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MINIST~RE DE l'~QUIPEMENT
LCPC LABORATOIRE CENTRAL OES PONTS ET CHAUSS~ES
SERVICE D'~TUOES TECHNIQUeS OES ROUTeS ET AUTOROUTES
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NOTE D'INFORMATION TECHNIQUE
OCTOBRE 1974
"
Engazonnement de l'emprise routière Règles d'emploi de la terre végétale
Formules d 'engazonnement
Détermination des périodes hivernales d'interdiction d'engazonnement
rédi gée par P. HÉNENSAL, Ingén ieur ag ronome INA au Département de Géotechnique du LCPC
avec fa collaboration de
A. SPAKE, Ingén ieur paysag iste à la Divi sion des routes et autoroutes de rase ca mpagne du SETRA
MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT
Service d'Études Techn iques des Routes et Autoroutes (SETRA)
Laboraitoire Centra l des Ponis et Chaussées (LCPC)
Octobre 1974
SOMMAIRE
Introduction .. .. ..
Utilisation de la terre végétale sur l'emprise routière
1. Objectifs
5
6
6
2. Règles pratiques concernant les qualités nécessaires du sol -support 6
3. Description rapide de la méthode d'engazonnement 7
Choix des espèces et formules d'engazonnement 8
1. Choix des espèces gazonnantes proprement dites 8
2. Choix d'espèces xérophylles non gazonnantes, mais à croissance basse 8
3. Choix des formules d'engazonnement. 9
Détermination des périodes hivernales d'interdiction d'engazonnement 10
1. Principe de la méthode .. 10
2. Découpage du territoire français en zones d'égale rigueur hivernale et corres-pondances hypsométriques de ces zones dans les 95 départements 10
3. Méthode de mesure des dates limites d'engazonnement 14
4, Dates limites d'engazonnement 15
MIN 1 S T ÈRE DEL' É QUI P E MEN T
Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes
(SETRA)
O BJET" Nole d'information techniqu e sur l'engazonnement de l'emprise routière.
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
(LCPC)
Pari s, le 30 juillet 1974
La réalisation des infrastructures routières el auloroutières, pal' suil e de l'amélioration conslante des norm es géométriqu es, entraÎne des lravaux de lerrassem ents de plus en plus importants.
Les lalus, acco lem enls el lerre-plein s doivenl êlre remis en végélalion pour de mulliples raisons: -- D'une pari pOlll' des raison s d'ordre lechnique, la végétation el les engazonnem enls en parliculier permell ent de comballre effi cacemenl el pour un caM réduil les risques d'érosion de surface laqu elle, lorsqu'elle se produit, peut se traduire pal' une instabililé des lalus el l'obturation des ouvrages d'assainissem enl. - D'aulre part pour des raisons de « niveau de service », l'usager se m onlranl de ptus en plus exigeanl vis-à-vis de l'aspecl général des ouvrages qui lui sonl destin és. - Enfin , pour des raisons gén érales de qualilé de l'environnem enl, la végélalion perm el/anl d e panser les plaies failes aux paysages.
Depuis une dizain e d'années, des progrès sensibles onl élé réalisés en matière de lechniques d'engazonnem ent, qu'il s'agisse de l'obl ention ou d e la sélee/ion par tes spécialisles de variélés mieux adaplées, de la mise au poinl d e produils amélioranl l'efficacilé des ensem en cem ents ou d e la conslruction d e machine (hydroseeders) perm el/anl de réaliser les semis à la cadence autoroutière.
Toul efois, les ingénieurs chargés des travaux se Irouvenl le plus souvent démunis lorsqu'ils onl à préparer les prescriptions lechniques relatives aux opérations d 'engazonnem enl ou lorsqu'ils doivent choisir enlre les offres qui leur sonl fail es.
Par ailleurs, ces innovations leclllliqlles n'onl pas fail jusqu'à présenl l'objet d' éludes comparalives systématiques.
De manière à combler celle lacune el à pouvoir apparier aux services conslrucleurs les données donl ils onl besoin , le SETRA el le LCPC onl engagé en 1974 l/Il programme de rech erche el d'expérim enlation sur les problèm es d'engazonnem ent.
Sans allendre les résullats de ces travaux qui s'élaleronl sur plusieurs années, une Nole d'informalion lechnique a él é rédigée dans le bul d e faire le poinl des connaissances actu elles dans les trois domain es suivanls : - condilions perm ellanl d' évil er la mise en place d e lerre végélale, - m élanges à uliliser en fon ction du sol, du c1imal et de la surface à tntil er, - périodes hivel'llales pendanl lesquelles on doil évil er d'engazonner.
3
4
Nous attirons particulièrelnent votre attenlion SUI' les point.~ sllivants : • les travaux d'engazonnement doivent êlre confiés, dans tOllte la m esure du possible. il
une entreprise spécialisée il qui il serait, même dans bien des cas, sOllhaitable de confier la mise en place de la terre végélale,
• il imporle d'imposer à l'enlrepreneur des clauses de gal'Clntie el d'enlretien. Le (ascicule 35 «Plantations el engazonnenwnt » du Cahier d e pre.~criptions comlniUleS constitue le documenl de base pour la préparai ion des marchés de celle nalure,
s à moins qu'elle ne s'applique à des o((res comparables au plan des garanlies, et des prestations, la loi du moins disanl ne doit pas jouer syslématiquement. En e((el, une économie de quelques centimes par mètre carré d'engazonnement all stade des inveslis.s·emenfs peut se traduire il celui de l'entretien pal' d es coûts supplél1wnlail'es importants, sail que l'engazonnemenl proli(ere elnécessile ainsi de mulliples opémtions de (auchage, soit, au contraire, qu'il périclite el en/raine par la suite d es rernises en ordre onéreuses.
En cas de doule, vous trouverez ([l'pres du SETRA : Arrondissement Environnemenl el Paysage, du LCPC : Départem enl de Géolechnique, et d e certains CETE ou Laboraloires régionaux, l'aide et les conseils dont VOliS pourriez avoir besoin.
En(in, les observations que la Note d'in(ormation technique ci-a pres poul'mil susciter de votre pari seronl (avorablem enl accueillies par:
le SETRA, Arrondissement Environnement et Paysage, le LCPC, Département de géotechnique, Section de géotechnique routière et des terl'asseluents.
L e Directeur du SE1'RA, [,e Directeur du LCPC,
M. HUET G. BATSCH
INTRODUCTION
L'accroissement du kilométrage de routes et d'autoroutes s'accompagne de la création d'importantes surfaces de terre-pleins centraux, d'accotements, de talus de déblais et de rembiais: près de 1 000 hectares chaque année en France rien que pour les autoroutes.
Il est nécessaire de mettre en végétation ces surfaces pour les protéger contre l'érosion, intégrer l'ouvrage à son environnement, recréer un équilibre écologique perturbé sans préoccupation particulière d'esthétique ou pour répondre simultanément à ces différents objectifs.
Suivant la nature du sol, le climat, le milieu traversé, différents types de végétation pourront être installés, depuIs le gazon fin jusqu'aux végétaux arborescents. Le choix du type de végétation à installer et des méthodes à mettre en œuvre répondra le plus souvent à des préoccupations de rapidité d'installation, d'économie de mise en œuvre et d'entretien, enfin de qualité esthétique.
L'engazonnement peut répondre à ces nécessités de façon définitive, comme sur les accotements, ou de façon transitoire en vue de l'implantation d'un autre type de végétation.
Le but de la présente Note d'information techJ1ique est de donner une première réponse, au moins provisoire, en attendant le résultat des recherches en cours, aux questions que se posent le plus souvent les maîtres d'œuvre, à savoir:
Quand doit-on recouvrir une surface à engazonn~r d'une couche de terre végétale?
Quels mélanges de semences utiliser?
Quelles sont les périodes pendant lesquelles on ne peut procéder à l'engazonnement?
Destinée à servir de cadre de référence aux décisions des maîtres d'œuvre, elle ne devrait pas pour autant être utilisée comme repoussoir à l'égard de techniques avancées.
Il semble utile, à l'occasion de cette publication, d'attirer l'attention sur l'importance à accorder aux travaux d'engazonnement.
Du fait qu'ils représentent une part tout à fait marginale des dépenses d'investissement entraînées par la construction, ou même le réaménagement d'une route ou d'une autoroute, les maîtres d'œuvre ont trop souvent tendance à négliger les études préalables, les conditions techniques
à imposer dans les marchés et les contrôles d'exécution relatifs aux travaux d'engazonnement. Ceci se traduit par de nombreux déboires, notamment pour le service d'entretien, soit que le " gazon» ne s'installe que très lentement. laissant se former des zones d'érosion, soit que la végétation, par sa luxuriance, entraine d'importantes interventions d'entretien.
D'une manière générale, il convient de confier les travaux d'engazonnement à une entreprise spécia li sée et même, si possible, de confier à cette même entreprise la mise en place préalable de la terre végéta le.
Par ail leurs, ce sont les dispositions figurant au fascicule 35 « Plantations et engazonnements» du Cahier des prescriptions communes (CPC) qu 'il convient de retenir pour la passation des marchés, de préférence à celles, extrêmement sommaires, du fascicule 2 « Travaux de terrassement » du Cahier des prescriptions commune·s. Le fascicule 35 prévoit, en particulier, une obligation d'entretien jusqu'à la réception définitive qui est prononcée quatre ans après la fin des travaux. Cette prescription est fondamentale.
En effet, d'une part, il est exceptionne l que, même réalisé dans d'excellentes conditions, un gazon s'établisse parfaitement sans un minimum de retouches; d'autre part, et ceci est complémentaire, on ne peut exiger de garantie de la part de l'entreprise que dans la mesure où ce lle-ci peut intervenir après l'opération de semis. Sur sol brut non recouvert de terre végétale en particulier, ces interventions doivent souvent s'étaler sur plusieurs années.
Si, pour une raison quelconque, le maitre d'œuvre ne définit pas de façon précise le mode d'engazonnement et notamment le mélange de graines à utiliser, c'est-à-dire les moyens, il doit indiquer de façon précise l'objectif assigné à l'entrepreneur et ceci au moyen de délai d'établissement, de densité de végétation, de hauteur maximale ou autres critères.
Enfin, le critère du prix le plus bas ne doit pas seul intervenir dans le choix de l'entrepreneur, sauf si les garanties techniques proposées par les soumissionnaires sont identiques. Ceci suppose, sans doute, que les services constructeurs aient à leur disposition les moyens de juger valablement des offres qui leur sont faites.
C'est pour pallier en partie l'insuffisance de ces moyens qu'est diffusée la présente Note d'information technique et que sont engagées des recherches communes SETRA - LCPC.
5
UTILISATION DE LA TERRE VÉGÉTALE
SUR L'EMPRISE ROUTIÈRE
L'engazonnement peut être fait, suivant les cas, soit sur terre végétale rapportée, soit directement sur sol brut. L'économie réalisée dans ce dernier cas étant considérabl e (l'engazonnement avec terre végétale revient de 2 à 4 fois plus cher que l'engazonnement sans terre végétale), il importe de savoir dans quels cas cette économie est justifiée sans risque important de ne pas atteindre les objectifs recherchés ou inversement dans quel complexe soI-environnement, il est nécessaire de recourir à la terre végétale ou de procéder sur les sols bruts à des façons culturales et des amendements spéciaux. Mais quels sont d'abord les objectifs recherchés?
1. Objectifs
1.1. QI/alité de l' environnement
e t de l'entretien
Pour des raisons d'environnement, d'esthétique ou de destination, certaines zones routière s et autoroutières doivent présenter un engazonnement de très bonne qualité, lié à un très bon entretien (tontes fréquentes, aération, apport d'engrais). Il peut s'agir, par exemple, des zones urbaines, des aires de repos ou des échangeurs. Le gazon y sera particulièrement ras et dense et l'engazonnement ne doit pas se traduire par des pelades de surface supérieure à 1 % de la surface totale ou des pelades supérieures au quart du mètre carré.
Les pelouses des aires de repos accessibles aux usagers doivent présenter des qualités particu lières (ressuyage rapide après une pluie, résistance au piétinement), que des précautions au moment de la construction ne peuvent, à elles seu les, garantir. La qualité de l 'entretien, qui ne saurait se limiter à des opérations de tonte, est également déterminante.
1.2. Objectifs dl/ Cahier d e prescriptions
CO/l1.l1UllleS
En rase campagne, en dehors des cas particuliers précédents, le epe (fascicu le 35 " Plantations et engazonnements") indique que l'engazonnement ne doit pas se traduire par des pelades de surface supérieure à 2 %. de ' la surface totale ou des pelades supérieures au demi-mètre carré. Le epe tolère cependant certaines dérogations sur des talus très rocheux par exemple.
2. Règles pratiques concernant les qualités nécessaires du sol-support
POlll' obtenir lin gazon J'oulier de qllalité
sI/périe lire (cf. Objectif 1.1)
Le sol-support doit être constitué nécessairement d'une couche de terre végétale de 10 à 15 cm d'épaisseur).
TABLEAU 1
% La terre végétale Sols bruts de passants 1" est-e ll e nécessaire? à 80 ~
a < 20 oui
non b de 20 à 27 < 5 oui
c de 20 à 27 > 5 oui, sauf si la dose d'engrais
évolutifs est augmentée de 75 % d de 27 à 35 non e > 35 < 10 non f > 35 10 à 20 oui ,
sa uf si la dose d'engrais est augmentée de 75%
9 > 35 > 20 oui
évolutifs h craies l'engazonnement est le plus souvent possible sans terre végétale
i schistes l'engazonnement sans terre végétale est plus risqué, même augmentation de 75% de la dose d'engrais
POlil' obtenir lill gazon l'oil/iel' de qllolité cO l/ranle (cf. Objectif 1.2)
La couche de terre végétale n'est pas toujours nécessaire. Une étude géotechnique rapide du sol brut (passants à 80 ~', indice de plasticité 1,,) ou la nature évolutive de certains sols bruts permettent de distinguer les cas présentés dans le tableau 1.
3. Description rapide de la méthode
d'engazonnement
La méthode d'engazonnement la plus utilisée aujourd'hui consiste à répandre sur la surface à engazonner, à l'aide d'un canon hydraulique, un liquide plus ou moins épais composé d'eau, d'un mulch pulvérisé (cellulose ou tourbe), d'un fixateur, d'un engrais, parfois d'un amendement (chaux) et évidemment de semences.
Les quantités utilisées sont assez variables , car elles dépendent de la nature du sol-support et des mulchs ou des fixateurs utilisés. Le déplacement du canon hydraulique doit se faire à une vitesse telle que la dose de semences répandues corresponde à la dose fixée .
Si le sol est recouvert d'une couche de terre végétale, l'engazonnement se fera normalement en une seule étape, à raison de 30 g/m2, et avec une dose rel ativement faible d'engrais 10-20-10 {l) évaluée à 1100 kg/ha .
(1) Les formules des engrais font toujours référence aux pourcentages en pOid s des éléments N, P~O~ et K~O rangés dans cet ordre. 100 kg d'un engrais 10-20-10 renfermerait donc 10 kg de N" 20 kg de P,O, et 10 kg de K,O.
Le non emploi de la terre végétale doit se traduire par contre par un engazonnement en deux étapes, séparées par un intervalle de temps compris entre 6 et 12 mois. La dose totale d'engrais 10-20-10 Il) considérée comme normale sur un sol brut est de 1 700 kg/ha.
Première étape: 850 kg/ha d'engrais, 30 g/m2 de semences .
Deuxième étape: 850 kg/ha d'engrais, 15 g/m2 de semences.
On augmentera de 75 % la dose totale d'engrais, soit 3000 kg/ha dans les cas signalés précédemment (tableau l, sols f, c, h, il .
Notons, enfin, que certaines façons culturales permettent d'améliorer les qualités du sol support. C'est le cas, par exemple, de l'épandage, après ameublissement superficiel, de produits commercialisés généralement connus sous le vocable de "conditionneurs" de sols. Ces produits ont pour caractéristiques de conserver au sol, pendant plusieurs mois, une structure aérée favorisant l'établissement des jeunes plantes. Les sols e et f (tableau 1) et les moins difficiles des sols g seraient susceptibles ainsi d'être améliorés.
D'autres produits, les " fixateurs . , certains mulchs ou les substances analogues, permettent, lorsque les conditions météorologiques à un engazonnement efficace ne sont pas réunies, d'attendre l'époque favorable sans risque important d'érosion.
Tous ces produits, qui, semble-t-il, ont fait leurs preuves dans un certain nombre de cas difficiles, n'ont pas fait en France l'objet d'observations systématiques. Aussi ne sont-ils seu'lement qu'évoqués ci -dessus, les maitres d'oeuvre devant, dans l'immédiat, laisser la responsabilité de leur utilisation aux entreprises applicatrices.
7
CHOIX DES ESPÈCES
ET FORMULES D'ENGAZONNEMENT
1. Choix des espèces gazonnantes proprement dites
Les formules d'engazonnement, sauf pour les talus difficiles de la région à été très chaud et
1 Fes!llca Dvina !enllif olia
2 Fes/uca rH bl'(( l'llbl'a
3 Festllca l'ubra commuta/a
4 Agrostis /enuis
5 La/ium perenne
6 Achillea millefolillln
7 Trifo/ium repens
8 Cynosu/'us cristalllS
9 Festllca al'llndinacea
10 Rro/nus incl'Inis
11 Phleum pra/ense
12 CyllOdon dac/y/on
13 Elynws al'Cnarills
2. Choix d'espèces xérophylles non gazon
nantes, mais à croissance basse
Les espèces précédentes sont toutes des plantes herbacées. Une fois tondues régulièrement, elles forment un tapis ras, relativement dense (gazon). Mais sous le climat méditerranéen et en talus difficiles, non recouverts de terre végétale, ce tapis ras et dense n'est bien souve.nt pas possible et, si l'on veut obtenir une densité maximale de végétation, on devra rechercher un mélange de graines de certaines des espèces précédentes avec des graines d'espèces buissonnantès de faible hauteur ou de petits arbris-
1. ESPECES ADAPTEES AUX SOLS CALCAIRES (garrigue)
Thymus vu/garis Rosmaril/Ils officina/is Laval/du/a /atiro/ia Cis/Ils a/bidus Spal'lilllH jUllce uln
2. ESPECES ADAPTEES AUX SOLS SILICEUX (maquis)
Laval/dll/a s!aechas Cis! us sa/ viaef o/ills Co/yc%me spinosa
3. ESPECES PLUS INDIFFERENTES
Euphorbia dendroides
8
sec, dont le cas sera étudié plus loin, doivent se composer d'un certain nombre des 13 espèces qui suivent. Elles comprennent 11 espèces de graminées, une légumineuse, le trèfle blanc, et une composée, l'achillée millefeuille:
(Fétuque ovine à feuilles menues)
(Fétuque rouge rampante)
(Fétuque rouge gazonnante) (Agrostide commune) (Ray-grass anglais) (Achillée millefeuille)
(Trèfle blanc) (Crételle des près) (Fétuque élevée ou Fétuque roseau) (Brome inerme ou de Hongrie)
(Fléole des près) (Herbe des Bermudes)
(Elyme des sables)
seaux adaptés au climat méditerranéen; si l'ensemencement de ces dernières espèces ne peut se faire, on recherchera alors si leur plantation peut être réalisée. Si celle-ci, à son tour, ne peut être effectuée, on augmentera la proportion de la graminée la mieux adaptée, à savoir l'Herbe des Bermudes ou Cynodon dac/y/on.
Ces espèces méditerranéennes ont souvent des exigences précises en ce qui concerne la nBture du sol. On a donc classé les quelques esp.èces ci-dessous en trois catégories, l'une adaptée aux sols calcaires, l'autre adaptée aux sols siliceux, la dernière renfermant des espèces plus indifférentes.
(Thym commun) (Romarin)
(Lavande aspic) (Ciste cotonneux) (Genêt jonc ou d'Espagne)
(Lavande staechade)
(Ciste à feuilles de sauge) (Genêt épineux)
(Euphorbe arbrisseau)
Sene cio cineraria I-Ielichrysllm slaee/ws
CCll lrall l/lIlS r u bel' 111 eSe l11 bruant h el1111 m acinacif onn e A loes ciliaris
(Cinéraire mari time)
(Immortelle jaune) (Centranthe rouge) (Ficoïde à feuil le en sabre)
(Aloes cilié)
3. Choix des formules d'engazonnement
Les formu les d'engazonnement à utili ser sont indiquées dans le tab leau Il , qu i distingue l'ensemencement de trois régions climatiques différen tes:
3. Tou t le reste de la France (cas général).
Dans chacune des trois rég ions climatiques précédentes, on distingue quatre types de surface routière :
1. La région dont l'été est très chaud et sec, défin ie comme étant toute la région au sud de la latitude de Va lence (45° de latitude nord) et à l 'est de la long itude de Carcassonne, mais à une altitude inférieure à 500 m.
les ta lus à sols bruts très infertiles (tableau l, so ls f, c, h, il ;
les terre-pleins centraux, accotements et talus en sols bruts de bonne qual ité (sols e et d), en sols bruts recouverts de terre végétale;
2. La montagne, définie comme étant, d'une part, toute la région au nord de la lati tude de Valence, mais à une altitude supérieure à 800 m et, d'autre part, toute la région au sud de la latitude de Valence, mais à une altitude supérieure à 1 200 m.
les aires de repos;
les parkings.
Notons, enfin, qu'ElylllllS arellarius (Elyme des sab les) est bien adapté à la fi xation des ta lus en sable au bord de la mer.
T ABLEAU Il
Formul es d'engazon nement sur l'emprise ro utiè re en France
1 2 3
CLIMAT TRt:S CHAUD MONTAGNE CAS Gt:Nt:RAL ET SEC EN !':Tt:
% % %
Agrostis tenuis 20 Lo/ium perenne 20 Festuca ovina tenuifo/ia 15
Talus . Cynodon dactylon 30 Festuca arundinacea 30 Festuca rubra rubra 20
à sols bruts Achillea millefolium 20 Ph/eum pratense 50 Agrostis tenuis 20
très infertiles Espèces xérophylles Lolium perenne 20 méd iterranéennes 30 T riFo/ium repens 5
Achillea millefolium 20
Terre-pleins Festuca rubra rubra 15 Festuca rubra commutata 20 Festuca ovina tenuiFolia 20 centraux Agrostis tenuis 15 Agrostis tenuis 20 Festuca rubra commutata 40
accotements, talus à sols Bromus inermis 20 Lo/ium perenne 20 Agrostis tenuis 20
bruts de bonne Cynodon dactylon 50 Bromus inermis 20 Lolium perenne 20 quali té ou en terre
Phleum pratense 20
végétale
Festuca rubra rubra 15 Festuca rubra commutata 20 Festuca rubra rubra 25
Aires' Agrostis tenuis 15 Agrostis tenuis 20 Agrostis tenuis 25
de repos Bromus inermis 20 Lolium perenne 20 Lolium perenne 10 Cynodon dactylon 50 Bromus inermis 20 Cynosurus criststus 40
Ph/eum pratense 20
Lofium perenne 20 Lofium perenne 20 Lolium perenne 20 Parkings Festuca arundinacea 30 Festuca arundinacea 50 Festuca arundinacea 50
Cynodon dactylon 50 Cynosurus cristatus 30 Cynosurus cristatus 30
9
DÉTERMINATION DES PÉRIODES HIVERNALES
D'INTERDICTION D'ENGAZONNEMENT
1. Principe de la méthodfil
On sait que, pendant la mauvaise saison, on doit craindre l'échec des semis d'engazonnement (". Cette crainte est due au fait que la plantule est très sensible au froid 40 jours environ après le semis. La température de - 5 oC au sol peut être considérée comme mortelle pendant cette période de la vie de la plante si elle est maintenue pendant un certain nombre d'heures. Or, la température de - 5 oC au sol correspond souvent à 0 oC sous abri. Dès lors, si la température moyenne du jour est égale à 0 oC et a fortiori lui est inférieure, il y a de très grandes chances pour que la température au sol soit égale ou inférieure à - 5 oC pendant un certain nombre d'heures, entrainant ainsi la mort des plantules de moins de 40 jours.
Par conséquent, si l 'on disposait, en chaque lieu, des dates décennales d'apparition la plus précoce et de disparition la plus tardive d'une température moyenne journalière négative, on disposerait en chaque lieu des dates limites entre lesquelles un échec de l'engazonnement dû au froid serait à envisager plus ou moins fortement (les risques d'apparition ou de disparition des gels augmentant ou diminuant au fur et à mesure que l'on s'approche ou que l 'on s'éloigne de la date du 15 janvier).
Mais les dates décennales d'apparition la plus précoce et de disparition la plus tardive des températures moyennes journalières négatives n'ont pu être obtenues que dans 21 stations météorologiques réparties sur tout le territoire français . Aussi, on a étendu ces informations non plus à des stations ponctuelles, mais à des régions ou zones climatiques entières en définissant ces zones et leurs limites dans chaque département.
On peut considérer que la méthode décrite ici n'a évidemment pas une va leur absolue; elle demandera à être vérifiée et précisée au cours des prochaines années; mais, en l'état actuel des connaissances climatiques en France, elle constitue une bonne base de référence.
2. Découpage du territoire français en zones d'égale rigueur hivernale et correspondances hypsométriques de ces zones dans les 95 départements
On a pu montrer, en première approximation, que plus la température moyenne du mois le plus froid (janvier) est basse, plus la saison froide est longue et rigoureuse. En chaque lieu, les dates moyennes d'apparition des premières
10
et derni ères températures négatives sous abri encadrent donc symétriquement la date du 15 janvier. La figure 1 représente la carte des isothermes des températures moyennes de janvier. Il est alors possible de délimiter en t'rance un certain nombre de zones à rigueur hivernale à peu près identique.
On peut fi xe r pour chaque zone un interva lle de va riation de la température moyenne tm de janvier de 2 oC; ce lle-ci va rie en France suiv~nt les régions de - 4 oC à +8 oC "'; la France se partage alors en six zones définies par les interva lles de températures suivants:
zone 1 : - 4 < tm < - 2 zone 2: - 2 < tm < 0 zone 3: 0 < tm < 2 zone 4 : 2 < tm < 4 zone 5 : 4 < tm < 6 zone 6: 6 < tm < 8
Les isothermes sont évidemment resserrés en montagne et sur le territoire limité d'un département, ces isothermes sont confondus avec les isohypses (si l'on fait abstraction des microclimats locaux). Dans deux départements voisins, les altitudes des isothermes changeront en fonction, par exemple, d'un éloignement à la mer. Le tableau III des correspondances hypsométriques des zones d'égale rigueur hivernale a été construit à partir de renseignell)ents obtenus auprès de 270 stati ons de la Météorolog ie nationale. Ce tableau permet de situer le site à engazonner, dans une des zones précédemment définies, en consu ltant simplement une ca rte donnant les altitudes en chaque point.
Pour les massi fs montagneux élevés, la zone Z 1 marque la limite au-dessus de laquelle l'engazonnement présente sans doute des risques pendant toute l 'année, sauf peut-être durant les mois de juin et juillet.
Les expositions et les microclimats en montagne étant extrêmement divers, leur prise en compte ne pourrait se faire qu'après une longue étude climatique. On retiendra seulement que ce ·sont surtout les températures minimales qui nous intéressent ici pour l 'engazonnement et l'ingénieur adoptera donc partout les données du tab leau III.
(2) Dans· certaines régions à été très chaud et sec , notamment en région méditerranéenne, les risques d'échec sont également grands pour les semis effectués de fin juin à fin août. Il y aura it donc lieu de ne pas imposer aux entreprises des opérations cl'engazonnement peQdant cette période, à moins de prevoir des interventions d'arrosage importantes. (3) Il Y a des rég ions en France où la température moyenne de janvier est inférieure à - 4 ou supérieure à +8; mais ces rég ions sont de faibles superficies et sont donc négligeables.
~ ~
~
Zone 1 (- 4 < tm <· 2)
Zone2 (·2<lm < OI
· ,, '
"
Zone31O < tm < 2)
Zone 4 (2 < lm < 4)
Zone 5 (4 < lm < 6)
Zone6 ( 6 < lm < 8 1
Fig. 1. - Partage de la France en six zones climatiques d'égale rigueur hivernale à part ir des isothermes des températures moyennes t", de janvier (d 'après une carte extraite des Cahiers du CSTB, nO 26).
11
TABLEAU III
Dans les 95 départements, correspondances hypsométriques éventuelles
des zones d'égale rigueur hivernale, limitées par les isothermes des températures moyennes tm de janvier
Zone Z 1 : - 4 < lm < - 2 Zon e Z 2 : - 2 < lm < 0 Zon. Z 3: 0 < lm < 1 Zone Z 4 : 2 < lm < 4 Zone Z 5 : 4 < lm < 6 Zone Z 6 : 6 < 1", < 8
Les altitudes sont données en mètres - T.A. : toutes altitudes
Z6 Z5 Z4 Z3 Z2 Z 1
01 Ain < 200 < 500 < 900 < 1 400
02 Aisne TA 03 Allier TA 04 Alpes de Hte-Provence Nord· < 600 < 800 < 11 00 < 1 600
Alpes de Hie-Provence Sud" < 300 < 700 < 1 000 < 1 300 < 1 800
05 Haules-Alpes < 750 < 1 050 < 1 600
06 Alpes-Maritimes < 150 < 500 < 1 000 < 1 300 < 1 700 < 2 100
07 Ardèche < 250 < 500 < 800 < 1 200 < 1 600
08 Ardennes TA 09 Ariège < 400 < 800 < 1 200 < 1 600 < 2 000
10 Aube < 150 11 Aude < 50 < 400 < 800 12 Aveyron < 700 13 Bouches-du-Rhône < 30
14 Calvados < 200
15 Cantal < 500 < 900 < 1 300 < 1 700
16 Charente TA 17 Chare nte-Marit ime TA 18 Cher TA 19 Corrèze < 150 < 500 20 Corse < 250 < 800 < 1 200 < 1 600 < 2000 < 2400
21 Côte-d 'Or TA 22 Côtes-du- Nord < 200
23 Creuse < 500 24 Dordog ne < 150
25 Doubs <.: 400 < 1 000 < 1 400
26 Drôme < 300 < 700 < 1 200 < 1 600
27 Eure TA 28 Eure-et-Loir TA 29 Finistère < 50 < 200
30 Gard < 30 < 300 < 700 < 1 000 < 1 400
31 Haute-Ga ronne < 400 < 800 < 1 100 < 1 500 < 1 900
32 Gers TA 33 Gironde TA 34 Hérault < 50 < 300 < 800 35 Il le-et-Vi laine TA 36 Ind re TA 37 Indre-e t-Loire TA 38 Isère < 150 < 500 < 1 000 < 1 500
39 Jura < 400 < 950 < 1400
40 Landes < 50 41 Loir-et-Che r TA 42 Loi re < 400 < 800 < 1 100 < 1 400
43 Haute-Loire < 800 < 1 100 < 1 400
.. La latitude de Digne sépare conventionnellement le Nord et le Sud de ce département.
12
Z6 Z5 Z4 Z 3 Z2 Z 1
44 Loire-Atlantique T.A. 45 Loiret T.A. 46 Lot < 150 47 Lot-et-Garonne T.A. 48 Lozère < 600 < 1 000 < 1 300 < 1 600 49 Maine-et-Loire T.A. 50 Manche < 200 51 Marne T.A.
52 Haute-Marne T.A. 53 M ayenne < 100 54 Meurthe-et-Mose lle < 500 55 M euse T.A. 56 Morbihan < 25 < 200 57 Mose lle < 500 58 Ni èvre < 250 59 Nord < 100
60 Oise T.A.
61 Orne T.A.
62 Pas-de-Ca lais < 150 63 Puy-de-Dôme < 400 < 800 < 1300 < 1 800 64 Pyré nées-Atlantique < 80 < 700 < 1 000 < 1 400 < 1 800 < 2 100 65 Hautes-Pyrénées < 600 < 900 < 1 300 < 1 600 < 2 000 66 Pyrénées-Orientales < 250 < 800 < 1 200 < 1 600 < 1 900 < 2 200 67 Bas- Rh in < 500 < 1 000 68 Haut-Rhin < 500 < 1 000 < 1 500 69 Rhône < 300 70 Haute-Saône < 500 < 1 000 < 1 300 71 Saône-et-Loire < 250 72 Sarthe < 50 73 Savoie < 400 < 1 000 < 1500 74 Haute-Savoie < 300 < 900 < 1 400
75 Paris T.A. 76 Seine-Maritime < 100 77 Seine-et-Marne T.A. 78 Yvelines T.A. 79 Deux-Sèvres < 200 80 Somme < 120 81 Tarn < 200 < 800 82 Tarn-et-Garonne < 150 83 Var < 150 < 500 < 1 000 84 Vaucluse < 200 < 700 < 1 000 85 Vendée T.A. 86 Vienne T.A. 87 Haule-Vienne T.A. 88 Vosges < 500 < 1 000 < 1 400 89 Yonne < 200 90 Belfort < 500 91 Essonne T.A. 92 Hauts-de-Se ine T.A. ,
93 Seine-Saint-Den is T.A. 94 Val-de-Marne T.A. 95 Val-d 'Oise T.A.
13
3. Méthode de mesure des dates limites d'engazonnement
sur deux d'avoir déjà rencontré précédemment une température moyenne négative.
A partir des données obtenues auprès de 21 stations météorologiques réparties à peu près éga lement dans toutes les zones d'égale rigueur hivernale, on a pu déterminer pour chacune de ces stations
La date décennale d3 de disparition de la plus tardive période .de gel d'ind ice de gel supérieur à 10 dewés-jours. Cette date correspond en première approximation à la date après laquelle il y a moins d'une chance sur deux de rencontrer une température moyenne négative.
La date décennale d, d'apparition, la plus précoce, d'une température moyenne journalière négative.
La date décenna le d2 d'apparition, la plus précoce, d'une période de gel d' indice de gel supérieur à 10 degrés-jours. Cette date correspond en première approximation à la date après laquelle il y a plus d'une chance
La date décennale d. de disparition, la plus tardive, d'une température moyenne journalière négative.
Les dates d" d" d3, d. ont été reportées sur le graphique de la figure 2 pour les 21 stations choisies en fonction de leur température moyenne du mois de janvier.
Les courbes moyennes D, et D., des dates dl
Température moyenne de janvier (~ CI
Z6
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Z4
Z3
Z2
ZI
14
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~--i--C'--+--:'~+--+--;--i/" ;"'-+--:', Lf-!:, / -1t--::r-'!':0-"-t-~,~+-+~sa~~n-1--+, --:--1--4"-.;.---'P\-~f--!::,' ~,--I---+,---7,--+--'-~--~ , : : t : 1 1 · , St~a~rg: : , : 1 1 1
l ' 1 1 ;' : 1 " :: : 1 ~ 1 : .. : , : 1 ·O- r--r-;--+--t--+--t--J' L-~' --rf-:--1f--+-"~/~~·-1--c--t--+-_ Embrun --:C--:---:-1C--+~ •• ~\;--+-~--c--+--"-~' --I-~--"-~
: . /.:,:,': 1 l : :: :1 : : : \~: :! 1 1: ' I: 1 : LU5. La.croi~.Haute-+' __ 7_+--+'-;;;-~::\~+-<~+:'-\\' --:c-~'--~'--+--:~+--I I--+-, --':--+--:---:-_1I-~'--::~/!t-/-+, f<-j-· ~', --t-;/A~~, --r, --~-:,:-~,- 'Borurg.Sa i nt .Maur lice 1 : <il 1 \ ' \' 1 : 1 1 1 :: 1 1 : : 1 1 :,
. 2 1 1 1 l " .,1 1 : ' : i • 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 Périodes pendant le5Quelles l '- : : 1 !..- ' / :.1' ,1 1 L.!l v amoin5 deSO '.-ô de succh l , \ :
,
\j 1 1 1 l ,
- - - Courbes limites D', et 0 3 du succès supérieur à 50 %. LYON : Une des 21 stations météorologiques pour lesquelles on a pu déterminer exactement :
+ Les dates décennales d'apparition (dl) et de disparition (d,) d'une température moyenne journa lière négative.
o Les dates décennales d'apparition (d2) et de disparition (d3) d'une péri ode de gel d 'indice de gel supérieur à 10 degrés-jours.
Courbe moyenne Dl de l'apparition d'une température moyenne journalière négative.
- - - Courbe moyenne O2 de l'apparition d'une période de gel d'indice de gel supéri eur à 10 degrés-jours.
et d. forment une courbe en cloche dont l'axe de symélrie esl la dale du 15 janvier et il en est de même des courbes moyennes D, et D3 des dates d2 et d,.
Compte tenu de la péri ode de frag ilité de 40 jours des plantules après l'ensemenceme'nt, les courbes D ', et D', qui donnent en chaque lieu , respecti vement, la date décennale li mite de la fin de l'engazonnement et la date après laque lle on a m oins d'u ne chance sur deux de réussir son engazonnement, s'obti ennent par une translation de moi ns de 40 jours et, parallèlement à l 'axe des abscisses, des courb~s D, et D,.
La courbe qui donne en chaque lieu la date après laque lle on a plu s d'une chance sur deux de réuss ir son engazonnement, et la courbe décennale limite du début de l'engazonnement sont respecti vement confondues avec les courbes D, et D •.
Par conséquent, si la tempéra ture moyenne . de
janvier est connue dans une loca lité donnée, on peut affecter à celle-c i en première approxima tion:
une longueur d'hiver rude mesurée par le segment d, d"
une longueur d'hiver modéré mesurée par le segment d, d."
une longueur d'interdict ion décennale de l'engazonnement mesurée par le segment d', d.,.
4. Dates limites d'engazonnement
La température moyenne de janvier d'une localité donnée n'étant généralement pas connue, on lui affectera une zone d'éga le rigueur hivernale dont les dates ca ractérist iques moyennes sont indiquées dans le tableau IV.
TABLEAU IV
Dates limites théoriques d'engazonnement
Dates avant lesquelles Dates après lesquelles
Zones les chances de succès sont de : les chances de succès sont de :
100% (d ',) 50 % (d',) 50% (d,) 100 % (d,)
Zone 1 15 août 5 septembre 15 avril 10 ma i
Zone 2 5 septembre 30 septembre 25 mars 20 avril
Zone 3 20 septembre 10 octobre 15 mars 5 avril
Zone 4 30 septembre 20 octobre 5 mars 25 mars
Zone 5 5 octob re 30 octobre 20 févrie r 15 mars
Zone 6 20 octobre 5 novembre 15 février 5 mars
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