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BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES 74, rue de la Fédération - 75 - PARIS (15°) Tél. 783-94-00 DIRECTION SCIENTIFIQUE DEPARTEMENT DES SERVICES GEOLOGIQUES REGIONAUX ETUDE HYDROGEOLOGIQUE de l'avant-projet de DÉVIATION DU CANAL DU MIDI HORS DE LA VILLE DE TOULOUSE ( Haute-Garonne ) PAR LA VALLEE DE L'HERS par J. ROCHE avec la collaboration technique de B. GRECH et R. VERNET Service géologique régional MIDI-PYRENEES 54, allées Jean-Jaurès 31 - TOULOUSE DSGR.66.A74 Toulouse, le 22 décembre 1966

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BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES

74, rue de la Fédération - 75 - PARIS (15°) Tél. 783-94-00

DIRECTION SCIENTIFIQUE

DEPARTEMENT DES SERVICES GEOLOGIQUES REGIONAUX

ETUDE H Y D R O G E O L O G I Q U E

de l'avant-projet de

DÉVIATION DU CANAL DU MIDIHORS DE LA VILLE DE TOULOUSE ( Haute-Garonne )

PAR LA VALLEE DE L'HERS

par

J. ROCHEavec la collaboration technique

de B. G R E C H et R. V E R N E T

Service géologique régionalMIDI-PYRENEES

54, allées Jean-Jaurès31 - TOULOUSE

DSGR.66.A74 Toulouse, le 22 décembre 1966

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_ 1 _

ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

de l'avant-projet de déviation du canal du Midi

hors de la ville de Toulouse

par la vallée de l'Hers

RESUME

Dans le cadre d'une convention passée avec le

Service des canaux du Midi et latéral à la Garonne, le

Bureau de recherches géologiques et minières a été chargé

de réaliser l'étude hydrogéologique de l'avant-projet de

déviation du canal du Midi, hors de la ville de Toulouse.

Dix sondages de reconnaissance ont été effectués

par le Laboratoire régional des ponts et chaussées de

Toulouse sur le tracé de cette déviation longue de 20 kms.

Ces travaux n'ont permis qu'une étude succincte.

De part et d'autre de cette déviation, sur 1 km

de large environ, un inventaire des puits et ouvrages de

reconnaissance a été effectué en août-septembre 1966» Une

esquisse de la surface piézométrique de la nappe et de son

substratum imperméable a été donnée à l'échelle du l/lO 000,

La transmissivité des formations aquifères que

rencontrerait ce canal a été déterminée par des essais de

débit effectués sur les sondages de reconnaissance équipés

en piézomètres « Elle est comprise entre 1.10 et 5.10~ m /s

Les modifications de l'état des nappes et de leur

régime que provoquerait la réalisation de ce canal pendant

les travaux et en période d'exploitation normale ont été

estimées. Elles sont rapportées en tout état de causes à

l'état de la nappe observée en août-septembre 1966.

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2 _

Pendant la période des travaux, le débit de

pompage pratiqué en certains secteurs serait compris entre

0,02 et 0,7 i/s pour 100 m de longueur de fouille*

En période d'exploitation normale la surface

piézomètrique des nappes du coté amont du canal subirait

un gonflement atteignant au plus 0,6 nu Le débit d'éventuels

drains transversaux,, sous le canal, destinés à compenser

ce gonflement de la nappe serait compris entre 0,01 et

0,3 1/s/îOO mo Dans la vallée de l'Hers ces modifications

ne seraient probablement pas gênantes. Il serait néces-

saire par contre de remédier aux perturbations de la nappe

de la basse plaine de la Garonne, en particulier aux abords

de la station de pompage de Lacourtensourt» Une solution de

remplacement de cette station devrait même être envisagée»

Cinq limnigraphes permettent actuellement d'ob-

server les fluctuations des nappes alluviales. Ces limni-

graphes resteront en place pendant un an.

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TABLE DES MATIERES

Résumé

Table des matières

Table des planches hors-texte

1 » Introduc ti on

2. Synthèse hydrogéologique

21 . Etude géologique

211c Les formations molassiques

212« Les alluvions modernes de la basseplaine de la Garonne

213» Les alluvions de 1 'Hers

22 . Etude hydrogéologique

221= Surface piézométrique des nappes alluviales

222» Modelé du substratum imperméable

3 „ Etude prévisionnelle des pertubations occasionnées

par le canal

31 . Détermination des transmissivi tés des formations

aqui fè res

32 » Estimation des pertubations hydrogéologiques

33 « Etude des fluctuations du niveau des nappesalluviales

34 . Etude de la déviation de l'Hers

4. Conclusions

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_ 4 -

TABLE DES PLANCHES HORS-TEXTE

Planches la

et lb

Planche 2

Planche 3

Planche 4

Planche 5

Synthèse des connaissances hydrogéologiquesactuelles en période d'étiage au l/lO 000

Essai de débit sur le sondage SolCourbe 1 iranigraphique

Essai de débit sur le sondage S.lCourbe de remontée

Essai de débit sur le sondage S.2Courbe limnigraphique

Essai de débit sur le sondage S.2Courbe de descente

Planche 6 - Essai de débit sur le sondage S.4Courbe limnigraphique

Planche 7 - Essai de débit sur le sondage S.4Courbe de descente

Planche 8 - Essai de débit sur le sondage S.4Courbe de remontée

Planche 9 - Essai de débit sur le sondage S.6Courbe limnigraphique

Planche 10 - Essai de débit sur le sondage S.6Courbe de descente

Planche 11 - Essai de débit sur le sondage S.6Courbe de remontée

4 Planche 12 - Essai de débit sur le sondage S.7Courbe limnigraphique

Planche 13 - Essai de débit sur le sondage S.7Courbe de descente

Planche 14 - Essai de débit sur le sondage S.7Courbe de remontée

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Planche 15 - Essai de débit sur le sondage S.8Courbe limnigraphique

Planche 16 - Essai de débit sur le sondage S. 8Courbe de descente

Planche 17 - Essai de débit sur le sondage S.8Courbe de remontée

Planche 18 - Essai de débit sur le sondage S.9Courbe limnigraphique

Planche 19 - Essai de débit sur le sondage S.9Courbe de remontée

Planche 20 - Essai de débit sur le sondage S.10Courbe limnigraphique

Planche 21 - Essai de débit sur le sondage S.10Courbe de remontée

Planche 22 - Profil en long schématique de la déviation -Perturbations apportées par le nouveau canalau régime des nappes alluviales en périoded'étiage (août-septembre 1966).

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1 . INTRODUCTION

La déviation du canal du Midi hors de la ville

de Toulouse, par la vallée de l'Hers, est envisagée en vue

de construire sur son ancien tracé une voie de communica-

tion à circulation rapide., Longue de 20 km, cette déviation

a pour origine au sud de Toulouse le pont Madron- Elle

suivrait le cours de l'Hers jusqu'au pont de la route natio-

nale n° 88 de Toulouse à Albi puis rejoindrait le canal la-

téral à la Garonne à quelques 300 m au nord de l'écluse

de Lalande» L'a^ant-projet prévoit également une rectifi-

cation de ce canal latéral jusqu'à l'écluse de Lacourten-

sourt qui serait supprimée, (voir plan de situation p, 8)

Par convention en date du 5 juillet 1966, le

Service des canaux du Midi et latéral à la Garonne a chargé

le Bureau de recherches géologiques et minières en liaison

avec le Laboratoire régional des ponts et chaussées (L.R.P.C.)

de réaliser l'étude hydrogéologique de la déviation du canal

du Midi en vue de déterminer "

- la situation de la nappe aquifère et ses variations

- les perturbations que ce nouveau canal risquerait d'ap-

porter au régime des nappes alluviales pendant la période

des travaux et pendant la période d'exploitation normale»

Le L.R.P.C. a en particulier réalisé quinze son-

dages 'de reconnaissance géotechnique en août-septembre et

en décembre 1966- L'implantation des sondages a été choisie

en commun par le L.R.P.C» et le B.R.G.M» agissant par l'in-

termédiaire du Service géologique régional Midi-Pyrénées.

Dix de ces sondages ont été équipés en piézomètres .,

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_ 7

La période d'observation des fluctuations de

niveau de la surface piézométrique a été fixée à un an .

Cinq piézomètres ont été équipés de limnigraphes. Le

dépouillement des enregistrements pourrait faire l'objet

à l'issue de cette période d'observation d'une étude corn-

plémentai re.

Le chef du Service géologique

régional Midi-Pyrénées,

A. Vandenberghe

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- 8 -

SITUATION

1/2OOOOO

Voir carbe*détailléesau i /1000oPt. 1 A et 1 B

Projat de deviationdu canal du Midi

TOULOU&E-

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_ 9 -

, SYNTHESEHYDROGEOLOGIQUE

21 o Etude géologique

La déviation du canal du Midi rencontrerait les

formations géologiques suivantes :

- les formations molassiques

- les alluvions modernes de la basse plaine de la Garonne

- les alluvions de l'Herse

211 . Les formations molassiques

Elles constituent le substratum des dépôts

alluvionnaires et sont formées par des alternances de marnes,

de sables plus ou moins grossiers, d'argile et de calcaires

ou par des mélanges en proportions diverses de ces éléments»

Ces formations imperméables dans leur ensemble, représentent

généralement le substratum des nappes alluviales. Les passées

sableuses de ces formations molassiques peuvent localement

être en contact avec les remplissages alluviaux et accroître

la puissance de la formation aquifère.

A l'affleurement les formations molassiques sont

altéréeso Elles peuvent être solifluées sur les flancs des

vallées . Ces formations d'altération superficielle recèlent

une mince frange aquifère qui passe latéralement aux nappes

alluviales»

212 . Les_alluvions modernes de la basse plaine de

la_9.^£2!22£ s e r o n t rencontrées dans les troisième

et quatrième sections de la déviation du canal. Elles sont

formées schématiquement, au-dessus du substratum molassique,

par 4 à 6 m de dépôts plus ou moins argileux et grossiers

(sables, graviers, galets) surmontés par des limons de

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1 à 2 m de puissance.

La basse plaine de la Garonne se présente sur la

rive droite en deux paliers étages, séparés par le talus de

Lalande. Cette dénivellation d'environ 3 m serait franchie

par le canal à hauteur du Groupe scolaire de Lalande.

Le palier inférieur montre, notamment sur le bord

est de la quatrième section du canal, d'anciens méandres de

la Garonne,, Disposés en arc de cercle, ces dépressions sont

comblées par des dépôts limoneux fins.

La surface de contact des alluvions et du substra-

tum molassique présente des irrégularités. Elle est acciden-

tée en particul i er , de chenaux plus ou moins étroits, de

direction capricieuse (forme en "lacets de soulier") avec des

zones de surcreusements. De telles irrégularités ont été

ainsi observées lors des cam'pagnes de sondages réalisées

pour la station de'pomrpage de Lacourtensourt et l'usine de

l'Union laitière coopérative près du marché-gare. Dans ce

dernier secteur, un chenal d'une cinquantaine de mètres de

large,profond de 5 m a été ainsi reconnu. (A. Vandenberghe

1965) .

Ces chenaux dont le remplissage est généralement

assuré par des dépôts plus ou moins grossiers et plus per-

méables jouent au point de vue hydrogéologique le rôle de

drain à circulation préférentielle. Dans l'état actuel de nos

connaissances, la surface de contact des alluvions et de

leur substratum molassique ne peut être étudiée de façon

détaillée. Seule une reconnaissance par sondages effectués

suivant une maille serrée ou une prospection électrique

appropriée pourrait apporter quelques précisions.

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Coupe.- schématique, «à ¿ravzrs /es ¿errasses de, la Garonne.

Longueur _ 4/25OOO

(jlluvioris, réí*ntc&de la G a r o n n e . .

- O -

(]lluvions modernes de la basse, plaine de. la Garonne/

Talus de.Lalqnde. Palier supérieur

•Antien misndmede. la Garonn a,

777T7TrT7T7Tn/T/Subatrabum

- £ •

213 . Lesal

La première et la deuxième section de l'avant-

projet de déviation du canal sont implantées dans ces

alluvions. Elles se présentent différemment de part et

d'autre du pont de Montaudran.

En aval de ce pont (deuxième section) les forma-

tions alluvionnaires sont constituées de haut en bas par :

- des limons, fins, homogènes, souvent de cou-

leur jaune, pratiquement imperméables, atteignant excep-

tionnellement 10 m de puissance.

- des graviers et sables quartzeux, parfois micacés

dont la puissance dépasse rarement 2 m.

Ces formations détritiques de la base se disposent

en plusieurs terrasses étagées, que masquent les dépôts

limoneux de ruissellement ou d'épandage de crues.

On a pu ainsi montrer (G. Astre 1961) que ces

formations détritiques/étaient rencontrées sous la plaine

de l'Hers actuel à des profondeurs respectivement de 1,5 m,

4 m et 6 m. Les dépôts les plus profonds d'âge pleistocene

correspondaient au maximum de l'enfoncement de l'Hers.

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Coupe, schématique, à travers la. vallée de. I //ers

- o —Cours canaliséactuel de l'He-ri

f|ne.ten coursde t'Hers

Formations molaut^uesaltérées eb soll{lu£ê&

SobitraLum Oépobs pleistocenes

De même que les terrasses de la Garonne, celles

de l'Hers reposent sur le substratum molassique de forme

irrégulière. Des zones de surcreusement atteignant 3 m de

profondeur ont pu être reconnues dans les différentes

terrasses (travaux de fondationsde l'Etablissement aéronau-

tique de Toulouse).

En amont du pont de Montaudran (première section)

Les formations détritiques sous les limons, s'amincissent ou

disparaissent complètement. Le changement de direction du

cours de l'Hers à hauteur du pont de Montaudran et le rétré-

cissement de sa vallée dans cette zone ont été attribués a

un phénomène de capture daté du Mio-pliocène (G. Astre 1962).

Seules les formations détritiques de la base des

alluvions de l'Hers sont nettement perméables et la nappe

aquifère qu'elles recèlent est fréquemment captive sous les

limons. Toutefois ces limons bien que peu perméables peuvent

à la suite de longues périodes de précipitations se gorger

d'eau : ils constituent alors une nappe de faible perméabi-

lité. Les dépôts détritiques pleistocenes les plus profonds

constituent le réseau de drainage principal de la nappe.

L'Hers actuel dont le cours a été rectifié en 1750

recoupe indistinctement les différentes formations alluviales

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et le substratum molassique. Il concourt donc de diverses

manières au drainage de la nappe alluviale :

- en toutes saisons, 1'Hers draine les formations détri-

tiques grossières de la base des alluvions là où il

les recoupe.

- en période de forte et longue pluviosité, les limons

gorgés d'eau constituent une véritable nappe qui est

elle aussi drainée par l'Hers ; ce phénomène s'estom-

pant en période sèche.

En période pluvieuse, la dépression occupée par

le cours de l'Hers antérieurement à sa rectification

constitue également une zone de drainage des eaux des

formations superficielles.

- à l'étiage, le drainage de la nappe alluviale ne seraito

plus que de 33 m /h/km, soit 0,9 l/s/lOO m (A. Cavailléet A, Vandenberghe, 1965) pour la partie du bassin

2versant de 310 km , comprise entre le pont de Montau-

dran et le pont de l'Hers.

22 . Etude hydrogéologique

Cette étude a été réalisée sur une superficie2

d'environ 20 km correspondant à une bande de 1 km de

large axée sur la déviation du canal longue de 20 km.

221 o Surface_pi_ézomét_ri_que_des_nappes_a 1.1.uvial.es

La cote du niveau de l'eau a été relevée dans

plus de 200 puits ou ouvrages de reconnaissance en août-

septembre 1966. La surface piézométrique de la nappe allu-

viale a été dressée et reportée sur la carte au l/lO 000

(planches la et lb)„ Les relevés ayant été effectués en

août-septembre à la fin de la saison sèche, cette synthèse

est représentative de l'état de la nappe à l'étiage.

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II convient cependant de mettre en garde contre

certaines insuffisances de cette synthèse :

- Dans la zone des alluvions modernes de la Garonne

(troisième et quatrième section), la nappe aquifère est

activement exploitée (cultures maraichères et florales).

Parmi les nombreux puits, un choix a du être effectué»

Le niveau de la nappe a été déterminé à raison d'une me-

sure tous les quatre hectares environ» Une prospection

exhaustive ou une maille de reconnaissance plus serrée

n'aurait vraisemblablement apporté qu'une précision illu-

soire, compte-tenu d'une part, des perturbations occa-

sionnées par des pompages localisés, d'autre part de la

précision avec laquelle la cote du plan d'eau a pu être

appréciée,, En effet, si aux abord immédiats de la dévia-

tion du canal, ces cotes ont pu être rapportées avec exac-

titude à celle indiquées par le plan au l/lOOO de l'avant-

projet, au-delà, seule une estimation à partir des repères

de la carte LG.N. a ,6^ u-lV pu être faite«

La nappe des alluvions modernes de la basse plaine

de la Garonne s'écoule vers l'ouest en direction du cours

de la Garonne, La vallée de l'Hers à ses abords immédiats,

en draine cependant une partie. De part et d'autre de la

troisième section de l'avant-projet de déviation du canal,

la surface piézométrique accuse un léger relèvement (voir

la courbe isopièze 133 m ) . Ce seuil hydraulique se superpose

donc au seuil topographique dans lequel le projet prévoit

de faire passer la déviation du canal (voir carte planche la^

- Dans les alluvions de la vallée de l'Hers il n'existe pra-

tiquement aucun puits aux abords du cours de l'Hers et dans

sa vallée. En dehors des mesures du niveau de l'eau dans les

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15 -

sondages de reconnaissance (l) réalisés par le L.R.P.C.,

nous avons relevé les quelques rares puits implantés aux

pieds des coteaux.

La maille de points de mesure est donc lache.

Des interpolations ont dû être faites et le modelé de la

surface piézomètrique est donc approximatif, susceptible

d'être amélioré ou même modifié, si de nouveaux travaux de

reconnaissance étaient réalisés»

Nous supposons ainsi qu'une discontinuité affecte

les courbes piézométriques au passage du cours de l'Hers

successivement :

- entre le pont de Montaudran et celui de Lasbordes

- entre le pont de Balma et celui de la ligne S.N.C.F de

Toulouse à Albi .

La rectification et la canalisation du cours de

l'Hers qui est parfois creusé dans le substratum molassique

sembleraient être la cause de ce décalage et de l'effet d'écran

é tanche.

Sur ces deux tronçons, l'ancien lit de L'Hers s'é-

carte notablement du cours actuel.

- entre le pont de Montaudran et celui de Lasbordes son

tracé a été repéré par l'étude des photos aériennes aux abords

du terrain d'aviation de Lasbordes.

- entre le pont de Balma et celui de la ligne S.N.C.F., il

apparaît nettement sur la carte I.G.N. à quelques 400 m à

l'ouest du cours actuel.

Si le cours canalisé de l'Hers actuel est le drain

le plus évident de la nappe alluviale, on ne peut négliger

(l) Parmi les sondages de reconnaissance du L.R.P.C. seuls

ceux qui étaient terminés en septembre 1966 ont pu être

utilisés.

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- 16 -

le rôle de son ancien cours. L'existence de ces deux drains

superficiels distincts pourrait peut-être également expliquer

certaines des anomalies que nous avons cru constater dans les

courbes iso-piézomètriques.

222 . Modelé du substratum imperméable de la nappe

al.

Le toit des formations molassiques constitue

le substratum imperméable des nappes alluviales« Seule une

soixantaine d'ouvrages de reconnaissance donnant la cote de

ce substratum ont pu être inventoriés dans la région étudiée.

Compte-tenu des irrégularités qui l'affectent, ce nombre est

nettement insuffisant, d'autant que ces ouvrages sont souvent

groupés (complexe aéro-spatial de Lespinet, E.A.T., Marché-

gare et station de pompage de Lacourtensourt).

U s • • • • . - - h - t > , ' . - « - i ••'•• ••' • p < f '•'

De ce fait, et (ait--p-a-i-s-on également du doute quant

à l.a représentativité d-e-s cotes données par les ouvrage^

isolés (sondage implanté sur un chenal par exemple), il a été

• adopté ¿-e-wT—s-a—r-e rése-atati OTÇL (planches 1) un espacement de

5 m entre les courbes isohypses. Cet espacement correspond

approximativement aux plus fortes dénivellations qui aient été

reconnues sous les alluvions de la plaine de la baronne et de

1'Hers.

«

te—fc-ir-euiÄ 4 . e s courbes isohy^ses de-s planches la et

; •/',.,. ,. lb ,frs-t—f-i-g-u-Fe-t-i-f „ Un plus grand nombre d 'ouvrages de recon-

>>s . ; • ,-'>'•'<•• naissance serait nécessaire pour les préciser.

>'• '<•?•'*' "' S - E T U D E P R E V I S I O N N E L L E D E S P E R T U R B A T I O N S O C C A S I O N N E E S

PAR LE CANAL

Le Service des Canaux du Midi et latéral à la

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- 17 -

Garonne nous a remis un plan au l/lOOO et des profils longi-

tudinaux et transversaux qui donnent les caractéristiques de

la déviation du canal.

Les perturbations que le nouveau canal risquerait

d'apporter au régime des nappes alluviales pendant la période

des travaux et pendant la période d'exploitation normale

résultent de la combinaison des facteurs suivants :

- cote du niveau normal du plan d'eau dans le canal o

- cote du plafond du canal.

- cote du niveau piézométrique des nappes alluviales.

- cote du substratum imperméable de ces nappes.

- direction du canal par rapport à celle de l'écoulement

de la nappe.

Nous avons supposé que le canal était étanche^ et

qu'il ne pouvait alimenter les nappes alluviales par des pertes

(infiltrations)} inversement si le niveau normal du plan d'eau

-•' ' . •,'(. du canal est inférieur à la surface pi ézomé trique de la nappe

<-c',' .t! ;'•'-' ,v'-' alluviale, celle-ci devra être rabattue au niveau des berges du

'r.xj't1* „ni U ' canal .

f c <"'•

•"*'' "' ¡(ts-^-- •/jXc' " Les perturbations peuvent, selon le cas, être les

•l<'*( y ]i. ;7 ", 'l'Jf:l suivantes s e_t ., \_

^',-IL^ '\, ''" - Le plafond du canal &4—1-e niveau normal de son

' -*" " p4an d'eau sont—s-ttttés au-dessus du niveau pi ézomé trique des

nappes alluviales. Aucune modification n'est prévisible aussi

bien lors des travaux qu'en période d'exploitation.

- Le plafond du canal est situé à une cote inférieure

à celle du niveau piézométrique, soit qu'il demeure dans les

alluvions perméables, soit qu'il pénètre dans le substratum

imperméable «

Dans les deux cas ;

- Pendant la période des travaux, il sera vraisem-

blablement nécessaire au moins pour une partie d'entre eux

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18 -

d'opérer à sec, Le niveau piézométrique des nappes alluviales

devra donc être rabattu par pompage.

— Pendant la période d'exploitation normale, la

formation aquifère à l'aplomb du canal aura une puissance

réduite^ voire annulée.

Le débit de ces nappes subira donc un changement

de régime au passage du canal, celui-ci pouvant à la limite

constituer un barrage absolu correspondant à une réduction

totale du débite Dans les autres cas la réduction plus ou

moins importante de la puissance de la formation aquifère

entrainera un gonflement de la surface piézométrique du côté

amont de la nappe et un rabattement du coté aval» L= gonfle-

ment de la surface piézométrique du côté amont augmentera

le gradient hydraulique. Les effets de la réduction de puis-

sance de la formation aquifère seront donc annulés«

II nous a paru nécessaire d'estimer simultanément

™ le gonflement de la surface pi ézomé t rique du côté amont,,

- le débit qu'il serait nécessaire de faire transiter sous le

canal au moyen de draina?afin d'éviter ce gonflement de la

nappe„

L'importance des modifications du régime de la

nappe et des variations de la surface piézométrique pendant

cette période d'exploitation^ dépendent cependant du sens

d'écoulement de la nappe par rapport au tracé du canal s

- Si ces deux directions coïncident, aucune per-

turbation sensible n'est théoriquement prévisible-

Dans tous les autres cas et afin d'avoir une

marge de sécurité acceptable, nos évaluations ont été effec-

tuées en admettant que la direction du canal était toujours

perpendiculaire au sens d'écoulement de la nappe, ce qui cor-

respond au cas le plus défavorable»

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- 19 -

Le débit naturel des nappes alluviales (Qn) a été

estimé en utilisant la formule de Darcy :

Qn = K. H. L. i = T. L. i

Ce débit Qn s'écoule à travers un front naturel de

surface Sn = H.L. soit Qn = K. Sn. i. Lorsque le profil du

canal entaillera la formation aquifère d'une hauteur moyenne

H 1, la surface Sn sera réduite d'une valeur H 1. L = Sr. Le

débit de la nappe subirait une réduction virtuelle de :

SrQr = K. Sr. i. = Qn .-Sn

Cette "réduction de débit" Qr sera en fait compensée par une

augmentation du gradient hydraulique qui atteindra la valeur

i'. On aura donc Qn = K. L. H. i = K. L. (H - H')i'

i1 L. H Snsoit L.(H - H' ) Sn - Sr

Pour une largeur moyenne du canal de 20 m le gonfle-

ment (d) de la surface piézométrique en amont du canal serait

de 1 'ordre de :

Snd = i.

Sn - Sr 20

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- 20 -

Lors des travaux de construction de ce canal, il

sera vraisemblablement nécessaire de rabattre par pompage

la surface piézométrique de la nappe jusqu'au niveau du

plafond du canal. Nous appellerons Qp le débit de ce pompage.

Ce rabattement devra réduire la surface du front de la nappe

d'une valeur Sr a l'aplomb du tracé du canal. Il affectera la

surface piézométrique de la nappe de part et d'autre des

travaux. Dans ces conditions nous avons admis que le débit deS r

pompage devrait être ° Qp = 2 Qn — „ Cette estimation estan

approximative« En effet le niveau de l'eau dans 1'Hers dont le

cours serait voisin du canal peut-être momentanément supérieur

(période de crue)à celui de la nappe alluviale, Dans ce cas,

l'Hers alimenterait la nappe et le débit de pompage à prévoir

serait plus importante Cette augmentation ne pourra être

chiffrée que lorsque nos observations et nos enregistrements

auront porté sur un temps assez long pour permettre de connaître

la relation entre le débit de l'Hers et le niveau de la nappe.

Toutes les évaluations de débit seront exprimées en

1/s/lOO m de façon à en faciliter l'utilisation ultérieure»

Compte-tenu d:autre part de l'imprécision avec

laquelle la surface Sr a pu être mesurée, en raison notamment

des irrégularités du substratum imperméable des formations

aquifères, nous n'avons pas jugé utile d'estimer ces débits de

façon très détaillée et n'avons donne que des ordres de

grandeur„

II n'est pas possible dans l'état actuel des études

de fixer la valeur du rayon d'influence, ou distance a partir

de laquelle les variations de niveau de part et d'autre du

canal ne seraient plus perceptibles. Dans le cadre de l'étude

d'un avant-projet nous avons adopté arbitrairement une valeur

de 200 nu

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2 1 •-

Nous rappelons que toutes nos estimations se rap-

portent à l'état de la nappe observée en août-septembre 1966

pratiquement en période d étiage. Elles correspondent donc

à des limites inférieures.

31c Détermination des transmissivi tés des formations

aqui fères

La transmissivité des formations aquifères a été

déterminée à 1 aide d'essais de débit réalisés sur les son-

dages effectués par le L.R.P.C« et équipés en piézomètresc

La mise en oeuvre des essais de débit sur chaque

ouvrage a nécessité au préalable des opérations de décolma-

tage pratiquées pendant une journée à des régimes de pompage

régulièrement croissants.

Lors de l'essai de débit proprement dit, la nature

des alluvions aquifères a imposé un régime de pompage réduit

compris sntre 0 01 et 1 l/s. L'importance relative des écarts

de régime étant d'autant plus grande que le régime est faible,

les valeurs de la transmissivité déduites de ces essais de

'•-- débit .« o ni. ¿>-pp p o«-h é e s* „• < . - • /

Lors de chaque essai, les variations du niveau de

l'eau dans le sondage ont été enregistrées et exploitées par

'•'" la méthode graphique de Jacobe

• -, '

Le tableau suivant ;p. 22) donne les valeurs de la

transmissivité ainsi obtenue et celles de la perméabilité cor-

respondante

Aucun essai ds débit n'a pu être effectué sur le

sondage n°3 qui était inaccessible (champ labouré et terrain

détrempé, la saison ayant été particulièrement pluvieuse).

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- 22 -

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- 23

Il n'a p¿iS été possible d'interpréter l'essai de

débit sur le sondage n°5 qui n'a reconnu au-dessus du subs-

tratum molassique que des limons. Cette formation étant peu

perméable nous n'avons pu obtenir un régime de pompage suf-

fisamment réduit pour éviter la vidange complète de la

cavité du sondage., A la suite de ce pompage,, la remontée

du niveau de 1 eau jusqu'à son niveau initial s'est effec-

tuée en six jours. Cette remontée influencée par des infil-

trations superficielles n:a pu être étudiée. Nous estimons

que la transmissivité de ces dépôts limoneux devrait être au

plus égale à la plus faible valeur (3.10 m /s.) observée

dans les autres sondages; en 1 occurence le n°l.

: , Nous retiendrons pour la transmissivité la valeur de:

- • L I O " 6 m2/s

qui correspondrait à une perméabilité de °

-6 -61 > 10 - 3 . 1 0 m/s

0,3

ce chiffre étant probablement donné avec un très fort excès.

Pour les alluvions de la basse plaine de la Garonne

où serait creusée la quatrième section du canal, nous avons

repris les résultats d'un essai de débit d'une durée de

105 heures5 réalisé en 1964 pour l'Union laitière Coopérative

(A OVandenberghe, 1965). La transmissivité qui avait été déter-

minée était de 5-10 m /s,valeur identique à celle trouvée

en S.10 implanté sur ces mêmes alluvions, sur le palier su-

périeur,, Lors de cet essai de débit, une transmissivité de-3 2

l?3.10 m /s avait été reconnue dans les alluvions de rem-•' i

, : plissage d'un chenal entaillant les substratum molassique.

Les perméabilités correspondantes seraient respectivement de;

. .„; •-'•:• ' 1 56.1O~5 m/s et 0 ?3.10~

3 m/s

/;sf, :••'"''' soit 1.10 m/s en moyenne,

32 c Estimation des perturbations hydrogéologiques

II a été figuré sur le profil en long schématique

de la déviation (planche 22) ;

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~ 24

- La surface piézcmètrique des nappes alluviales,

observée en août-septembre 1966«

- Le substratum molassique. En l'absence de recon-

naissance plus dense, ce profil est très simplifié«

- Le niveau normal du plan d'eau du canal.

~ Le plafond du canal que nous avons supposé avec

les berges, étanche o

Nous avons pu ainsi décomposer le tracé du canal

en plusieurs secteurs qui ont été étudiés séparément.

Secteur A ?

Le profil du canal ne recoupant pas la surface

piézomètrique de la nappe ou son substratum imperméable,

aucune modification n'est prévisible»

Secteur B s

Sur 800 m en aval de l'écluse de Palays, le plafond

du canal serait creusé dans le substratum imperméable» Le

profil du canal recouperait toute la formation aquifère» Les

caractéristiques de la formation aquifère sont les suivantes

T = 5.10"5 m2/s (sondage n°2) Sn = 1600 m 2

i = 1/200

le débit naturel de la nappe est de ;

Qn = 5,10"5 . 800 . -^ - 2.10™4 m3/s

soit en moyenne : 0,03 l/s/100„

- Pendant la durée des travaux, le débit des pompes

serait donc de °

Qp = 4 o10"4 m3/s

soit en moyenne i

0,06 l/s/100 m

- En période d'exploitation normale, la nappe

alluviale serait rabattue au niveau des berges du canal,,

Pour chacune d'elles, le débit d'un tel drainage affectant

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- 25

la moitié de la surface du front de la nappe peut être

estimé a 2

1 Qn soit 1.10~4 m 3/s2

soit en moyenne ;

0 ;02 l/s/100 m

Le canal étant parallèle aux lignes de courant de

la nappe y aucune perturbation n'est théoriquement -énvisa-

g- a-b-te „

Aucune habitation ou ouvrage d'exploitation de la

nappe alluviale n'existe sur 200 m de part et d autre du

tracé du canal,. Sa réalisation n ' en t rainerai t donc proba-

blement aucun dommage»

Secteur C ;

Sur 2200 m de long, le profil du canal recouperait

une partie de la formation aquifère. Ses caractéristiques

sont les suivantes s— 4 2

T ^ 4„10 m / s (sondage n°4) Sn = 7800 m2

i = 1/200

le débit naturel de la nappe est donc de 1

Qn -

soit en moyenne

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Le profil du canal réduirait la surface de la2

nappe de 3900 m „

- Pendant la période des travaux, le débit des

pompes nécessaire pour rabattre la surface de la nappe

jusqu'au plafond du canal serait donc de ;

Qp = 2.44,10~4. H £ g - 44,10~4 m3/s

soit en moyenne

0,2 l/s/100 m

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26 -

- En période d'exploitation normale, il serait

nécessaire °

- Soit de tolérer sur la berge ouest du canal un gonflement

de la surface piézométrique de l'ordre de ;

d "2ÏÏÏÏ ' ^800 - 3900 ° 2 0 = °'2 m

- Soit de faire transiter par un système de drains appro-

priés un débit de l'ordre de °

Qr = 44.1(T4. f|§g= 22. l O ^ m 3 / -soit en moyenne ¿

0,1 l/s/100 m

En l'absence d'habitations et d'ouvrages d'exploi-

tation de cette nappe sur 200 m de part et d'autre du tracé

du canal, ces variations de la surface piézométrique, en

période d'étiage, ne semblent pas préjudiciables à qui que

ce soit n

II convient de signaler cependant que le régime

de la nappe et sa surface piézométrique seront perturbés

par la pose d'un réseau d'égouts desservant le complexe

aéro-spatial de Lespinet, En août-septembre 1966, le col-

lecteur principal Je ce réseau était en construction et

devait se déverser dans l'Hers à quelques 150 m au Sud du

sondage n°3„ Ce réseau d:égouts favorisera certainement le

drainage de la nappe et jouera donc un rôle correcteur aux

éventuels effets néfastes du canal.

Secteur D ô

Dans ce secteur long de 1700 m environ, le canal

recouperait la formation aquifère sur toute sa hauteur

empêchant ainsi tout écoulement transversal de la nappe.

Les caractéristiques de la formation aquifère sont les

suivantes ;

— 5 2T - 1,10 m /s environ, comprime entre celles

déterminées en S.4 et S.6

i - 1/100

Sn = 1700 m 2

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» 27 -

le débit naturel de la nappe est donc de : *

Qn = 10~5. 1700 „ ~ 0 = 17.10"5 rn2/s

soit en moyenne ;

0,01 l/s/100 m

- Pendant la période des travaux, la nappe devrait

être intégralement rabattueo Le débit correspondant serait

de i

Qp = 2t 17 . 10"5 m3/s

soit en moyenne z

0,02 l/s/100 m

-En période d'exploitation normale, le profil du

canal recouperait la formation aquifère sur toute sa hauteur

La réduction de débit serait donc identique au débit naturel

de la nappe soit ;

Qr - Qn - 17 „ 10"5 m3/s

soit en moyenne s

0,01 l/s/100 m

Ce débit pourrait être transféré par des drains

d'un côté a l'autre du canal«

Sur 200 m de part et d'autre du canal, il n'existe

aucune habitation ou ouvrage d'exploitation de la nappe

alluviale, susceptible d'être affecté par des modifications

du régime de la nappe.

Secteur E i

Le profil du canal ne recouperait pas la surface

piézométrique ou le substratum molassique« Dans l'état

actuel de nos connaissances, aucune perturbation n'est donc

prévi sible.

Secteur F '

Le profil du canal recouperait dans ce secteur,

long de 2600 m, la formation aquifère» Ses caractéristiques

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- 28

sont les suivantes s

T = K 1 0 ~ 4 m2/s ( sondage n° 8 ) Sn = 8300 m

i = 1/50

le débit naturel de la nappe est de :

Qn ^ l„10~4 . 2600 „ ~ - = 5,2 . 10~3 m3/s

soit en moyenne ;

0?2 l/s/100 m

Le profil du canal réduira la surface du front2

naturel de la nappe de : Sr = 2600 m

- Pendant la période des travaux, le débit moyen

nécessaire pour rabattre la surface piézométrique jusqu'au

plafond du canal serait de ;

Q p ^ . 5 , 2 . 10"3, §§§§ = 3,2« 10~3 m3/ssoit en moyenne

09 12 l/s/100 m

- En période d'exploitation normale; il serait

nécessaire ;

- soit de tolérer sur la berge ouest un gonflement de la

surface piézométrique de la nappe de l'ordre de :, 1 8300 „ o_ _ ,d = 5Ô~ • 8300 - 2600 2 0 = °'6 m

- soit de faire transiter par un système de drains appropriés

un débit de l'ordre de:

Qr = 5,2. 10~3. §f§§ = 1,6 . 10"3 m3/s

soit en moyenne

0,06 l/s/100 m

Compte tenu de l'abaissement vers le nord de la

surface piézométrique jusqu'au niveau du plafond du canalice

débit oscillerait entre 0,12 au sud et 0,03 l/s/100 m au nord,

Seules les habitations du lieu dit Micholin a

proximité du pont de Périole, se trouvent dans la zone affec-

tée par les fluctuations de la surface piézométrique de la

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29

nappe et risquent de s'en trouver gênées.

Secteur G :

Le profil du canal recouperait dans ce secteur

long de 2500 m,, la formation aquifère sur toute sa hauteur»

Les caractéristiques de cette formation sont les suivantes ;

T = 5olO~4 m2/s (sondage n° 10) Sn = 2500 m 2

i = 1/200

le débit naturel de la nappe serait de ;

Qn = 5.10"4 o 2 500 . T~Q = 6-c3 * 1 0~ 3 m 3/ s

soit en moyenne :

0,25 l/s/100 m

- Pendant la période des travaux, le débit de

pompage qui serait nécessaire pour rabattre complètement la

nappe serait de %

Qp - 2 „ 6,3 * 10'3 m3/s

soit en moyenne

0,50 l/s/100 m

- Le tracé du canal étant parallèle aux lignes de

courant de la nappe, aucune modification de son état n'est

théoriquement prévisible en période d'exploitation normale

du canal „

La région est habitée de part et d'autre du canal

et la nappe est relativement exploitée^ Son rabattement lors

des travaux en particulier, perturberait donc le régime des

puits et risquerait même d'assécher certains d'entre eux.

Secteur H ;

La surface piézométrique de la nappe est située

en-dessous du plafond du canal, Aucune perturbation n:est

donc prévisible dans ce secteur,

Secteur I ;

Immédiatement en aval de l'écluse des Violettes,

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30

sur 1000 m de long environ, le plafond du canal entaillerait

le substratum imperméable de la formation aquifère. Nous avons

adopté pour cette formation les caractéristiques suivantes i

T -, 5. 10"4 m2/s Sn = 2000 m 2

I = 1/150

le débit naturel de la nappe serait de s1

150Qn - 5. 10 4 „ 1000 c J_ - 3,3 . 10 3 m3/s

soit en moyenne i

0,3 l/s/100 m

— Pendant la période des travaux, le débit de

pompage nécessaire pour rabattre complètement la nappe serait

de s

Qp = 2. „ 3,3 . 10"3 = 6,6„ 10~3 m3/s

soit en moyenne °

0,7 l/s/100 m

- En période d'exploitation normale les modifications

de régime et de l'état de la nappe alluviale, ont été étudiées

dans deux sous-secteurs.

En amont sur 350 m de long environ, le tracé du

canal est parallèle aux lignes de courant de la nappe ;

aucune perturbation de l'état de la nappe n:est théoriquement

prévisible^ La surface piézométrique de la nappe située au-

dessus du niveau normal du plan d'eau du canal devrait2

donc être rabattue» Ce drainage affecterait environ 175 m „

Le débit correspondant serait donc sur chaque berge du canal

de :3'-3 • 1 0~ 3 '

soit en moyenne ;

0,09 l/s/100 m

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- 31 -

En aval sur 650 m de long environ, le canal

recouperait perpendiculairement les lignes de courant de

la nappe dont l'écoulement serait ainsi interrompue La

réduction de débit correspondante, pour une surface du2

front d'environ 1300 m serait donc de in i l in"3 1300 ._-3 3,Qr = 3 * 3 , 1 0 „ 2 0 0 0 = 2,1 . 1 0 m / s

soit en moyenne :

0,3 l/s/100 m

La région est habitée de part et d'autre du canal

et la nappe est exploitéeo Les modifications du régime de

la nappe et de sa surface piézométrique seraient donc très

sensibles, le niveau de l'eau dans les puits montant sur la

rive est du canal et sabaissant sur la rive ouest. L;inon-

dation de certains sous-sols peut également être envisagée,

II serait donc nécessaire d'envisager un système de drains

destinés à faire transiter ce débit d'une rive à l'autre du

canal o

Secteur J ;

Sur 2600 m de long environ , le profil du canal

recouperait la formation aquifère perpendiculairement aux

lignes de courant., Le substratum molassique s'abaisserait

progressivement du sud au nord sous le plafond du canal.

Les caractéristiques de la formation aquifère sont les

sui vantes :A O O

T = 5, 10 m / s Sn = 6500 m

i = 1/150

le débit naturel de la nappe serait de ;

Qn = 5oI0~4 „ 2600 o —- = 8,7 „ 10™3 m3/s

soit en moyenne °

0,3 l/s/100 m

Le profil du canal réduira la surface du front de2

nappe d'environ 3400 m .

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- 32 -

- Lors de l'exécution des travaux, le débit de

pompage nécessaire pour rabattre la surface piézométrique

jusqu'au niveau du canal serait de :

Qp = 2 . 8,7 . 1(T3. f|§§ = 9. 10~3 m3/s

soit en moyenne :

0,35 l/s/100 m

Compte tenu de l'abaissement de la surface piézo-

métrique par rapport au plafond du canal, ce débit de pom-

page serait compris approximativement entre 0,8 et

0,2 l/s/100 m

- En période d'exploitation normale il serait

nécessaire :

- soit de tolérer sur la berge est du canal un gonflement

de la surface piézométrique de l'ordre de :

d = T5ÏÏ ' 6500 - 3400 ' 2° = °>3 m

- soit de faire transiter par un système de drains appro-

priés un débit de l'ordre de :

Qr = 8.7 . IQ"3 - |f§§ = 4,5 . H T 3 * 3 / *

soit en moyenne :

0,2 l/s/100 m

Compte tenu de l'abaissement vers le nord du

substratum impeiméable, ce débit oscillerait entre 0,4

et 0,1 l/s/100 m du sud vers le nord.

De part et d'autre de ce secteur, la région est

habitée et la nappe est exploitée. On doit donc prévoir que

les modifications de la surface piézométrique de la nappe

alluviale pourront causer des préjudices.

Nous signalerons en particulier la station de

pompage de Lacourtensourt située à 250 m à l'ouest de ce

secteur. Cette station dessert actuellement en eau à raison

de 3000 m /j environ la population de 19 communes (2500

personnes environ) groupées dans le Syndicat intercommunal

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- 33 -

•Jes eaux des cantons nord et est de Toulouse« Des essais de

suralimentation de la nappe alluviale à partir d'eau prélevée

dans le canal latéral à la Garonne ont été tentés pour sup -3

pléer à la baisse de débit en période d'étiage (2000 m /j)„

Le débit moyen de pompage de la station de3 2

Lacourtensourt est de 3000 m /j soit 125 m /h ou 35 l/s„

Le débit naturel de la nappe pour un front de 1000 m de

long, calculé avec les valeurs de transmissivité et de la

pente d'écoulement précédemment adoptée, serait de s

Q - 5„10~ 4 « 1000 „ -J^Q = 3,3 . 10~ 3 m 3/s

soit 3?3 l/s/1000 m

L'existence de chenaux dont les formations ¡sremplissage auraient une transmissivité plus élevée de

— 3 2l'ordre de 1,3 . 1 0 m /s à l'exemple de celle reconnue

aux Etablissements U.L.C,, ne suffit pas à expliquer le

déséquilibre entre le régime de pompage de la station et

les possibilités de la formation aquifère. Il paraît plus

vraisemblable qu'une part importante des ressources de

, ' •. cette station est fournie par des pertes, par infiltrations

¡î^';.;/1 de l'ancien canal latéral à la Garonne» On pourrait admettre

~- )h<1'1-"' !,, ^ / Xlli >•'""' que le débit d'étiage de la station d'environ 2000 m /j soit

',} '* ,_ ' •. ,.J> ',/ 23 1/s correspond presque intégralement à la recharge de la

A •» ~'? '<-\ÇA J t;'' \(iy}' L' nappe alluviale par les pertes du canal latéral a la Garonne.

Q^-\ ..i L'existence de fouilles et leur assèchement lors

V de la construction de la déviation du canal d'une part,

l'absence de pertes par percolation après sa mise en ex-

ploitation, risquent de réduire les possibilités de la

station de pompage de Lacourtensourt, dont le régime d ex-

ploitation ne pourra plus être assuré par les seules possi-

bilités de la nappe alluviale»

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- 34

II conviendrait donc d'envisager une solution de

remplacement pour subvenir aux besoins du réseau d'adduc-

tion d'eau de ce syndicat intercommunal.

33 » Etude des fluctuations de niveau des nappes

alluviales

Les estimations précédentes se rapportent à l'état

des nappes alluviales en août-septembre 1966, époque qui

correspond pratiquement à l¡étiage» Nous avons estimé la

limite inférieure des perturbations que provoquerait la

construction de cette déviation du canal.

En vue d'apprécier 1 eursvari at ionsdans le temps

et plus particulièrement leur limite supérieure, une étude

des fluctuations du niveau de la nappe alluviale a été

entreprise» La période d'observation sera d'une année.

sCinq limnigraphes ont été installés sur les son-

dages 2, 3, 7, 9 et 10 (planches la et lb) qui étaient

implantés sur le tracé même de la déviation du canal»

Les enregistrements limnigraphiques permettront

d'avoir une idée assez précise dès variations du niveau des

nappes dans le courant de l'année»

34„ Etude de la déviation de 1'Hers

L'autoroute de contournement de Toulouse doit

emprunter la vallée de l'Hers également en rive gauche.

La déviation du canal du Midi serait bordée

respectivement vers l'ouest par cette autoroute, vers

l'est par le cours de l'Hers.

En certains secteurs, la réalisations de cette

déviation nécessiterait une rectification du cours actuel

de l'Hers, qui devrait être déporté vers l'est d'une cin-

quantaine de mètres.

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- 35 -

En plus de ces rectifications locales, le cours

de l'Hers serait recalibré sur 12 km environ, où son tracé

serait contigu à la déviation du canal. Ce recalibrage

serait conçu de façon à absorber une crue analogue à celle

de 1952 (7,4m). Localement il serait nécessaire d'appro-

fondir le lit actuel d'environ 1,5 mètres.

Le cours de l'Hers draine la nappe alluviale.

Son déplacement vers l'est, réalisé localement sur une

cinquantaine de mètres ne provoquerait qu'une translation

du cône de rabattement de la nappe, sur une distance

identique. L'approfondissement local de 1,5 m au plus, du

lit de l'Hers accélérerait le drainage de la nappe.

En l'absence d'ouvrages d'exploitation de la

nappe aquifère de part et d'autre du cours de l'Hers, ces

modifications ne seraient pas gênantes.

Nous avons estimé précédemment le débit de la

nappe alluviale en rive gauche de l'Hers à l'aide des valeurs

de la transmissivité des formations aquifères. Il nous a

paru intéressant de confronter ce débit à celui déduit des

jaugeages de l'Hers.

En août-septembre 1964, le débit de l'Hers avait

été jauyé au moulinet à l'aplomb des ponts de Montaudran

(360 m 3 / h ) , de Périole (560 m3/h) et du pont de l'Hers

(655 m / h ) . L'augmentation du débit était remarquablemento

constante d'environ 33 m /h/km (soit 0,9 1/s/lOO m)

(AoCavaillé et A„ Vandenberghe 1965). La part de chacune

des deux rives peut être fixée très approximativement à

l'aide de la surface de leurs bassins versants respecti-2 2

vement de 10 km en rive gauche et 300 km en rive droite.

Dans cette hypothèse l'apport de la rive gauche entre le

pont de Montaudran et le pont de l'Hers serait de i

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- 36 -

°? 9 ° 1Q = 0,03 l/s/100 mo

310

Pendant les mêmes mois de l'année 1966, sur cette

même distance, nous avions estimé le débit naturel de la

nappe alluviale entre 0,01 et 0,2 l/s/100 m.

Nous obtenons ainsi des ordres de grandeur

identiques,,

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- 37

4 . CONCLUSIONS

La présente étude a essentiellement permis de

synthétiser les connaissances hydrogéologiques aux abords

de la déviation prévue du canal du Midi, hors de la ville

de Toulouse, par la vallée de l'Hers.

Les dix sondages de reconnaissance réalisés dans

le cadre de l'étude de cette déviation ont été, certes

très utiles, mais sont beaucoup trop espacés pour un profil

long de 20 kmso

Cette déviation serait implantée successivement

dans les alluvions de l'Hers (1ère et 2ème section de

l'avant-projet) puis, dans les alluvions de la basse plaine

de la Garonne (3ème et 4ème section).

Dans la vallée de l'Hers les formations alluviales

sont limoneuses et peu perméables. La nappe alluviale dont

les possibilités sont réduites, n'est pratiquement pas ex-

ploitée» La carte piézométrique au 1/10 000 n'est objective-

ment qu'une interprétation des rares mesures du niveau de

la nappe.

Sur la basse plaine de la Garonne, les alluvions

sont plus perméables et la nappe est exploitée activement.

Sa surface piézométrique a pu être étudiée correctement.

Dans ces deux régions, le substratum imperméable

de la nappe, formé par le toit des formations molassiques,

n'a été traversé que par quelques ouvrages de reconnaissance

II n'est donc représenté sur la carte au l/lO 000 que sous

forme d'une esquisse.

En vue d'apprécier les modifications du régime

et de l'état de la nappe que provoquerait la réalisation de

cette déviation, tant pendant les travaux qu'en période

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- 38 -

d'exploitation normale, nous avons déterminé les caracté-

ristiques hydrogéologiques de ces dépôts alluvionnaires.

La transmissivité déterminée par des essais de

débit effectués sur huit des sondages de reconnaissance

du L.R.P.C., varie entre 3.10~ m /s et 5.10~ m /s.

Les modifications du régime des nappes alluviales,

énumérées dans le tableau ci-joint ( p„ 39) sont rapportées

à l'état de la nappe observée en août-septembre 1966 en

période de basses eaux. La planche 22 permet de localiser

les différents secteurs correspondants. Compte tenu de

l'incertitude de nos connaissances, il s'agit de valeurs

moyennessusceptibles d'être précisées ou modifiées par des

travaux de reconnaissance plus détaillés.

Les secteurs où le tracé du canal perturberait

de façon dommageable l'état ou le régime de la nappe,

recouvrent la 3ème et 4ème section de l'avant-projet situées

dans les alluvions de la basse plaine de la Garonne. La

station de pompage de Lacourtensourt serait vraisembla-

blement affectée par ces modifications et une solution de

remplacement devrait être envisagée.

En vue d'étudier les variations de ces modifi-

cations dans le temps, notamment en fonction des fluctua-

tions de la surface piézométrique des nappes alluviales, des

1imnigraphes ont été installés pour une durée d'un an, sur

cinq sondages réalisés par le L.R.P.C.

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- 40 -

La modification du cours de l'Hers et son

recalibrage ne paraissent pas modifier de façon sensible

l'état de la nappe alluviale ou son régime.

Toulouse, le 22 décembre 1966

J. Roche

Ingénieur géologue au Bureau de

recherches géologiques et minières,

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- 41 -

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