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dialogue 2 / 2012 Photo : AdS La promesse est-elle éternelle ? Nouvelles salutistes 7 - 9 Reportage à lAccueil de Nuit de Genève 7 Regards croisés sur la promesse salutiste 4 - 6 Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

Dialogue 02/2012 - La promesse est-elle éternelle ?

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Regards croisés sur la promesse salutiste - Nouvelles salutistes - Reportage à l'Accueil de Nuit de Genève

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La promesse est-elle éternelle ?

Nouvelles salutistes 7 - 9

Reportage à l’Accueil de Nuit de Genève 7

Regards croisés sur la promesse salutiste 4 - 6

Mensuel pour les salutistes et amis de l ’Armée du Salut

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2 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut ·février 2012

Dialogue

Charte internationale de l’Armée du Salut

L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.Son message se fonde sur la Bible.Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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Juré, craché !

Promettre quelque chose est un acte d’en-gagement conséquent. Donner sa parole nous engage complètement. Et pourtant, qu’il nous est parfois difficile de la tenir, même en ayant longuement réfléchi avant de la donner !

Dans ce numéro, nous avons voulu nous pencher sur l’acte d’engagement que si-gnent les soldats de l’Armée du Salut. Nous avons demandé à plusieurs personnes, qui fréquentent ou qui ont fréquenté l’Armée du Salut, ce qu’elles pensent de la pro-messe salutiste et ce qu’elle implique (cf page 5). Le major Fritz Schmid, Chef de l’Œuvre d’évangélisation, nous explique également pourquoi la promesse salutiste garde sa raison d’être, aujourd’hui encore (cf page 4).

Ce dossier pose également la question de la durée d’une promesse. Est-ce qu’une promesse prise durant l’adolescence nous engage à vie ? Je crois qu’il faut faire preuve de prudence et rester à l’écoute de notre Seigneur. Car lui seul saura vérita-blement nous corriger et nous guider sur le chemin le plus adéquat.

Sébastien Goetschmann

Courrier des lecteursConcernant dialogue 12.2011, dossier « Soyons porteurs de lumière ! »

Le Seigneur nous a confié un service, ce-lui de faire connaître l’Evangile à d’autres. Dieu attend du rendement, même si nous n’avons pas tous les mêmes talents.

Le Nouveau Testament nous montre de nombreux chrétiens fidèles et portant du fruit à la gloire de Dieu dans ce service. En Romains 16, l’apôtre Paul cite Phoebé, Aquilas, Prisca et tant d’autres, tous ces chrétiens dont beaucoup nous sont incon-nus par ailleurs, mais qui ont apporté gé-

néreusement et de diverses manières leur contribution et leur collaboration à la cause commune de l’évangélisation.

Quelle force pour l’Evangile qu’un Poste ou une communauté, où chaque chrétien collabore à la mission commune : la prière, les journaux chrétiens, les traités, les invi-tations, … sachant que « notre travail ne sera pas vain dans le Seigneur ! » (1 Co-rinthiens 15 : 58).

Pasteur Carl Ledune, Chêne-Bougeries

Tournée « International Staff Band »

26 avril 2012 au Temple de Morges (VD),27 avril 2012 à la Dreitannensaal de Sirnach (TG),

28 avril 2012 concert de gala à la salle du théâtre national de Berne (BE)

Apprenez-en plus sur l’International Staff Band en page 8www.isb-tour.ch

Annonces

Le Brass Event a pour but de rassem-bler les musiciens de fanfares salutistes (cuivres et percussions) de Suisse, d’Au-triche, de Hongrie, d’Allemagne et de France, afin qu’ils puissent échanger leurs expériences musicales.

L’importance de la fanfare pour l’œuvre de l’Armée du Salut est reconnue. Ainsi, ate-liers, concert de gala et culte en commun

serviront à encourager chacun dans son activité musicale, avec le soutien de la Di-rection de l’Armée du Salut.

Joueurs de brass-musique, amateurs ou confirmés, nous vous attendons nom-breux pour prendre part à cet événement (le nombre de participants est limité).

www.brass-event.ch

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3«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2012

Info AdSP

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« Mon armée, ma mission, mon message »

De vous à moi

Promesse, engagement, déclaration d’intention …

« Je ramène les 50 francs lundi, c’est promis … »

« Lo r sque t a chambre sera ran-gée, nous irons à la piscine … »

Récemment, on m’a rappelé la promesse que j’avais faite lorsque j’ai voulu éviter un « vendeur de Surprise » ( journal rédigé et distribué par des chômeurs). La fois pré-cédente, je n’avais pas d’argent sur moi et je lui avais promis d’acheter son journal la prochaine fois que je le croiserais …

Combien de fois nous a-t-on fait une pro-messe qui n’a jamais été tenue ? Combien de fois avons-nous fait une promesse vide sans la tenir ?

Je crois pourtant que derrière chaque

promesse faite, il y a l’espoir (l’intention) d’accomplir ce qui a été dit. Pensons aux promesses faites lors du mariage, aux pro-messes faites lors d’élections ou aux pro-messes religieuses ! Elles sont formulées car les personnes concernées espèrent pouvoir les accomplir.

Les statistiques nous montrent, malgré tout, une autre réalité. A-t-on surestimé ses capacités ou la situation actuelle ne permet-elle plus de tenir sa promesse ?

Nous connaissons la promesse de William Booth :« Tant que des femmes pleureront, je me battrai. Tant que des enfants auront faim et froid, je me battrai. Tant qu’il y aura un alcoolique, je me bat-trai.Tant qu’il y aura, dans la rue, une fille qui se vend, je me battrai.

Tant qu’il y aura un être humain privé de la lumière de Dieu, je me battrai, je me bat-trai, je me battrai. »

Une immense déclaration d’intention ! N’est-elle pas trop grande pour être véri-tablement tenue ? William Booth est resté fidèle à sa parole. Nous trouvons l’une des clés de cette promesse tenue dans les pa-roles qu’il prononça sur son lit de mort : « Les promesses de Dieu sont certaines, mais il faut y croire. »

Croire que Dieu ne nous laissera pas seul, qu’il nous aidera à tenir nos promesses, car IL a promis : « Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. » (Hé-breux 13 : 5).

Commissaire Franz Boschung, Chef de [email protected]

Cette Vision ne transmet pas de nouveaux principes. La Générale Linda Bond a plu-tôt remis au goût du jour les réflexions qui constituent l’Armée du Salut et qui ont contribué à sa création. Et d’une certaine façon, nous y avons aussi participé : la Gé-nérale a préalablement prié tous les Terri-toires de lui remettre leur stratégie actuelle.

La Vision internationale « Une Armée, une Mission, un Message » se recoupe avec notre StraTHÉgie 2009 - 2013 « Soupe, sa-von, salut – aujourd’hui ! » De cette façon, une vision globale est également vivable et réalisable au niveau local. Les activités locales de l’Armée du Salut sont appuyées par elle.

Prier ensemble« Priez ! » : c’était également l’appel lancé par la Générale à tous les Territoires. Elle a ainsi décrété le jeudi « Rencontre univer-selle de prière » pour l’Armée du Salut. Ce jour de la semaine, à toute heure et sur la terre entière, des officiers, des salutistes et des amis prient pour que le travail de l’Armée du Salut parvienne à toucher des hommes et des femmes et qu’il serve le royaume de Dieu.

Martin Künzi, Chef du Département Marketing et Communication

Connaissez-vous ce logo ? Il illustre la Vision universelle de la Géné-rale pour l’Armée du Salut. Si vous y regardez de plus près, vous y retrouverez notre StraTHÉgie 2009 - 2013.

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4 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut ·février 2012

Dossier – La promesse est-elle éternelle ?

Que signifie pour vous la promesse salutiste ?Fritz Schmid : La pro-messe représente la possibilité d’affirmer ou-vertement ma foi devant Dieu. Elle m’est d’une grande aide, car elle me rappelle de vivre délibé-rément mon quotidien avec Christ et également de résister aux tenta-tions. Comme tout offi-cier, j’ai déjà été un jour près de jeter l’éponge face à des situations dif ficiles. Cependant, cette pensée m’est re-venue à l’esprit : « Stop, tu as un jour fait une pro-messe… »

Cette promesse a été faite à Dieu ou à l’Armée du Salut ?F. S. : Je l’ai d’abord faite à Dieu. Elle vaut toutefois aussi pour l’Armée du Salut parce que je crois que c’est Dieu qui a suscité l’Armée du Salut.

Un enfant peut-il consciemment décider de devenir un Jeune Soldat ?F. S. : De nos jours, les enfants doivent de toute façon prendre beaucoup de dé-cisions par eux-mêmes. Nous avons re-marqué qu’il est nécessaire de bien pré-parer les Jeunes Soldats, de mener des entretiens avec leurs parents et d’avoir des cours pour les enfants. Ils peuvent prendre une décision au plus tôt à huit ans. La pro-messe du Jeune Soldat peut justement être une protection quand ces enfants ar-rivent à l’adolescence, car ils promettent entre autres de ne pas toucher aux dro-gues, à l’alcool et au tabac.

N’est-ce pas justement ces aspects qui retiennent des personnes de s’engager ?F. S. : Je constate avec plaisir que des gens s’intéressent toujours sérieusement au sta-tut de membre de l’Armée du Salut. A côté de cela, je comprends que certains jeunes veulent attendre de savoir si leur futur par-tenaire se sent à l’aise ou s’engagera éga-

lement dans l’Armée du Salut. Il y a aussi des chrétiens actifs qui souhaitent adhérer au cercle d’amis, parce qu’ils ne veulent pas renoncer à leur verre d’alcool ou ne veulent pas porter l’uniforme. Mais je suis ferme-ment convaincu que Dieu a appelé encore beaucoup de gens à devenir salutistes.

Est-ce que les gens s’engagent moins spontanément que par le passé ?F. S. : La plupart souhaitent avoir une bonne connaissance de la confession de foi et de la promesse. Paul nous encou-rage : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon ». L’adhésion ne doit pas être quelque chose de courte durée ! Le nombre de membres est relativement constant, tou-tefois seulement grâce au cercle des amis et moins grâce aux enrôlements. Alors que nous vivons dans une société individualiste, l’Armée du Salut va clairement à contre-courant. Gagner de nouveaux membres fait aussi partie de nos objectifs cette année.

Ne pourrait-on pas faire des exceptions, par exemple en matière de consomma-tion d’alcool ?F. S. : Je trouve dangereux de faire des compromis. L’Armée du Salut aide éga-lement des personnes qui ont des pro-blèmes d’alcool ou qui en sont sorties. Les salutistes devraient se montrer solidaires en ne consommant pas une goutte d’al-

La promesse du major Fritz Schmid, Chef du Département de l’Œuvre d’évangélisation, est devenue son quotidien en tant que salutiste. Ce qu’il a promis il y a plus de 40 ans est devenu son style de vie. Il s’est penché avec un regard critique sur le sujet de la promesse.

« Ma promesse m’est d’une grande aide »

cool. Faire des exceptions affaiblirait par ailleurs aussi l’image de l’Armée du Salut dans la société, car elle est perçue comme une Eglise prônant l’abstinence. « Que votre parole soit ‹ oui › pour oui, ‹ non › pour non » (Matthieu 5 : 37).

Que se passe-t-il lorsqu’un salutiste cède à la tentation ?F. S. : Tout le monde fait des erreurs. Je me réfère toujours à l’histoire de Jésus et de la femme adultère. Quand un salutiste fait une erreur, il est important qu’on lui offre un accompagnement spirituel, qu’on vive le message du pardon que Jésus-Christ a payé à la croix. L’Armée du Salut est un lieu où l’on peut aussi faire des erreurs.

La promesse a-t-elle changé au fil des ans ?F. S. : Le contenu est resté le même, mais le langage a été adapté.

La promesse salutiste est-elle aussi dif-ficile à tenir que cela en a l’air ?F. S. : Si on la compare à la Bible, elle cor-respond, à quelques exceptions près, à ce que Dieu exige de nous. Nous ne devons pas tenir la promesse par nos propres forces ; nous promettons au contraire d’y arriver « avec l’aide de Dieu ».

Questions : Florina German

Le major Fritz Schmid croit que Dieu en a appelé encore beaucoup à devenir salutistes.

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5«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2012

Dossier – La promesse est-elle éternelle ?

Que signifie la promesse ?Alors que le nombre de personnes enrôlées en tant que soldats de l’Ar-mée du Salut est en constante diminution dans notre pays, nous avons récolté divers avis sur l’importance et la signification de la promesse.

Anne : Tout en faisant partie d’une Assem-blée évangé-lique, j’ai fré-quenté le club de jeunes de l’AdS d’Aigle, j’ai rencontré Jésus-Christ comme mon Sauveur personnel vers l’âge de 17 ans. Plus tard, lors de mon mariage avec Luc, j’ai décidé de faire partie de la même église, dans le but d’y vivre notre vie spirituelle en famille.

Luc : J’étais responsable du groupe de jeunes dans mon Poste. J’avais déjà don-né pleinement ma vie à Christ, mais la question que me posa l’Officier : « Qu’est-ce qui t’empêche de porter l’uniforme ? » a fait l’objet d’une profonde réflexion.

Anne et Luc : C’est naturellement que nous avons voulu marquer notre apparte-nance à l’Armée du Salut en nous enrôlant. En fait, le changement radical s’est opéré à notre conversion, l’uniforme représente le port d’une identité, notre appartenance à Christ ! Une armée défend un pays, l’Ar-mée du Salut défend un témoignage chré-tien ! Aujourd’hui encore, l’enrôlement a toujours sa raison d’être, une Armée sans soldats perd son identité, dommage !

Anne et Luc Petter, officiersdu Poste de Saint-Aubin

Je me suis engagée en tant que soldat de l’Armée du Salut en raison d’une profonde conviction que ma place était là. Je vou-lais, depuis longtemps déjà, m’impliquer plus concrètement et visiblement pour Dieu. En effet, mon premier engagement est envers Dieu et ma première préoccu-pation est de soigner ma relation avec Lui ! J’ai choisi de le faire à l’Armée du Salut, car c’est l’Eglise dans laquelle je me sens bien.

En bonus, je désirais pouvoir profiter de la visibilité de l’uniforme salutiste. Pouvoir porter fièrement une marque de mon ap-partenance à l’Eglise de Jésus-Christ. Je pense que la marque salutiste n’est pas meilleure qu’une autre, mais elle est la marque renommée dont je profite. Oui, je voulais avoir l’honneur d’être soit reconnue comme salutiste, soit confondue avec une hôtesse de l’air, mais dans les deux cas, la conversation peut commencer ... Mon abs-tinence en ce qui concerne toute boisson alcoolisée est également un point qui sus-cite des questions auxquelles je réponds

de mon mieux en partageant ma décision.

Ma foi ne dépend pas de mon en-gagement, mais de Dieu seul. Pourtant, la si-gnature de cette

promesse m’aide, parce qu’elle me permet de m’épanouir dans la communauté. Elle me pose également un cadre de vie stricte, mais libérateur. La liberté que les gens re-cherchent tient peut-être au désir de pou-voir vivre ce que l’on veut au moment où on le veut. J’ai choisi la liberté en Christ. L’engagement est complet et c’est ce que Dieu demande de nous : tout. En devenant soldat, j’ai choisi l’armée avec laquelle je veux combattre, j’ai trouvé le soutien de courageux compagnons de bataille et je n’ai jamais regretté ma décision !

Joëlle Huguenin, soldat depuis mai 2010

Ce n’est qu’après avoir brisé ma pro-messe d’officier que j’ai pris conscience de son importance pour moi. Elle était sacrée pour moi au moment où je l’ai donnée à Dieu, mais dans la routine du travail quotidien, je l’avais oubliée. Par la suite, j’ai pris conscience que je m’étais placé en dehors de l’Armée du Salut. Lorsque Dieu m’a rappelé dans l’Ar-mée du Salut, j’ai renouvelé ma promesse. Aujourd’hui, cela me rend triste lorsque je constate que les salutistes se trouvent toujours moins aux côtés des personnes qui ont besoin d’aide. J’ai peut-être une compréhension désuète de la promesse : je trouve que nous devons nous rappeler que nous nous engageons à gagner des hommes et des femmes à Jésus.

Jo Scharwächter

Il y a des situa-tions où il est né-cessaire de se dégager d’une promesse. J’ai servi avec corps et âme comme officière de l’Ar-mée du Salut du-rant six années.

Puis soudain, la nostalgie de ma profes-sion s’est fait jour. Le fait d’être continuel-lement exposée, de disposer de peu de temps libre et diverses tensions ont miné mes forces. Je n’ai plus trouvé la confiance de supporter un tel avenir. Ceci m’a fait re-tourner à ma profession dans le domaine des soins. J’ai cependant conservé le prin-cipe « sauvée pour servir » ainsi que la gra-titude et les amitiés.

Heidi Jambers

Depuis ma jeu-nesse, tout en étant rattaché à l’Armée du Sa-lut, j’ai participé à des activités dans d’autres églises. L’engagement de soldat constitue un pack de pro-messes, comprenant notamment l’abs-tinence. Je n’ai pas été interpellé par un engagement de ce type. Cela ne veut pas dire que je ne me sente pas bien à l’Ar-mée du Salut. Je suis régulièrement ac-tif au poste de Saint-Aubin, mais je n’ai jamais eu la conviction qu’il fallait que je signe les promesses pour être à ma place dans l’Eglise. Cela ne me dérangerait par contre pas de devenir membre-adhérent.

Joël Porret

Complément de dossier : découvrez les interviews complètes, ainsi que d’autres témoignages sur www.armeedusalut.ch

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6 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut ·février 2012

Dossier – La promesse est-elle éternelle ?

« Si tu fais un vœu à l’Eternel, ton Dieu, tu ne tarderas pas à l’accomplir, car l’Eter-nel, ton Dieu, t’en demanderait compte et tu te chargerais d’un péché. Si tu t’abs-tiens de faire un vœu, tu ne commettras pas de péché. » (Deutéronome 23 : 22-23).

Peu après sa conversion, une jeune femme avait constaté qu’il lui arrivait de boire un verre de trop. Elle promit alors à Dieu de ne plus boire une goutte d’alcool à partir de ce moment-là.

Pourtant, après peu de temps déjà, sa promesse se fit plus floue et elle deman-da à des sœurs en Christ si elle était vrai-ment liée à sa promesse hâtive. Les ré-ponses furent unanimes : « Non, Dieu ne veut pas que tu y sois liée toute ta vie ! ». La jeune femme fut soulagée et profita de boire du bon vin lorsqu’elle savourait un bon repas.

Les années passèrent et le feu qui avait un jour brûlé pour Jésus s’était éteint. Après un difficile coup du destin, sa consommation d’alcool s’intensifia et sans même s’en être rendu compte, elle dut constater qu’elle était devenue une alcoolique chronique. Elle se souvint alors de sa promesse. Elle se repentit, décida d’honorer sa promesse et ne tou-cha plus à une goutte d’alcool. Que se passa-t-il ?

A partir de ce jour-là, sa vie de foi connut un renouveau et cette femme se remit à servir le Seigneur. Son travail porta de nombreux fruits. Dieu la bénit pour son obéissance.

Il n’appartient pas aux hommes de juger ceux qui ne tiennent pas une promesse, mais à Dieu. N’oublions pas non plus le pardon et la grâce, qui prennent une place importante dans la question. Mal-gré cela, la Parole affirme : « Accomplis le vœu que tu as fait ! Mieux vaut pour toi ne pas faire de vœu plutôt que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. » (Ecclésiaste 5 : 3b-4).

Gabrielle Keller

La Bible est catégorique

Je serai docile à l’action du Saint-Es-prit et sensible à son intervention dans la conduite de ma vie, croissant dans la grâce par la participation aux cultes, la pratique de la prière, la lecture de la Bible et le service.

Je respecterai l’intégrité chrétienne dans tous les aspects de ma vie, ne me permet-tant rien en pensées, paroles ou actes, qui soit méprisable ou impur, faux ou profane, malhonnête ou immoral.

Je respecterai le caractère sacré du ma-riage et de la vie de famille.

J’agirai comme un gestionnaire fidèle de mon temps et de mes dons, de mon ar-

gent et de mes biens, de mon corps, de mon âme et de mon esprit, sachant que j’en suis responsable envers Dieu.

Je m’abstiendrai des boissons alcoo-liques, du tabac, de la drogue non pres-crite médicalement, des jeux de hasard, de la pornographie, de l’occultisme et de toute autre chose susceptible d’asservir le corps ou l’esprit.

Je poursuivrai loyalement les buts pour lesquels Dieu a suscité l’Armée du Salut, faisant connaître la Bonne Nouvelle de Jé-sus-Christ, m’efforçant de gagner d’autres personnes au Sauveur et en son nom, de soulager les nécessiteux et les défavori-sés.

Extrait de l’Acte d’engagement des soldats de l’Armée du Salut

Les vœux formulés par les soldats de l’Ar-mée du Salut ressemblent fortement aux confessions de foi des nombreuses déno-minations évangéliques, avec cette parti-cularité de signer un acte d’engagement. Mais ne prenons-nous pas aussi un enga-gement envers Dieu, lorsque nous le rece-vons dans nos vies ? Accepter sa grâce, n’est-ce pas lui promettre que nous met-trons tout en œuvre pour le suivre, le servir, l’honorer et le glorifier ?

Alors oui, la promesse salutiste n’est pas à prendre à la légère, tout comme accep-

ter Jésus-Christ comme Sauveur et Sei-gneur n’est pas une décision anodine. « Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain, car l’Eternel ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom en vain. » (Exode 20 : 7).

Prendre Dieu à témoin dans nos décisions et nos promesses est lourd de consé-quence, mais n’oublions pas que ce n’est pas par nos propres forces, mais avec l’aide de l’Esprit Saint que nous pourrons tenir ferme.

Sébastien Goetschmann

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Ne prenons pas Dieu à la légère !

Un engagement important

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Plus de place pour les sans-abris

On pourrait penser que ce constat est en-core plus fort dans le froid de l’hiver. « Eton-namment, il y a eu moins de nuitées en jan-vier et décembre 2011 », commente la ca-pitaine Agnès Wahli, Directrice de l’Accueil de Nuit. « Cela s’explique sûrement par l’apport de 200 places, mises à disposition par la ville dans les abris PC et par le fait que certains, comme les tsiganes, retour-nent passer Noël dans leur pays. »

Une demande plus forte que l’offreCe lieu d’hébergement d’urgence pour une durée limitée, qui dispose de 40 lits, doit toutefois régulièrement refuser du monde, essentiellement à cause du manque de place. En 2011, 11 880 nuitées ont été re-censées, mais 1 207 personnes ont aussi dû être rebutées au portail du bâtiment. « Ceux qui ne trouvent pas de place dans les lieux d’hébergement d’urgence dor-

ment soit dehors, soit à l’aéroport ou dans des sous-sols, explique la capitaine Agnès Wahli. A l’Accueil de Nuit nous proposons un lit, de quoi se doucher, un repas chaud pour le soir et un copieux petit déjeuner, mais aussi un lieu d’écoute et de soutien, pour 15 francs par nuit. Et pour qu’un rou-lement puisse se faire, les nuitées sont li-mitées à dix par personne sur trois mois. »

Bien que l’objectif de l’Accueil de Nuit soit aussi d’orienter ces sans-abris vers les clubs et services sociaux adéquats, nom-breux sont ceux qui reviennent après trois mois ou qui prolongent leur séjour, faute de solution. « Malheureusement, il y a peu de débouchés pour ces personnes qui n’ont pas de formation et qui ne parlent pas bien le français, admet Pablo, veilleur à l’Accueil de Nuit. Certains ne font que de passer d’institution en institution. »

Le constat est le même dans la plupart des grandes villes du pays : le nombre de personnes cherchant un lieu pour passer la nuit au chaud est en constante augmentation. L’Accueil de Nuit de l’Armée du Salut à Genève n’y fait pas exception.

L’équipe de bénévoles qui sert les repas de midi se réjouit d’apporter un peu de réconfort.

Des gens de tous horizonsUne autre difficulté réside dans le fait qu’il n’y a pas de profil type chez ces sans-abris. « On accueille une population vraiment di-verse, des tsiganes, des migrants, des per-sonnes envoyées par les services sociaux, des personnes expulsées de leur apparte-ment, des requérants d’asile, des chômeurs pour qui l’aide sociale ne suffit pas et même des personnes qui touchent un bas revenu, poursuit la capitaine Agnès Wahli. Ce que nous constatons par contre, c’est qu’il y a une augmentation des personnes ayant des troubles psycho-sociaux. » Ceci com-plique passablement l’orientation de ces personnes vers les services compétents, malgré le travail du coordinateur qui cherche des solutions adaptées à chacun.

De novembre à fin avril, l’Accueil de Nuit de Genève offre un repas de midi aux plus dé-munis. Service qui, lui aussi, est de plus en plus sollicité. En 2011, plus de 90 repas en moyenne ont été distribués durant l’hiver.

La constante croissance de la demande en hébergement d’urgence incite à réfléchir sur l’adéquation des locaux de l’Accueil de Nuit, situés Chemin de Galiffe 4, mais sur-tout, des possibilités de réintégration et de réinsertion sociale.

Sébastien Goetschmann

Suivant cette devise, les inputs ont, entre autre, tourné autour de l’amour que Dieu porte envers chacun. La soirée du nouvel an reprenait aussi ce thème. Nous avons joué une histoire d’amour, depuis la pre-

mière rencontre jusqu’au premier rendez-vous. Le point culminant a été une interpré-tation théâtrale, dans laquelle Barbara et Thomas Bösch devaient jouer un premier rendez-vous, qui a pris fin avec un verre d’eau versé sur le visage de ce dernier.

La météo était très clémente au départ, puis il a fortement neigé au milieu du camp et le vent était parfois si violent que de nombreuses remontées mécaniques étaient hors service. Mais ceux qui sont restés à la maison ce jour-là ont passé un bon moment avec des jeux de société, du

ping-pong et de la musique. Malheureu-sement, le temps a empiré : il a plu depuis le sommet des pistes, si bien que nous sommes rentrés détrempés. Le dernier jour, le temps était à nouveau meilleur, mais la neige assez dure. Malgré les ca-prices de la météo, c’était un camp génial, dont j’espère que chacun a pu emporter quelque chose ! Que ce soit sur ou en de-hors des pistes de ski, l’ambiance a été fabuleuse ! Je me réjouis déjà de l’an pro-chain. Seras-tu de la partie ?

Marie-Louise Bourquin

Les baraquements de l’Accueil de Nuit.

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Une histoire d’amour

« Lovestories » était le thème du camp de ski qui s’est déroulé du 26 décembre 2011 au 2 janvier 2012, à Adelboden.

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Qu’est-ce que l’ISB ? Kevin Ashman : L’ISB (International Staff Band) est une fanfare de l’Armée du Sa-lut composée de salutistes provenant des Postes de tout le Royaume-Uni. Nos membres viennent d’endroits très diffé-rents comme Guisborough, Maidstone, Cwm (au Pays de Galles), Norwich, ... Notre répertoire comprend essentiellement de la musique de l’Armée du Salut, mais nous jouons aussi de nombreuses œuvres issues du répertoire classique des fanfares.

La fanfare a-t-elle toujours du succès ? K. A. : Tout à fait, nous sommes en-core très demandés au Royaume-Uni, mais aussi sur le plan internatio-nal, pour des tournées et des repré-sentations. Nous sommes, en outre, fréquemment invités à participer à des événements non salutistes, sur-tout des concerts de brass bands.

Produisez-vous beaucoup d’enre-gistrements ?K. A. : Normalement, nous produi-sons au moins un CD par année avec SP & S world of Sound-Label. Il arrive parfois qu’il y en ait deux ou trois. L’an dernier a été particulièrement riche, du fait des festivités pour les 120 ans de la fanfare, qui ont abouti à la production de plusieurs CD et DVD.

Quel a été l’événement le plus important dans l’histoire de l’ISB ?K. A. : A mon avis, les célébrations des 120 ans de l’ISB ont été l’événement le plus si-gnificatif de l’histoire de notre fanfare. L’ac-cueil au Royaume-Uni de sept autres staff bands du monde entier, pour une période de dix jours, couronnée par un concert majeur au Royal Albert Hall de Londres, a vraiment constitué une prestation remar-quable. Ce fut un événement mémorable non seulement pour nous, mais encore pour les membres des autres fanfares invitées. L’ampleur de l’événement a attiré l’attention du monde entier sur notre fanfare, et cela au-delà du cercle de l’Armée du Salut !

L’ISB n’est-elle composée que de salu-tistes ?K. A. : Oui. Nous sommes une fanfare de

L’International Staff Band viendra en Suisse

l’Armée du Salut et c’est la raison pour la-quelle il est essentiel pour nous que tous les membres soient chrétiens et membres actifs de l’Armée du Salut.

Qu’est-ce qui vous motive à jouer ?K. A. : La motivation première de notre fanfare est de diffuser le message chrétien, au moyen de notre musique. Si nous par-venons à attirer un public qui a l’occasion d’entendre le message chrétien, exprimé en musique ou en mots, alors nous ac-complissons au moins partiellement notre mission de fanfare de l’Armée du Salut.

Pourquoi venir en Suisse ?K. A. : Il y a quelques années de cela, nous avions été invités à faire une brève tournée en Suisse, mais les dates ne nous avaient pas convenu. Lorsque nous avons à nou-veau été approchés par des salutistes de Suisse nous demandant de les visiter en avril 2012, nous nous sommes réjouis de ce que les dates conviennent au calendrier du brass band. Nous nous réjouissons dé-jà vivement de la tournée à venir.

Comment peut-on vous joindre ou en apprendre davantage sur la fanfare ?K. A. : La fanfare dispose d’un site Inter-net (www.theisb.com) et est également présente sur Facebook. Nos CD sont disponibles auprès de World of Brass (www.worldofbrass.com) et il est possible d’écouter des échantillons de nos enregis-trements sur leur site Internet.

Questions : Florina German

A l’occasion de sa tournée, l’ISB nous fera l’honneur de visiter notre pays. Kevin Ashman, premier cornet du groupe, nous en apprend un peu plus sur cette fanfare de renommée mondiale.

Vous trouverez les informations pour com-mander vos billets sur www.isb-tour.ch

JMP 2012

Sous le thème « Que la justice prévale ! », les femmes de Ma-laisie nous invi-tent le 2 mars à prier avec elles pour leur pays.

Le mot d’ordre de la Journée Mon-diale de Prière (JMP) est : « S’informer pour prier – prier pour agir », une bonne raison de participer à cette rencontre œcuménique annuelle. C’est ainsi l’oc-casion d’apprendre à connaître les dé-fis, les joies et les peines des femmes d’un certain pays et de les soutenir non seulement par la prière, mais aussi par la collecte.

Même si pour beaucoup d’entre nous, l’idée d’une liturgie nous est étran-gère – nous sommes habitués à prier librement, de manière spontanée – la JMP est une excellente occasion de ren-contrer et d’apprendre à connaître des femmes d’autres dénominations. Voici la raison pour laquelle nous vous encoura-geons tous, et en particulier les femmes, à participer à cet événement dans votre ville. L’an dernier, 29 Postes l’ont fait et 16 d’entre eux ont organisé la rencontre dans leur salle. Prions ensemble avec les femmes croyantes du monde entier, afin que la justice puisse prévaloir !

De Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Lieutenante-Colonelle Chris Webb écrit : « En 2007, notre pays a reçu un don généreux de la collecte réalisée lors de la journée mondiale de prière en Suisse. Cela nous a permis d’aider plu-sieurs femmes à devenir des consom-matrices vivant de leurs propres pro-ductions, et nous avons aussi pu orga-niser trois ‹ Junior Miss Camps ›, camps pour jeunes femmes venant de régions isolées. Nous vous prions de trans-mettre notre gratitude aux personnes qui ont ainsi contribué à la réalisation de ces projets. »

La Lieutenante-Colonelle Anne-Flo-rence Tursi représente l’Armée du Salut au comité national de la JMP.

Commissaire Hanny Boschung, TPWM etLt-colonelle Anne-Florence Tursi, TSWM

Imag

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JMP

L’ISB, dirigée par Stephen Cobb, jouera en Suisse.

Page 9: Dialogue 02/2012 - La promesse est-elle éternelle ?

9«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2012

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Soutenons nos Territoires partenaires

A commander dès maintenant !

The Salvation Army Year Book 2012

CHF 19.50 plus port et emballage

Le Year Book (en anglais) contient de précieuses informations sur les activités de l’Armée du Salut au niveau mondial. Outre les adresses, les statistiques et un aperçu historique, vous y trouverez également de courts articles concernant les différents do-maines d’activité.

Chaque institution salutiste (Postes, foyers) devrait avoir au moins un exem-plaire à disposition. Mais le Year Book, destiné à un large public, est par consé-quent aussi intéressant pour les colla-borateurs, les camarades et les amis.

Shop (entrée côté cour) Laupenstrasse 5, 3008 Berne

Tél. : 031 388 05 05 Fax : 031 388 05 [email protected]

« Notre Armée du Salut est dynamique, solide et ouverte sur le monde », confie la colonelle Naomi Lalngaihawmi, Cheffe du Territoire de l’Inde de l’Est et du Népal. De-puis cette année, l’Inde de l’Est fait partie des cinq nouveaux Territoires partenaires de l’Armée du Salut Suisse, Autriche et Hongrie, qui les soutient à travers l’action « Partage et Prière ». « Nous disposons d’un grand nombre de soldats et d’officiers en-gagés, qui sont toujours prêts à soutenir de nouveaux projets », explique la colonelle Lalngaihawmi. « Par exemple, 267 salu-tistes se sont annoncés afin de travailler bénévolement dans des contrées recu-lées et encore non atteintes du nord-est de l’Inde. Grâce à leur aide, la Parole de Dieu a pu être diffusée jusque dans des villages éloignés. De nouvelles églises salutistes et

même de nouveaux Postes se sont consti-tués de la sorte. »

Les chiffres pour l’Inde de l’Est et le Népal parlent d’eux-mêmes : c’est ainsi que durant les dernières années, 66 nouveaux Postes ont été constitués et 5 860 soldats ont été enrôlés. Quel encoura-gement et quelle joie ! Tant dans le travail

d’évangélisation que dans le travail social, il manque cependant beaucoup de choses. « Etant donné que nous ne sommes pas un Territoire financièrement autosuffisant, les plus grands soucis et défis se rapportent à l’argent », déclare la colonelle Lalngaihawmi.

La situation de l’Inde de l’Est est repré-sentative de beaucoup de Territoires du Sud. Seul un tiers de tous les Territoires de l’Armée du Salut sont financièrement in-dépendants, les autres dépendent d’aides extérieures. Pourtant, c’est justement dans ces derniers Territoires que l’on observe une croissance de l’Armée du Salut supé-rieure à la moyenne.

C’est la raison pour laquelle l’une des pré-occupations de l’action « Partage et Prière »

Du 26 février au 5 avril se déroulera l’action de solidarité « Partage et Prière ». Membres et amis de l’Armée du Salut Suisse, Autriche et Hongrie sont appelés à soutenir en prière et financièrement leurs coreligionnaires des Territoires du Nigéria, de l’Inde de l’Est et du Népal, du Congo Braz-zaville, de l’Espagne ainsi que de Singapour, de Malaisie et du Myanmar.

A quoi renoncez-vous ?Les 40 jours de « Partage et Prière » nous invitent à renoncer à quelque chose qui coûte du temps, de l’argent ou de l’énergie, en faveur des Territoires par-tenaires.

Quelques idées de choses auxquelles vous pourriez renoncer :les croissants du ma-tin, les sucreries, l’Inter-net, le coca-cola, les jeux, le café,

L’Armée du Salut au Myanmar croît fortement ces dernières années.

est de faire un geste (financier) de solidarité en faveur des salutistes et officiers en Inde de l’Est et des autres Territoires partenaires, afin que la Parole de Dieu puisse continuer à être proclamée et diffusée.

Nous joignons une caissette « Partage et Prière » à cette édition du Dialogue. Nous vous invitons à participer à cette action en tant que personne individuelle, famille ou Poste, afin que nous puissions tous en-semble faire un geste de solidarité.

La collecte en faveur de « Partage et Prière » aura lieu le dimanche 1er avril dans votre Poste.

Vous trouverez de plus amples renseigne-ments, des sujets de prière, des idées et du matériel sur www.armeedusalut.ch.

Thomas Martin

la viande, l’iPod, le Red Bull, les commérages, les chewing-gums, la consultation des cours de la bourse, l’achat de DVD ou de CD, le chocolat, la conduite d’une voiture, la télévision, le comptage des calories, l’achat d’ha-bits, le chat, les SMS, les écouteurs ; chaque fois que l’on quitte la maison, les émissions sportives, le fastfood, Facebook, la

lecture des journaux, …

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10 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut ·février 2012

Nota bene

Agenda des Chefs

Commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux :

16 février : Visite au Poste et du Passan-tenheim à Thoune17 – 19 février : Visite à Vienne26 février : Visite au Poste de Saint-Aubin29 février - 1er mars : Séminaire d’état des lieux pour officiers, Centre de forma-tion à Bâle2 – 5 mars : Visite en Hongrie11 mars : Visite au Poste de Grischa (Da-vos)13 mars : Séance stratégique, Berne

Lieutenant-colonel Massimo Tursi, Secrétaire en chef :

15 – 20 février : Visite en Hongrie4 mars : Visite au Poste de La Chaux-de-Fonds13 mars : Séance stratégique, Berne

Conseils d’officiers 20123 mai 2012 : pour tous les officiers, à Berne1er novembre 2012 : pour les officiers alé-maniques à Zurich8 novembre 2012 : pour les officiers ro-mands à Neuchâtel

Conseils d’officiers 201322 mars 2013 : pour tous les officiers à Berne, avec la Générale Linda Bond

Félicitations

Mutations internationales

Au 1er mai 2012 Les commissaires André et Silvia Cox, officiers du Territoire Suisse, Autriche et Hongrie, actuellement Commandant ter-ritorial, respectivement Présidente terri-toriale des Ministères Féminins (MF) du Territoire Sud de l’Afrique, deviendront responsables territoriaux du Territoire Royaume-Uni et République d’Irlande. Le commissaire André Cox comme Com-mandant territorial et la commissaire Silvia Cox comme Présidente territoriale des MF. Ils succèderont aux commissaires John et Elizabeth Matear, qui se retireront du ser-vice actif.

Les lieutenants-colonels William et Thalitha Langa, officiers du Territoire Sud de l’Afrique, actuellement Secrétaire en chef, respectivement Secrétaire territoriale des MF dans ce Territoire, y deviendront responsables territoriaux. Le lieutenant-co-lonel William Langa comme Commandant territorial et la lieutenante-colonelle Thalitha Langa comme Présidente territoriale des MF, avec promotion au grade de commis-saire, le 1er mai 2012 pour la lieutenante-colonelle Thalitha Langa et le 2 mai 2012 pour le lieutenant-colonel William Langa.

Les lieutenants-colonels Robert et Janine Donaldson, officiers du Territoire Nouvellle-Zélande, Fidji et Tonga, actuelle-ment Secrétaire territorial des programmes et Assistante secrétaire pour le personnel dans le Territoire Sud de l’Afrique, y de-viendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF.

Musée

Deux heures avec Catherine BoothDans le cadre des après-midi ouverts au public, le Musée et les archives de l’Armée du Salut à Berne, proposent un temps de réflexion personnelle et en groupe, le samedi 11 février 2012, à partir de textes écrits par celle qui est appelée « la mère de l’Armée du Salut ».

Laisser les paroles étonnantes, voire dé-rangeantes de Catherine Booth résonner en soi. Laisser l’Esprit leur donner forme

Nécrologie

Colonelle Germaine Fivaz

Germaine Garciaz est née le 31 août 1914 à Moutier, dans une famille de cinq enfants. Atteinte de la grippe espagnole et d’une double pneu-monie à quatre ans, sa mère promit à

Dieu qu’elle le servirait, s’il la sauvait. A huit ans, Germaine décida de vivre pour Dieu.

Dans la nuit du nouvel an 1936, elle re-çut clairement l’appel de Dieu à s’engager dans l’Armée du Salut. Elle partit à Genève pour rencontrer l’Armée du Salut, puis elle travailla à Paris comme puéricultrice à la Maison de la mère et de l’enfant. Elle y de-vint soldat et posa sa candidature pour devenir officière. Elle fut consacrée le 22 juin 1939 et envoyée au Poste de Sète juste avant la déclaration de guerre. Elle travailla dans six Postes français, jusqu’à celui de Grenoble en 1940.

En 1942, sa santé l’obligea à rentrer en Suisse. Une année et demie plus tard, le médecin ne l’autorisant pas à repartir en France, elle reprit du service au Poste de Neuchâtel. C’est là que Dieu plaça sur son chemin Jean-Samuel Fivaz, à qui elle allait unir sa vie en 1944. De cette union naqui-rent quatre enfants : Yvonne, France, Jean-Blaise et Lionel, qui leur donneront à leur tour plusieurs petits-enfants et arrière-pe-tits-enfants.

Ensemble, ils furent responsables de Postes, mais aussi Secrétaires de jeu-nesse, évangélistes nationaux, Comman-dants divisionnaires, avant d’être transfé-rés en Belgique en 1961. De là, ils partirent pour l’Italie avant de retourner en Belgique.

A la retraite en 1977, le couple s’installe à Peseux. Tous deux restent très actifs au Poste de Neuchâtel et partiront même pour un remplacement au Congo. Le 8 novembre 2004, Germaine perd son cher époux. Sa santé se dégrade depuis 2005 et le 25 décembre, peu après midi, son Sauveur et Seigneur est venu la délivrer de ses souffrances, dans sa 98ème année.

Quartier Général Division romande

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70 ans20 février 2012 : Major Hanna Burch-Hal-ler, Scheidgasse 1, 3703 Aeschi b. Spiez

dans l’aujourd’hui de nos situations et de nos engagements. Offrir une dernière pos-sibilité de voir l’exposition « L’Armée du Sa-lut peinte par les salutistes ». Tels sont les objectifs de ce moment proposé en fran-çais uniquement, de 14h à 16h, le same-di 11 février 2012.

Organisation et inscriptions pour le 11 fé-vrier 2012 : major Corinne Gossauer-Pe-roz. Tél : 031 388 05 01/79 ou :[email protected]

Remerciements

Dans l’impossibilité de répondre à chacun personnellement, les enfants de la colo-nelle Germaine Fivaz vous prient de trou-ver ici leur profonde reconnaissance pour tous les messages d’affection reçus lors du décès de leur chère maman.

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11«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2012

Détente

Ce mots-croisés vous permettra de découvrir un peu mieux les futurs officiers et capitaines-auxiliaires de l’Armée du Salut. Ce jeu révèle quelques-unes de leurs caractéristiques typiques. Remettez ensuite les lettres encerclées dans le bon ordre pour découvrir de qui il s’agit. Les cultes de bienvenue et d’ordination auront lieu en juin 2012.

De qui s’agit-il ?

Annonces

Le Poste d’Yverdon vous invite à venir vous réjouir avec lui de ses 125 ans d’existence. Pour marquer le coup,la Brass of Praise se produira samedi 11 février 2012, 20 heures, au théâtre Benno Besson à Yverdon-les-Bains.(Rue du Casino 9. Entrée libre - collecte.)

Page 12: Dialogue 02/2012 - La promesse est-elle éternelle ?

12 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut ·février 2012

Maintenir le dialogue

Impressum

JAB

3001 Berne

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. www.armeedusalut.ch

Edition et rédactionQuartier Général Suisse-Autriche-HongrieLaupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 BerneTéléphone 031 388 05 [email protected] changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Equipe de rédactionMartin Künzi (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur),Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Pascal Donzé (Tramelan).

Layout Rolf MesserliImpression Rub Graf-Lehmann SA, BerneFondateur William BoothGénérale Linda BondChef de territoire Franz Boschung

Abonnement annueldialogue CHF 46.– | 65.–*Espoir CHF 48.– | 67.–** Etranger

Dans le prochain « dialogue »

S’il y a bien une famille que l’on choisit, c’est sa famille spirituelle. Pour mars, nous vous proposons d’en faire le tour. Du nour-risson aux aînés, en passant par les ado-lescents et les parents. Nous essayerons de voir quel rôle joue chaque membre de cette famille si importante pour notre crois-sance spirituelle.

Rédaction

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La famille que j’ai choisie

« Et la promesse qu’il nous a faite, c’est la vie éternelle. »

1 Jean 2 : 25

Dialoguer avec Dieu

Prier selon la volonté de Dieu« Nous avons auprès de lui cette assu-rance : si nous demandons quelque chose conformément à sa volonté, il nous écoute. » (1 Jean 5 : 14). Ce qui importe dans ce verset est la volonté de Dieu et non notre propre volonté. La prière n’est pas un moyen pour faire changer Dieu d’avis. La prière, si l’on veut qu’elle soit efficace, doit être en ac-cord avec la volonté de Dieu.

Nous commettons souvent la faute de prier sans connaître la volonté de Dieu. Si nous alignons nos prières avec sa vo-lonté, il nous entendra ; et s’il nous en-tend, nous savons qu’il accomplira nos prières à sa façon. Il arrive trop souvent que nous venions à Dieu comme des mendiants, mais nous n’en sommes pas ; nous sommes des fils et des filles aimés. C’est grâce à cette relation ai-mante et personnelle que nous pouvons prier Dieu en toute confiance et avec joie.

Réfléchis-y : « Quelle est la volonté de Dieu pour moi ? »

Major Heidi Knecht

C’était un soir pluvieux et froid. J’étais en déplacement en voiture à l’étranger avec un ami. Nous venions de faire nos achats et de quitter le parking couvert lorsque le moteur est tombé en panne. Nous avions utilisé nos derniers deniers pour payer la nourriture.

Mon ami m’avait fait comprendre ce jour-là qu’il n’entretenait pas de relation active avec Dieu et que, par conséquent, il ne pouvait pas s’appuyer sur des ex-périences spéciales vé-cues avec lui. Je me suis donc contentée de prier en silence pour que de l’aide nous parvienne. Il faisait déjà nuit, la rue n’était pas éclairée et la pluie ruisselait sur la vitre arrière. Mon ami, une cigarette aux lèvres, a relevé son col et soulevé le capot. « Il n’y a rien à faire. Nous devons appeler le service de dépannage » a-t-il crié. Comment allions-nous nous dé-brouiller sans argent ?Soudain, son téléphone a sonné, je l’ai vu

parler et il a brusquement ouvert ma por-tière en s’exclamant : « Maintenant, tu peux remercier ton Sauveur ! Il nous a organisé de l’aide » Un de ses collègues se trouvant dans la région voulait justement le saluer. 15 minutes plus tard, il était là et il a remorqué notre voiture. Lorsque je l’ai remercié, il a répliqué : « Ne me remercie pas, remercie plutôt Dieu. » Quelques heures auparavant, il était arrivé dans cette localité et il a eu la vague impression qu’il devait rappeler une fois mon ami. Il n’a pas réfléchi bien long-

temps ; il a suivi son cœur et, maintenant, il était là pour nous aider. Mon ami a commencé à se creuser les méninges et s’est écrié : « Il y a quelque chose de vrai à votre Sauveur ».

Souvent, nous voyons uni-quement ce qui se déroule devant les cou-lisses et rarement le Seigneur nous permet de jeter un coup d’œil dans son « atelier » ! Pourtant, il arrange les choses à merveille. Il nous suffit de nous incliner devant lui !

Gabrielle Keller

Il est le régisseur

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