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Souffle en s
ophrologie
OPTION: “ La respiration ou le souffle “
”Pour que la conscience soit connue”
Travail présenté en vue de l’obtention du titre de
Sophrologue et de Somatothérapeute
Professeur : Madame Béatrice Van Elder-Castermans
Année 2010-2011 Psychologue-Sophrologue-Somatothérapeute
Psychologue-Sophrologue-Somatothérapeute
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« Respiration » « J’étais parti très tôt
Le cœur résigné à accomplir sa besogne Portant lourdement son sac Empli de stress et de vitesse. Et tandis que le devoir m’appelait Et faisait écho aux frustrations de mon âme, Une voix floue chuchotait Des mots qui me firent sourire. Les chuchotements devinrent plus précis Lorsque la nature offrait à mes yeux Beaucoup de bleu, Beaucoup de vert,
Epigraphe
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Beaucoup de jaune solaire Et d’autres couleurs encore. Les chuchotements, devinrent souffles, Lorsque le vent offrit à ma peau un frisson. Et ces souffles de vie s’accordèrent en harmonie, Et j’en attendis alors la chanson de l’évidence. Cette voix devint ordre, Et j’ai compris alors que je faisais fausse route. Je décidai donc d’arrêter ici ma course, Et son devoir aliénant. Je quittais donc la route, Réduit au silence les espions de la vie moderne Et m’enfonçai dans la verdure bienveillante. Je me défis de mes vêtements de bagnard Et dans un éclat de rire, Je t’offris enfin, Ô ma vie, de suivre les chemins heureux. »
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• Dédicace:
• Ce travail de fin de cycle en sophrologie, fruit de la bonté divine, est dédié principalement à Alfonso Caycedo qui est le pére fondateur de la sophrologie.
• A Madame Béatrice Van Elder-Castermans, qui a accompli son travail avec amour, sérénité….., mais pas sans effort.
• A mes Parents, à qui je dois la vie, que le souffle de l’univers a porté vers des étoiles éternelles.
• A la santé et à la grâce merveilleuse que le souffle de vie m’a accordé durant cette année académique pendant laquelle j’ai pu rencontré, Anne-Christine, Claire, Carine, Aurore, Sophie, Anne-Laure, Gyn, Daniel, Lucie-Anne,Aurélie.
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Introduction ; -‐« Souffle » par lequel Dieu a animé les êtres vivants et exprime sa puissance ».
-‐« Ce fluide qui zéphyr au printemps, prodigue la fécondité sur terre, dans les airs et sous les eaux ».
-‐« Air » que l’on exhale naturellement en respirant et en expirant ».
-‐« Le premier « souffle » de la naissance, jusqu’au dernier souffle de la mort ».
« Souffle » haletant, léger, pénible, régulier, ronflant, saccadé.»
-‐« Retenir son « souffle », l’écouter. »
-‐« Avoir le « souffle » coupé ».
-‐« Bruit de voix, dire quelque chose très doucement, très bas, laisser échapper un « souffle ».
-‐« Un bon « souffle » permet un effort physique, l’endurance, d’être en bonne forme ».
-‐« Un mauvais « souffle » ou une mauvaise « respiration », tout être vivant se trouve confronté avec ces problèmes ».
-‐« Sur notre terre, sans « Respiration » sans « Souffle », il y a pas de vie. »
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1)« AFFINER NOTRE RESSENTI AU NIVEAU DE LA RESPIRATION ».
La Respiration est un capital inestimable ; c’est la base de la vie. Mais peu de personnes portent vraiment intérêt à leur respiration, c’est pourtant elle qui maintient jour et nuit la flamme de notre vie en fournissant à notre organisme l’oxygène nécessaire aux combustions ; elle permet également de se débarrasser des produits gazeux provenant des activités chimiques internes.
Une bonne connaissance de la physiologie permet de prendre conscience de tous les organes de la mécanique respiratoire ainsi que des phénomènes chimiques de la respiration.
Ce qui est intéressant et surtout pratique de noter, c’est que la respiration est la seule fonction physiologique sur laquelle nous pouvons avoir, à tout moment, une action directe ; or, sachant que par notre seule volonté nous pouvons modifier son rythme, son intensité, nous pouvons transformer notre état présent et futur puisque la respiration est associée à nos émotions et influence toutes nos fonctions vitales.
Pour cette raison, il faut effectuer le plus souvent possible des respirations complètes, tant pour conserver ce merveilleux capital que pour le développer, et porter également le plus grand intérêt au diaphragme et au nez.
Nous devons donc absolument tout faire pour entretenir une respiration qui, naturellement, doit être ample, profonde.
Il y a quatre respirations différentes, mais inséparables, pour arriver à une relaxation complète.
A) LA RESPIRATION ABDOMINALE
B) LA RESPIRATION COSTALE C) LA RESPIRATION HAUTE OU SOUS-‐CLAVICULE D) LA RESPIRATION COMPLETE
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a) La Respiration abdominale ; Il faut savoir que cette respiration peut s’observer chez l’enfant, les personnes calmes, détendues ou profondément endormies. Cette respiration « dans le ventre », n’est qu’une impression, car, en fait, c’est le diaphragme qui pousse les organes abdominaux vers le bas. Cette respiration « basse » est un des éléments essentiels de la méditation.
b) La Respiration Costale ; A chaque inspiration, un appel d’air est provoqué dans le tissu pulmonaire. L’élasticité de ce tissu permet ce travail mais aussi la souplesse de la cage thoracique. Plus le mouvement « d’accordéon » des côtes sera aisé, plus l’apport en oxygène sera favorisé. Cette respiration costale est liée à la maîtrise des émotions, surtout la zone du plexus solaire, et son contrôle permet d’appréhender des situations difficiles avec beaucoup de sang-‐froid et de calme.
c) La Respiration haute ou sous clavicule ;
Les tensions accumulées au niveau de la ceinture scapulaire ne favorisent pas du tout cette respiration et la prise de conscience de ce troisième étage respiratoire nécessite parfois beaucoup de temps. L’intérêt du travail postural est de permettre une plus grande ouverture au niveau claviculaire, afin d’oxygéner toute la surface pulmonaire. Cette respiration haute est en rapport étroit avec « l’ouverture au monde » et le « développement de la spiritualité » (clavicule, du latin, clavicula, « petite clefs » de la spiritualité).
d) La Respiration complète ; Elle englobe les trois autres respirations précédemment citées et s’effectue en deux temps grâce à une inspiration longue, lente et profonde.
L’abdomen est gonflé puis les côtes s’écartent et enfin le souffle arrive dans la zone claviculaire ; à l’expiration, se produit l’affaissement de la région abdominale puis celui de la cage thoracique et en dernier s’effectue l’expiration haute.
Cette respiration complète devrait être pratiquée le plus souvent possible, quelle que soit l’activité en cours ; d’ailleurs, elle se fait d’elle-‐même à certains moments, accompagnée d’un long soupir et d’une détente en générale.
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On peut donc aider ce phénomène « naturel» grâce à une éducation (ou rééducation respiratoire), les respirations volontaires ou les respirations forcées deviendront vite une habitude et se transformeront en automatismes. L’idéal est d’être le plus fréquemment possible conscient de sa respiration, source de toutes les manifestations de la vie.
2) POUR QUELLES RAISONS METTRE L’ACCENT SUR UNE « BONNE » RESPIRATION ?
Pour que chaque jour, à tout point de vue, je puisse me dire « je vais de mieux en mieux ».
Grâce à une respiration profonde, on peut constater que tout notre corps se met naturellement dans une relaxation profonde, et grâce à la relaxation, je vais développer un sentiment de joie, de liberté, de plénitude.
Cette relaxation doit être musculaire, mais aussi et surtout mentale. Si demain, je dois passer un examen ou toute autre épreuve, la respiration va m’aider à diminuer la peur, l’angoisse, où toute autre symptôme pathologique, si pas les faire disparaître tout à fait. De nos jours, nous nous laissons submerger par des conditions de travail qui sont à mes yeux tout à fait défavorables pour un bon fonctionnement du corps et de l’esprit.
Notre esprit est la plupart du temps instable, capricieux, désordonné, ballotté entre l’espoir et la crainte, égocentrique, hésitant, fragmenté, confus, parfois même absent, affaibli par les contradictions internes et le sentiment d’insécurité.
En bref, il s’agit de passer graduellement d’un état d’esprit soumis aux conditions défavorables que nous venons de décrire à un autre dans lequel prévalent l’attention stable, la paix intérieure, la capacité de gérer les émotions, la confiance, le courage, l’ouverture aux autres, la bienveillance et d’autres qualités qui caractérisent l’esprit lorsqu’il est vaste et serein.
Dans un premier temps, la pratique du souffle vise donc à apaiser le tourbillon des pensées. A cette fin, nous aiguiserons notre pouvoir de concentration en prenant comme support quelque chose à laquelle (comme je le disais précédemment) nous faisons rarement attention, c’est -‐ à -‐ dire, au « va -‐ et -‐ vient » de notre souffle. En temps normal, à moins d’être hors d’haleine à la suite d’un effort, de retenir notre souffle ou de respirer profondément pour remplir nos poumons d’air pur, nous sommes à peine conscients de notre respiration.
Pourtant, respirer est presque synonyme d’être en vie. Puisque nous respirons sans cesse, prenons cet acte comme support de concentration, nous disposerons d’un outil précieux, car toujours disponible, qui servira, en outre, de point de référence pour juger de notre distraction ou de notre concentration.
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3) Pour quelles raisons la Respiration est-‐elle si importante en sophrologie ?
Peu de gens peuvent affirmer que rien ne vaut la peine d’être amélioré dans leur façon de vivre et dans leur expérience du monde.
Certains pensent que leurs travers et leurs émotions conflictuelles contribuent à la richesse de la vie et que c’est cette alchimie singulière qui fait d’eux ceux qu’ils sont, une personne unique ; qu’ils doivent apprendre à s’accepter ainsi, à aimer leurs défauts au même titre que leurs qualités.
Ceux-‐là risquent fort de vivre dans une insatisfaction chronique sans se rendre compte qu’ils pourraient s’améliorer au prix d’un peu d’effort et de réflexion. Pour tous ceux-‐là, un antidote ou remède : la sophrologie, comprendre comment mon corps et mon esprit fonctionnent par une bonne respiration. Il vaut donc la peine de consacrer un peu de notre temps à laisser notre esprit se reposer dans le calme intérieur pour lui permettre de mieux comprendre, ce que la sophrologie pourrait améliorer dans notre quotidien. Pour cela, il faut un peu de courage et de sérénité. Imaginons que nous sommes submergés par une très forte colère. Il nous semble que nous n’avons pas d’autre choix que de nous laisser emporter.
Toute émotion, aussi intense soit-‐elle, s’épuise et s’évanouit naturellement si nous comprenons le bon fonctionnement de la respiration et si nous appliquons une bonne séance de sophrologie.
« Asseyons-‐nous ou allongeons -‐ nous confortablement en étant bien équilibrés ». Ici, la pleine conscience consiste à rester continuellement présent dans notre souffle, sans l’oublier ni nous laisser distraire. La conscience du souffle doit être limpide et sereine. Observons ce qui se présente à notre conscience, sans lui surimposer quoi que ce soit, sans nous laisser attirer ni repousser. Contemplons ce qui est présent devant nous, une fleur par exemple, écoutons attentivement les bruits proches ou lointains, humons les parfums et les odeurs. Lorsque nous pratiquons ces exercices en sophrologie nous recueillons en nous même l’harmonie et un potentiel d’équilibre mental, psychique et physique. C’est pour cela que la sophrologie est de programmer, par le « terpos-‐logos », un meilleur « lâcher prise » pour arriver à la sophronisation. La respiration est le préambule de la détente et du relâchement de tout le corps, comme le dit si bien Béatrice Van Elder.
Pour cela une prise en charge par un sophrologue est primordiale, son aide et ses conseils avec une guidance vis -‐ à -‐ vis du patient émanent d’une qualification irréprochable. Un effort constant est de mise pour le thérapeute ; l’enthousiasme et la persévérance pour venir en aide au du patient est de soulager finalement beaucoup de souffrances. Par son calme, son
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humanité, sa bienveillance et surtout son amour « infini », il ne peut, alors, qu’aboutir à une sérénité dans son travail de sophrologue. Pour accomplir ce travail, le sophrologue doit lui aussi se faire « soigner ». Cela veut dire qu’il doit développer lui -‐ même ses qualités intérieures, il doit être en « EVEIL », pour pouvoir mieux aider les autres.
Il s’avère que mon expérience de la méditation me donne un outil formidable par un entraînement du mental que je pratique tous les jours. Par le calme de mon mental, mon état d’esprit est apaisé pour pouvoir me faire sereinement une séance de sophrologie. Par cet entraînement, ma vision des choses, devient libératrice, une simple présence éveillée que l’on pourrait aussi appeler « conscience pure ».
Une pratique journalière de méditation est cruciale, si nous voulons affiner notre attention, développer notre équilibre émotionnel et notre paix intérieure.
Des recherches intensives, au U.S.A et à Zürich, sur la méditation à court et à long terme sur le cerveau ont démontré qu’après seulement huit semaines, en raison de trente minutes par jour, un renforcement du système immunitaire, des émotions positives et des facultés d’attention ainsi qu’une diminution de la tension artérielle se sont développées.
Il est important de souligner à quel point la méditation et « l’entrainement de l’esprit » peuvent changer une vie.
« Se transformer soi-‐même pour mieux transformer le monde »
4) L’art de la méditation repose sur une respiration lente et complète !
La pratique de la méditation montre que si nous laissons nos pensées se calmer, nous pouvons demeurer quelques moments dans l’expérience non conceptuelle de cette conscience pure.
Pas mal de chercheurs s’interrogent sur la nature de la conscience, mais en quoi sa compréhension peut-‐elle affecter notre expérience personnelle ?
C’est pourtant à notre esprit que nous avons à faire du matin au soir, et c’est lui qui, en fin de compte, détermine la qualité de chaque instant de notre existence.
A mesure que nous nous familiarisons avec la nature de l’esprit et que nous apprenons à laisser les pensées se défaire dès qu’elles surviennent, nous progresserons plus aisément sur le chemin de la liberté intérieure.
Nous déformerons de moins en moins la réalité et les mécanismes mêmes de la souffrance finiront par disparaître.
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« La nature de l’esprit est comparable à l’océan, au ciel. L’incessant mouvement des vagues à la surface de l’océan nous empêche d’en voir les profondeurs. Si nous plongeons, il n’y a plus de vagues, c’est l’immense sérénité du fond…La nature de l’océan est immuable. Demeurons dans la simplicité naturelle de l’esprit qui est au-‐delà de tout concept.» ( Pema Wangyal Rinpotché)
A la fin d’une séance de méditation et avant de reprendre le cours de mes activités, il importe de jeter un pont entre ma pratique et ma vie quotidienne, de sorte que les fruits de cette pratique se perpétuent et continuent de nourrir ma transformation intérieure.
Ceci dit, si nous interrompons brusquement notre méditation pour reprendre nos activités comme si de rien n’était, la pratique de la méditation n’aura que peu d’effet sur notre existence, et ses bienfaits seront aussi éphémères que des flocons de neige tombant sur une pierre brûlante.
Tout ce que l’on peut en dire, c’est qu’il s’agit d’une expérience infiniment paisible et, une fois stabilisée par la répétition, quasiment inébranlable. C’est une expérience de bien -‐ être absolu qui imprègne tous les états physiques et mentaux, même ceux qui sont normalement considérés comme déplaisants.
Ce sentiment de bien -‐ être, indépendant de la fluctuation des sensations venues de l’intérieur ou de l’extérieur, est l’une des manières les plus claires de comprendre ce que le bouddhisme entend par « bonheur ».
A la fin de la méditation formulons ce vœu :
« Puisse l’énergie positive engendrée non seulement par cette méditation mais aussi pour tous mes actes, paroles, pensées bienveillantes, passées, présentes et futures, contribuer à soulager les souffrances des êtres, à court et à long terme ».
Souhaitons également que tous les êtres trouvent le bonheur ; puissent l’ignorance, la haine, l’avidité et les autres perturbations être éradiquées de leur esprit, et puissent-‐t-‐ils atteindre la plénitude des qualités humaines ainsi que le suprême « EVEIL ».
Une telle dédicace constitue un sceau indispensable à toute pratique spirituelle et permet à l’énergie constructive engendrée par notre méditation et tous nos actes positifs de se perpétuer.
5) La sophrologie et le magnétisme
Pendant de longues recherches et un travail assidu, je suis arrivée à une conclusion en ce qui me concerne, c’est que le magnétisme est un outil formidable pour affiner un travail en parallèle avec la sophrologie.
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Pour percevoir le champ d’énergie humaine (CEH), il convient d’étudier et de pratiquer, mais aussi d’acquérir une maturité personnelle impliquant des transformations internes en vue d’affiner la sensibilité.
Nous revenons toujours à la respiration pendant qu’on effectue le magnétisme sur un patient, en employant la technique de la respiration de base.
Il est important d’utiliser les techniques de respiration 100% du temps, dans 100% des sessions.
• Les techniques respiratoires constituent une partie essentielle de la circulation de l’énergie.
• La respiration amplifie la puissance de la force vitale.
• Une bonne/ mauvaise respiration a un impact positif/ négatif sur la santé.
En ce qui me concerne, je me sens très à l’aise avec la respiration en 4 temps. On inspire sur un rythme de 4 temps et on expire sur un rythme de 4 temps ce qui me permet de garder une sensation de fluidité du champ magnétique, de détecter un disfonctionnement au niveau du corps physique, éthérique, émotionnel, (pour arriver aux autres couches, je ne me suis pas encore trop attardé). Ici, il s’agit d’un traitement personnel qui me procure énormément de satisfaction ; une séance de sophrologie, puis je prolonge avec le magnétisme qui peut être court ou long ; je rentre dans cette sphère de lumière où les êtres de lumière m’accompagnent tout au long du traitement. Avec beaucoup de respect et d’amour les êtres angéliques font le travail de messager, et j’obtiens des réponses à mes questions.
L’homme n’est en paix avec lui-même que lorsque qu’il parvient à s’élever à la hauteur de la divinité. Atteindre cet état est la suprême ambition, la seule qui vaille. C’est la réalisation de soi. Ganhi.
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6) Liberté et une soif « d’Air » Inspirez… les couleurs de l’arc en ciel (Photo prise dans une église en corse)
Je ressens à cet instant, un léger « Souffle » en commençant ces quelques lignes…
Mon parcours de vie a été, aussi loin dans mes souvenirs, une soif de liberté, une soif de prendre l’air, de prendre une bonne respiration.
Mon défi à relever, pendant mon adolescence consistait à trouver mon « MOI », et d’y être fidèle, en dépit d’un chaos physique et émotionnel, des tendres penchants et des douloureux rejets.
J’allais continuellement, dans cet espace de vie autour de moi, rechercher le «bien-‐être», un « champ d’amour » avec bien souvent une confusion totale et déstabilisante. Puis de temps à autre, je marquais simplement un temps d’arrêt pour recréer des nouvelles énergies plus profondes et plus spirituelles, une véritable connexion avec l’univers, à travers un bien-‐être, un « soupir », un moment « d’arrêt »
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Oui, je peux dire que c’était donc « ça » !
Mais savais-‐je déjà depuis toujours ?
Cette étincelle divine, cette sagesse suprême, a guidé dans cette vie quotidienne, ma croissance et mon évolution, pour me conduire vers cette conscience, vers cette réalité du « MOI -‐ DIEU ». En traversant, sous forme de vibrations à des couches supérieures cristallines, avec toujours ce soupir, ce souffle attentif de cette Nature qui est ce champ magnétique, cette énergie m’attirait vers cette limite inépuisable, que ce soit le monde végétal, animal ou humain.
Dans cette solitude que l’entourage m’a infligée de temps à autre, il y avait dans cette nature, surtout végétale et animale, une fascination passionnante.
Je me souviens que lorsque je m’adossais contre un tronc d’arbre, une force sensible m’enveloppait, mon rythme respiratoire et son rythme respiratoire étaient perceptibles mutuellement, un rythme capable de ralentir ou d’accélérer. Nous pouvions quelques instants survivre sans respirer.
Ma joie et mon bonheur étaient immenses. Ainsi, peu à peu, mon trait de caractère et ma manière d’être ont fini par se transformer tout au long des années.
Mon éducation religieuse mérite quelques commentaires.
Ma famille, fréquentait l’église catholique, et pourtant mes parents n’ont jamais cherché à imposer leurs idées et leurs croyances religieuses à leurs enfants.
Ils se sont simplement efforcés au fur et à mesure que je grandissais, de m’encourager dans les voies, quelles qu’elles fussent. Cette « non obligation » d’une croyance quelconque me faisait dire que Dieu était dans toutes choses et partout dans cet Univers.
Comment ne pouvais-‐je pas ressentir cette source d’Amour dans laquelle je grandissais ?
Pour moi, le temps était suspendu comme le pendule de l’horloge qu’il fallait souvent remonter, pour me faire sortir de ce qu’était cette « bulle d’Amour ».
Cette horloge remettait à nouveau toute chose en place, le travail et la prière que mes parents soignaient avec respect.
Mais pour moi, une fois sortie de cette « bulle », je me sentais à nouveau vulnérable et « abandonnée ».
Plus tard vers l’adolescence, j’ai pu combler ce manque par de nouvelles rencontres et de nouvelles vibrations.
A cette époque, un nouvel évènement allait bouleverser ma vie : une N.D.E.
En d’autres termes « NEAR DEATH EXPERIENCE » ou « voyage hors du corps ».
De nouvelles questions se posaient, et ma quête de cas semblables se fit un peu plus active. Au fil des années, je suis arrivé à une conclusion non, ce n’était pas un rêve, ni des hallucinations ni des aberrations. Il y avait bien d’autres personnes qui elles aussi avait vécu cette même expérience, ce qui me rassurait.
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Ce fut un voyage magnifique, le tunnel, la lumière, « l’être de lumière ». Cette sphère de légèreté, source de pureté, une lumière étincelante dans une « bulle d’Amour à l’infini » et de paix.
Suite à cette expérience hors du commun, je savais que plus rien ne serait pareil. J’avais encore gagné en profondeur, réfléchissais sur des problèmes philosophiques. Je me rendais compte que je reproduisais un effet calmant sur des gens et j’arrivais à deviner les besoins des autres.
J’ai souvent l’impression de déchiffrer les pensées et les vibrations qui émanent des gens.
De nouvelles énergies et de nouvelles sensations jusqu’à là encore inexplorées, « le chant classique », m’ont conduite vers de nouveaux canaux, vers un nouveau « souffle ». La bonne respiration est un élément vital pour le placement de la voix et sa puissance.
Je ne peux parler que de l’effet de « bien être » pendant qu’on chante !
Les chamanes font leurs danses et leurs chants pour appeler les esprits divins, pour suggérer leur sort. Ils se mettent en transe et se placent dans d’autres sphères.
Le chant vous place hors du corps et vous emmène vers cet étage spirituel, cette énergie universelle, ce lien entre cette énergie et l’homme. Et je pense que plus on chante, plus on en éprouve le besoin de se sentir dans cette autre dimension, comme un sportif, qui ne peut plus s’arrêter dans sa compétition. Ont dit bien souvent que c’est, l’adrénaline qui monte.
Ceci prouve encore que tout est lié au souffle par le contrôle de sa respiration. D’où tirent -‐ ils ce pouvoir de se dominer , chanteurs, plongeurs, sportifs de haut niveau, le moine qui reste des jours et des jours sans manger ? Possèdent-‐ils une arme ?
Non, leurs seules armes se trouvent dans leur poitrine, leur cœur, et leur tête. Ils se nourrissent d’une attention constante à leur corps et esprit, ce qui déclenche une force, qui leur permet d’atteindre leurs objectifs.
L’esprit est en effet capable d’examiner ce qui se passe en lui !
Pour cela je reviens à la sophrologie où le degré exact de la relaxation repose sur le mental, par un « lâcher – prise » provoquer par une « bonne respiration ».
Pour bien mener cette profession de sophrologue, il est élémentaire de bien savoir contrôler sa respiration, c’est une bonne méthode permettant de gérer ses émotions. Comment peut-‐on arriver à gérer cela ? Je dirais par une méditation journalière.
A la suite de mon parcours de ces douze derniers mois en sophrologie, j’ai accompli un grand pas vers l’harmonie. Je dirais même plus, c’était un grand « carnet de voyage », témoin de mon évolution, car c’est un lent et doux cheminement qui m’a guidée pas a pas à la rencontre de mon corps, à l’intégration du positif, au déplacement du négatif. Jour après jour, j’ai appris à crée en moi un espace de bien-‐être, à éloigner ou à faire obstacle à la pression du quotidien, à prendre plaisir à la rencontre de mes sensations, à m’intégrer à mes cellules.
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7) L’arrêt de la respiration « LA MORT » !
Pour bien des gens, c’est une tâche impossible que de concevoir ce que pourrait signifier le verbe exister, en dehors de l’enveloppe corporelle à laquelle nous sommes accoutumés.
Une des principales raisons qui rendent la réponse à cette question si embarrassante et si délicate consiste en un problème de sémantique portant sur le sens attribue au mot « mort ». On est loin d’avoir reçue une définition solidement établie, même parmi les professionnelles de la médecine.
La mort est l’état définitif d’un organisme biologique qui cesse de vivre.
Chez les organismes vivants, elle se caractérise par un arrêt irréversible des fonctions vitales (nutrition, respiratoires). Dans la plupart des cas, le décès est constaté par un médecin par des signes cliniques caractérisant un arrêt cardiaux -‐ circulatoires prolongé.
La mort est appréhendée différemment selon les courants philosophique ou religieux.
Je pourrais prendre le temps de cité la mort suivant les différente religions, mais je vais prendre que quelques exemples, qui me semble à mes yeux relativement proche.
Dans L’ANIMISME, la mort est perçue comme une continuité, au point que l’on puisse dire qu’il y a pas vraiment de mort dans le langage animiste et que le dialogues des « mort » et des vivants se poursuit sans interruption.
Un célèbre poème de birago diop intitule « Souffle » « Leurres et Lueurs » (1960) résume cette perception ; Ceux qui sont mort ne sont jamais partis, ils sont dans l’ombre, les morts ne sont pas sous la terre, ils sont dans le bois (…)/ dans l’eau (…)/ dans la foule (…) /. Les morts ne sont pas mort.
Dans le BOUDDISME, la mort n’est qu’un passage d’une vie à l’autre qui ne reconnaît ni concepts de dieu ni d’âme.
Dans le JUDAÏSME, le juive considère que la mort n’est que la séparation du corps et de l’âme. Si les actions ont été bonnes et si le juive a respecté les commandement de la torah son âme montera au ciel dans des dégrées plus ou moins élevés et ce grâce à la légèreté de son âme.
Les SPIRITES considèrent que chaque individu existe avant sa naissance et s’incarne sur terre pour progresser et vivre une expérience éducative.
L’incarnation provoquant une perte temporaire du souvenir des vies antérieures.
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La mort du corps matériel libère l’esprit éternel de l’homme, qui retourne ensuite dans une « dimension spirituelle » correspondant à son niveau d’avancement.
Dans L’HINDOUISME on croit à une vie après la mort. Le corps n’étant qu’une enveloppe matérielle temporaire. Lorsque survient le moment de quitter la vie, il est dit que toutes les facultés d’action et de sensations se replient dans le mental, puis le mental se replie dans le souffle, puis le souffle dans l’âme. Au moment de la mort l’esprit est séparé du corps. Le non – initié sera alors pris d’une irrésistible envie d’en retrouver un, ce qu’il fera. Par contre, l’initié saura trouver la porte de la libération.
La haute teneur symbolique de la mort et la forte charge affective liée au décès d’êtres humains, ont façonné l’imaginaire des hommes qui ont crée un personnage, la MORT, qui vient chercher les gens au terme de leurs vie.
Tableau de Johann Heinrich Füsseli (1803).
Le sommeil et la mort emportent le corps de Sarpédon (fils de zeus) en Lycie (ancienne province grecque)
Dans le présent chapitre, j’aimerai vous faire partager mon expérience ; avec une respiration lente, une écriture presque silencieuse et avec beaucoup de respect à tous ses personnes qui ont fait partie de ma vie, qui m’ont appris la VIE, ceux à qui je demandent la permission d’écrire ses quelque lignes avec beaucoup d’amour envers eux et qui ne font plus partis de cette vie terrestre, mais qui seront toujours et à jamais avec moi et je leurs dit MERCI.
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Je reste très humble, puisque mon ressenti à été très différent à chaque approche de leurs départ, de leurs derniers souffle.
Il m’a fallut beaucoup de réflexion avant d’entamer ce chapitre, je dirai que je me sentais mal à l’aise, tout se bousculait à nouveau dans ma tête, des images, des moments très intenses et toujours interrogatifs.
Après quelques séances de sophrologie mon état émotionnel ma fait prendre à nouveau conscience que tout est épreuve dans la vie, rien est acquit et bien sur la mort aussi fait partis de la vie.
En connaissant maintenant le bon fonctionnement de la sophrologie, a tout moment on peut faire une parenthèse, un arrêt pour repartir et mieux atterrir.
« La sophrologie se vit, plus qu’elles ne s’apprend ».
Mes études m’ont amener à travailler pendant quelques années dans un service de cancérologie. Je pense que ses années là, ont été très difficile, je pense que je n’étais tout simplement pas prêt a affronter le départ d’un enfant ou d’une jeune maman, ont n’est jamais prêt a perdre quelqu'un, c’est toujours trop tôt, ou pas le moment !
Après quatre ans j’ai quitté ses couloirs de souffrance, le bruit des sabots et ses tabliers blanc, les sonnettes, les cris, doucement, petit à petit j’ai pu effacer tout cela, d’une certaine manière.
MARIE restera dans ma tête, comme beaucoup d’autres que j’ai vue mourir, à dix-‐huit ans sa laisse des traces.
Elle était allongée depuis plusieurs semaines sur son lit dans un comma profond, tout est calme, elle dort, puis on m’appelle pour rester à côté d’elle, son pou est très mauvais, elle peut partir à tout moment. Puis l’incroyable se produira elle se redresse est assis au lit, fait le signe de la croix et puis elle rend son dernier souffle.
Qu’est s’est-‐il passé ?
MAMAN c’était encore la même chose, ont a prit soin d’elle pendant un mois environ, et là aussi elle plonge dans un comma profond. Ils se trouve qu’on était tous prés d’elle chaque enfant la touchait, la caressait, puis soudain elle se redresse, sourit à quelque chose d’incroyablement lumineux, apaisant et serein.
Es-‐ce une coïncidence. Au-‐delà de toutes les frontières qu’est ce qui se passait à ses moments là, une lumière, une apparition ?
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L’expérience de chaque être humain que j’ai vu mourir, il y avait cette attitude d’apaisement, de soulagement, qu’on pouvait apercevoir sur leurs visages.
Certains rejoignaient leurs mains pour une prière, d’autres priaient à haute voie, comme si il communiquait avec d’autres personnes.
« Le livre des morts tibétain »
Cet ouvrage hors du commun se présente comme une anthologie des enseignements dispensés au long des siècles par des sages de l’antique tibet, tels qu’ils furent d’abord transmis de génération en génération par voie de tradition orale, puis consignés par écrit aux alentours du VIIIe siècle de notre ère ; mais même encore ils furent cachés afin que leurs secret ne fût pas dévoilé aux non-‐initiés.
Pour commencer, dans l’exposé tibétain, l’esprit ou l’âme du mourant se détache de son corps. Peu après, cette âme connaît une sorte de syncope et se trouve dans un vide – non pas un vide physique, mais un vide qui possède en fait des limites qui lui sont propres, et où la conscience est conservée. Il se peut que le défunt entende à ce moment là des bruits ou des sons alarmants ou désagréables, qualifiés de grondements, de tonnerres ou de sifflements semblable à ceux du vent. Il se retrouve ensuite, en général, aussi bien lui-‐même que ce qui l’entoure, comme envelopper d’un éclairage gris et brumeux.
Il constate qu’il continue à avoir un corps -‐ dénommé corps « brillant « -‐ qui ne paraît pas constitué de matière. Sa pensée et ses perceptions sont moins limitées ; sont intellect devient très lucide, et ses sens lui paraissent plus aiguisés, plus parfaits, et d’une nature plus proche du divin.
S’il a été, durant sa vie physique, sourd, ou aveugle, ou estropié, il est surpris de découvrir que, dans son corps « brillant », tous ses sens et toutes ses facultés de son corps physique ont été restaurés, et même intensifiés. Il rencontre éventuellement d’autres êtres possédant un corps semblable, et peut aussi se trouver devant ce que le texte désigne comme « une claire et pur lumière ».
Les tibétains conseillent au mourant, lorsqu’il approche de cette lumière, de s’efforcer de n’avoir que des pensées d’amour et de compassion à l’égard d’autrui.
Le livre décrit aussi les sensations de paix immense et du bonheur éprouvées par le défunt ; et également une sorte de « miroir » dans lequel sa vie entière -‐ les bonnes et les mauvaises actions -‐ se reflète à sa propre vue comme à celle des entités qui le jugent. Dans cette circonstance, aucune erreur n’est possible ; nul ne peut essayer de mentir sur sa propre vie.
Pour avoir moi-‐même vécu les premiers moment de la mort et avoir connu l’expérience de la décorporation :
Je fut amené à un état d’insensibilité par rapport aux sens corporels, cependant, la vie intérieur avec la pensée demeurait intacte. Ils se produisait une aspiration et une traction de la pensée, je me disait ;( quais-‐ce que je fait dans cet avion, où m’amène t’il, pourquoi tout semble cristallin, léger, qui est cette personne au loin, pourquoi me sourit t’elle, pourquoi est elle vêtu
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avec un voile, un ruban bleu sur sa hanche, je me sens attirer vers elle, quais ce quelle veut me dire ?) Ma sensation était dans un état extrêmement emplis de douceur, cette lumière plus claire que le jour.
A mon réveille tout mon être sait remplis de tristesse, et je leur ai posé la question pourquoi vous m’avez pas laissé là-‐bas ?
Tout cela se passait il y a trente six ans, mais le souvenir que je conserve est toujours aussi présent dans ma mémoire. Rien de plus beau n’aurait pu m’arriver, et cela a changé beaucoup de choses dans ma vie. J’ai n’ai plus de doute ; après la mort il y a une vie.
8) Prendre conscience d’une bonne respiration en sophrologie
Respirer c’est vivre, bien respirer c’est bien vivre
Selon la définition du dictionnaire, respirer correspond à absorber et rejeter l’air destiné à entretenir la vie.
C’est sans doute le concept le plus trivial, à la fois physique, mental et spirituel : si vous cessez de respirer pendant cinq minutes, vous êtes mort.
Et pour vous respirer c’est quoi ? Faites un petit micro trottoir et demandez à vos proches quelle est leur définition de respirer, vous obtiendrez à coup sur de l’étonnement, car respirer, c’est naturel, banal, on y pense pas alors pourquoi l’étudier ? A quoi bon en parler ?
Pour ceux qui connaissent la sérénité, pour les sportif avertis, ainsi que les professionnels de la gestion de stress, respirer prend une toute autre dimension : Respirer c’est la fonction vitale par excellence.
Les grec considérait la respiration comme le médiateur de l’âme au corps, ils nommaient la technique spirituelle supérieur de l’inde, non pas yoga, mais « sagesse du souffle ». Pour les mystique indiens ou les lettrés chinois c’est la chose connue depuis cinq milles ans : avec la lumière et la nourriture, l’air est une source essentielle d’énergie. Il est donc possible d’augmenter considérablement notre énergie si nous respirons correctement. Une bonne respiration, c’est la vie, plus encore elle lui confère une qualité supérieure.
C’est cette qualité de vie qui nous intéresse :
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Comme nous l’avons vu, respirer est un acte banal, que nous effectuons sans y penser. Cela s’appelle une fonction végétative.
La respiration est la seule fonction vitale dépendante du système neuro-‐végétatif que l’homme puisse maîtriser. Participant à la régulation du système nerveux, de la circulation sanguine, la fonction respiratoire est bien entendu capitale d’un point de vue physiologique.
D’un point de vue psychologique, la relation entre respiration et état émotionnel n’est plus à prouver : la vie psychique influe sur la respiration, la respiration influe sur la vie psychique. Il a été montré que lorsque le niveau d’anxiété s’élève, la fréquence respiratoire devient plus rapide et plus ample. C’est ce que l’on appelle une polypnée. Elle a pour conséquence d’aggraver la situation en majorant les symptômes anxieux (rythme cardiaque accéléré, sueurs, tremblements…)
Connaître son ennemi :
Les tensions, l’excès de stress, la société de consommation, le toujours plus, toujours plus vite, toujours plus haut, les émotions(la colère, la peur, l’envie, la jalousie), les « blessures non résolues » contractent les muscles de notre abdomen et rendent notre respiration plus haute.
L’éducation (‘’Tiens-‐toi droit !’’,’’rentre ton ventre’’ ‘’ne pleure pas’’), la vie sociale modifient la respiration naturelle et profonde : elle devient thoracique et superficielle. Le manque de tonus découle, entre autres, d’une mauvaise oxygénation de l’organisme et d’une élimination insuffisante des déchets gazeux.
Pour améliorer cela, il est important d’apprendre à bien respirer. En vous initiant vous aussi, vous pourrez maîtrisez vos émotions, vous retrouverez le calme dans des moments de stress.
Apprenons ou plutôt réapprenons à respirer avec l’abdomen, faisons de cette pratique, une pratique volontaire, consciente.
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Inspirez… soufflez
Emplir ses poumons d’air pour expulser ensuite ne suffit pas à définir une bonne respiration. Nous effectuons en moyenne 15 000 respirations par jour : cela vaut la peine d’en effectuer une partie amplement et en pleine conscience afin de profiter pleinement de ses bienfaits. En vous libérant des habitudes figées acquises au cours de votre histoire, devenez le chef d’orchestre de votre respiration et apprenez à respirer de façon consciente.
Exercice en sophrologie :
1er Exercice
Prendre conscience de sa respiration
Allongez vous, prenez une position la plus confortable possible, fermez les yeux. Tout simplement portez votre attention sur votre respiration. Répétez vous : »Rien à faire, juste laissez faire »
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Puis une fois le calme bien installé en vous, tout simplement portez votre attention sur votre respiration. Laissez la aller naturellement, et mentalement suivez le trajet de l’air de vos narines jusqu’aux poumons, de vos poumons jusqu’à vos narines, prenez bien conscience des différences de température de l’air, puis de votre corps qui bouge pendant les respirations : dilatation des narines, cage thoracique qui s’élargie, côtes qui se soulèvent, va et vient de votre abdomen. L’observation de la respiration est un des meilleurs moyens de développer l’attention au corps.
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2ème exercice
Respirez par le ventre
Il y a deux types de respiration : thoracique et abdominale. La respiration volontaire doit être abdominale. Le haut du corps ne bouge pas et l’abdomen se gonfle et se dégonfle lentement. C’est de cette façon que respire l’être naturel. Les bébés, du reste, ont normalement une respiration abdominale.
Allongez-‐vous, posez une main sur votre ventre, juste en dessous du nombril, et l’autre sur la poitrine, puis respirez comme vous en avez l’habitude. Vous constaterez que seule votre cage thoracique se soulève. Nous allons donc apprendre à respirer correctement avec le diaphragme, d’une façon aisée, ample et naturelle. Il est préférable de s’exercer en étant couché sur le dos, parce que dans cette position il est plus facile de relaxer la musculature abdominale.
Plus tard, vous pourrez respirer avec le diaphragme en toutes circonstances, même en marchant ou en courant. Pour être vraiment à l’aise, il est souvent utile de placer un coussin sous les genoux pour diminuer la cambrure lombaire.
Fermez les yeux afin de mieux vous concentrer. Avant l’exercice, prenez soin d’expirer à fond plusieurs fois en poussant quelques soupirs pour chasser les derniers restes d’air.
Fermez la bouche, prenez de l’air par le nez, vous ne gonflez que le ventre, les épaules restent basses. Expiration lente et profonde en rentrant progressivement le ventre…Puis inspiration à nouveau en gonflant bien le ventre… Enfin, soufflez une dernière fois par la bouche toujours lentement, en rentrant bien le ventre…
Lorsque vous adoptez ce type de respiration, vous améliorez l’oxygénation de vos cellules et vous augmentez l’évacuation de déchets gazeux. En plus, vous régularisez votre rythme cardiaque et vous abaissez votre niveau de stress. Faites cet exercice de respiration abdominale le plus souvent possible : en voiture, en travaillant, dans une file d’attente.
3ème exercice
Respiration ressource (a pratiquer une fois la respiration abdominale bien maîtrisée)
Inspirez en gonflant bien la paroi abdominale, puis retenez l’air quelques instants en formulant une courte phrase ou un mot positif (détente, calme, paix…) enfin sur le temps d’expiration, diffusez mot ou phrase…dans votre corps ou mental. Je vous recommande de prendre l’habitude de respirer de cette façon car elle changera la couleur de votre vie. Pour
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vous habituer, je vous encourage à la pratiquer 4 à 5 fois par jour, durant 3 à 4 minutes. En dehors de ces pratiques, vous pouvez respirez de cette manière lorsque vous vous promenez dans la nature, écoutez de la musique, pratiquez un sport, regardez un film, demeurez alors sensible à l’effet que cela vous fait de respirer ainsi dans cette situation.
4ème exercice
La respiration dynamique
Pour ce dernier exercice, vous êtes debout, les jambes écartées de la largeur du bassin, les pieds bien à plat sur le sol. La tête est droite, souple et les épaules sont basses. Pensez à dégrafer votre ceinture et à ouvrir votre col de chemise.
Inspirez par le nez et élevez les coudes fléchis jusqu’à la hauteur des épaules. Les mains et les avant-‐bras sont complètement relâchés…
En expirant par la bouche, amenez les bras tendus au-‐dessus de la tête. Regardez vers le haut et grandissez-‐vous…
Inspirez par le nez en abaissant les bras sur le côté, les coudes fléchis, comme pour commencer l’exercice. Enfin sur l’expiration suivante, ramenez les bras le long du corps.
Vous pouvez réaliser cet exercice 3 ou 4 fois de suite.
Le modèle R.E.S.P.I.R
Le modèle R.E.S.P.I.R est un outil facile, il vous permettra de vous souvenir des bases d’une bonne respiration.
• R comme Respiration consciente, le plus souvent possible, dans toutes situations debout dans un file d’attente ou assis à votre table de travail.
• E comme Energie, avec la lumière et la nourriture, rappelez vous que l’air est une source essentielle d’énergie.
• S comme Soufflez avec deux F, l’expiration devant être deux fois plus longue que l’inspiration.
• P comme Persévérez, plus vous pratiquez et plus vous récolterez les bienfaits d’une bonne respiration.
• I comme Inspiration en se souvenant de bien gonfler la paroi abdominale.
• R comme Respiration égale Relaxation.
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9) Créer ses propres techniques de déplacement du négatif.
Quelques exercices pour vous faciliter votre quotidien.
Aujourd’hui, faites la part belle à votre créativité : amuser vous à trouver de nouvelles manières de déplacer le négatif…
Attention ! Cela reste entre vous et vous… pas question de décrocher le téléphone pour régler leur compte aux personnes avec lesquelles vous êtes en conflit !
Dans ses techniques, il est particulièrement recommandé d’expirer par la bouche afin de mieux évacuer par le souffle.
Ici, il est question d’éloigner, de déplacer les désagréments, de libérer dans l’expir ce qui dans le corps et le psychisme provoque de la tension ou du mal-‐être. Ce peut être également un moyen de décrocher quelques instants de pensées négatives ou d’un vécu difficile ou encore de « lâcher prise » au moins momentanément.
Bulles de savon :
Prenez un tube de produit pour faire des bulles (une poignée de mousse de liquide vaisselle fera aussi l’affaire). Et soufflez dessus ou formez des bulles en mettant l’intention de leur confier le négatif. Regardez s’envoler, s’éloigner, les bulles ou la mousse. Vous pouvez aussi imaginer que la lumière les nettoie, les purifie…
Jeter au loin :
Prenez un caillou, imaginez que vous le chargez du négatif en expirant, et jetez-‐le le plus loin possible sur un grand souffle. Ajoutez un son si vous voulez.
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Paquet cadeau ou retour à l’expéditeur :
Imaginez que vous déposez ce qui vous encombre corps et esprit dans un colis. Ce peut être les soucis, les émotions douloureuses, causés par une personne…
Préparez mentalement la boite ou le sac, en expirant longuement. Fermez ce paquet. Prenez un moment pour écouter ce qui se passe en vous ; aussi pour prendre conscience que votre être intérieur n’est pas cela, vous désidentifier de ses encombrements…Puis imaginez, au libre choix de ce qui vous vient, que vous expédiez ce colis par la poste, que vous le confiez à un pigeon voyageur, que vous le jetez dans une rivière… ou que vous restituez à la personne concernée les embarras que vous avez éprouvés…
Profitez d’un peu de détente et faite une pause.
Brassée de feuilles :
En inspirant, baissez-‐vous en arrondissement le dos et les bras, comme si vous vouliez ramasser une grosse brasée de feuilles mortes. En expirant, relevez-‐vous vivement, en projetant vos bras, comme si vous vouliez éparpiller les feuilles. Ajoutez un son ou même un cri, si vous voulez.
Trois fois, puis pause d’intégration.
La voiture hurlante :
Seul, en voiture fermez les fenêtres, les conducteurs qui vous entourent on peut-‐être être l’âme et les oreilles sensibles, prenez un énergique inspire et hurlez votre colère, votre refus, votre impuissance. Trois fois, puis posez-‐vous au creux d’une douce pause d’intégration ! Renouvelez pendant le trajet si nécessaire.
La danse du sorcier :
Si vous aimez danser, mettez une musique tonique, formez éventuellement votre « bulle » et à l’aide de geste amples (peut-‐être menaçants), de piétinements, jetez le négatif hors de vous en dansant. Recouperez ensuite votre souffle en vous installant dans la pause d’intégration.
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La lumière chasse l’ombre :
Imaginez que votre corps se remplit d’une magnifique lumière et cela dans un objectif de libération des tensions, vous chassez avec un souffle l’ombre et vous inspirez de la lumière.
Pour poursuivre l’aventure inhabituel, s’est de sortie du connu, des sentiers battus de l’habitude pour explorer de nouvelles manière de vivre, de se percevoir et de se manifester.
C’est à la fois un « Carnet de voyage », témoin de votre évolution, reflet de votre expérience, et un moyen de réactiver au présent ce que vous venez de vivre et de découvrir, il y a quelques minutes ou au long de la journée, ou encore au cours de la semaine ou du mois.
Pour conclure ;
maintenant, installé dans cette détente, recevez ce parcours d’une année de sophrologie avec un progrès réalisés, des aptitudes mises en valeur, les qualités développées des sentiments bienfaisants qui se manifestent quand vous allez vers vous même, ceci fut mon expérience, en posant les mains sur moi !
« moi + »… à la rencontre de cette personne que je suis, que libère la relation avec se souffle, la présence de mon corps.
Doux et attentif envers moi-‐même, respectueux de mon corps de ma vie et que cette vie me réserve encore de multiples surprises et de bonheur.
Tel souffle, tel mental. Tel mental, tel homme.
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Bibliographie :
LE REIKI Réné Dubois
LA VIE après LA MORT Dr Raymond Moody
LA RELAXATION AU QUOTIDIEN Geneviève Manent
L’ART DE LA MEDITATION Mathieu Ricard
HYPNOSE ET SANTE Dr Claude Bernat
COMMENT PERCEVOIR ET AGIR SUR DES MONDES SUBTILS QUI NOUS
ENTOURENT Serge Boutboul
SE GUERRIR ENTRE LES MAINS D’UN MAGNETISEUR Jean-‐Luc Bartoli
S’EPANOUIR PAR LA SOPHROLOGIE ET LES TECHNIQUE DOUCE Sylvie Condesse et Marie Di Blasi
RESPIRER C’EST VIVRE Bénédicte Fieller
BONNE RESPIRATION Joéliah
POESIE « SOUFFLE » DE Birago Diop
LA SUGGESTION MENTAL Dr Julien Ochorowicz
GUERRIR David Schreiber
LES THERAPEUTE DE L’INVISIBLE Claude Desarzens et Jenny Humert
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Table des matières :
• Epigraphe«Respiration» ………………………………………………………………2
• Dédicace………………………………………………………………………………...................4
• Introduction……………………………………………………………………………………………5
1) Affiner notre ressenti au niveau de la respiration……………………………………6 a) La respiration abdominale
b) La respiration costale c) La respiration haute ou sous clavicule d) La respiration complète
2) Pour quelle raison mettre l’accent sur une bonne respiration................8
3) Pour quelle raison la respiration est-‐elle si important en sophrologie……..9
4) L’art de la méditation repose sur une respiration lente et complète………11
5) La sophrologie et le magnétisme……………………………………………………………13
6) Liberté et une soif « d’air »…………………………………………………………………….14 7) L’arrêt de la respiration « la mort »………………………………………………………..18
8) Prendre conscience d’une bonne respiration en sophrologie………………….23 9) Créer ses propres techniques de déplacement de la négative..............29