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S’il nous déclarait il y a peu avoir mis du temps à s’habituer à son nouveau rôle de “frontman”, Kaer est désormais à même de pleine- ment l’assumer. Au point de nous avoir fait croire pendant 50 minutes que les quatre jours seront enso- leillés. Avec son compère, principalement chargé des parties chantées, il a assuré une très bonne ambiance, et fait participer le public, sans que cela ne cannibalise ses morceaux, croisements entre hip-hop, salsa et cumbia. En plus des percus et de DJ Mig One (encore un ancien de Starflam), un guitariste amène des effluves de latin rock tandis que la trompette et le trombone dynamisent le tout. Entre français et espagnol, rythmes latinos et hip-hop, chant et rap, tout ce petit monde arrive à trouver un équilibre naturel et à faire danser un public déjà bien chaud. Bien joué. THE PEAS PROJECT MAGIC SOUNDSYSTEM Troisième étape pour la tournée estivale du groupe bruxellois qui s’est déjà produit à Couleur Café et aux Ardentes. Et on aimerait croire que leur travail va enfin leur amener le surplus de reconnaissance qu’ils méritent. Très euphorisant, leur funk 2.0, vitaminé aux beats, est, en effet, foncièrement original. Et le tout ne manque pas d’humour. Par le look du band bardé de vestes de chantier jaune fluo d’abord mais aussi par le jeu de scène du chanteur, Marc Zinga. Un vrai acteur celui-là. Débordant de charisme, il fait vraiment vivre les morceaux et entraînent le public dans un joyeux délire rythmé. Mais The Peas Project, ce n’est pas que du fun, c’est aussi un groupe qui l’air de rien maîtrise ses instruments, les codes du funk et les multiples influences qu’ils y mélangent. NICK WATERHOUSE DANCE HALL Nick se produisait la veille au Montreux Jazz Festival et il a été quelque peu déçu par le public helvète, un peu trop passif selon lui. Rien de tout ça au Dance Hall l’Américain au look de collégien sixties a fait danser les filles et bien bouger les mecs. Nick est jeune, mais il réussit à sonner vieux. Il est blanc, mais il chante comme un black. Il doit twitter comme tout le monde avec son laptop, mais il aurait bien voulu vivre à l’époque des Remington portatives et des juke-boxes Wurlitzer. Limpide mais un poil trop lisse sur son premier album “Time’s All Gone”, son mélange de rythm & blues vintage, de rockabilly et de pop bubble-gum se révèle assez efficace sur scène d’autant que Nick est accompagné d’un groupe conséquent (batterie, basse, choriste et deux cuivres) qui insufflent un groove élégant à ses compositions. Sympa et idéal pour terminer l’après-midi ou... commencer la soirée. MONTEVIDEO MAGIC SOUNDSYSTEM Prestation euphorique que celle de Mon- tevideo qui a fait bien plus que lever un coin du voile sur son nouvel album “Per- sonal Space”, annoncé pour la troisième semaine de septembre. Entre chansons pop, passages plus mélodiques avec un piano minaudier et envolées pour dance- floor, la formation bruxelloise (beau T- shirt de Bowie, monsieur Jean!) a pu se rassurer. Non seulement le public ne les a pas oubliés, mais il a réagi au quart de tour aux nouvelles compositions. Mention spéciale pour le groovy Madchester, la ballade plus enveloppée Castles et un Out Of Pleasure au final très psyché. Ça promet pour le disque. Doomtree 14:50-15:30 Vegas 13:30-14:00 Hepburn 13:30-14:00 The Tangerines 13:00-13:30 V.O. 14:00-14:40 Castles 14:00-14:30 Rise & Fall 15:00-15:40 Malibu Stacy 15:20-16:10 Willow 14:30-15:00 Kaizer Place 14:30-15:00 Klub Des Loosers 15:30-16:10 Speech Debelle 17:00-18:00 Hanni El Khatib 17:00-18:00 Your Demise 17:20-18:00 Municipal Waste 18:30-19:20 Architects 19:50-20:40 A.S.M. (A State Of Mind) 19:00-20:00 The Inspector Cluzo & The FB’s homs 15:30-16:10 1995 16:10-17:00 Murkage 16:20-17:00 Headcharger 16:10-16:50 Richard Colvaen 16:00-16:45 Sun Glitters 16:45-17:30 Ikonika 17:30-18:45 Roots Manuva 18:00-19:00 Seth Gueko 18:00-19:00 Against Me! 19:00-20:00 Fanfario 19:00-20:00 Pinch 18:45-20:00 Shlohmo 20:00-21:00 Mount Kimbie 21:15-22:00 Teengirl Fantasy 22:15-23:00 James Blake Dj set 23:00-00:30 Lone 00:30-01:45 The Chain 03:00-04:15 Space Dimension Controller Dj set 01:45-03:00 Sébastien Tellier 21:00-22:00 St. Vincent 21:00-22:00 Napalm Death 21:10-22:10 Meshuggah 00:00-01:00 Puppetmastaz 21:00-22:00 BATTLES 23:00-00:00 Godflesh 23:00-00:00 Pantha Du Prince 22:30-23:30 Jack Beats live 00:00-01:00 Caspa 01:15-02:30 Congorock 02:30-03:45 Reality Shock Soundsystem 02:45-03:45 Ubuntu Soundsystem 04:00-05:00 The Dubateers 01:30-02:30 Mumbai Science 03:45-05:00 Foreign Beggars 00:15-01:15 Actress 00:15-01:15 The Experimental Tropic Blues Band 01:20-02:10 Friction & Linguistics 01:15-02:30 araabMUZIK 01:15-02:30 Mad Sin 22:30-23:20 Datsik 02:30-03:45 Dj Food 02:30-03:45 Dj Odilon 03:45-05:00 Delta Heavy 03:45-05:00 The hickey Underworld 17:00-18:00 Dinosaur Jr. 20:00-21:00 Kanka 20:00-21:00 Jahtari Riddim Force 21:15-22:15 The Twinkie Brothers 22:45-23:45 Zion Gate HI-FI 00:00-01:00 Ministry 22:00-23:00 Blackstar (Mos Def aka Yassin Bey + Talib Kweli) 00:00-01:00 R&S PRESENTS SHAKA PONK DANCE HALL Avec trois albums, une nomination aux Victoires de la Musique et douze ans d’expérience à leur actif, les six membres de Shaka Ponk (sept si on compte Mr Goz, leur singe virtuel diffusé sur grand écran) savent comment faire le show. Bonds énervés, crachats, descente dans le public, tombé de tee-shirts,... Frah et Sam s’excitent sous les hurlements de leur punk-rock décomplexé pour faire vibrer le Dance Hall. Et ça marche! Les fans, hypnotisés, se laissent aller à une joyeuse anarchie sous les encouragements du frontman et les riffs fé- briles du guitariste. “Enfin un slameur, applaudissez-le les gars, lui au moins il est courageux.” Plus communi- catif, on fait pas. PLANTS AND ANIMALS LA PETITE MAISON... Même pas deux ans après “La La Land”, le groupe canadien est de retour avec un troisième album “The End of That”. Pour l’occasion, le trio, mais quatuor sur scène (deux guitares, une basse et une batterie) prend un petit virage en faisant évoluer son univers intimiste vers quelque chose aux racines plus américaines. Un rock-folk qui lorgne tout de même vers le psychédélisme sans renier ses atours “indie”. Sur scène, cela donne quatre jeunes hommes plutôt doués et pas très causants. Mais bon c’est pas ce qu’on leur demande. Le concert, par contre, alterne les envolées prenantes et les moments épiques qui tombent un peu à plat. Le tout est très appliqué mais manque, et c’est gênant pour eux, singulière- ment d’émotions. Ces éternels espoirs de la scène nord-américaine passeront-ils un jour le cap qui le fera rentrer dans la catégorie des “groupes qui comptent”? On leur souhaite sincèrement parce que ce jour-là, le résultat sera sans doute très fort. CARIBOU CLUBCIRCUIT MARQUEE C’est peu dire que l’on attendait beaucoup de la presta- tion du Canadien Daniel Victor Snaith, tant il nous a habitués à vivre d’excellents moments en live. C’est donc avec un peu d’inquiétude que l’on constate dès le début de son concert qu’il y a un problème de son. Celui- ci s’arrangera heureusement par la suite, même si le volume reste bas. Seules les trente premières rangées ont donc réellement profité de la prestation de Caribou. Difficilement descriptible, sa musique malaxe deep- house, minimal techno, pop psyché et emmène le public dans un voyage, certes rythmé, mais surtout intérieur. Les fans auront apprécié mais la partie du public qui attendait que les intenses boucles se muent en déferlement de beats est sans doute restée sur sa faim. Il fallait bien s’en douter avec le maître de cérémonie qui privilégiera toujours l’esthétisme et l’élégance à la facilité. FRANZ FERDINAND THE LAST ARENA Démarrage sur les chapeaux de roue pour les beaux gosses de Franz Fer- dinand, ce jeudi, sur la grande scène de The Last Arena. Malgré la pluie (“et une pluie qui mouille” comme dirait un de nos confrères), malgré la prestation de Caribou qui a mis tout le monde sur les rotules, malgré les beats des poulains de Ed Banger, Franz Ferdinand a fédéré, balancé la sauce et offert -déjà- un nouveau morceau dans le premier quart d’heure de son set. Sorry, nous aurions bien voulu rester, mais le bouclage du NoBullshit! nous attendait. CONCOURS MONTE SUR SCÈNE AVEC TES POTES ET DANSE AVEC THE FLAMING LIPS The Flaming Lips c'est dimanche sur The Last Arena. Moustique Nobullshit! te propose de monter sur scène et de t'éclater avec le groupe. L'heureux élu sera tiré au sort ce vendredi à minuit et pourra gravir le podium avec deux personnes de son choix. Vous devez bien sûr être présent sur le site du festival et avoir votre ticket pour dimanche. Pour participer: follow @moustiquemag sur Twitter et tweete #FlamingLipsDour. Le nom des gagnants sera publié dans l'édition du NoBullshit! de samedi. MOU_2612_000_OTH_Vendred_DDO.indd 1 13/07/12 13:46

Dour Festival: No Bullshit! Vendredi 13/07

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Le programme et les infos insolites du Dour Festival 2012.

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The Last

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HallMagic Sound

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La PetiteMaison dans laPrairie

CannibalStage SÉBASTIEN TELLIER

C L U B C I R C U I T M A R Q U E E - 2 1 : 0 0

NoBullShit! sélection

NO BULLSHIT!LE GUIDE DES FESTIVALS

12 13 14 15 JULY 2012

DOUR D'HIER

Outre le supplément gratuit Moustique NoBullshit!que vous tenez dans les mains, retrouvez chaque semaine dans Moustique nos deux pages spéciales Festivalset notre agenda des concerts. L'actu des festivals,les comptes rendus, les interviews et les potinsdu backstage, c'est aussi sur www.moustique.be

BACKSTAGEBACKSTAGE

KAER THE LAST ARENA

Pas toujours facile d’ouvrir les hostilités sur la scène principale. Mais l’ex de Starfl am s’en est sorti avec les honneurs et même plus. S’il nous déclarait il y a peu avoir mis du temps à s’habituer à son nouveau rôle de “frontman”, Kaer est désormais à même de pleine-ment l’assumer. Au point de nous avoir fait croire pendant 50 minutes que les quatre jours seront enso-leillés. Avec son compère, principalement chargé des parties chantées, il a assuré une très bonne ambiance, et fait participer le public, sans que cela ne cannibalise ses morceaux, croisements entre hip-hop, salsa et cumbia. En plus des percus et de DJ Mig One (encore un ancien de Starfl am), un guitariste amène des effl uves de latin rock tandis que la trompette et le trombone dynamisent le tout. Entre français et espagnol, rythmes latinos et hip-hop, chant et rap, tout ce petit monde arrive à trouver un équilibre naturel et à faire danser un public déjà bien chaud. Bien joué.

THE PEAS PROJECT MAGIC SOUNDSYSTEM

Troisième étape pour la tournée estivale du groupe bruxellois qui s’est déjà produit à Couleur Café et aux Ardentes. Et on aimerait croire que leur travail va enfi n leur amener le surplus de reconnaissance qu’ils méritent. Très euphorisant, leur funk 2.0, vitaminé aux beats, est, en effet, foncièrement original. Et le tout ne manque pas d’humour. Par le look du band bardé de vestes de chantier jaune fl uo d’abord mais aussi par le jeu de scène du chanteur, Marc Zinga. Un vrai acteur celui-là. Débordant de charisme, il fait vraiment vivre les morceaux et entraînent le public dans un joyeux délire rythmé. Mais The Peas Project, ce n’est pas que du fun, c’est aussi un groupe qui l’air de rien maîtrise ses instruments, les codes du funk et les multiples infl uences qu’ils y mélangent.

NICK WATERHOUSE DANCE HALL

Nick se produisait la veille au Montreux Jazz Festival et il a été quelque peu déçu par le public helvète, un peu trop passif selon lui. Rien de tout ça au Dance Hall où l’Américain au look de collégien sixties a fait danser les fi lles et bien bouger les mecs. Nick est jeune, mais il réussit à sonner vieux. Il est blanc, mais il chante comme un black. Il doit twitter comme tout le monde avec son laptop, mais il aurait bien voulu vivre à l’époque des Remington portatives et des juke-boxes

Wurlitzer. Limpide mais un poil trop lisse sur son premier album “Time’s All Gone”, son mélange de rythm & blues vintage, de rockabilly et de pop bubble-gum se révèle assez effi cace sur scène d’autant que Nick est accompagné d’un groupe conséquent (batterie, basse, choriste et deux cuivres) qui insuffl ent un groove élégant à ses compositions. Sympa et idéal pour terminer l’après-midi ou... commencer la soirée.

MONTEVIDEO MAGIC SOUNDSYSTEM

Prestation euphorique que celle de Mon-tevideo qui a fait bien plus que lever un coin du voile sur son nouvel album “Per-sonal Space”, annoncé pour la troisième semaine de septembre. Entre chansons pop, passages plus mélodiques avec un piano minaudier et envolées pour dance-fl oor, la formation bruxelloise (beau T-shirt de Bowie, monsieur Jean!) a pu se rassurer. Non seulement le public ne les a pas oubliés, mais il a réagi au quart de tour aux nouvelles compositions. Mention spéciale pour le groovy Madchester, la ballade plus enveloppée Castles et un Out Of Pleasure au fi nal très psyché. Ça promet pour le disque.

Doomtree14:50-15:30

Vegas13:30-14:00

Hepburn13:30-14:00

TheTangerines13:00-13:30

V.O.14:00-14:40

Castles14:00-14:30

Rise & Fall15:00-15:40

Malibu Stacy

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Willow14:30-15:00

Kaizer Place

14:30-15:00

Klub Des Loosers

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Speech Debelle

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HanniEl Khatib

17:00-18:00

Your Demise

17:20-18:00

Municipal Waste

18:30-19:20Architects19:50-20:40

A.S.M.(A State Of Mind)19:00-20:00

The Inspector Cluzo & The FB’s homs

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Murkage16:20-17:00

Headcharger16:10-16:50

Richard Colvaen

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SunGlitters

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Roots Manuva

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Seth Gueko18:00-19:00 Against Me!

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Fanfario19:00-20:00

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23:00-00:30Lone

00:30-01:45The Chain03:00-04:15

Space DimensionController Dj set

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Sébastien Tellier

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St. Vincent21:00-22:00

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BATTLES23:00-00:00

Godflesh23:00-00:00

PanthaDu Prince22:30-23:30

Jack Beatslive

00:00-01:00Caspa

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Reality ShockSoundsystem

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UbuntuSoundsystem

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TheDubateers01:30-02:30

Mumbai Science03:45-05:00

Foreign Beggars

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Actress00:15-01:15The Experimental

Tropic Blues Band01:20-02:10

Friction & Linguistics01:15-02:30

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Mad Sin22:30-23:20

Datsik02:30-03:45

Dj Food02:30-03:45

Dj Odilon03:45-05:00

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The hickeyUnderworld17:00-18:00

Dinosaur Jr.20:00-21:00

Kanka20:00-21:00

Jahtari Riddim Force

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The TwinkieBrothers

22:45-23:45Zion Gate HI-FI

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Ministry22:00-23:00

Blackstar(Mos Def aka Yassin Bey + Talib Kweli)

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R&SPRESENTS

SHAKA PONK DANCE HALL

Avec trois albums, une nomination aux Victoires de la Musique et douze ans d’expérience à leur actif, les six membres de Shaka Ponk (sept si on compte Mr Goz, leur singe virtuel diffusé sur grand écran) savent comment faire le show. Bonds énervés, crachats, descente dans le public, tombé de tee-shirts,... Frah et Sam s’excitent sous les hurlements de leur punk-rock décomplexé pour faire vibrer le Dance Hall. Et ça marche! Les fans, hypnotisés, se laissent aller à une joyeuse anarchie sous les encouragements du frontman et les riffs fé-briles du guitariste. “Enfi n un slameur, applaudissez-le les gars, lui au moins il est courageux.” Plus communi-catif, on fait pas.

PLANTS AND ANIMALS LA PETITE MAISON...

Même pas deux ans après “La La Land”, le groupe canadien est de retour avec un troisième album “The End of That”. Pour l’occasion, le trio, mais quatuor sur scène (deux guitares, une basse et une batterie) prend un petit virage en faisant évoluer son univers intimiste vers quelque chose aux racines plus américaines. Un rock-folk qui lorgne tout de même vers le psychédélisme sans renier ses atours “indie”. Sur scène, cela donne quatre jeunes hommes plutôt doués et pas très causants. Mais bon c’est pas ce qu’on leur demande. Le concert, par contre, alterne les envolées prenantes et les moments épiques qui tombent un peu à plat. Le tout est très appliqué mais manque, et c’est gênant pour eux, singulière-ment d’émotions. Ces éternels espoirs de la scène nord-américaine passeront-ils un jour le cap qui le fera rentrer dans la catégorie des “groupes qui comptent”? On leur souhaite sincèrement parce que ce jour-là, le résultat sera sans doute très fort.

CARIBOU CLUBCIRCUIT MARQUEE

C’est peu dire que l’on attendait beaucoup de la presta-tion du Canadien Daniel Victor Snaith, tant il nous a habitués à vivre d’excellents moments en live. C’est donc avec un peu d’inquiétude que l’on constate dès le début de son concert qu’il y a un problème de son. Celui-ci s’arrangera heureusement par la suite, même si le volume reste bas. Seules les trente premières rangées ont donc réellement profi té de la prestation de Caribou. Diffi cilement descriptible, sa musique malaxe deep-house, minimal techno, pop psyché et emmène le public dans un voyage, certes rythmé, mais surtout intérieur. Les fans auront apprécié mais la partie du public qui

attendait que les intenses boucles se muent en déferlement de beats est sans doute restée sur sa faim. Il fallait bien s’en douter avec le maître de cérémonie qui privilégiera toujours l’esthétisme et l’élégance à la facilité.

FRANZ FERDINAND THE LAST ARENADémarrage sur les chapeaux de roue pour les beaux gosses de Franz Fer-dinand, ce jeudi, sur la grande scène de The Last Arena. Malgré la pluie (“et une pluie qui mouille” comme dirait un de nos confrères), malgré la prestation de Caribou qui a mis tout le monde sur les rotules, malgré les beats des poulains de Ed Banger, Franz Ferdinand a fédéré, balancé la sauce et offert -déjà- un nouveau morceau dans le premier quart d’heure de son set. Sorry, nous aurions bien voulu rester, mais le bouclage du NoBullshit! nous attendait.

CONCOURS MONTE SUR SCÈNE AVEC TES POTESET DANSE AVEC THE FLAMING LIPS

The Flaming Lips c'est dimanche sur The Last Arena. Moustique Nobullshit! te propose de monter sur scène et de t'éclater avec le groupe. L'heureux élu sera tiré au sort ce vendredi à minuit et pourra gravir le podium avec deux personnes de son choix. Vous devez bien sûr être présent sur le site du festival et avoir votre ticket pour dimanche. Pour participer: follow @moustiquemag sur Twitter et tweete #FlamingLipsDour. Le nom des gagnants sera publié dans l'édition du NoBullshit! de samedi.

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Page 2: Dour Festival: No Bullshit! Vendredi 13/07

NO BULLSHIT!sur ton smartphone

Rédaction: Luc Lorfèvre et Pascal De Gendt - Conception graphique: Delphine Doerane - Webmasters: Marie Frankinet et Alain Nassogne - Photos: Simon Grossi. Supplément gratuit édité par Moustique - Éditeur responsable: Jean-Luc Cambier, 5-7 Telecomlaan à 1831 Diegem.

VU DU BAR

CANNIBAL STAGE - 01 H 20 THE LAST ARENA - 00 H 00

CLUB CIRCUIT MARQUEE - 21 H 00

FOCUSCOUP DE CŒUR CHACUN SON DOUR

À L’AFFICHE

CLAIREMONTIEL-FONT

Son sourire tient lieu de respiration et elle reste zen en toutes circon-stances. Sans elle, partenaires et médias seraient bien embarrassés.

Depuis quand viens-tu au Dour Festival?Je n’ai jamais fait Dour en spectatrice en fait… j’ai commencé comme sta-giaire en 2006, mais je n’ai jamais raté une édition depuis !

Décris-nous ton job sans dépasser le quota Twitter (140 signes max.)?Sponsoring, relations presse, communi-cation, billetterie… + tout le reste!

Quels sont les trois groupes que tu ne rateras sous aucun prétexte?Dinosaur Jr, Bon Iver et Flaming Lips.

Quelle est la demande la plus inso-lite que tu as reçue d’un journaliste?J’ai reçu une demande d’accréditation d’une revue professionnelle des ex-perts comptables et une proposition d’un concours organisé par un maga-zine de fl ics.

Quelle est la demande la plus inso-lite que tu as reçue d’un groupe?Mes collègues de la production m’ont demandé si je pouvais pas prêter mon chat pour un groupe qui voulait un bébé animal dans sa loge.

Quel est le l’endroit qu’il faut abso-lument voir cette année?Le bar du Petit Bois pour ceux qui ne

l’ont pas encore trouvé… et même pour ceux qui le connaissent.

Donne-nous les trois chiffres-clés du Dour 2012 ?2 Le nombre de coupes qu’on a rame-nées cette année lors d’une tournoi de foot inter festivals.44 En pourcentage, c’est la proportion de gobelets rapportés aux stands éco-changes l’année passée. Nous en vou-lons plus en 2012 !999 Nombre de festivals découvreurs de talents après nous d’après Last FM (Last FM a élu le Dour Festival “meilleur festival dénicheur de talents"; - ndlr))

Quel est ton meilleur souvenir à Dour?En 2008, pour la 20e édition nous avi-ons fait une surprise aux campeurs avec des concerts dès le mercredi soir. La farandole géante devant le cover band d’Abba reste un grand moment.

Quel est ton pire souvenir à Dour?En 2007, on a eu beaucoup de pro-blèmes au niveau de l’organisation. Mais ça nous a permis de rebondir les années suivantes!

Pourrais-tu nous donner un scoop?Damien Dufrasne, directeur du festival, offre une bouteille de champagne et un pain boudin au premier festivalier qui l’embrasse sur la bouche…

Quel est le dernier single que tu as téléchargé sur ton iPod?J’écoute Alt J en boucle depuis un mois.

Un concert à Dour, ça se prépare de manière particulière?Oui, bien sûr. Cinq minutes avant le gig, on rédige la setlist et on boit un coup de whisky. Ensuite il te suffi t de regarder les magnifi ques jambes de Ponpon dans son légendaire short en jeans et c’est parti!

Quels autres concerts allez-vous voir durant le festival?Hanni El Khatib.

Et ceux où on ne vous croisera certai-nement pas?The Black Box Revelation, Dan San, Malibu Stacy. C’est vraiment des tapettes! Ah, et Dub Syndicate aussi. Et les Fils de Teupuh.

Votre carburant préféré avant de mon-ter sur scène?Nous, on carbure à l’amour et à... Non, on déconne, un concert sans alcool, c’est NUL! Je dirais du whisky single malt, 15 ans

d’âge minimum. A l’huile de truffe c’est encore mieux!

Y-a-t-il quelque chose à propos de Jon Spencer que vous n’avez jamais raconté?Oui, Jon recevait tout le temps des coups de fi l de son fi ls ado. Son petit surnom de père c’est Dada! C’est bien cucul la praline, on adore. Quand il lui causait, il se trans-formait littéralement devant nos yeux, genre “Papa rentre bientôt à la maison.”

Il y a toujours quelqu’un pour crier “A poil!” lors de vos concerts. Que voulez-vous dire à ce rigolo?“Sie an der Reihe zu versetzen Sie sich nackt wie ein Wurm, der keine Haare hat”.

A la place, que voudriez-vous qu’on vous crie?On ne veut plus que les gens crient, on aimerait plutôt qu’ils jettent des billets sur la scène.

Longtemps connus des seuls initiés, les rockeurs liégeois élargissent leur audience avec “Liquid Love”, un album aussi sauvage que son producteur, Jon Spencer. Pour la quatrième fois à Dour, ils reviennent balancer leur sauce blues-punk en tête d’affiche de la Cannibal Stage. Ce n’est pas pour autant qu’ils vont commencer à se prendre au sérieux.C’est le rendez-vous que tous les fans de real hip-hop ont surligné au Sta-

bilo. Mos Def, désormais Yasiin Bey, et Talib Kweli ont réactivé leur duo, à l’origine d’un des grands classiques rap des années ‘90. Et c’est toute

une époque qui refait surface. Leçon d’histoire.Dans la seconde moitié des années ‘90, le hip-hop ne sait plus où il en est. Devenu un im-mense business, il s’est aussi enfoncé dans des luttes intestines meurtrières dont les deux victimes les plus célèbres sont 2Pac, buté le 13 septembre 1996, et The Notorious B.I.G., aka Biggie Smalls, assassiné six mois plus tard. Il est bien loin l’esprit de la Zulu Na-tion. A Brooklyn, cependant, le Native Tongue Possee fait de la résistance. Et trouve dans le label indépendant Rawkus, l’outil idéal pour faire perdurer cet esprit Peace, Fun and Unity. Deux de ses membres, Mos Def et Talib Kweli, décident de mettre en parenthèse leurs projets solos pour sortir un disque. Dire que “Mos Def & Talib Kweli are Black Star” fut un succès commercial serait mentir. Mais au fi l du temps, il s’est imposé comme un album que toute collection rap digne de son nom doit contenir.

Le titre en dit déjà long: il fait référence à la Black Star Line, cette ligne de navigation fon-dée par Marcus Garvey (icône de la communauté rasta) et ayant comme ambition de re-lier les Etats-Unis à Mama Africa, le continent des racines. De cette africanité, il en est question tout au long de l’album. Un autre thème exploré est celui de la réconciliation de la famille hip-hop, divisée par le double décès violent évoqué quelques lignes plus haut. C’est un coup de maître. Qui restera longtemps sans suite. Pourtant, dès 2005, des ru-meurs courent sur la reformation de Black Star. Elle aura fi nalement lieu en 2011 pour un single Fix Up. L’album “Black Star Aretha” est, par contre, toujours attendu. Il prendrait la forme d’un hommage à Aretha Franklin, la chanteuse “Young, gifted & black”. Jeunes, ils ne le sont plus. Black, ils le sont pour la vie. Et doués, ils l’ont déjà démontré. Pourvu qu’ils récidivent ce soir.

Une rasade de whisky et c’est parti!

(LA MISS MAC GYVER DU FESTIVAL)

© Ol

ivier

Donn

et

Quand je vais voir mon psy, je lui avoue que je suis com-plètement perdu. Un peu fou, peut-être, mais une folie sympa.” Nous savions déjà de Sébastien Tellier qu’il ne

faisait pas tout à fait partie du monde des humains. Mais avec son quatrième album, il fait très fort. Très haut aussi. “J’ai eu cette transe, et puis des visions bleues, ce genre de vérités qui surgissent quand tu prends des trucs très forts. J’ai plané haut dans le bleu. Et toutes ces vérités, je les utilise pour faire un disque”, explique-t-il en guise d’intro à sa nouvelle odysée spirituelle, “My God Is Blue”.

Nous voilà prévenus, nous ne sommes pas au pays des Schtroumpfs. Chevelure de Jésus-Christ Superstar, toge imma-culée façon gourou qui serait prêt à butiner toutes les naïades qui l’entourent, Tellier invente une monde moderne et illuminé.

Il chante l’amour (The Colour Of Your Mind), l’absence de règles (Against The Law), des jungles tranquilles (Magical Hurricane) et des territoires où tout est permis comme ce Cochon Ville qui nous a valu un un clip électro/porno censuré donc objet du buzz sur la Toile. Musicalement, on songe à un croisement chic entre Le Bal des Lazes de Michel Polnareff et des inavouables Rêves immoraux de Patrick Juvet, le tout nappé de quelques coups de curseurs façon robot techno. Décalé, inventif, poé-tique, hypnotique, mais surtout merveilleusement pop dans son approche, “My God Is Blue” est une odysée pop des temps modernes. “Pour créer quelque chose de nouveau, j’ai compris qu’il ne faut pas créer en opposition à ce qui existe déjà mais chercher quelque chose qui va plus loin.” Taré mais lucide le Sébastien. Ah oui, habillez-vous en bleu avant de vous rendre au ClubCircuit Marquee et faites les fous pendant Cochon Ville.

SÉBASTIEN TELLIERÀ L’AFFICHE

l C’est du Net. Le Nobullshit! est en ligne sur notre site www.moustique.be, de même que les galeries photo et les interviews live en direct de la place de Montevideo et du supercool Nick Waterhouse. Chut, on ne vous a rien dit, mais Sébastien Tellier sera notre invité sur le Net cet après-midi.

l Scène de bain. Une salle de bain d’un mètre carré avec lavabo, brosses à dents, savonnette, essuies, bai-gnoire et nos amis artistes qui parviennent à se caser tant bien que mal pour une mini session. Tel est le chouette concept de Scène de Bain, projet qui nous vient de Strasbourg et qui s’invite pendant quatre jours au bar presse du Dour Festival. School Is Cool, Great Mountain Fire et des tas d’autres encore n’ont pas pu résister à l’invitation. A voir sur www.scenedebain.com

l Drone d’idée. C’est quoi cette drôle de machine qui vole au-dessus de nos têtes? Ré-ponse: il s’agit d’un drone mis au point par un copain d’Alex Stevens, programmateur en chef du festival, qui, pour l’occasion, a vu son bureau se transformer en atelier. Pas de crainte donc, ce n’est pas la police qui s’inspire de l’US Army et vous pouvez faire des coucous à la machine plutôt que des gestes obscènes (si, on en a vu!). Et à quoi ça sert ce truc? Au choix: affiner les prévisions météorologiques, prendre de chouettes films ou amuser son concepteur. A qui, au passage, on décerne le titre de festivalier le plus geek de l’année. Bravo!

lPédale douce. Le Dour Festival ne serait pas le Dour Festival sans Roger Van Loon, alias Champion du Monde, re-connaissable à son maillot cycliste piqué à Claudy Crique-lion. Ce citoyen de Ravels, dans la province d’Anvers, passe tout son temps libre (et il en a) sur les plaines du plat pays qui est le nôtre. Si vous ne nous croyez pas, comptez les bracelets Festival qui ornent ses deux avant-bras. Il y en a 707. Pas mal, pas mal. Particularité du sympathique gaillard? Il mime tous les solos de guitares avant même que

les concerts ne commencent. On lui a fait un contrôle d’urine. Pas d’urine, encore moins de l’EPO, que de la pils. Sacré Roger...

l Test-Achats Tweet. Le tweet du jour, on le doit à Jean-Philippe Ducart, porte-parole de l’association des consommateurs Test-Achats et fidèle du Dour Festival. “Un euro par re-trait aux distributeur de billets, pas étonnant que les banques sponsorisent les festivals. Un scandale.” C’est dit et c’est écrit.

l Le titre qui tue. Les envoyés spéciaux des médias francophones se livrent à une belle bataille amicale du titre qui tue dans leurs chroniques des concerts des festivals. Après “La taxe Tobin” du site Frontstage (pour le concert gros budget d’Amon Tobin à Werchter), “Réveillons Noel” du Focus Vif (pour la prestation de Noel Gallagher à Werchter qui nous a mis les boules), et “Laché de Gaz” du Moustique (pour le gig un peu prout prout de Gaz Coombes aux Ardentes), notre collègue et ami du Soir Didier Stiers a planché plus d’une demi-heure pour titrer son article sur l’excellente performance de La Femme ce jeudi à Dour. Sa trouvaille? Réponse aujourd’hui dans votre gazette.

l Le scoop de Pure FM. Présents sur tous les festivals, Sylvestre et Emilie de Pure FM n’ont pas leur pareil pour tirez les vers du nez de nos amis les artistes. Selah Sue, qui a une fois de plus régalé les spectateurs -trempés- de Dour, est passée à la confession. Pressée par Sylvestre pour savoir avec qui elle souhai-tait collaborer sur son prochain album, la jolie Louvaniste a annoncé un duo avec l’holo-gramme de Michael Jackson. A voir... Plus sérieusement, elle a promis une “grosse sur-prise”. Selah, elle l’a. LA VIE EN BLEU

BLACK STARNEW YORK STATE OF MIND

Dour, est passée à la confession. Pressée par Sylvestre pour savoir avec qui elle souhai-Dour, est passée à la confession. Pressée par Sylvestre pour savoir avec qui elle souhai-Dour, est passée à la confession. Pressée par Sylvestre pour savoir avec qui elle souhai-

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