmenter et a atteint, cumulativement depuis sa création, les 1000 milliards de dollars (USD),
soit plus que le PIB de la Turquie ou même de l’Arabie-Saoudite.6
Étant une entreprise multinationale, les clients de Microsoft sont nombreux et sont répartis dans le
monde entier. Toute demande de service ou de produit de nature technologique est forcément
accueilli par une offre de Microsoft, notamment dans le secteur des systèmes d’exploitation grâce
à sa position monopole dans le domaine. Puisqu’elle sert la société en général, ses produits et
services sont demandés autant par la société civile que par le gouvernement et les entreprises.
Néanmoins, son public cible consiste principalement de firmes de consultation, dont les cabinets
de conseil et d’audit KPMG et BDO7, des gouvernements internationaux, dont le gouvernement
fédéral américain avec lequel il lance la transformation digitale des institutions gouvernementales
voire en particulier les services de renseignements de la CIA et du FBI8, et finalement des individus
tels que les amateurs de la console de jeux Xbox, les étudiants, les employés et les travailleurs
indépendants qui nécessitent l’usage des logiciels de la suite Office pour leur travail.
6 Nil SANYAS. « Microsoft dépasse les 100 000 employés et dévoile des résultats records »,
http://www.nextinpact.com/news/84108-microsoft-devoile-resultats-records-et-depasse-100-000-
employes.htm (Page consultée le 29 novembre 2016)
7 Consultancy.uk. « KPMG expands strategic collaboration with Microsoft »,
http://www.consultancy.uk/news/1750/kpmg-expands-strategic-collaboration-with-microsoft
(Page consultée le 29 novembre 2016)
8 Microsoft. « Not All Clouds Are Created Equal: Check the Facts »,
https://enterprise.microsoft.com/en-us/industries/government/ (Page consultée le 29 novembre
2016)
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Les parties prenantes
Introduite en 1984 par le philosophe et universitaire américain Ed Freeman, la théorie des parties
prenantes présenta au monde des affaires une nouvelle perspective de la raison d’être d’une
entreprise. Celle-ci consista de deux postulats principaux, voire en premier lieu, le fait que la
performance d’une entreprise est directement corrélative à celle de ses parties prenantes et en
deuxième lieu, le fait que les gestionnaires d’une entreprise ont des obligations fiduciaires envers
l’ensemble de leurs parties prenantes et non pas seulement envers leurs actionnaires. La théorie de
Freeman précise nommément que la cause première de l’entreprise est de satisfaire aux besoins de
ses parties prenantes et que le profit est un résultat de l’activité de l’entreprise et non pas son
objectif central. Ancrée dans la théorie sociale qui estime l’entreprise comme étant une institution
publique, la théorie des parties prenantes embrasse l’idée que l’incorporation est un acte juridique
qui doit sine qua non refléter les valeurs de la société, référant ainsi au concept de l’acceptabilité
sociétale. Celle-ci suggère également, vue que les entreprises sont causes d’un nombre important
des problèmes écologi ques et économiques auxquelles la société fait face, que l’entreprise soit
contrainte à assumer la responsabilité morale de contribuer au solutionnement de ces problèmes.9
Pour le cas de Microsoft, son adhésion à la théorie des parties prenantes est indéniable. Digne de
son score de 82% dans une étude de l’institut Forrest Research sur la satisfaction de la clientèle
auprès des entreprises technologiques, celle-ci classifie ses clients non pas comme des parties
prenantes normales mais plutôt comme ses parties prenantes prioritaires.10 Utilisé accessoirement
comme stratégie de marketing, Microsoft offre de nombreux rabais spéciaux pour ses clients, dont
particulièrement les étudiants et les anciens combattants, ce qui satisfait aux intérêts de ses plus
importantes parties prenantes.11
9 Le Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal (CRÉUM). « La théorie des parties
prenantes », http://www.lecre.umontreal.ca/la-theorie-des-parties-prenantes/ (Page consultée le 29
novembre 2016)
10 Laurent LASALLE. « Satisfaction de la clientèle : Apple derrière Sony, Samsung et Microsoft
», http://branchez-vous.com/2014/01/21/satisfaction-de-la-clientele-apple-derriere-sony-
samsung-et-microsoft/ (Page consultée le 29 novembre 2016)
11 Nathaniel Smithson. « Microsoft’s Corporate Social Responsibility Strategy & Stakeholders
(An Analysis) », http://panmore.com/microsoft-stakeholders-corporate-social-responsibility-
strategy-analysis (Page consultée le 29 novembre 2016)
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7
En ce qui concerne la durabilité et l’environnement, les produits de Microsoft répondent aux
besoins des clients tout en contribuant au processus de réduction des émissions de CO2 comme
pour le cas de ses « data centres » ou autrement dit, centres de données dont 44% de l’électricité
utilisé provient de source d’énergie renouvelables.12 Le bénévolat corporatif est pareillement une
mesure employée par Microsoft dont les employés ont accompli étonnamment plus de 3 millions
d’heures grâce au programme de bénévolat qu’établit l’entreprise consistant à ce que ses employés
cèdent 40 heures de travail annuellement pour faire du bénévolat au sein d’un organisme à but
non-lucratif ou d’une œuvre de bienfaisance.13 D’autre part, Microsoft se focalise également sur
les individus désavantagés pour lesquels elle conçoit un programme de recrutement spécialisé
institué « Autism Hiring Program » qui a primordialement pour objectif de supporter et d’attirer
les individus talentueux atteints d’autisme, comme pour le cas populaire de Mark Zuckerberg qui
malgré souffrant du syndrome d’Asperger avait des compétences prodigieuses en informatique et
fonda par conséquent une des plus grandes sociétés technologiques du monde, à savoir Facebook.14
“Afin de pouvoir gérer efficacement, il est fondamental de prendre en compte les parties prenantes
et ce, d'une manière systématique.”15 Autrement dit, l’égard des parties prenantes porte beaucoup
d’importance à la gestion efficace d’une entreprise. L’état fructueux dans lequel Microsoft se
trouve présentement n'aurait pas pu être atteint si elle n'avait pas pris en considération ses parties
prenantes. La liste ci-dessous va à la fois énoncer les parties prenantes les plus pertinentes ainsi
que les catégoriser selon un modèle pertinent. Le modèle utilisé sera celui de Savage et al. (1991)16
12 Softfluent France. « Impact sur l’environnement : Microsoft s’engage »,
http://www.softfluent.fr/blog/microsoft/2016/05/24/Impact-sur-l-environnement-Microsoft-s-
engage (Page consultée le 29 novembre 2016)
13 Microsoft. « Employee Giving », https://www.microsoft.com/about/philanthropies/our-
employees/employee-giving/ (Page consultée le 29 novembre 2016)
14 Microsoft. « Microsoft’s Autism Hiring Program leads to ‘awesome’ HoloLens job — and has
openings now », https://blogs.microsoft.com/firehose/2016/10/21/microsofts-autism-hiring-
program-leads-to-awesome-hololens-job-and-has-openings-
now/#sm.0001mmsnid19t2fhcxk1r3rrygh6k (Page consultée le 29 novembre 2016)
15 Freeman, R. (n.d.). Stakeholder theory: The state of the art. Cambridge, UK; New York:
Cambridge University Press.
16 Savage, G.T., Nix, T.W., Whitehead, C.J. and Blair, J.D. (1991), “Strategies for assessing and
managing organisational stakeholders”, Academy of Management Executive, Vol. 5 No. 2, pp.
61-75.
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8
comme le présente la Figure 1. Cette matrice catégorise les parties prenantes selon leurs niveaux
de menace et collaboration envers une organisation. On peut identifier 4 types selon le modèle,
voire les suivants : Supporteur, Non-Supporteur, Marginale et Bénédiction mitigée.
Première partie prenante : Les salariés
Microsoft compte plus de 113 000 employées
dans le monde, dont 64,336 travaillent dans les
États-Unis.17 En 2013, une manifestation, par
exemple, d'une centaine d'ouvriers d'usine a
pris place à Dongguan, en Chine. Les ouvriers
de Nokia (une branche acquise de Microsoft)
craignaient que leur employeur les force de
travailler dans des conditions dangereuses et
épuisantes18. Les intérêts des ouvriers dans
cette type de tâche spécifique seront plus basés sur la condition de travail et la sécurité sociale au
lieu de la réputation et la rémunération. Dans ce cas, les salariés de Microsoft seront catégorisés
comme une partie prenante de type 1 : Supporteur. Selon la matrice, un Supporteur est une partie
prenante qui tient peu de menace mais coopère avec l’entreprise. Puisque ces employés, qui sont
facilement remplaçables, ne sont pas syndiqués et n’ont donc pas beaucoup d’influence au sein de
l’entreprise, ils posent donc une menace minime envers l’entreprise. Le fait que les employés
travaillent pour Microsoft et contribuent à la production prouvent qu'ils sont très coopératifs.
Deuxième partie prenante : Les ONG internationales
Les organisations non-gouvernementales internationales telles que Amnesty International et
Greenpeace ont un intérêt envers l’entreprise par rapport à leurs activités. Ils s’intéressent sur les
activités de Microsoft au sujet de leur adhésion aux réglementations internationales. Les ONG
visent aussi à ce que Microsoft soit engagé au mouvement de la RSE. Par exemple, en janvier
2016, Amnesty International et Afriwatch ont présentés des accusations sur l’exploitation du travail
17 "Facts About Microsoft | News Center". News.microsoft.com. N.p., 2016. Web. 26 Nov. 2016.
18 WORKERS INJURED, DETAINED AMID STRIKE AT NOKIA FACTORY IN CHINA.
(2013, November 20). States News Service, p. States News Service, Nov 20, 2013.
Figure 1 : Le modèle de Savage et al. de 1991.
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des enfants par des sociétés multinationales de technologie et Microsoft était étonnement incluse
dans la liste19. Amnesty Internationale avait fermement dénoncé les actions de Microsoft. Ainsi,
la catégorisation des ONG Internationales sera la partie prenante de type 4 : Non-Supporteur. Selon
la modèle de Figure 1, un Non-Supporteur est une partie prenante qui porte une probabilité élevée
de menace et de collaboration envers l’entreprise. Les ONG sont une menace envers Microsoft
puisque quand elles accusent Microsoft d’entreprendre des activités illégales, elles peuvent
affecter la réputation de l’entreprise. Cependant, Microsoft a fait plusieurs partenariats avec des
ONG internationales pour la raison qu’ils partagent la même vision à améliorer l’état du monde.
Troisième partie prenante : Le gouvernement des États-Unis
Ce dernier s’intéresse aux services informatiques de Microsoft, spécifiquement au stockage de
bases de données qu’il le facilite le partage d’informations entre ses bureaux gouvernementales.
Par exemple, un porte-parole de Microsoft a déclaré lors d'une conférence de presse que Microsoft
fournit aux agences de renseignement américaines des informations sur les bugs dans leurs
logiciels populaires et leurs systèmes de surveillance.20 Les États-Unis utilisent ainsi ces
informations pour protéger les ordinateurs du gouvernement et pour accéder aux ordinateurs
d’organisations menaçantes à la sécurité nationale du pays. De ceci, le gouvernement des Etats
Unis sera catégorisé comme une partie prenante de type 4 : Bénédiction mitigée. Ce dernier est une
partie prenante qui entretient un risque élevé de menace et de collaboration pour l’entreprise.
D’une part, le gouvernement pose beaucoup d’influence envers Microsoft puisqu’il est souverain
de la nationalité de l’entreprise, ce qui le définit comme une menace immédiate pour Microsoft.
D’autre part, puisque le gouvernement des Etats-Unis accepte les services offerts par Microsoft et
travaillent ensemble avec eux, il est possible de le considérer comme une institution très
collaboratif avec Microsoft.
Quatrième partie prenante : Le P.D.G de Microsoft
Bien que Satya Nadella, P.D.G de Microsoft, ait des obligations envers les actionnaires de la
société, il a également des intérêts divers dans l'entreprise concernant la rémunération, la
19 Puriri, Eden. "Apple, Sony, Microsoft Under Fire For Child Labour Exploitation".
International Business Times AU. N.p., 2016. Web. 28 Nov. 2016.
20 Riley, Michael. "U.S. Agencies Said to Swap Data With Thousands of
Firms." Bloomberg.com. Bloomberg, 15 Jun 2015. Web. 28 Nov. 2016.
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10
réputation, ses rêves personnels dont, innover le monde technologique par exemple, et la culture
organisationnelle, voire ses liens avec ses subordonnées et ses collègues. En 2014, M. Nadella a
gagné un salaire de 830 400 dollars (USD)21. Ce montant énorme a sûrement un impact sur sa
décision à entretenir les activités de Microsoft. De plus, Microsoft est responsable de nombreux
changements révolutionnaires dans le monde grâce à leur technologie innovante et donc, d’être le
P.D.G met M. Nadella dans une position où ses décisions pourraient possiblement conduire à une
potentiel révolution technologique. Le P.D.G sera catégorisé comme une partie prenante de type
1 (Supporteur), car le devoir du P.D.G est de créer et travailler pour le succès à l’entreprise.
Cinquième partie prenante : Les banques
Les banques sont une autre partie prenante importante qui portent beaucoup d’intérêt à Microsoft.
Plus spécifiquement, ils ont un intérêt sur la fiabilité de l’opération commerciale de Microsoft i.e.
Microsoft Dynamics CRM. Les banques qui utilisent Microsoft Dynamics CRM ne croient pas
que leur productivité des ventes et leur qualité du service à la clientèle vont croître puisque sa
passe d’une institution financière formelle basé sur les transactions à une institution financière
axée sur la clientèle. Ceci peut être prouvé lors de l'événement mondial des services financiers de
Sibos à Dubaï en 2015. Microsoft a annoncé que plusieurs institutions financières mondiales
modernisaient leurs activités commerciales et choisissaient Microsoft Dynamics CRM comme
plateforme technologique de base22. Parmi eux, il y avait MKB Bank, la deuxième plus grande
banque par actions en Hongrie. Ils ont choisi Microsoft Dynamics CRM pour diriger tous les
processus de clientèle de la banque et suivre la croissance. Par conséquent, MKB Bank a amélioré
les délais du service de la clientèle de 25%, a réduit le taux de désabonnement des clients de 5%
et a augmenté le bénéfice gagné sur le segment des services bancaires primaires de 20% au cours
de la même période de temps.23 Selon le modèle de Savage et al. (1990), on peut classifier les
banques comme une partie prenante de type 1 (Supporteur). Leur menace est minime puisque le
21 Microsoft 2014 Proxy Statement. 1st ed. Washington D.C: UNITED STATES SECURITIES
AND EXCHANGE COMMISSION, 2014. Web. 1 Dec. 2016.
https://www.sec.gov/Archives/edgar/data/789019/000119312514376415/d694241ddef14a.htm#s
um694241_26
22 By. "Banks Put Customers First with Microsoft Dynamics CRM." News Center. Microsoft, 16
Sept. 2016. Web. 28 Nov. 2016.
23 Ibid, 10
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11
fait que s’ils utilisent l’opération commerciale de Microsoft ou pas n’a pas beaucoup d’influence
sur l’entreprise qui possède des millions d’autres clients. Le fait que plusieurs banques
internationales utilisent Microsoft Dynamics 365 comme leur plateforme démontre non seulement
un avantage fiscal pour Microsoft, mais aussi sa capacité de coopération avec les entreprises.
La responsabilité sociale de l’entreprise (RSE)
En termes d’engagement en RSE, Microsoft se
trouve dans les premiers rangs comparativement à
ses concurrents. Son niveau de participation dans le
mouvement de la RSE peut être tangiblement mesuré
par l’entremise de la pyramide de la responsabilité
sociale des entreprises élaborée par l’universitaire et
chercheur américain Archie Carroll tel que la
présente la Figure 2. Celle-ci consiste notamment de
quatre parties, dont la première qui comprend les
responsabilités économiques que l’entreprise doit
bien entendu assumer, la deuxième qui comprend
les responsabilités juridiques duquel l’entreprise est
assujettie et doit fondamentalement respecter, la troisième qui consiste des responsabilités éthiques
qui se voit essentiels à assumer pour l’acceptabilité sociétale et la reconnaissance publique de
l’institution de l’entreprise et en fin de compte, la quatrième et dernière qui comprend les
responsabilités philanthropiques consistant à ce que l’entreprise effectue épisodiquement des dons
corporatifs aux organismes à but non-lucratif et aux œuvres de bienfaisance.
Si l’entreprise ne génère pas un certain profit, si elle n’est pas assez compétitive sur son marché,
si ses actionnaires ne reçoivent pas de retour sur leurs investissements, si elle n’est pas d’une
quelconque manière rentable économiquement, alors il est irrationnel de s’attendre à ce que
l’entreprise s’engage dans le mouvement de la RSE ou entreprenne des actions charitables.24
Inversement pour Microsoft, ses responsabilités économiques sont assumées pleinement, voire
24 Golli Adel, Yahiaoui Dorra, « Responsabilité sociale des entreprises : analyse du modèle de
Carroll (1991) et application au cas tunisien », 2009, p. 139-152.
Responsabilités philanthropiques
Responsabilités éthiques
Responsabilités juridiques
Responsabilités économiques
Figure 2 : La pyramide de Archie Carroll
introduite en 1991.
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12
même exceptionnellement. En 2015, son revenu annuel a atteint pour la première fois les 93
milliards de dollars (USD) et sa capitalisation boursière a été valorisée à 381.3 milliards de dollars
(USD) surpassant ainsi ses rivaux IBM et Google.25 Se traduisant naturellement en des dépenses,
les revenues de Microsoft ont été soustrait par les coûts opérationnels de l’entreprise estimés à
42.4 milliards de dollars (USD) pour ses divisions de recherches et de développement (R&D), ses
divisons de marketing et des ventes, l’administration et la gestion de l’entreprise, et ainsi de suite,
résultant à un profit opérationnel de 18.2 milliards de dollars (USD) et un profit net de 12.2
milliards de dollars (USD).26 Le fait demeure que les responsabilités économiques de toute
entreprise impliquent le devoir élémentaire de satisfaire aux besoins des consommateurs en les
offrant des produits et services et de bénéficier par conséquent d’un profit pour assurer la continuité
de l’activité de l’entreprise.27 De même, Microsoft répond aux besoins de sa clientèle en l’offrant
des produits et services haut de gamme et en la permettant un accès plus facile à la technologie.
Tel a été le cas en 2011, lorsque l’entente Microsoft-Bell a été complétée consistant à ce que
Microsoft assure le financement des mesures de maintenance des services de qualité tout en ayant
Bell comme intermédiaire entre les clients et l’entreprise et contrôleur des modalités de l’accord.28
Pour ce qui est de ses responsabilités juridiques, Microsoft respectent les règles de sécurité, les
codes de travail, les lois environnementaux, les droits de l’homme et le code pénal dans tous les
pays où elle opère. Depuis 2000, Microsoft a eu un engagement formel à respecter les droits
25 Barb DARROW. « A first: Microsoft inches past IBM in annual revenue »,
http://fortune.com/2015/08/05/microsoft-inches-past-ibm-in-revenue/ (Page consultée le 30
novembre 2016)
26 Aidan FINN. Microsoft Private Cloud Computing, 2012, p. 15.
Jitender MIGLANI. « How Microsoft Makes Money? Understanding Microsoft Business Model
», http://revenuesandprofits.com/how-microsoft-makes-money-understanding-microsoft-
business-model/ (Page consultée le 30 novembre 2016)
27 PR Newswire Europe. Les géants de l'industrie s'unissent pour concrétiser l'avenir de la
technologie mobile à large bande, 2008, Récupérée de
http://search.proquest.com/docview/468703092?accountid=14701
28 Business Bell. « Entente sur la qualité des services en ligne Microsoft »,
https://business.bell.ca/Web/Support/resources/pdf/O365_EQS.pdf (Page consultée le 30
novembre 2016)
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humains comme un signataire du Pacte mondial ou Global Compact, une initiative des Nations-
Unis incitant les entreprises à s’engager dans la promotion des droits de l’homme. Le pacte pour
Microsoft signifier de continuer ses pratiques en matière de RSE en respectant les droits humains,
les codes de travail et la protection environnementale. De la sorte, Microsoft a mis en place des
exigences dans ses usines qui impliquer la prévention du travail des enfants, l’interdiction de
l’indiscrimination, les compensations et les primes, la santé au travail et la liberté d’association.29
Étant la capacité de l’entreprise à mener ses affaires moralement et traiter intégralement ses
parties en tout respect, les responsabilités éthiques dans le cas de Microsoft sont endossées
foncièrement. Tout d’abord, les employés de Microsoft doivent assister annuellement à une
formation importante sur les normes de conduite éthiques et socialement responsables. Ces
formations ont principalement pour but d’assurer la conscience de leurs politiques et attentes
d’un comportement éthique au sein du travail.30 En outre, son engagement éthique dans
l’environnement s’avère marquant surtout quand 99 % des déchets dégagés par ses quartiers
généraux à Redmond sont recyclés, que son campus à Hyderabad en Inde utilise de l’eau usée
traité pour son aménagement paysager et que son bureau à Paris en France utilise que de l'eau de
pluie capturée pour ses installations de chasse d'eau. À Genève, les technologies de Microsoft
ont été adoptées comme les produits électroniques préférés des OGN dont la Croix-Rouge et ont
été utilisées comme plateforme de communication standard dans les conventions internationaux,
ce qui explique la raison pour laquelle l’entreprise a su maintenir la confiance de ses parties
prenantes, ses partenaires d’affaires et la société en général par son engagement incontestable au
comportement éthique et l’intégrité de ses activités commerciales à l’échelle mondiale.31
En dernier lieu vient les responsabilités philanthropiques qui s’étendent au-delà des attentes
normales et qui bénéficient la société tout comme l’image de l’entreprise. Microsoft a contribué
29 Microsoft. « Production Facilities », https://www.microsoft.com/about/csr/production-
facilities/ (Page consultée le 30 novembre 2016)
30 Une organisation humanitaire de premier plan au monde choisit le nuage pour améliorer son
rendement et ses capacités d'intervention, 2013, Récupérée de
http://search.proquest.com/docview/1312178427?accountid=14701
31 Microsoft. « Water and Waste », https://www.microsoft.com/en-us/about/corporate-
responsibility/environment-water-and-waste (Page consultée le 30 novembre 2016)
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plus d’un milliard de dollars aux causes caritatives depuis 1983. En fait, 65% des employés de
Microsoft aux États-Unis participe dans au moins un programme de dons corporatifs. En 2013
seulement, 113 millions de dollars (USD) ont été ramassés pour plus de 19 000 organismes
charitables, dont celle de leur fondateur, Bill & Melinda Gates Foundation, dites la plus grande
fondation charitable privée dans le monde qui se base sur des dotations financières atteignant
spectaculairement plus de 44.3 milliards de dollars (USD) et de 28 milliards de dollars (USD) en
dons personnels du généreux Bill Gates. Bref, l’engagement de Microsoft en matière de RSE
s’oriente vers tous les responsabilités économiques, juridiques, éthiques et philanthropiques que
l’entreprise a intégralement assumé.32
Les partenariats
De prime abord, Microsoft a établi un réseau de partenariats connu formellement comme le MPN
ou « Microsoft Partner Network » qui consiste à agglomérer une variété d’entreprises
technologiques affilié à Microsoft au sein d’un même entrelacement. Comprenant plus de 640 000
partenaires, dont des fournisseurs et des prestataires de services, le réseau a généré un total de 537
milliards de dollars (USD) pour les économies locales.33 Bénéfique pour Microsoft comme pour
ses partenaires, le MPN a révolutionné les écosystèmes d’affaires en unissant les systémiers, les
fabricants d’équipements d’origine (FEO), les distributeurs à valeur ajoutée (DVA), les
fournisseurs de logiciels indépendants, les opérateurs de télécommunications, les agences de
marketing et les revendeurs tous ensemble dans un même réseau administré par Microsoft.34
D’autres partenariats, à l’extérieur du MPN, ont été signés dont l’alliance Microsoft-Accenture
souscrit en 2000 fondant ainsi la société de services TI, Avanade Inc., le pacte Microsoft-
Unisplendour en 2015 qui a permis de procurer des services « Cloud » aux clients provenant de la
32 Microsoft. « Employee Giving », https://www.microsoft.com/about/philanthropies/our-
employees/employee-giving/ (Page consultée le 30 novembre 2016)
33 Paolo DEL NIBLETTO. « Microsoft and the channel by the numbers »,
http://www.computerdealernews.com/news/microsoft-and-the-channel-by-the-numbers/17913
(Page consultée le 30 novembre 2016)
34 Sharon PIAN CHAN. « IT jobs will grow faster than general employment… »,
http://old.seattletimes.com/html/microsoftpri0/2010000935_microsoftcommissionsstudyitjobswil
lgrowfasterthangeneraleconomy.html (Page consultée le 30 novembre 2016)
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Chine, l’entente dans la même année entre Microsoft et le gouvernement provincial chinois de
Sichuan comprenant l’entrainement de professionnels TI et la stimulation de l’entreprenariat qui
suscita un développement économique dans la région35, le contrat Microsoft-Fortinet de 2016 qui
consista à protéger les environnements « Cloud » de leurs clients gouvernementaux, et ainsi de
suite.36 Ces partenariats considérablement marquants ont notamment ouvert à Microsoft les portes
du secteur des services de consultations TI, la permettant conséquemment d’étaler ses ailes dans
l’industrie de la technologie de l’information, de marginalement accroitre ses parts du marché et
la quantité de ses services et de satisfaire bien entendu la majorité de ses parties prenantes dont les
plus importants, ses clients et ses actionnaires.37
Par ailleurs, un des partenariats les plus saillants et significatifs de tout partenariat souscrit dans
l’histoire de la technologie est le « Partnership on Al » signé en 2016 entre cinq des plus
importantes entreprises technologiques du monde, voire Microsoft, Google, Facebook, IBM et
Amazon. Ce partenariat exclusif est basé sur la recherche et le développement (R&D) de
l’intelligence artificielle (AI) pour favoriser la compréhension publique de cette nouvelle science,
encourager la collaboration entre les humains et les systèmes AI et créer une plateforme de
discussion entre les chercheurs AI et les parties prenantes concernées.38
35 Microsoft. « Microsoft signs agreements with leading companies and government institutions
in China », https://blogs.microsoft.com/firehose/2015/09/23/microsoft-signs-agreements-with-
leading-companies-and-government-institutions-in-china/#sm.0001mmsnid19t2fhcxk1r3rrygh6k
(Page consultée le 30 novembre 2016)
36 Microsoft. « Microsoft and Fortinet Extend Partnership to Secure Mission-Critical Workloads
in Azure Government Cloud »,
https://blogs.msdn.microsoft.com/azuregov/2016/10/27/microsoft-and-fortinet-extend-
partnership-to-secure-mission-critical-workloads-in-azure-government-cloud/ (Page consultée le
30 novembre 2016)
37 i2 and microsoft form strategic alliance; i2 to deliver supply chain agility on microsoft
platform, 2005. Business Wire Retrouvé de
http://search.proquest.com/docview/445433203?accountid=14701
38 - John Mannes. « Facebook, Amazon, Google, IBM and Microsoft come together to create the
Partnership on AI », https://techcrunch.com/2016/09/28/facebook-amazon-google-ibm-and-
microsoft-come-together-to-create-historic-partnership-on-ai/ (Page consultée le 30 novembre
2016)
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Les enjeux
Les enjeux auxquels fait Microsoft ont de nombreuses répercussions sur la société et s’il ne tente
pas d’intervenir à ces situations et de contrer aux enjeux, les circonstances se compliqueront et
deviendront inévitable à un certain point. Pour ainsi dire, les enjeux majeurs auxquels Microsoft
fait face constamment sont les suivants :
Premier enjeu : Lutte contre la pollution et le changement de climat
Microsoft prend une position sérieuse sur le développement écologique du monde ainsi que la
production verte d’énergie. Microsoft s'est engagé à mesurer, à rendre compte de la transparence
et à réduire l'empreinte de carbone de ses propres opérations39. Par exemple : Microsoft a été
neutre en carbone depuis juin 201240. C’est-à-dire qu’elle réduit le même montant de carbone
qu’elle dégage dans l’environnement. Ainsi, la fabrication de Microsoft est certifiée par
l'Organisation internationale de normalisation (ISO) 14001 Environmental Management
System.41 En outre, leurs actions envers la lutte contre la pollution ont des interrelations avec
d’autres sociétés et organisations, dont les ONG, les gouvernements internationaux et leurs
fournisseurs. Bien que l'engagement de Microsoft de devenir « Carbon Neutral » est noble,
l'exécution de ses plans jusqu’à présent sont loin derrière des entreprises telles que Google et
Wipro42. Ainsi, leur soutien continu de l'American Legislative Exchange Council (ALEC) est
problématique car ALEC dirige les efforts pour annuler les normes d'énergie renouvelable dans
de nombreux États américains43. Si Microsoft ne parvient pas à respecter ses engagements envers
cette situation particulière, l’entreprise risque de faire face à de multiples inconvénients, dont une
perte de leur réputation, un désavantage concurrentiel, l’endommagement de l’environnement et
potentiellement une intervention gouvernementale.
39MICROSOFT CLIMATE CHANGE POLICY STATEMENT. 1st ed. Washington D.C:
Microsoft. Web. 1 Dec. 2016.
40 Our environmental commitment | Microsoft. (2016). Microsoft.com. Retrieved 1 December
2016, from https://www.microsoft.com/en-us/about/corporate-responsibility/environment-our-
commitment
41 Idem, 2
42 Idem, 5
43 Idem. 5
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Deuxième enjeu : Le travail équitable des salariés
Dans leur rapport de RSE, Microsoft affirme qu’elle fournit à ses employés tous les droits et
privilèges qu'ils méritent. Microsoft assure la présence de la diversité, la sécurité, la santé, et
plusieurs autre bénéfices et valeurs pour les salariés au sein de l’entreprise44. Son attitude à
l'égard d'un tel sujet a attiré l'attention de nombreuses parties prenantes : les salariés, les
syndicats, les ONG et les médias. Les nouvelles par rapport aux événements cite que Microsoft
est accusé d’exactement l’opposé de ce qu’il essaye de promouvoir (i.e. équité de travail) :
l’exploitation des enfants qui travaillent dans des mines situées en République Démocratique du
Congo45, les conditions de travail extrêmes des employés dans une usine de Chine46 et ainsi de
suite. Si Microsoft n’adresse pas cet enjeu, l’entreprise est à risque de perdre beaucoup dont une
perte de confiance de ses propres employés, de la société civile, des ONG, des gouvernements et
des médias.
Troisième enjeu : Innover le monde technologique
L’un des objectifs de Microsoft est de « changer le monde grâce à la technologie qui permet aux
gens de faire des choses étonnantes »47. Ainsi, Microsoft a pu changer le monde grâce à leurs
technologies révolutionnaires telles que Microsoft Office, Internet Explorer, Windows etc… En
outre, leurs innovations ont affecté plusieurs parties prenantes : Les clients, les services
professionnels, les gouvernements, les banques et les investisseurs ou actionnaires. Les parties
prenantes de Microsoft ont des attentes à que l’entreprise trouve de nouvelles innovations pour
améliorer les produits et services qu’ils utilisent. Si Microsoft ne parvient pas à surmonter leurs
44 Microsoft 2015 Citizenship Report. 1st ed. Washington D.C: Microsoft, 2016. Web. 29 Nov.
2016.
45 Arène, V. (2015). Travail des enfants : Apple et Samsung accusés par Amnesty International.
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République Démocratique du Congo
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expectations, il risque d'être subjugué à de graves conséquences : dont la perte d’intérêts des
clients, un désavantage fiscal, un désavantage concurrentiel et une baisse de sa réputation.
La conclusion
En fin de compte, cette étude permit ainsi d’élucidé de pied en cap la question du contexte social
de l’entreprise Microsoft. Le secteur d’activité de l’entreprise, son histoire marquante, la grandeur
de ses opérations d’envergure, son public cible et les produits et services qu’elle offre à la société
décrivent sommairement l’entreprise. Néanmoins, il fallut introduire la théorie des parties
prenantes élaborée par Freeman, identifier et analyser les parties prenantes de l’entreprise, vérifier
son adhésion à la théorie des parties prenantes, catégoriser ses parties prenantes selon un modèle
choisi, dont pour ce cas été celui de Savage et al. D’autres part, une analyse des activités de
Microsoft a été effectué selon la pyramide de Carroll pour évaluer l’impact de ceux-là sur
l’environnement de l’entreprise en matière de RSE. Également, les partenariats établis par
l’entreprise ont été énumérés comme l’impact que ces derniers ont eu sur la société, voire la société
civile, le gouvernement et les autres entreprises. Et finalement, une identification détaillée et
précise des enjeux auxquels fait face l’entreprise et une analyse des parties prenantes affectées par
ceux-là ont explicitement eu lieu.
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