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Astrology
TRAITE D'ASTROLOGIETRAITE D'ASTROLOGIETRAITE D'ASTROLOGIETRAITE D'ASTROLOGIE
PAR LE COMTE
Henry de BOULAINVILLER
(1717)
Retranscrit par :
Frdric Touquet
SolunetSolunetSolunetSolunet: le Soleil, la Lune et les Etoiles.
http://www.solunet-astro.com
Henry Boulainviller, Henry Boulainviller, Henry Boulainviller, Henry Boulainviller, TRAITE DASTROLOGIE.TRAITE DASTROLOGIE.TRAITE DASTROLOGIE.TRAITE DASTROLOGIE. http://www.solunet-astro.com
1
SOMMAIRE.SOMMAIRE.SOMMAIRE.SOMMAIRE.
ARTICLE PREMIER.......................................................................................................... 3
Des qualits gnrales, dignits ou faiblesses des plantes. ........................................ 3
Dfinition des dignits et faiblesses......................................................................... 3
Dignits essentielles..................................................................................................4
De la rception. ........................................................................................................4
TRIPLICITES.............................................................................................................. 5
TERMES ET FACES .................................................................................................. 6
DES FAIBLESSES ....................................................................................................... 6
Des Faiblesses et degrs Puteaux.............................................................................. 6
De la prgrination................................................................................................... 7
De la fralit.............................................................................................................. 7
Des antices et contres antices et de leur dfinition. ............................................... 7
Dignits ou faiblesses accidentelles des plantes......................................................... 8
Mouvement parfait et dignit accidentelle des plantes........................................ 8
Rgles observer sur la lumire des plantes.......................................................... 8
Pour les suprieures.................................................................................................. 8
Pour les infrieures................................................................................................... 9
Des faiblesses accidentelles........................................................................................... 9
De la vitesse et tardivet, et de la rtrogradation. .................................................. 9
Rgles ce sujet...................................................................................................... 10
De la diminution de lumire. ................................................................................ 10
De loppression. ...................................................................................................... 10
De la conjonction avec le Soleil.............................................................................. 11
Rgles ce sujet....................................................................................................... 11
Dfinition du Casimi.............................................................................................. 12
Observation des apoges priges et nuds. ....................................................... 12
Rgle ce sujet. ...................................................................................................... 12
Observations sur la distance des plantes la terre. ..............................................13
Rgles particulires touchant la rception. ............................................................13
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2
ARTICLE SECOND..........................................................................................................15
Des qualits et dterminations spciales. ...................................................................15
Dfinition de ltat cleste. .....................................................................................15
Dfinition de ltat terrestre. ..................................................................................15
Dtermination dune plante par le signe o elle est place.....................................16
Dtermination dune plante par ses dignits et faiblesses. ......................................16
Exaltation plus forte que le domicile. ....................................................................16
Dterminations dune plantes en une bonne maison. ............................................17
Dterminations dune plante en une mchante maison.........................................18
Dtermination dune plante seigneur de deux maisons diffrentes. ......................19
Dtermination dune plante seigneur dune maison, lorsquelle se trouve dans
une autre. ............................................................................................................................ 20
2 Aot 1674 : Mr dOrlans................................................................................... 21
Dterminations de plusieurs plantes en une mme maison et de l'analogie. .......25
Louis XIV : 5 septembre 1638. ...............................................................................26
Roi Jean : 26 Avril 1319..........................................................................................27
Charles de France, Duc de Berry : 31 Aot 1638. ..................................................27
Abrg des dterminations des plantes par rapport aux maisons. ..........................31
Dterminations des plantes par leurs aspects. ......................................................... 32
Mr dOrlan. ........................................................................................................... 36
Dterminations des aspects compars entre eux. ..................................................... 38
Abrg des observations prcdentes .......................................................................43
Considrations pour former le jugement d'une plante suppose en la premire
maison..................................................................................................................................46
Observations spciales et abrges pour le jugement des aspects............................47
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3
AAAAAAAARRRRRRRRTTTTTTTTIIIIIIIICCCCCCCCLLLLLLLLEEEEEEEE PPPPPPPPRRRRRRRREEEEEEEEMMMMMMMMIIIIIIIIEEEEEEEERRRRRRRR
Des qualits gnrales, dignits ou faiblesses des plantes.Des qualits gnrales, dignits ou faiblesses des plantes.Des qualits gnrales, dignits ou faiblesses des plantes.Des qualits gnrales, dignits ou faiblesses des plantes.
Mon dessein n'est point de traiter ici d'aucune des manires qui servent
ordinairement d'instruction l'Astrologie. je ne prtends donner, ni la mthode de dresser
ou de calculer un thme cleste, ni le dtail des premires qualits supposes dans les
plantes ou les signes du Zodiaque; ni mme celui des significations des douze Maisons du
Ciel. Je suppose tous ces principes connus, aussi bien que ceux de la sphre et des
mouvements des toiles; mais je crois qu'il est important d'examiner en peu de lignes ce
que l'on appelle dignits et faiblesses, essentielles ou accidentelles des plantes; d'autant
que les Modernes ont ajout quelques observations nouvelles ce que les anciens nous en
avaient transmis.
La puissance ou faiblesse attribue une plante, constitue dans sa dignit, n'a
certainement d'autre principe que par la nature mme ; mais comme l'on n'en a dvelopp
et connu les ressorts, ainsi que l'tendue de leurs forces, que par une exprience qui s'est
augmente ncessairement jusqu' notre ge, on ne saurait croire raisonnablement que
Ptolme et les Anciens matres aient tellement puis cette matire que les Modernes
n'aient pu rien y ajouter de nouveau, ni supposer que le got et le jugement des Anciens
aient t si srs que lon ne puisse rien rejeter aujourdhui de ce qu'ils ont adopt souvent
avec plus de crdulit et de superstition que de raisons solides. C'est aussi pourquoi je me
propose dans cet ouvrage de profiter, autant que je le pourrai, de tout ce qui a t dit, soit
par les Anciens, soit par les Modernes indiffremment, quand je le trouverai fond sur la
nature, et convenable la raison, ou conforme l'exprience.
Dfinition des dignits et faiblesses.Dfinition des dignits et faiblesses.Dfinition des dignits et faiblesses.Dfinition des dignits et faiblesses.
On appelle dignits, ou faiblesses essentielles, celles qui ne sont point sujettes
changer, et dignits ou faiblesses accidentelles celles qui changent par le cours naturel des
plantes ; ou pour l'expliquer plus brivement, les premires sont attaches aux lieux, et les
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secondes dpendent du mouvement et de la relation que les plantes peuvent avoir les
unes aux autres.
Dignits essentiellesDignits essentiellesDignits essentiellesDignits essentielles
Les dignits essentielles sont celles de Maison, dExaltation, de Joie, de Triplicit, de
Terme, et de Face. Il serait trop long, et mme inutile, de traiter de chacune en particulier,
surtout s'il fallait examiner la cause des diffrents degrs de force que ces dignits sont
estime communiquer aux plantes. Il suffira donc d'observer qu'elles sont tablies sur les
convenances que les plantes ont t reconnues avoir, non seulement avec certains signes
ou constellations du zodiaque, mais avec certains degrs des mmes signes ; que les noms,
que lon a donns ces diffrentes espces de dignits, sont d'ailleurs aussi arbitraires que
l'estimation des diffrents degrs de force qu'on leur attribue, qui ne se distinguent
rellement que par le plus et le moins; et toutefois qu'il est absolument ncessaire de se
former une notion sre de ces espces de dignits et de leurs forces estimatives, parce que
cest l'objet qui revient le plus frquemment dans la pratique.
De la rception.De la rception.De la rception.De la rception.
La rception, prise dans l'acception commune, n'est autre chose que l'change ou la
commutation entre deux plantes de quelqu'une de ces espces de dignits, comme si par
exemple, Saturne se trouvait au Taureau, la Lune tant dans la Balance; pourvu toutefois
que cette rception ne se passe pas en signes de nature contraire, comme le Lion et le
Verseau, l'Ecrevisse et le Blier, ou le Capricorne. Mais dans l'tat commun, la rception est
estime donner la mme force aux plantes que si elles taient dans leurs propres dignits.
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TRIPLICITESTRIPLICITESTRIPLICITESTRIPLICITES
Les rgles concernant les triplicits, Igne, Aqueuse, Arienne, Terrestre, sont celles-
ci :
1) La plante en sa triplicit est estimes avoir trois degrs de force de plus que celle qui
n'y est pas.
2) La plante en sa triplicit qui se trouve sur la terre a quatre degrs de force de plus
que celle qui ny est pas, en supposant les choses gales d'ailleurs.
3) La plante, diurne sur la terre de jour, et nocturne sur la terre de nuit, tant aussi en
sa triplicit, a cinq degrs de force de plus que celle qui est en disposition contraire.
4) En cas contraire, la nocturne sur la terre de jour, et la diurne sur la terre de nuit, perd
un degr de la force quelle aurait d'ailleurs.
5) La diurne et la nocturne tant galement sous la terre, la diurne aura un degr de
force de plus que l'autre de jour, et la nocturne de nuit.
6) Le troisime Seigneur de la triplicit, qui est nomm le participant, a plus de force s'il
est sur la terre de jour, que le diurne sous la terre; et de nuit, que le nocturne tant
pareillement sous la terre.
7) Le Seigneur de la triplicit, dignifi, ou fortifi par des aspects favorables, doit
toujours tre prfr ; et par ce terme de prfrence, il faut entendre qu'il a plus de force et
de signification que les autres Seigneurs de la mme triplicit.
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TERMES ET FACETERMES ET FACETERMES ET FACETERMES ET FACESSSS
Lusage principal des termes et des faces se doit rapporter au jugement des Directions,
suivant que les lieux hylligiaux sont ports successivement dans l'ordre des signes. En
connaissance de quoi, le Seigneur du terme dans lequel ils sont parvenus, prend leur
gard le nom de diviseur, duquel la considration est trs importante, par rapport l'tat
o il se trouve chaque anne en chaque rvolution.
DES FAIBLESSESDES FAIBLESSESDES FAIBLESSESDES FAIBLESSES
Des Faiblesses et degrs Puteaux.Des Faiblesses et degrs Puteaux.Des Faiblesses et degrs Puteaux.Des Faiblesses et degrs Puteaux.
Les faiblesses essentielles des plantes, sont au nombre de deux, l'exil et la chute,
opposes aux dignits de Maison et d'exaltation; et cette faiblesse se mesure par degrs, de
mme que la force, avec cette circonstance, qui leur est aussi commune que comme
l'exaltation et la Joie sont estimes plus efficaces dans le voisinage de certaines parties de
chaque signe, de mme les faiblesses deviennent plus nuisibles la signification des
plantes dans la proximit de certains degrs, opposs aux premiers qui sont nomms
Puteaux, pour exprimer que la plante se trouve dpouille de toute vertu, quasi in puteo
foret.
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De la prgrination.De la prgrination.De la prgrination.De la prgrination.
Il y a une troisime espce de faiblesse locale, qui s'appelle prgrination, en laquelle
tombe la plante qui ne possde aucune sorte de dignit dans le lieu o elle est place.
Toutefois l'infortune qui en rsulte n'est autre que de la soumettre au domaine et au
pouvoir du Seigneur du lieu, particulirement s'il jette sur elle, ou dans sa proximit,
quelque puissant aspect.
De la fralit.De la fralit.De la fralit.De la fralit.
La plante, laquelle tant prgrine, ne reoit aucun aspect, ni de son Seigneur, ni
d'un autre. est nomme fralefralefralefrale, et porte toujours quelque signification importante
touchant les murs et le caractre. Mais si la plante, qui est sans aspect a quelque dignit
dans le lieu o elle se trouve, elle est dite simplement solitairesolitairesolitairesolitaire, ce qui se doit observer
particulirement par rapport la Lune, dont la solitude n'est cense entire que quand elle
ne rencontre aucun aspect pendant le cours de son mouvement diurne.
Des antices et contres antices etDes antices et contres antices etDes antices et contres antices etDes antices et contres antices et de leur dfinition. de leur dfinition. de leur dfinition. de leur dfinition.
Outre les dignits et faiblesses ci-dessus marques, il y en a d'une autre espce qui se
rapporterait plus convenablement la nature des aspects, mais qui ne consiste pourtant
que dans la proprit des lieux, parce qu'elle dpend de la partie des arcs diurnes ou
nocturnes que les plantes dcrivent chacune part. C'est ce que l'on nomme
communment anticesanticesanticesantices et contre anticescontre anticescontre anticescontre antices, dont on obtient la connaissance par le moyen
des Dclinaisons qu'il est toujours ncessaire de calculerDclinaisons qu'il est toujours ncessaire de calculerDclinaisons qu'il est toujours ncessaire de calculerDclinaisons qu'il est toujours ncessaire de calculer exactement en chaque naissance,
et en chaque Rvolution pour estimer les vritables forces ou faiblesses des astres, tant en
consquence de leur mlange, que de leur position. Il faut pourtant savoir que ni antices,
ni les contre-antices ne sont les jamais ni bons ni mchants par eux-mmes, et qu'on ne
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les doit estimer que par rapport la qualit des astres, qui ont entre eux cette espce de
communication, comme on le verra plus en dtail, dans l'article particulier des aspects.
Dignits ou faiblesses accidentelles des plantes.
Mouvement parfait et dignit accidentelle des plantes.Mouvement parfait et dignit accidentelle des plantes.Mouvement parfait et dignit accidentelle des plantes.Mouvement parfait et dignit accidentelle des plantes.
Les dignits ou faiblesses accidentelles des plantes doivent tre considres, ou par
rapport leur mouvement, ou par rapport leur lumire. Le premier est parfait quand la
plante est directe, et que sa vitesse approche de celle qui lui est naturelle, c'est--dire de
son moyen mouvement. La lumire est aussi parfaite, lorsque la plante est libre des
rayons du Soleil, et qu'elle en renvoie beaucoup vers la terre. Voici les principes et les
rgles que l'on doit savoir et observer pour cette matire.
Rgles observer sur la lumire des plantes.Rgles observer sur la lumire des plantes.Rgles observer sur la lumire des plantes.Rgles observer sur la lumire des plantes.
1) Les plantes n'ayant point de lumire propre, il en faut conclure que c'est leur
configuration avec le Soleil qui l'augmente ou la diminue.
2) Les plantes sont situes autour du Soleil avec une telle diffrence, qu'il y en a trois,
Saturne, Jupiter et Mars, qui sont dites suprieures, lesquelles tournent de telle faon
autour du Soleil, qu'elles embrassent la Terre dans le cercle qu'elles dcrivent; et qu'au
contraire il y. en a deux autres, savoir, Vnus et Mercure, qui sont appeles infrieures,
parce qu'elles roulent entre le Soleil et la Terre; de sorte que l'orbe de leur mouvement est
renferm par celui de la Terre; et de cette diffrente Position des unes et des autres, il suit
un nombre de consquences :
Pour les suprieures.Pour les suprieures.Pour les suprieures.Pour les suprieures.
1) l'gard des suprieures, qu'elles nous paraissent quelquefois opposes au Soleil,
raison de quoi leur lumire nous parat si pleine, que l'on n'aperoit aucun dfaut dans
leur rondeur; ce qui nous devient d'autant plus sensible qu'en cet tat elles sont moins
loignes de la Terre.
2) qu'au contraire le temps de leur quadrature avec le soleil, est celui o leur lumire
semble la plus diminue, c'est--dire celui o elles en renvoient le moins vers la terre.
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Pour les infrieures.Pour les infrieures.Pour les infrieures.Pour les infrieures.
3) l'gard des infrieures, que non seulement elles ne peuvent jamais nous paratre
opposes au Soleil, mais qu'elles lui sont rellement conjointes quand elles se trouvent
immdiatement au-dessus et au-dessous de lui notre gard; d'o il arrive que
l'augmentation de lumire, lui constitue la force et la dignit des plantes, n'est point la
mme dans les suprieures et dans les infrieures; comme leurs faiblesses ne sont point
aussi les mmes.
4) L'orientalit dans une suprieure, et l'occidentalit dans une infrieure, est la
premire sorte de dignit qui convienne une plante par rapport sa lumire. D'autant
qu'alors l'une et l'autre, chappes des rayons du Soleil, commencent faire sentir leur
lumire la Terre. Il faut pourtant observer, l'gard de Vnus et de Mercure, que
lorientalit suprieure est prfrable l'occidentalit infrieure, parce que vritablement
leur force doit toujours tre mesure par la plus grande ou moindre quantit de lumire
qu'elles jettent vers nous.
5) Par la mme raison l'occidentalit ne doit pas tre regarde dans les suprieures
comme une imperfection absolue, puisque si elle se trouve, depuis la seconde station
jusqu' la distance de 23, o commence l'impression des rayons du Soleil, elle est
prfrable la rtrogradation, sinon par rapport l'abondance de lumire, du moins par
rapport la perfection du mouvement; et mme il y aurait lieu de soutenir que la plante
suprieure occidentale, entre la seconde quadrature et la seconde station, doit tre
prfrable, c'est--dire qu'elle doit tre cense avoir plus de force quune infrieure
orientale entre la premire quadrature et la premire station.
Des faiblesses accidentelles.
Les faiblesses accidentelles, opposes aux dignits, doivent pareillement tre
considres, par rapport au mouvement, et par rapport la lumire.
De la vitesse et tardivet, et de la rtrogradation.De la vitesse et tardivet, et de la rtrogradation.De la vitesse et tardivet, et de la rtrogradation.De la vitesse et tardivet, et de la rtrogradation.
Dans la premire espce, on observe la tardivet, la vitesse excessive et la
rtrogradation. Il est vrai nanmoins que toutes les trois ne sont que des apparences, vues
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de la Terre, et qui n'ont rien de rel; mais l'exprience fait pourtant connatre que ce ne
sont pas des apparences vaines, par rapport la Terre, dont la masse totale reoit diffrentes
impressions, selon ses mouvements, plus ou moins rapides ou rtrogrades. Voici les rgles
communes sur ce sujet.
Rgles ce sujet.Rgles ce sujet.Rgles ce sujet.Rgles ce sujet.
1) La rtrogradation ne prjudicie point la lumire des plantes suprieures; mais
comme elle corrompt leur mouvement naturel, il rsulte des effets plus certains, en mme
temps qu'ils sont dtermins l'imperfection.
2) La rtrogradation des infrieures est galement contraire leur mouvement et leur
lumire; et on remarque aussi qu'elle leur est extrmement prjudiciable, particulirement
Vnus, dont l'abondance de lumire fait toute la force.
3) La tardivet est une dpravation d'un mouvement, qui ne saurait manquer de
produire des effets fcheux, principalement lorsqu'elle amne la rtrogradation la suite;
c'est ce qui devient d'une trs importante considration dans le jugement des directions.
4) La vitesse excessive est une autre corruption du mouvement, dont l'effet se
manifeste particulirement en Mercure.
De la diminution de lumire.De la diminution de lumire.De la diminution de lumire.De la diminution de lumire.
La diminution de lumire a aussi ses rgles spciales dont l'observation est trs
importante.
De loppression.De loppression.De loppression.De loppression.
1) L'oppression par les rayons du Soleil se distingue en simple oppression et en
combustion. L'on conoit assez, cet gard, comment il arrive que la trop forte lumire
du Soleil absorbe celle des autres astres qui se trouvent proches de lui.
2) La simple oppression n'a naturellement d'autre effet que celui d'affaiblir l'action de la
plante, par rapport sa lumire ; mais elle est d'une consquence bien plus grande quand
la plante est occidentale ou suprieure que quand elle est orientale ou infrieure. En
gnral, cette faiblesse doit toujours tre estime proportionnellement la proximit du
Soleil, et l'espce de mouvement qui en approche ou en loigne la plante.
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3) Les suprieures occidentales sont dites tre sous les rayons, 17 de distance; et
lorsqu'elles sont orientales, on les suppose sorties des mmes rayons 12.
4) Le contraire se doit dire des plantes infrieures, qui sont estimes hors des rayons
12 de distance occidentale, et y entrent 17 de distance orientale, si toutefois elles sont
leves sur le Soleil; car lorsqu'elles sont rtrogrades (indice certain qu'elles courent entre
le Soleil et la Terre), elles sont dites sous les rayons la distance de 20 d'un ou d'autre
ct.
5) Les latitudes loignent ou approchent les plantes du Soleil, eu gard leur cercle de
position et la partie du ciel, ascendante ou descendante, dans laquelle elles se trouvent.
La combustion est une proximit plus grande du Soleil que celle de la simple
oppression; et son effet est jug trs dommageable aux plantes qui la souffrent; d'autant
que la trop grande chaleur et activit du Soleil absorbent toute leur vertu, et consomment
leur influence. On tend la combustion 7 degrs et demi, devant et aprs le Soleil.
De la conjonction avec le Soleil.De la conjonction avec le Soleil.De la conjonction avec le Soleil.De la conjonction avec le Soleil.
On distingue nanmoins dans cet espace les degrs qui forment une conjonction
partile avec le Soleil; et alors, loin que la plante souffre de dommages de la combustion,
on juge que, l'union de ses forces particulires avec les siennes opre un effet beaucoup
plus considrable que si elle agissait seule. Les rgles observer dans les conjonctions avec
le Soleil sont celles-ci :
Rgles ce sujet.Rgles ce sujet.Rgles ce sujet.Rgles ce sujet.
1) La plante conjointe avec le Soleil n'a de force qu' proportion de la dignit qu'elle
possde, dans le lieu du Soleil, ou dans le sien.
2) La conjonction des suprieures orientales s'tend jusqu' 4, et profite peu quand
elles sont occidentales ou la distance d'un degr.
3) La conjonction des infrieures leves sur le Soleil doit tre regarde comme celle des
suprieures, la diffrence que leur tat le meilleur est l'occidentalit.
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Dfinition du Casimi.Dfinition du Casimi.Dfinition du Casimi.Dfinition du Casimi.
4) Mais quand les infrieures sont au-dessous du Soleil, elles ne sont estimes en
vritable conjonction avec lui, que lorsqu'elles sont en mme degr de longitude, sans
latitude, ou dit Casimi que leur cercle de position les place prcisment sous le disque du
Soleil : alors elles sont dites possder la dignit qui est nomme Casimi , laquelle est
considre comme la premire dont elles puissent tre revtues.
Observation des apoges priges et nuds.Observation des apoges priges et nuds.Observation des apoges priges et nuds.Observation des apoges priges et nuds.
On doit encore considrer les plantes raison de leur situation dans l'orbe, ou
cercle qu'elles dcrivent autour du Soleil, selon les rapports qu'elles ont avec la Terre; et
l'on y observe quatre points principaux : les lieux o elles sont estimes le plus loin ou le
plus proche de la Terre; et les nuds ou elles n'ont point de latitude. Les observations sur
cette matire se rduisent ceci :
RgRgRgRgle ce sujet.le ce sujet.le ce sujet.le ce sujet.
1) Que les plantes loignes de la Terre ont une action plus faible, et par consquent
plus proportionne la constitution des corps sublunaires; ce qui la fait estimer plus
favorable.
2) Que les plantes en leur Prige, c'est--dire proches de la Terre, causent toujours de
plus violentes mutations dans les masses dont notre globe est compos; et que, par
consquent, leur action, quoique plus puissante, n'en est pas plus favorable la faible
constitution des hommes.
3) Que les plantes dans leurs nuds jettent des aspects beaucoup plus forts qu'ailleurs,
par la raison qu'elles n'ont aucune latitude et qu'elles tombent prcisment dans
l'cliptique; d'o il arrive que les Directions des lieux hylgiaux au corps de ces plantes, ou
leur rayon, en ont un effet beaucoup plus grave et plus certain.
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Les Apoges et Priges de la Lune, ni ses nuds, ne peuvent tre fixs que par le
calcul.
Observations sur la distance des plantes la terre.Observations sur la distance des plantes la terre.Observations sur la distance des plantes la terre.Observations sur la distance des plantes la terre.
Il est ncessaire d'observer, l'gard des cinq plantes suprieures et infrieures, que
leur loignement ou proximit de la Terre sont relatifs la situation o elles sont par
rapport au Soleil; parce que si elles sont leves au-dessus de lui, c'est--dire si elles sont
plus loin de nous que le Soleil ne l'est lui-mme, elles seront, malgr leur longitude dans
le Prige, plus loignes de la Terre que si elles taient rtrogrades, en tout autre signe du
Zodiaque; et au contraire, dans l'Apoge, plus prs de la Terre, si elles sont rtrogrades,
que dans leur Prige, tant leves au-dessus du Soleil. Cette observation, qui anantit en
partie ce que les Anciens ont crit sur cette matire est d'une consquence trs
importante.
Rgles particulires touchant la rception.Rgles particulires touchant la rception.Rgles particulires touchant la rception.Rgles particulires touchant la rception.
Il reste faire quelques rflexions sur ce que nous avons nomm Rception, et
quelques observations sur ce que les Anciens ont dit de l'Elvation, prise en un sens
particulier, et qui n'a rien de commun avec la situation des plantes, par rapport au Soleil.
1) Lorsqu'une plante dignifie en regarde une autre non dignifie, particulirement si
elle se trouve sur son domaine, cette plante doit tre estime reue par la premire. Ainsi
la Lune, tant dans le Taureau, est estime recevoir favorablement Saturne si elle le regarde
d'un sextile dans l'Ecrevisse; d'o il suivra que cette plante, au lieu d'tre rpute dans son
exil, sera estime y avoir une dignit quivalente celle du Terme; et si au contraire ce
mme Saturne se trouvait sous le carr de la Lune au Lion, il s'ensuivrait que l'infortune de
Saturne, et par consquent celle de la Lune, serait plus grande : pour le premier, de 2
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degrs; et moindre pour le Luminaire de 2 degrs pareillement. Que si Saturne se trouvait
dans la Vierge sous l'aspect trine de la Lune, cette rception serait plus faible que celle du
sextile, parce que, quoique le trine soit naturellement plus puissant que le sextile, la Lune
n'a pas le mme domaine dans la Vierge que dans l'Ecrevisse.
2) Si une plante place dans la triplicit d'une autre se trouve en mme temps dans le
terme de celle-ci; ou au contraire que celle-ci soit dans le terme de la premire et qu'il y
ait aspect de l'une lautre, ces plantes doivent tre estimes en rception,
proportionnellement toutefois l'espce de dignit dont elles jouissent, et cette rception
sera par consquent trs faible.
A l'gard de la dignit d'lvation, dont les Anciens ont beaucoup parl, je crois,
tout examin, qu'ils nont entendu autre chose que la plus grande proximit du Mridien,
dessus ou dessous la Terre, qui ne laisse pas de mriter beaucoup d'attention quand ces
plantes ainsi leves ont des aspects.
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AAAAAAAARRRRRRRRTTTTTTTTIIIIIIIICCCCCCCCLLLLLLLLEEEEEEEE SSSSSSSSEEEEEEEECCCCCCCCOOOOOOOONNNNNNNNDDDDDDDD........
Des qualits et dterminations spciales.
L'ordre exige, qu'aprs avoir trait des qualits gnrales des plantes, qui rsultent,
comme on l'a vu, de leurs dignits ou faiblesses, l'on entre dans le dtail de celles qui
peuvent altrer leur signification naturelle ; c'est--dire que l'on explique quelles sont les
diffrentes dterminations qu'elles reoivent, ou raison de leur domaine dans les diverses
Maisons d'un thme cleste, ou par la combinaison de leurs aspects, ou par leur
constitution dans les deux tats, cleste et terrestre, hliocentriquement ou
gocentriquement.
Dfinition de ltat cleste.Dfinition de ltat cleste.Dfinition de ltat cleste.Dfinition de ltat cleste.
1) Par l'tat cleste, il faut entendre le lieu particulier du Ciel occup par une plante,
vu. de la Terre, c'est--dire le signe, la constellation o elle se trouve, la configuration o
elle est avec les autres, et toutes les circonstances de son mouvement et de sa lumire.
Ainsi cet tat est nomm plus proprement la situation d'une plante dans le Zodiaque.
2) Par l'tat cleste, il faut entendre les positions hliocentriques, qui sont celles o le
Soleil est regard comme le vritable centre du mouvement de toutes les plantes. Cette
dernire distinction n'a pas t connue des Anciens ; mais l'exprience moderne l'a
tellement autorise qu'elle doit tre aujourd'hui regarde comme l'un des principaux
fondements de l'art judiciaire.
Dfinition de ltat terrestre.Dfinition de ltat terrestre.Dfinition de ltat terrestre.Dfinition de ltat terrestre.
1) Par l'tat terrestre, il faut entendre les conditions des plantes dans les diffrentes
divisions, ou Maisons d'un thme cleste et le domaine qu'elles possdent dans les unes ou
les autres, raison de leurs dignits, prsences, aspects.
2) Les positions gocentriques sont celles o la terre est regarde, sinon comme centre
des mouvements, du moins comme celui des apparences, lesquelles sont ralits son
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gard, par la relation ncessaire qu la terre avec les autres globes, qui roulent dans le
mme espace et autour du mme centre.
Dtermination dune plante par le signe o elle est place.
1) Toute plante agit par elle-mme, mais conformment la nature du signe o elle
est place.
2) Tout signe influe essentiellement, selon la nature de son Seigneur, bien ou mal
dispos.
3) Toute plante hors de sa dignit agit dpendamment du Seigneur de son signe.
4) La prsence d'une plante a plus d'effet que la puissance d'une absente, c'est--dire
que, quoique la plante prgrine soit dtermine par son Seigneur, si ce Seigneur nest en
sa propre maison, ou autrement dignifi, ou qu'il ne regarde fortement la premire, la
puissance de la plante prsente prvaudra la sienne, pour produire un effet bon ou
mauvais, convenablement sa nature, moins toutefois par rapport au signe que par
rapport la Maison o il se trouve.
Dtermination dune plante par ses dignits et faiblesses.
1) Une plante dignifie fortifie, non seulement la Maison o elle se trouve, mais
encore celle o elle domine par puissance, ou par aspect; et pareillement les autres plantes
auxquelles elle est jointe de corps ou de regard.
Exaltation plus forte que le domicile.Exaltation plus forte que le domicile.Exaltation plus forte que le domicile.Exaltation plus forte que le domicile.
2) Une plante ne signifie pas seulement raison de la dignit de Maison, mais aussi
raison de celle d'exaltation et triplicit; et souvent plus fortement par l'exaltation que par
le domicile. Ainsi le signe du Cancer se trouvant au Milieu du Ciel de nativit, Jupiter qui y
a son exaltation aura pleine signification sur les honneurs des dignits avec participation de
la Lune, dame du Domicile, mais comme celle-ci est une plante faible et variable, sa
signification n'est pas si considrable que l'autre. C'est ici l'un des cas, le plus ordinaire, de
ceux o l'exaltation est prfre au simple domicile.
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3) Toute plante se trouvant en l'exaltation d'une autre, comme si dans l'exemple
prcdent le Soleil se trouvait au mme signe du Cancer et au Milieu du Ciel, ne signifie
qu' proportion des aspects qu'elle reoit du Seigneur de l'exaltation, ou son dfaut, mais
plus faiblement, du Seigneur du domicile.
4) Une plante signifie faiblement, raison de la dignit de triplicit, si rien n'ajoute
d'ailleurs cette force. Toutefois cette signification ne doit jamais tre nglige, parce que,
sans accrotre le bien ni le mal, elle en marque toujours les circonstances; c'est pourquoi
l'on a tabli comme rgles certaines que les significateurs de l'esprit et des murs, se
trouvant bien disposs en diffrents trigones, rendent les gnies faciles et propres diverses
affaires ou tudes, au lieu que, quand ils sont tous en un mme trigone, ils ne donnent
qu'un seul talent.
5) La dignit de triplicit marque donc simplement la socit et les circonstances; la
dignit d'exaltation, les changements illustres ou inattendus; et celle de domicile, l'tat
stable et naturel.
6) Toute plante n'est pas moins dtermine par ses faiblesses que par ses dignits; mais
celle de l'exil est plus fcheuse que celle de la chute, si ce nest l'gard de Mercure qui
runit l'une et l'autre dans le signe des Poissons.
7) Toute plante dprime signifie du mal proportion de son infortune, dans les
choses dont la signification appartient la maison o elle se trouve.
8) Une plante dprime ne nuit pas seulement sa propre Maison, mais celles o
tombent ses regards, les mchants toutefois, sans comparaison, plus que les bons ; mais
beaucoup plus, sils tombent dans les lieux de son exil ou de sa chute.
9) Une plante dprime aide fort peu de ses meilleurs aspects, si elle est bnfique, et
nuit beaucoup par ces mmes regards, si elle est malfique. Ainsi dans lune ou l'autre
occasion, il faut examiner scrupuleusement quelles dignits ou quelles faiblesses ont les
plantes dont les regards doivent former le jugement propos.
Dterminations dune plantes en une bonne maison.
1) Une plante bnfique en une maison dont la signification concerne des choses
dsirables par leur nature, comme sant, biens, honneurs, donne les biens signifis par
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cette Maison; et si elle est bien dispose, elle les donne faciles, abondants, et en rend la
possession heureuse et paisible.
2) Une bonne plante mdiocrement dispose donne proportionnellement sa force,
qui dtermine aussi l'utilit et la satisfaction.
3) Une bonne plante mal dispose, ou par sa configuration, ou par son tat, ne donne
rien, ou donne difficilement, sans dure, sans satisfaction.
4) Une plante malfique, bien dispose dans une bonne maison, donne srement,
mais par des voies, ou mchantes ou difficiles; et fait ordinairement faire un mauvais usage
de ce qu'elle donne. Si ce sont des dignits, elle les fait exercer avec duret et tyrannie, si ce
sont des biens, elles les fait possder avec avarice.
5) Une plante malfique, mdiocrement dispose, n'te ni ne donne que
dpendamment de son Seigneur; mais elle rpand toujours des amertumes, des peines, des
traverses dans les significations de la Maison o elle se trouve, surtout si elle lui est
contraire par analogie, comme Saturne l'est au plaisir, ou aux honneurs.
6) Une plante malfique mal dispose dans une bonne Maison dtruit tout le bien
qu'elle signifie; ou s'il en arrivait d'ailleurs, par quelque cause particulire, elle l'enlve ou y
mle une infortune certaine.
Dterminations dune plante en une mchante maison.
1) Une plante bnfique, bien dispose en une maison de signification funeste,
comme le sont la VIIIme, XIIme, VIme et VIIme la dtruit, l'adoucit ou la change
bien.
2) Une plante bnfique, mdiocrement dispose, diffre ou soulage le mal, selon sa
force; mais elle n'en empche jamais totalement l'effet.
3) Une plante bnfique, mal dispose, n'empche ni ne diminue le mal; surtout si le
Seigneur de la Maison, ou le sien, se trouve en quelqu'une des trois autres.
4) Une plante malfique, bien dispose, n'empche ni ne diminue le mal; mais elle en
dlivre par sa force, cause et proportion de lexcellence de son tat, et toujours avec
peine et pril.
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5) Une plante malfique, mdiocrement dispose, n'ajoute ni ne diminue qu
proportion de la force de son Seigneur, mais elle rend l'vnement certain et invitable.
6) Une plante malfique mal dispose rend les maux dont elle menace plus prompts,
plus grands, plus invitables.
En gnral les bonnes plantes sont favorables dans les bonnes ou mchantes
Maisons; aux unes pour signifier le bien ; aux autres pour diminuer ou empcher le mal ;
mais toujours relativement leur disposition particulire ou a celle de leur Seigneur. Les
plantes infortunes au contraire empchent le bien dans les Maisons favorables, et
augmentent le mal dans celles qui ne le sont pas, relativement aux mmes dispositions.
Dtermination dune plante seigneur de deux maisons diffrentes.
1) Une plante dispositrice de deux Maisons, tant bien dispose dans l'une ou dans
l'autre, fortifie et fait prosprer les significations de toutes les deux, et elle en promet
l'accomplissement, de telle sorte nanmoins qu'elle tourne celles de la Maison, o elle
domine, en la nature de celles de la Maison o elle est place.
2) Le Seigneur de deux Maisons, mal dispos, dans 1'une des deux, nuit aux
significations de l'une et de l'autre, tournant de la mme manire celles de la Maison o
elle domine, en celles de la Maison o elle est place.
3) Si la mme plante, Seigneur de deux Maisons, est mdiocrement dispose en l'une
d'elles, elle nuira ou aidera toutes les deux, savoir celle o elle est prsente selon sa
nature, et l'tat de son Seigneur ; et celle o elle domine, selon les proprits des aspects
qu'elle y jettera.
4) Si le Seigneur de deux Maisons ne se trouve ni dans l'une, ni dans l'autre, il n'aidera,
ou nuira leurs significations, qu' raison de ses aspects, et nanmoins, il les rapprochera
toujours de celles de la Maison o il sera plac.
5) Il est d'observation que les domaines radicaux ne changent pas avec le cours des
annes, quoique le transport des significateurs d'une Maison en une autre suive le cours
ordinaire des Directions. Ainsi la plante, qui dans une naissance, est Seigneur du Milieu du
Ciel, le sera toujours ; mais si cette mme plante passe de la VIme la Vme, la IVme,
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ou la IIIme, il faudra juger des honneurs, profession, ou dignits, successivement, par
rapport l'tat de la plante dans chacune de ces maisons.
Dtermination dune plante seigneur dune maison, lorsquelle se trouve dans une autre.
1) Les significations des Maisons sont absolues, cest--dire, par exemple, que la Ire
signifie toujours le temprament, et la vie; la IIme, les richesses; la VIIme, les contrarits
et oppositions. Toutefois, il passe pour constant que les lieux opposs, ayant mme raison
dans le monde par rapport leur situation, ont aussi parit de signification; de sorte que la
XIme et la Vme Maison sont presque galement consultes, sur la matire des enfants
ou des amis; mais il n'en est pas de mme de leurs Seigneurs, car celui de la Vme portera
seul le tmoignage touchant le sort des enfants; et celui de la XIme, touchant celui des
amis; moins qu'ils ne fussent autrement dtermins par des causes particulires, telles que
seraient la prsence dans l'une de ces deux Maisons, ou les aspects qu'ils y pourraient jeter.
2) Les significations des Maisons doivent tre combines dans plusieurs cas, sous la
condition toutefois que cette combinaison soit possible par la nature, le genre et l'espce
des sujets, par l'tat des plantes dispositrices et par la condition de la chose que l'on juge.
3) Lorsque le Seigneur d'une Maison se trouve simplement en une autre, comme il
domine en l'une par sa puissance, et en l'autre par sa prsence, il en rsulte ncessairement
une combinaison des deux significateurs; mais elle est simple; au lieu que si la mme
plante domine deux Maisons ou qu'elle dispose du Seigneur d'une autre, tant par
domaine que par aspect, ou quil y ait diverses circonstances observer dans son tat, alors
cette combinaison se multiplie presque l'infini.
4) Les combinaisons sont rciproques, c'est--dire que le Seigneur de la Ire Maison en
la Xme, ou le Seigneur de la Xme en la Ire, s'il est bien dispos, signifiera toujours
galement des honneurs et des dignits; mais comme nous avons remarqu que la
signification du domaine se conforme ordinairement en celle de la prsence, il en doit
rsulter dans le premier cas, que l'esprit sera port la recherche des dignits, et par
consquent ambitieux; et dans le second, que les honneurs seront presque naturels et
qu'ils viendront sans peine et sans recherche.
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5) L'tat particulier de la plante dominatrice d'une Maison exige une discussion exacte
de ses forces, ou faiblesses, qui doivent entrer dans le Jugement que l'on doit former par
rapport cette Maison. Ainsi le Seigneur de la IIme et de la VIIme dsigne absolument
du bien ou du mal, selon sa nature, ses forces, ses faiblesses. Puis par la rgle commune, il
transporte la signification du domaine en celle de la prsence; et enfin s'il se trouve.
dispositeur du Seigneur de quelqu'autre Maison, il soumet pour ainsi dire les significations
de cette Maison aux prcdentes.
6) La signification propre du nom de Maison est double dans le style astrologique; car
l'on appelle ainsi la premire des dignits essentielles qu'une plante puisse possder dans
les douze divisions du Zodiaque; on appelle pareillement Maisons les douze divisions du
Ciel, dans chaque thme qui en reprsente la constitution totale, pour une certaine heure
donne. Ainsi en quelque sens que l'on prenne ce terme de Maison, il est vident que,
comme il y a douze signes, au nombre desquels chaque plante n'a au plus que deux
Maisons et une exaltation, il doit tre fort ordinaire qu'elles se trouvent places hors de
leurs dignits; et plus forte raison, par rapport aux douze Maisons du Ciel, l'gard
desquelles le domaine est dtermin par les signes qui les remplissent toujours fort
ingalement, dans une position oblique telle que la ntre, il arrive encore plus
ordinairement que le dominateur d'une Maison se trouve hors du signe et de la Maison
dont il est Seigneur. Si donc l'on demande de quelle faon l'on doit juger de sa
signification dans une semblable position, la rgle gnrale veut :
a) que la signification du domaine soit transporte celle de la prsence.
b) que l'on juge de la puissance d'une plante par son tat propre et ensuite par celle du
Seigneur du signe o elle est place : et mme que l'on y fasse intervenir la signification de
la plante qui y jette ses rayons.
2 Aot 16742 Aot 16742 Aot 16742 Aot 1674 : Mr dOrlans.: Mr dOrlans.: Mr dOrlans.: Mr dOrlans.
Ainsi, tant donn l'exemple d'une naissance, dont le Milieu du Ciel serait le 24
degr de la Vierge; son Seigneur Mercure au 6 degr du mme signe en la IXme Maison,
conjoint Vnus et en trine de Mars, plac la pointe de la VI; l'Orient au premier degr
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du Sagittaire; et le Soleil la pointe de la IXme , au 11e degr du Lion, il est vident que
pour juger des dignits qui conviennent une telle naissance, on doit considrer :
a) Mercure, Seigneur de la pointe de la Xme Maison;
b) La dignit de cette plante qui se trouve dans son domicile et dans son exaltation
conjointe l'une des fortunes, et sous l'aspect favorable d'une plante qui est reue par
cette fortune ;
c) La qualit de la Maison o la plante est place, qui est une Maison cadente
d) Les qualits ou tats des plantes Vnus et Mars, auxquelles Mercure est conjoint de
corps et d'aspect. D'o il faut conclure que les dignits seront les plus hautes et les plus
leves, conformment la signification du Seigneur de la Xme, considr seul et par
lui-mme; que l'usage de ses dignits sera faible et mou, cause de la nature de Vnus
qui se trouve place dans sa chute, et cause de l'tat de Mars encore plus faible que le
sien; et enfin que ces dignits seront exposes des changements, parce que la plante
qui en est le significateur est mutable de sa nature, quelle est dans un signe mobile et
dans une Maison cadente, sans relation au seigneur de la mme Maison, qui est le
Soleil. Cet exemple est un peu long, mais la matire de la rgle, laquelle il se rapporte,
est si importante qu'il ne m'a pas paru possible d'en abrger l'exposition.
7) Entre les significations des plantes il y en a quelques-unes qui sont plutt
occasionnelles que relles. Ainsi une bnfique dans la VIIIme Maison ne causera la mort
que par occasion, comme une malfique dans la XIme ne procurera des amis que par les
circonstances de son tat et de sa socit avec d'autres plantes. Il en est de mme
proportionnellement du domaine, puisqu'une plante malfique ne saurait dterminer la
mort ou les accidents, si elle n'est Seigneur de la VIIIme, ou de quelqu'autre maison
fcheuse. Or pour ne pas se tromper cet gard, il est non seulement ncessaire de bien
observer quel est le domaine de dignit, mais encore celui d'aspect; et quand on est
instruit de l'un et de l'autre, voir quels changements ou modifications les diffrentes
circonstances y doivent apporter. Il n'y a point de principe plus important et plus fcond
que celui-l.
8) Si plusieurs plantes dominent une mme Maison, il faut estimer avec grande
prcaution et exactitude quelle est la force et la nature de leur signification :
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a) raison de leur domaine la pointe ou dans le champ de la Maison;
b) raison de leur prsence ou des aspects qu'elles y jettent; et
c) raison de leur force ou faiblesse particulire.
Ainsi, dans l'exemple suivant, tant donn le premier degr du Sagittaire dans
l'Orient; Jupiter, son Seigneur, au 10 degr du Scorpion, la fin de la XIme, o il reoit
partilement l'opposition de Mars avec le carr du Soleil, pendant que les carrs de Mercure
et de Vnus tombent dans le champ de la Ire Maison, non loin de la pointe : pour juger
du caractre des murs imprim par une telle naissance, il faut d'abord considrer le
Seigneur du signe ascendant, qui est Jupiter prgrine, mal plac par rapport au monde et
sous le domaine de Mars, disgraci et oppos, recevant de plus le carr du Soleil; de sorte
que l'on ne peut s'empcher d'en conclure que les belles significations du Seigneur des
murs et du temprament seront affaiblies et presque dgrades par ces circonstances;
mais dans l'esprit de cette rgle, il y a plus considrer qu'il tombe quatre aspects
principaux dans le champ de la Ire Maison, savoir, les carrs de Mercure et de Vnus, le
trine du Soleil et celui de la Lune, du nombre desquelles plantes il n'y a que le Soleil qui
ait domaine dans cette Maison, savoir celui de la triplicit diurne sur la Terre. D'o il suit
que le trine du Soleil prvaut tous les autres aspects, et que cet astre a plus de force pour
former la constitution que le Seigneur de l'Ascendant n'en a lui-mme cause de ses
infortunes particulires; par semblable raison, les autres aspects tant sans aucun domaine,
peuvent influer sur les murs et la constitution de l'esprit, mais non pas sur les forces
vitales, dont dpend la dure de la personne mme. Il faut encore observer ce sujet que,
comme le cours des Directions amne d'autres degrs et d'autres signes dans l'Orient, on
ne pourrait peut-tre conclure que les significateurs de la vie et du temprament changent
proportion; ce qui nest toutefois pas vritable suivant la rgle, ci-dessus pose, que les
significateurs radicaux le sont toujours. Mais en revanche, les mmes significateurs
changent souvent d'tat cleste ou terrestre, passent d'une Maison une autre. de la
rtrogradation la direction, ou au contraire, d'un aspect l'inconjonction, ou un aspect
d'une autre espce, sans parler des changements hliocentriques; de tous lesquels
changements on peut et on doit en tirer des justes consquences dans les jugements.
Cependant, il faut toujours prendre garde que les significations d'une certaine espce ne
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sauront tre ananties par d'autres significations moins puissantes; mais qu'elles peuvent
tre modifies, tant dans la racine que dans les directions et rvolutions.
9) Si une mme plante se trouve Seigneur de deux maisons de diffrente signification,
comme dans l'exemple propos, o la Ire et la IXme sont toutes deux sur le domaine du
Soleil, quoique d'une faon diffrente, il faudra dire que cet astre dterminera de la mme
manire, quoique proportionnellement, les significations de ces deux Maisons. Ainsi en
fortifiant la vie et le temprament, il fortifiera les esprances, et comme la sant sera
dlicate dans les commencements, cause des mauvais aspects dont il est frapp, desquels il
ne schappera que par la suite et le cours des Directions, aussi les esprances auront-elles
leur progrs jusqu leur consommation, qui sera d'autant plus favorable que le Soleil est
mieux dispos l'gard de la IXme, o il est plac dans sa dignit, qu' l'gard de la Ire
o il n'a de dignit que celle de triplicit, sauf l'aspect trine qu'il y jette. Ajoutons encore
cette observation qu'il est trs ncessaire de faire attention aux relations d'une telle plante
avec les autres Maisons du Ciel et avec les autres toiles qui y jettent pareillement leurs
rayons, puisqu'il en peut encore rsulter une infinit de combinaisons dont le dtail serait
ennuyeux.
10) Une plante ne signifie pas seulement raison de son domaine dans une maison,
mais encore en raison des plantes qui s'y rencontrent sous sa puissance, telle qu'est la
Lune dans l'exemple propos; parce qu'elle s'y trouve place au 18 degr du Lion, sous les
rayons et dans le domaine du Soleil; ce que ne sont pas Mercure et Vnus, quoique
pareillement dans la IXme mais dans un autre domaine ; et cette signification fait que,
quoique le Soleil soit hors de la IXme, il ne laisse pas de procurer de longs voyages pour
causes honorables, ce que la Lune n'aurait pas moins promis seule.
11) Il faut diligemment examiner avec quelles plantes le Seigneur d'une maison est
Joint de corps et d'aspect, comme il se voit dans l'exemple propos, o le Soleil se trouve
sous les carrs de Jupiter et de Mars, qui sont aussi contraires la vie, la sant, la
satisfaction qu' la gloire.
12) Enfin, il faut considrer et peser avec exactitude les forces ou faiblesses accidentelles
d'une mme plante; si elle est situe dans les angles, ou maisons cadentes ou succdentes;
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ou, de quelque manire que ce soit, en lieux convenant ou disconvenant sa signification
propre.
Dterminations de plusieurs plantes en une mme maison et de l'analogie.
1) Plusieurs plantes en une mme Maison signifient toujours quelque chose de
singulier et d'illustre, en bien ou en mal, touchant les significations rputes propres
cette Maison.
2) Chacune de ces plantes agit par elle-mme, mais proportionnellement sa
dtermination particulire, ou celle qu'elle reoit de celles auxquelles elle est jointe.
3) Entre plusieurs plantes places en une maison, il faut principalement examiner celle
dont la signification est analogue celle de la maison, comme le Soleil l'est la Ire et la
Xme, cause qu'il est estim significateur propre de la vie, de la sant, des honneurs.
4) L'analogie n'est donc autre chose que parit de signification. Jupiter est estim
analogue la IIme maison, parce que l'un et l'autre sont censs significateurs des
richesses. Vnus est analogue la Vme pour la signification des plaisirs. Les malfiques le
sont toutes les maisons fcheuses, la VIIIme, XIIme, VIme, mort, maladies, prison,
chutes, disgrces.
5) L'effet de l'analogie est de fortifier les significations, de quelque nature qu'elles
soient; et l'effet d'une contraire analogie est d'affaiblir les significations, de quelque nature
qu'elles soient aussi. Partant, si Jupiter se trouve dans la IIme sans disgrce qui le
dtermine au contraire de son effet naturel, comme il est rput le significateur propre des
richesses, il doublera en quelque manire l'effet qu'il aurait eu dans une autre Maison. Par
raison contraire, Saturne, significateur naturel de la peine et des besoins, se trouvant dans
la mme Maison, anantira l'esprance des richesses, si d'ailleurs il ne reoit des
dterminations capables de changer sa malignit.
6) L'analogie ne se borne pas la seule prsence, elle s'tend encore aux aspects; et
mme on peut dire que c'est la voie la plus ordinaire par laquelle elle se communique.
Ainsi une plante en la Xme maison, qui serait indiffrente par elle-mme en la
signification des honneurs, y deviendrait favorable, si elle tait soutenue par quelque bon
et puissant aspect du Soleil; et pareillement une plante en la VIIIme maison, blesse des
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carrs ou oppositions des malfiques deviendrait contre sa signification naturelle le
dispositeur et le dominateur de la mort.
7) L'analogie se manifeste encore par le domaine. C'est pourquoi entre plusieurs
plantes qui se trouveraient en une mme Maison, il faudrait examiner avec particulire
attention celle d'entre elles qui lui serait analogue ou contraire son analogie, d'autant
que si l'une y possdait quelque dignit, ou que l'autre y recevait quelque notable
infortune, leurs effets en seraient et plus marqus et rellement plus considrables; de sorte
que ces plantes, disposes d'une ou d'autre faon, devraient tre prfres toutes les
autres, dans le jugement qu'il en faudrait tirer, par rapport cette Maison.
8) Si la plante analogue la maison o elle sy trouve est dpouille de toute dignit,
et que son dispositeur soit en la mme Maison, ou qu'il la regarde, la puissance de
l'analogie passera cette dernire plante, et relvera sa signification; non toutefois,
jusqu' exclure absolument l'analogie.
Louis XIVLouis XIVLouis XIVLouis XIV : 5 septembre 1638.: 5 septembre 1638.: 5 septembre 1638.: 5 septembre 1638.
Ainsi, dans la naissance de Louis XIV, roi de France, o le Milieu du Ciel est occup
par le 26me degr du Lion, le Soleil tant au 13me de la Vierge, et Mercure, son Seigneur,
au 24me du mme signe, il est vident que le Soleil, Seigneur de l'angle, est analogue la
Maison o il se rencontre et se trouve sans dignit, de sorte que, suivant cette rgle, la
principale signification de la dignit et des honneurs revient Mercure, qui se trouve dans
toute sa force, et nanmoins sous le carr partil de Mars, qui marque assez que ces
honneurs et cette dignit ont d tre perptuellement attaqus. Mais, comme le Soleil se
soutient par son analogie, tous les efforts qui ont t faits pour les dtruire sont demeurs
inutiles; ce qui ne serait pas arriv, s'il avait t aussi rudement bless que Mercure.
9) Plusieurs plantes tant en mme Maison, il arrive quelquefois qu'elles se trouvent
de nature et d'analogie contraires, comme lorsque le Soleil se trouve ensemble dans la
Xme maison. Il faut alors balancer leur puissance et leur force, et juger que la principale
signification doit appartenir celle qui joindra le plus de dignits l'analogie; sans exclure
nanmoins le Seigneur de l'angle ou toute autre plante qui le modifierait par son regard.
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Roi JeanRoi JeanRoi JeanRoi Jean : 26 Avril 1319.: 26 Avril 1319.: 26 Avril 1319.: 26 Avril 1319.
Ainsi, tant donn le Soleil au Taureau, conjoint Vnus et Mars, et Saturne au
Blier, tous au Milieu du Ciel comme dans la nativit du roi Jean, il faut d'abord
reconnatre que le Soleil et Mars, tous deux Seigneurs de l'angle et analogues la Maison
o ils sont placs, auraient moins de puissance pour lever la fortune sans leur conjonction
avec Vnus, que Saturne nen aurait pour la dtruire. Mais Vnus donnant sa force au
Soleil, et celui-ci tant dispositeur de l'angle par exaltation, il s'ensuit que cette naissance
ne promettait pas moins quune royaut absolue, et toutefois que l'infortune de Saturne
la pointe de l'angle et plus lev que le Soleil, eut d le faire tomber du trne, comme
l'histoire nous l'apprend. Ainsi l'on peut poser, comme rgle certaine, que dans pareille
rencontre, les significations de chaque plante sont absolues, c'est--dire qu'elles agissent
indpendamment l'une et l'autre, suivant leur force ou leur faiblesse; mais si ces mmes
astres, Saturne et le Soleil, sont en la Xme Maison au Scorpion, o ni l'un ni l'autre n'ont
de dignit, il semble que si le Soleil n'est soutenu de l'aspect de son Seigneur, l'infortune
de Saturne doit prvaloir et refuser la dignit, qui paratrait la mieux promise aux droits de
la naissance. C'est aussi ce qui est arriv en la personne de Louis, Dauphin, fils unique de
Louis XIV, parce que l'aspect de Mars, Seigneur de l'angle du Milieu du Ciel, tombait sur
Saturne, au lieu de soutenir le Soleil. Il faut dire ici cependant que la plus saine opinion
touchant la naissance de ce prince plaait son Soleil bien avant dans la IXme Maison,
tout--fait tombant de l'angle.
Charles de France, Duc de BerryCharles de France, Duc de BerryCharles de France, Duc de BerryCharles de France, Duc de Berry : 31 Aot 1638.: 31 Aot 1638.: 31 Aot 1638.: 31 Aot 1638.
Mais dfaut de cette naissance, nous avons un autre exemple, hors de contestation,
dans la naissance du troisime fils de ce prince, duc de Berry, o le Soleil est plac au Milieu
du Ciel, dans le 8me degr de la Vierge, tant Seigneur de l'angle, sur lequel Mars se trouve
partilement, n'tant dailleurs, ni l'un, ni l'autre, soutenus d'aucun aspect. D'o il suit que
Mars prgrin, et contraire analogue, a eu plus de force pour dtruire la dignit et la vie
mme que le Soleil prgrin et analogue, n'en a eu pour les conserver. Que si dans une
autre disposition du Ciel, le Soleil et Saturne se trouvaient tous deux au Milieu du Ciel
dans la Balance, o le Soleil a sa chute et Saturne son exaltation, l'exprience fait connatre
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que la dignit de celui-ci relve la faiblesse du premier, en quelque angle qu'il puisse tre :
car dans une Maison cadente, ou dans le signe du Capricorne, Saturne n'aurait pas la mme
efficacit. On remarque encore que plus cette plante est proche de la pointe des angles, et
plus elle soutient le Soleil, fut-il en Aquarius, aussi bien que dans la Balance.
10) Quand il se trouve plusieurs plantes en mme Maison, elles sont, ou toutes bonnes,
ou toutes mauvaises, ou mles de bonnes et de mchantes, ou de fortes et de faibles, ou
enfin d'absolues dans leurs qualits, et de communes, telles que l'on dit tre les Luminaires
et Mercure, qui sont estims bons avec les bons, et mchants avec les malfiques. Ainsi
toute cette thorie se rduit cinq cas desquels nous avons expliqu ci-devant les quatre
premiers, savoir : les dterminations des plantes par leurs dignits, forces ou faiblesses,
leurs aspects, leurs domaines, leurs analogies, leurs conjonctions. Il ne reste par consquent
parler que du cinquime cas, qui concerne le mlange des plantes absolues dans leurs
qualits avec les plantes communes. Sur quoi, la premire observation, qui est faire, doit
regarder la force ou la faiblesse de la plante dont la qualit n'est pas quivoque, pour
pouvoir dterminer sa vritable puissance. La deuxime doit regarder la plante Seigneur
du signe, en cas qu'aucune des plantes prsentes n'ait de dignit positive. Et enfin la
troisime doit regarder les aspects qui tombent sur la plante dont la signification est juge
principale.
Ainsi donc, tant donne une naissance, dont l'Orient est rempli par le 24me degr
du Verseau, la IIme maison par nul degr du Taureau, et consquemment leurs opposes,
VIIme et VIIIme par le 24me degr du Lion et le ler degr du Scorpion, il s'ensuivra que
les signes de la Vierge et de la Balance, seront intercepts dans la VIIme Maison, avec le
Soleil au 28me degr du mme signe de la Balance, Mars et Saturne tant conjoints au
22me. Or, ayant juger d'une semblable constitution, il est vident que le Soleil est
Seigneur de l'angle d'Occident; mais si l'on porte l'Orient au 29me degr du Verseau, et si
l'on estime que le 29me degr d'un signe est sous le domaine du suivant, il s'ensuivra que
Mercure doit tre estim le Seigneur de l'angle d'Occident cause du signe de la Vierge qui
succde celui du Lion, et partant il sera ncessaire de dire puisque Mercure est donn
rtrograde au 10me degr du Scorpion. que, de faon ou d'autre, le Seigneur de la VIIme
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Maison se trouvera en sa chute la pointe de la VIIIme, ou dans le champ de cette
maison infortune, tant lui-mme infortun par sa rtrogradation.
Il faut observer de plus qu'en cette Maison, de toutes les plantes qui occupent la
VIIme Maison, il ny a que Saturne qui soit dignifi, et que toutes les autres y sont dans
leur chute, sans parler de l'tat de Mercure. Et de l il s'ensuit que le n sera infortun dans
le mariage, dans les procs, dans les contestations qu'il pourra avoir; qu'il aura des
ennemis, mais que ces ennemis mourront avant lui, aussi bien que sa femme, le tout sans
que le n puisse se flatter d'en tre plus heureux, quoiquil soit encore la rgle de juger
que, dans une telle disposition, Saturne donne sa force au Soleil et qu'il relve par
consquent le temprament et donne la patience pour soutenir les grandes adversits,
auxquelles une semblable naissance le destine. C'est donc en cette manire qu'il faut juger
dans une telle constitution : 1) par le Seigneur de la Maison ; 2) par celui qui s'y trouve le
plus dignifi ; 3) par les circonstances de son tat et de sa position.
11) Lorsqu'il se trouve plusieurs plantes en une mme Maison, ou qu'il y tombe
plusieurs aspects, on attribue ordinairement la principale signification celle qui de
manire ou d'autre a la puissance la plus prochaine de la pointe de cette Maison. Mais il
n'est pas toujours sr d'en juger selon cet usage ; car, outre qu'il faut observer la force ou
la faiblesse de la plante en elle-mme, l'analogie de sa signification avec celle de la Maison
dont il s'agit, il est surtout ncessaire de les considrer dans l'ordre ordinaire des
Directions, suivant lesquelles une plante, Plus Pesante ou plus tardive en son mouvement,
est plutt arrive la pointe d'une Maison, soit de corps ou d'aspect, quune plante plus
lgre et plus vite, qui s'en loigne autant que son mouvement a de force. Or, il est
infiniment important de distinguer, entre plusieurs plantes ou plusieurs aspects, la nature
de celle qui parvient la premire la pointe, et de celle qui lui succde; tant que suivant la
rgle commune, la bnfique, succdant la malfique, doit convertir les maux en bien,
comme au contraire, si la malfique succde la bnfique; et de l il doit s'ensuivre que
suivant la nature des Maisons, si la malfique succde la malfique, ou la bnfique la
bnfique, l'effet en doit tre certain, ne pouvant naturellement y avoir de disparit dans le
succs qu'autant que la signification des prometteurs est diffrente. Il est toutefois de la
dernire importance de bien observer qu'une plante ne doit tre dite, ni estime
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malfique ou bnfique raison du seul prjug commun, sur ce qu'on appelle sa nature
propre ; mais qu'il faut, pour en juger solidement, avoir estim ses dignits ou faiblesses,
considr son tat essentiel ou accidentel, et surtout soir domaine et ses diffrentes
dterminations.
12) Lorsque plusieurs plantes se trouvent en mme Maison, et que leur dispositeur est
en une autre, la rgle gnrale veut que l'on juge des premires par la seconde,
principalement si elle est puissante ou si elle jette quelque regard sur la conjonction dont il
s'agit, ou du moins dans la proximit de l'angle, puisqu'alors les premiers effets doivent
suivre sa dtermination.
Cest ainsi que dans l'exemple dernier, o le Soleil est propos au 28e degr de la
Balance, en la VIIme Maison, avec Mars et Saturne conjoints au 22e du mme signe, il a
dj t observ que Saturne donne sa force au Soleil, mais qu'il n'en donne que ce qu'il en
a; de sorte que l'on est contraint de recourir au Seigneur du signe qui est Vnus laquelle se
trouvant proche du Milieu du Ciel, sous l'aspect favorable de son Seigneur qui est Jupiter,
donne de l'clat au mariage, sans en augmenter la satisfaction; dautant qu'elle est place
en la IXme maison.
On voit encore en la naissance de Louis XIV une magnifique conjonction de la Lune
et de Vnus au 5me degr du Lion, en la IXme Maison, dont le Soleil prgrin au Milieu
du Ciel est le dispositeur, raison qui anantit en quelque faon la signification de pit et
de justice promise par les deux premires, en les dtournant ou du ct de l'ostentation,
ou du ct de l'imbcillit et de la prvention, cause de l'opposition de Saturne qui
tombe sur cette conjonction. On pourrait mme pousser encore plus loin l'observation
sur cet exemple, car comme il se rencontre en la naissance de ce monarque que les deux
plantes conjointes en la IXme, sont les dispositrices de la VIIIme, et par consquent les
significatrices du mariage, il s'ensuit qu'il a t lubrique et port l'amour des femmes,
mme avec scandale, cause de Saturne; et que sa premire femme tant morte, il a d
passer un second mariage peu convenable sa dignit, et mme son plaisir.
Voil les rgles les plus gnrales qui soient venues ma mmoire sur la matire des
dterminations des plantes, considres par rapport leur force, faiblesse, domaine,
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relations. Il reste les rduire dans une espce d'abrg qui puisse les reprsenter dans une
seule vue.
Abrg des dterminations des plantes par rapport aux maisons.
Il rsulte des rgles tablies dans les articles prcdents que toutes les dterminations
des plantes par rapport aux Maisons d'un thme cleste peuvent se rduire deux espces
: celles qui se rapportent l'intrieur- de chaque Maison, et qui sont l'effet de tout ce qui
peut y tre contenu, signes, toiles fixes, plantes, aspects, etc.; et celles qui dpendent du
transport des significations d'une Maison une autre. Jappelle les premires,
dterminations intrinsques ; et les secondes, dterminations extrinsques. On peut
rduire les unes et les autres dix principes diffrents.
La dtermination intrinsque se fait :
1) quand une plante prsente se trouve en son signe ou dignit, avec aspect et
analogie
2) quand une plante se trouve avec dignit et analogie, mais sans aspect
3) quand une plante se trouve analogue, et sous l'aspect de son Seigneur, mais sans
dignit;
4) quand une plante est analogue, mais sans dignit et sans aspect;
5) quand une plante se trouve sans analogie, sans dignit et sans aspect;
6) quand le signe qui occupe une Maison est analogue sa signification, et qu'il est
regard de son Seigneur;
7) quand il tombe en une Maison quelque aspect que ce soit, mais que la plante
qui le jette ny a ni dignit, ni analogie;
8) quand les antices d'une ou plusieurs plantes tombent en une Maison, avec
dignit, domaine ou analogie ;
9) quand les antices d'une ou plusieurs plantes tombent pareillement, mais sans
domaine, ni analogie;
10) et enfin quand on ne peut considrer en une Maison que le signe qui l'occupe et
l'tat de son Seigneur, sans aspect, analogie, ni antices.
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La dtermination extrinsque se fait et doit tre considre en la mme manire que
la prcdente, n'y ayant de diffrence entre elles, qu'en ce que les significations d'une
Maison sont transportes en celles d'une autre et modifies par les circonstances propres
cette seconde Maison, et par la plante qui y est place ou qui la regarde.
Voici nanmoins un exemple de ce qui doit tre observ :
1) si le Seigneur d'une Maison, tant en une autre, s'y trouve favorablement plac,
en sa dignit, sous de bons aspects et avec analogie, par rapport l'une ou
l'autre des deux Maisons.
2) si ce mme Seigneur se trouve plac avec analogie, et en sa dignit, mais sans
aucun aspect.
3) si ce mme Seigneur est analogue, mais sans dignit et sans aspect.
4) si ce mme Seigneur se trouve sans dignit, sans aspect et sans analogie; ou bien si
son analogie se rapporte plutt la Maison dont il est Seigneur, qu' celle dont il
est prsent, et au contraire.
On voit par ces quatre exemples que, pour juger des dterminations extrinsques, il
faut suivre les dix principes de la dtermination intrinsque; et que dans l'un et lautre
jugement, il est ncessaire d'avoir le mme gard aux infortunes des plantes que l'on doit
avoir leurs favorables dispositions.
Dterminations des plantes par leurs aspects.
1) L'aspect est non seulement compar, mais presque gal la prsence, par tous les
auteurs qui ont donn les rgles de l'art judiciaire; et c'est la raison pour laquelle l'aspect
est toujours prfr au simple domaine, c'est--dire par exemple, que l'on estime, et qu'il
est rellement plus avantageux d'avoir Jupiter en trine de l'horoscope que de l'avoir
simplement pour Seigneur de l'Ascendant. Si d'ailleurs les choses sont gales, il serait sans
difficult, beaucoup meilleur d'avoir Jupiter Seigneur de la 1re Maison dans le Milieu du
Ciel bien dispos, quoique sans aspect sur l'Orient, que de l'avoir en trine, mais plac dans
sa chute, ou dans les VIme et VIIme Maisons. Or, la premire rgle observer touchant
les aspects est celle-ci, qu'il faut plutt juger de leur signification par la nature du lieu dont
ils partent que par le domaine de la plante qui les envoie. Et c'est ainsi que le Seigneur de
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la IIIme Maison se trouvant en la IVme, en trine de l'Ascendant ou de son Seigneur,
signifiera plutt l'amour du pre que celui des frres.
2) Les aspects sont communment distingus en bons et mchants; et cet gard, il n'y
a point d'autre rgle suivre que l'usage ordinaire. Mais la conjonction ne doit point tre
mise au nombre des aspects, parce qu'elle en est le principe gnral; et que d'ailleurs elle est
par elle-mme tellement indiffrente, que l'on n'en saurait juger que par la nature et ltat
particulier des plantes qui sont jointes; aussi bien que par la dtermination de leur
domaine. C'est le principe de la rgle commune qui pose que la conjonction du Seigneur
de la VIIIme avec le Seigneur de la Ire ne peut jamais avoir d'heureuse signification;
comme au contraire celle du Seigneur de la Xme, avec le dominateur de l'Orient n'en
peut presque jamais avoir de mauvaise. De plus, il est d'exprience et d'observation que
plusieurs plantes qui paraissent jointes, eu gard leurs seules longitudes, ne le sont point
du tout eu gard aux orbes de leur lumire, quoique toute l'efficacit des conjonctions
n'ait rellement d'autre cause que le mlange des lumires et la parit d'impulsion. Mais il
est visible que les latitudes contraires mettent souvent une si grande diffrence dans les
cercles de position de deux plantes, qui paraissent conjointes par le calcul de leurs
longitudes que les orbes de leurs lumires ne s'atteignent aucunement; comme il arrive
aussi qu'ils se rencontre des plantes unies sous le mme cercle de position, qui ne le sont
point suivant leur simple longitude. Cette remarque est d'un usage trs important et trs
ncessaire, par rapport aux conjonctions de la Lune, et en gnral l'gard de toutes les
plantes sujettes avoir beaucoup de latitude; telles que Mars, Vnus et Mercure; mais en
mme temps elle m'avertit de l'utilit qu'il y aura mettre ici une table de l'tendue des
orbes de chaque plante, pour viter la recherche qu'il en faudrait faire dans les livres, o
l'on ne les trouve pas toujours commodment. ni facilement.
& 310 50 640 100 100 ' 40 60 80 120 120 ( 230 345 50 730 730 ) 540 830 1120 170 170 * 240 40 520 80' 80' + 220 330 440 70 70 40 60 80 120 120
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3) Les rayons bnfiques des bonnes plantes tombant en des Maisons, dont les
significations sont dsirables, promettent toujours succs et affluence de biens de l'espce
dtermine par cette Maison; et dans celles qui sont rputes mauvaises, ils dtruisent ou
adoucissent leurs mchantes significations. Mais quand la plante qui jette l'aspect est mal
dispose ses meilleurs rayons sont peu favorables; et ses mchants deviennent plus
nuisibles. C'est ainsi que Jupiter dans la VIIme Maison, se trouvant dprim, peut devenir
cause de mort par la direction de quelqu'un de ses mauvais regards sur le dispositeur de la
vie, quoique par sa nature bnfique il part promettre le contraire.
4) Les aspects ennemis des malfiques sont toujours nuisibles par eux-mmes, en
causant positivement le mal dans les maisons infortunes, et en dtruisant le bien dans les
Maisons favorables. Si toutefois la plante malfique dominait dans le lieu o tombe son
mchant regard, l'effet eu serait en quelque sorte diminu ; comme au contraire s'il
domine dans le lieu o tombent ses bons aspects, l'effet favorable que l'on en peut
attendre sera augment. Cependant il passe pour certain, suivant une exprience gnrale,
que les meilleurs aspects des malfiques ne promettent que des biens de difficile
acquisition, de courte dure, et sujets aux troubles et aux traverses. On a de plus observ,
c'est une rgle qui ne doit jamais tre oublie dans la formation des jugements sur cette
matire, savoir, que l'effet des aspects rpond plutt la dtermination des plantes qui les
jettent qu' leurs qualits particulires, exprimes par les noms de trine ou de carr. Et c'est
ainsi que dans la nativit du grand Gustave, roi de Sude, le trine de Saturne au Soleil a
caus une mort violente, en consquence de la dtermination du premier, malgr la
qualit bnfique de l'aspect; ce qui est d'autant plus singulier que, par rapport l'effet du
Soleil sur Saturne, il parat que toute la bnignit du mme aspect s'est pleinement
conserve, en accordant ce prince des richesses qu'il n'a dues qu' la faveur que le premier
Luminaire bien dispos a donne au Seigneur de la IIme Maison.
5) Cet exemple, qui est illustre, fait connatre combien est vritable l'aphorisme, qui
veut que les plantes, de quelque nature ou tat qu'elles puissent tre, reoivent des
dterminations respectives et fort diverses, par les aspects qu'elles envoient les unes sur les
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autres, le tout en consquence de leurs qualits naturelles, essentielles ou accidentelles, ou
des significations de domaine ou de position dont nous avons dj parl.
6) Nous avons observ ci-devant que la signification des plantes dpend totalement de
quatre espces de dterminations auxquelles elles sont sujettes, savoir : dtermination de
nature, dtermination d'tat, dtermination de situation, qui comprend celle de relation,
et dtermination de domaine. Or il est impossible que, dans ce grand nombre, il n'y en ait
plusieurs qui se combattent souvent ; comme par la mme raison il est impossible qu'il n'y
ait aussi plusieurs qui concourent au mme effet. D'o suit ncessairement l'impression ou
la plnitude des succs; mais parmi les diffrentes dterminations, il n'en est point qui soit
sujette tant de varit que celle qui rsulte des relations, c'est--dire du mlange des
aspects des plantes considres par rapport leurs diffrents domaines.
7) La premire observation faire, dans l'examen d'un aspect, est de considrer s'il
applique ou sil se spare; parce que, comme il est vident que dans l'application l'aspect
tend sa perfection, et qu'il s'en loigne dans la sparation, on ne saurait douter que la
signification d'un aspect de la premire espce ne soit beaucoup plus puissante que ne le
peut tre celle de la seconde. Il est pourtant vrai que les aspects se font souvent dans une
telle proximit que l'on n'y doit distinguer la sparation et l'application que d'une faon
mtaphysique. Au surplus, pour dfinir prcisment ces deux sortes d'aspects, il n'y a qu'
se souvenir. que l'application se fait lorsque la plante la plus vite en son mouvement se
porte de corps ou d'aspect sur une plante plus lente qu'elle; et que la sparation se fait
lorsqu'elle la quitte ou qu'elle s'en loigne.
8) La signification des aspects est, ou absolue ou respective; ce que j'explique en
remarquant quun aspect qui tombe simplement dans une Maison, tel que pourrait tre un
trine de Jupiter ou du Soleil dans la Xme Maison, n'est mlang d'aucune autre
signification, et par consquent opre par lui-mme et absolument; mais qu' l'gard d'un
aspect de deux plantes, comme elles ne peuvent se regarder que leur action l'une vers
l'autre ne soit rciproque, il s'ensuit que leur signification ne peut tre que relative ou
respective.
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Mr dOrlan.Mr dOrlan.Mr dOrlan.Mr dOrlan.
Ainsi dans une naissance du 2 Aot 1674, qui a le premier degr du Sagittaire dans
l'Orient, le Soleil la pointe de la IXme Maison au 10me degr du Lion, sous les carrs
partils de Jupiter et de Mars opposs entre eux, le premier tant au 10me degr du
Scorpion, et le second au 8me degr du Taureau, on s'aperoit d'abord que ces plantes ne
sauraient tre si fortement mles qu'il n'en rsulte une action rciproque, dont l'analyse
et la dissension doit tre d'une extrme importance la personne intresse. Le Soleil,
Seigneur de la triplicit de l'Orient, en est dispositeur, cause du regard trine qu'il y jette;
l'on demande donc qu'est-ce que doit produire le carr de Mars qu'il reoit. Or il est
certain que, dans les rgles ordinaires, cet aspect serait d'autant plus fatal la vie que Mars
est infortun dans le Taureau et mal plac la pointe de la VIme Maison. Mais d'autre
part, cette plante est adoucie par l'opposition de Jupiter et par les trines de Vnus et de
Mercure, comme le Soleil est fortifi par le carr de Jupite