LFC II Notes de Cours

8/15/2019 LFC II Notes de Cours

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Notes de coursLANGUE FRANCAISE CONTEMPORAINE.

LA SYNTAXE (II-e année)CHAPITRE I

LA PHRASE NOYAU1. Dé!"t"o! et co!st"tu#!ts de $# %&r#se No'#u Traditionnellement, la s'!t#(e (du grec syntaxis = mise en ordre,disposition, assemblage), décrit la façon dont les mots se combinent pourformer des groupes de mots et des phrases. ne phrase est dé!nie commeune séquence de mots que tout sujet parlant peut produire, interpréter et dont il peut sentir intuitivement l’unité et les limites. "e terme de phrase estutilisé pour désigner des réalités relati#ement di$érentes sui#ant lesprincipes sur les%uels repose le mod&le adopté pour la description.E! )r#**#"re tr#d"t"o!!e$$e on op&re a#ec les termes de %ro%os"t"o! etde %&r#se.

"a proposition est 'soit un ensemble de mots grammaticalement liés, soitmme, parfois, un seul mot exprimant un fait, une idée, un ugement, unsentiment ou une #olonté*. "a proposition peut former une phrase compl&teou n+tre %u+une partie de la phrase (at, // 0 11)."a grammaire Le Bon Usage de 2aurice 3re#isse (les éditions antérieures 456) propose la mme dé!nition pour la proposition0 un mot ou toutsyst&me de mots au moyen des%uels nous manifestons un acte de notre #iepsychi%ue (3re#isse, 55 0 ch.78). 2ais il est précisé %ue $# %&r#se peuts+identi!er 4 la proposition et, dans ce cas, il s+agit d+une %&r#se s"*%$e+ ou%u+elle peut regrouper dans sa structure un syst&me de propositions et c+estla %&r#se co*%$e(e ,3re#isse, 55 0 ch.7/9, rem.7).

E! $"!)u"st"-ue *oder!e+ le concept de phrase s+appli%ue 4 toute unité decommunication linguisti%ue, la suite phoni%ue minimale par la%uelle lelocuteur adresse un message 4 un auditeur : la proposition a le statut demembre (4 fonction déterminée) dans la phrase."+analyse criti%ue de la relation %ui s+établit entre les éti%uettes de'proposition* et de 'phrase* et la réalité désignée, de mme %ue la prise en compte des crit&res de contenu, de structure et de fonctionont permisde retenir le seul terme de %&r#se.E! )r#**#"re structur#$e+ on op&re a#ec le concept de phrase appli%ué 4toute construction centrée sur un ou plusieurs noyaux #erbaux. "a phrase estdé!nie en partant des principes du mod&le structuraliste7.

1 2. ;ilmet, Grammaire critique du français, "ou#ain-la-<eu#e, achette->uculot, 5, chap.//8?p. 88.2 "e structur#$"s*e trou#e son origine dans le Cours de linguistique générale de @erdinandde Aaussure (6), %ui propose dBappréhender toute langue comme un syst&me dansle%uel chacun des éléments nBest dé!nissable %ue par les relations dBé%ui#alence oudBopposition %uBil entretient a#ec les autres, cet ensemble de relations formantla ' structure *.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cours_de_linguistique_g%C3%A9n%C3%A9rale

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_de_Saussure


http://fr.wikipedia.org/wiki/1916

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cours_de_linguistique_g%C3%A9n%C3%A9rale



http://fr.wikipedia.org/wiki/1916



E! )r#**#"re )é!ér#t"e, la phrase est conçue comme une construction%ui obéit 4 certaines r&gles. "+analyse de cha%ue phrase engage, en égalemesure, la structure %ro/o!de0 et la structure su%erc"e$$e. Cu ni#eaude la structure profonde, la phrase est décrite comme une structure

hiérarchi%ue dont les constituants immédiats sont représentés par dessymboles. Il s+agit d+un schéma abstrait capable de permettre d+engendrertous les énoncés de la langue. "a représentation de la structure hiérarchi%ue%ui est présentée ci-dessous - la phrase - est mise en é#idence par desparties élémentaires constituti#es, ayant le statut de constituants immédiats(D I)/

E Fh E

D Frop.6 <oyau

Type 2atériau

3<3 Fréd

2< >t3G 3Cd#

Fd < 2G >trel 3<

H assertif Jean K regarde le tableauK K L dumusée

3 La structure profonde signifie les relations abstraites %ui existent entre les constituants de la phrase.4 La structure superficielle signifie la représentation phonéti%ue?graphi%ue ou la manifestation linguisti%ueconcr&te.5 Le concept de constituant immédiat a été introduit en linguistique par R. Bloomfield et les linguistes américains pour désigner les éléments délimités par des découpages successifs opérés sur la Ph à chaque nieau en respectant lahiérarchie des éléments.! "onstituant propositionnel



"es DI sont représentés par des s'*2o$es (c#té)or"e$s ou "!e!t#"re

s'!t#)*#t"-ue de 2#se) %ui représentent les fonctions syntaxi%ues debase de la Fh.Il y a plusieurs ni#eaux dans la constitution de la phrase. C cha%ue ni#eau onpeut identi!er les DI de l+unité immédiatement supérieure et les relationsentre eux 0

13er !"e#u E Fh E Dhoix du type

et du matériauréalisé en structurede surface par des D Frop. (Type) 4 M

<oyau ( 2atériau linguisti%ue) morph&mes spéci!%ues 0

d+assertion 4 ous étudie!"d+interrogation 4 ous étudie! # $ %tudie!&vous #d+inonction 4 %tudie! '

d+exclamation 4 (ue vous étudie! bien ' $ )iens ' ous étudie! 'de négation 4 ous n’étudie! pas" $ *’étudie!&vous pas # $ )iens ' ousn’étudie! pas 'd+emphase N Lui, il n’étudie plus" $ C’est elle qui étudie"de passif N Ce roman a été étudié par lui" "e C. Pro%. (types obligatoires O l+assertion, l+interrogation,l+inonction etl+exclamation O et types facultatifs O la négation, l+emphase, le passif etl+impersonnel) et le No'#u sont des DI de la Fhrase, dominés par le symboleP&."es types obligatoires s+excluent récipro%uement. Dha%ue phrase est

mar%uée par un seul type obligatoire. n type obligatoire secombinenta#ec un ou plusieurs types facultatifs.ous n’étudie! pas . H assertion: négationL Lui, il n’étudie pas aujourd’hui" Hassertion: négation:emphaseL Lui, il n’a pas été invité au cinéma" Hassertion: négation:emphase:passifL

536*e !"e#u





d+obet indirect ou des compléments prépositionnels. Ils sont demandés parune certaine incomplétude sémanti%ue du #erbe. Qntre le 2G et ses >t lesrelations %ui s+établissent sont d+interdépendance.

De mod&le, appelé aussi mod&le syntagmati%ue, a été ultérieurement

reformulé et complété par la notion de transformation, susceptibled+expli%uer0(a) les phénom&nes de discontinuité %ui caractérisent la chaRne.Far exemple, la relation %ui s+établit entre la phrase passi#e et laphraseacti#e."a phrase0/ierre sera bient0t nommé ambassadeur par le /résident de la 1épublique"est une phrase résultant de la transformation de passi#isation de la phrase0Le /résident de la 1épublique nommera bient0t /ierre ambassadeur" (b) les di$érences de signi!cation entre des phrases destructureapparemment identi%ue.

"a phrase0 La reconnaissance des enfants"est ambiguS. Qlle se laisse décoder de deux mani&res sui#ant lesens %u+onprte au nom reconnaissance23Les enfants ont été reconnus"3Les enfants manifestent un sentiment de reconnaissance $ sont reconnaissants""a présence du DFrop. dans le schéma de la phrase s+expli%ue par la notionde transformation. "a transformation des symboles représentant les constituants immédiats de

la phrase et les di$érentes transformations en structures terminales

seréalise 4 l+aide de plusieurs types de r&gles 0Udes r&gles de réécriture ou r&gles syntagmati%ues O %ui formentl+indicateursyntagmati%ue de base0O Fh N 3< 3G O r&gle indépendante du contexte (n+importe%uelle phraseprésente cette structure):O 3G N 2G V >t O r&gle indépendante du contexte:-l+accord AJQT O GQWQ - r&gle dépendante du contexte ( la mar%ue denombre du #erbe est donnée par la mar%ue de nombre du suet).Udes r&gles de transformations %ui con#ertissent une phrase ayantunestructure de constituants donnés en une nou#elle phrase %ui poss&deune

structure de constituants déri#és0O la pronominalisation0 Pierre parle" 3 Il parle" 4e vois Pierre → 4e le vois" O la passi#isation0/ierre a écrit cette poésie → Cette poésie a été écrite par /ierre"

# La structure terminale se définit comme une phrase à forme graphique et$ou sonore qui s%inscrit dans un te&te $discours écrit ou oral.



Udes r&gles morpho-phonémi%ues (ou phonologi%ues) %ui con#ertissent lessé%uences de morph&mes en sé%uences de phon&mes pour constituer dessuites terminales, des phrases repérables et décodables par les locuteurs. Traditionnellement, les dé!nitions de la phrase sXappuient sur uneconnaissance implicite. Dependant il existe encore d+autres crit&res selon

les%uels on dé!nit la phrase.Aelon le crit&re graphi%ue par exemple, la phrase est une suite de motsdélimitée par une lettre majuscule initiale et par une ponctuation forte5nale" Aelon le crit&re phoni%ue, la phrase est une unité délimitée par deu- pausesimportantes et caractérisée par une intonation qui varie avec le t6pe"Aelon le crit&re sémanti%ue, la phrase est l’e-pression d’une pensée, d’unsentiment, d’une volonté, elle est la structure apte + représenter pour l’auditeur l’énoncé complet d’une idée imaginée par le sujet parlant">es auteurs comme J. >ubois et . "agane dé!nissent la phrase en termesde cohérence s6nta-ique, c+est-4-dire en fonction de la capacité d’ordonner

les mots d’une certaine mani7re, de répondre + certaines r7gles, d’avoir uncertain sens"Il est é#ident %u+aucun de ces crit&res n+est pas #raiment dé!nitoire. Qnfrançais, l+existence d+une dimension syntaxi%ue est d+emblée con!rmée parle caract&re non arbitraire de l+ordre des mots. "a combinatoire syntaxi%uedétermine également le rassemblement des groupes de mots en syntagmes%ui fonctionnent comme des unités intermédiaires entre le ni#eau du mot etcelui de la phrase. Frononcés ou écrits, les énoncés se présentent commedes suites linéaires de mots. Aoit l+exemple sui#ant 0

Les étudiants de notre faculté préparent leurs e-amens avec beaucoupde sérieu-"

Apontanément, nous rapprochons des mots %ui nous semblent entretenir desrapports spéciaux, pri#ilégiés 0 les et leurs se rapportent 4 étudiantsrespecti#ement 4 e-amens : beaucoup dépend ou modi!e sérieu- : le groupeavec beaucoup de sérieu- modi!e préparent , etc.

Det exemple nous permet de démontrer %ue le principe selon le%uel seproduit le regroupement syntaxi%ue ne se réduit pas 4 la simple successiondes mots dans la phrase. Aoit le couple de phrases sui#antes 0

(a) Farfois 4ean e-ag7re"(b) "’ami de 4ean e-ag7re.

Yn remar%ue %ue les deux phrases se terminent par la mme sé%uence 0

4ean e-ag7re. Dependant, dans (a) le mot 4ean peut tre interprété commele suet du #erbe e-ag7re. Far consé%uent, il détermine l+accord de ce #erbe,répond 4 la %uestion (ui est&ce qui Z et son référent désigne la personne %uifait l+action é#o%uée par le #erbe e-ag7re. >ans (b), 4ean n+est pas le suetde e-ag7re, mais le complément du nom ami, le mot initial du groupenominal suet l’ami de 4ean. D+est donc au ni#eau de la phrase %ue cesgroupes se constituent.



Far consé%uent, on peut dé!nir $# %&r#se comme l’unitésupérieure, compl7te et autonome + la fois, susceptible d’.tredécrite au mo6en d’un ensemble de r7gles morpho&s6nta-iques"

"a phrase est construite de constituants. "+architecture syntaxi%ue des

énoncés est donc constituée d+un réseau de relations (les fonctionsgrammaticales) au ni#eau des classes d+unités simples (les parties dudiscours) et complexes (les groupes de mots).

"es types de phrases donnent le pro!l syntaxi%ue de la phrase et enconstituent ainsi un crit&re d+identi!cation. Goil4 la dé!nition de la phrasedonnée par [mile Wen#eniste 0

8 La phrase est l’unité de discours" *ous en trouvons con5rmationdans les modalités dont la phrase est susceptible 2 on reconna9t partout qu’il 6 a des propositions assertives, des propositionsinterrogatives, des propositions impératives, distinguées par des traits

spéci5ques de s6nta-e et de grammaire, tout en reposant identiquement sur la prédication:" ;Benveniste, <=>> 2<?@A

"a phrase noyau, dé!nie comme une phrase simple, centrée autour d+un seulélément #erbal, ne s+identi!e pas 4 la phrase minimale %ui est constituée deséléments segmentaux strictement indispensables au fonctionnement del+unité syntaxi%ue. Il ne s+agit %ue des éléments %ui entretiennent desrelations d+implication récipro%ue comme dans l+exemple sui#ant 0

lle mangeait"

"a phrase noyau est une unité syntaxi%ue supérieure aux groupes de mots."a structure hiérarchi%ue, appelée phrase (Fh), Aes constituants

fondamentaux sont de nature segmentale 0 le groupe nominal (3<) et legroupe prédicatif (3 Fréd).

Fh <oyau

3< 3 Fréd

lle demanda secours au- policiers

>ans la représentation en arbre de la phrase <oyau, on op&re a#ec des

notations con!gurationnelles ou directes.

Aur le plan logi%ue, le suet indi%ue une certaine entité HVDoncretL %uireprésente le point de départ de la pensée dans l+énonciation tandis %ue leprédicat représente le point d+aboutissement. >ans l+analyse communicati#e



des énoncés on op&re a#ec les notions t&6*e et r&6*e. "e th&me(support ) représente l+information nou#elle : le rh&me (propos, commentaire,apport) exprime ce %u+on dit du th&me. "a structure propositionnelle et lesfonctions principales de la phrase <oyau peu#ent tre expli%uées au ni#eaudu s'st6*e tr#!s"t"/ ou du s'st6*e er)#t"/ .9

1.9. L# )r#**#"re des c#sQn grammaire des cas, la phrase est une structure dictée par les traits et lesaptitudes combinatoires du #erbe - pi#ot de la phrase. "+analyse de la phraseengage 4 la fois le ni#eau profond et le ni#eau de surface.Cu ni#eau profond (ou sous-acent) op&rent les relations logico-sémanti%ues%ue le #erbe (prédicat) entretient a#ec les groupes nominaux %uil+accompagnent."es groupes nominaux désignent les participants 4 l+action ou 4 l+état décritpar le #erbe. Ils sont appelés #ct#!ts, c#s ou #r)u*e!ts. "a relation %uis+établit entre le prédicat et cha%ue actant est appelée re$#t"o! c#sue$$e our:$e.

Les re$#t"o!s c#sue$$es ou les r\les sont des relations fondamentales %uido"e!t étre décr"tes #u !"e#u %ro/o!d %ui est 'le ni#eaufondamental et premier* de constitution de la phrase. "es phrases desurfaces* sont le résultat de di#erses transformations appli%uées 4 lastructure profonde. "es transformations #isent, entre autres, la distributiond+un des syntagmes nominaux en position pri#ilégiée dans la structure dela phrase, la position de suet de surface, ou en position decomplémentd+obet direct, ce %ui entraRne des modi!cations dans lapositionoccupée par les constituants dislo%ués0 Pierre a cassé la vitre avec sa balle" La balle a cassé la vitre"

La vitre a été cassée par /ierre .Les /o!ct"o!s s'!t#("-ues+ $es !ot"o!s de su;et et d<o2;et+ do"e!tétre décr"tes #u !"e#u de $# structure de sur/#ce. Le se!s de $#%&r#se est déter*"!é #u !"e#u de =$# structure %ro/o!de * o] lesrelations entre les éléments %ui constituent la situation relatée apparaissentde mani&re explicite.Cu ni#eau de la structure sous3;#ce!te, on distingue0 leDontenu propositionnel proprement dit et la 2odalité. "e contenupropositionnel comprend seulement le #erbe et des cas %ui désignent les

' Le thème (topic selon la terminologie anglaise) c%est l%o*+et dont parle le locuteur, c%est l%argument du er*e. -udé*ut du e si/cle il était appelé sujet psychologique ou sujet logique. Le rh/me (comment selon la terminologieanglaise) c%est l%information que le locuteur transmet à l%égard du th/me. -utrefois il était appelé prédicat psychologique ou prédicat logique.0 La notion de transitivité réf/re au rapport d%implication entre le er*e et son (ses) déterminant(s). La constructionsera transitive directe si le complément d%o*+et direct est directement relié au er*e transitive indirecte si lecomplément d%o*+et indirect est introduit par une préposition à double complémentation si le er*e se construitaec deu& compléments dont l%un est généralement direct et l%autre indirect ouobjet premier et objet second à troiscompléments.1 ans la grammaire des cas on nomme Agent ou Ergatif l%entité ou le qui accomplit l%action.



participants 4 l+action?l+état décrits par le #erbe (une série d+élémentsnominaux %ui portent l+éti%uette de leur r:$e>. Far l+éti%uette de 2odalité on désigne les éléments %ui mar%uent le temps,l+aspect, l+interrogation, la négation ou des relations logi%ues (réalisées pardes ad#erbes ou syntagmes prépositionnels %ui portent sur la phrases tout

enti&re).L<#!#$'se e! co!st"tu#!ts "**éd"#ts permet de mettre ené#idence unordre partiel proeté sur l+ordre total de la chaRne (phrase). Aont ainsi misesen é#idence les relations0Uentre les constituants %ui peu#ent tre0 O des relations de dépendance (appelées aussi des relations d+implicationunilatérale):O des relations d+interdépendance (appelées aussi des relations desolidaritéou de double implication):O des relations de coexistence (ou d+autonomie)Uentre le constituant et le constitué %ui peu#ent tre0

O des relations endocentri%ues (le constitué appartient 4 la mme classe dedistribution %ue le constituant)0 ce sont les relations %ui s+établissent entreles termes du groupe nominal, especti#ement entre le nom centre et sesdéterminants (adectifs, groupes nominaux prépositionnels ou propositionsrelati#es) %ui se maintiennent au mmeni#eau fonctionnel (celui du groupenominal)."e groupe assume lamme fonction au ni#eau immédiatement supérieur,celui de la phrase0^ _ = ^0^ O centre (noyau) de groupe nominal - les étudiantsD E déterminants du centre nominal – jeunes / de la première année/ qui

passent l’examen la semaine prochaine F E groupe nominal Les étudiants travaillent dans la biblioth7que"ous les jeunes étudiants travaillent dans la biblioth7que"ous les étudiants de la première année travaillent dans labiblioth7que" Les étudiants qui passent l’examen la semaine prochaine travaillent dans la biblioth7que" O des relation exocentri%ues (le constitué appartient 4 une classe dedistribution di$érente %ue celle des constituants)0 ce sont les relations %uis+établissent entre le groupe nominal et le groupe #erbal. "+unité %ui résulteassume une fonction di$érente de celle assumée par chacun des

constituants %ui entrent en combinaison. Qlle ac%uiert la fonction de phrase0^ _ = `^ O groupe nominal O Les étudiants _ O #erbe O travaillent ? groupe #erbal O préparent les examens.` O phrase O Les étudiants travaillent. Les étudiants préparent lesexamens""a représentation arborescente met en e#idence une representationintegree, plus complexe, donnee par la complexité des relations %ui sous-



tendent la phrase0 le degré de dependance des DI de la phrase et lahierarchie entre les di$erents DI.

"es traits caractéristi%ues de la phrase (la nature des relations %uis+établissent entre ses constituants) et les ni#eaux aux%uels se situent ces

particularités se laissent mettre en é#idence par certaines manipulations(appelés ausi tests d<"de!t"c#t"o! et de c#r#ctér"s#t"o!)0,1> $e test de $<o*"ss"o!(de l+e$acement ou de la suppression)démontre %ue dans toute phrasecertains termes sont obligatoires0 ils ont le statut de termes fondamentaux etsont indispensables pour l+existence de la phrase. >+autres termes sontfacultatifs0 ils peu#ent tre supprimés sans %ue cela entraRne la destructionde la phrase. >ans la phrase0livier regardait l’étiquette de la bouteille de vin blanc" ;1H2<I?Aon peut supprimer les sé%uences0 de la bouteille et de vin blanc""a construction %ui en résulte0

3 livier regardait l’étiquette"garde son statut de structure compl&te, donc le statut de phrase. "asuppression d+un des termes0 livier, regardait et l’étiquette entraRne ladestruction de la phrase, les constructions %ui en résultent n+étant pluscorrectes grammaticalement et sémanti%uement03 J1egardait l’étiquette.3Jlivier l’étiquette3 livier regardait".,5> $e test de $<#dd"t"o! démontre %u+on ne peut aouter 4 une phrase (auxtermes obligatoires) %ue certains termes admis par le noyau #erbal. "aphrase0

livier regardait l’étiquette"admet comme extension0 O soit des compléments circonstanciels demani&re0avec attention, attentivement, l’air distrait, sémanti%uement compatiblesa#ec les traits inhérents du #erbe regarder Hdynami%ueL, HperceptionL0livier regardaitavec attention / attentivement / l’air distrait l’étiquette de la

bouteilleK O soit des compléments temporels compatibles a#ec les catégoriesgrammaticales d+aspect et de temps %ui mar%uent la forme d+imparfait du#erbe0

! ce moment"l# / $epuis quelques moments , livier regardait l’étiquette de laK>+autres expansions sont refusées soit par les traits sélectifs du#erbe soitpar les mar%ues aspectuelles et temporelles actualisées0N livier regardait vite / soudainement l’étiquette.N $emain / La semaine prochaine , llivier r e ga r da i t l ’étiquette"Il résulte de ces transformations %ue le #erbe est le constituant %uisélecteaussi bien les termes obligatoires %ue les termes facultatifs.



,0> $e test du dé%$#ce*e!t démontre %ue, dans la phrase, il y a destermes %ui s+agencent dans un ordre déterminé, dont le déplacemententraRne la destruction de la phrase, tandis %ue d+autres termes ontune position libre et se laissent déplacer. >ans la phrase0livier regardait l’étiquette de la bouteille de vin blanc"

aucun des termes obligatoires ou facultatifs ne se laisse déplacer.Toutchangement de l+odre des termes donnés entraRne la destruction de laphrase0N 1egardait livier l’étiquette de la bouteille de vin blanc"NJ L’étiquette de la bouteille de vin blanc livier regardait"N J 1egardait l’étiquette de la bouteille de vin blanc livier">ans la phrase0 ce moment&l+, livier regardait l’étiquette de la bouteille de vin blanc"le constituant + ce moment&l+ se laisse déplacer sans %ue celaentraRne desmodi!cations dans le statut et le sens de la phrase0livier regardait, # ce moment"l# , l’étiquette de la bouteille devin

blanc"livier regardait l’étiquette de la bouteille de vin blanc # ce moment"l#.apportée 4 l+ensemble des unités linguisti%ues %ui forment lalangue, $#%&r#se se dé!"t co**e $<u!"té $"!)u"st"-ue *#("*u* de $# $#!)ue+/o!ct"o!!e$$e #u !"e#u du d"scours.Qlle di$&re des autresunités de discours (morph&mes, mots, syntagmes) parplusieurs points0O elle est consituée de signes mais elle n+a pas le statut de signe: O elle n+a pas le statut de constituant immédiat d+une unitéimmédiatementsupérieure:- son fonctionnement n+est caractérisé ni par la distribution, ni par l+emploi

comme le sont les autres signes linguisti%ues.A!#$'t"-ue*e!t+ si l+on prend en compte les trois plans dans les%uels laphrase se manifeste, le plan graphi%ue, le plan morpho-syntaxi%ues et leplan sémanti%ue, on peut la dé!nir comme $# su"te d<u!"tés$"!)u"st"-ues+ dé$"*"tée %#r deu( %#uses #2so$ues+ *#r-uée+ d#!s $ecode écr"t+ %#r $# *#;uscu$e #u dé2ut et %#r $e%o"!t+ $e %o"!t "r)u$e+$es %o"!ts de sus%e!s"o! @ $# ! et+ d#!s $ecode or#$+ %#r u!e cour2e*é$od"-ue s%éc"-ue ,e! /o!ct"o! du t'%ede $# %&r#se>+ structuréese$o! des r6)$es *or%&os'!t#("-uess%éc"-ues+ #'#!t u! se!sco*%$et #d*"s %#r $es $ocuteurs !#t"/s. L# %&r#se est co!ue co**eu!e co!struct"o! -u" o2é"t @cert#"!es r6)$es+ u!e structure

&"ér#rc&"-ue d#!s $#-ue$$e $esé$é*e!ts se co*2"!e!t e! /o!ct"o! der6)$es str"ctes.

"ucien Tesni&re (%léments de s6nta-e structurale, <=>>A compare la phrase 4un drame o] les personnages principaux sont les actants %ui participentdirectement au proc&s et les personnages secondaires sont les circonstants



%ui désignent la situation o] a lieu le proc&s. C la réalité dramati%ueconstituée de %roc6s+ #cteurs et c"rco!st#!ts, se subsitue une syntaxestructurale constituée de er2e+ #ct#!ts et c"rco!st#!ts.".Tesni&re distingue trois participants directs au proc&s %ui établissent leschéma actanciel (!gure arborescente %u+il appelle $e ste**# et dans

le%uel le nud #erbal occupe une place centrale> B • le prime actant (suet)• le second actant (obet direct)• le tiers actant (le complément d+attribution ou obet second ou

indirect)

Tesni&re propose de classer les #erbes en fonction du nombre d+actants. Farl+utilisation de la métaphore chimi%ue de #$e!ce+ il désigne le nombred+actants %u+un #erbe peut a#oir sous sa dépendance (si le nombre d+actantsest limité 4 trois, le nombre des circonstants est pres%ue illimité).n autre grammairien, iegel, dé!nit la notion de #alence par ' l’aptitude

générale de certaines catégories centrales ;telles que le verbe mais aussil’adjectif et le nomA + imposer + leur entourage des con5gurationss6nta-iques bien déterminées *. (iegel, 5 0 71)1.1. Les c#s %ro/o!ds la distribution syntaxi%ue des actants correspond plusieurs r\les oufonctions sémanti%ues ($es c#s %ro/o!ds dans la terminologie de D.@illmore)."es éléments %ui contribuent 4 la réalisation d+un proc&s accomplissent desr\les ou des fonctions di$érents. "a grammaire des participants au proc&s etde leurs r\les se traduit par la notion de tr#!s"t""té. Dompte tenu de lafonction transiti#e on distingue les r\les sui#ants 0 #ct#!t#cteur/orce

#)"ss#!te+ %#t"e!t+ 2é!éc"#"re+ c"2$e+ %erd#!t+ "!stru*e!t+ s"6)e+"!st")#teur+ $oc#t"/ te*%ore$+ $oc#t"/ s%#t"#$.

%on &rère a oert un cadeau + sa 'ancée.(acteur) (cible) (béné!ciaire)

Mon fr7re a oert un cadeau + sa 5ancée il 6 a deu- jours"

Il existe des types de propositions o] ces relations ne se posent plus entermes de transiti#ité 0

/aul a éternué" (Faul est un acteur)

/aul a apprécié son travail (/aul n+est pas un acteur %ui e$ectue unproc&s concret, car le #erbe exprime un processus mental).

/aul est médecin vétérinaire (/hrase équatante dont le #erbe exprimeune relation entre deux r\les) .

11 La phrase équatante e&prime une relation d%équialence référentielle lorsque deu& e&pressions différentesdésignent un m6me référent. Paul et le médecin vétérinaire sont une et m6me personne.





(J. ichepin).

• %#t"e!t H umainL du proc&s dans les phrases passi#es 0*ous sommes nourris, v.tus, abrités, éclairés, transportés et m.me

instruits par le travail des machines"

(C. Darrel)• s"6)e du proc&s HumainL O suet a$ecté 0

Nl était contrarié que le po7te n’ait pas parlé de lui K

(C. @rance)

• 2é!éc"#"re de l+action O suet réceptif 0Nl a reçu la Légion d’honneur"

• %erd#!t de l+action 0Comme il arrive lorsqu’on se hRte, l’h0tel se vidait lentement"

(G. ugo)

• /orce #)"ss#!te H- Cnimé) 0Leurs voi- mont7rent, éclat7rent terriblesK

(3. @laubert)

• "!stru*e!t H- CniméL 0Ce super autocuiseur de ?,S@ m de haut pourrait bien résoudre le

probl7me des déchets hospitaliers. (Acience et a#enir, no. /7, 8)

• o2;et de l+action H-CniméL O dans les phrases passi#es 0Ces acides gras sont également utilisés directement dans la fabricationdes membranes des cellules (ibidem)

emar%ue 0

"a fonction d+obet de l+action apparaRt dans des phrases a#ec des #erbesactifs comme dans les exemples sui#ants 0

Le tiroir ouvre mal"

Cette jupe se boutonne sur le c0té"

• $oc#t"/ s%#t"#$ H-CniméL 0L’aérogare de Hantiago est la plus spacieuse que j’aie jamais vue ;/"

MorandA

5.9. Les ré#$"s#teurs du GN

"e groupe nominal suet (primaire), constituant fondamental de la phrase<oyau, peut tre réalisé par 0a) un groupe nominal (3<) ou un nominalb) un pronomc) un in!nitif d) une proposition 4 #erbe !ni



Domme tous les autres groupes nominaux, le groupe nominal suet eststructuré sui#ant la r&gle générale 0

3< = (Fd) < (>t)emar%ue 0"+emploi du Fd comporte certaines restrictions 0

-la sé%uence pas de ne préc&de amais le nom Fd :-l+article massif singulier est rarement employé en position post#erbale(3<7) 0$u vin se trouve sur la table"a) un groupe nominal (3<) ou un nominal"e 3< peut parfois tre actualisé par une série de sens général %ui neren#oie 4 aucun élément contextuel, linguisti%ue ou situationnel 0 on,chacun, personne, nul.

)n ne voit pas la mer, on l’entend, on la sent" (3.@laubert)

*ul n’est proph7te en son pa6s"

"e 3< peut tre réalisé aussi par un substitut, é#ocateur ou anticipant 0oute droite contre le mur( pareille # un sarcopha+e tropétroit( l’horloge était dans notre demeure comme un personnage"

(I. 3uilloux)b) un pronom"e 3< peut tre exprimé par le pronom personnel, forme toni%ue disointe%ui n+est pas obligatoirement repris par le pronom suet conointcorrespondant 0

,ux n’ont jamais traversé l’tlantique."e pronom neutre "$ ou ce?ce$# en position de 3< recou#re une di#ergenced+ordre grammatical et logico O sémanti%ue. "e suet est 4 la fois suet

grammatical, apparent ou anticipant et suet logi%ue ou réel 0

-ela arrivait + chaque moment"Hi nous voulons passer la nuit ici, il faut s’6 mettre tout de suite"

(W. Fierre)c) un in!nitif "+in!nitif de construction directe peut tre le centre d+un groupe ayant unefonction nominale suet 0

Bien rosser et garder rancune est aussi par trop féminin (Weaumarchais)"+in!nitif suet est rarement introduit par la préposition ' de *. Det emploi,familier au ^GII-e si&cle, est limité 4 des textes essentiellement narratifs o] il

crée un e$et stylisti%ue de rapidité 0t Grenouilles de se plaindre O t 4upin de leur dire ("a @ontaine)d) une proposition 4 #erbe !nine seule proposition peut remplir la fonction de suet dans di$érentessituations 0

• lors%ue la proposition est introduite par la cononction -ue et elle estcentrée autour d+un #erbe au subonctif 0



t qu’il ait certaine connaissance de l’économie politique n’est pase-clu ' ;" Malrau-A

• lors%ue le suet est introduit par -ue sui#ant un #erbe sans pronomneutre (*"eu( #ut) 0%ieux vaut qu’il renonce + ses mauvaises habitudes"

• lors%ue la proposition relati#e est introduite par -u" 0ui peut .tre calme ne risque rien"Cu pronom personnel indé!ni -u", on peut aouter le pronom d+identité

te$ ou un démonstratif (ce$u" O pour les personnes O et le neutre ce) 0el qui rie vendredi, dimanche pleurera"-elui qui chasse deu- li7vres + la fois risque de n’en prendre aucun"

• lors%ue le suet est exprimé par le pronom indé!ni -u"co!-ue, sui#id+une phrase 0uiconque l’a vu peut le raconter"

0. P&r#se No'#u 2"!#"re et %&r#se No'#u ter!#"re"es crit&res %ui permettent de classer les phrases sont soit descrit&res

formels soit des crit&res de contenu. "es cr"t6res /or*e$s #isent0a) le statut obligatoire des constituants %ui permet de distinguer la Fh

minimale (a#ec des termes obligatoires0 3< et 3G) et la Fh étendue( %ui comporte aussi des termes facultatifs0 des determinants de typeadecti#al ou nominal, des modi!cateurs ou des aouts du nom0epithete, complement du nom ou proposition relati#e - ou de typead#erbial (3Cd#.), 4 statut d+aouts ou d+expansion du #erbe, réaliséspar des 3< ou par des substituts des complements circonstanciels detemps, de lieu, de mani&re ou d+instrument)0Fh minimale ? #s ? Fh étendue

"e cours commence. ? #s ? "e cours commence 4 9heures.

Jean a o$ert un cadeau4 son amie.

? #s ? Aamedi, Jean, mon fr&re, a o$ertun cadeau 4 son amie.

Des gens sonthospitalier.

? #s ? Des gens sont hospitaliers dansce pays.

b) $e !o*2re des co!st"tu#!ts "**éd"#ts permet de distinguer la%&r#se 2"!#"re (%ui comporte deux termes obligatoires - le 3< -lesuet - et le 3G - le prédicat centré sur un #erbe de type avoir ) et laphrase ternaire (%ui comporte trois termes obligatoires 0 le 3<, leGerbe copulatif et l+Cttribut %ui forment le prédicat) 0

Fh binaire ? #s ? Fh ternaire

"e cours commence. ? #s ? "e cours est intéressant.



"e public appaludit lesacteurs.

? #s ? "e public a l+air content.

Il parle 4 l+a#ocat. ? #s ? Il trou#e le !lm sympa.

c) "e nombre de noyaux #erbaux %ui entrent dans la structure de la

phrase permet de distinguer la Fh simple de (la structure centrée surun seul #erbe) et la Fh complexe ou Fh moléculaire (la structurecentrée sur plusieurs #erbes, autrement dit la phrase structurée deplusieurs phrases 4 statut de constituants immédiats de la phrasematrice, reliés par la subordination, par la coordination ou par la uxtaposition) 0

Fh simple ? #s ? Fh complexe (moléculaire)

"e cours commence 4 9heures.

? #s ? "e cours %ui #ous intéressecommence 4 9 heures.

"e cours %ui #ous intéressecommence 4 9 heuresmais e n+arri#erai pas 4temps.

De li#re me plait beaucoup. ? #s ? J+ai acheté ce li#re %uand +ai été 4 Faris.

Il n+est pas #enu. ? #s ? Il n+est pas #enu parce %u+ilétait malade.Il n+est pas #enu aurendeP-#ous et il ne nous apas a#ertis.

Les cr"t6res de co!te!u (les fonctions communicati#es) permettentde distinguer les types sui#ants0

-la Fh asserti#e0 Nl faut chaud" Nl n’est pas venu parce qu’il était malade"-la Fh interrogati#e0 (uel temps fera&t&il demain# Q, les étudiants,s’amusent&ils#-la Fh exclamati#e0 (uel beau tableau' Comme elles sont dr0les'-la Fh inoncti#e0 Taites attention' muse!&vous bien'

Domme nous l+a#ons dé4 précisé, la phrase <oyau est dé!nie comme unephrase simple, centrée autour d+un seul élément #erbal.Qlle est une unité syntaxi%ue supérieure aux groupes de mots et, d+apr&s la

nature du #erbe prédicatif et la continuité de la phrase <oyau, on a deuxtypes de phrases 0

• phrase <oyau binaire• phrase <oyau ternaire

"a phrase binaire connaRt une continuité entre le suet et le #erbe 03< M-----N G

)u parles.







#erbe s+accorde soit a#ec le nominal centre soit a#ec le second élément,sui#ant le sens. Far consé%uent on aura la dichotomie sui#ante 0-u#!t"té )$o2#$e (singulier) ? #s ? -u#!t"té d"ére!c"ée (pluriel)

Une armée de marmites et de casseroles reposait sur un lit de braise(Q. 2oselly)

Une armée de servantes, de marmitons se démenaient" ;ibidemAUn peuple d’oiseau- siVaient, chantaient, ga!ouillaient, criaient(@. de Droisset)Une troupe de canards sauvages, tous rangés + la 5le, traversait en

silence un ciel mélancolique ;ChateaubriandAIl y a une tendance dans la langue moderne 4 faire l+accord au pluriel (plusprécisément a#ec le terme le plus rapproché %ui est au pluriel).7) "es nominaux %uantitatifs 0 $# %$u%#rt, u! )r#!d ? 2o! cert#"!!o*2re, u!e (2o!!e) %#rt"e, $# %$us )r#!de %#rt"e, $# *#;eure %#rt"e,$# (u!e) *#;or"té, $# (u!e) *"!or"té, u!e *u$t"tude, u!e /ou$e, u!e"!!"té, $e reste, $e %eu, $e sur%$us de sui#is d+un nom au pluriel,

imposent l+accord au singulier (pour un sens strict, exact) et au pluriel (pourexprimer une %uantité approximati#e) 0 Le peu de cheveu- qui reste grisonne allégrement" (3. >uhamel) Le peu de matelots qui restaient essa67rent d’implorer la pitié desrévoltés" (F. 2érimée)Cpr&s $e sur%$us de, le #erbe se met au singulier 0

Le surplus d’économies est emplo6é pour les loisirs"1) uand le groupe suet est exprimé par un nom de fractions, le #erbeest au singulier ou au pluriel, sui#ant l+opposition détermination précise ? #s ?détermination approximati#e ($# u!e *o"t"é+ $e u! t"ers) 0

/resque la moitié des étudiants a passé l’e-amen de linguistique

générale""es pourcentages (des pluriels 4 l+origine) demandent traditionnellementl+accord au pluriel 0

Hi ??W des cadres se plaignent des conditions pratiques, X@Winvoquent l’organisation interne K

("e Foint, no. 99 ? 7)Ai le pourcentage est considéré une %uantité unitaire, on emploie le #erbe ausingulier 0

<W est énorme pour le tau- de ch0mage"8) Ai les substituts %uantitatifs 0 #sse, 2e#ucou%, co*2"e!, %eu, tro%,-u#!t"té, !o*2re, %#s *#$ op&rent comme des déterminants du nom,

l+accord est au pluriel 0Beaucoup de femmes travaillent pour la sécurité sociale"/eu de gens acceptent la pornographie"

"e #erbe est au singulier si on #eut souligner l+idée de %uantité 0*ombre de gens accepte le compromis"

>ans une construction suet groupe du type %$us d<u! N, le #erbe est ausingulier (sont exceptés les #erbes rééchis de sens récipro%ue) 0

/lus d’un visiteur est venu"



/lus d’un visiteur se regardaient les uns les autres""e groupe suet *o"!s de deu( N, signi!ant la détermination deproximité, fait l+accord au pluriel 0

Moins de deu- semaines se sont écoulées depuis""e groupe suet %#s *o"!s de N demande l+accord du #erbe au pluriel 0

/as moins de cinq ouvriers ont réussi + soulever le piano"/) "e groupe suet est un groupe de coordination.Ai les constituants du 3 1 forment un groupe appositionnel 4 un seul référent,le #erbe est au singulier 0

4ean, le fr7re de mon voisin, fait son service militaire"uand les suets uxtaposés d+un #erbe forment une gradation l+accord sefait d+apr&s le sens. Qn l+occurrence d+inclusion (il s+agit d+une gradationsémanti%ue ou synonymie du discours lors%ue les suets ne s+aoutent pasmais ils se moulent dans une seule idée) on emploie le singulier et, enl+occurrence d+addition on emploie le pluriel 0

Crainte, souci, m.me le plus léger émoi s’évaporait dans son sourire

;" GideALa pluie, le vent, l’orage chantent + leurs oreilles les enseignementssacrés (J. 3iono)Ai un nominal reprend en résumé les suets énumérés par un terme du typetout+ %erso!!e+ r"e!+ ce dernier impose l+accord au singulier 0

La bonne humeur, la musique, la danse, tout concourt + créer uneatmosph7re de bonheur""es suets liés par la cononction et, exigent l+accord du #erbe au singuliers+il y a exclusion de membres et accord au pluriel s+il y a addition demembres 0

Mon ami et mon coll7gue est un t6pe génial"

Mon ami et mon coll7gue sont d’e-cellents athl7tes""a suite $<u! et $<#utre, substitut des nominaux suet, demande le #erbe aupluriel et, en position de Fréd du suet, demande ?régit le #erbe au singulier 0

L’un et l’autre proposition est canonique en français""a suite et surtout, cononction composée %ui lie les suets, admet le #erbeau singulier ou au pluriel 0

La Yeur et surtout la rose, s6mbolise $ s6mbolisent l’amour"Ai les constituants du groupe suet sont liés par la cononction !", le #erbe semet généralement au pluriel 0

Pe m.me, ni le nombre des conseillers, ni leurs compétences ne sontencore arr.tés

("ibération, uillet, 57)."a cononction de coordination négati#e !" peut aussi imposer le #erbe ausingulier lors%u+il s+agit d+une exclusion logi%ue 0

*i Marie, ni Himone ne 5t son apparition"Cpr&s !" $<u! !" $<#utre, le #erbe est le plus sou#ent au singulier.Dependant, le pluriel n+en est pas exclu 0

*i l’un ni l’autre ne fera $ feront rien"



uand l+élément de relation entre les suets est la cononction ou, l+accord#arie en fonction du sens 0exclusion (singulier) ? #s ? alternati#e (pluriel)

Le ma9tre attend que le soir qui tombe ou le jour qui blanchit lescarreau- lui emporte son mal ou sa vie"

(C. >audet)Ha perte ou son salut dépendent de sa réponse (acine)"a relation de coordination faite par non seu$e*e!t *#"s e!core, imposel+accord a#ec le dernier terme mais on n+exclut pas des #ariationssémanti%ues 0

*on seulement sa robe mais son manteau aussi est bien coupé"*on seulement sa veste mais son sac aussi sont rouges"

Cutres éléments de relation tels %ue 0 #ec, de **e -ue, #"!s" -ue,#uss" 2"e! -ue, imposent l+accord du #erbe au pluriel soit au singulierseulement si le deuxi&me suet a un caract&re parenthéti%ue1 0

Ma sZur avec son mari sont venus me voir"

Ma sZur, avec son mari, est venue me voir"

.1. L<#ccord e! %erso!!eAi le suet est multiple, le choix de la personne tiendra compte du principed+hiérarchie, la premi&re personne emportant sur la deuxi&me, la deuxi&mesur la troisi&me, etc. 0

Pelphine et Mariette étudiaient leur géographie dans le m.me livre"(2. Cymé)Le concierge et toi devrie! aller voir au troisi7me étage"Marie et moi sommes parties nager"

Aou#ent, le suet de personne di$érente est repris par le pronom pluriel %ui

désigne la #aleur du #erbe 0 4ean et toi, vous étés partis pour la Trance"

C34.2. L’accord dans les propositions relativesans la proposition relatie o7 le su+et est e&primé par un pronom personnel de forme tonique 8 pronom placé entre les constituants du présentatif c’est … qui 8 le prédicat s%accorde en nom*reaec ce pronom personnel dis+oint (repris en réalité par qui) 9 Je regardais mon grand-pre faire sa barbe! c"est moi qui commen#ais à faire

mousser le savon(irardin)

:i le pronom démonstratif préc/de le démarcateur qui, c%est le premier qui impose l%accord duer*e 9

13 "e discours, tant 4 lBoral %uB4 lBécrit, suppose une succession dBénoncés. lBoral, cettesuccession se manifeste principalement par un ordre temporel, tandis %uB4 lBécrit, lBordrelinéaire prend en charge la succession %ue lBon peut aborder en termes de progression."Bune des manifestations particuli&res de la progression discursi#e 0 celle, #oisine des inciseset incidentes, est appelée insertion parenthéti%ue.





Le malfaiteur a circonvenu le patron du magasin'.ette banque suisse avait subvenu les étudiants surdoués'

*) ver&es d’événement' de chan#ement d’état ou ver&es inchoatifs%4 9 éclore! décéder!mourir! na/tre! grandir! blanchir! rougir! se passer! se rouiller 9

Aujourd"hui! maman est morte' 0u peut-%tre hier! je ne sais pas'

(-. "amus) Le fer se rouille'c) ver&es copules 9 demeurer! descendre! redescendre! entrer! rentrer! devenir! monter!remonter! retourner! sortir! ressortir! tomber .

Elle n"est demeurée qu"une semaine dans notre ville +avec le sens de 1 s"arr%ter! resterquelque part! rester en quelque état! se fi&er 2,

"es er*es, emplo;és transitiement, se con+uguent aec l%au&iliaire avoir 9 (l a monté les malles dans le grenier'

-ec le sens de habiter C, le er*e demeurer se con+ugue aec avoir 9 3ous avons demeuré plusieurs années dans cet immeuble'?6me dans leur emploi intransitif ces er*es se con+uguent aec l%au&iliaire avoir, si on eut

mettre en éidence l%action et non le résultat de cette action 9 Le 4anube a monté d"une vingtaine de centimtres'd) ver&es qui se con(u#uent tant)t avec $tre tant)t avec avoir d’après l’oppositionsémantique 9accro/tre! atterrir! baisser! cesser! changer! convenir! dégénérer! déménager! diminuer!dispara/tre! divorcer! échouer! embellir! enlaidir! grandir! grossir! maigrir! para/tre! passer!rajeunir! résulter! sonner! vieillir! etc'Le er*e convenir, aec le sens de plaire C, se con+ugue aec avoir aec le sens de tom*erd%accord C il se con+ugue aec $tre et, par conséquent, son participe passé fait l%accord aec lesu+et de la phrase 9action (aoir) $ s $ résultat de l%action (6tre)

(l lui a convenu la situation' Les ministres sont convenus de se réunir chaque année'

Le er*e para*tre qui réf/re à une personne se con+ugue aec avoir 9 Elle a paru en robe de soir'Le er*e passer dans la construction passer pour ad(ectif qualificatif , se con+ugue aecavoir 9

(l a passé pour un coureur de jupons'Le er*e échouer emplo;é aec un sens a*strait se con+ugue aec avoir 9

La grve des cheminots a échoué'2. +er&es employés , la forme passive 9-ec ce t;pe de er*es il ; a tou+ours accord du participe passé aec le su+et 9

Les quais étaient envahis d"une foule affairée(-. audet)

3. +er&es pronominaux -"es er*es présentent quelques cas particuliers 98dans la langue courante, surtout au code oral, on néglige parfois l%accord en genre 8le pronom réfléchi est parfois un o*+et indirect et dans ce cas le participe passé reste inaria*le.

14 Les er*es inchoatifs désignent un commencement de l%action ou un passage d%un état à l%autre (*eaucoup deer*es du <<8e groupe dériés d%ad+ectifs et *eaucoup de er*es réfléchis).



a) ver&es essentiellement pronominaux (le er*e réfléchi ne peut pas 6tre anal;sé du pointde ue de la fonction s;nta&ique)9 s"absenter! s"abstenir! s"accouder! s"accroupir! s"acheminer! secabrer! se démener! s"adonner! s"agenouiller! se désister! se dédire! s"ébattre! se blottir! s"ébrouer! s"écrier! s"écrouler! s"efforcer! s"élancer! s"emparer! s"empresser! s"en aller! s"enfuir! s"enquérir! s"entr"aider! s"envoler! s"épandre! s"esclaffer! s"évader! s"évanouir! s"évertuer! s"e&clamer!

s"e&tasier! se formaliser! s"immiscer! s"infiltrer! s"ingénier! s"ingérer! s"insurger! se lamenter! seméfier! se méprendre! se moquer! s"obstiner! se prosterner! se raviser! se rebeller! se ratatiner! serebiffer! se récrier! se recroqueviller! se réfugier! se renfrogner! se rengorger! se repentir! se soucier! se souvenir! se suicider! se tapir! se targuer'

Les oiseau& se sont envolés successivement'

Le er*e s’arro#er régit tou+ours un complément d%o*+et direct. :on participe passé ne s%accorde +amais aec le su+et du er*e mais aec le complément d%o*+et direct quand celui8ci est placéaant le participe 9

4es chefs se sont arrogé le droit e&travagant de disposer d"autres %tres humains(. uhamel)

.es privilges qu"ils se sont arrogés sont e&cessifs' *) ver&es pronominaux moyens' d’expérience su&(ective et inchoatifs ou ver&esdynamiques. "es er*es ont un sens asseD différent de celui des er*es actifs 9 s"apercevoir! s"appeler! s"attaquer! s"attendre! s"aviser! se commettre! se conserver! se dire! se distinguer! sedouter! s"échapper! s"ennuyer! se fabriquer! se garder! se guérir! se jouer! se laver! se lire! s"opposer! se plaindre! se prévaloir! se réjouir! se remplir! se saisir! se servir! se réveiller! se taire! se trouver , etc.

Je m"en suis doutée ds que tu me l"as présenté'(. :imenon) Le tambour et les trompes se sont tus(-. heer*rant)

c)ver&es pronominaux de sens passif

9 se construire! se jouer! se parler! se nommer! se

vendre! se vider . "e n%est pas le su+et qui fait l%action, il la su*it. Le participe passé s%accordeaec le su+et 9

Les hameau& s"étaient vidés de leurs mendiants'(P. Loti)

d) ver&es pronominaux de sens réfléchi 9 se décider , se heurter! s"imaginer! se laver! secogner! se préparer! etc. "es er*es font l%accord du participe passé si l%o*+et direct réalisé par unnominal ou une proposition infinitie, antépose l%au&iliaire 9

La fille qui s"était lavé les mains était ma s5ur'*ous les bruits de la ville se sont éteints'

e) ver&es pronominaux réciproques 9 s"appeler! se battre! se parler! se regarder! serencontrer! se séparer! se saluer , etc.

666(ls se sont tordu les bras' (ls s"étaient simplement regardés'

f) ver&es pronominaux suivis d’un prédicat nominal attri&ut du su(et 9 s"affirmer! se croire! s"imaginer! se montrer! se rendre! se sentir , etc.

Elles se sont montrées trs contentes.g) ver&es pronominaux factitifs (se laisser' se faire /nfinitif ) 9







.omment parle-t-elle le fran#ais I

.omment parle <arie le fran#ais I

.omment <arie parle-t-elle le fran#ais I8 L%inersion du su+et appartient plutt à la langue littéraire.ifférents cas d%inersion du su+et 9

1.Les er*es de communication du t;pe 9 arriver! avancer! commencer! entrer! para/tre! précéder!rester! suivre! survenir , etc., qui antéposent un 1 réalisé par un su*stantif 9$iendra le temps oC la vache aura besoin de sa queue'(proer*e) La for%t! oC abondaient les ch%nes! m"enchantait'

2.Les énoncés appartenant au st;le scientifique ou au st;le administratif (définitions! avis! formulaires! énoncés) ou le su+et postposé est, du point de ue logique, le rai prédicat 9

Foit le triangle isocle A;.G3.ans les propositions incises (dit-il! répondit-il! reprit-il! pensa-t-il! fit-il ) et

incidentes, le su+et pronominal ou nominal placé à l%intérieur ou à la fin d%un passage audiscours direct ou indirect li*re, est tou+ours postposé 9

Je ne crois plus! s"écria-t-il' 4is donc! demanda-t-il : demanda Paul! tu l"épouseras I• Les phrases qui ont un caract/re plus su*+ectif A dont le su+et est un pronom de 18e

personne 8 respectent l%ordre canonique N F, surtout si le er*e est au présent del%indicatif 9

Le froid! je pense! affecte les vieu& et les enfants'

• L%inersion du su+et est gardée dans les phrases qui engagent un er*e de communicationde sémantisme plus fort 9

Allons! je vous en prie! <onsieur H coupa la femme'

• La phrase incise ce sem&le n%admet pas l%inersion à cause du su+et neutre ce. "ependant,

on peut dire soit il me semble soit me semble-t-il 9 (l a ramassé la veste! il me semble' (l a ramassé la veste! me semble-t-il'

• ans le registre courant, on éite souent l%inersion, la con+onction que antéposantl%incise 9

(l a ramassé la veste qu"il me semble'

4. Les phrases qui commencent par le déterminant er*al de sens restrictif seul , demandentl%inersion du su+et 9

Feul importe la santé'

5. Qn fait l%inersion d%un su+et su*stantial dans les phrases introduites par des circonstants

ader*es de temps, de lieu, de mani/re 9 ici! là! de là! dehors! dedans! ailleurs! par là! partout! nulle part! d"abord! aprs! puis! alors! enfin! ensuite! de nouveau! déjà! jadis! jamais! aujourd"hui! hier! parfois! ainsi! lentement! doucement , etc. 9 Puis commencent les chants'

!. :i la phrase entraGne un groupe prépositionnel circonstanciel de lieu, de temps, de mani/re, etle su+et est ha*ituellement un groupe plus comple&e, l%inersion est imposée par des raisonsd%équili*re et de r;thme de la phrase 9

;ientIt apparut un gros petit homme qui fut accueilli par une flatteuse rumeurG



(M. de BalDac)

#. L%inersion dans des phrases introduites par un présentatif ou régies par une propositionmodalisante 9

."est vers le monde imaginaire oC résonnent! proches ou lointains! grandes voi& dumalheur et du malG

(?. eneoi&)'. L%inersion simple pour les su+ets pronominau& et l%inersion comple&e pour les su+ets

su*stantiau&, dans les phrases qui commencent par des ader*es con+onctifs et propositionnels 9 ainsi! de m%me! aussi! au moins! du moins! toujours! encore! tout au plus!tout juste! à peine! sans doute! peut-%tre! probablement! en vain! vainement! inutilement!rarement! volontiers, etc. 9

À peine sommes-nous arrivés qu"il s"est mis à neiger'

Encore faut-il croire que tout est possible'

Sans doute fut-il chassé du groupe'

1lors commen>a une *elle histoire d%amour.0. Les phrases ternaires qui commencent par un prédicat ad+ectial entraGnent l%inersion du

su+et en quelques situations 9a) emploi emphatique A caractéristique de la langue littéraire A aec des ad+ectifs tels que 9

heureu&! malheureu&! pauvre! rare! grand! tel , etc. 9 3ombreuses sont les femmes qui préfrent la carrire au détriment du mariage'

*) dans le st;le administratif, +uridique, scientifique (comptes-rendus! avis! définitions), leer*e copule en cohésion aec le Préd. est en t6te de la phrase 9Font bons citoyens ceu& qui participent au& élections'Font déclarés admis les suivants candidats'

c) les ader*es quantitatifs, comparatifs et temporels faorisent l%inersion(facultatiement) 9 si! tant! seul! combien! jamais! aujourd"hui! plusGplus! moinsGmoins,etc. Plus navrante et plus grise est l"impression que laisse l"Education Fentimentale'(Lanson) 3"et-été! n"était! si9Adj, paraphrasa*les par si! pour peu que, introduisent des propositions circonstancielles et demandent l%inersion du su+et 9 (l remontera tous les obstacles si difficiles soient-ils' 3"et été son dévouement! elle n"aurait jamais surmonté les difficultés'Les propositions relaties introduites par un pronom relatif, autre que qui, permettent la postposition du su+et 9

Les silhouettes des objets sur lesquelles glisse la neige se découpent en noir'-u+ourd%hui on manifeste de plus en plus la tendance de garder l%ordre canonique NF, surtout dans la langue parlée.

. Le !roupe rédicatif ! réd5

La phrase o;au canonique a deu& constituants o*ligatoires 9 Le 1 dont le comportementnous aons dé+à présenté et le Préd.





En quoi est-il 4e quoi se moquent-ils Pour quelle raison ment-il D quelle heure arrivent-ils 4epuis quand boivent-ils

7. Le prédicat nominal le prédicatif5

ans la phrase o;au ternaire A qui connaGt une continuité de marques entre le su+et et le er*e,mais entre le prédicat nominal et le su+et aussi A le prédicatif est un constituant o*ligatoire régi par un er*e copulatif (er*e lien) du t;pe %tre et notamment devenir! para/tre! sembler! rester .

(ls sont méchants' Elles semblent contentes'

=ntre le er*e copulatif et le Prédicatif s%éta*lit une relation d%implication réciproque, m6medans les situations o7 le er*e n%est pas tou+ours copulatif comme dans l%e&emple suiant 9

(l partit soulagé'

"e t;pe de phrase o7 le er*e pourrait receoir un déterminant nominal ou ad+ectial, impliqueun er*e de t;pe %tre. La phrase pourrait alors 6tre réduite en deu& autres phrases 9 une binaire etune ternaire.

(l partit soulagé K (l le partit'

?ais 9

(l était soulagé K Foulagé! il l"était'

-utour du er*e copulatif sont centrées deu& classes de phrases 9

phrases attri*uties (qualifiantes) A non réersi*les phrases équatantes (réersi*les).

ean est indifférent à ce su+et.e professeur est Jean'K Jean est ce professeur'

7.6. hrases ternaires qualifiantes.

Le Préd d%une phrase ternaire est réalisé soit par un ad+ectif soit par un nominal sans article,ha*ituellement précédé d%un déterminant dénom*rant et lui attri*uant ainsi la aleur d%ad+ectif.u point de ue de l%incidence il e&iste deu& t;pes de Préd 9

le Préd attri*ut du su+et (incident au su+et de la phrase) 9 Fon chien est devenu trs maigre

le Préd complément d%o*+et direct (incident à l%o*+et direct) J"ai vu les canards'Le Préd, constituant o*ligatoire de la phrase ternaire, attri*ue une qualité, soit au su+et soit àl%o*+et direct de la phrase, par l%intermédiaire d%un er*e copule.

Les Prédicatifs incidents au su+et sont régis par plusieurs catégories de er*es 9

1. er*es d%e&istence, de persistance, de deenir, d%apparence, etc. La poule bouillie et le veau au& carottes étaient avalés en silence'(R. "harm;)





ans la phrase ternaire équatante le Préd est représenté par un nominal (e&primé par unsu*stantif, un su*stitut su*stantial, un infinitif ou une proposition à er*e fini). Le Préd réalisé par un nominal peut aoir de différents rapports aec le su+et 9

rapport d’inclusion - (appartenance à une m6me classe) Le Préd est réalisé par un nominal nomde qualité sans article 9

<ais il arriva par aventure parlementaire que le député devint ministre'

(u; de ?aupassant)rapport de caractérisation 9

Le Préd est précédé d%un article indéfini et, le plus souent, suii d%un t pour mieu& mettre enéidence la caractérisation 9

L"étudiant deviendra un professeur e&cellent'rapport d%identification 9Le Préd est e&primé par un nominal précédé d%un article défini ou indéfini. Le er*e copule estd%ha*itude réalisé par le gallicisme c’est, dans toutes ses ariations 9

Les sociétés les plus nombreuses sont les sociétés à responsabilité limitée et les sociétésanonymes'

Le rapport d%identification est e&primé à l%aide de quelques structures er*ales du t;pe 9constituer! composer! %tre! former! montrer! refléter! représenter! reproduire, etc.

Les infractions économiques constituent un délit pénal'

Le Préd réalisé par un infinitif apparaGt dans des constructions qui se soumettent à deu& r/gles 9

le t;pe du % (su+et infinitial ou nominal)

le statut du er*e copule.

:i le :u+et est représenté par un su*stantif, un ad+ectif positif ou par un comparatif su*stantié, lePréd est un infinitif de rection indirecte (le er*e peut 6tre un présentatif du t;pe c"est , mais iln%est pas o*ligatoire) 9

Le mieu& est de ne pas renoncer à notre idéal'

:i le su+et est représenté par un infinitif, le Préd est un infinitif de rection directe. Le présentatif est alors o*ligatoire. :i l%infinitif est négatif ou si le er*e copule est négatif, le présentatif serafacultatif 9

Partir! c"est mourir un peu'

Le Préd est réalisé par un infinitif dans une proposition interrogatie indirecte construite aec le

er*e 6tre et introduite par un mot interrogatif 9 comment! pourquoi 9 Le problme est pourquoi : comment reprendre les négociations'

Le Préd régi par le er*e 6tre (deenir) apparaGt dans les phrases o7 le su+et est 9

un ad+ectif positif ou comparatif déterminé par un article défini 9

L"e&traordinaire est qu"il réussit toujours dans ses entreprises'un ader*e comparatif su*stantié 9 le mieu&! le pis 9

Le mieu& est que le temps se remette au beau'



un su*stantif déterminé JQ*+et (8?atériel)K 9 mon ais, ma coniction, ma crainte, mon désir,mon souhait, mon impression, le fait, le mal, le malheur, le *ut, la preue (en est), le résultat, lesentiment, mon Tu, ma olonté, la érité, l%intér6t, etc.

<a crainte est que tu ne te fatigues trop'

Le Préd propositionnel suira l%opposition modale réel $ s $ irréel, selon le th/me du nominalsu+et ou son sens 9

<on avis est qu"il sache la bonne réponse' +irréel,

<on avis est qu"il sait la bonne réponse' +réel,

ans ce t;pe de phrases, le er*e copule prend souent la forme c’est 9

Le malheur c"est qu"il pleuve' Le malheur c"est qu"il pleut'

Le Préd propositionnel représente la réduction d%une su*ordonnée complétie attri*utie dont lesu+et deient l%o*+et du er*e principal 9

J"ai trouvé le film e&cellent N J"ai trouvé que le film était e&cellent' (l n"est pas qui cous croye)'

(ago n"est pas ce qu"il est mais ce qu"il prétend %tre'

L"(ndien qui est chargé de me les chanter s"accroupit en face de moi'

(P. Loti)

ans une autre construction propositionnelle, si le Préd indique le résultat d%une transformationde l%o*+et, la copule ne peut pas 6tre restaurée dans une construction source (complétiecausatie)), sauf si le er*e est faire 9

@ui t"a fait chef N @ui a fait que tu sois chef

Les er*es rendre et mettre qui se traduisent par une construction du t;pe 9 opérateur causatif Préd H 1 A 6tre A ( H ad+ectif ou groupe prépositionnel), ne se pr6tent pas à un tel test 9

* .e roman a rendu que les lecteurs étaient fanatiques'

.e nouveau roman a fait que les lecteurs étaient fanatiques'

Une m6me anal;se pourrait s%appliquer au& er*es 9 élire, nommer, appeler, transformer, etc. Préd spécifiant l%état résultatif de leur o*+et 9

élire quelqu%un parlementaire H faire qu%il soit parlementaire par l%intermédiaire d%une élection

nommer quelqu%un premier ministre H faire qu%il soit premier ministre par l%intermédiaire d%une

nominalisation transformer quelqu%un en marionnette H faire qu%il soit marionnetteV

8. Le !roupe +er&al de la phrase &inaire - l’o&(et direct et l’o&(et indirect

Le roupe Fer*al est constitué d%un mem*re er*al et un ou plusieurs déterminants (duréalisateur W a la proposition complétie).



Le déterminant er*al qui entre dans la structure du F est désigné par le terme d%o*+et direct etle terme d%o*+et indirect. L%o*+et direct A défini du point de ue sémantique A est le complémentdes er*es transitifs o7 l%action faite par le su+et passe sur l%o*+et. X cette définition, insuffisanteselon l%école génératie transformationnelle, on a+oute quelques crit/res aptes à distinguer deu&t;pes de déterminants.

:oient les e&emples suiants 9Les +eunes dansent le rocY and roll.Les +eunes dansent samedi soir.

+ * =, Le rocO and roll les jeunes dansent'

+", Famedi soir! les jeunes dansent'

Les crit/res que les grammairiens ont imaginés sont issus de si& tests différents 9

L%emplacement du t en t6te de phrase ou à la fin de la phrase.

Le t o*+et direct placé en t6te de phrase détruira l%énoncé ( 91), tandis que, le t circonstant detemps pourra 6tre permuté sans interenir dans la logique de l%énoncé (2%)

/dentification des compléments

La pronominalisation par les pronoms le, la, les (et leurs ariations) 9

<l adore le chocolat . <l l%adore.La passiation=n principe, une construction transitie directe se pr6te à la passiation et son o*+et directdeient su+et du er*e à la forme passie 9

Les grand-mres racontent des histoires' K 4es histoires sont racontées par les grand-mres'"ependant, ces deu& derniers tests ont leurs limites parce qu%il e&iste des er*es formellementtransitifs qui sont inaptes à la passiation (comporter! avoir! pouvoir ) et, des o*+ets indirects qui

peuent 6tre pronominalisés par le 9<l a eu du succ/s.@u succ/s il a eu.

"ertains er*es ont un complément d%o*+et direct qui pose pro*l/me car il indique la mesure ouune caractéristique percepti*le du su+et. "es er*es d%éaluation quantitatie sont 9 coter (1Z), valoir (une fortune), mesurer (2 m/tres), peser (trois tonnes), faire (s;non;me deco[ter, aloir, mesurer), prendre (du temps), goter (le plaisir)), sentir (la +oie), respirer (la *onté) 9

.ette maison lui a coté =>>>>> Q K 6=>>>>> Q lui a coté cette maison'

L%interrogation

Les o*+ets directs sont normalement identifiés par le choi& des interrogatifs (qui! que! qui est-ceque! qu"est-ce que! quoi I) 9

Le petit gar#on cherchait sa grand-mre'\ui cherchait le petit gar>on I\ui est8ce que cherchait le petit gar>on I En deu& jours le foin fut coupé'\ue fut coupé I



\u%est8ce que fut coupé ILa nominalisation"e test est moins utilisé en grammaire, car les er*es transitifs régissant un o*+et direct ont des possi*ilités limitées de former un nominal 9

Le traail de la terre par le la*oureur.

?ais@Le traail du +our par le la*oureur.(apud. O. "ristea, 10#0)

La com*inatoire des déterminantsL%o*+et direct et le circonstant peuent se com*iner à l%intérieur de la Phrase o;au sans 6treséparés par une pause, fait qui n%est pas possi*le pour deu& o*+ets directs 9

<l *oit du in le soir.?ais@<l *oit du in de la *i/re.

8.6. L’o&(et direct : caté#orie superficielle=n structure sous8+acente, les compléments d%o*+ets directs sont o*ligatoires mais, en structuresuperficielle, ils peuent 6tre omis. Par conséquent, la structure casuelle de la fonction objet de C, e&prime de différentes relations sémantiques 9

1.o*+et prée&istant

4es petits messieurs élégants entouraient une table recouverte

d%une nappe *lanche.(P. Benoit)2.o*+et résultatif=lle troua une lettre sous sa porte.

(P. Benoit)3. su+et réceptif JMumainK, *énéficiaire ou perdant de l%action, aec des er*es d%e&périencesu*+ectie, du t;pe 9 aider! applaudir! approuver! appuyer! épauler! financer! nourrir! protéger!récompenser! rétribuer! réconforter! rassurer! seconder! secourir! soutenir , etc. 9

L"air le grisait! les fleurs l "attendrissaient'(". ]agner) Je ressentis une telle douleur que je fermai les yeu&'L%o*+et direct *énéficiaire de l%action met en éidence les relations qui s%éta*lissent entre l%o*+etdirect et l%o*+et indirect, c%est8à8dire les traits sous8+acents communs des phrases o7 ces er*es ào*+et direct et à o*+et indirect apparaissent. Par la suite, u er*e à o*+et direct pourrait 6tre paraphrasé par un e structure à t au datif.

1 aider quelqu"un 2 8 1 apporter son aide à quelqu"un 21 nourrir quelqu"un 2 8 1 fournir de la nourriture a quelqu"un 2

1 soutenir quelqu"un2 8 1 offrir du soutient à quelqu"un 2

<l e&iste un grand nom*re de er*es à deu& compléments, qui se construisent donc aec un o*+etdirect et un o*+et indirect (o*+et second 9 + : "% :rép : "2) 9







:oient deu& constructions apparemment identiques, centrées autour d%un m6me er*e piot 9

<l a gagné le terrain.<l a gagné le centre8ille.Qn constatera que dans le premier e&emple, le terrain est le seul groupe qui admette les questionsquoi I qu%est8ce que I ans le deu&i/me e&emple, le groupe centre8ille, complément d%o*+et

direct déguisé C, est un déterminant spatial o*+ectiisé.L%inersion simple du t o*+et direct se réalise dans des conditions déterminées 9

lorsque la phrase est e&clamatie ou interrogatie et entraGne l%inersion du su+et 9

@uelle drIle d"idée tu as eue H.ombien de messages a-t-il envoyés ces jours-ci Qu pour des raisons st;listiques 9

Les pierres du chemin que broient les roues des chariots! les maigres buissons quetourmente le vent et que tond la dent avide des moutons! étaient plus heureu& que lui'

(=. ?osell;)

Le 2 antépose le % ou le er*e si la séquence implique une forme casuelle marquée(réalisée par pronominalisation) 9

La mre soignait ses petits! les regardait manger'

(. Beaume)

Les 2 précédés d%un indéfini peuent 6tre disloqués en t6te de phrase, en com*inaison aec unintroducteur et aec la pronominalisation par en c%est une tournure emphatique 9

)omme cadeau ! j"en ai acheté un'

8.2.6. L’accord du participe passé avec l’o&(et

L%accord du participe passé aec l%o*+et rend compte de deu& t;pes de r/gles 9a)une r/gle générale de l%ordre séquentiel *) des r/gles particuli/res

a) :elon la r/gle générale de la langue fran>aise littéraire, le participe passé des er*escon+ugués aec -FQ<R s%accorde en genre et en nom*re aec l%o*+et direct réalisé par 9le pronom relatif que qui préc/de la er*e 9 Lorsque la fille que j"avais rencontrée est arrivée! la discussion fut coupée'

un pronom atone (le, la, les) 90n l"aurait écharpée! la pauvre fille'un quantitatif 9

4e ces pommes! combien en a-t-il mangées *) Les cas particuliers qui r/glent l%accord de l%o*+et direct aec le participe passé sont les

suiants 91. <l e&iste une catégorie de er*es qui font l%accord du participe passé s%ils sont emplo;és

au sens figuré. =n structure sous8+acente, l%o*+et direct sera dominé par le F. -u sens propre, ces er*es ont un circonstant dimensionnel de rection directe qui peut répondre àla question combien I et qui est dominé par le Préd 9 courir! coter! mesurer! peser! souffrir! valoir! vivre'



.0M7(7 fait l%accord du participe passé aec l%o*+et direct s%il a les sens suiants 9

poursuire pour attraper C Les livres que le chasseur avait courus étaient effrayés' parcourir C

Les pa;s que les touristes aaient courus furent raagés par le trem*lement de terre. s%e&poser C

*ous les dangers qu"il a courus ont forgé son caractre'

(apud. Le>ons d%orthographe, 10'5) fréquenter C

Les rues qu"il avait courues étaient boueuses'

1 rechercher avec ardeur2

Les honneurs que les écrivains avaient courues se montrrent vite'

-u sens propre, le er*e courir régit un circonstant spatio8temporel et donc, le participe passérestera inaria*le 9

Les di& minutes qu"il a couru lui ont paru longues'

+apud' Le#ons d"orthographe! =TUV,

.0W*E7 fait l%accord du participe passé aec l%o*+et direct s%il a le sens suiant 9

nécessiter C:on impudence lui a co[tée cher.Les peines que ce traail m%a co[tées.

-u sens propre, peser signifie nécessiter un paiement pour 6tre acquis C 9

Les milliers de dollars que cette voiture m"a coté' PEFE7 fait l%accord du participe passé lorsqu%il a les sens suiants 9

éaluer aec soin par l%esprit C e&aminer attentiement C mesurer le poids C 9

.es bébés! l"infirmire les a pesés elle-m%me'

La décision qu"il a bien pesée était e&cellente'

Peser au sens d% avoir tel poids C, ne fait pas l%accord du participe passé 9

Les =>> Oilos que cette malle aurait pesé! n"auraient pas effrayé les déménageurs'

?=:UR=R fait l%accord lorsqu%il a les sens suiants 9

éaluer, apprécier C essa;er C modérer C 9

L"étendue du désastre qu"ils ont mesurée'

La situation qu"on a mesurée'



-u sens propre d% aoir telle étendue C, il ; a non accord du er*e mesurer 9

Les V> mtres que cette pice d"étoffe a mesuré'

F0MXX7(7 comporte deu& t;pes de déterminants 9

Les maladies qu%il a souffertes.

Les années qu%il a souffert.F-LQ<R est transitif lorsquîl a le sens de rapporter un profit C, occasionner des ennuis C 9

.ette victoire que sa volonté lui a value était justifiée'(apud. Le>ons d%orthographe, 10'5) Les compliments que son attitude courageuse lui a valus étaient mérités'

("ours d%orthographe, 10!!)

Le participe passé alu reste inaria*le si le circonstant est dimensionnel 9

Les =>>>>> euros que cette maison a valu'

En voyant ce tableau! vous n"imaginerie) pas la somme qu"il a valu'(apud. "ours d%orthographe, 10!!)

F<FR= fait l%accord du participe passé s%il a le sens de

passer C 9

.omme elles avaient été pénibles! les années qu"il avait vécues des siens H

(apud. Le>ons d%orthographe, 10'5)

:i le déterminant est un circonstant dimensionnel, il n%; a pas d%accord aec le participe passé duer*e vivre 9

Les U> ans qu"il a vécu ont été pénibles'2. un complément d"objet direct réalisé par le neutre! évocateur d%un segment de phrase qui

le préc/de, apparaGt dans une proposition comparatie. Qn fait l%accord du participe passé 9 La ressemblance avec son pre était plus frappante qu"il ne l"a pas saisie':i le neutre antépose une proposition dont le er*e e&prime la pensée (croire, penser,considérer) il n%; a pas d%accord du participe passé 9 Elle était plus belle que je ne l"avais cru'"ependant, dans le cas de certains er*es tels que admettre! estimer! imaginer! juger! supposer , il ; a dou*le accord 9 Elle était plus belle que je ne l"avais imaginée+$

3. Le participe passé suii d%un o*+et direct ou un o*+et indirect (attri*ut de l%o*+et) faitl%accord 9

aec le pronom o*+et direct qui préc/de l%au&iliaire 9 La situation qu"il a (ugée e&ceptionnelle'

aec l%o*+et indirect introduit par de, comme, pour 9<ls les ont trouvées comme péni*les.e les ai considérées de pessimistes.



4. L%accord aec le complément d%o*+et réalisé par un quantitatif se fait d%apr/s la nature etla position du quantitatif.:i le complément d%o*+et est le partitif <" on prend en considération quelquessituations 9si en préc/de l%au&iliaire on ne fait pas l%accord 9

Les éléphants sauvages circulent librement sur les grandes routes' J"en ai souvent rencontré '(-. ?aurois)si en détermine un ader*e de quantité (autant! beaucoup! peu! combien! plus! moins!tant ), on a dou*le accord 9Qn fait l%accord si le quantitatif préc/de l%au&iliaire et, il n%; a pas d%accord si lequantitatif postpose en 9 4es gRteau&! combien en as-tu mangés 4es romans policiers! j"en ai moins lu Hans les propositions interrogaties et e&clamaties si le déterminant de quantitatif préc/de l%au&iliaire on fait l%accord 9

.ombien de livres ave)-vous ac'etés :i le déterminant du quantitatif suit l%au&iliaire il n%; a pas d%accord 9

.ombien ave)-vous ac'eté de livres

5. :i le complément d%o*+et est réalisé par un collectif suii d%un déterminant, c%est le sensqui décide l%accord ou le non accord (soit aec le collectif, soit aec le complément) 9 Le vol de canards sauvages que j"ai aper,us+ Le groupe de supporters que j"ai vus+$L%accord se fait selon le sens si l%o*+et est réalisé par 9

un des comparatif un de ceux comparatif "%est un de nos coll/gues qu%on a choisi (un seul coll/gue)

."est un de nos collgues qu"on a c'oisis +plusieurs collgues,

<l ; a tou+ours non accord au cas des participes passés des er*es impersonnels, er*esintransitifs (emplo;és impersonnellement) 9 pleuvoir! neiger! brumer! bruiner! geler! gr%ler , etc.

Les orages qu"il a -ait ont ravagé les cultures'L%accord du participe passé suii d%un infinitif suit les r/gles suiantes 9

8en structure superficielle, les participes passés des er*es désirer! dire! devoir! oser! permettre! penser! pouvoir! prévoir! savoir! vouloir , restent inaria*les s%ils sont suiis d%un t infinitif ou proposition 9

(l a abattu tous les arbres qu"il a pu +abattre,

8si le participe passé est situé entre deu& que, il s%accorde aec le complément d%o*+et direct(pronom relatif o*+et du er*e principal) et il ne s%accorde pas aec que, pronom relatif o*+et duer*e régi 9

Les touristes que j"avais avertis que l"avalanche pourrait frapper! s"étaient vite enfuis'

La lettre que tu avais cru qu"elle écrirait! était son seul souci'



Le participe passé suii d%un <nfinitif ou d%un Participe présent s%accorde si le "Q, placé aantle participe passé fait l%action e&primée par l%<nfinitif (part. présent) 9

Ah H les ai-je entendues chanter! depuis quatre jours! tes vertus'

(-. de :aint8=&upér;)

:i le "Q ne fait pas l%action e&primée par l%<nfinitif mais il la su*it, il ; a non accord 9 Le chat restait immobile comme une sentinelle qu"on a oublié de relever'

(Oh. autier)

Le participe passé fait <nfinitif est tou+ours inaria*le 9

Oes enthousiasmes, ma aillante m/re, tu les as fait passer en moi.

(Pasteur)

Le participe passé laissé<nfinitif peut s%accorder ou rester inaria*le. Les deu& orthographessont admises 9

=lle portait une assiette elle l%a laissé tom*er.Le participe passé suii d%un <nfinitif précédé d%une préposition fait l%accord s%il peut régir uncomplément direct antéposé à l%au&iliaire 9

Les invités qu"on a priés de prendre la parole'

?ais 9

Les amours qu"il a aimé à revivre (<l a aimé à reire des amours)

L%accord des participes passés des er*es avoir , et donner , dépend de leur sémantisme 9

on fait l%accord si les er*es conserent leur sens propre 9 Avoir à H posséder CLes enfants qu%il aait eus à entretenir. 4onner à H attri*uer C, donner C

Les crayons qu"on nous a donnés à aiguiser'

on ne fait pas l%accord si les er*es acqui/rent un autre sens 9 Avoir à H deoir C, 6tre tenu C 4onner à H ordonner C

Les taches qu"on nous a donné à résoudre'

Les le#ons qu"ils ont eu à faire'

:i le participe passé a un complément d%o*+et direct comple&e, l%accord se fait suiant le sens, ou

aec le dernier nominal 9"e fut ?arie ou ean que tu as invitée5 (accord par e&clusion)

Les lilas et les tulipes qu"elle a cueillies +accord de pro&imité,

Le froid, la chaleur ou le ent que les touristes aaient supportés ont g_ché leur sé+our (accord par addition)



L%accord dans le cas des participes passés suiis d%un <nfinitif soul/e le pro*l/me de lacoEncidence entre le "Q et l%<nfinitif résolu par le test de la pronominalisation par le' cela' =a 9

3os enfants désiraient nous faire une surprise'

3ous faire une surprise! nos enfants le désiraient'

3ous dressons une liste de principau& verbes qui régissent un 4t infinitif objet direct accepter de! achever de! adorer! affecter de! affectionner de! affirmer! aimer +à,! ambitionner de!apprendre à! attendre de! avouer! chercher à! choisir de! commander de! commencer à +de,!concevoir de! conseiller de! continuer à +de,! craindre de! crier de! croire! daigner! décider de!déclarer! décréter! dédaigner! défendre de! demander a! désirer! détester! devoir +de,! dire!enjoindre de! enseigner à! entendre! entreprendre de! envisager de! espérer! essayer de! estimer!éviter de! e&iger de! feindre de! imaginer +de,! imposer de! interdire de! jurer de! mériter de!négliger de! nier! obtenir de! offrir de! omettre de! ordonner de! oser! oublier de! pardonner de! penser! permettre de! pouvoir! préférer! prétendre +à,! promettre de! proposer de! se rappeler!recommander de! reconna/tre! redouter de! regretter de! reprocher de! résoudre de! risquer de! savoir! sembler! sentir! souhaiter +de,! suggérer de! tenter de! vouloir! etc'

@ui peut le savoir mieu& que moi dit-il'ans les propositions interrogaties indirectes, les o*+ets directs e&primés par un infinitif ou par une proposition à er*e fini régis par les er*es de la liste ci8dessus sont liés par des éléments derelation tels que 9 qui' que' o>' quand' comment' com&ien' pourquoi, etc. L%agent du er*e finiet du t infinitif ont le m6me référent 9

Je ne sais qui appeler' Je ne sais que faire! ni oC aller' Je ne sais comment agir! Je ne sais pourquoi accepter'

La distinction entre quoi et que se fait au nieau du registre littéraire de la langue apr/s le

er*e saoir quoi rend compte du statut affirmatif et que du statut négatif du er*e principal 9 Je sais quoi faire' Je ne sais que dire'

Le "Q peut 6tre également réalisé par une proposition tout enti/re (proposition complétie),régi par des er*es transitifs, une proposition apte à la pronominalisation par le' cela' =a et àl’interro#ation. Les propositions sont introduites par que 9

Je crois que tout arrive par vos décretsGJe le crois parce que c"est absurde'

(.8P. :artre)Feigneur! pourquoi ave)-vous permis qu"il y ait des pauvres (.8P. :artre)

u point de ue de la modalité, il e&iste toute une série u point de ue de la modalité, il e&iste toute une série d%éléments qui imposent les déterminants propositionnels 9

le th/me le&ical du er*e opérateur

er*es de déclaration, d%opinion, de connaissance qui régissent l%indicatif ( accorder, affirmer,a+outer, annoncer, s%aperceoir, apprendre, assurer, aancer, aertir, aouer, cacher, certifier,confesser, confirmer, (re)connaGtre, considérer, constater, croire, déclarer, déduire, démontrer, se



douter, s%écrier, enregistrer, espérer, estimer, éta*lir, s%e&clamer, e&pliquer, se figurer, garantir,s%imaginer, insinuer, +uger, +urer, lire, o*serer, parier, penser, préciser, prédire, pressentir, présumer, prouer, raconter, (se) rappeler, remarquer, répliquer, répondre, ressortir (impersonnel), résulter (impersonnel), résulter (impersonnel), rééler, saoir, sortir, signaler,songer, soutenir, se souenir, supposer, trouer, oir, etc. 9

J"ai compris que j"allais le faire pour de vrai' J"ai dit que cela m"était égal .

Je me doute bien que vous n"étés pas venu ici pour me présenter seulement des e&cuses'

(. Bernanos)

er*es de olonté, de sentiment, d%incertitude, qui demandent une proposition complétie ausu*+onctif 9 aimer (mieu&), désirer, souhaiter, préférer, s%attendre, o*tenir, eiller, tenir, aoir dela chance, aoir peur, craindre, trem*ler, douter, déplorer, regretter, s%étonner, etc. 9

Je ne veu& point qu"on me plaise! répondit le voyageur! je veu& qu"on m"instruise'

(Foltaire) (l veut qu"on l"écoute' (l veut qu"on le comprenne'(R. elange) Je doute fort qu"il ne t"apparaisse ainsi à toi-m%me! que ton attitude ne soit forcée'

(. Bernanos)

<l e&iste des er*es qui régissent soit l%indicatif soit le su*+onctif selon le sens ou le registre delangue (indicatif pour une simple constatation, su*+onctif pour une appréciation su*+ectie) 9admettre! comprendre! convenir! concevoir! s"e&pliquer! soup#onner! supposer 9

Je comprends que tu as bien travaillé' Je comprends que tu ais bien travaillé'

J"ai compris que vous regardie) sans sympathie notre groupe du café de l"Amiral'

(. :imenon)

*) l%impératif du er*e principal Xigure)-vous qu"il vende la boutique H Pense) fortement de grandes choses! et sache) que la pensée est la seule réalité du monde'(-. Srance)

c) la proposition principale négatieFa défaite ne veut pas dire qu"il soit vaincu'

d) la proposition principale interrogatie

.roye)-vous qu"il puisse franchir tous les obstacles :i la proposition est à la forme interro8négatie on n%emploie que l%indicatif 9 %aeD8ous pas compris qu%il ous aime I dit8elle durement.(P. Benoit)

e) l%antéposition de la complétie@u"il soit intelligent! je le crois'

f) la principale h;pothétique introduite par :<



Si je disais que tu ais de la chance! je serais naYf'*u iras en (ndonésie si l"agence touristique t"assurait que cette histoire de tsunami soit oubliée'Les propositions relaties sans antécédent sont des compléties car elles se pr6tent au test dela question A o*+et direct. "es propositions compléties sont introduites par 9 qui' prép.

quoi' quiconque.0n préfre qui travaille davantage'"e t;pe de structure est surtout emplo;ée dans la langue littéraire et dans quelques toursfigés 9

<l a aidé qui tu penses.Qn inite qui on eut.Le pronom relatif quoi est plus rarement emplo;é 9

Le fils a dit à son pre de quoi il avait besoin mais il n"a pas dit àquoi il pensait .

4emande)-lui avec quoi il l"a fait'?uiconque met en éidence le caract/re non déterminé 9

(l recevra quiconque se présentera'

L%interrogatie indirecte est régie par des er*es qui e&priment l%idée de la demanded%information 9 +se, demander! ne pas savoir! chercher à savoir! vouloir savoir! ignorer! e&aminer!dire! raconter! e&pliquer , etc.

Les déterminants de la proposition interrogatie indirecte sont introduits par un mot interrogatif 9quel! lequel! quand! pourquoi! oC! d"oC! combien! qui! quoi! si 9

Le lieutenant de gendarmerie! embarrassé par cette réunion insolite! se demandait quel rIleil avait à jouer'

(. :imenon) Elle se demandait aussi quelle attitude il lui serait profitable de prendre devant Zilner'

(?. ruon)

Je me demande ce que va %tre demain l"état d"esprit de la populationGsi la mer est belleG

(. :imenon)

Les er*es raconter! dire! e&pliquer! répéter! confirmer , etc. suiis de si introduisent unecomplétie interrogatie indirecte généralement, ils sont à l%impératif ou sont accompagnésd%un élément e&plicite pour la demande d%information 9

7aconte)-nous s"il a bien réglé l"affaire'

* (l raconte s"il a bien réglé l"affaire'

La complétie interrogatie indirecte introduite par si (il s%agit d%une interrogation totale) peut6tre précédée des er*es de communication du t;pe 9 communiquer! dire! conclure! raconter , etc.,s%il e&iste un élément e&plicite qui puisse indiquer la demande d%information, le désir des%informer ou un er*e à l%impératif 9

4is-nous si tu as cassé les vitres'



* (l a dit s"il a cassé les vitres'

\uant au& compléties introduites par des mots interrogatifs (il s%agit d%une interrogation partielle) il n%; a pas de restrictions 9

e ne sais pas quand elle reiendra.

=lle nous a dit comment il l%aait punie. Alors! Patricia me raconta en détail! comment elle avait soigné! fortifié! sauvé! le bébé-lion'

(. èssel)

"es er*es n%e&priment pas la demande d%information et, par conséquent le t propositionnelsera une complétie caractérisante.

<l faut faire la distinction entre le si introduisant l%interrogatie indirecte, le si conditionnel etl%ader*e si. Le premier, appelé si du*itatif, se distingue du second par quelques traitss;ntagmatiques 9

le rapport d%implicationla réersi*ilité des constituants

la com*inaison aec les formes er*ales en R (futur et conditionnel).Le si du*itatif comprend le caract/re interrogatif de la su*ordonnée et il n%; a ni possi*ilitéd%inersion ou de réersi*ilité 9

=stragon raconte si odot iendra.is8moi s%il iendra.@i, ader*e, se traduit par tant , tellement 9

Le papillon était dans la vitrine S ses deu& nuances si fra/ches et si étranges s"avivaient l"une par l"autre'

(P. Loti)

ans l%usage standard, l%interrogation indirecte e&clut certaines structures de l%interrogationdirecte. "ependant, dans le registre familier on accepte des termes de l%interrogation directe dansune phrase interrogatie indirecte 9

4is-moi qu"est-ce que tu fais là-bas : qu"est-ce qui est arrivé : oC est-ce que tu pars'

.$"$$ /’ob(et indirect 0 le Dt au dati-

Le déterminant du er*e A complément d%o*+et indirect A est introduit par plusieurs prépositions 9à! de! avec! aprs! autour! che)! contre! en! par! pour! sur! vers 9

, 9 penser à l%aenir $ o*éir à maman $ passer à un autre su+et $ appartenir à une autre époque $renoncer à une proposition

de 9 profiter de l%occasion $ sortir de l%em*arras $ changer de manteau $ parler de l%aenir avec 9 +ouer aec le *allon $ chanter aec son fr/re $ traailler aec l%=tat $ s%accorder aec son compagnon après 9 courir apr/s la fortune $ languir apr/s la li*erté $ soupirer apr/s sa *ien8aimée



autour 9 danser autour de la ta*le $ s%enrouler autour du pied $ sautiller autour dusapin cheA 9 ha*iter $ loger $ ire cheD ses parents $ alleD cheD le médecin en 9 partir en acances $ monter en oiture $ ire en rande Bretagne par 9 passer par l%escalier de serice $ o;ager par aion $ aller par champs et for6ts

pour 9 compter pour du in $ partir pour la :uisse $ tenir pour le gagnant $ oter pour le représentant des écologistes sur 9 compter sur ses aptitudes $ tom*er sur un ancien ami $ s%appu;er sur sescolla*orateurs vers 9 s%aancer ers l%entrée $ se tourner ers l%auditoire $ regarder ers le passé.

Le déterminant introduit par une préposition présente quelques caractéristiques 9

• le t consere la préposition apr/s la pronominalisation s%il est réalisé par un nom propre 9

(l pense ! #arie K (l pense ! elle'

• le t ne consere pas la préposition apr/s la pronominalisation

<l pense , l’avenir N <l y pense.<l o*éit , son père. N <l lui o*éit.:i le t est réalisé par un nominal J8animéK, il est remplacé par les pronoms en (de) ou y(à) 9

Elle parle de sa mésaventure K Elle en parle'

L"artiste appartient au surréalisme K L"artiste y appartient .

Oenant compte du fait que la ma+orité des circonstants (circonstanciels) sont introduits par une préposition, comment identifier alors l%o*+et indirect du circonstant I Les circonstants 8

constituants périphériques de la phrase, e&térieurs au F 8 sont reconnus en appliquant quelquescrit/res 9

a) le caract/re facultatif.ette année la sécheresse est grande K [.ette année\ la sécheresse est grande'

*) la li*re démultiplication.ette année! au sud-est du pays! conformément au& prévisions météorologiques! la sécheresse a été grande! au détriment des agriculteurs' K [.ette année! au sud-est du pays!conformément au& prévisions météorologiques\! la sécheresse a été grande! [au détriment des agriculteurs\'

c) la mo*ilité dans les limites de la phrase toute enti/re. D ] heures du matin! Jean me parlait de l"avenir de l"humanité K Jean me parlait de

l"avenir de l"humanité à ] heures du matin K Jean me parlait! à ] heures du matin! del"avenir de l"humanité'"ependant, il faut souligner que la mo*ilité est raiment la propriété caractéristique ducirconstant (les deu& premi/res caractéristiques s%appliquent également au& groupesad+ectiau&, au& épith/tes, au& appositions ou au& compléments directs et indirects).Le crit/re le plus s[r est représenté par l%e&istence du dou*le rapport de dépendance aec leer*e, sémantiquement et s;nta&iquement 9



?artin Riegel résume de la mani/re suiante ce dou*le rapport de dépendance 9^ rapport sémantique! puisque le .'0'( est un véritable actant dont le rIle sémantiquecomplémentaire de celui du sujet! est appelé par le sens du verbe' 4e m%me que le verbeobéir implique un second actant auquel le premier conforme sa conduite! le procs dénoté par le verbe de mouvement parvenir suppose un point d"aboutissement +(l est parvenu au :

jusqu"au sommet, S• rapport synta&ique! puisque le verbe contrIle la construction du complément! dont il

détermine dans la plupart des cas la préposition introductrice + obéir et parvenir seconstruisant obligatoirement avec ! ! pro-iter et mé-ier avec de ,' Les complémentslocatifs se signalent par la variabilité de la préposition +aller à : dans : sous : sur : derrire! etc, qui reste toutefois confinée à l"intérieur d"un paradigme restreint commandé par le sens du verbe +6aller pour : selon,' C15

La grammaire traditionnelle appelle complément d%attri*ution, l%o*+et second introduit par la préposition à. "ependant il e&iste des er*es dont l%o*+et second e&prime l%opposé de ce rapport,notamment la dépossession (Iter! confisquer! arracher! voler , etc.)

L"Btat lui confisqua toute sa fortune'"%est pour cela qu%on préf/re au+ourd%hui la classe des constructions dites datives.

L%o*+et indirect ou l%o*+et second introduit par une préposition est une forme fle&ionnelle dunominal. Le cas datif est e&pliqué par le test de la pronominalisation en luileur 9

J"ai proposé cette affaire ! mon ami ' K Je lui ai proposé cette affaire'

La situation convient au1 commer,ants K La situation leur convient'

=n fran>ais contemporain on distingue deu& structures au&quelles correspondent des relationssous8+acentes distinctes 9

structure o7 le datif implique la présence d%un o*+et direct

structure o7 le datif n%implique pas la présence e&plicite ou implicite de l%o*+et direct./ Un premier t;pe est le datif lexical qui e&prime une dou*le implication aec l%o*+et direct et,selon la structure alencielle du er*e, peut acquérir de différentes aleurs sémantiques 9

destinataire de l%action e&primé par le er*e 9

=ntre l%o*+et datif et le ".Q.. s%éta*lit un rapport sémantique homon;me au rapport prédicatif.Qn op/re un transfert du ".Q.. à l%o*+et datif 9

*énéficiaire de l%action

Parlant ainsi! <lle Zeill lui avait saisi la main'

(P. Benoit).ela nous donne quelques jours'(.8P. :artre)

gagnant ou perdant de l%action 9 (l fallait lui fournir un préte&te pour me désavouer'

(.8P. :artre) (l lui a volé tout son argent'

15 Riegel. ?., p. 223.



L%o*+et direct et l%o*+et au datif respectent l%ordre canonique 9 ".Q. ".Q.<. 9

Le ma/tre apprend la grammaire au& élves'

:i l%o*+et direct est réalisé par un groupe plus comple&e, il peut 6tre antéposé par l%o*+etindirect 9

*u leur rends la liberté! tu leur rends la vie et l"espoir'(.8P. :artre)

<ais lui! il donnait vraiment au néant sa fois! sa force! sa vie'

(. Bernanos)

=n langue littéraire, cet ordre non canonique est souent emplo;é, isant des effets st;listiques 9

À cette mani-estation publique se joignait une sourde guerre de tous les instants!destinée à rendre au& nouveau& venus la vie insupportable'

(P. Benoit)

La pronominalisation des déterminants nominau& s%effectue totalement (les deu& t à la fois) ou partiellement (un seul t) 9

0n ne le leur a jamais promis'

ous deons souligner les facteurs qui régissent un certain ordre des t pronominau& 9

a) le mode du er*e (<mpératif ou un autre mode) *) le statut de la phrase (affirmatie ou négatie) c) la personne du t2

Fp <mpératif affirmatif <l me le$la$les pr6te.<l te le$la$les pr6te.<l nous le$la$les pr6te<l ous le$la$les pr6te.

?ais 9

<l le$la$les lui pr6te.<l le$la$les leur pr6te.Fp H <mpératif affirmatif Pr6te A le$la$les Amoi bPr6te A nous le$la$les bPr6te Ale$la$les A nous b

Pr6te A le$la$les A lui bFp H <mpératif négatif e le$la$les lui pr6te pas b=n fran>ais populaire ou familier, le datif apparaGt en com*inaison aec le Pd possessif, afind%accentuer une aleur affectie pé+oratie 9

Je l ui pardonnerai son impudence'



// Un autre t;pe de datif est le datif étendu. Les structures o7 le datif n%implique pas la présencee&plicite ou implicite de l%o*+et direct, peuent e&primer les relations sémantiques suiantes 9

si/ge du proc/s

"et o*+et datif n%est pas un complément a;ant les m6mes propriétés que les propriétés le&icales

des er*es. <l éoque une personne qui, indirectement s%intéresse au processus dénoté par leer*e et ses actants. "%est pourquoi on l%appelle aussi complément d%intér6t.

La contrainte qui lui avait paru jusque-là si légre +G, il l"enduraitavec peine'

(. Bernanos)association constantela possession 9

4ieu ne lui manquait pas'(. Bernanos)

la conformité 9 Elle ressemblait beaucoup ! sa m2re.

un gagnant ou un perdant du proc/s (l fallait lui faire honneur avec un matériel qui luttait contre les liserons'

(. "a;rol)

*oute une e&istence impersonnelle +G, de tendresse bornée et discrte qui nelui avait gure été rendue'

(R. ?. du ard)localisation spatiale ou spatialiséeL%o*+et datif e&primé par un nominal affecté du trait JMumainK introduit par la préposition , ou pronominalisé par lui est un locatif a*strait ou spatialisé 9

Et les m%mes mots! ou presque! lui vinrent à la pensée'(?. ruon)

/// Un autre t;pe de datif est le datif possessif . "ette structure est caractérisée par l%aptituded%une de ses parties de fonctionner comme o*+et direct ou indirect.

Le datif possessif pourrait 6tre considéré comme le su+et monté d%une phrase centrée autour d%un prédicat de possession et qui a été réduite en structure superficielle C 1!

\u%il s%agisse d%une construction prépositionnelle ou d%une construction possessie, le proc/s portant sur ses parties affecte un nouel actant. "omment faire notre choi& entre le datif possessif, réalisateur du possesseur, et le Pd possessif I <l faut tenir compte de quelques éléments

distinctifs 91. 8 Pd possessif $ s $ datif possessif ou Pd possessif

(possession aliéna*le) (possession inaliéna*le)

2. 8 possession réfle&ie $ s $ possession non réfle&ie(identité référentielle du possesseur (non identité référentielle entre et du su+et superficiel de la phrase) le su+et et le possesseur)

1! "ristea, O., 10#0, p. 2!5.



3. A le th/me du er*eans le cas de la premi/re dichotomie, le Pd possessif $ s $ datif possessif, la possessionaliéna*le impose o*ligatoirement l%emploi du Pd possessif. L%opposition se manifeste si la possession est inaliéna*le.Les structures à deu& t 9 o*+et direct datif, ne sont possi*les qu%au cas de la possession

non réfle&ie (sans aoir l%identité du su+et et du possesseur) 9 Pierre lui serre la main +Pierre serre la main à quelqu"un, Pierre lui saute au cou +Pierre saute au cou de :à quelqu"un,(apud. ?. Riegel, 100')

\uant à la possession inaliéna*le, le Pd possessif est en ariation sémantique aec le datif possessif. <l s%agit de la distinction subjectif : vs : objectif'

Pierre lui serre la main (affectif) $ Pierre serre sa main (non affectif)

L%emploi du datif possessif est préférentiel 9

Lucienne lui jeta les bras autour du cou'

(?. ruon)Le datif possessif est présent dans de phrases différentes 9

phrases o7 le su+et nominal J8-niméK acquiert le rle d%une force agissante 9

Les vagues de la mer lui ont renversé le canot'

• phrases centrées autour des er*es d%e&périence su*+ectie 9 attribuer! pr%ter! soup#onner! supposer! +re,conna/tre! trouver! voir , etc.

(l ne lui reconna/t pas de vices' Je ne lui trouvais aucune e&cuse'• phrases o7 le datif possessif (possesseur et *énéficiaire de l%action) accompagne un Pd

possessif (possession aliéna*le). La présence du Pd possessif souligne l%idée de possession 9

0n lui a rendu ses livres'

Le datif possessif qui n%implique pas la présence de l%o*+et direct, d%une mani/re e&plicite ouimplicite, admet la présence d%un t possessif.

<l e&iste des er*es qui acceptent le t possessif et le datif possessif 9

Sa voi& tremblait K La voi& lui tremblait' Ses jambes flageolaient K Les jambes lui flageolaient' Ses joues brlaient K Les joues lui brlaient'

<l e&iste des er*es qui n%acceptent que le datif possessif 9 Les oreilles lui tintent' Le c5ur lui fait mal' Le dos +la t%te, lui démange'

Une autre catégorie de phrases accepte un datif possessif et un locatif de l%o*+et possédé (relation partitie, du tout à la partie) 9

<l ne lui arrie pas à la cheille.



(ictionnaire, 100')

Le datif possessif se présente comme le su+et monté d%une phrase e&primée par l%infinitif deser*es suiants 9

er*es factitifs 9 +se, faire! laisser! envoyer! mener +amener! emmener,! etc.

S-<R= <S<<O<S (su+et monté à l%accusatif H ".Q..) 9*u lui feras ce qu"elle voudra'(P. Benoit)

S-<R= <S<<O<S o*+et de l%infinitif (su+et monté au datif) 9

L"homme lui fit faire halte'

"ertains er*es factitifs de mouement (laisser , par e&emple) qui re>oient un t o*+et direct,admettent deu& réalisateurs du su+et de l%infinitif 9

Je le + lui , laisse choisir les titres'

Le datif possessif peut e&primer à la fois le destinataire et le *énéficiaire de l%action si le su+et

sera e&primé par un nom précédé par la préposition à. Pour leer l%am*iguEté qui se crée, le su+etmonté pourra prendre la forme du complément d%agent par 9

Je laisse mes amis choisir les titres'

?ais 9

Je laisse choisir les titres à mes amis +par mes amis,'

Pour leer l%am*iguEté, le su+et monté pourra prendre la forme du complément d%agent par 9

Je laisse mes amis choisir les titres'

?ais 9

Je laisse choisir les titres à mes amis +par mes amis,• des er*es de perception 9 écouter! entendre! regarder! sentir! voir , etc.

Le t o*+et direct de l%infinitif détermine le datif su+et monté. "%est une structure du fran>aisfamilier 9

Je lui vois faire de grosses b%tises'

Je vois faire à mon ami +par mon ami, de grosses b%tises'

• des demi au&iliaires de modalité factitie, e&primant des modalités différentes 9 olitie, permissie, interdictie 9

apprendre à qqn' à! enseigner à qqn' à! commander à qqn' de! communiquer à qqn' de!conseiller à qqn' de! déconseiller à qqn' de! défendre à qqn' de! demander à qqn' de! dire à qqn'de! écrire à qqn' de! enjoindre à qqn' de! imposer a qqn' de! interdire à qqn' de! ordonner à qqn'de! pardonner a qqn' de! permettre à qqn' de! prescrire à qqn' de! reprocher a qqn' de! souhaiter a qqn' de! suggérer a qqn' de! recommander à qqn' de! téléphoner à qqn' de! etc'

Je demande à mon partenaire de travailler davantage'

Le médecin lui recommanda d"arr%ter de fumer'



8.2.2. L’o&(et prépositionnel

ans la classification des er*es d%apr/s leurs traits conte&tuels on distingue aussi des er*esuniquement déterminés qui demandent un o*+et o*ligatoire 9

t o*+et direct (Ftransitif)

t H Prép (déterminant de rection prépositionnelle)dou*le t (o*+et direct o*+et indirect, o*+et direct o*+et prépositionnel).

Le t peut 6tre identifié à l%aide des questions suiantes 9 à qui (est8ce que), si le nominal estJMumainK et à quoi (est8ce que) si le nominal est J8-niméK.

Les prépositions les plus aptes à construire un o*+et prépositionnel ou o*+et second sont à et de.

Les o*+ets introduits par la préposition , se diisent en deu& catégories 9

1. o*+ets qui ne conserent pas le tour prépositionnel apr/s la pronominalisation (o*+ets pronominalisés par lui et ar.) et sont régis par des er*es transitifs indirects 9 aider!appartenir! céder! convenir! correspondre! coter! déplaire! désobéir! écrire! échapper!

imposer! nuire! obéir! pardonner! parvenir! répondre! ressembler! sembler! succéder! sourire ,etc. 9 L"enfant obéit à son pre K (l lui obéit' (l convient à Jean K (l lui convient'

2. o*+ets qui conserent la structure prépositionnelle apr/s la pronominalisation (o*+ets pronominalisés par , lui et ar. ou par y) 9 accéder! adhérer! s"attaquer! se conformer! seconsacrer! s"e&poser! se fier! se heurter! s"intéresser! mener! s"opposer! participer! procéder!réfléchir! renoncer! songer! se soustraire! se substituer! etc. 9

J"ai réfléchi à cette perspectiveK J" y ai réfléchi':i le déterminant prépositionnel est réalisé par un nominal JMumainK, il garde le tour prépositionnel apr/s la pronominalisation

Fonge ! cette pauvre grand3m2re$K Fonge ! elle':i le t prépositionnel est réalisé par un nominal J8-niméK la pronominalisation est faite par y 9

(l ne faisait plus attention au bruit$ K (l n" y faisait plus attention'"ependant, le fran>ais contemporain accepte la su*stitution du t JMumainK par y, aec deser*es du t;pe 9 penser! se fier! croire! s"intéresser! répondre! survivre! songer! s"accrocher!aller , etc. 9 (l a survécu à sa femme K (l l ui a survécu : (l y a survécu' (l pensait à sa bien-aimée K (l pensait ! elle : (l y pensait'\uelques er*es comprenant succéder, conenir, aller (allerH conenir) pronominalisent leur t réalisé par un nominal J -niméK par lui $ leur 9

(l succde à son chef K (l lui succde' La nuit succde au soir K La nuit lui succde'Beaucoup de er*es gardent la préposition , deant le t réalisé par un <nfinitif 9

Je m"amuse ! regarder ces animau&' (l s"amuse ! jouer du violon' (l s"occupe ! arroser son jardin' 4avid réussissait ! dégager en catastrophe'



%autres er*es réclament un t prépositionnel réalisé soit par un nominal, soit par un <nfinitif soit par une proposition à er*e fini 9

Je tiens ! la réussite de ce projet'Les t prépositionnels introduits par de e&priment un o*+et ou un instrument idéalisé.

Les questions à l%aide desquelles on identifie l%o*+et prépositionnel sont 9 de qui (est8ce que), dequoi (est8ce que), contre qui (est8ce que), contre quoi (est8ce que), en quoi (est8ce que), dans quoi(est8ce que), etc. Les er*es qui régissent un t prép introduit par de sont 9 abuser! s"acquitter!bénéficier! avoir besoin! se charger! se contenter! se débarrasser! dépendre! se désintéresser!disposer! +se, douter! s"emparer! s"encombrer! s"entourer! s"entretenir! manquer! se méfier! sem%ler! se moquer! se nourrir! s"occuper! se passer se préoccuper! profiter! provenir! relever! se servir! se souvenir! tenir compte, etc.

<on c5ur +G, s"entoure d"images charmantes! s"enivre de sentiments délicieu&'

(.8. Rousseau)

"omme nous l%aons dé+à précisé, dans les structures à dou*le t il e&iste des constructions à

o*+et direct et o*+et prépositionnel introduites par de, en ariation li*re ."est lui qui m"a appris l"arrivée prématurée du navire'

(P. Benoit)

"ertains er*es se construisent aec la préposition , ou aec la préposition de, marquantl%opposition o*+et direct $ s $ o*+et prépositionnel, par une différence sémantique (différence denuance) 9

r$ver de H c%est oir pendant le sommeilr$ver , H c%est méditer à l%état de eille, songer à.rire , quelqu’un H c%est lui sourire aec *ieneillancerire de quelqu’un H c%est se moquer de luiLes gens rient de lui.(LS)décider de H c%est se prononcer sur une chose."est la justice qui décidera du bien3-ondé de votre plainte'(LS)décider , H c%est se prononcer pour une chose L"Bglise a décidé ! ce point 'témoi#ner qqch H c%est en 6tre le signe, la preue (l témoigna sa (oie'témoi#ner de qqch H c%est serir de preue à cette chose.e choi& témoigne de son discernement 's’occuper de H c%est penser à une chose, c%est se lirer à une opération intellectuelle

L"aprs-midi! Agar s"occupa de coudre des chemises! deu& pour uitelé! deu& pour elle'

(P. Benoit)s’occuper , H c%est traailler matériellement à une chose (l s"occupe ! apprivoiser son chien'<l e&iste cependant des er*es qui se construisent indifféremment aec , ou de deant un<nfinitif 9



commencer , B commencer de

Les enfants commencent à +de, s"impatienter'

continuer , B continuer de (l continue ! de+ travailler malgré son Rge'

contraindre à H contraindre de La maladie l"a contraint à +de, changer de métier'forcer à H forcer de Je me suis forcé à +de, l"avaler'o*liger à H o*liger de La crainte l"oblige à +de, se taire'refuser à H refuser de L"avocat a refusé ! de+ intervenir '

Les compléments en de se pronominalisent par en s%ils sont atteints du trait J8-niméK et par lesformes con+ointes de lui $ d%elle $ d%eu& $ d%elles, s%ils sont J -niméK 9

<l se rit de la situation N <l s%en rit<l se rit de ?arie N <l se rit d%elle.<l se rit de ean N <l se rit de lui.* (l s"en rit'

=n fran>ais contemporain on pronominalise asseD souent les noms de choses. =n reanche, lesnoms de personnes sont rarement pronominalisés par en 9

(l parle tout le temps de sa fortune' (l parle tout le temps d"elle' : (l en parle tout le temps' (l parle tout le temps de ses enfants'* (l en parle tout le temps'"ependant, en est o*ligatoirement pour reno;er au& t animés non définis 9

<l parle tout le temps d%enfants.<l en parle tout le temps.%ha*itude, le t infinitial introduit par de a pour correspondant un t nominal o*+et direct 9

Le ma#on continue la construction de la maison'

(l continue de construire sa maison'

Parfois, les er*es régissant un o*+et indirect gardent la m6me préposition pour les différentst;pes de déterminants (nominal ou infinitial) 9

(l s"étonne de l"indolence de l"enfant' (l s"étonne d"%tre interrompu à tout instant'8.2.2.6. Les ver&es , deux compléments=n fran>ais moderne il e&iste un grand nom*re de er*es qui comportent un o*+et direct et uno*+et prépositionnel (o*+et second). Les t;pes de er*es régissants sont dépendants du t 9

t o*+ectifs (les er*es e&priment leur propre contenu sémantique) 9

avertir! confier! charger! convaincre! dépouiller! indiquer! menacer! persuader! pr%ter! prévenir!etc'



t locatifs concrets ou idéalisés 9 approcher! détourner! détacher! délivrer! écarter! éloigner!isoler! libérer! dégager , etc.

t instruments idéalisés ou concrets 9 agrémenter! asperger! arroser! baigner! coiffer! couvrir!doter! équiper! garnir! orner! Iter! +s", habiller! jalonner! joncher! munir! parer! parsemer! prévoir!ratisser! +se, rev%tir , etc.

t causals 9 blRmer! complimenter! congratuler! désavouer! désapprouver! féliciter! flétrir! gratifier! gronder! pourvoir! réprimander! reprouver , etc.

:i le t est réalisé par un <nf, l%o*+et direct peut 6tre le su+et monté de l%<nf 9

(ls sont capables de lui offrir une nouvelle chance'

Parfois, l%o*+et direct, a;ant le statut de su+et monté de l%<nf, s%identifie du point de ueréférentiel aec le su+et principal.

. Le !roupe 1dver&ial ! 1dv5Le -d réunit tous les déterminants du F qui ne sont pas régis par la nature sémantique ets;nta&ique du er*e centre. Les déterminants qui forment le -d sont définis par trois crit/res 9

l%inaria*ilitéle caract/re généralement facultatif la dépendance par rapport à un autre élément de la phrase.?a m/re aait ha*ité ensuite Fesoul.(". "ogniot)?a m/re aait ha*ité Fesoul. Le ma/tre avait appuyé son tuyau sur nos dos'

(=. Renaudin)Le maGtre aait appu;é son tu;au.

4ans la plaine de *oulouse à <ontauban! je commence à jouer à choisir la métairie'

(. uehenno)

Je commence à jouer'

Les petites s"échappaient p%le3m%le'

(=. et de oncourt)

Les petites s"échappaient'

Les herbes! montées toutes ensemble ! étaient fleuries'

(P. Loti)Les her*es étaient fleuries.

"es déterminants seraient pour le er*e ce que l%ad+ectif épith/te est au nom etauraient le m6me statut que les compléments et les propositions circonstancielles.

Les constituants du -d déterminent le F sous des rapports ariés 9

détermination quantitatie du proc/s (proc/s ou état)

détermination caractérisante

détermination circonstancielle spatio8temporelle.



.6. La détermination quantitative du procèsLa détermination quantitatie du proc/s comprend des appréciations quantitaties indéfinies ounon numériques (totalitaires et partities de petite et de grande quantité) et définies ounumériques.

La détermination quantitatie ise aussi un certain rapport qui s%éta*lit entre les élémentsquantifia*les et les quantifiés. :i on tient compte de la position que ces éléments occupent sur une échelle de gradations, la détermination quantitatie se présentera comme une comparaisone&plicite ou implicite entre les deu& unités.

La comparaison quantitatie est e&plicite lorsqu%on se rapporte à une constante (normestatistique mo;enne) 9

J"ai beaucoup aimé ce spectacle.La comparaison quantitatie est implicite lorsqu%on ise une certaine place sur l%échelle degradation pour les unités comparées. =lle peut 6tre ascendante ou descendante 9

Le boulevard est plus large que la rue'

<on pre est moins jeune que ton oncle'

Résumons quelques oppositions 9

grande quantité : vs : petite quantité

quantité suffisante : vs : quantité insuffisante

limite quantitative inférieure : vs : limite quantitative supérieure

quantité totale : vs : quantité partielle

"es oppositions sont marquées par des nuances affecties (appréciatiaties et dépréciaties) cequ%on appelle dans le langage de la linguistique 9

8des comparaisons e&plicites (manger comme un ogre)

8des marqueurs phrastiques à aleur concessie (crier à tue-t%te)

8des e&clamations ( Elle a tant regretté b)

Les quantificateurs attri*uant la aleur de petite quantité à un er*e ou à un ad+ectif sontreprésentés par 9

un peu -

4n peu ému! un peu timide! je m"approche d"elle'

peu , peu, petit , petit' une , une e&priment la progression quantitatie 9

Petit ! petit l"oiseau fait son nid'(proer*e)#uère e&prime la petite quantité et s%emploie dans des phrases négaties ou des phrases sans Ff 9

A vrai dire Paul ne m"intéresse gu2re'"ertains ader*es en A ment e&priment la aleur de petite quantité 9 faiblement! insuffisamment!médiocrement! moyennement! négligemment , etc 9





Le in coulait , flots.tant' tellement' si 9"es quantificateurs apparaissent dans des phrases e&clamaties et indiquent l%égalité 9

(l a tellement essayé H

ans des macrostructures de conséquence, ils e&priment aussi l%idée de quantité 9tellement 9 Adj : Adv : $! de 9 3 G quetant 9 $! de 9 3 G que si 9 Adj! Adv Gque J"ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine'(La Sontaine)La quantité er*ale s%e&prime aussi par des e&pressions idiomatiques telles que 9

courir à perdre haleine! crier à tue-t%te! dormir à mains et poings liés! jouer à huis clos! marcher à toute allure! mordre à belles dents! parler à c5ur ouvert! parler a bRtons rompus! regarder à perte de vue! etc'! boire comme un trou! boire comme un éponge! dormir comme une souche : un sabot! manger comme un loup : un ogre! trembler comme une feuille! etc'

4s que les lacets de la piste cessrent! et qu"on se fut hissé sur le plateau! lacamionnette aborda une ligne droite qui semblait filer ! perte de vue àtravers les taillis' (. racq)

Les ader*es très, fort, &ien et la locution ader*iale ainsi que s%emploient pour quantifier lesad+ectifs aussi.

*rs, plus fréquemment emplo;é, correspond au superlatif a*solu et marque l%intensité éleéetandis que fort s%applique plutt au registre littéraire de la langue 9

Feuls les méchants mouraient et quelques bons tr2s secondaires dont le décs figurait parmiles fau& frais de l"histoire'

(.8P. :artre)."est un gosse -ort sage' *ien 9Dien est emplo;é en registre familier et populaire et modifie des ad+ectifs affectifs. <l souligneune appréciation su*+ectie 9 bien heureu& : content : fin : délicat : satisfait , etc. 9

Elle est bien reposée'Eien est emplo;é en langue populaire 9

(l est rien moche' (l est rien cool'Fin a un emploi plus restreint, dans quelques e&pressions figées 9 %tre fin pr%te! %tre fin soule!

%tre fin préparé! %tre fin grisé! %tre fin ahuri! %tre fin farfelu, etc 9 3ous voici -in pr%ts'@i et tellement sont des ader*es comparatifs emplo;és dans des phrases e&clamaties 9

@uel malheur que le monde soit si intolérant H5ellement sage et pourtant malheureu& HLes quantificateurs qui modifient les ad+ectifs et qui apparaissent dans des phrases consécutiesd%intensité sont réalisés par 9



• des locutions ader*iales 9 au possible! on ne peut plus! au point! au dernier point! àl"e&tr%me! au delà de toute limite, etc.

<l est stupide au possi&le.• des comparaisons automatisées 9

bavard comme une pie! beau comme Adonis! belle comme le jour! b%te comme ses pieds! blanccomme neige! fort comme un *urc! joli comme un c5ur! malheureu& comme les pierres! proprecomme un sou neuf! rapide comme l"éclair! riche comme .résus! sale comme un peigne! sagecomme une image! etc'!

• des suites automatisées de conséquence qui e&priment l%intensité 9belle à ravir! b%te à manger du foin! b%te à pleurer! ennuyeu& à en mourir! fou à lier! jolie àcroquer! laid à faire peur! laid à hurler , etc.L%idée de quantité insuffisante est e&primée à l%aide des ader*es 9 asseA' suffisamment'relativement' plut)t, etc.

.es petits gar#ons sont assez durs'

Le fran>ais contemporain fait la distinction un peu$peu, par l%opposition de contenu petite$s$ grande quantité 9.es bergers marchaient sur des fleurettes un peu brlées! sur des herbes un peu roussies'(P. Loti) (l passe peu de voitures par ces rues'Pour marquer la limite quantitatie on dispose de quelques t;pes d%ader*es 9

• ader*es de limite inférieure 9 presque! à peine! à peu prs! tout juste! à peu de chose prs, etc. 9

(l a veillé presque toute la nuit'• ader*es de limite supérieure (quantité e&cessie) 9 trop! par trop! e&cessivement!

immodérément , etc.

."est une famille e1cessivement riche'

L%opposition quantitatie totale$s$quantitatie partielle est rendue par des ader*es et locutionsader*iales 9

• quantité totale 9 tout! totalement! compltement! entirement! intégralement! absolument!e&tr%mement , etc. X cette liste on a+oute des ader*es qui arient selon les époques et lesmodes (au F<<8e on disait 9 effroyablement! formidablement! furieusement! terriblement bon). -u+ourd%hui la tendance est à l%emploi de compltement et d%absolument! m6me pour des notions non gradua*les.

Eemarque

Gout, ader*e quantificateur er*al ou ad+ectial s%accorde par euphonie deant un ad+ectif féminin commen>ant par une consonne ou un h aspiré. <l indique que la totalité du référent dunom est concernée par la propriété e&primée par l%ad+ectif 9 La terre est toute blanche! les arbres tout blancs'(L. Pergaud) Je suis monté en chaire et j"ai tout confessé devant tous'(.8P. :artre)



• quantité partielle 9 à moitié, à demi, au& trois quarts, au minimum, au moins, partiellement, en partie 9

Fi sa fille dessine ou colorie des images! une chanson ! demi voilée sort d"elle'

("olette)

4ans la maison se tiennent les femmes! ! demi voilées! ! demi cachées! nous regardant par les fen%tres'

(P. Loti)

0n a réduit les frais de la maison au1 trois quarts'

Eemarque

Les ader*es trop! e&agérément et e&cessivement marquent une intensité tr/s éleée, qui dépassela norme 9

(l a trop bu ce soir'

.%. La détermination caractérisante du procèsOout comme la détermination quantitatie, la détermination caractérisante du proc/s (du er*e oude l%ad+ectif) ne change pas la nature de l%énoncé mais ; a+oute une information sur l%action oul%état du proc/s.

\u%il occupe ou non la m6me position que l%ad+ectif, le caractérisant er*al reste inaria*le. Qnl%appelle alors ad+ectif er*al pris ader*ialement ou ad+ectif ader*ialisé.

Les gr%lons cinglaient dru S ils tintaient sur les tuiles'

(R. Rolland)

Les structures à une dou*le incidence (le nom su+et et le er*e) connaissent l%accord 9

Les cheveu& frisaient courts comme des toisons de moutons noirs'(-. "ahuet)

Sont aussi l%accord des caractérisants compléments d%attitude C à dou*le incidence. =nstructure superficielle, il e&iste deu& propositions, une à er*e d%association (possession) et uneautre à er*e en surface 9

Le notaire! t%te c'enue ! faisait la lecture des actes'

(i*idem)

"ette composition s%articule de la mani/re suiante 9

Le notaire faisait la lecture des actes Le notaire aait la t6te chenue.

Les différents t;pes de caractérisants sont 9

a) ader*es en A ment *) ad+ectifs ader*ialisésc) unités ader*iales primairesd) structures prépositionnelles

a) Les ader*es en A ment constituent une liste ouerte. <ls modifient aussi *ien les er*esque les ad+ectifs 9



Les yeu& décolorés étaient enfoncés pro-ondément sous les arcades sourcilires'

(. -rnaud)Les cheeu& sauvagement crépus se hérissaient sur sa t6te.(Oh. autier)"es ader*es en A ment peuent 6tre classifiés selon leur nieau d%incidence en quelques

catégories 9• ader*es de modalité 9 attentivement! certainement! facilement! mécaniquement!

probablement! prudemment , etc.

7ieu& y répondit naturellement '(-. "amus)

• ader*es quantitatifs 9 entirement! éternellement! grandement! immensément! infiniment ,etc.

.ette sous-alimentation est e1tr%mement dangereuse'

(M. "harri/re)

• ader*es temporels et aspectuels 9 fréquemment! rarement! récemment! uniquement , etc.

@uenu était absolument neuf en politique'

(=. ola)

La place occupée par les ader*es en Ament dépend de la structure du F et de l%effet st;listiquequ%on eut imprimer à l%énoncé 9

• l%ader*e postpose le plus souent le er*e con+ugué à un temps simple 9

(l essaya vainement de retenir ses larmes'

• l%ader*e est placé et t6te de phrase aec une pause qui annonce un ton emphatique 9

6ravement ! elle prit le taureau par les cornes'

(P. Benoit)Drusquement, il l%em*rasse.(.8P. :artre)

• l%ader*e préc/de le Ff dans une structure à deu& er*es en relation de coordination sans su+et répété, l%ader*e préc/de le second er*e 9

(l sonna et immédiatement donna à son valet de chambre l"ordre de servir'

(?. ruon)

•

l%ader*e peut s%infiltrer C dans une suite au&iliant au&ilié (infinitif ou participe) 90n nous a (oliment mis dedans! dit-il'(P. Benoit)"ependant, l%ader*e caractérisant peut se placer à la fin du F aussi 9

Je ne prendrai de décision que lorsqu"il m"aura signifié! directement ou indirectement ! que jelui suis devenue une g%ne'

(i*idem)



.%.6. Les ad(ectifs adver&ialisésLes ad+ectifs ader*ialisés qui qualifient un nominal sont peu nom*reu& en fran>ais. eutreset inaria*les, ils éta*lissent aec le er*e des structures automatisées ou semi automatiséesqui assurent une grande cohésion. "es ader*es se présentent sur des formes différentes 9

ad+ectifs simples ou en Ament 9

*as A *assementcher A ch/rementclair 8 clairementsec A s/chementdroit A droitementfort A fortementfrancclairementfroid A froidement

:émantiquement, les deu& formes sont identiques. Qn peut dire parler clair ou parler clairement,chanter fort ou frapper fortement, tenir fort ou soutenir fortement, parler net ou parler nettement, répondre sec ou écrire s/chement, manger chaud ou se 6tir chaudement, etc.

Un grand nom*re d%ad+ectifs ader*ialisés ont des possi*ilités com*inatoires limitées. Par conséquent, ils se com*inent aec des er*es déterminés 9

&as chanter! parler! voler bas S

cher acheter! coter! payer! vendre cher S

clair 9 +uger, parler, penser, oir clair

dur 9 chauffer! cogner! frapper! geler! souffler! taper! travailler dur franc 9 jouer! parler franc froid 9 boire! manger! rester froid (uste 9 chanter! penser! peser! tirer! viser! voir juste S

net 9 s"arr%ter! dire! %tre tué! répondre net S

rond 9 tourner rond'

Le proc/s co[ta fort cher."ertains ad+ectifs ader*ialisés ont une seconde forme en A ment qui ne coEncide pas du point deue sémantique à la forme simple de l%ad+ectif. Le changement de sens, d[ au t;pe descriptif del%ad+ectif, a souent glissé ers une appréciation su*+ectie d%ordre moral. =n oila quelquese&emples 9

Dassement se dit d% une personne qui agit d%une mani/re *asse, ile C 9

Les gens parlaient bas.

(l a agi bassement 'Hroitement se dit d% une personne qui agit honn6tement, selon sa conscience C 9

."est un caractre qui agit droitement 'Fermement se dit d% une personne qui agit d%une mani/re igoureuse, aec assurance,constance C 9

(l est intervenu -ermement dans l"intér%t de son entreprise'



ous présentons ci8dessous certains er*es déterminés qui se pr6tent au& possi*ilitéscom*inatoires des ader*es qui présentent une seule forme ou qui sont plutt emplo;és à uneseule 9

&as 9 chanter! parler! voler bas S&on 9 faire! sentir! tenir bon S

court attacher! s"arr%ter! couper! demeurer! rester! tourner court S

creux 9 penser! rendre! sonner creu& S

dru 9 gr%ler! pousser! tomber dru S

ferme 9 acheter! discuter! pousser! taper! tenir! travailler! vendre ferme S

#ras 9 faire! parler gras S

(aune 9 éclairer! rire! sourire! tirer jaune S

mauvais 9 sentir mauvais S

menu 9 couper! hacher! tailler menu S

raide 9 monter! rester! se tenir raide S

rou#e 9 devenir! se fRcher tout! voir! voter rouge S

sec 9 boire! parler! répondre! rester sec S

serré 9 jouer! tricoter serré'

(l s"arr%ta court$

Les blés sentent bon l"herbe fra/che'<l e&iste une petite classe d%ader*es unités primaires C qui ont des formes simples héréditaires

du fonds latin 9 allegro! allegretto! bien! diminuendo! e&prs! gratis! ibidem! incognito! largo!mal! mieu&! piano! pianissimo! vite, etc.

Jamais <aigret n"avait vu poindre aussi vite l"ombre pale de la peur'

(. :imenon) Je comptais bien là-dessus! dit la petite fille'(. èssel)La position de ces ader*es ne modifie pas leurs rapports s;nta&iques et leur interprétation maissoul/e parfois l%am*iguEté 9

(l écrit bien (*ienHmodificateur du er*e, au sens de soigneusement C)

(l écrit bien (*ien H marqueur phrastique à aleur concessie, au sens de pourtant C)Oraditionnellement, le er*e con+ugué à un temps simple suit l%ader*e 9

Fous le saeD mieux que personne.ans une suite comple&e, l%ader*e antépose d%ha*itude le pronom complément et l%<nfinitif 9

-d Pron <nf (l eut la chance de bien le voir'



:i la suite er*ale est composée des er*es faire, laisser ou d%un er*e de perception (voir!entendre! sentir! écouter! saisir , etc.) et d%un <nf, l%ader*e antépose le Ff 9

0n a bien fait saisir les difficultés'

J.1.9.9. I$ e("ste des #der2es su2st"tuts c#r#ctér"s#!ts du er2e B

ainsi( alors( aussi( autrement( comme( comment( en e2et( m3me(néanmoins( plut4t + etc.

*ous les changements! m%me les plus souhaités! ont leur mélancolie'

\uelques ader*es se construisent aec un complément prépositionnel introduit par y et unemultitude de prépositions de sémantisme tr/s différent.

"%est la raison pour laquelle ces ader*es caractérisants se confondent parfois au& différentsdéterminants du er*e et de l%ad+ectif.

"es structures peuent s%anal;ser comme des locutions prépositionnelles 9

Ajoutons que l"enfant s"en tirait ! merveille ! dirait .oppée dans un vers immortel'

(-. -llais)Mn petit vent froid courait ! ras le sol '

\uelques locutions prépositionnelles sont spécifiques au caractérisant er*al à la manire de! àla fa#on de! à la mode de! à l"insu de! à l"envers de! au gré de! à l"égard de , etc.

Elle a préparé une pi))a ! la -a,on milanaise'

%autres caractérisants se com*inent aec des er*es déterminés pour former des suitesautomatisées telles que 9 boire à petits coups! manger de grand appétit : à sa faim! croquer àbelles dents! parler à voi& basse : à voi& haute! travailler d"arrache-pied! voir : observer à ladérobée! demander : poser une question à brle-pourpoint! marcher à pas de loup! aller à pas detortue :A pas de géant! rire au& éclats : à gorge déployée! pleurer à larmes de crocodile : des

larmes amres : des larmes de sang! semer : sonner : lancer à la voilée! etc'.2. La détermination spatialeLes déterminants spatiau& transmettent des informations concernant l%o*+et situé par rapport à unrep/re, le situant.

La détermination spatiale s%organise selon quelques oppositions 9

-. orientation $ s $ non orientationB. position coEncidente $ s $ position non coEncidente". isée ponctuelle $ s $ isée accompagnante

-. La premi/re opposition concerne l%élément er*al atteint du trait conte&tuelJQrientationK qui est d%ha*itude associé au trait J?ouementK 9

L"un deu& vint vers le 7#) et d"un grand geste du bras fit signe de continuer la route'(-. le Breton) J"avan#ais sur le sentier au bord de la clairireG(. èssel)Le trait J8QrientationK réf/re à un point de rep/re coEncident à l%o*+et spatialisé 9

Avec une satisfaction non dissimulée! le chef met dans ses poc'es les pices d"or'



(M. "harri/re) (l la conduit sans difficultés ! la loge '(P. Benoit)L%opposition position coEncidente $ position non coEncidente ise l%inclusion ou non du point derep/re situant dans l%o*+et situé 9

intériorité$s$e&tériorité.e got-la! ce got de l"e&otique! il l"avait dans le sang G

(u; de ?aupassant)Le patron sauta hors de la tranchée.(B. "lael)

infériorité$s$supériorité <ais le regard du mort! au3dessus ! était toujours visible'

(?. ruon)

Lorsqu"ils jetaient la terre sur le pré ! la poussire leur volait dans les yeu&'

(B. "lael)+G, des larmes venaient trembler sous son menton'

(. :imenon)antériorité $ s $ postérioritéUn o*+et peut se situer deant ou derri/re le situant.

(l y avait! en -ace d’eu1 ! +G, un horlogerG(. ola)+G, quelques vieu& boutons +G, trottaient en file derri2re l"obse <elchior de 4oué 4ouchy'

(?. ruon) 4es hommes buvaient devant le comptoir ! toussant! crachantG(. ola) point de rep/re simple$s$point de rep/re comple&e Le cerf prit bientIt une allure plus lente! amusa les chiens en trottant devant eu1 G

(?. ruon) Le paon fait la roue Le hasard fait le reste 4ieu s"assoit dedans Et l"homme le pousse'(. Préert)

(ls sont encore trois ou quatre cents! nous dit ce vieu&! groupés tous au1 environs de la baie+G,'

(P. Loti) point initial$s$point final(pont de départ$s$point d%arriée) Le patron sauta hors de la tranchée'(B. "lael)

@uand Xlorent arriva au 8igan ! sa mre était enterrée'





(. ola) (l se penche un peu vers moi pour me dominer mieu&'

(M. "harri/re)un su*stitut spatial.e fut la sans doute que @uenu prit l"amour de la cuisine'

(. ola) Le commissaire n"est plus ici '(. :imenon)

:ouent, les su*stituts spatiau& ne sont représentés que par les prépositions 9

+G, si j"étanche ma soif tu sais ce qui viendra apr2s

(.8P. :artre)

.2.6. Les réalisateurs de la détermination spatiale -L’a&latif B Ht de la limite initialeEelateurs- de9 d2s9 depuis9 ! partir de9 d’ailleurs9 d’ici9 d’o:9 de l!9 de la bas9 de la 'aut9 deloin9 d’alentour9 de de'ors$

L’allatif B Ht de la limite finaleEelateurs - !9 c'ez9 vers9 sur9 pour9 puisque9 (usqu’!9 contre9 du ;té de9 l!9 l!3bas9 l<3'aut9 y9o:9 d’o:9 par o:9 o: que ! de quelque c;té que$L’essif B Ht du lieu près duquel on se trouve. 1ccompa#né de ver&es I;JrientationK$mes moyens que l’allatif. C’est seulement le ver&e qui en fait la distinction.

La distance du lieu o7 l%on se troue s%e&prime par des locutions prépositionnelles 9 pr2s de9aupr2s de9 au c'evet de9 en t%te de9 proc'e de9 ! pro1imité de9 ! c;té de9 contre9 loin de9 del’autre c;té de, etc.

Pr2s9 aupr2s9 ! c;té9 contre9 loin9 ! pro1imité9 de l’autre c;té9 ! distance, etc. qui ne sont passuiis de la préposition de' s%emploient comme des su*stituts.Le prolatif B exprime l’idée d’espace et de temps' une vision linéaire ou circulaire de la

limite initiale et la limite finale entièrement analysées.Eelateurs - par9 vers9 ! travers9 le long9 au ras de9 ! ras de9 autour de9 au -il de9 via ! etc'

.3.La détermination temporelleLa détermination temporelle est e&primée par des mo;ens linguistiques tr/s ariés. "es mo;ens peuent 6tre classifiés selon trois dimensions sémantiques 9

• le point de référence

• la position par rapport au point de référence

• l’orientation limite et visée5

Le point de référence commande les mo;ens d%e&pression des relations spatio8temporelles. Lalocalisation de ces relations est organisée directement autour de la triade moi;ici;maintenant ou,indirectement (implicitement).

Par conséquent, le s;st/me spatio8temporel sera dirigé par des oppositions coEncidentes 9

centrique$s$allocentrique%7

discours direct $ s $ discours rapporté1# Centrique réf/re à la premi/re situation d%énonciation qui appartient au locuteur ou énonciateur.1llocentrique réf/re à la deu&i/me situation d%énonciation o7 le locuteur rapporte une opinion, d%ha*itude celle d%un tiers.



énoncé $ s $ récitLe choi& du point de référence (demain $ le lendemain) imposera des formes spécifiques deslocatifs temporels d%antériorité $ s $ de postériorité.

Le point de départ spatial ou la limite initiale se traduit aussi par le champ temporel aspectuel.Qn aura donc d%un cté une orientation ers la limite finale, un allatif spatio8temporel 9

depuis son enfance : vs : jusqu"à sa maturité

à partir du = février >>V : vs : jusqu"au =-er février >>_

L%interalle temporelle située entre deu& limites initiale et finale constitue ce qu%on appelle unitinéraire spatial (d"ici là).

Le déterminant temporel répond au& questions quand M depuis quand M (usqu’, quand M

Relateurs 9 au(ourd’'ui m%me9 le soir9 le soir3m%me9 ! la premi2re 'eure S une proposition9une nominalisation9 un gérondi-9 un in-initi-9 un participe passé9 une proposition ! verbe -ini$

"11CN1/GE< //

L1 NE1@< JL<COL1/E<:i la Phrase o;au est définie comme une phrase simple, centrée autour d%un seul élémenter*al, comme une unité s;nta&ique supérieure au& groupes de mots, la hrase moléculaire estune unité syntaxique complexe' lo#iquement simple (les deu& phrases sont reliées entre elles par une relation constante) ("ristea, 10#09 315). Les phrases constituties de la phrasemoléculaire sont les phrases atomiques (B. Russell, 10!0 9 41).Le statut de chaque phrase est donné par les constituants de la phrase qui représentent le ?Q=%=PR=::<Q 9

• Phrases a;ant le statut d%assertions (déclarations) phrase de t;pe assertif$déclaratif • Phrases a;ant le statut d%interrogations phrase de t;pe interrogatif • Phrases a;ant le statut d%in+onctions phrase de t;pe impératif.

Pour fonctionner en tant que phrase, toute séquence d%éléments linguistiques doit 6tre associée àl%un des modes d%e&pression ci8dessus, et à un seul de ces modes à la fois. Pae conséquent, cest;pes de phrases ne se com*inent +amais entre eu& A ce sont des OP=: QBL<-OQ<R=: =PMR-:=.-u contraire, L=: OP=: S-"ULO-O<S: = PMR-:= se com*inent entre eu& aec les t;peso*ligatoires 9J-ssertionK JégationK 9 (l n"avait plus froid'



J-ssertionK JPassifK 9 (l en a été averti par ses amis'J-ssertionK J<mpersonnelK 9 (l arrive des malheurs'J-ssertionK J=mphaseK 9 ."est lui qui ment'J-ssertionK JégationK JPassifK 9 (l n"a pas été invité par les <artin'J-ssertionK JégationK J<mpersonnelK 9 (l n"y a personne d"inconnu dans la salle'

-ssertionK JégationK J=mphaseK 9 .e n"est pas lui le coupable'-ssertionK JégationK JPassifK J=mphaseK 9 (l n"a pas été accepté par la commission' "ompte tenu de la totalité de t;pes o*ligatoires et facultatifs et leurs aptitudes com*inatoires, ona les phrases suiantes 9

1. Phrase assertie2. Phrase interrogatie3. Phrase impératie4. Phrase e&clamatie5. Phrase négatie!. Phrase emphatisée#. Phrase passie

'. Phrase impersonnelle

Gypes de relationsLes relations qui s%éta*lissent entre deu& phrases atomiques peuent 6tre 91. Eelations d’associationD. Eelations de comparaison ou de proportionC. Eelations lo#iques de cause :effet' de condition' concession' opposition' exception .=n structure sous8+acente, la phrase moléculaire peut 6tre représentée par l%ar*re suiant 9

Ph ?oléculaire

P1 "onnecteur P2 3ous sommes partis parce qu" il faisait froid

1. L1 NE1@< JL<COL1/E< H’1@@JC/1G/J"La relation d’association implique un proc/s réalisé con+ointement par deu& agents(coEncidence temporelle et contigité spatiale).Les agents peuent 6tre J-niméK ou J8-niméK.Les structures associaties sont 91. comitative (les deu& agents sont J-niméK)2. instrumentale (au moins 1 agent est J8-niméK)La relation non;associative re6t deu& formes 9a) H< avec5 (l ne faut pas séparer la théorie de la pratique' *) @1"@





o à force de A e&prime l%itération.o à la faeur de A e&prime la nature répressi*le de l%intention t J8 "oncretKo gr_ce à 8 e&prime le résultat heureu& de l%action• 1E

o par JQ*+et (?atériel)K er*e à la oi& passie $ actie (intermédiaire) 9

(l tirait par un bout de corde'o par J8"oncretK A e&prime le mo;en La lettre arriva par voie officielle'

• H< De sa main gantée il toucha son épaule' (l désignait du doigt le criminel'

o de noms d%instruments de musique +ouer ( jouer du violon:de la guitare:du piano)o aoir *esoin de $ se nourrir de $ se serir de $ ire de.

Les circonstants d%instrument introduits par = sont pronominalisa*les par = ou QO 9 Je me sers de ma voiture' : Je m"E3 sers' : La voiture 403* je me sers est rouge'D. L1 NE1@< JL<COL1/E< H< CJ1E1/@J"La comparaison e&prime de mani/re e&plicite ou implicite des rapports quantitatifs éta*lis sur la *ase d%une qualité commune entre deu& o*+ets ou deu& proc/s.Les éléments de la réalité impliquée dans une comparaison sont 9- H L%o*+et $ proc/s comparéB H l%o*+et $ proc/s auquel on compare` H la qualité possédée par -`j H la qualité possédée par BLes rapports qui s%éta*lissent dans le processus de la comparaison 91. ` H `j (- et B poss/dent la qualité au m6me degré)

<arie est aussi sage que Jeanne' (l travaille autant que son pre'

2. ` k `j (inégalité)a) ` `j (comparatif et superlatif de supériorité) Elle est plus sage que son amie' Elle est la plus sage de toutes ses amies' (l travaille mieu& que son pre' (l gagne plus que son frre'

*) ` `j (comparatif et superlatif de supériorité)˂

Elle est moins sage que son amie' Elle est le moins sage de toutes ses amies' (l travaille moins bien que son pre'

(l gagne moins que son frre'Les réalisateurs des structures comparatives - @tructure comparative "om&rant Connecteur articulant5

1.égalité -U::<, :<, -UO-O, O-O \U="Q??=

2. <négalité (supériorité) PLU:, ?<=U,



-UOR=?=O, PLUOQO \U=3. <négalité (infériorité) ?Q<:1. Fes v%tements sont tout aussi sombres que son visage'.e travail est intéressant autant qu"actuel' (l ne me plait pas tant que son frre'

Eemarques• Les nom*rants -U::< et :< se retrouent dans le conte&te de certaines locutions

er*ales 9 avoir faim : chaud : froid , etc., %tre au courant de, etc. J"ai aussi soif que toi A registre familier J"ai soif autant que toi A registre littéraire

• <l e&iste aussi une comparaison de conformité sans nom*rant o7 l%articulant est"Q??= 9

Je travaille comme je te l"ai dit'• :ouent, le second terme de la structure de conformité est le su*stitut S-<R= 9

Je travaillais dans le jardin comme je le faisais chaque samedi'• "Q??= peut rendre l%idée de conformité apparente 9

(l était calme! comme conscient de sa force'• "Q??= :< a+oute l%idée de supposition le mode emplo;é est l%indicatif ou le

conditionnel passé 28e forme (L=: SQR?=: F=RB-L=: = AR sont interdites)9 Elle pleurait comme si elle avait perdu son meilleur ami'

• -<:< \U= est un autre élément de relation qui introduit une proposition de conformité 92. (l est plus sage que sa s5ur mais moins sympa'

Eemarques• Le fran>ais dispose d%un comparatif de supériorité s;nthétique qui comprend 3 ad+ectifs

de nom (?=<LL=UR, ?Q<R=, P<R=) et 2 ad+ectifs de er*e (?<=U, P<:) 9

La largeur de ses épaules est moindre que celle de son frre'• PLUOQO indique la préférence 9 (l est plutIt inspiré qu"appliqué'C. E<L1G/J"@ LJ!/?O<@ H< C1O@<;<FF<G' H< CJ"H/G/J"' CJ"C<@@/J"'JJ@/G/J"' <QC<G/J"

%. L1 NE1@< G<JE<LL<La relation temporelle (rghicescu, 2' 9 42850) s%éta*lit entre deu& ou plusieurs proc/sinscrits sur l%a&e temporel par des formes er*ales de passé, futur ou présent. Le t;pe de relationtemporelle instauré entre la su*ordonnée et la principale peut indiquer un rapport d"antériorité!de postériorité ou de simultanéité'

Elle dort encore quand il part au travail (simultanéité au plan du présent). Elle dormait quand il est parti (simultanéité au plan du passé)."es rapports sont possi*les à e&primer par plusieurs con+onctions et locutions con+oncties quidemandent l%indicatif 9 quand! lorsque! comme! pendant que! cependant que! à mesure que!chaque fois que! toutes les fois que! tant que! un jour que! tandis que! ds que! aussitIt que! sitIt que! à peineGque! depuis que! etc.

/orsque je quittais l"école je n"avais que =_ ans'Eemarque



-pr/s la locution temporelle apr2s que on emploie l%indicatif (selon les r/gles de la grammaireno rmatie) cependant, on remarque la tendance à utiliser le su*+onctif.Le su*+onctif est demandé par les locutions suiantes 9 avant que! en attendant que! sansattendre que! jusqu"à ce que! d"ici à ce que! du plus loin que! d"aussi +de si, loin que , etc.L%infinitif est emplo;é apr/s les locutions prépositionnelles9 avant de! en attendant de 9

=vant de se remettre au travail! il prit un verre'-pr/s la préposition aprs on emploie l%infinitif passé 9 (l prit conscience de la situation apr2s avoir lu la presse'

2. L1 NE1@< C1O@1L<Les mo;ens dont dispose le fran>ais pour e&primer la relation de causalité sont des locutions quidemandent l%emploi de l%indicatif ou du su*+onctif.L%indicatif s%emploie apr/s 9 parce que +du fait que,! car! comme! puisque=U ! ds lors que! dumoment que! étant donné que! vu que! attendu que! maintenant que! d"autant +plus! moins, que! selon que! suivant que! surtout que! sous préte&te que! etc'

Parce qu"il aime son métier! il est apprécié par ses collaborateurs' Je n"ai pas fait du sOi cet été! surtout qu"il n" a pas trop neigé$

Le su*+onctif est requis par les locutions qui e&priment une cause irréelle 9 non que! ce n"est pasque ou une cause h;pothétique 9 soit queGsoit que! queGou que! pour que' Soit qu"il soit parti soit qu"il soit malade! il n"est pas venu à notre réunion'

L%infinitif passé peut 6tre emplo;é dans des propositions causales introduites par les prépositionssuiantes 9 pour! de! à force de! faute de'

(l a été condamné pour avoir menti la cour'

3. L1 NE1@< CJ"H/G/J""<LL<

La phrase conditionnelle est constituée d%une proposition conditionnant, la propositionsu*ordonnée, et d%une conditionnée e&primée par la proposition principale. Logiquement, larelation éta*lie entre deu& propositions peut 6tre de nature tr/s dierse, soit de cause à effet, soitde condition à fait conditionné C. ("ristea, 10#0 9 342)La conditionnante introduite par @/<l faut mentionner que toutes les propositions introduites par :< n%e&priment pas la conditionmais également l%opposition, la concession, la supposition. Les aleurs de si conditionnel 9

a) la irtualité (éentualité et possi*ilité) *) la irtualité annulée (irréel du passé)

Le :< conditionnel qui e&prime la possi*ilité demande en général le er*e au présent (nonaccompli) ou au passé composé (présent accompli) et le er*e de la conditionnée au présent , au futur ou à l%impératif 9F"il n"accepte pas votre proposition vous proteste)'Fi vous parte) faites-moi savoir'Eemarques

• Les t;pes de relations de condition sont9 condition pure et simple condition suffisante restrictie positie (faora*le) ou négatie (défaora*le).

1' Puisque a des ariantes du st;le administratif 9 vu que! attendu que, étant donné que'



• L%impératif de la conditionnée peut aoir la forme d%un su*+onctif (éentualité) 9F"il arrive tard qu"il ne vienne plus'

• L%imparfait de transposition e&igé par le registre du récit.• :< suii d%un imparfait ou futur périphrastique e&prime une supposition irréelle présente9

Fi j"étais à sa place j"agirais de la m%me fa#on'• :< suii d%un plus8que8parfait de l%indicatif e&prime une supposition irréelle passée9

Fi j"avais été à sa place j"aurais agi de la m%me fa#on'Fariations de formes er*ales dans la langue littéraire

Conditionnante @/5 conditionnéePlus8que parfait "onditionnel passéPlus8que parfait du su*+onctif Plus8que parfait du su*+onctif Plus8que parfait de l%indicatif Plus8que parfait du su*+onctif Plus8que parfait du su*+onctif "onditionnel passéRRRR Les formes ver&ales en :E futur et conditionnel présent ou passé %;e forme5 sontincompati&les avec le @/ conditionnel.<xceptions -; dans des phrases affecties introduites par du diable siG! je veu& %tre pendu siGFi ce n"était pas pour toi! du diable si je participerais à ce spectacle'8 aec une principale e&plicatie introduite par c"est 98 aec la suite +c"est, à peine si 9."est à peine si on le verra'-utres relateurs que :<8 à +la, condition que su*+onctif (condition)8 pour peu que su*+onctif (condition suffisante)8 pourvu que! à moins que su*+onctif (condition restrictie positie $ condition restrictienégatie)8 à moins de infinitif 8 que su*+onctif (condition en t6te de phrase) 9@ue je raconte la vérité! il n"aura plus son poste'; à 9 infinitif (condition s%il e&iste de l%identité référentielle des su+ets) 9 A le croire! il est innocent'- gérondif 9 une forme verbale du virtuel 9 En venant vers la maison j"apercevrais les manifestants'- macrostructure à tour inversif Lui parlait-on! il faisait semblant de ne pas entendre'- formants discontinus du type soit queGsoit que! queGou +que, (concessioncondition)

oyens d’expression de la conditionCJ"H/G/J"

+irtualité positive +irtualité né#ative ǀ ǀ

:i tour inersif ind.$su*+.



"eutre arquée ǀ ǀ

Fi tour inersif ind. condition suffisante ( pour peu que) su*+. positie négatie ( pourvu que! à moins que) su*+.

@ue su*+. alternatie (indifférente) ( soit queGsoit que! queGou que)su*+.

Hans les propositions su&ordonnées introduites par @/ on emploie l’indicatif ou leconditionnel passé 2;e forme

conditionnée Conditionnante @/5%5 possi&ilitéPrésent, futur <mpératifimparfait de transposition

PrésentPassé composé<mparfait de transposition

25 @upposition irréellea5 présente

conditionnel présent&5 passéeconditionnel passé plus8que8parfait du su*+onctif(conditionnel passé 28e forme)imparfait de l%indicatif

<mparfait

plus8que8parfait de l%indicatif plus8que8parfait du su*+onctif(conditionnel passé 28e forme)imparfait de l%indicatif

4. L1 NE1@< CJ"C<@@/+< La phrase concessie est une macrostructure qui contient une proposition principale quiindique un fait dont la réalisation aurait pu 6tre emp6chée par le fait mentionné dans la

proposition su*ordonnée, fait qui normalement derait e&clure le fait principal. Laconcession se définit comme une cause qui n%a pas agi ou comme l%annulation d%uneimplication C. ("R<:O=-, 10#0 9 34#)

Eéalisateurs8s;ntagmes nominau&8 constructions inersies8 dierses articulations du discours8 phrases comple&esLes phrases comple&es e&priment une concession qui porte sur un élément réel ou sur un élémentnon réel (irtuel). L%idée de concession peut 6tre incidente à l%élément er*al ou à un Prédicatif.(a)"oncession incidente à l%élément er*al

La concession qui porte sur un élément réel dispose des relateurs suiants 9 ;ien que! quoi que! encore que! en dépit que! malgré que=T, avoir beau 9 (nfinitif (locution quirend l%idée d%intensité du proc/s). <ls demandent l%emploi du :UBQ"O<S.

6ien qu"il soit sage! il n"aboutira pas à la fin de son projet' (l a beau insister ses collgues ne vont pas le rejoindre'

La concession qui porte sur un élément non réel (irtuel) dispose des relateurs suiants 9

10 <algré ne sjemploie qujaec un nom ou un pronom. Malgré que est employé a#ec le #erbe avoir" <algré que ne se troue que dans la locution figée malgré quil en ait qui signifie malgré soi, malgré lui C.



<%me si ( <ndicatif), alors m%me que! lors m%me que! quand +bien, m%me que suiis du"Q<O<Q=L 9

>uand bien m%me qu"il viendrait aujourdhui! il ne la trouverait plus'Le tour inersif A construit aec le conditionnel A e&prime l%idée de concession irtuelle 9

Pourvu que cela marche! ne -?t -ce que quelques minutes'

(*) "oncession incidente à un Prédicatif L%idée de concession se réalise au mo;en de formants discontinus. \uand elle porte sur le proc/sréel on se sert de 98la locution toutGque <<"-O<S 9

5out petit que j"étais! j"avais déjà le sentiment du déjà vu'EemarqueGout est inaria*le aec un nom masculin pluriel et arie aec un nom féminin qui commence par une consonne 95out princes que vous %tes'5oute femme qu"elle est'Pour e&primer la concession portant sur le proc/s non réel on utilise les relateurs 9

-tout! quelque! aussi +si,! pour 9 Adj! Adv 8 que suiis du :UBQ"O<S9$isiter le *ibet! aussi étrange que cela puisse paraitre! n"est pas une chose impossible'8Le tour inersif (m6me en présence d%un :< ader*ial de quantité) 9

.ette histoire! si bi)arre soit-elle! nous fait plonger dans l"incertitude'8 aec une idée d%identité 9 quelque+s, 9 3 9que! quel que (et ar. de genre et de nom*re), que 9%tre! qui! que! quoi que! oC que :UBQ"O<S

@uelle que soit votre intention! je ne changerai pas d"avis'L- :ORU"OUR= =: PRQ": \U< =PR<?=O L- "Q"=::<Q 9

CJ"C<@@/J"+<ED< E<H/C1G/F

Réel on réel Réel on réel ;ien que!@uoique! <algréque! Encoreque! En dépitque

:UBQ "O<S

Alors m%meque! Lors m%meque!@uand +bien,m%me que!*our inversif+que,

"Q <O<Q

=L

*outque

< <"-O<S

\uantité@uelqueGque!FiGque! AussiGque! PourGque!Fi9tour inversif!

:UBQ "O<S

@ualité@uelqueGque@uel que@ui que@uoi que0C que

:UBQ "O<S

<%me si <.

0. L1 NE1@< H’JJ@/G/J"L%idée d%opposition ressort suiant du choi& le&ical des termes mis en relation car les relateursemplo;és dans ces structures sont des éléments non spécialisé 9



=léments temporels 9 alors que! tandis que! pendant que! cependant que! quand! lorsque 9*u es allé au cinéma tandis que tu devais rester à la maison'

=léments spatiau& 9 (*ien) loin que, au lieu que 9 /oin quil se préoccupRt de nous! il sintéressait à elle' Les locutions prépositionnelles au lieu de! loin de suiies d%un <nfinitif portent sur l%opposition si

les deu& su+ets sont identiques9 =u lieu de fuir! il restait cloué sur place'. L1 NE1@< <QC<G/+<L%idée d%e&ception s%e&prime par les relateurs suiants 98que restrictif 8structures prépositionnelles introduites par e&cepté! hors! hormis! sauf , etc.

Je travaille tous les jours e1cepté dimanche'Les macrostructures e&cepties sont réalisées à l%aide des relateurs suiants 9 E&cepté que! sauf que! sauf si! hors que! hormis que! à part que! si ce n"est que! sinon que! etc'

Le directeur pourra-t-il vous recevoir Je ne sais rien sinon qu"il est fort occupé en cemoment' +4X.,

EemarqueLa locution si tant que ( s%il est rai que C) est suiie d%une proposition au mode su*+onctif 9 (l est en train de préparer son thse de diplIme! si tant est qu"il soit capable de le faire'

<n #uise de conclusion- la différence de la phrase simple, centrée sur un seul no;au er*al, la phrase comple&e est unestructure centrée sur deu& ou plusieurs er*es. =lle est formée donc de deu& ou plusieurs propositions reliées par la +u&taposition, par la coordination ou par la su*ordination.:elon le statut des propositions constituties de la phrase comple&e, on distingue 98 des propositions régentes, principales 8 des propositions su*ordonnées.

"es derni/res sont classées selon la fonction s;nta&ique remplie aupr/s du er*e de la principale 9 su*ordonnée su+et, complément du nom (relatie, con+onctie), attri*ut, complémentdu er*e (complément du er*e A la proposition complétie complément circonstanciel8 les propositions circonstancielles).:elon le t;pe de relations qui rattachent les propositions réunies en une phrase comple&e, ondistingue 98 des phrases comple&es formées par su*ordination (relation de dépendance s;nta&ique marquée par une con+onction de su*ordination, un pronom con+onctif ou mot interrogatif) 8 des phrases formées par coordination (relation marquée par une con+onction de coordination ouun ader*e à aleur con+onctie) 8 des phrases formées par +u&taposition (sans relateurs, par parata&e).

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LFC II Notes de Cours