RESTAURANT 18LA TABLE WEIFrance-Chine en fusion

EXPOS 11

BERNAR VENETVenet, vidi, vici

L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES *RENTRÉE LIVRES

À LA UNE TOUTE LA RENTRÉE LITTÉRAIRE

LE PETIT BULLETIN

DU 03.10 AU 09.10.18 / N°931

DR

SUPPLÉMENTPETIT BULLETINFESTIVAL #3En pages centrales

Lirefavorise le

développementdes idées

et prolonge l’espérance

de vieous l’aviez peut-être raté,elle a été publiée durantl’été : mais oui, une étudemenée par l’Université de

Yale sur 3635 volontaires de 50 anstend à prouver que lire prolonge lavie. 3h30 le nez dans un bookchaque semaine conduirait à aug-menter de 20% l’espérance de viesur douze ans... À l’heure où nossmartphones comptabilisent notretemps d’écran, les étages montés et

notre nombre de pas pour veillersur notre santé, fuyons l’hygiénismede la Silicon Valley pour revenir auxfondamentaux : dévorer des ro-mans, gratter quelques essais. Dansces pages, nous vous détaillons toutce que les librairies et festivals ontconcocté comme rencontres litté-raires pour mieux garnir vos rayon-nages, avec une palanquéed’auteurs et d’autrices d’ici qui ontsu se faire remarquer positivement

en cette rentrée littéraire. A contra-rio d’un autre sujet d’actualité, leMusée des Tissus qui s’est trouvéune directrice et des millions (depromesses) par la grâce de sieurWauquiez, mais dont on peine tou-jours à comprendre le projet et la fi-nalité, si ce n’est depuis le début,celui de damer le pion à ses concur-rents de la Ville. Quitte à gaspiller etbrasser du vent...

ÉDITOPAR SÉBASTIEN BROQUET

V

www.petit-bulletin.fr/lyon

Rencontres à la librairie Passages

jeudi 4 octobre à 19hEstelle-Sarah BulleLà où les chiens aboient par la queue(Liana Levi)

mardi 9 octobre à 19hAntoine WautersPense aux pierres sous tes pas(Verdier)

11, rue de Brest Lyon 2e passages

mercredi 10 octobre à 19hPauline Delabroy-AllardÇa raconte Sarah(Minuit)

mardi 16 octobre à 19hAdrien BoscCapitaine(Stock)

mardi 23 octobre à 19hMichèle AudinOublier Clémence

mardi 30 octobre à 19hNathalie LégerLa robe blanche

ACTU PB N°931 Du 03.10 Au 09.10.2018

AUVERGNE-RHôNE-ALPES LIVRE ET LECTURE

« FIÈRE D’ÊTRE LA PREMIÈRE PRÉSIDENTE INCLUSIVE »

première autrice et première femme à présider Auvergne-Rhône-Alpes livre et lecture (ex-Arald), emmanuelle pireyre, élue en mai, vit sa première rentrée sur fond de fusion Auvergne-Rhône-Alpes et de convention nouvellement signée avec la Région et la Drac.

PAR STÉPHANE DUCHÊNE

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Vous êtes à la fois la première autrice et la première femme à présider Auvergne-Rhône-Alpes Livre et Lecture. C’est un signal fort...Emmanuelle Pireyre : Je suis fière d’être la premièreprésidente inclusive de l’agence (rires). Après, il n’ya pas eu tant de présidents que cela mais une autrice,c’est important. Les auteurs sont la matière premièrede la chaîne du livre. Dans un moment où je me posepas mal la question de la littérature, du livre, il y atout un tas de choses qui m’interrogent et qui fontaussi que je vais commencer une thèse de réflexionsur la littérature. Je trouvais intéressant d’y réfléchirdans le concret.

En quoi consiste ce rôle de présidente ?À être en relation avec les institutions, les partenairesfinanciers, la Drac et la Région, participer à toutes lesréflexions sur le livre en région et de manière géné-rale ; ce que va devenir la littérature, le lien avec lenumérique, etc. Il s’agit de réfléchir, d’orienter, onest une grosse région, on peut inventer des choses etles emmener à un niveau national.

Il y a beaucoup de questions en ce moment au-tour de la place des auteurs, est-ce que cela im-plique de votre part une attention particulière ?Ce qui est étonnant avec le métier d’auteur, c’est qu’ily a quelque chose d’assez glorieux à l’exercer et enmême temps c’est très précaire. Depuis que je suis enposte, j’ai pu constater à quel point les auteurs, moila première, étaient mal informés sur des questions

essentielles comme la disparition de l’Agessa, notrecaisse de cotisation retraite et de sécurité sociale, oule prélèvement à la source. C’est notre rôle de leurtransmettre une information claire et d’être aussi àl’avant du combat, de faire en sorte que les autresprofessions du livre se rendent compte de la précaritédes auteurs. D’ailleurs quand on parle de profession-nels du livre, on oublie que la plupart des auteurs nesont pas professionnels, parce qu’ils n’y arrivent pas.

Quels sont autres les dossiers sur lesquels vousallez travailler ?Déjà, il est important de continuer à faire ce qui estfait, comme l’accompagnement des professionnels.Parmi les nouvelles choses, le développement versl’Auvergne est le gros dossier du moment, rencontrertous les professionnels là-bas, les écouter, s’adapterà leurs profils et développer les mêmes activités qu’enRhône-Alpes. C’est pour ça qu’on a changé de nom etde statuts. Il y a aussi un état des lieux des résidences

d’auteurs dans la région, le chantier de l’éducationartistique et culturelle pour fabriquer des petits lec-teurs via les écoles. C’est quelque chose de très im-portant pour l’avenir du livre mais aussi despersonnes, pour l’ouverture des esprits.

En quoi consiste cette convention signée tout ré-cemment avec la Région et la Drac ?La convention détaille avec beaucoup de clarté unedizaine de chapitres qui donnent les grands axes d’undéveloppement. Par exemple l’accompagnement desprofessionnels, à travers la gestion des dispositifs desoutien à la librairie, aux auteurs, la formation, lesateliers pour les professionnels. L’observation de lachaîne du livre en région : un baromètre sur l’écono-mie du livre, un calendrier des manifestations.Chaque année, en lien avec l’annexe financière, nousavons des comités de suivi avec Drac et Région pourévaluer notre travail eu égard au cadre fixé et au pro-gramme que nous proposons. Ce qui est intéressantpour nous c’est qu’il y a une annexe financière. Enprincipe, en 2019, on espère avoir plus de moyenspour nos actions en Auvergne.

Quel est le budget de l’Agence ?Cette année c’est de l’ordre de 965 000€, aux deuxtiers financés par la Région, un tiers par l’État et puisdes financements de certaines villes sur des projets,notamment liés au patrimoine. C’est un budget important, on ne se plaint pas, on a de l’argent pourtravailler.

le peTIT bulleTInÉdition de LyonSARL de presse au capital de 131 106,14 €RCS LYON 413 611 50016 rue du Garet - BP 113069203 Lyon cedex 01

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ENVOYEZ-NOUS VOS PROGRAMMESPar mail à agenda.lyon@petit-bulletin.fr, courrier ou formulaire en ligne (conditions de publication sur www.petit-bulletin.fr/lyon) Pour joindre votre correspondant :composez le 04 72 00 10 + (numéro)

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Marc Renau (20)RÉDACTEUR EN CHEF Sébastien Broquet (26) RÉDACTION Jean-Emmanuel Denave, Stéphane Duchêne, LisaDumoulin, Nadja Pobel, Vincent RaymondONT PARTICIPÉ À CE NUMÉROCyrille Bonin, Julie Hainaut, Adrien SimonDIRECTEUR COMMERCIAL Christian Jeulin (24) COMMERCIAUX Nicolas Claron (22), Nicolas Héberlé (21), JoannaHomsi (20), Benjamin Warneck (29)RESPONSABLE AGENDASarah Fouassier (27) VÉRIFICATION AGENDA Maïté RevyMAQUETTISTE & CONCEPTIONMorgan CastilloINFOGRAPHIE PUB & MOTION DESIGN François LecontePHOTOGRAPHEAnne BouillotWEBMASTERGary KaDÉVELOPPEMENT WEB Frédéric GechterCOMMUNITY MANAGER Lisa DumoulinPÔLE VIDÉO Julien Dottor, Ophélie DuguéCOMPTABILITÉ Oissila Touiouel (20)DIFFUSION Cyril Vieira Da Silva (25)Vous souhaitez distribuer Le Petit Bulletin, contac-tez-nous à cvieiradasilva@diffusionactive. com

UNE PUBLICATION DU

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d'infossaint-etienne.fr

Casino, aux côtés de la Fête du Livre de Saint-Étienne,s’engage pour la culture. Pour en savoir plus : fetedulivre.saint-etienne.fr

À LA UNE PB N°931 Du 03.10 Au 09.10.2018 3

ARTHUR NESNIDALLA PURGE (JULLIARD)

C’est sans doute l’un des livres les plussinguliers de la rentrée, toute localisa-tion et tout genre confondu, écrit parun jeune homme de 22 ans qui affirmebien haut ses convictions politiquesautant que ses parti-pris littéraires,classiques mais audacieux, audacieuxparce que classiques. À travers le récitd’une année passée en hypokhâgne,Nesnidal démonte la machine àbroyer qu’est le système préparation-naire propre à former, et même à for-mater, une élite, « ces troufions del’esprit » – à laquelle on reproche den’être pas encore formatée. Face auprêt-à-penser, aux profs sadiques etmonstrueux, au courbage d’échine gé-néralisé, au mépris de classe aussi, lejeune auteur auvergnat, par ailleurschroniqueur chez Siné Mensuel, dé-gaine un roman révolté qui trans-forme la lutte de la classe en lutte desclasses à coups d’alexandrins et d’exi-gence lexicale. Si le style peu paraître,à tort, aristocratique, c’est avant toutparce que Nesnidal est un artisan for-cené du mot juste, un inlassable et in-tarissable ouvrier du verbe, semblableà une version littéraire des compa-gnons du tour de France. Ou, dans soncas, du tour de force.

JACkY SCHwARTzmANNPENSION COMPLÈTE (SEUIL)

Aussi éculé que soit ce terme, difficilede ne pas présenter Jacky Schwartz-mann comme le trublion des lettreslyonnaises. Et ce n’est pas son qua-

trième roman, Pension complète, unecomédie noire et policière – donc dou-blement noire – qui nous démentira.La rencontre dans un camping de laCiotat d’un gigolo auto-exfiltré duLuxembourg après avoir volé uneRolex et d’un ancien Prix Goncourtcherchant à se reconnecter avec lesvrais gens. Mais entre deux apéros lescadavres s’accumulent. Comme sou-vent chez Schwartzmann tout est dansle pitch mais aussi partout ailleurs.

PIERRE RAUfAST, HABEMUS PIRATAM (ALmA éDITEUR)

Quand un spécialiste de la cyber-dé-fense et romancier se pique de réunirses deux activités principales, celadonne Habemus Piratam, l’histoired’un abbé fatigué de ne recevoir enconfession que des paroissiennes enproie à de bien superficiels péchés etqui reçoit un jour la visite d’un pirateinformatique prétendant avoir en-freint les Dix commandements. Dixcommandements que l’auteur dé-tourne en infractions informatiquestirées d’anecdotes réelles autantqu’invraisemblables pour le péquinmoyen (faux vol de la Joconde, appro-priation de lieux en piratant les of-fices notariaux...). Édifiant.

fRANçOIS méDéLINE, TUERJUPITER (LA mANUfACTUREDES LIVRES)

Poussé en cabinets politiques, dont ilressortira avec un certain dégoût, etnourri au James Ellroy d’UnderworldUSA et au David Peace de GB 84, Fran-

çois Médéline est auteur de polar. TuerJupiter n’en est pas tout à fait un, en-core que, mais brise un tabou. Celui deraconter, entre élan dystopique et truefiction, l’assassinat d’un homme poli-tique en place. Et pas n’importe lequel: le président de la République actuel.Le 2 décembre 2018, Emmanuel Ma-cron entre au Panthéon. Il a été assas-siné le 11 novembre, empoisonné parun chocolat. Un attentat revendiquépar Daesh mais dont les ramificationssont bien plus complexes. Et c’est, par-fois non sans humour (les relations Bri-gitte/Manu, la figure de GérardCollomb – « Gégé le tricard vengé par ledestin ») et parfois de manière glaçante(la scène de l’embaumement du chef del’État) que Médéline tisse une intrigueà rebours, remontant aux sources ducomplot mortel. Vif, haletant, culotté,jouissif, Tuer Jupiter qui multiplie les ni-veaux de discours (tweets, dépêchesAFP) est aussi un roman sur les cou-lisses de la politique – que l’auteurconnaît bien – telle qu’elle se pratiqueaujourd’hui, entre coups bas, barbou-zeries et culte de la communication.RIP M. le président.

SOPHIE DIVRY, TROIS FOIS LA FIN DU MONDE (NOIR SUR BLANC)

Après avoir rejoué Emma Bovarydans un pavillon de la banlieue cham-bérienne (La Condition Pavillonnaire),tâté de la métafiction sur la difficilecondition d’écrivain (Quand le diablesortit de la salle de bain), Sophie Divrylivre avec Trois fois la fin du monde, unnouvel exercice de style en forme denéo-robinsonnade. Sauf qu’avec la ro-mancière on est toujours au-delà du“simple” exercice de style. Ici, à tra-vers l’aventure d’un ex-détenu renduà la solitude absolue par une catas-trophe nucléaire meurtrière, SophieDivry questionne avec une certainemaestria nos fantasmes de solitude,notre impossibilité de les accomplirtout à fait et, en (demi-)creux, notrerapport viscéral à l’autre.

CAROLE fIVESTENIR JUSQU’À L’AUBE (L’ARBALèTE / GALLImARD)

Qu’est-ce qu’être une mère céliba-taire aujourd’hui, entre journées ma-rathon, regard des autres, abandongénéral et peur du déclassement ? Laréponse est sans doute dans le qua-trième roman de Carole Fives dont lanarratrice, loin de la superwomandes magazines, finit par s’autoriser,pour continuer de se sentir en vie, desescapades nocturnes quand son filsde deux ans est endormi. À l’image deLa Chèvre de Monsieur Seguin, auquelTenir jusqu’à l’aube doit son titre,certes, mais dont l’auteur livre unerelecture féministe et délivrée de sacharge moralisatrice.

YVES BICHET, TROIS ENFANTSDU TUMULTE (mERCURE DEfRANCE)

Il y a d’abord dans Trois Enfants dutumulte cette information peu connue :c’est à Lyon que Mai 68 a connu unmort, et pas des moindres, lecommissaire Lacroix. Un camion lui afoncé dessus le 24 mai sur l’un desponts du Rhône. Qu’importe s’il seraprouvé ensuite que cet agent n’auraitpas dû être en service car en proie àdes problèmes de santé auxquels il aen fait succombé. De Gaulle soufflesur les braises de ce drame et « Mai 68fonce dans le mur » comme le constatel’écrivain. Plus que la désagrégationde cette révolution avortée, c’est à laconfusion et la fragilité de sesprotagonistes que Bichet consacre

son dernier roman. Mila et Théo necessent de faire infuser leur liaisondans les luttes sociales de l’époque ets’y brûlent autant qu’ils ont laformidable audace de laisser leurscorps leur échapper – dans labaignoire suspendue et transparented’une hôte momentanée ou dans unemaison reculée des Terres froides. Enchangeant souvent de narrateur, enlaissant ses personnages divaguer,Bichet brosse une génération perduequi a au moins la vitalité d’avoirchercher à améliorer l’ordinaire,contrairement à Louis Pradel,bâtisseur et bétonneur de la ville, quiapparaît ici violemment rustre etprédateur avec les femmes.

PHILIPPE fUSARONOUS ÉTIONS BEAUX LA NUIT(LA fOSSE AUx OURS)

Il est rare que les romans de PhilippeFusaro s’éloignent de l’Italie dont la fa-mille de l’auteur est originaire. DansNous étions beaux la nuit, c’est mêmedans le cœur battant de Rome queplonge l’auteur de L’Italie, si j’y juis(2010). Et plus précisément au Piperclub, lieu de nuit mythique des nuitsromaines des années 70 qui vit passerles plus grands chanteurs italiens,David Bowie ou les Pink Floyd. Où l’oncroise une ex-chanteuse italienne del’époque, Betty Doll, son ex toujourséperdu Gianni et son premier soutien,Christophe (oui, le chanteur), sur fondde musique italienne empruntée augroupe WOW. Comme si l’on y était.

LA RENTRéE LITTéRAIRE DES AUTEURS LYONNAIS

LA GRANDE LIBRAIRIEFut-elle élargie à l’Auvergne, rarement l’on aura vu dans la région une rentrée liּמéraire d’une telle densité, et d’une telle variété.

Sélection des romans immanquables signés par des régionaux de l’étape qui sont bien plus que cela.PAR STÉPHANE DUCHÊNE & NADJA POBEL

ET AUSSILilian Auzas, Anita (Hippocampe)voir Le Petit Bulletin n°928

Alain GarlanL’attrait des Leurres (Hippocampe)

Patrice Gain Terres Fauves (Le Mot et le Reste)

Emmanuelle PaganoSerez-vous des nôtres (P.O.L.)

JackySchwartzmann

Pension complète

C A D R E N O I R

S E U I L

Tuer Jupiter

François MédélineR O M A N

La fiction politiquede la rentrée littéraire

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À LA UNE PB N°931 Du 03.10 Au 09.10.2018

est l’un des li-vres les pluscommentésde cette ren-

trée : Notre histoire intellec-tuelle et politique. 1968-2018conte cinquante annéesd’engagement et d’idées etpropose d’ouvrir de nou-velles perspectives pour lagauche française dontPierre Rosanvallon, son au-teur, est une figure émi-nente. Professeur auCollège de France, c’est unhistorien des idées et théo-ricien de la politique ma-jeur (on lui doit Le Bon Gouvernement en 2015ou Le Capitalisme Utopique en 1979, au Seuil,parmi de multiples ouvrages) et la Villa Gillet ala bonne idée de le convier pour le grand entre-tien d’ouverture de La Chose Publique, le ren-dez-vous des idées concocté en joint-ventureavec l’association Res Publica. Intéressant, carRosanvallon dévoile ici pour la première foisson parcours personnel et le confronte à l’évo-lution du pays, à ses soubresauts, jusqu’à lamontée actuelle des populismes. D’Edgar Morinà Michel Foucault, en passant par Michel Ro-card et Jacques Delors, nombreuses sont lespersonnalités à croiser son chemin et le nôtreau travers des pages de cet ouvrage importantdébutant avec Mai-68. Rien sur le macronisme,trop tôt selon l’auteur pour l’analyser, mais nuldoute que ce sujet pourrait être abordé au

LA CHOSE PUBLIqUE

POUR SE CHANGER LES IDÉESRetour du festivals des idées concocté par Res publica et la Villa Gillet,

avec en vedeּמe Christiane Taubira et pierre Rosanvallon.PAR SÉBASTIEN BROQUET

cours de la discussiondonnée dans les locaux deSciences Po.

Autre rendez-vous impor-tant, un second grand en-tretien, cette fois avecl’ex-ministre de la JusticeChristiane Taubira, figurepopulaire de la gauchedont la venue et le dis-cours attirent les foules.Mais entre ces deux évé-néments, il ne faudra pasnégliger les multiples dé-bats organisés autour dessujets qui agitent et façon-

nent notre société actuellement : l’anthropo-cène (le 22 novembre, avec Isabelle Delannoyet Enzo Lesourt), la PMA (le 23 novembre, avecMarianne Durano et Daniel Borrillo), les mi-grations (le 20 novembre, avec Isabelle Cou-tant dont vient de paraître le passionnant LesMigrants en bas de chez soi, au Seuil) ou encorela démocratie en ligne (le 21 novembre, avec lesociologue Baptiste Kotras, spécialiste des ré-seaux sociaux).

PIERRE ROSANVALLON, GRANDENTRETIEN D’OUVERTUREÀ Sciences Po le jeudi 15 novembre à 19h

LA CHOSE PUBLIqUEÀ la Villa Gillet et divers lieux Du jeudi 15 au samedi 24 novembre

ESTELLE-SARAH BULLE Pour son roman Là où les chiens aboientpar la queue (Liana Levi)

C'est l'un des premiers romans lesplus remarqués de cette rentréelittéraire, œuvre d'uneGuadeloupéenne qui retracel'histoire de son île à travers ledestin d'une fratrie exilée dans lamétropole des années 60.

À Passages le jeudi 4 octobre à 19hNINA FERRER-GLEIZE, MARIK FROIDEFOND, AURÉLIENOURY ET EMILIE SACCOCIOPour une rencontre autour de la revueTalweg 05 (Pétrole)Au Bal des Ardents le jeudi 4 octobre à 19hJAMES LEE BURKE / DAVEROBICHEAU, UN SEUL ET MÊMEHOMME PAR LUDOVIC FRANCIOLIET GÉRARD COQUET

Deux auteurs de polar spécialistesde James Lee Burke se penchentsur les rapports de l'auteurmythique de Dans la brumeélectrique et de l'un de sespersonnages fétiches, DaveRobicheau.

À un Petit Noir le jeudi 4 octobre à 19h30BENJAMIN WHITMER Pour Evasion (Gallmeister)

Auteur du fiévreux Pike, polardésespéré aux répliques àl’irrésistible crudité cinglante,Whitmer revient à l’invitation deQuais du Polar pour Évasion dont letitre concis annonce le contenu :l’escapade illicite d’une tripotée decondamnés. La patte brute etdésabusée de l’auteur fait encoremerveille ; elle a même séduitPierre Lemaitre, qui s’est fendud’une préface pour crier saconfraternelle admiration.

À la Librairie Rive Gauche le jeudi 4 octobreà 19hCÉCILE COULONPour Les Ronces (Castor Astral)

On la connaît comme étant uneromancière prolifique (pas moinsde six romans à 28 ans seulement)et précocement reconnue, voiciCécile Coulon la poétesse quiœuvre au plus près du quotidien. Àla manière d'un pendant poétiquede la trivialité d'un RaymondCarver.

À la Virevolte le jeudi 4 octobre à 19hALFONS CERVERAPour un Autre MondeÀ la Librairie la Voie au Chapitre le vendredi5 octobreETIENNE WILLEM, THÉOGROSJEAN, ALBERTO VARANDAPour les BD La Fille de l'expositionuniverselle Paris 1855 (Bamboo), un gentilorc sauvage (Delcourt) , La Mort vivante(Comix Buto)Librairie La BD, le vendredi 5 octobre de14h30 à 18h30AKIRA MIZUBAYASHIPour Dans les eaux profondesÀ Passages le lundi 8 octobre à 19hANTOINE WAUTERSPour Pense aux pierres sous tes pas(Verdier)

Publié chez Verdier, l'auteur belgeest très demandé en cette rentréedans les librairies lyonnaises. Grâcesoit rendue à ce nouveau romansur l'amour interdit qui lie une sœuret un frère jumeau et finira par lesséparer. Une allégorie de ladictature et de la quête de liberté.

À Passages le mardi 9 octobre à 19hÀ Rive Gauche le mardi 6 novembre à 19hÀ l'Astragale le jeudi 8 novembre à 19hMICHEL TERESTCHENKOPour Ce qui fait mal à l’âme. La littératurecomme expérience morale (Don Quichotte)Au Bal des Ardents le mercredi 10 octobre à19h

PAULINE DELABROY-ALLARDPour Ça raconte Sarah

Un premier roman en deux tempspour raconter la passion réciproquede la narratrice pour Sarah, unefantasque musicienne. Engagéedans une sensualité absolue descorps, cette relation s’avère toxiqueet abandonne, après la mort deSarah, la narratrice dans uneerrance rappelant celle de l’héroïnede Villa Amalia de Quignard. Dejolies pages sur la dévotionamoureuse torpillées pard’atterrants clichés germanopratins— ah, ces personnages hors-sol,déconnectés des contingencesmatérielles…

À Passages le mercredi 10 octobre à 19hELSA DORLINPour Se défendre ; une philosophie de laviolence (Zones)À Terre des livres, le jeudi 11 octobre à16h30RENCONTRE AVEC LES ÉDITIONS MÜ En compagnie de Luce Basseterre pour Ladébusqueuse de mondes, Li-Cam pourCyberland, Emmanuel Quentin pourDormeurs et Où s’imposent les silences,Nicolas Cartelet pour Petit blanc et

Dernières fleurs avant la fin du monde,Ketty Steward pour l’avant-première deConfessions d’une séancièreÀ la Virevolte le samedi 13 octobre à 18hADRIEN BOSC Pour Capitaine (Stock)

Après l'avion de Constellation, sonprécédent roman, le bateau deCapitaine. Ce bateau, c'est leCapitaine-Paul-Lemerle qui en 1941quitte le port de Marseille avec àson bord une pléiade de réfugiésen partance pour la Liberté. Parmieux, un nombre invraisemblabled'artistes et intellectuels dont Boscretrace le parcours à tous les sensdu terme.

À Passages le mardi 16 octobre à 19hPIERRE DUCROZET ET PABLOVILLALOBOS Dans le cadre de Bella Latinas

Barcelonais d’adoption, parti auMexique faire ses recherches pourson dernier roman paru à la rentréedernière, L’Invention des corps,couronné du prix de Flore, PierreDucrozet évoquera certainementlonguement son quatrième ouvrageet les affres du transhumanismequ’il aborde magnifiquement.

À la Virevolte le mardi 16 octobre à 19hSINGEON ET JENNIFER BIDET Pour Vacances au Bled (Sociorama), KimConsigny pour La Petite mosquée dans laCité (Sociorama) et Yasmine Bouagga, co-directrice de la collection Sociorama.

L'idée de la collection Sociorama,qui vient ici présenter ses deuxderniers ouvrages : adapter enbande dessinée des thèses et/ouenquêtes sociologiques, sans lesillustrer ni en réaliser une approchelittérale. Cela donne de petitsbijoux d'humour visitant des faitsde société.

À Terre des Livres le mardi 16 octobre à 19hELISA SHUA DUSAPINPour Les Billes du PachinkoÀ l'Astragale le mercredi 17 octobre à 19hGAUZPour Camarade Papa (Le Nouvel Attila)

Très remarqué avec Debout, payé,Gauz continue d'explorer lesrelations entre les sociétésfrançaises et africaines et suivantles pas d'un colonisateur françaisen Côte d'Ivoire et celui de sondescendant africain en Europe, unsiècle plus tard.

À L'Esprit Livre le mercredi 17 octobreANTONIN VARENNE Pour La Toile du Monde (Albin Michel)À la Librairie Rive Gauche le jeudi 18 octobreà 19hAu Bal des Ardents le vendredi 19 octobre à19hSABINE WESPIESER

Depuis qu'elle a choisi la voie del'indépendance après des annéeschez Actes Sud, l’éditrice SabineWespieser a su, avec la maison quiporte son nom, constituer l'un descatalogues les plus exigeants dupaysage éditorial français : deVincent Borel à Michel Lesbre, deYanick Lahens à Nuala O’Faolain.

À la Virevolte le jeudi 18 octobre à 19hCOLETTE BUTOR, LABO, IVANBRUN, EMRE ORHUN, ARTOUPAN,CHRISTOPHE GAULTIER ETRAPHAËL GAUTHEY.Pour Panthères et pharmaciesAu Bal des Ardents le jeudi 18 octobre à 19hTHÉO GROSJEANPour sa BD un gentil orc sauvageÀ Expérience, le vendredi 19 octobre de14h30 à 18h30BRECHT EVANSPour sa BD Les RigolesÀ Expérience, le samedi 20 octobre de14h30 à 18h30CHLOÉ CRUCHAUDET ETGEOFFROY MONDEPour leurs BD La Croisade des innocents(Soleil) et Poussière (Delcourt)À la Librairie la BD le samedi 20 octobre à14h30WENDY DELORMEPour Le Corps est une chimère (Au DiableVauvert)

Universitaire, féministe fascinée parles questions relatives au corps et àla sexualité, Wendy Delorme livreici un roman dont les septpersonnages incarnent chacun unenjeu sociétal : sexisme, violencesordinaires, travail du sexe,homoparentalité...

À Terre des Livres le samedi 20 octobre à15hMICHÈLE AUDIN Pour Oublier Clémence (L’Arbalète /Gallimard)

À partir des cinq phrases quiconstituent la biographie d'uneouvrière lyonnaise de la soie,Michèle Audin tente de reconstituermot par mot le mystère de la vie decette femme. Une auscultation quiconstitue un fascinant exercice destyle, en même temps qu'unémouvant hommage.

À Passages le mardi 23 octobre à 19h

THIERRY RENARD Pour ses œuvres poétiques

Il écrit comme on respire, pourmieux vivre et continuer le combat,celui de l’égalité pour tous. S’il aparfois le poing levé, sa militancese fait surtout par l’écriture, àl’Espace Pandora de Vénissieuxqu’il pilote et par sa plume et sapoésie réunie en anthologie dont lesecond tome vient de paraître.

À la Virevolte le jeudi 25 octobre à 19hBALADIPour Décris-Ravage, Tome 3 (EditionsAtrabile)Au Bal des Ardents le jeudi 25 octobre à 19hTHOMAS CAMPIPour sa BD Joe ShusterÀ Expérience le vendredi 26 octobre à14h30CYRIL PEDROSA & ROXANEMOREILPour la BD L’Age d’or (Dupuis)À la Librairie la BD le samedi 27 octobre à14h30FRED DRUARTPour sa BD Tout le plaisir est pour moiÀ Expérience le samedi 27 octobre à 14h30CAROLE FIVES Pour Tenir jusqu’à l’aube (L’Arbalète /Gallimard)À la Librairie Rive Gauche le mardi 30octobre à 19hNATHALIE LÉGER Pour La Robe blanche (P.O.L.)À Passages le mardi 30 octobre à 19hGÉRARD NOIRIELPour une Histoire populaire de la France -De la guerre de Cent ans à nos jours(Agone)Au Bal des Ardents le mercredi 31 octobre à19hBERTRAND GALIC & JAVI REYPour la BD Violette Morris T1 (Futuropolis)À la Librairie la BD le samedi 3 novembre à14h30BORRISPour sa BD CharogneÀ Expérience le samedi 3 novembre à 14h30COLOCHOPour Le Temps où on enfilait des perlesÀ Terre des Livres le jeudi 8 novembre à 18hJOËL ALESSANDRAPour sa BD À Fleur de peau (Filidalo)À la Librairie la BD le vendredi 9 novembre à14h30GEOFFROY MONDEPour sa BD PoussièreÀ la librairie Momie le samedi 10 novembreDOMINIQUE ANÉ Pour Ma vie en morceaux (Flammarion)

En cette année prolifique quimarque un tournant dans sa vie,celle de ses 50 ans, Dominique Anédit “A” a déjà commis deux albumset deux tournées. Il publieégalement un livre dans lequel ils'interroge sur les souvenirs àtravers les chansons justement etcomment elles viennent au monde.

À Musicalame le lundi 12 novembreCATHERINE POULAINPour Le Cœur Blanc (L’Olivier)À Passages le mardi 13 novembre à 19hROMAN SURZHENKOPour sa BD Louve (Le Lombard)À la Librairie la BD le jeudi 15 novembre à14h30PINAR SELEK ET MIMMOPUCCIORELLIPour autour Ecologie ou catastrophe, la viede Murray Bookchin (L'Amourier)À Terre des Livres, le samedi 17 novembre à15 hANDREÏ KOURKOVPour Vilnius, Paris, Londres (Liana Levi)À Passages le jeudi 22 novembreOLIVIER SCHWARTZPour son polar Atom AgencyÀ la librairie Momie le vendredi 23 novembreNICOLAS WILD ET GARAGEDELOFFREPour leurs BD Kaboul Disco (La Boîte àBulles) et Cartes de désaveux (Lapin)

Récit à peine autofictif de sonséjour en Afghanistan, Kaboul Discopermet d’apprécier l’humour et leflegme de Nico Wild, pluspédagogue que bien des expertsen stratégie pour expliquer lessoubresauts de la géopolitiquecontemporaine. Quant à SandrineDeloffre, figure familière de lascène BD lyonnaise, elle a ouvertl’an dernier son Garage pour mieuxécouler ses infâmes Cartes dedésaveux — une manière d’adresser(avec des fleurs) des insanités àtous les fâcheux polluant votrequotidien. Or, il se trouve que c’estbientôt les fêtes ; voilà l’occasionde leur faire un cadeau qu’iln’oublieront pas.

À la Librairie la BD le vendredi 23 novembreà 14h30OLIVIER SCHWARTZ ET OLIVIERJOUVRAY & SYLVAIN BECPour leurs BD Atom Agency (Dupuis) etMarco & Co (Gallimard)À la Librairie la BD le samedi 24 novembre à14h30ZEINA ABIRACHEDPour sa BD Prendre refuge (Casterman)À la Librairie la BD le mercredi 2 décembre à14h30

DR

4.5

RENAîTRE DE SES CENDRESDisparus les centaines de milliers de lec-teurs (enfin, n’allons pas trop vite, d’ache-teurs) des livres de Foucault et de Lacandans les années 1960 ? Mortes lessciences humaines dont les noms des au-teurs n’évoquent rien à personne aucours d’un dîner, ou sur un plateau TV ?Disons que philosophes et universitairesse font peut-être d’autant plus discretsqu’ils se font plus “travailleurs” ! Et descendres du 20e siècle, l’on peut renaîtrecomme avec la réédition des écrits esthé-tiques de l’américain W. J. T. Mitchell, ouavec le court essai roboratif et explosif dePierre-Henri Castel (Le Mal qui vient,Cerf) portant justement sur les cendres,celles-ci très concrètes et à venir, d’unmonde humain voué inéluctablement àson autodestruction !

DES fEmmES PSYOn vous a déjà parlé ici de l’ouvrage de lapsychanalyste lyonnaise Anne Brun surles origines du processus créateur sorti ré-cemment. D’autres psychanalystesfemmes occupent la rentrée livresque :Caroline Eliacheff consacre à la psycha-nalyste, ô combien trop oubliée, Fran-çoise Dolto une passionnante biographieconcentrée sur une journée imaginaire, etviendra en parler à la Villa Gillet le 17 oc-tobre. Mélanie Klein quant à elle se re-trouvera sur les planches du TNP, du 4 au22 décembre, dans une mise en scène deNicholas Wright.

HIPPOCAMPE, HYPERACTIfHippocampe c’est aujourd’hui, à Lyon, unjournal, une revue toujours passionnante etune maison d’édition pugnace. On ne sauraittrop vous conseiller le dernier numéro deHippocampe la revue, avec un dossier sur lapeau et des essais sur l’effacement, le cinémade Michael Snow, et tant d’autres textes iné-dits. Et le 15 octobre Hippocampe (éditions)publient Bacon le cannibale de Perrine LeQuerrec (texte écrit à partir des archives deFrancis Bacon, le peintre), avec une rencon-tre prévue à la Galerie Descours le 18 octobre.

PUL POUR L’HIVERParmi les nombreuses publications desPresses Universitaires de Lyon cet automne-hiver, on notera la réédition d’un classique del’anthropologie : Le Chamanisme des Kalash duPakistan : des montagnards polythéistes face àl’islam de Viviane Lièvre & Jean-Yves Loude.Un livre directement lié à l’exposition Fêtes hi-malayennes, les derniers Kalash présentée auMusée des Confluences du 23 octobre au 1er

décembre 2019.

SCIENCES HUmAINES

OÙ L’ON REPARLE DE FRANÇOISE DOLTO

PAR JEAN-EMMANUEL DENAVE

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ntre sciences hu-maines, sciences toutcourt et bien sûr lit-térature, c’est à un

automne bien chargé que nousinvite la Villa Gillet pour sesrencontres de saison – com-prendre, hors Assises Interna-tionales du Roman et La ChosePublique. Cela avait débutéavec un prolongement haïtiendu Festival America et se pour-suit dès ce mercredi 3 octobreavec le premier volet de ren-contres intitulées Le Tempsde...On commence donc avec LeTemps du temps à l’Institutiondes Chartreux le 9 octobre oùles toujours passionnants phy-sicien et historien ÉtienneKlein et Patrick Boucheron,qu’on ne présente plus, se de-manderont, en compagnie dela femme rabbin DelphineHorvilleur, directrice de larevue Tenov’a, ce qu’est letemps et si simplement nousen avons la moindre idée.Le cycle se poursuivra le 9 no-vembre au Grand Amphi del’Université Lyon 2 avec lesécrivains Philippe Sands (Re-tour à Lemberg, Albin Michel)

et Javier Cercas (Le Monarquedes Ombres, Actes Sud) pour LeTemps de la Mémoire sur lesliens qu’entretiennent ar-chives familiales, enquête etlittérature.

ENqUêTE, ROmAN SOCIAL, PSYCHANALYSELe 29 novembre, toujours auGrand Amphi, ce sera Le Tempsde l’Enquête, une rencontre quiverra dialoguer entre eux lesjournalistes spécialistes del’immersion que sont FlorenceAubenas (Le Quai de Ouistre-ham, L’Olivier) et l’AméricainTed Conover qui s’est au fil desenquêtes fondu au milieu de

gardiens de la prison de SingSing ou de travailleurs clan-destins mexicains (New Jack,Coyotes).Autres rencontres phares :celle intitulée Roman social ?,en compagnie des romanciersFrançois Bégaudeau, l’auteurd’Entre les Murs, pour son der-nier livre En guerre (Verti-cales), et Thomas B. Reverdypour L’Hiver du mécontente-ment (Flammarion), dont lepoint commun est de se dérou-ler, l’un en France, l’un enGrande-Bretagne, l’un à notreépoque, l’autre à la fin des an-nées 70, sur fond de fractura-tion de la société (le 9 octobreà la Villa Gillet).

VILLA GILLET

UNE SAISON À LA VILLAToujours aussi éclectique dans ses choix liּמéraires et scientifiques et exigeante

dans ses thématiques, la Villa Gillet inaugure une saison de rencontres quis’annonce aussi dense que passionnante.

PAR STÉPHANE DUCHÊNE

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est uneBD quise litc o m m e

on grandit, avec desfantasmes trimballésde l’enfance qui se co-gnent au réel. Pour leVilleurbannais Colo-cho, c’est celui d’êtreun Indien. Autobiogra-phique, cet ouvragedont il signe tout –récit et dessins - estcelui d’une vie, celled’un étudiant auxBeaux-Arts qui, parune rencontre furtiveavec une jeune femmepuis la déferlanteDanse avec les loups deKevin Costner, seprend de passion pourles Premières Nations, une manière de ne pasêtre accaparé par les colonisateurs qui ici ontle visage diffus de l’âge adulte.

Ainsi Colocho trimballe sa carcasse et celle deses copains jusqu’à un rendez-vous chez l’idole,un acteur du cinéma Winnetou. Le dessin estremarquable, tout à l’encre de Chine, dressantdes paysages parfaitement ciselés et aussi pro-

portionnés que les per-sonnages ne le sontpas, leur conférantainsi une générositétouchante. Car il y a unbrin de naïveté dans cerécit. Non péjorative,elle prend la formed’une humilité joyeusequi s’incarne notam-ment dans les der-nières pages lorsque lemini gang se lancedans une course-pour-suite mais reconnaîtbien vite que tirer enroulant, c’est pluscompliqué que dansun film et que le gla-mour des grands es-paces américains estremplacé par unetriste gendarmerie en

préfabriqué avec un officier qu’on dirait sortid’un long-métrage de Kervern et Delépine.Ainsi passe ce doux temps « où on enfilait desperles ».

COLOCHO, LE TEMPS OÙ ON ENFILAIT DES PERLES (Vide Cocagne)À Terre des Livres le jeudi 8 novembre à 18h

BANDE DESSINéE

FAR WEST À DOMICILEle dessinateur et auteur Colocho signe une première bD très personnelle,

sans entrave à son imaginaire tant graphique que narratif.PAR NADJA POBEL

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La Saveur des rāmenDRAME De Eric Khoo (Jap-Sing, 1h30) avecTakumi Saitoh, Seiko Matsuda, Tsuyoshi Ihara…La soudaine mort de son père convaincMasato, jeune chef de rāmen japonais àpartir à Singapour afin de retrouver lasaveur des plats que lui concoctait jadis sadéfunte mère. Sa quête gustative luipermettra de renouer avec sa famille surplace et d’opérer de nouvelles fusions… Prenez garde à ne pas entrer dans ce

délicieux film le ventre vide : il vous en cuirait. La Saveur desrāmen appartient à cette famille d’œuvres miraculeuses quitranscendent et transmettent les plaisirs gastronomiques en lesrapprochant d’événements heureux de l’existence : des épiphaniesrappelant cette sensation si proustienne de réintégrerinopinément un paradis perdu au détour d’une bouchée. Si latrame est claire, la sensibilité des personnages et leur sincéritédans leurs relations humaines comme leur art culinaire les rendprodigieusement attachants. Cet éblouissement sensoriel ne faitpas qu’enchanter les yeux, saliver les papilles et creuser l’estomac :il étreint aussi les cœurs et adoucit les âmes. Au-delà du bolfumant, La Saveur des rāmen prouve la proximité et lacompatibilité de deux civilisations se jaugeant avec méfiance,Singapour et le Japon, et l’importance de la cuisine dans lesbonnes relations internationales. Ce n’est sans doute pas unhasard si deux pâtisseries (certes occidentales) se nomment l’une“ambassadeur” et l’autre “diplomate”… VR

EN SALLES Au Cinéma uGC Ciné-Cité Internationale (vo)

frères EnnemisPOLAR De Davis Oelhoffen avec MatthiasSchoenaerts, Reda Kateb, Sabrina Ouazani...Capitaine des stups, Driss a grandi dansune cité où il a conservé quelquescontacts. Dont Imrane, qui le tuyaute surun coup à venir. Quand celui-ci se faitdescendre, tout accuse Manuel. Drisstente de renouer avec cet ancien potedont la tête semble mise à prix…S’il ne l’avait déjà choisi en 2006 pour un

excellent thiller, David Oelhoffen aurait pu prendre Nosretrouvailles pour ce polar nerveux et immersif, dont lemouvement général tranche avec celui communément observédans ce genre auquel il se rattache. Bien souvent en effet, les filmstraitant de la criminalité et des bandes organisées dans les cités debanlieue s’inscrivent dans un schéma de réussite fanstamée etd’extraction du milieu originel : le banditisme semblant la seulevoie pour s’en sortir vite et gagner de l’argent, ainsi que lesterritoires respectables de la ville. Dans Frères ennemis, ce n’est pasla sortie qui est prohibée, mais l’entrée : les personnages nepeuvent que rarement pénétrer normalement dans un logis (ycompris le leur) : il leur faut passer par la fenêtre, les caves ou endouce. C’est une vie de couloirs et de rues, sans trêve ni repos queOelhoffen symbolise ici : l’existence ordinaire du délinquant, dontil tient à révéler le sordide et l’absence totale de ce romantisme sicouramment véhiculé. La solitude, également, hors du clan qui seproclame famille mais ne pense qu’à ses intérêts. Un propos socio-politique fort aux allures de conte moral servi par une distributionimpeccable. VR

EN SALLES Au Cinéma CGR Brignais, Pathé Bellecour, Pathé Carré de soie,Pathé Vaise, uGC Ciné-Cité Confluence, uGC Part-Dieu

Chris the SwissDe et avec Anja Kofmel (Sui-Cro-All-Fin, 1h25)avec Heidi Rinke, Julio César Alonso…Parti couvrir le conflit yougoslave pour laradio suisse, le jeune ChristianWürtenberg est retrouvé mort en 1992revêtu de l’uniforme d’une milice pro-croate. Marquée par sa disparition, sacousine enquête de nos jours… Aux yeuxd’enfant d’Anja, Chris était nimbé d’unséduisant mystère, accomplissant une

noble mission “à l’autre bout du monde”. La vérité est aussinuancée que ce personnage aux motivations incertaines Dans sonfor intérieur, Anja avait sa réponse ; elle fait donc en sorte dedonner de Chris un portrait respectable – sans doute conforme àla réalité. Au-delà d’une nécessité personnelle, sa démarche sedistingue par un mélange de prises de vues réelles contemporainestraduisant son enquête de terrain, d’archives et de séquencesd’animation en noir et blanc mêlant reconstitutions d’imagesmanquantes (ce que l’on suppose) ainsi que de visionsmétaphoriques (l’obscène de la guerre, transfiguré pour êtrereprésentable). S’il se comprend et se conçoit en tant que projetthéorique, le résultat déconcerte : on eût préféré 100%d’animation. VR

EN SALLES Au Cinéma Comœdia (vo)

16 levers de soleilDe Pierre-Emmanuel Le Goff(Fr, 1h50) avec ThomasPesquet

Au Cinéma CGR Brignais,Pathé Vaise

A Star Is BornDe Bradley Cooper (ÉU,2h15) avec Lady Gaga,Bradley Cooper...

Au Cinéma CGR Brignais,Pathé Bellecour, PathéBellecour (vo), Pathé Carré desoie, Pathé Carré de soie (vo),Pathé Vaise, Pathé Vaise (vo),uGC Ciné-Cité Confluence(vo), uGC Ciné-CitéInternationale (vo), uGC Part-Dieu

Alad’2De Lionel Steketee (Fr, 1h38)avec Kev Adams, JamelDebbouze...

Au Cinéma CGR Brignais,Cinéma Gérard Philipe,Cinéma Meyzieu, CinémaRillieux, Le Scénario, PathéBellecour, Pathé Carré desoie, Pathé Vaise, uGC Ciné-Cité Confluence, uGC Ciné-Cité Internationale, uGCPart-Dieu+ CRITIQUE SUR PETIT-BULLETIN.FR

BlindspottingDe Carlos Lopez Estrada (ÉU,1h35) avec Daveed Diggs,Rafael Casal...

AuuGC Ciné-CitéInternationale (vo)

Le Cahier NoirDe Valeria Sarmiento (Fr-Por,1h43) avec Lou de Laâge,Stanislas Merhar...

Au Lumière Fourmi (vo)

La chasse à l’oursDe Joanna Harrison, RobinShaw (Angl-Biel, 45 min)

Au Cinéma Comœdia

Shut Up andPlay The PianoDe Philipp Jedicke (All-Fr-Angl, 1h25) avec ChillyGonzales, Peaches...

Au Lumière Bellecour (vo)

UpgradeDe Leigh Whannell (ÉU,1h35) aevc Logan Marshall-Green, Betty Gabriel...

Au Cinéma CGR Brignais,Pathé Carré de soie, uGCPart-Dieu

CINÉMA PB N°931 Du 03.10 Au 09.10.2018

LE fILm DE LA SEmAINE

AMINChronique de l’existence d’un travailleur sénégalais entre sa famille restée aupays et son parcours en France, Amin marque le retour d’un philippe Fauconcomme “dardennisé” après le triomphe de Fatima dans une tranche de vie élargie à l’entourage de son personnage-titre. De l’humanisme à revendre.

PAR VINCENT RAYMOND

uvrier du bâtimenten France, Aminrentre rarementau Sénégal pour

voir sa famille. Vivant enfoyer, son horizon se limite àses voisins, partageant lemême quotidien. Lors d’unchantier chez un particulier,Amin est entrepris par Ga-brielle, la propriétaire deslieux. Une liaison commence.Samia, Fatima, et maintenantAmin. Les titres de PhilippeFaucon annoncent en toutetransparence leur ambitionprogrammatique : raconterdes histoires à hauteur hu-maine. Ce qui peut sembler in-fime s’avère a contrario d’uneinsondable richesse, puisqueses films dévoilent des person-nages-mondes en marge desrécits communs, dont les exis-tences sont autant dignesd’être contées que celles, auhasard, de profs neurasthé-niques du XVe arrondissementparisien. De fait, Amin, mèneplusieurs vies simultanées,entre le monde “d’ici” (celui del’expatriation par nécessité oùil s’acquitte dans une discré-tion prudente de ses tâches) etle “là-bas”, où ses salaires luipermettent d’être considérécomme un bienfaiteur. Unevie en yoyo, cyclique – le films’ouvre et se clôt par uneimage quasi identique, insis-tant sur la répétitivité méca-nique des choses – singulièreet représentative de mille au-tres.

AmIN, ABDELAzIz, GABRIELLE ET LES AUTRES…Tout à la fois individu à partentière et symbole, Amin estaussi un passeur dans le récit,“activant” à chacune de sesrencontres d’autres exis-tences, dont on suit par conti-guïté les problématiquespropres : la femme d’Amin serévoltant contre un beau-frèretrop “protecteur” ; son col-lègue Abdelaziz condamné àune retraite dérisoire aprèsune carrière au black, ou l’ex etla fille de Gabrielle, assumantmal cette relation socialementtransgressive. Loin de faire ca-talogue ou millefeuille, cetéventail de situations densifiele réalisme, offrant à Amin cequi manquait hélas à Samba deNakache & Toledano.On regrettera toutefois lechoix de l’affiche focalisantl’attention (et l’attente du pu-

blic) sur un seul épisode dufilm : la relation entre l’ou-vrier noir et la femmeblanche. Certes, elle constitueun moment fort, mais il seraittrompeur d’y réduire Amin,qui n’est pas plus la réactuali-sation de Tous les autres s’ap-pellent Ali de Fassbinder qu’unremake inversé du Romuald etJuliette de Coline Serreau !Concession maladroite à la ré-clame permettant “d’exposer”la star Emmanuelle Devos,cette image-contresens sim-pliste est la seule fausse notedans la partition complexe dece film-fable.

AMIN De Philippe Faucon (Fr, 1h31) avecMoustapha Mbengue, EmmanuelleDevos, Fantine Harduin… AuCinéma Comœdia, CinémaMourguet, Lumière Terreaux (vo),uGC Astoria

hef d’équipe dans un entrepôt 2.0,Olivier affronte chaque jour une di-rection tyrannique, avant de re-trouver la paix des siens. Un jour,

sa femme le quitte sans prévenir, le laissantseul avec ses deux enfants. C’est un autrecombat qui s’engage alors : faire sans, avecl’angoisse en plus…Enfin un rôle consistant pour Romain Duris etnous rappeler que, s’il dilapide parfois ses qua-lités à la demande de certains cinéastes lepoussant à cabotiner, le comédien sait aussimettre son naturel et sa sauvagerie au serviced’emplois du quotidien dans des films à fleurd’âme tels que Nos batailles. Tout est ici d’unejustesse infinie, sans la moindre fausse note :l’injustice qui sourd, la description du lean ma-nagement cynique dans sa désincarnation ul-time, le dialogue et les situations, jusqu’ausourire mouillé de sanglots d’une femme cher-chant à ne pas perdre la face après une ré-plique maladroite de l’homme dont elle s’estéprise – Laure Calamy, parfaite dans la réserve,comme tous les personnages secondaires. Par son dédain du pathos et son sens aigu dudétail signifiant, le réalisateur Guillaume Seneztient en permanence sur le fil cette histoire ra-contant autant l’intime que le collectif, et ex-

pliquant l’absolue co-dépendance des sphèresprivée et publique. Si vous en avez assez des“films sociaux” ou des “drames familiaux”,alors voyez ce film qui les conjugue si bien etévoque ce monde d’aujourd’hui dans lequel ilfaut incessamment livrer bataille. Et surtoutne jamais rien céder ; surtout pas l’espoir, cettelueur pandoresque dont la pâle clarté ré-chauffe les cœurs. Une très heureuse surprise.

NOS BATAILLESDe Guillaume Senez (Fr-Bel, 1h38) avec Romain Duris,Laetitia Dosch, Laure Calamy… Au Cinéma Comœdia,Les Alizés, Lumière Bellecour, Pathé Bellecour, uGCCiné-Cité Confluence

ET AUSSI

NOS BATAILLESPAR VINCENT RAYMOND

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Dans la détresse, Duris se serre les coudes.Tout seul.

Quand tes vêtements sont assortis à ta maison…

6.7

SéLECTION

TOUJOURSÀ L’AFFICHE

AqUARIUm CINé-CAfé

10 rue Dumont - Lyon 4e - 09 81 96 94 29EXILS ADOLESCENTSMer 20h45LES RAISINS DE LA COLÈREV.O. Jeu 20h45CINÉMA BRÉSILIEN ET POLITIQUEV.O. Ven 20h45

omme toutes les années, l’Associa-tion pour le cinéma indépendant etsa diffusion (plus connu sous le pi-quant acronyme d’ACID) entre-

prend dans la foulée du festival de Cannes, oùelle promeut une sélection d’œuvres par es-sence atypiques et fragiles, sa reprise dansquelques villes à haut potentiel cinéphilique.L’étape lyonnaise se déroule traditionnelle-ment au Comœdia le temps d’un week-end, oùl’intégrale des neuf longs-métrages défendusest projetée. Pour donner un coup de poucesupplémentaire à ces œuvres, dont la sortie estparfois tardive (voire pas encore program-mée), certaines séances sont agrémentées derencontres avec les réalisateurs.Telle la soirée inaugurale, vendredi 5 octobre à20h autour de Dans la terrible jungle de CarolineCapelle et Ombline Ley, où la première sera pré-sente pour échanger sur ce documentairetourné à la Pépinière, un IME où des adoles-cents effectuent de nombreux ateliers artis-tiques – on y découvre une musicienne néeassez fascinante. Le lendemain matin, le GrandPrix de Deauville Thunder Road de Jim Cum-mings sur les écrans depuis le 12 septembre, ou-vrira le ban suivi par L’Amour debout de MichaëlDacheux, Un Violent désir de bonheur (présenté

par le réalisateur Clément Schneider) et Cassan-dro the Exotico ! de Marie Losier.Enfin, dimanche 7, Seule à mon mariage deMarta Bergman entamera une journée dans la-quelle Il se passe quelque chose (comme le pro-met la réalisatrice Anne Alix) : au moins laprojection de Bad Bad Winter de Olga Korotkoet la venue Hanna Ladoul & Marco La Via pouréchanger autour de leur film Nous, les coyotes…dont on espère qu’il n’est pas autobiogra-phique. Bref, impossible de passer un week-end neutre.

ACIDAu cinéma Comœdia Du vendredi 5 au dimanche 7 octobre

ACTU

LA VISITE DE L’ACID ? C’EST LA BASE

PAR VINCENT RAYMOND

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DéPêCHEkINO-PANORAmA Au CinémaBellecombe et au ZolaAprès son lancement lasemaine dernière, le Kino-Panorama poursuit sa carteblanche au court-métragedocumentaire polonais,deux soirées durant. Lapremière le mardi 9 octobreà 18h au Bellecombe sefocalisera surprogrammation “Loin deŁódź” – et donc de safameuse école de cinéma –avec L’Hôpital de Kieślowskiet deux œuvres de jeunesréalisateurs (GiovanniPierangelli pour Les Joursqui passent et Aniel Gabryelpour Lorsque ce vent cesserade souffler). Quant à laseconde, elle se tiendra enun haut lieu du cinéma bref,au Zola, autour de lathématique “Objectif : Mars”.Cinq films y seront projetésdont un très joyeux film deMarek Piwowski & FeridunErol sur la conviviale visite deKirk Douglas aux étudiantsde Łódź en 1966 ou On vacasser l’ambiance du (déjà)sulfureux Roman Polanski.Entrez dans la Gdańsk !

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lignes de bus qui vousramènent durant la nuitBlackkklansman -

J’ai infiltré le kuklux klanDe Spike Lee ( ÉU, 2h08) avec JohnDavid Washington, Adam Driver...Deux flics (l’un noir, l’autre blanc etjuif) infiltrent la section Coloradodu KKK. Le retour en grâce deSpike Lee est surtout une comédiemi-chèvre mi-chou aux allures defilm des frères Coen – en moinsrythmé. Grand prix lors du dernierFestival de Cannes.Cinéma Comœdia (vo), CinémaDuchère (vo), Lumière Fourmi (vo),Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré desoie, Pathé Vaise, Pathé Vaise (vo),uGC Ciné-Cité Confluence (vo), uGCCiné-Cité Internationale (vo), uGCPart-Dieu

ClimaxDe Gaspar Noé (Fr, 1h35) avecSofia Boutella, Romain Guillermic...Le réveillon d’un corps de balletvire inexplicablement en orgiehallucinatoire et sanglante,rythmée par le tempo du DJ. AprèsLove, Gaspar Noé signe unnouveau film de beat ; un cocktailde survival et de transe écarlatesoignant au passage la télé-réalitéà la sangria arrangée.(int - 16 ans)@05_AGENDA AFFICHESALLES:Cinéma Comœdia, uGCCiné-Cité Internationale

Le monde est à toiDe Romain Gavras (Fr, 1h34) avecKarim Leklou, Isabelle Adjani...Une symphonie ludique flashy etsyncopée qui découle autant dufilm de genre “soderberghisé” quede la réunion de bras cassés“guyritchiques”. Et, surtout, unthriller pimpé en récréationbariolée pour enfants pas sages

qui possède, outre un rythmesoutenu et une image canon, unargument de poids dans soninterprétation plaçant (enfin) KarimLeklou aux avant-postes. Face à lui,Oulaya Amamra confirme queDivines n’était pas un météore,tandis que Vincent Cassel joue leshommes de main ductiles et quel’on savoure la si rare IsabelleAdjani.Lumière Fourmi

Parvana, uneenfance enAfghanistanDe Nora Twomey (ÉU, 1h34) avecSaara Chaudry, Soma Bhatia...Déguisée en garçon, une jeune filledéfie les talibans dans une œuvreà l’univers graphiquesingulièrement élégant prouvantque les grandes thématiquespolitiques d’aujourd’hui peuventconstituer la trame d’histoires à laportée du jeune public. Attention,objet précieux.Le Scénario

Un peuple et son roiDe Pierre Schoeller (Fr, 2h01) avecLouis Garrel, Gaspard Ulliel...Dans cette fresque révolutionnaireentre épopée inspirée et film deprocédure, Schoeller semblefusionner Versailles et L’Exercice del’État, titres de ses deux dernierslong métrages de cinéma. Desmoments de haute maîtrise, maisaussi d’étonnantes faiblesses.Fascinant et bancal à la fois.Cinéma Alpha, Cinéma Comœdia,Cinéma Gérard Philipe, CinémaMeyzieu, Cinéma Mourguet, CinémaRillieux, Les Alizés, LumièreTerreaux, Pathé Bellecour, PathéVaise, uGC Astoria, uGC Ciné-CitéConfluence

CINÉMA PB N°931 Du 03.10 Au 09.10.2018

AVANT L’AURORE (int - 12 ans)Dim 11hCLIMAX (int - 16 ans)18h40 sf sam, dim - 21h20 sf dimFORTUNAV.O. 16h30 sf sam, dimTHUNDER ROADV.O. 10h50 sf sam, dim - 20h45 sf sam, dim +sam 11h15, dim 21h10BLACKKKLANSMAN - J’AI INFILTRÉLE KU KLUX KLANV.O. 13h45 sf mer, dim ACID CANNES 2018IL SE PASSE QUELQUE CHOSEDim 14h

CINémA DUCHèRE308 avenue Andreï Sakharov - Lyon 9e - 04 72 17

00 21AVANT-PREmIèRE :L’Autre Rio, vo : ven 20h**

PHOTO DE FAMILLEMer 14h30 - sam 14h - dim 15h - lun 20hLEAVE NO TRACEV.O. Jeu 17h15 - ven, lun 18h - sam 20h - dim17hBLACKKKLANSMAN - J’AI INFILTRÉLE KU KLUX KLANV.O. Jeu 19h30 - dim 19h15SUGARLANDSam 16h**

LE CINémAImpasse Saint-Polycarpe - Lyon 1er - 04 72 07 88

32 MARIOV.O. Ven 21h40 - sam 15h25 - mar 15h15SOLLERS POINT - BALTIMOREV.O. Jeu 16h15 - sam 13h35INVASIONV.O. Ven 15h30 - sam 21h25 - mar 17h25SAUVAGE(int - 16 ans)Jeu 21h40 - ven 13h40 - sam 19h35 - dim14h45 - lun 20hLE TEMPS DES FÔRETSV.O. Ven 18h - sam 17h40 - dim 16h30 - lun13h40 - mar 20hTHUNDER ROADV.O. Jeu, ven 20h05 - dim 18h30 - lun 21h50 -mar 13h35UNDER THE SILVER LAKEV.O. Jeu 13h35 - dim 20h15 - lun 17h30 - mar21h50A LA RECHERCHE D’INGMARBERGMANV.O. Jeu 18h10 - lun 15h35

INSTITUT LUmIèRE

25 rue du Premier-Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95AZUR ET ASMARMer, sam 14h30SUSPIRIAV.O. (int - 12 ans)Jeu 21hPICKPOCKETVen 19hUNE FEMME DOUCE Ven 21h - sam 18h30L’ARGENTSam 20h30 - dim 14h30A LA DÉCOUVERTE DU MONDEDim 10h30BAGDAD CAFÉV.O. Dim 16h15AU HASARD BALTHAZARDim 18hGENTIL CRUZ, PASSEUR DEMÉMOIREMer 20h*VOYAGE À TRAVERS LE CINÉMAFRANÇAIS, ÉPISODES 7 ET 8Sam 16h15

CINémA OPéRA

6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er - 04 78 28 80 08DOVLATOVV.O. Jeu 17h35 - ven 17h20 - sam 19h50 - dim18h35 - lun 13h55 - mar 16hWHITNEYV.O. Jeu, lun 21h55 - ven 19h45 - sam 16h -mar 18h15SILENT VOICEV.O. Mer 15h45 - ven 21h55 - sam 13h50 - lun17h50LE CIEL PEUT ATTENDREV.O. Jeu 13h50SÉRÉNADE À TROISV.O. Dim 15hLE CÉLIBATAIREV.O. Jeu 15h55 - lun 20h10BONHEUR ACADÉMIEMer 20h*AVANT L’AUROREV.O. (int - 12 ans)Jeu 19h50 - ven 15h20 - sam 22h10 - dim20h50 - mar 14hAUZAT L’AUVERGNATV.O. Mer, sam 18h10 - ven 13h40 - dim 16h50 -lun 16h10 - mar 20h25

CINémA SAINT-DENIS

77 grande rue de la Croix-Rousse - Lyon 4e - 04 7839 81 51

PREMIÈRE ANNÉEJeu, sam 20h45 - ven 18h - dim 17hLE PAPE FRANÇOIS : UN HOMMEDE PAROLEV.O. Ven, dim 14h30 - mar 20h45LE POIRIER SAUVAGEV.O. Ven 20h30 - sam 17h - lun 20hL’ENVOL DE PLOÉSam 15h

LUmIèREBELLECOUR

12 rue de la Barre - Lyon 2e - 04 78 84 67 14NOS BATAILLES14h30 - 16h35 - 18h40 - 20h45SHUT UP AND PLAY THE PIANOV.O. 16h25 - 18h10 sf jeu, sam, lun + jeu, sam,lun 20h35DONBASSV.O. 16h15 sf mar - 20h sf jeu, sam, lun + jeu,sam, lun 18h10LE PAPE FRANÇOIS : UN HOMMEDE PAROLEV.O. 14h15 - 18h40LIBRE14h20 - 20h40

LUmIèRETERREAUx

40 rue du Président Édouard Herriot - Lyon 1er - 0478 98 74 52

AVANT-PREmIèRE :Cold war , vo : lun 21h**AMINV.O. 15h20 - 17h20 (sf sam, dim 17h10) -19h35 - 21h25 (sf sam, dim 21h15) + sam,dim 11h10, 13h05UN PEUPLE ET SON ROI13h30 - 16h - 18h30 - 21h sf lun + sam,dim 11h05LES FRÈRES SISTERSV.O. 13h - 15h05 - 17h15 - 19h25 - 21h30MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES13h sf sam, dim - 15h10 (sf sam, dim 15h)- 19h15 (sf sam, dim 19h05) + sam, dim11hPREMIÈRE ANNÉE13h10 - 17h25 - 21h45 + sam 11h15

LUmIèRE fOURmI

68 rue Pierre Corneille - Lyon 3e - 04 78 05 38 40LE CAHIER NOIRV.O. Mer 13h40, 18h45 - jeu 13h40, 18h - ven,mar 13h40, 18h35 - sam 16h05, 21h10 -dim 16h05, 17h55 - lun 13h50, 18hLEAVE NO TRACEV.O. Mer 20h40 - jeu, lun 16h10 - ven, mar20h50 - sam 17h05 - dim 20h35BURNINGV.O. Mer 18h05 - jeu 13h35 - ven 20h10 - sam18h20 - dim 20h15 - lun 14h - mar 18hTHUNDER ROADV.O. Mer, ven 18h45 - jeu 16h25 - sam 19h15 -dim 17h10 - lun 16h05 - mar 20h55MY LADYV.O. Mer, ven 15h55 - jeu, lun 21h - sam 21h20- dim 15h45BLACKKKLANSMAN - J’AI INFILTRÉLE KU KLUX KLANV.O. Mer, ven, mar 13h50 - jeu 20h25 - sam21h05 - dim 13h05 - lun 20h30DE CHAQUE INSTANTMer 20h55 - ven 18h05 - sam 15h - dim19h05 - lun 18h20 - mar 16h30GUYMer 16h40 - jeu 15h55 - sam 17h10 - dim13h - lun 16h50 - mar 21hWOMAN AT WARV.O. Jeu 18h20 - ven, mar 16h40 - sam 19h15 -dim 15h05 - lun 18h55SHÉHÉRAZADEMer 16h30 - jeu 13h50 - ven 20h40 - sam14h55 - dim 18h20 - lun 13h55 - mar18h45LE MONDE EST À TOIMer 21h - ven 16h30 - sam 13h - dim21h10 - mar 15h55HARRY POTTER À L’ÉCOLE DESSORCIERSMer 13h45 - sam, dim 13h10HARRY POTTER À L’ÉCOLE DESSORCIERSV.O. Jeu, lun 20h15 - ven, mar 13h45LUMIÈRE ! L’AVENTURE COMMENCESam 13h05PREMIÈRE ANNÉEJeu 18h30**

PATHé BELLECOUR

79 rue de la République - Lyon 2e - 0 892 69 66 96AVANT-PREmIèRE :mauvaises herbes : lun 20h45ALAD’210h40 - 11h - 13h25 - 13h45 (sf mer13h55) - 15h10 - 15h45 - 17h45 (sf sam16h50) - 19h45 - 20h15 - 22h15FRÈRES ENNEMIS 11h15 (sf mer 11h10) - 14h15 - 16h45 -19h30 (sf mar 20h) - 21h55 (sf mar22h25)NOS BATAILLES11h15 - 13h35 - 15h50 - 18h - 20h20 -22h30BLACKKKLANSMAN - J’AI INFILTRÉLE KU KLUX KLANV.O. 21h35 sf samI FEEL GOOD10h50 - 13h15 (sf dim 13h20) - 15h35 -17h50 - 20h15 - 22h25 (sf lun 22h10)

CINémABELLECOmBE

61 rue d’Inkerman - Lyon 6e - 04 78 52 40 31SOFIAV.O. Mer 20h30GUYVen, sam 20h30 - dim 17h30MA FILLEDim 15hCARTE BLANCHE AU CINémADOCUmENTAIRE POLONAISCOURTS-MÉTRAGESMar 19hCINé-COLLECTIONBAGDAD CAFÉV.O. Sam 16h30

CINémA COmœDIA13 avenue Berthelot - Lyon 7e - 04 26 99 45 00

AVANT-PREmIèRES :Seule à mon mariage, vo : dim11h15

Dans la terrible jungle : ven20h*L’Amour debout : sam 16hUn violent désir de bonheur :sam 18h*Cassandro, the Exotico!, vo : sam20h30Bad Bad winter, vo : dim 16hNous les coyotes, vo : dim 18h*En liberté ! : mar 20h*CINÉ-BRUNCHV.O. Dim 10h45THELMA ET LOUISEV.O. Dim 18hNOS BATAILLES11h10 - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h15 (sfven, lun, mar 21h10)AMIN13h30 - 15h25 - 19h25 - 21h20 + mar11h10CHRIS THE SWISSV.O. 17h15 sf dim - 21h sf dim, mar + dim21h10

LA CHASSE À L’OURSMer 10h45, 14h - sam, dim 10h45LES FRÈRES SISTERSV.O. 11h10 - 13h30 - 15h55 - 18h20 - 20h50I FEEL GOOD11h15 - 13h55 (sf dim 13h) - 16h10 (sf dim15h10) - 18h30 (sf dim 17h20) - 20h40 (sfdim 19h40)LIBRE13h25 sf dim - 17h20 + lun, mar* 20hRAFIKIV.O. 11h15 sf dim - 15h30 - 19h05 (sf dim19h25) + dim 13h30UN PEUPLE ET SON ROI10h55 - 13h50 (sf sam 13h30) - 16h20 -18h45 - 21h10 (sf ven, lun 20h30)MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES11h sf dim - 13h30 (sf dim 13h20) - 15h45(sf dim 15h35) - 18h05 (sf dim 17h50) -20h25 sf ven, lun, dim + dim 20hPREMIÈRE ANNÉE11h10 - 13h30 - 15h30 - 17h30 - 19h30 (sfdim 20h30)

LA NONNE(int - 12 ans)11h - 13h25 - 15h35 - 17h30 - 18h - 22h30+ sam 19h20LA NONNEV.O. (int - 12 ans)20h10 sf sam, lunLES FRÈRES SISTERSV.O. 10h40 sf dim - 14h sf jeu - 16h50 sf sam -19h (sf sam 19h10) - 22h05 sf sam, lun,mar + sam 21h35, mar 21h30PREMIÈRE ANNÉE11h15 sf sam, dim - 13h05 - 16h10 - 18h15- 20h sf sam, mar - 22h30 + sam 20h05SAM LE POMPIER - LES FEUX DELA RAMPESam, dim 11hUN PEUPLE ET SON ROI13h30 - 16h30 - 19h15 sf sam - 21h50A STAR IS BORN13h40A STAR IS BORNV.O. 10h50 - 16h15 (sf sam 16h35) - 19h10 -22hTHE LITTLE STRANGERV.O. 11h05

PATHé VAISE

43 rue des Docks - Lyon 9e - 0 892 69 66 96AVANT-PREmIèRES :Dilili à Paris : dim 14hVenom, vo : mar 20hVoyez comme on danse : mar20hYéti & Compagnie : dim 11hSUI DHAAGAV.O. Dim 18h15UN PEUPLE ET SON ROI10h15 - 14h15 sf sam - 16h50 - 19h25SAM LE POMPIER - LES FEUX DELA RAMPESam, dim 11h16 LEVERS DE SOLEIL11h sf mer, sam, dim - 19h - 21h30A STAR IS BORN10h45 sf (jeu, sam, lun 10h30)- 11h25 sfdim - 14h (sf mar 13h50) - 16h50 - 19h40sf mer, mar - 22h15 sf mar + mer 15h25,21h, jeu, lun 15h25, 18h20, ven 15h25,dim, sam 15h50, mar 15h20, 18h10A STAR IS BORNV.O. Mer 19h40 - ven, dim, mar 21h

8.9

ALAD’210h30 (sf jeu, lun 10h45) - 11h30 - 13h10(sf jeu, lun 13h05, sam 13h30) - 15h30 -16h40 sf mer, ven, dim - 17h50 - 20h15 -22h35 (sf mar 22h30) + mer, ven, dim14h, 16h20, 18h40, jeu, lun 14h20, 21h15,sam 18h55, 21h15, mar 14h30FRÈRES ENNEMIS 10h45 - 12h45 - 14h55 - 17h20 - 19h45 -22h15BLACKKKLANSMAN - J’AI INFILTRÉLE KU KLUX KLAN10h30 sf mer, sam, dim - 13h35 sf mer,sam, dim - 16h25 (sf sam 16h10) - 19h40sf jeu, lun, mar - 22h15BLACKKKLANSMAN - J’AI INFILTRÉLE KU KLUX KLANV.O. Jeu, lun 19h40EN EAUX TROUBLES(int - 12 ans)22h30 (sf mar 22h35)EQUALIZER 2(int - 12 ans)22h30 (sf mar 22h15)HÔTEL TRANSYLVANIE 3 : DESVACANCES MONSTRUEUSESMer 11h15, 14h15 - sam 11h15, 14h - dim11h15I FEEL GOOD10h15 - 13h10 - 15h25 - 17h40 - 19h55 -22h05L’OMBRE D’EMILY11h sf sam, dim - 12h30 - 15h - 17h30 -20h sf mer - 22h30L’OMBRE D’EMILYV.O. Mer 20hLA NONNE(int - 12 ans)11h30 - 13h55 sf dim - 16h05 sf mar -18h15 (sf mar 18h30) - 20h30 (sf mar20h35) - 22h45LA PROPHÉTIE DE L’HORLOGE10h45 - 13h - 15h - 17h20 - 19h15 - 21h35LE VENT TOURNE10h15LES FRÈRES SISTERS10h15 sf sam, dim - 14h30 - 17h10 -19h40 sf ven, dim, mar - 22hLES FRÈRES SISTERSV.O. Ven, dim, mar 19h40LES INDESTRUCTIBLES 2 Mer, dim 11h, 14h10 - sam 11h, 14h20MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES12h35 sf sam - 14h20 sf mer, sam, dim -16h40 sf samMISSION IMPOSSIBLE - FALLOUT19h sf sam, dim, mar + dim 21h15, mar21h45

PREMIÈRE ANNÉE13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h - 22h sf sam,dimMISS DAISY ET SON CHAUFFEURV.O. Dim 13h55

UGC ASTORIA31 cours Vitton - Lyon 6e

AVANT-PREmIèRES :Voyez comme on danse : dim19h35Dilili à Paris : dim 15h30MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES11h - 13h10 - 15h25 (sf dim 15h30) -17h40 - 19h55 sf jeu, dim - 22h05 (sf jeu22h10, dim 22h) + dim 19h50PREMIÈRE ANNÉE11h sf mer, sam, dim - 13h50 (sf dim13h30) - 15h50 sf dim - 17h50 (sf dim17h40) - 19h50 f dim - 21h50LES FRÈRES SISTERSV.O. 11h - 13h40 - 16h15 - 19h10 - 21h40LES INDESTRUCTIBLES 2 Mer, sam, dim 11hUN PEUPLE ET SON ROI11h - 14h - 16h30 - 19h20 - 21h50DIAMANTS SUR CANAPÉV.O. Jeu 19h50AMIN11h - 13h30 - 15h30 - 17h30 (sf dim17h35) - 19h30 (sf dim 19h50) - 21h30 (sfdim 21h50)

UGC CINé-CITéINTERNATIONALE

80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6e - 01 46 37 2824

AVANT-PREmIèRES :Dilili à Paris : dim 15h50Venom, vo : mar 19h50Voyez comme on danse : mar20h05PHOTO DE FAMILLE13h30 sf mer, sam, dim - 15h45 - 17h55 -20h05 - 22h15 sf lun + ven, lun, mar 11hA STAR IS BORNV.O. 10h45 - 13h30 - 16h15 - 19h - 21h45ALAD’210h50 - 13h30 - 15h40 - 17h55 - 20h05 -22h15BLINDSPOTTINGV.O. 10h50 - 13h40 - 15h45 - 17h55 - 20h05 -22h15

LA SAVEUR DES RAMENV.O. 11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22hMADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES10h50 - 13h50 - 16h40 - 19h30 - 22h05BLACKKKLANSMAN - J’AI INFILTRÉLE KU KLUX KLANV.O. 10h40 sf mer, sam, dim - 13h25 sf mer,sam dim - 16h10 - 19h sf lun - 21h45CLIMAX(int - 16 ans)22h15HÔTEL TRANSYLVANIE 3 : DESVACANCES MONSTRUEUSESMer, sam, dim 13h30L’OMBRE D’EMILYV.O. 11h - 14h05 - 17h - 19h30 - 22hLA NONNEV.O. (int - 12 ans)10h45 - 13h30 sf mer, sam, dim - 15h35 -20h - 22h10 sf lunLA PROPHÉTIE DE L’HORLOGE10h50 - 13h20 - 15h30 - 17h40LA PROPHÉTIE DE L’HORLOGEV.O. 19h50 - 22h10LE VENT TOURNE11h - 13h30 - 16h sf dim - 17h55LEAVE NO TRACEV.O. 13h - 15h15 - 19h55 sf mar + ven, lun, mar17h35LES FRÈRES SISTERSV.O. 11h - 14h - 16h35 - 19h20 - 21h55LES INDESTRUCTIBLES 2 Mer, sam, dim 10h55, 13h40, 17h35OKKO ET LES FANTÔMESMer, sam, dim 10h55PREMIÈRE ANNÉE10h50 sf mer, sam, dim - 13h40 (sf lun14h) - 15h45 sf lun - 17h55 - 20h sf jeu -22h10THE GUILTYV.O. 19h50 sf mar - 22h15 sf jeuTHE LITTLE STRANGERV.O. 10h40 - 17h40UN NOUVEAU JOUR SUR TERREMer, sam, dim 10h55, 13h35

UGC CINé-CITéCONfLUENCE

121 cours Charlemagne - Lyon 2e - 01 46 37 28 24AVANT-PREmIèRES :Venom, vo : mar 20h

Voyez comme on danse : mar20h15RBG, vo : ven 20hDilili à Paris : dim 16h15mauvaises herbes : lun 19h45*Les Chatouilles : jeu 20h*A STAR IS BORNV.O. 10h35 - 13h20 - 16h10 - 19h - 20h30 -21h50RAFIKIV.O. 18h05 sf jeu - 22h25 + jeu 15h50, ven,lun, mar 11h, 14h15, 16h10ALAD’210h35 - 11h30 - 12h45 - 13h45 - 14h55 -15h55 - 17h05 - 18h05 - 19h15 - 20h15 -21h25 - 22h25NOS BATAILLES11h - 13h40 - 15h55 - 18h05 - 20h15 -22h25FRÈRES ENNEMIS 10h35 - 12h55 - 15h15 - 17h35 - 19h55 -22h15I FEEL GOOD10h55 - 13h20 - 15h35 - 17h50 - 20h10 -22h25LA NONNEV.O. (int - 12 ans)11h10 sf lun, mar - 13h30 (sf mar 13h) -15h40 (sf mar 15h10) - 17h50 (sf mar17h20) - 20h - 22h10 sf mar + mar 10h50LA PROPHÉTIE DE L’HORLOGEMer, sam, dim 10h40, 13h25, 15h35LA PROPHÉTIE DE L’HORLOGEV.O. 13h25 sf mer, sam, dim - 17h45 - 20h05 sfmar - 22h20 sf jeu + jeu 10h40, ven, lun10h40, 15h35, mar 15h35LES FRÈRES SISTERSV.O. 10h50 - 13h50 - 16h35 - 19h20 - 22h05 sfjeuLES INDESTRUCTIBLES 2 Mer, sam 10h40, 14h, 16h30, 20h - ven,lun 20h - dim 10h40, 13h45, 20hHÔTEL TRANSYLVANIE 3 : DESVACANCES MONSTRUEUSESMer, sam, dim 11h, 13h50, 15h55UN PEUPLE ET SON ROI11h - 14h - 16h30 sf jeu - 19h30 sf jeu,ven, lun - 22h10 sf ven + ven 19h55LES VIEUX FOURNEAUXJeu 18h - ven 15h55, 18h - lun 10h55,13h50, 15h55, 18h - mar 10h55, 15h30PREMIÈRE ANNÉE11h sf jeu, mar - 14h (sf jeu 13h20, ven13h45, mar 13h30) - 16h05 sf jeu, ven,mar - 18h05 (sf jeu 17h25, ven 17h50, mar17h35) - 20h05 sf jeu, ven, mar - 22h25 sfjeu + jeu 15h25, 19h45, ven 15h50

BLACKKKLANSMAN J’AI INFILTRÉ LE KU KLUX KLANV.O. 10h40 - 13h30 - 16h20 - 19h05 sf jeu -21h50 sf lun

DéPêCHENUIT DU DROIT À l’Université JeanMoulin Lyon 3(Manufacture desTabacs) le jeudi 4octobreJeudi 4 octobre de 19h à 1h,la Faculté de droit vous ledonne (le droit) de passer lasoirée en ses murs. Pourassister à d’édifiantesconférences sur, par exemple,la Justice et les médias (avecnotamment Me Éric Dupond-Moretti et Me Antoine Vey).Mais aussi le procès fictif deSeverus Rogue dans HarryPotter (alors, à votre avis, a-t-il droit aux circonstancesatténuantes du fait d’unecréation capillaire humiliante?), ainsi que de projections.Jean Libon et Yves Hinantviendront présenter Ni juge,ni soumise, le documentairequ’ils ont consacré à AnneGruwez (en sa présence), etun montage autour de Lajustice au cinéma complèterala rencontre. Et l’entrée est,comme vous, libre.

DR

GRATUIT

ET SANS

INSCRIPTION

10CINÉMA PB N°931 Du 03.10 Au 09.10.2018

UPGRADE11h - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h -22h10SEARCHING - PORTÉE DISPARUE17h20 - 22h05EQUALIZER 2(int - 12 ans)19h30 - 21h55L’OMBRE D’EMILY11h10 - 13h50 - 16h15 - 19h30 - 21h55LES DEGUNS11h05 - 14h05 - 16h05 - 18h05 - 20h05MISSION IMPOSSIBLE - FALLOUT20h15 sf marBLACKKKLANSMAN - J’AI INFILTRÉLE KU KLUX KLAN10h55 sf mer, sam, dim - 13h35 - 16h15 -19h - 21h40

LES ALIzéS214 avenue Franklin Roosevelt - Bron - 04 78 41 05

55BAGDAD CAFÉV.O. Lun 20h**NOS BATAILLESMer 16h30, 20h45 - jeu 16h, 20h30 - ven14h, 18h15, 20h30 - sam 14h, 18h, 20h30- dim 16h30, 18h30 - lun, mar 18h, 20h30UN PEUPLE ET SON ROIMer 14h, 18h - jeu, ven 18h, 20h30 - sam16h - dim 14h - mar 20h30LEAVE NO TRACEV.O. Mer, sam 18h30, 20h30 - jeu, dim 16h,18h15 - ven 14h, 16h - lun 17h30 - mar18hUN NOUVEAU JOUR SUR TERREV.O. Mer, sam 14h, 16h - ven 16h15 - dim 14h

CINémA ALPHA24 avenue Lamartine - Charbonnières-les-Bains - 04

78 87 64 65UN PEUPLE ET SON ROIMer 18h30, 20h45 - jeu 14h30, 18h15,20h45 - dim 15h30, 18h, 20h30

LES AmPHIS12 rue Pierre Cot - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 17 29CAPITAINE MORTEN ET LA REINEDES ARAIGNÉES Mer 14h30 - sam 15h - dim 16hPHOTO DE FAMILLEMer 20h - ven 18h - sam 17h - dim 14hSHÉHÉRAZADEMer, dim 18h - ven 20h - sam 19h

CINémA AqUEDUC59 chemin de la Liasse - Dardilly - 04 78 35 98 03PREMIÈRE ANNÉEMer 20h30

CINémA CALUIRE36 avenue du Général-de-Gaulle - Caluire-et-Cuire -

04 78 98 89 92MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRESMer 14h30, 20h30 - jeu 14h30 - ven14h30, 18h, 20h30 - sam 20h30FORTUNASam 14h30, 16h30, 18h30 - dim 14h30,17h - lun 20h30 - mar 14h30, 20h30

CINémA CGRBRIGNAIS

Rue de l’Industrie - Brignais - 08 92 68 85 88AVANT-PREmIèRES :Sauver ou périr : sam 19h45Halloween, int - 12 ans : ven 20hJean-Christophe & winnie : mer16hVoyez comme on danse : mar20hYéti & Compagnie : dim 11hThe Predator, 3D, int - 12 ans :jeu 22h30Venom, 3D : lun 19h45LES DEGUNS11h sf mer, sam, dim - 14h10 - 16h10 -18h15 - 20h20 - 22h25 + ven, sam 00h20LES FRÈRES SISTERS11h - 14h - 16h40 - 19h45 - 22h15EN EAUX TROUBLES(int - 12 ans)20h sf mar - 22h30FRÈRES ENNEMIS 11h - 13h30 - 15h50 - 20h10 - 22h30HÔTEL TRANSYLVANIE 3 : DESVACANCES MONSTRUEUSESMer, sam, dim 11h, 13h40, 15h50I FEEL GOOD11h - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20hL’AMOUR EST UNE FÊTE11h sf ven - 16h55 + jeu, lun, mar 14hLA NONNE(int - 12 ans)11h - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h - 22h10+ ven, sam 00h15LA PROPHÉTIE DE L’HORLOGE11h - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h -22h10 + ven, sam 00h20LE POULAIN18h05LE VENT TOURNE11h - 14h (sf mer, sam, dim 13h10) - 16h sfmer, sam, dim - 19h20LES INDESTRUCTIBLES 2 Mer, sam, dim 11h, 13h50, 16h20LES VIEUX FOURNEAUX11h - 18hL’OMBRE D’EMILY11h - 14h - 16h40 sf mer, sam, dim -19h40 sf ven - 22h10

CONNAISSANCE DU MONDE :TRANSSIBERIEN 2 Ven 14h, 20hMISSION IMPOSSIBLE - FALLOUT13h40 sf mer, sam, dim - 16h30 sf ven -19h30 - 22h20 sf jeu + jeu 11hPEPPERMINT(int - 12 ans)22h30 + ven, sam 00h25PHOTO DE FAMILLE11hPREMIÈRE ANNÉE11h sf mer, sam, dim - 13h45 - 15h45 -17h45 - 19h50 - 22h sf ven + sam 00h10UPGRADE13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h - 22h15 +ven, sam 00h20VAURIEN22h20 + ven, sam 00h1516 LEVERS DE SOLEIL13h50 - 16h30 sf mer + mer 19h45A STAR IS BORN10h50 - 11h sf jeu, dim, mar - 13h50 -16h40 - 19h30 - 22h15 + dim, mar 19h40ALAD’211h - 14h - 16h - 18h - 20h10 - 21h15 -22h15 + mer, dim 15h, ven 23h15, 00h15,sam 15h, 23h15, 00h15

CINémA GéRARDPHILIPE

12 avenue Jean Cagne - Vénissieux - 04 78 70 4047

ALAD’2Mer, jeu, lun 14h30, 20h30 - ven, sam14h30, 16h30, 20h30 - dim 14h30, 16h30- mar 14h30, 18h30, 20h30LA PROPHÉTIE DE L’HORLOGEMer 16h30, 18h30, 20h30 - jeu, sam18h30, 20h30 - ven 16h30, 18h30 - dim,lun 18h30 - mar 14h30, 20h30UN PEUPLE ET SON ROIMer, ven, sam 14h15, 16h15, 20h30 - jeu14h30, 18h - dim 14h15, 16h15 - lun, mar14h30, 18h15LE POULAINMer, sam, dim 16h30 - jeu, ven, mar20h30 - lun 14h30SHÉHÉRAZADEMer, ven, sam, dim 18h30 - lun 20h30VAURIENMer, ven, sam, dim 14h30, 18h30 - jeu,mar 18h30 - lun 18h30, 20h30LA FIANCÉE DU PIRATEJeu 14h15

CINémA mOURGUET15 rue Deshay - Sainte-Foy-lès-Lyon - 04 78 59 01

46AMINMer 14h30, 20h - jeu, lun 14h30, 17h - ven17h30, 20h30 - sam 14h30, 17h30 - dim,mar 17h, 20hUN PEUPLE ET SON ROIMer, mar 14h30, 17h - jeu 20h - ven 17h30- sam 14h30 - dim 14h30, 20h - lun 17hI FEEL GOODMer, mar 20h - jeu, dim 17h - ven, lun14h30 - sam 20h30LES FRÈRES SISTERSMer 17h - jeu 20h - ven 20h30 - dim14h30LES FRÈRES SISTERSV.O. Jeu 14h30 - sam 17h30 - lun 20hL’EMPIRE DE LA PERFECTIONSam 20h*BAGDAD CAFÉV.O. Lun 20h**

CINémA mEYzIEU27 rue Louis Saulnier - Meyzieu - 04 72 69 82 78

AVANT-PREmIèRE :Venom : mar 20h30UN PEUPLE ET SON ROIMer 15h - ven 20h30 - sam 18h, 21h - dim,mar 15h, 18h, 20h30 - lun 18h, 20h30ALAD’2Mer 15h, 20h30 - jeu, ven 18h, 20h30 -sam 15h, 18h, 21h - dim 11h, 15h, 18h - lun,mar 20h30LES FRÈRES SISTERSMer, mar 15h - jeu, ven, lun 18h - sam 15h,21h - dim 20h30LES FRÈRES SISTERSV.O. Jeu, lun 20h30L’OMBRE D’EMILYMer 20h30 - jeu 18h - ven 18h, 20h30 -sam 15h - dim 11h, 15h - mar 15h, 18hL’AMOUR EST UNE FÊTEMer, jeu 20h30 - sam, lun, mar 18h - dim11h, 18h, 20h30

CINémA RILLIEUx81b avenue de l’Europe - Rillieux-la-Pape - 04 74 98

24 11ALAD’2Mer 14h30, 16h30, 18h30, 20h30 - jeu20h30 - ven 16h30, 18h30, 20h45 - sam14h30, 16h30, 18h30, 20h45 - dim 14h30,16h30, 18h30 - lun 16h, 19h - mar 16h,18h, 20h30LES DEGUNSMer, dim 14h30, 16h30 - ven 20h45 - sam16h30, 18h30UN PEUPLE ET SON ROIMer 18h30 - jeu 20h30 - ven, dim 16h30,18h30 - sam 16h30, 20h45 - lun 16h, 19h- mar 16h, 20h30PREMIÈRE ANNÉEMer, sam, dim 14h30 - jeu 18h - ven14h30, 20h45 - lun 14h, 16h - mar 18h,20h30

L’AMOUR EST UNE FÊTEMer 18h30, 20h30 - jeu 18h - ven 14h30,16h30 - sam 18h30, 20h45 - dim 18h30 -lun 19h - mar 14h, 16hSHÉHÉRAZADEMer 16h30 - jeu 20h30 - ven 18h30 - sam14h30 - mar 14hLIBREMer 20h30 - jeu, mar 18h - ven 14h30 -lun 14hLA VILLALun 14hBAGDAD CAFÉV.O. Mar 14h

CINémA LETOBOGGAN

14 avenue Jean Macé - Décines-Charpieu - 04 72 9330 00

OKKO ET LES FANTÔMESMer 14h - sam 14h15SHÉHÉRAZADEMer 16h - jeu 20h30 - sam 16h15MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRESMer, ven 18h15 - sam 20h30 - dim 14hPREMIÈRE ANNÉEMer, ven 20h30 - jeu 14h - dim 16h15 -mar 18h30SUGARLANDJeu 18hTHELMA ET LOUISEV.O. Dim 18h**BAGDAD CAFÉV.O. Sam 18h30ISLANDE, AU GRÉ DES VENTSMar 14h30, 20h30 *

éCULLY CINémA21 avenue E. Aynard - Écully - 04 78 33 64 33

LE POULAINLun 14hPHOTO DE FAMILLEVen 18h30, 20h45 - sam 14h30 - dim17h30LE PAPE FRANÇOIS : UN HOMMEDE PAROLEVen 14h30 - sam 18h30PREMIÈRE ANNÉEVen 16h30 - sam 20h30 - dim 19h30OKKO ET LES FANTÔMESSam 16h30

LE LEm62 avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune -

04 78 34 54 20I FEEL GOODMer, sam 14h30, 21h - jeu 18h45 - ven18h15 - dim 16h45 - lun 21hMADEMOISELLE DE JONCQUIÈRESMer, lun 18h45 - jeu 21h - sam 16h45 -dim 14h30LE PAPE FRANÇOIS : UN HOMMEDE PAROLEV.O. Sam 18h45LE PAPE FRANÇOIS : UN HOMMEDE PAROLEMer 16h45 - dim 19hFUTUR D’ESPOIRVen 20h30***

CINémA mAISONDU PEUPLE

4 place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 03 84 41 04 15A LA RECHERCHE DES FEMMESCHEFSMar 19h30SOFIAMer 20h - jeu, sam 16h - ven, dim 18hGUYMer, jeu, sam 18h - ven, dim, mar 20hPHOTO DE FAMILLEMer, ven, dim 16h - jeu, sam 20h - mar18h

LE mELIèS67 chemin de Vassieux - Caluire-et-Cuire - 04 72 27

02 07PREMIÈRE ANNÉEMer, ven 19h - sam 21h - dim 17h - lun20h30VAURIENJeu 20h30* - sam, dim 19hLE PAPE FRANÇOIS : UN HOMMEDE PAROLEV.O. Mer 21hLE PAPE FRANÇOIS : UN HOMMEDE PAROLEVen 21h - dim 14h30

PATHé CARRé DESOIE

2 rue Jacquard - Vaulx-en-Velin - 0 892 69 66 96AVANT-PREmIèRE :Venom, 3D, ImAx : mar 20hA STAR IS BORN10h15 sf jeu - 13h15 - 16h15 - 19h10 sf jeu,lun - 22h05A STAR IS BORNV.O. Jeu, lun 19h10ALAD’210h15 sf jeu - 10h40 sf jeu - 12h35 (sf jeu12h45) - 13h - 14h55 (sf jeu 15h10) -15h25 - 17h15 (sf jeu 17h30) - 19h15 -20h10 - 21h45 - 22h30FRÈRES ENNEMIS 11h sf jeu - 13h30 - 16h - 18h30 (sf mar19h15) - 21h15 (sf mar 21h30)

UPGRADE10h15 sf jeu - 12h30 (sf jeu 13h) - 14h45(sf jeu 15h15) - 17h15 (sf jeu 17h30, sam17h) - 19h30 (sf jeu 19h45) - 21h45 (sf jeu22h, sam 22h15) BLACKKKLANSMAN - J’AI INFILTRÉLE KU KLUX KLAN13h05 sf mer, sam, dim - 16h sf mer, sam,dim - 18h50 sf sam, mar - 22h05 + ven,lun, mar 10h15EN EAUX TROUBLES(int - 12 ans)11h15 sf jeu - 16h30 sf samEN EAUX TROUBLES3D (int - 12 ans)13h45LES FRÈRES SISTERS11h sf jeu - 14h - 16h45 - 19h30HÔTEL TRANSYLVANIE 3 : DESVACANCES MONSTRUEUSESMer 10h30, 12h45, 15h - sam, dim 10h45,12h45, 15hL’OMBRE D’EMILY11h sf jeu - 13h40 - 16h15 - 19h - 21h40LA NONNE(int - 12 ans)10h15 sf jeu - 12h30 sf jeu - 14h45 - 17h -19h15 - 19h45 (sf jeu 20h) - 21h30 -22h15LA NONNEIMAX (int - 12 ans)10h45 sf jeu - 13h - 15h15 - 17h30 - 19h45sf mar - 22h (sf mar 22h30)LA PROPHÉTIE DE L’HORLOGE10h45 sf jeu - 13h10 - 15h30 - 17h50 -20h10 - 22h30LES DEGUNS10h45 sf jeu, sam, dim - 12h55 - 19h55 -22h15 sf sam, dimLES INDESTRUCTIBLES 2 Mer, sam, dim 10h45, 13h30, 16h15PEPPERMINT(int - 12 ans)17h30 (sf jeu 17h45) - 20h (sf jeu 20h15) -22h30 + jeu 13h, 15h15, ven, lun, mar10h15, 12h40, 15hPREMIÈRE ANNÉE10h30 sf jeu - 12h45 - 15h - 17h15 - 19h30- 21h45SAM LE POMPIER - LES FEUX DELA RAMPESam, dim 11hSEARCHING - PORTÉE DISPARUE15h05 + dim 22h15SHÉHÉRAZADE17h25 - 22h15

SALLE JEANCARmET

Boulevard du Pilat - Mornant - 04 78 44 05 17MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRESMer 15h - jeu, ven 20h30 - sam 15h30 -dim 17hL’AMOUR EST UNE FÊTEMer, sam 20h30 - jeu, ven 18hLE TEMPS DES FÔRETSMer, sam 18h - dim 19h30

LE SCéNARIOPlace Charles Ottina - Saint-Priest - 04 72 23 60 40ALAD’2Mer 10h, 14h, 16h, 20h30 - jeu 14h, 18h15- ven 16h15, 20h30 - sam 14h, 18h, 20h30- dim 14h, 16h, 18h - lun 14h, 16h - mar14h15, 20h30LA PROPHÉTIE DE L’HORLOGEMer 10h, 16h30, 20h40 - jeu, lun, mar 18h- ven 20h30 - sam 18h, 20h30 - dim16h15, 18h15L’OMBRE D’EMILYMer, sam 18h - jeu 12h, 20h - ven 18h15 -dim 14h, 20h - lun 18h, 20h30 - mar 12h,16h15LES FRÈRES SISTERSMer 18h30 - jeu 16h, 20h15 - ven, sam 14h- dim 20h30 - lun 12h, 16h - mar 16hVAURIENMer, mar 12h - jeu 16h - ven 18h15 - lun14h15MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRESMer 12h - jeu, mar 14h - ven 14h, 16h15 -sam 16h15 - lun 12h, 20h30PARVANA, UNE ENFANCE ENAFGHANISTANMer 14h

LE zOLA117 cours Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 93 42 65LEAVE NO TRACEV.O. Mer, sam 20h30 - jeu, ven, dim, mar 18hPHOTO DE FAMILLEMer 16h30 - ven 20h30 - sam 18h30 -dim 14hTHUNDER ROADV.O. Mer 18h30 - jeu, dim 20h30 - sam 16h30UN NOUVEAU JOUR SUR TERREMer, sam 14h30 - dim, lun 16hTHELMA ET LOUISEV.O. Lun 18h15OUTSIDE THE BORDER BOXMar 20h30*

LE COMEDIENMETAMORPHOSE

La Onzième

DU 9 AU 17 OCTOBRE 2018

Réservations 04 78 37 98 17www.theatre-des-marronniers.com

À vos cerveaux !

Du samedi 6 octobre au samedi 1er décembre

Médiathèque Lucie Aubrac et bibliothèques de quartier

Programme sur : bm-venissieux.fr

2/4 av. Marcel Houël - Tél. 04 72 21 45 54

Entrée libre. Dans le cadre de la Fête de la Science

UGC PART-DIEUCC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3e

AVANT-PREmIèRES :Venom : mar 20h15Voyez comme on danse : mar20h10Yéti & Compagnie : dim 11h10DARKEST MINDS : REBELLIONMer, sam, dim 18h - jeu, ven, lun, mar11h05, 13h40, 15h50, 18hEN EAUX TROUBLES(int - 12 ans)11h05 - 13h50 - 19h30HARRY POTTER À L’ÉCOLE DESSORCIERSMer, sam, dim 10h55HÔTEL TRANSYLVANIE 3 : DESVACANCES MONSTRUEUSESMer, sam, dim 11h, 13h50, 15h55LA PROPHÉTIE DE L’HORLOGE11h10 - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h -22h10LES FRÈRES SISTERS16h15 - 21h50LES INDESTRUCTIBLES 2 11h05 - 13h50 - 16h15 - 19h40 sf marNEUILLY SA MÈRE, SA MÈRE11h sf dim - 13h - 22h05PEPPERMINT(int - 12 ans)10h50 - 15h10PREMIÈRE ANNÉE11h - 14h05 - 16h05 - 18h05 - 20h05 -22h05A STAR IS BORN11h - 13h40 - 16h20 - 19h - 21h40ALAD’211h15 - 13h - 13h55 - 15h05 - 16h - 17h10 -18h05 - 19h15 - 20h10 - 21h20 - 22h15FRÈRES ENNEMIS 10h50 - 13h05 - 15h20 - 17h35 - 19h50 -22h05

* En présence de l’équipe ** Suivie d’un débatRETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DES PROGRAMMES ET DES ARTICLES SUR PETIT-BULLETIN.FR

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CHAPELLE DE LA TRINITÉ - lyon

LOC : FNAC - FNACSPECTACLES .COM - D IG I T ICK - L E SGRANDSCONCERTS .COM

26 OCT/20H30

29 , RUE DE LA BOURSE

L (RAPHAËLE LANNADÈRE)

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STUART A.STAPLES

27 OCT/20H30

28 OCT/19H

YAEL NAIM& LES MÉTABOLES

LE PETIT BULLETIN FESTIVAL #3 / SUPPLÉMENT

Un an après sa première édition, et une escapade printanière du côté des Subsistances, le Petit Bulletin festival troisièmedu nom réinvestit, toujours en collaboration avec Les Grands Concerts, le cadre pas comme les autres de la Chapelle de laTrinité. C'est dans ce lieu on ne peut mieux adapté à la version automnale du festival que vont se dérouler trois concerts

chacun à sa manière exceptionnel, par des artistes qui ne le sont pas moins : L, également connue sous le nom de Raphaële Lannadère, et sa chanson française forte et fragile à la fois, qui viendra présenter son dernier album, Chansons, revisité pour deux violoncelles ; Stuart A. Staples, leader des Tindersticks à la voix de stentor pour un concert exclusif en compagnie de quelques amis musiciens et Yael Naim entourée d'un chœur particulièrement volatile : les Métaboles.

Trois moments uniques dans un lieu unique, les 26, 27 et 28 octobre prochains. Bon festival !

VENDREDI 26 OCTOBRE - 20H30

L« La chanson est une affaire de sensation »

Estampillée « futur de la chanson française » en 2011 avec son album Initiale, L a su négocier les changements de direction, et même d'identité, sans jamais se trahir. Revenant avec son troisième album, Chansons, à une forme

de simplicité dont le charme néo-classique viendra hanter la Chapelle de la Trinité le temps d'un concert. PROPOS RECUEILLIS PAR STÉPHANE DUCHÊNE

Vous dites avoir toujours chanté, que c'était chezvous un genre de cérémonie familiale ? Pouvez-vousnous parler de votre premier contact avec lamusique ?L : Ça remonte à loin. Mes parents ne sont pas musiciens à proprement parler mais il y a toujours eubeaucoup de musique à la maison, ils adoraient ça l'unet l'autre. À la maison on écoutait les Beatles, Otis Redding, Barbara, Mozart, c'était très éclectique. Je mesuis mise à chanter toute petite, je n'ai pas de souvenirde moi sans chanter. À l'époque, je faisais déjà des spectacles devant tout le monde à longueur de temps.

Entre chanter pour sa famille et monter sur scène, ily a un pas, comment vous êtes-vous retrouvée à enfaire non seulement une activité sérieuse mais surtout un métier ?À vingt ans je pensais encore que j'allais faire des étudeset j'ai commencé à faire de plus en plus de musique, àrencontrer des musiciens qui sont devenus des compa-gnons de route comme Babx que j'ai rencontré quandj'avais 19 ans. Là j'ai su assez vite que je ne voulais pasfaire autre chose. Après, il y a eu dix ans pendant les-quels j'ai commencé à écrire, à faire des petits concertsdans des bars et je ne savais pas trop comment on faisaittout ça. Mais au fur et à mesure, ça a fini par se faire.

Vous aviez une formation musicale ou vous avezsurtout appris sur le tas ?J'ai fréquenté pendant plusieurs années une école dechant assez géniale, les Globetrotters avec Martina A.Catella, une ethnomusicologue dont l'enseignementétait fantastique. Ce n'était pas très orthodoxe mais enrevanche très précis et très exigeant.

En 2011, sortait votre premier album, Initiale.D'emblée la presse vous a encensée, Télérama vous mettantà sa Une affirmant : « La chanson française c'est L » ; DidierVarrod de France Inter déclarant qu'il y aurait un avant etun après L. On vous comparait à Barbara en soulignant laforce de vos textes. Aussi agréable que ce puisse être, celan'a-t-il pas été quelque peu violent ? Violent non, parce que c'est quand même très chouette. Dieumerci, j'avais déjà baroudé pendant pas mal de temps avant etla plupart des chansons qui sont sur le premier album existaientdéjà sur un petit six-titres que j'avais sorti en 2008. Ça m'a per-mis d'avoir de la distance, de me dire à la fois quand tout allait bien et quand c'était un peu plus dur qu'il ne fallait pass'énerver.

Y a t-il eu pour vous même, pour reprendre la formule deDidier Varrod « un avant et un après » cet accueil quasi unanime ?Oui, parce que depuis, je vis clairement de mon métier, ce quiest quand même très chouette. Après le premier album, on afait une tournée de 150 dates, c'est énorme, même si à l'époqueje ne me rendais pas compte à quel point c'était extraordinaire.

Dans ce contexte, cela a-t-il été compliqué de se remettre àl'écriture ?

Pas du tout. En revanche, j'ai eu envie d'aller voir ailleurs, d'expérimenter autre chose parce que j'avais envie de m'amuser.Le deuxième album est à cet égard plus électro, et m'a permisde m'échapper de tout ça parce que je ne savais pas très bienquoi en faire. Notamment la référence à Barbara, qui me plaîtbeaucoup parce que je l'adore, mais à force j'avais vraimentenvie qu'on me parle d'autre chose.

Est-ce pour cette raison que vous avez choisi à ce moment-là, en 2015, de sortir ce deuxième album sousvotre vrai nom, Raphaële Lannadère ?Oui, mais c'était aussi un choix de ma maison de disque et jecrois que je n'y ai pas assez réfléchi. Car finalement mon “L”,quand je fais des chansons, il me va bien. C'est pour ça que jel'ai repris pour le troisième album. Il me manquait.

Ce changement de nom au moment du deuxième album,accompagné de ce virage esthétique, n'a-t-il pas un peu dérouté le public et la presse, brouillé les pistes en quelquesorte ?Si certainement. Pour les médias ç'a clairement été le cas. Maisça n'a pas brouillé mes pistes à moi donc ça n'était pas trèsgrave. Au contraire, j'ai trouvé tellement de choses dans cechangement... Par exemple, je suis devenue très heureuse sur

scène à partir de cet album, ce qui n'était pas forcémentle cas sur le premier. Parce que j'y ai trouvé de la liberté.Que ce deuxième album marche ou pas, ou moins bienque le premier, finalement ce n'était pas si important.J'étais bien avec ce que je faisais.

Pour le troisième, Chansons, sorti cette année, vousavez repris, comme on le disait, le nom de L et êtesrevenue esthétiquement vers quelque chose qui serapproche un peu plus du premier mais dans uneapproche néo-classique avec une grande placelaissée à un quatuor à cordes... Quelles étaient vos envies en abordant cet album ?Des cordes, des cordes, des cordes (rires). J'en écoutaisénormément l'été précédent et j'avais vraiment envied'expérimenter quelque chose simplement avec descordes. Et comme j'avais pris beaucoup de liberté surle deuxième album, j'avais envie de revenir à beaucoupde simplicité et de sobriété dans l'écriture.

Comment avez-vous arrangé votre disque pourcette tournée ? Alors, ça c'est assez génial, je suis très heureuse de cequ'on a fait. En fait on a fait une réduction de quatuorà cordes pour deux violoncelles. Il y a juste en plus unbatteur qui joue quelques percussions. Et donc c'est encore plus brut, plus nu que l'album, ça me plaît beaucoup.

Concernant vos textes qu'est-ce qui vous inspire etproduit l'écriture ?L'émotion, toujours. Là par exemple, juste avant cetteentretien, j'étais sur la route et j'écoutais sur FranceInter une émission consacrée aux trans dans laquelle j'aiappris plein de choses. Il a notamment été questiond'un trans qui dans les années 50 avait subi des élec-

tro-chocs pour se “soigner”. Je suis quasiment sûre que je vaisfaire une chanson là-dessus dans les jours qui viennent. Voilà.

En effet, vous appartenez à une certaine école de la chanson française qui s'inscrit le plus souvent dans uneécriture de l'intime. Pourtant, sur des chansons comme Orlando, pour ne citer qu'elle, vous n'hésitez pas à explorerdes sujets de société. Mais vous le faites d'une manièretrès métaphorique, loin de ce qu'on pourrait qualifier dechanson engagée...Parce qu'à vrai dire, les chansons trop premier degré quand ellesont engagées, je trouve ça assez inélégant. Je préfère toujoursl'évocation, comme l'a beaucoup fait Barbara. Je trouve ça beaucoup plus fin. La chanson est avant tout une affaire de sensation.

Être dans l'évocation, c'est ce qu'il y a de plus compliqué ?Non, au contraire ça permet de s'emmener soi-même ailleursque chez soi. Ce qui est difficile c'est de se jeter à l'eau. D'autantplus que comme j'écris sur des choses qui me bouleversent, leplongeon peut être assez violent. Mais une fois qu'on y est c'estmerveilleux parce qu'on sort un peu de soi-même. Ce qui estquand même très agréable parce qu'à écrire tout le temps sursoi on finit par tourner en rond.

3 CRÉATIONS ENTRE POP, CHANSON & CLASSIQUE

LE PETIT BULLETIN FESTIVAL #3

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SAMEDI 27 OCTOBRE - 20H30

STUART A. STAPLES « Des chansons semblables à des souvenirs »

Avant l'été, la figure de proue des Tindersticks Stuart A. Staples a publié Arrythmia, son troisième album solo – le premier depuis 12 ans, surprenant mé-lange d'atmosphères toutes staplesiennes et d'expérimentations sonores au long cours. Pour fêter ça à sa manière, il donnera son seul et unique concert

(français, européen, mondial) à la Chapelle de la Trinité sur lequel il conserve, y compris pour lui-même, une part de mystère. PROPOS RECUEILLIS PAR STÉPHANE DUCHÊNE

Il s'est passé 12 ans entre vos deux derniersalbums solo, Leaving Songs, sorti en 2006 etArrythmia publié cette année. Pourquoiavoir attendu tant de temps pour vous exprimer à nouveau en solo ?Stuart A.Staples  : Les choses étaient très différentes avec mes premiers albums solo [publiés coup sur coup en 2005 et 2006, NDLR].Le groupe était en train de s'effondrer et j'aicommencé à comprendre que je devais prendre mes distances avec les Tindersticks.Ces disques relevaient davantage de la néces-sité pour moi de continuer à avancer. Ensuite,les choses se sont réenclenchées avec les Tindersticks. Pour Arrythmia ç'a été très dif-férent. Il s'agissait davantage de me confronterà des idées que j'avais en moi et dont je savaisqu'elles n'appartenaient pas au monde desTindersticks. Il m'a donc fallu trouver dutemps pour les explorer seul et les mener àterme. C'est l'histoire de cet album.

Comment et quand le concept de cet albumqui vous ressemble, tout en étant très différent de vos productions précédentes,vous est-il apparu ? Il n'y a pas de concept derrière ce disque qui aété en réalité davantage guidé par des idées etun processus d'expérimentation sonore. Je suisdans mon studio tous les jours et je suis bienplacé pour savoir que tout dépend du cheminque prennent les choses : il y a l'idée et la façondont la chanson grandit autour de cette idée,jusqu'à parfois prendre la forme après beaucoup d'expérimentation et des semainesde travail d'un morceau de dix ou de trenteminutes. C'est un peu comme si par ce longprocessus, les chansons finissaient par occuperun espace où elles deviennent semblables à dessouvenirs qu'on tente de remodeler. Je croisque ça définit bien cet album.

Est-ce que ce travail d'expérimentation serapproche de celui que vous exercez pourles bandes originales des films de ClaireDenis ? Je pense que ça doit avoir un rapport. Travailler avec Claire m'a toujours enjoint àme placer en observateur. Sans le travail avecClaire nous – moi, les Tindersticks – serionssans doute d'une certaine manière davantageprisonniers des chansons. Elle nous a conduit

à réfléchir à la musique en termes d'images etsous des formes différentes. C'est quelquechose de fantastique quand vous écrivez deschansons. Je pense même que si je n'avais pasrencontré Claire et donc été confronté à unenouvelle manière d'écrire de la musique, j'aurais probablement arrêté aujourd'hui pourme consacrer à une autre forme d'art.

L'un des morceaux du dernier album est un morceau inspiré d'une œuvre de votrefemme Suzanne Osborne qui est artiste-peintre. Comment décririez vous la connexion entre votre musique et le travail de votre femme ? Pour moi ce titre, Music for a year in small pain-tings, c'est davantage que regarder une image :c'est être embarqué dans un voyage. Celui quia été le sien quand, pendant un an, elle a peintle ciel tout les jours. Pour elle, c'était un moyen

de faire face à la douleur et la guérison. Jepense que la musique que j'ai réalisée à partirde cette peinture a plus à voir avec cet espace-temps qu'elle a traversé qu'avec le fait de regarder ces peintures. C'est très particulier et très puissant d'être confronté comme celaau pic créatif qui a été le sien. Cela donnebeaucoup d'énergie.

Il a beaucoup été dit que vous avez conçucet album pendant ce que vous appelez « alost year ». Qu'est-ce qu'une année perdueet qu'est-ce qu'a été cette année ?C'est ce genre de période où vous avez besoind'introspection. Ce qui a été mon cas. Aprèsla sortie du dernier album des Tindersticks,The Waiting Room, j'ai passé toute l'année 2016dans un tour bus entouré de gens, de public.Après ça j'ai eu un peu envie de fermer laporte. Arrythmia est le fruit de cette quête

d'isolement et de ce travail d'introspection.

Pourquoi avoir choisi de ne pas faire detournée pour cet album et de ne donnerqu'un concert, celui de la Chapelle de laTrinité pour le Petit Bulletin Festival ?J'ai été invité à jouer à Lyon dans ce que j'ap-pellerais un moment de faiblesse et donc j'aidit oui (il éclate de rire). Plus sérieusement, c'esttrès simple d'être invité pour un concert solo,d'arriver, de jouer et de repartir une fois quec'est fini. En tournée, les choses sont beaucoupplus compliquées, les gens, l'équipement, l'or-ganisation, je ne suis pas disposé à cela en cemoment. J'ai hâte de voir ce qui va se passerpendant ce concert parce que c'est quelquechose de vraiment nouveau pour moi et celapourrait être le début d'autre chose. Cela dit,nous nous apprêtons à embarquer dans l'écri-ture du prochain album des Tindersticks, alorsce sera peut-être pour plus tard et je suis sûrque ce sera très excitant.

Cela ne signifie pas que vous avez perdu legoût de tourner ?Non, pas du tout mais quand vous partez entournée vous devez être pleinement investi.Vous ne devez vouloir que ça. Là je viens justede terminer un très long travail sur la BO duprochain film de Claire Denis [High-Life, sor-tie le 9 novembre, NDLR] et je ne voudraispas partir sur la route maintenant. Mais quandce sera le bon moment, je le ferai avec plaisir.

Que nous réservez-vous pour ce concert ?Je jouerai des chansons seul, d'autres avec DanMcKinna [membre occasionnel des Tindersticks,NDLR] au piano et Thomas Belhom. Il estpossible que Neil Fraser [membre fondateur desTindersticks, qui jouera en première partie avecFiona Brown, NDLR] se joigne à nous à unmoment. Mais ce sera quelque chose de nou-veau, quelque chose que j'aurai construitquelques jours seulement avant le concert. Cesera un mix entre les chansons du dernieralbum, des chansons d'albums précédents etdes Tindersticks, dans des versions particu-lières. Mais je ne sais pas encore tout à fait les-quelles, je tiendrai compte de l'humeur dumoment.

LA VOIX STAPLESLorsque les Tindersticks apparaissent en 1993 dans le paysageindie-rock, on n'a probablement jamais rien entendu de tel. Ona affaire là à une pop de chambre qu'on aurait mise à sac, unblues semblable à celui du dimanche soir, une soul ivre-morte,une pop qui aurait le mal de mer. Ou peut-être le « mal de ville »comme sur le titre un de leurs morceaux emblématiques, CitySickness. Écouter les Tindersticks, c'est perdre l'équilibre, re-noncer à ses repères, avancer à tâtons, se faire balancer par desbourrasques de violons et se laisser gagner par la fièvre. C'est,écrivait le critique rock Nick Kent, comme suivre la lente et so-lennelle procession d'un enterrement mexicain. Mais c'est aussimatérialiser le fameux adage de Leonard Cohen selon lequel« il y a une faille dans toute chose, et c'est par là qu'entre la lumière ».

Cohen, Nick Cave, Lee Hazlewood, Tom Waits, Scott Walker,de ces crooners du désappointement, revenus de tout pour allerplus loin encore, celui qui constitue la figure de proue du vais-seau Tindersticks, le vaisseau-amiral de cette flotte de bateauxivres, Stuart A. Staples, est le parfait héritier tout en se révélantsuffisamment unique pour ne souffrir aucune comparaison.Dans les profondeurs de son timbre, ses trémolo insondables,la mélancolie abyssale de ses compositions qui semblent chu-choter à l'oreille du diable ou d'un ange (mais comme le diableest un ange...), se loge un mystère, tant pour l'oreille que pourl'âme de celui qui l'écoute. À quoi a-t-on affaire exactement ?

POUVOIR MAGIQUEUne quinzaine d'albums (dont trois en solo pour Stuart A. Sta-ples) et une dizaine de bandes-originales (la plupart pour ClaireDenis) plus tard, on serait toujours en peine de le dire. Ce n'estpas le dernier disque de Staples, Arrythmia, fruit d'une intros-

pection aux airs de retraite à domicile dans son studio de laCreuse, où le musicien a justement creusé ses obsessions lesplus expérimentales, qui nous apportera une réponse. Ni d'ail-leurs la perspective de ce concert lui aussi mystère pour lequelil entend laisser jouer à plein le suspense. On ne s'en plaindrapas tant, depuis 25 ans, le plaisir de l'écoute de Staples en soloou avec ses Tindersticks tient dans la préservation de cetteénigme et de sa magie tout entière contenue dans les parolesd'A Marriage made in heaven, jadis chanté en duo avec l'actriceIsabelle Rosselini : « She fell in love with my singing / She knewthe bells started ringing (…) He croons and moans like he's hurting(…) His voice is croakier every day now » (« Elle est tombée amou-reuse de mon chant / Elle savait que les clochent commençaient àsonner (…) Il croone et gémit comme s'il avait mal (…) Sa voix estchaque jour plus rauque »). Parfaite définition de l'art vocal selonStaples et de son pouvoir d'attraction.

CHAPELLE DE LA TRINITÉ LYON

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INFOS PRATIQUES

LIEU DES CONCERTSChapelle de la Trinité - 29/31 rue de la Bourse - Lyon 2e (Métro Cordeliers)

Ouverture des portes 30 minutes avant le début du concert

BILLETTERIEPoints de vente : Fnac - Fnacspectacles.com - Carrefour - Géant Magasins U - Intermarché - Digitick - lesgrandsconcerts.com

Infos et billetterie Personnes à mobilité réduite 04 78 38 09 09, du lundi au vendredi, de 14h à 17h

TARIFSDe 30 à 38€ (+ frais de loc)

Concerts en placement assis et numéroté

LE CINTRA RESTAURANT & PIANO BAR OFFICIEL DU FESTIVAL

Avant et après le concert, à quelques mètres de la Chapelle de la Trinité, Le Cintra accueille le public et l’équipe du festival.

43 rue de la Bourse - Lyon 2e - Réservations : 04 78 42 54 08

PRODUCTION ET PROGRAMMATIONRain dog productions (licences 2-1061364 et 3-1061363) - Marc Cardonnel

En coréalisation avec Les Grands Concerts - Eric Desnoues, direction En partenariat avec Le Petit Bulletin

MERCI POUR LEUR SOUTIEN À :

DIMANCHE 28 OCTOBRE - 19H

YAEL NAIM & LES MÉTABOLES« Explorer toujours davantage »

Il y a un peu plus de deux ans, Yael Naim livrait trois Petit Bulletin Live pleins à craquer avec le Quatuor Debussy, dont deux à la Chapelle de la Trinité. Et c'est en cette même chapelle qu'elle revient à l'occasion du Petit Bulletin Festival, dans une toute autre configuration.

Cette fois c'est avec le chœur Les Métaboles que la musicienne et chanteuse vient présenter un projet inédit ici.PROPOS RECUEILLIS PAR STÉPHANE DUCHÊNE

3 CRÉATIONS ENTRE POP, CHANSON & CLASSIQUE

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Pouvez-vous nous présenter Les Métaboles, le chœur quivous accompagnera sur la scène de la Chapelle de la Trinité ? Yael Naim : Ce qui est particulier avec eux, c'est qu'au-delà duclassique, ils ont un état d'esprit et une ouverture vers d'autresgenres de musique. C'est un chœur qui peut chanter a cappella,avec un orchestre classique, ou comme dans notre cas, avec desmusiciens pop. Il y a différents types de chorales, chacune a unpeu sa texture, sa couleur, et sa démarche, et on a d'emblée aimécelle des Métaboles qui est vraiment particulière. Le fait qu'ilssoient justement ouverts à d'autres expériences a rendu la rencontre vraiment intéressante. Accessoirement, en plus d'êtreincroyables musicalement, ils sont très gentils et très cool. Parfois dans le classique, les choses sont très institutionnelles,très cadrées, avec eux c'était très libre.

Comment avez-vous fait leur connaissance ? On cherchait un chœur pour mener à bien une carte blanche àla Philharmonie de Paris. Au départ on nous a parlé du JeuneChœur de Paris qui collabore souvent avec la Philharmonie. Onétait donc parti pour faire le concert avec eux. Mais il y a eu unmalentendu sur les dates de résidence à la Philharmonie. Le JeuneChœur de Paris n'était pas libre à ce moment-là. Et comme c'étaitla première fois que j'écrivais pour un chœur, il fallait absolumentqu'on prépare bien les choses. On s'est donc retrouvé sans chœuret on s'est renseigné pour savoir qui pourrait le remplacer. On atrouvé Les Métaboles. Avec eux, ç'a été sublime dès la premièrelecture et exactement dans la couleur que je rêvais d'entendre.

Vous aviez composé des chansons exprès pour ce projet ?Non, les chansons naissent parce que je vis des choses. Ensuite,elles peuvent être adaptées pour piano-voix, pour un chœur, unefois qu'elles sont là elles peuvent prendre une infinité de formes.Sur le projet avec Les Métaboles, j'ai adapté pour des chœurs

les chansons qui me touchaient le plus.

Comment est-ce que vous avez travaillé avec eux surl'adaptation et la mise en scène de ces chansons ?Ç'a été très rapide, parce que Les Métaboles sont déjà un chœurconstitué donc tout va beaucoup plus vite parce que le son estdéjà là. On a fait une résidence de deux jours avant le concertde la Philharmonie et hop ! (rires). C'est ça qui était impres-sionnant par rapport à d'habitude parce que quand vous faitesde la pop tout le monde n'est pas forcément lecteur de partitions: là j'ai fait les chœurs sur ordinateur, on a fait les partitions, ona peaufiné les choses en résidence et c'était tout de suite impressionnant, toutes les nuances indiquées sur les partitionsétaient immédiatement là. Je découvrais tout de suite transposédans la réalité ce que j'avais dans la tête.

Ce n'est pas la première fois que vous travaillez avec deschœurs : vous avez travaillé avec des chœurs d'enfants, deschœurs gospel, avec les 3somesisters... C'est un aspect devotre travail dont vous n'avez pas encore fait le tour ?La voix c'est là où je suis capable de mieux maîtriser les choses.Je peux écrire pour des cordes ou des cuivres mais ma connais-sance sera toujours plus limitée dans ce domaine, car je n'ai pasfait d'études d'orchestration. Alors que dans le cas des chœurs,je peux explorer toujours davantage et même les faire aller surdes terrains dont ils n'ont pas l'habitude. C'est là où je m'exprime et m'amuse le plus librement. Depuis le 1er albumavec New Soul, j'ai utilisé les chœurs de plein de manières différentes et c'est vrai que l'on aurait pu penser que j'étais ar-rivée en fin de cycle, que j'avais fait le tour de tout ça. Mais grâce à cette expérience, le fait de travailler avec une autre entitéde chœur, une autre texture, je découvre que ce n'est pas fini et que je peux aller encore plus loin dans la recherche sur ce terrain-là.

Cette rencontre est née d'une carte blanche à la Philharmo-nie de Paris, le projet se prolonge à la Chapelle de la Trinité,a-t-il vocation à durer à la fois sur scène et éventuellementsur disque ?C'est un peu le mystère de ce genre de création que l'on fait souvent entre les albums : ça ouvre l'appétit vers des chosesqu'on ne soupçonnait pas. Je ne garantis rien mais tout ce qu'ona pu développer avec Les Métaboles et dont je parlais me donneenvie de peut-être continuer. Ce concert à la Chapelle de la Trinité a d'ailleurs été une opportunité de le faire. Ça va êtrecomplètement différent de ce qu'on a pu faire dans la grandesalle de la Philharmonie : on va essayer de faire quelque chosed'un peu plus fragile, parce que justement la réverbération de laChapelle nécessite une autre approche, une autre lecture.

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11EXPO PB N°931 Du 03.10 Au 09.10.2018

e suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu» pourrait être une phrasede Bernar (sans “d”) Venet.De César (l’artiste), il fut

proche, et de César (l’empereur romain)il a certainement l’ego et la folie des gran-deurs... Le fringant septuagénaire origi-naire des Hautes-Alpes aurait, en effet,quand on l’écoute, à peu près tout inventéou anticipé de l’histoire de l’art de la se-conde moitié du 20e siècle. La premièresculpture informelle ? C’est lui, laissantdu charbon en tas à Nice en 1963. L’utili-sation de la ligne aléatoire en sculpture ?Lui encore, à travers de nombreuses œu-vres depuis les années 1970. La peinturenoire réalisée avec des pieds ? Lui tou-jours, au cours de son service militaire !Et du côté du minimalisme, de l’art géo-métrique et de l’art conceptuel, il auraitété parmi l’un des premiers Français à s’y

lancer, aidé par ses “cousins” américains,car c’est à New York et aux États-Unisque l’artiste trouvera écho et succès, trou-vant là un espace où déployer son énergiedébordante.

NANAR CONTEmPORAIN ?« Quand je m’attaque à un nouveau do-maine, je fonce et j’y vais » résume, dans unmélange improbable de bonhomie et deconfiance en soi survitaminée, BernarVenet. Et, il faut reconnaître que “ça”marche, que les œuvres presque toujourssurdimensionnées de l’artiste sont vrai-ment impressionnantes. Il en fait destonnes (certaines sculptures en acier cor-ten pèsent jusqu’à... 200 tonnes !) et l’onne s’ennuie guère en parcourant les troisétages du musée, où sa rétrospective a étéconçue en rétropédalant dans le temps :d’aujourd’hui et ses spirales d’acier aux

premiers essais de peinture pédestre en1959, en passant par toute une périodeconceptuelle où l’artiste représentait notamment des courbes ou des équationsmathématiques... Mais si vous voulezconserver un sentiment entièrement positif de cette exposition (tour à tour impressionné, amusé, surpris...), ne faitespas la même erreur que nous : ne parcou-rez pas l’exposition deux fois ! Car au second regard, les œuvres de Venet netiennent guère (trop répétitives, esthéti-santes, tape-à-l’œil), comme une énormebaudruche d’acier ou de charbon qui sedégonfle, malgré le souffle surhumain del’artiste.

RéTROSPECTIVE BERNAR VENETAu Musée d’Art ContemporainJusqu’au 6 janvier 2019

ART CONTEmPORAIN

VENET, VIDI, VICIle Musée d’Art Contemporain présente une rétrospective XXl consacrée à bernar Venet,

en 170 œuvres datant de 1959 à aujourd’hui, souvent démesurées et... pesantes.PAR JEAN-EMMANUEL DENAVE

MARIANNE HOUTKAMPSculpture, bronzeARTCLUB GALLERY22-23 place Bellecour, Lyon 2e (04 78 37 47 37)Jusqu’au 10 novARNAUD BRIHAY

vions, chambres d’hôtels, forêtsdenses, rétroviseursautomobiles... Tout est

occasion pour le globe-trotteurArnaud Brihay (né en 1972 enBelgique et résidant à Lyon) depetites ou de grandes fulgurancessensuelles et poétiques, parfoisaussi inquiétantes oumélancoliques. Entre son regardsubjectif et le monde réel, sesimages tissent un entre-deux aumoyen de deux grands effetsstylistiques : le flou et la saturation.

L’ABAT-JOUR33 rue René Leynaud, Lyon 1erJusqu’au 17 nov+ ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FRROBERT PUJADEGALERIE DOMUS31 avenue Pierre de Coubertin - Campus de la Doua,Villeurbanne (04 72 44 79 45 )Jusqu’au 23 novROBERT COMBAS + JULIETTE CLOVISGALERIE PETITJEAN60 rue Auguste Comte, Lyon 2e (06 09 69 85 15)Du 5 oct au 1er décBEATRIX VON CONTA + WILLIAM KLEIN + GÉRALDINE LAY + DENIS ROCHE+ PHILIPPE PÉTREMANTPhotographieGALERIE LE RÉVERBÈRE38 rue Burdeau, Lyon 1er (04 72 00 06 72)Jusqu’au 29 déc

CENTRES D’ARTGABRIELLE DECAZESL’ATTRAPE-COULEURSPlace Henri Barbusse, Lyon 9e (04 72 19 73 86)Jusqu’au 28 octBENOÎT HUOT + SCOTT HOVE + REMKOSPACEJUNK16 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 72 64 02)Jusqu’au 10 novRAINIER LERICOLAISURDLA207 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 72 65 3334)Jusqu’au 30 novPU YINGWEI NOUVEL INSTITUT FRANCO-CHINOIS2 rue Sœur Bouvier, Lyon 5eJusqu’au 31 déc

BIBLIOTHèqUESVUES DU QUARTIER JEAN MACÉBIBLIOTHÈQUE DU 7e JEAN MACÉ2 rue Domer, Lyon 7e (04 78 96 48 30)Jusqu’au 6 octLEONORA BAUMANN + FRANCK BOUTONNETPhotographieBIBLIOTHÈQUE DU 1er

7 rue Saint-Polycarpe, Lyon 1er (04 78 27 45 55)Jusqu’au 13 oct1918 : GAGNER LA PAIXBIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00)Jusqu’au 5 janv 19, 4e étage espacepatrimoine

AUTRES LIEUxSÉBASTIEN LECOULTREDessinLE BAL DES ARDENTS17 rue Neuve, Lyon 1er (04 72 98 83 36)Jusqu’au 3 oct80e SALON REGAINRENCONTRE DES ARTS70 artistes peintres, sculpteurs,photographesPALAIS DE BONDY18 quai de Bondy, Lyon 5e (04 78 30 18 98)Jusqu’au 7 octCATHERINE FOURNIAUSculpture et dessin MATIÈRE CONTACT7 rue de la Victoire, Lyon 3e (04 72 61 85 29)Du 5 au 11 oct, de 15h à 19h ; entrée libreLES NOUVEAUX SAUVAGESHALLE DEBOURGImpasse des Chalets, Lyon 7eDu 5 oct au 11 nov+ ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FRGAËLLE LOTHLA PLACE DE L’ARTplace de la République, Lyon 2eJusqu’au 12 octQUENTIN FERNANDESBLITZ4 rue Louis Vitet, Lyon 1erJusqu’au 12 octKALOUF

rtiste de la faune et de la flore,Kalouf signe une exposition

luxuriante et engagée, à chargecontre la destruction del’environnement et les hypocrisiesmarketing et politiques à ce sujet.Au menu : des œuvres inédites surbois recyclé, une œuvreaugmentée, une édition textile etdes surprises...

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vec la série Réfugiés d’ArteReportage et à travers les

témoignages d’une quarantained’auteurs et autrices de bandesdessinées sur les grandes crisesmigratoires, l’exposition explore lamanière dont le 9e art se faitporte-voix et miroir d’une époque.

HÔTEL DE VILLE DE VILLEURBANNEPlace Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 68 59)Jusqu’au 19 oct ; entrée libre+ ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FRGUETTY LONGMAIRIE DU 1ERplace Sathonay, Lyon 1er (04 72 98 54 04)Jusqu’au 19 octBLANDINE RIVIÈREPhotographieMAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)Jusqu’au 19 oct ; entrée libreLA CONFLUENCE, 15 ANS DÉJÀARCHIVES MUNICIPALES DE LYON1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)Jusqu’au 20 octLONGUE VIEÀ LA CITÉ MIGNOT !

PhotographieARCHIVES MUNICIPALES DE LYON1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)Jusqu’au 20 octBÂTI : PENSER LA “TEXTILITÉ” DU BÂTIPar la Martinière Diderot et la Cie LaChambre NoireCAUE DU RHÔNE6 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 72 07 44 55)Jusqu’au 20 octBIOULÈS, COMBAS, BURAGLIO,DUPUY, BEN, GAROUSTE,VIALLAT...PISCINE STE FOY26 avenue du 11 Novembre, Sainte-Foy-lès-Lyon (04 72 3259 92)Jusqu’au 21 octLISE ROUSSELSérigraphie et gouache ÉPICERIE MODERNEPlace René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)Jusqu’au 25 octPEREBISOUPhotographie LA FERME DU VINATIERCentre hospitalier Le Vinatier, 95 boulevard Pinel, Bron (04 37 91 51 11)Jusqu’au 26 oct

PASCAL LIONNETCARRÉ D’ARTISTES57 passage de l’Argue, Lyon 2e (04 78 37 02 14)Jusqu’au 28 octBIENNALE DE MOSAÏQUECONTEMPORAINE FORT DE VAISE - FONDATION RENAUD25 boulevard Antoine de Saint-Exupéry, Lyon 9eJusqu’au 28 oct ; entrée libreJEAN-LOUIS BOUCHARDPhotographie ENSSIB27 boulevard du 11 novembre, Villeurbanne (04 72 44 4343)Jusqu’au 2 novROMAIN ÉTIENNE MJC MÉNIVAL29 avenue de Ménival, Lyon 5e (04 72 38 81 61)Jusqu’au 2 novMALAVIDAHELLO DARKNESS16 quai Romain Rolland , Lyon 5eJusqu’au 3 novREGARDS SUR LA PAIXPLACE CHAZETTEPlace Louis Chazette, Lyon 1erJusqu’au 11 novDELPHINE CARAZ + NADINELAHOZ-QUILEZ + DOMINIQUETORRENTELA MOSTRA3 rue du Suel, Givors (04 72 49 18 18)Du 6 oct au 17 novCÉLINE VILLEGASPOLTRED54 Cours de la Liberté, Lyon 3eJusqu’au 25 novLEONARDO DA VINCI

exposition Da Vinci est latraduction en volumes de

bois, et à petite échelle, desnombreuses machines que Léonardde Vinci inventait ou cherchait àaméliorer, en les dessinant dans sescarnets. Une centaine de machinessont présentées au public, dans unesprit pédagogique et unescénographie dépouillée. Rien deplus, rien de moins.

LA SUCRIÈRELes Docks, 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (04 27 82 69 40)Jusqu’au 13 janv 19LES TRACES - HISTOIRES D’UNEPRISON, MONTLUC 1921-2010MÉMORIAL DE LA PRISON DE MONTLUC1 rue Jeanne-Hachette, Lyon 3eJusqu’au 28 avril 19, du mer au sam de 14hà 17h30BONAE MEMORIAE - PREMIERSCHRÉTIENS SUR LA COLLINE DEFOURVIÈRE (4E - 7E SIÈCLES)L’ANTIQUAILLE49 montée Saint-Barthélémy, Lyon 5eDu 5 au 3 oct 19

fESTIVAL 9PHPHOTOGRAPHIE ET

ImAGECONTEmPORAINE

Du 7 sept au 27 oct Rens. : lebleuduciel.netEntrée libreIMAGES FRONTIÈRESExposition collectiveMAPRAA9 rue Paul Chenavard, Lyon 1er (04 78 29 53 13)Jusqu’au 6 octTHAÏVA OUAKIGALERIE B+1 rue Chalopin, Lyon 7eJusqu’au 13 octMARTIN BECKAPhotographieGALERIE REGARD SUD1-3 rue des Pierres Plantées, Lyon 1er (04 78 27 44 67)Jusqu’au 27 octMARINE LANIERPhotographieESPACE ARTS PLASTIQUES MADELEINE-LAMBERT12 rue Eugène-Peloux, Vénissieux (04 72 21 44 44)Jusqu’au 3 novVALÉRIE JOUVE + LAURENTMULOT + GILLES VERNERETGALERIE FRANÇOISE BESSON10 rue de Crimée, Lyon 1er (04 78 30 54 75)Jusqu’au 3 novNICOLO DEGIORGISCENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONSEspace Léon Blum - Rue de la Rochette, Saint-Fons (04 7209 20 27)Jusqu’au 3 novDANILA TKACHENKO + SYLVIE BONNOTPhotographieLE BLEU DU CIEL12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)Jusqu’au 10 novCHLOÉ SERRE

eune plasticienne etperformeuse, Chloé Serre

décortique à la BF15 nos gestes etnos comportements dans la sphèrepublique. Pour cela, elle réalise dedrôles d’objets et de sculpturesminimalistes suggérantl’organisation de notre espace social.Et présente aussi des portraits en“gestes caractéristiques” de femmesâgées rencontrées à Lyon.

LA BF1511 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63)Jusqu’au 17 nov+ ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR

mUSéES

MuSÉe GAllO-ROMAIn De SAInT-ROMAIn-en-GAlSaint-Romain-en-Gal (04 74 53 74 01)

À LA RECHERCHE DES PONTSPERDUSJusqu’au 10 nov, du mar au dim de 10h à18h ; 3€/6€

MuSÉe uRbAIn TOny GARnIeR4 rue des Serpollières, Lyon 8e (04 78 75 16 75)

LA VIE MODE D’EMPLOIu gré de reconstitutionsd’intérieurs d’appartements et

explications, ce n’est rien moins quel’accession à un habitat salubre etdigne qui se dessine sous nos yeuxdans cette exposition passionnante,traitant un sujet éminemmentimportant : le logement. Qui n’esttoujours pas une évidence au XXIesiècle pour chacun.

Jusqu’au 16 déc, du mar au dim de 14h à18h ; 0€/4€/5€

+ ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR

MuSÉe D’ART COnTeMpORAInCité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e

BERNAR VENETJusqu’au 6 janv 19, du mer au ven de 11h à18h, sam et dim de 10h à 19h ; 0€/6€/9€

+ ARTICLE CI-DESSUS

MuSÉe DeS COnFluenCeS86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 28 38 11 90)

TOUAREGSest une petite exposition,mais elle ouvre sur une

immensité : celle d’un désert, leSahara. Là où vit et crée un peuple,les touaregs, auquel ce parcours estconsacré. Fidèle à l’esprit d’un lieuoù les disciplines s’emmêlent,l’évasion débute par un clip enanimation et se clôture au son deTinariwen. Mais avant ça, c’estl’artisanat et surtout les bijoux dediverses époques, montrantl’évolution et le renouvellementconstants, qui auront émerveillépar leur sens de l’harmonie etrythmé la visite au cœur de l’âmede ce peuple nomade. Une petiteexposition, mais surtout un pointde départ vers un long voyage.

Jusqu’au 4 nov, du mar au ven de 11h à 19h(nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim et jrsfériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€

+ ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR

HUGO PRATTa vie aventureuse de l’auteurest devenue tout aussi

mythique que celle de sespersonnages. Les Scorpions duDésert, Sergent Kirk, Ann de lajungle et bien sûr Corto Maltesesont autant d’invitations à explorerun Ailleurs imprégné d’exotisme, dechamanisme et de romantisme.Une partie de son œuvre inspiréedu Grand Nord et du Grand Océanest présentée de manièrecomparative. Les dessins serontconfrontés à des piècesd’ethnographie issues de lacollection du musée. Autant de clésde compréhension du souffle del’auteur qui initieront une invitationau voyage poétique.

Jusqu’au 24 mars 19, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim et jrs fériés de 10h à 19h ;jusqu’à 9€

+ ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FRYOKAINOSHIMA, ESPRITS DU JAPONJusqu'au 25 août 2019 ; du mar au ven de11h à 19h (sf jeu jusqu'à 22h), sam et dimde 10h à 19h Jusqu'à 9€

GALERIESFO2Sculpture LA GALERIE VALÉRIE EYMERIC33 rue Auguste Comte, Lyon 2e(04 78 37 95 61)Jusqu’au 6 octBLANCHE BERTHELIERGALERIE JEAN-LOUIS MANDON3 rue Vaubecour, Lyon 2e (06 30 87 47 55)Jusqu’au 6 octNADÈGE DRUZKOWSKIGALERIE ELIZABETH COUTURIER25 rue Burdeau, Lyon 1er (04 27 78 82 32)Jusqu’au 6 octLOUIS BONIFASSI GALERIE HUIT’YV8 cours Lafayette, Lyon 3eJusqu’au 10 octVINCENT ERRAPeintureGALERIE BRIGIT LANGLOY1 rue des Estrées, Lyon 5e (04 78 37 96 98)Jusqu’au 13 octLITHOGRAPHIES DE GRANDS MAÎTRESAmbrogiani, Cesar, Raza, Cottavoz,Jansem...GALERIE MICHEL ESTADES61 quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 28 65 92)Jusqu’au 13 oct

RÉMI BLASQUEZPhotographieL’ALCÔVE15 rue Leynaud, Lyon 1erDu 4 au 14 octGRÈVE BLANCHELA PROMESSE DE L’EAUExposition collectiveGALERIE LICENCE IV5 place du Gouvernement, Lyon 5eJusqu’au 21 octYOLAINE WUESTGALERIE VIS’ART26 quai Romain Rolland, Lyon 5e (09 83 28 38 10)Du 9 au 21 octLOUISA MARAJOPeinture GALERIE KASHAGAN12 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 30 89 96)Jusqu’au 27 octPIERRE ANTONELLIDessin GALERIE MATHIEU48 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 72 19)Jusqu’au 27 octOLIVIER GIROUD + JEAN PIERRE SCHNEIDERGALERIE POME TURBIL48 rue Burdeau, Lyon 1erJusqu’au 27 octBIG BENStreet artICI ON DONNE DES POMMES6 rue Saint-Georges, Lyon 5eJusqu’au 31 oct+ ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FRELISABETH WADECKIGALERIE ATELIER 2828 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)Jusqu’au 3 novMARIE-PIERRE BRUNELGALERIE PAUL RIPOCHE6 rue Burdeau, Lyon 1er (06 83 25 35 69)Jusqu’au 3 novELZEVIR + GILLES GHEZ + IVAN MESSAC + JACQUES POLI + MURIEL POLI + NICOLASRUBINSTEINDessinGALERIE ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE35 rue Burdeau, Lyon 1er (09 50 45 85 75)Jusqu’au 3 novOH SE BATTRE REND HEUREUXMÊME SI LA DÉFAITE EST TOTALEExposition collective METAMORPHIK GALERIE22 grande rue, Sainte-Foy-lès-LyonJusqu’au 3 novDOMINIQUE ALLAINSculptureRACONT’ARTS13 quai de la Pêcherie, Lyon 1erDu 5 oct au 4 novPHILIPPE CALANDREPhotographie GALERIE VRAIS RÊVES6 rue Dumenge, Lyon 4e (04 78 30 65 42)Jusqu’au 10 nov

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Effondrement Angles, 2012 de Bernar Venet Tas de charbon et goudrons, 1963 de Bernar Venet

L

J

DR DR

SPECTACLE VIVANT PB N°931 Du 03.10 Au 09.10.2018

l l’énonce dans ses inten-tions : « il n’y a ici pas dedistribution de rôles ». Lemetteur en scène (de la

compagnie Le Temps est Incer-tain mais on Joue QuandMême) Camille de La Guillon-nière n’attribue pas de person-nages à ses six comédiensfaisant ainsi circuler la parolecar, dit-il « c’est vraiment l’écri-ture de Balzac que nous voulonsporter au plateau ».Finement découpée et adaptée,elle s’entend effectivement sansémouvoir toutefois, sous l’étei-gnoir de phrases dites simultanément par plu-sieurs d’entre eux, comme un chœur inutile.Eugénie, fille d’un homme avare, qui irajusqu’à ne pas soigner son épouse car cela a uncoût, se prend d’amour pour son cousin. Lepère de celui-ci ayant fait faillite, le patriarches’oppose à cette liaison. Dans un décor simpleet efficace fait de fenêtres mobiles, ce récit sedéroule simplement mais manque de souffle.

« NOUS VERRONS CELA »D’où vient que très régulièrement, les metteursen scène refusent de dialoguer outre mesure lestextes non-théâtraux qu’ils adaptent ? Bien sûr,nulle règle n’impose cette forme mais force estde constater dans ce travail, entre mille autres(dont la semaine dernière la première des trois

nouvelles de Carver adaptées par Julie Guichard aux Clochards Célestes) que cela en-trave la narration. Ainsi, entend-on dans Eugé-nie Grandet des ponctuations telles « dit-il » ou« s’écria madame » ou incluant des didascaliesau cœur de l’action de sorte à ce que le person-nage central est interrompu par « elle se leva etalla s’asseoir sur le caillou du jardin ».Par ailleurs, le metteur en scène surligne lemoment où Eugénie découvre l’amour – uneacmé du récit – par une chanson estampillée80’s (Girls Just Want To Have Fun de Cyndi Lauper). Et enferme dans un siècle passé cetexte pourtant intemporel.

EUGÉNIE GRANDET Au Théâtre de la Renaissance du 10 au 12 octobre

THéâTRE

BALZAC AU PIED DES LETTRESAimer ou posséder ? Ceּמe question ancestrale est au centre

de l’adaptation d’Eugénie Grandet par une jeune troupe de nouvelle Aquitaine qui se prend les pieds dans le tapis de l’adaptation romanesque.

PAR NADJA POBEL

I

THéâTRE

enS ThÉâTRe KAnTOR15 parvis René Descartes, Lyon 7e

CHUTEcrit et ms Esther Friess et Jeanne Dura,1h15Mer 3 oct à 20h ; 6€/7€

eSpACe 4444 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)

LA GOUTTE D’EAUDe Grégory Santana, par la Cie PetitsRiens, 55 min. Décidés à mettre fin à leursjours, deux inconnus se disputent l’uniqueballe d’un revolverJusqu’au 4 oct, mar à 20h30, mer et jeu à19h30 ; de 10€ à 17€

JE NE SERAI PLUS JAMAIS VIEILLEMs Patrick Zeff-Samet, 1h20. Seule face aupublic, Adèle raconte le harcèlement queson conjoint lui fait vivreDu 5 au 7 oct, ven et sam à 20h30, dim à18h ; de 10€ à 17€

FEMMES ABYSSESMs Léo Betti, par la Cie Nysos Théâtre,1h45Du 9 au 14 oct, mar, ven, sam à 20h30, mer,jeu à 19h30, dim à 18h ; de 10€ à 17€

CÉleSTInS, ThÉâTRe De lyOn4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)

LE DERNIER MÉTROalgré de belles trouvaillesscénographiques (une

séquence à la verticale, cesquelques estrades mobiles poursignifier un théâtre) et un jeuneacteur parfaitement sur ressortdans les pas de Depardieu (FabienCoquil), cette version théâtrale dufilm de Truffaut contribue surtout àmontrer les limites d’un scénariosans relief.

Jusqu’au 4 oct, à 20h ; de 9€ à 38€

MJC MOnplAISIR25 avenue des Frères Lumière, Lyon 8e (04 72 78 05 70)

LES COPAINS D’EN BAS Par la Cie Artiflette, de et avec ClaireDavienne et Ignace Fabiani, ms JuanAntonio Martinez y Carrion. Chroniquesd’un quotidien dans la cité MagnoliaJeu 4 oct à 20h30 ; prix libre

RADIAnT-belleVue1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)

APRÈS UNE SI LONGUE NUITDe Michèle Laurence, ms Laurent Natrella.Analyse des traumatismes de la guerre surla destinée de quatre orphelins Sam 6 oct à 20h30 ; 18€/22€/24€

le KARAVAn ThÉâTRe50 rue de la République, Chassieu (04 78 90 88 21)

RÉCITS DE MON QUARTIERDe et avec Jean-Jérôme Esposito, ms JulieLucazeau, 1h20Ven 5 oct à 20h ; 18€/22€

ThÉâTRe De lA CROIX-ROuSSePlace Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)

SONGSMs Samuel Achache, dir mus SébastienDaucé, par l’Ensemble Correspondances.une femme chante et prend les peines desautres pour que les vivants soient allégésde leurs douleurs. 1h30Jusqu’au 5 oct, à 20h ; de 5€ à 27€

ERVART OU LES DERNIERS JOURSDE FRÉDÉRIC NIETZSCHEDe Hervé Blutsch, ms Laurent Fréchuret,1h50. Comédie autour d’un anti-héros foude jalousie au point de mettre la ville à feuet à sang.Du 9 au 13 oct, à 20h, sf sam à 19h30 ; de5€ à 27€

MuSÉe DeS COnFluenCeS86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 28 38 11 90)

AUX ORIGINES DU THÉÂTREMASQUÉ KYÔGEN : L’ART DU RIREConférence et démonstration Ven 5 oct à 12h30 ; entrée libre+ COUP D’ŒIL P.13TROIS CLASSIQUES DU KYÔGENPièces comiques de théâtre traditionneljaponais, avec Tadashi Ogasawara etHiroaki OgasawaraSam 6 oct à 20h ; 12€/15€

+ COUP D’ŒIL P.13PETITES PIÈCES DE THÉÂTRE KYÔGENAvec Tadashi Ogasawara et HiroakiOgasawara, Sam 6 oct à 15h30 et 17h ; entrée libre+ COUP D’ŒIL P.13

le TObOGGAn14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)

MON ANGEDe Henry Naylor, ms Jérémie LippmannSam 6 oct à 20h30 ; de 11€ à 22€

ThÉâTRe InSTAnT T.35 rue Imbert Colomès, Lyon 1er (04 78 39 45 83)

DÉMASQUÉESDe S. Corbioli et C. Moret-BaillyDu 3 au 6 oct, à 20h30 ; 12€/16€

lA bOîTe à GAnTS6 rue Pierre Blanc, Lyon 1er (06 80 85 08 27)

EMMAD’après Jorn Riel, par la Collectif LesÉprouvettes, ms Serge PriniotakisSam 6 oct à 20h30 ; 8€/10€

ThÉâTRe De VIlleFRAnChePlace des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)

PORTRAIT DE LUDMILLA EN NINA SIMONETexte et ms David Lescot, 1h05. Portraitchanté où le modèle se confond avec sonsujetSam 6 et dim 7 oct sam à 20h30 et dim à17h ; de 10€ à 25€

le FOu2 rue Fernand Rey, Lyon 1er (09 54 09 23 93)

CARTE BLANCHE À LA COMPAGNIE FIÈVREDu 5 au 7 oct, ven à 20h30, sam à 14h et20h30, dim à 14h, 18h et 20h30 ;9€/12€/14€

le SÉMAphOReThÉâTRe D’IRIGnyRue de Boutan, Irigny (04 72 30 47 90)

LE TOUR COMPLET DU CŒUR Théâtre forrain, par la Cie Attention Fragile,37 pièces de Shakespeare jouées en unesoirée...3h30Du 3 au 7 oct, à 20h, sf dim à 15h ; de 8€ à20€

SAlle DeS FêTeS MARCyPlace Lancelin, Marcy-l\’Étoile

ET ATMOSPHÈRE CRÉA LA FEMMEDe Florence Mallet, théâtre burlesque Du 5 au 7 oct, ven, sam à 20h, dim à 17h ;9€/13€

ThÉâTRe ASTRÉeCampus de la Doua, 6 avenue Gaston Berger, Villeurbanne(04 72 44 79 45)

DE L’AIR ! Ms Claire Truche, par la Nième Compagnie.Quand Homo sapiens doit vivre dessituations de plus en plus contraintes,comment cet animal moderne fait-il pourrespirer ? 1h30Jusqu’au 9 oct, à 19h19 (relâches les 6 et 7) ;6€/12€

ThÉâTRe De l’ÉlySÉe14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e (04 78 58 88 25)

ET LE CIEL EST PAR TERREDe Guillaume Poix, par la Cie A partEntière, ms Véronique Kapoïan-Favel.Histoire de famille dont la plupart desmembres ont passé l’âge de vivreensemble.Du 4 au 12 oct, à 19h30 (relâches du 7 au 9) ;10€/12€

ThÉâTRe De lA RenAISSAnCe7 rue Orsel, Oullins

EUGÉNIE GRANDETDe Balzac, par la Cie Le Temps est incertainmais on joue quand même !, ms Camillede la Guillonnière, 1h40Du 10 au 12 oct à 20h ; de 5 à 24€+ ARTICLE CI-DESSUS

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www.theatre-macon.com 03 85 22 82 99 - �

Mardi 16 octobre | 20h30

Pièce pour 13 danseursDANSE

DÈS 12 ANSBallet Preljocaj

T A R I F 8 € 30 €

À voir

en famille

dès 8 ans !

15 h 30

Gare de Vénissieux

17min depuis Bellecour + 5min à pied

8min depuis le plateau des Minguettes + 5 min à pied

13

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ThÉâTRe nATIOnAl pOpulAIRe8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 30 00)

ILLUSIONS livier Maurin est un maîtrepour mettre au jour les

sournoises fêlures et les sentimentsaussi cruels que puissants. Déjàdans En courant, dormez d’OrizaHirata, il faisait place aux non-ditset aux murmures. Ici, grâce à sescomédiens d’une précisiond’horloger, il traque les sentimentsde ce vieux Dennis. Il y a du Amourde Haneke ici et le premiermonologue qui ouvre le spectacleest de ceux que vous gardezlongtemps avec vous.

Jusqu’au 13 oct, mar, mer, ven, sam à20h30, jeu à 20h, dim à 16h (relâche lun) ;14€/19€/25€

LE MONDE D’HIERSOUVENIRS D’UN EUROPÉEN D’après Stefan Zweig, ms Jérôme Kircheret Patrick PineauDu 9 au 13 oct, à 20h sf jeu à 19h30 ;14€/19€/25€

COMÉDIe ODÉOn6 rue Grolée, Lyon 2e (04 78 82 86 30)

DEVOS, RÊVONS DE MOTS !Ms Fabrice Eberhard, 1hJusqu’au 13 oct, du mar au sam à 21h ;12€/15€

CALAMITY JOBDe Jacques Chambon, ms PatriciaThevenet, 1h20Du 6 au 27 oct, sam à 17h ; 20€/25€

LE PORTEUR D’HISTOIRE D’Alexis MichalikJusqu’au 2 fév 19, du mar au sam à 19h ;26€/32€

ThÉâTRe DeS MARROnnIeRS7 rue des Marronniers, Lyon 2e (04 78 37 98 17)

LE COMÉDIEN MÉTAMORPHOSÉ De Stefan Zweig, ms Thibaud Vincent, parla Cie La OnzièmeDu 9 au 17 oct, du mar au sam à 20h30,dim à 17h (relâche lun) ; 8€/12€/15€

ThÉâTRe CARRÉ 3012 rue Pizay Lyon 1er

PROFIT SUR ORDONNANCEDe Lindsay Barralon et la Cie Mange etTais-toi. Pièce sur le système médical etses dérives.Du 4 au 6 oct ; à 20h30 sf dim à 15h30 ;10/15€

le nID De pOule17 rue Royale, Lyon 1er

LES FURIEUSESDe Patrick Dubost, par le Groupe TonneDu 9 au 21 oct, mar, mer jeu à 19h30, dim à17h ; prix libre

le ShAlAlA95 montée de la Grande-Côte, Lyon 1er

LES 7 JOURS DE SIMON LABROSSEDe Carole FréchetteJusqu’au 29 déc, ts les sam à 21h ; 10€

DANSE

bAC à SAble6 place Camille Georges, Lyon 2e

LE SACRE DU PRINTEMPS D’Igor Stravinsky, ms Benjamin ForelMer 3 et jeu 4 oct à 20h ; 5€/10€/15€

MAISOn De lA DAnSe8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e (04 72 78 18 00)

DADA MASILO’S GISELLEChor Dada Masilo, 1h10Du 3 au 7 oct, mer à 19h30, jeu, ven 20h30,sam 15h, 20h30, dim 15h ; de 20€ à 40€

SAlle pOlyVAlenTe bOuRGOIn-JAllIeu92 Avenue Professeur Tixier, Bourgoin-Jallieu

BIENVENUEChor Eugénie RebetezMar 9 oct à 20h30 ; 14€/18€

le RIDeAu ROuGe1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)

CABARET BURLESQUEEffeuillage burlesqueJusqu’au 9 déc, à 21h45 les dim 09/09 ; 22€

CAfé-THéâTRE /HUmOUR

bOuRSe Du TRAVAIl205 place Guichard, Lyon 3e

PIERRE-EMMANUEL BARRÉJeu 4 oct à 20h30 ; 33€/35€

IRIS1 montée des Roches, Francheville (0478595808)

AUDREY VERNONVen 5 oct à 20h30 ; 8€/13€/15€

eSpACe GeRSOn1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)

YANNICK BOURDELLEDu 3 au 6 oct, à 20h30 sf sam à 21h15 ;14€/16€

MANUEL PRATT Jusqu’au 27 nov, mar à 20h30 ; 12€

DELPHINE DELEPAUTJusqu’au 29 déc, sam à 18h45 ; 14€/16€

ThÉâTRe De l’AnAGRAMMe27 rue Royale, Lyon 1er (04 78 27 83 12)

COUGAR À VOUS !Du 3 au 6 oct, à 20h30 ; 5€/10€

RADIAnT-belleVue1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)

BERNARD MABILLEDim 7 oct à 16h ; 34€/36€

le bOuI bOuI7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 72 05 10 00)

FELIX LE BRAZ Jusqu’au 13 oct, du mar au sam à 21h30 ;19€

OLIVIA MOUBRILun 8 oct ; 16€/21€KANDIDATOR

andidator s’est imposé commel’un des tremplins les plus

ouverts et les plus importants dansle milieu du café-théâtre lyonnais.One man-show, stand-up, mimes,chants... nombre d’artistes foulantaujourd’hui les scènes lyonnaisesont débuté là.

Jusqu’au 23 déc, ts les dim à 20h ; 15€

+ ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FRBRICE LARRIEUTs les lun à 19h ; 19€

JACQUES HENRY NADERLes lun à 20h15 ; 16€/21€JIMDu mar au dim à 20h15 ; 19€

KARIM DUVALDu mar au sam à 21h30 ; 19€

le COMpleXe Du RIRe7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)

LES CHÂTEAUX DE SABLEJusqu’au 15 oct, les lun à 20h30 ; 15€

CÉLINE IANNUCCIJusqu’au 20 oct, mer, jeu, ven à 20h30, samà 20h et 22h ; 15€/18€

BIENVENUE DANS LA COLOCJusqu’au 20 oct, mer, jeu, ven à 20h30, samà 20h et 22h ; 15€/18€

le ShAlAlA95 montée de la Grande-Côte, Lyon 1er

BURLINGUEDe Gérard Levoyer, ms Maxence FontaineJusqu’au 26 oct, ts les ven à 21h15 ; 10€

COMMENT TILL NAQUIT-IL ?Ms Daniel Pinault, spectacle de rue enintérieurJusqu’au 27 oct, ts les sam à 17h ; 10€

L’UN N’EMPÊCHE PAS L’AUTRETs les ven à 19h30 + 6/10 à 19h ; 10€

le nOMbRIl Du MOnDe1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44)

FRANCHISE OBLIGATOIRE De Matthieu Burnel et Cédric Clémenceau,par la troupe du Nombril du Monde Du jeu au sam à 19h30 ; 11€/15€/20€

le RIDeAu ROuGe1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)

DANS LA PEAU DE MA FEMMEDu mar au sam à 19h45, dim à 18h15 ; 22€

À CAUSE DES GARÇONS Du mar au sam à 21h30 + dim à 20h ; 22€

ImPROVISATION

IMpROVIDenCe6 rue Chaponnay, Lyon 3e

CASTINGSam 6 oct à 21h ; 14,50€/16€

kIDS

AMphIThÉâTRe De l’OpÉRAPlace de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)

LA BELLE ESCAMPETTEPar Claire Monot et Anaïs Pin, théâtremusical, dès 4 ans. Dans un château viventdeux sœurs, l’une est craintive et sérieuse,l’autre impulsive et spontanéeMer 3 oct à 15h et 17h ; 5€/10€

le ShAlAlA95 montée de la Grande-Côte, Lyon 1er

QU’EST-CE QUI T’ÉMEUH ?Marionettes, de 6 mois à 2 ansJusqu’au 6 oct, les sam à 10h30, dim à10h30 et 16h ; 10€

ThÉâTRe De VÉnISSIeuX8 boulevard Laurent-Gérin, Vénissieux (04 72 90 86 68)

ATELIER PORTÉS ACROBATIQUESDuo parent/enfant de 6 à 12 ans, 1h30Sam 6 oct à 14h30 ; jusqu’à 12€

pATA’DôMe ThÉâTRe62 route d’Yvours, Irigny (04 78 51 48 87)

LE VOISIN Par la Cie des Transports Publics, mime etcomédie dès 7 ans, 1h05Du 5 au 7 oct, ven, sam à 20h30, dim à 18h ;9€/14€/16€

CIRqUE

ThÉâTRe De VÉnISSIeuX8 boulevard Laurent-Gérin, Vénissieux (04 72 90 86 68)

FAUNADès 8 ans, 50minVen 5 oct à 20h ; de 5€ à 19€

SPECTACLES

RAMDAM, un CenTRe D’ART16 chemin des Santons, Sainte-Foy-lès-Lyon (04 78 59 62 62)

PEDRO, CŒURS FUGITIFS Textes de Pedro Lemebel, ms ManonWormsVen 5 oct à 20h ; entrée libre

yelOlInO - MJC OullInS10 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 93)

JACK, THÉORIE DES ENSEMBLESSpectacle de marionnettes, dès 12 ansSam 6 oct à 20h30 ; 8€/10€

SOuS le CAIllOu23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)

UNE NUIT... LA MERD’Isabelle AutissierDu 5 au 7 oct, à 20h ; 12€/15€

COUP D’OEIL THÉÂTRETRADITIONJAPONEt si aller au théâtre permettaitaussi de feuilleter l’Histoire ?Mieux que le festival Besf Ofdes Subs qui permet de revoirdes créations d’une décennieplus vieilles, le Musée desConfluences, dans le cadre deson exposition Yokainoshima, propose de découvrir le kyôgen,l’un des styles fondateurs du théâtre japonais. Au XIVe, la mimiqueprend le pas sur les acrobaties héritées de la Chine des Tang (Ier siècleaprès JC). Avec le nô (drame lyrique avec chant et danse biensouvent), cette forme théâtrale basée sur l’improvisation, le dialogueet le rire à partir de scènes de la vie quotidienne s’impose rapidement; 400 à 500 pièces ont été transmises et 260 sont encore jouées dansles écoles d’art nippones. C’est ce qu’il sera possible de voir le samedi6 à 20h avec Tadashi Ogasawara et son fils Hiroaki Ogasawara dansRira bien qui rira le dernier, Bonsan (Le Voleur de bonsaïs) et Kobu-uri(Le Vendeur de laminaires) en 1h30. Le vendredi à 12h30, ces deuxcomédiens parleront de cet art spécifique qu’ils déploieront aussi dans l’expo le samedi après-midi. NP

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Photographie © Loro CoironDesign ABM Studio

Grande Salle de l’Opéra de Lyon

Jeudi 18 octobre à 20h

Melingo Bloque Depresivo

De Buenos Aires à Valparaiso

Réservation De 15 à 45 €

L’Opéra national de Lyon est conventionné par le ministère de la Culture, la Ville de Lyon, la Région Auvergne - Rhône-Alpes et la Métropole de Lyon

04 69 85 54 54 opera-lyon.com #operaunderground

MUSIQUE PB N°931 Du 03.10 Au 09.10.2018

ommençons par démêler les fils: non, Hard Fist, ce n’est pas ArtFeast. Mais oui, il s’agit d’unecontinuation de ce label monté

par Romain Tamayo en 2013 autour del’esthétique house music et mis en som-meil l’an dernier après sept vinyles parus.La house, c’est ce qui a rapproché Guil-laume (ex-Klaaar, devenu Cornelius Doc-tor) et Romain, qui ont donc lancé cenouveau projet ensemble courant 2017 :Hard Fist. Vite rejoints par Baptiste Pinsard, alias Tushen Raï. « On avait besoin d’exprimer d’autres idées, un nouvelunivers, plus barré » explique Guillaume,attablé à la terrasse de La Madone.

« L’aspect graphique est très important, ona choisi dès le début de travailler avec ShereeDomingo, une illustratrice de Berlin, pournos pochettes. La connexion a été immédiatedès le premier disque. » Important, pour lecrew Hard Fist, qui au fil de ses quatrepremiers EPs révèle ainsi une vision aussibien musicale que graphique, et porteusede sens dans son propos. « On fait une mu-sique globale, aux influences mondiales, tri-bales. Le troisième EP était plus influencépar les musiques orientales, celui-ci a uneempreinte plus africaine. Mais nos disquessont avant tout destinés au dancefloor : onveut les jouer ! »

Presque 500 copies de chacun des troispremiers disques sont parties garnir lesbacs de DJs du monde entier, touchés parcette esthétique musicale qui se veut pluslente que la house, plus ouverte sur lemonde, un peu plus dark aussi. « On pensequ’à l’avenir, plus de monde s’intéressera àcette musique crossover et en évolution »poursuit Guillaume. Ce quatrième EP toutjuste paru est donc signé Cornelius Doctor& Tushen Raï. Le prochain sera plus coldwave dans l’esprit, concocté par Mr TC. Le

sixième est déjà en route, commandé àPletner, basé à Vilnius, qui signe déjà unremixe sur la sortie du mois - une sortieque l’on fêtera le 13 octobre dans les sous-sols d’un restaurant de la Croix-Rousse...En attendant, rendez-vous au Sucre.

TUSHEN RAï & CORNELIUS DOCTORAu Sucre le samedi 6 octobreHard Fist Release PartySamedi 13 octobre (lieu surprise)

CLUBBING

HARD FIST, NOUVEAU DÉPARTCornelius Doctor et Tushen Raï sortent le quatrième ep de leur label hard Fist :

à déguster au Sucre lors du Club Méditerranéen avant une release party secrète la semaine prochaine.PAR SÉBASTIEN BROQUET

DR

PERfORmANCE

TROP PUNK POUR LES GAYS, TROP GAY POUR LES PUNKSla drag terroriste d’Austin Christeene Vale passe par Garçon Sauvage

pour une perf’ de haute volée : âmes sensibles, s’abstenir.PAR SÉBASTIEN BROQUET

a première GarçonSauvage de la rentréenous avait déjà ré-galé d’un DJ set sur-

prise de AZF le mois dernier,voici que celle d’octobre in-nove en nous convoquant entout début de soirée : formatconcert donc, adapté pour ac-cueillir la “drag terrorist”qu’est Christeene Vale pourune perf ’ qui va en laisser plusd’un pantois. Car celle qui vitaujourd’hui à Austin, Texas,ne fait pas dans la romance :elle s’est ainsi fait remarquerl’an dernier par un titre, ButtMuscle, au clip doté d’un noiret blanc très classe mais sur-tout très hardcore dans lequelapparaît le styliste Rick Owenset sa compagne Michele Lamy,et où se succèdent golden sho-wer (avec le suscité Rick) ouauto fist fucking...

Un brin Divine, un poil AliceCooper, Christeene explore lesmarges dans leurs moindresrecoins, incarne la mauvaiseconscience de l’Amérique –même si une prod’ r&b façonBeyoncé peut se glisser entredeux titres de rap industrialiséà la sauce Nine Inch Nails. Siles boucles sont parfois ba-siques, elles s’inscrivent par-

faitement dans une tonalitésexe & drogues déclamés avecune voix qualifiée par le cri-tique Éric Dahan de « merveil-leuse voix de casserole ». C’esttrash et fascinant, drôle et vul-gaire !

Dans un entretien au site LaSpirale, l’on apprend que cesont deux années passées dansun Starbucks qui ont déclen-ché la naissance du person-nage de Christeene : « c’est ce

qui a mis le feu aux poudres, lemonstre corporatif qui a vrai-ment fait Christeene » expliquePaul Soileau, acteur (vu dansHors d’Atteinte de Steven So-derbergh par exemple) et per-former né en Louisiane, quiparti à New York avait créé unpremier personnage, RebeccaHavemeyer, avant de retour-ner à la Nouvelle-Orléans, puisdonc, à Austin. Où depuis neufans Christeene a vu le jour,marquée et par Starbucks, et

par l’ouragan Katrina. Une ca-tastrophe écologique et unmonstre capitaliste : de char-mants parents ayant engendréune créature oh ! combien in-trigante et anti-mainstreamque l’on se dépêchera d’alleradmirer.

GARçON SAUVAGE :CHRISTEENE + NARIfSHR + wAYATTAu SucreVendredi 5 octobre à 18h30

DR

L

CGERLAND

SAVE THE DATEsam. 03 nov. 19 h 30 19 €Josman Rap

dim. 04 nov. 18 h 30 22 € / 25 € / 27 €Robben Ford Blues

mer. 07 nov. 19 h 30 15 € / 20 € / 24 €Joan As Police Woman Pop

The Inspector Cluzorock

Concert Coup de Cœur Random Recipeelectro hip - hop

Concert Coup de Cœur Jake La Botzblues & rock roots

Les Fatals Picards

rock

Sophie Hunger

folk

L’Entourloop

hip - hop

jeu. 11 oct. 19 h 30 19 €

mer. 17 oct. 20 h 30 gratuit

jeu. 18 oct. 19 h 30 19 € / 22 € / 25 €

mer. 10 oct. 20 h 30 gratuit

sam. 06 oct. 19 h 30 26 €

ven. 05 oct. 19 h 30 26 €

Ninkasi Gerland 267 rue Marcel Mérieux, 69007 Lyonbilletterie & infos sur www.ninkasi.fr

#WeAreNinkasiLicences spectacle 1-1076198 / 2-1076199 / 3-1076200

COMPLET

14.15

CLASSIqUE STABAT MATER DE PERGOLÈSEPerformance lyrique. Dir mus Sébastiend’Hérin, ms David Bobée et Caroline MutelTHÉÂTRE DE LA RENAISSANCE7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)Du 4 au 6 oct, jeu et ven à 20h, sam à 19h ;de 5€ à 24€

BERLIOZ, LISZTPar Roger MuraroAUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Ven 5 oct à 20h ; de 8€ à 48€

BRAHMS REQUIEMPar l’ONL, Spirito et le Jeune ChœurSymphonique, dir David ZinmanAUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Du 4 au 6 oct, jeu à 20h, sam à 18h ; de 8€

à 48€

BACH, LISZT, WAGNER...Récital d’orgue Danses du diable par RaulPrieto RamirezAUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Dim 7 oct à 16h ; 8€/11€/16€

JAzz & BLUESOLIVIER CALVET ORGAN TRIO & GREG IVANOFFHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Mer 3 oct à 20h ; 8€/12€

JOEL FORRESTERBEMOL 51 rue de la Baleine, Lyon 5e (09 67 34 55 01)Mer 3 oct à 20h30 ; 10€

MATS GUSTAFSON - FIRE!LE PÉRISCOPE13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)Jeu 4 oct à 21h ; 8€/10€/13€

OLIVIER TRUCHOT LATIN TRIOHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Jeu 4 oct à 20h ; 8€/12€

TONY KAZIMA TRIOLA CLEF DE VOÛTE1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)Jeu 4 oct à 20h30 ; entrée libreTÉREZ MONTCALMJAZZCLUB SAINT-GEORGES4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)Ven 5 oct à 19h ; 18€

4 TÊT SAINT-GEORGES & ERWIN HUIGENJAZZCLUB SAINT-GEORGES4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)Sam 6 oct à 19h45 ; 12€/15€

STÉPHANE VICENZA TRIOLA CLEF DE VOÛTE1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)Ven 5 et sam 6 oct à 20h30 ; entrée libreEARZ! JAZZ 5TETBEMOL 51 rue de la Baleine, Lyon 5e (09 67 34 55 01)Ven 5 et sam 6 oct à 20h30 ; 15€

MIKROKOSMIK 5TETLE SIRIUSEn face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e (04 78 71 78 71)Dim 7 oct à 18h30 ; 5€

ROCk & POPCHRISTIAN OLIVIER + PIERRICJACK JACK - MJC ARAGONPlace Gaillard Romanet, Bron (04 78 26 87 25)Mer 3 oct à 20h30 ; 10€/12€

ONE CHORD & THE TRUTHLA FABRYK74 boulevard Jean XXIII, Lyon 8eMer 3 oct à 20h ; entrée libreYOTAM BEN HORIN + PHIL PARK + PYKER LACHIVERFolkKRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)Mer 3 oct à 20h30 ; 6€/8€

THE SILLY WALKSLE TROKSON110 montée de la grande côte, Lyon 1er (04 78 28 52 43)Mer 3 oct à 20h45 ; entrée libreBLEED AGAIN + DAWN HARBOR + TRAUMA ROCK’N’EAT32 quai Arloing , Lyon 9eMer 3 oct à 20h30 ; prix libreELYSIAN FIELDSIndie popÉPICERIE MODERNEPlace René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)Jeu 4 oct à 20h30 ; 10€/12€/14€

PP BURNESLES ABATTOIRS18 route de l’Isle d’Abeau, Bourgoin-Jallieu (04 74 19 14 20)Jeu 4 oct à 19h30 ; entrée libreAS A NEW REVOLT + STONE CAVALIKRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)Jeu 4 oct à 20h30 ; 6€/8€

THE INSPECTOR CLUZO + THE DIZZY BRAINSRock et foie grasLE KAONinkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 09)Ven 5 oct à 19h30 ; 22€

COCKPIT + WITCHING WAVES + SHOEFITILE FARMER14 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 78 28 21 29)Ven 5 oct à 20h ; 8€

MIKE ROCK13 ans du TroksonLE TROKSON110 montée de la grande côte, Lyon 1er (04 78 28 52 43)Ven 5 oct à 20h ; entrée libreWAYKOPPMAXINE’S22 rue Pouteau, Lyon 1erVen 5 oct à 20h ; entrée libreREVIVAL + TWAYM + WEDINGOTHWARMAUDIO29 rue Wilson, Décines (04 78 49 90 73)Ven 5 oct à 19h30 ; 5€

KILLIE + BERCEAU DES VOLONTÉSSAUVAGES + POTENCEGRRRND ZERO60 avenue de Bohlen , Vaulx-en-VelinVen 5 oct à 18h ; 6€

LES FATALS PICARDS + JACQUES & JACQUESChanson rockLE KAONinkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 09)Sam 6 oct à 19h30 ; 25€/27€

DURANGO14 + KURT BAKER + THE WAGSÉPICERIE MODERNEPlace René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)Sam 6 oct à 19h15 ; 12€/15€/18€

LUNA SILVA + WOODEN BEAVERFolkKRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)Sam 6 oct à 20h30 ; 6€/8€

YEAR OF THE EARTH DOG + BREAKBONE FEVER + ÇUBTOÏ TOÏ LE ZINC17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne(04 37 48 90 15)Sam 6 oct à 20h30 ; 6,50€

JIM YOUNGER’S SPIRIT + STEVE AMBER + PHYLEMONLE FARMER14 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 78 28 21 29)Sam 6 oct à 20h ; 8€

SURFER JOELE TROKSON110 montée de la grande côte, Lyon 1er(04 78 28 52 43)Sam 6 oct à 21h ; entrée libreSUGAR WIZARDLA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)Sam 6 oct à 19h ; prix libreEVIE + ALICE ANIMAL PopAGEND’ARTS4 rue de Belfort, Lyon 4e (09 51 62 58 77)Sam 6 et dim 7 oct sam à 20h, dim à 18h ;8€

ROCkLA TRANSE DES CANARDSDe retour dans les bacs avecle bien nommé et acclaméWe the people of the soil,alternance de blues rock quitache garanti sans OGM etsans basse et de balladeshabitées, les gentlemen-rockers-farmers de TheInspector Cluzo (six mois àla ferme, six mois entournée) n’ont toujours pasremisé leur langue dans leurpoche, ni d’ailleurs leursinstruments et leurs idéaux.Les voilà à nouveau depassage à Lyon, au Kao, cejeudi 4 octobre, pour unconcert qui s’annoncefiévreux à l’occasion duquelil vous sera peut-êtrepossible de faire l’acquisitiond’une boîte de leur fameuxfoie gras maison, partieprenante du merchandisingdes plus rock’n’roll deséleveurs de canard.

DR

Recrutement 2018

DISTRIBUTEURS & DISTRIBUTRICESTEMPS PARTIEL (4H À 6H PAR SEM.)

VOITURE INDISPENSABLE

DISPONIBLE TOUS LES MERCREDIS

CONTACTEZCYRIL VIEIRA DA SILVA :cvieiradasilva@petit-bulletin.fr

bigflo & oli, Les Fatals Picards, l’Entourloop, Aborted, no one is innocent, tahiti 80,jérémy frérot, uncle acid and the deadbeats, hippocampe fou, svinkels, l’animalerie…

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SAXON + FM + RAVEN as du front, le heavy metal ?Justement, c’est ce qui fait son

charme : les amateurs nemanqueront donc pas le passagede Saxon, vieille gloire de la scèneanglaise en action depuis 1979. Il ya toujours un bandana qui traîne,des cuirs noirs sur le dos, et surtoutles longs cheveux (un peu moins)permanentés et les riffs un peugras pour headbanger en chœur. Larecette n’a pas changé pourThunderbolt, 22e album paru cetteannée, et elle ne changera jamais.Ceux qui savent répondrontprésents. Les autres lèveront lesyeux au ciel. Comme d’habitude...

TRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)Dim 7 oct à 19h ; 37,80€

THE COSMIC DEAD + KORTO + LEECHESLE FARMER14 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 78 28 21 29)Dim 7 oct à 20h ; 8€

THOR HARRIS SWANS + AIDANBAKER NADJA + SIMON GOFFSONICEn face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)Dim 7 oct à 20h ; 8€

GUERILLA POUBELLE + INTENABLEROCK’N’EAT32 quai Arloing , Lyon 9eDim 7 oct à 20h30 ; 6€

KAMELOT + LEAVES’EYESCCO39 rue Georges Courteline, Villeurbanne (04 78 93 41 44)Dim 7 oct à 19h30 ; de 24,50€ à 29€

CHANSONL.E.JRADIANT-BELLEVUE1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)Mer 3 oct à 20h ; 31,20€

POMMELE TOBOGGAN14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)Jeu 4 oct à 20h ; 21,50€/24€

DANI ET EMMANUELLE SEIGNERLa nuit ne dure pas, accompagnéesd’Emilie Marsh, lecture musicaleMAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)Jeu 4 oct à 20h30 ; 10€/14€

VITAATRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)Jeu 4 oct à 20h ; 35€

CAROLINE PERSONNEÀ THOU BOUT D’CHANT2 rue de Thou, Lyon 1er (07 56 92 92 89)Jeu 4 oct à 20h30 ; 8€/12€

RÊ + BLANDINE JUTHIERAUX BONS SAUVAGESQuai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)Ven 5 oct à 21h ; prix libreJACQUES & JACQUESÀ THOU BOUT D’CHANT2 rue de Thou, Lyon 1er (07 56 92 92 89)Ven 5 oct à 20h ; 8€/12€

FÉLOCHEMAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)Sam 6 oct à 20h30 ; 10€/14€

PAUL ROMAN À THOU BOUT D’CHANT2 rue de Thou, Lyon 1er (07 56 92 92 89)Sam 6 oct à 20h30 ; 8€/12€

RAPHAËL LIEBMANNMAISON DU PEUPLE PIERRE BÉNITE4 place Jean Jaurès, Pierre-Bénite (04 78 86 62 90)Dim 7 oct à 15h ; 12€

SONO mONDIALE

DAARA J FAMILY FEAT. FAADAFREDDY & NDONGO D. + BOBFAMILY MJC Ô TOTEM9 bis avenue Général Leclerc, Rillieux-la-Pape (04 78 88 94 88)Jeu 4 oct à 20h ; 20€/25€

OSCAR MIRANDA + MELISSA NEFELILA BOÎTE À GANTS6 rue Pierre Blanc, Lyon 1er (06 80 85 08 27)Ven 5 oct à 20h30 ; 6€/10€

BIMAMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRAPlace de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)Sam 6 oct à 20h ; 18€/22€

TI’KANIKI + RENÉ LACAILLENINKASI GERLAND267 Rue Marcel Mérieux, Lyon 7eDim 7 oct à 18h ; entrée libre

HIP-HOP & R’N’BMAX TURNER + DR. VINCENINKASI KAFÉ267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Mer 3 oct à 20h30 ; entrée libreBIGFLO & OLIHALLE TONY GARNIERPlace des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e(04 72 76 85 85)Ven 5 oct à 20h ; 45€

PAPANOSH + ROY NATHANSON & NAPOLEON MADDOXAMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRAPlace de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)Ven 5 oct à 20h ; 18€/22€

LES CHEVALS HONGROIS + KAYAK + LOVATRAXXTOÏ TOÏ LE ZINC17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne (04 37 48 90 15)Ven 5 oct à 20h30 ; 6,50€

BLINKY BILLLE PÉRISCOPE13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)Ven 5 oct à 21h ; 8€/10€/12€

éLECTROTHE WOODOO WARRIORS + BIGGY PAWTOÏ TOÏ LE ZINC17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne (04 37 48 90 15)Jeu 4 oct à 19h ; entrée libreREBEKA WARRIOR + RAG + YBRIDLES ABATTOIRS18 route de l’Isle d’Abeau, Bourgoin-Jallieu (04 74 19 14 20)Sam 6 oct à 21h ; 15€/20€

CLUBBINGCBLT + LCBR + ZAKARIA TERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erJeu 4 oct à partir de minuit ; 3€

NOTSERIOUS BIGSSUPER 52 rue de Savy , LyonJeu 4 oct à partir de 19h ; entrée libreAMÉLIE LENS + FARRAGO

a nouvelle star ! Amélie Lensn’en finit plus de remplir les

clubs et d’arpenter les festivals,enthousiasmant les dancefloors desa techno brutale, radicale etperpétuellement sous tension,ravivant l’esprit de la rave : la Belgeparaît infatigable. Elle seraaccompagnée ce soir de Farragodans cette soirée cornaquée par lepromoteur Encore.

TRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)Ven 5 oct à partir de 23h30 ; de 16,80€ à26,80€

D’JAMENCY + SEROPLEXX + PIERRE + R3VOLT LE DISKRET3 rue Danton , Lyon 3eVen 5 oct à partir de 23h15 ; 8€/10€

JOEY NEGRO + SIMON DUNMORE+ SOPHIE LLOYDAZAR CLUB52 Quai Rambaud, Lyon 2e (04 78 82 52 52)Ven 5 oct à partir de 23h ; 17€/20€

CHRISTEENE + NARI FSHR + WAYATTGarçon SauvageLE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46)Ven 5 oct à 18h30 ; 12€

+ ARTICLE P.14BLUE CAT CLUBBOOTLEGGER113 quai Pierre Scize, Lyon 5eVen 5 oct à partir de minuit ; entrée libre

LAG + FLORE + TIM KARBONPolaar #52NINKASI KAFÉ267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Ven 5 oct à 22h ; entrée libreSARIN + H880 + PERYL + SHARLINESLE KAONinkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 09)Ven 5 oct à partir 23h45 ; 9€/12€/15€

47SOUL + CORNELIUS DOCTOR + TUSHEN RAÏ Club Méditerranéen LE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46)Sam 6 oct à partir de 23h ; 8€/12€

+ ARTICLE P.14ARM ABER SEXY : JACQUESTERRASSE & LAURENT CALIGARIS+ DIDIER LARGEMAINTERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erSam 6 oct à partir de 23h45 ; 8€

LAVOIR PUBLIC4 impasse de Flesselles, Lyon 1er (09 50 85 76 13)Sam 6 oct à 20h ; 3€/5€

AUFGANG + SATELLITE JOCKEY + DOWDELIN + BAB L’BLUZ + TRYPHÈMENova Le Grand MixTRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)Sam 6 oct à partir de 20h ; entrée librePRATOS DJ SETSUPER 52 rue de Savy , LyonSam 6 oct à partir de 19h ; entrée libreSOIRÉE DES HALLESAvec Camion BazarLES HALLES DU FAUBOURG10 Impasse des Chalets, Lyon 7eSam 6 oct à partir de 22h ; 12€

D.KO + LA MAMIE’SLE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46)Dim 7 oct de 16h à 23h ; 12€

DUPLAN + CLARENCE + VERNON + LUMBAGO + SEVENBAC À SABLE6 place Camille Georges, Lyon 2eDim 7 oct de 15h à 23h ; jusqu’à 2€

fESTIVAL AmPLY

Concerts gratuits en médiathèquesJusqu’au 20 octobre Rens. : www.amply.fr

PAT KALLA ET LE SUPER MOJOMÉDIATHÈQUE DE GENASPlace du Général de Gaulle, GenasVen 5 oct à 20h30 ; entrée libreCÔME BIBLIOTHÈQUE DE GENAY155 rue des écoles, Genay (04 78 91 57 09)Sam 6 oct à 10h30 ; entrée libreLUX’S DREAMMÉDIATHÈQUE FRANÇOIS MITTERRANDMEYZIEU27 rue Louis Saulnier, Meyzieu (04 37 44 30 70)Sam 6 oct à 11h ; entrée libreSUISSAMÉDIATHÈQUE DE DECINES14 avenue Jean Macé, Decines-Charpieu (04 72 93 30 10)Sam 6 oct à 11h ; entrée libreDIMITRIMÉDIATHÈQUE DE CORBAS5 avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55)Sam 6 oct à 11h30 ; entrée libreJOE PAUL MÉDIATHÈQUE DE MESSIMY4 route de la Chatelaise, MessimySam 6 oct à 14h ; entrée libreWATCHDOGJazz électroMÉDIATHÈQUE DE CHASSIEU62 rue Oreste Zénézini, Chassieu (04 72 02 15 18)Sam 6 oct à 16h ; entrée libreCHIRP CHIRPMÉDIATHÈQUE RILLIEUX6 place de Verdun, Rillieux-la-Pape (04 37 85 01 50)Sam 6 oct à 16h ; entrée libre

MUSIQUE PB N°931 Du 03.10 Au 09.10.2018

COUP D’OEIL CLUBBINGHYPNOTIkUn parc des expos un peu trop froid, une salle parsous-genre de musique électronique respectant àla lettre les codes de chacun, des grappes de kidsvidant quelques cocktails maison sur le parkingavant de s’engouffrer dans les grands halls pourdanser des heures durant : la recette type dugrand raout électronique façon fin des 90’s atoujours ses adeptes et Hypnotik, qui se déroulece samedi 6 octobre à Eurexpo dès 22 heures, enest l’incarnation parfaite.Dans la salle techno, donc, on guettera l’indémodableEllen Allien et le plus jeune Schlømø, dans la sallehouse c’est le régional de l’étape Agoria qui devrait

fédérer les foules (il y a aussi N’To, on fera l’impasse,et Polo & Pan). La salle hardcore est dévolue à RaveFeed qui invite Warface, Deetox et Phuture Noize.Enfin, dans la salle psytrance c’est classiquementHadra - gage de qualité - qui programme et inviteCaptain Hook, Vertical Mode et Module Virus. À 6heures, il faudra chercher l’after !

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8 bis quai St-Vincent 04 78 39 10 02

Les SubsistancesLABORATOIRE INTERNATIONAL DE PRATIQUE ET DE CRÉATION ARTISTIQUELYON 1ER

LYON STREET FOOD FESTIVAL #3STEVEN COHENDAVID BOBÉE, RONAN CHÉNEAU, BÉATRICE DALLE MARK TOMPKINSANTOINE DEFOORT, MATHILDE MAILLARD,SÉBASTIEN VIAL, JULIEN FOURNETTÂNIA CARVALHOTHOMAS HAUERT & LA BOLSACOLLECTIF ÈS COMPAGNIE DU ZEREPJAN FABRE ALEXANDER VANTOURNHOUTJEANNE MORDOJCIE THÉÂTRE DÉPLIÉCIE DES LUMAS, ERIC MASSÉ, ANGÉLIQUE CLAIRANDCOLLECTIF DU PLATEAU7 E MIRAGE FESTIVAL13 ES ASSISES INTERNATIONALES DU ROMANCORINNE LINDERHYACINTHE ABDOULAYE TOBIOANTOINE CLÉEFRANÇOIS CHAIGNAUD & MARIE-PIERRE BRÉBAND CÉCILE LALOYRAFAEL DE PAULACATHERINE BEAUGRANDADRIEN M & CLAIRE BGOSH CIE – MATHILDE GENTILCOLYNE MORANGEDIKIE ISTORII COMPANYANNE-SOPHIE GRAC

CONNAÎTRE PB N°931 Du 03.10 Au 09.10.2018

eut-être les amateurs de la chanteuseélectro-pop connue sous le nom deLa Féline, ignorent-ils qu’Agnès Gay-raud à l’état civil est également jour-

naliste, normalienne et docteure en histoire dela philosophie. Or ces activités se rejoignentdans un livre : Dialectique de la pop, titre fort sé-rieux pour un sujet qui ne l’est pas en appa-rence. Mais en apparence seulement, et c’esttout le sujet du livre.D’ailleurs si la pop n’était pas sérieuse pourquoile philosophe et sociologue Theodor Adorno, pi-lier de l’École de Francfort, l’aurait-il combattuavec tant de sérieux, lui qui détestait le jazz etl’idée que l’on puisse écrire des chansons popsur la guerre du Vietnam. « La musique popu-laire légère est mauvaise, doit être mauvaise sansexception » disait ce « hater hyperbolique » de lapop, au risque de la mauvaise foi.C’est en spécialiste du bonhomme qu’inter-vient ici Agnès Gayraud pour faire de cet « en-nemi objectif » de la pop son « allié subjectif »,retourner comme un gant la thèse d’Adorno ets’en servir à la manière d’un judoka.

GRAAL ESTHéTIqUEMais qu’est-ce au fond que la pop, ici ? Non pasun genre, mais un art musical spécifique repo-sant sur une forme générique, où la technologieest ontologique : là où les musiques savanteschères à Adorno reposent sur l’écriture de par-titions, dans la musique populaire c’est l’enre-gistrement qui fait l’œuvre et transcende lesgenres (rock, blues, folk, hip-hop, country...).Mais à cela, nous dit Agnès Gayraud, il fautajouter une dimension esthétique qui forgel’aspect populaire de la pop : d’un côté une né-cessaire « incarnation individuelle et particulière», la subjectivité exacerbée des artistes.De l’autre un « idéal esthétique qui scelle la ré-conciliation utopique entre une expression artis-tique et son évidence », sa richesse designifications cachées et son immédiateté, une« utopie de la popularité » qui s’obtient dans lehit, ce « Graal esthétique ».De là, l’autrice interroge une musique pétrie decontradictions qui aime se penser contre elle-même et avec laquelle nous entretenons unrapport complexe. « La pop, écrit-elle, est char-gée de ces contradictions qui participent de sa dé-finition ». Avec Dialectique de la pop, AgnèsGayraud livre une somme impressionnante etérudite, pas toujours facile à appréhender, en-core moins à résumer, mais qui ouvre un ap-pétit féroce de savoir et de découvertes pop.

AGNèS GAYRAUD, DIALECTIQUE DE LA POP(La Rue Musicale / La Découverte)À Musicalame le jeudi 4 octobre à 19h30

POP CULTURE

À BASE DE POPOPOPAvec Dialectique de la pop, la philosophe et pop critique Agnès Gayraud,également musicienne sous le nom de la Féline, interroge en profondeur

l’essence et les belles contradictions des « musiques populaires enregistrées ».PAR STÉPHANE DUCHÊNE

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RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DES PROGRAMMES ET DES ARTICLES SUR PETIT-BULLETIN.FR

LECTURESLA PETITE FILLE QUI DISAIT NONPar Carole Thibaut LIBRAIRIE VIVEMENT DIMANCHE4 rue du Chariot d’Or, Lyon 4e (04 78 27 44 10)Mer 3 oct à 16h ; entrée libreAKIRA MIZUBAYASHILecture-débatLES HALLES DU FAUBOURG10 Impasse des Chalets, Lyon 7eLun 8 oct à 19h ; entrée libreUNE JOURNÉE D’IVANDENISSOVITCHD’Alexandre Soljenitsyne, atelier lectureanimé par Jean-Louis Ravistre (professeurde lettres)COLLÈGE SUPÉRIEUR LYON17 rue Mazagran, Lyon 7e (04 72 71 84 23)Du 4 oct au 29 nov, les 4 et 18 oct, 15 et 29nov à 20h ; 5€/9€

CONféRENCESLE TEMPS DU TEMPSAvec Étienne Klein, Patrick Boucheron etDelphine HorvilleurINSTITUTION DES CHARTREUX58 rue Pierre Dupont, Lyon 1erMer 3 oct à 19h30 ; jusqu’à 5€

GAUGUIN : LA FUGUE ET LA COULEURPar Damien Capelazzi, historien de l’art àLyon 2SALLE EDOUARD HERRIOT EX PALAIS DE LA MUTUALITÉ1 place Antonin Jutard, Lyon 3e (0478950906)Jeu 4 oct à 14h30 et 19h ; 7€/11€JAMES LEE BURKE / DAVEROBICHEAU, UN SEUL ET MÊMEHOMME ? UN PETIT NOIR57 montée de la Grande côte, Lyon 1erJeu 4 oct à 19h30 ; entrée libre“DES TOITS AUX TOILES” -L’ÉVASION D’ANDRÉ DEVIGNY DELA PRISON DE MONTLUC EN 1943Par Adrien AllierARCHIVES DÉPARTEMENTALES34 rue Général Mouton-Duvernet, Lyon 3e (04 72 35 35 00)Jeu 4 oct à 18h ; entrée libreDEMAIN L’HUMAIN, UNENOUVELLE ODYSSÉE DE L’ESPÈCEAvec Jérôme Goffette (maître deconférences en philosophie) BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00)Jeu 4 oct à 18h30 ; entrée libreCHARLOTTE GUILLARD : UNEFEMME DANS L’IMPRIMERIEHUMANISTE AU XVIe S.Par Rémi Jimenes (maître de conférencesen histoire)ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)Lun 8 oct à 18h15 ; entrée libre

FRANÇOIS BÉGAUDEAU ET THOMAS B. REVERDYRoman social ?VILLA GILLETParc de la Cerisaie, 25 rue Chazière, Lyon 4e (04 78 27 02 48)Mar 9 oct à 19h30 ; jusqu’à 5€

RENCONTRESRAPHAËL GRANVAUDLIBRAIRIE TERRE DES LIVRES86 rue de Marseille, Lyon 7e (04 78 72 84 22)Mer 3 oct à 19h ; entrée libreSOIRÉE AUTOUR DE SANDROPENNA (1906-1977)Avec Isabella Checcaglini, Philippe Simeoneet Marie FabreBAL DES ARDENTS17 rue Neuve Lyon 1erÀ 19h ; entrée libre ESTELLE-SARAH BULLELIBRAIRIE PASSAGES11 rue de Brest, Lyon 2e (04 72 56 34 84)Jeu 4 oct à 19h ; entrée libreMAÏSSA BEYLA VOIE AUX CHAPITRES4 rue Saint-Jérôme, Lyon 7e (04 37 70 41 62)Jeu 4 oct à 19h30 ; entrée libreCÉCILE COULONLIBRAIRIE LA VIREVOLTE4 rue Octavio Mey, Lyon 5eJeu 4 oct à 19h ; entrée libreAGNÈS GAYRAUD MUSICALAME16 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 29 01 34)Jeu 4 oct à 19h30 ; entrée libre+ ARTICLE CI-DESSUSBENJAMIN WHITMERLIBRAIRIE RIVE GAUCHE19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 78 72 72 45)Jeu 4 oct à 19h ; entrée libreETIENNE WILLEM + THÉO GROSJEANLIBRAIRIE LA BANDE DESSINÉE57 grande rue de la Croix-Rousse, Lyon 4e (04 78 39 4504)Ven 5 oct à partir de 14h30 ; entrée librePETITE POISSONELE LIVRE EN PENTE18 rue des Pierres plantées, Lyon 1erVen 5 oct à 19h ; entrée libre+ PORTRAIT P.19ANTOINE WAUTERSLIBRAIRIE PASSAGES11 rue de Brest, Lyon 2e (04 72 56 34 84)Mar 9 oct à 19h ; entrée libre

VISITESVISITE MILITANTE DES PENTESPar PapyArtLAVOIR PUBLIC4 impasse de Flesselles, Lyon 1er (09 50 85 76 13)Jeu 4 oct à 17h ; 5€

FESTIVAL KIOSKConcerts, spectacles, ateliers, apéro...MAISON DE LA CONFLUENCE73 rue Smith, Lyon 2eJusqu’au 6 oct, sam 13h30, minuit, dim de11h à 22h30, mer de 14h30 à 18h30, jeu de14h à 22h, ven de 20h à 1h ; jusqu’à 10€

MÉMOIRE BLANCHE : ITINÉRAIREDES RUSSES BLANCS À LYONPar la BML avec Olivier Thomas, DavidCizeron et Bénédicte Yon PLACE ANTONIN JUTARD, Lyon 3eSam 6 oct à 12h ; entrée libreEN BALADE À LA GUILLOTIÈRE :DE LA PLACE RASPAIL ÀMAZAGRAN Par la BML, avec Gabrielle Bisson etLaurent DeverrierePLACE RASPAILLyon 7eSam 6 oct de 9h à 12h ; entrée libreVISITE HISTORIQUE ET COQUINE DE LYONLa gaule et le mont Vénus par Cybèle,1h30PLACE DES TERREAUXLyon 1erJusqu’au 5 janv 19, ts les sam à 17h ; 15€

LES BAGUETTESmAGIqUES

Festival de la gastronomie chinoiseJusqu’au 7 octobre Rens. : www.ifc-lyon.com/fr+ ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR

DÎNER À 10 MAINS “RETOUR DE CHINE” Avec Tabata Mey et Ludovic Mey, ConnieZagora et Laurent Ozan et un chef chinoisinvitéINSTITUT PAUL BOCUSE - BELLECOUR20 place Bellecour, Lyon 2eMer 3 oct à 19h ; 95€

PARCOURS GASTRONOMIQUECircuit de 30 restaurants répartis dans lavilleDIVERS LIEUXJusqu’au 10 oct

PAROLEAmBULANTE

Lectures musicales, performances poétiques,expériences littérairesThème “J’ai fait un rêve”Du 29 sept au 6 oct Rens. : www.espacepandora.org+ PROGRAMMATION DÉTAILLÉE SUR PETIT-BULLETIN.FR

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GUIDE URBAIN PB N°931 Du 03.10 Au 09.10.2018

histoire de La Table Wei est sino-lyon-naise, une histoire de reconversion et demigration. Celle de Ruijun Sun, origi-naire de Dalian, dans la province du

Liaoning. Ayant commencé des études de com-merce elle, souhaitait les poursuivre hors de Chine.Pourquoi pas en France... « L’Alliance Française quiest présente à Dalian y proposait des cours de langue», raconte-t-elle. Mais avant de déménager, Ruijunopère un brutal changement de cap. Un stage dansune banque la convainc de ne pas suivre cette voie.En France, finalement, elle fera... la cuisine. Activitéqu’elle n’a jamais pratiquée : « en Chine, j’étais enfantunique, je n’étais pas contrainte de cuisiner. Parcontre, je voyais ma mère le faire » - et le faire bien,maman possède d’ailleurs un commerce de glaces.Ce changement d’aiguillage l’emmène à Yssin-geaux, à l’école de pâtisserie d’Alain Ducasse, puisà Lyon, à l’Institut Paul Bocuse. Elle enchaîne parun stage chez Têtedoie et l’envie d’ouvrir enfin sonrestaurant. Ce sera en lieu et place de La Hugon-nière, l’annexe de chez Arlette (le Hugon principalrestant ouvert rue Pizay).Ce p’tit bouchon a pris, sous l’impulsion de Ruijun,de son ex-camarade de classe Yun Meng (au ser-vice) et de l’architecte Shuo Cui, un sacré coup deneuf. Il est devenu tout blanc, des tables au pla-fond, en passant par le comptoir et les banquettes.Le peu de couleurs est apporté par un triptyque delavis chinois signés Yutai Zhang, dont Camille Boi-leau s’est inspirée pour l’identité graphique du res-taurant, notamment son joli site Internet.

Tout cela est bien beau, justement, mais qu’est-cequ’on y mange ? Au déjeuner, La Table Wei propo-

RESTAURANT

FRANCE-CHINE EN FUSIONCeּמe semaine se termine la lyon Chinese Food Week, organisée dans le cadre du festival les bagueּמes

Magiques par le nouvel Institut Franco-Chinois. 25 restos lyonnais étaient invités à ajouter à leurs cartes des plats de Shanghai, du Guangdong ou du Sichuan. parmi eux, quelques références bien établies de la scène culinaire

lyonnaise (les Apothicaires, Jérémy Galvan ou Substrat). Mais aussi ceּמe toute nouvelle Table Wei...PAR ADRIEN SIMON

sait à l’occasion des Baguettes Magiques(jusqu’à dimanche) un menu shangaïen (rou-leaux de printemps, canette laquée, etc.). Lereste du temps, elle sert des lunch boxes d’ins-piration chinoise : comme pour nous, un sym-pathique ragout de tofu, pak choï, et rizbasmati, accompagné de mesclun et tomatesconfites, relevés d’une vinaigrette asiatisante.Mais la cheffe Sun propose aussi une cuisineplus métissée, comme ces délicats wonton four-rés d’une farce à la crevette, châtaigne d’eau et...foie gras poêlé, barbotant dans un puissantconsommé de langoustines.Son menu découverte (le soir) se situe dans lemême registre (et fleure la bonne affaire : 32€): royale aux shiitakes et sot l’y laisse, onglet debœuf, topinambour et pleurotes frites enrobéesde riz soufflé, etc. Côté dessert : le nôtre sonnaitcomme l’une de ces trop fréquentes “décons-tructions” (genre sablé-glace-crème splashédans l’assiette). Il était fait de trois délicieuxcubes de brownies, d’un onctueux caramel, deframboises farcies au coulis de mûre et d’unegéniale glace au fromage frais. Côté bémols, no-tons la carte des vins rachitique et le thé vertgrand cru 2018 servi en tasse Malongo. Des pro-blèmes paraît-il en voie de résolution.

LA TABLE wEI13 rue de Neuve, Lyon 1er

Fermé dimanche soir et lundi soir

CHRONIqUE CULTURE CLUBPAR CYRILLE BONIN

Mon truc préféré dans la culture, cesont les concerts. En une semaine, jeme coltine pour différentes raisonsun festival lyonnais à Bruxelles, unduo de pop urbaine dans le vaisseauamiral des musiques actuelleslyonnaises, et un groupe ricaininstallé depuis sept albums, àl’Épicerie Moderne, qui plus est undimanche soir. Et ce qui frappe leplus, bon sang, c’est que c’est blindé(ou pas loin) dans les trois cas.Autrement dit, trois ans après le 13novembre 2015, le public estdéfinitivement de retour dans lessalles. Le Centre National des Variétésvient d’annoncer les chiffres 2017 : ilssont assez bons et confirment leconcert comme un élément essentielde la vie culturelle au quotidien. Pasloin de 30 millions d’entrées pour lesreprésentations payantes, 65 000concerts, 947 millions de recettes debilletterie, 35€ le prix moyen dubillet, 61% de concerts font moins de200 entrées, donc pas uniquementdu big show. Bref, par rapport à2016, on est donc à + 4% dereprésentations payantes, + 15% derecettes. Ce qui fait des musiquesactuelles un poids très lourd de laculture, de l’économie et de l’emploi,peu coûteuse pour les collectivités, àfort retour sur investissements, quece soit en thune ou en image.

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lle l’a collé dans la rue. « Je ne suis pas un streetartiste, je suis un être hu-main. » Petite Poissonerefuse de rentrer dansune case. De limiter son

art à un seul médium. Elle l’exercepartout, sur des murs, des objets, destoiles immenses ou des livres. Elleaime le monde du street art, pas soneffet de mode. « C’est un truc magique: même si tu dessines mal, il suffit que tudessines 544 fois mal sur des murs pourque ça devienne génial. Un peu commeces cours de zumba dans les stades : toutseul, tu serais ridicule à faire ces mouvements, mais à 10 000, ç’a l’airtrop cool. Je ne me considère pas commeune street artiste, mais j’aime ce milieu,son esprit, indépendamment de ce que lamode peut en faire. »

ExACTEmENT LE BON TAUx D’ALCOOLémIEChez elle, le texte est indissociable dudessin. Elle écrit, dessine, peint, créeses propres supports. Toute petitedéjà, elle réalisait des fanzines, cari-caturait ses profs et camarades. Avecun humour absurde, savant mélangede ses mentors : Woody Allen, Gotlib,Hermann, Glen Baxter, Monty Py-thon. « J’ai été élevée dans la BD, et par-ticulièrement marquée par Jeremiahd’Hermann, puis un peu plus tard, parles Rubricabrac de Gotlib. Ç’a été moncoup de cœur : ça fourmillait de détails,tout était pensé, je pouvais les reliremille fois, je ne m’en lassais jamais.J’avais huit ans. Un peu plus tard, j’aidécouvert Fluide Glacial, évidemmenttrop érotique pour moi à l’époque, maisj’étais émerveillée par le ton. C’était leroyaume de la connerie autorisée. »

Elle a fait psycho, s’est demandée sielle n’exercerait pas son art dans lemilieu du tatouage, a opté pour uneécole de design graphique, fait desstages, alterné entre salariat et free-lance, continué entre temps à noircirson carnet de dessins et phrases dansles transports en commun et quandelle s’ennuyait, refusé encore une foisde rentrer dans une case. Elle n’aimepas la routine, les choses qui se répètent, les cases, justement. Elleaime lire les BD, pas les faire. « Ça voudrait dire construire des cases, lesremplir, dessiner tout le temps le mêmepersonnage, je ne peux pas m’astreindreà un truc si répétitif. »

Elle aime la dérision, maîtrise l’auto-dérision, ne calcule rien, fonctionneau feeling, ne s’interdit absolumentrien et s’amuse de tout : des paroles

de chansons qu’elle réarrange à sasauce, du patriarcat qu’elle exècre, deses histoires d’amour foireuses, del’absurdité de la vie qui la fascine. Sestextes sont profonds, son ton léger. « Aucun sujet n’est prémédité. Je colledans la rue des extraits de mes car-nets,dans lesquels j’écris et dessine sur leschoses qui me touchent : peu importe audépart qu’elles soient personnelles,amoureuses, politiques, indignées, légères ou engagées. » Elle veut fairesourire les gens dans la rue. Qu’un

texte loufoque qui n’a pas lieu d’êtrelà, soit là. Créer du décalage. Et çafonctionne. Quand elle dégaine sa pochette à stickers qu’elle a (presque)toujours dans son sac, les gens sourient. « Je veux continuer à faire destextes immensément absurdes sur desgrands murs, et aussi que partout dansla rue, on parle de moi, que les hommessoient nus et se jettent sur moi »s’amuse-t-elle.

Elle colle ses punchlines dans la rue

un peu partout, quand elle le sent etdu moment que la surface est lisse(elle a développé un mini-toc, elle ca-resse souvent les murs) : sur unevieille vitrine, une boîte aux lettres,untrottoir, un poteau électrique, unmur… « L’esthétique des lieux est trèsimportante pour moi, mais aussi et surtout le moment, l’instant présent,carpe diem, tout ça. Il faut que je soisavec les bonnes personnes au bon endroit, exactement le bon taux d’alcoo-lémie et que mes talons n’aient pas

complètement trucidé mes pieds en chemin, ce qui explique que j’ai collé àpeu près 23 textes en cinq ans. » Quandelle a commencé à coller dans la rue,en 2011, elle pensait le faire deux outrois fois, comme ça, paf, au pif. Ellea eu de bons retours, redonné le sourire aux gens. Elle a décidé decontinuer.

J’AURAIS PU m’APPELER CRAYON PAPIER CISEAU« Il me semble qu’il m’a fallu choisir lesurnom le plus pourri qui soit pour queles gens ne placent pas d’emblée tropd’espoir en moi, et pouvoir m’assurerque quoiqu’il advienne dans ma vie, je nesois pas en mesure de me la péter en société. Non, en réalité, j’ai créé mon premier site Internet en pleine nuit et jesouhaitais un autre nom de domaineque celui de mon nom et prénom. J’aiacheté un nom pour rire, en attendantde trouver un vrai nom de graphiste.J’aurais pu m’appeler Crayon Papier Ciseau aussi. Bref, j’ai gardé Petite Poissone. Parfois, ce que tu fais en dilet-tante, c’est ce que tu fais de mieux. »

Comme lorsqu’elle a détourné les pa-roles de la célèbre chanson Capri, c’estfini, d’Hervé Vilard, en 2013. « Nousn’irons plus jamais où tu m’as dit jet’aime » est devenu « Nous n’irons plusoù tu m’as dit ta gueule ». Le chanteura posé à côté et posté une photo surles réseaux sociaux. « À mon messagede remerciement gêné, il a répondu ma-gnifiquement par des encouragementsà continuer quoi que je fasse, au nom del’art et de la liberté ; nulle part n’étaitfait mention de mon incommensurabletalent. J’étais quand même super émue.Un mois après, nous nous sommes croisés dans Paris. Je me suis présentéetimidement, il m’a tenu les épaules et ila dit « Qu’elle est belle, Petite Pois-sone, qu’elle est belle ». Et il est parti.Et c’est vrai que je suis une bombe. »

Petite Poissone rit d’elle-même, detout. De Jean-Claude ravi d’avoirvendu autant de pin’s pendant lacampagne présidentielle, de Josettequi vit une vie tranquille et dont toutle monde se fout, de Jean-René quicarbure aux amphétamines pourfaire genre en société (et qui ne serend pas compte à quel point ça se re-marque, et ô combien il est ridicule),de Marine et des Balkany qui enfu-ment tout le monde, et de l’hypocrisiede Jean-Michel face à ses employés.

PETITE POISSONEJe ne suis pas une street artiste (Critères Éditions)

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PORTRAIT PB N°931 Du 03.10 Au 09.10.2018

Petite Poissonen’est pas unestreet artiste

Textes percutants et dessins faussement naïfs collés dans les rues de lyon, Marseille ou paris : la Grenobloise petite poissone n’est pas qu’une street artiste.

PAR JULIE HAINAUT

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