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SOLEIL COUCHANT

Programme de Soleil couchant

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DESCRIPTION

17/01 > 29/01 au TNS Un quartier d’Odessa, ses bistrots, son port, ses marchands, truands, prostituées, boutiquiers, rabbins. C’est là que vit la famille Krik. Mendel, le père, est un riche entrepreneur juif, un ogre de vie qui tyrannise sa famille et multiplie les excès en tous genres. Dans une langue cinglante et imagée, où le lyrisme côtoie le trivial, se déploie tout le questionnement d’une société en transition. Des personnages truculents, hauts en couleur, se croisent. Des mots et des corps surgissent, la drôlerie et la violence cohabitent, la musique est là, aussi, comme un acteur à part entière. Irène Bonnaud aime à travailler sur les communautés intimes qui révèlent l’essence du caractère humain.

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s o l e i lc o u c h a n t

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Séances spéciales• Surtitrage français Vendredi 27 janvier• Surtitrage allemand Samedi 28 janvier

Rencontre• Conversation à la Librairie Kléber avec Irène Bonnaud Samedi 21 janvier à 11h

Côté puBLIC

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Soleil couchantDe Isaac BabelMise en scène Irène Bonnaud • traduction du russe Judith Depaule

Scénographie Claire Le Gal en collaboration avec Christophe Boisson • Lumières Daniel Levy • Costumes Nathalie Prats • Maquillage et coiffures Catherine Saint-Sever • Assistanat à la mise en scène Cécile Arthus • Création musicale Franck Seguy • Collaboration artistique Christophe Triau

Avec, par ordre alphabétiqueDan Artus Benia Krik, gangster • piatiroubel, apprenti forgeron, admirateur de Mendel KrikBernard Ballet Arié Leib, marieur, shames de la synagogue des charretiersDavid Casada Isaac Babel, écrivain d’Odessa • Liovka Krik, soldat dans l’armée du tsar • Sienka, gangsterBernard Escalon Nikifor, charretier au service de Mendel Krik • Mitia, serveur à la taverne de l’Ours noir •tsibak, chantre de la synagogue des laitiers • Monsieur Rosenbaum, banquierMarie Favre Fomine, homme d’affaires antisémite • Maroussia, maîtresse de Mendel Krik, fille de la potapovna • Klacha puccini, cuisinière chez les KrikLaurence Mayor Nehama Krik, femme de Mendel Krik • la potapovna, marchande de poulets • Ben Zharia, rabbin du quartier de la MoldavankaJacques Mazeran Monsieur Boiarski, propriétaire de la maison de confection « Le Chef d’œuvre » • Ouroussov, avocat véreux • Bobrienets, exportateur de céréales • Semione, paysanSophie-Aude Picon Dvoira Krik, sœur de Benia Krik • Madame popiatnik, chanteuse de la taverne de l’Ours noir • La Voisine de la potapovna, marchande de volaille • un étudiant d’école talmudiqueFranck Seguy Fedia popiatnik, musicien de la taverne de l’Ours noir Fred Ulysse Mendel Krik, patron d’une entreprise de transport • Monsieur Waïner, marchand de bétail, vieil ami de Mendel KrikEt Christophe Boisson et Jordan Deloge (en alternance) journaliers de l’entreprise de transport Krik

Équipes techniquesdu NEST-CDN de Thionville-LorraineRégie générale Christophe Boisson • Régie lumière Delphine Trouble • Régie plateau Jordan Deloge • Habilleuse Véronique Grange

du TNSRégie générale Cyrille Siffer • Régie plateau Denis Schlotter • Régie lumière Patrick Descac • électricien Franck Charpentier • Régie son Sébastien Lefèvre • Accessoiriste Olivier Tinsel • Habilleuse Charlotte Pinard-Bertelletto • Lingère Joëlle Gitchenko

Du mardi 17 au dimanche 29 janvier 2012 horaires : du mardi au samedi à 20h, dimanche 29 à 16hRelâche : dimanche 22 et lundi 23Salle Bernard-Marie KoltèsDurée : 2h

Production déléguée NESt-CDN de thionville-LorraineEn coproduction avec le théâtre Dijon-Bourgogne-CDN et la Comédie de Saint-étienne, avec la participation artistique du Jeune théâtre National et de l’école du tNB

> Spectacle créé au NESt-CDN de thionville-Lorraine le 2 février 2011

Côté puBLIC

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Faisant revivre les figures qui devaient le fasciner dans son enfance à Odessa, les bandits, prostituées, patrons de taverne, petits artisans ou boutiquiers qu’il croisait dans les rues, Babel les croque de quelques traits de plume avec autant d’humour que d’efficacité. Le plaisir de personnages hauts en couleurs, immédiatement caractérisés par des silhouettes bizarres et des accoutrements improbables, rappelle les contes populaires où un petit truand de quartier peut devenir, dans les yeux d’un enfant, « le Roi des gangsters d’Odessa », capable de tenir en échec sa majesté impériale en personne. Cette galerie de personnages qui démêle ses histoires à la vue de tous, comme si le microcosme familial se confondait avec celui du quartier, et de la société entière, me rappelle mes deux précédents spectacles. Vieux Port de Marseille dans Fanny, quartiers populaires de Dublin dans La Charrue et les étoiles, et maintenant la Moldavanka, ce faubourg pauvre d’Odessa : à chaque fois, une communauté se débrouille pour survivre avec les moyens du bord. Et le territoire minuscule qui a fait naître ces œuvres si singulières, tout imprégnées de folklore local et de traditions énigmatiques, est devenu familier à des gens qui ne sauraient le placer sur une carte.

Soleil couchant, c’est en plus d’un homme, le vieux Mendel Krik, un monde qui décline : la pièce se déroule en 1913, juste avant la Première guerre mondiale et la Révolution. Et dès la première scène, les deux fils Krik, l’un gangster, l’autre hussard, se pavanent en costumes bariolés devant les portraits des rabbins et des ancêtres, « pétrifiés, noirs, les yeux écarquillés », comme stupéfaits du spectacle. Un monde en remplace un autre, et les vieux moujiks qui avaient l’habitude de traiter avec le père Mendel se font bientôt mettre dehors par le nouveau patron. C’est un tournant historique que saisit Babel, un bouleversement majeur qui met sens dessus dessous les hiérarchies sociales et familiales. Et c’est aussi pourquoi Babel ne s’en tient pas aux Krik, mais fait monter le monde sur scène, plus de trente personnages, des marins grecs, des hommes de main géorgiens, le Français du café Fanconi, les prostituées russes, les Juifs riches, les Juifs pauvres, le Turc qui revient de la Mecque, les paysans ukrainiens...On a l’impression que l’humanité entière s’est rassemblée à Odessa et que raconter Odessa, c’est tout raconter.

Contrairement aux auteurs que j’ai pu mettre en scène récemment (Marivaux, O’Casey, Pagnol), Babel est économe en mots. Son style marqué par la vitesse et la brièveté provoque des chocs de sensations, des collisions fulgurantes entre des tonalités contradictoires et dissonantes. Humaniste et cruel, ironique et sentimental, capable de mêler des réflexions talmudiques à l’atmosphère fellinienne d’un bouge du port d’Odessa, Babel construit des tableaux qui doivent autant à la peinture et à la musique qu’à la littérature. Ses silences sont plus perturbants que maints commentaires, et bien que la fable qu’il esquisse soit d’une simplicité terrible, elle garde jusqu’au bout l’ambivalence de la vie même. Racontant lui aussi de petites histoires de petites gens, Babel montre le fonctionnement quotidien d’une communauté humaine, ses déchirures et ses joies. Et comme Pagnol et O’Casey, il rit et pleure, tour à tour attendri et horrifié par les comédies de ses frères humains.

Irène Bonnaud

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À Odessa, il y a un ghetto juif, très pauvre, très populeux et très malheureux, une bourgeoisie pleine de suffisance et une assemblée municipale ultra-antisémite.

À Odessa, il y a des soirées printanières douces et languissantes, le parfum épicé des acacias et une lune dont la lumière étale et inimitable se déploie au-dessus de la mer obscure.

À Odessa, il y a un port, et dans le port, des cargos venus de Newcastle, Cardiff, Marseille et Port-Saïd ; des Noirs, des Anglais, des Français et des Américains. Odessa a connu une période d’épanouissement, elle connaît un temps de déclin, déclin poétique, un petit peu insouciant et tout à fait sans retour.

Odessa, se dira le lecteur en définitive, c’est une ville comme les autres, c’est vous seulement qui êtes d’une partialité invraisemblable.

Eh bien, d’accord, je suis partial, en effet, et peut-être même d’une façon invraisembable, mais, parole d’honneur, il y a quelque chose dans cette ville. Et l’authentique être humain percevra ce quelque chose et dira que la vie est triste, monotone – tout cela est certain – mais tout de même, quand même et malgré tout, elle est extraordinairement, extraordinairement intéressante.

Isaac BabelOdessa, article de 1916, Chroniques de l’an 18, traduit du russe sous la direction d’André Markowicz, Actes-Sud / Babel.

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Il vaut mieux mourir d’un abus de vodka que d’ennui.Vladimir Maïakovski

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ivre vivre

Pars oublie toutva par les routes follespars oublie toutne te retourne pas

Il fait grand cieloù les oiseaux s’envolentle jour se lèvese lève sous tes pas

Laisse là les champs sauvagesrose romarin pervencheles aveux de tes nuits blanchestes amis tes amours ton village

hey hey vit sans larmesta douleur est sans tristessehey hey ta jeunessehey tzigane brûle ta vie

vie la vie la vie l’orageavec amour crie ta ragevis la vie la vie en fêteet que seule la mort t’arrête

vivre vivrevivre ivreivre vivreivre vived’amour vivred’amour ivrel’amour sera toujours ton seul cri

Jean Maillandchanson

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Les samedis, je rentrais tard à la maison, après six leçons. Marcher dans les rues ne me semblait pas une occupation futile. C’est étonnant comme j’arrivais bien à rêver en marchant, et tout, tout, était si familier. Je connaissais les enseignes, les pierres des maisons, les vitrines des magasins. Je les connaissais d’une façon particulière, seulement pour moi, et j’étais absolument persuadé d’y voir le plus important, le plus secret, ce que, nous, les adultes, nous appelons l’essence des choses. Tout s’imprégnait profondément en moi. Si une conversation me parvenait d’une boutique, je me souvenais de l’enseigne, des lettres dorées un peu effacées, de l’éraflure sur son angle gauche, de la demoiselle caissière avec sa haute coiffure, et je me souvenais de l’air qui vivait à côté de cette boutique et qui ne vivait à côté d’aucune autre. Et, de ces boutiques, des gens, de l’air, des affiches de théâtre, moi, j’en construisais ma ville à moi. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, je m’en souviens, je la sens et je l’aime ; je la sens comme on peut sentir l’odeur de sa mère, l’odeur d’un geste tendre, des mots et d’un sourire ; je l’aime parce que j’y ai grandi, j’y ai été heureux, triste et rêveur, passionnément, incomparablement rêveur.

Isaac Babel. Extrait de Enfance. Chez grand-mère dans Récits d’Odessa et autres récits, trad. Irène Markowicz, Éd. Actes Sud, coll. Babel, 1996, pp.121-122.

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Yahvé envoya auprès de David Natân. Celui-ci entra chez lui et lui dit :

« Il y avait deux hommes dans la même ville,l’un riche et l’autre pauvreLe riche avait petit et gros bétailen très grande abondance.Le pauvre n’avait rien si ce n’est une agnelle,une seule petite qu’il avait achetée.Il la nourrissait et elle grandissait avec lui en même temps que ses enfants,mangeant de sa pitance, buvant dans sa coupe,dormant dans son sein : elle était pour lui comme une fille.Un hôte se présenta chez l’homme richequi n’eut pas le cœur de prendre sur son petit ou gros bétailde quoi servir au voyageur arrivé chez lui.Il prit l’agnelle de l’homme pauvre et l’apprêta pour l’homme arrivé chez lui. »

David entre en grande colère contre cet homme et dit à Natân : « Par la vie de Yahvé, il mérite la mort, l’homme qui a fait cela ! »[…]Natân dit alors à David : « Cet homme, c’est toi ! Ainsi parle Yahvé, Dieu d’Israël : Je t’ai oint comme roi d’Israël, je t’ai délivré de la main de Saül, je t’ai donné la maison de ton maître, j’ai mis dans tes bras les femmes de ton maître, je t’ai donné la maison d’Israël et de Juda et, si c’est trop peu, j’ajouterai pour toi n’importe quoi. Pourquoi as-tu méprisé Yahvé et fait ce qui lui déplaît ? Tu as frappé par l’épée Urie le Hittite, sa femme tu l’as prise pour ta femme, lui tu l’as fait périr par l’épée des Ammonites. Maintenant, l’épée ne se détournera plus jamais de ta maison, parce que tu m’as méprisé, et tu as pris la femme de Urie le Hittite pour qu’elle devienne ta femme. « Ainsi parle Yahvé : Je vais, de ta propre maison, faire surgir contre toi le malheur. Je prendrai tes femmes sous tes yeux, et je les livrerai à ton prochain, qui couchera avec tes femmes à la vue de ce soleil. Toi, tu as agi dans le secret, mais moi j’accomplirai cela à la face de tout Israël et à la face du soleil ! »

La Bible de Jérusalem. Deuxième livre de Samuel, XII, 1-13, Éd. du cerf, pp.441-442

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...la joie de vivre ne me fait jamais défaut,et pourtant j’en ai vu des choses, dans ma vie...

Isaac Babel

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BiogRaphie irène Bonnaud

Après avoir réalisé son premier spectacle professionnel aux Subsistances à Lyon, Irène Bonnaud a signé des mises en scènes au Théâtre Vidy-Lausanne (Tracteur de Heiner Müller, repris au Théâtre de la Bastille, Lenz d’après Georg Büchner, au Studio-Théâtre de Vitry). Elle a ensuite été metteure en scène associée pendant trois ans au Théâtre Dijon-Bourgogne, à l’invitation de François Chattot, avec lequel elle a créé Music hall 56 de John Osborne, puis Le Prince travesti de Marivaux et La Charrue et les étoiles de Sean O’Casey. Elle a également dirigé la troupe de la Comédie-Française dans Fanny de Marcel Pagnol (Théâtre du Vieux-Colombier), retransmis en direct à la télévision par France 2. Elle a ensuite mis en scène les solistes de l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris dans l’opéra-bouffe Les Troqueurs d’Antoine Dauvergne (direction musicale  : Jérôme Corréas) et dans Street scene, l’unique opéra américain de Kurt Weill (direction musicale : Jeff Cohen). La saison dernière, elle était en résidence au NEST – CDN de Thionville-Lorraine, où elle a créé Soleil couchant d’Isaac Babel et Iroquois, production bilingue franco-allemande des théâtres de Liège, Thionville, Luxembourg et Saarbruck, conçue avec des adolescents de la région frontalière et l’écrivain allemand Claudius Lünstedt. À l’invitation de Stuart Seide, elle est à partir de 2011 metteure en scène associée au Théâtre du Nord à Lille. Elle est également traductrice de l’allemand et du grec, et membre du comité d’allemand de la Maison Antoine Vitez - Centre International de Traduction théâtrale. De l’allemand, elle a traduit entre autres Mère Courage et ses enfants de Bertolt Brecht pour une mise en scène de Jean Boillot, Johann Faustus de Hanns Eisler (Théâtrales), La Construction de Heiner Müller (Théâtrales), La Déplacée de Heiner Müller (Editions de Minuit), Lenz de Georg Büchner (Solitaires Intempestifs), Un Cabaret Hamlet de Shakespeare / Müller / Langhoff, Drapeaux noirs de Thomas Martin. Du grec, elle a déjà traduit Antigone de Sophocle, Iphigénie chez les Taures d’Euripide, Prométhée enchaîné d’Eschyle (traductions publiées aux Solitaires Intempestifs), pour des mises en scène de Jacques Nichet, Gwenaël Morin, Guillaume Delaveau.

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BiogRaphie isaac Babel

Isaac Babel est né dans une famille juive aisée d’Odessa le 13 juillet 1894.Dans son enfance, la ville connaît de fréquents pogroms. Il échappe à celui de 1905. Il fréquente l’école de commerce d’Odessa, tout en étudiant aussi la religion juive. Il apprend à lire le yiddish et acquiert une bonne maîtrise de la langue et de la littérature française. Flaubert et Maupassant sont les auteurs qui le marqueront et ils auront une influence très forte sur son style littéraire. Pendant la Première Guerre mondiale il se rend à Petrograd. En 1916, il y est remarqué par Maxime Gorki qui lui conseille d'abandonner quelque temps la littérature et « de courir le monde » pour engranger des impressions de la vie. Il soutient la Révolution russe puis s'engage dans l'Armée rouge en 1920 : « Et sept années durant, de 1917 à 1924, je suis entré dans le monde. J’ai été soldat sur le front roumain, puis j'ai travaillé à la Tchéka, au Commissariat du peuple à l'éducation, j'ai pris part aux expéditions de réquisition de nourriture en 1918, aux combats de l'armée du Nord contre Youdénitch, à ceux de la 1ère armée de cavalerie, j'ai participé au comité de province d'Odessa, j'ai été responsable de publication de la 7e typographie soviétique d'Odessa, j'ai travaillé comme reporter à Pétersbourg et à Tiflis, etc. Je n'ai appris qu'en 1923 à exprimer mes idées de façon claire et pas trop longue. C'est alors que je me suis remis à écrire ».Il est dénoncé en 1939 par Iejov, le chef du NKVD (dont la femme était la maitresse de Babel). Probablement torturé lors des huit mois de sa détention, il avouera « les crimes » imaginaires retenus contre lui : trotskisme, espionnage au profit de la France et de l'Autriche, et liens avec la femme de « l'ennemi du peuple » Iejov, tombé en disgrâce peu de temps après lui. Babel est secrètement fusillé le 27 janvier 1940, exécuté par la police politique soviétique, à Moscou.Son œuvre est interdite jusqu'à sa réhabilitation en 1954. Les manuscrits saisis lors de son arrestation n'ont jamais été retrouvés.

Isaac Babel est célèbre pour sa série de nouvelles, Cavalerie Rouge, publiée en 1926, qui raconte sa participation, comme correspondant de guerre, à la campagne de Pologne dans la Première Armée de cavalerie de Boudienny. Il décrit des soldats brutaux et incultes, dont le comportement rappelle celui des cosaques de l'ancien temps et dont les convictions politiques sont assez floues. Babel est également l'auteur des Contes d'Odessa, écrits en 1927 et publiés en 1931, recueil de nouvelles décrivant avec ironie les petites gens, les bas-fonds et la pègre juive d'Odessa.Son œuvre théâtrale se résume à deux pièces, Marie (qui se déroule au moment de la Guerre civile, après la Révolution) et Soleil couchant. On doit à Bernard Sobel la création française de ces deux pièces. La vie d’Isaac Babel a inspiré un livre de Jérôme Charyn, Sténo sauvage et un roman de David Markish, L’Ange noir.

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Directrice de la publicationJulie BrochenRéalisation du programmeFanny Mentré avec la collaboration de Anne-Claire Duperrier et éric de La CruzCréditsphotos du spectacle : pierre HecklerIllustrations : p.4 Charlotte Salomon, de Leben oder Theater • p.7 Marc Chagall La fête des Tabernacles • pp.12-13-14 Dessins de Claire Le Gal, scénographe du spectacle • p.16 Marc Chagall Sabbath • p.19 Marc Chagall Le violonisteGraphisme tania Giemza

édité par le théâtre National de StrasbourgKehler Druck/Kehl – Janvier 2012

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SaiSon 11-12