13
Passerelles groupe-imt.com LE LIEN ACTIF ENTRE LE GROUPE IMT ET VOUS © T. Borredon VAE validée : les secrets des gagnants L’IFBC, accélérateur de savoir-faire biotechnologiques L’IMT Massy accueille aussi des TSPCI ................ ................ 51 SEPTEMBRE 2012 Les nouvelles règles du jeu apprendre aujourd ' hui DOSSIER P. 5

VAE validée : L’IMT Massy L’IFBC, accélérateur les … 51.pdf · dossier p. 5. 2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3 ... > VAE : les secrets

  • Upload
    dothuy

  • View
    218

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: VAE validée : L’IMT Massy L’IFBC, accélérateur les … 51.pdf · dossier p. 5. 2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3 ... > VAE : les secrets

Passerellesgroupe-imt.coml e l i e n a c t i f e n t r e l e g r o u p e i m t e t v o u s

© t

. Bo

rred

on

VAE validée : les secrets des gagnants

L’IFBC, accélérateur de savoir-faire biotechnologiques

L’IMT Massy accueille aussi des TSPCI

......................................

......................................

51septembre 2012

Les nouvelles règles du jeu

apprendre aujourd'hui

dossier p. 5

Page 2: VAE validée : L’IMT Massy L’IFBC, accélérateur les … 51.pdf · dossier p. 5. 2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3 ... > VAE : les secrets

2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3

sommaire

lus de 35 ans passés au sein ou au contact des industries de santé, de beauté et de bien-être me permettent de porter un regard à la fois amusé et impertinent sur l’évolution de la for-mation professionnelle au sein de ces industries. J’ai connu à

la fin des années 70, une politique de formation que je qualifierais de « poterie pour les garçons » et « couture pour les filles », puis au cours des années 80, des formations « récompenses » pour les sala-riés estimés (sur quels critères ?) méritants, puis, jusqu’à la dénon-ciation en 1994, par le SNIP de l’époque, des conventions collectives, une politique de formation exclusivement tournée vers la « paix sociale ». La création des nouvelles CCN1 de l’industrie pharmaceu-tique, les CQP, les dispositifs de financement par l’OPCA C2P, devenu Opca « Defi », les titres et certificats de l’IMT, le premier CFA « mé-tiers » (mIpC2 de l’IMT) au service de la Branche, ont bousculé et accéléré la nécessaire évolution des politiques formation. L’arrivée

d’une génération de nouveaux DRH remplaçant les anciens di-recteurs du personnel, ou ceux des « relations humaines », la mise en place de la fonction « res-ponsable formation », ont permis qu’une politique « formation » cohérente se mette en œuvre, au profit du Capital humain de nos secteurs industriels.Il est maintenant demandé aux

structures de formation de « faire dans l’innovation pédagogique ». Celle-ci reposant sur six grands critères énoncés par Franck Granchette (DRH Sanofi) : Souplesse, Réactivité, Créativité, Modularité, Adaptabilité, Synergie.L’IMT a la prétention de penser qu’il a largement contribué à cette évolution et a anticipé ces exigences en créant ses formations diplô-mantes, ses certificats reconnus par la CPNEIS, ses Formations Spéci-fiques Intra, son CFA, ses méthodes pédagogiques innovantes (ruban pédagogique, ses mises en situation professionnelle, ses évaluations en situation de travail). Mais aussi, ses ouvrages techniques et scienti-fiques (PHI 41, BIO3, le Petit Scribe), ses ateliers d’experts, son plateau technique (le premier en France dès 1996, puis aujourd’hui son UTD, unique en Europe), ses jeux et outils pédagogiques (Ludipharm®, LudiZac®, L’eco du CrI®, Delta Bio®, easy-Lean, micropropre®), ses conditions d’accueil des apprenants (apprentis ou temps plein), et prochainement ses formations par e-learning.La création de l’IFBC et de ses nouvelles formations professionnelles, répondant aux besoins industriels, participe à ces demandes d’inno-vation pédagogique. Veilles technologique et pédagogique sont en-core à développer au service de nos industries. L’IMT sera toujours présent pour répondre à cette nécessaire évolution, pour peu que les industriels et les branches continuent à lui donner les moyens de ses innovations au service de nos industries.

p

édito

Comment l’IMT anticipe les besoins en formationpatrick hibon de frohen, directeur général du groupe imt

5

15 18

4 on en parle

5-9 au scanner

> Innovation pédagogique : des jeux et des enjeux

10-11 boîte à outils > VAE : les secrets des gagnants > Randstad enrichit le bassin d'emploi de Toulon 12 dans notre ADN > Un cahier technique et très pratique 13 people > Le sésame de Laurence Gruchet 14 in vitro > Nom de code AeroRiMac 15 on en parle 16-19 cas d’école > Comment comprendre et maîtriser les étapes

de la granulation > Comment l'IMT Massy accueille les TSPCI 20-21 on en parle > La Suisse entre dans l'Europe des Leonardiens > IFBC : le projet en marche 22-23 prospectives > «L'IFBC va accélérer nos connaissances

et nos savoir-faire biotech » 24 à noter

© t

. Bo

rred

on

« Industriels et Branches doivent continuer de nous donner les moyens d’innover. »

1 Conventions collectives nationales 2 Métiers des Industries Pharmaceutiques et Cosmétiques

Easy Lean favorise :• la compréhension des concepts,• la prise de conscience de l'utilité de la

démarche,• la motivation des acteurs,• la création de la documentation pour la

mise en place,• le suivi régulier.

Des fiches de formation clairesConstitué de fiches de formation claires et concises, easy Lean rend chaque outil concret et compréhensible. Les fiches sont elles-mêmes supportées par un cahier d’exercices avec corrigés permettant une applica-tion des notions théoriques.

Des chantiers d’améliorationeasy Lean prévoit également un accompa-gnement de la démarche des industriels en proposant, au-delà de la formation, de procéder à des chantiers d'amélioration par des trames types dédiées à chaque

outil et permettant une application directe sur le terrain.

En savoir plus :Joël Rancœur : [email protected]

L’IMT propose un nouvel outil, Easy Lean, créé par 4 apprentis dans le cadre de leur projet de fin d’études. Il doit aider les laboratoires à optimiser la mise en place d'une démarche Lean et de qualité. Un outil d'amélioration continue déjà testé et approuvé par les laboratoires Lilly.

Easy Lean : testé et approuvécommuniqué

Anne-Géraldine Rousseau, ingénieur procédés et méthodes-production chez lilly

« Le DVD a un triple intérêt : à la fois synthétique et complet, il permet de décrire simplement un grand nombre d’outils du Lean et 6 Sigma ; le système de fiches pratiques permet de s’assurer de la bonne compréhension des outils ; il permet de gagner du temps puisqu’une partie de la formation est en autoformation grâce au DVD dont l’utilisation est intuitive. »

Easy Lean, développé par Anthony Tissidre, Lucas Ferder, Angélique Diboun et Julie Anonier.

Page 3: VAE validée : L’IMT Massy L’IFBC, accélérateur les … 51.pdf · dossier p. 5. 2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3 ... > VAE : les secrets

passerelles n°51 i septembre 2012 54 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 5

au scanner

Un nouvel accord cadre avec Leo PharmaLe Groupe Imt vient de passer un accord cadre de partenariat/formation avec les laboratoires Leo Pharma. Volume d’affaires, contrats d’apprentissage et de professionnalisation, formations spécifiques intra-entreprise, places de stage, garantie de souplesse, de qualité, de réactivité et d’adaptation sont au programme.Un accord, qui, selon Pierre Cousin, directeur des ressources humaines du laboratoire, « est une excellente occasion de pérenniser notre collaboration, afin de continuer de mener, avec un organisme reconnu dans le milieu pharmaceutique, différents projets de formations ou de conseils dans le cadre du développement du site. Par ailleurs, c'est aussi, pour l'IMT, l'assurance de ressources financières permettant également son développement. Finalement, ce partenariat Leo Pharma / IMT est aussi la poursuite d'un objectif commun de développement. Une contribution gagnant gagnant ».

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

on en parle

Le préfet en visite à l’IMTLe préfet d’Indre-et-Loire, Jean-François Delage, est venu à la rencontre des jeunes professionnels de l’IMT le 29 mai. Une rencontre de proximité très appréciée des jeunes qui, dans l’Unité Technique, ont pu montrer quelles étaient leurs compétences et leur confiance dans leurs futurs métiers. La visite de l’Unité Technique a également passionné Jean-François Delage, nommé depuis octobre 2011 en Indre-et-Loire et qui découvrait l’IMT.

apprendre aujourd'hui

Innovation pédagogique : des jeux et des enjeux

Individualisation, jeux de plateau, tutorat, modulation, serious game, e-learning… face à un nécessaire retour sur investissement, la formation continue ne cesse d’innover. Avec quels résultats ?

n public plus individua-liste et plus hétérogène, moins d’argent à investir et pourtant la nécessité

de disposer de collaborateurs toujours performants dans un contexte changeant… Jamais, depuis 40 ans, la formation professionnelle n’avait suscité autant d’attentes de la part des entreprises comme des finan-ceurs publics, ni subi autant de contraintes. « Vingt jours de formation, ce sont vingt jours de production en moins. Eco-nomiquement, c’est difficile à supporter pour une entreprise », remarque Philippe Devaux, directeur Formation Corporate des laboratoires bioMérieux. « Nous nous demandons en per-manence comment faire mieux en moins de temps. » pour les organismes de formation, cette exigence se traduit d’abord par une forte personnalisation des parcours. « Le temps où nous re-cevions 15 stagiaires à la même date pour un même programme est révolu. Leurs disponibilités,

u... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.................................................................................................................................................................

Retour de MéditerranéeL’IMT revient de Tunisie et d’Algérie où il vient d’effectuer deux missions de prospection. Au pays du jasmin : rencontre avec l’Utica (l’équivalent du Medef français), les industriels nationaux et internationaux de la pharmacie, le ministère de la Formation professionnelle, la Direction de la pharmacie et du médicament, et des investisseurs, ont été à l’ordre du jour. Objectif : transposer le savoir-faire de l’IMT au service de ce secteur industriel.En Algérie, l’IMT était invité par l’A3P Algérie. Joël Rancœur, directeur adjoint en charge des formations industrielles et expert reconnu sur les formes sèches, accompagné du directeur général de l’IMT, a pendant deux jours, dispensé son expertise sur le thème « Le regard d’un spécialiste IMT Industries sur les grandes problématiques des procédés formes sèches ». Près de quarante industriels ont suivi cette conférence avec intérêt si on se réfère à leur interactivité et aux très nombreuses questions posées. Par ailleurs, de nombreux contacts ont été établis pour dispenser des formations sur d’autres domaines au dernier trimestre 2012.

FFP : réflexions au sommetEngagé au sein de la Fédération de la Formation Professionnelle (FFP) depuis plusieurs années au niveau régional, le Groupe Imt accentue son implication cette année. Depuis juin dernier, Bénédicte Desprin, directrice des ressources humaines et sociales du Groupe IMT, participe aux travaux de la commission sociale de la FFP en tant que membre de la Commission Paritaire de l’Emploi et de la Formation (CPEF) et en tant que présidente de la Commission paritaire d’Interprétation et de Validation (CPIV).Cet engagement de l’Imt au sein des instances nationales de la FFP a pour but d’apporter à la branche une contribution réflexive et déterminante sur l’évolution des métiers de la formation des salariés.

Joël Rancœur expose son expertise sur les formes sèches.

Bénédicte Desprin, DRH du Groupe IMT désormais dans les instances nationales de la FFP.

© t

. Bo

rred

on

© B

erti

Hann

a

© a

3p

Page 4: VAE validée : L’IMT Massy L’IFBC, accélérateur les … 51.pdf · dossier p. 5. 2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3 ... > VAE : les secrets

6 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°50 i mai 2012 6

au scanner au scanner

6 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 7

leurs rythmes, leurs niveaux, leurs capacités d’apprentissage sont tous différents. Aujourd’hui, il faut tout adapter », souligne Hervé Galtaud, directeur géné-ral adjoint de l’IMT. Il y a dix ans, une formation diplômante de 800 heures à l'IMT se découpait en six modules. Aujourd’hui, elle en compte une trentaine.

Du design à l’engagementLes compétences à acquérir prennent par ailleurs le pas sur les seules connaissances. « Les mutations technologiques et les nouveaux rapports dans l’entreprise ont montré l’impor-tance de la capacité à travail-ler avec autrui, à apprécier les situations et à résoudre des pro-blèmes nouveaux. Ce qui relève de la compétence », explique le spécialiste de la psychologie

cognitive et de la didactique, Gérard Vergnaud, directeur de recherches au CNrs à paris-VIII. Quant aux sciences cogni-tives, elles ont largement prou-vé la nécessité de l’engagement de l’individu dans le proces-sus d’apprentissage, soutenu par l’affectif et la motivation. pour le cours magistral, les jours donc sont comptés... Au-jourd’hui, il faut innover. Voire « designer », comme le préco-nise le livre blanc prospectif sur la formation professionnelle de l’Afpa, publié en 2011. Autre-ment dit, adapter la transmis-sion d’expérience et de savoir aux nouveaux modes de vivre, de penser et de travailler, afin de remettre le bénéficiaire « au cœur de la conception de l’offre ». Et, en la matière, les initiatives fleurissent.

Certains s’appuient sur des outils classiques, comme le tu-torat, particulièrement adapté à la personnalisation des pro-grammes. Chargé d’amener l’apprenant à revenir sur sa pratique dans une démarche réflexive, le tuteur peut assu-mer des fonctions plus larges. À l’Imt, il se préoccupe aussi des questions d’hébergement et de restauration car « un stagiaire en difficulté sociale ou familiale risque le décrochage », indique Hervé Galtaud.

Du plateau au jeuLa mise en situation, virtuelle ou réelle, comme sur le plateau technique de l’IMT, unique en son genre, permet d’apprendre, sans danger par le biais des « actions-erreurs » et par la ré-pétition des gestes. elle contri-

bue aussi à rendre concrètes des notions abstraites, comme le calcul des pourcentages par le pesage des matières pre-mières. « Mais attention : elle ne pourra jamais exactement rendre compte du contenu réel des situations de travail », pré-vient Gérard Vergnaud. La for-mation par projet, réalisation d’un prototype ou d’une mis-sion particulière, s’avère très motivante pour les intéressés. elle contribue par ailleurs à renforcer leur autonomie et à créer de fructueux liens entre pairs. Le jeu compte également de nombreux adeptes, à commen-cer par l’IMT qui en a inventé plusieurs. « Un bon moyen d’évi-ter l’ennui », assure philippe Nande, formateur du groupe, créateur d’une gamme entière dédiée notamment à l’appren-tissage des BPF et au contrôle qualité. « Une bonne pédagogie de détour », complète Chantal barthélémy-ruiz, chargée de l’enseignement du jeu dans la formation d’adultes à l’uni-versité paris-XIII 1. Idéal pour contourner les obstacles cogni-tifs, le jeu désinhibe, permet la

prise de recul et une approche différente, analogique, de la réa- lité. « Le jeu encourage égale-ment les échanges et efface pour un moment les lignes hiérar-chiques », ajoute Hervé Galtaud.

Des TIC2 à l’humain…

en format vidéo, les serious games à vocation pédagogique connaissent un incroyable es-sor : ils généraient 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires dans le monde et devraient, selon le cabinet de conseil Idate, rapporter sept fois plus en 2015. Leurs atouts : facilité d’utilisa-tion et d’évaluation, capacité à impliquer les participants, pos-sibilité d’apprendre par l’erreur et par la répétition, variété des contenus possibles, adapta-bilité aux différents types de public… Associé à sept orga-nismes de formation, l’Imt tra-vaille d’ailleurs sur la création d’un prototype, destiné à mieux faire connaître le monde de l’entreprise, à un public jeune ou demandeur d’emploi. Leur coût, de quelques dizaines de milliers d’euros à plusieurs mil-

Caroline Gadou, directrice générale des services formation-éducation de la région centre

Un Fonds régional pour innover« Problèmes matériels, manque d’héberge-ment ou de crédibilité des offres… Il existe trop de freins à la formation, alors qu’elle constitue un outil indispensable d’accession à l’emploi ou de progression. Et ceux qui en bénéficient restent souvent les plus qualifiés ! Cette situation constitue pour nous un pro-blème fondamental et une raison importante de faire évoluer qualitativement la formation. Afin de lutter contre le décrochage, cette der-nière doit s’adapter aux individus. La région Centre a par exemple initié des « Visas Libres Savoirs », sept formations en accès libre portant sur des savoirs importants, comme les langues vivantes. Plus de 30 000 sont dispen-sés chaque année. Mais nous avons aussi créé, cette année, un Fonds Régional pour l’Innova-tion Pédagogique (FRIP). Doté de 310 000 € en 2012, il doit encourager l’innovation pédagogique liée à l’alternance, à l’individua-lisation des parcours, à l’utilisation des TIC ou de la formation à distance. Notre objec-tif : susciter la coopération entre les acteurs du secteur, leur capitalisation intellectuelle autour de cette nécessaire inventivité. C’est un enjeu de société. »

« Les nouveaux rapports dans l'entreprise ont montré l'importance de la capacité à travailler avec autrui. »

Ci-dessous et ci-contre, des situations d'apprentissage à l'IMT où les cours alternent avec des mises en situation, qui permettent d'apprendre sans danger.

© t

. Bo

rred

on

© t

. Bo

rred

on

© t

. Bo

rred

on

1 Dans Actualité de la formation permanente, n°224-225, page 72 Technologies de l'Information et de la Communication

Page 5: VAE validée : L’IMT Massy L’IFBC, accélérateur les … 51.pdf · dossier p. 5. 2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3 ... > VAE : les secrets

8 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 9passerelles n°50 i mai 2012 8

au scanner au scanner

passerelles n°51 i septembre 2012 98 passerelles n°51 i septembre 2012

lions, peut cependant consti-tuer un frein non négligeable pour une efficacité parfois difficile à démontrer... « Si l’on vise à des apprentissages procé-duraux et que l’on s’ancre dans une action proche de la réa-lité, pourquoi pas ? Mais pour des notions plus complexes, il faut impérativement réintro-duire la médiation humaine. De plus, tout le monde n’est pas un gamer dans l’âme », relève Phi-lippe Useille, enseignant-cher-cheur en sciences de l’informa-tion et de la communication à Valenciennes. En tout état de cause, des phases de debriefing s’imposent : « Les apprenants ont besoin de conscientiser leur démarche. »

Du mieux en groupeegalement né des nouvelles technologies et présentant beaucoup d’avantages simi-laires, le e-learning (formation à distance via un ordinateur) fait lui aussi largement recette. Le cabinet d’études Ambient Insight research estime à quelque 41 Md€ son chiffre

d’affaires potentiel en 2015. sa grande force : offrir une acces-sibilité illimitée aux contenus, à la carte et parfaitement indi-vidualisée, en évitant a priori aux apprenants de se déplacer. « D’où un coût théorique bien moindre. Et c’est pourquoi nous déployons notre propre plate-forme chez bioMérieux, avec 50 modules dédiés aux vendeurs de produits, par exemple, complé-tés d’une version simplifiée pour les autres collaborateurs. Mais, dans le groupe, les collabora-teurs parlent 25 langues diffé-rentes. Tous n’y ont pas accès », détaille Philippe Devaux. L’IMT proposera bientôt plusieurs modules consacrés aux BPF. mais là encore, tous les appren-tissages, d’ordre comportemen-tal et managérial en particulier, ne peuvent s’acquérir derrière l’écran. L’expérience montre en outre l’importance du collectif, de l’environnement social : on apprend mieux dans une salle dédiée, au sein de l’entreprise et en groupe, que seul devant son ordinateur. Le médiateur s’avère également indispen-

sable pour préparer et mettre en place la formation, veiller à la bonne compréhension de l’outil et, surtout, aider le stagiaire à réfléchir à ce qu’il apprend. « Certains sujets néces-sitent une construction en com-mun, afin notamment de traquer les fausses croyances et les idées reçues », souligne Philippe De-vaux. La solution idéale passe sans doute par un mélange des genres. « Une petite remise à niveau en e-learning juste avant une formation en atelier, avec un jeu amusant pour contrôler les acquis en milieu de journée et une vidéo le soir… », ajoute-t-il. Aux formateurs de conce-voir, comme des ensembliers, les organisations les plus favo-rables…

Nadia Gorbatko

«Former n’est pas formater»Rendre la pédagogie plus pertinente, c’est l’objectif d’une équipe de chercheurs du Cren (Centre de Recherche en Education de Nantes), particulièrement dédié à la didactique professionnelle, c’est-à-dire à l’étude du contenu des pratiques mobilisées en situation de travail en vue de la formation. Interview croisée de trois de ses membres : Isabelle Vinatier (sa codirectrice), Grégory Munoz et Christine Vidal-Gomel.

Quelle approche spécifique privilégiez-vous ?Isabelle Vinatier : Énoncer « le professionnel doit être ca-pable de ceci ou cela » ne prend pas en compte la variabilité des situations. encore moins les savoirs implicites. en pre-nant en compte les situations professionnelles réelles, nous étudions donc les actions réel-lement mises en œuvre par les professionnels au travail afin de débusquer les savoirs théo-riques et pratiques réellement mobilisés. Ces principes orga-nisateurs de son activité pour-ront ensuite servir de support à la formation.Christine Vidal-Gomel : Notre moyen : l’enregistrement au-dio ou vidéo des gestes, suivi

d’un décryptage en compa-gnie de l’intéressé, action par action. Qu’a-t-il vu ? Qu’est-ce qui est significatif ? Cette méthode permet par exemple de comprendre comment les collaborateurs répondent aux contraintes contradictoires entre respect de la qualité, per-formance et préservation de leur propre santé et sécurité.

Une simple simulation ne peut-elle suffire à évoquer les situations de travail ?Grégory Munoz : Non, car elles

sont complexes et l’on ne peut pas prévoir tous leurs para-mètres. Cette analyse du tra-vail est essentielle pour bâtir une ingénierie de formation susceptible de favoriser le développement des compé-tences. Isabelle Vinatier : Nous l’avons vu avec des sages-femmes formées au diagnostic clinique lors de la consulta-tion du 8e mois de grossesse. en étudiant les interactions verbales entre elles et leurs patientes, nous nous sommes rendu compte que, faute d’une formation à l’écoute suffisante, face à des personnes stressées, que le protocole conseillé ne constituait pas une ressource suffisante mais, dans certaines

situations, une entrave au dia-gnostic clinique !

Qu’apporte cette analyse aux personnes concernées ?Isabelle Vinatier : On apprend beaucoup par l’action, mais encore plus par l’analyse de sa propre action. et l’effet se poursuit longtemps après la fin de l’action elle-même et de son analyse. Ce partage de l’ana-lyse pour comprendre, et non pour juger, entre un formateur et un professionnel, ce travail de distanciation conduit sou-

vent les intéressés à se recons-truire un pouvoir d’agir, à avoir envie d’expérimenter d’autres choses. C’est toute la différence entre formater et former…

Tout cela prend beaucoup de temps…Grégory Munoz : Oui, mais pour nous il est difficile de faire l’économie de cette analyse-là. et de toute façon, le temps de développement de l’être humain est un temps long. Certaines prises de conscience peuvent prendre des années !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

« On apprend beaucoup par l’action, mais encore plus par l’analyse de sa propre action. »

« On apprend mieux dans une salle dédiée, au sein de l'entreprise et en groupe, que seul devant son ordinateur. »

D’autres pistes à suivre (ou pas)

Les plateformes collaboratives pour échanger entre pairs.

Des vidéos postées sur des plateformes de type Youtube pour illustrer des gestes techniques.

Le théâtre pour sur-prendre, dédramatiser et mieux faire passer les messages.

La luminothérapie ou la diffusion d’arômes dans les salles pour détendre ou stimuler.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

inventés par l'imtLudipharm®, Cosmélud®, l'Eco du Cri® : apprendre en s’amusantSemblable à un jeu de l’oie, Ludipharm® déroule 64 cases numérotées sur un plateau. Les joueurs, une quinzaine par session de trois à quatre heures, progressent en répondant à des questions sur les BPF, organisées en trois grands thèmes : qualité, production, personnel-locaux-matériel. Les questions, adaptables à chaque entreprise, intègrent ainsi tous ses messages clés. « Il faut l’avouer, le sujet est fastidieux. Le jeu lui offre une dynamique différente », constate philippe Nande, concepteur de Ludipharm®, mais aussi, dans le même esprit joueur, de Cosmélud® et de l'Eco du Cri®.

En savoir plus :Revue Recherche en éducation n°4 (téléchargeable sur : www.recherches-en-education.net/).Actes du colloque Ouforep, juin 2011 (www.cren-nantes.net/spip.php?article134)Entretien avec Pierre Pastré, 2e colloque international de Didactique professionnelle, www.cren.univ-nantes.fr/10924601/0/fiche___pagelibre/

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Isabelle Vinatier est professeur des universités, docteur en sciences de l’éducation. Grégory Munoz est maître de conférences, docteur en sciences de l’éducation. Christine Vidal- Gomel est maître de conférences, docteur en psychologie et ergonome.

r e p È r e s

© t

. Bo

rred

on

© t

. Bo

rred

on

Page 6: VAE validée : L’IMT Massy L’IFBC, accélérateur les … 51.pdf · dossier p. 5. 2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3 ... > VAE : les secrets

passerelles n°51 i septembre 2012 1110 passerelles n°51 i septembre 2012

deux parcours

VAE : les secrets des gagnants

boîte à outils

Sandra Le Grandtechnicienne supérieure, en R&D, chez Septodont (laboratoire pharmaceu-tique dentaire).

Enfin un diplômePourquoi une VAE ? Le manque de diplôme, mais 22 ans d'expérience et des

compétences acquises à valoriser ! Un complément de formation me permettra de valider la totalité du titre TSPCI et d’évoluer vers d’autres postes.Du temps libre sacrifiéDes difficultés ? Préparer et rédiger le dossier dans les délais tout en continuant à exercer mon travail, faire des heures supplémentaires pour la collecte de tous les documents. L’accompagnement IMT, assuré à Massy par Olivia Garçon, s’est bien passé. Je m’appliquais à arriver aux rendez-vous en ayant rédigé un maxi-mum de choses. Il a fallu d’abord rédiger un premier dossier qui regroupe toutes les années d'expérience, emprunter les cahiers de laboratoire, des documents et des rapports, faire des recherches chez soi. Puis rédiger son « projet ». J’ai fait tout cela lors de mes journées de RTT, le soir et le week-end.Oral : un peu de trainingEt devant le jury ? J’ai préparé la soute-nance avec l’aide d’une amie qui a l’habi-tude de ces exercices. J’ai répété aussi la veille devant mon mari et mes enfants. Le jour J j'étais quand même très stressée mais ça s'est bien passé.

Alexandre Portierresponsable d’équipe sup-port chez Sanofi tours. s’est lancé dans la VAE en janvier 2012 pour obtenir le titre de tspCI avec 17 ans d’expé-

rience dans l’industrie pharmaceutique. Seul un module lui manque pour vali-der la totalité du diplôme.

Un bilan gagnant gagnantPourquoi une VAE ? Une occasion de faire le bilan sur mon expérience profession-nelle et d’obtenir un diplôme sans pénali-ser l’entreprise car on est très peu absent pendant cette démarche.Prévoir du temps pour rédigerDes difficultés ? Le temps personnel consacré à la rédaction du dossier est vraiment très important ! Il faut s’obliger à cibler les réponses. Le soutien de l’IMT dans cette étape a été primordial pour moi.Un jury conciliantEt devant le jury ? Grâce à ma fonction, je suis déjà habitué à m’exprimer en public. J’ai donc fait comme s’il s’agissait d’une réunion d’équipe avec pour seule diffé-rence, le temps limité. J’ai ressenti un peu de stress parce que l’enjeu était impor-tant pour moi. Mais le jury n’est pas là pour vous piéger, il échange simplement avec vous.

Bernard Le PabicTechnicien Process chez Reckitt Benckiser. Membre du jury. A accompagné huit personnes dans une VAE.

Quels bénéfices ? Chez Reckitt Benckiser, l’accom-pagnement des salariés dans leur démarche VAE permet d’atteindre deux objectifs : encadrer ses collabo-rateurs jusqu’à ce qu’ils obtiennent un diplôme et bénéficier d’opéra-teurs avec un bon niveau de compé-tences et pour certains une remise à niveau de certaines connaissances. Nous sommes passés de la produc-tion de produits d’entretien à celle de produits cosmétiques et donc avec des process de fabrication plus techniques, une réglementation plus pointue. Il était important d’avoir des salariés plus qualifiés.Quel soutien ? Reckitt leur permet aussi, sur leur temps de travail, d’élaborer leur dos-sier VAE et les aide dans cette étape. La peur de la feuille blanche est une étape qu’il faut dépasser. Je leur dis souvent qu’en VAE on ne peut pas échouer : on obtiendra, si ce n’est la totalité, au moins une partie du diplôme. C’est rassurant. Et une fois leur présentation effectuée, les per-sonnes sont plus sereines, plus à l’aise dans leur métier, plus motivées. C’est une expérience très riche humaine-ment.

Véritable passeport pour booster sa carrière, la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), permet d’obtenir un diplôme en mettant à profit son expérience professionnelle. Le dernier jury VAE (12 juin), a permis à neuf candidats d’obtenir une partie d’un titre IMT. Parmi eux, Sandra et Alexandre. Ils témoignent et donnent quelques conseils avisés...

Grâce au Contrat de professionnalisation intérimaire, Ipsen Signes a pu trouver du personnel formé et opérationnel en pharmacie industrielle sur le bassin toulonnais.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

boîte à outils

travail temporaire

Randstad enrichit le bassin d’emploi de Toulon

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

our la quatrième année, l’agence de travail tem-poraire randstad de tou-lon a déployé le dispositif

du Contrat de professionnalisa-tion intérimaire (CDPI). Dix per-sonnes ont été formées au poste d’opérateur de production en industrie de santé avec l’appui de l’IMT, sur 175 heures de for-mation. Selon Dominique Cas, responsable de l’agence rand-stad de toulon, « ce dispositif permet de former et de valoriser les compétences acquises par les collaborateurs intérimaires et de répondre au besoin de l’entre-prise Ipsen de Signes ».Le Groupe Imt propose ici une formation parfaitement adap-tée. Le contenu permet aux sta-giaires d’appréhender les BPF,

l’automatisme, la maintenance de premier niveau mais aussi la communication et les mathéma-tiques, des compétences trans-férables à d’autres secteurs d’activité, notamment l’agroa-limentaire, également présent sur le bassin de toulon.

ples candidats l’entreprise

« Au final c’est une grande satisfaction pour soi et pour l’entreprise. »

« Une démarche très positive, constructive et surtout une fierté personnelle. »

« C'est ma plus belle réussite de management »

en bref

chez msd santé animale

Développer l’expertise des techniciens de productionL’Imt accompagne le changement chez MSD Santé animale, site d’Igoville dans l’Eure, qui met en place depuis novembre 2011 une organisation de production en unité autonome de production. Quinze techniciens de production vont bénéficier entre juin et novembre 2012 d’une formation qui leur per-mettra de développer leur expertise technique.Pour les opérateurs, il s’agit de mieux connaître, comprendre et agir sur les équipements qu’ils ont à conduire. Cela les amène à mieux détecter un dysfonctionnement et à le traiter directement, sans faire appel aux techniciens de maintenance.Pour l’équipe de maintenance, il s’agit de réduire en temps et en nombre ses activités de réglages et de changements de formats afin de se recentrer sur son cœur de métier (maintenance préventive, plans d’amélioration et optimisation). Cela contribue à améliorer la productivité et la performance du conditionnement et à permettre un plus grand professionnalisme des personnes sur les tâches qui ont une vraie valeur ajoutée à leur niveau. Enfin, cela permet de donner une perspective d’évolution aux per-sonnes, de les mettre en situation progressive d’apprentissage et de créer une filière de développement professionnel.

Martine Bonnevay, responsable ressources humaines ipsen signes« Ces personnes sont dûment formées et sensibilisées à notre environnement professionnel. Elles sont sensibilisées aux contraintes liées au travail en salle blanche, un module spécifique aux formes stériles a même été développé. Elles s’intègrent ainsi plus facile-ment dans l’entreprise. A l’issue de cette session, certains intérimaires se verront proposer des missions au sein de l’entreprise. Nous comp-tons renouveler cette opération qui s'avère satisfaisante. »

Les premiers techniciens formés à la maintenance préventive.

Dominique Cas, responsable de l'agence Randstad de Toulon.

La diversité en plus

Ce dispositif intègre également le label Diversité, signé en 2009 par l’enseigne de travail temporaire. Ce CDPI a permis à trois personnes au statut de travailleur handicapé de se reconvertir en intégrant la formation.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

© ip

sen

Page 7: VAE validée : L’IMT Massy L’IFBC, accélérateur les … 51.pdf · dossier p. 5. 2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3 ... > VAE : les secrets

passerelles n°51 i septembre 2012 1312 passerelles n°51 i septembre 2012

sur les outillages de compression

Un cahier technique et très pratique

dans notre ADN

mt Éditions étoffe son cata-logue d’ouvrages et de publi-cations réalisées à partir de travaux collectifs menés avec

et pour les industriels. La filiale éditrice du groupe sortira en fin d’année « Les cahiers tech-niques » : un nouveau concept qui approfondit, sur une cen-taine de pages, une thématique unique, toujours sous un éclai-rage pratique et concret. Le premier titre de la collection portera sur les « bonnes pra-tiques d’utilisation des outil-lages de compression », outil indispensable des utilisateurs

industriels. Au sommaire : fon-damentaux de la compression ; généralités sur les outillages ; bonnes pratiques de montage et d’utilisation ; gestion des ou-tillages ; surveillance des zones d’usure ; entretien & métrolo-gie. Soit près de 100 pages illus-trées, avec la collaboration de plusieurs partenaires : EPMO, Patheon France SAS, Groupe IMT, Ima France et Korsch France, Ecopac-Fette.

En savoir plus : Éric [email protected]

people

Laurence Gruchet, jeune diplômée de la filière chimie, a conjuré son manque d’expérience en misant sur un contrat de pro avec l’IMT. Il lui a ouvert les portes de Sanofi Pasteur.

parcours d’imtiste

Le sésame de Laurence Gruchet

inq mois d ’ incert i -tude. Pas plus. Quand Laurence Gruchet dé-roule le fil de sa jeune

carrière dans l’industrie phar-maceutique, elle peut se félici-ter d’avoir croisé une propo-sition de l’Imt. « Finalement, explique-t-elle, je ne suis restée inactive que quelques mois, de juillet à novembre 2005, entre

mon retour d’Angleterre et mon entrée chez Sanofi. » La jeune femme a alors 22 ans, elle est titulaire d’un DUT de chimie passé à besançon et revient d’une année en Angleterre avec erasmus. elle s’installe alors à Lyon espérant y trouver rapide-ment un emploi. « Or, reconnaît la jeune diplômée, mon manque d'expérience professionnelle était un vrai frein. J'avais bien fait un stage dans une cimente-rie à la fin de mon DUT, mais ça ne suffisait pas du tout. »Laurence Gruchet croise alors, à Pôle emploi, une campagne d’information de l'IMT qui fait la promotion des contrats de pro pour devenir technicienne par alternance. elle avait un di-plôme supérieur, mais, à l’affût d’expériences professionnelles concrètes, elle candidate. Elle

c

i

entre en novembre 2005 chez Sanofi Pasteur. « Un vrai trem-plin », dit-elle car depuis, qua-lification, diplôme, progression professionnelle s’enchaînent : embauchée en 2007 comme technicienne chez Sanofi, elle devient responsable de zone en culture cellulaire en 2009. Depuis janvier, elle manage en mode projet une équipe de quatre personnes sur la pro-duction d’un nouveau vaccin et s’épanouit dans ce manage-ment de proximité. Le bénéfice apporté par l’IMT ? « Mon passage à l’IMT et les ren-contres professionnelles que j’ai faites à partir de là ont déter-miné ma vie actuelle », dit-elle tout simplement. Aujourd’hui, installée dans le Rhône, Lau-rence Gruchet a finalement décidé de rester en métropole.

conseil d’administration

Un séminaireen mai, les administrateurs du Groupe Imt se sont réunis au domaine des Thomeaux près d’Amboise, pour le traditionnel séminaire annuel. Ils ont pu abor-der les sujets d’actualité et travail-ler sur les multiples projets portés par l’IMT. Une visite privée du Clos Lucé avec Gonzague saint bris, propriétaire des lieux, a enchanté la soirée.

Des fournisseurs Didier Meyer, Getinge Life science, a intégré le CA du Groupe Imt et inaugure le nouveau collège fournisseur- équipementiers.

Le Généthon s'investit

Michèle Villaume, DRH du Généthon est entrée au CA du Groupe Imt. Le Généthon s’engage ainsi à participer aux développe-ments de nouvelles

formations « biotech » par des échanges de savoirs et de pratiques avec les formateurs IMT. Frédéric Revah, directeur général, d’ajouter « parce que Généthon Bioprod devra sa réussite à ses collaborateurs, il nous faudra recruter les meilleurs candidats, fidéliser nos salariés et maintenir un degré élevé de compé-tences et de talents ».

« Mon passage à l’IMT a déterminé ma vie actuelle »

1983 : Naissance à La réunion2002- 2004 : DUT de chimie à besançon2004 : erasmus en Angleterre2005 : Contrat de pro avec l’IMT chez Sanofi

r e p È r e s

Equipements process pharmaceutiques

www.sterigene.com [email protected]

Equipements salle propre

Outillage microcomprimés.

Un service IMT

Portail emploi gratuit pour les plus accueillantsLe service emploi et son site Internet, créés par l’Imt pour rapprocher diplômés et labora-toires, devient un service gratuit pour les entreprises qui parti-cipent à la formation des futurs jeunes professionnels : celles qui accueillent des stagiaires, jeunes en alternance, et/ou qui contribuent à leur formation via la taxe d’apprentissage. Les autres devront s’acquitter d’une contribution pour accéder au service qui, en 2011, a mis en ligne environ 300 offres d’em-ploi et de stages, hors contrats d’alternance. Net : www.imt-portailemploi.com

......................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Laurence Gruchet,responsable de zoneen culture cellulaire chez Sanofi Pasteur,

travaille sur le lancementd'un nouveau vaccin.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 8: VAE validée : L’IMT Massy L’IFBC, accélérateur les … 51.pdf · dossier p. 5. 2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3 ... > VAE : les secrets

passerelles n°51 i septembre 2012 1514 passerelles n°51 i septembre 2012

i

Des ateliers d’écriture efficaces Depuis sept ans, le Groupe IMT a mis en place des ateliers d’écriture pour aider les apprenants à maîtriser l’écrit profes-sionnel. Ces formations sont initiées par le conseil de perfectionnement et animées par deux de ses membres. elles s’adressent essentiellement aux TPCI et s’appuient sur Le petit scribe, guide de la rédaction édité par l’IMT. Les jeunes professionnels apprécient largement ce soutien éditorial.

Des visas pour l’Europe

Une promotion du CFA de l’IMT a de nouveau pu partir une semaine en Hongrie grâce au dispositif Trans’Europe Centre. Ce voyage pédagogique (visites de laboratoires en langue anglaise) et culturel (découverte du patrimoine) est devenu une expérience essentielle aux apprentis TPCI. Ce périple est financé à hauteur de 50 % par la région Centre, 40 % par le CFA et 10 % par les jeunes. Ainsi, fin mai, Saadika Harchi, présidente de la commission « Insertion, apprentissage, formation santé » à la région, a remis le visa trans’europe Centre à l’ensemble de la promo.

in vitro on en parle

Un concentréde Santé Beauté Bien-ÊtreLa première rencontre de la filière Santé Beauté Bien-Etre a eu lieu à l’Imt en mai dernier. La CCI touraine avait fort à propos organisé ce premier temps fort de tout un secteur sur le thème : « Osez l'export et élargissez votre réseau professionnel ». Une trentaine d’entreprises présentes ont pu échanger autour de trois moments clés : un retour d'expériences et témoignages de deux sociétés sur leur développement dans le monde ; des opportunités d'affaires à l'international avec l’intervention d’Ubifrance ; un networking : présentation de chaque entreprise en trois minutes pour favoriser les échanges avec les acteurs de la filière.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Des toiles et des châteauxDeux nouvelles expositions ont pris place dans le hall de l’Imt. en mai, les œuvres de l’artiste Thomas Desmond (ci-contre en haut), ont été très appréciées des jeunes professionnels de l’Imt ses toiles inspirées par des peintres majeurs lui permettent aujourd’hui de définir son propre style, par-fois violent et provocateur. En juillet, ce sont les jeunes du centre Montjoie, avec lequel l’IMT reste très lié, qui ont exposé un travail sur les châteaux de la Loire. D’autres expositions sont encore au planning pour le plus grand plaisir des jeunes, des salariés et des visiteurs de l’IMT !

Le petit scribe

?

≠ …

)

Guide pour être compris à l’écrit

en milieu professionnel

Le petit scribe

Guide pour être compris à l’écrit

en milieu professionnel

Le monde professionnel a le regard exigeant autant sur les

choses que sur la manière de les dire. S’il est un fait que les

mots sont le reflet de la pensée, écrire clairement devient un

impératif pour nos apprentis et nos jeunes professionnels.

La maîtrise de la langue française est donc une condition

incontournable pour travailler dans des industries qui ne

souffrent ni approximation ni interprétation.

Certes le marché regorge d’offres en ce qui concerne le bien

écrire. Mais il nous a semblé nécessaire d’intégrer l’écrit axé

sur notre métier, comme un outil précieux que l’on a sous la

main, bref, une boîte à outils.

Nous avons banni les grands concepts pour n’utiliser que des

mots compréhensibles par tous et à la portée de tous. Nous

souhaitons ainsi permettre aux apprenants de se « décomple-

xer » et donc de dédramatiser leurs déficiences à l’écrit.

Notre contribution n’a évidemment pas pour ambition de

remplacer d’autres ouvrages bien connus, mais d’être un outil

préparatoire à ces supports didactiques. C’est la seule préten-

tion du petit scribe.

© IMT Editions 2012 • N°ISBN : 978-2-9512535-6-8 • EAN : 9782951253568

Con

cept

ion

gra

phiq

ue

cou

vert

ure

: m

ille-

et-u

ne.

fr

Noël HILY • Jean-Jacques PÉRES • Michel PADONOU

sous la direction de Patrick HIBON de FROHEN

Le Groupe IMT, institut de formation professionnelle, édite plusieurs ouvrages

en lien direct avec son activité : former aux métiers de production des industries

pharmaceutiques et cosmétiques, un secteur de pointe nécessitant une grande

technicité. Ainsi, IMT Editions a déjà publié Phi 41, le seul ouvrage de Pharma-

cotechnie et Cosmétotechnie industrielles, et Bio3, unique publication sur les

technologies de production des biomédicaments.

Ces ouvrages sont disponibles sur le site Internet de l’IMT/Rubrique publications :

www.groupe-imt.com

? )≠ …

Le p

etit

scr

ibe

• G

uid

e po

ur

être

com

pris

à l’

écri

t en

mili

eu p

rofe

ssio

nn

el

........................................................................................

Un annuaire de qualité L’annuaire ISQ OPQF 2012 (la norme qualité des or-ganismes de formation) est arrivé. C’est une référence pour les entreprises qui cherchent un organisme certifié. Rappelons que l’IMT est qualifié dans six do-maines : Accompagnement de projets professionnels, Alternance, Formations à des métiers spécifiques, Ingénierie de formation - Pédagogie, Qualité Sécurité Environnement (QSE) et Développement durable.

l'utd associée à la recherche anti-bioterroriste

Nom de code AeroRiMac Le projet « AeroRiMac », financé par l'armée et conduit par DTF/AEROdrug (Tours), l’Inserm U618 (Tours) et différents partenaires dont l’IMT, travaille au développement d’un antidote capable de lutter contre une arme biologique redoutable : la ricine. Le point sur ses avancées.

nhalée, la ricine est une toxine qui dé-truit les poumons et entraîne la mort. Cette intoxication par voies respira-toires – la plus probable selon l’armée

– pourrait être contrée par l’anticorps thérapeutique 43RCA* dont l’efficacité de neutralisation de la ricine in vivo et in vitro a été prouvée. Mais plusieurs problèmes se posent. Les particules de ricine, très fines, vont se loger dans les alvéoles du poumon profond. pour atteindre sa cible, il est donc préférable que l’anticorps soit administré par voie pulmonaire.Or, aucun anticorps n’est actuellement ad-ministré par aérosol. De plus, l’anticorps,

liquide, est stocké à -80°C. Pour l’armée, c'est ingérable sur le terrain. L’enjeu des scientifiques est double : développer une formulation permettant de stocker facile-ment l’anticorps et pouvoir l’administrer par aérosol ; mettre au point un généra-teur d’aérosol (nébuliseur) compatible avec un dépôt de l’anticorps dans les al-véoles pulmonaires. Pour y parvenir cinq phases ont été définies dont les quatre premières sont en cours de réalisation :• la formulation est développée à l’aided’un procédé de lyophilisation de l’anti-corps : d’abord mis sous forme de poudre (plus stable), l’anticorps est ensuite re-

formulé sous forme liquide juste avant d’être aérosolisé. C’est dans cette phase de lyophilisation que l’IMT intervient (ci-dessous au niveau 1 du schéma) ;• l’élaboration du nébuliseur est quasi finalisée ;• le prototypage, l’industrialisation et l’étude de l’influence de l’aérosolisation sur l’activité de l’anticorps sont en cours.Quant à l’étape 5 – évaluation in vitro/ invivo – elle est prévue pour 2013.

Annelise Schonbach

Contact : DTF/AERODrug [email protected]

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

* Développé par l’IRBA (Institut de recherche biomédicale des armées)

Développement d’une formulation pour le stockage et l’aérolisation

+ +?

1Liquide (congelé)

Ac Anti-ricinePBS 1X~5 mg/mL

Étape préalablede changement

de Tampon :

Solide (poudre)

Eau stérile

Lyophilisation

Toxicité pulmonaire> Validation animale ! Anticorps dépendant

> Influence des excipients

> Microscopie> Absorbance> Phmétrie> Osmolarité

> FTIR Spectroscopie> DLS> Affinité

-40°C (3h)-10°C (14h)

0°C / 5°C / 10°C (3h/cycle)

> Citrate> Histidine

Tours

Additifs

Techniques d’analyse

Étude de l’influence de l’aérosolisationsur l’activité de l’anticorps4

Prototypage et industrialisation3

~15 mg/mL

Sous format aérosol

UMR CNRS 6239 (Tours)

Dispositif de reconstitution automatique

Intégrationdu système

pourl’industrialisation

Nébuliseuroriginal

> Toxicologie > Dépôt

Techniques d’analyse

+~15 mg/m

45 mg dans le nébuliseur

- pour une personne de 60 kg -

15 min de nébulisation

3 mL

PPF (animalerie)Tours

Développement d’un générateur à visée alvéolaire2

> Caméra ultra-rapide > Diffusion de la lumière (Spraytec) > Impacteur en cascade (NGI)

Techniques d’analyse

Tamis vibrant délivrantun VMD

aérosols 4 µm

+Réduction du VMD

aérosols 2 µm

Caractérisation de la physique de génération des aérosols par caméra ultra-rapide

Évaluation in vitro et in vivo du dispositif générateur d’aérosol-anticorps5

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 9: VAE validée : L’IMT Massy L’IFBC, accélérateur les … 51.pdf · dossier p. 5. 2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3 ... > VAE : les secrets

passerelles n°51 i septembre 2012 1716 passerelles n°51 i septembre 2012

Comment comprendre et maîtriser les étapes de la granulation

Les laboratoires Super Diet ont souhaité mieux maîtri-ser l’étape de granulation par voie humide, en amont de la compression. Ce procédé, classique pour les formes sèches (comprimés et gélules), est encadré par de mul-tiples paramètres critiques : • sur les grains, il est nécessaire d’obtenir une réparti-tion granulométrique homogène, • sur le comprimé, la masse, la dureté, l’épaisseur doivent être conformes aux attentes.

Les étapes de granulation sont soumises à des para-mètres critiques qu’il faut comprendre et analyser afin d’optimiser la fabrica-tion de comprimés.Dans le cas des Laboratoires Super Diet, nous avons sou-levé différents paramètres critiques sur le granulateur « Collette » (voir tableau ci-dessous).Après la granulation, vient l’étape de calibrage hu-mide. elle s’effectue sur un autre équipement. Cette

étape n’est pas utilisée par les Laboratoires Super Diet. Je leur ai expliqué l’im-portance de celle-ci pour une meilleure gestion des temps de séchage et une meilleure reproductibilité des granulométries (tailles des grains).suit le séchage du grain en étuve. À ce stade, les para-mètres critiques rencontrés sont le temps de séchage, la température de l’air et la quantité de grains sur les plateaux. Il est important

d’avoir une procédure har-monisée pour le contrôle d’humidité résiduelle des grains (le taux d’humidité est un facteur essentiel de la stabilité du produit dans le temps et de son compor-tement dans les machines de répartition).Enfin vient le calibrage à sec sur un calibreur rotatif. Les paramètres critiques sont le choix de la grille, la distance entre le rotor et la grille et la vitesse du rotor.

la problématiqueOnze personnes des labora-toires Super Diet ont été for-mées. Il s’agissait d’opérateurs de granulation et compression, de techniciens de maintenance et du chef de projet Recherche et Développement. Le Groupe Imt a proposé une formation en trois étapes :1 - Une première partie théo-riqueSur les matières premières : une série d’expériences phy-sico-chimiques a été effectuée avec les grandes familles d’exci-pients utilisées par les labora-toires Super Diet.Sur les équipements du site : une présentation des para-mètres techniques et galé-niques a permis d’harmoniser les connaissances du groupe en formation.2 - Mise en œuvre et résolu-tion de problèmesA l’aide de grains pédagogiques réalisés par la formatrice Imt*, les formés ont réalisé des tests

de la pharmacopée : écoule-ment, densité apparente, indice de compressibilité, granulomé-trie. Avec ces mêmes granulés, ils ont ensuite effectué des tests de compression sur l’équipe-ment du site. L’objectif était de comprendre l’impact des varia-tions d’un procédé de granu-lation sur les phénomènes de compression.3 - Suivi et conseil : La forma-trice a accompagné trois fabri-cations en conditions réelles sur le site. L’objectif était d’échan-ger sur les bonnes pratiques de granulation et de s’assurer de la compréhension de chacun sur les nouvelles connaissances acquises.

*La formatrice IMT a développé, en amont de la formation et sur les équipements de l’IMT, des grains pédagogiques inté-grant les grandes variations d’un procédé de fabrication d’une granulation par voie humide (solution liante et liant sec, temps de granulation, vitesse de granulation,…).

la solution : une formation en trois étapes

Lydie Gatineau, formatrice groupe imt :

« Nous avons apporté des solutions à chaque étape. »

cas d’école

Gwenaël Aubin, responsable d’unité de production formes sèches des laboratoires super Diet

« La formation IMT nous a permis de prendre du recul sur nos process » L'évolution de nos techniques de fabrication va de pair avec l’évolution des produits que nous formulons et fabriquons. Je pense particulièrement à l'étape de la compression de nos comprimés de plantes bio. Le travail de l’IMT nous a permis de mieux comprendre les paramètres critiques et d’améliorer notre fabri-cation. Nous travaillons maintenant sur de nouvelles procédures. Il y a eu une vraie prise de conscience des équipes et une réelle optimisation de nos process.

le commentaire

l’analyse

cas d’école

© s

tmic

roel

ctro

nics

- im

age

de m

arc

en bref

saint-jean-de-brayeRéflexion et créativité en duo chez DiorRemise de diplômes chez Dior à Saint-Jean-de-Braye (Loiret) pour 27 opérateurs le 13 juin dernier. Les salariés ont suivi une double for-mation, délivrée par le Groupe Imt (excipient, process, communication, gestion de projet) et la société de conseil ralph, dans le cadre d’un projet original de formulation par binôme. Une manière d’injecter de la réflexion dans le quotidien, mais aussi de faire preuve de créativité sur des produits nouveaux. Jean-Dominique Bosq, directeur du site, Nathalie bongibault, responsable RH et Laurianne Marigny, chargée de projet, ont remis les diplômes. Une troisième session est d’ores et déjà programmée à la rentrée.

val-de-reuilDéjà un anL’Imt peut faire un bilan positif après un an d’activité à Val-de-Reuil. Ce nouvel établissement, confor-table, facile d’accès, bien situé, a déjà accueilli dix-huit stagiaires OTPCI, aux parcours financés par le conseil régional de Haute-Normandie. La onzième promotion du CPI (Contrat de Professionnalisation Intérimaire), bâti avec Manpower pour Sanofi Pas-teur, s’est jointe à ce groupe d’OTPCI. Depuis avril, période de recrute-ment, les locaux sont utilisés pour réaliser différentes informations collectives. A la rentrée prochaine, l’établissement devrait accueillir un groupe de demandeurs d’emploi en formation tpCI, d’octobre 2012 à juin 2013, dispositif financé par le conseil régional. Un autre groupe de demandeurs d’emploi, en formation avec Pôle emploi sur le CAP CSI (conduite de système industriel), sera accueilli ponctuellement (une action pilotée par le Greta d’Elbeuf). Enfin, deux formations en contrat de pro d’un an sont attendues : une formation tpCI et douze personnes en CQP pour les laboratoires GSK.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Étape de mélange Étape de mouillage Étape de granulation

Paramètres critiques

> vitesse de la tripale

> taux de chargement

> vitesse de la tripale

> temps de mouillage

> Quantité d’eau et pression

> orientation de la buse de pulvérisation

> vitesse de la tripale

> temps de granulation

> Évolution de l’intensité

> courant du moteur de la tripale

Solutions apportées

> prise en compte de l’encrassement du couvercle de la cuve en fonction de la vitesse de la tripale, tout en préservant la qualité de l’homogénéité de répartition des différentes matières

> augmentation du temps de mouillage

> Diminution de la quantité d’eau et de la pression : le temps de mouillage était trop court, la quantité d’eau trop importante ce qui a un impact sur la taille des grains

> Diminution de la pression de transfert de la solution de mouillage

> modification de l’orientation de la buse

> augmentation de la vitesse tripale pour favoriser la granulation

> augmentation du temps de granulation pour mieux distinguer le mouillage et la granulation

> installation d’un ampèremètre pour suivre l’évolution du courant sur le moteur de la tripale.

Site concerné : les laboratoires Super Diet implantés dans la région Nord à Wavrechain-sous-Denain. Ils formulent, fabriquent et commercialisent des compléments alimentaires et des produits naturels à base de plantes. Ils commercialisent également quelques médicaments à base de plantes et de produits naturels. www.superdiet.fr

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .De gauche à droite : Mickaël Dessaint, Thomas Blanchard, Claire Farasse, Romain Gustin, Sandy Bernier-Pilarczyk et Gwenaël Aubin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

© s

uper

Die

t

Page 10: VAE validée : L’IMT Massy L’IFBC, accélérateur les … 51.pdf · dossier p. 5. 2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3 ... > VAE : les secrets

passerelles n°51 i septembre 2012 1918 passerelles n°51 i septembre 2012

Comment l’IMT Massy accueille les TSPCI

L’établissement Imt de massy reçoit de nombreuses demandes de formation TSPCI auxquelles il est souvent impossible de répondre positivement : candi-dat trop âgé pour suivre cette formation par apprentissage ou pas assez mobile pour suivre les cours du CFA de Tours, mais aussi absence de financement par la région Ile-de-France. Se trouvent ainsi exclus de cette opportunité les demandeurs d’emploi de plus de 26 ans, les apprentis tpCI souhaitant évoluer vers le tspCI ou les demandeurs d’emploi de moins de 26 ans qui ne souhaitent pas s’engager pendant 24 mois en apprentissage. À cela, s’ajoutent les cas de VAE partielles pour lesquels il faut proposer les modules de formation complé-mentaires nécessaires à la vali-dation totale du titre tspCI.

la problématiqueL’Imt a mis en place des contrats de professionnalisation. massy permet ainsi aux Franciliens et aux Normands d’être plus proches de leur lieu de formation. À partir de décembre, à l’Imt de massy, entre neuf et douze can-didats suivront pendant douze mois la formation tspCI par

alternance (trois périodes d'un mois en entreprise suivies d’une immersion de quatre mois). Cette solution permet également aux laboratoires de remplir leur obligation en nombre de contrats d’alternance en bénéficiant de l’accompagnement de l’Opca Defi (lire ci-dessous).

la solution

Site concerné : l’établissement IMT de Massy accueille chaque année, depuis 2009, une formation TSPCI (Technicien Supérieur en Pharmacie et Cosmétique Industrielles) en contrat de professionnalisation. Une solution d’avenir pour de nombreux candidats.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

cas d’école cas d’école

2 900 contrats de professionnalisa-tion financés en 2009, 3 700 en 2011 et « une hausse dont on pense qu’elle se maintiendra en 2012 »… Christophe Gay, directeur du développement et de l’animation du réseau de conseillers Opca Defi, confirme l’ancrage du dis-positif dans le paysage de l’emploi. Ce contrat, dont la valeur moyenne, toutes branches confondues, est évaluée à

8 300 euros, s’avère effectivement un bon investissement sur l’avenir selon l’organisme répartiteur qui conseille et accompagne les entreprises dans la formation de leurs salariés, du mon-tage du dossier jusqu’à la validation du contrat. « C’est devenu un outil de recrutement efficace pour l’entreprise et un outil d’intégration véritablement intéressant pour les bénéficiaires »,

insiste le responsable d’Opca Défi. S’ajoute, à l’intérêt évident de recruter du personnel formé maison, un autre bénéfice de l’alternance : « c’est véri-tablement une co-formation, souligne Christophe Gay, qui suppose la mise en place d’un accompagnement, un par-tage des connaissances dans la durée et cela crée une véritable dynamique dans l’entreprise ».

Christophe Gay, directeur du développement et de l’animation du réseau opca Defi

« Une vraie dynamique pour l’entreprise »

l’analyse

en bref

vernouilletDes pros chez LeoVingt personnes vont pouvoir être formées en contrat de professionnalisation par l’Imt pour répondre aux besoins de Leo Pharma. Le laboratoire est confronté à un besoin ponctuel de personnel qualifié pour occuper des postes de mirage. Pôle emploi a pu effectuer une vingtaine de recrutements selon la méthode de Recrutement par Simulation (MRS). Sous contrat avec Manpower pour six mois, ils ont bénéficié des modules courts conçus par l’Imt sur le site même.

lyonTPCI groupéÀ la demande de sept laboratoires, l’Imt a reconduit le dispositif de formation en contrat de pro sur des postes de conducteur d’équipement de fabrication et de conditionnement. Il a débuté en septembre pour 15 mois, selon une alternance de quatre semaines en centre de formation et sept semaines dans les laboratoires : Abbott, Aguettant, bioMérieux, Boiron, Famar, Sanofi Pasteur, Sicobel. Les dix stagiaires ne quitteront pas Lyon sauf pour trois semaines de mises en situation professionnelle prévues à tours.

marcy-l’étoileContrats de pro en série chez Sanofi PasteurSanofi Pasteur reconduit, pour la troi-sième fois et pour 9 mois, une action de formation destinée à 15 personnes sur des postes de fabrication de vaccins. Le parcours en contrat de professionalisa-tion, élaboré par le Groupe Imt, portera sur l’environnement pharmaceutique spécifiquement biotechnologique, et la compréhension théorique et pratique (UTD à Tours) des opérations de fabrica-tion des vaccins. Sanofi Pasteur engage également un projet de formation d’une vingtaine d’opérateurs de production en secteurs répartition, Lyophilisation, mirage et Conditionnement (150 à 200 heures). Enfin, un autre contrat a été conclu entre Sanofi Pasteur, l’AFPI rhodanienne et l’Imt pour former des techniciens régleur/maintenance.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Boris Burkhard, technicien supérieur chez sanofi pasteur

« Se former en conservant tous les avantages d’un salarié »

les commentaires

ntérimaire, boris a suivi une partie du titre OTPI lui permettant d’intégrer le laboratoire bohringer

à reims. plus tard, il s’est tourné vers le tpI, à Lou-viers, financé par la région Haute-Normandie. Enfin, il a intégré en contrat de profes-sionnalisation le tspI, avec les laboratoires GSK. De-puis, il travaille chez Sanofi pasteur comme technicien supérieur à la formulation.

« Lorsque j’ai décidé de suivre la formation TSPI, je souhai-tais rester salarié. C’est pour-quoi je me suis tourné vers le contrat de professionnalisa-tion. J’ai pu bénéficier d’une formation diplômante tout en ayant les avantages d’un salarié classique (salaire, avantages entreprises). De plus, on est considéré à part entière comme un salarié et non pas comme un sta-giaire. Les missions qui sont

confiées le prouvent. Pen-dant un an, je me suis formé et j’ai continué à acquérir de l’expérience, avantage consi-dérable pour mon employa-bilité. C’est d’ailleurs ce qui m’a permis, suite à un plan social, de pouvoir intégrer d’abord en CDD et mainte-nant en CDI les laboratoires Sanofi Pasteur. Je suis au-jourd’hui épanoui dans mon poste et ne souhaite que me perfectionner ! ».

i

Julie Leblanc, sanofi pasteur, a recruté Boris après son contrat de professionnalisation

« Les personnes qui sortent d’une formation en contrat de pro possèdent déjà une connaissance du monde pharmaceutique et de ses règles spécifiques. Elles ont également acquis des notions scientifiques en relation avec le métier de l'industrie pharmaceutique. »

Avez-vous le profil ?

Un TSPCI peut assister un manager sur des activités très diverses (qualification / validation, chantier Lean, SMED, 5S, réduction retour dossiers de lot,…). L’IMT recrute toute l’année. Les profils recherchés sont variés : scientifiques, techniques ou littéraires. Et les qualités requises importantes : curiosité, rigueur, méthode, esprit d’initiative, etc.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les contrats de pro Massy passeront 3 semaines dans l’UTD de Tours.

Toutes les informations sur les financements et formations sur opcadefi.fr et toutes les démarches simplifiées sur http://extranet.opcadefi.fr/

Boris Burkhard, ci-contre, chez Sanofi Pasteur, apprécie d’être considéré à part entière comme un salarié, et non comme un stagiaire.

© t

. Bo

rred

on

© s

anofi

pas

teur

Page 11: VAE validée : L’IMT Massy L’IFBC, accélérateur les … 51.pdf · dossier p. 5. 2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3 ... > VAE : les secrets

passerelles n°51 i septembre 2012 2120 passerelles n°51 i septembre 2012

on en parleon en parle

ferring pharmaceuticals accueille un jeune technicien

La Suisse entre dans l’Europe des Léonardiensinvestissement d’avenir

IFBC : le projet en marche

Pourquoi avoir choisi le pro-gramme Léonardo ?J’ai toujours voulu voir du pays. J’ai fait mon TPI en Alsace chez Lilly, mon TSPI en Rhône-Alpes chez bioMérieux et pour la suite je souhaitais partir à l’étranger pour pratiquer l’anglais. Je me disais que c’était le meilleur moyen de devenir plus efficace dans cette langue.

Que fais-tu précisément chez Ferring ?Je pilote un projet dont le but est de mettre en place une base de données alimentée automati-quement par des résultats pro-venant de différents départe-ments des sites danois et suisse*. Le but : centraliser toutes les informations disponibles sur un principe actif afin d’y appliquer

une MVDA (Multivariate Data Analysis) pour mettre en évi-dence des corrélations entre les différentes étapes de production du médicament, et prédire son comportement en production.

Que t’a apporté cette expé-rience ?Le sujet que j’ai traité pendant ces 6 mois de stage était im-portant et travailler en anglais a rajouté encore une respon-sabilité. Je ne pouvais pas me permettre de comprendre et de faire comprendre les choses à moitié à mes interlocuteurs. J’ai la chance d’avoir occupé un poste où la communication et la politique avaient un grand rôle. J’ai admis qu’il ne suffit pas de vouloir faire un projet, il faut convaincre les autres que

Un bâtiment en vueLes porteurs du projet IFBC (Univer-sités, Crous, Groupe IMT) ont d’ores et déjà constitué divers groupes de travail pour, par exemple, élaborer l’appel d’offres qui permettra de sélectionner un Assistant à Maîtrise d’Ouvrage (AMO), ou de travailler sur le futur PLU (plan local d’urba-nisme). Le bâtiment de l’IFBC sera en effet construit à tours, sur le nouveau site universitaire du plat d’etain. L’appel d’offres « concep-tion/réalisation » de cette plate-forme devrait être lancé fin 2012.

Des référentiels métiers avec les industrielsLes enseignants universitaires et ceux de l’IMT planchent sur les réfé-rentiels métiers des futures forma-tions « biomédicaments » et « bio-actifs Cosmétiques ». Après avoir élaboré celui du tsbI, l’Imt, notam-ment Audrey Ndata conseillère en ingénierie de formation, associé au cabinet CG Conseil, élabore celui du tsmeb (technicien spécialisé en Maintenance des Équipements Bio-technologiques). L’IMT vérifie avec les industriels l’adéquation forma-

tion-emploi de ce métier émergent. Les laboratoires Sanofi, Genzyme, Octapharma, ainsi que le Géno-pole et le Généthon bioprod d’evry apportent une aide précieuse dans l’élaboration de ces référentiels.

Deux projets complémentairesLe projet IFBC se développe paral-lèlement au projet Ease (European aseptic and sterile environment training center) porté par le cluster Alsace Bio-Valley. Un échange entre les responsables des deux pôles a permis de clarifier leurs champs d’action, qui devraient être com-plémentaires.Lire aussi page 22 et 23.

Pourquoi accueillir un Léo-nardien aujourd’hui ?J'ai toujours été favorable à l'ac-cueil de jeunes dans le monde professionnel. Cela leur donne l'opportunité de confronter les connaissances théoriques dans l'entreprise. Moi-même, j’ai bé-néficié de cette opportunité, je trouve normal de jouer à mon tour ce rôle de facilitateur.

Quels sont selon vous les avantages du Léonardo ?

Alexis est le premier léonardien dont je m'occupe. Je n'ai donc pas beaucoup de recul, mais c’est assurément un échange de bons procédés. Le stagiaire augmente son expérience et ses connaissances ; l'entreprise peut réaliser des projets rapide-ment, avec des jeunes motivés et flexibles qui ne demandent qu'à apprendre. C’est aussi une autre façon de tester et, peut-être, d’intégrer de nouvelles personnes.

Reprendrez-vous un jeune l’an prochain ? Si les projets que je mène le nécessitent et que l'intérêt d'autres stagiaires se manifeste, pourquoi pas ? Le profil d'Alexis répond clairement à un besoin de l'industrie, qui n'est pas toujours très bien identifié, en particulier en suisse. À travers le programme Léonardo, l'IMT élargit sa connaissance des be-soins, ce qui me semble une très bonne chose.

ce projet est aussi important pour eux.

Un conseil ? Le Léonardo est un programme que je recommande aux p e r s o n n e s p l u s aventurières que d’autres. Ce projet permet de se retrou-ver seul face à soi-même et de mesurer sa vraie capacité à la mobilité.

Pour la première fois depuis ses 14 ans d’existence, le programme européen Léonardo conquiert la Suisse ! Alexis Muller est accueilli par le laboratoire suisse Ferring Pharmaceuticals, spécialisé dans le développement et la vente de médicaments à base de peptides. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Alexis Muller, léonardien

« Un vrai test pour mesurer sa capacité à la mobilité »

André Jaquet, phD et product & technology support chez ferring pharmaceuticals

« Ce programme permet de détecter des besoins en compétences. »

Distribution

dʼexcipients

techniquesSourcing dʼactifs

pharmaceutiques

Lʼexpertise au service de vos projets…

* Ferring Pharmaceuticals emploie plus de 4 500 personnes dans le monde. Il possède des sites de production en suisse, mais aussi au Danemark, en Allemagne, en république Tchèque, en Chine, en Israël, en Argentine, en Écosse et au Mexique.

Alexis ( à gauche) et André Jaquet.

Le TOEIC à l'IMTLe Groupe IMT a été habilité pour faire passer le TOEIC Listening & Reading® en mai 2011. Ce test permet de mesurer et de certifier le niveau d'anglais général et professionnel des personnes dont la langue maternelle n’est pas l'anglais. Les compétences testées sont à la fois l’oral et à l’écrit. Une attestation personnalisée des résultats décrit les compétences du candidat, ses points forts/faibles et ses axes d’amélioration.À ce jour, le Groupe IMT a organisé trois sessions TOEIC. La première en septembre 2011 (pour les Léonardo XIII et les TSBI), la deuxième en mai 2012 et la dernière en septembre 2012.

Quatorze expatriés

Léonardo XIV, qui a débuté en janvier, a « expatrié » quatorze jeunes : un en Suède, un en Suisse, deux en Angleterre, deux en Ecosse et huit en Irlande.

Le programme Léonardo est cofinancé par la région Centre et l'Union européenne.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 12: VAE validée : L’IMT Massy L’IFBC, accélérateur les … 51.pdf · dossier p. 5. 2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3 ... > VAE : les secrets

passerelles n°51 i septembre 2012 2322 passerelles n°51 i septembre 2012

arnaud daguet et gilles thibault, scientifiques

« L’IFBC va accélérer nos connaissances et nos savoir-faire biotech»

prospectives

« De meilleurs anticorps mieux développés et mieux utilisés », telle est l’ambition du LabEx tourangeau MabIm-prove. Pouvez-vous nous en dire plus ?Arnaud Daguet : En France, une trentaine de biomédica-ments de la classe des anticorps thérapeutiques sont actuelle-ment sur le marché. mais aucun n’est issu de la recherche fran-çaise même si deux sont pro-duits sur notre territoire. Or, on en utilise tous les jours à l’hôpi-tal, ce qui coûte des sommes faramineuses. La balance com-merciale est donc déficitaire. Dans ce contexte, MabImprove

doit répondre à une exigence d’excellence scientifique pour prétendre aider les entre-prises de biotechnologies à se montrer compétitives dans la concurrence européenne, voire mondiale. La voie choisie par le LabEx piloté par le profes-seur Hervé Watier1 est d’étu-dier les anticorps monoclonaux thérapeutiques déjà utilisés dans le traitement de patholo-gies lourdes comme le cancer, la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn... Notre parti-cularité est de partir des biomé-dicaments utilisés quotidienne-ment, d’établir leurs actions chez les patients et de pousser

L’IFBC, l’Institut français des biomédicaments et des bioactifs cosmétiques offrira des formations qui allieront des connaissances universitaires et des compétences industrielles. Passerelles donne aujourd’hui la parole aux instigateurs « scientifiques » du projet, Arnaud Daguet et Gilles Thibault du Labex MabImprove, qui œuvrent au côté de l’IMT. L’IFBC devrait en effet permettre d’optimiser le développement pharmaceutique et l’utilisation clinique des anticorps en France. anticorps thérapeutiques et ou-

vert à des médecins, des phar-maciens et des scientifiques.

Les besoins français en termes de formations aux biotechnologies sont-ils très importants ?GT : Oui. D’un point de vue industriel, nous manquons sé-rieusement de professionnels formés aux techniques propres à la bioproduction. AD : Et ce, malgré l’explosion de cette classe de médicaments ! en 2010, le marché pharmaceu-tique mondial était estimé à 900 milliards de dollars ; celui des biomédicaments représentait 40 % de ce marché. En 2015, selon les projections de l’OMS, il en représentera 60 %. Cette prochaine inversion des parts de marchés entre biomédica-ments et molécules de synthèse doit être anticipée. Notamment, en formant aujourd’hui les tech-niciens de demain et en aidant à la diversification des équipes des entreprises pharmaceu-tiques qui veulent produire du biomédicament.GT : C’est pourquoi MabIm-prove a proposé la mise en place d’une formation de type biopro-duction, anticipant dès lors la création de l’Institut Français des biomédicaments et des bio-actifs Cosmétiques (IFBC).

L’IFBC sera donc en lien di-rect avec le LabEx ?AD : En effet l’IFBC, qui ouvrira ses portes en septembre 2014,

est un centre de formation créé parallèlement au projet formation d’excellence de Ma-bImprove. porté par le pres3 et l’Imt, il aura pour but de former en alternance des techniciens spécialisés en bioproduction, biotechnologie et biomédi-caments, grâce notamment au plateau technique géré par l’IMT, qui sera mis en place sur le nouveau site universitaire du plat d’Étain à tours. GT : Ce plateau technique, ou plate-forme de bioproduction, permettra de créer dans des conditions quasi industrielles des protéines recombinantes et des anticorps. La partie re-cherche du LabEx pourra d’ail-leurs utiliser ces équipements pour produire des anticorps destinés aux études précli-niques. Et dans les parcours de masters, la plate-forme pour-rait faire partie des enseigne-ments pratiques des étudiants.

Quels diplômes délivrera l’IFBC ?GT : L’Institut offrira des for-mations de plusieurs niveaux, du pré-bac jusqu’au master pro : des diplômes de techni-cien supérieur soit en mainte-nance soit en bioproduction, des licences pro sur le contrôle et l’analyse, etc. Les formations diplômantes de l’IMT spéciali-sées dans les biomédicaments (le tsbI et le futur tsmeb, voir schéma ci-contre) seront aussi dispensées à l’IFBC. Toutes les formations de l’institut seront ouvertes à la formation en alter-nance et à la formation continue pour ceux qui travaillent déjà dans l’industrie et qui veulent parfaire leurs connaissances ou se réorienter. Par ailleurs, l’IFBC devra permettre d’élaborer une passerelle entre les diplômes de techniciens et les licences ou les masters. Ainsi, les personnes en formation à l’IFBC – comme le tsbI – pourront intégrer des parcours universitaires plus classiques.

Annelise Schonbach

les analyses en laboratoire pour concevoir de nouveaux anti-corps améliorés. Gilles Thibault : Dans notre activité de recherche, la phar-macodynamie des anticorps, nous cherchons à comprendre certains mécanismes d’action des anticorps thérapeutiques. Le but est de détecter des pro-cessus nouveaux par lesquels les anticorps pourraient agir, d’établir des liens entre leur structure et leur activité ou de développer des méthodes de contrôle de qualité.

MabImprove a développé également un projet de for-mation...AD : Le LabEx articule en effet à son projet scientifique un pro-jet de formation dont l’objec-tif est de proposer des filières spécifiques à la thématique des anticorps thérapeutiques. GT : Le LabEx proposera de nouvelles formations de type master puis doctorat. Nous avons déjà créé, au sein du master ICMV2, un troisième parcours M2 dédié aux anti-corps thérapeutiques : « Immu-no-intervention et Anticorps thérapeutiques » (IMCVAT). Nous envisageons également la création d’un nouveau master national pour 2013 ou 2014. Dispensé sur plusieurs sites universitaires de la région, il sera exclusivement axé sur les

Docteur en pharmacie, Arnaud Daguet est manager scientifique du LabEx MabImprove et animateur scienti-fique du Groupement de Recherches (GDR) n°3260 du CNRS « Anticorps et ciblage thérapeutique ». egalement docteur en pharmacie, Gilles Thibault est profes-seur d’immunologie à l’université de tours et praticien hospita-lier au CHRU. Au sein de mabImprove, il codirige le groupe de travail « pharmacody-namie des anticorps », tout en étant respon-sable formation.

p r o f i l s

Recrutement FILIÈRES DE FORMATION IFBCEN ALTERNANCE ET CONTINUE

Master 1 Pro

Master 2 Pro

CQP biotechsDemandeurs d’emploi, salariés

Formation existantes complémentaires

Form

atio

n co

ntin

ues

Master Pro 1 et 2

Biotechnologies et Droit

Master ICMV

(parcours adossé au Labex MabImprove)

Master Bioindustries franco-croate

Parcours Biologie Moléculaire et Cellulaire

Parcours «Biotechnology» franco-polonais

Futur Master indifférencié «anticorps thérapeutiques»

(LABEX MabImprove)

Étudiants TPCI, TSPCI, DUT, BTS, L2 sciences

générales

Étudiants en Pharmacie, L3 Sciences

Étudiants en Pharmacie, et Chimie (spécialité :

conception, synthèse et analyse de molécules d’intérêt biologique)

TSBI(Technicien

Spécialisé en Bioproduction Industrielle)Formation de

niveau II (Bac+3) de 840 heures

TSMEB(Technicien

Spécialisé en Maintenance des

Équipements Biotechnologiques)Formation en cours d’élaboration de

niveau II.

L.ProContrôles et

analyses

: formations proposées par l’IMT

L.ProCosmétique

prospectives

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Emploi et formation « biotech » : quels sont nos besoins ? Dans le cadre du « plan compétences biotech 2015 »,

le Leem a enquêté auprès des représentants des différents métiers en développement et production « biotech » afin de mieux cerner les futurs besoins en compétences. Résultat : une Etude sur les besoins en compétences dans les Biotechnologies Santé (actualisée en 2010). Indispensable pour qui veut comprendre les évolutions de ce marché. À télécharger sur www.leem.org

Les biotechnologies à la loupe edité par l’Imt, Bio3 - Biotechnologies - Bioproduction – Biomédicaments est une référence

incontournable dans la connaissance des technologies de production des biomédicaments. résultat d’une collaboration étroite entre des experts de l’industrie, des universitaires, des équipementiers et l’équipe pédagogique de l’IMT, il est le premier ouvrage à explorer en profondeur les tenants et les aboutissants de la biotechnologie industrielle.130 euros – 65 euros pour les étudiants

Et pour aller encore plus loin L’observatoire des biotechnologies du Leem, paru en juin 2012, téléchargeable sur www.leem.org

Étude sur lesbesoins en

compétencesdans les

BiotechnologiesSanté

STR AT É G I EE M P L O I &

FORMATION

Synthèseoctobre 2011

BioLeem:Mise en page 1 14/11/11 10:52 Page 2

Gilles Thibault (à gauche) et Arnaud Daguet

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

pour élargir la réflexion

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 Hervé Watier est chef du service

Immunologie au CHRU de Tours, directeur du groupement de recherche CNRS « Anticorps et ciblage thérapeutique » et coordinateur du labEx MAbImprove

2 ICMV : Infectiologie Cellulaire et Moléculaire, Vaccinologie

3 MabImprove est porté par le Pres : Pôle de recherche et d’enseignement supérieur

LabEx MabImprove en chiffres25 mars 2011 : MabImprove est labellisé « laboratoire d’excellence » (LabEx) dans le cadre des Investissements d’avenir2 sites : Tours et Montpellier. 200 chercheurs 13 équipes de recherche (7 à Tours et 6 à Montpellier). 10 ans de financement pour un montant de 8 millions d’euros.

Page 13: VAE validée : L’IMT Massy L’IFBC, accélérateur les … 51.pdf · dossier p. 5. 2 passerelles n°51 i septembre 2012 passerelles n°51 i septembre 2012 3 ... > VAE : les secrets

24 passerelles n°51 i septembre 2012

© t

. Bo

rred

on

à noter

Les prochains Ateliers d’experts

En savoir plus et s’inscrire : imt-atex.com

Groupe IMT - Institut des Métiers et des Technologies Industries Pharmaceutiques et Cosmétiques38-40, avenue Marcel-Dassault • Quartier des 2 Lions • BP 600 37206 Tours Cedex 03 • Tél. 02 47 713 713 • Fax : 02 47 713 714 E-mail : [email protected] • www.groupe-imt.comDirecteur de la publication : patrick Bourdy • responsable de l’édition : patrick Hibon de frohen • rédactrice en chef : emmanuelle audoux • Direction éditoriale : anne-marie Jelonek (Bergamote presse : bergamotepresse.fr) • Direction artistique : mille-et-une.fr • ont participé à ce numéro : nadia gorbatko, annelise schonbach • photos : groupe imt, t. Borredon, Berti Hanna, ipsen, a3p, super Diet, sanofi pasteur • imprimeur : paul imprimerie • tirage : 4 200 exemplaires • Dépôt légal : septembre 2012 • n° issn : 1283-4610

Passerellesgroupe-imt.coml e l i e n a c t i f e n t r e l e g r o u p e i m t e t v o u s

Régie publicitaire : laurence Boscherie 06 07 66 96 04

En savoir plus et s’inscrire : Michèle Joly ([email protected])

Formations interentreprises• Bonnes Pratiques de Fabrication : Les 2 et 3 octobre 2012 Les 9 et 10 janvier 2013

• Formes sèches : Du 2 au 5 octobre 2012 Du 26 février au 1er mars 2013

• Formes semi-solides : Du 22 au 24 octobre 2012 Du 22 au 24 janvier 2013

• Technologie des machines automatisées : Du 6 au 9 novembre 2012

• Pesée : Du 20 au 22 novembre 2012• Sciences appliquées à l’industrie

pharmaceutique et cosmétique : Du 4 au 7 février 2013

...................................................................................................................................................................

25 et 26 septembreAtex coating en turbine perforéeEn partenariat avec Glatt Pharmatech, Roquette et Cophaclean :• Préparation des suspensions • Conduite du process de pelliculage • Maintenance des buses • Procédures de nettoyage

17 et 18 octobreAtex compactage et calibrageEn partenariat avec Alexanderwerk Rettenmaier et Pharm-alliance • Process de compactage sur WP 120• Mesure des « performances » des compacts• Troubleshooting• Vérifications techniques

© t

. Bo

rred

on

7 et 8 décembreL’IMT à l’heure du TéléthonLe Groupe Imt soutient la délégation d’Indre-et-Loire du Téléthon. Cette dernière lance dès la rentrée un jeu concours qui s’adressera aux élèves des classes de 3e et dont le gagnant sera récompensé lors du téléthon des 7 et 8 décembre prochains. En jeu : la participation à un atelier de l’Ecole de l’ADN de Poitiers, financé par l’IMT, qui invitera par ailleurs les classes participantes au concours à visiter ses installations.

12 décembreForum sur les études supérieures au lycée marmoutier de tours.

4 et 5 octobreL’Imt est présent au forum paris pour l’emploi, place de la concorde.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .