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MOUVEMENT DRAMATURGIES MUSIQUES ET VOIX CINÉMA MAI 2015 N° 277 CINÉMA

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Niort • Moulin du Roc

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MOUVEMENT

DRAMATURGIES

MUSIQUES ET VOIX

CINÉMA

—MAI2015 N° 277—

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Du 29 avril au 12 mai

LE TOURNOID’ELODIE NAMERLors d’un tournoi d’échec à Budapest, Cal, champion de France, va trouver sur son chemin un adversaire redoutable en la personne de Max, un surdoué venu des pays de l’Est, deux fois plus jeune que lui et qui va remettre en cause ses certitudes.Il y a 4 ans j’ai rencontré par hasard des joueurs d’échecs. Coup de foudre pour cet uni-vers inconnu et fascinant. J’ai immédiatement voulu approcher cette tribu, mais il est difficile de parler à des joueurs sans l’être soi-même. J’ai donc appris intensive-ment les échecs pendant 6 mois. Puis, j’ai commencé la compétition. Pendant plus d’un an, je suis devenue joueuse d’échecs, j’ai écumé les tournois avec les jeunes Grands Maîtres Internationaux dont je me suis inspirée pour le film. J’ai vécu avec eux les longues heures de tra-vail, des combats acharnés devant un échiquier, la pres-sion des tournois, l’exaltation des victoires, la rage des défaites. Je me suis noyée dans le jeu compulsif, pour ensuite écrire imprégnée de toute cette matière.

Elodie Namer

— France – 2015Durée : 1h23

avec : Michelangelo Passaniti, Lou de Laâge, Magne-Håvard Brekke, Adam Corbier—

Du 29 avril au 12 mai

LE LABYRINTHEDU SILENCEDE GIULIO RICCIARELLIEn 1958, un jeune et ambitieux procureur de Francfort se lasse des infractions routières qui constituent son quotidien. Un journaliste furieux l’informe qu’un SS enseigne tranquillement dans un collège. C’est le début d’une longue route vers la mission que le procureur s’assigne à lui-même : lever l’impunité des nazis et révéler les horreurs d’Auschwitz à une Allemagne convalescente.

Malgré l’opposition sociale et politique, ce procureur fera tout pour s’assurer que les allemands se confrontent à leur passé. L’Allemagne de-viendra ainsi le premier pays au monde à poursuivre en justice ses propres criminels de guerre. À travers la quête de ce héros, cette œuvre nous fait découvrir un chapitre his-torique peu connu, qui a fondamentalement changé le rapport de l’Allemagne vis-à-vis de son passé.

— Allemagne – 2014Durée : 2h

Scénario : Elisabeth Bartel, Giulio RicciarelliPhotographie : Martin Langer, Roman Osin

avec : Alexander Fehling, André Szymanski,Friederike Becht,Gert Voss—

Du 6 au 12 mai

VOYAGEEN CHINEDE ZOLTÁN MAYERLiliane part en Chine pour la première fois de sa vie afin de rapatrier le corps de son fils, mort dans un accident. Plongée dans cette culture si lointaine, ce voyage marqué par le deuil devient un véritable voyage initiatique.

Zoltan Mayer est photographe, il laisse ses images parler. Sensorielles, elles évoquent le fantôme du disparu d’un glissement de travelling derrière une fenêtre, la sérénité retrouvée d’une mère en deuil d’un plan large sur une forêt de bambous rayée de soleil. Coeur battant du récit, Yolande Moreau apporte à Liliane sa fragilité sourde et ses émerveillements d’enfant rabotés par les ans. Une grande dame du cinéma, pas moins, pour un film aussi précieux qu’un Ming.

Sandra BenedettiStudio CinéLive – 24 mars 2015

— France – 2015Durée : 1h36Scénario :Zoltán MayerPhotographie :George LechaptoisMontage :Camille Toubkisavec : Yolande Moreau, Qu Jing Jing,Lin Dong Fu—

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Du 6 au 19 mai

ZANETADE PETR VACLAVBohême du Nord, 2013. Zaneta aspire à une vie ordinaire : ambition impossible pour une jeune femme Rom moderne. Elle se bat pour intégrer une société hostile, et préserver malgré tout sa dignité et son amour.

(…) À mi-chemin entre le documentaire et la fiction, d’un réalisme effrayant, Zaneta nous fait pénétrer au cœur d’un univers misérable, et révèle la dureté de la situation. Il nous montre à quel point la pauvreté peut mener à des folies comme le vol ou le meurtre, et comment il est si facile de perdre pied quand aucune aide ne nous est apportée… Le titre original Cesta ven, qui signifie « Je m’en sortirai » en tchèque, correspond en tous points au personnage de Zaneta, ce petit bout de femme forte, presque autoritaire, qui se bat constamment et jamais ne s’essouffle. Elle est le véritable pilier du récit. Sans langue de bois, Petr Vaclav dérange. Il aborde et montre du doigt des problématiques liées au contexte politique et social actuel, dans son pays d’origine comme ailleurs. Il ne se pose pas en donneur de leçons mais se contente de mettre en lumière ce racisme impétueux, toujours très ancré dans la société. À travers tous ces rebondissements, on entrevoit l’amour et la solidarité qui lie les personnages. Car là est l’objectif et la force du film : nous amener au plus près d’une communauté jugée, écartée, et finalement mal connue, pour nous faire saisir l’humanité qui l’anime.

Fanny BellocqFiches du Cinéma - 18 juin 2014

Du 13 au 19 mai

SPARTACUSET CASSANDRADE IOANIS NUGUETDeux enfants rroms sont accueillis par une jeune trapéziste dans un cirque à la périphérie de Paris. Un havre de paix fragile pour ce frère et sa soeur de 13 et 11 ans. Déchirés entre le nouveau destin qui s’offre à eux et leurs parents vivant dans la rue, Spartacus et Cassandra vont devoir choisir.

(…) Spartacus et Cassandra est un extraordinaire por-trait de ces deux enfants, un film sur eux mais sur-tout avec eux, un film à leur rythme, à leur souffle, et avec leurs voix en off, qui font le récit de ce qu’ils ont vécu jusqu’ici. On n’avait peut-être jamais mis aussi bien en lumière ce qui est demandé à ces enfants : d’être tout sim-plement héroïques. Constamment, ils sont pris dans des contradictions douloureuses, parfois déchirantes, dont les résolutions reposent (presque) entièrement sur eux. (…)Ils se retrouvent dès lors écartelés entre leur amour pour leurs parents et une voie d’avenir, prisonniers d’un choix qui de toute façon leur foudroie le cœur. Spartacus et Cassandra ne sème pas le désespoir, bien au contraire. Sans doute parce que Ioanis Nuguet a trouvé la forme qui convenait à son film, où domine une liberté de ton empreinte de tendresse et non dénuée de fantaisie. Une forme qui sauvegarde l’âme enfantine de Spartacus et Cassandra, pourtant privés de leur enfance.

Christophe KantcheffPolitis - 19 mai 2014

— France, République Tchèque 2014Durée : 1h42

Scénario : Petr VaclavPhotographie : Š[ȓWmU�2\ȏLYHMontage : Florent Mangeot

avec : Klaudia Dudová,David Ištok

Programmation ACID,Festival de Cannes 2014—

— France – 2014Durée : 1h20

Photographie : Ioanis Nuguet Montage : Ioanis Nuguet,Anne Lorrière

Programmation ACID,Festival de Cannes 2014—

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Du 13 au 19 mai

L’ASTRAGALEDE BRIGITTE SYUne nuit d’avril 1957. Albertine, 19 ans, saute du mur de la prison où elle purge une peine pour hold-up. Dans sa chute, elle se brise l’os du pied : l’astragale. Elle est secourue par Julien, repris de justice, qui l’emmène et la cache chez une amie à Paris. Pendant qu’il mène sa vie de malfrat en province, elle réapprend à marcher dans la capitale. Seule et recherchée par la police, elle lutte au prix de toutes les audaces pour sa fragile liberté et pour supporter la douloureuse absence de Julien…

L’astragale est une histoire extraordinaire, par la ren-contre miraculeuse d’Albertine et Julien et intensifiée par leurs empêchements à rester ensemble. Grâce à lui, elle marche à nouveau. Elle souffre de sa blessure physique mais c’est surtout d’amour qu’elle souffre.C’est également le portrait d’une jeune femme dont la passion de l’extrême, l’amour de la liberté et l’ivresse de la jeunesse en font une héroïne éternel-lement moderne. Albertine n’appartient à rien, elle s’appartient. Elle est son monde, sa terre, sa propre planète. Une planète en feu qui explosera plus tard en plein vol.

Brigitte Sy

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Du 13 au 19 mai

REFUGIADODE DIEGO LERMANLaura et son fils de 7 ans quittent précipitamment leur appartement de Buenos Aires pour échapper à l’emprise d’un père menaçant.Les deux fugitifs s’engagent alors dans une course contre la montre à la recherche d’un refuge et d’une nouvelle vie.

(…) L’important, pour le cinéaste et pour nous, est le regard de Matias. Sa solaire et délicate résilience de tous les instants. Sa grâce gauche aussi, et sa frayeur ambiguë à l’égard du père dont la menace puissante mais invisible approche dangereusement, donnant parfois à ce film, jamais mélo mais émouvant, la ten-sion d’un thriller qu’il n’est pas. A la fois réfugiés et fugitifs, l’enfant et sa mère sont accompagnés par la caméra avec une proximité rare, dans un mouve-ment fluide et pourtant très observateur. L’intensité de leur présence fait sommation à la nôtre : ils sont là ; nous aussi.

Olivier SéguretLibération – 19 mai 2014

— France – 2015Durée : 1h37

Scénario : Brigitte Sy, Serge Le PéronD’après le roman d’Albertine Sarrazin (© Pauvert / Ed. Fayard)Photographie : Frédéric ServeMusique : Béatrice Thiriet

avec : Leïla Bekhti, Reda Kateb, Esther Garrel,Jocelyne Desverchère—

— Argentine, Colombie - 2015Durée : 1h33

Scénario : Diego Lermanet Maria MeiraPhotographie : Wojciech StaronMusique : José Villalobos

avec : Julieta Díaz, Sebastián Molinaro, Marta Lubos, Valentina García Guerrero

Quinzaine des Réalisateurs, Festival de Cannes 2014—

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Du 20 mai au 16 juin

LA LOI DU MARCHÉDE STÉPHANE BRIZÉÀ 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ?

La Loi du marché est un film « Politique » dans le sens « organisation de la cité ». Je regarde la vie d’un homme qui a donné son corps, son temps et son énergie, pendant 25 ans à une entreprise avant d’être mis sur la touche parce que des patrons ont dé-cidé d’aller fabriquer le même produit dans un autre pays à la main d’oeuvre moins chère. Cet homme n’est pas mis dehors parce qu’il fait mal son travail, il est mis dehors parce que des gens veulent gagner plus d’argent. Thierry est la consé-quence mécanique de l’enrichissement de quelques actionnaires invisibles. Il est un visage sur les chiffres du chômage que l’on entend tous les jours aux infor-mations. (...)Le chômage durant plus de 20 mois après la ferme-ture de son usine, il a l’obligation d’accepter à peu près n’importe quel travail. Et quand ce travail place l’individu face à une situation moralement ingérable, que peut-il faire ? Rester et devenir le complice d’un système inique ou partir et retrouver la précarité ? C’est la question du film. La place d’un homme dans un système.Stéphane Brizé

Du 20 mai au 16 juin

TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSEDE ARNAUD DESPLECHIN

Paul Dédalus va quitter le Tadjikistan. Il se souvient…De son enfance à Roubaix… Des crises de folie de sa mère… Du lien qui l’unissait à son frère Ivan, enfant pieux et violent…De ses seize ans… De son père, veuf inconsolable… De ce voyage en URSS où une mission clandestine l’avait conduit à offrir sa propre identité à un jeune homme russe…De ses dix-neuf ans, de sa soeur Delphine, de son cousin Bob, des soirées d’alors avec Pénélope, Mehdi et Kovalki, l’ami qui devait le trahir…De ses études à Paris, de sa rencontre avec le docteur Béhanzin, de sa vocation naissante pour l’anthropo-logie…Et surtout, Paul se souvient d’Esther. Elle fut le coeur de sa vie.

— France – 2015Durée : 1h33

Scénario : Stéphane Brizé, Olivier GorcePhotographie : Éric DumontMontage :Anne Klotz

avec Vincent Lindon, Karine Petit de Mirbeck, Matthieu Schaller

Sélection officielle, Festival de Cannes 2015—

— France – 2015Durée : 2h

Scénario : Arnaud Desplechin, Julie PeyrPhotographie : Irina LubtchanskyMontage : Laurence BriaudMusique : Grégoire Hetzel

avec : Quentin Dolmaire, Lou Roy-Lecollinet, Mathieu Amalric, Dinara Droukarova

Quinzaine des Réalisateurs, Festival de Cannes 2015—

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Du 27 mai au 2 juin

LES TERRASSESDE MERZAK ALLOUACHE

De l’aube à la nuit au rythme des appels à la prière. Une foule étonnante grouille et s’agite sur les terrasses d’Alger. Des espaces clos, devenus miroirs à ciel ouvert des contradictions, de la violence, de l’intolérance, des conflits sans fin qui minent la société algérienne.

(…) Au loin, omniprésente, la Méditerranée. En fond sonore, l’appel à la prière du muezzin. Loin des se-cousses du monde arabe, une journée dans la vie d’Alger. Comme si le chaos qui règne dans les rues avait fini par atteindre les toits des immeubles.Repliée sur elle-même, obnubilée par les questions d’insécurité, de corruption et de religion, ainsi appa-raît dans ce film remarquable la société algérienne d’aujourd’hui. « Les gens vivent avec le sentiment d’être délaissés, explique Merzak Allouache. On a un mot pour ça chez nous : Hogra. Le mépris total. » (…)

Franck NouchiLe Monde – 19 novembre 2013

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Du 3 au 9 juin

TITLIUNE CHRONIQUE INDIENNEDE KANU BEHL

Dans la banlieue de Delhi, Titli, benjamin d’une fratrie de braqueurs de voitures, poursuit d’autres rêves que de participer aux magouilles familiales. Ses plans sont contrecarrés par ses frères, qui le marient contre son gré. Mais Titli va trouver en Neelu, sa jeune épouse, une alliée inattendue pour se libérer du poids familial.

Le réalisateur a choisi la voie du polar pour raconter le chaos de la ville, Delhi, où il réside. Le héros, Titli, vit au sein d’une famille de voleurs et trafiquants sans scrupule, mais il rêve d’un autre destin, et d’une ascension sociale plus légale. Contre toute attente, l’épouse qu’on lui a choisie – contre leur gré à tous les deux – va devenir son associée dans son désir de fuite, « association de malfaiteurs » - car chacun a son plan - à la manière d’un film noir classique. Le film écorche sérieusement la famille telle qu’elle est célébrée dans le cinéma indien dominant et jette une lumière crue sur la violence d’une société dont témoignent les faits divers qui nous parviennent.

Télérama – 2 avril 2015

— France, Algérie – 2013Durée : 1h31

Scénario : Merzak AllouachePhotographie : Frédéric DerrienMontage : Sylvie Gadmer

avec : Adila Bendimerad, Nassima Belmihoub, Ahcene Benzerari

Sélection officielle,Mostra de Venise 2013—

— Inde – 2014Durée : 2h07

Scénario : Sharat Katariya, Kanu BehlPhotographie : Siddharth Diwan

avec Shashank Arora, Shivani Raghuvanshi,Ranvir Shorey

Un Certain Regard, Festival de Cannes 2014—

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Cette projection unique organisée en collaboration avec Kheïra Dahmani, Les Colibris 79 et La Dynamo, sera suivie d’une rencontre publique avec des membres de ces associations.

Les 23 et 24 mai

SAN FRANCISCO 1985DE CHRIS MASON JOHNSONSan Francisco, 1985. Deux jeunes danseurs se tournent autour et vont tomber amoureux, alors qu’explose l’épidémie du sida. Ancien danseur lui-même, qui signe ici son deuxième long-métrage, Chris Mason Johnson s’intéresse à ce moment précis où la maladie, déjà meurtrière mais en-core mystérieuse, nour-rissait toutes sortes de fantasmes.

— Etats-Unis – 2014Durée : 1h19

Chorégraphie : Sidra De BellMusique : Ceiri Torjussen

avec : Scott Marlowe, Matthew Risch, Katherine Wells—

Dimanche 24 mai 20h30

THE SMELLOF USDE LARRY CLARKParis, Le Trocadéro. Math, Marie, Pacman, JP, Guil-laume et Toff se re-trouvent tous les jours au Dôme, derrière le Palais de Tokyo. C’est là où ils font du skate, s’amusent et se défoncent. Ils vivent l’instant, c’est l’at-trait de l’argent facile, la drague anonyme sur Internet, les soirées trash «youth, sex, drugs & rock’n’roll». Toff filme tout et tout le temps…

— France – 2014Durée : 1h28

avec : Lukas Ionesco,Diane Rouxel, Theo Cholbi, Hugo Behar-Thinières—

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Lundi 1er juin 20h

EN QUÊTEDE SENSDE NATHANAËL COSTE ET MARC DE LA MÉNARDIÈRE

Ni un film environne-mental, ni un film de voyage, ni réellement fictionné, ni totalement documentaire, incarné mais pas intimiste, ce film ressemble au road-movie d’une génération désabusée à la recherche de sagesse et de bon sens. En rapprochant les messages d’un biolo-giste cellulaire, d’un jardinier urbain, d’un cha-mane itinérant ou encore d’une cantatrice prési-dente d’ONG, Marc et Nathanaël nous invitent à partager leur remise en question, et interrogent nos visions du monde.

— France- 2015Durée : 1h27Avec la participation de : Vandana Shiva, Satish Kumar, Pierre Rabhi—

Dimanche 24 mai à 17h La projection de San Francisco 1985 sera suivie d’un débat.

Ces films sont programmés dans le cadre de la première édition du Printemps des Visibilités (du 22 au 25 mai), organisé par l’association OUT’rageantEs et en collaboration avec AIDES.

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Dimanche 7 juin 20h15 tarif unique 4€

L’HOMMEDE RIODE PHILIPPE DE BROCA

Le deuxième classe Adrien Dufourquet est témoin de l’enlèvement de sa fiancée Agnès, fille d’un célèbre ethnologue. Il part à sa recherche, qui le mène au Brésil, et met au jour un trafic de statuettes indiennes.

Il faut le dire une bonne fois pour toutes : L’Homme de Rio est le meilleur film d’aventures-divertissement-populaire-comédie-d’action jamais produit par le cinéma français. Un bijou, une merveille. On exagère ? Certes non. Le film ne serait pas ce qu’il est sans la fougue juvénile de Belmondo. Mais Bébel ne serait pas non plus ce héros à la fois familier et athlétique si Françoise Dorléac ne lui imposait pas ce copieux programme de prouesses. Laquelle Françoise Dorléac est résolument irrésistible.Aurélien FerencziTélérama - mars 2013

— France, Italie – 1964Durée : 1h52

avec Jean-Paul Belmondo, Françoise Dorléac—

Mercredi 13 mai 18h30

IL ESTDES NÔTRESDE JEAN-CHRISTOPHE MEURISSEThomas a trente-cinq ans et a décidé qu’il ne sortirait plus jamais dehors. Il vit dans une caravane dans un hangar en pleine métropole et invite chez lui sa famille, ses amis, ses voisins. Il organise des fêtes. Des fêtes dionysiaques. Thomas célèbre chaque jour son refus de la société. Joyeusement. Furieusement.

En écho à la programmation au Moulin du Roc de Quand je pense qu’on va vieillir ensemble (le mardi 12 mai à 20h30), nous vous proposons ce moyen-mé-trage, écrit et réalisé par le metteur en scène du spectacle, Jean-Christophe Meurisse.

— France, Pologne – 2013Durée : 47 mn

Scénario : Jean-Christophe MeurissePhotographie : Javier Ruiz GomezMontage : Carole Le Page

avec Thomas de Pourquery,Céline Fuhrer—

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En avant séance de Spartacus et Cassandra les 15, 16 et 17 mai LA GROSSE BÊTEDE PIERRE-LUC GRANJON / Durée : 6mn20Dans le royaume, on raconte qu’une grosse bête vient vous manger au moment où on ne s’y attend pas. Alors toutes les idées sont bonnes pour ne jamais oublier, mais pourtant...

En avant séance de San Francisco 1985 les 23 et 24 mai FLAMINGO PRIDEDE TOMER ESHED / Durée : 6mn02Agacé d’être le seul hétérosexuel de son groupe, un fla-mand rose tombe amoureux d’une cigogne qui vole au-dessus de lui. Incapable d’être pris au sérieux par la cigogne, il s’isole et traverse une crise d’identité. C’est alors qu’une rencontre intense lui inspire une conduite audacieuse.

En avant séance de La Loi du marché les 29 mai, 1er, 2, 3, 6 et 8 juin OMNIBUSDE SAM KARMANN / Durée : 10mnPalme d’or du Court-métrage, Cannes 1992Oscar du meilleur court métrage de fiction 1993Pour notre homme, l’armature de sa vie, c’est son emploi. Malheureusement, la clef de voûte de son emploi, c’est la SNCF. Qu’un jour celle-ci s’arroge le privilège de modifier ses horaires, et voilà que la vie de notre homme est bouleversée.

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Jeudi 21 mai 20h30

A QUEEN OF HEART UN SPECTACLE DE JULIETTE DESCHAMPSROSEMARY STANDLEY : CHANT / SYLVAIN GRIOTTO : PIANO

Un émouvant tour de chant où Rosemary Standley, la voix de velours du groupe Moriarty, change de costumes comme de chansons entre blues et music-hall, Bashung et Poulenc.

A Queen of Heart renoue avec la tradition américaine : une chanteuse et un piano. C’est un hommage en musique au glamour, à l’élégance, à l’intimité chaude, décadente, mélancholique des voix de Marlène Dietrich, Marylin Monroe, Billie Holliday ou Nina Simone... Tout un précieux songbook – classique, jazz, mélodies et chansons – où se cotoient moult chefs-d’oeuvre du XXe siècle ayant pour points communs la blessure amoureuse et la mélancolie.

A Queen of Heart parle aussi de la vision française du rêve américain, et de cet écart entre le faste, la beauté, l’attraction exercée par les stars sur leur public, et le malheur en amour de ces femmes égarées à la solitude de l’interprète, applaudies en scène puis seules avec leurs fleurs une fois le rideau baissé.

TARIFS DE 10 À 28€ DURÉE : 1H20

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Mardi 12 mai 20h30

QUAND JE PENSEQU’ON VA VIEILLIR ENSEMBLEUNE CRÉATION DES CHIENS DE NAVARREDIRIGÉE PAR JEAN-CHRISTOPHE MEURISSE

Le collectif des Chiens de Navarre développe une écriture improvisée sur le plateau. Cela commence par une scène de meute : les comédiens ensanglantés jouent aux boules sur un sol recouvert de terre et parsemé d’objets abandonnés. Atmosphère apocalyptique et barbare. Suit une série de réunions : développement personnel, training pour chômeurs, coaching de séduction entre mâles et femelles. Elles dénoncent la manipulation des coachs, mettent à mal les modèles de réussite sociale et expriment la solitude des êtres qui y participent.

Mordant et sexy, le dernier opus des Chiens de Navarre traite du couple et de nos modernes solitudes : éloge d’un rire cruel qui se fiche de la bienséance. Avec le désir de faire du théâtre le miroir lucide d’un désamour en phase avec nos temps moribonds, les membres de la bande plantent les canines et reniflent avec une totale impudeur la charogne sociétale sans rien renier des rêves enfouis qui continuent à les faire aller de l’avant.Patrick Sourd / Les Inrockuptibles

TARIFS DE 10 À 28€ DURÉE : 1H30

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Mensuel cinéma du Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort. 9 boulevard Main CS 18555 - 79025 Niort Cedex / Tel : 05 49 77 32 30www.moulinduroc.asso.fr / [email protected]édaction et choix des textes : Jacques Morel, Marc Lanel / Directeur de la publication : Paul-Jacques Hulot.

Les salles de cinéma du Moulin du Roc sont classées Art et Essai avec les labels «Recherche et Découverte» et «Jeune Public».Le Moulin du Roc est adhérent de l’ACOR, de l’AFCAE, de l’ACID, de l’ADRC, de l’Agence du Court-Métrage.

I.S.S.N.1161 - 7799 . Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167

Conception graphique : BANG / Réalisation :S. Bourdin / Imprimé sur les presses de Raynaud Imprimeurs sur papier Magno satin, en 6000 ex.

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DU 6 AU 12 MAI MER. 6 JEU. 7 VEN. 8 SAM. 9 DIM. 10 LUN. 11 MAR. 12

VOYAGE EN CHINE 18h 16h . 20h30 17h 16h . 20h 16h . 18h 20hZANETA 20h 18h 16h30 . 18h30 20h30 16h15 15h45

LE TOURNOI 16h 18h30 19h . 21h 18h15 18h15 . 20h15

LE LABYRINTHE DU SILENCE 15h45 . 20h 20h30 15h45 . 18h 20h 17h45

DU 13 AU 19 MAI MER. 13 JEU. 14 VEN. 15 SAM. 16 DIM. 17 LUN. 18 MAR. 19

L’ASTRAGALE 16h . 20h 16h30 . 20h 16h45 . 18h45 20h 16h30 18h . 20h30 19h

REFUGIADO 20h15 18h . 20h30 19h 16h30 . 18h30 . 20h30 16h . 18h . 20h 16h . 20h 17h

SPARTACUS ET CASSANDRA 16h 21h L 18h L 20h30 L 16h30

ZANETA 18h 18h30 17h . 20h30 16h 18h30 18h30 21h

IL EST DES NÔTRES 18h30

DU 20 AU 26 MAI MER. 20 JEU. 21 VEN. 22 SAM. 23 DIM. 24 LUN. 25 MAR. 26

LA LOI DU MARCHÉ 14h30 . 18h30 18h15 . 20h 15h . 17h . 19h . 21h 14h30 . 18h15 . 20h15 15h 16h15 . 18h . 20h30 16h30 . 20h30

TROIS SOUVENIRS ... 16h15 . 20h15 16h 16h15 . 18h30 . 20h45 15h45 . 18h . 20h 15h45 . 18h . 20h15 16h . 18h15 . 20h 14h15 . 18h15

SAN FRANCISCO 1985 16h15 L 17h L�+ DÉBAT

THE SMELL OF US 20h30

DU 27 MAI AU 2 JUIN MER. 27 JEU. 28 VEN. 29 SAM. 30 DIM. 31 LUN. 1ER MAR. 2

LA LOI DU MARCHÉ 14h30 . 18h30 18h30 21h L 18h45 . 20h30 16h15 . 20h30 15h . 16h45 . 18h30 L 20h30 L

TROIS SOUVENIRS ... 16h15 20h15 17h 14h15 . 16h30 . 20h 16h . 18h15 . 20h 15h30 . 17h45 14h15 . 18h15

LES TERRASSES 20h15 19h15 18h 20h30 16h30

EN QUÊTE DE SENS 20h�+ DÉBAT

DU 3 AU 9 JUIN MER. 3 JEU. 4 VEN. 5 SAM. 6 DIM. 7 LUN. 8 MAR. 9

LA LOI DU MARCHÉ 20h30 L 16h 15h45 . 18h30 . 20h30 L 16h . 18h15 . 20h 18h L 16h

TROIS SOUVENIRS ... 15h45 18h 21h 18h . 20h15 15h45 15h45 20h15

TITLI 18h 20h15 16h 17h45 20h 17h45

L’HOMME DE RIO 20h15TARIFS CINÉMA Plein tarif : 6,50 € Carte AMDR : 5 € Carte JMDR : 4,50 € Moins de 14 ans : 4 € Moins de 26 ans : 4,50 € Lundi tarif réduit : 5€ Forfait ciné 10 : 45€

L�Séance précédée d’un court-métrage