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Ronnie Simons: 6/7
Résultats prévisibles pour Forza Pré-start 9
Reportage les poules non traitées 10/11
‘Ce sont des bêtes agréables et faciles à vivre’
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Nº 22015 Bulletin
Volaille
Sommaire02 montrer ce que l’on
réalise devient de plus en plus important
03 Billet: Impact
04 Innovation: D’une ideé toute simple à un impact de taille
05 Investissement dans des aliments toujours plus performants
06 Reportage: Nous contribuons à la durabilité du secteur avicole
08 Le marché est déterminant
09 D’excellents résultats prévisibles pour Forza Pré-start
10 Reportage: Tout déséquilibre est néfaste pour les poules non traitées
12 actualités et conseils
“Montrer ce que l’on réalise devient de plus en plus important”
Au printemps de cette année,
ForFarmersamodifiél’organisationde
ses activités du secteur de la volaille.
Depuis lors, Harrie Kouwenberg dirige
l’ensemble de ces activités en Belgique.
qu’envisage-t-il précisément et où
voit-il des opportunités?
Interview
“L’élevage de volaille est un secteur
innovant qui se focalise en permanence
sur l’amélioration des résultats tech-
niques. avec les besoins alimentaires
grandissants d’une population mondiale
sans cesse croissante, la viande et les
œufs sont encore promis à un bel avenir.
Devenir le partenaire des éleveurs de
volaille dans le domaine des solutions
d’alimentation et de la gestion est mon
ambition au sein de ForFarmers .
ColofonBulletin Volaille est une publication de ForFarmers. Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter ForFarmers, Lochem: +31 (0)573 – 288 800 [email protected]
La copie des articles est possible moyennant l’autorisation préalable de la rédaction et l’indication de la source.
Cette publication est imprimée sur du papier FSC.
Nous proposons d’excellents aliments
donnant des résultats visibles à un prix
très concurrentiel et soutenus par une
équipe de spécialistes qui stimulent le
développement d’entreprises grâce à
leurs connaissances mises à niveau.
Une équipe qui innove continuellement
et qui prodigue les meilleurs conseils
pour chaque segment ou concept.
Le score gastrique en est un parfait
exemple, puisqu’il signale de façon très
concrète les points d’amélioration.”
que notent les éleveurs de volaille du
changement au sein de l’organisation?
“La gestion plus localisée de nos
activités nous rapproche encore plus
des clients, ce qui nous permet de
répondre plus rapidement à leurs
aan de consument laten zien wat je doet, kan op veel manieren (foto: marian Claessens)
2
Billet
impact
Reageren?mail naar [email protected]
En ma qualité de chef de produit
Volaille pour la Belgique, me
forger une bonne idée du
marché et des besoins des
clients fait partie de mes
nouvelles fonctions. Ces
connaissances, ajoutées au
savoir-faire de ForFarmers,
nous permettent de développer
de précieuses améliorations
pour le secteur. Ça commence parfois
par de très petites choses, telles que des
essais avec Forza Pré-start dans
quelques exploitations en Belgique.
Ce produit compte déjà de nombreux
utilisateurs satisfaits aux Pays-Bas et en
allemagne. Les becs non traités chez les
poules pondeuses fut un autre défi à
relever. En collaboration avec d’autres
partenaires du réseau, nous nous y
sommes pris de bonne heure pour
acquérir de l’expérience, ce dont profitent
les clients à leur tour. De même, les
éleveurs de volaille ne se reposent pas
sur leurs lauriers. Chaque année sans
exception, de magnifiques idées arrivent
au Fonds d’innovation Farmers for
Farmers, des idées généralement issues
de l’expérience pratique en élevage et
d’une grande passion, par exemple pour
la technique. C’est ainsi que naissent des
idées, des produits et des applications
ayant de l’impact. Ensemble, nous
veillons à ce que les générations futures
puissent également gagner leur pain
dans ce secteur fascinant.
Gerry De Hertefelt
Chef de produit Volaille
pour la Belgique
“Montrer ce que l’on réalise devient de plus en plus important”
“mettre tout en œuvre pour améliorer l’image du
secteur de la volaille est à l’heure actuelle l’un
des plus gros défis”, affirme Harrie Kouwenberg.
souhaits et besoins. Nous profitons
toujours des économies d’échelle de
l’organisation internationale, notam-
ment au niveau des connaissances, de
aan de consument laten zien wat je doet, kan op veel manieren (foto: marian Claessens)
l’innovation et de la collaboration
stratégique. maintenant, nous sommes
encore mieux à même de traduire ces
avantages en performances accrues
dans chaque exploitation avicole
individuelle.”
Oùvoyez-vouslesprincipauxdéfis?
“mettre tout en œuvre pour améliorer
l’image du secteur de la volaille est l’un
des plus gros défis des années à venir.
L’élevage raisonné et montrer aux
consommateurs ce que l’on fait devien-
nent des approches essentielles.
Les opportunités de développement de
concepts pour les poulets de chair ne
manquent pas dans le marché du frais.
ForFarmers a acquis de l’expérience en
la matière au fil des ans grâce à des
concepts efficaces, tels que le Bio. Nous
continuons par ailleurs à améliorer
l’élevage ordinaire pour les poulets de
chair et la volaille pondeuse pour rester
concurrentiels. Personnellement, je vois
beaucoup de possibilités dans la
collecte et l’analyse des données
disponibles. À cette fin, le gestionnaire
de ponte agroscoop est un outil parfait.
Nous donnons aux éleveurs de volaille
un feed-back sur les résultats de
l’analyse, accompagné de conseils
éclairés. Les connaissances ainsi
acquises nous permettent d’améliorer
nos aliments et de concevoir de
précieux instruments de gestion qui
profitent vraiment aux exploitants. De ce
fait, un éleveur de volaille peut rectifier
le tir plus tôt, mieux pronostiquer les
résultats à l’avance et réaliser par
conséquent de meilleurs résultats
économiques.”
33
D’une idée toute simple à un impact de taille
Innovation
un changement si petit soit-il peut avoir
un impact énorme, à tel point qu’il vaut
la peine d’être partagé. Voilà l’idée
centrale du Fonds d’innovation Farmers
for Farmers (FiFF). Ce fonds d’innova-
tion stimule les exploitants agricoles à
concrétiser leurs idées et à partager
leurs connaissances en soutenant
financièrementdeuxfoisparandes
innovations. Cet argent peut servir à
développer plus avant les idées en ques-
tion. l’été dernier, deux éleveurs de
volaille se sont vus remettre un prix en
espèces.Ils’agitdeWoutZanders
d’Oirlo (Pays-Bas) et de Josef Jörgens
de Spelle (Allemagne).
lutte contre les nuisibles largement
applicable
Wout Zanders, un éleveur de volaille de la
bourgade limbourgeoise d’Oirlo a reçu le
prix de prestige de 2 500 euros pour son
système innovant de lutte contre les
nuisibles. En installant des treillis
métalliques aux fils puissamment
électrisés autour de l’étable, il contient
les rats à l’extérieur du bâtiment. Le jury
a estimé que c’est une bonne alternative,
maintenant que l’utilisation des produits
de lutte contre les ravageurs est forte-
ment limitée. Facile à mettre en place et
relativement bon marché, ce système
réduit nettement le risque d’introduction
de maladies, telles que la grippe aviaire.
C’est par ailleurs une innovation qui n’est
pas seulement utilisable dans l’élevage
avicole, mais qui peut également être
applicable dans d’autres secteurs.
Mesure de la largeur de poitrine
L’éleveur de volaille Josef Jörgens du
village allemand de Spelle a développé
une méthode pour mesurer électronique-
ment la largeur de poitrine des poulets.
Celle-ci lui a permis de décrocher le prix
d’encouragement de 1 000 euros.
La largeur de poitrine est un indicateur
supplémentaire de la condition des
poulets. La mesure de la poitrine des
poulets n’est pas nouvelle en soi mais, à
l’heure actuelle, elle est principalement
effectuée en soulevant les poulets et en
les palpant, ce qui est donc hautement
subjectif, alors que la mesure électro-
nique fournit des valeurs concrètes. En
l’associant à d’autres données, telles que
le poids des animaux, la production et le
poids des œufs, cette information peut
servir d’instrument de gestion de la ration
alimentaire. Le membre du jury Hans
Bijleveld, rédacteur de la revue Pluimvee-
houderij, conclut: “Cette innovation
mérite un encouragement, même s’il
convient de signaler que plus de connais-
sances seront nécessaires pour détermi-
ner exactement la finalité des résultats
de la mesure de la largeur de poitrine.”
Le secteur de l’élevage s’intéresse déjà à
cette méthode selon les dires de Hans
Klein Wolterink, conseiller clientèle chez
ForFarmers, qui déclare: “Cette trouvaille
a pour particularité d’avoir été dévelop-
pée par une personne passionnée
d’électronique qui connaît parfaitement
les animaux. C’est un cas de figure rare
qui rend d’autant plus intéressante cette
invention dans la pratique.”
Les dossiers envoyés sont examinés
par un jury d’experts, constitué des
membres suivants: Hans Bijleveld
(rédacteur de la revue spécialisée
Pluimveehouderij) , Robert Bodde
(rédacteur en chef de la rubrique
Élevage bovin de la revue spécialisée
Boerderij), Han Swinkels (manager
du centre VIC Sterksel) et Zwier van
der Vegte (responsable du centre de
pratique aver Heino).
Qui choisit les gagnants et les prix octroyés?
Plus d’iNfoRMatioNs
www.faRMeRsfoRfaRMeRs.eu ou souMettRe uNe idée?
La mesure électronique développée par Josef Jörgens fournit des valeurs concrètes.
4
L’ancien mélangeur à vapeur et les quatre
petites presses ont débarrassé le
plan cher à Izegem pour faire place à une
toute nouvelle ligne de production pour la
fabrication d’aliments pour poulets de
chair comprenant un mélangeur à vapeur,
une extrudeuse et une grande presse.
L’acquisition de l’extrudeuse a permis aux
employés de la production d’Izegem de se
rendre à l’usine de Delden aux Pays-Bas.
Sur place, leurs collègues néerlandais
leur ont appris les subtilités de cette
machine complètement neuve pour eux.
“Ce ne fut donc pas un voyage d’agré-
ment”, souligne Daniël maenhout, le
manager Production, Logistique et Qualité
de ForFarmers Belgique. “Grâce à
l’expérience et aux conseils pratiques
transmis par les collègues, ils ont
immédiatement pu se mettre au travail
avec le nouvel appareil à Izegem.”
Haute pression
Les aliments pour volaille de chair, très
riches en énergie, contiennent une impor-
tante fraction d’huile végétale. La produc -
tion de granulés de bonne qualité aux
propriétés constantes demande beaucoup
de savoir-faire. “L’extrudeuse nous
permet de bien mieux contrôler la qualité
des granulés”, poursuit Daniël. Dans
l’extrudeuse, les matières premières sont
malaxées sous haute pression et à une
température élevée, avant d’être achemi-
nées vers la presse qui transforme la
pâte obtenue en granulés. Le malaxage
dans l’extrudeuse garantit une précom-
pression correcte de la farine de presse,
ce qui est un atout pour la qualité du
granulé final. “Comme la température est
d’environ 20 degrés plus élevée dans
l’extrudeuse que dans une presse
classique, les aliments sont également
mieux désagrégés et, de ce fait, plus
digestibles pour les poulets.”
Texture correcte
Pour les poules pondeuses, c’est
principalement la texture des aliments
investissement dans des aliments toujours plus performants
qui est déterminante pour une bonne
ingestion et une digestion correcte. Ces
aliments contiennent une importante
fraction de blé et de maïs. Si ces grains
passent dans le broyeur comme les
autres ingrédients, ils deviennent bien
trop fins. “Ce procédé transforme surtout
le maïs en poudre et c’est ce qu’il faut
éviter”, affirme Daniël. “Il vaut mieux
concasser les grains.”
C’est la raison pour laquelle le broyeur
Vitakrekker est utilisé depuis un certain
temps déjà dans l’usine d’Ingelmunster,
le site de production des aliments pour
poules pondeuses. Cette machine
concasse les grains sans les moudre, ce
qui donne un aliment pour poules
pondeuses d’une belle texture homogène
avec des brisures de taille idéale. C’est un
aliment que les poules affectionnent
particulièrement.
“C’est un sujet assez technique”, nous
confie Daniël Maenhout. “Mais l’effet
produit dans l’étable est naturellement ce
qui importe: de meilleures performances
des animaux grâce à une meilleure
ingestion stable et une excellente
digestibilité.”
D’une idée toute simple à un impact de taillela texture des aliments et la qualité
desgranulésinfluenténormémentsur
l’ingestion des aliments et la digestion
chez les volailles et, par conséquent,
surlerésultatfinal.ForFarmersvisede
meilleurs résultats prévisibles dans
l’étable. C’est la raison pour laquelle la
société a fait de gros investissements
dans ses unités de production d’izegem
et d’ingelmunster.
Daniël maenhout
Une toute nouvelle ligne de production est installée à l’usine d’Izegem.
5
‘Nous contribuons à la durabilité
du secteur avicole’
Reportage
Avec l’introduction des poussins à
croissance lente, le secteur avicole
répond à la demande sociale pour un
élevage plus durable. Ces poussins
proviennentdemèresreproductrices
miniatures. la famille Simons de
lemelerveld aux Pays-Bas a introduit
desmèresreproductricesdurablesde
Hubbard (JA87) dans son élevage de
multiplication depuis 2014. le deuxi-
èmecheptelsetrouvedansl’étable
pour le moment. Voici les expériences
de la famille.
“La durabilité et le bien-être des animaux
nous parlent beaucoup”, soulignent
Ronnie et Cindy Simons. “Nous voulons
montrer à la société ce que nous faisons
et que nous le faisons d’une manière
raisonnée. Le bien-être des animaux et
l’environnement sont au cœur de
nombreux débats. Le poussin à crois-
sance lente est une réponse du secteur
avicole en ce sens. En maintenant des
mères reproductrices engendrant des
poussins à croissance lente, nous
contribuons à la durabilité de l’élevage
de volaille.”
Minimèresreproductrices
Le premier cheptel de poules Hubbard
Ja87 a débarqué dans l’étable le 24 mars
2014. L’exploitation de la famille Simons
est la troisième entreprise néerlandaise
à avoir lancé l’élevage de ces animaux.
Ronnie explique: “Comme les étables
étaient quand même vides, nous avons
exceptionnellement élevé les premières
bêtes.” Le deuxième cheptel a suivi la
procédure habituelle: les coqs et poules
sont arrivés dans l’exploitation à l’âge
d’environ dix-huit semaines, soit juste
avant le début de la période de ponte.
Ronnie Simons ne tarit pas d’éloges sur
ces animaux: “Ce sont de petites poules,
des mères reproductrices miniatures qui
pèsent environ 2,4 kg vers la fin de la
période, mais qui pondent plus d’œufs
Ronnie Simons (à g.) ne tarit pas d’éloges sur les Hubbard: “Ce sont de petites poules, mais elles pondent en moyenne plus d’œufs que les autres
races.” À droite: Gerwin van Ginkel, conseiller clientèle de PoultryPlus.
6
Profil de l’entreprise
Ronnie et Cindy Simons sont en
société avec les parents de Ronnie.
Ils ont trois enfants et attendent
le quatrième. C’est une entreprise
mixte de vaches laitières et de
volailles. Les poulaillers peuvent
abriter 9 000 poules et le nombre
correspondant de coqs. L’exploi-
tation laitière compte 130 vaches
plus le jeune bétail. L’exploitation
s’étend sur 36 hectares de terres et
les éleveurs louent quatre hectares
supplémentaires. Quelque trois
hectares sont destinés à la culture
du maïs et le reste est constitué de
pâturages.
alimentation: En phase d’élevage,
les poussins reçoivent du Vita Forza
Welfair Opfok 1 à 4. En phase de
multiplication, on passe au Vita
Forza Welfair Preleg jusqu’au
démarrage de la production. L’ali-
mentation est ensuite composée de
Welfair 1 et de Welfair 2 à partir de
la semaine 45. Les poules reçoivent
également du Welfair Stimulo, un
aliment favorisant le poids des
œufs.
Résultats des poules de 65 semaines:
214 œufs produits
197 œufs à couver
Taux de fécondation moyen de 87 %
avec un pic à 94 %
41,3 kg d’aliments consommés
en moyenne que les autres races. Elles
gardent un beau plumage et une bonne
qualité de coquille jusqu’à la fin de la
période. Ce sont des bêtes agréables et
faciles à vivre.”
Régime alimentaire
avec les Hubbard Ja87, il est primordial
de suivre un régime alimentaire strict.
Les coqs et les poules doivent
s’alimenter séparément et les coqs
doivent être sévèrement rationnés. “Nous
avons alimenté ad libitum le premier
cheptel en multiplication les deux
premières semaines, ce qui a eu pour
résultat que les coqs s’étaient développés
fortement.” C’est pourquoi le conseiller
clientèle Gerwin van Ginkel de Poultry-
Plus a recommandé un régime alimen-
taire strict. En phase de multiplication,
l’aliment WelFair, spécialement développé
par ForFarmers pour les animaux à
croissance lente, est administré . Gerwin
explique: “L’aliment WelFair est plus
concentré que les aliments courants, ce
qui profite au développement des mères
reproductrices miniatures. Ces animaux
mangent moins, mais cet aliment leur
apporte quand même les nutriments
nécessaires.”
Avantages et inconvénients
Pour accueillir ces mères reproductrices
dans l’étable, Ronnie Simons a dû
adapter les systèmes d’alimentation.
Cette intervention s’est avérée relative-
ment bon marché, puisqu’il n’a pas été
nécessaire d’acheter de nouvelles
mangeoires. Le fait que ce type de mères
reproductrices génère moins de fientes
est un avantage non négligeable pour
l’éleveur de volaille. “Les émissions
d’ammoniac de l’exploitation étant
désormais plus faibles, j’ai pu louer une
partie des droits de production.” En
revanche, Ronnie Simons touche mainte -
nant moins d’argent par œuf couvé.
“Ce manque à gagner est heureusement
compensé par une production d’œufs
plus élevée. Le défi consiste dorénavant
à tirer un maximum d’œufs de chaque
poule et ça marchera!”
“Ce sont des bêtes agréables et faciles à vivre”
Cette race de poules a besoin d’un régime alimentaire strict.
7
‘le marché est déterminant’quel est le point de vue des associati-
ons d’éleveurs sur les poussins à
croissance lente? Nous avons posé la
question aux représentants de
Hubbard , Cobb et Aviagen.
Henri Bel, Hubbard
“Cela fait longtemps que Hubbard
s’occupe de l’élevage et de la
commercialisation de races à
croissance plus lente. Cela a com-
mencé voici près de 50 ans en France,
suivi de l’angleterre vers 2000. Les
Pays-Bas leur ont véritablement
emboîté le pas à partir de 2007 avec
le lancement du label de qualité
‘Beter Leven’. Dans ce segment, ce
sont surtout les races Hubbard Ja57
et Ja87 qui nourrissent le marché.
Cela fait quelque temps déjà que cette
espèce de mère reproductrice est
élevée ailleurs, et notamment au
Japon, en Europe méridionale et de
l’Est, en arabie Saoudite et, plus
récemment, aux États-Unis. La
demande du ‘Poulet de demain’ aux
Pays-Bas ne fait que croître, surtout
depuis que les supermarchés ont
décidé en 2013 d’intégrer ce poulet
comme produit de base dans leur
gamme. Par ailleurs, un nombre
croissant de supermarchés et
d’entreprises, telles que KLm,
Unilever et Struik Foods, ont opté
pour le poulet fermier du label ‘Beter
Leven 1 étoile’. Une fois qu’un éleveur
de poulets de chair s’est lancé dans
les poussins à croissance lente, il ne
veut plus faire marche arrière. Ils
donnent une plus grande satisfaction
professionnelle.”
Suite de page 7
WoutvanWolfswinkel,Cobb
“Les volailles et les œufs constituent
une source importante de protéines
pour l’homme. Pour nourrir la
population mondiale, des races
performantes et rentables sont
nécessaires. malgré cela, nous
estimons que les races à croissance
lente ont un bel avenir devant elles,
d’autant plus que l’utilisation
d’antibiotiques est quasi nulle avec
ces races. Le marché des races à
croissance lente est toujours limité
au niveau mondial, mais il se
développera légèrement ces
prochaines années. Cobb coopère
avec l’entreprise française de
sélection Sasso, qui s’est spécialisé
dans le Label Rouge. Pour l’instant,
nous avons deux lignées commercia-
les, la CobbSasso 150 et la Cobb-
Sasso 175. De nouvelles lignées,
notamment orientées sur le ‘Poulet
de demain’ font l’objet de recher-
ches. L’année prochaine, nous
testerons un éventuel nouveau
produit sur le terrain. avec les
lignées à croissance lente de Cobb,
les exploitants ont le choix. Et grâce
à une nouvelle lignée, Cobb espère
pouvoir rivaliser avec ses concur-
rents en termes d’indice de conver-
sion et de rendement de carcasse.”
HenkSteenblik,Aviagen
“L’avenir des races à croissance
lente aux Pays-Bas dépend des
détaillants. Ce sont eux qui orien-
tent la demande. Il reste à voir sous
quelle forme. aux Pays-Bas, 25 %
des poulets de chair élevés sont
destinés au marché du frais. En
France, la part des concepts à
croissance lente est depuis des
années de l’ordre de 20 % et on y
trouve une grande diversité de
produits. Pour les différents
concepts, aviagen dispose désor-
mais de trois produits. Tout d’abord
le Ross Ranger qui est parfaitement
adapté au concept du ‘Poulet de
demain’. Les Pays-Bas et
l’allemagne comptent déjà un
certain nombre de cheptels repro-
ducteurs. Vient ensuite le Rowan
Ranger qui convient au label ‘Beter
Leven’. Quelques cheptels reproduc-
teurs de cette race sont déjà en
place aux Pays-Bas. Citons enfin le
Rambler Ranger pour les concepts
biologiques. Ce sera en fin de
compte le marché qui déterminera
si l’adoption du concept ‘Poulet de
demain’ ou ‘Beter Leven’ aura un
avantage économique pour l’éleveur
de volaille.”
8
‘le marché est déterminant’ D’excellents résultats prévisibles pour forza Pré-start
Nutrition
les besoins alimentaires d’un poulet de
chairaucoursdes100premièresheures
desaviediffèrentdeceuxdescinq
semaines qui suivent. C’est la raison pour
laquelle ForFarmers a développé un
nouveau préstarter baptisé Forza
Pré-start. Cet aliment sous forme de
granulés assure un démarrage sain et
des poulets aux meilleures performances.
Pour compléter son offre, ForFarmers
proposeunefiched’établecomprenant
10 conseils de gestion pratiques.
Un bon démarrage des poulets de chair
est une condition sine qua non pour
obtenir un excellent résultat final. À
cette fin, il est primordial que les
poussins ingèrent du Forza Pré-start en
quantités suffisantes les premiers jours.
L’objectif visé est la prise de 100
grammes au cours des 100 premières
heures. Une bonne assimilation se
traduira par une mortalité moindre et par
un poids final plus uniforme et plus élevé.
La gestion est par ailleurs un élément
crucial pour un bon démarrage. C’est la
raison pour laquelle ForFarmers a
élaboré une fiche d’étable comprenant
10 conseils de gestion pratiques.
Supplémentation
“Pré-start est un magnifique complément
au sein de la gamme Forza”, affirme Jaap
Zonneveld, nutritionniste spécialisé dans
les poulets de chair chez ForFarmers.
“Il est parfaitement aligné sur les besoins
spécifiques en nutriments du poussin au
cours de ses premiers jours de vie. La
croissance des plumes est limitée les
premiers jours. C’est notamment l’une
des raisons pour lesquelles les besoins
en protéines et en acides aminés sont
différents à ce stade par rapport aux
semaines qui suivent.” Forza Pré-start
garantit un développement sain optimal
et une faible mortalité. Ceci a pour
résultat un meilleur démarrage et
moins de pertes. Tous ces facteurs
contribuent à d’excellents résultats
prévisibles pour une plus grande
satisfaction professionnelle!
au cours des dernières périodes, tout
a techniquement bien marché pour
l’éleveur de poulets de chair marc
Rensen de Raalte (Pays-Bas). Selon
lui, ceci est partiellement dû à un
bon démarrage. Cela fait plusieurs
périodes déjà qu’il donne du Forza
Pré-start à ses poussins en phase
de démarrage. “Cet aliment diffère
légèrement quant à sa composition
et je remarque que leur croissance
est un peu meilleure au cours de
Dans la pratique...
cette première semaine. La digestion était
bonne et je n’ai constaté aucun problème
intestinal. Et l’on note qu’un bon début se
répercute sur le reste de la période”, ex-
plique marc Rensen. “L’aliment est égale-
ment plus fin en texture, ce qui facilite son
ingestion par les poussins. Je dois leur
consacrer un peu plus de temps au début
du fait que les trois premiers jours, je
donne une ration supplémentaire de Forza
Pré-start sur de petits plateaux afin que
les poussins de plus petite taille puissent
Chiffres des 3 dernières périodes
Jours de croissance: 36,9
Poids à la livraison (net): 2,389 grammes
Croissance/jour: 64,57 grammes
IC 1500: 1,197
Production: 401
État des coussinets plantaires: < 50
un bon début
Forza Pré-start pose les bases d’un excellent
résultat final.
aussi ingérer aisément l’aliment, mais
ce temps supplémentaire est récom-
pensé par les résultats. J’ai de beaux
cheptels plus uniformes.”
9
Reportage
l’élevage de volaille se dirige vers une
interdiction du traitement des becs. Avec
ledeuxièmecheptel,AndySiemons
acquiert de plus en plus d’expérience
dans le domaine des poules non traitées.
Pour éviter le piquage de plumes, il est
essentiel que les poules ne souffrent du
moindre déséquilibre. l’alimentation y
contribue.
Lorsqu’andy Siemons raconte l’histoire de
son exploitation avicole, il n’est pas
étonnant que l’éleveur ait des poules à
bec non épointé dans ses étables. Voici 25
ans, son père ad était déjà pionnier de
l’hébergement en volière et il s’est
toujours montré ouvert aux innovations.
andy et ad Siemons sont ouverts aux innovations. Le fait d’acquérir très tôt de l’expérience avec des poules non traitées leur convient donc à merveille.
réussite. “Que les poules n’aient aucun
stress est le facteur principal. Tout
déséquilibre est néfaste.” Il faut donc tout
mettre en œuvre en vue d’une période de
ponte saine et sans problème. C’est
naturellement toujours valable mais, si
les choses tournent mal avec ces poules,
les conséquences négatives seront bien
plus importantes. Les poules non traitées
peuvent par ailleurs se montrer plus
agressives. À cette fin, l’étable est
parsemée de dérivatifs, et notamment
des seaux d’avoine et des blocs à picorer.
Prévention des troubles intestinaux
Le strict respect de toutes les règles de
base pour l’élevage de poules pondeuses
avec un groupe d’autres exploitants, ces
éleveurs de volaille acquièrent de
l’expérience avec des poules au bec non
traité. De l’avis d’andy, c’est un dévelop-
pement que rien n’arrête. C’est la raison
pour laquelle il estime qu’il est important
d’acquérir un maximum d’expérience
pratique dans le secteur.
Dérivatifs
Entre-temps, l’exploitation en est à son
deuxième cheptel de bêtes à bec non
traité. Les connaissances acquises avec
le premier lot, plus les expériences
d’autres exploitations et de ses conseil-
lers, ont permis à andy de se faire une
idée de ce qui est déterminant pour la
‘tout déséquilibre est néfaste pour les poules non traitées’
10
“Het pakstation was een uitgelezen kans”,
aldus Stefaan en Hermine Verhelle.
diminue fortement les risques de
problèmes. après tout, des poules saines
sont synonymes d’animaux non stressés.
Cela s’applique à tous les aspects: du
régime d’éclairement à l’élevage, en
passant par les conditions ambiantes et
la qualité de l’eau. “Ce sont les petites
choses qui font la différence.” L’espace
dans l’étable est également primordial
aux yeux d’andy. Dans l’exploitation, les
poules disposent de plus d’espace que la
moyenne, ce dont il espère retirer des
avantages. L’alimentation est un autre
aspect essentiel. Il est toujours important
d’éviter les troubles intestinaux, d’autant
plus lorsqu’il est question de poules non
traitées. Le stress peut se répercuter sur
les intestins, alors qu’à l’inverse, les
troubles intestinaux conduisent à un
déséquilibre, et donc plutôt à des
problèmes liés au piquage de plumes.
andy a installé dans l’étable des balles de
luzerne qui servent d’indicateur pour la
santé des intestins. “S’il y a le moindre
problème, je le vois à la luzerne.”
un secret bien gardé
ForFarmers a développé un aliment
spécial pour limiter le risque de troubles
intestinaux. aux dires de Jac matijsen,
spécialiste technique de la volaille
pondeuse, la composition exacte de ce
produit est un secret bien gardé, mais cet
aliment favorise une digestion sereine et
correcte pour un meilleur bien-être
intestinal. “Cela peut sembler évident,
mais c’est bien plus que le simple ajout
de quelques fibres supplémentaires.”
Il constate que cet aliment bien-être
diminue les risques de problèmes. andy
se montre positif, puisqu’il voit des poules
saines au beau plumage. La comparaison
est néanmoins délicate comme toutes les
poules non traitées reçoivent désormais
cet aliment. C’est la raison pour laquelle
il envisage pour le prochain cheptel de
donner cet aliment à la moitié des poules
et d’alimenter l’autre moitié avec des
produits standards de ForFarmers, ceci
bien évidemment en concertation avec le
fournisseur d’aliments.
Non seulement les aliments, mais
également le mode d’alimentation, sont
des facteurs déterminants pour la
réussite. “Du fait de l’apparition d’une
certaine hiérarchie au sein du cheptel
lors de l’alimentation, nous voulons éviter
un trop grand nombre de repas.”
intervention rapide
Les mesures préventives pour lutter
contre le piquage de plumes sont
parfaitement claires dans l’esprit d’andy
Siemons. Il est tout aussi important
d’intervenir rapidement si quelque chose
venait à se produire malgré tout. Il a à sa
disposition un certain nombre de moyens,
parmi lesquels l’adaptation du régime
d’éclairement est de loin le plus impor-
tant. L’entrepreneur souligne qu’il est
primordial d’agir rapidement au lieu de
continuer à patauger avec des demi-
mesures. C’est surtout dans de telles
situations que la collaboration avec le
conseiller en nutrition, le vétérinaire,
l’organisation d’élevage Verbeek et
l’accompagnateur du négociant en œufs
Van Beek est cruciale. “Il faut pouvoir
rapidement changer de cap.” andy se
sent soutenu par ses conseillers et
peut s’appuyer sur une bonne dose
d’expérience. Via sa filiale Reudink,
ForFarmers dispose de vastes connais-
Profil de l’entrepriseavec ses parents ad et Janny, andy
Siemons exploite à Roosendaal
(Pays-Bas) une ferme avicole de
100 000 poules pondeuses en
volières. Les poules sont hébergées
dans deux étables, avec une
occupation de 14 à 15 poules par
mètre carré. Nancy, la femme
d’andy, organise depuis 2,5 ans des
fêtes (pour enfants) et des réunions
dans l’exploitation. Une partie des
poules NOVOgen Brown n’est plus
traitée depuis l’année dernière.
Celles-ci ont produit à l’âge de 66
semaines 282 œufs par poule élevée,
avec un taux de ponte de 85 pour
cent, contre 279 œufs et un taux de
ponte de 87 pour cent pour les
poules traitées. Les pertes se
chiffrent à 3,8 pour cent pour les
poules non traitées contre 3,6 pour
cent pour les poules traitées.
sances en interne sur l’élevage biologi-
que. Elles viennent maintenant à point
nommé, étant donné que de nombreux
principes de ce secteur sont applicables
au secteur traditionnel.
l’horloge tourne
au sein du cheptel actuel, les résultats au
niveau technique ne sont guère plus
mauvais avec les poules non traitées
qu’avec les poules traitées (voir encadré).
En ce qui concerne andy cependant, la
production pourrait s’inscrire à la hausse
et les pertes, à la baisse. Ces temps
prochains, il veut s’atteler à l’amélioration
de ses résultats. “avec ce cheptel, nous
nous sommes montrés très prudents en
démarrant un peu plus tard.” Il veut
désormais viser l’optimum. andy souligne
à nouveau que le temps presse. “Si nous
devons nous conformer aux exigences
d’ici à 2018, il ne nous reste plus qu’un
cheptel pour faire des essais.”Pour éviter tout stress parmi les poules,
l’étable est parsemée de différents dérivatifs.
11
Nouveaux collaborateurs
Deux nouveaux collègues sont venus
renforcer l’équipe avicole belge: Gerry
De Hertefelt et Pieterjan Haghedooren.
Gerry (39 ans) a étudié la médecine
vétérinaire à l’Université de Gand. Il a
débuté sa carrière chez Dumoulin N.V.,
avant de rejoindre l’équipe de Tereos Syral
en qualité de Product application &
accountmanager Co-products. Chez
ForFarmers, Gerry occupe le poste de chef
de produit Volaille pour la Belgique.
Pieterjan (22 ans) vient de terminer ses
études de bachelier en sciences agro-
biotechnologiques et entre en service chez
ForFarmers comme conseiller clientèle
Volaille.
actualités et conseils
Non mais, sans blague?
1215BE
atelier Home-MiXXing réussi
Cet atelier s’articulait autour de trois
éléments essentiels à la réussite d’un
bon mélange maison: l’installation de
fourrage, le marché des matières
premières et l’optimisation de la ration
dans l’étable.
installation de fourrage
arjan Vosters de Versleijen a parlé de
l’installation de fourrage et a souligné
que la collaboration avec de bons
partenaires compétents est la clé de la
réussite. Il a ensuite exposé les différen-
tes possibilités de stockage ainsi que le
broyage et le mélange des matières
premières. Le prix de revient d’une
installation de fourrage est étroitement
lié à la quantité d’animaux et à la mise
en œuvre de la cuisine d’alimentation.
site web PoultryPlus
l’atelier Home-MiXXing sur le mélange
maisondesmatièrespremières,
récemment organisé par ForFarmers
en collaboration avec Versleijen Agro,
aremportéunsuccèsfou.Plusde
25 éleveurs de volaille belges et
néer landais intéressés ont reçu des
informations par voie interactive sur
les différentes possibilités.
Le marché des matières premières
Jeroen Schoneveld de ForFarmers DmL a
traité des questions se présentant sur le
marché des matières premières, telles
que la garantie de la qualité, la sûreté en
matière de livraison, et l’encadrement
reçu pour satisfaire à un besoin à terme.
ForFarmers DmL est parfaitement au
courant des tout derniers développements
du marché, afin de pouvoir satisfaire
exactement aux besoins des éleveurs de
volaille. Les possibilités d’achat à terme
ainsi que les avantages et les inconvé-
nients ont été également passés en revue.
Optimisation de la ration
Enfin, Bart Swart, nutritionniste chez
ForFarmers, a parlé de l’optimisation de la
ration dans l’étable. L’utilisation de ses
propres matières premières peut amélio-
rer les résultats, d’une part, par un prix de
ration inférieur, à condition d’utiliser
judicieusement l’offre régionale et celle du
marché; d’autre part, par une harmonisa-
tion parfaite de l’offre de nutriments et des
besoins. Cette harmonisation peut
évidemment être réalisée par l’utilisation
appropriée de fourrage complet. Le
programme de calcul LibraGo permet
d’examiner, dans l’étable ou la cuisine, les
matières premières présentant le plus
d’avantages et de calculer ainsi la ration
optimale (sur la base du contenu et du
prix).
Journée portes ouvertes
À la fin de l’atelier, on pouvait jeter un
coup d’œil dans l’étable des poules
pondeuses élevées au sol et dans la
cuisine d’alimentation de la famille Van
Dun lors de la journée portes ouvertes.
Ce qui était évidemment extrêmement
intéressant, vu que les personnes
présentes avaient déjà une idée claire de
la cuisine d’alimentation et de ses
possibilités.
PoultryPlus vient de lancer un nouveau site
Web. Outre une foule d’informations
intéressantes et utiles, vous y trouverez
des vidéos de tous les éleveurs collaborant
avec PoultryPlus. N’hésitez pas à consulter
le site www.poultryplus.eu.
Pieterjan HaghedoorenGerry De Hertefelt
“Il est en train de couver l’œuf de Colomb”