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FÉVRIER - MARS 2015 / N°151 WWW.ATMOSPHERES53.ORG SÉQUENCES D’ATMOSPHÈRES 53 Spartacus & Cassandra de Ioanis Nuguet

11.02 au 31.03 2015

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Mayenne • Atmosphères 53

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FÉVRIER - MARS 2015 / N°151

WWW.ATMOSPHERES53.ORG

SÉQUENCES D’ATMOSPHÈRES 53

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EDITO

LES FILMS

PULP FICTION

PRESQUE CÉLÈBRE

LE CHALLAT DE TUNIS

A CAPPELLA

HOPE

SPARTACUS & CASSANDRA

LE PREMIER HOMME

L’ARCHIPEL DES FANTÔMES

REFLETS DU CINÉMA JAPONAIS

ADHÉSION

AGENDA

p.3

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p.12 à 14

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE D’ATMOSPHÈRES 53

Le jeudi 09 avril 2015 à 20h à l’Espace régional, 43 quai Gambetta, Laval

se tiendra l’Assemblée générale d’Atmosphères 53. Venez nombreux.

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SÉQUENCES FÉVRIER—MARS 2015 - EDITO

ÉDITO

RÉDACTION

Textes films : Willy Durand, Armelle Pain Les dates et horaires des séances sont fournis par les salles de cinéma, sous réserve de mo-difications intervenant après l’impression.

ATMOSPHÈRES 53

12, rue Guimond-des-Riveries 53 100 Mayenne Tél : 02 43 04 20 46 Fax : 02 43 04 96 48 [email protected] www.atmospheres53.org Facebook / Atmosphères 53

SOUTENU PAR

le Conseil Général de la Mayenne, la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Pays de la Loire, la Région des Pays de la Loire, la Communauté de communes du Pays de Mayenne, la Ville de Laval, et la Communauté de communes de Château-Gontier.

A l’occasion du festival Reflets du cinéma japonais, Atmos-phères 53 organise une table ronde à Laval pour aborder la question de la production et de la diffusion de films "sauvages" (non financés, non agréés par le CNC).

Dans un article intitulé « Du star-système au système D » paru en octobre dernier dans le Monde diplomatique, Car-los Pardo décrit l’évolution de la production française : « Même des réalisateurs remarqués en sont victimes... Avec l’arrivée de producteurs venus des affaires, le confor-misme des sociétés de financement ne laisse guère de place à l’épanouissement de cinéastes originaux. Les nou-veaux auteurs doivent oublier l’idée de vivre de leur créa-tion et apprendre la débrouille. »

Ainsi, des auteurs repérés comme François Dupeyron (La Chambre des officiers) ou Sandrine Veysset (Y aura-t-il de le neige à Noël?) et surtout les jeunes cinéastes parfois prometteurs comme Jean-Marie Villeneuve (Tout est faux) ont du mal à trouver des producteurs, des financeurs et des diffuseurs assez courageux pour les accompagner dans la gestation de leurs projets.

On se souvient du discours de Pascale Ferran (Lady Chat-terley) en 2007 sur la fragilisation des films du milieu et la mise à mal du système de solidarité qui a longtemps fait la force et la richesse du cinéma français. Huit ans plus tard, le fossé s’est encore creusé entre des films de plus en plus riches et des films extrêmement pauvres, hors-système.

Et quand ces films finissent par exister, souvent portés à bout de bras par leur réalisateur, comment peuvent-ils trouver un distributeur et rencontrer un public, quand la réglementation les en empêche partiellement et quand les espaces médiatiques et les écrans des cinémas sont oc-cupés par les films porteurs du moment ?

De la production à la diffusion, les espaces de recherche et de création existent encore ; de nouveaux modèles com-mencent à s’inventer ici et là.

Au pays de la liberté de création et d’expression, nous avons tous un rôle à jouer pour défendre la diversité des formes et des points de vue, qui contribue d’une certaine manière, à rendre sensible la complexité du monde.

L’équipe d’Atmosphères 53

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SÉQUENCES FÉVRIER—MARS 2015 | LES FILMS | CINÉ CLUB DE L’IUT DE LAVAL

A lors qu'ils braquent une cafété-ria, Ringo et Yolanda se re-trouvent face à Vincent et Ju-

les, deux tueurs professionnels qui sirotent tranquillement un café pour se remettre de leurs émotions... En effet, quelques jours plus tôt, Marsel-lus Wallace, gangster réputé, a or-donné à Vincent d'accompagner sa femme Mia au restaurant. La soirée a mal tourné car Vincent a dû s'occuper d'elle toute la nuit à cause d'une overdose de cocaïne... Pendant ce temps, Marsellus Wallace a des pro-blèmes avec un boxeur qu'il a payé pour se "coucher" et qui est en cava-le... Le lendemain, Vincent, par "maladresse", fait exploser le crâne d'un voyou qu'ils sont chargés de cor-

riger...

Pulp Fiction, second long métrage de Quentin Tarantino (remarqué dès son premier film, Reservoir Dogs), mêle plusieurs histoires de gangsters tou-tes plus stupéfiantes et délirantes les unes que les autres. La violence des séquences est dédramatisée par l'hu-mour, surtout présent dans les dialo-gues mais aussi dans la mise en scè-ne. Pulp Fiction n'est pas pour rien devenu un film culte qu'on ne se las-

se pas de revoir !

PULP FICTION

SÉANCE

UNIQUE

CINÉVILLE, LAVAL

LUN 23 FÉV 18H30

EN PARTENARIAT AVEC LE CINÉ CLUB DE L’IUT DE LAVAL

DE QUENTIN TARANTINO

USA, 1994, 2H30, VO, INTERDIT AU MOINS DE 12 ANS, PALME D’OR - CANNES 1994 RÉALISATION : Quentin Tarantino / SCÉNARIO : Roger Avary, Quentin Tarantino PHOTOGRAPHIE : Andrzej Sekula INTERPRÈTES : John Travolta, Samuel L. Jackson, Uma Thurman, Bruce Willis, Harvey Keitel, Ving Rhames DISTRIBUTION : Park Circus

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SÉQUENCES FÉVRIER—MARS 2015 | LES FILMS | ROCK ET CINÉMA

D ans les années 70, le rock a changé la vie de plus d’un Américain. C’est très exacte-

ment ce qui va se produire pour Wil-liam qui, à 15 ans, n’a qu’une seule passion : le rock. Un jour, les textes qu’il écrit pour de petites revues loca-les sont remarqués par le rédacteur du célèbre magazine Rolling Stone, qui lui confie un reportage sur le groupe qui monte, Stillwater. William fait ainsi son entrée dans le monde des musiciens et des groupies. Mal-gré la fascination qu’exerce sur lui ce milieu, il se doit, en tant que journalis-te d’essayer de garder ses distances, de n’être qu’un observateur. De plus, à son âge, il n’est pas facile d’être pris au sérieux et sa mère tente de le mettre à l’abri d’un milieu qu’elle juge sulfureux. Tout cela provoque des

situations hilarantes. Le film de Cameron Crowe est assez autobiographique puisqu’il a rejoint la rédaction de Rolling Stone à l’âge de 16 ans et dressé les portraits de mu-siciens aussi importants que Bob Dy-lan, David Bowie, Neil Young, etc. Cette expérience lui permet de filmer cette époque sans l’idéaliser et forme une comédie réussie et jubilatoire.

Cette projection illustre la conféren-ce ROCK ET CINÉMA partie 1 : les fictions. Quand le rock fait son ciné-ma : voici une histoire aussi vieille que le rock lui même. D’abord, vu comme une mode et donc traité comme tel dans les 50’s, le rock sera pris en considération à partir de l’année 1967 et va désormais se partager entre fic-tion, biopic et documentaire.

PRESQUE CÉLÈBRE

SÉANCE

UNIQUE 6PAR4,

LAVAL

MAR 03 MARS 20H30

ENTRÉE LIBRE

CONFÉRENCE

ROCK ET CINÉMA PARTIE 1 : LES FICTIONS

MER 25 FÉV 20H30

PAR CHRISTOPHE BRAULT

DE CAMERON CROWE

USA, 2001, 2H05, VO RÉALISATION ET SCÉNARIO : Cameron Crowe PHOTOGRAPHIE : John Toll / MUSIQUE : Nancy Wilson INTERPRÈTES : Billy Crudup, Frances McDormand, Kate Hudson, Jason Lee, Patrick Fugit, Anna Paquin, Fairuza Balk DISTRIBUTION : Swank Films

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T unisie, avant la révolution. Un homme à moto, armé d’un ra-soir, balafre les fesses des

femmes qui arpentent les trottoirs de Tunis. On l’appelle le Challat, “la la-me”. Fait divers, rumeur ou mise en scène politique, d’un quartier à l’au-tre, tout le monde en parle, mais per-sonne ne l’a jamais vu. Dix ans plus tard, alors qu’avec le Printemps Ara-be les langues se délient, une jeune réalisatrice obstinée enquête pour élucider le mystère du Challat de Tu-nis. Elle commence par se rendre à la prison car l’homme aurait été arrê-té et y purgerait sa peine. Cependant, on ne la laisse pas entrer… « Le Challat de Tunis est une satire sociale malicieuse et insolite, qui nous rappelle les réjouissantes co-

médies italiennes d’autrefois. À ceci près que le film propose une forme cinématographique hybride et inclas-sable, qui brouille avec une joyeuse bouffonnerie les frontières entre la fiction et le « documenteur ». Truffé de situations incongrues et de simu-lacres loufoques, Le Challat de Tunis déjoue les certitudes et les atten-tes. » (Rima Samman, cinéaste) En partenariat avec Lecture en tête.

SÉQUENCES FÉVRIER—MARS 2015 | LES FILMS | AVANT-PREMIÈRE

LE CHALLAT DE TUNIS

SÉANCE

UNIQUE

AVANT-PREMIÈRE

LE PALACE,

CHÂTEAU-GONTIER

SAM 07 MARS 20H30

EN PRÉSENCE DE KAOUTHER BEN

HANIA, RÉALISATRICE

DE KAOUTHER BEN HANIA

TUNISIE / FRANCE, 2014, 1H30, VO RÉALISATION ET SCÉNARIO : Kaouther Ben Hania PHOTOGRAPHIE : Sofian El Fani / MUSIQUE : Benjamin Violet, Si Lemhaf INTERPRÈTES : Jallel Dridi, Moufida Dridi, Mohamed Slim Bouchiha, Narimène Saidane, Kaouther Ben Hania DISTRIBUTION : Jour2Fête

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CORÉE DU SUD, 2013, 1H55, VO RÉALISATION ET SCÉNARIO : Lee Sujin PHOTOGRAPHIE : Jae-sik Hong / MUSIQUE : Tae-sung Kim INTERPRÈTES : Chun Woo-hee, Jung In-sun, Kim So-young, Lee Young-ian, Kimchoi Yong-joon DISTRIBUTION : Dissidenz Films

H an Gong-ju, une lycéenne, est contrainte de changer d’école. Un de ses professeurs l’ac-

compagne dans ce nouvel établisse-ment et lui propose de loger provisoi-rement chez sa mère qui vit à proxi-mité. Han Gong-ju a été mêlée à une affaire impliquant de nombreux au-tres élèves. Son témoignage est im-portant. Alors que ses parents sont séparés et vivent très mal cette his-toire et, par honte, n’entretiennent plus de relations avec elle, elle doit se reconstruire. Malgré des difficultés à s’intégrer, elle réussit à se faire des amies qui ne tardent pas à découvrir qu’elle a beaucoup de talent pour le chant et la musique. Mais Han Gong-ju tient à vivre cachée et résiste à l’impatience de ses amies de la faire connaître…

Après A Girl at my Door et Hard Day, ce premier film de Lee Sujin constitue une autre bonne nouvelle de ces der-niers mois en provenance du cinéma coréen. A cappella est assez éton-nant dans la manière de mêler une histoire tragique dénonçant les rap-ports de force, de violence et de pou-voir qui peuvent exister entre les élè-ves, et une belle histoire (qui renvoie à une publicité Google…) qui raconte la naissance d’un jeune talent. En cela A cappella est un film d’aujourd-’hui très intéressant.

SÉQUENCES FÉVRIER—MARS 2015 | LES FILMS

A CAPPELLA

SÉANCES

LE PALACE,

CHÂTEAU-GONTIER

DIM 1ER MARS 18H30

LUN 02 MARS 20H30

DE LEE SUJIN

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D ans le désert algérien, Hope, une Nigériane qui se fait pas-ser pour un homme et Léo-

nard, un Camerounais, chemine, avec d’autres migrants vers l’Europe pour y trouver un avenir meilleur. Mais Hope est découverte et lors d’u-ne intervention de la police algérien-ne, violée. Seule, la route semble prendre fin dans ce désert pour elle, mais Léonard la retrouve, la prend sous son aile et la protège. Peu à peu, malgré bien d’autres moments tragiques, c’est une autre histoire qui

commence, une histoire d’amour…

Ce nouveau film de Boris Lojkine (Les Âmes errantes) est boulever-sant. Fortement et précisément docu-menté et, donc, ne cherchant pas à

romancer les difficultés auxquelles sont confrontés les migrants, et plus encore les femmes, durant leur péri-ple, Boris Lojkine met en scène deux personnages qui vont tomber amou-reux et trouver, grâce à cet amour, la force de continuer. Une manière d’é-chapper à la noirceur du réalisme mais aussi de dire une autre dimen-sion de l’être humain, son aspiration

au bonheur et à l’espoir.

SÉQUENCES FÉVRIER—MARS 2015 | LES FILMS

HOPE DE BORIS LOJKINE

SÉANCES

LE PALACE,

CHÂTEAU-GONTIER

DIM 08 MARS 18H30

LUN 09 MARS 20H30

FRANCE, 2014, 1H35, VO, AVERTISSEMENT : DES SCÈNES, DES PROPOS OU DES IMAGES PEUVENT HEURTER LA SENSIBILITÉ DES SPECTATEURS RÉALISATION ET SCÉNARIO : Boris Lojkine PHOTOGRAPHIE : Elin Kirschfink / MUSIQUE : David Bryant INTERPRÈTES : Justin Wang, Endurance Newton, Dieudonné Bertrand Balo’o, Bobby Igiebor, Richmond N’diri Kouassi DISTRIBUTION : Pyramide Films

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SÉQUENCES FÉVRIER—MARS 2015 | LES FILMS

SPARTACUS & CASSANDRA DE IOANIS NUGUET

FRANCE, 2014, 1H20 RÉALISATION : Ioanis Nuguet / SCÉNARIO : Samuel Luret, Ioanis Nuguet PHOTOGRAPHIE : Ioanis Nuguet / MUSIQUE : Aurélie Ménétrieux INTERPRÈTES : Cassandra Dumitru, Spartacus Ursu, Camille Brisson DISTRIBUTION : Nour Films

S partacus, 13 ans, et Cassan-dra, 11 ans, sont deux enfants roms qui ont été accueillis

avec leurs parents dans un petit cir-que de la banlieue parisienne. Le pè-re a été mis dehors à cause de sa dépendance à l’alcool et de son com-portement violent. Lui et sa femme vivent donc dans la rue et les enfants sont restés seuls, tiraillés entre leur envie de vivre avec leurs parents quelles que soient les circonstances et de les aider, et leur conscience d’avoir peut-être là une chance de débuter une nouvelle existence. C’est Spartacus qui vit le plus difficilement cette situation… Spartacus & Cassandra est un film formidable, un documentaire qui ra-conte l’intimité du conflit, du déchire-

ment intérieur que vivent les enfants sans jamais être intrusif ni instrumen-taliser une situation ou une parole. Ce sont bien entendu les enfants qui donnent cette énergie au film, aux images. Ils crèvent l’écran comme on dit ! Et cette énergie est fortement contagieuse, ils nous la transmettent et c’est formidable voire merveilleux !

SÉANCES

LE PALACE,

CHÂTEAU-GONTIER

DIM 15 MARS 18H30

LUN 16 MARS 20H30

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SÉQUENCES FÉVRIER—MARS 2015 | LES FILMS

FRANCE, 2010, 1H40 RÉALISATION ET SCÉNARIO : Gianni Amelio d’après l’œuvre d’Albert Camus PHOTOGRAPHIE : Yves Cape / MUSIQUE : Franco Piersanti INTERPRÈTES : Jacques Gamblin, Catherine Sola, Maya Sansa, Denis Podalydès, Ulla Baugué, Nicolas Giraud DISTRIBUTION : Paradis Films

A oût 1957. Un écrivain célèbre d’une quarantaine d’années, Jacques Cormery, rend visite

à sa mère qui demeure à Alger. La ville est en état de guerre. Il se sou-vient de ses années d’écolier, de ses amis européens et algériens et de M. Bernard, cet instituteur qui l’a projeté vers une vie inconcevable pour un enfant né dans une famille pauvre et analphabète. Fidèle à son passé, que peut-il faire pour réconcilier ceux qui comme lui, pieds-noirs et algériens, sont nés sur le même sol, mais que le mouvement de l’histoire a transfor-més en ennemis héréditaires ? Adapté du roman inachevé d’Albert Camus, dont le manuscrit a été re-trouvé à ses côtés lors de l’accident de voiture qui lui a coûté la vie, le film

de Gianni Amelio (L’Etoile imaginaire, Les Clefs de la maison) se veut fidèle au texte, et entremêle le récit en flash-back d’une enfance à Alger et la visi-te que l’écrivain rend à sa mère avec, en tête, de nombreuses questions sur son père et ses origines. Le film est aussi parfaitement documenté et donc parfaitement respectueux d’un homme et d’une œuvre. En partenariat avec Lecture en tête et l’ESAT de Port-Brillet.

SÉANCE

UNIQUE

LE TRIANON,

BOURGNEUF-LA-FORÊT

SAM 28 FÉV 15H

TARIF UNIQUE : 4€

LE PREMIER HOMME DE GIANNI AMELIO

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SÉQUENCES FÉVRIER—MARS 2015 | LE GRAND RAMASSAGE DES PEURS | CONFÉRENCE

L’ARCHIPEL DES FANTÔMES PAR STÉPHANE DU MESNILDOT

I l y a 15 ans, dans Ring d’Hideo Nakata, les spectateurs du monde entier découvraient Sadako, le spectre d’une jeune fille assassinée qui surgissait des téléviseurs et pétrifiait ses victimes. Sadako était la dernière héritière

d’une tradition fantastique purement japonaise, traçant une ligne entre les marais hantés des estampes d’Edo et l’urbanisme froid et anonyme de la fin du XXe siècle. Entre catastrophe nucléaire et crise économique, que nous racontent aujourd-’hui les fantômes japonais ?

Notre invité : Stéphane du Mesnildot, auteur du livre Fantômes du cinéma japonais (éditions Rouge profond), est journa-liste aux Cahiers du cinéma et enseignant à Paris 3 Sorbonne. En présence de la librairie M’Lire.

Cette conférence est proposée dans le cadre du Grand ramassage des peurs

organisé par Le Théâtre de Laval tout au long du premier semestre 2015.

Elle est aussi une introduction au festival Reflets du cinéma japonais qui se tiendra du 17 au 31 mars 2015 en Mayenne.

CONFÉRENCE

ILLUSTRÉE

L’AVANT-SCÈNE,

LAVAL

VEN 13 FÉV 20H30

PROPOSÉE PAR STÉPHANE

DU MESNILDOT

ENTRÉE LIBRE

Ju-on de Takashi Shimizu

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SÉQUENCES FÉVRIER—MARS 2015 | REFLETS DU CINÉMA JAPONAIS | CONFÉRENCE

REFLETS DU CINÉMA JAPONAIS PAR ADRIEN GOMBEAUD

P arlez-vous cinéma japonais ? Comme chaque année, nous vous proposons de commencer à vous immerger dans les prochains Reflets du cinéma qui seront, cette an-

née, consacrés au cinéma japonais, à travers une conférence illustrée. Extrait du lexique proposé par Adrien Gombeaud comme autant d’étapes et de repères pour aborder le cinéma japonais : - Anim : L’animation japonaise fut popularisée en France par des séries ado-rées des enfants et détestées des parents (qui ajoutèrent à ce lexique le ter-me de « japoniaiserie »). - Gendaigeki : films qui se déroulent à l’époque contemporaine. Le maître du genre fut Yasujiro Ozu dont la filmographie relate à elle seule toute une épo-que. Aujourd’hui, se poursuit notamment avec Hirokazu Kore-eda. - Jindaigeki : films en costume. - Nuberu bagu : La nouvelle vague japonaise des années 1950 et 1960. - Yakuza Eiga : films de gangsters. - Yurei Eiga : film de fantôme.

Notre invité : Adrien Gombeaud, diplômé de chinois et docteur en langue et civilisation coréennes, est journaliste et criti-que de cinéma. Il collabore au quotidien Les Échos et au magazine Vanity Fair et est membre du comité de rédaction de Positif. Il a publié plusieurs ouvrages sur le cinéma et a dirigé la publication du Dictionnaire du cinéma asiatique (2008).

CONFÉRENCE

ILLUSTRÉE

CINÉMA LE VOX,

MAYENNE

MAR 24 FÉV 20H

PROPOSÉE PAR ADRIEN

GOMBEAUD

ENTRÉE LIBRE

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SÉQUENCES FÉVRIER—MARS 2015 | REFLETS DU CINÉMA JAPONAIS

REFLETS DU CINÉMA JAPONAIS //

REFLETS DU CINÉMA JAPONAIS

En Mayenne.

■ du 17 au 31 mars 2015

>> Une cinquantaine de films d'auteurs reconnus et émergents, des fictions, des documentaires, de l'animation. Avant-premières et films inédits. >> Des programmations thématiques : rétrospecti-ve Hirokazu Kore-eda, la représentation du yakuza dans le cinéma, cinéma expérimental, cinéma et

gourmandise…

>> Rencontres et échanges avec des invités, conférences, danse butô, ciné-concerts, exposi-

tions, découverte de la culture japonaise.

>> P'tits Reflets : des propositions spéciales pour le

jeune public (projections, spectacles, ateliers).

>>> De nombreux partenariats pour découvrir et

partager un cinéma riche et une culture fascinante.

QUELQUES RENDEZ-VOUS

■ Conférence L’Archipel des fantômes, vendredi 13 février à 20h30 à L’Avant-scène à Laval. Entrée

libre et gratuite.

■ Conférence Reflets du cinéma japonais, mardi 24 février à 20h au cinéma Le Vox de Mayenne. En-

trée libre et gratuite.

■ Conférence Le cinéma japonais, mardi 03 mars à

13h45 au Pôle culturel des Coëvrons à Evron.

■ Reflets du court métrage, samedi 14 mars à l’A-

telier des arts vivants à Changé.

■ Ciné-concert Gosses de Tokyo, jeudi 19 mars au

Pôle culturel des Coëvrons.

■ Conférence Les Evaporés du Japon, jeudi 19

mars à L’Avant Scène à Laval.

■ Performance de danse butô, vendredi 20 mars à 20h à L’Avant Scène à Laval. Initiation pour les

amateurs, samedi 21 mars à 10h au Conservatoire.

■ Soirée cinéma expérimental, samedi 21 mars à

L’Avant Scène à Laval.

■ Ciné-concert L'Ile nue, lundi 23 mars au 6par4 à

Laval.

■ Rencontre gustative et littéraire autour du Japon et projection, mardi 24 mars au cinéma Le Trianon

du Bourgneuf-la-Forêt.

■ Conférence sur Hokusai, vendredi 27 mars à

20h30 à Evron.

■ Démonstration de kyudo, samedi 28 mars au ly-

cée Saint-Michel de Château-Gontier.

■ Regards croisés cinéma/littérature autour de Hi-roshima mon amour, dimanche 29 mars à L’Avant

Scène à Laval.

■ Ateliers origami, manga, calligraphie…

RÉUNIONS BÉNÉVOLES

Vous souhaitez donner un coup de main avant et pendant le festival ? C’est possible ! Nous avons besoin de vous et vous donnons rendez-vous pour

des réunions bénévoles :

■ jeudi 26 février à 20h30 à Laval à la FAL 53.

■ lundi 02 mars à 20h30 à Evron au cinéma Yves

Robert.

■ jeudi 05 mars à 20h30 à Mayenne au local de

l’association (12 rue Guimond-des-Riveries).

Page 14: 11.02 au 31.03 2015

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SÉQUENCES FÉVRIER—MARS 2015 | REFLETS DU CINÉMA JAPONAIS [ ATELIER

Atelier 11-14 ans

Du 16 au 20 février de 13h30 à 17h30 au CLEP,

encadré par Marc Pouteau, dessinateur.

Cet atelier Manga propose d'aborder ce qu'est le manga en évoquant les différents style de ce genre venu du Japon, quelle est son originalité par rapport à la Bande Dessinée et comment on fait un manga. A travers des exercices, les participants deviendront mangaka en créant des personnages, des décors et pourront également réaliser une planche après avoir travaillé sur l'écriture et le story-board d'une

histoire.

- Présentation du Manga, exemples de mangas, de

style, de planches

- Réalisation : scénario, croquis, recherches, outils de documentation, story-board, sens de lecture, réalisation de personnages, réalisation d’une plan-

che (6 cases minimum) en noir et blanc

- Dessin et encrage de la planche, approche de la

couleur et des techniques de trames

Les planches réalisées seront visibles à la Médiapô-le à Laval pendant le festival Reflets du cinéma ja-

ponais.

Ateliers Dessine ton héros de manga !

Encadrés par Delphine Briand, dessinatrice.

Samedi 14 mars à 10h, Bibliothèque de Montjean.

Samedi 21 mars 2015 à 10h30, Médiathèque de

Château-Gontier.

Samedi 28 mars 2015 à 10h30, Médiathèque de

Château-Gontier.

A noter dans vos tablettes

De nombreuses propositions destinées aux enfants et aux jeunes mayennais seront au programme du festival : projections, contes, ciné-concerts, exposi-

tions, ateliers origami, calligraphie, jeux japonais…

A découvrir dans le programme P’tits Reflets.

ATELIER MANGA

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SÉQUENCES FÉVRIER—MARS 2015 | ADHÉSIONS 2015

L’ASSOCIATION ATMOSPHÈRES 53 /// Atmosphères 53 est une association d’action culturelle et pédagogique,

constituée à Mayenne en 1989. Elle a pour raison d’être la promotion du

cinéma « d’auteur », fiction et documentaire dans tout le département. En

lien avec les salles de cinéma, ses principales interventions sont :

► Programmation de films art et essai, de séances thématiques et de

cycles en lien avec des partenaires locaux (Festival du film judiciaire de

Laval, Rencontres Cinéma et santé…).

► Organisation du festival départemental Reflets du cinéma chaque

année en mars.

► Education à l’image à travers l’organisation de Ciné Enfants, la

participation aux dispositifs Collège au cinéma et Lycéens et apprentis au

cinéma, la mise en place de programmations supplémentaires, de

rencontres et stages de formation, le partenariat avec la section cinéma

audiovisuel du lycée Lavoisier de Mayenne.

► Organisation de séances de cinéma hors salle de cinéma (plein-air,

maison d’arrêt de Laval, bibliothèques, maisons de retraite…) et

d’ateliers de réalisation dans différents lieux en Mayenne, dans le cadre

notamment de Passeurs d’Images.

ÊTRE ADHÉRENT

C’EST :

SOUTENIR L’ENSEMBLE DES ACTIONS DE L’ASSOCIATION TOUT AU LONG DE L’ANNÉE

EN MAYENNE

BÉNÉFICIER DE TARIFS RÉDUITS SUR LES SÉANCES ATMOSPHÈRES 53 ET SUR

D’AUTRES SÉANCES

ÊTRE RÉGULIÈREMENT INFORMÉ DE SES ACTIVITÉS PAR COURRIER ET PAR MAIL

BULLETIN D’ADHÉSION - 2015

À ADRESSER À : ATMOSPHÈRES 53 // 12 RUE GUIMOND-DES-RIVERIES, 53100 MAYENNE

□ Adhésion normale : 18€

□ Adhésion(s) supplémentaire(s) à la même adresse : 9€

□ Scolaires, étudiants, chômeurs, carte CAF : 9€

NOM(S) ET PRENOM(S) : …………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………….……………

CODE POSTAL .…………….. COMMUNE : ……………………………………………………………………….……………..

ADRESSE(S) ELECTRONIQUE(S) : ………………………………………………………………………………………………..

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Je souhaite recevoir le Séquences par mail (pdf) □ ou par courrier □

Je souhaite recevoir des informations par mail (newsletter) □ oui □ non

POINTS DE VENTE : LAVAL - LIBRAIRIE M’LIRE / MAYENNE - ATMOSPHÈRES 53

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CINÉVILLE, LAVAL | CINÉ CLUB DE L’IUT DE LAVAL | PULP FICTION CLEP, LAVAL | ATELIER MANGA

LE VOX, MAYENNE | REFLETS DU CINÉMA JAPONAIS | CONFÉRENCE REFLETS DU CINÉMA JAPONAIS

AVANT-SCÈNE, LAVAL| LE GRAND RAMASSAGE DES PEURS | CONFÉ-RENCE SUR LES PEURS DANS LE CINÉMA JAPONAIS CLEP, LAVAL | ATELIER MANGA

11/02 > 17/02

LE TRIANON, BOURGNEUF-LA-FORÊT | LE PREMIER HOMME

6PAR4, LAVAL | ROCK & CINÉMA | CONFÉRENCE : LES FICTIONS 6PAR4, LAVAL | ROCK & CINÉMA | PRESQUE CÉLÈBRE FAL53, LAVAL | RÉUNION REFLETS DU CINÉMA JAPONAIS

LE PALACE, CHÂTEAU-GONTIER | A CAPPELLA

PÔLE CULTUREL DES COËVRONS, EVRON | REFLETS DU CINÉMA JAPO-NAIS | CONFÉRENCE HISTOIRE DU CINÉMA JAPONAIS CINÉMA YVES ROBERT, EVRON | RÉUNION REFLETS DU CINÉMA JA-PONAIS

25/02 > 03/03

MÉDIAPÔLE, LAVAL | ESPACE INFO REFLETS DU CINÉMA JAPONAIS

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