13- TRANSPORT LOGISTIQUE - ac-nantes.fr · 11/07/2008 TRANSPORT_LOGISTIQUE_OCT_07 1 13- TRANSPORT LOGISTIQUE Le GFE Transport logistique comprend les métiers relevant : - de la logistique

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TRANSPORT_LOGISTIQUE_OCT_07 1

13- TRANSPORT LOGISTIQUE

Le GFE Transport logistique comprend les métiers relevant :

- de la logistique (au sens de l'organisation de la chaîne logistique des approvisionnements) : métiers d'encadrement intermédiaire du GFE (affréteur, responsable logistique, responsable d'exploitation des transports…).

- de la manutention (manutentionnaires, caristes, magasiniers, déménageurs…). - de la conduite (conducteurs de transports de marchandises, de voyageurs, conducteurs

livreurs…).

1999 : Une large majorité des actifs en manutention et en conduite

Répartition des actifs en 1999 au sein du GFE

Evolution 1990-1999

Logistique 10 045 actifs soit 11 % des actifs en emploi 19,6 % soit 1 645 actifs de plus

Conduite 39 839 actifs soit 44 % des actifs en emploi 17 % soit 5 855 actifs de plus

Manutention 40 526 actifs soit 45 % des actifs en emploi 15 % soit 4 258 actifs de plus

Des métiers du transport et de la logistique relativement transversaux… - 34 % des emplois du GFE Transport logistique se localisent en 1999 dans le secteur Transports,

- 15 % dans le secteur Commerce de gros,

- 10 % dans le secteur Services opérationnels.

…mais un secteur Transport aux emplois concentrés - 75 % des emplois du secteur Transports se concentrent dans le GFE Transport logistique.

Selon les composantes du GFE la répartition des actifs est plus ou moins transversale. Ainsi, en 1999 le secteur Transports concentre :

- 61 % des actifs relevant de la logistique,

- 54 % des actifs relevant de la conduite,

- 8 % des actifs relevant de la manutention.

Les chiffres révèlent ici une photographie qui date de 1999 basée sur une nomenclature des Professions et Catégories Socioprofessionnelles de 1983. Or, il est fort vraisemblable que la réalité soit différente aujourd’hui et que les emplois d’encadrement intermédiaires identifiés ici sous la composante « logistique » soient davantage dispersés dans les différents secteurs d’activité. En effet, le champ de la logistique est complexe à saisir et diverses études abondent dans le sens d’une évolution du paysage professionnel de l’emploi et des métiers dans ce domaine notamment.

Par ailleurs, la tendance à l’externalisation des activités de conduite semble s’atténuer avec la pénurie en 2006 de conducteurs routiers, pénurie qui se renforce en 2007. En effet, l’équipe ANPE Transports du bassin nantais, constate qu’un certain nombre de sociétés (commerce de gros notamment) recrute du fait de cette pénurie, pour des postes qui ne sont pas spécialement destinés à la conduite, des salariés titulaires de la FIMO1 afin de pourvoir un besoin éventuel de transport de marchandises.

1 FIMO = Formation Initiale Minimum Obligatoire

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Une évolution du paysage professionnel de l’emploi et des métiers

Le rapport « les métiers en 2015 »2 relève trois phénomènes majeurs qui marquent et marqueront encore l’économie française : la tertiairisation des activités, la polarisation des qualifications dans les activités de service et la féminisation des emplois. La mixité professionnelle apparaît notamment comme un enjeu majeur pour éviter l’apparition de difficultés de recrutements .

Ainsi, le transport logistique apparaît en troisième position parmi les cinq domaines professionnels des services qui, entre 2005 et 2015, devraient concentrer l’essentiel des créations d’emploi . L’économie mondialisée induira toujours plus d’échanges de marchandises, exigeant un nombre croissant de manutentionnaires et de chauffeurs.

Cette tertiairisation de l’économie ira aussi de pair avec une modification des structures de qualifications. L’on parle alors de polarisation des qualifications, les familles professionnelles qui créeront le plus d’emplois étant celles de cadres et celles d’employés peu qualifiés. Cette polarisation n’est pas uniforme selon les domaines professionnels, mais elle concerne les métiers les plus créateurs d’emplois dans les années à venir. Elle est particulièrement nette dans les domaines où prédominent les dimensions relationnelles (services aux particuliers, santé et action sociale) et dans ceux touchant à la circulation des biens (logistique, commerce).

Dans un document recueillant les principaux termes utilisés dans le transport combiné ou qui s’y rapportent, la logistique est définie comme le « processus de conception et de gestion de la chaîne d’approvisionnement dans le sens le plus large. Cette chaîne peut comprendre la fourniture des matières premières nécessaires à la fabrication, en passant par la gestion des matériaux sur le lieu de fabrication, la livraison aux entrepôts et centres de distribution, le tri, la manutention, le conditionnement et la distribution finale au lieu de consommation »3. Cette définition met bien en évidence l’étendue de la fonction logistique qui sous-tend son caractère transversal.

Par ailleurs, les auteurs du Contrat d’Etudes Prospectives « métiers du transport et de la logistique »4 précisent en introduction que la majorité des emplois spécifiques de la logistique se trouvent dans les entreprises de production ou de distribution, dans des services qui peuvent être soit spécifiques soit intégrés. Mais la fonction s’est externalisée avec l’émergence d’opérateurs logistiques spécifiques, souvent issus du monde du transport, qui proposent une prestation qui peut être partielle (stockage-distribution, par exemple), ou complète (gestion intégrale du stock amont et aval, re-conditionnement, Service après-vente…).

Dans le même sens, le rapport final du Contrat d’Etudes Prospectives « métiers transversaux Rhône-Alpes »5 définit la fonction logistique comme une fonction transversale qui a pris une importance croissante avec la gestion des flux et le développement du juste à temps. Les métiers de la logistique s’exercent dans des contextes différents (entreprises de la branche et entreprises des autres secteurs), mais les similitudes sont grandes en matière de compétences et d’évolution des métiers. La fonction logistique s’organise selon des configurations multiples, qui peuvent évoluer rapidement dans le temps au sein d’une même entreprise. Elle peut être rattachée à d’autres fonctions telles que les fonctions commerciale ou achats ou à la production ; elle peut aussi donner lieu à un service en tant que tel.

Enfin, l’étude publiée par le Ministère de l’Education nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche intitulée « le BTS Transport, une bonne relation formation emploi6 » confirme ces observations. Les auteurs soulignent les fortes évolutions du secteur des Transports et notamment le rapprochement de l’exploitation des transports de la logistique. « En effet, les secteurs de la logistique et des transports sont confrontés à une recomposition de la structure des acteurs économiques, les prestataires logistiques et les intégrateurs menaçant les acteurs historiques du transport international. Ces mutations sont en cours et la structure économique est loin d’être stabilisée. »

2 Olivier CHARDON,DARES et Marc-Antoine ESTRADE, Centre d’Analyse Stratégique (janvier 2007) « Les métiers en 2015 », rapport du groupe « prospective des métiers et qualifications » - collection « qualifications et prospective ». 3 Source : index réalisé et servant de base aux travaux des trois organisations intergouvernementales qui ont établi cette compilation : l’Union Européenne, la Conférence Européenne des Ministres des Transports et la Commission Economique des Nations Unies pour l’Europe. 4 Contrat d’Etude Prospective lancé par la Profession, l’Etat et la Région Rhône-Alpes « CEP des métiers du transport et de la logistique » (2002). 5 Réalisation collective : Région Rhône-Alpes, Préfecture de région Rhône-Alpes, Mouvement des entreprises des France MEDEF Rhône-Alpes, CGPME, UPA, les Chambres de Métiers Rhône-Alpes, les Chambres de Commerce et d’Industrie Rhône-Alpes, rapport final » (31 mai 2002) « Contrat d’Etudes Prospectives, métiers transversaux Rhône-Alpes . 6 Catherine GAY, Philippe BIARD, CG Conseil (juin 2006) « Le BTS Transport, une bonne relation emploi formation », CPC Documents n° 2006/1 – Ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Direction générale de l’enseignement scolaire.

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L'ACTIVITE DES TRANSPORTS EN PAYS DE LA LOIRE : UNE EVOLUTION CONTRASTEE SELON LES MODES7

D'après l'analyse de l'Observatoire Régional des Transports Pays de la Loire, l'activité des transports en Pays de la Loire est restée en 2006 globalement soutenue. Dans le domaine du fret, si la situation des entreprises du secteur s'est améliorée, les volumes échangés se sont globalement stabilisés. Les transports collectifs, en revanche, se sont montrés dynamiques confirmant l'embellie des années précédentes.

Le contenu de la croissance freine la consommation de services de transport de fret Le transport de marchandises reflète généralement l'activité de la production industrielle et en accentue parfois les évolutions. Ainsi, le faible dynamisme des branches utilisatrices de transports (en particulier l'industrie agroalimentaire8, client majeur du secteur des transports, a connu un net ralentissement en 2006 dans la région) n'a pas permis d'assurer une augmentation importante de la consommation de services de transport de fret.

Mesurés en tonnes, les flux de marchandises en provenance, à destination ou internes aux Pays de la Loire sont à 60 % réalisés par la route , les autres modes étant par ordre décroissant la voie maritime, les conduites (gazoducs ou oléoducs) et le chemin de fer.

Le Port Autonome de Nantes Saint Nazaire a réalisé en 2006 un trafic sensiblement équivalent au record historique de l'année précédente et a pu ainsi maintenir son 5ème rang national malgré une progression de l'activité des ports français en 2005. La diminution constatée en 2006 du volume des vracs pétroliers, activité principale du port, a été compensée par la croissance des importations de gaz naturel et le développement de marchandises diverses.

Le transport ferroviaire ne représente plus que 1,5 % des flux générés par la région. Il traverse une crise profonde qui lui a fait perdre, en Pays de la Loire, plus d'un quart de son trafic depuis l'année 2000. Les difficultés nationales de l’activité fret de la SNCF sont aggravées localement par le positionnement excentré des Pays de la Loire et l’inadaptation des infrastructures sur l’axe Nord/Sud. En France, la libéralisation totale du fret ferroviaire est intervenue en avril de l'année dernière. Cette libéralisation n'a pas eu de véritable impact à ce jour sur les transports ferroviaires en Pays de la Loire. Néanmoins, si la part de marché des deux nouveaux opérateurs nouvellement entrés sur le marché n'est pas significative, leur arrivée modifie la donne sur le périmètre de la région SNCF de Nantes.

Dans les Pays de la Loire, comparé aux autres modes ou aux aéroports parisiens, le transport aérien de marchandises est en volume une activité marginale. C'est néanmoins le mode qui connaît à l'heure actuelle l'évolution la plus rapide. L'activité est concentrée sur les plates-formes de Saint-Nazaire Montoir et Nantes-Atlantique, classés tous les deux dans les dix premiers aéroports français de fret.

Des transports collectifs toujours aussi dynamiques En 2006,les transports collectifs, qu'ils soient routiers, ferroviaires ou aériens, ont enregistré comme en 2005 des niveaux de fréquentation exceptionnels. Parallèlement au repli de la circulation automobile, ils ont confirmé leur embellie et ont bénéficié d'une amélioration de l'offre, mais aussi de prix attractifs par rapport aux coûts croissants d'usage de la voiture.

Sur le réseau ferré régional, la hausse de la fréquentation, voisine de 6 % en 2006, a été plus forte que celle observée au niveau national (+2.9 %). Les lignes TER se distinguent par un accroissement marqué du nombre de voyages (proche de 11 %) supérieur à celui de 2005 (+ 9 %), qui s'explique principalement par le développement de l'habitat dans les communes périurbaines et une tarification incitative.

7 Source : Denis DOUILLARD - Observatoire Régional des Transports Pays de la Loire, les transports en Pays de la Loire - bilan 2006, une évolution de l'activité contrastée selon les modes, avril 2007 8 Les représentants régionaux de la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR) soulignent que l’activité des transports est restée soutenue en Pays de la Loire en 2006. Ils précisent que, contrairement au ralentissement de observé au niveau national, l’activité des Industries Agro-Alimentaires s’est maintenue en Pays de la Loire. Ils ajoutent également que le bâtiment, secteur dynamique, est un client majeur du secteur Transports et contribue aussi au développement de l’activité du transport.

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Confirmant la tendance observée depuis 2002, l'usage des transports collectifs urbains s'est accru en 2006 de 2,6 % sur la région. Les croissances les plus fortes ont été relevées à Cholet (+6.6 %), Laval (+6 %) et Nantes (+4.6 %).

Le mode aérien a également participé au développement des transports collectifs. Avec 2 350 000 passagers commerciaux en 2006, l'aéroport de Nantes Atlantique (9ème plate-forme française) a enregistré pour la seconde année consécutive un taux de croissance à deux chiffres de sa fréquentation (+11 % en 2005, +12.1 % en 2006), soit la 2ème plus forte progression des douze premiers aéroports français. L'accroissement le plus spectaculaire a été réalisé sur les vols réguliers internationaux. En revanche, les vols vacances qui avaient connu une croissance importante en 2005 (+ 15 %) ont reculé de 2.8 % en 2006. Deux éléments principaux expliquent ce phénomène selon la plate-forme nantaise : un ralentissement du marché au plan national et un transfert d'une partie de cette activité vers le trafic régulier, lié aux nombreuses ouvertures de lignes.

UNE PREPONDERANCE DU TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES EN PAYS DE LA LOIRE

Le secteur transport (Nomenclature Economique de Synthèse : KO) regroupe 25 activités (Nomenclature d’Activités Française 700 postes) qui recensent, selon les données de l’UNEDIC, 44 366 emplois en 2005. Le champ de l’UNEDIC couvre les établissements ayant au moins un salarié. Il ne couvre pas la fonction publique d’Etat, et notamment les transports ferroviaires mais ceux-ci sont faiblement représentés sur la région (12,5 % des salariés du secteur pour 18 % des salariés dans la France des régions).

La région Pays de la Loire représente 6 % des effectifs salariés nationaux du transport et logistique et se place au 5e rang national.

TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES : CONCENTRATION DES ENTREPRISES9

9 Source : Direction Régionale de l’Equipement/Observatoire Régional des Transports Pays de la Loire Pays de la Loire, « concentration des entreprises de transport routier de marchandises en Pays de la Loire » (2007).

13 activités sur 25 recensent chacune plus de 1 000 emplois et représentent 92 % de l’emploi du secteur transport. Les deux premières activités, couvrant une partie du transport routier de marchandises, représentent 48 % de l’emploi du secteur Transports.

Le chiffre de la colonne de gauche indique le classement des activités par ordre décroissant des effectifs.

Les 13 premières activités

Effectifs 2005

Poids de l'activité dans

le secteur

1 Transports routiers de marchandises interurbains 14 946 34%2 Transports routiers de marchandises de proximité 6 169 14%3 Transports urbains de voyageurs 3 115 7%4 Messagerie, fret express 2 769 6%5 Transports routiers réguliers de voyageurs 2 514 6%6 Organisation des transports internationaux 1 869 4%7 Agences de voyage 1 787 4%8 Autres transports routiers de voyageurs 1 731 4%9 Location de camions avec conducteur 1 439 3%

10 Entreposage non frigorifique 1 298 3%11 Gestion d'infrastructures de transports terrestres 1 219 3%12 Services portuaires, maritimes et fluviaux 1 124 3%13 Transports aériens réguliers 1 039 2%

Les 13 premières activités 41 019 92%

TOTAL SECTEUR TRANSPORT (K0) 44 366Source : CARIF OREF - UNEDIC

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Le secteur Transport Routier de Marchandises10 (TRM) est marqué par un nombre d’entreprises et d’établissements « artisanaux » c’est-à-dire sans salariés. Ils se trouvent principalement dans les entreprises de transport de proximité dans lequel l’accès à la profession reste encore relativement aisé, et dans les entreprises auxiliaires de transport qui regroupent des types d’activités très diverses (manutention et entreposage, gestion d’infrastructures de transports, agences de voyages, organisation du transport de fret), dont certaines ne nécessitent pas ou peu de personnel. Néanmoins, les plus grands établissements, que l’on trouve dans les activités dites « auxiliaires de transport » sont aussi ceux qui ont vu leur effectif quadrupler en 9 ans.

Dans le TRM interurbain, le nombre d’entreprises artisanales a chuté en 7 ans, ce qui a eu pour effet une augmentation sensible de l’effectif moyen des établissements ayant des salariés.

On peut donc considérer qu’en termes quantitatifs, on assiste à une concentration du secteur, flagrante dans le TRM interurbain, moins facile à repérer dans les activités auxiliaires mais bien réelle par le développement de l’emploi dans les grands établissements . Les responsables régionaux de la FNTR confirment cette tendance et soulignent que la taille moyenne des entreprises de transport public de marchandises de notre région est supérieure à la moyenne nationale.

En revanche le secteur reste marqué, dans l’activité de transport routier de proximité, par la permanence d’entreprises artisanales, dont le nombre n’a pas décru et qui fait que cette activité reste toujours atomisée.

L’implantation des sociétés de TRM dont le siège social est en Pays de la Loire

Répartition géographique des établissements principaux

Etablissements principaux

Loire Atlantique

Maine et Loire

Mayenne Sarthe Vendée Total Pays de la Loire

Nombre 321 183 98 140 171 913

% 35 % 20 % 11 % 15 % 19 % 100 % Source : DRE/ORT « concentration des entreprises de transport routier de marchandises en Pays de la Loire » - Avril 2007

Répartition géographique des établissements secondaires

Etablissements secondaires

Loire Atlantique

Maine et Loire

Mayenne Sarthe Vendée Sous-total Pays de la

Loire

Nombre 54 53 13 24 32 176

% su total 11 % 11 % 3 % 5 % 7 % 37 %

Etablissements secondaires

Bretagne Poitou-Charentes

Normandie Nord et Picardie

Sud-Ouest

Région parisienne

Rhône Alpes

Autres Total

Nombre 27 21 18 21 30 55 26 103 477

% du total 6 % 4 % 4 % 4 % 6 % 12 % 5 % 22 % 100 %

Source : DRE/ORT « concentration des entreprises de transport routier de marchandises en Pays de la Loire » - Avril 2007 10 Les activités prises en compte dans le secteur du transport routier de marchandises : transports routiers de proximité (602 L), Transports routiers de marchandises interurbains (602 M), déménagement (602 N), location de camion avec conducteur (602 P), messagerie, fret express (634 A), affrètement (634 B), organisation des transports internationaux (634 C).

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La logique des établissements secondaires est celle d’une couverture du territoire : 50 % des établissements secondaires sont situés en dehors de la région et des régions voisines.

Les établissements secondaires sont, très majoritairement, les établissements de sociétés importantes ; à peine 16 % des entreprises ont un établissement secondaire ou plus (84 % n’ont qu’un seul établissement).

SECTEUR TRANSPORTS : UNE CROISSANCE DES EFFECTIFS EN EQUIVALENT TEMPS PLEIN ET UNE PROGRESSION DE L’INTERIM11

Dans son étude précédemment citée, l’Observatoire Régional des Transports signale une augmentation des effectifs salariés de 1994 à 2003 dans toutes les catégories d’établissements du TRM. Les établissements les plus importants (200 salariés et plus) ont vu leurs effectifs plus que quadrupler en 10 ans. En revanche, le nombre d’établissements ayant entre 10 et 19 salariés augmente un peu plus vite que leur taille (augmentation des effectifs de 10 % dans cette catégorie).

Malgré cette évolution, près de 50 % des salariés travaillent encore en 2003 dans des établissements de moins de 50 salariés (60 % dix ans avant)12.

Evolution des effectifs salariés en Equivalent Temps Plein

Source : CARIF OREF à partir UNEDIC-DRTEFP et DADS INSEE

DES CDI PLUS NOMBREUX, UN RECOURS A L’INTERIM MOINDRE MAIS EN PROGRESSION13

L’emploi en CDI est nettement plus présent dans le secteur des Transports que dans l’ensemble des secteurs (+13 points). L’emploi aidé et l’apprentissage sont en revanche moitié moins importants que dans l’ensemble des secteurs.

11 Source : Les Données Annuelles de Données Sociales (DADS) couvrent 80 % de l’emploi salarié. Sont concernés l’ensemble des employeurs d’au moins 1 salarié SAUF :

- Ceux de la fonction publique d’Etat, - Les entreprises agricoles, - Les employeurs particuliers

Les employeurs des fonctions publiques hospitalière et territoriale sont inclus dans les DADS. 12 Source : DRE/ORT Pays de la Loire. 13 Source : CARIF OREF, tableaux sectoriels Transports, édition janvier 2007

12,3%

20,9%

6,9%8,2%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

Evolution des effectifs salariés enETP

1999-2004

IntérimEvolution des ETP

1999-2004

Secteur Transports Ensemble tous secteurs

Entre 1999-2004, le secteur Transports en Pays de la Loire se caractérise par une évolution des effectifs salariés en Equivalent Temps Plein (ETP) plus importante que dans l’ensemble des secteurs (respectivement 12 % et 8 %).

Dans le même temps, l’Intérim en ETP progresse au sein du secteur Transports (20,9 %) comme dans l’ensemble des secteurs d’activité (6,9 %) mais de façon beaucoup plus importante.

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Le secteur Transports recourt un peu moins à l’Intérim que l’ensemble des secteurs (3 % pour 4 %) mais la durée des contrats y est moitié plus courte : 38 heures en moyenne pour 65 heures en moyenne dans l’ensemble des secteurs. Le poids du secteur Transports dans l’Intérim évolue peu entre 1999 et 2005 : la part des ETP en Intérim dans le secteur Transports représentait en 1999 3,4 % des ETP en Intérim tous secteurs, elle est de 4 % en 2005. Cependant, le recours à l’intérim s’est accru dans l’ensemble des secteurs au cours de cette période et il semble qu’il ait, proportionnellement, davantage progressé dans le secteur Transports (cf graphique précédent « évolution des ETP »).

Les variations saisonnières et le temps partiel restent globalement peu développés. Le surcroît d’activité intervient essentiellement de mars à octobre. C’est particulièrement au cours de cette période que, confrontés à la pénurie de conducteurs routiers, les employeurs sont contraints de recourir à l’intérim.

L’emploi féminin, même s’il progresse, demeure encore très minoritaire et en grande majorité à temps partiel. Comparativement à l’ensemble des secteurs, le secteur des Transports emploie relativement moins de femmes (22 % pour une moyenne de 45 %). Elles sont 41 % à travailler sur un temps de travail inférieur à 40 %. Néanmoins, selon les responsables régionaux de la FNTR « la présence des femmes dans le secteur du transport des marchandises croît maintenant de façon régulière et concerne des emplois à temps complet ». Cette observation reste cependant à vérifier au regard des statistiques les prochaines années.

Une capacité du secteur à fidéliser sa main d’œuvre supérieure à la moyenne. L’indice de turn over dans le secteur (hors travail temporaire) est moins important dans le secteur (36 %) qu’en moyenne (42 %). En outre, la capacité du secteur Transports à fidéliser sa main d’œuvre est plus importante (capacité de rétention14 44 %) qu’en moyenne (35 %).

VIEILLISSEMENT DES SALARIES ET TERRITOIRES15

Dans une étude publiée en février 2007, l’Observatoire Régional des Transports et l’INSEE Pays de la Loire indiquent qu’entre 1999 et 2004, la structure par sexe et par âges du secteur des Transports s’est profondément modifiée avec un vieillissement et une féminisation des salariés. La hausse des effectifs au cours de cette période (13 %) s’est traduite pour les hommes par des recrutements qui ont permis de contrebalancer le vieillissement des actifs : augmentation des plus de 40 ans mais stabilité des moins de 30 ans. Parallèlement, la féminisation du secteur a progressé à tous les âges.

Globalement, le transport ferroviaire (activité peu représentée sur la région) et le transport routier de voyageurs sont les plus affectés par le vieillissement.

Le transport ferroviaire, activité la plus vieillissante, se caractérise par une forte concentration sur les tranches d’âges 40-55 ans.

Les conducteurs de véhicule routier de transport en commun sont essentiellement employés dans le secteur des Transports (91 %). Le Transport routier de voyageurs présente un profil nettement plus vieillissant que l’ensemble de l’appareil productif ligérien : moins de personnes âgées de moins de 40 ans et beaucoup plus de salariés de plus de 50 ans. Dans le transport de voyageurs, 1 800 conducteurs quitteront la vie active dans la décennie. Beaucoup de chauffeurs « seniors », dont de nombreuses femmes, sont recrutés en fin de carrière. En effet, les temps partiels imposés, les horaires décalés matin et soir (transport scolaire, transport urbain) amplifient les difficultés de recrutement sur ces métiers qui peuvent constituer des opportunités d’emploi mais pour des personnes à la recherche d’un travail à temps partiel et acceptant les contraintes des horaires décalés. En outre, l’accès à l’emploi est conditionné à l’obtention de la formation minimum obligatoire voyageurs. Pour toutes ces raisons, le remplacement des départs en retraite dans le transport routier de voyageurs sera de fait, plus malaisé que dans le transport des marchandises.

14 Capacité de rétention/fidélisation = Solde/entrées (solde = Entrées-Sorties). 15 Source : INSEE/ORT Pays de la Loire, « transports : un vieillissement des salariés inégal selon les métiers et les territoires », collection Etudes n° 54 février 2007.

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Le transport routier de marchandises est moins affecté par le vieillissement que l’ensemble de l’appareil productif : la part des plus de 50 ans est équivalente à celle des moins de 30 ans. 3 500 conducteurs routiers partiront à la retraite dans la décennie.

Le secteur de la logistique (manutention et entreposage, organisation du transport de fret) présente pour sa part le profil le plus jeune des transports. Les nombreux recrutements ont porté prioritairement sur les 30-50 ans et ont concerné aussi bien les hommes que les femmes.

UNE SPECIALISATION TERRITORIALE DEPENDANTE DES INFRASTRUCTURES ET ACTIVITES LOCALES16

D’après le centre de ressources régional des CCI « Les activités de transport et de logistique sont les activités des services aux entreprises dont la localisation est la moins corrélée à la dimension urbaine : 53 % des salariés sont localisés au sein des grandes agglomérations et 28 % sur les espaces ruraux. Au-delà des logiques d’agglomération, le niveau d’équipements et d’infrastructures des territoires intervient dans la localisation des établissements de ce secteur. Ainsi, le Mans, disposant d’un nœud routier stratégique, arrive en tête des centres urbains devant Nantes. »

Selon l’INSEE et l’ORT Pays de la Loire, la spécialisation dans les activités de transport est très poussée dans les zones d’emploi du Mans, de Laval, de Nantes et la Roche-sur-Yon. A l’opposé, ces activités de transport sont faiblement implantées dans les zones du Segréen-Sud-Mayenne, de Sarthe-Nord et de Mayenne-Nord-et-Est.

Ces spécialisations territoriales sont aussi dépendantes des infrastructures et des activités locales : Aéroport de Nantes/Atlantique (transports aériens) ; Port de Saint-Nazaire (transports maritimes), Plates-formes logistiques : zones industrielles Choletais, Vendée-Est

Ces spécialisations recouvrent aussi les grands axes de transit : axe ligérien Saint-Nazaire-Nantes-Angers et axe Paris-Bretagne.

Les zones les plus pénalisées par le vieillissement dans le transport routier de voyageurs sont Mayenne-Nord et Est, Sarthe-Nord, Sarthe-Sud : 7 salariés âgés de plus de 50 ans pour un seul de moins de 30 ans.

Dans le transport routier de marchandises le renouvellement des salariés est globalement assuré même si les quinquagénaires sont plus nombreux que les jeunes de moins de 30 ans. Toutefois, les responsables du secteur Transports rappellent : « la pénurie en conducteurs de transports de marchandises reste forte aujourd’hui ». Si l’origine de cette pénurie ne réside pas uniquement dans le facteur démographique, n’y a-t-il pas lieu de s’interroger sur les autres causes qui concourent à cette pénurie ? Les zones les plus vieillissantes dans le transport de marchandises sont : Saint-Nazaire, Châteaubriant, Sarthe-Nord.

16 Sources : - SIRE : Centre de ressources régional « information économique »,CCI des Pays de la Loire « les activités de

transport logistique en Pays de la Loire », - INSEE/ORT Pays de la Loire, « transports : un vieillissement des salariés inégal selon les métiers et les

territoires », collection Etudes n° 54 février 2007.

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UNE OFFRE D’EMPLOI DURABLE DE MOINDRE IMPORTANCE UNE PROGRESSION DES CONTRATS OCCASIONNELS DANS LES METIERS DE LA MANUTENTION

Il convient tout d’abord de souligner que les données analysées ici concernent le marché de l’ANPE qui ne couvre qu’une partie du marché du travail.

Le GFE Transport logistique enregistre en 2005 environ 16 400 offres d’emploi. 48 % des offres enregistrées proposent des contrats d’une durée de 1 à 6 mois. Mais cette offre d’emploi temporaire, équivalente à la moyenne régionale, a diminué au profit des contrats occasionnels (CDD ou mission d’intérim inférieure à 1 mois) qui représentent 20 % des offres en 2005 (13 % en 2004). Comparativement à la moyenne des GFE, le transport logistique se caractérise par :

• une offre d’emploi durable (supérieure à 6 mois) de moindre importance (32 % pour une moyenne de 36 %). Contrairement à la moyenne des GFE cette offre d’emploi durable a diminué en 2005 de deux points pour une évolution positive de 3 points en moyenne.

• une nette progression (+7 points entre 2004 et 2005) des contrats occasionnels (essentiellement dans les métiers de la manutention) alors que ceux-ci ont tendance en moyenne à diminuer légèrement.

Source ANPE/DRTEFP

En 2005, l’Offre d’Emploi Enregistrée (OEE) à l’ANPE concerne en premier lieu les métiers de la manutention : 65 % de l’ensemble des offres relevant du GFE. Cette offre d’emploi est orientée essentiellement vers les métiers d’agent de stockage et de la répartition des marchandises et dans une moindre mesure le métier d’agent de manipulation et de déplacement des charges. Les contrats proposés sont de courte durée puisque 50 % des offres enregistrées concernent des contrats de 1 à 6 mois. Les offres de plus de 6 mois ne représentent que 21 %.

33 % des OEE concernent les métiers de la conduite. Les métiers de conducteur de transport de marchandises (réseau routier) et de conducteur livreur sont les plus recherchés. Plus de la moitié des

Globalement l’Offre d’Emploi Enregistrée augmente entre 2004 et 2005 dans chacune des composantes. C’est en logistique que l’offre d’emploi enregistrée s’est proportionnellement le plus accrue.

Source : ANPE/DRTEFP

L’offre d’emploi de plus de 6 mois est majoritaire dans les métiers de la conduite , Les contrats occasionnels concernent tout particulièrement les métiers de la manutention (94 %), 68 % de l’offre d’emploi temporaire (durée des contrats proposés 1 à 6 mois) concerne les métiers de la manutention.

4%

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80%

90%

100%

Offres de plus de 6mois

Offres de 1 a 6mois

Offres de moinsd'un mois

DUREE DES CONTRATS PROPOSES EN 2005

LOGISTIQUE CONDUITE MANUTENTION

REPARTITION DES OEE EN 2004 ET 2005

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000


Offres 2004 Offres 2005

394

5 383

10 631

294

4 846

8 601

Evolution 34 %

Evolution 11 %

Evolution 23,5 %

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offres enregistrées (53 %) proposent des contrats d’une durée supérieure à six mois et 44 % de un à six mois.

Les métiers de la logistique apparaissent avec seulement 2 % des OEE comme peu recherchés sur le marché de l’ANPE. Le métier de responsable logistique concentre à lui-seul la moitié des OEE en logistique (125 OEE). En revanche, les contrats proposés sont majoritairement d’une durée supérieure à six mois (60 %), 39 % des offres concernent des contrats de un à six mois.

Des offres d’emploi enregistrées globalement mieux satisfaites en 2005 Comme pour l’ensemble des GFE la satisfaction des OEE s’améliore : 90 % des offres du GFE sont satisfaites en 2005 pour 86 % en 2004 (87 % pour l’ensemble des GFE en 2005 et 85 % en 2004). Les métiers de la manutention enregistrent le meilleur taux de satisfaction (92 %). Le métier d’agent du stockage et de la répartition des marchandises obtient satisfaction à 94 %.

Avec un taux de 85 % en 2004 et 2005, les OEE relatives aux métiers de la conduite sont plus difficiles à satisfaire et particulièrement les métiers de conducteur de transport de marchandises (réseau routier) et d’instructeur en conduite de véhicules à moteur qui affichent respectivement en 2005 82 % et 74 %.

La satisfaction des OEE s’améliore pour les métiers de la logistique : 86 % en 2005 pour 75 % en 2004.

Des Offres d’Emploi Enregistrées (OEE) aux origines diverses…

Les 10 métiers du GFE ayant le plus d’OEE totalisent 15 769 OEE soit 96 % de l’ensemble des OEE dans le GFE.

Parmi les dix métiers du GFE Transport logistique les plus recherchés, six métiers correspondent à des métiers également le plus souvent recherchés par les entreprises relevant du secteur Transports. Il s’agit, par ordre décroissant :

1. Conducteur de transport de marchandises (réseau routier), 2. Conducteur de transport en commun (réseau routier), 3. Conducteur-livreur, 4. Agent du stockage et de la répartition des marchandises, 5. Conducteur de transports de particuliers, 6. Agent de manipulation et de déplacement des charges.

Ces métiers relèvent tous de la conduite et de la manutention. Seul le métier de responsable d’exploitation des transports routiers de marchandises rattaché aux métiers de la logistique figure parmi les dix métiers du secteur transport ayant eu le plus d’OEE en 2005. Ce métier n’apparaît pas dans les dix premiers métiers du GFE.

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Source : CARIF OREF à partir ANPE/DRTEFP 2005 (tableaux sectoriels, secteur Transports (K0)

Note de lecture : parmi les 5 500 offres d’emplois enregistrées en 2005 à l’ANPE pour le métier d’Agent du stockage et de la répartition des charges, 277 proviennent d’entreprises relevant du secteur d’activité des Transports (soit 5 %).

Le métier « d’agent du stockage et de la répartition des marchandises » enregistre, au sein du GFE, le nombre le plus élevé d’OEE. Ce métier de manutention, tout comme le métier « d’Agent de manipulation et de déplacement des charges », figure dans le GFE parmi les métiers les plus recherchés. Ils apparaissent également parmi les 10 premiers métiers du secteur Transports ayant enregistré le plus d’offres d’emploi En réalité, ces métiers, recherchés par les entreprises du secteur Transports, sont également prospectés et de façon plus importantes par les entreprises relevant des services opérationnels et du commerce de gros17.

En conclusion, le secteur des Transports recourt relativement peu à ces métiers de manutention sollicités surtout par les entreprises relevant des services opérationnels et du commerce de gros.

17 En 2005, 3 024 OEE ont été déposées à l’ANPE sur le métier d’agent de stockage et de répartition des charges par les entreprises relevant des Services opérationnels (soit 55 % des OEE sur ce métier). Ce secteur enregistre également en 2005, 993 offres d’emploi sur le métier d’agent de manipulation et de déplacement des charges soit 47 %des OEE sur ce métier.

De même, le secteur du commerce de gros a, en 2005, déposé 570 OEE sur le métier d’agent de stockage et de répartition des marchandises soit 10 % des OEE sur ce métier.

LES 10 METIERS DU SECTEUR TRANSPORTS AYANT ENREGISTRE LE PLUS d'OFFRES D'EMPLOI EN 2005

5 500

2 888

2 122

1 275

581 459245

83277

1275

144374 467

229 87 59 140 670

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

Agent du stockageet de la répartitionde marchandises

Conducteur detransport de

marchandises(réseau routier)

Agent demanipulation et dedéplacement des

charges

Conducteur-livreur Conducteur detransport en

commun (réseauroutier)

Conducteur detransport departiculiers

Déménageur Responsabled'exploitation des

transports routiersde marchandises

Animateurgénéraliste de

loisirs (GFE 17)

Agent d'accueil(GFE 17)

OEE du GFE (tous secteurs) OEE dans le secteur Transports

11/07/2008


En revanche, si au regard des OEE du GFE les métiers de la conduite semblent moins recherchés que les précédents, ils représentent, pour les entreprises relevant du secteur Transports, les métiers les plus demandés :

- Conducteur de transport de marchandises (réseau routier) : 2 888 OEE dont 1 275 (soit 44 %) en provenance d’entreprises relevant du secteur transport ;

- Conducteur de transport en commun (réseau routier) : 581 OEE dont 467 (soit 80 %) en provenance d’entreprises relevant du secteur transport ;

- Conducteur livreur : 1 275 OEE dont 374 (soit 29 %) en provenance d’entreprises relevant du secteur transport.

Néanmoins, sur les métiers de conducteur de transport routier de marchandises et conducteur livreur, les entreprises du secteur transport sont fortement « concurrencées » par l’offre d’emploi émanant des entreprises issues d’autres secteurs d’activité.

ANPE Transports sur le bassin nantais (80 % des entreprises du département)

2006 - 53 % des offres d’emploi enregistrées concernent le personnel de conduite. Parmi

ces 53 %, 45 % recherchent un conducteur de transport de marchandises (le reste : conducteur de transport de voyageurs),

- Manutention : 15 % des offres d’emploi enregistrées.

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UNE DEMANDE D’EMPLOI EN FIN DE MOIS, MOINS NOMBREUSE AU 31/12/2005



On considère que trois demandes pour deux offres sont nécessaires pour satisfaire les offres et obtenir ainsi un taux de tension à l’équilibre c’est-à-dire 1,5 (moyenne régionale = 1,6).

Manutention : un métier en tension, « agent du stockage et de la répartition des marchandises » ;

LES DEFM au 31/12

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000


2004

2005

-91(-12 %)

-249(-4,5 %)

-559(-5 %)

- 23 627 Demandes d’Emploi Enregistrées en 2005soit 2 687 DEE de moins qu’en 2004 (soit une diminution de 10 %).

- 16 704 DEFM au 31/12/2005 (même nombre qu’au 31/12/2003) mais 899 de moins qu’au 31/12/2004.

LES 10 METIERS DU GFE AYANT ENREGISTRE LE PLUS DE DEMANDES D'EMPLOI

886571

202447

205

3 078

4 112

4 711

5 651

3 119

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

Agent dustockage et de la

répartition demarchandises

Agent demanipulation et dedéplacement des

charges

Agent main definition, contrôle etconditionnement

Conducteur detransport de

marchandises(réseau routier)

Conducteur-livreur Conducteur detransport departiculiers

Conducteur detransport en

commun (réseauroutier)

Instructeur enconduite devéhicules à

moteur

Responsablelogistique

Responsabled'exploitation des

transports routiersde marchandises

Manutention Conduite Logistique

DEE 2004

DEE 2005

TT =1,0

TT =2,2

TT =2,8 TT =1,1

TT =2,4

TT = 1,9

TT =1,0

TT =1,1 TT

=2,4 TT =2,5

TT= Taux de Tension 2005

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Conduite : trois métiers en tension, « conducteur de transport de marchandises », « conducteur de transport en commun » et « instructeur en conduite de véhicules à moteur » ;

Logistique : les taux de tension à 2,4 et 2,5 signifient qu’il y a beaucoup de demande de travail comparativement au nombre d’offres déposées à l’ANPE sur ces métiers.

DES TENSIONS QUI S’ACCENTUENT SUR CERTAINS METIERS

Les métiers qui enregistrent en 2005 :

• Plus de 100 Offres d’Emploi Enregistrées • Un taux de tension < 1,6


Le chiffre de la première colonne indique le classement des métiers par ordre décroissant du nombre d’offres d’emploi enregistrées en 2005 dans le GFE. Entre 2004 et 2005, les tensions ont tendance à s’accentuer sur la plupart de ces métiers mais le phénomène ne recouvre pas la même réalité selon les métiers.

L’accroissement des tensions sur les deux premiers métiers, « agent du stockage et de la répartition des marchandises » et « conducteur de transport de marchandises » est dû à une augmentation du nombre des offres d’emploi enregistrées et, dans le même temps, une réduction du nombre des demandes d’emploi enregistrées. L’offre de travail sur ces deux métiers est nombreuse et tend à s’accroître. Les offres relatives au métier de « conducteur de transport de marchandises » proposent en majorité des contrats temporaires (53 %) et dans une moindre mesure des contrats durables (44 %). En revanche, plus du tiers (36 %) des offres d’emploi concernant le métier « d’agent du stockage et de la répartition des marchandises » proposent des contrats occasionnels et 44 % des contrats temporaires. La qualification des personnes inscrites sur ce métier ne correspond pas le plus souvent à la réalité du métier. L’accès à l’emploi durable nécessite-t-il systématiquement une qualification préalable ?

Les tensions sont élevées pour les métiers de « conducteurs d’engins de levage » et « déménageurs » mais les offres d’emploi sont relativement peu nombreuses comparativement aux deux premiers métiers. De plus, les contrats proposés sont très majoritairement de contrats temporaires (d’une durée de 1 à 6 mois), respectivement 75 % et 65 %.

Le Centre de Formation des Apprentis de Sainte Luce-sur-Loire offre, dans le cadre de contrats de professionnalisation, deux formations préparant au métier de déménageur :

- CAP « déménageur professionnel » (980 heures) ouvert aux jeunes mineurs,

- Formation sur un an de « conducteur certifié en déménagement sur porteur ». Cette formation qui intègre le Titre Professionnel de « conducteur du transport routier de marchandises sur porteur » s’adresse à un public plus âgé titulaire du permis voiture.

2004 2005

1 Agent du stockage et de la répartition de marchandises 5 500 5651 1,7 1,0

2 Conducteur de transport de marchandises (réseau routier) 2 888 3119 1,4 1,1

7 Conducteur de transport en commun (réseau routier) 581 571 1,1 1,0

9 Conducteur d'engins de levage 324 141 0,5 0,4

10 Déménageur 245 137 0,8 0,6

12 Instructeur en conduite de véhicules à moteur 180 202 1,1 1,1

Taux de TensionOEE 2005 DEE 2005 METIERS - ROME

11/07/2008


-

Source :ANPE/DRTEFP

Le métier de « conducteur de transport en commun » connaît depuis 1999 un faible taux de tension. Les tensions se sont affaiblies jusqu’en 2004 et tendent à s’accentuer très légèrement en 2005. Sur ce métier, l’offre d’emploi propose majoritairement des contrats durables (82 % des OEE concernent des contrats d’une durée supérieure à 6 mois en 2005).

Le métier « d’instructeur en conduite de véhicules à moteur » connaît depuis 1999 et jusqu’en 2003 une amélioration du taux de tension qui se dégrade ensuite. Sur ce métier, les OEE, relativement peu nombreuses, proposent à 67 % des contrats d’une durée supérieure à 6 mois et à 31 % des contrats d’une durée de 1 à 6 mois.

Equilibre

EVOLUTION DES TENSIONS SUR LE MARCHE DU TRAVAIL

0,0

0,2

0,4

0,6

0,8

1,0

1,2

1,4

1,6

1,8

2,0

2,2

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Agent du stockage et de la répartition de marchandises

Conducteur d'engins de levage

Déménageur

Conducteur de transport de marchandises (réseau routier)

Conducteur de transport en commun (réseau routier)

Instructeur en conduite de véhicules à moteur

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UN CHÔMAGE DE LONGUE DUREE PLUS DEVELOPPE QUE LA MOYENNE ET UN CHÔMAGE DES JEUNES MOINS IMPORTANT


- Les demandeurs d’emploi de moins de 25 ans sont relativement moins nombreux dans le GFE Transport logistique,

- Les femmes sont aussi relativement moins nombreuses,

- En revanche, le chômage de longue durée est plus présent. Au sein du GFE, les métiers de la manutention cumulent à la fois :

- La part des demandeurs d’emploi de moins de 25 ans la plus importante,

- La part du chômage de longue durée la plus importante.

Au sein du GFE, le métier « d’agent du stockage et de la répartition des marchandises » concentre

- 24 % du total de chômage de longue durée et,

- 26 % des inscrits de moins de 25 ans.

30 % de chômage de longue durée dans les métiers de la conduite L’existence d’un chômage de longue durée dans les emplois de la conduite apparaît en contradiction avec la pénurie de conducteur de transport routier soulignée précédemment. Les chômeurs de longue durée inscrits sur ces emplois disposent-ils, au-delà du permis de conduire, des pré-requis nécessaires pour exercer le métier ?

DEFM Cat 1+6 au

31/12/2005

Part des < 25 ans cat

1+6

Part CLDcat 1+6

Part des femmes

Logistique 669 18% 31%

Conduite 5 171 15% 30%

manutention 10 864 20% 37%

GFE 13 16 704 18% 34% 28%

TOUS GFE 137 278 24% 32% 52%

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UNE PREDOMINANCE DE LA FORMATION CONTINUE ET UN FAIBLE POIDS DES FORMATIONS PAR VOIE D’APPRENTISSAGE

A la rentrée 2005, les effectifs en dernière année de formation initiale sont au nombre de 678, ceux de la formation continue sont beaucoup plus nombreux avec un effectif de 1324 stagiaires. Le GFE se caractérise par une forte dominance de la formation continue : 83 % des sortants de formation sont issus de la formation continue (moyenne des GFE : 42 %). Les métiers de la conduite et de la manutention sont les plus gros « utilisateurs » de la formation continue (respectivement 94 % et 85 % des sortants de formation). En revanche, 54 % des sortants de formation en logistique proviennent de la formation initiale.

Source : Rectorat

Source : Rectorat

24 % des effectifs en formation en 2005 ont suivi une formation aux métiers de la logistique majoritairement en formation initiale.

Les formations aux métiers de la conduite représentent 49 % des effectifs en formation. Ces formations se déroulent majoritairement en formation continue.

Les formations aux métiers de la manutention constituent plus du quart (27 %) des effectifs en formation et se déroulent à 70 % en formation continue.

Les effectifs en dernière année de formation initiale représentent 34 % des effectifs en formation en 2005.

Les formations sous statut scolaire sont majoritaires. Elles représentent 84 % des effectifs en dernière année de formation initiale en 2005.

Le poids des formations par voie d’apprentissage est faible : 12 % des effectifs en formation initiale pour les métiers de la logistique et 9 % pour la conduite. En revanche, les métiers de la manutention se préparent davantage par la voie de l’apprentissage (32 % des effectifs en formation initiale).

REPARTITION DES EFFECTIFS EN DERNIERE ANNEE DE FORMATION INITIALE EN 2005

307

154

109

4115

52

0

50

100

150

200

250

300

350

Logistique Conduite Manutention

STATUT SCOLAIRE APPRENTISSAGE

REPARTITION DES EFFECTIFS EN DERNIERE ANNEE DE FORMATION EN 2005

348

169 161139

806

379

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

Logistique Conduite Manutention

FI

FC

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LES FILIERES DE FORMATION

Le schéma ci-dessous représente l’organisation de la filière de formation Transport Logistique. Les zones grisées indiquent les formations relevant du GFE Transport logistique et dispensées dans l’académie en formation initiale sous statut scolaire ou apprentissage. Certaines formations relevant de cette filière sont intégrées dans d’autres groupes formation emploi en raison de la nature même des savoirs et savoir-faire dispensés notamment, (MC assistant d’accueil dans les transports (GFE 17, hôtellerie restauration tourisme), MC Télébilleterie et services voyageurs (GFE 15, commerce distribution). Leurs effectifs ne sont donc pas pris en compte dans l’analyse des données de la relation formation emploi dans les métiers du transport et de la logistique.

11/07/2008


Source : Rectorat

La part des femmes en formation s’accroît avec l’élévation du niveau de formation. Très minoritaires au niveau V (8 % des effectifs), elles sont 32 % au niveau III et 43 % au niveau II.

Evolution des effectifs en dernière année de formation initiale selon le groupe de métiers

Source : Rectorat

De même, le BAC PRO « exploitation des transports » accuse une baisse significative de ses effectifs entre 2004 et 2005 : 16 élèves et apprentis en moins ce qui représente une baisse de 20 %. Cette diminution se confirme à la rentrée 2006 mais dans une moindre proportion.

LOGISTIQUE :

Les effectifs en dernière année de formation enregistrent une évolution de 27 % entre 2000 et 2005.

Cette croissance des effectifs intervient en 2004 avec la création des deux licences professionnelles. En 2005, s’ajoute une spécialisation de niveau III « technicien supérieur des méthodes et exploitation en logistique ».

Depuis 2004, le BTS « transport » connaît une baisse de ses effectifs et la chute se confirme à la rentrée 2006 : un effectif de 53 en 2004, 47 en 2005 et 37 en 2006.

Les formations de niveau V représentent49 % des effectifs en dernière année de formation initiale en 2005. L’apprentissage couvre 20 % de la formation initiale à ce niveau.

Les formations de niveau IV préparent aux deux baccalauréats professionnels de la filière. Elles représentent près de 24 % des effectifs de la formation initiale, 86 % sont préparées sous statut scolaire. Le BAC PRO logistique concentre 60 % des effectifs de ce niveau.

19 % des effectifs en dernière année de formation initiale en 2005 au niveau III. Parmi ceux-ci, 50 % sont inscrits en DUT « gestion logistique et transport » sous statut scolaire.

Les formations de niveau II (licences professionnelles) représentent 9 % des effectifs en dernière année de formation initiale.

REPARTITION DES EFFECTIFS EN DERNIERE ANNEE DE FORMATION INITIALE PAR NIVEAU

EN 2005

263

136113

5867

23 18

0

50

100

150

200

250

300

Niveau V Niveau IV Niveau III Niveau II

ELEVES APPRENTIS

LOGISTIQUEEVOLUTION DES EFFECTIFS DE FORMATION INITIALE

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

BACPRO - ExploitationDes Transports

BACPRO - Logistique

BTS - Transport

DUT - GestionLogistique EtTransport

Technicien Sup. DesMéthodes EtExploitation EnLogistiqueLicence Pro Logist.,Gestion DesPartenariatsLogistiquesLicence Pro Logist.,Management DesServices Aeriens

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Source : Rectorat

Depuis 2003 les effectifs de BEP « conduite et services dans le transport routier », visant essentiellement le transport de marchandises par route, restent relativement stables aux alentours de 145 élèves et apprentis. Ceux du CAP « conduite routière » se maintiennent et progressent légèrement en 2006.

Source : Rectorat

Le BEP « logistique et commercialisation » offre à son titulaire :

- La possibilité d’une insertion professionnelle dans des entreprises de production, des plates-formes de distribution, dans la grande distribution, dans des entreprises de services, des entrepôts de distribution, des entreprises publiques et collectivités (administrations, hôpitaux, collectivités territoriales)… Il peut prétendre accéder aux emplois (appellations courantes) d’agent de réception, agent de suivi des stocks, préparateur de commandes, agent d’expédition, magasinier cariste…

- Une poursuite d’études à l’un des deux baccalauréats professionnels de la filière « logistique » ou « exploitation des transports ».

Avec les BEP du Tertiaire ce BEP « logistique et commercialisation » constitue le vivier de recrutement des baccalauréats professionnels de la filière transports. La baisse des effectifs constatée depuis plusieurs années consécutives risque d’engendrer des difficultés dans le recrutement des baccalauréats professionnels.

CONDUITE :

Les effectifs en dernière année de formation enregistrent entre 2000 et 2005 une baisse des effectifs de 23 %. Cette réduction intervient en 2005 et s’explique pour l’essentiel par un effectif nul au certificat de capacité d’ambulancier (Ministère de la Santé et des Solidarités). Celui-ci représentait en 2004, 41 % des effectifs en formation aux métiers de la conduite.

A compter de 2006, le diplôme d’ambulancier est enregistré dans le GFE 16 (santé action sociale et aide à la personne), l’agrément des ambulances étant associé à un nombre de véhicules délivré par la DDASS à la demande de l’assurance maladie.

MANUTENTION :

Jusqu’en 2001 l’offre de formation se limitait à la préparation d’une seule formation, le « BEP logistique et commercialisation ».

En 2002, le CAP « agent d’entreposage et de messagerie » apparaît pour la première fois dans la liste des diplômes préparés dans l’académie. Les effectifs de ce CAP contribuent à augmenter les effectifs des formations préparant aux métiers de la manutention sans pour autant nuire au BEP « logistique et commercialisation » dont les effectifs en formation croissent jusqu’en 2003. Cependant, en 2004 alors que les effectifs du CAP se multiplient par deux ceux du BEP régressent nettement (-25 jeunes en formation entre 2003 et 2005). Ils se maintiennent à 135 en 2005 mais chutent de nouveau à la rentrée 2006 (-13 jeunes).

MANUTENTION EVOLUTION DES EFFECTIFS DE FORMATION INITIALE

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

BEP -Distribution EtMagasinage

BEP -Logistique EtCommercialisation

CAP - AgentD'EntreposageEt DeMessagerie

CONDUITEEVOLUTION DES EFFECTIFS DE FORMATION INITIALE

0

20

40

60

80

100

120

140

160

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

BEP - Conduite EtServices Dans LeTransport Routier

CAP - ConduiteRoutière

CAP - Livreur

DIV - Certificat DeCapacitéD'Ambulancier

Abrogé le 11/07/2000

11/07/2008


LA LOCALISATION DES EFFECTIFS EN FORMATION INITIALE SUR LA REGION

La répartition de l’offre de formation dans les départements est conditionnée notamment, par l’implantation des établissements, des compétences et des équipements engagés depuis de nombreuses années. Le tableau suivant permet de localiser là où sont dispensées les formations initiales et dans quels établissements dans chaque département.

Le département de Loire Atlantique dispose de l’offre de formation la plus variée et le nombre d’établissements offrant ces formations y est plus nombreux que dans les autres départements. Dans ce département, les formations de niveaux V, IV, III et II se localisent pour l’essentiel sur les deux bassins Sud Loire et Saint Nazaire. Par ailleurs, le bassin de Châteaubriant dispose, dans cette filière de formation, d’une seule formation de niveau V (BEP « conduite et services dans le transport routier »).

Le département du Maine et Loire est le seul département à ne pas offrir de formation à la conduite : ni CAP « conduite routière », ni BEP « conduite et services dans le transport routier ».

11/07/2008


Le CAP « agent d’accueil et de conduite routière, transports de voyageurs » est dispensé dans un seul établissement et regroupe un très faible effectif (4 apprentis en 2005 et en 2006). Les autres diplômes de niveaux V et IV sont offerts au moins dans deux départements de la région.

Le BEP « logistique et commercialisation » offre, en terme de poursuite d’études, des débouchés vers les deux baccalauréats professionnels de la filière, puis ensuite éventuellement vers le BTS « transport » ou le DUT « gestion logistique et transport ». Seul le département de la Mayenne ne propose pas ce BEP.

Le BTS « Transport » est implanté en Mayenne et en Vendée. Les effectifs en formation sont à la baisse depuis 2004. Parallèlement en Loire-Atlantique, les effectifs en DUT « gestion logistique et transport » se maintiennent et l’on assiste en 2005 à l’ouverture par voie d’apprentissage d’une spécialisation de niveau III « technicien supérieur des méthodes et exploitation en logistique ». Il convient de souligner que la création, relativement récente, des licences professionnelles dans la filière a modifié le paysage de l’offre de formation et engendré chez les jeunes candidats à une formation de niveau III un changement de comportement. En effet, ceux-ci recherchent à la fois une possible insertion professionnelle à l’issue de cette formation et en outre, pour un certain nombre, une possibilité de poursuite d’études vers un niveau II. Par conséquent, l’implantation dans un établissement d’une formation de niveau II (licence professionnelle) va rendre attractive la formation de niveau III (BTS, DUT). En l’occurrence, selon ce raisonnement en terme de parcours de formation, le BTS Transport devient moins attractif si l’établissement qui le propose n’offre pas l’opportunité d’une poursuite d’étude en licence professionnelle.

11/07/2008


UNE STABILITE DE L’OFFRE DE FORMATION UNE FILIERE DE FORMATION RELATIVEMENT ATTRACTIVE

TAUX DE SELECTIVITE GFE TRANSPORT LOGISTIQUE

Source : Rectorat

TAUX DE SELECTIVITE MOYENNE TOUS GFE

Le taux de sélectivité indique le nombre de premiers vœux exprimés pour une place offerte et permet de mesurer l’attrait de formations auprès des jeunes dans les lycées publics . En 2005, la moyenne de ce taux est de 1,3 pour les BEP, 1,4 pour les baccalauréats professionnels et 2,3 pour les BTS.

D’une manière générale le taux de sélectivité des formations BTS diminue entre 2001 et 2005. Cette réduction est le résultat d’une baisse concomitante du nombre de places offertes et du nombre de premiers vœux : 11 397 premiers vœux pour 4 078 places offertes en 2001 ; 8 756 premiers vœux pour 3 745 places offertes en 2005. En revanche, la chute du taux de sélectivité du BTS Transport tient uniquement à une diminution du nombre de premiers vœux puisque le nombre de places offertes reste constant depuis 2001. Néanmoins, le BTS Transport demeure auprès des jeunes aussi attractif que l’ensemble des BTS en moyenne (taux de sélectivité, BTS Transport = 2,7 en 2005).

Globalement, le nombre de places offertes en BEP se réduit entre 2001 et 2005 : 550 places offertes en moins. En revanche, les BEP relevant du GFE transport logistique enregistrent un nombre constant de places offertes sur cette même période. Après une diminution du nombre de premiers vœux, l’on assiste depuis 2003 à une demande plus importante orientée vers les BEP en général. Cette tendance se vérifie également au sein du GFE mais de façon plus prononcée, ce qui explique la progression du taux de sélectivité entre 2004 et 2005. L’attrait des BEP de cette filière de formation semble rencontrer auprès des jeunes un meilleur succès.

Le nombre de places offertes en baccalauréat professionnel « logistique » et « «exploitation des transports » croît très légèrement entre 2001 et 2003 (12 places supplémentaires) puis reste stable alors que pour l’ensemble des GFE le nombre de places offertes diminue sensiblement entre 2002 et 2005 (82 places offertes en moins en baccalauréat professionnel sur l’ensemble des GFE). Le nombre de premiers vœux évolue de manière assez irrégulière au cours de la période. En 2005, le nombre de premiers vœux atteint un niveau équivalent à ceux de 2003 et 2001. La baisse du taux de sélectivité en baccalauréat professionnel transport jusqu’en 2004 est due à la diminution du nombre de premiers vœux. Inversement, le nombre de places offertes restant stable, la hausse entre 2004 et 2005 résulte d’une augmentation du nombre de premiers vœux,. Y aurait-il de la part des jeunes, un regain d’intérêt pour ces formations ?

0

0,5

1

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2

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3

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4

2001 2002 2003 2004 2005

BEP BAC PRO BTS

0

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2001 2002 2003 2004 2005

BEP BAC PRO BTS

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2005 : UNE BONNE INSERTION AU NIVEAU V

Source : IVA- IPA Remarque : les enquêtes Insertion dans la Vie Active (IVA) des années 2003 et 2004 portent sur la moitié des formations seulement. Celles des années 2005 et 2006 sont exhaustives. L’enquête IPA (apprentis) a toujours été traitée de façon exhaustive.

S’agissant de l’ensemble des formations (tous GFE), l’insertion professionnelle des jeunes sortants (scolaires et apprentis) sept mois après leur sortie de formation semble plus difficile en 2004 qu’en 2002. En effet, le taux d’insertion tend à se dégrader au cours de cette période et de façon beaucoup plus prononcée au niveau V (-13 points entre 2002 et 2004). En volume, le nombre de jeunes sortants au niveau V en situation d’emploi est moins nombreux en 2004 qu’en 2002 et 2003 et ce malgré une augmentation du nombre de répondants de 20 % entre 2002 et 2004.

Au niveau IV, le taux d’insertion se dégrade de façon plus modérée (-5 points). Au cours de la même période, le nombre de répondants augmente de 34 % alors que le nombre de jeunes en situation d’emploi n’augmente de que 25 %.

S’agissant des jeunes sortant de formation relevant du transport et de la logistique , l’insertion professionnelle au niveau V semble plus favorable que pour l’ensemble des sortants de ce niveau de formation et cette tendance se confirme dans le temps. Le taux d’insertion de 2004 est équivalent à celui de 2002 malgré une dégradation en 2003. Dans cette filière de formation, le taux d’insertion au niveau V est supérieur à celui des sortants de niveau IV (sauf en 2003 et 2005).

Le taux d’insertion professionnelle de l’ensemble des sortants de formation de niveau IV enregistre depuis 2002 une baisse continue. En transport logistique, ce taux est plus fluctuant mais les effectifs étant moindres, les parts relatives sont de ce fait plus sensibles aux variations.

Cette tendance à l’intensification des difficultés d’insertion constatées chez les jeunes à la sortie de formation semble corroborer les observations du SESSI. En effet, celui-ci indique, dans une étude qui présente une approche descriptive des difficultés de recrutement dans l’industrie comparée à celles des autres secteurs « l’expérience prime sur le diplôme, surtout dans l’industrie18 ». « Dans l’industrie et, dans une moindre mesure, dans les autres secteurs, la majorité des employeurs qui ont eu un recrutement difficile en CDI auraient pu embaucher quelqu’un de moins diplômé mais de plus expérimenté (75 % dans l’industrie, 70 % ailleurs). A l’inverse, quel que soit le secteur, embaucher quelqu’un de moins expérimenté mais de plus diplômé ne remporterait l’adhésion que d’une minorité des employeurs (30 % dans l’industrie, 45 % ailleurs). Ils privilégient donc l’expérience au diplôme. 18 SESSI (Ministère de l’Economie des Finances et de l’Industrie), le 4 pages des statistiques industrielles n° 230, mai 2007.

EVOLUTION DU TAUX D'INSERTION AU NIVEAU V

75%

73%

76%

69%

76%

69%

60%56%

50%

55%

60%

65%

70%

75%

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85%

90%

2002 2003 2004 2005 2006

Niveau V GFE 13 Tous GFE Niv 5

EVOLUTION DU TAUX D'INSERTION AU NIVEAU IV

72%

82%

72%

85%

75%

74%

77%

79%

50%

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60%

65%

70%

75%

80%

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90%

2002 2003 2004 2005 2006

Niveau IV GFE 13 Tous GFE Niv 4

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Cette préférence pour l’expérience est indépendante du caractère difficile ou pas du recrutement dans l’industrie, tandis que la difficulté du recrutement l’atténue un peu dans les autres secteurs. Ainsi, lorsque le recrutement n’a pas posé de problème particulier, les industriels qui auraient pu embaucher quelqu’un de moins diplômé mais de plus expérimenté et, à l’inverse, ceux qui auraient pu embaucher quelqu’un de moins expérimenté mais de plus diplômé sont aussi nombreux qu’en cas de recrutement difficile. En revanche, dans les autres secteurs, être disposé à embaucher quelqu’un de moins diplômé mais de plus expérimenté est un peu plus fréquent (80 %) que lorsque le recrutement pose problème. Lorsque le niveau de diplôme du candidat recruté est celui attendu, privilégier l’expérience est un peu moins prononcé et la difficulté du recrutement amoindrit cette préférence, quel que soit le secteur. »

LA FORMATION CONTINUE : PRIORITE AUX METIERS DE LA CONDUITE

1 324 demandeurs d’emploi ont été formés en 2005 aux métiers du transport et de la logistique , ce qui représente 7,5 % de l’ensemble de la formation continue des demandeurs d’emplois.

Ceux-ci ont été formés à : - 61 % aux métiers de la conduite, - 28,5 % aux métiers de la manutention, - 10,5 % aux métiers de la logistique .

Les formations aux métiers de la conduite et de la manutention sont exclusivement des formations de niveau V (hormis le Brevet d’Aptitude à la Formation des Moniteurs, diplôme non homologué, mais inscrit en équivalence au niveau IV pour l’accès au concours d’inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière). En revanche, les formations dispensées aux métiers de la logistique sont beaucoup plus souvent des formations de niveau III ou IV.

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REPARTITION DES EFFECTIFS FORMES PAR TYPE DE METIERS ET SELON LE TYPE D’ACTIVITE

Source : Région

Les formations préparant aux métiers de la conduite couvrent des activités relativement variées. Elles sont le plus souvent validées par un certificat de capacité (ambulancier, conducteur de taxi) ou bien par un titre professionnel, un certificat de formation professionnelle, un brevet… Le métier de « conducteur de taxi » n’enregistre plus d’offres d’emploi salarié. L’accès à ce métier nécessite l’achat d’une licence d’une valeur de l’ordre de 150 000 à 200 000 euros.

Les formations obligatoires pour exercer dans la légalité (FIMO, FCOS, et permis), recouvrent une part importante de la formation aux métiers de la conduite (un quart pour le transport de marchandises et 11 % pour le transport de voyageurs). Elles sont proposées notamment aux demandeurs d’emploi déjà titulaires d’un permis mais n’ayant pas exercé depuis un certain temps.

Les formations « conducteur transport de marchandises » et « conducteur transport de voyageurs » sont validées soit par un titre professionnel ou bien un certificat de formation professionnelle qui inclut la formation obligatoire (FIMO marchandises, FIMO voyageurs).

METIERS DE LA CONDUITE

7%

11%

4%

25% 24%

11%

14%

3%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

AMBULANCIERS BEPECASER-BAFM

CONDUCTEURTAXI

FIMO FCOSPERMIS

MARCHANDISES

CONDUCTEURTRANSPORT

MARCHANDIS.

FIMO PERMISVOYAGEURS

TPCONDUCTEURTRANSPORTVOYAGEURS

AUTRES

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Source : Région

METIERS DE LA MANUTENTION

64%

12%16%

8%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

MAGASINIER PREPARATEURCOMMANDES

CACES TP CONDUCTEURSENGINS

Les effectifs de demandeurs d’emploi en formation logistique sont peu nombreux. Les formations de niveaux III et IV sont majoritaires.

METIERS DE LA LOGISTIQUE REPARTITION DES EFFECTIFS FORMES

PAR NIVEAU

8(6 %)

56(40 %)51

(37 %)

24(17 %)

0

10

20

30

40

50

60

Niveaux I et II Niveau III Niveau IV Niveau V

Les formations préparant aux métiers de la manutention préparent essentiellement au métier de magasinier. Ce professionnel peut être amené à utiliser des engins de manutention et, dans ce cas, il doit être en possession du CACES (Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité).

Le CACES n’est pas un titre de qualification professionnelle. Il ne valide que les connaissances et le savoir-faire du candidat pour la conduite en sécurité et est spécifique à une catégorie d’engins. La durée de validité du CACES est limitée dans le temps : au maximum 10 ans pour les engins de chantiers et 5 ans au plus pour les équipements de levage. Seuls les organismes testeurs certifiés par un organisme certificateur de qualification sont habilités à délivrer un CACES.

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LA RELATION FORMATION EMPLOI

Logistique

Emplois d’encadrement intermédiaire, Fonction transversale : estimation de l’emploi vraisemblablement sous évaluée, Des métiers qui exigent la mobilité géographique.

La matrice indique

- Un taux de débouché proche de la moyenne des GFE, - Peu de chômeurs.

Transfert des formés vers d’autres territoires, vers d’autres métiers ?

Marché du travail Peu d’offres d’emploi enregistrées sur le marché de l’ANPE (2 % des Offres d’Emploi Enregistrées du GFE), Pas de métier en tension.

Formation - Une formation majoritaire en formation initiale et peu développée en formation continue (parmi les formés en logistique 71,5 % sont issus de la formation initiale et 28,5 % sortent d’une formation continue),

- Des formations de niveau III qui alimentent les formations de niveau II,

- L’attractivité des formations de niveau III repose pour une part sur l’opportunité d’une poursuite d’études en licence professionnelle au sein du même établissement ou à proximité,

- Mayenne : un BTS Transport sans possibilité de poursuite d’études en licence professionnelle.

Questionnement Mesurer l’insertion professionnelle des sortants de formation de niveau II. Ces formations de niveau II constituent-elles une réponse aux besoins des entreprises?

Comparativement aux autres GFE, le GFE transport logistique se caractérise par :

- Un indicateur de chômage plus fort (proportionnellement plus de DEFM pour un emploi) : 16 % pour une moyenne de 11 % ;

- Un taux de débouché plus élevé (proportionnellement plus d’emplois pour un sortant de formation) : 54 pour une moyenne de 29.

Ce GFE présente donc un déficit apparent de formés contradictoire avec la saturation du marché du travail. Cependant, cette vision globale du GFE est à moduler selon ses composantes qui présentent des caractéristiques parfois tout à fait divergentes.

Matrice emploi-formation

0%

5%

10%

15%

20%

25%

020406080100

Manutention

GFE 13 : Transport logistique

Conduite

Tous GFE

Logistique

Taux de débouché

Ind

icat

eur

de

chô

mag

e

Peu de formés Beaucoup de

formés

GFE 13 : hypothèse à partir d'une estimation de l'emploi en 2001 (données INSEE DADS)

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Conduite : une activité qui se maintient voire en croissance

La matrice indique

- Peu de formés, - Un chômage équivalent à la moyenne des GFE.

Un léger déficit de formés ?

Valoriser l’orientation ? : l’image du métier véhiculée ne correspond pas à la réalité d’aujourd’hui. Notamment, une réglementation très contraignante (contrôle des horaires…) permet de rendre le métier moins pénible.

Pyramide des âges Conducteurs de transport de marchandises : renouvellement des salariés assuré.

Conducteurs de transport de voyageurs : - un profil plus vieillissant que l’ensemble de l’appareil de production ligérien, - De nombreux départs à la retraite : Mayenne, Sarthe Nord et Loire-Atlantique.

Conditions d’emploi Transport de voyageurs : - Des emplois à temps partiel, des horaires décalés, - Une durée de vie professionnelle courte : recrutement de chauffeurs

« seniors ».

Marché du travail Des métiers en tension à distinguer selon les secteurs d’activité (compte d’autrui, compte propre).

Conducteurs de transport de marchandises : taux de tension 2004 = 1,4 ; 1,1 en 2005. Conducteurs de transport de voyageurs : taux de tension 2004= 1,1 ; 1,0 en 2005.

Intentions d’embauche (BMO 2007) : conducteurs routiers et grands routiers rassemblent un nombre élevé d’intentions d’embauches (6e position sur 15).

Formation Formation initiale :

- CAP « conduite routière » : progression des effectifs en 2006, - BEP « conduite et services dans le transport routier » : tendance à la baisse des

effectifs depuis 2004, - Une insertion correcte au niveau V, comparativement à l’ensemble des GFE.

Formation continue : - 61 % des effectifs formés aux métiers de la conduite (transport de

marchandises, transport de voyageurs), - Un volume important de formations obligatoires : FIMO, FCOS (36 %), - Des formations variées pour des métiers différents.

Questionnement Maintenir l’offre de formation initiale en CAP et BEP. Poursuivre l’effort de formation continue préparant au métier de conducteur de transport de marchandises tout en intégrant la complexité du métier. Développer l’offre de formation continue des conducteurs de voyageurs, mais en sachant que l’offre d’emploi est essentiellement à temps partiel et le travail en horaires décalés ?

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Manutention

La matrice indique

- Beaucoup de chômeurs, - Peu de formés.

Déficit apparent de formés contradictoire avec la saturation du marché du travail,

Qualification des demandeurs d’emploi positionnés sur ces métiers non adaptée aux emplois ?

Pyramide des âges Actifs relativement jeunes, dès 30 ans leur nombre diminue.

Marché du travail - 65 % des offres enregistrées du GFE, - La moitié des offres propose des contrats de 1 à 6 mois, - Turn over important et recours fréquent à l’intérim sur ces métiers.

Formation Formation initiale : deux formations offertes

- CAP « agent d’entreposage et de messagerie » : effectifs en progression à la rentrée 2006,

- BEP « logistique et commercialisation »: effectifs à la baisse à la rentrée 2006,

- Une insertion correcte au niveau V comparativement à l’ensemble des GFE,

- Un certain attrait du BEP auprès des jeunes.

Formation continue :

- 64% de la formation aux métiers de la manutention : magasiniers.

Questionnement L’accès à l’emploi durable nécessite au préalable une qualification des demandeurs d’emploi. Un domaine professionnel prioritaire pour la formation continue ? Formation initiale : Veiller à l’approvisionnement du vivier de recrutement des deux

baccalauréats professionnels de la filière (BEP logistique et commercialisation et BEP tertiaires).

CAP/BEP un équilibre à maintenir ?

Clarifier le positionnement des demandeurs d’emploi sur le marché du travail. Elucider la définition des emplois de la logistique et leur positionnement au sein de l’organisation de l’entreprise.