22
Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. Lundi 30 novembre 015

Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

  • Upload
    others

  • View
    13

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

Tel : 021 37 46 72 /021 37 46

71/021 36 34 09/ 021 36 77

38/021 36 88 85

Le Fax : 021 36 33 35

L’adresse : Villa N°69 ;

Lot said Benhaddadi.

Cheraga Alger.

Lundi 30 novembre 015

Page 2: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

2

SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3

Il vise le renforcement des relations économiques algéro-espagnoles : Accord entre

le FCE et l’Organisation patronale catalane (L’Econews/Algérie confluences) ........ 3 Dans l’objectif de développer les échanges économiques : Le FCE et PIMEC

signent un accord de coopération (Ouest Tribune) ..................................................... 3 Le contournement de Djebel Ouahch mis en service : Annaba à moins de deux

heures de Constantine (TSA) ...................................................................................... 4

Logement promotionnel public : les conditions de traitement des demandes fixées au

JO (APS) ..................................................................................................................... 5

LA CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE ASSÈCHE LES INVESTISSEMENTS :

2000 milliards de dollars menacés (L’Expression) ..................................................... 6 LE PATRON DE L'UNPA CONTREDIT LA POLITIQUE AGRICOLE DU

GOUVERNEMENT : Les investisseurs étrangers indésirables (L’Expression) ........ 7 Le FCE rassure les acteurs culturels (L’Expression) .................................................. 9

RIGUEUR OBLIGE : La culture perd 36% de son budget (L’Expression) ............... 9 Cameroun : Condor va ouvrir un showroom à Yaoundé (DKNEWS) ..................... 11

Constantine : 25.000 moteurs diesel moins polluants seront livrés d'ici à 2022

(DKNEWS) ............................................................................................................... 12 Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 13 Coopération ......................................................................................................................................................... 13

Forte délégation algérienne aux Etats-Unis : Les garanties d'Alger face au

scepticisme américain (Le quotidien d’Oran) ........................................................... 13

Bernard Emié, ambassadeur de France en Algérie, à propos du constructeur

automobile : « Nous espérons que le projet Peugeot sera finalisé lors de la visite de

Manuel Valls en février » (Reporters) ...................................................................... 14

Mohamed Yaddadene, consultant et ancien manager dans le domaine de

l’automobile «Peu importe les parties prenantes dans le projet Peugeot, l’essentiel

est de se conformer à la règle 49/51» (Reporters) .................................................... 16 L'Algérie-Corée du Sud : annulation à l'amiable du contrat relatif à l'aménagement

de la nouvelle ville de Sidi Abdallah (APS) ............................................................. 19 Veille ..................................................................................................................................................................... 19

Solutions médicales, éclairage, économie d’énergie : Philips dévoile ses ambitions

africaines (El Watan) ................................................................................................ 19

Page 3: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

3

A la une

Il vise le renforcement des relations économiques algéro-

espagnoles : Accord entre le FCE et l’Organisation patronale catalane (L’Econews/Algérie confluences)

Le Forum des chefs d’entreprises FCE a signé aujourd’hui à Barcelone un accord de coopération avec l’organisation patronale catalane (PIMEC). Cet

accord vise le renforcement des relations économiques et l’identification de nouvelles opportunités de partenariats entre les deux organisations.

Le FCE qui prend part au Sommet de l’Union pour la Méditerranée (UPM) à

Barcelone, a procédé ce matin à la signature d’un accord de partenariat avec l’organisation patronale des petites et moyennes entreprises en

Catalogne (PIMEC). L’accord a pour objectif de rapprocher les deux marchés qui recèlent des opportunités de partenariats industriels et commerciaux

exceptionnels mais qui restent peu exploitées. Les deux organisations comptent également créer un forum de coopération urbaine entre Alger et

Barcelone, un séminaire d’affaires Algérie-Catalogne-Afrique, le premier incubateur à Alger, ainsi que d’autres actions dans les secteurs de l’énergie,

l’agroalimentaire, les travaux publics, l’automobile et le numérique.

Lors de la cérémonie de signature, le vice-président du FCE, M. Brahim Benabdeslem a rappelé que « L’Algérie possède des atouts uniques dans la

région du sud de la méditerranée : un pays de plus de 40 millions d’habitants stable politiquement, un pouvoir d’achat appréciable avec une

classe moyenne complètement reconstituée, des programmes d’investissements d’envergure porté par l’état dans différents secteurs

d’activité, un secteur privé dynamique, et tout cela à une heure de vol de Barcelone ».

« PIMEC a historiquement maintenu de fortes relations avec la Méditerranée et l’Algérie en particulier, mais on peut encore améliorer beaucoup les liens

commerciaux et d’investissement bilatéraux, ce qu’on espère relancer à travers de la coopération avec le FCE », dira de son côté le représentant de

PIMEC pour les Relations dans la Méditerranée, M. Eduard Royo. Pour rappel, PIMEC est un partenaire social et la principale organisation de

petites et moyennes entreprises (PME) en Catalogne. Elle compte 110 000

membres dans tous les secteurs et détient à présent la vice-présidence d’UEAPME, l’Organisation patronale européenne des PME.

Dans l’objectif de développer les échanges économiques : Le FCE

et PIMEC signent un accord de coopération (Ouest Tribune)

Le Forum des Chefs d’Entreprises (FCE), a signé hier à Barcelone avec

l’organisation patronale des petites et moyennes entreprises en Catalogne

Page 4: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

4

(PIMEC), un accord de coopération. Ainsi, les deux organisations envisagent

de relancer et de renforcer les relations économiques entre deux marchés très proches et offrant des opportunités de partenariats industriels et

commerciales exceptionnelles mais qui restent méconnues.

Dans un communiqué de presse, le FCE affirme que cet accord permettra aux deux partenaires de développer davantage les relations bilatérales et

le rapprochement entre les deux rives. L’accord, qui a été signé à l’occasion du Sommet de l’Union pour la Méditerranée à Barcelone, compte développer

les relations entre les deux pays. Lors de la cérémonie de signature, le vice-président du FCE, le Dr Brahim

Benabdeslem, a rappelé que «L’Algérie possède des atouts uniques dans la région du sud de la méditerranée: un pays de plus de 40 millions d’habitants

stable politiquement, un pouvoir d’achat appréciable avec une classe moyenne complètement reconstituée, des programmes d’investissements

d’envergure porté par l’Etat dans différents secteurs d’activité, un secteur privé dynamique et tout cela à une heure de vol de Barcelone» indique-t-

on. Pour sa part, le représentant de PIMEC pour les Relations dans la

Méditerranée, M. Eduard ROYO, a souligné que «PIMEC a historiquement

maintenu de fortes relations avec la Méditerranée et l’Algérie en particulier, mais on peut encore améliorer beaucoup les liens commerciaux et

d’investissement bilatéraux, ce qu’on espère relancer à travers de la coopération avec le FCE».

Selon le communiqué, les domaines de coopération qui devront être mis en place entre les deux organisations patronales sont multiples. Il s’agit

notamment de coopération urbaine entre Alger et Barcelone, un séminaire d’affaires Algérie-Catalogne-Afrique, le premier incubateur à Alger, ainsi

que d’autres actions dans les secteurs de l’énergie, l’agroalimentaire, les travaux publics, l’automobile et le numérique.

Notons que PIMEC est un partenaire social et la principale organisation de petites et moyennes entreprises (PME) en Catalogne. Elle compte sur 110

000 membres dans tous les secteurs et détient à présent la vice-présidence d’UEAPME, l’Organisation patronale européenne des PME.

Le contournement de Djebel Ouahch mis en service : Annaba à

moins de deux heures de Constantine (TSA)

Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, a inauguré, ce dimanche 29 novembre, le contournement autoroutier de Djebel Ouahch, entre

Constantine et Skikda. La capitale de l’est du pays est à moins de deux

Page 5: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

5

heures par route d’Annaba. Soit un gain de temps d’une heure au minimum

pour les usagers de cet axe routier. Un soulagement pour les automobilistes qui attendaient ce jour depuis des années.

La réalisation de ce tronçon de 13 km a été décidée après l’effondrement

du tunnel autoroutier de Djebel Ouahch en janvier 2014. Sa livraison était prévue le 31 octobre, mais les travaux qui ont été confiés à des entreprises

algériennes ont accusé un léger retard. « Les entreprises nationales ont prouvé leur efficacité et leur professionnalisme », a soutenu le ministre qui

a fait de ce projet sa priorité en le qualifiant d’urgence nationale. Le projet en question a coûté 7 milliards de dinars.

Logement promotionnel public : les conditions de traitement des

demandes fixées au JO (APS)

Les conditions et modalités de traitement des demandes d'acquisition du

logement promotionnel public (LPP) sont désormais fixées par un arrêté ministériel publié au JO no 63.

La demande d'acquisition, présentée après l'annonce de l'ouverture de la

souscription auprès du promoteur désigné, doit être déposée auprès des guichets ouverts à cet effet par ce promoteur et accompagnée des

documents précisés par ce texte. Selon l'arrêté, ces demandes sont enregistrées par ordre chronologique,

dès leur réception, sur un registre paraphé auprès du promoteur désigné, et feront l'objet d'un traitement par une commission, présidée par le

représentant du promoteur. La commission est composée du responsable commercial, ou équivalent, du

responsable de l'administration générale, ou équivalent, du responsable des affaires juridiques, ou équivalent.

En outre, cette commission peut être élargie, en cas de nécessité à d'autres membres compétents des structures d'administration du promoteur

désigné. De son côté, le promoteur désigné est tenu d'enregistrer les demandes des

bénéficiaires retenus, dans un fichier national ouvert à son niveau, note le

texte. Les bénéficiaires retenus par la commission seront informés par les services

du promoteur désigné par lettre recommandée, de l'acceptation de leur demande.

Cependant, les postulants non retenus doivent être informés, par lettre recommandée, du rejet motivé de leur demande.

Dans ce dernier cas, le postulant dispose d'un délai de trente (30) jours, à compter de la notification du refus, pour introduire un recours en présentant

de nouveaux éléments d'information ou de justification auprès du

Page 6: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

6

promoteur désigné, qui sera réexaminé par la commission de traitement

des demandes dans un délai de soixante (60) jours. Le postulant locataire d'un logement public locatif non retenu peut

introduire un recours basé sur son engagement préalable de restitution du

logement à l'organisme bailleur. La résiliation du bail de location et la restitution effective du logement public

locatif, doit intervenir avant la remise des clés du logement promotionnel public, précise le texte.

LA CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE ASSÈCHE LES INVESTISSEMENTS : 2000 milliards de dollars menacés

(L’Expression)

L'Algérie qui a maintenu contre vents et marées sa politique de subvention

de certains produits tout en appelant à la rationalisation des dépenses publiques semble moins affectée par la dégringolade de l'or noir.

Les choses vont mal. Le pire est peut-être encore à venir. La majorité des grandes compagnies pétrolières subit de plein fouet cette crise qui a débuté

au mois de juin 2014 et qui n'a eu de cesse d'enfler depuis. Les conséquences sont désastreuses pour le secteur. Pas moins de 2000

milliards de dollars d'investissement sont menacés alors que pour l'année

2015, uniquement, des projets de l'ordre de 200 milliards de dollars ont été purement et simplement mis à la trappe. BP, Royal Dutch Schell,

Total...suppriment des emplois à tour de bras et ont déjà renoncé à des investissements de plusieurs dizaines de milliards de dollars. D'autres ont

sévèrement tranché dans le vif. «Les compagnies indépendantes spécialisées dans l'exploration-production

ont réagi de façon parfois spectaculaire, avec des coupes de 59% chez Vermilion, 60% chez Athabasca Oil, 68% chez Oasis Petroleum, et la liste

n'est pas close», écrivait en début d'année Anne Pumir, analyste chez Natixis sur le site du quotidien économique français Les Echos. Les

économies des pays producteurs de pétrole Opep et non Opep (Venezuela, Russie, Arabie saoudite et les monarchies du Golfe, l'Iran,...) sont

terriblement affectées. L'Algérie a pratiquement perdu la moitié de ses recettes en devises engrangées grâce à ses exportations d'hydrocarbures.

Elle a cependant maintenu contre vents et marées sa politique de

subvention de certains produits tout en appelant à la rationalisation des dépenses publiques et semble moins affectée par la dégringolade de l'or

noir. L'Algérie «amorce un virage engendré par la chute des prix du pétrole et ses répercussions sur les recettes de l'Etat. La situation est difficile, mais

les solutions sont entre nos mains», a déclaré le 27 novembre le Premier ministre, Abdelmalek Sellal lors de sa visite à Aïn Defla. C'est dans cette

conjoncture difficile, aussi paradoxal que cela puisse paraître, que la compagnie nationale d'hydrocarbures a décidé d'investir. «Le groupe

Sonatrach investira 91 milliards de DA dans la prévention, la sécurité et la protection de l'environnement et 120 millions de DA dans le traitement des

Page 7: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

7

déchets industriels, des déchets liquides et les détritus de forages», avait

déclaré vers la fin de l'année 2014 l'ex-ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN). Un

objectif maintenu jusqu'à nouvel ordre. Il faut rappeler que Sonatrach avait

annoncé une augmentation de sa production à 225 millions de Tep (tonne équivalent pétrole), d'ici l'horizon 2018. «Le groupe pétrolier table sur la

hausse de la production primaire des hydrocarbures de 195 millions de Tep en 2013 à 225 millions de Tep d'ici à 2018», avait indiqué au début du mois

de juillet 2014 une source proche de la compagnie nationale des hydrocarbures qui avait ajouté que : «l'Algérie va renouer grâce à la mise

en service de plusieurs projets pétroliers et gaziers, avec ses niveaux de production atteints avant 2010». L'Etat a affiché sa volonté de poursuivre

sa politique de diversification de l'économie qui sera soutenue par un plan d'investissements publics de 262 milliards de dollars. C'est selon toute

vraisemblance la feuille de route qui a été tracée au gouvernement. Une question de survie pour l'Algérie qui s'est fixé comme défi de se défaire de

son addiction au pétrole dans une conjoncture économique délicate. Une mission des plus compliquées mais pas impossible.

LE PATRON DE L'UNPA CONTREDIT LA POLITIQUE AGRICOLE DU GOUVERNEMENT : Les investisseurs étrangers indésirables

(L’Expression)

La sécurité alimentaire d'un pays ne peut être réellement assurée que par

ses citoyens. «Mais c'est notre terre, on l'a chèrement reconquise.» C'est par cette

sentence péremptoire que le secrétaire général de l'Unpa (Union nationale

des paysans algériens) a signifié l'opposition de son organisation aux investissements étrangers dans l'agriculture.

Lors de son passage, hier, au Forum d'El Moudjahid, Abdelkader Alioui a longuement et passionnément plaidé pour un développement du secteur,

prioritairement, par les nationaux. Non pas par chauvinisme, mais, a-t-il précisé, «pour leur savoir-faire en la

matière». Une position qui découle en droite ligne de l'une des revendications que

l'Unpa a présentées, jeudi dernier, à Aïn Defla, au Premier ministre; à savoir, «la préservation du foncier agricole» (...) par la

«constitutionnalisation» de la protection des terres». Surtout que l'Etat, a-t-il rappelé, «se propose, d'ici 2019, d'augmenter la superficie agricole

irriguée actuelle d'un million d'hectares supplémentaire». Une superficie qu'il souhaite voir distribuée aux agriculteurs nationaux et ce, «par le biais

de coopératives agricoles à créer grâce aux financements de la Cnma-

Page 8: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

8

banque».

Dans la foulée, il a également préconisé, dans l'objectif «d'impulser l'investissement national agricole», la création «d'une caisse d'assurance

des crédits obtenus à cet effet».

La préservation des terres, n'a pas été la seule préoccupation du secrétaire général de l'Unpa.

Abdelkader Alioui a, en effet, également plaidé pour une protection plus ferme de la production nationale. Au point de demander là aussi, à l'instar

de ce qu'il a fait pour les terres agricoles, sa «constitutionnalisation». A l'appui de sa demande, il a cité le cas de nombreux pays autrement plus

libéraux que le nôtre qui le font. Comme notre voisin de l'Est, la Tunisie, qui, a-t-il dit, «impose des taxes sur tout produit agricole importé qui

augmentent de quatre fois son prix de vente au détail». Une manière de dire que la sécurité alimentaire d'un pays ne peut être

réellement assurée que par ses citoyens. Et ce, d'autant plus, a-t-il déclaré, que celle-ci est «l'un des garants de la souveraineté nationale».

De là, son appel à trouver une rapide solution à tous les problèmes qui continuent, selon lui, «d'entraver le développement du secteur».

Parmi lesquels, il a cité celui lié «à la nature juridique des liens entre les

agriculteurs et la terre qu'ils travaillent». Et ce, pour préciser que «depuis cinq années, ce sont pas moins de 36.000 cas litigieux qui ont été portés,

à l'échelle nationale et particulièrement au nord du pays, devant les tribunaux». dont «la résolution, a-t-il déclaré, pourrait, par la sérénité

qu'elle apporterait aux paysans concernés, contribuer grandement à l'essor de l'agriculture». Et à propos d'essor, Abdelkader Alioui s'est dit

profondément convaincu que celui-ci «serait davantage assuré si le 1,3 milliard de dollars que perd l'Algérie dans l'importation de produits agricoles

était orienté vers les agriculteurs nationaux sérieux qui travaillent au développement du secteur». Rejoignant en cela la position des pouvoirs

publics, il a déclaré que l'Unpa «est pour la création de grandes exploitations agricoles et, partant, pour une mécanisation plus poussée du travail

agricole». Une orientation qui ne va pas, a-t-il averti, «sans la disponibilité d'une main-

d'oeuvre qualifiée». De là, sa proposition «à renforcer au sein des centres

de formation professionnelle, les filières liées à l'agriculture». Pour rester avec la main-d'oeuvre, plus précisément avec le problème que

constitue sa rareté dans le secteur, le secrétaire général de l'Unpa s'est dit «favorable au recrutement, là où il y a déficit avéré, d'ouvriers étrangers,

notamment africains». Interrogé sur les retombées attendues des hausses des prix des carburants et de l'électricité, prévues par la loi de finances

2016, sur les agriculteurs, il a déclaré que «l'Unpa s'y prononcera au moment voulu».

Une réserve qu'il n'a pas observée quand il a été interrogé par une consoeur «sur son insistance à importer de la viande rouge du Soudan».

Abdelkader Alioui a, tout d'abord, tenu à préciser que son insistance «ne signifiait nullement qu'il souhaitait que les importations des autres pays

soient interdites». Avant d'ajouter que, ce faisant, «il s'adressait aux pouvoirs publics pour

Page 9: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

9

attirer leur attention sur les avantages, sur le double plan de la qualité et

du prix - au détail, le kilogramme de viande importée du Soudan coûtera 450 DA, a-t-il déclaré - du produit, qu'aura le pays à faire» ; à importer de

la viande rouge du Soudan, s'entend.

Le FCE rassure les acteurs culturels (L’Expression)

Un représentant du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Mohamed Hakim Soufi, a affirmé hier, à Alger que cette organisation du patronat s'engageait

à «soutenir» les acteurs culturels pour que la culture puisse «avoir sa part dans la diversification de l'économie nationale». S'exprimant lors de la

rencontre sur l'investissement culturel organisée hier au Palais de la culture, M.Soufi a assuré les acteurs culturels du «soutien» des quelque 700

importantes entreprises algériennes qui forment le FCE, un rassemblement qui se veut une force de proposition sur les objectifs de l'entreprise et de

l'économie nationale en général. Considérant le produit culturel comme «un héritage d'une société dont il est

la vitrine», cet entrepreneur a invité, à l'occasion, les entrepreneurs du secteur de la culture à rejoindre le Forum pour pouvoir bénéficier, a-t-il dit,

d'une «association d'image» avec les grandes entreprises algériennes.

Dans le but d'investir et d'attirer des capitaux étrangers dans le secteur, le représentant du FCE a appelé ses pairs à identifier les possibilités qu'offrent

le secteur et les acteurs culturels actifs, à mettre en place les instruments juridiques permettant l'investissement privé et à créer des passerelles entre

le monde de l'entreprise et celui de la culture. Le Forum des chefs d'entreprises propose par ailleurs que ses

représentations à l'étranger soient exploitées, en vue d'assurer une plus grande visibilité au produit culturel algérien et promouvoir les

investissements étrangers dans ce secteur important, y compris pour l'image du pays. Appelant les entreprises à jouer leur «rôle de mécène»,

M.Soufi a en outre, considéré que l'industrie culturelle restait un vaste domaine d'investissements, créateur d'emplois et de richesses et dont le

produit demeure exportable et économiquement «rentable».

RIGUEUR OBLIGE : La culture perd 36% de son budget

(L’Expression)

Smaïl Oulebsir, Secrétaire général du ministère de la Culture

Page 10: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

10

Ce qui est palpable c'est la disparition, austérité oblige, de plusieurs festivals sur les 176 que compte l'Algérie.

La rigueur annoncée par le gouvernement dans la gestion des finances

publiques a touché presque l'ensemble des départements ministériels. Même les ministères les moins dotés en moyens contribuent à l'effort de

rigueur. Il en est ainsi du département de Azzeddine Mihoubi qui voit son budget amputé de 36%. Smaïl Oulebsir, secrétaire général au ministère de

la Culture, qui a révélé ce chiffre, hier, dans l'émission «L'invité de la rédaction» de la Chaîne 3 de la Radio nationale, n'a pas voulu céder au

défaitisme en relevant que cette coupe budgétaire va encourager le ministère à développer le partenariat avec le privé, dans l'objectif de créer

l'industrie de la culture. Sauf que pareille industrie ne prospère que dans une société où l'économie est florissante et réalise des taux de croissance

importants. Le ministère, dont ce n'est pas la première tentative, puisque l'idée a germé

dans la foulée de la crise de 1986, ambitionne d'attirer des investisseurs nationaux et étrangers pour animer la scène culturelle nationale,

moyennant des dividendes. Cette approche, plutôt «naïve», faut-il le

préciser ne semble pas prévoir un plan «B» en cas d'échec de l'initiative. Cela n'empêche pas M.Oulbsir de développer le même discours que ces

prédécesseurs sur la rentabilité de la culture dans une société qui se prépare à vivre une période d'austérité.

L'on apprendra que le ministère de la Culture pense sérieusement ouvrir l'investissement aux privés national et étranger, pour la réalisation de salles

de cinéma «multiplex», au moment où les 450 salles obscures que compte l'Algérie sont inexploitées. Sur le sujet, il semble que la situation n'a pas

bougé d'un iota, puisque M. Oulebsir a redit exactement ce qu'avait dit l'ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi sur le sujet, à savoir,

l'impossibilité pour le département de Azzedine Mihoubi de prendre le contrôle de ces salles, qu'une ordonnance de 1968 attribue aux APC.

En fait, ce qui est palpable pour ce qui concerne la gestion future du secteur, ce ne sont pas ces investissements privés qui ne verront probablement

jamais le jour, mais la disparition, austérité oblige de plusieurs festivals sur

les 176 que compte l'Algérie. En d'autres termes, la culture va se délester de ce qui fait sa raison d'être. M.Oulebsir révèlera à ce propos qu'une

commission installée par le ministre planche sur le dossier des festivals. Ce qui est sûr, c'est que plusieurs manifestations vont disparaître. On ne sait

pas combien, mais ce qui est sûr c'est que la culture brillera beaucoup moins en 2016.

En fait, à en croire le secrétaire général du ministère de la Culture, ces festivals présentaient quelques défauts, qui tiennent au fait que «nous

avons manqué de savoir-faire au niveau des procédures». Les rares vestiges qui resteront des «quinze glorieuses» de la Culture

nationale seront les 616 bibliothèques de lecture réalisées par le département, en sus des édifices culturels réalisés dans le cadre de

«Tlemcen capitale de la culture islamique», ou encore le nouvel opéra offert

Page 11: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

11

par la Chine. Quant à la manifestation en cours, à savoir «Constantine

capitale de la culture arabe», ce n'est même pas la peine d'en parler.

Cameroun : Condor va ouvrir un showroom à Yaoundé (DKNEWS)

|

Les habitants de la capitale du Cameroun, Yaoundé, pourront visiter dès le

premier trimestre de l'année 2016 le nouveau showroom Condor. Cette représentation de la marque au prestigieux oiseau, qui est également la

plus grande en Afrique, s'inscrit dans le cadre du développement de son réseau international.

Un accord a été signé la semaine passée par le représentant de la société Condor, M. Benhamadi Omar, directeur général, et Mme Fouda Atangana

Mballa Marie, gérante des établissements Précious Sunshine pour

l'ouverture de ce showroom à Yaoundé, la capitale du Cameroun. Pour lancer son showroom, la marque surfe sur sa popularité et la qualité

de ses produits mais aussi sur le partenariat avec la combinant, selon Mme Fouda Atangana Mballa Marie, gérante des établissements Précious

Sunshine, « une connaissance approfondie des affaires au Cameroun avec un record de vente au détail».

« Nous croyons que nous avons un potentiel important dans notre domaine et nous sommes impatients d'accueillir les clients et les fans de notre

marque pour leur offrir une expérience Condor Electronics vraiment de première classe », note le directeur général, M. Benhamadi Omar.

Cette nouvelle concession propose en plus de toute la gamme de produits fabriqués par Condor Electronics (Algérie), une assistance et un

accompagnement pour la mise en place d'un service après-vente à travers l'approvisionnement régulier en pièces de rechange.

Par ailleurs, on a appris que, pour preuve de son engagement envers le

marché africain en général et camerounais en particulier, la formation et recyclage du personnel.

« Nous allons pouvoir toucher nos clients camerounais ou de passage à la capitale Yaoundé avec un contact direct, de proximité, qui nous permettra

de mieux cibler leurs attentes et recueillir leurs impressions ou suggestions en direct. Cette décision a été motivée par la nécessité d'apporter à nos

clients un complément de qualité à nos modes d'achat et de livraison existants », dira M. Kessal Abdelbaki, directeur commercial.

Avec l'ouverture de cet espace de son nouveau concept, ultramoderne, le leader de la marque électronique grand public, en l'occurrence Condor, fait

Page 12: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

12

du Cameroun une de ses bases d'expansion en Afrique centrale, et ce

d'autant plus qu'il s'agit avant tout d'un centre de services à la pointe de la technologie visant à mettre en valeur les produits de la vaste gamme

Condor et ses technologies, offrant également un point de contact direct

pour le service après-vente.

Constantine : 25.000 moteurs diesel moins polluants seront livrés d'ici à 2022 (DKNEWS)

|

Pas moins de 25.000 moteurs diesel à système de refroidissement à eau moins polluant seront livrés d’ici à 2022, a indiqué hier le président-

directeur général de l’entreprise moteurs (EMO) de Constantine, Mustapha Meghdouri.

Ce responsable a affirmé, dans une déclaration à l’APS, que l’EMO s’est engagée à satisfaire toutes les commandes de ses clients en leur livrant ce

type de moteurs nouvellement introduits dans le plan de production de l’entreprise.

Ces moteurs sont destinés, a ajouté M. Meghdouri, à équiper divers véhicules dont des camions et des bus montés à Rouiba (16.000 moteurs

Daimler), des tracteurs agricoles et des engins de travaux publics (8.000 moteurs Deutz).

Créée en juin 2009 suite à la scission du Complexe Moteurs Tracteurs (CMT) d’Oued Hamimime, l’EMO dont l’activité principale est la production de

moteurs dotés d’un système de refroidissement à air, n’a entamé son

activité que le 28 septembre 2009 après la dissolution anticipée du CMT, a rappelé le même responsable, précisant que cette entreprise travaille en

partenariat avec la Société algérienne de fabrication de moteurs de marque allemande (SAFMMA) pour la réalisation de cette gamme de moteurs

appelés à remplacer, à terme, les moteurs à refroidissement à air. La SAFMMA est une société créée dans le cadre d’un partenariat qui a donné

naissance à un groupe mécanique de droit algérien réunissant, d’une part, trois technologies allemandes, en l’occurrence Daimler, Deutz et MTU, un

investisseur émirati (AABAR) et, d’autre part, l’EMO et une seconde entreprise algérienne, les deux dernières détenant à elles deux la majorité

des actions (51 %), a expliqué le même responsable. La satisfaction des clients et le maintien de la stabilité sociale et de

l’équilibre financier de l’entreprise constituent autant de défis stratégiques que l’EMO a eu à relever, a ajouté M. Meghdouri.

De son côté, la directrice de contrôle de gestion de l’EMO, Nadjoua Kadri, a

indiqué que l’entreprise a déjà franchi un «grand pas» pour relever le défi qui lui est imposé en fabricant et en livrant, en 2015, les premiers moteurs

refroidis à eau.

Page 13: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

13

Elle a également précisé que l’usine qui a hérité de 250 travailleurs après

la dissolution du CMT, emploie actuellement 450 personnes et compte créer 150 nouveaux postes d’emploi d’ici à 2018, année qui verra la réception

d’une nouvelle unité de fabrication et d’usinage.

Finance/Banque/bourse

Commerce

Coopération

Forte délégation algérienne aux Etats-Unis : Les garanties d'Alger

face au scepticisme américain (Le quotidien d’Oran)

Une forte délégation d'opérateurs économiques algériens, dont feront partie

des membres du Forum des chefs d'entreprises, avec la présence du ministre de l'Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb, séjournera

aux Etats-Unis d'Amérique à partir du début décembre. Au programme de la visite, les régions de Washington, San Francisco et Détroit en vue de

promouvoir l'image de l'Algérie comme destination économique potentiellement attractive pour les investissements américains. L'étape de

Dearborn, une banlieue de Détroit, sera aussi l'étape pour faire avancer les discussions sur les possibilités de fabrication, en Algérie, de pièces

détachées automobiles. Côté algérien, on met en valeur les avantages

fiscaux substantiels offerts pour attirer les IDE et la stabilité politique du pays, loin des idées préconçues que se font les Américains de l'économie

nationale. En juin dernier à l'occasion de la 48e édition de la Foire internationale d'Alger (FIA), Christopher Wilken, responsable par intérim de

la section commerciale de l'ambassade US à Alger, dans son blog publié sur le site de cette dernière, n'avait pas manqué de rappeler à l'Algérie les

règles commerciales qui devront être siennes pour envoyer des signaux forts en direction des investisseurs étrangers surtout américains. Le

message énumèrera les griefs américains retenus contre le climat actuel des affaires en Algérie, affirmant que seules des mesures «concrètes»

peuvent «augmenter l'intérêt commercial des entreprises américaines en Algérie, l'investissement et les échanges commerciaux avec l'Algérie». M.

Wilken évoquera, à ce propos, la mise en place «de façon soudaine, sans aucune période progressive de mise en œuvre» des dernières restrictions

sur l'importation des véhicules suite à l'arrêté Bouchouareb ainsi que de

certains produits alimentaires et pharmaceutiques. Des décisions, selon l'Américain, qui portent «atteinte à la prévisibilité du climat des affaires dont

les investisseurs ont besoin pour prendre des décisions à long terme». Quant aux griefs classiques occidentaux, ils se résument dans «les

Page 14: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

14

restrictions de placement, les interdictions d'importation» qui ont tendance

à dissuader principalement «les entreprises américaines de venir investir en Algérie». La fameuse règle du 51/49 sur l'investissement reste «un obstacle

majeur à l'investissement étranger en Algérie», précisera-t-il encore.

Rappelons qu'en marge de cette FIA, six accords de partenariat ont été signés par des entreprises agricoles algériennes et américaines pour la

création de sociétés mixtes dans les domaines de la production laitière, de la pomme de terre et des cultures fourragères. Si les exportations

américaines, tout comme les importations, ont baissé lors de ces neuf premiers mois de cette année par rapport à la même période en 2014, à

travers cette tournée américaine, les chefs d'entreprises algériens espèrent décrocher, diversifier et encourager les échanges commerciaux entre les

deux pays et la présence de Bouchouareb aux côtés de Haddad pourrait être la caution politique à cette action.

Fay Beydoun, la directrice exécutive de la Chambre de commerce arabo-

américaine a également vanté les atouts que peut offrir l'Algérie, expliquant que «l'Algérie est pratiquement un marché inexploité pour les entreprises

américaines», invitant les hommes d'affaires du Michigan à exploiter les

opportunités de partenariat. «Avec une population de 39 millions de personnes, une stabilité politique et une croissance économique, l'Algérie

est l'un des marchés les plus attractifs au monde pour le commerce et l'investissement des États-Unis», précisera-t-elle. Le président du Conseil

d'affaires algéro-américain, Smaïn Chikhoune, avait annoncé que le troisième round du dialogue stratégique entre les deux pays se déroulera

dans le courant du premier trimestre de 2016 à Alger en présence du Secrétaire d'Etat, John Kerry.

Bernard Emié, ambassadeur de France en Algérie, à propos du constructeur automobile : « Nous espérons que le projet Peugeot

sera finalisé lors de la visite de Manuel Valls en février » (Reporters)

En 2015, l’ambassade de France en Algérie et ses trois consulats généraux auront instruit plus de 400 000 demandes de visas, et le nombre de visas

délivrés va sûrement être plus important. C’est ce qu’a déclaré samedi soir

l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, invité de la télé Dzair News.

Le diplomate français assure que ses services ont la ferme volonté de

continuer cette politique en ayant pour objectif de délivrer un nombre de

Page 15: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

15

visas toujours « plus significatif », en croissance par rapport aux années

précédentes.

« C’est un choix politique de la part du gouvernement français en direction

des personnes qui remplissent les conditions et modalités d’accès en France », a déclaré M. Emié, qui rappelle qu’il n’y a pas de remise en cause du

système des visas Schengen, notamment après les sanglantes attaques du 13 novembre à Paris. « Ce qui a été décidé, souligne-t-il, par le

gouvernement français (après les attentats du 13 novembre, ndlr) consiste en le rétablissement des contrôles aux frontières. Il n’y a aucune

interruption du trafic aérien, ferroviaire ou autre, et s’agissant des visas, l’ambassade de France et ses trois consulats généraux (en Algérie)

continuent de les délivrer de façon tout à fait normale, il n’y a pas eu de changement de nos règles.

Les Algériens qui souhaitent et qui répondent aux conditions que pose le système des visas Schengen sont les bienvenus pour déposer leurs

dossiers, comme ils le faisaient avant les attentats de Paris. » Sur le volet des visas pour les étudiants algériens, Bernard Emié affirme

que ses services font « de leur mieux », et ce, dans le respect des

procédures qui sont les siennes pour satisfaire les demandes exprimées, tout en soulignant que les étudiants algériens « sont les bienvenus » pour

étudier en France. Il existe actuellement plus de 22 000 étudiants algériens en France.

L’ambassade a récemment organisé à Alger un Salon des formations supérieures en France, un événement auquel plus de 25 établissements de

l’enseignement supérieur en France ont pris part, lesquels établissements sont venus « draguer » les étudiants algériens intéressés de poursuivre leur

cursus en France. Environ 5 700 visas ont été délivrés l’an dernier pour les étudiants algériens désirant poursuivre leur cursus en France, informe

Bernard Emié, qui reconnaît que parfois l’examen des dossiers prend du temps, « car il y a une réglementation européenne à respecter du fait qu’un

visa pour la France est aussi un visa pour l’espace Schengen ». Abordant l’aspect économique entre l’Algérie et la France, Bernard Emié

s’est enorgueilli que son pays ait pu créer 40 000 emplois directs et 100

000 emplois indirects en Algérie dans le cadre des investissements français dans notre pays. Il se félicite que le projet de Peugeot PSA « avance bien

», porté par les deux gouvernements algérien et français. « Les négociations se font d’une façon extrêmement confiante avec le groupe (PSA) et les

échanges sont permanents. Actuellement, les discussions portent sur les aspects techniques (pacte d’actionnaires, partenaires, localisation) et nous

espérons que le projet sera finalisé lors de la visite du Premier ministre français, Manuel Valls, en Algérie au mois de février prochain à l’occasion

de la tenue du 3e Comité intergouvernemental de haut niveau Algérie-France », a affirmé le diplomate. Il précise toutefois que ce projet est porté

d’abord par le secteur privé en France et que le gouvernement français « ne fait qu’accompagner (le projet) ». La venue de Peugeot PSA à Oran

intervient une année après l’entrée en production de l’usine Renault dans la même région. L’usine de la marque au Losange, selon M. Emié, est montée

Page 16: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

16

« plus rapidement que prévu » avec des résultats « spectaculaires ». Avant

de faire vœu de la France d’aider l’Algérie à créer dans l’ouest du pays une sorte de pôle de l’industrie automobile, avec Renault et Peugeot, auxquels

s’adjoindront les sous-traitants algériens. « Nous voulons renforcer les

capacités de l’Algérie à non seulement devenir un producteur qui répond aux besoins du marché national, mais aussi pour exporter vers d’autres

pays », dit-il. Mohamed Yaddadene, consultant et ancien manager dans le

domaine de l’automobile «Peu importe les parties prenantes dans le projet Peugeot, l’essentiel est de se conformer à la règle

49/51» (Reporters)

Dans cet entretien, le spécialiste dans le domaine de l’automobile nous livre ses impressions sur un sujet qui fait débat, celui de l’installation de l’usine

de montage Peugeot, dont la réalisation du projet est programmée pour 2016. Selon M. Yaddadene, c’est un projet qui arrive avec beaucoup de

retard par rapport à la situation de notre marché, trouvant cependant que c’est une opportunité de permettre à notre industrie mécanique de se

développer. Quant au partenariat, il estime que peu importe les parties

prenantes dans le projet, l’essentiel étant de se conformer à la réglementation en vigueur à travers la règle 49/51.

Reporters : Le projet de l’usine de montage Peugeot fait couler

beaucoup d’encre, ces derniers temps. D’abord, que pensez-vous de ce projet ?

Mohamed Yaddadene : Le projet de Peugeot était attendu depuis

longtemps, connaissant les rivalités et la concurrence entre ce groupe et

Renault pour notre marché. C’est dommage que cela arrive avec une année de retard par rapport à la marque au Losange. A travers mes activités dans

le domaine, il y a déjà quelques années, j’ai eu l’occasion de constater qu’il y avait déjà dans les axes de recherche du groupe PSA une volonté de

prospection du potentiel industriel chez nous. Pour l’anecdote, à une époque, il y avait un responsable de Peugeot Algérie

qui m’avait confié que « ce n’était pas faisable à moins d’un volume supérieur à 150 000 unités par an » pour des raisons de rentabilité.

Heureusement que ce n’est plus le cas et que la marque au Lion a tenu à concrétiser le projet au vu de l’intérêt porté au marché algérien. C’est un

projet qui arrive avec beaucoup de retard par rapport à la situation de notre marché, mais maintenant que les conditions imposées aux concessionnaires

d’investir ont précipité le processus qui a déjà vu Renault lancer son unité de montage de Oued Tlelat, il devient une évidence que Peugeot allait

s’inscrire dans la même ligne. C’est une opportunité afin de permettre à

Page 17: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

17

notre industrie mécanique de se développer. S’il y a des marques qui

devaient s’implanter, c’est bien les françaises, tout d’abord, en raison du lien historique des automobilistes algériens à ces marques, mais aussi du

fait que ces dernières dominent le marché national. Comme vous le savez,

elles sont sur le podium des importations et des ventes depuis des années. En tout état de cause, c’est un projet qui pourra contribuer à motiver

davantage la relance des PME dans le cadre de la sous-traitance visant l’intégration locale.

Le constructeur français Peugeot partagera la réalisation de son projet en Algérie avec trois partenaires algériens, PMO Constantine,

Condor et un grand importateur de médicaments. Quel commentaire faites-vous dans ce sens ?

Vous savez, peu importe les parties prenantes dans le projet, l’essentiel est de se conformer à la réglementation en vigueur à travers la règle 49/51.

Chaque opérateur algérien qui a le potentiel surtout financier pourra être d’un grand apport. Maintenant, il suffit de comprendre comment le choix

s’est fait. Tant que les intérêts de notre économie seront au-dessus de toute considération, personnellement, j’invite les détenteurs de moyens à

s’investir davantage chacun dans son créneau, selon les avantages et les

garanties offerts par les pouvoirs publics. Avec de tels apports, on assistera à un essor de l’industrie mécanique.

La marque au Lion veut les mêmes avantages obtenus par son

concurrent Renault pour son usine d’Ouled Tlelat, notamment l’exonération totale des taxes (TVA, taxe sur les véhicules neufs).

Est-ce faisable à votre avis ? A mon avis, la revendication aurait été peut-être légitime il y a une année,

mais aujourd’hui, les conditions et la conjoncture économique ont évolué. Je pense qu’il faut des avantages que les pouvoirs publics doivent bien

étudier. L’accès au crédit à la consommation sera probablement applicable à tous les opérateurs qui auront investi et produit localement d’ici à sa mise

en œuvre en 2016. C’est un processus où chacun défend ses intérêts. A nos dirigeants de défendre ceux de notre pays. Mais les données ont changé et

une exonération totale n’est pas favorable à notre économie. Il faudrait

peut-être revoir les taux ou une exonération de la TVA pour les intrants importés, à condition de favoriser l’implantation de la sous-traitance en

Algérie. Faurecia, une filiale du groupe PSA, viendra s’implanter en Algérie pour venir diversifier et soutenir l’intégration.

Le futur cahier des charges exige des concessionnaires automobiles d’investir dans la fabrication automobile pour pouvoir continuer leur

activité… Peugeot s’inscrit en droite ligne avec le nouveau cahier des charges depuis

sa promulgation. La preuve, c’est le montage des utilitaires transformés destinés aux différents métiers. Mais le plus important, c’est d’arriver à un

cahier des charges qui va se pencher sur les conditions d’installation d’une usine de fabrication. Personnellement, j’aurais aimé voir un complexe de

fabrication équivalent à celui de Renault à Tanger, d’autant plus que notre marché est plus important et que notre pays a des atouts pour recevoir ces

Page 18: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

18

types de projets.

On reproche au ministre de l’Industrie de prendre trop à cœur ce projet.

Pourquoi à votre avis ?

Je pense que chacun a ses raisons et ses visées, et puis, c’est à son honneur de prendre à cœur les projets destinés à relancer le secteur de l’industrie

mécanique. Il se peut que ceux qui n’ont pas pu le faire sont là à critiquer, mais en toute franchise, le ministre de l’Industrie accorde de l’intérêt à tous

les projets de son secteur et que la relance de l’industrie mécanique est tombée à un moment précis où le cahier des charges réglementant

l’exercice de l’activité de concessionnaire automobile et de l’assainissement du marché a dérangé. Défendre les intérêts de son pays est une obligation

pour ceux qui ont en charge les dossiers dans tous les domaines, je pense que le ministre le fait également pour tout ce qui touche à son secteur. Il

faut mettre les intérêts économiques et industriels au-dessus des rivalités politiques et autres. Notre pays a besoin de toutes ses potentialités pour

contribuer à son développement.

Quel bilan faites-vous du projet de l’usine Renault une année après

son implantation en Algérie et que va apporter de plus l’usine de montage Peugeot pour l’industrie mécanique en Algérie ?

Après une année de montage, les modèles Symbol sont sur le marché, les Algériens les achètent, et c’est tant mieux. On verra avec le temps

l’évolution et le niveau de finition, j’espère qu’il n’y aura plus l’importation de ce véhicule à partir de la Turquie pour permettre sa montée en cadence.

On attend davantage de retombées sur le plan du développement de l’intégration locale. C’est un projet qui contribue à la création d’emplois, à

la formation du personnel et permet une contribution à la relance et au développement de l’industrie mécanique. Le projet de Peugeot va s’inscrire

dans la même approche, tout en espérant que les retombées seront plus favorables pour l’avènement de PME-PMI qui pourront s’inscrire dans le

programme d’intégration. Maintenant, si d’autres projets voient le jour, cela va encourager probablement des sociétés affiliées aux constructeurs et

même les fournisseurs traditionnels comme les équipementiers automobiles

à s’intéresser au marché algérien pour augmenter l’intégration et pourquoi pas un regard vers l’export.

Le secteur de la sous-traitance reste toujours marginal malgré le

démarrage de Renault Algérie. Y aura-t-il un changement pour ce secteur avec la concrétisation du projet de Peugeot ?

C’est dans le prolongement de ce que je viens de dire. Effectivement, on espère un effet positif pour amorcer le changement dans l’orientation des

investissements qui vont contribuer au soutien et à l’intégration de la production en Algérie. Les PME-PMI doivent s’investir dans le secteur de la

sous-traitance et se mettre à niveau pour s’inscrire dans le plan de développement et contribuer à l’intégration des projets industriels.

Personnellement, je verrais bien les grands importateurs de pièces et accessoires redéployer leur activité vers la production locale et favoriser le

Page 19: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

19

renouveau de l’industrie mécanique en donnant la priorité aux produits et

accessoires destinés à l’intégration de la fabrication locale. Le marché algérien est le plus important au Maghreb, et est en plus demandeur ; alors,

autant favoriser la production locale en espérant que tous les constructeurs

s’impliquent dans un cadre réglementé et organisé autour d’un cahier des charges qui définit les conditions d’implantation de projets industriels et qui

favorise les IDE. Pour conclure, je souhaite une grande réussite au programme de développement de l’industrie et surtout une meilleure vision

sur les véhicules utilitaires où la SNVI possède un grand potentiel.

L'Algérie-Corée du Sud : annulation à l'amiable du contrat relatif à l'aménagement de la nouvelle ville de Sidi Abdallah (APS)

L'Algérie et la Corée du Sud ont décidé dimanche d'annuler à l'amiable le contrat relatif à l'étude et l'aménagement de la nouvelle ville de sidi

Abdallah, indique un communiqué du ministère l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville.

La décision a été prise lors de la rencontre du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, avec l'ambassadeur de

Corée du Sud à Alger, Kim Chong Hun, a indiqué la même source qui a précisé que "l'annulation du contrat "n'aura pas d'impact sur le niveau de

coopération entre les deux pays". Le contrat relatif à l'étude et l'aménagement de la nouvelle ville de Sidi

Abdallah (Ouest d'Alger), avait été confié à la société coréenne "Keangnam", rappelle-t-on.

Lors de cette rencontre qui s'est déroulée au siège du ministère, les deux

parties "ont affirmé leur volonté de renforcer les relations dans les domaines de l'habitat et de l'équipement".

M. Tebboune s'est félicité à cette occasion de la coopération établie entre les deux pays, conclut le communiqué.

Veille

Solutions médicales, éclairage, économie d’énergie : Philips

dévoile ses ambitions africaines (El Watan)

Page 20: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

20

Avec plus de 21 milliards de dollars de ventes en 2014 et un portefeuille

constitué à 70% d’activités B2B, Philips a fini d’incarner le rôle de leader mondial de l’électronique.

La semaine dernière à Johannesburg, le groupe a inauguré en présence d’une douzaine de journalistes venus de plusieurs pays d’Afrique

l’Innovation Experience 2015. Une opportunité pour mettre en lumière ses dernières nouveautés en matière d’éclairage, aussi et surtout en matière de

technologie médicale. Deux activités qui seront organisées en deux entités séparées à partir de févier 2016 en vue de plus d’efficacité.

Le groupe néerlandais compte mettre le focus sur les branches «santé» et

«bien-être» avec l’objectif d’améliorer le quotidien des consommateurs. Un choix motivé par certains indicateurs, comme le vieillissement de la

population mondiale dont les plus de 60 ans représenteront près d’un quart en 2050. A elles deux, les activités santé et bien-être représentent plus des

deux tiers du portefeuille du groupe dont 45% pour la branche de l’équipement médical et 23% pour le bien-être. Le segment éclairage

représente, quant à lui, 32% du portefeuille. «Philips veut améliorer la vie de 3 milliards de personnes dans le monde d’ici 2025», a affirmé JJ Van

Dongen, CEO de Philips Africa. Un objectif un peu prétentieux, mais le groupe se donne les moyens de le réaliser.

Dans le domaine de la santé, Philips, fabricant de matériels médicaux depuis longtemps déjà, a mis au point des équipements et des applications

tendant, selon les démonstrations qui en ont été faites, à assurer une meilleure prise en charge médicale des patients, notamment à distance.

Une aubaine pour les populations africaines rurales et des contrées

éloignées, où l’accès aux services médicaux y compris de premiers soins est absent ou aléatoire.

Parmi les nouveautés visant le désenclavement, un appareil d’échographie portable équipé de Wifi et 3G pouvant être utilisé dans les zones reculées

où beaucoup de femmes enceintes ne sont pas suivies durant leur grossesse. Profitant des avancées technologiques, le groupe propose aussi

des solutions intégrées, personnalisés et basées sur la numérisation des données médicales ou encore l’utilisation du Cloud, destinées à un autre

type de population qui vit loin de la précarité, notamment en Europe. Le but étant d’optimiser la prise en charge médicale en baissant les coûts.

Les médecins peuvent suivre l’état de leur patient simplement en ayant accès à distance à des données communiquées via internet à partir de

Page 21: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

21

terminaux médicaux pouvant mesurer la tension artérielle ou le taux de

glycémie par exemple. Les patients comme les diabétiques peuvent, quant à eux, bénéficier

d’applications via leur smartphone leur permettant de contrôler au jour le

jour leur état de santé et d’être alertés si les indicateurs sont au rouge. D’autres patients peuvent également à partir de chez eux et via un appareil

de prélèvement et d’analyse effectuer leur propre test sanguin, obtenir des résultats en moins de 5 minutes et les transférer via internet à leur médecin

traitant. Des solutions innovantes, mais qui restent tout de même hors de portée

des populations africaines où le simple accès à l’énergie électrique est un challenge permanent.

Dans la métropole sud-africaine, la présentation de ces solutions après avoir mis en avant les précarités du continent africain paraissait quelque peu

surréaliste. JJ Dongen le reconnaît : «Dire que toute l’Afrique peut profiter de ces solutions, non. Mais pour certains pays qui sont déjà très digitalisés

comme l’Egypte, l’Afrique du Sud et le Kenya, la demande est présente. Les consommateurs veulent être de plus en plus en contrôle de leur vie et de

leur santé.» A défaut d’avoir accès à toute la panoplie de solutions, les

populations les plus démunies ont pu bénéficier de cliniques mobiles entièrement équipées par Philips.

C’est notamment le cas à Johannesburg, dans le township de Diepsloot, où vivent 350 000 habitants et où le premier hôpital accessible se trouve à

deux heures de route. Coût de la clinique : 200 000 dollars, financée en partie par l’ONG locale Rhiza Foundation.

Efficacité énergétique

Philips veut mettre l’accent sur la branche médicale, mais sans négliger le

segment éclairage où le groupe est classé numéro 1 mondial grâce à la technologie LED.

Il a été calculé, selon Thierry Boulanger, CEO Philips Lighting Afrcia, qu’«environ de la moitié de la facture énergétique des villes va à l’éclairage.

Ce dernier représente près de 20% de la consommation énergétique

mondiale». La technologie LED a, de ce point de vue, été conçue pour réduire la consommation énergétique.

Elle permettrait «d’économiser 40% à 70% de la facture», a-t-il assuré. Une technologie efficace sur le plan énergétique, mais financièrement

coûteuse. «A un certain moment, les gouvernements doivent se demander s’il est

moins coûteux d’économiser de l’énergie que de construire une nouvelle centrale électrique. La première option étant la plus rapide», estime Thierry

Boulanger. Pour les populations africaines où les réseaux électriques font défaut comme dans les zones rurales, il est en revanche, «plus adéquat

d’utiliser les énergies renouvelables». Parmi les nouveautés présentées par Philips dans ce domaine, une solution dénommée Power-over-ethernet,

permettant (à chaque personne sur son lieu de travail) de contrôler via

Page 22: Lundi 30 novembre 015 - fce.dz … · Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse: Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi

22

smartphone le niveau de l’éclairage ou de la climatisation dans les bureaux

en rattachant le système électrique au réseau de télécom. En Algérie où la question de l’efficacité énergétique est devenue récurrente,

Philips y voit un marché porteur «où des projets sont envisagés», selon

Thierry Boulanger, qui ne fournit pas plus détails. Un projet pilote a déjà été lancé à Alger pour réduire la consommation

énergétique à travers un éclairage LED à l’énergie solaire. Le but étant de «montrer tous les avantages qu’on peut en tirer». Le groupe

néerlandais a lancé à travers toute l’Afrique (y compris en Algérie) ce qu’il appelle les Community Light Center (centre communautaire d’éclairage) qui

seront une centaine à être installés à travers le continent d’ici la fin de l’année. Il s’agit de surfaces (quartiers, routes, périmètres, etc) de 1000

m2 éclairées avec la dernière génération de LED. Le but étant d’assurer une consommation réduite de l’énergie tout en

prolongeant les heures d’éclairage, permettant ainsi la poursuite des activités sociales, économiques ou sportives au niveau des communautés

touchées.