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Du même auteur :

Les arts décoratifs dans le patrimoine colonial de la ville d’Alger, éditions Grand Alger Livres, janvier 2007.

Oran, arts décoratifs (livre premier), éditions Edilivre-Aparis, novembre 2011.

Oran, arts décoratifs (livre deuxième), éditions Edilivre-Aparis, mai 2012.

Cherchell, repères archéologiques et arts décoratifs, éditions Edilivre-Aparis, août 2012.

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La civilisation, écrit Edmond Doutté, est l’ensemble des techniques, des institutions et des croyances consacrées à un groupe d’hommes pendant un certain temps. Elle possède des caractères spécifiques, et se laisse situer dans l’espace et le temps : elle naît, vit, dépérit et meurt.

L’Art européen moderne trouve son origine dans l’idée italienne de la Renaissance favorable au retour de la culture romaine. Il se prononça et choisit la préférence pour le naturalisme. Ce concept fut lui même favorisé par la récupération et l’imitation des textes antiques, de l’architecture, et des arts décoratifs. Son influence va transformer et bouleverser en profondeur la vie intellectuelle. Philosophes, artistes, écrivains, historiens accueilleront avec célérité le retour aux anciennes sources, ce trésor du savoir antique.

On s’intéresse à l’Art Grec, aux textes latins, et à la littérature. Les classiques de l’architecte romain Vitruve (« De Architectura »), celle de Pline l’Ancien, et des livres qu’il a consacré aux Arts, favorisèrent l’ouverture du début de la Renaissance.

L’architecture et les motifs décoratifs furent exécutés pour la première fois par le célèbre artiste Léon Battista Alberti pour son œuvre, le temple de

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Malalesta à Rémuni. Le concours fut le premier événement de l’Art contemporain : sculpture d’une porte principale du baptistère de Saint-Jean à Florence. La commande fut confiée, après concours, à Lorenzo Ghiberti, propriétaire d’un atelier artistique, et à Philippo Brunallashi, apprenti orfèvre.

Jacopo Della Quercia (1371-1438), célèbre sculpteur, contribua à l’enrichissement du patrimoine de l’Art de la Renaissance. Parmi ses œuvres, on citera les sculptures de la fontaine Gaia à Sienne, et le polyptique de la famille Trenta à San Fredinno, à Lucques.

Les artistes s’inspirèrent du naturalisme, en lui offrant une place de choix dans leurs œuvres. Il incarne la matière réelle de la nature, et impose à ses adeptes le besoin et le goût du beau du vrai, et la recherche primordiale de l’observation. Les personnages dans le décor de la nature, nous dévoilent un regard pathétique, triste, souriant, retraçant les traits vivants de ces sentiments.

On y découvre des courbes géométriques, le raffinement et la pureté des traits, l’esthétique, l’artiste incarne celui qui s’inspire, qui imagine, qui donne la vie à ses personnages, à son œuvre.

Le célèbre artiste Giorgio Vasari (1511-1574), fut l’un des premiers artistes qui réclama la relance et le développement de la qualité du patrimoine, et réclama l’institution de la compétition. Il écrit : chaque chose sera incroyablement améliorée ; on inventera plus de figures et d’ornements ; le dessin sera plus élaboré et plus naturel par rapport au modèle vivant, la manière sera plus légère, les couleurs plus belles, tout et si

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bien qu’il en faudra pour ramener tout à la perfection et que l’on imitera avec justesse la vérité naturelle.

Le patrimoine lié aux cultes dans les villes d’Italie, fut influencé par l’architecture et les arts décoratifs de la Renaissance. Les techniques de l’architecture antique, tels que les détails archéologiques, le beau et l’évolution des traits, l’harmonie des proportions, furent imitées par les architectes et les artistes. Filippo Brunellechi (1420-1434) dessina et érigea le dôme de l’Eglise de Santa Maria del Flore.

La Renaissance italienne au début du XVIe siècle, contribua à l’épanouissement et à la découverte de vrais chefs-d’œuvre, destinés aux visiteurs, et aux études des artistes venus d’Europe et d’Amérique. Rome devint la capitale de la connaissance des Arts, et accueillera beaucoup de touristes, et de grands artistes, venus rechercher l’inspiration, l’imagination, ou étudier dans les ateliers des grands artistes. On y découvre la beauté du talent du célèbre Michel-Ange Buanarroti (la Création d’Adam), et la voûte de la chapelle Sixtine du Vatican, peinte par l’artiste entre le 10 mai 1508 et le 31 octobre 1512.

Les frères Giuliano Giamberti da Sangello (1445-1516) et Antonio l’Ancien (1455-1534), aidé de leur neveu Antonio le Jeune (1484-1546), architectes, contribuèrent par leurs travaux à la Renaissance florentine. Santa Maria della Carcari à Prato, la villa de Poggio à Caiano (à partir de 1480) fut achevée par Giuliano. Antonio l’Ancien érigea Montepulciano avec de très beaux palais et l’église de San Biagio. Antonio le Jeune fut surtout actif à Rome, il est l’auteur du palais Farnèse terminé par le célèbre artiste Michel-Ange.

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Si tu recherches un climat doux et égal, celui de Constantine La belle ne change guère.

Quelle ravissante ville ! Elle réunit tous les attraits. Le soleil de sa beauté ne décline point à l’horizon.

Elle fait oublier à l’étranger ses maisons et son pays, et elle Eloigne de son esprit le souvenir de sa famille et de son entourage.

Quiconque y vient séjourner, et son désir et de n’avoir Plus en partir.

Par sa situation sur un ravin élevé, elle apparaît comme un Prince assis sur le trône d’un roi juste.

Par le charme de sa société, elle dissipe la nostalgie de L’étranger qui y séjourne : le zéphyr qui y souffle est un Remède qui guérit d’une façon efficace les maladies.

Combien de gens pauvres y sont venus accablés de tristesse, Qui, aujourd’hui, se pavanent dans de somptueux habits d’or !

Poèmes « Eloges à Constantine », Cheikh Mohamed Chàdeli ben

Mohammed ben ‘Aissa, poète Constantinois.

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La ville de Constantine appelée par ses anciens habitants « bled-el-haoua », expression qui signifie à la fois cité aérienne, ou cité des passions. Isolée sur un rocher, tapis dans un nid d’aigle, on dirait qu’elle se cache pour fuir les incursions de ses ennemis. Elle ressemble, selon toujours ses habitants, vu des hauteurs, à un burnous déployé sur un rocher au soleil ; au capuchon correspond la Casbah, au Nord, la porte de l’Est.

Les hauts plateaux constantinois sont situés à l’Est et à l’Ouest ceux de Bou Malek, de Guetar el Aich, et d’Ameur Cheraga. Les monts constantinois Chettaba et Djebel Ouach sont séparés en deux massifs distincts par la coupure du Rhummel. La ville s’offre l’avantage d’un climat favorable, dû à son altitude : chaud en été, et froid en hiver. Les pluies sont abondantes en hiver, et le Rhummel est la principale rivière de la ville.

Constantine, dit Abou Hafs Sidi Amor El Ouzzan, ne saurait dans le sens physique de bled-el-haoua, ni s’étendre, ni diminuer, mais dans le sens des passions,

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elle croit et grandit à mesure que les nuits et les jours se succèdent.

La cité, écrit le Cheikh Abou Mohamed El Abdery, était pareille au bracelet qui entoure le bras, un fleuve grondant au fond d’un ravin inaccessible, enserre le rocher qui supporte Constantine : il défend cette ville, comme les monts escarpés protègent le nid des corbeaux.

El Hadj Ahmed El Mobra poète, écrit : Constantine, dit-il, est bâtie sur un rocher que le vide entoure de tous les côtés, de même que la bague entoure le doigt.

L’entrée des gorges abritait de nombreuses sources thermales : l’une en face de Sidi-Rached, l’autre était située à Ain Chekaa, sur la rive droite. La source de Sidi-Mimoun occupait la rive gauche, et la source Ain-el-Rhaba demeurait au pied du rocher de Sidi M’Cid.

La plate forme supérieure sur le rocher était un abri pour les premiers habitants de la cité. Privé de terres agricoles, et fuyant les hostilités de la nature et des hommes, ils décidèrent de creuser dans les rochers des grottes afin d’abriter leurs réserves alimentaires. La conservation de ces denrées alimentaires fut la première invention des silos que nous a transmis la population de la cité.

Cette première Kalaa, était, selon Masqueray, un espace tabulaire, isolé de toute autre relief, abrupte et inabordable, sauf en seul point aisé à boucher ou à défendre, pourvu d’eau, assez vaste pour que toute la tribu puisse s’y tenir au moins momentanément.

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Les habitants de la ville, écrit le géographe arabe El Idrissi au XIIe siècle, continuaient de s’associer entre eux, pour la conservation des céréales dans des souterrains où les grains pouvaient grâce à une température fraîche et modérée, demeurer un temps fort long, sans éprouver aucune altération.

Dans sa description de l’Afrique, le géographe arabe Abou El Bekri, écrit : Constantine, ville antique, grande et peuplée, est si bien fortifiée, que l’on ne connaît point de place qui la surpasse sous ce rapport. Elle est baignée et environnée par trois grandes rivières qui toutes portent bateau, et qui proviennent de sources appelées « Ingal », c’est-à-dire noires. Ces rivières vont décharger leurs eaux dans un ravin d’une extrême profondeur.

Dans la partie basse de ce fossé est un pont composé de plusieurs arches ; au-dessus de celui-ci en voit un second, puis un troisième qui repose sur trois arches ; et enfin, par-dessus toutes ces constructions s’élève un bâtiment qui est de niveau entre les deux bords du ravin, et sur lequel on passe pour entrer dans la ville. De cette hauteur, l’eau qui coule dans le lit du canal ne parait que comme une petite étoile, tant est grande la profondeur de l’abîme. Constantine est habitée par différentes tribus faisant partie de celles qui occupent les villes de Mila, de Nifzavah et de Kastilliah. Elle appartient aux Berbères de Kétamah. On y voit des marchés bien fréquentés et son commerce est considérable.

Capitale des rois numides, elle fut célèbre, pour son goût du luxe et du négoce. Les premiers phéniciens venus de Carthage troquaient les produits

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de l’artisanat, de la céramique, des tissus, du métal, contre les produits agricoles de la région.

Les anciens textes, font mention de la richesse et de l’opulence de la cité, la splendeur des maisons et des édifices publics.

El Idrissi, le géographe arabe, au XIIe siècle, écrit : ses habitants sont riches, dit-il, font le commerce avec les Arabes et s’associent entre eux pour la culture des terres et pour la conservation des récoltes. Le blé qu’ils conservent dans des souterrains y reste souvent un siècle sans éprouver aucune altération. Ils recueillent beaucoup de miel et du beurre qu’ils exportent à l’étranger.

Cette ville est bâtie sur une espèce de promontoire isolé, de forme carrée, il faut faire plusieurs détours pour y monter ; on pénètre, par une porte située du côté de l’Ouest, dans l’intérieur de la place, qui n’est pas très grande ; on y trouve des excavations où les habitants enterrent leurs morts, et de plus un édifice très ancien, de construction romaine, dont il ne reste plus que les ruines ; on y voit également un édifice romain, jadis destiné aux jeux scéniques, et dont l’architecture ressemble à celle de l’amphithéâtre de Tarmèh, en Sicile.

Constantine est entourée de tous les côtés par une rivière ; ses murs d’enceinte n’ont partout que trois pieds de haut, si ce n’est d’un coté de Milah. La ville a deux portes : l’une celle de Milah du côté de l’Ouest ; l’autre (Bab el Kantara), la porte du Pont du côté de l’Est. Le pont est d’une structure remarquable. Sa hauteur au-dessus du niveau des eaux, est d’environ 100 coudées. C’est aussi l’un des monuments de l’architecture romaine. Il se compose

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d’arches supérieures et d’arches inférieures au nombre de cinq, qui embrassent la largeur de la vallée. Trois de ces arches, celles que nous venons de le dire, sont destinés au passage des eaux, tandis que leur partie supérieure sert à la communication entre les deux rives. Quant aux deux autres, elles sont adossées contre la montagne.

Ces arches sont supportées par des piliers qui brise la violence du courant et qui sont percées à leur sommet de petites ouvertures. Lors des crues extraordinaires, qui ont lieu de temps à autre, les eaux qui s’élèvent au-dessous du niveau des piliers s’écoulent par des ouvertures. C’est, nous le répétons, l’une des constructions les plus curieuses que l’on ait jamais vue.

La ville, fut décrite par le célèbre géographe arabe espagnol : Hassan El Wazan, dit Jean Léon de Médicis, dit Léon l’Africain. Nul ne peut nier, dit-il, que cette ville n’ait été fondée par les Romains, s’il considère ses remparts si élevés, si antiques, si bien fortifiés, bâtis en pierres noires, travaillées aux ciseaux.

Elle est placée sur le revers méridional d’une haute montagne, et entourée de rochers à pic. A ses pieds coule le Sufegmare (le Rhummel), qui, encaissé de part et d’autre entre deux murailles des rochers, remplit pour Constantine l’office d’un vaste fossé. Du coté du Nord, elle est défendue par un rempart épais. Il n’y a que deux étroits passages pour entrer dans la ville ; l’un est à l’orient, l’autre à l’occident. Elle possède des portes très grandes, très fortes et très également construites. On y remarque en plusieurs endroits de magnifiques édifices publics et

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particuliers. Les habitants sont très civilisés et très exercés dans l’art de la guerre. On compte à Constantine 8 000 familles. On y voit une grande affluence de marchands ; les uns vendent du drap et de la laine, les autres envoient en Numidie de l’huile et de la soie, ou échangeait de la toile et beaucoup d’autres marchandises pour des dattes et des esclaves.

Il existait dans toutes les maisons des souterrains creusés dans le roc, la température constamment fraîche et modérée qui y règne, contribue à la conservation des grains. Quant à la rivière, elle vient du côté du midi, entoure la ville du côté de l’Ouest, poursuit son cours vers l’orient, puis tourne vers le Nord, pour aller enfin se jeter dans la mer, à l’Ouest de la rivière de Sahar. Constantine est l’une des places les plus fortes du monde ; elle domine des plaines étendues et de vastes campagnes ensemencées de blé et d’orge.

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On cultivait les arts et les lettres dans l’ancienne ville antique. Le roi Massinissa dans son palais donnait des banquets où les tables, disait-on, étaient recouvertes d’argent et de corbeilles en or, des concerts où se faisaient entendre des musiciens venus des pays helléniques. Ces arts trouvèrent une grande influence dans la cité et seront courtisés par les princes et les rois. Ils adoptèrent leurs arts, tout en conservant la culture numide.

Devenu colonie romaine, Constantine, après la défaite des rois numides, on lui attribua le nom de : Colonia Julia Juvenalis Honorus et Virtutis Cirta (honos : honneur, et virtus : vaillance) en hommage à son protecteur romain Sittius. Elle fut rattachée à la province d’Africa Nova, en 27 (avant J.C), sous l’empereur romain Auguste. Au milieu du IIIe siècle, la cité fut classée capitale de la province, et sous le règne de Dioclétien, capitale de la Numidie cirtéenne.

Le célèbre rhéteur Fronton M. Cornélius Fronton était né à Cirta (en 130 après J.C). Trente ans après, Rome l’accueille, et l’adopte pour son savoir, et ses

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hautes qualités morales. Les avocats venus de l’Empire, selon Juvénal (poète latin), ne manquaient pas dans la capitale, et Fronton serait resté l’un des plus illustres d’entre-deux, s’il n’avait été choisi par l’Empereur pour être le Maître de Marc Aurèle (empereur romain) et de Lucius Vénus.

Il embrassa une longue carrière, et obtint la nomination au poste de Consul (en 146 avant J.C). Ses écrits marquèrent la noblesse de son cœur et de ses sentiments louables, et il cultivait de grandes qualités morales. Influencé par le stoïcisme, et face à la mort, il écrit : quand la mort, qui ne peut tarder, arrivera, je saluerai le ciel en partant et je ne rendrai témoignage qu’à moi-même du bien que j’ai fait. J’ai vécu dans la concorde du cœur avec mes parents. Je n’ai point acquis par de mauvais moyens les honneurs que j’ai obtenus. Je me suis occupé du soin de mon âme, que de celui de mon corps. J’ai préféré l’étude de la science aux intérêts de la fortune. Je suis resté pauvre, plutôt que de mendier la protection des autres. J’ai dit scrupuleusement la vérité, je l’ai entendue sans me plaindre. J’ai mieux aimé passer pour un ami négligent que pour un complaisant assidu. J’ai toujours demandé moins que pour un complaisant assidu. J’ai toujours demandé moins que je ne mérite d’obtenir. J’ai prêté à qui j’ai pu, selon ma fortune. Je suis venu en aide à ceux qui le méritaient et à ceux qui ne le méritaient pas. Je n’ai pas exigé la reconnaissance et les ingrats ne m’ont pas empêché de faire tout le bien que je pouvais faire à d’autres.

La position exceptionnelle de la ville a inspirée beaucoup d’écrivains contemporains. Le site a été

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décrit1 par Alexandre Dumas dans « le Véloce », nom du navire de guerre mis à sa disposition. Il était accompagné dans ce voyage par son fils Alexandre, les peintres Boulanger, Giraud, Desbarolles, de Chancel, et Maquet.

On y retrouve le souvenir de la ville décrit par certains auteurs dans leurs ouvrages : Guy de Maupassant dans « Au Soleil », Théophile Gautier dans « L’Orient », Georges de la Fourchardière dans « Au pays des Chameaux », Louis Bertrand dans « Les Villes d’Or » et « Africa. » Flaubert l’auteur de « Salammbô », visita Constantine, et nota ses souvenirs dans ses correspondances.

Pierre Louys acheva d’écrire ses « Chansons de Bilitis », devant les portes de la ville.

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Le luxe a vaincu Rome, et, sous d’indignes lois, La mollesse asservit la maîtresse des rois. Jadis, sous l’humble chaume, en des vases d’argile, La faim assaisonnait un mets simple et facile. Sous des lambris dorés, et dans un seul repas, L’un dévore aujourd’hui les fruits de vingt climats. Pour lui Chio mùrit sa liqueur purpurine ; La poule numidique enrichit sa cuisine ; L’oiseau cher à Junon, si fier de son éclat, S’engraisse pour flatter son palais délicat ; Que dis-je ? la cigogne, aimable voyageuse, Vient orner à son tour sa table somptueuse.

Pétrone, le Satyricon.

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