CHAMBRE DE COMMERCE DE CHALON-SUR-SAONE

28, Boulevard de la République

71100 - C H A L O N - S U R - S A O N E

Téléphone (85) 48.22.22

RECHERCHE D'UN SITE DE DECHARGE CONTROLEE

A CHALON-SUR-SAONE (71)

par

M. MESSIN

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Service géologique régional J U R A - A L P E S

43, Boulevard du 11 Novembre — B. P. 6083

69604 VILLEURBANNE / Croix-Luizet - Téléphone (78) 52.26.67

74 SGN 3O2 JAL Lyon, Septembre ,974

R E S U M E

La fermeture prochaine de l'actuel dépôt de Chalón nécessite la mise

en service d'une décharge contrôlée, d'une capacité de 1 million de m3 en-

viron destinée au stockage de déchets urbains et industriels.

A la demande de la Chambre de Commerce et d 'Industrie de Chalón

et de l'association des .utilisateurs de- la zone industrielle, le S.G.R.

JURA-ALPES a été amené à recenser un certain nombre de sites et à établir

un classement de ceux-ci.

Cette prospection a été menée grâce à l'observation de documents

topographiques, géologiques et photographies associée à une reconnaissance

sur le terrain.

L'adoption définitive de l'un de ces sites demeure cependant subor-

donnée à l'agrément de celui-ci par le géologue officiel.

Cette'dernière phase nécessitera vraisemblablement un très léger com-

plément d'étude au niveau du site envisagé.

Modalités administratives

Notre proposition - lettre du 18/06/74, références : JJC/PC/JAL 632

Votre commande - lettre du 11/07/74, références : JC/PM 2124.07

Responsable de l'étude M. MESSIN

Collaboration de J. ALLOMBERT

Secrétariat G. BARROUE

- I -

TABLE DES MATIERES

. Pages

1 - INTRODUCTION 3

2 - SITUATION GEOGRAPHIQUE 4

= = sz = = = = = = = = = = = = = = = = — Ä —

3 - CADRE=GEOLgGlgyE=-=MORPHgLOGIQyE 4

4 - SELECTigN=DES=SITES=FAVgRABLES=ET=ÇRIJER|S=DE=FAISABILITE 7

41 - PROCESSUS DE SELECTION 7

42 - CRITERES DE FAISABILITE 7

421 - Géologie, hydrogéologie 7

422 - Les eaux superficielles '

423 - Géométrie 9

424 - Eloignement - Accessibilité • *

425 - Environnement ^

426 - Aménagement '0

427 - Exploitation actuelle '£

428 - Reconnaissance complémentaire '0

5 - EXAMEN_DES=DIFFERENTS=SITES j ]

6 - |ITES=FAVgRABLESi=AMENAGEMENTS=PARTICyLIERSi=RECgNNAISSANCE 28

COMPLEMENTAIRE

61 - RESUME DES OBSERVATIONS 28

62 - AMENAGEMENT D'UN SITE NATUREL . 28

63 - LES SITES FAVORABLES 29

631 - Site N° 2 31

32

32

32

7 - CONCLUSION 33

632 -

633 -

634 -

Site

Site

Site

N°

N°

N°

8

4

6

- 2 -

LISTE DES FIGURESPages

Fig. N° 2 - Situation et aire de recherche 5

Fig. N° 3 - Cadre géologique ' 6

Fig. N° 32 - Cheminement "des eaux au rtuveau du dépôt 8

Fig. N° 41 - Situation générale.Plan au 1/100.000 12

Fig. N° 42 a & b - Emplacement des sites N° 1,2,4,5,7 et Cadre géologique 22 - 23

Fig. N° 43 a & b - Emplacement des sites N° 6 A B C D E et Cadre géologique 24 - 25

Fig. N° 44 a & b - Emplacement des sites N° 3 et N° 8 et Cadre géologique 26 - 27

Fig. N° 52 - Aménagement schématique d'un site naturel. 30

- 3 -

1 - INTRODUCTION

Le -stockage de déchets industriels (ou urbains) place les responsables

locaux face à une situation délicate.

La diversité et la quantité croissante de ces déchets ne peuvent que con-

duire à envisager des solutions rationnelles aux problèmes posés par leur

stockage.

Parallèlement des études techniques, juridiques, administratives tentent

d'établir une "méthodologie" visant à améliorer l'implantation de ces aires

de stockage et donc à accroître la sécurité face aux dangers de pollution.

C'est ainsi que la circulaire du ministère de l'intérieur du 22 Février

1973 recommande notamment :

A défaut de dépression, on peut aménager une décharge enterrain plat, mais on devra, dans ce cas, réaliser des formes harmonieuseset d'apparence naturelle.

L'utilisation d'une ancienne carrière est interdite parles règlements sanitaires départementaux. Néanmoins, un tel site étanttrès souvent favorable à l'établissement d'une décharge contrôlée, notam-ment pour la récupération du terrain, une dérogation à cette règle pourraêtre donnée mais seulement après qu'une étude complète ait permis des'assurer qu'il ne peut en résulter aucun risque de pollution pour lesnappes souterraines.

Toutefois, il reste entendu que la décharge d'ordures ménagères dans lescarrières souterraines, puits et goufres naturels est rigoureusementinterdite.

La décharge dans l'eau est également interdite par les^règlements sanitaires. Elle comporte trop de risques d'insalubrité etd'incommodités pour être admise. Des dérogations pourront être accordéesaous réserve de précautions spéciales, dans le cas de terrains simplemer.cmarécageux.

Quel que soit le site sur lequel doit être établie unedécharge contrôlée, il devra être procédé dans tous les cas à une enquêtegéologique pour s'assurer que les eaux de ruissellement et d'infiltrationne pourront rejoindre une nappe utilisée pour l'alimentation qu'après unparcours suffisant dans un sol de nature à effectuer une infiltrationconvenable, et l'on devra, bien entendu, respecter les périmètres deprotection des sources et des captages. Dans l'étude de cette questionil y aura lieu de tenir compte du décapage du sol à l'endroit du prélève-ment de la terre de couverture. Dans certains cas, des dispositifs spéciauxpourront être réalisés pour recueillir les eaux de ruissellement et d'infil-tration à la base du dépôt, les évacuer et même les traiter avant rejet.

L'attention devra être particulièrement retenue par l'apportpossible de déchets industriels sur les décharges contrôlées d'orduresménagères. Certains déchets peuvent orovoquer des pollutions chimiquespar infiltration à travers la masse d'ordures en gagnant les terrains sous-jacents.

La présente étude examine les possibilités de création d'une décharge

contrôlée dans la région de l'Ouest Chalonnais en fonction des différents

problèmes que pose le stockage de déchets polluants dans un site naturel.

- 4 -

2 - SITUATION GEOGRAPHIQUE (Fig. 2)

L'emplacement destiné au stockage des déchets doit se situer à l'in-

térieur d'une aire proche de la zone industrielle de Chalón limitée par un

carré de 20 km de côté, à l'Ouest de cette ville.

Trois grands axes routiers de direction Est - Ouest desservent le secteur

de recherche, ainsi que deux autres d'orientation Nord - Sud, mais d'impor-

tance moindre d^ns le cadre de cette étude.

3 - ÇADRE=GEOLgGISyE_-="MgRPHOLOGigUE=(Fig. 3)

Trois grandes unités constituent l'essentiel des formations affleurant

sur la zone concernée. De l'Est vers l'Ouest, on distingue :

- la plaine de l'Ouest chalonnais, élément du fossé d'effondrement

Bressan recouvert de formations alluviales anciennes et ne ménageant que de

faibles pentes dans la topographie. Cet ensemble représente plus du tiers

de la zone de recherche.

- les côtes chalonnaises. La plaine de l'Ouest chalonnais vient butter

à l'Ouest contre ces reliefs d'âge jurassique. Des formations essentiellement

calcaires et marneuses découpées de façon intense, forment un relief de

cuesta plongeant vers l'Est dans la partie Nord et vers l'Ouest, au Sud

d'un accident passant par St Désert.

- les formations permiennes et les massifs cristallins se succèdent du

Nord au Sud. La Dheune emprunte un large couloir dans les formations du

Houiller, alors que de petits vallons étroits mais profonds découpent l'en-

semble cristallin situé plus au Sud.

Dans l'extrémité Nord-Ouest du secteur, apparait la terminai son du pla-

teau de l'Autunois où la série liasique surmonte les faciès à dominante

gréseuse du Trias.

Deux rivières possédant leur propre formation alluviale pénètrent à

l'intérieur des blocs jurassiques, ce sont l'Orbise et la Guye.

1 R . n ;?

S¿. <? ' '»«wU- y

SITUATION ET AIRE DE RECHERCHEEch; 1/250 000

SGN 302 JAL

Fig. n ° 3

g^n^^W^ri^:"?-raasSLffli*->«.^frn

\- • " " | Maine alluviale

j : : Í ; : ; : | Vallées intérieur es

LL-L-LJ Côtes jurassiques

E ° n! Plateau triasique

XtfMI/k Bass in primai re

• + I Massif cristallin

74 SGN 302 JAL

Limites des grandes unitésgéologique

Faille

Flongement des couches.

Ech:V100 000

CADRE GEOLOGIQUE

- 7 -

• •*/•••

4 - SELECTION DES SITES FAVORABLES ET CRITERES DE FAISABILITE= = = =: = = = = = = = = = = = = = = =: = = = =:= = :;=; = = = = = := = ==: = = = := = = = = := = = = = = = = = =: = :=;=

41 - PROCESSUS DE SELECTION

L'objectif principal est pour un site géométriquement et économi-

quement favorable, l'examen des risques de pollution des éléments environ-

nants (eautf souterraines essentiellement).

Il est permis d'éliminer a priori la plaine de l'Ouest chalonnais

de la zone de recherche. Les contraintes géologiques (formations alluviales

perméables) et hydrogéologiques (exploitation de nappes aquifères) ainsi

qu'une topographie peu accidentée ne permettent pas d'envisager une implan-

tation économique et rationnelle.

La prospection est donc orientée vers les coteaux jurassiques et

les massifs anciens situés plus à l'Ouest. Dans cette région plus restreinte,

la consultation simultanée de documents topographiques à grande échelle, de

cartes géologiques et de photographies aériennes,permettent de retenir les site

présentant des caractéristiques géologiques et hydrogéologiques favorables.

Une reconnaissance sur le terrain, rend possible l'examen

des divers critères de faisabilité dans le cas le plus défavorable d'une

pollution physique, chimique et biologique.

42 - CRITERES DE FAISABILITE

421 - Géologie, hydrogéologie

Les relations entre sous-sol et eaux peuvent être illustrées

de façon schématique (Fig. 42 )•

La nature des formations superficielles et profondes, la

structure, une évaluation de la perméabilité en grand (à l'échelle de la

formation dans le cas des sites implantés en massif calcaire) ou du matériau

rorn.it i o r ss un«* rf ici e l l o sir:*1 .*T<?.ib I e s

\i VCÍIU aquí f «T«?

P R E C 1 P I T A f I O S S

I 1 I 1 1

Type la Formations superficielles imperméables

/.-•ni' n o nSJturee

P R E C I P I T A T I O N S

I I I 1 1

Zune saturée

\ dissolution.Kntr»inement deasels et microorganismes

.iJ-. ce nanges

\ \

Type Ib Zone non saturée épnissel

Kau "propre"

K ni "poI 1 uép"

niminutii^n de In charge polluante

S S

1 1 1 i I

Zone non

Zone saturée

| Type 2 Zone non satinée peu ep.iis.se

H R K L . P 1 T A T I 0 S S

I I I I I

r; i ; i ; r*i ' i -1 - I - T \ ^I ; I ; I ; I ; I ; I : I : I : I : I : I I

3 Circulations karstiques en massif ral.-airoj

Kig. 32 - CHEMINEMENT DES EAUX AU NIVEAU DU DEPOT I

74 SGN 302 JAL

I

00

I

- 9

de la zone non saturée (zone d'échanges physiques, chimiques, biologiques),

les caractéristiques du matériau de surface en vue de son utilisation en

couche de couverture sont indiquées lorsque l'observation directe le permet.

De la même façon, l'existence de sources, de puits, d'une

nappe ou autres éléments permettant de connaître le cheminement des eaux

souterraines sont examinés.

422 - Les eaux superficielles

Ce sont essentiellement les eaux de ruissellement et les

précipitations. Leur cheminement emprunte le dépôt de déchets stockés par

percolation avant de rejoindre éventuellement les eaux souterraines.

L'importance du versant amont est évaluée, les principaux

réseaux de. drainage superficiels existants sont signalés.

423 - Géométrie

La surface du plan horizontal passant par la côte maximum de

la retenue est calculée, les côtes supérieures et inférieures utiles per-

mettent ensuite d'évaluer la capacité. Cette méthode de calcul peut conduire

à une estimation supérieure à la réalité pour certains sites. Toutefois,

la capacité de la majorité d'entre eux dépasse largement un million de m3

et une extension est possible.

Les caractéristiques morphologiques des dépressions naturelles

sont également notées.

424 - Eloignement - Accessibilité

Les distances à partir de Chalón sont comptées du pont de la

R.N. 78 sur la Saône.

L'existence de chemins ou pistes d'accès amont et aval est

indiquée.

• •*/•••

- 10 -

425 - Environnement

La présence d'habitations, d'agglomérations, de forêts

ou d'autres éléments caractéristiques visibles, susceptibles d'être concernés

par les nuisances d'une décharge sont notés.

426 - Aménagements

Ce sont les travaux et amendements particuliers à chaque

site liés à la faisabilité et ä l'exploitation, telles que créations de pistes

d'accès, canalisation d'un ruisseau, captage de sources, exécution d'un tapis

etanche...

Ces aménagements généraux et communs à tous les sites ne

sont pas envisagés dans l'examen de chaque site.

427 - Exploitation actuelle

Ceci concerne l'occupation actuelle du sol ou du sous-sol

(carrière)»

Cette rubrique bien que techniquement d'importance moindre,

possède un certain intérêt dans la mesure ou l'aire de recherche concerne

certaines zones de vignoble renommé.

428 - Reconnaissance complémentaire

Les éléments indéterminés ou imprécis du site qu'il est

nécessaire de connaître sont indiqués.

Ils peuvent faire l'objet d'une investigation plus dé-

taillée après le choix du site.

- 1 1 -

5 - EXAMEN DES DIFFERENTS SITES

L'emplacement de chacun des sites est indiqué figure 41 sur un plan

au 1/100.000, il est ensuite repris sur un document au 1/20.000

accompagné de son cadre géologique.

12 -

FIG. 4!

<£—YFI—r—r\—1

J "iJX^S

S-17

*• ^ n

•wél if1' —-,

74 SGK 302 JAL

SITUATION GENERALECarte de CHALÓN - Ech: 1/100 000

Site n° 1- 13 -

- Fig. 42

GEOLOGIE :

Nature desformationsaffleurantes

Structure.

HYDROGEOLOGIE :

Perméabilité

Hydrographie

GEOMETRIE :

Côte max. min.

Superficie

Capacité.

*

ELOIGNEMENT

ACCESSIBILITE

ENVIRONNEMENT

Routes, bois,agglomérations

AMENAGEMENT

EXPLOITATION

ACTUELLE

RECONNAISSANCE

COMPLEMENTAIRE

Niveaux argileux et marno-calcaire du PIiensbachien (L.) encontact par faille avec le Bajocien et 1'Aalemien calcaireJ et J ). Petit plaquage Pliocène (sables de Chagny P.)

Dans la partie amont on observe : 0 - 0,20 m limon brun rouge0,20 à 1,50 m mélange limon argileux et blocai Ile' fine cal-caire .

Présence d'un mare artificielle très probablement liée auniveau de la nappe ( profondeur de l'eau 1,5 à 2 n ) .Une sourcë^-existe sur le cote Sud a;; ctieium qui borde le site.

Bassin versant amont moyennement important ( 27 5 ha)

De la côte + 295 à + 270. Surface moyenne lo' ha sur uneépaisseur de 10 m environ soit une capacité 1 millionde m .Fermeture aval étroite.Vallon long peu encaissé.Pourrait avantageusement être étendu jusqu'à la côte + 300+ 305 à l'Ouest.

Distant de 15 Km de CHALÓN par la R.N. 73 . Accès direct.Le site est entièrement bordé de chemins d'accès.

Pas d' habitation à proximité.En contre bas et séparé de la R.N.78 par un rideau d'arbres.Forêt de conifère en bordure ¿c chemin dans la partie N'.E2 lignes électriques traverstuL le site.

»Pylônes des lignes électriques ä déplacer.Facilité de drainage des eaux de.ruissellement du périmètreamont.

Défrichement, déboisement.

Peu de vignes, quelques cultures, verger, broussaillesbosquets.

Meilleure connaissance des formations de la partie E où

affleurent les calcaires. Tracé de la faille (drain ?) et

caractéristiques des formations superficielles.

Presence d'une nappe peu profonde.

Site n°2 -- 14 -

GEOLOGIE :

Nature desformationsaffleurantes

Structure.

HYDROGEOLOGIE :

Perméabilité

Hydrographie

GEOMETRIE :

Côte maxi. min.

Superficie

Capacité.

ELOIGNEMENT " '

ACCESSIBILITE

ENVIRONNEMENT

Routes, bois,agglomérations

AMENAGEMENT

EXPLOITATION

ACTUELLE

RECONNAISSANCE

COMPLEMENTAIRE

Prolongement des niveaux du site n° 1.Ici la faille N'-S semble constituer l'axe du vallonA l'Ouest les formations argileuses et marno-cakairesaffleurent,à l'Est des niveaux calcaires.Les premiers centimètres sont représentés par des limonsargileux et une fine blocaille calcaire, résidus de l'alté-

• ration des versants.

"Traces discontinues d'écoulement en fond de vallon.Présence de sources sur les hauteurs du versant Est.Existenc> d'un lien entre la faille N-S et le drainage deseaux superficielles ?Bassin versant amont peu important : 145 ha.

De la côte + 305 à + 285, environ 12 ha de surface soit unecapacité supérieure à 1 million de m3.Extension possible au Sud jusqu'à la côte + 315, + 320 etau Nord jusqu'au site n° 1

.Distant de 16 Kms de Châlon (15 Kms par la R.N. 78)Une route longe le site sur tout le versant Ouest.

Blaizy est la ferme la plus proche.Bosquets bordant la route qui relie ST MARD a la R.N. 78

Drainage partiel des eaux de ruissellementCaptage de sources.

Prairies, bosquets, taillis, quelques cultures.

>

Reconnaissance précise du tracé de la faille.Relations entre le drainage des eaux de ruissellementet cette faille.Reconnaissance des formations superficielles.

- 15 -

Site n°3 - Fig-

GEOLOGIE :

Nature desformationsaffleurantes

Structure.

>

HYDROGEOLOGIE :

Perméabilité

Hydrographie

GEOMETRIE :

Côte max . min.

Superficie

Capacité.

ELOIGNEMENT"

ACCESSIBILITE

ENVIRONNEMENT '

Routes, bois,agglomérations

AMENAGEMENT

EXPLOITATION

ACTUELLE

RECONNAISSANCE

COMPLEMENTAIRE

3-2Les formations argilo-dolomitiques du Trias (t )affleurent sur l'ensemble du site.Alternance de niveaux argileux et dolomitiques.Seule l'extrémité amont d'un vallon laisse apparaître lesniveaux du Sinémurien marno-calcaire à la faveur d'un ac-c ident.

Insistence de quelques sources, puits et d'un ruisseau impor-tant - issu d^une source . "Le réseau, de drainage des eaux superficielles existe.

De la côte+325 à+295, dépression constituée de plusieursvallons. Superficie de 15 ha , capacité supérieure à1 million de m3.Fermeture étroite.

•Distant de 15 Kms environ de Châlon.Accès direct par la route express et la D 170.Route de bordure au Sud.

Situé sur les hauteurs immédiates de Jambles.Quelques fermes à proximité.

Captage de sources. Défrichage.Recueil des eaux de ruissellement.Protection de l'environnement.

Prairies, très peu de vignes, haies, taillis.

Reconnaissance des sources, puits.Relation avec les exécutoires en aval.Reconnaissance des niveaux dolomitiques perméables.

.•A

Site n°4 -- 16 -

F Lg. 42

GEOLOGIE :

Nature desformationsaffleurantes

Structure.

HYDROGEOLOGIE :

Perméabilité

Hydrographie

GEOMETRIE :

Côte max . min.iSuperficie

Capacité.

ELOIGNEMENT

ACCESSIBILITE

ENVIRONNEMENT

Routes, bois,agglomérations

AMENAGEMENT

EXPLOITATION

ACTUELLE

RECONNAISSANCE

COMPLEMENTAIRE

Ce vallon où affleurent les formations argilo-dolomitiquesdu Trias (t ) est couronne à sa partie supérieure par lesniveaux du Rhétien (1.) en majeure partie gréseux avec desintercalations schisteuses, marneuses ou dolomitiques.Les calcaires de l'Hettangien et du Sinémurien (1 , calcaireà Gryphèes) constituent le petit plateau situé au dessusde cette dépression. Une faille emprunte une partie' du valloet provoque un léger décalage de la série.

Les niveaux du Rhétien alimentent probablement les quelquessources de la partie haute du site. Un ruisseau recueilleles eaux provenant de ces exutoires. Bassin versant moyen-nement important (150 ha).

Deux vallons constituent la dépression.Une utilisation de la côte + 280 à + 325 environ (base desgrès du Rhétien) sur une superficie de plus de 20 ha,détermine une capacité largement supérieure à 1 million dem3.

Situé environ à 20 kms de Châlon dont 16 Kms par la RN 78.

Accès à améliorer en amont du site.

Proximité de Le Tronchat, mais non visible de cette localitéQuelques habitations dans la partie aval du site.

Piste d'accès en amont. Recueil des eaux de ruissellementet contrôle des exutoires situés à la base des niveauxdu Rhétien.Déboisage peu important.

Prairies, bosquets et quelques cultures.

Reconnaissance précise des niveaux gréseux sur la partiehaute des flancs du vallon et de la nature des formationssuperficielles.

S¡ten°5 .- 17 -

Fig. 42

GEOLOGIE :

Nature desformationsaffleurantes

Structure.

HYDROGEOLOGIE :

Perméabilité

Hydrographie

GEOMETRIE :

Côte max. min.

Superficie

Capacité.

ELOIGNEMENT

ACCESSIBIL-ITE

ENVIRONNEMENT

Routes, bois,agglomérations

AMENAGEMENT

EXPLOITATION

ACTUELLE

RECONNAISSANCE

COMPLEMENTAIRE

Ce site présente à l'affleurement les mêmes formations quele site n° 4. Ce sont du sommet vers la base de la dépression

- les calcaires à Gryphées à intercalations marneuseset les calcaires parfois gréseux appartenant respec-tivement au Sinémurien et à l'Hettangien (1^)

- le Rhétien à faciès gréseux dominant (l')- Les niveaux argi lo-dolomitiques du Trias (t-> ¿)

A l'extrémité aval du site affleurent les grès du Triasinférieur (t ) séparés du Houj 11 er (h.3) par une faille d'orientat ion E.W.

Les niveaux aquifèrès sont de la même façon que sur le siten° 4 liés aux formations du Rhétien.Les exutoires se situent probablement au contact Rhétien-Trias.Un ruisseau en fond de vallon assure la collecte des eaux.Bassin versant moyennement important : 150ha environ.Présence d'une nappe en fond de vallon.

Utilisation possible de la côte + 310,+ 320 à + 35Oí,b¿.::tapproximative des grès rhêtiens) ¡Air une superficie de plusde 20 ha, soit une capacité dépassant 1 million de m3.

Situé à 16 Kms de Châlon en bordure de la R.N./8.Accès aisé à l'amont et à l'aval.

Emplacement proche des villages de Charrecey et Aluze.

Recueil des eaux de ruissellement et contrôle des exutoiresà la base des formations aquifèrès.Peu de déboisage.

Protection de l'environnement.

Prairies, cultures, taillis, bosquets.>

Reconnaissance des niveaux aquifèrès du Rhétien.Examen des formations superficielles.Existence d'une nappe en lond de vallon et en relation aveccelle du petit ruisseau le Cireux ?

- 18 -

Sites n° 6 A - 6 B - 6 C - 6 D - 6 E - - Fig. 43

GEOLOGIE :

Nature desformationsaffleurantes

Structure.

HYDROGEOLOGIE :

Perméabilité

Hydrographie

GEOMETRIE :

Côte max. min.

Superficie

Capacité.

ELOIGNEMENT

ACCESSIBILITE

ENVIRONNEMENT

Routes, bois,agglomérations

AMENAGEMENT

EXPLOITATION

ACTUELLE

RECONNAISSANCE

COMPLEMENTAIRE

Une similitude existe entre les formations affleurant sur5 sites. Elles sont constituées essentiellement de terrainscristallins (granite) et métamorphiques (gneiss)Peu d'éléments apparaissent à l'affleurement.La couverture boisée rend toute observation délicate.Les pentes de ces dépressions sont probablement recouvertesd'ëboulis, mélange de matériaux argileux et de biocaille.La partie N.Wdu site n° 6A laisse apparaître les terrainsdu Houiller.

L'existence de niveaux aquifëres est difficile à préciser.Toutefois des petites nappes d'éboulis alimentent quelquessources au pied des flancs de vallon.Présence d'un captage sur le site n° 6ALes bassins versants sont de faible importance.

Ces vallons très encaissés déterminent aisément descapacités supérieures à 1 million de m3 pour chacun d'f...

Ces sites sont distants de plus de 20 Kms de Châlon.L'accès est malaisé pour les emplacements situés au Sud,c'est à dire pour les sites n° 6B 6C 6D 6E.

Seules quelques fermes isolées se trouvent à proximité deces sites.

1

Contrôle des eaux de ruissellement et des sources d'éboulisDéboisage important.

La couverture est essentiellement boisée.

Reconnaissance dos formations super ficielles probablement

Examen des sources d'éboulis.

- 19 -

Site n° 7 _ Fig.

GEOLOGIE :

Nature desformationsaffleurantes

Structure.

HYDROGEOLOGIE :

Perméabilité

Hydrographie

GEOMETRIE :

Côte max- min.

Superficie

Capacité.

ELOIGNEMENT

ACCESSIBILITE

ENVIRONNEMENT

Routes, bois,agglomérations

AMENAGEMENT

EXPLOITATION

ACTUELLE

RECONNAISSANCE

COMPLEMENTAIRE

Les terrains métamorphiques, Migtnatites (£") affleurent ici.Présence d'un accident orienté N.S.Couverture d'êboulis, blocaille et argile limoneuse àperméabilité médiocre, sur les versants.

Existence de sources d'éboulis.Bassin versant amont moyennement important (205 ha)Ruisseau à sec en été, mais probablement alimenté en hiver.Mare artificielle en fond de dépression liée à la présencede 1 a nappe ?

Versant très ouvert de la côte + 400 à + 330Superficie environ 15 ha. Capacité supérieure à 1 million dem3

Distant de 20 kms de Châlon (dont 18 kms par R.N 78)

Pas de grandes voies d'accès sur le site même.

Pas d'agglomération à proximité.

Quelques habitations à l'aval du site.

Pistes d'accèsDéboisementCaptage des sources.

Couverture boisée essentiellement.

Prairies.

Précisions dans la position de la nappe.

Recherche des sources d'éboulis. Reconnaissance des forma-tions superficielles du tracé et du rôle de la faille recou-pant 1e va 11 on.

Siten08 - Fig. 44

- 20

GEOLOGIE :

Nature desformationsäff leurantes

Structure.

HYDROGEOLOGIE :

Perméabili té

Hydrographie

GEOMETRIE :

Cote max. min.

Superficie

Capacité.

ELOIGNEMENT

ACCESSIBILITE

ENVIRONNEMENT

Routes, bois,agglomérations

AMENAGEMENT

EXPLOITATION

ACTUELLE

RECONNAISSANCE

COMPLEMENTAIRE

2Les formations.marno-calcaires du Sinémurien (1 ) affleurentsur la totalité du site.La partie supérieure marneuse repose sur les "calcaires àGryphèes", intercalations de bancs marneux et calcaires.Une faille orientée S.W-N.E limite la partie aval du siteet met en contact les niveaux du Sinémurien et duPliens-bachien marneux à la base.

Il n'existe pas d'exutoire important sur le site, unruisseau draine les eaux superficielles en fond de vallon.Bassin versant amont de 150 ha environ.Présence de niveaux aquifères en fond de vallon ?

De la côte + 300 à + 350, la capacité utile peut être trèssupérieure à 1 million de m3.Long vallon aux bords parallèles.

Situé à 15 Kms de Chalón par la voie express qui longe lafermeture aval du site.Accès possible à l'amont.

Localités voisines non visibles, bien que proches.

Environnement à protéger en bordure de la voie express.

Contrôle des eaux de ruissellementVois d'accès "à améliorer à l'amont.

Prairies essentiellement.

Reconnaissance des formations superficielles.

Existence d'une nappe en fond de vallon à préciser.Relation éventuelle avec celle de la valLée de la Guye,

- 21 -

Site N° 9 : Ensemble des carrières abandonnées.

Bien que la législation ne soit pas favorable à l'implantation d'une

décharge en carrière, il est toutefois possible à la faveur d'un examen

détaillé et de certains aménagements, de maitriser les risques de pollution et

d'envisager la réutilisation d'une carrière en décharge contrôlée.

Le grand nombre d'exploitations abandonnées le long de la côte chalon-

naise ne permet pas d'entreprendre un inventaire complet.

Quelques généralités sont émises et des précisions peuvent être ap-

portées si le choix d'un emplacement s'oriente vers de tels sites.

La géologie des formations concernées n'est a priori jamais favorable

puisque constituée essentiellement de niveaux calcaires. Seuls certains

amendements permettent de rendre étanche ces excavations où les charges

polluantes ne peuvent se mêler au cycle karstique de circulation des eaux

dans le massif.

Il est à noter que le volume d'une carrière n'atteint pratiquement

jamais le chiffre retenu ici de 1 million de m3.

Les caractéristiques d'accessibilité et d'environnement sont évidemment

propres à chaque carrière.

Les aménagements tendent toujours vers une imperméabilisation du fond

de l'excavation et vers un contrôle des eaux de ruissellement et de 1'in-

filtrat.

La recherche de matériaux destinés à servir de couverture peut parfois

être délicate, car les niveaux superficiels recouvrant les formations cal-

caires sont en général peu épais, et ne peuvent provenir du site.

Voir calquedans document

papier

CADRE GEOLOGIQUE

<".• i. i ."'i-i i; i H O L t: ¿ i n d i e n

S t e p h a n i e n .-in-,. c-1; ¡noven schi s Lu--yr ^ seu:-;.

I" i g - 42 b23

EmplacementCart-?sLeCre'jsot

74 SGN 302 JAL

b'ig. 4 3 a

LEGENDE CADRE GEOLOGIQUE

J Trias gréseux

Stephanien supérieur et iiîoyen schiâtû-grèseux

,\*J Devon Len soins lieu:

+• + Granite

Gneiss

Contours géologiques

Fail!

win,

Emplacement des sites n"6ABCDE

74 SGN 302 JAL

¡kmp acement, • +

* * •

des• L ?

site,s n K ¿ P C S

CADRE GEOLOGIQUE

Contours gé o 1 o g i. q ue s

Faille

Pl iensbnrh i en marno-ea] caire

i'¡¡r||f| Sinëmurien "Calcaire s Gryph.ee;:

RhéUion ~ Héttangíen - Grès -, caires

Trias aryi

SGN 302 JAL

Emplacement des sites n°3etn°8-\c

Ech.mines v\öL, ' ha.on r.°1 r

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74 SGN 302 JAL

. . \ . • '• •• " ! • • Chai«

Hélène '

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^>. Woniot/- * • + + * » : + - * -iY,

Emplacement des sites n°3etn°8Carte¿ M e : C ? . - J l-'5 mines n°i / '"hd i.on r.°1

- 28 -

6 -

COMPLEMENTAIRE

61 - RESUME DES OBSERVATIONS

Une appréciation des différents critères est émise sur le

tableau suivant :

SiteN°

1

2

3

k

56

ABC Df7

89

GKOI.OCIE

X

X

+

+

+

+

+

X

'—

HYDROGEO-LOGIE

—

+

+

+

+

+

+

+

—

GEOMETRIE

+

X

X

X

+

+

+

FXOIGNEMEN'7ACCESSIBI-LITE

X

+

+ -

—

X

X

ENVIRON-NEMENT

+

X

—

X

—

X

4-

X

•

AMENAGE-

MENT

+

+

+

+

+

+

+

—

EXPLOITA-TION AC-TUELLE

X

X

X

X

X

—

+

X

X

R E M A R O U E S

Présence d'une nappe à faibleprof. Faible capacité.

Présence et rôle de la faille

Proximité de Jambles

Présence de niveaux aquifer««du Rhétien.

Proximité de deux localités

Formations superf. hétérogène!et médiocres. Déboisement.

Nature des form, superf. Pré-sence nappe aquif. Déboisement

Existence d'une nappe aqui-fère en fond de vallon ?

Perméabilité en grand desmassifs calcaires défavorables

X Favorable

"T Peu favorable~~ Non favorable

62 - AMENAGEMENTS D'UN SITE NATUREL

Les aménagements d'ensemble et communs à chaque site n'ont pas

été soulignés dans l'inventaire précédent.

- 29 -

Les principes essentiels sont illustrés sur la figure 32.

- recueil des eaux de ruissellement du bassin versant amont

afin de limiter le volume des eaux devant cheminer à l'intérieur des déchets.

- exécution d'un tapis étanche lorsque la zone non saturée

n'est pas suffisamment épaisse ou imperméable, dans le but de contrôler les

eaux de percolation chargées d'éléments nocifs.

- recueil des eaux ayant percolë à l'intérieur des déchets

par un réseau de collecte superficiel en fond de décharge et adapté à la

morphologie du site.

- creusement d'une tranchée recoupant la nappe à l'aval du

site lorsque le front polluant pénètre dans celle-ci et contrôle de la

qualité des eaux souterraines dans un certain périmètre.

Cette technique limite la propagation de la charge polluante

au sein des eaux souterraines (phénomène mis en évidence par ANDERSEN et

DORNBUSCH 1972). Le recours à l'utilisation d'un site possédant une telle

structure doit évidemment être évité.

- mise en place d'une couche de couverture constituée de

matériaux limoneux ou argilo-sableux permettant une bonne aération des déchets

stockés et issus d'une zone d'emprunt proche du site, ou du site lui même.

63 - LES SITES FAVORABLES

L'examen des caractéristiques des différents sites et des

contraintes liées à leur faisabilité permet de retenir les emplacements

N° 2, 8, 6, 4.

Le choix de ces sites estimés les plus favorables n'exclut

toutefois pas la possibilité d'^utiliser ceux dont les qualités sont moindres,

si le bilan économique permet de supporter de lourdes charges d'aménagement.

Formationssuperficiellesimperméables

Niveau aquifère

P R E C I P I T A T I O N S

I I I 1 1Fossé - Recueil des eaux de ruissellement

Tranchée drainanteRecueil du lessivâtà la base du dépôt

Type la FormationSisuperficielles imperméables

1 1 1 1 !• Fossé - Recueil des eaux deI ruissellement.I Couche de couverture

Zone non

saturée

Zona saturée

Tranchée recoupant la n«nplorsque le front polluantpénètre à l'intérieur de

celle-ci.

Controle aela qualité de

• l'eau

Type 2 Zone non saturée peu épaisse.!

P R E C I P I T A T I O N S

1 1 1 1 1I Fossé - Recueil des eaux de ruissellement

Couche couvertureTranchée drainanteRecueil du lessivât /1 la base du dépôt.

'.•'.•'.•'.•'. Zo.n'ß '. •>}•'. €e h a n g e a

Zone saturée

[Type Ib Zone non saturée épaisse

_» Eau "propre"

-— Eau "polluée"_ ^ Diminution de la charge polluante

P R E C I P I T A T I O N S •">

Colmatage desgrosses fissures

es eauxde ruissellement

|.it| !; ii M i t ! ! i •» !

íílitÜIÍÜl!':

Type 3 Circulations karstiques en massif calcaire!

Fig. 52 - AMENAGEMENT SCHEMATIQUE D'UN SITE NATUREL |

7A SGN 302 JAL oI

- 31 -

631 - Site N° 2

Un des sites se trouvant en partie sur des formations

argileuses donc imperméables. Toutefois le rôle et l'importance de la faille

est à préciser (rôle de drain).

Sous réserve d'une reconnaissance complémentaire, il

ne semble pas qu'il existe une nappe à faible profondeur, tout au moins dans

la partie haute du vallon. L'épaisseur de la zone non saturée reste à déter-

miner.

La présence d'une mare en aval (site N° 1) est un élé-

ment favorable dans l'arrêt de la propagation du front polluant dans le cas

où celui-ci atteindrait la nappe aquifère.

Quelques exutoires (sources) sont à contrôler.

Les eaux de ruissellement peuvent aisément être col-

lectées par le réseau en place (à améliorer) parallèle à la route sur le

versant Ouest.

Sur le flanc E la cote maximum de la décharge limite

pratiquement le bassin versant.

Au Sud et au Sud - Est, un fossé longeant les chemins

peut recueillir les eaux de ruissellement.

Un système de drain convergeant vers une tranchée

drainante permettrait le contrôle des eaux de percolation à la base du

dépôt.

Les matériaux de la couche de couverture pourraient

être empruntés aux environs immédiats du site après une reconnaissance de

leur caractéristique et de leur épaisseur.

- 32 -

632 - Site N° 8

Cet emplacement est le seul où les niveaux marno-

calcaires donc peu perméables permettent l'isolation d'une éventuelle nappe

souterraine dont la présence reste toutefois à vérifier dans la partie basse

du site.

Les eaux ayant percolé à l'intérieur du dépôt, seront

en majorité recueillies à l'aval du site, si les formations superficielles se

révèlent perméables.

La collecte des eaux de ruissellement du bassin amont

peut être restreinte à la partie haute du site, puisque les buttes consti-

tuant le site limitent pratiquement l'aire de stockage.

Les quelques petits ressauts de la topographie peuvent

constituer une zone d'emprunt d'où seront issus les matériaux de couverture

(après reconnaissance et recherche de leurs caractéristiques).

633 - Site N° 4

Bien que la presque totalité des faciès affleurants

soient de nature argileuse (trias), un problème subsiste de par la présence

de niveaux gréseux aquifères du Rhétien. Un contrôle des sources est néces-

saire et la capacité de la décharge ne peut s'étendre au delà de cette for-

mation, ce qui constitue une contrainte au niveau de l'exploitation et de

1'aménagement.

Les matériaux de couverture peuvent être empruntés à

une butte qui sépare deux des vallons.

634 - Site N° 6

>

Les formations a priori favorables du substratum ne

laissent découvrir que peu d'éléments à l'affleurement.

- 33 -

Une indétermination réside dans la nature et l'épaisseur

de la couche superficielle. Les circulations à l'intérieur de ces niveaux

sont également mal connues.

Il faut noter ici l'importance de la couverture boisée.

Le découpage de ces vallons est ici arbitraire et peut

varier. A ce niveau de l'étude, seuls des critères d'ordre économique per-

mettent d'orienter le choix d'un emplacement parmi ces différents sites.

7 - CONCLUSION

Parmi les sites précédemment décrits, les emplacements N° 2 et 8 semblent

présenter les meilleures garanties face au danger de pollution.

Les niveaux argileux qui affleurent, constituent un écran imperméable

au front polluant, et sont particulièrement représentés sur le site N° 8.

Une reconnaissance complémentaire se révèle nécessaire pour l'élaboration

du projet final afin de préciser certains éléments de la structure du site

choisi.

Cette investigation de détail qui peut être réalisée grâce à des moyens

légers, conditionnera l'aménagement et l'exploitation de la décharge.

Programme de reconnaissance

Sur ces deux sites (N° 2 et N° 8), de courtes tranchées, peu profondes,

pourront ainsi être creusées sur les flancs du vallon là où la nature des

formations superficielles varie probablement, et où des zones de faible

épaisseur de matériau argileux peuvent apparaître.

- 34 -

Des puits, plus profonds, implantés dans la partie basse et dans l'axe

du site, permettront d'observer l'épaisseur de la zone non saturée.

D'autre part, les zones semblant les plus favorables à l'extraction de

matériaux destinés à la couche de couverture (éventuellement à un écran

imperméable dans les zones de faible recouvrement argileux) seront l'objet

d'une reconnaissance par puits et complétée par quelques essais d'identifica-

tion du matériau (analyses granulométriques).

L'utilisation durant deux journées d'une pelle mécanique et l'exécution

de 4 ou 5 essais d'identification, permettront de mener cette reconnaissance

dont le coût approximatif devrait être de l'ordre de 5 000 F pour un site.