2
Si vous désirez contribuer à la conservation des milieux humides, voici votre chance. Au cours des prochains mois, l’Alberta se dotera d’une nouvelle politique des milieux humides à l’échelle provinciale. Nous avons besoin de votre aide pour nous assurer d’obtenir une politique complète qui mettra fin à la disparition de nos marais et de nos étangs et qui appuiera les efforts de restau- ration là où ils sont déjà disparus. Tracy Scott, responsable des relations avec l’industrie et le gou- vernement de CIC pour l’Alberta, affirme que l’occasion est idéale pour ceux qui cherchent un moyen simple, mais efficace, de changer les choses. « C’est maintenant qu’il faut agir, affirme M. Scott. Nous en sommes à la dernière étape et les Albertains ont la possibilité d’exprimer leur opinion sur une politique qui aura un effet sur la province pendant des années. » Donner votre appui est très simple. La meilleure façon est de s’informer, puis d’écrire une lettre à votre député ou de lui parler. Vous pouvez jouer un rôle direct dans l’avenir des milieux humides de l’Alberta. « Notre site Web contient une foule de ressources sur les éléments qui doivent figurer dans la politique et sur les points à inclure dans votre lettre, explique M. Scott. Partagez aussi vos connaissances avec les gens autour de vous. Que ce soit les membres de votre famille, vos amis ou vos collègues, tout le monde sera touché par la politique. » L’Alberta dispose actuellement d’une politique provisoire pour la conservation des milieux humides sur les terres privées dans les régions peuplées, mais elle ne vise pas toutes les régions de la province. Par exemple, elle ne s’attaque pas à la perte incessante des milieux humides dans les régions non habitées, comme la portion de la forêt boréale de l’Ouest qui se trouve en Alberta. La nouvelle politique doit pro- téger tous les milieux humides de la province. Une version préliminaire devrait être publiée au début de 2013. C’est maintenant le moment de nous faire entendre. Si vous désirez obtenir de plus amples renseignements sur les travaux relatifs à la politique des milieux humides en Alberta et sur la façon dont vous pouvez aider, visitez le site canards.ca. Le moment idéal pour agir « C’est maintenant qu’il faut agir. Nous en sommes à la dernière étape et les Albertains ont la possibilité d’ex- primer leur opinion sur une politique qui aura un effet sur la province pendant des années. » – Tracy Scott, Canards Illimités Canada arrière-plan : ©CIC/Brian Wolitski RÉGION DE L’OUEST PRAIRIES

Voie Migratoire - Prairies - 26-3

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le moment idéal pour agir, Un marais rempli de souvenirs, La culture du blé d’hiver, une pratique profitable

Citation preview

Page 1: Voie Migratoire - Prairies - 26-3

Si vous désirez contribuer à la conservation des milieux humides, voici votre chance. Au cours des prochains mois, l’Alberta se dotera d’une nouvelle politique des milieux humides à l’échelle provinciale. Nous avons besoin de votre aide pour nous assurer d’obtenir une politique complète qui mettra fin à la disparition de nos marais et de nos étangs et qui appuiera les efforts de restau- ration là où ils sont déjà disparus.

Tracy Scott, responsable des relations avec l’industrie et le gou- vernement de CIC pour l’Alberta, affirme que l’occasion est idéale pour ceux qui cherchent un moyen simple, mais efficace, de changer les choses.

« C’est maintenant qu’il faut agir, affirme M. Scott. Nous en sommes à la dernière étape et les Albertains ont la possibilité d’exprimer leur opinion sur une politique qui aura un effet sur la province pendant des années. »

Donner votre appui est très simple. La meilleure façon est de s’informer, puis d’écrire une lettre à votre député ou de lui parler. Vous pouvez jouer un rôle direct dans l’avenir des milieux humides de l’Alberta.

« Notre site Web contient une foule de ressources sur les éléments qui doivent figurer dans la politique et sur les points à inclure dans votre lettre, explique M. Scott. Partagez aussi vos connaissances avec les gens autour de vous. Que ce soit les membres de votre famille, vos amis ou vos collègues, tout le monde sera touché par la politique. »

L’Alberta dispose actuellement d’une politique provisoire pour la conservation des milieux humides sur les terres privées dans les régions peuplées, mais elle ne vise pas toutes les régions de la province. Par exemple, elle ne s’attaque pas à la perte incessante des milieux humides dans les régions non habitées, comme la portion de la forêt boréale de l’Ouest qui se trouve en Alberta.

La nouvelle politique doit pro- téger tous les milieux humides de la province.

Une version préliminaire devrait être publiée au début de 2013. C’est maintenant le moment de nous faire entendre. Si vous désirez obtenir de plus amples renseignements sur les travaux relatifs à la politique des milieux humides en Alberta et sur la façon dont vous pouvez aider, visitez le site canards.ca.

Le moment idéal pour agir

« C’est maintenant qu’il faut agir. Nous en sommes à la dernière étape et les Albertains ont la possibilité d’ex- primer leur opinion sur une politique qui aura un effet sur la province pendant des années. »

– Tracy Scott,Canards Illimités Canada

arri

ère-

plan

: ©

CIC

/Bri

an W

olit

ski

Région de l’ouestp r a I r I e s

Page 2: Voie Migratoire - Prairies - 26-3

CI Canada reçoit des demandes des supporteurs et des passionnés de plein air qui s’intéressent à ses efforts de conservation. Cet automne, Pamela Moore a envoyé un courriel à CIC après avoir visité le marais Nicolle en Saskatchewan et vu quelques-uns des travaux de restauration en cours. Vous trouverez ci- dessous quelques extraits (traduits) de ses échanges avec Bill Chappell, responsable de la gestion des habitats de CIC en Saskatchewan.

Pamela, je vous remercie pour votre intérêt envers le marais Nicolle, un site de conservation de CIC. L’an dernier, la rivière adjacente au site a débordé à cause de la quantité élevée de précipitations reçues. Afin de réduire les conséquences de l’inondation en aval, la Saskatchewan Watershed Authority (SWA) a rompu la digue du site pour permettre au système d’accumuler un plus grand volume d’eau. Le marais a reçu trois mètres d’eau, inondant la majorité de la végétation émergente.

Notre personnel s’affaire à gérer les niveaux d’eau pour restaurer la végétation émergente. En exposant les vasières et les régions autrefois végétalisées, les graines de la végétation émergente vont germer et les plantes matures toujours vivantes vont commencer à reprendre de la vigueur. Nos inspections indiquent que nos efforts portent des fruits dans certains secteurs du marais, alors qu’ils sont moindres dans d’autres secteurs.

En veillant à maintenir des niveaux d’eau appropriés au cours des prochaines années, les conditions du marais con- tinueront d’évoluer et de s’améliorer.

– Bill Chappell

Je tiens à vous souhaiter, ainsi qu’à l’équipe de CIC, la meilleure des chances dans la restauration du marais Nicolle. Il occupe une place très spéciale dans mon cœur. Mon père est décédé il y a cinq ans. Pendant près de trente ans, nous allions toujours au marais Nicolle lorsque je lui rendais visite. Nous avons vécu de magni- fiques expériences au fil des ans, ayant eu la chance d’observer la sauvagine.

Je m’attendais à ce que le marais soit toujours là, qu’il demeure un endroit où je me sentirais près de mon père, où ses petits-enfants pourraient évoquer son souvenir et où toute la famille pourrait se rendre pour se rappeler l’époque où il nous sensi- bilisait à l’importance des grands espaces. C’est lui qui m’a convaincue de la valeur de Canards Illimités et de l’utilité de soutenir cet organisme.

S’il était encore parmi nous aujourd’hui, il me dirait que l’organisme fait ce qu’il a à faire et nous suivrions ensemble le rétablissement du marais Nicolle. Mon époux et moi, ainsi que le reste de notre famille, allons être à l’affût des travaux et nous espérons que vous réussirez à restaurer le marais. Sincères salutations.

– Pamela Moore

Un marais rempli de souvenirs

Les producteurs de blé d’hiver retirent des béné- fices d’une récolte réussie. Avec les nouvelles occasions de commercialisation qui résultent d’un changement à la Commission canadienne du blé, les producteurs agricoles des Prairies se font offrir des prix attrayants et diverses options de livraison. Ils se retrouvent donc avec une culture qui génère plus de revenus et qui ne s’accumule pas dans les trémies cet hiver.

Dans le cadre du projet Winter Cereals: Sustain- ability in Action (Les céréales d’hiver : la pérennité écologique à l’œuvre), CIC s’associe à Bayer Crop- Science pour promouvoir l’importance du blé d’hiver dans une rotation durable des cultures. « Faire pousser plus de céréales sur une terre cultivée joue un rôle important dans l’augmentation de la durabilité de l’industrie agricole, explique Paul Thiel , vice-président de l’innovation et des affaires pub- liques chez Bayer CropScience. Le blé d’hiver peut

donner un rendement de 10 à 40 % plus élevé que les cultures semées au printemps, et la plantation en automne permet aux cultivateurs d’équilibrer leur charge de travail. »

Rentabiliser l’utilisation de l’équipement, se pro- téger des conditions atmosphériques peu clémentes pendant les semences printanières ou les récoltes tardives et employer un outil écologique pour lutter contre les organismes nuisibles pour le blé figurent au nombre des autres avantages.

En plus de s’avérer rentable, la culture du blé d’hiver procure des avantages environnementaux. Le blé d’hiver fournit un excellent habitat de nidi- fication pour la sauvagine, en particulier pour les canards pilets. Les canards qui nichent dans le blé d’hiver voient leur productivité multipliée par 24 par rapport à ceux qui nichent dans les herbes semées au printemps.

Pour une deuxième année consécutive, CIC, Bayer CropScience et Meridian Manufacturing Group organisent le Défi Bin Full of Reasons pour récom- penser les cultivateurs de blé d’hiver qui partagent leurs décisions de gestion éclairées. Seuls les culti- vateurs de blé d’hiver peuvent s’inscrire au défi et courir la chance de gagner l’une des trois trémies galvanisées de 4 100 boisseaux l’été prochain.

« Le Défi Bin Full of Reasons demande aux culti- vateurs de faire connaître leurs bonnes idées en matière de production de blé d’hiver, souligne Paul Thoroughgood, agrologue de CIC pour la région des Prairies. Avec un bon système, de nombreux cultivateurs de blé d’hiver, expérimentés ou non, ont réussi à dégager d’importantes retombées éco- nomiques. Le défi permet aux cultivateurs de s’ex- primer et de partager leurs succès avec les autres. »

La culture du blé d’hiver, une pratique profitable

Une plante aquatique se développe dans les vasières du marais Nicolle, après l’inondation de la majeure partie de la végétation en 2011.

ci-d

esso

us :

©w

ww

.stam

psee

ds.c

om