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L’Evaluation des Pratiques Professionnelles
ou
L’EPP en Pratique !
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 1
2
Définitions
� Cela implique :� de mesurer et de comparer à une référence� dans un domaine défini� avec un objectif précis
Évaluer….(v. tr.)
« C’est donner une valeur, un prix, une importance »
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 2
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� L’évaluation de la qualité des soins« C’est une démarche qui permet de garantir à chaque patient des actes diagnostiques et thérapeutiques assurant le meilleur résultat en terme de santé conformément à l’état actuel de la science médicale au meilleur coût pour le meilleur résultat, au moindre risque iatrogène et pour sa plus grande satisfaction en terme de procédures, de résultats et de contacts humains à l’intérieur du système de soins .»
Définition de l’OMS
Définitions
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 3
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� De bonnes structures qui augmentent la probabilité de…
� de bons processus qui augmentent la probabilité de…
� de bons résultatsD’après A. Donnabedian 1960sPr. Public Health Michigan
Évaluer …c’est s’assurer d’avoir
Définitions
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 4
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Pourquoi évaluer la qualité des soins ?Pourquoi évaluer la qualité des soins ?
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 5
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Tout va bien…
Mais « dans la vraie vie »…?
Tout ne va pas si bien…
� Etude nationale des événements indésirables associés aux soins en 2009: EIG survenus pendant l’hospitalisation : 6,2 ‰ ; plus de 40%
d’entre eux seraient évitables…
� Les malades s’interrogent sur l’efficacité et l’innocuité des actes et des traitements dont ils bénéficient
� Les décideurs ne peuvent justifier les dépenses en termes de « coût-efficacité »
Pourquoi évaluer la Qualité des Soins ?
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 6
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� Les patients sont bien soignés mais :
�le dossier est perdu
�l’examen complémentaire n’est pas reçu
�le patient n’était pas à jeun�l’ordonnance est incomplète�le résultat n’est pas celui attendu�le patient n’est pas satisfait�« le genou » c’est vous ?…
Pourquoi évaluer la Qualité des Soins ?
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 7
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Pourquoi évaluer la Qualité des Soins ?
« Les événements indésirables graves associés aux soins (EIG) sont définis comme des événements défavorables pour le patient , ayant un caractère certain de gravité (à l’origine d’un séjour hospitalier ou de sa prolongation, d’une incapacité ou d’un risque vital) et associés à des soins réalisés lors d’investigations, de traitements ou d’actions de prévention » (HAS)
Les événements indésirables associés aux soins
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 8
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Pourquoi évaluer la Qualité des Soins ?
Des bénéfices sont attendus
L’EPP (finalités)�« a pour but l’amélioration de la qualité des
soins et du service rendu aux patients par les professionnels de santé… »
�Elle vise à promouvoir …� La sécurité
� L’efficacité
� L’efficience
… des soins et de la préventionMars 2017
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Être certain est ridiculeÊtre incertain est inconfortable
Goethe
Pourquoi évaluer la Qualité des Soins ?
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 10
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Définition de l’évaluation des pratiques professionnelles
�Selon la HAS : l’ EPP peut être définie comme l’analyse de la pratique professionnelle en référence à des recommandations et selon une méthode validée comportant la mise en œuvre et le suivi d’actions d’amélioration des pratiques.
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
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Réglementation
� Une obligation de formation médicale continue, depuis 1996
� Une obligation d’évaluation des pratiques depuis 2004� Loi du 13 août 2004 (art.14)� Décret du 14 avril 2005 : concerne les médecins,
EPP à renouveler tous les 5 ans, « participation à un degré suffisant »
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 12
� La formation continue du personnel infirmier exerçant en établissements de santé est régi par le décret du 21 août 2008 relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie (FPTLV) détaillant l’ensemble des actions permettant d’exercer efficacement ses fonctions. Parallèlement à ce dispositif de formation, les infirmiers ont mis en œuvre de nombreuses démarches d’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) dans le cadre de la certification d’établissement.
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMAN 13
� L’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) et la formation continue (FC) sont désormais intégrées dans un dispositif unique : le Développement Professionnel Continu (DPC) reposant sur des principes simples. Les textes d’application du DPC parus en janvier 2012 placent ainsi tous les professionnels de santé dans la même obligation annuelle : Evaluer ses pratiques et faire de la formation continue.
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L’EPP, un outil Qualité
La Roue de la Qualité…dans la Pratique
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Les méthodes utilisées en EPP s’appuient généralement sur le modèle décrit par Deming dans les années 60: La roue de Deming
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
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H2
Diapositive 15
H2 HUAL2203730; 26/02/2014
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La roue de Deming:PLAN-DO-CHECK-ACT
� 1- PLAN: Préparer, planifier (ce que l’on va réaliser). Se déroule en 3 étapes:� Identifier le problème (grâce à l’hexamètre de
Quintilien= QQOQCCP)�Conduire la recherche des causes racines
(grâce au diagramme d’Hishikawa par ex)�Rechercher des solutions avec cahier des
charges et planning de réalisation
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMANMars 2017
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMAN
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La roue de Deming:PLAN-DO-CHECK-ACT
� 2- DO: Développer, réaliser, mettre en œuvre.�Le plus souvent, on commence par une
phase de test.�C’est l’étape de la construction, du
développement, de la réalisation de l’œuvre.
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMANMars 2017
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMAN
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La roue de Deming:PLAN-DO-CHECK-ACT
� 3- CHECK: Contrôler, vérifier.�Contrôler l’efficacité de la solution mise en
place �Vérifier si la solution mise en place résout
bien le problème rencontré.�A cette étape, utilisation d’indicateurs de
performance.
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMANMars 2017
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMAN
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La roue de Deming:PLAN-DO-CHECK-ACT
� 4- ACT: Agir, ajuster, réagir…�Afin de corriger et d’améliorer la solution mise
en place.�L’étape « ACT » amène donc un nouveau
projet à réaliser et, de ce fait, une nouvelle planification à établir.
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMANMars 2017
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMAN
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L’EPP, pratique exigible prioritaire (PEP)� Consolidée dans la V2010, l’EPP représente une PEP:
Ces pratiques exigibles prioritaires sont des critères pour lesquels des attentes particulièrement signalées sont exprimées. La sélection de ces pratiques est fondée sur l’identification de sujets jugés fondamentaux pour l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins , par la HAS, les parties prenantes et les experts nationaux et internationaux ainsi que sur la capacité de la certification à générer des changements sur ces sujets. La non-atteinte d’un niveau de conformité important sur ces exigences conduira systématiquement à une décision de certification péjorative voire à une non-certification.
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMANMars 2017
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMAN
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Enjeu de la V2014: Consolider les acquis sur les PEP de la V2010 � Critère 1.f: Politique et organisation de l’Évaluat ion des Pratiques
Professionnelles (EPP).� Critère 8.b Fonction “gestion des risques”.� Critère 8.f Gestion des événements indésirables.� Critère 8.g Maîtrise du risque infectieux.� Critère 9.a Système de gestion des plaintes et réclamations. � Critère 12.a Prise en charge de la douleur.� Critère 13.a Prise en charge et droits des patients en fin de vie.� Critère 14.a Gestion du dossier du patient.� Critère 14.b Accès du patient à son dossier.� Critère 15.a Identification du patient à toutes les étapes de sa prise en
charge.� Critère 20.a Démarche qualité de la prise en charge médicamenteuse du
patient.� Critère 25.a Prise en charge des urgences et des soins non programmés. � Critère 26.a Organisation du bloc opératoire.
PEP
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� Critère 1f – Politique et Organisation de l’EPP
� Structuration institutionnelle
� Critère 28a – Mise en œuvre des démarches d’EPP
� Déploiement de l’EPP dans tous les secteurs cliniques et médico-techniques
� Existence de RMM en chirurgie, anesthésie-réa, cancérologie
� Mise en œuvre de RCP (Réunion de concertation pluridisciplinaire) en cancérologie
� Critère 28b – Pertinence des soins
� Critère 28C – Démarches EPP, liées aux indicateurs d e pratique
clinique
L’EPP dans le manuel de certification HAS
PEP
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de N.HERMAN 22
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Comment entrer en EPP?
Les principes essentiels
� L’auto-évaluation est au cœur de l’EPP
� L’acteur principal est le professionnel
� L’EPP doit être utile
� Au patient
� Au professionnel
� L’EPP doit, au mieux, être intégrée dans le contexte « journalier »
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
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� Un professionnel peut s'engager seul dans un programme d'EPP (= validation individuelle)
� Mais l’évaluation aura beaucoup plus de sens si elle est réalisée en équipe, multidisciplinaire et pluriprofessionnelle
� soit en s’organisant dans le cadre de son exercice
� soit avec l'aide d'Organismes Agréés
Au CHU de Dijon, la validation finale de l’EPP est faite par la sous-commission DPC (EPP-FMC) de la CME, en présence d’un médecin expert extérieur.
Comment entrer en EPP ?
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
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� En sachant reconnaître et formaliser l’EPP dans le cadre d’un exercice clinique « habituel »
� « En ferais-je sans le savoir ? »
� En utilisant (ou en y ajoutant), si nécessaire, différentes « méthodes » et outils
Comment entrer en EPP ?
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 25
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� Le choix du thème� Les objectifs � Le choix d’une méthode � La prise en compte des références
professionnelles� Conduite du projet� Plan d’action
Comment construire une EPP ?EPP : les invariants d’un programme
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
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Comment construire une EPP ?� S’appuyer sur des recommandations
professionnelles:� www.has-sante.fr +++� www.chu-rouen.fr� www.blmweb.org/consensus_lien.htlm +++� http://nosobase.chu-lyon.fr� Site internet des sociétés savantes
(SRLF/SFUM/SFAR…) et autres.� Réglementation: www.legifrance.gouv.fr� Liste plus exhaustive sur: http://www.has-
sante.fr/portail/jcms/c_484119/les-references-professionnelles-ou-les-chercher
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Objectifs Mode Approches Méthodes utilisées
Réaliser le bilan d’une pratique au regard de l’état de l’art
Ponctuel ±répété
Approche par comparaison à un
référentiel
Revue de pertinenceAudit cliniqueAudit clinique cibléEnquête de pratique
Améliorer une prise en chargeMaîtriser les risques d’un secteur ou d’une activité
PonctuelApproche par
processus
Analyse de processus Chemin cliniqueAMDEC
Traiter un dysfonctionnementAnalyser et traiter des évènements indésirables
Permanent (ou répété) Approche par problème
Méthode de résolution de problèmeAnalyse des processus Revue de mortalité-morbiditéMéthode d’analyse des causes
Surveiller un phénomène important et agir en fonction du résultat
Permanent + ponctuel
Approche par indicateur
Mise en place et analyse des indicateurs Maîtrise statistique des processus
la méthode retenue Comment construire une EPP ?
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de N.HERMAN 28
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REVUE DE PERTINENCE : DEFINITION
Méthode évaluant le caractère approprié ou non d’un
soin, d’une prescription, d’un examen complémentaire,
d’une hospitalisation en rapport aux besoins du
patient: existe-t-il un motif – validé par un référentiel –
justifiant l’indication?Ou, plus simplement : lors de la prise de décision médicale ,
pour un patient donné, elle fait s’interroger sur l’indication de
celle-ci.� Comment puis-je argumenter la décision médicale prise ?
� Mon indication est-elle bien posée ?
� Ai-je proposé au patient ce qui est le mieux pour lui en tenant
compte des données de la science, de sa situation, de ses
besoins et du coût ?
Approche par comparaison
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 29
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� Elle repose sur la comparaison de la pratique à unréférentiel (ensemble de critères objectifs,prédéterminés, standardisés et validés, présentéssous forme d’une grille).� Ce référentiel est construit à partir de données de lascience, d’avis d’experts… En l’absence deréférences, l’analyse de la pertinence n’est paspossible.� Elle permet d’évaluer la qualité des soins enmatière de validité, sécurité et coût.
REVUE DE PERTINENCE
Approche par comparaison
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Les enjeux:
Déontologique�« limiter les actes et les prescriptions à ce qui est nécessaire à la qualité, la sécurité et l’efficacité des soins »,
� en tenant « compte des avantages par rapport aux inconvénients et aux conséquences des actes » et « diminuer les variations de pratiques non justifiées »
� Pour une juste utilisation (sans sous ni sur utilisation)
Médico -économique : seul rempart à la régulation « purement comptable »
Médico -légal
Réglementaire : au travers de l’EPP notamment dans le cadre de la certification
REVUE DE PERTINENCE
Approche par comparaison
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de N.HERMAN 31
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L’audit clinique (AC) est une méthode d’évaluation des pratiquesprofessionnelles, de première intention, «qui permet à l’aide decritères déterminés de comparer des pratiques de soins à desréférences admises, en vue de mesurer la qualité de ces pratiques etdes résultats de soins, avec l’objectif de les améliorer» (ANDEM=Agence Nationale pour le Développement de l'Evaluation Médicale ).
L’audit clinique ciblé (ACC) est une méthode qui découle de l’ACmais, qui comporte un nombre limité de critères.
�L’AC et l’ACC ne présentent de l’intérêt que s’ils sont suivis d’un plan d’amélioration, décidé et mis en œuvre par les professionnels de santé concernés puis, évalué.
Approche par comparaison
AUDIT CLINIQUECiblé
Comparaison de la pratique à un référentiel
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 32
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AUDIT CLINIQUEciblé
5 - Décider des actions
d’amélioration
3 - Observer la pratique
1 - Sélectionner un
thème
2 - Choisir un ou des référentiels d’évaluation
4 - Analyser les
résultats
5 - Décider des actions
d’amélioration
3 - Observer la pratique
1 - Sélectionner un
thème
2 - Choisir un ou des référentiels d’évaluation
4 - Analyser les
résultats
Caractéristiques de la méthode
Approche par comparaison
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 33
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� La structure qualité : � pilote ou soutient la démarche d’audit clinique et coordonne les actions d’amélioration au
niveau institutionnel.
� Le demandeur ou commanditaire : � prend l’initiative de réaliser un audit clinique, nomme le chef de projet et valide avec lui la
composition de l’équipe projet, détermine les délais et négocie les moyens à allouer,s’assure de l’avancement du projet …
� Le chef de projet : � possède une expérience dans la gestion de projet, maîtrise la méthode de l’audit
clinique, sait conduire le changement et communiquer,
� coordonne l’ensemble du travail et guide l’équipe projet, rédige le rapport.
� Les autres partenaires� les professionnels des unités de soins participent à l’audit clinique et conduisent le plan
d’amélioration ;
� les autres partenaires susceptibles d’ajouter une contribution directe à la réalisation du projet sont à mobiliser.
Impliquer les acteurs
AUDIT CLINIQUE ciblé
Approche par comparaison
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� Le plan de communication : est porté tout au long du projet par le chef de projet, il doit être
simple, compréhensible et faire l’objet d’un document écrit.
À chaque étape du projet, il faut :� identifier les destinataires de l’information,
� définir les objectifs de communication,
� déterminer les messages prioritaires,
� choisir et positionner les acteurs,
� sélectionner les modes de communication,
� prévoir l’organisation.
La communication (1/2)
AUDIT CLINIQUE ciblé
Approche par comparaison
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 35
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� L’information et la communication auprès des différents acteurs :
Elles s’effectuent
�au niveau institutionnel
�au sein de l’équipe projet
�au niveau des services concernés
La communication (2/2)
AUDIT CLINIQUE ciblé
Approche par comparaison
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 36
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1. Élaborer le référentiel d’évaluation.
2. Construire la grille de recueil des données et rédi ger le guide
d’utilisation.
3. Définir le protocole d’audit (champ d’application, type d’étude,
critères d’inclusion-d’exclusion, taille de l’échan tillon, etc.)
4. Établir les modalités de recueil et de traitement d es données.
Préparer les supports
AUDIT CLINIQUE ciblé
Approche par comparaison
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 37
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� Identifier les points forts .� Analyser les écarts, leurs causes et leurs conséquences.� Choisir les axes d’amélioration.� Rédiger le rapport d’audit .� Définir un plan de communication adapté à la taille de
l’établissement de santé et en fonction de l’ampleur de l’audit.
Analyser les résultats
AUDIT CLINIQUE ciblé
Approche par comparaison
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 38
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� Intérêts:� Permet d’analyser une pratique professionnelle et de la comparer
avec des recommandations de bonne pratique.� Simple à appréhender, bien rodée� Audits « clés en mains » (HAS+++)
� Limites:� Chronophage, d’où le choix de s’orienter vers des audits cliniques
ciblés sur un point précis d’une PEC avec un nombre restreint de critères
� Méthode recommandée:� Pour vérifier qu’une pratique est conforme aux RPC
(recommandations pour la pratique clinique)� Pour sécuriser une pratique
AUDIT CLINIQUE (Résumé)
Approche par comparaison
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMAN 39Mars 2017
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMAN
40
« Description, pour une pathologie donnée, de tous les éléments du processus de prise en charge, en suivant le parcours du patient au sein de l’institution»
HAS
=>PEC optimale et efficiente à partir des Règles de Bonnes pratiques.
CHEMIN CLINIQUE: DEFINITION
Approche par processus
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 40
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LE CHEMIN CLINIQUE
�ObjectifOptimiser ou améliorer une PEC spécifique (Approch e PROCESSUS) (grossesse, schizophrénie, diabète gestat ionnel, cancer du colon, parcours du greffon, ...)
�PrincipeElaboration pluridisciplinaire de la PEC idéale d'u n problème de santé
� Intérêt Approche globale et transversale par tous les inter venantsEvite les oublis ou examens redondants Permet d’analyser les pratiques et les interfaces organisationnellesPermet d’identifier et améliorer les étapes critiqu es de la prise en charge et les écarts de PEC
Approche par processus
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 41
42
Il vise à� Planifier� Rationaliser en améliorant� Réduire la variabilité non justifiée� Sécuriser
La prise en charge � pluridisciplinaire, � pour des patients ayant un problème de santé
comparable, � sur la base de règles de bonne pratiques
Chemin clinique
Approche par processus
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 42
43
Il se traduit par:� Une liste d’actes à réaliser :check-list (ex:
checklist_secu_bloc_v2011_01.pdf ) ou planification horaire et/ou journalière
� Un document spécifique intégré au dossier (papier ou informatisé); un ou des arbres décisionnels
� Un système de traçabilité permettant à chaque intervenant de connaître la progression de la prise en charge
� Une meilleure intégration des recommandations professionnelles à la pratique journalière
Chemin clinique
Approche par processus
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 43
44
Il nécessite
� De délimiter un processus de prise en charge d’une affection
� De définir de manière précise les différentes étapes de cette PEC ainsi que de leur ordre logique de succession et les intervenants
� D’identifier des recommandations pour la pratique s’appliquant au domaine
� De définir les résultats attendus à la fin de chaque séquence de soins (la consultation, la journée ou une période)
Chemin clinique: Méthode
Approche par processus
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 44
45
Développer le système d’analyse des écarts
• Au cours de la prise en charge, peut survenir un « écart » par rapport à l’état attendu
� Positif : amélioration plus rapide� Négatif : altération non prévue
• Nécessitant une modification de la « trajectoire » définitive ou temporaire
• Ces écarts doivent être par ailleurs enregistrés et documentés afin d’effectuer une analyse ultérieure
Chemin clinique
Approche par processus
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 45
46
L’évaluation du chemin clinique
• Porte sur� Le pourcentage de patients réellement pris en
charge parmi les « candidats » potentiels� Les écarts de prise en charge avec leurs causes
et leurs conséquences� Les patients sortis définitivement du chemin
clinique� L’actualisation éventuelle des protocoles et des
documents utilisés si de nouvelles RBP (règles de bonnes pratiques) apparaissent
Chemin clinique
Approche par processus
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 46
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L’évaluation du chemin clinique (2)
• Elle doit être faite rapidement lors de la création du chemin
• Puis avec une périodicité préétablie
• Elle permet le réajustement rapide si nécessaire
Chemin clinique
Approche par processus
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 47
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�Intérêts de la méthode:� Planifier le parcours du patient ou le déroulement d’une pratique
(gestion prévisionnelle des soins)� Améliorer la coordination et la communication entre les
différents professionnels intervenant dans la PEC� Déterminer les résultats attendus des différentes c omposantes
de la PEC� Réduire la variabilité des durées de séjour et des modes de PEC� Diminuer les risques d’erreurs, les répétitions inu tiles et les
oublis� Alléger la charge de travail des professionnels en l’utilisant
comme fiche de recueil des données� Optimiser les ressources
�Limites de la méthode:� Sa mise en œuvre nécessite le plus souvent une modi fication du
dossier du patient� L’analyse des RBP (règles de bonnes pratiques) pour chaque étape de
la PEC nécessite une motivation et une implication médicale majeure (fort leadership et management de haut nive au)
CHEMIN CLINIQUE: CONCLUSION
Approche par processus
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMAN 48Mars 2017
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMAN
49
� La méthode du patient-traceur permet d’analyser de manière rétrospective le parcours d’un patient de l’amont de son hospitalisation jusqu’à l’aval, en évaluant les processus de soins, les organisations et les systèmes qui concourent à sa prise en charge.
� Reconnue comme méthode de développement professionnel continu (DPC) (HAS, 2012), complémentaire des autres méthodestelles que la RMM, l’audit clinique, le chemin clinique qui font l’objet de guides HAS spécifiques.
� Elle permet de révéler d’éventuels dysfonctionnements qui contribuent à élaborer un diagnostic fondé sur des approches croisées (audit de processus, autres méthodes EPP), mais elle n’est pas une méthode statistique
CAS PARTICULIER DU PATIENT TRACEUR
Approche par processus
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMAN 49
A. GENESTIER, d'après le diaporama de N.HERMAN
50
Méthode de résolution de problèmes
Cette méthode permet de traiter desdysfonctionnements
Un problème est défini comme la différence entre la situationexistante et la situation attendue.
La MRP se déroule en 3 étapes :
�identifier le problème
�rechercher les causes
�rechercher les solutions
Approche par problème
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 50
51
1- Pour identifier le problème il faut :
� analyser la situation� lister les problèmes� choisir un problème (ne travailler que sur
un problème à la fois).
Caractéristiques de la méthode: Les 3 étapes de la méthode:
Méthode de résolution de problèmes:
Approche par problème
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 51
52
2 - Pour rechercher les causes il faut :� identifier les causes possibles� déterminer le poids de chaque cause� retenir les causes essentielles
Caractéristiques de la méthode: Les 3 étapes de la méthode:
Méthode de résolution de problèmes:
Approche par problème
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 52
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3 - Pour rechercher les solutions il faut :� Lister les solutions possibles� Choisir « la » solution� Mettre en œuvre la solution� Mesurer les résultats
Caractéristiques de la méthode: Les 3 étapes de la méthode:
Méthode de résolution de problèmes:
Approche par problème
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 53
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Approche par problème
Revue de Morbi-Mortalité:
Analyse collective, rétrospective et systémique de cas marqués
par la survenue d’un décès, d’une complication ou d’un
événement qui aurait pu causer un dommage au patient, qui a
pour objectif la mise en œuvre et le suivi d’actions pour améliorer
la prise en charge des patients et la sécurité des soins
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 54
55
Définition : points essentiels
� ANALYSE COLLECTIVE
� EVENEMENTS « INDESIRABLES »
� IDENTIFIER LES CAUSES
� PROPOSER DES RECOMMANDATIONS
� EVITER LEUR RECIDIVE
Approche par problème
Revue de Morbi-Mortalité:
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
de N.HERMAN 55
56
Sélection des Cas: Quels cas, et combien seront sélectionnés pour une séance de RMM?
1. Les DECES• Analyse globale• Analyse sélective pour les cas intéressants ou évitables
2. Les COMPLICATIONS• Analyse statistique globale• Analyse sélective des cas pertinents
3. Les Evénements Porteurs de Risque ?� Pouvant causer un dommage au patient
Approche par problème
Revue de Morbi-Mortalité:
Mars 2017A. GENESTIER, d'après le diaporama
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Sélection des Cas : Quand?
1. Au moment de la clôture du dossier (résumé de sortie)
2. Au moment des « STAFF »3. Utilisation d’un registre, d’un
observatoire ou d’une base de données informatique
4. Si problème Médico -légal
Approche par problème
Revue de Morbi-Mortalité
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Participants: Qui?
1. Tous les Médecins (Du chef de service à l’étudiant)
2. Paramédicaux (Du cadre de santé à l’aide soignant sur volontariat)
3. Kinés, Diététiciennes, Psychologues …
4. En tout cas, jamais de PATIENT ou leur FAMILLE
Approche par problème
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Comment mettre en œuvre une EPP?
�Choisir les thèmes et définir leurs objectifs�Faire valider par les instances de l’Etablissement�Choisir la méthode d’évaluation en fonction des objectifs (Audit clinique, RMM, AMDEC…)�Identifier les acteurs du projet et leurs rôles�Planifier et réaliser les EPP�Restituer et valider les résultats�Définir les plans d’action d’amélioration�Faire le suivi des actions et mesurer les résultats.
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L’organisation sur le terrain !!!
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Au départ,
Perception des
médecins
Une contrainte administrative
Un effet de modeUne perte de temps
L’EPP, vécu au CHU
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L’EPP en pratique….…L’expérience du CHU
Nécessité de mettre à disposition des professionnels un dispositif aidant.
� Une sous-commission de la CME� Un accompagnement méthodologique� Un dispositif de validation
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� Une sous-commission de la CME� Créée en septembre 2006� Dont les missions sont :
1.InventaireElle recense les actions réalisées ou en cours dans le cadre et hors champ de la certification, pour l’Accréditation des médecins
2.Soutien méthodologique par la cellule Qualité-Risques Q:\Direction Qualité, Gestion des Risques et Coordination Projets\EPP - Evaluation des pratiques professionnelles\Fiche Déclaration EPP.doc
3.Validation des EPP
4.Orientation stratégiqueElle propose une Politique d’évaluation en lien avec le projet médical,
avec la gestion des risques, avec les départements de FMC
5.Information des équipes médicales
L’EPP: vécu au CHU
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Les résultats !!!
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142 EPP recensées depuis 2007
139 EPP effectivement déclarées à la sous-commission,
� avec une fiche projet
� et le tableau de bord complété
inscrites dans le document adressé à la HAS, dans le cadre de notre certification
Tableau de bord EPP
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Toutes les méthodes HAS représentées� Audits : 37 EPP (27 %)
� RCP : 19
� Suivi d’indicateurs : 16 EPP
� RMM : 14 EPP ne répondant pas forcément exigences HAS
� Registres /bases de données : 11 EPP
Des EPP dans chaque pôle� des chefs de projet médicaux, mais équipe pluridisciplinaire
� Un pôle n’a pas déclaré d’EPP mais bénéficie d’une EPP transversale
� Beaucoup de projets valant EPP non déclarés
� Déclaration émanant des services, deux pôles non répondants
Analyse du tableau de bord EPP
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Au final, au CHU
Perception des
personnels
Pour les équipes
Pour l’institutionPour les patients
MobilisationMotivation Coopération
Décloisonnement
Bien-être
AdhésionSatisfaction
Une remise en cause non culpabilisante
Implication
Une amélioration de la prise en charge
Diffusiondes actions
Pérennisation
Implicationdes filières Dynamisme
des pôles
Avecles usagers
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Exemple d’AMDEC
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LA COMPETENCE INFIRMIERE DANS LE POLE
DES PATHOLOGIES MEDICALES
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Contexte
� CHU de DIJON: Plans de Retour à l’Equilibre� Pôle PM: 12 services+ pool de suppléance� 258 IDE dont 53% de novices+débutants
(ancienneté<3 ans dans leur service d’affectation)� 57% des novices et débutants ont moins de 30 ans
� PROBLEMATIQUE: Comment gérer le turn-over IDE?
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Le turn-over
� Causes: � Inévitables� Evitables� Souhaitables
� Conséquences:� Perte de compétences� Perte de temps et d’argent� Sentiment d’insécurité
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Les Ressources Humaines
� Identité professionnelle� Sens du travail� Reconnaissance:
� De la personne� Des résultats� De l’effort� Des compétences
� Compétence� Attachement à l’entreprise� Génération « Y »� => OBJECTIF: Réduire/limiter le turn-over IDE
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AMDEC
� Champ d’analyse: De l’entretien de recrutement avec le CSS, à l’atteinte d’un niveau d’expertise de l’IDE
� Les étapes:� Entretien de recrutement avec le CSS du pôle PM� Entretien d’accueil avec le CS de l’unité� Le novice: Comportement limité et rigide; actes éventuellement
inutiles ou inadaptés� Le débutant: Capable de reproduire dans situations identiques;
incapacité à prioriser� Le compétent: Maîtrise+capacité à faire face à l’imprévu� Le performant: Apprentissage par l’expérience; a développé la
compétence « signal d’alarme précoce »� L’expert: Niveau élevé d’adaptation et de compétence
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LE GROUPE DE TRAVAIL
� 11 personnes du pôle PM:�1 CSS�6 CS�4 IDE
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Les défaillances� A priori� Incompréhension� Malhonnêteté� Manipulation� Poste inadapté� Promesses abusives� Entretien bâclé/Absence d’entretien� Agent « désorienté »/Agent impressionné� Locaux désuets, matériel ancien� Erreurs/Manque de vigilance� Exclusion/Mise à l’épreuve� Manque de temps/Tuilage écourté� Incapacité à faire face� Lassitude/Démotivation� Résistance au changement/Difficultés à se familiariser à de nouvelles
techniques� Monopolisation de compétences/ Toute puissance� Clans,…
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Les causes� Méconnaissance/Réputation/Représentations� Agent prêt à tout pour intégrer le CHU� Agent imposé par les instances� Environnement inapproprié/Indisponibilité du CS� Pas de support écrit/Entretien non structuré� Suractivité/Gestion de crise� Absence de motivation/Mauvaise volonté� Manque de connaissances/Absence de curiosité/Encadrement
défectueux/Limites intellectuelles/Manque d’expérience� Génération Y/Manque de confiance de la part des autres� Manque d’effectif/Tuilage écourté/Charge de travail accrue� Turn over/Routine� Habitudes ancrées/Se repose sur ses acquis� Besoin de se sentir « indispensable »/ notion de « pouvoir »� Expertise reconnue par tous/ « Pilier » du service
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Les effets
� Relation erronée� Renoncement au poste/demande de mutation� Entretien dirigé� Difficultés/Lacunes/Inefficacité� Iniquité/Management difficile� Tensions/Stress/Risques psychosociaux/Intolérance� Manque de considération� Mise en danger du patient/Décès du patient� Insécurité de l’agent/Déstabilisation/Remise en question� Opposition au manager/Mutinerie� Compétition/Rétention d’informations/Absence de solidarité
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DEGRE GRAVITE FREQUENCE 6 Très grave Très fréquent
(concerne tous les IDE) 5 Importante Fréquent
(concerne 1IDE/2) 4 Modérée Peu fréquent
(concerne 1IDE/4) 3 Mineure Occasionnelle
(concerne 1IDE/8) 2 Sans conséquence Rare
(concerne 1IDE/15) 1 Nulle Pratiquement inexistant
MATRICE DE CRITICITE
Gravité
6 6 12 18 24 30 36 5 5 10 15 20 25 30 4 4 8 12 16 20 24 3 3 6 9 12 15 18 2 2 4 6 8 10 12 1 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6
Fréquence
CLASSE DE CRITICITE NIVEAU DE RISQUE ACTIONS
C1= de 1 à 9 Acceptable en l’état Aucune action
n’est nécessaire
C2= de 10 à 17 Tolérable sous contrôle On doit organiser un suivi en matière de gestion du
risque
C3= de 18 à 36 Inacceptable
On doit refuser cette situation et prendre des mesures de réduction du
risque
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Extrait de la synthèse de grille de criticité
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Pistes d’action
� Un espace dédié pour entretien de recrutement� Profils de poste � Trame d’entretien du CSS� « Check list » du cadre de santé � Journée d’immersion� Tutorat� Cours IDE � Fiches techniques, modes opératoires � Cours médicaux� Ateliers « Mise en pratique »� Communication d’informations � Actions visant à renforcer le sentiment d’appartenance
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L’EPP favorise la mise en œuvre des recommandations professionnelles.
Elle est formative (importance de la formation continue) et non pénalisante.
L’EPP doit, le plus souvent possible, être intégrée à l’exercice clinique.
La finalité n'est pas l'évaluation des pratiques, q ui n'est qu'un moyen, mais bien l’amélioration des pratiques…et donc de la qualité des soins
Conclusion
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