28
Secteur Loisirs, sports, parcs et espaces verts Document de travail Ville de Montréal 17 avril 2002

Secteur Loisirs, sports, parcs et espaces vertsville.montreal.qc.ca/.../DOCUMENTS/Document_de_travail_loisir.pdf · Le profil sectoriel est un document d’aide à la réflexion et

  • Upload
    vokhue

  • View
    216

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

SecteurLoisirs, sports, parcs

et espaces verts

Document de travail

Ville de Montréal17 avril 2002

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 2

TABLE DES MATIÈRES

1. PRÉAMBULE 3

2. DÉFINITION DES SECTEURS D’ACTIVITÉS 4

2.1 Les loisirs et les sports 42.2 Les parcs et les espaces verts 42.3 Les rôles et responsabilités 5

3. PORTRAIT DES SECTEURS D’ACTIVITÉS 6

3.1 Profil des clientèles 63.2 Nouvelles tendances 7

4. CONDITIONS DE SUCCÈS DES SECTEURS D’ACTIVITÉS 9

4.1 Au diapason des goûts et des besoins de la population 9

4.2 Des loisirs, des sports, des parcs accessibles 11et conviviaux pour toute la populationmontréalaise

4.3 Concertation et partenariat : gages d’une action cohérente 13

4.4 La nature : une composante indissociable de la trame urbaine 17

4.5 Des grands parcs de nature et de loisir 20

4.6 Une île au coeur d’un réseau bleu unique 22

4.7 Une ville au rayonnement international, reconnue pour sa qualité de vie 24

Annexes

Annexe 1 : Estimation du nombre de parcs locaux dans la ville de Montréal 27

Annexe 2 : Liste des parcs relevant du conseil de la Ville de Montréal 28

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 3

1. PRÉAMBULE

Le profil sectoriel est un document d’aide à la réflexion et à la discussion sur les enjeux desloisirs, des sports, des parcs et des espaces verts dans la nouvelle Ville de Montréal. Chaqueprofil a été validé par l’élu responsable du secteur d’activité. Le profil ne constitue pas uneposition formelle de la Ville de Montréal; il se veut plutôt une contribution en vue d’aider lesparticipants au Sommet à atteindre un consensus sur les priorités d’action pour les cinqprochaines années.

L’élaboration du profil sectoriel s’inscrit dans la première phase du Sommet « Développementdes priorités d’action ». Le profil est le document de base à partir duquel les participants auxsommets discuteront des grands enjeux et conviendront des priorités d’action. Il sera égalementrendu public pour informer les citoyens qui pourront y accéder par divers moyens (site Web duSommet de Montréal, bureaux d’arrondissement, bureaux Accès Montréal, bibliothèques) aucours de la semaine précédant la tenue de chaque sommet sectoriel. Rappelons que la mise enœuvre du Sommet repose sur quatre étapes clés :

Février-avril : Développement des priorités d’actions

Production de profils d’arrondissement et de secteur, diffusion publique des profils préliminairesune semaine avant la tenue des sommets et obtention d’un consensus sur les priorités d’actionlors des 41 sommets (27 sommets d’arrondissement et 14 sommets sectoriels)

Mars-mai : Appel de commentaires Diffusion publique des comptes rendus des sommets sectoriels et d’arrondissement; réceptiondes réactions des citoyens relativement aux priorités dans les arrondissements.

Mai-juin : Préparation et tenue du Sommet Intégration des priorités et des commentaires dans les documents à être distribués au Sommetde juin les 4, 5 et 6 juin 2002.

« L’après-Sommet » Mise en place des chantiers en fonction des priorités retenues et d’un mécanisme de suivi surune période de cinq ans.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 4

2. DÉFINITION DES SECTEURS D’ACTIVITÉS

Les loisirs, les sports, les parcs et les espaces verts ont un impact important sur la qualité devie et le bien-être des citoyens. Ils font partie des services directs à la population, des servicesde « première ligne ». La municipalité agit en tant que maître d’oeuvre en ces matières sur sonterritoire. Il lui revient de s’assurer que le loisir, le sport et les parcs soient égalementaccessibles à tous, en privilégiant le développement de services destinés à l’ensemble de lapopulation. La prestation de ces services est soumise à des standards de qualité car ils fontpartie du quotidien des citoyens.

2.1 Les loisirs et les sports

Le loisir municipal offre un éventail d’activités que l’on peut regrouper en loisir récréatif et socio-éducatif, loisir culturel et loisir scientifique. Les activités de sport et de plein air font partie de lagrande famille des loisirs. Mais dans le cas du sport, le niveau de performance atteint(compétition et excellence) lui confère un caractère distinct.

La pratique du loisir permet d’avoir une vie active et équilibrée, contribue au maintien et àl’amélioration de la santé de la population, engage les citoyens dans la vie communautaire etl’administration des ressources collectives, crée des emplois tout en contribuant à réduire lescoûts associés à la délinquance et au vandalisme. Pour toutes ces raisons, la Ville doit veiller àce que toute personne puisse y avoir accès, dans des conditions agréables, profitables etsécuritaires.

Dans cet objectif, la Ville cherche à favoriser la gestion en partenariat. Les organismespartenaires reçoivent un soutien sous la forme de ressources financières, humaines etmatérielles. Ils bénéficient d’ententes qui leur permettent de contribuer à l’offre de service ensport et en loisir, selon les besoins du milieu.

2.2 Les parcs et les espaces verts

Les espaces verts comprennent les zones boisées, les grands parcs, les parcs locaux, lesplaces publiques, les rives, les îles, les jardins, les îlots de verdure, les zones tampons et unepart du réseau des pistes cyclables (i.e. les pistes incluses dans les parcs). Le Montréal vert(des parcs et des espaces naturels totalisant 3000 hectares) et le Montréal bleu (la spécificitéde Montréal comme île ceinturée de cours d’eau) font partie intégrante des pivots del’organisation spatiale de la nouvelle Ville.

Les parcs-nature acquis par la Communauté urbaine de Montréal totalisent 1 368 hectares,dont 924 hectares ouverts au public et 444 hectares à aménager. Les parcs-nature contribuentà protéger ou rendre accessibles 654 hectares de boisés et 24 km de berges. Au fil des ans,des dizaines de kilomètres de berges ont également été mises en valeur ou renaturalisées etsont devenues accessibles au public grâce aux interventions de diverses municipalités.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 5

Il existe sur le territoire de la Ville de Montréal un déséquilibre assez marqué dans la répartitiondes espaces verts locaux (voir annexe 1). Par exemple, le ratio en parcs locaux atteint 1,8hectares/1000 habitants dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville et 0,3 hectares/1000habitants dans l’arrondissement de Villeray - Saint-Michel – Parc-Extension.

2.3 Les rôles et responsabilités

Dans les parcs Au sein de la nouvelle Ville, la responsabilité des parcs locaux relève des arrondissements. Uneunité centrale offre une expertise-conseil aux arrondissements, tout en ayant sous saresponsabilité les grands parcs (parcs métropolitains, parcs-nature et urbains). (voir liste enannexe 2)

Les planificateurs urbains et les architectes paysagistes municipaux utilisent une variétéd’approches en matière de design urbain et de techniques d’aménagement soucieuses d’offrirune diversité de paysages, de renaturaliser la ville, de protéger et mettre en valeur son couvertvégétal. Certaines innovations rattachées à la recherche biologique, comme le bassin filtrant duparc-plage de l’île Notre-Dame ou le recouvrement du site d’enfouissement des déchets, sontassez uniques. Par ailleurs, l’expertise développée dans l’aménagement de terrains sportifs dehaut calibre témoigne de la compétence des professionnels municipaux.

En matière de sport et de loisir Il appartient aux arrondissements de gérer l’offre de services et la mise en place de partenariatsavec des collaborateurs locaux. Ce travail est soutenu par une unité centrale. Elle joue un rôle-conseil dans l’élaboration de plans directeurs d’installations et de programmes, favorise lesencadrements et la vision commune, et effectue des représentations auprès d’instancesmétropolitaines, québécoises, nationales et internationales.

Le gouvernement du Québec a mis sur pied des unités régionales de loisir et de sport (URLS).Dans la région de Montréal, cette unité est représentée par la corporation Sport et Loisir de l’îlede Montréal (SLIM). Elle regroupe des représentants d’organismes de sport et de loisir, dumilieu de l’éducation et de la Ville de Montréal. La corporation est chargée d’élaborer etd’appliquer un plan d’action pluriannuel favorisant l’accessibilité au loisir et au sport. C’est à ellequ’échoit l’importante responsabilité de gérer les subventions du gouvernement destinées auxorganismes de la région. Depuis la fusion, le territoire de la nouvelle Ville correspond à celui del’unité régionale.

En plus de ces entités découlant des paliers supérieurs et de la municipalité, le milieu du loisiret du sport compte sur des milliers de bénévoles et sur l’étroite collaboration avec lescommissions scolaires et d’autres institutions publiques. Tous les intervenants de loisir et desport, incluant les partenaires, doivent avoir les compétences requises et être en nombresuffisant pour encadrer adéquatement les participants, compte tenu de l'activité offerte, de ladiscipline et du niveau de pratique. Les intervenants partagent la responsabilité d’assurer lanon-discrimination, la sécurité et l’intégrité des participants.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 6

3. PORTRAIT DES SECTEURS D’ACTIVITÉS

3.1 Profils des clientèles

Une enquête récente dans les parcs sur le territoire de l’ancienne Ville de Montréal a permisd’établir un profil d’une partie de la clientèle montréalaise :

• les parcs sont fréquentés surtout dans un objectif de détente;• la proximité est le premier critère du choix d’un parc; de toutes les catégories d’usagers, ce

sont les jeunes qui fréquentent le plus assidûment les parcs;• les usagers se sentent majoritairement à l’aise dans les parcs, le jour;• les besoins varient en fonction de l’âge des usagers et selon les arrondissements.

Les jeunes et la famille

De nombreuses activités de loisir sont offertes aux jeunes. Les clubs de vacances pendantl'été, les activités offertes pendant la relâche scolaire ou à la fin d'une journée de cours en sontde bons exemples. Ces activités contribuent au développement des jeunes et à l'améliorationde la qualité de vie de toute la famille. Les parents apprécient particulièrement les activitéscomme la baignade, qui leur permettent de participer avec leurs enfants. L'offre de service dechacun des arrondissements doit également tenir compte des besoins particuliers de la familleéclatée ou monoparentale. La grande majorité des parcs locaux offre des aires de jeux pour lesenfants de 2 à 5 ans et de 5 à 12 ans; ces espaces font l’objet d’une utilisation intensive et ilimporte de veiller à ce que les normes de sécurité y soient respectées.

Les adolescents

Le taux de participation des adolescents aux activités dirigées est assez bas (25 %), et il est endiminution, alors que l'activité physique attire deux fois moins de filles que de garçons. Leursgoûts sont éclectiques et ils évoluent rapidement. Le loisir leur permet de socialiser et d'affirmerleur autonomie par rapport à la famille. Ils préfèrent en général se regrouper dans des lieux oùils décident eux-mêmes de la façon d'occuper leurs temps libres. Dans les parcs, lapréoccupation des adolescents devrait se traduire par des installations qui répondent plusadéquatement à leurs besoins. En favorisant l'intégration des jeunes dans les processusdécisionnels qui les concernent, comme le font les programmes Jeunesse, on se donne lesconditions pour développer une alternative intéressante aux activités traditionnelles de sport etde loisir.

Les aînés

Le phénomène du vieillissement de la population est particulièrement marqué à Montréal. D'ici20 ans, un Montréalais sur cinq sera âgé de 65 ans et plus. Ces aînés sont en bonne santé,mais ils ne forment pas un groupe homogène et leur situation économique, leur milieu de vie,leurs expériences antérieures varient grandement. Ils ont en commun de ne plus être sur lemarché du travail et ils disposent de beaucoup de temps libre. Mais ils sont souventmarginalisés. Les activités offertes le sont principalement par le biais des clubs de l'âge d'or.Évidemment, les jeunes retraités s’attendent à une offre de service beaucoup plus diversifiée.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 7

Les personnes handicapées et à mobilité réduite

Plus d'un Montréalais sur dix vit avec un handicap, et ce nombre est en augmentation, entreautres à cause du vieillissement de la population. La moitié des personnes handicapées adultessont sur le marché du travail, mais un grand nombre d'entre elles ont un statut précaire ou àtemps partiel. La personne handicapée doit avoir accès aux équipements et aux installations.Elle doit également pouvoir pratiquer ses activités dans un environnement sécuritaire, à sonpropre rythme et selon son niveau d'aptitude. L'information concernant les services de loisir doitparfois être adaptée, par exemple pour les non-voyants. Enfin, la tarification des services doitpermettre la présence d'un accompagnateur lorsque cette aide est requise.

Les communautés culturelles

Montréal est la ville la plus multiethnique du Québec et elle accueille chaque année denouveaux arrivants. Pour ces immigrants, le loisir est avant tout une activité à caractèrecommunautaire et un outil d'intégration sociale. Il suscite des contacts entre les immigrants et lasociété d'accueil, prévient le racisme, et permet aux différentes communautés de secomprendre et de s'apprécier. L'offre de service doit favoriser la découverte, le partage etl'intégration des valeurs culturelles en évitant toute forme de ségrégation. Les communautésculturelles n’étant pas un groupe homogène, le défi réside dans une offre de services et unegestion diversifiées, surtout à l’égard des nouveaux arrivants.

3.2 Nouvelles tendances

La recherche d’activités libres

Depuis au moins deux décennies, nous assistons à une transformation des pratiquesrécréatives en milieu urbain. Les activités sportives organisées ont toujours de nombreuxadeptes, notamment le soccer qui fait l’objet d’un véritable engouement. Toutefois, la pratiquelibre d’activités moins encadrées, axées sur la connaissance de l’environnement, lapréservation de la santé et l’épanouissement personnel, est devenue un phénomène en nettecroissance. Selon l’Association québécoise du loisir municipal, « Les aspirationscontemporaines en matière de loisir se tournent vers des formules de loisir plus spontanées,polyvalentes, conviviales et moins encadrées... ».

La population des villes opte en plus grand nombre pour des activités pouvant répondre àplusieurs besoins : socialisation, détente, jeu, santé physique, découverte et acquisition deconnaissances. Par exemple, les activités de plein air dans un cadre urbain comme le vélo, leski de randonnée, la marche, deviennent plus populaires. Sans oublier l’intérêt accru pourd’autres formes de loisirs à dimension éducative et communautaire: jardinage et horticulture,interprétation du patrimoine naturel et culturel, sauvegarde de l’environnement, célébrationsinterculturelles.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 8

Les défis propres à la métropole

Les citadins moins favorisés et concentrés dans les quartiers centraux de Montréal (enparticulier les familles, les aînés et les nouveaux arrivants) restent sous-représentés dans lesactivités de plein air.

Des facteurs socio-démographiques conditionnent les demandes des citoyens quant auxactivités de loisirs, parmi lesquels figurent :• le vieillissement de la population;• l’essor démographique lié à l’immigration et son impact sur la planification des équipements

collectifs;• l’accueil et l’intégration des immigrants;• une richesse mal répartie à l’échelle de l’île avec ses conséquences sur l’accessibilité;• la marginalisation de certains segments de la population.

Les loisirs, les sports, les parcs et les espaces verts représentent une réalité aux visagesmultiples. Ce bref portrait ne traduit pas l’ensemble des problématiques reliées à ces secteursd’activités. Ces services ont un impact direct sur la population, ils font partie du quotidien descitoyens de Montréal, et, à ce titre, ils contribuent à leur identification à la ville et à une plusgrande cohésion au sein de la nouvelle ville.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 9

4. CONDITIONS DE SUCCÈS DES SECTEURS D’ACTIVITÉS

4.1 Au diapason des goûts et des besoins de la population

Énoncé d’orientation

L’éventail des installations et des activités proposées reflète la diversité des goûts et desbesoins des usagers. Tous les intervenants sont à l’écoute de la population et se tiennentconstamment informés de l’évolution des goûts et des besoins. Ils perçoivent les nouvellestendances, anticipent les changements et ajustent leur offre de service en conséquence.

Diagnostic

Des clientèles diversifiées

On assiste, dans le domaine du loisir municipal, à une diversification des clientèles et despratiques. Les services publics doivent être prêts à transformer leurs façons de faire pourrépondre à ces nouveaux besoins.

Certaines disciplines sportives connaissent un développement accéléré et les citoyens sontnombreux à demander, par exemple, l’aménagement de nouveaux terrains de soccer. Lesloisirs de baignade, et en particulier les jeux d’eau, font partie des installations les plusappréciées et les plus demandées là où ils sont déficitaires.

Les citoyens fréquentent les parcs situés à proximité de leur résidence à des fins de détente etde socialisation plutôt que pour des activités physiques ou sportives. Les demandes les plusfréquentes concernent l’amélioration de l’entretien et des équipements, l’aménagement denouveaux parcs locaux, la protection des arbres et l’augmentation de la verdure en ville. Figureégalement au rang des revendications les plus persistantes, l’accès aux toilettes et aux chaletsde parc selon une plage horaire plus étendue.

Une offre de service à adapter aux besoins

Les services offerts dans chacun des arrondissements doivent tenir compte des caractéristiquessocio-économiques du milieu, des résultats d’analyses de besoins et des informations recueilliesgrâce aux divers mécanismes de consultation. Certains groupes ont fait l’objet d’attentionssoutenues de la part des services municipaux. Les activités de loisir ciblent souvent, parexemple, les jeunes et la famille, les adolescents, les aînés, les personnes handicapées ou lescommunautés culturelles. Il faut cependant se rappeler que ces groupes ne sont pasnécessairement homogènes. (Voir section portrait des clientèles en 3.1)

Aux loisirs organisés s’ajoutent des activités moins centrées sur la performance physique etdavantage sur la socialisation, la détente, le développement de la créativité, l’épanouissementpersonnel, le jeu, la santé, le plein air, la découverte du milieu et la connaissance du patrimoineculturel. Les conditions entourant ces pratiques ainsi que celles reliées aux particularités dechacun des secteurs d’intervention doivent être considérées. La pratique du loisir culturel, parexemple, nécessite des locaux qui répondent à des normes spécifiques ainsi que l’embauche despécialistes compétents. La qualité des services à la population en dépend.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 10

Les nouvelles formes de loisir de plein air font souvent appel à d’autres types d’espaces que leparc traditionnel hérité des années 1940 à 1970. D’où l’importance d’adapter les grands parcsaux nouvelles aspirations de loisirs de plein air qui impliquent la mise en réseau de ces espaceset leur intégration aux réseaux existants (réseau vert et pistes cyclables).

Projets en cours ou à venir

- Guide pour une analyse de milieu en loisir

- Guide pour une étude de besoins en loisirs et sports

- Un profil des usagers des parcs de l’ancienne Ville de Montréal a été réalisé par desenquêtes de terrain durant les étés 2000 et 2001 (6 500 répondants).

- L’aménagement de nouveaux terrains de soccer et l’amélioration des terrains existants pourfaire face à l’accroissement de la popularité de cette discipline sportive.

Liens avec d’autres sommets sectoriels

Démocratie (pour la consultation de la population)Développement social et communautaire (besoins de la population)Aménagement du territoireCulture (pour le loisir socio-culturel)

Pistes d’action suggérées

� se donner les moyens de bien connaître les besoins de la clientèle, ses goûts et son niveaude satisfaction. Adapter les programmes et les infrastructures aux nouvelles tendances;

� dans les parcs et les installations de loisir, accorder plus de place aux activités libres,familiales, de plein air, non spécialisées, avec le soutien d’une animation compétente etd’infrastructures d’accueil appropriées;

� établir les mécanismes nécessaires afin d’assurer une répartition équitable des équipementsspécialisés sur tout le territoire municipal.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 11

4.2 Des loisirs, des sports, des parcs accessibles et conviviaux pour toute lapopulation montréalaise

Énoncé d’orientation

Tous les Montréalaises et les Montréalais ont accès à des activités de loisir et de sport, à desparcs et des espaces verts à proximité, selon une disponibilité correspondant aux besoins. Lesparcs, les installations et les équipements sont bien répartis sur l'ensemble du territoire. Leniveau de tarification est ajusté en fonction de la capacité de payer des citoyens. Une politiquede coût modique est pratiquée dans le cas des loisirs socio-éducatifs, de façon à favoriserl'intégration à la communauté.

Diagnostic

Les parcs et les installations de sport et de loisir constituent une partie importante de la richessecollective d’une municipalité et font partie intégrante de l’offre de services de base à lacommunauté. Ce sont des lieux de convivialité qui renforcent l’identification des citoyens à leurville.

Les principales contraintes reliées à l'accessibilité à ces services sont :- l'accès à l'information;- la disponibilité, l’accès universel et la répartition équitable des installations et des parcs;- la tarification.

L’accès à l’information

Les résidants de Montréal disposent généralement d'informations précises concernant lesinstallations, les activités, les services et les programmes de loisir et de sport offerts par lamunicipalité et ses partenaires. Cette programmation est disponible par le biais d’une variétéd’outils d’information.

Le portail de la nouvelle Ville et les sites Web de partenaires informent également sur lesactivités d’animation et d’éducation offertes dans les parcs-nature, les grands parcs comme lesparcs Jean-Drapeau et du Mont-Royal. À l’heure actuelle, cette information reste toutefoissegmentée selon les territoires et peu adaptée à la réalité des nouveaux arrivants.

La disponibilité, l’accès universel et la répartition des activités, des installations et desparcs

Malheureusement, les installations de loisirs et de parcs d’un bon nombre d’arrondissementssont vieillissantes et ne suffisent plus à la demande. De nombreux organismes sans but lucratifprofitent de locaux offerts dans des installations de la Ville, mais d'autres en sont privés fauted'espaces.

Une des conséquences est que les communautés culturelles nouvellement implantées sontsous représentées dans le milieu associatif du loisir. Les organismes en place accaparent lamajorité des ressources (locaux, infrastructures sportives, etc.) et les contraintes budgétaires nelaissent aux nouveaux arrivants que très peu de possibilités de s'organiser et de prendre laplace qui leur revient.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 12

Un cadre de référence, élaboré en concertation avec le milieu associatif des personneshandicapées, sert de guide pour favoriser l'accès au loisir pour ces personnes. Quant auxaménagements de parcs et de places publiques, le souci de les adapter à cette clientèleparticulière doit être toujours présent.

La répartition des parcs et des installations dans les différents arrondissements soulève desproblèmes d'équité. Le ratio d’espace vert par habitant est variable d’un arrondissement àl’autre et des efforts de rattrapage sont nécessaires dans des quartiers anciens, souventdéficitaires. L’acquisition de terrains aux fins de parcs se heurte à la rareté des terrains, à leurscoûts et à la contamination des sols. Toutefois, dans certains quartiers plus récents, unecontribution de 10 % aux fins de parcs lors d’opérations cadastrales a permis de doter lesdéveloppements résidentiels d'espaces verts.

Par ailleurs, la présence dans certains quartiers centraux (Ville-Marie, Mercier/Hochelaga-Maisonneuve, Plateau Mont-Royal) d’une problématique reliée à la drogue et à la prostitutionpose un frein à la fréquentation des parcs. Depuis l’été 2000, le ramassage des seringuesusées, par des employés municipaux formés à cette fin, dans un nombre limité de parcs a étéentrepris. De plus, il y a une problématique liée à la sécurité des usagers, en particulier desfemmes, qui nuit à l’accessibilité des parcs.

La tarification

L'accessibilité implique que les services soient offerts à des coûts abordables, en fonction de lacapacité de payer des citoyens à qui ils s'adressent. Certains services peuvent être tarifés.D'autres services, jugés essentiels pour certaines clientèles, ne peuvent être tarifés au coût réelsans risquer de compromettre l'accès, la participation et les résultats attendus. Il s’agitégalement d’une question d’équité.

À cet égard, la fusion des municipalités peut avoir un impact important sur l'accessibilité. Avant2002, la plupart des municipalités accordaient un accès prioritaire à leurs résidants, tout enappliquant également une tarification plus élevée dans le cas des non-résidants. La nouvelleville devra amorcer des analyses, des études et consulter la population avant d’élaborer uneapproche à la fois globale et spécifique sur cette question.

Projets en cours ou à venir

- Les neuf arrondissements de l'ancienne Ville de Montréal se sont dotés, en 2001, d'un cadrede référence en matière d'attribution de locaux aux organismes communautaires et d’uncadre de référence sur l’accès des personnes handicapées et à mobilité réduite.

- Une entente-cadre avec le gouvernement du Québec a permis, depuis deux ans,l’amélioration et la revitalisation de parcs dans des secteurs de quartiers anciens oudensément construits (quartiers ciblés).

Liens avec d’autres sommets sectoriels Aménagement du territoireSécurité publique et civile (Femmes et ville)Développement social et communautaire (Femmes et ville)

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 13

Pistes d’action suggérées

• assurer une plus grande équité dans la répartition des nouveaux espaces verts et desressources de loisir disponibles (locaux, installations et activités), avec le souci d’intégrerles citoyens moins favorisés et les nouveaux arrivants;

• entreprendre des études, des inventaires, des analyses et des consultations en vue dedévelopper une approche à la fois globale et soucieuse de la spécificité desarrondissements, à propos de la tarification et de l’accès aux installations de loisirs etaux activités dans les parcs;

• Offrir une information à jour et adaptée sur toutes les activités, les événements et lesinstallations municipales, en particulier sur le site Internet de la Ville avec possibilitéd'inscription aux activités, de réservation de salle et de location d'installations en ligne.

4.3 Concertation et partenariat : gages d’une action cohérente

Énoncé

La gestion des parcs, du sport et du loisir contribue au développement social des communautéset à la prise en charge du milieu de vie par les gens qui l'habitent.

Tous les acteurs agissent ensemble et de manière complémentaire. Les réseaux concernéssont réunis pour répondre le plus adéquatement possible aux besoins de la population. Lesintervenants des 27 arrondissements et les unités centrales font partie d’un réseau decompétences et de ressources sur lesquelles ils peuvent s'appuyer. La concertation leur permetde maximiser la desserte sans multiplier les investissements, de réduire les coûts, d’optimiserles résultats visés et, par conséquent, d’améliorer les services à la population.

Diagnostic

Le réseautage et la concertation

La Ville de Montréal travaille dans le même sens que l'Association québécoise du loisirmunicipal (AQLM); elle favorise le réseautage et développe de multiples liens avec tous lesintervenants. Elle accorde une grande importance aux mécanismes de concertation quipermettent aux différents acteurs d'agir en complémentarité et de mettre à profit lescompétences et les ressources de chacun.

La concertation contribue à la qualité, à la diversité et à l'accessibilité de l'offre de service enloisir et en sport. Elle permet d'éviter le dédoublement des activités et de s'assurer que lesressources publiques sont utilisées de façon optimale. L'échange de connaissances et lacollaboration dans l'action entre les instances municipales et les organismes du milieu sontvalorisés et font l'objet d'un suivi constant.

Dans le cas des parcs et des espaces verts, la planification des projets d’aménagement ou deréfection du domaine public doit aussi faire l’objet de concertation. Une gestion partagée des

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 14

données disponibles sur ces dossiers permettrait de faciliter la circulation d’information,notamment entre les arrondissements et les services centraux.

Les différents collaborateurs

La Ville collabore avec différentes catégories d’intervenants des milieux public, privé etcommunautaire : les grandes fédérations sportives et les associations régionales, plusieursministères des deux paliers de gouvernement, les associations sportives professionnelles, lescommissions scolaires de Montréal, les entreprises privées, le milieu collégial et universitaire etde nombreux organismes sans but lucratif.

Les associations sportives et les regroupements de sport et de loisir culturelLa Ville de Montréal entretient des liens avec les conseils d'administration des Commissionssportives de son territoire, de même qu'avec les conseils d'administration de toutes lesassociations sportives régionales. Un représentant de la Ville est également présent à la Tablede concertation du sport de haut niveau à Montréal.

La Ville est aussi présente au conseil d'administration de la corporation Sport et loisir de l'Île deMontréal (SLIM), qui est l'unité régionale de loisir et de sport (URLS). Elle participe également àdeux instances créées par cet organisme : le Comité d'orientation pour le loisir culturel àMontréal et la Table de concertation sur le sport.

Les commissions scolaires, les institutions et l’entreprise privéeLes ententes avec les commissions scolaires se limitent généralement à la signature deprotocoles pour l’utilisation des installations et des équipements sportifs. Or, il serait souhaitableque ces ententes puissent également conduire à la mise en place de programmes d’activitésparascolaires. On peut aussi se questionner au sujet des frais de location que la municipalitédoit assumer pour les écoles où logent ses partenaires qui offrent des services à la population.

Quant à la mise en valeur des cours d’écoles, elle s’est traduite par l’aménagement d’un certainnombre de parcs-écoles. Cependant, avant de réaliser de nouveaux aménagements, lesententes cadres doivent être modifiées en fonction du nouveau contexte municipal.

Une forme de partenariat ou de collaboration adaptée à chacune des situations devra êtredéveloppée afin d’assurer le développement et la mise en valeur du potentiel des terrainsinstitutionnels situés sur le territoire de Montréal. Cet objectif est également valable pour lesrelations de la Ville avec les entreprises privées disposant de terrains qui pourraient être rendusaccessibles à la population.

Le partenariat avec les OSBLEn 1997, le Cadre d'intervention gouvernemental en matière de loisir et de sport identifiaitclairement le partenariat comme mode d'intervention à privilégier. Plusieurs arrondissements sesont engagés dans cette voie en concluant des centaines de conventions de partenariatpermettant à autant d'OSBL de contribuer à l'offre de service à la population à l’intérieur d’uncadre qui définit les responsabilités de chacune des parties.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 15

Le partenariat situe la maîtrise d’œuvre au niveau le plus près du citoyen afin que celui-cidevienne l’acteur principal de son loisir. Les organismes partenaires sont invités à contribuer audiagnostic des besoins de la population et des clientèles que l’on entend rejoindre, àl’élaboration des plans d’action, à la réalisation des activités et à l’évaluation des résultatsobtenus.

Le partenariat attribue un rôle tout aussi important aux organismes partenaires qu'àl’administration municipale, tout en reconnaissant que la contribution de chacun estnécessairement de nature différente. Les rapports sont fondés sur l’équité et la reconnaissancedes contributions respectives.

Les bâtisseurs de la nouvelle Ville de Montréal disposent déjà des nombreux outils qui ont étédéveloppés en collaboration avec leurs partenaires du loisir et du sport. Mais, dans le nouveaucontexte, les critères de reconnaissance des organismes, les conventions de partenariat et lesmodalités d'attribution des ressources financières et matérielles devront être harmonisés. Cetexercice servira également à s'assurer que les mécanismes retenus ont bien la flexibilité requisepour accueillir de nouveaux partenaires dès que l'évolution des besoins de la population l'exige.

Les forces et les faiblesses du partenariat

On reconnaît plusieurs forces au mode de gestion en partenariat. Le partenariat permet decanaliser et de soutenir les efforts des bénévoles et du personnel des organismes; il constituedonc un levier majeur pour le développement du loisir et du sport. Les citoyens impliqués dansces organisations font valoir leurs revendications, assument leurs responsabilités ens'impliquant activement dans l'organisation et la pratique des activités de loisir et de sport et,finalement, se donnent les services qu'ils souhaitent véritablement. En mobilisant les ressourceset le savoir-faire de plusieurs organisations, le partenariat permet de réaliser ensemble desactions difficiles ou impossibles à réaliser seul, contribuant de façon significative audéveloppement des communautés locales.

Par contre, les intervenants en loisir et en sport s’entendent pour dire que le partenariatcomporte certaines faiblesses. Par exemple :- l’absence d’une politique globale de reconnaissance et de soutien des OSBL;- la non-reconnaissance de l’action bénévole;- la difficulté à assurer le renouvellement des bénévoles au sein des organismes;- la faible représentation des organismes des communautés culturelles au sein des lieux

de concertation et des structures de regroupement.

Alors que les grands organismes peuvent se structurer de manière à attirer, encadrer, souteniret valoriser les bénévoles, et qu’ils possèdent un pouvoir d'attraction important, les petitsorganismes éprouvent très souvent des difficultés à constituer une banque de bénévoles et às'assurer d'une relève. L’intégration des citoyens issus des communautés culturelles auxstructures associatives représente un autre défi pour les OSBL. Leur présence au sein de cesorganismes est essentielle pour assurer une relève diversifiée et représentative des milieuxlocaux.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 16

Projets en cours ou à venir

- Programmes en partenariat avec les OSBL (en préparation) : un document qui regroupetoutes les informations permettant d'élaborer un projet cohérent avec les objectifs et lesmodalités des programmes réalisés en partenariat.

- Guide de gestion d'une entente de partenariat : un outil pour soutenir la prise de décision etla gestion d’une entente de partenariat.

- Le programme SOSBL permet aux administrateurs, aux bénévoles et aux employés desOSBL de bénéficier d’une formation adaptée aux besoins et aux défis de la gestion desorganismes sans but lucratif. Il est actuellement offert en partenariat avec le Conseilquébécois du loisir.

- Une entente cadre a été conclue en octobre 2000 avec la Commission scolaire de Montréal,créant du même coup un Comité directeur visant à harmoniser leurs interventions dans desdossiers majeurs. Grâce à cette entente, les jeunes ont accès à des activités de sport et deloisir dans les écoles et les écoles ont accès aux installations de la Ville pour leurs activitésparascolaires.

- En 2002, tous les arrondissements ont collaboré avec l’unité centrale pour la réalisation d’unévénement d’envergure métropolitaine dans le domaine des sports et des loisirs : les Jeuxde Montréal.

Liens avec d'autres sommets sectoriels

Aménagement du territoireDémocratieDéveloppement social et communautaire

Piste d'action suggérées

• soutenir le développement du partenariat avec les organismes sans but lucratif. Différentsmoyens sont proposés :

- mettre les Programmes en partenariat avec les OSBL à la disposition desgestionnaires;

- rendre accessibles des documents de référence et une banque d'informationspécialisée en sport et loisir;

- développer des outils de comparaison, d’analyse, de gestion par résultats etd’évaluation participative permettant d’identifier les meilleures pratiques et deconclure des ententes susceptibles d’améliorer l’offre globale de service;

- adopter une politique globale de soutien aux OSBL;- reconnaître officiellement l'engagement bénévole comme une contribution socio-

économique concrète à l'amélioration de la qualité de vie de la population;

• créer un système informatisé sur les parcs, les espaces verts, les sports et les loisirs quifaciliterait les échanges d’information et qui rendrait accessible à tous les intervenants duréseau la documentation nécessaire à la planification et à la gestion des ressources.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 17

4.4 La nature : une composante indissociable de la trame urbaine

Énoncé d’orientation

Les espaces verts et les places publiques sont conçus comme des éléments structurants del'organisation spatiale des arrondissements et de la ville. Un réseau d'espaces verts et bleus,bien implanté, contribue à bonifier le cadre de vie urbain. L'arbre est reconnu comme unélément essentiel à la vie en milieu urbanisé et fait l’objet d’une protection conséquente. Lesmilieux naturels de l'île de Montréal sont protégés et mis en valeur dans une perspective dedéveloppement durable. Les intervenants municipaux et la population ont une bonneconnaissance de ces milieux et ils sont sensibles à l'importance de les protéger.

Diagnostic

Un défi : étendre le réseau d’espaces verts et bleus

Plusieurs composantes d’un éventuel réseau d’espaces verts et bleus sont déjà en place.Toutefois, il reste peu d’espaces disponibles pour compléter ce réseau et relier les espacesentre eux.

Dans les secteurs urbanisés à consolider selon leur géographie et l’époque de leurdéveloppement, les arrondissements de Montréal se caractérisent par un accès et par unesuperficie d’espaces verts par habitant très variable.

Dans les secteurs urbanisés en transition, notamment dans les vieux secteurs industriels, ilexiste un manque flagrant d’espaces verts ou, parfois, quelques parcs peu utilisés et desterrains en friche. Ici, le défi est de créer de nouveaux espaces verts malgré le passé decontamination des terrains et le coût substantiel de leur transformation en parc. Cependant, unprojet structurant comme le canal de Lachine est un exemple stimulant de revitalisation dequartiers anciens. La réouverture du canal à la navigation de plaisance a signifié desinvestissements publics de plus de 100 M $ et suscité des investissements privés de 150 M $. Ils’agit de l’un des projets de réaménagement urbain les plus importants pour la métropole depuisles 30 dernières années.

Dans les secteurs à construire, on a la possibilité d’intégrer des parcs (notamment parl’obligation de céder 10 % de l’espace à des fins de parcs lors de la subdivision d’un lot original).On peut déplorer que, trop souvent, ces espaces résiduels ne peuvent jouer un rôle structurantdans le paysage urbain, ou n’ont pas le potentiel pour créer un espace intéressant. De plus, lesespaces proposés comme parcs ne correspondent pas nécessairement aux espaces quiseraient à protéger.

Les espaces libres semi-publics et privés ainsi que les rues et ruelles sont sous-exploités alorsqu'ils pourraient contribuer au renforcement de l'animation urbaine, au verdissement ou àl'ouverture de nouveaux espaces de loisir.

La protection des espaces naturels et des arbres

La valeur (écologique, récréo-touristique, paysagère, etc.) des espaces naturels est différente etvarie selon leur localisation. Pour l'instant, l'évaluation des espaces naturels de Montréal n'a pasété réalisée.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 18

On dispose de certaines informations sur les milieux naturels et les espaces verts de l'île.Toutefois, elles sont incomplètes et variables d'un arrondissement à l'autre. Les connaissancessur les habitats fauniques sont également déficientes. Aucun inventaire n'a été réalisé surd’importantes superficies naturelles de propriété privée, dont certaines zones boisées. Cesespaces naturels font pourtant partie intégrante du patrimoine écologique de Montréal.

Parmi les espaces naturels, on doit compter les ruisseaux, les marais, les marécages et lestourbières qui ne sont pas protégés par un statut de parc et qui peuvent être soumis à undéveloppement à tout moment.

Dans les parcs, le patrimoine arboricole doit faire l’objet d’une gestion attentive afin d’assurer sarégénération et sa diversité pour éviter la disparition d’espèces entières à la suite depropagation de maladies. Quant aux plantations de rue, elles présentent un coefficient accru dedifficulté en raison de plusieurs facteurs : la pollution, l'étroitesse des trottoirs et des terre-pleins,les problèmes d'encombrement souterrain. Ces arbres exigent, en conséquence, un entretienplus sophistiqué et un remplacement plus fréquent. La nouvelle ville dispose d’une pépinièremunicipale qui peut fournir et assurer la qualité des arbres du domaine public.

La plupart des arrondissements ont adopté des règlements relatifs à la gestion des arbres.Cependant, une Politique globale de l'arbre mériterait d’être élaborée et mise en application surle territoire dans son ensemble.

La renaturalisation et l’embellissement

Au cours des dernières années, certains arrondissements ont mis en place des mesures de« gestion différenciée » des espaces verts, qui consistent à laisser à l’état naturel des parcellesde parcs municipaux. Cette pratique offre de nombreux avantages : diminuer l'utilisation depesticides, créer un cadre naturel et des habitats favorables à diverses espèces fauniques, touten réduisant les coûts d'entretien. Ce type d'aménagement est souvent mal accepté par lapopulation environnante qui y voit une source de problèmes de propreté et d'une faune jugéeindésirable. Un travail de sensibilisation reste à faire.

Les serres municipales ont la capacité de produire près d’un million de fleurs annuelles etvivaces. Elles ont l’avantage de permettre d’expérimenter la culture de plantes mieux adaptéeset plus résistantes à des conditions urbaines difficiles. Un demi-million des fleurs produites auxserres Louis-Dupire ont été distribuées gratuitement aux citoyens pour les encourager à fleurirleur ville.

Projets en cours ou à venir

- Sensibilisation à la protection et à la mise en valeur des espaces verts par certains Éco-quartiers.

- Campagne d’embellissement, concours de fleurissement.

- Élaboration du Plan d'action concerté sur le développement durable par le Conseil régionalde développement de l'île de Montréal (CRDÎM) découlant du Forum sur l'environnement«Un enjeu planétaire, une action régionale» tenu le 25 septembre 2000.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 19

- «Identification des interventions prioritaires en matière de développement durable» par leComité environnement du CRDÎM (mai 2001 à janvier 2002).

- Mise en place d'initiatives de concertation et de collaboration afin de protéger et mettre envaleur les îles environnantes et les milieux naturels sur l'île de Montréal soit, entre autres, leGrand Montréal Bleu, le Comité technique des Rapides de Lachine, la Corporation duCroissant de l'Est, les Amis de la Montagne, le Centre de la Montagne, le projet deconservation du site Terre Cotta à Pointe-Claire et les différents partenaires du réseau deparcs-nature (GUÊPE, Cité Historia, D-3-Pierres, Patrouille-Nature).

- Intégration de la «Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables dugouvernement du Québec» au schéma de la Communauté métropolitaine de Montréal(CMM), afin de protéger les milieux riverains par le biais des règlements de zonage.

- Réalisation de la cartographie des milieux boisés et des milieux humides sur le territoire dela CMM.

Liens avec d'autres secteurs d'activitéAménagement du territoireHabitationEnvironnement

Pistes d'action suggérées

• développer un cadre d’intervention pour la protection et la mise en valeur des milieuxnaturels et des espaces verts sur l'île de Montréal, les répertorier et améliorer l’état de laconnaissance de ces milieux;

• adopter une politique de l'arbre afin d’harmoniser les mesures de gestion des arbres et devaloriser l’espace urbain à des fins de verdissement et de lieux de socialisation;

• développer un réseau vert structurant et l'étendre à l'ensemble du territoire afin de doter lenouveau Montréal d'un réseau de circulation douce, axée sur la pratique d’activités de pleinair urbain;

• instaurer un programme de sensibilisation et d'éducation de la population afin de favoriser laréduction, voire l'élimination de l'utilisation des pesticides à des fins esthétiques et unemeilleure acceptation des aménagements naturels en milieu urbain.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 20

4.5 Des grands parcs de nature et de loisir

Énoncé d’orientation

Les grands parcs sont une composante distincte et essentielle de l'ensemble des parcs duterritoire de la Ville de Montréal. Leur superficie, leur mission et leurs caractéristiques en fontdes lieux favorisant un contact avec la nature en ville et des sites privilégiés pour répondre auxnouveaux besoins des citoyens en termes de loisir de plein air et d'éducation au milieu naturel etculturel.

Diagnostic

Les activités de loisir dans les parcs

La population recherche de plus en plus les espaces naturels comme cadre de ses activités deplein air.

Les parcs métropolitains, les grands parcs urbains et les parcs-nature constituent des havres deverdure tout en procurant à la population des espaces pour la pratique de diverses activitésrécréatives.

Plusieurs milieux naturels riches, tels des boisés matures, des milieux humides et des rives dufleuve et de la rivière des Prairies, y sont préservés. Cependant, plusieurs milieux naturels degrande valeur écologique n'ont pu être acquis et sont encore non-protégés.

La consolidation des grands parcs n'est pas terminée, certains quartiers densément peupléssont mal desservis, une part importante desdits parcs étant concentrée dans la partie nord-ouest de l'île.

Le réseau des parcs-nature dispose de bonnes infrastructures d'accueil et les aménagementssont réalisés dans le but de préserver et de mettre en valeur les milieux naturels. Toutefois, il ya absence d'infrastructure d'accueil et désuétude des installations dans les grands parcs urbainscentraux (Maisonneuve, Angrignon, etc.). Les aménagements existants sont mal adaptés auxnouvelles pratiques de loisir.

La gestion des grands parcs

Le mode de gestion intégrée, comme on le retrouve dans les parcs-nature avec une orientation-client, une qualité des services, un contrôle des coûts et un contrôle de l'ensemble desopérations (gestion des immeubles, aménagement, entretien, animation, marketing et service-client, gestion écologique et partenariat) permet de s’acquitter adéquatement de la mission desparcs-nature.

À l’heure actuelle, la gestion des activités dans les grands parcs urbains est partagée dansplusieurs unités administratives, ce qui entrave la cohérence d'action, complexifie les opérationset limite le développement d’un réseau unifié par une mission commune à l'échelle de la Ville deMontréal. Le réseau des parcs-nature offre une programmation variée d'activités qui est biendiffusée. Des partenaires associés à la gestion et à l'animation des sites permettent d'enrichir etde spécialiser les activités. En parallèle, il y a peu de programmes d'animation dans les grandsparcs urbains centraux et un nombre limité d'activités, ce qui constitue un frein à l'accroissementde la fréquentation.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 21

Le fait que les grands parcs relèvent d'un service central permet de développer une visionmétropolitaine pour la planification, l'aménagement et la gestion du réseau et d'assurer une offrede services regroupée dans les domaines du récréo-tourisme et de l'écologie.

Projets en cours ou à venir

- Établissement d’un réseau de parcs-nature qui s’appuie sur la conservation des espacesnaturels, l’éducation à l’environnement, le loisir de plein air et le partenariat;

- Projet de promotion inter-parcs, programme ‘’service client’’, programme de gestion desécosystèmes, programme de gestion écologique, etc;

- Projet de développement du parc Pointe-aux-Prairies et du parc agricole du Bois-de-la-Roche.

Liens avec d'autres secteurs d'activitéEnvironnementAménagement du territoireHabitation

Pistes d'action suggérées

• compléter et mettre en valeur le réseau des parcs-nature, avec le souci de protéger desmilieux naturels d’envergure au bénéfice de l'ensemble de la population et en faciliter l’accèspar le transport en commun;

• investir de façon significative dans l'aménagement des grands parcs urbains, afin d’yfavoriser la pratique du loisir de plein-air et ainsi, répondre aux nouvelles tendances;

• développer une approche réseau pour l’ensemble des grands parcs (métropolitains, urbainset nature) et y favoriser une gestion intégrée, inspirée du modèle existant dans les parcs-nature.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 22

4.6 Une île au cœur d’un réseau bleu unique

Énoncé d’orientation

La population montréalaise hérite d’un ensemble de parcs et d’espaces riverains qui participentfortement à l’identité de leur ville. Ce sont des éléments rassembleurs qui renforcent le caractèreunique de Montréal. Les cours d’eau majeurs tels le fleuve Saint-Laurent, la rivière des Prairies,le Canal de Lachine et les lacs des Deux Montagnes et Saint-Louis structurent le paysagemontréalais, offrent des destinations de choix pour les résidants montréalais tout en étant despôles d’attraction touristique importants.

Diagnostic

La nouvelle Ville de Montréal correspond, en tant qu’entité géographique, à l’ensemble de l’île,une île entourée de près de 625 km carrés de lacs, de rivières et du fleuve. Une majoritéd’arrondissements (17) sont bordés par un cours d’eau sur une portion ou l’autre de leurterritoire. Il devient dès lors possible de mettre en valeur et de développer cette rare particularitépour en faire profiter la population montréalaise et les touristes.

Cette opportunité est d’autant plus intéressante que :- l’ancienne ville de Montréal et plusieurs autres villes riveraines ont déjà priorisé la mise

en valeur et le développement de nouvelles utilisations des rives et des cours d’eau parla création du programme « Montréal bleu »;

- la Table des préfets et maires de la région de Montréal a déjà produit un rapportétablissant un consensus sur l’importance et l’intérêt de la mise en valeur des rives etdes cours d’eau dans la région montréalaise;

- Montréal est déjà une ville touristique reconnue pour ses festivals et ses événementssportifs internationaux. Le nautisme pourrait ajouter à cette programmation annuelled’autres activités susceptibles d’attirer une nouvelle clientèle;

- Montréal est au carrefour de cours d’eau qui font eux-mêmes partie d’un immensebassin hydrographique reliant Montréal à l’Ontario, aux Grands Lacs et au Nord-Estaméricain.

La qualité de l’eau s’est nettement améliorée durant les dernières décennies, mais la populationmontréalaise considère encore l’eau du fleuve comme étant de qualité douteuse. Pourtant, prèsde 50 % des résidants de la grande région de Montréal pratiquent une activité nautique chaqueannée. En raison du manque de services, d’installation et de promotion, et de la perception de lapopulation quant à la qualité de l’eau, la pratique de ces activités est réalisée à l’extérieur de larégion montréalaise.

L’ouverture du canal de Lachine à la navigation de plaisance offrira une nouvelle attraction pourles plaisanciers nationaux et internationaux. Toutefois, l’information sur les services et lesinstallations disponibles dans la région montréalaise pour cette clientèle demeure déficiente.

Plusieurs études et démarches de concertation ont été entreprises afin de mettre en oeuvre desprogrammes de développement adaptés aux potentiels de Montréal.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 23

Projets en cours ou à venir

- La réouverture du canal de Lachine à la navigation de plaisance en mai 2002;

- Une entente de partenariat avec une corporation à but non lucratif, Rendez-vousnautique International, vise à développer pour 2002-2004 une programmation d’activitéset d’événements à desserte locale ou touristique pour la région de Montréal;

- Une concertation avec plusieurs intervenants tels Tourisme Québec et TourismeMontréal, les Villes de Longueuil, Trois-Rivières et Québec, Parcs Canada, Bombardier,Six Flags, l’Association québécoise de l’industrie du nautisme, l’Institut maritime duQuébec, la Commission mixte internationale, est déjà entreprise;

- La faisabilité de la création d’un centre nautique à la pointe Est de l’île Sainte-Hélène està l’étude.

Liens avec d’autres secteurs d’activités

TourismeDéveloppement économiqueAménagement du territoire

Pistes d’action suggérées

• créer, sur l’ensemble de l’île, un réseau bleu riverain cohérent, susceptible d’exercer unrôle rassembleur dans le contexte de l’édification de la nouvelle Ville;

• développer et promouvoir une gamme d’activités liées au nautisme sur la base desobjectifs suivants : la sensibilisation, la découverte, l’appréciation, l’information, lespectacle et la sécurité;

• favoriser la participation de la Ville à une concertation régionale, nécessaire audéveloppement des potentiels du Montréal bleu et à leur mise en réseau.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 24

4.7 Une ville au rayonnement international, reconnue pour sa qualité de vie

Énoncé

L’environnement et la qualité des espaces publics contribuent à la reconnaissanceinternationale de Montréal au chapitre de la qualité de vie. Les installations et lesaménagements respectent les normes de sécurité les plus récentes et, pour certains, lesnormes exigées pour le sport de haut niveau. Les expertises montréalaises en sport d’élite, enorganisation d’événements sportifs, en architecture du paysage et en arboriculture contribuentau rayonnement de Montréal au Canada et dans le monde. Il y a partage de ces expertisesentre les composantes de la municipalité.

Diagnostic

En tant que ville d’accueil de sièges sociaux d’organismes internationaux, de congrès oud’événements sportifs de calibre international, Montréal propose, à même sa trame urbaine, desattraits uniques :

- les places publiques du secteur du Vieux-Montréal ont été aménagées avec un hautstandard de qualité; elles reflètent notre histoire ;

- les parcs Jean-Drapeau et du Mont-Royal, des destinations touristiques de choix àproximité du centre-ville, restent toutefois des espaces fragilisés par un fort achalandage, etpar la présence d’activités à haute fréquentation dans le cas du parc Jean-Drapeau ;

- le canal de Lachine, bientôt rouvert à la navigation de plaisance, traverse quatrearrondissements et retrace à lui seul une époque importante de l’histoire de Montréal.

Montréal figure au rang des grandes villes du monde, entre autres grâce à ses installationsscientifiques, à ses grands festivals qui se déroulent dans les espaces publics au cœur mêmede la ville et à ses échanges d’expertise. Par ailleurs, les Mosaïcultures internationales dans leVieux-Port favorisent les échanges entre plusieurs villes du monde, créent une nouvelleattraction et suscitent des retombées économiques.

En 2000 et 2001, des artistes et architectes paysagistes de Lyon en France et une équipe deMontréal ont aménagé, chacune, un espace vert dans l’autre ville partenaire. Des échangessemblables entre la Chine et Montréal se sont traduits par l’aménagement du Jardin de Montréalau parc du Centenaire à Shangaï et du Jardin de Chine au Jardin botanique. Une équipe dechercheurs est en train d’être mise sur pied avec la collaboration de l’université McGill, duService des parcs et des espaces verts de la Ville, des chercheurs de Hollande et de la Francepour approfondir l’étude du système racinaire des arbres en milieu urbain.

Au plan sportif, l’élite sportive bénéficie d’un soutien de la municipalité. Cette dernière agitcomme interface entre les nombreux acteurs et partenaires locaux, métropolitains, québécois,canadiens et internationaux.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 25

Le milieu du sport d'élite montréalais compte plus d'un millier d'athlètes, une centained'entraîneurs et une cinquantaine de structures d'accueil (ex. : les clubs sportifs d’élite et lescentres d’entraînement de haute performance). Il bénéficie de nombreuses installationssportives de haut niveau (exemple: Complexe sportif Claude-Robillard, centre récréatifGadbois, complexe Charbonneau-Richard, centre sportif Côte-des-Neiges, circuit Gilles-Villeneuve, Centre de tennis du parc Jarry, etc.) et bien sûr, d’un stade et d’une piscineolympiques.

Une soixantaine d'événements sportifs d'envergure canadienne ou internationale se tiennent surle territoire de Montréal. Parmi les plus prestigieux, figurent le Grand Prix de Formule 1 duCanada, la course automobile de la série CART, les Internationaux de tennis du Canada, laCoupe du monde cycliste sur route pour dames, la Coupe du monde d'escrime, le Défi sportifpour athlètes handicapés, le Grand Prix de plongeon Coupe Canada et le Rendez-vous CanadaMontréal de judo. Au plan canadien, les principaux événements sportifs récurrents sont : lesEssais nationaux de canoë-kayak de vitesse, la Coupe Canada à l'aviron et la Coupe Canadade taekwondo.

Concernant les événements sportifs de masse, on retrouve parmi les plus importants : leFestival international de courses de bateaux-dragons, le Festival de la Santé, la Féria du vélodont le Tour de l'île et le Tour des enfants.

Par ailleurs, la présence d’une grande diversité de membres des communautés culturellesdonne non seulement à Montréal son caractère cosmopolite sans lequel elle ne pourrait fairepartie des grandes métropoles du monde, mais elle facilite également les échanges de toutessortes avec leurs pays d’origine.

Projets en cours ou à venir

- Le Congrès international des canaux, en septembre 2002 à Montréal ;

- La Rencontre internationale de la «National Association for Olmsted parks» à Montréal àl’automne 2002;

- La restauration de plusieurs installations sportives (ex. : les piscines de l’île Ste-Hélène et lestade de tennis du parc Jarry);

- En 2002, Montréal accueille quatre conférences liées au sport, dont trois d'envergureinternationale : la Conférence mondiale - Prévention et contrôle des traumatismes, laConférence mondiale sur les femmes et le sport, la Conférence internationale desentraîneurs de hockey sur glace et la conférence Leadership sportif 2002;

- Deux championnats du monde auront lieu à Montréal en 2002 : le Championnat mondial depatinage de vitesse, courte piste et le 8e Championnat du monde junior de nagesynchronisée;

- Les Mosaïcultures internationales de Montréal seront présentées à l’été 2003;

- Le congrès annuel du Conseil de la sécurité nautique aura lieu en 2003;

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 26

- Le 4e Festival mondial des jeux et des sports traditionnels se tiendra en 2004;

- En 2005, le 11e Championnat du monde de la FINA se déroulera à Montréal;

- Montréal accueillera, en 2006, les VIIe Jeux gais, un événement d’envergure.

Pistes d’action suggérées

• consolider les échanges d’expertise entre les arrondissements et avec d’autres grandesvilles du Canada et du monde dans les domaines du patrimoine naturel (espaces verts etbleus), du sport et du loisir ;

• reconnaître le centre-ville comme le lieu privilégié du rayonnement de Montréal et, à ce titre,maintenir un haut standard d’aménagement et d’entretien de ses espaces publics ;

• se donner les moyens, en terme de qualité de vie, de paysage urbain et d’installationsadéquates, pour que la ville consolide son pouvoir d’attraction d’événements internationaux;

• se doter d’une politique de soutien à l’élite sportive pour l’ensemble du territoire municipal ets’assurer que les réalisations de ses athlètes et leurs retombées médiatiques contribuent àla notoriété de Montréal et à la fierté de ses résidants.

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 27

Annexe 1

Estimation du nombre de parc locaux dans la ville de Montréal

Arrondissements Nombre deparcs

SuperficieHectare (ha)

ha / 1000habitant

Pointe-Claire 18 109,2 3,8

Dorval - L'Île-Dorval 13 49,2 2,8

Beaconsfield - Baie-d'Urfé 34 60,6 2,6

Rivière-des-Prairies - Pointe-aux-Trembles - Montréal-Est

131 257,9 2,5

Westmount 11 44,4 2,2

Dollard-des-Ormeaux - Roxboro 25 108,3 2,0

Ahuntsic-Cartierville 74 209,1 1,8

Kirkland 23 33,2 1,8

Sud-Ouest 97 110,2 1,7

Pierrefonds-Senneville 54 88,6 1,6

Mont-Royal 24 29,1 1,5

Saint-Laurent 35 105,9 1,4

Lachine 17 53,5 1,3

Côte-Saint-Luc - Hampstead - Montréal-Ouest 42 50,0 1,2

Mercier - Hochelaga-Maisonneuve 77 136,6 1,1

Saint-Léonard 10 76,9 1,1

LaSalle 34 76,7 1,1

Outremont 13 21,3 0,9

Anjou 16 31,6 0,8

Rosemont - Petite-Patrie 57 90,7 0,7

Ville-Marie 126 47,2 0,7

Côte-des-Neiges - Notre-Dame-de-Grâce 47 101,2 0,6

L'Île-Bizard - Sainte-Geneviève - Sainte-Anne-de-Bellevue

22 12,7 0,6

Verdun 33 33,2 0,6

Montréal-Nord 14 31,6 0,4

Plateau-Mont-Royal 57 31,2 0,3

Villeray - Saint-Michel - Parc-Extension 62 44,0 0,3

Total Nouvelle ville de Montréal 1166 2044,1 1,2

Secteur : Loisirs, sports, parcs et espaces verts (Version préliminaire) Page 28

Annexe 2

Liste des parcs relevant du conseil de la Ville de Montréal

Noms Superficie (ha)

Parcs-nature

Anse-à-l’Orme 88,1

Bois-d’Anjou 40,0

Bois-de-l’île Bizard 201,3

Bois-de-la-Roche 191,5

Bois-de-Liesse 159,5Bois-de-Saraguay 95,0

Cap St-Jacques 287,9

Île cadastre 150 0,5

Île Gagné, Rochon et Boutin 25,3

Île Ménard 1,9

Ile-de-la-Visitation 33,6Pointe-aux-Prairies 260,9

Parcs métropolitains

Jean-Drapeau 251,0Mont-Royal 189,8Parc linéaire du Complexe environnemental Saint-Michel 54,6René-Lévesque 13,6

Grands parcs urbains

Angrignon 100,3Des Rapides 29,7

Jarry 35,7Lafontaine 35,9Maisonneuve (incluant le golf) 79,7Promenade Bellerive 22,3

Total 2198,1