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Il existe des partenariats dans tous les domaines, et la con- servation des milieux humides ne fait pas exception. CI Canada mène des centaines de projets en Alberta. Nous avons besoin d’aide pour nous assurer qu’ils sont bien suivis. À cette fin, nous avons créé un partenariat avec l’association d’arrosants de l’est de l’Alberta (Eastern Irrigation District – EID). L’EID et CIC ont une entente depuis longtemps concernant l’adduction d’eau, et EID participe à des travaux de réparation et de reconstruction pour certains projets de CIC. Il s’agit d’un excellent partenariat pour de nombreuses raisons. Il nous permet d’économiser le temps et l’argent que nous devrions investir si nous exécutions nous-mêmes ces projets, et EID possède une plus grande expertise que CIC pour mener à bien ce type de tâches. Les travaux sont donc entre bonnes mains. « Les partenariats opérationnels comme celui-ci ne sont pas toujours faciles, car ils comprennent toujours une composante de gestion, affirme Dale Soetaert, responsable de la gestion des habitats de CIC en Alberta. Mais grâce à l’expertise d’EID et à la réussite de nos collaborations antérieures, nous sommes persuadés que notre partenariat continuera d’être bénéfique pour les deux parties. » Notre partenariat avec l’association d’arrosants de Bow River s’avère également avantageux pour tous. L’envergure de cette entente est moins grande que dans le cas du partenariat avec EID, mais couvre de nombreuses activités dans le sud-est de l’Alberta et donne lieu à un important partage de compétences entre deux entités qui tiennent à protéger nos milieux humides. Partager la responsabilité « On ne peut saisir l’étendue et la densité des petits milieux humides de la région des fondrières des Prairies, au Manitoba, tant qu’on ne les a pas survolés. Depuis les airs, l’interconnexion de nos bassins versants est évidente. » Tels sont les propos qu’a tenus M. Gord Mackin- tosh, ministre de la Conservation et de la Gestion des ressources hydriques du Manitoba, après avoir visité les milieux humides de la région en compagnie de CIC. La journée comprenait la visite aérienne de la région des fondrières du sud-ouest du Manitoba ainsi qu’une tournée sur le terrain de la région de Minnedosa pour y observer les activités de con- servation de CIC, le tout suivi d’un dîner-causerie au lac Irwin. « C’était pour nous une belle occasion de voir ce qui se passe dans les milieux humides et, du même coup, de parler des façons de collaborer, déclare Bob Grant, directeur de CIC pour le Manitoba, qui a coordonné la visite. Cette visite comprenait le survol du bassin versant de Broughton’s Creek, où des recherches poussées menées par CIC et deux universités ont permis de quantifier l’étendue de la perte des milieux humides sur le territoire des prairies et de démontrer l’incidence du drainage sur les lacs, les rivières, l’infrastructure et la société du Manitoba. Les milieux humides disparaissent en raison du drainage et de la déviation de cours d’eau que l’on effectue au profit de l’agriculture et de l’expansion urbaine. La faune n’est pas la seule à en souffrir. Les milieux humides font office de filtres, épurant l’eau d’éléments comme l’azote et le phosphore, qui, autrement, se déposeraient dans nos lacs. Lorsqu’une trop grande quantité de phosphore s’accumule dans un lac, cela devient un paradis pour les algues qui peuvent étouffer les autres formes de vie aquatique et le rendre impropre pour les humains comme pour la faune. C’est là une Un paysage, une nouvelle perspective terrible perspective, particulièrement pour la pro- vince qu’on appelle le territoire aux cent mille lacs. « Le phosphore est en tête de liste », affirme M. Mackintosh. Réduire le niveau de phosphore dans les lacs est une priorité pour son gouverne- ment. Le drainage en amont contribue à la situation, et c’est pourquoi la province demande à des intervenants comme CIC et d’autres organismes de collaborer au développement de la stratégie de gestion des eaux de surface. Cette stratégie soutiendra le processus décisionnel associé à la gestion future des eaux de surface au Manitoba. M. Mackintosh a fait l’éloge des travaux de protection des milieux humides de CIC et a insisté sur l’importance de poursuivre la collaboration. « Les générations actuelles et futures veulent que l’environnement du Manitoba soit propre, en santé et diversifié, poursuit M. Mackintosh. Il est essentiel que nous travaillions tous ensemble à ce projet. » RÉGION DE L’OUEST PRAIRIES

Voie Migratoire - Prairies - 27-1

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Un paysage, une nouvelle perspective, Partager la responsabilité,

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Il existe des partenariats dans tous les domaines, et la con- servation des milieux humides ne fait pas exception. CI Canada mène des centaines de projets en Alberta. Nous avons besoin d’aide pour nous assurer qu’ils sont bien suivis.

À cette fin, nous avons créé un partenariat avec l’association d’arrosants de l’est de l’Alberta (Eastern Irrigation District – EID). L’EID et CIC ont une entente depuis longtemps concernant l’adduction d’eau, et EID participe à des travaux de réparation et de reconstruction pour certains projets de CIC.

Il s’agit d’un excellent partenariat pour de nombreuses raisons. Il nous permet d’économiser le temps et l’argent que nous devrions investir si nous exécutions nous-mêmes ces projets, et EID possède une plus grande expertise que CIC pour mener à bien ce type de tâches. Les travaux sont donc entre bonnes mains.

« Les partenariats opérationnels comme celui-ci ne sont pas toujours faciles, car ils comprennent toujours une composante de gestion, affirme Dale Soetaert, responsable de la gestion des habitats de CIC en Alberta. Mais grâce à l’expertise d’EID et à la réussite de nos collaborations antérieures, nous sommes persuadés que notre partenariat continuera d’être bénéfique pour les deux parties. »

Notre partenariat avec l’association d’arrosants de Bow River s’avère également avantageux pour tous. L’envergure de cette entente est moins grande que dans le cas du partenariat avec EID, mais couvre de nombreuses activités dans le sud-est de l’Alberta et donne lieu à un important partage de compétences entre deux entités qui tiennent à protéger nos milieux humides.

Partager la responsabilité

« On ne peut saisir l’étendue et la densité des petits milieux humides de la région des fondrières des Prairies, au Manitoba, tant qu’on ne les a pas survolés. Depuis les airs, l’interconnexion de nos bassins versants est évidente. »

Tels sont les propos qu’a tenus M. Gord Mackin- tosh, ministre de la Conservation et de la Gestion des ressources hydriques du Manitoba, après avoir visité les milieux humides de la région en compagnie de CIC. La journée comprenait la visite aérienne de la région des fondrières du sud-ouest du Manitoba ainsi qu’une tournée sur le terrain de la région de Minnedosa pour y observer les activités de con- servation de CIC, le tout suivi d’un dîner-causerie au lac Irwin.

« C’était pour nous une belle occasion de voir ce qui se passe dans les milieux humides et, du même

coup, de parler des façons de collaborer, déclare Bob

Grant, directeur de CIC

pour le Manitoba, qui a coordonné la visite.Cette visite comprenait le survol du bassin

versant de Broughton’s Creek, où des recherches poussées menées par CIC et deux universités ont permis de quantifier l’étendue de la perte des milieux humides sur le territoire des prairies et de démontrer l’incidence du drainage sur les lacs, les rivières, l’infrastructure et la société du Manitoba.

Les milieux humides disparaissent en raison du drainage et de la déviation de cours d’eau que l’on effectue au profit de l’agriculture et de l’expansion urbaine. La faune n’est pas la seule à en souffrir. Les milieux humides font office de filtres, épurant l’eau d’éléments comme l’azote et le phosphore, qui, autrement, se déposeraient dans nos lacs.

Lorsqu’une trop grande quantité de phosphore s’accumule dans un lac, cela devient un paradis pour les algues qui peuvent étouffer les autres formes de vie aquatique et le rendre impropre pour les humains comme pour la faune. C’est là une

Un paysage, une nouvelle perspectiveterrible perspective, particulièrement pour la pro- vince qu’on appelle le territoire aux cent mille lacs.

« Le phosphore est en tête de liste », affirme M. Mackintosh. Réduire le niveau de phosphore dans les lacs est une priorité pour son gouverne-ment. Le drainage en amont contribue à la situation, et c’est pourquoi la province demande à des intervenants comme CIC et d’autres organismes de collaborer au développement de la stratégie de gestion des eaux de surface. Cette stratégie soutiendra le processus décisionnel associé à la gestion future des eaux de surface au Manitoba.

M. Mackintosh a fait l’éloge des travaux de protection des milieux humides de CIC et a insisté sur l’importance de poursuivre la collaboration. « Les générations actuelles et futures veulent que l’environnement du Manitoba soit propre, en santé et diversifié, poursuit M. Mackintosh. Il est essentiel que nous travaillions tous ensemble à ce projet. »

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