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Magazine mensuel N°5 - Mai 2014 www.lemondedesdattes-dz.com Prix : 300 DA / 3€ ISSN 2352-9881 Le Monde des Dattes Le Monde des Dattes De la levure de datte, c’est possible La formule et la technique existent maintenant Ooredoo et le CRA lancent les cliniques médicales mobiles En partenariat avec la fondation Leo Messi Une des plus grandes foires en Afrique La FIA du 28 mai au 2 juin à la safex Les excellentes dattes noires de Nice ! Des palmiers à la légendaire villa Cessole

Le Monde des Dattes 5_web.pdfla fondation Leo Messi Une des plus grandes foires en Afrique La FIA du 28 mai au 2 juin à la safex Les excellentes dattes noires de Nice ! Des palmiers

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Magazine mensuel N°5 - Mai 2014 www.lemondedesdattes-dz.com Prix : 300 DA / 3€ ISSN 2352-9881

Le Monde des DattesLe Monde des Dattes

De la levure de datte, c’est possible

La formule et la technique existent maintenant

Ooredoo et le CRA lancent les cliniques médicales mobiles

En partenariat avec la fondation Leo Messi

Une des plus grandes foires en Afrique

La FIA du 28 mai au 2 juin à la safex

Les excellentes dattes noires de Nice !

Des palmiers à la légendaire villa Cessole

N°5 - Mai 2014 3

Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING

Directeur de la publicationAbderrezak Benkhedda

Directeur de la rédaction Salah Eddine Belabes

Ont collaboré à ce numéro Malek Belguedj, M.Guerradi,

Ali Bacha, A. Chehma, M. Benabdelhafid, A. Hanani, Farah Malak, Sarah Djema, Ryad Ben,

Mourad Tayeb

Infographie et mise en pageATH

PhotographieMustapha Kkelil

(Ph LMD)

Impression Imprimerie Eddiwan

Service commercialH.Younsi

Service publicité et abonnement Tel /Fax : +213 (0) 21 46 20 50

Fax : +213 (0) 21 46 13 10

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Adresse : Lotissement Pons Villa n°82 Garidi 1 Kouba Alger.

16 004. Algérie

Les manuscrits, photographies ou tout autre document ou illustration adressés ou remis au magazine ne seront pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tout ou partie d’un article sauf autorisation de la direction.

A voir le nombre d’expositions et de foires qui se sont tenues dans notre pays durant cette première moitié de l’année 2014, l’Algérie affiche une bonne forme économique. Comment

peut-il en être autrement dès le moment où, dans les différents secteurs, les opérateurs publics et privés affichent leurs réalisations et leurs avancées. Un signe encourageant, en dépit de tous les écueils qui entravent, par endroit, le bon fonctionnement de telle ou telle activité. Les citoyens algériens, durant des époques, se plaignaient de la non disponibilité de nombreux produits de large consommation. Ils enviaient même des pays voisins et rêvaient d’une Algérie où on ne manquait presque de rien. Chose faite ou presque, puisqu’actuellement, il y a le grand choix en tout et même profusion de certains produits.

D’ailleurs, à parcourir les étals des marchés, rien que pour ce qui concerne les légumes et les fruits, on serait tenté de dire que les terres agricoles, un peu partout à travers le territoire national, gâtent les enfants du pays en leur fournissant, en ces jours, satisfaisante quantité et appréciable qualité.

Les efforts consentis par les autorités du pays et l’implication tenace des opérateurs privés apportent, de plus en plus de résultats positifs même si certains réflexes ont la vie dure. Les relations multiformes avec les partenaires étrangers imposent une meilleure performance et un plus grand respect des règles et normes internationales. D’où cette bonne image que l’Algérie reflète au travers de l’événementiel organisé au niveau interne, mais également sur le plan mondial. Les va-et-vient des délégations économiques et des hommes d’affaires étrangers sont un autre indicateur de la dynamique qui est observée dans le pays.

L’Algérie se porte bien

Abderrezak Benkhedda

EDITO

N°5 - Mai 2014N°5 - Mai 20144 5

SOMMAIRE SOMMAIRE

A l’ETRANGER 6Du 6 au 8 Juin à NiceLe très attendu salon des produits bio

Foire internationale de Madagascar (FIM)L’économie verte en avantREPERES 7-8Commission Nationale de Protection des ForêtsLe message du ministre de l’AgricultureJournée internationale de la diversité biologiqueL’Algérie fière de son archipel HabibasDANS LA PALMERAIE 9El Annate (Touggourt)El Mokhtar Bentouati et l’amour de travailler la terreZOOM 10-11

La FIA du 28 mai au 2 juin à la SafexUne des plus grandes foires en Afrique

QUESTIONS-REPONSES 12-13Chèrif Benhabiles. Directeur Général de la CNMA«L’assurance agricole comme outil de sécurisation et de développement agricole»DOSSIER 14-16La formule et la technique existent maintenantDe la levure de datte, c’est possibleVUE SUR L’ENTREPRISE 17La famille de Hadj Khelil entre l’Algérie et la France Bionoor ou la datte en produit phareLES TECHNIQUES 18-19Valorisation des produits phoenicicolesComment produire du miel de dattes de qualitéDERIVES DE LA DATTE 21Rebuts de dattes et palmes sèchesUne bonne source pour l’alimentation du bétailOPPORTUNITES 22-23Préservation et revalorisation des oasis Des gains pour des milliers de palmeraies à OuarglaDESTINATION 24-25

Des palmiers à la légendaire villa Cessole Les excellentes dattes noires de Nice !

MALADIES DES PALMIERS 27Pouvant anéantir la récolteBoufaroua et ses dégâts dévastateursSERVICES D’ACCOMPAGNEMENT 28-29Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA)Des réductions de 40% sur les contrats d’assurance EQUIPEMENTS AGRICOLES 31Entreprise Masson et filsUn bureau de liaison à Alger depuis 2005LOIS ET PROCEDURES 32-33Circulaire ministérielleCréation de nouvelles exploitations agricoles et d’élevageINFOS PLUS 34Partenariat Algérie Télécom et Nokia Le 1er réseau commercial LTE d’Afrique du NordLE PALMIER 35Fiche de caractérisation des variétés La datte Deglet NourPUBLICATIONS 36

Sauvons l’agronomieOUT EN SANTE 39

HIER ET AUJOURD’HUI 37En partenariat avec la Fondation Leo Messi Le palmier dattier sacralisé chez les peuples TOUT EN SANTE 38-40Très présent dans les anciennes civilisationsOoredoo et le CRA lancent les cliniques médicales mobilesLes dattes consommées naturellementApports très positifs pour les carences alimentairesA GOUTER 41

Une recette du terroir algérien Ouridates b’thmar (Fleurs aux dattes)

Légère, riche et variée Salade au fromage de chèvre et aux dattes

N°5 - Mai 2014N°5 - Mai 20146 7

A L’ETRANGER

Du 6 au 8 Juin à Nice

Le très attendu salon des produits bio

Le Salon Bionazur fêtera en 2014 sa 16ème édition. Trois jours pour découvrir l’art de vivre

bien, bon et bio tout en profitant d’un lieu idéal !Cette année, le Salon Bionazur se tiendra sur la toute nouvelle Coulée Verte au niveau de la place Massena à Nice, du 6 au 8 Juin 2014. Avec plus de 100 exposants et près de 30 000 visiteurs, le Salon Bionazur connait chaque année un succès grandissant dans le Sud de la France mais aussi dans les régions du Nord de l’Italie. Cette année encore, le Salon Bionazur se déroulera dans une ambiance conviviale, saine et chaleureuse.

Un large panel de produits bio sera au rendez-vous : produits alimentaires et boissons, ameublement, literie, appareils ménagers, chauffage, produits de beauté, produits diététique et pour la santé, des textiles, des livres.Qu’ils viennent du Nord ou Sud, du reste de la France ou d’Italie. Des produits de qualité que l’on n’a pas l’habitude de trouver dans les magasins habituels.Au total, ce sont près de 100 exposants dans cette manifestation qui présenteront uniquement des produits certifiés et labellisés bio. Il en est de même dans le restaurant du salon.

Plus de 30 pays phoenicicoles100 millions de palmiers-dattiers dans le monde

Dans le monde, il existe quelque 100 millions de palmiers-dattiers dans les pays phoenicicoles. La culture du palmier dattier est concentrée dans les régions arides au Sud de la Méditerranée et dans la frange méridionale du Proche-Orient depuis le Sud de l’Iran à l’Est jusqu’à la côte atlantique de l’Afrique du Nord à l’Ouest, entre

les altitudes 35° Nord et 15° Sud. On en produit dans plus de 30 pays, les plus importants étant l’Égypte, l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes, l’Irak, le Pakistan et l’Algérie. La Tunisie est le premier pays exportateur de dattes (en valeur). La France est le premier importateur (en valeur).

Tunisie Lutte contre le charançon rouge

La campagne de la lutte contre le charançon rouge des palmiers lancé, en janvier dernier, se poursuit alors que des centaines de palmiers décoratifs ont été atteints dans la banlieue Nord de la capitale. L’objectif est d’éviter sa propagation aux 40.000 ha de palmeraies du sud qui produisent 200.000 tonnes de datte par an.Fathi Sakli, directeur de la protection des végétaux au ministère de l’Agriculture, avait déclaré à l’Agence TAP que cette épidémie a touché entre 200 et 300 palmiers décoratifs à La Marsa, Carthage, La Goulette, sur les 12.000 que compte le Grand Tunis. Il a précisé que le charançon rouge compte parmi les insectes de quarantaine qui présentent un grand danger pour les palmiers qu’ils soient décoratifs ou producteurs de dattes au sud du pays. Le charançon rouge des palmiers est apparu en 2011, en Tunisie à cause de l’entrée de certains plants de palmiers non contrôlés sur le marché intérieur, a-t-il précisé. Pour rappel, la Tunisie dispose de près de 40.000 hectares de palmiers dattiers, produisant chaque année 200.000 tonnes de dattes destinées à la consommation locale mais aussi à l’exportation.

Le ministre de l’agriculture et du développement rural, Abdelwahab Nouri, a présidé,

le 19 mai, la réunion de la Commission nationale de protection des forêts qui regroupe différents représentants des institutions et des organismes de l’Etat. En voici un extrait de son message : «La

forêt assure, faut-il le rappeler, de multiples fonctions au plan social, économique et écologique et elle est appelée à jouer un rôle prépondérant comme capteur de carbone face aux phénomènes de changements climatiques, de d é s e r t i f i c a t i o n et de pollution a t m o s p h é r i q u e qui prennent

malheureusement de plus en plus d’ampleur.(..) A cet effet, des programmes importants sont mis en œuvre pour l’amélioration des conditions de vie et de revenus des populations et la préservation du patrimoine forestier national, à

travers notamment les plans nationaux de reboisement et de lutte contre la désertification, les programme de protection des forêts contre les maladies et les feux de forêts, le développement des activités agricoles au profit des ménages ruraux et l’éducation environnementale. Par ailleurs, les attaques parasitaires et les dépérissements, bien que cycliques, peuvent causer parfois des dégâts importants pour les peuplements forestiers en l’absence de traitement approprié. C’est à ce titre et afin de freiner la propagation de ces attaques et les maintenir à un niveau d’équilibre biologique acceptable, plusieurs opérations de lutte ont été menées avec satisfaction durant les dernières années, sur une superficie globale de près de300.000 ha dont de 220.000 ha par voie aérienne».

REPERES

Commission nationale de protection des forêts

Le message du ministre de l’Agriculture

Conférence ministérielle mondiale sur le climat

L’Algérie présente à Abu Dhabi

Une conférence ministérielle mondiale sur le climat s’est tenu à Abu Dhabi (Emirats

arabes unis) les 4 et 5 mai 2014, à laquelle a participée Dalila Boudjemaa,

ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement. Cette conférence a regroupé les ministres en charge des changements climatiques afin de discuter des

possibilités et potentialités des pays à conclure, en 2015, un accord climatique qui réduira les émissions de gaz à effet de serre afin de maintenir une hausse des températures au dessous de 2°C sur terre à l’horizon 2050. Cette réunion s’est concentré sur neuf domaines clés : l’efficacité énergétique, l’utilisation durable des terres et des forêts, le financement, les énergies renouvelables, l’agriculture, le transport, les polluants climatiques à court terme, les villes et la flexibilité dans l’adaptation.

Expo du 9 au 11 juin

Des produits algériens à Tunis Le ministère du Commerce organise une exposition-

spécifique de produits algériens à Tunis du 09 au 15 Juin 2014. Cette action entre dans le cadre de la

mise en œuvre du programme officiel de la participation de l’Algérie aux manifestations économiques à l’étranger au

titre de l’année 2014. Le Fonds spécial de promotion des exportations (FSPE) prend en charge à hauteur de 80% les frais de location des stands et d’acheminement des marchandises. Il est à noter que le mode de transport de marchandises s’effectuera par voie terrestre.

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N°5 - Mai 2014N°5 - Mai 20148 9

DANS LA PALMERAIE

Sur quatre hectares, s’étale une parcelle de verdure grandiose dans une région où la nature

n’est pas vraiment douce avec l’homme. Les palmiers dattiers sont là imposants leur grandeur et leur feuillage comme partout où il y a des palmeraies et démontrent tout le travail titanesque qu’a entrepris El Mokhtar Bentouati, 63 ans, pour développer une parcelle de terre. «Il y a, ici, 4 522 palmiers que j’ai planté depuis 1998, date à laquelle j’ai eu ce périmètre à la sortie de Touggourt» indique-t-il avec beaucoup de fierté. Selon lui, la production de datte donne satisfaction d’année en année surtout que 80% est de la variété Deglet Nour.El Mokhtar Bentouati se fait aidé par ses quatre enfants pour entretenir cette belle oasis notamment en prenant soin également des oliviers et de l’agriculture sous jacente qui produit de la bonne pomme de terre et autres légumes. «J’ai appris à mes enfants l’amour de la terre et comment qu’elle récompense celui qui la travaille

avec son corps et surtout son cœur» observe El Mokhtar. «La terre est la base de la vie de tous les jours parce que les gens quand ils travaillent dans d’autres activités c’est finalement pour dépenser l’argent qu’ils gagnent pour les produits agricoles dont ils ne peuvent jamais s’en passer» fait-il remarquer avec humeur.

Coûts d’électricité élevésToute la satisfaction qu’affiche El Mokhtar Bentouati est, souvent, atténuée un peu par quelques problèmes qu’évoque cet agriculteur qui ne baisse pas les bras pour autant quant à la bonne gestion de sa parcelle. «Les factures de l’électricité sont un peu chers et des fois mes calculs de dépenses sont faussés» relève-t-il. «Le problème de l’eau a toujours posé problème dans cette région où la nature de la terre a besoin de grandes quantités d’irrigation surtout quand on veut développer une grande surface agricole comme la mienne » ajoute-t-

il.La main d’œuvre est aussi une source de préoccupation pour lui parce que, de plus en plus, il devient très pénible de trouver des employés qui veulent bien travailler surtout en période de cueillette. «Je dois assurer le transport et les repas, en plus de l’argent, mais souvent j’ai des problèmes à ramener des gens qui acceptent ce type de travail» se plaint-il. Avec sa volonté de fer, El Mokhtar Bentouati n’a pas raté l’occasion de développer une autre activité pour mieux équilibrer la gestion de sa vie professionnelle. Celle de l’élevage avicole et ovin qui, malgré de nombreuses difficultés, lui donne de l’espoir d’aller de l’avant.Activant avec énergie au milieu des palmiers, oliviers et autres arbres fruitiers, El Mokhtar Bentouati s’enorgueillit d’avoir réussi à donner de la vie à cette parcelle de terre et souhaite que ses enfants prendront le relai en préservant le périmètre 3, mais aussi et surtout en développant d’autres parcelles. «J’espère Inchallah que mes enfants sauront bénéficier de ce que j’ai fait ici pour leur bien et celui des autres» note avec émotion El Mokhtar R.B.

El Annate (Touggourt)

El Mokhtar Bentouati et l’amour de travailler la terre

A 28 km de Touggourt (wilaya d’Ouargla), dans une zone menant vers Messaad (wilaya de Djelfa), active El Mokhtar Bentouati, 63 ans, pour développer le périmètre 3 où les palmiers cohabitent avec les oliviers et autres produits agricoles.Par Ryad Ben (Envoyé spécial à El Annate)

Le 22 mai 2014, journée internationale de la diversité biologique est célébrée cette année par les Nations Unies sous le thème «Biodiversité insulaire». Les

îles, du fait en général de leur isolement du continent, ont réussi à maintenir des processus écologiques originaux qui participent au maintien d’une biodiversité, souvent rare, vulnérable et dans beaucoup de situations endémique. Le ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement célèbre cette année cette journée dans les 48 wilayas du pays en focalisant sur les wilayas littorales et en particulier sur celles qui possèdent des îles. Sur la centaine d’îles, îlots et grands rochers recensés le long de la côte algérienne, repérables par imagerie satellitaire, une trentaine est connue et dont une dizaine peut revêtir un intérêt écologique. Certaines, comme les îles Habibas et l’île de Rachgoun, présentent un intérêt régional (méditerranéen). L’archipel des Habibas, outre son statut de protection national depuis 2003 (la première réserve naturelle marine de l’Algérie), il est déclaré, en 2005, Aire Spécialement Protégée d’intérêt Méditerranéen (ASPIM) dans le cadre de la Convention de Barcelone et de son protocole relatif aux Aires Spécialement protégées et à la Diversité Biologique méditerranéenne.

La célébration en Algérie de la journée internationale de la biodiversité 2014 vise à faire découvrir aux citoyens leur patrimoine insulaire et à mettre en relief, notamment auprès des wilayas intérieures du pays, l’importance de ce patrimoine en tant que gisement d’une diversité biologique, parfois unique et spectaculaire et attirer en même temps, leur attention sur sa fragilité vis-à-vis des activités humaines polluantes.

REPERES

Journée internationale de la diversité biologique

L’Algérie fière de son archipel Habibas

Les îles Habibas dans la wilaya d’Oran (classées national en 2003 et international en 2005)

INDICE

FLASH

Protection des produits du terroirL’Algérie a mis en place un dispositif portant sur la promotion et la protection des produits de terroir pour permettre à ces derniers de se différencier sur les marchés locaux et internationaux et d’être ainsi protégés contre toute utilisation abusive. L’opération de labellisation de trois produits pilotes, à savoir, la datte Deglet Nour de Tolga (Biskra), la figue sèche de Béni Maouche (Bejaia) et l’olive de table de Sig (Mascara), s’inscrit dans le cadre du «Renouveau Rural» qui compte un programme dédié spécialement à la valorisation des produits du terroir avec éventuel élargissement à d’autres produits notamment les viandes rouges, les huiles d’olive, le raisin et le miel. La labellisation «ne s’oriente pas essentiellement vers l’exportation, mais plutôt un moyen de tirer parti de la notoriété, des caractéristiques ou des qualités particulières d’un produit lié à son origine géographique, tout en assurant au consommateur la traçabilité et la qualité».

4 wilayas à forte productionSur les dix sept wilayas phoenicicoles en Algérie, quatre wilayas représentent un fort potentiel de production de dattes. A elles seules ces wilayas s’accaparent plus de 80% du patrimoine dattier national. Il s’agit des wilayas de Biskra, d’Adrar d’El-Oued et d’Ouargla. Les 13 autres wilayas qui restent augmentent, chaque année, leurs ressources grâce notamment aux différentes formules d’incitation et d’accompagnement mises en place par les hautes autorités du pays et au suivi des structures centrales et décentralisées dépendant du ministère de l’Agriculture et du développement rural.

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N°5 - Mai 2014N°5 - Mai 201410 11

ZOOM ZOOM

Maroua Selles et Abdelhakim Oussama Belmakki, deux lycéens ont été choisis parmi d’autres candidats pour représenter l’Algérie à la 1ere

assemblée mondiale de l’eau prévue du 27 au 29 mai à Istanbul (Turquie).L’Algérie a été sollicitée par la Turquie pour la désignation

de deux jeunes, en vue de leur participation à la 1ere Assemblée mondiale des ambassadeurs de l’eau qui s’inscrit dans le cadre du 3ème Forum international de l’eau. Cette assemblée réunira les jeunes du monde entier en vue d’une meilleure sensibilisation sur les questions relatives aux ressources en eau. L’assemblée sera sanctionnée par une Déclaration finale qui portera, entre autres, sur l’utilisation rationnelle des ressources en eau.Ainsi, Maroua Selles et Abdelhakim Oussama Belmakki, deux lycéens d’Alger ont été choisis parmi d’autres candidats pour représenter l’Algérie à la 1ere assemblée mondiale de l’eau prévue du 27 au 29 mai à Istanbul (Turquie)«Je suis très contente de cette sélection et je remercie le ministère pour cette initiative. Je tâcherai d’être à la hauteur de la confiance placée en moi et je ne ménagerai aucun effort pour représenter dignement mon pays», a déclaré Maroua Selles. Quant à Abdelhakim Oussama Belmakki, il a apprécié sa désignation comme étant un «bon encouragement pour tous les efforts déployés dans les études».C’est lors d’une cérémonie organisée en leur honneur par Hocine Necib, ministre des Ressources en eau que les noms ont été révélés. Tout en félicitant les deux jeunes lycéens choisis pour représenter l’Algérie à cette manifestation mondiale, le ministre les a invité à «profiter de cette occasion pour donner une bonne image de leur pays».

Organisée sous le haut patronage du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika,

l’édition 2014 de la FIA verra la participation d’une trentaine de pays avec comme invité d’honneur de cette 47e édition les USA. La 47e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA) ouvrira ses portes au grand public au niveau du palais des Expositions des Pins maritimes à Alger du 28 mai au 2 juin 2014. L’attaché commercial de l’ambassade américaine à Alger, Douglas J. Wallace, lors d’une table ronde animée au niveau de l’ambassade US à Alger une semaine avant la foire a évoqué un

riche programme de manifestations. Il a indiqué la participation de 80 entreprises américaines, accompagnées d’une centaine d’hommes d’affaires. «En dehors des hydrocarbures, les firmes américaines seront présentes dans divers secteurs: technologie, industrie pharmaceutique, BTP et agroalimentaire», avait-il souligné. Les businessman américains ne manqueront pas de saisir l’opportunité de leur présence en Algérie pour animer des conférences thématiques.Selon Rachid Gasmi, PDG de la Safex, cette 47ème édition de la Foire internationale d’Alger «consacre l’option du professionnalisme

imprimée à cette manifestation depuis quelques années». Autant dire, selon lui, que «la participation demeure toujours importante à cette manifestation internationale, l’une des plus grandes du continent Africain malgré la concurrence de plus en plus serrée des salons spécialisés».

Les engagements de la SafexLe PDG de la Safex a particulièrement précisé que «Nos partenaires étrangers semblent avoir bien accueilli la stratégie nationale de promotion du partenariat économique puisque plus de 30 % de l’exposition nationale est dédiée aux entreprises algériennes ayant noué des partenariats multiformes avec des entreprises étrangères». Pour lui, le partenariat économique est devenu le principal moyen de promotion économique et commerciale ayant caractérisé la participation à la Foire Internationale d’Alger puisque le secteur ‘Partenariat’ est en constante augmentation et constitue le premier secteur de la participation nationale. Rachid Gasmi assure que les matinées professionnelles prévues cette année ont pour principal objectif d’encourager les mises en relation d’affaires entre exposants et visiteurs professionnels. La Safex , comme à son habitude , continue d’apporter chaque année, toutes les améliorations nécessaires et à mettre en place les meilleures conditions d’accueil ( parkings, espaces de détente et de convivialité, climatisation des pavillons, sécurité et gardiennage, permanence des services médical et d’intervention des secours, surveillance vidéo des pavillons, etc…).

S.D.

1ere assemblée mondiale de l’eau à Istanbul La FIA du 28 mai au 2 juin à la Safex

Deux jeunes lycéens ambassadeurs de l’Algérie Une des plus grandes foires en Afrique

SIAM 2014 du Maroc

Le Commissaire du Salon international de l’agriculture du Maroc (SIAM), Jouad Chami, a qualifié, à Meknès, de “très réussie” la 9è édition du Salon qui

a connu une grande affluence des visiteurs dont le nombre devrait atteindre environ 850.000. Le SIAM qui a porté, cette année, sur le thème “les produits du terroir”a duré une dizaine de jours soit du 24 avril au 03 mai. “Cette édition a été très réussie sur tous les plans. Le nombre de visiteurs devrait atteindre environ 850.000 à la clôture du Salon”, a souligné M. Chami lors d’un point de presse peu avant la fermeture des portes du SIAM. Le pôle des produits du terroir a été le plus fréquenté par les visiteurs venus en nombre à la découverte de produits qui font partie de l’identité marocaine et qui font la singularité du Maroc,

a-t-il fait observer.L’espace Produits du terroir a accueilli plus de 250 coopératives marocaines et bénéficié d’une mise en avant exceptionnelle grâce à une organisation ingénieuse de la circulation comprenant plusieurs promenades.Pour sa part, l’espace Premium Terroir compte 50 stands qui ont mis en avant toute l’innovation et les caractéristiques régionales de produits du terroir marocains marketés haut de gamme et destinés à une clientèle nationale et internationale du luxe. Le SIAM 2014 s’est aussi doté d’un système informatique de collecte de données pour les procédures d’accès, afin d’assurer une sécurité et une fluidité optimales lors de la durée du Salon.

(MAP)

Une édition très réussie

La 47e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA) ouvrira ses portes au grand public au niveau du palais des Expositions des Pins maritimes à Alger du 28 mai au 2 juin 2014. Une trentaine de pays seront présents en Algérie avec comme invité d’honneur pour cette année, les Etats-Unis d’Amérique.Par Sarah Djema

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QUESTIONS-REPONSES QUESTIONS-REPONSES

Chérif Benhabiles. Directeur Général de la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA)

Comment se positionne la CNMA en tant qu’important support pour le développement de l’agriculture en Algérie ?La CNMA a développé la conception de services d’assurance novateurs, spécifiquement destinés à une population agricole et rurale. Elle veille à ce que les offres respectent les principes de solidarité, qu’elles soient complémentaires aux systèmes de protection publics. Pour cela, la CNMA a travaillé en étroite collaboration avec des partenaires locaux parmi lesquels figurent aussi des entreprises du secteur privé. Ses principaux axes d’action sont d’une part, l’appui aux coopératives et groupes d’autonomisation dans la mise en place et le développement de systèmes d’assurance. Et d’autre part, le soutien des services d’assurance commerciaux et non commerciaux dans le développement de nouveaux produits, de stratégies de distribution, de coopérations et d’alliances dans le but d’offrir durablement des services financièrement supportables aux catégories de clients pauvres. La CNMA doit encourager des approches et des projets novateurs pour le développement d’un secteur financier rural intégré, soutenant les activités agricoles et non agricoles par des services financiers adaptés. Elle exploite les synergies pouvant

être dégagées avec d’autres mesures du développement rural, par exemple la promotion de la qualité et de la productivité ainsi que la commercialisation de la production agricole. C’est aussi le soutien des établissements financiers, tournés vers la demande et capables d’opérer en milieu rural, et d’autres structures répondant à ces critères, notamment les coopératives, les alliances entre institutions, etc.

Quelles sont les nouveaux produits de la CNMA ?Les nouveaux produits de l›assurance agricole que la CNMA va commercialiser incessamment couvre le revenu et protège les parties assurées contre les conséquences des rendements bas, des prix faibles ou une combinaison des deux. C›est essentiellement une couverture basée sur la mesure du rendement des récoltes et leurs prix.C›est une approche nouvelle qui s›éloigne des produits plus traditionnels où l›intérêt assurable était la taille de la récolte. La tendance que la CNMA, dans sa politique de modernisation des assurances agricoles, va vers des produits d’assurance où l›intérêt assurable est le flot de revenus. Ce produit fournit des bénéfices significatifs aux producteurs

qui comptent sur le financement à court terme remboursé des revenus de la récolte et aux financiers agricoles qui avancent les fonds de récolte. Il donne au producteur ainsi qu’au financier la certitude que les revenus estimés sur lesquels sont basés les prêts seront en grande partie réalisés.Ce qu’il faut souligner c’est que l›assurance agricole, dans cette nouvelle approche de la CNMA est un composant important de la gestion des risques dans l›agriculture, mais ne remplace pas les bonnes techniques de gestion des risques, les méthodes de production saines et l’investissement en technologie de pointe. Simultanément à ces facteurs, l›assurance perte de rendement augmente le bien-être de la communauté rurale ainsi que la sécurité de la production.

Quelles faire pour attirer le plus grand nombre d’agriculteurs ?Le développement de l’assurance auprès du plus grand nombre possible d’agriculteurs prime sur le recours à un fonds de solidarité toujours nécessaire pour les risques non assurables. Ce développement de l’assurance s’appuie sur la définition et la diffusion des garanties par les entreprises d’assurance en concertation avec la profession et les pouvoirs publics. Les pouvoirs publics accompagnent ce développement par des interventions appropriées qui ont pour objectif d’aider à l’assurabilité de risques qui, sans cela, resteraient exclus du domaine de l’assurance (réassurance publique, prévention) ou (et) de rendre accessibles les coûts d’assurance récolte pour les agriculteurs (prise en charge partielle des cotisations différenciées pour encourager la souscription en groupe). L’accompagnement des pouvoirs publics est différencié selon que les garanties sont reconnues «viables» ou «expérimentales». Le recours à l’assurance ne doit pas être facteur de déresponsabilisation de l’exploitant qui, en conséquence, supportera des franchises adaptées. La distinction entre garantie «viable» et garantie «expérimentale» devrait être fondée sur

«L’assurance agricole comme outil de sécurisation et de développement agricole»Entretien réalisé par Mourad Tayeb

le besoin du dispositif en réassurance publique (partage de risque entre les assureurs et l’Etat) pour garantir sa pérennité.

Comment la CNMA agit pour une meilleure prise en charge des assurances agricoles ?Parmi les solutions qu’on peut retenir pour une meilleure prise en charge des assurances agricoles, je citerai :La protection du revenu agricole contre les risques climatiques s’affirme comme un élément à part entière de la politique agricole. Elle requiert donc un engagement clair de la profession et des pouvoirs publics. La démarche ne peut être que progressive en raison des enjeux économiques, budgétaires et des innovations correspondantes liées aux nouveaux outils à mettre en place. De ces observations, il est possible de tirer des propositions de réforme du dispositif de protection du revenu agricole contre les risques climatiques. Ces propositions sont guidées par trois idées : - conférer à la protection du revenu agricole contre les risques climatiques sa juste place au sein de la politique agricole et rural ;- développer de nouveaux outils de protection du revenu agricole facilitant l’épargne, le financement et le développement de l’assurance récolte au profit de l’ensemble des agriculteurs ; - replacer l’agriculteur comme véritable gestionnaire de son risque d’entreprise, individuellement ou en groupe.

Comment tenir compte des réalités des agriculteurs algériens ?

Il ne peut s’agir de transposer des expériences étrangères dans un contexte très différent. Il faut partir de l’existant, avec ses faiblesses qui justifient les réformes proposées mais aussi avec certains acquis utiles aux évolutions envisagées.La démarche proposée place le développement des assurances récoltes au cœur d’une nouvelle dynamique de

protection du revenu agricole contre les risques climatiques. Le développement des assurances des cultures contre les risques climatiques auprès de l’ensemble des agriculteurs apparaît possible au regard : - des risques d’ores et déjà assurables du type grêle (toutes cultures) ou gel (sur vigne) en développant significativement les surfaces assurées ; - de nouvelles garanties à mettre en œuvre telles qu’une assurance « multirisques climatiques » pour les grandes cultures. Ces nouveaux développements peuvent s’inscrire dans une première phase d’évolution du champ des assurances récoltes avec la perspective d’autres développements ultérieurs.Le secteur de l’élevage se trouve dans une situation particulière au regard des conséquences des accidents climatiques.

Comment renforcer la mutualité de proximité ?Le développement du système mutualiste est l’une des sept mesures énoncées par le Président de la république le 28 Février 2009 à Biskra au profit de la politique du renouveau agricole et rural. Et c’est à partir de ce principe que la CNMA s’est inscrite dans le courant de pensée du projet de proximité du développement rural. Ce dernier lui permettra de construire ce qu’on appel un mutualisme moderne, un fait qu’elle mettra au service d’une relation économique durable avec ses sociétaires et son territoire.Des valeurs propres aux mutualistes que la CNMA voudra marquer avec ses points. Elle les a résumés dans son esprit de service, le sens du développement, la solidarité, la proximité et la recherche constante de la compétitivité et la responsabilité. Cela permettra à la CNMA de créer un environnement incitatif en vue du renforcement de la mutualité de proximité, notamment par le biais de sa large chaîne commerciale, un réseau qui devrait permettre la réalisation de projets de proximité à caractère agricole et rural.Et, de part son rôle de mutualiste la

CNMA se doit d’assurer en faveur du monde rural la création et la gestion de tous services sociaux et d’institutions professionnelles susceptibles d’aider les populations rurales agricoles à améliorer leurs conditions de vie en apportant un appui financier ainsi qu’une assistance technique, facteurs de réussite pour une adhésion libre et volontaire des agriculteurs au principe de la mutualité agricole seul garante d’une augmentation de son capital sociétariat.

Qu’en est-il de la gestion des risques ?Ce qu’il faut souligner c’est que l›assurance agricole, dans cette nouvelle approche de la CNMA, est un composant important de la gestion des risques dans l›agriculture, mais ne remplace pas les bonnes techniques de gestion des risques, les méthodes de production saines et l’investissement en technologie de pointe. Simultanément à ces facteurs, l›assurance perte de rendement augmente le bien-être de la communauté rurale ainsi que la sécurité de la production. La protection du revenu agricole contre les risques climatiques s’affirme comme un élément à part entière de la politique agricole. Elle requiert donc un engagement clair de la profession et des pouvoirs publics. De ces observations, il est possible de tirer des propositions de réforme du dispositif de protection du revenu agricole contre les risques climatiques. Ces propositions sont guidées par trois idées : - conférer à la protection du revenu agricole contre les risques climatiques sa juste place au sein de la politique agricole et rural ;- développer de nouveaux outils de protection du revenu agricole facilitant l’épargne, le financement et le développement de l’assurance récolte au profit de l’ensemble des agriculteurs ; - replacer l’agriculteur comme véritable gestionnaire de son risque d’entreprise, individuellement ou en groupe.

M.T.

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DOSSIER DOSSIER

De la levure de datte, c’est possibleLa formule et la technique existent maintenant

L’utilisation de la biotechnologie permet d’une part, d’éviter la dépendance vis-à-vis l’étranger concernant l’importation de l’enzyme et d’autres part, de stimuler la valorisation des produits dérivés des dattes.Par Ali Bacha (*)

Extrait de datte variété sèche « Mech-Degla » utilisée

Variété sèche « Mech-Degla » Extrait de datte d’isolement dans un laboratoire

La production des dattes occupe un rang important dans l’agriculture algérienne,

une partie de celle-ci reste non commercialisée (rebuts). Afin de trouver un débouché plus rémunérateur, nous avons jugé utile de valoriser les dattes a faible valeur marchande, par des transformations afin d’obtenir des produits nouveaux facilement commerciales et d’un grand intérêt industriel. A cet effet, nous avons essayé d’isoler une souche de levure «saccharomyces cerevisiae» à partir d’extrait de dattes variété Mech-Degla. Les résultats nous ont révélés : Une bonne adaptation de la souche isolée dés le début de la culture au milieu qui est son milieu naturel, contrairement à la souche commerciale qui a présenté une faible adaptation au départ. Cependant les deux souches ont présenté le même taux de croissance qui est de l’ordre de 0.16 (h-1). Une activité élevée de l’invertase due

à la richesse des dattes variété Mech- Degla en saccharose (0,65g/min). L’utilisation de cette nouvelle biotechnologie permet d’une part, d’éviter la dépendance vis-à-vis l’étranger concernant l’importation de l’enzyme et d’autres part, stimuler la valorisation des produits dérivés des dattes.

La biotechnologie bien maîtriséeSelon les statistiques la production de dattes est évaluée à des millions de quintaux pour chaque année. Cette importante production rencontre des difficultés dues à l’absence d’une industrie de transformation et d’une faible commercialisation des variétés autre que Deglet-Nour. Les dattes de faibles valeurs marchandes représentent 30 à 50 % de la production algérienne (FAO, 2003). La transformation des dattes de faible valeur marchande permet l’élaboration de différents produits alimentaires tel que: les farines de dattes, le sirop de dattes et le jus de dattes. La valorisation de ces dattes par

les procédés biotechnologiques permet la production de biomasse et de différents métabolites. Cette production de biomasse constitue la base de nombreuses activités industrielles : production de levain, production de levures diététique et surtout production de protéines d’origine unicellulaire (POU). Les dattes à faible valeur commerciale peuvent être utilisé comme substrats carbonés par les espèces microbiennes (levures, bactéries,…etc) afin de produire la biomasse. Les levures sont les premiers micro-organismes à avoir été observés au microscope par Antoine Van Leeuwenhoek qui les a dessinées vers 1680. Elles constituent une source précieuse de protéines car elles sont le siège d’une biosynthèse protéique très active. Un grand nombre de substances que nous utilisons chaque jour résultent de l’exploitation des micro-organismes dont l’origine remonte à la plus haute antiquité, mais il a fallu attendre les découvertes de Pasteur pour pouvoir s’établir les connaissances scientifiques précises qui ont permis la naissance d’une industrie des fermentations débordant

le cadre traditionnel (pain, boissons fermentées…etc ). Les levures constituent également une source importante de synthèse de diverses enzymes utilisées dans l’industrie. L’invertase est l’une de ces enzymes, elle est sécrétée par diverses levures et utilisée industriellement pour produire du glucose et du fructose invertis. Ces sucres sont employés en agro-alimentaires (confiseries, biscuiteries, … etc.), ils sont préférés au saccharose parce que ils sont doux et ne cristallisent pas. En Algérie cette enzyme est importée en totalité. Le but de notre travail consiste à:

-Isoler et identifier la souche de la levure saccharomyces cerevisiae qui produit mieux de l’invertase, à partir d’un milieu à base d’extrait de dattes variété sèche Mech-Degla ; -Produire la biomasse de la levure saccharomyces cerevisiae; -Etudier l’activité de l’invertase produite.

Aptitudes technologiques d’une levure boulangère: Les principales caractéristiques qui guideront le choix d’une souche de saccharomyces cerevisiae en vue d’une application industrielle pour son utilisation en boulangerie est une vitesse de croissance la plus élevée possible et un bon rendement sur le milieu utilisé. Les autres caractéristiques importantes sont : - La croissance rapide; - La culture faible;

- La fourniture de quantité abondante; -La conservation de ses caractères biochimique, sans risque de variation génétique; -Pouvoir fermentaire élevée; -La disponibilité.

Optimisation de la fermentation Traditionnellement, les fermentations industrielles sont conduites en maintenant les variables d’action constantes. Leurs valeurs sont souvent déterminées à partir de critères biologiques en visant la meilleure productivité (concentration la plus élevée possible en fin de fermentation obtenue la plus rapidement possible) au moindre risque de contamination par exemple. Il est évidemment envisageable de les faire varier dans le temps, dans le but d’améliorer les résultats. C’est ce que permet la mise en œuvre des techniques d’optimisation. Une fermentation comme toute opération industrielle, est soumise à la notion d’indice de performance dans lequel entrent en particulier le temps d’opération, la production, la consommation d’énergie, de matière première, le rendement. D’où la notion de critères selon les quels l’optimisation doit être faite et qui sont de trois sortes:

-maximisation des concentrations des produits de fermentation que l’on cherche à obtenir (biomasse microbienne, métabolites);-minimisation du temps de

fermentation; -minimisation des coûts d’opération.

Application à l’échelle industrielleL’exploitation des systèmes micro-organisme/substrats intéresse actuellement la recherche, en vue d’obtention d’un produit facilement séparable du milieu. Pour cette raison, nous avons essayé d’isoler une souche de levure «Saccharomyces cerevisiae» à partir d’extrait de dattes variété Mech-Degla et la détermination de certaines de ses caractéristiques Les résultats les plus intéressants au terme de ce travail sont

-L’analyse biochimique de l’extrait de datte variété sèche Mech-Degla montre sa richesse en sucres fermentescibles (saccharose, glucose et fructose). Ces sucres sont utilisés par la levure comme substrat organique pour la production de biomasse. -L’isolement et identification de la souche recherchée à partir de son milieu naturel (extrait de datte). -La bonne adaptation dés le début de la culture dans son milieu naturel (d’isolement) avec un temps de latence court (4 heures) comparé à la souche de référence (commerciale). -La bonne croissance due à l’enrichissement du milieu par l’addition de sources azotées indispensables à la croissance (taux de croissance: 0.16 H-1) -Une activité élevée de l’invertase

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En Algérie, la famille de Hadj Khelil cultive les dattes depuis plusieurs siècles. Dattes qui,

aujourd’hui, se retrouvent dans les rayons des grandes surfaces Carrefour, Auchan et autre Intermarché. Hadj Khelil est un jeune entrepreneur originaire de Drancy (Seine-Saint-Denis en France ), fondateur et patron de Bionoor. Une société créée en 2002 entre business et tradition familiale. Bionoor est une société de négoce de matières premières implantée en Ile-de-France. Au côté du gérant, Bionoor compte plusieurs employés en France et une quarantaine de salariés dans la société jumelle Bionoor Algérie. Ensemble, l’équipe œuvre pour redonner toutes ses lettres de noblesse aux produits du terroir algérien, et ce dans une relation commerciale soucieuse des traditions et des valeurs humaines.Le concept est simple : produire et importer des produits issus du commerce équitable ou certifiés « agriculture biologique «et les vendre à la grande distribution et aux épiceries fines.

L’histoire de l’entreprise s’accorde avec celle de son fondateur et gérant, Hadj Khelil. Diplômé de l’Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP), il se destinait dans un premier temps à une carrière de trader dans une salle des marchés londonienne.

C’est à 27 ans qu’il a décidé de quitter le monde des finances pour s’intéresser

de plus près au négoce de matières premières. Bionoor voit alors le jour. Il décide de faire de la datte son produit phare et c’est naturellement qu’il décide de créer une structure double Algérie/France dont l’objectif est de promouvoir et de commercialiser les produits issus des terroirs algériens.Deux ans plus tard, aux côtés de ses amis qui l’ont rejoint dans l’entreprise en tant qu’associés, il atteint son premier objectif : Bionoor réalise la première campagne de vente de dattes biologiques algériennes jamais réalisée en France.Forte de son succès, Bionoor continue sur sa lancée en travaillant avec de gros intervenants du secteur, pour devenir en 2005 un partenaire de choix pour de nombreuses enseignes françaises et internationales.Depuis 2006, l’entreprise est également présente en épiceries fines, via les réseaux de distributeurs spécialisés, ainsi qu’en restauration scolaire. Pour garantir la pérennité de l’entreprise et assurer productivité et innovation,

la direction de l’entreprise réinvestit continuellement une très grande partie des bénéfices dans la recherche et développement.En provenance des palmeraies algériennes, les dattes de Bionoor conditionnées sur place sont expédiées rapidement pour conserver leur qualité gustative. Les dattes Deglet Nour, biologiques et fraiches, sont connues dans le monde entier pour leur saveur. Après plusieurs années à développer les palmeraies du grand sud algérien, une évidence s’est imposé : il faut aller plus loin et replanter des arbres là où le désert avance. Ainsi nait le programme de reforestation en Afrique. En France, Bionoor a été lauréat du concours «Talent

des cités» en 2006

VUE SUR L’ENTREPRISE

La famille de Hadj Khelil entre l’Algérie et la France

Bionoor ou la datte en produit phareHadj Khelil est un jeune entrepreneur originaire de Drancy (Seine-Saint-Denis en France ), fondateur et patron de Bionoor. Une société entre business et tradition familiale ancrée dans la culture des dattes.

DOSSIER

due à la richesse des dattes variété Mech- Degla en saccharose (Vitesse d’inversion: 0,65g/min).

Enfin, nous espérons une application de cette technique à l’échelle industrielle pour la production de l’invertase et donner ainsi au système levure-datte une forte valeur ajoutée. Nous estimons intéressant d’approfondir et de

perfectionner ce travail en le réalisant dans des conditions meilleures par l’étude de certains paramètres tels que:

-L’optimisation de la production de biomasse « Saccharomyces cerevisiae » à partir d’extrait de dattes variété «Mech-Degla». -Les caractéristiques biochimiques de la biomasse «Saccharomyces

cerevisiae» cultivée sur un substrat d’extrait de dattes (Mech-Degla) -L’influence des différentes techniques de séchage sur l’activité de cette enzyme produite par la levure «Saccharomyces cerevisiea» à base d’extrait de datte «Mech- Degla».

Des centaines d’espèces de levure

Le mot levure provient du mot latin «levare» qui se traduit par «lever». Quelque 500 espèces de levures réparties dans 60 genres sont maintenant identifiées et diverses classifications ont été proposées. Les levures se reproduisent par bourgeonnement ou fission. Elles peuvent présenter deux modes de reproduction : végétative et sexuée. Les levures sont très répandues : saprophytes sur les fruits, le nectar de fleurs «milieux sucrés», dans le tube digestif des animaux et des insectes, comme elles peuvent persister libres dans le sol.

Rôle des levures dans l’industrie alimentaire

Les levures occupent une place essentielle dans l’industrie alimentaire. Elles participent à la fabrication de nombreux produits (brasserie, fromagerie, vinification…etc.), mais aussi à la valorisation des déchets agricoles et industriels et à la production des protéines. Actuellement leur rôle est fondamentale dans les industries de fermentation: les levures utilisent les substrats sucrés ou amylacés pour la production de certains métabolites comme: l’alcool (saccharomyces, kluyveromyces); les nucléotides, ainsi pour la production des antibiotiques. . Les levures ayant une grande valeur nutritive peuvent entrer dans la ration alimentaire animale ou humaine. Dans ce but, la production de «levure aliment» ou P.O.U (protéines d’organismes unicellulaires) s’effectue sur des substrats très variés.

(*) A.B. Magister en sciences agronomiques. Université de Batna.

L’aspect morphologique d’une levure

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LES TECHNIQUES LES TECHNIQUES

Valorisation des produits phoenicicoles

Comment produire du miel de dattes de qualité

Le sirop de dattes obtenu par des méthodes artisanales et rudimentaires conduit souvent à un produit de médiocre qualité, noir, trouble, au goût de brûlé. C’est pourquoi, il existe actuellement des équipements pour obtenir des produits de bonne qualité.

Une partie de la production de dattes ne peut être commercialisée dans de

bonnes conditions pour différentes raisons : petit calibre, teneur en eau insuffisante, taille du noyau élevé par rapport au fruit, etc... En règle générale,

ces dattes sont utilisées pour l’alimentation du bétail.La solution mise au point afin de remédier à ce problème consiste en un procédé de valorisation,

permettant de produire à partir de dattes de troisième choix un produit de consistance, de couleur et de clarté identiques à celles du miel d’abeilles. D’ores et déjà appliqué à des fins commerciales, ce procédé

permet d’obtenir un miel de dattes commercialisé selon les attentes du marché dans le respect des critères qualitatifs et réglementaires.L’unité de transformation a été conçue pour fonctionner sur un mode continu en deux postes de 8 heures, soit 16 heures en tout, un troisième poste étant employé - si nécessaire - pour le cycle de nettoyage et de régénération. De plus, le procédé peut être adapté de façon à fonctionner en continu sur trois postes.

Ce procédé novateur affiche une rentabilité très élevée, venant rapidement compenser le coût de l’investissement. En effet, les dattes utilisées, de troisième choix, sont souvent très dures et très sèches, et n’ont qu’une valeur marchande très faible. Plusieurs unités d’une capacité de traitement de 1500 kg par heure, ainsi qu’une unité d’une capacité de traitement de 4000 kg par heure, ont été installées dans des pays du pourtour méditerranéen, Dans le premier cas, on obtient à partir de 1500 kg de dattes de troisième choix approximativement 1200 kg de miel de dattes à 70° Brix par heure. La valeur de ce miel obtenu par le procédé de transformation décrit ci-dessus est au moins 10 fois supérieure à celle de la matière première. Il s’agit d’un produit très différent du sirop de datte artisanal obtenu par traitement à chaud, fortement coloré, trouble, et présentant généralement une odeur de brûlé. La rentabilité dépend aussi du mode de conditionnement : elle est plus élevée si le miel est conditionné en bocaux en verre ou plastique pour la consommation individuelle, plutôt qu’en poches aseptique. Le miel de datte, riche en sucres nobles, est essentiellement constitué de glucose et de fructose .Compte tenu de cette composition particulière ainsi que de sa très grande clarté et de sa couleur jaune paille, il convient à

des applications agroalimentaires (confiserie ou patîsserie industrielle), raison pour laquelle il est exporté vers l’Europe conditionné aseptiquement en fûts. Notre étude menée dans le cas d’une unité fonctionnant dans un pays du golfe persique montre une différence de 50% entre le montant des revenus et ceux des dépenses pour ce type de conditionnement. Sa commercialisation en formats ménagers autorise des marges commerciales encore plus élevées.

Types et capacité des procédés proposés••Dans le cas de la mise en place d’une nouvelle activité, il est recommandé la mise en place d’une unité de miel de dattes d’une capacité de traitement horaire de 1 500 kg de dattes par heure, ce qui pour une durée de fonctionnement annuel de 6000 heures correspond à 9000 tonnes de dattes de troisième choix.••Bien qu’il soit possible de réaliser une unité de capacité supérieure, il y a possibilité également de réaliser une installation simplifiée de miel de dattes d’une capacité de traitement moindre, soit 500 kg par heure de dattes, permettant d’obtenir 400 kg de miel de dattes par heure. Le besoin annuel est dans ce cas de 2000 tonnes de

dattes dans l’hypothèse d’une durée de fonctionnement de 6000 heures.••Il y a également une ligne économique pour la production de sirop de dattes. Contrairement au miel de datte, cette unité ne permet pas de décolorer le jus de dattes, et par conséquent le sirop obtenu conserve la couleur d’origine du fruit, bien que celui-ci soit notablement plus clair et d’un goût plus naturel que le sirop de dattes produit de manière artisanal. Cette unité, d’une capacité de traitement de 500 kg par heure, peut être modifiée par adjonction d’un broyeur pour la production de confitures,

(Plus d’info sur : www.axio.ma)

Les différentes étapes

1. RéceptionLes dattes brutes sont réceptionnées en vrac (paniers, caisses, sacs).

2. ContrôlesChaque lot de dattes doit être soigneusement inspecté par du personnel de laboratoire qualifié, qui effectue l’analyse des noyaux, détermine le taux d’humidité des fruits, et en définit la classe, avant de procéder au stockage en fonction de ces critères.

3. StockageLorsque le taux d’humidité de la pulpe des fruits est en deçà de 18%, les dattes peuvent être stockées pour une durée considérable pouvant atteindre 18 mois, bien qu’il soit recommandé de ne pas dépasser 8 à 10 mois de stockage. Celui-ci doit être effectué en vrac dans des sacs en polyéthylène, dans un environnement bénéficiant d’une bonne aération. Si le taux d’humidité dépasse 18%, les dattes doivent être transformées dès que possible, la priorité étant accordée aux dattes dont le taux d’humidité est le plus élevé.

4. Extraction du jusLes dattes sont alimentées vers la ligne de transformation par un convoyeur à tapis. Les dattes sont tout d’abord transformées en une pâte qui est mélangée avec de l’eau chaude afin d’obtenir une purée brute. Cette purée est ensuite dénoyautée, puis refroidie, et stockée dans des cuves de traitement, dans lesquelles un traitement spécifique est effectué. Lorsque celui-ci est terminé, le jus ainsi produit est pasteurisé et refroidi.

5. Clarification et décoloration du jusLe jus est ensuite successivement traité par décantation afin d’en séparer les fibres, par centrifugation, et en dernier lieu par ulfiltration afin d’en éliminer les particules solides résiduelles et certains composés colorants.

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DERIVES DE LA DATTE

Rebuts de dattes et palmes sèches

Une bonne source pour l’alimentation du bétailUn essai d’amélioration de la valeur nutritive des palmes sèches et des pédicelles de dattes a été réalisé à l’aide de traitements à l’ammoniac et à l’urée.

Par A. Chehma, M. Benabdelhafid et A. Hanani

En Algérie, le problème de l’alimentation du bétail se pose avec acuité, et l’exploitation

de toutes les potentialités agricoles nationales s’impose. Par ailleurs, dans les zones arides, le palmier dattier, qui est le pivot de l’agriculture, offre une gamme appréciable de sous produits agricoles (rebuts de dattes, pédicelles de dattes et palmes sèches), qui restent très mal exploités et toujours d’une façon traditionnelle. Les travaux menés sur la valorisation de ces sous produits ont montré que la palmeraie algérienne offre un tonnage appréciable estimé à 135 000 tonnes de palmes sèches, 5 000 tonnes de pédicelles de dattes et 67 500 tonnes de rebuts de dattes et des valeurs énergétiques chez les ovins de l’ordre de 0.94, 0.23 et 0.37 UF par kg de MS, respectivement pour les rebuts de dattes, les pédicelles de dattes et les palmes sèches, et des valeurs azotées de l’ordre de 29.94, 20.03, et 22.94 g par kg de MS, respectivement pour les rebuts de dattes, les pédicelles de dattes et les palmes sèches. Par ailleurs, les résultats de la composition chimique et la valeur azotée obtenus pour les 3 sous produits, montrent que ces derniers sont riches en lignine (fraction indigestible) et très pauvres en azote. Un essai d’amélioration de la valeur nutritive des palmes sèches et des pédicelles de dattes a été réalisé à l’aide de traitements à l’ammoniac et à l’urée (à différentes doses) et les

effets sur la composition chimique et la digestibilité «in-vitro» de la MS ont été étudiés.

Matériel et méthodes -Les palmes sèches et les pédicelles de dattes sont des sous-produits du palmier dattier. -Les palmes sèches sont récoltées après la taille des palmiers dattiers.-La paille de blé provient d’une culture sous pivot. -Le jus de rumen utilisé pour les «DIVMS» provient de moutons de race «Ouled Djellal» (Biskra), abattus à l’abattoir d’Ouargla, recevant au préalable, une ration à base de paille de blé et de luzerne. Après abattage des animaux, leur jus de rumen est récolté dans des bouteilles thermos hermétiques, après sa filtration par une dizaine de couches à gazes (inoculum). Son utilisation est faite dans un délai ne dépassant jamais les 2 heures

qui suivent l’abattage, tout en veillant à minimiser au maximum tout contact avec l’air libre. -Les échantillons représentatifs des 3 sous-produits étudiés, ont fait l’objet de deux traitements, en anaérobiose sous une même température, et à différentes durées et de doses: - L’un à l’ammoniac gazeux où les échantillons sont traités avec des doses de 3 et de 5 % puis placés dans une étuve réglée à 35°C pendant une durée de 21 jours - L’autre à l’urée où les échantillons sont arrosés et malaxés par une solution d’urée dissoute dans l’eau à des doses de 6 et de 10 %, puis ils sont placés dans une étuve réglée à 35 °C pendant 45 jours. -Les 3 sous-produits étudiés ont fait l’objet d’une analyse fourragère, avant et après traitements. -De la même façon, les sous produits étudiés ont fait l’objet d’une estimation de la «DIVMS» selon la méthode de Tilley et Terryqui consiste en une double incubation; la première biologique (au jus de rumen) de 48 heures et la deuxième enzymatique (à la pepsine) également de 48 heures.

A.C. M.B. et A.H.

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INFOS PLUS

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OPPORTUNITES OPPORTUNITES

Préservation et revalorisation des oasis

Des gains pour des milliers de palmeraies à Ouargla

Les anciennes oasis de la wilaya d’Ouargla couvrent une superficie estimée à 13.000

ha, durant les années 90, sur une superficie complantée en palmiers dattiers de 22.000 ha en 2014. Cette estimation (13.000 ha) est sujette à une révision à consolider, compte tenu de l’avancée de béton depuis 23 ans à une échelle développée, dont il est difficile d’identifier la superficie soustraite en ce qui concerne les palmeraies suburbaines.Cette vérification arithmétique ne peut se concevoir qu’à partir d’une prise satellitaire qui délimitera avec exactitude, les superficies de chaque oasis vivante.La chaine oasienne est constituée de plusieurs centaines d’oasis regroupées ou isolées, datant de plusieurs siècles, appartenant soit aux tribus autochtones (arch) ou liées aux lieux. Chaque oasis est formée de plusieurs exploitations autour d’un forage d’irrigation, d’origine «melk» (propriété) non titré. Cependant, durant les années 50, il y a eu l’intrusion de la pratique

de la pheoniciculture par les colons, grâce aux premiers forages albiens, dans un modèle de culture moderne (Alignement). Statistiquement, le potentiel du palmier dattier en 2013/2014 est estimé à 2,56 millions de palmiers complantés, dont 2 millions productifs, à travers les oasis et la mise en valeur, depuis les années 80, comme nouvelle donnée, essentiellement constitué d’un vivier de variétés : Deglet Nour, Ghars, Degla Beida, Tafzouine et Variétés communes.S’agissant des oasis proprement, l’occupation phoenicicole représente les 2/3 des statistiques indiquées, avec un taux de vieillissement dépassant les 50%, dont chaque oasis forme une spécificité morphologique propre.Leur répartition géographique couvre la cuvette d’Ouargla, la vallée d’Oued Righ, les régions d’El Hadjira et de Taibet. Ces deux dernières se caractérisent par un mode de plantation appelé communément «Bour» ou «Ghout» sur une superficie avoisinante de 2.800 ha, cultivés

au bas des zones dunaires (système d’irrigation racinaire), en plus du mode de plantation à l’irrigué qui occupe la grande proportion.Schématisant, les contraintes majeures de leur développement, elles se situent au niveau de :• Drainage.• Remontée la nappe phréatique.• Contraintes d’irrigation.••Non revivification du patrimoine et sa déperdition variétale.••Envahissement par les mauvaises herbes (fragmitex) et animaux (sangliers et chiens errants).••Enclavement des exploitations.••Démembrement des exploitations agricoles.••Dépréciation de la production pheonicicole par l’infestation par les maladies des palmiers.••Avancement anarchique et accentuée de l’urbanisation.••Plaie des incendies provoqués.• Ensablement.••Délaissement de l’activité pheonicicole••Indivision et «melk» non titré.

Le programme triennal 2012-2014, en prenant en charge, l’une des problématiques les plus contraignantes des zones sahariennes, celle de la préservation et de développement des oasis et des cultures oasiennes, longtemps marginalisée, répond parfaitement à cette sollicitation, maintes fois réaffirmée par les pheoniciculteurs.(*) .Par D.S.A

Il y a lieu de préciser que depuis, les années 70, dans le cadre des plans de développement quinquennaux, plusieurs programmes de réhabilitation des palmeraies ont été élaborés et tentés. Cependant, tous ont été en dehors des résultats escomptés, compte tenu de leur vision verticale. Même, durant les années 2000, le plan national de développement agricole a récidivé par une nomenclature d’actions de réhabilitation (arrachage / plantation) notamment, en sus des actions collectives, ayant abouti à des résultats mitigés, sans impact important, de fait de la lourdeur de la démarche et de l’handicap de la non titrisation des propriétés.Durant, toutes ces décennies, l’état morphologique de ces oasis ne fait que s’accentuer, vers un déclin de plus en plus avancé et sans retour.C’est dans la logique d’une préservation de l’existant oasien en vigueur, qu’un programme de préservation et de développement des oasis et des cultures oasiennes a été initié à partir de 2012 à travers un projet dénommé : « Projet d’Initiative Locale ».Il s’agit par définition d’un ensemble d’actions physiques intégrées finançables sur concours publics en l’occurrence (FNDIA, FSDRS), dans un espace localisé identifié et adhérent où l’exploitation agricole tend à faire évoluer ses performances de production et de productivité conçu par une démarche participative et coordonnée.

L’élaboration et la conception d’un PIL passe par les étapes :

- Vulgarisation et de communication.- Expression des besoins en actions par les agriculteurs et leur engagement de réalisation--Coordination et consolidation des actions (Agriculteurs, APC et subdivisions)--Elaboration définitive de la fiche technique du projet par la subdivision--Sortie sur terrain pour confirmation de la nécessité du projet par la commission ad-hoc de la DSA.

--Validation du PIL par le Comité d’Orientation de Wilaya de Renouveau Agricole et Rural sous l’autorité du Wali.

Depuis le lancement, 51 projets de réhabilitation ont été validés et en cours de mise œuvre, pour un montant global de 1.099 millions de DA, dont 477 millions DA sur FNDIA et 622 millions sur FSDRS, au profit des 13 communes suivantes : N’goussa, El Hedjira, Ouargla, Sidi Khouiled, Meggarine, Sidi Slimane, Temacine, Beldet Amor, Zaouia El Abidia, Nezla, Tebesbest, El Alia, Rouissat, Ain

Beida, soit 62% des 21 communes.Les principales opérations concernent :

--Réfection de réseaux de drainage principaux.--Ouverture de pistes.--Ouverture de drains (principaux).--Réfection de réseaux d’irrigation.

--Réalisation de réseaux d’irrigation. --Réhabilitation des points d’eaux (puits agraires).--Réalisation des forages.--Amendement sableux.--Nettoyage de la palmeraie (désherbage).--Arrachage de palmiers improductifs.--Déblaies et remblaies.--Confection de brise vent.

Démarrées en chantier pour les 43 premiers projets, sous forme de marchés contractuels pour les actions collectives, leur état d’avancement suit

une trajectoire régulière depuis le 4éme trimestre 2013. Pour les actions à réaliser au sein des exploitations agricoles privées, individuellement, la démarche butte à des contraintes justifiables.

Les retombées de ces impacts sont :--Le gain en superficie sous-jacente inter palmiers de : 7.978 ha.--La revalorisation de : 539.775 palmiers productifs.--La remotivation au travail pour les : 4.458 exploitants adhérents.Le programme triennal 2012-2014, en prenant en charge, l’une des problématiques les plus contraignantes des zones sahariennes, celle de la préservation et de développement des oasis et des cultures oasiennes, longtemps marginalisée, répond parfaitement à cette sollicitation, maintes fois, réaffirmée par les pheoniciculteurs. Il s’agit d’assurer un équilibre de développement entre la nouvelle mise en valeur et l’oasis ancestrale, qui pourvoit jusqu’à ce jour, le marché local, de produits dattiers, rarement disponibles et par excellence, une expérience inédite, irréversible, irremplaçable et inamovible de nos

aïeux, construite sur la base d’un savoir faire local abondamment maitrisée.

(*) Direction des Services Agricole (DSA) d’ Ouargla

Ph LMD

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DESTINATION DESTINATION

Des palmiers à la légendaire villa Cessole

Les excellentes dattes noires de Nice !

Il y a, à Laghouat , en Algérie, où la neige est parfois très abondante en hiver, une race de dattiers à fruits noirs. Un palmier dans la villa de Cessole à Mantéga à Nice produisait, tous les ans, d’excellentes dattes d’un brun noirâtre.

Par Farah Malak

A Nice, il existait un célèbre dattier à fruits noirs dans la villa de Cessolle , exemple

unique d’une variété qui fournissant, chaque année, d’excellentes dattes sous le climat de la côté d’Azur où aucun dattier ne donne jamais de fruits mangeables. La provenance en est ignorée et l’arbre n’a été signalé que lorsqu’il ne donnait plus de djebars (il ne s’en produit que sur les arbres jeunes).Une exception remarquable est un palmier dans la propriété de Cessole à Mantéga (Nice) : il produisait tous les ans de nombreux fruits excellents d’un brun noirâtre, ce qui lui a valu le nom de Phoenix melanocarpa (Sauvaigo), et des graines souvent fertiles. On ne sait pas s’il s’agit d’une variété insuffisamment connue ou plutôt d’un hybride.Le Phoenix melanocarpa ou plutôt devrait-on écrire le Phoenix dactylifera melanocarpa, fut rapporté de Bordighera en 1882 et planté à Nice dans la villa de Cessoles. La dernière photo connue de ce palmier date de 1947, elle fut prise par L. Henry et publiée dans la revue «Oléagineux».Le mystère de l’origine des palmiers

Mais d’où vient ce dattier à fruits noires ? Il y a, à Laghouat , en Algérie, localité relativement froide et où la neige est parfois très abondante en hiver, une race de dattiers à fruits noirs et qu’on ne trouve que là. Celui de Nice en serait-il venu ? C’est rigoureusement possible, quoique peu probable. A en juger par son aspect, on pourrait le supposer hybride du dattier commun et du palmier canariote, à moins qu’on ne préfère le rattacher au Phoenix senegalensis qui porte de petites dattes noires. Par la glaucescence de ses palmes, la configuration de ses régimes et par la grosseur et la forme de ses fruits, il rappelle tout à fait le dattier proprement dit, mais par le notable élargissement de la base de ses palmes à leur insertion sur le tronc, il semble revendiquer un certain degré de parenté avec le palmier des Canaries. A ce compte, il serait hybride, mais pour en trouver l’origine, il faudrait remonter à quinze ou vingt ans. Or il ne parait pas qu’à cette époque, il y eût des palmiers des Canaries en état de fleurir dans les jardins de la Provence. Tout cela est fort obscur. Une autre hypothèse, tout aussi fondée, consisterait à voir dans notre Phoenix melanocarpa une

simple variation de l’espèce classique du dattier, chez lequel, en effet, les variétés se comptent par centaines. Savions-nous d’ailleurs où est la limite de la variabilité des espèces ?C’est par le secours du pollen du palmier des Canaries qu’un grand nombre d’hybrides fertiles du dattier du Sahara ont pris naissance et produisent dans quelques jardins d’Hyères, du golfe Juan, d’Antibes, des dattes mûres et mangeables. Cependant, ces dattes laissent toujours dans la bouche une saveur d’âpreté ; leur pulpe a le défaut d’être trop mince. Il est vraisemblable que les régimes du

Phoenix melanocarpa ont été fécondés par le pollen du Phoenix canariensis qui se trouve dans le voisinage de ce palmier. C’est à l’intervention des abeilles que ce palmier femelle doit d’avoir été fécondé. On sait que les mâles du palmier du Sahara sont assez rares et ne se rencontrent qu’à l’état d’isolement dans les jardins du littoral. Il en est de même pour le Phoenix senegalensis, cultivé sur la côte niçoise dont les fruits sont comestibles à condition que les fleurs reçoivent la poussière fécondante d’un mâle de son espèce ou d’un Phoenix canariensis.On trouve en Algérie des variétés de

dattiers très précoces connues sous le nom arabe d’Es-Sifia (dattes d’été). (Extrait du «Phoenix cultivés dans les jardins de Nice»)Dans le texte qui accompagne les photos ici présentes, il est écrit que Victor de Cessole fécondait lui-même ses melanocarpa et qu’il obtenait les seules dattes de Nice.

F.M.

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, des amateurs éclairés font venir des plantes du monde entier afin de les acclimater, chose rendue possible grâce aux conquêtes coloniales et aux expéditions scientifiques.Très vite, le mouvement s’étend aux autres jardins, ceux des villas, des hôtels et des parcs publics. Les jardins traditionnels, aux plans réguliers, sont abandonnés. On détruit les terrasses pour retrouver les pentes et on crée des tableaux à l’aide de végétaux parmi lesquels les palmiers sont majoritaires. Après la première guerre mondiale, un mouvement de réaction à l’exotisme est observé, sous l’influence notamment de Ferdinand Bac. On réimplante alors une végétation méridionale, en accord avec les paysages des Alpes-Maritimes.Ce qui frappe le plus les voyageurs venant du Nord, ce sont les palmiers et les plantes arborescentes d’un type analogue. Le Docteur Roberston-Proschowsky, qui possède dans son jardin la collection la plus riche du littoral, a écrit

une remarquable étude intitulée «Les Palmiers sur la Côte d’Azur» (Paris, 1907). Le nombre d’espèces cultivées aujourd’hui à l’air libre s’élève à une centaine et pourrait aisément être doublé. La plus anciennement introduite et la plus répandue est le dattier Phœnix dactylifera, dont on peut voir de beaux sujets, atteignant de 10 à 20 mètres de haut, à Cannes, Nice (Carabacel), etc., mais non pas sur les promenades du bord de la mer, où on s’obstine à vouloir les exposer aux vents marins qu’ils craignent. Sur le sol sablonneux de Bordighera, à l’est de Vintimille, le dattier est cultivé en grand, pour ses jeunes feuilles appréciées dans certaines cérémonies du culte catholique et israélite; on sait par contre que les dattes, quoiqu’elles produisent généralement des graines fertiles, ne parviennent pas ici à la maturité parfaite, pas plus d’ailleurs qu’à Alger. Cela non pas à cause du froid, mais parce

qu’il leur faut les journées invariablement ensoleillées des oasis désertiques. Il faut surtout citer le palmier des îles Canaries (Ph. JubæChrist), dont les jeunes sujets sont répandus sous le nom de Phœnix tenuis. Cet arbre, introduit par le vicomte de Vigier, est remarquable par son tronc très robuste, supportant une magnifique couronne de feuilles dont on peut compter une centaine sur un même pied, élégamment atténuées et d’un beau vert dans la var. Vigieri, obtuses et grisâtres dans la var. Glauca Hort. Plus rustique que le dattier, cette espèce mûrit parfaitement ses fruits, qui se sèment même spontanément, mais ne sont guère mangeables même dans leur patrie. Certains pieds (Ph. Mariposæ Sauvaigo) produisent cependant des fruits bien plus gros, comestibles sans valoir les dattes : là encore il pourrait s’agir d’hybrides.

Conquêtes coloniales et aux expéditions scientifiques

Ph DR

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MALADIES DES PALMIERS

L’acarien du palmier dattier (Oligonychus afrasiaticus Mc Gr.), communément appelé

Boufaroua est l’un des principaux ravageurs du palmier dattier qui peut causer des dégâts considérables allant jusqu’à l’anéantissement total de la récolte. L’adulte présente un corps presque glabre, de forme ovale légèrement aplatie sur la face dorsale possédant 04 paires de pattes. Sa couleur varie du jaune verdâtre au rose. Cet acarien pratiquement invisible à l’œil nu, a

une dimension de l’ordre de 0.22 -0.44 mm de long et 0.17-0.20 mm de large. L’œuf est de forme sphérique mesurant 0,1 mm de diamètre, de couleur rose, rouge ou jaune. La femelle peut pondre de 50 à 100 œufs. La larve possède 03 paires de pattes ; elle est de couleur blanc- jaunâtre, jaune, vert clair ou orange, sa taille est de l’ordre de 0.15 mm. La nymphe est de couleur jaune clair, blanc jaunâtre où orange clair, possédant 04 paires de pattes. Le Boufaoua hiverne à différents stades sur le palmier dattier lui-même ou sur

certaines plantes hôtes notamment les mauvaises herbes et les cultures cucurbitacées et solanacées. Au printemps son activité augmente rapidement et à partir du mois de mai, elle devient très importante coïncidant avec les régimes qui portent des dattes en formation. En Algérie, les plus fortes pullulations sont observées entre le mois de mai et juillet, en relation avec les conditions climatiques particulièrement élevées qui favorisent le développement et la multiplication des acariens dans les dattes.

Pouvant anéantir la récolte

Boufaroua et ses dégâts dévastateursAu printemps son activité augmente rapidement et à partir du mois de mai, elle devient très importante coïncidant avec les régimes qui portent des dattes en formation. Il s’agit l’acarien du palmier dattier, appelé Boufaroua.

Opération de traitement des palmeraies avec les moyens déployés par l’INPV

Les attaques peuvent se produire dès le stade nouaison et se poursuivent tout au long du stade grossissement des fruits. Les acariens s’alimentent par succion de la sève à partir du tissu végétal des dattes. Les attaques commencent par le pédoncule, puis gagnent tout le fruit. Suite aux nombreuses piqûres, l’épiderme des fruits verts est rapidement détruit et les fruits deviennent rugueux puis prennent une teinte pigmentée rougeâtre. Les fruits fortement attaqués seront impropres à la consommation. La présence des acariens sur les dattes est révélée par l’existence de toiles soyeuses blanches ou grisâtres.Pour la stratégie de lutte contre la maladie, l’Institut national de protection des végétaux (INPV) préconise plusieurs actions.

1- Mesures prophylactiquesElles sont d’extrême importance ; un très bon entretien de la palmeraie, une irrigation et une nutrition équilibrée avec un nettoyage méticuleux de l’arbre et de son environnement (destruction des débris végétaux, des palmes sèches et des adventices) est le premier rempart contre la pullulation de ce ravageur. 2- Lutte chimiqueL’utilisation de moyens chimiques est préconisée par des produits acaricides spécifiques.Deux à trois traitements sont parfois nécessaires pour contrôler la propagation de cet acarien ; le premier traitement est pratiqué dès les premières signalisations.

INFOS PLUS

Risques de destruction totale

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SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT

Si un agriculteur a fait un important investissement en installant un réseau d’irrigation

(goutte à goutte- aspersion-pivot…), alors il faut le protégez, en souscrivant une assurance «Réseau d’ Irrigation en Exploitation» auprès de la CNMA. Ce contrat couvre contre les risques suivants : incendie. Explosion, chute de la foudre, tempête, inondation, dommages d’ordre électrique, recours des voisins et des tiers.Il faut souscrire cette police d’assurance à partir du 1er mars et avant la date limite de souscription du 30 avril. La garantie de l’assureur cesse chaque année, même la première, et quelle que soit l’époque à laquelle la police a pris effet, dès que les récoltes ont été coupées ou cueillies, et au plus tard : dès qu’il a eu connaissance du sinistre, l’assuré doit aviser l’assureur, sauf cas fortuit ou de force majeure, par écrit et au plus tard dans un délai de sept 7 jours ouvrables. Après réception de la déclaration de sinistre, l’assureur désigne un expert immédiatement et au plus dans un délai maximum de 7 jours. En cas de contestation des résultats de la première l’expertise

par l’assuré, ce dernier peut faire recours à une expertise contradictoire. Le paiement des indemnités aura lieu, pour les assurés qui auront payé comptant leur cotisation, un mois après la clôture du procès-verbal d’expertise définitive et pour les autres un mois après l’échéance de la cotisationAvantages d’être sociétaire Etre sociétaire donne accès à une information privilégiée sur la gestion de la Caisse régionale mutualité agricole (CRMA), des avantages sur les produits d’assurance lui sont réservés, il bénéficie d’une carte de sociétaire qui lui permet d’avoir des réductions selon le nombre de parts sociales.Grace à la carte de sociétariat de la CNMA, le sociétaire bénéficie de prestations privilégiées et des services d’assurances et d’assistance.Les avantages de la carte de sociétaire de la mutualité agricole sont, avant tout, un avantage personnel puisque la CNMA réserve des avantages tarifaires. Puis, un avantage solidaire le moment où le sociétaire se sent concerné par le développement de la région.La CNMA offre une réduction de 50%

pour tous les sociétaires qui assurent à la fois leur élevage, la production végétale, les biens et matériels agricoles, aussi des avantages sont octroyés aux sociétaires adhérents par rapport aux nombres de parts sociales acquises reparties. Les sociétaires qui ont moins de 05 parts bénéficient des réductions sur leurs assurances.Les sociétaires qui ont entre 05 et 10 parts bénéficient d’une réduction supplémentaire pour l’assurance animale et végétale en plus des réductions déjà citées.Les sociétaires qui ont plus de 10 parts bénéficient d’une réduction supplémentaire pour l’assurance animale et végétale en plus des réductions déjà citées ainsi que d’une assurance d’un matériel roulant (de leur choix) de 70% de réduction. Les sociétaires dépassant les 20 parts sociales bénéficient, eux, d’une réduction supplémentaire pour l’assurance animale et végétale en plus des réductions déjà citées et d’une réduction sur un matériel roulant (de leur choix) de 90%, ainsi que d’une publicité gratuite dans la revue et le site internet de la CNMA.

Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA)

Des réductions de 40%sur les contrats d’assurance

La Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) accorde des bonifications sur les primes d’assurances au profit de ses clients. En devenant sociétaire dans les caisses régionales de mutualité agricole

au niveau des wilayas du pays, les assurés peuvent bénéficier des réductions sur les contrats d’assurance jusqu’à 40%.

Contre le gel : le respect des dates de plantation (selon les régions), le respect de travaux culturaux (désherbage manuel continu, traitements phytosanitaires…), la constitution des buttes hautes (30cm) pour la culture de pomme de terre, le maintien d’une bonne humidité de la culture par des irrigations constantes, pas de travail du sol en période gélive.Contre les inondations : Eviter les plantations aux abords des Oueds, des cours d’eau naturels ou artificiels, des sources, des étangs, des lacs et à proximité de la mer (risques de crues, de débordements ou de refoulement d’eau). S’assurer de l’absence des fuites de canalisations souterraines et des refoulements par les égouts. Contre la tempête : Choix de la parcelle (éviter le couloir des vents dominants) et installation des brise-vent.Contre le Sirocco : Maintien d’une humidité constante par des irrigations fréquentes et répétées durant la période des grandes chaleurs, désherbage continu pour éviter la prolifération de mauvaises herbes. Faire des tailles de formation et d’entretien en périodes recommandées. Contre l’isolement : arrosage des plants mis en jauge pour éviter le dessèchement et maintien d’une humidité constante par des irrigations fréquentes et répétées durant la période des grandes chaleurs. Désherbage continu pour éviter la prolifération des mauvaises herbes. Contre les incendies des récoltes : Tout au long des parcelles situées en bordure des routes et voies ferrées, un désherbage complet doit être pratiqué avant la maturité des céréales constituant une barrière de protection propre et assez large pouvant empêcher la communication de feu ou d’incendie. Des tournières en bandes de 2 à 4 mètres de largeur aux abords de routes seront confectionnées, soit en début de campagne, en laissant la bande labourée et inculte (tranche de para-feu), soit en période de végétation (printemps) par fauchage en vert des récoltes lesquelles seront utilisées comme source fourragère.

Précautions durant lé période moisson-battage L’assuré auprès de la CNMA s’engage à interdire formellement de fumer, d’allumer ou d’utiliser tout feu à foyer nu (genre brasero) sur l’aire de battage et dans un rayon d’au moins 30 mètres des récoltes à battre ou battues et ce, aussi bien avant le travail que pendant le travail ou les interruptions de travail et jusqu’au départ du personnel. Un ouvrier spécialisé sera chargé de la surveillance du matériel et de la protection contre l’incendie. En particulier, il sera au courant du fonctionnement et de l’utilisation des extincteurs.•Les tuyaux d’échappement des moteurs à carburants liquides seront verticaux d’une hauteur de 2,50 mètres au minimum au-dessus du sol et munis d’un chapeau en double

toile métallique à mailles serrées et en bon état.•Le remplissage des réservoirs des machines ne sera opéré qu’après arrêt complet et entier refroidissement des organes du moteur.•Les bidons renfermant le liquide inflammable seront placés à une distance d’au moins 30 mètres des machines, des récoltes et des pailles. Chacune des machines sera munie d’extincteurs portatifs d’incendie d’un type agrée, maintenus constamment en parfait état d’entretien et de fonctionnement.•Les batteuses seront munies d’un appareil extincteur d’une contenance minimum de 9 litres placés à un endroit accessible.

Productions végétales

Moyens de lutte contre les aléas climatiquesLa Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) préconise des moyens de lutte préventive contre les aléas climatiques sur productions végétales.

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EQUIPEMENTS AGRICOLES INFOS PLUS

Masson et fils a pu, avec ses partenaires locaux, équiper entre autres, 91 centres de formation en matériel apicole en Afrique du Nord. En 2005, la société a créé un bureau de liaison à Alger, qui lui a permis de se développer sur toute l’Afrique.

Entreprise Masson et fils

Un bureau de liaison à Alger depuis 2005

Depuis plus de 30 ans, Masson et fils fait dans le commerce du matériel et fournitures pour

le secteur de l’agriculture. Forte de sa longue expérience dans ce domaine, cette entreprise française a pu, avec ses partenaires locaux, équiper entre autres, 91 centres de formation en matériel apicole en Afrique du Nord. En 2005, la société a créé un bureau de liaison à Alger, qui lui a permis de se développer sur toute l’Afrique.L’entreprise Masson et fils participe

aux foires et salons comme le Salon international de l’élevage, des technologies végétales, du machinisme et de l’agroalimentaire (Sipsa) et Agrofood qui se tient à Alger.Cette société à responsabilité limitée est spécialisée notamment dans les activités suivantes :

••pour l’aviculture : batteries pour poulettes et pondeuses, alimentation automatique, abattoir volailles, ventilation et humidification, fabrique d’aliments, groupes électrogènes

••pour les projets d’élevage cunicole : cages mères, cages engraissement, alimentation automatique••pour l’apiculture : extracteurs, maturateurs, chaudières à cire, petit matériel.

La devise de Masson et fils est résumée par le père fondateur : «Nous nous félicitons de la croissance permanente de notre société qui est due essentiellement à notre engagement auprès de nos clients : les satisfaire au mieux».

L’Eurl Mixtrade est une entreprise d’importation et de distribution de matériels agricoles ainsi que

de machines pour travaux publics et construction ayant l’exclusivité de la

marque Claas en Algérie.La société Mixtrade qui fut créée en 2010 sous l’impulsion de Fayçal Rabai, n’a cessé de s’implanter comme un partenaire incontournable de la scène

agricole tout au long de ces années et compte l’accentuer pour celles à venir. Pour cela, elle déploie tous les moyens nécessaires afin d’y arriver.Depuis de nombreuses années, Claas propose non seulement la technique mais, avec «Claas financial services», des concepts de financement et des programmes de location sur mesure. Ceux-ci offrent au client la sécurité et des coûts calculables. Un bon service c’est avant tout : la proximité. Le savoir, l’expérience et l’engagement des partenaires de Claas sont disponibles en permanence pour les clients et leur machine sous forme d’offres «service» sur mesure.Mixtrade propose, à titre d’exemple, des tracteurs de type Arion 600C et Talos 200, mais surtout le pur et dur des tracteurs Claas, le Celtis Farming.

Représentant exclusif de la marque CLAAS en Algérie

Mixtrade, des offres sur mesurePourriture des inflorescences du palmier dattier

03/04/2014

Cette maladie fongique appelée communément « période de début d’émergence et d’ouverture des spathes du palmier dattier en raison des dégâts importants qu’elle peut entrainer sur la production.

Elle se manifeste en temps humide par l’apparition de tâches brunes ou rouillée l’enveloppe des spathes et se propage lentement pour gagner les inflorescences qui finissent par se dessécher.

Afin d’éviter l’installation de cette maladie sur les palmiers, les phoeniciculteurs sont appelés à rester vigilants et à prendre les précautions suivantes:-Suppression et incinération des spathes et des inflorescences atteintes.-Utilisation des spathes de pollen mâles sains.-Application d’un fongicide préventif approprié.

Pour plus d’informations, veuillez-vous rapprocher des services phytosanitaires les plus proches.

ھذا املرض الفطري املعروف محليا مبرض الخمج هو من بني أخطر

الألمراض الفطرية التس قد تصيب النخيل يف هذه مرحلة ظهور و تفتح

األزهار الطلع و إحداث خسائر هامةيف اإلنتاج.

تظهر أعراض هذا املرض عند توفر الرطوبة عىل شكل بقع بنية أو صدأة

عىل غالف الطلعة و ينشري ببطء حتى يصيب األزهار التي رسعان ما فتصبح

سمراء و تجف.

لتفادي ظهور هذا املرض عىل النخيل، ندعوا الفالحني إىل أخذ الحيطة و

إتخاذ التدابري التالية :

- إتالف و حرق الشامرريخ و الطلع املصابة.

- استعامل حبوب الطلع الذكرية السليمة.

- استعامل مبيد فطري وقايئ مناسب.

للمزيد من املعلومات، يرجى التقرب من مصالح حامية النباتاتالقريبة

منكم.

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LOIS ET PROCEDURESLOIS ET PROCEDURES

Création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage

La création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage et l’élargissement de la base productive agricole à chaque

fois que les conditions sont réunies, constituent l’un des objectifs fondamentaux de la politique de renouveau agricole et rural, Dans cette perspective, la création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage sur les terres non exploitées, relevant tant de la propriété privée que du domaine privé de l’Etat, est une importante opération à enclencher dans les meilleurs délais.

I. CONCERNANT LES TERRES DE PROPRIETE PRIVEE NON EXPLOITEES

Les propriétaires de terres privées non exploitées sont encouragés et accompagnés pour la valorisation de leur patrimoine en vue de la création d’exploitations agricoles et d’élevage.Pour ce faire, tout propriétaire de terre agricole attestant de sa propriété et disposant d’un projet de développement et de valorisation de son patrimoine, est appelé à se faire connaitre pour la validation de son projet et l’inscription de son exploitation auprès des services de l’ONTA de la wilaya. Muni de l’attestation de validation du projet et confirmé dans un cahier des charges cosigné par lui-même et le directeur de wilaya de I’ONTA et de son titre de propriété, le propriétaire concerné peut s’adresser à la BADR pour bénéficier d’un crédit bonifié à concurrence de 1million de dinars par hectare ; le titre de propriété servant d’hypothèque.Il peut également, dans le cas où son exploitation ne dépasse pas 10 hectares, bénéficier d’études approfondies à titre gratuit, élaborées par le BNEDER et peut solliciter si nécessaire, un accompagnement personnalisé assurée par les cadres de l’EAGR, pendant la phase de valorisation des terres.

II. CONCERNANT LES NOUVELLES EXPLOITATIONS AGRICOLES ET D’ELEVAGE A CREERSUR LES TERRES DU DOMAINE PRIVE DE L’ETAT

1. Les wilayas procéderont d’abord à l’identification des périmètres susceptibles d’accueillir des exploitations agricoles ; ils lanceront ensuite à travers les communes des appels à manifestations d’intérêts pour des candidats potentiels. Les avis d’appels à manifestations d’intérêts sont soumis par tous les moyens à une large diffusion y compris sur le site web du ministère de l’agriculture et du développement rural.2. Les candidats intéressés doivent disposer d’un projet de développement et de valorisation des terres qui leur seront concédées ;3. Les wilayas organiseront l’évaluation des réponses à manifestations d’intérêts et les classeront dans les conditions citées ci dessous.

En fonction de la nature des terres et leurs potentialités d’une part, et des capacités techniques et financières des candidats d’autre part, 3 situations sont envisageables :La 1ère concerne la parcellisation des périmètres identifiés en des lots ne dépassant pas10 hectares, modulés en fonction des zones et des potentialités des périmètres, l’objectif étant de réunir les conditions pour la mise en place d’exploitations agricoles économiquement viables.Dans ce cas, l’évaluation de l’appel à manifestation d’intérêt est opérée par une commission présidée par le chef de Daïra et regroupant outre des représentants des communes concernées, les responsables de l’agriculture, de la conservation des forêts, de l’environnement, des ressources en eau et des domaines.Le classement des postulants se fera en tenant compte d’abord de la nature du projet présenté et de sa viabilité et ensuite de la priorité accordée aux titulaires de diplômes et ou justifiant d’une formation en relation avec l’agriculture, l’élevage et le développement rural ainsi qu’aux enfants d’agriculteurs et d’éleveurs ayant exercés dans le domaine et issus de la localité de situation du périmètre.La 2eme concerne les périmètres dont la superficie dépasse 10 ha et inferieur à la superficie maximale telle que fixée en application de l’article 23 du décret exécutif n°10-326 du 23 décembre 2010 et présentée en annexe de la présente circulaire: la même démarche citée ci-dessus est suivie sinon que la commission chargée de la sélection des candidats, est dans ce cas, présidée par le wali. La présentation du projet de développement par le postulant devra être accompagnée d’une étude et d’un plan d’investissement.

La 3eme les périmètres dont la superficie les seuils fixés au point 2, ci-dessus: outre leur classement après examen par la commission présidée par la wali, les dossiers en question sont soumis à l’appréciation du ministre de l’agriculture et du développement rural. Les parcelles ainsi identifiées donneront lieu à un droit de concession conformément à la législation en vigueur et aux procédures définies dans la présente circulaire.

III. MODALITES D’ATTRIBUTION DE LA CONCESSION DES TERRES EN VUE DE LA CREATION D’EXPLOITATIONS AGRIGOLES

1. Après examen des candidatures et le cas échéant, après validation de la liste des bénéficiaires par le ministre de l’agriculture et du développement rural, la commission de sélection des candidatures délivre au candidat retenu, une attestation de présélection lui conférant le droit d’engager les procédures d’octroi de la concession des terres destinées à la création d’exploitations agricoles; l’attestation de présélection mentionne :- les nom et prénom du bénéficiaire ainsi que sa filiation - ses qualifications ;- son numéro de classement ; - la superficie concernée et le lieu de situation ; - la délimitation de la parcelle. 2. En vue d’obtenir le droit de concession sur les terres, le candidat retenu, muni de l’attestation de présélection de la commission, introduit la demande de concession auprès de l’office national des terres agricoles de wilaya (ONTA) qui procède aux formalités de signature du cahier des charges avec l’intéressé et après les vérifications d’usage, adresse le dossier à l’administration des domaines pour l’établissement de l’acte de concession ; l’acte de concession est publié à la conservation foncière à la diligence de la direction des domaines.Le contenu du cahier des charges est celui annexé au décret exécutif n’’10-326 du 23 décembre 201 0. La concession est octroyée pour une durée de 40 ans renouvelable à la demande du concessionnaire. 3. Sous peine de nullité, le concessionnaire est tenu d’engager les travaux contenu dans le programme dans les six mois qui suivent l’obtention de l’acte de concession. Toutefois, la concession sera résiliée, par l’administration des domaines, à la demande de l’office national des terres agricoles, si le concessionnaire ne réalise pas dans les délais fixés dans le cahier des

charges, le programme de mise en valeur.Préalablement à la mise en œuvre de la résiliation, l’office national des terres agricoles sur la base d’un procès verbal de constat de l’état d’avancement des travaux, adressera au concessionnaire une mise en demeure par voie d’huissier de justice.

IV. LES AVANTAGES LIES A LA CREATION DE NOUVELLES EXPLOITATIONS DANS LE CADREDE LA CONCESSION

1.Le concessionnaire bénéficiaire d’une parcelle de superficie inferieure à 10 hectares peut solliciter, auprès de la BADR, un crédit bonifié ne dépassant pas un million de dinars par hectare, destiné aux actions d’investissement liées à la valorisation ainsi qu’à l’exploitation, L’acte de concession constitue auprès de la BADR une hypothèque en tant que garantie du crédit octroyé.2.Le concessionnaire peut bénéficier de tout autre avantage institué à travers les dispositifs initiés parle ministère de l’agriculture et du développement rural dans le cadre de la politique de renouveau agricole et rural y compris, si la nécessité est prouvée, pour la réalisation d’études de confortement des opérations de valorisation élaborées par le BNEDER à titre gratuit.3.Le concessionnaire peut bénéficier également d’un accompagnement personnalisé des services de l’Entreprise algérienne de génie rural(EAGR).4.Les concessionnaires bénéficiaires de parcelles de superficie supérieure à 10 hectares, sont libres de négocier les crédits auprès de la BADR dans le cadre de la législation en vigueur.5. Le concessionnaire quelque soit la superficie concédée bénéficie de l’exonération du payement de la redevance durant une période de 10 années.Nous attachons une importance particulière à la mise en œuvre rapide et stricte des dispositions de la présente circulaire.

Alger, 23 février 2011

Circulaire ministérielle

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LE PALMIER

Le stipe Stipe élancé de forme cylindrique, parfois vigoureux, donnant au palmier une certaine élégance. Très garni en lif.

Les palmes Elles sont peu nombreuses sur ce cultivar, 70 palmes seulement d’une longueur moyenne de 350 cm, garnies de 173 folioles dont les dimensions de la base, au milieu et à l’extrémité sont respectivement de l’ordre de 51/0,45 cm, 58/0,45 et 35/1cm. Elles sont disposées par deux.Les épines, réparties sur une longueur moyenne de 100 cm, sont au nombre de 38 et ont les dimensions suivantes à la base, au milieu et à l’extrémité de la partie épineuses :1/0,15cm, 11/0,3 cm et 27/0,4 cm.Ces épines sont disposées deux par deux ou bien trois par trois et parfois une à une.

(*) Document 3D, ISBN n° ISSN 112 - 3478.

Fiche de caractérisation des variétés Partenariat Algérie Télécom et Nokia

La datte Deglet NourLe 1er réseau commercial LTE d’Afrique du Nord

Par M. Belguedj (*)

Caractéristiques du cultivar-Nom vernavulaire : Deglet Nour.-Sens du nom ; Doigts de lumière.-Importance et répartition : Cultivar le plus répandu dans toutes les palmeraies du Sud-Est algérien.-Date de maturité : Octobre-Novembre.-Date de récolte : Novembre-Décembre.-Utilisation de la datte : fraîche et conservée.-Mode de conservation : pilée.-Appréciation : Datte excellente au goût exquis.-Commercialisation : très importante.

Caractéristiques morphologiquesdes organes végétatifs

INFOS PLUS

Le s abonnés algériens

p e u v e n t d é s o r m a i s profiter de l ’ e x p é r i e n c e d ’ e n v e r g u r e mondiale des services LTE à large bande et une couverture améliorée et cela grâce aux solutions LTE de Nokia, y compris les services avancés et complets de son Single RAN (réseau d’accès radio). Le spécialiste mondial du haut débit mobile, Nokia, a déployé le premier réseau LTE commercial d’Afrique du Nord en Algérie au profit de l’opérateur public, Algérie Télécom (AT).«Nous avons eu une forte demande pour le réseau à large bande ultra-rapide et une plus grande couverture d’autant plus que le nombre d’abonnés à la large bande a accru de façon rapide à travers le territoire algérien», a déclaré Azouaou Mehmel, PDG du groupe Algérie Télécom. «Nous étions déterminés à satisfaire ces demandes par la mise en place d’un réseau LTE ayant les dernières technologies disponibles sur le marché. Avec notre partenaire de longue date, Nokia, nous

avons réalisé notre premier essai LTE réussi et la compagnie s’est placée au premier rang pour la construction d’un réseau LTE supérieur. Nous sommes satisfaits de la qualité et de la rapidité du déploiement et sommes impress ionnés par l’expertise de Nokia». «Nous savons q u ’ A l g é r i e Télécom veut

fournir à ses clients des services au même titre que ceux fournis par les principaux opérateurs LTE dans le monde et est convaincue que notre infrastructure d’accès radio de pointe a été conçue précisément à cette fin» a déclaré Igor Leprince, Président Afrique et Moyen Orient chez Nokia. En vertu du contrat, Nokia a présenté sa solution avancée Single RAN grâce à sa capacité élevée, sa station de base évolutive Flexi Multiradio 10 pour la plus grande partie du réseau LTE. En outre, Nokia a fourni une solution de sécurité, qui comprenait une solution Juniper Networks, afin de protéger les actifs du réseau de l’opérateur et assurer le respect de la vie privée des utilisateurs finaux.

Igor Leprince, Président Afrique et Moyen Orient Nokia

Azouaou Mehmel, PDG de Algérie Télécom.

Algérie Télécom est leader sur le marché algérien des télécommunications. Entrée officiellement en activité à partir du 1er janvier 2003, sous le statut d’une entreprise publique économique sous la forme juridique d’une société par actions Spa à capitaux publics, elle est régie par la loi 2000/03 du 5 août 2000 portant réforme et restructuration du secteur des Postes et Télécommunications. Son ambition est de devenir le meilleur opérateur en Algérie fournissant des services de téléphonie fixe et Internet de qualité. Cette ambition repose sur l’infrastructure existante, son immense réseau et les

performances techniques dont elle dispose. , son souci consiste, aussi, à préserver et développer sa dimension internationale et participer à la promotion de la société de l’information en Algérie. Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, Algérie Télécom œuvre non seulement pour atteindre des objectifs de croissance durable, mais s’engage également à participer activement dans la promotion de la société de l’information en Algérie. Algérie Télécom est aujourd’hui le premier opérateur 4G LTE en Afrique du Nord.

Un mot sur Algérie Télécom

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PUBLICATIONS HIER ET AUJOURD’HUI

Très présent dans les anciennes civilisations

Le palmier dattier sacralisé chez les peuples

Non loin des rochers de l›Atlas, Au milieu des déserts où cent tribus errantes

Promènent au hasard leurs chameaux et leurs tentes, Un jour, certain enfant précipitait ses pas. C›était le jeune fils de quelque musulmane

Qui s›en allait en caravane. Quand sa mère dormait, il courait le pays.

Dans un ravin profond, loin de l›aride plaine, Notre enfant trouve une fontaine,

Auprès, un beau dattier tout couvert de ses fruits. Oh ! quel bonheur ! dit-il, ces dattes, cette eau claire,

M›appartiennent ; sans moi, dans ce lieu solitaire, Ces trésors cachés, inconnus, Demeuraient à jamais perdus.

Je les ai découverts, ils sont ma récompense. Parlant ainsi, l›enfant vers le dattier s›élance,

Et jusqu›à son sommet tâche de se hisser. L›entreprise était périlleuse :

L›écorce, tantôt lisse et tantôt raboteuse, Lui déchirait les mains, ou les faisait glisser :

Deux fois il retomba : mais d›une ardeur nouvelle Il recommence de plus belle, Et parvient enfin, haletant,

A ces fruits qu›il désirait tant. Il se jette alors sur les dattes.

Se tenant d›une main, de l›autre fourrageant. Et mangeant,

Sans choisir les plus délicates. Tout à coup voilà notre enfant Qui réfléchit et qui descend.

Il court chercher sa bonne mère, Prend avec lui son jeune frère,

Les conduit au dattier. Le cadet incliné, S›appuyant au tronc qu›il embrasse,

Présente son dos à l›aîné ; L›autre y monte, et de cette place,

Libre de ses deux bras, sans efforts, sans danger, Cueille et jette les fruits ; la mère les ramasse,

Puis sur un linge blanc prend soin de les ranger : La récolte achevée, et la nappe étant mise,

Les deux frères tranquillement, Souriant à leur mère au milieu d›eux assise,

Viennent au bord de l›eau faire un repas charmant. De la société ceci nous peint l›image :

Je ne connais de biens que ceux que l›on partage. Coeurs dignes de sentir le prix de l›amitié,

Retenez cet ancien adage : Le tout ne vaut pas la moitié.

Mur de la sépulture de Pached (Egypte).

Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794)

L’enfant et le dattier

Sauvons l’agronomieAuteur : Daniel Nahon.

Edition Odile Jacob, 2012 - 272 pages

Pollinisation et production végétalesAuteurs : P. Pesson, Jean Louveaux

Editions Quae, 1984 - 663 pages

Agroéconomie des oasisAuteurs : Michel Ferry, Slimane Bedrani et D. Greiner

Edition : Quae. 1999

La productivité des terres stagne, les récoltes annuelles de blé et de maïs chutent. Alors que 20 % des terres arables sont irriguées, elles ne donnent qu’un tiers de la nourriture mondiale, bien loin des trois quarts prétendus. Quant au réchauffement climatique, il vient exacerber la pénurie annoncée d’eau douce, tandis que les biocarburants renforcent l’insécurité alimentaire. Déjà une personne sur sept est en souffrance de nourriture. Et si les malnutris d’aujourd’hui préfiguraient l’humanité de demain ?

Retraçant les grandes étapes de l’histoire agricole, dénonçant les choix qui ont été faits au XXe siècle – monocultures, productivisme, etc. – , Daniel Nahon défend une autre agriculture, à la fois plus scientifique et plus écologique, une agriculture respectueuse des sols arables, économe en eau, avare en pesticides. Car, si nous voulons que la planète puisse nourrir tous ses habitants en 2050 et au-delà, telle est la solution. Et il n’y en a pas d’autre.

Cet ouvrage du réseau Gridao regroupe des bilans de situation d’oasis, essentiellement en Afrique au nord et au sud du Sahara, mais aussi en Espagne et en Californie. Les études de cas présentées détaillent le contexte économique et social du fonctionnement des oasis et des systèmes de production analysés. Ce sont des expériences diversifiées de prise en compte du rôle de l’agriculteur d’oasis, de ses contraintes et de ses objectifs.

L’origine du palmier-dattier est floue et les plus anciennes traces de ce palmier montrent qu’il était cultivé (pas de palmiers-dattier sauvages).

Il se pourrait que le berceau du dattier soit le Golfe Persique, certains vont jusqu’à le situer en Inde.En Egypte antique, le dattier offrait un grand avantage pour les peuples. Il était utilisé dans sa totalité : les fruits pour l’alimentation, mais aussi le bois et les palmes pour diverses constructions et fabrications. C’est un arbre sacré, il est d’ailleurs représenté dans certaines sépultures comme celle de Pached. Le palmier-dattier a également profité aux civilisations mésopotamiennes.Durant l’époque médiévale arabe, le palmier dattier jouit également d’une excellente réputation. Il était consommé avant l’avènement de l’Islam en Arabie. Mais avec l’arrivée du Prophète, la datte sera sacralisée.En effet, le Coran énonce que le palmier-dattier est un des arbres du Paradis. Allah, lorsqu’Il narre l’histoire de Marie dans le Coran, prête à accoucher loin de son village, Lui conseille de se nourrir de dattes pour reprendre des forces.

La sexualité des plantes et la pollinisation: problèmes fondamentaux. Productions végétales liées à la pollinisation par le vent. Productions végétales liées à la pollinisation par les insectes. Connaissance et utilisation des insectes pollinisateurs.

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TOUT EN SANTE TOUT EN SANTE

En partenariat avec la Fondation Leo Messi

Ooredoo et le CRA lancent les cliniques médicales mobiles

Ooredoo Algérie et le Croissant Rouge Algérien (CRA)

lancent dans le cadre de leur partenariat stratégique le

projet de cliniques médicales mobiles en faveur des

populations vivant en zones rurales, avec le soutien

du Groupe Ooredoo et la Fondation Leo Messi. Cette

concernera, dans sa première phase, les régions du Sud de

l’Algérie avant d’être élargie à d’autres parties du territoire

national.

Le groupe Ooredoo et la Fondation Leo Messi annoncent une série

de nouvelles initiatives qui transformeront leur programme de cliniques médicales mobiles, en cours en Indonésie, en une force mondiale pour une meilleure santé dans les pays en voie de développement. L’annonce de ce projet a été faite, le 08 mai 2014 lors d’un évènement organisé à Barcelone (Espagne) en présence notamment de S.E. Sheikh Abdullah Bin Mohammed Bin Saud Al Thani, Président du Conseil d’Administration du Groupe Ooredoo, de M. Joseph Ged Directeur Général de Ooredoo Algérie, de la star mondiale du football et Ambassadeur de la marque Ooredoo Lionel Messi, Président de la Fondation Leo Messi et de Mme Saïda Benhabyles, Présidente du

Croissant rouge algérien (CRA). Lancé par le Groupe Ooredoo en partenariat avec la Fondation Leo Messi en 2013, le programme de cliniques médicales mobiles projette d’assurer une prise en charge médicale à deux millions d’enfants à l’horizon 2016, à travers son élargissement dans les marchés de Ooredoo au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, et en Asie du Sud-Est. En effet, Ooredoo et la Fondation Leo Messi travaillent conjointement pour s’assurer que les services fournis par la flotte de cliniques mobiles correspondent aux besoins de santé de chaque marché. Le soutien de Messi offre en outre, une visibilité nécessaire grâce au logo de la Fondation Leo Messi et l’image de Messi sur les véhicules et les kits médicaux des médecins.

Dans la perspective de l’élargissement de cette initiative à l’Algérie, Ooredoo Algérie et le Croissant Rouge Algérien lancent dans le cadre de leur partenariat stratégique le projet de cliniques médicales mobiles en faveur des populations vivant en zones rurales, avec le soutien du Groupe Ooredoo et la Fondation Leo Messi.

Engagement en AlgérieCette initiative concernera, dans sa première phase, les régions du Sud de l’Algérie avant d’être élargie à d’autres régions. Les cliniques médicales mobiles de Ooredoo assureront des services de soins dans les zones ne disposant pas d’un accès facile aux infrastructures médicales. A cette occasion, S.E. Sheikh Abdullah Bin Mohammed Bin Saud Al Thani, Président du Conseil d’Administration du groupe Ooredoo, a déclaré : « Au nom de Ooredoo, je tiens à remercier Leo Messi pour son implication personnelle dans notre initiative de cliniques mobiles de Ooredoo. Nous sommes également fiers de son engagement à visiter les pays et voir les cliniques mobiles en action. En tant qu’ambassadeur mondial de notre marque, il partage notre vision

pour enrichir la vie des populations et promouvoir le développement humain. Les cliniques ont eu un impact remarquable en Indonésie, et nous croyons qu’elles constituent une opportunité de promouvoir une meilleure santé pour les enfants au Myanmar, en Algérie et en Tunisie dans les mois et années à venir.»Pour sa part le Directeur Général de Ooredoo Algérie M. Joseph Ged a déclaré : «L’engagement citoyen de Ooredoo se renforce grâce à ce nouveau partenariat avec le Croissant Rouge Algérien et la Fondation Leo Messi. Cet ambitieux projet de cliniques mobiles contribuera sans doute à améliorer les conditions de prise en charge médicale des populations dans les zones isolées. Il appuiera ainsi la stratégie des pouvoirs publics de garantir un accès égal aux soins et à la santé pour tous les algériens où qu’ils se trouvent. Ooredoo demeure disponible pour apporter son aide et encourager les initiatives à caractère social

et humanitaire visant à rendre meilleur le quotidien des communautés.» La fierté de Lionel MessiDe son côté, la star mondiale du football, Lionel Messi a déclaré: «Je suis fier de faire partie de cette initiative. Les enfants du monde entier méritent d’avoir une chance de réaliser leurs rêves et leurs aspirations. Les aider à jouir d’une bonne santé est l’un des meilleurs moyens de s’assurer qu’ils aient un bon départ dans la vie. Ooredoo est un partenaire privilégié pour communiquer avec les enfants dans les communautés les plus défavorisées et leur donner de l’espoir et leur offrir une aide réelle».Pour rappel, Ooredoo et le CRA ont signé une convention-cadre portant sur la mise en place d’un programme d’actions communes dans le domaine humanitaire et social. A la faveur de ce partenariat stratégique, Ooredoo est devenu le partenaire officiel du CRA. Le CRA et Ooredoo se sont engagés à conjuguer leurs efforts pour la mise en œuvre et la réussite des actions et activités à caractère humanitaire qui seront lancées conjointement à l’avenir.

Ph DR

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A GOUTER TOUT EN SANTE

Une recette du terroir algérien

Ouridates b’thmar (Fleurs aux dattes)

Salade au fromage de chèvre et aux dattes

Ingrédients pour 6 personnes :-6 poignées de mesclun (mélange de jeunes pousses de salade), -12 petits fromages de chèvre frais, -1 oignon rouge coupé en fines rondelles, -3 cuillères à soupe de pignons torréfiés, -12 dattes sèches moelleuses, -4 cuillères à soupe d›huile d›olive, -2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique, sel, poivre.Pour le chutney :-200 g de dattes sèches dénoyautées, -1 oignon en rondelles, -1 citron confit coupé en petits dés, -1 cuillère à soupe de graines de coriandre, -1 cuillère à café de gingembre frais râpé, le jus de 2 oranges, huile d›olive, sel, poivre.

(*) Projet RAB 98/G31)

Ingrédients et proportions• 3 et 1/2 mesures de farine.• Une mesure de beurre.• Des dattes molles. • Miel.• Eau de fleur d’oranger. Préparation de la farce : Préparer la farce en mélangeant dattes molles, beurre et eau de fleur d’oranger

Préparation de la pâte : Amalgamer la farine, le beurre et arroser avec l’eau de rose pour obtenir une pâte souple • Etaler avec un rouleau pour obtenir des feuilles minces• A l’aide d’un verre, découper des cercles• Confectionner les « roses » selon photo• Faire cuire à 200°C pendant 50 à 55 minutes.• Retirer du four et laisser refroidir avant de servir les «roses» préalablement arrosées de miel.

Légère, riche et variée

Les pignons disponibles chez les vendeurs defruits secs

(Source : www.leparisien.fr)

Préparation :- Pour le chutney : faites fondre l’oignon dans un filet d›huile d›olive. Ajoutez les dattes tranchées, le citron, le gingembre, les graines de coriandre et le jus d›orange. Faites cuire 15 minutes à couvert et à feu doux.-Préparez la vinaigrette en émulsionnant l›huile et le vinaigre, salez et poivrez.-Dressez la salade dans chaque assiette, disposez les chèvres avec le chutney, parsemez les pignons, quelques rondelles d›oignon rouge, les dattes dénoyautées et tranchées, et versez la vinaigrette.

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Les bienfaits des dattes sont très nombreux. Tout d’abord d’un point de vue médical, les dattes

sont très intéressantes pour faciliter le transit intestinal, mais également pour calmer les irritations de la gorge en les confectionnant en sirop. Une portion de 70g de dattes permet d’atténuer les effets d’une intoxication en agissant comme détoxifiant.En médecine traditionnelle, les noyaux de dattes (incroyablement durs) étaient utilisés en fumigations (avec

des mots gravés dessus) contre les fièvres. D’autres usages médicinaux traditionnels indiquent la datte contre les problèmes de la vue, l’impuissance, .. etc. La datte contient également des antioxydants ainsi que des fibres.La datte, en plus d’être un aliment médicinal est aussi tout simplement un aliment incroyablement nutritionnel. En effet, elle contient un grand nombre d’oligo-éléments, tels que le calcium, le magnésium, le fer, le manganèse, le zinc. Mais aussi plusieurs vitamines

du groupe B (on peut citer B2, B3, B5, B6), et ce en quantités notoires.Toutes ces bonnes choses présentes dans la datte permettent de prévenir les carences et de maintenir un bon fonctionnement de l’organisme et du métabolisme lui-même.C’est un fruit très intéressant pour les sportifs qui souhaiteraient se recharger les batteries, compte tenue de la bonne portion de glucide qu’il contient (entre 64 et 69% de glucide par datte).

(Source : chezlapothicaire.com)

Le sirop de datte, également appelé miel de datte, est un sirop sucré foncé (mélasse de

fruit) obtenu à partir d›extrait de dattes et typique de la cuisine arabique. Le sirop de datte est appelé Rub Al-Tamr dans le monde arabe.Le sirop est préparé à base de dattes cuites dans de l’eau, puis filtrées pour enlever les noyaux et enfin pressées pour extraire un jus. Le jus extrait

est concentré par cuisson à feu doux jusqu›à l›obtention d’un liquide coloré et sirupeux (30 à 35°Bé), avec une concentration de solide total de 70 % en poids. Le sirop contient principalement des sucres dont le sucrose, le glucose et le fructose. Les dattes de par leur teneur importante en sucre sont utilisées pour la fabrication du sirop de datte. Les mélanoïdines et les complexes de fer-polyphénol sont responsables de la

couleur foncée du sirop.Le sirop de datte s’utilise de la même façon que le sirop d’érable, pour accompagner les crêpes, les gaufres, ou bien en pâte à tartiner. En cuisine, il est mélangé à du tahini ou avec d’autres pâtisseries comme édulcorant ou pour son odeur caractéristique. Il sert à l›élaboration de produits alimentaires industriels tels que crème glacée, boissons, alcool, vinaigre, etc.

Les dattes consommées naturellement

De très bonnes choses sont présentes dans la datte et qui permettent de prévenir les carences et de maintenir un bon fonctionnement de l’organisme.

Sirop de datteDes bienfaits et des usages méconnus

Apports très positifs pour les carences alimentaires

(Source : wikipedia)

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(*) M. Belguedj et M. Guerradi

Par M.Belguedj et M.Guerradi (*)

N°5 - Mai 2014N°5 - Mai 201442 43

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