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1 Veleja, les textes des chrétiens, l’écriture et langues Herbert Sauren 1 Irun-Veleja est situé dans le pays basque, et la question de la langue basque est naturellement discutée. Existe le livre de J.-B, Orpustan. Après la lecture de l’annexe, je suis sûr, qu’il n’y a aucun mot basque dans les textes cités. Ou pour le dire plus prudemment : tous les mots considérés comme de mots basques possèdent d’autres significations dans d’autres langues parlées dans la région lors de l’époque concernée. J’ai opté pour des solutions non basques eu égard du contexte des inscriptions. Les collègues, qui veulent voir une meilleure signification acceptant la langue basque devraient le mieux prouver. Reste en tout cas l’incertitude et une diminution considérable des cas. H., Iglesias, 2009, a écrit un autre livre, qui a attiré mon intérêt. Il cite d’autres professeurs d’université de la langue basque, bien que le résultat soit bien opposé. H. Iglesias défend la présence de la langue basque. D’autres, J. Gorrochategui, et J. Lakara, déclarent les inscriptions de Veleja comme des falsifications. La latiniste I. Velázquez se joint à la thèse de falsification eu égard la manière d’écrire le « latin » dans les textes de Veleja. Je trouve le livre de H. Iglesias intéressant par la grande quantité des citations des ouvrages et des textes contemporains. Il arrive toujours au but de sa thèse défendant la langue basque à Veleja. Je ne veux pas critiquer la manière plaisante et un peu satirique, mais il faut le dire, je ne suis pas d’accord avec la méthode. L’auteur part de la transcription, que chacun peut lire dans l’ostracabase. Il ne contrôle pas l’écriture de l’original. Il ne dispose pas d’autres informations que ses opposants. Tout le monde s’excuse, de ne pas être un épigraphiste. Mais, c’est H. Iglesias, qui communique, que les « spécialistes » savent bien, qu’il y a plusieurs alphabets et plusieurs langues à Veleja. Le livre de H. Iglesias est organisé en chapitres de matière, et il a isolé des graphies selon la transcription de l’ostracabase, il cite parfois des morphèmes, considérés comme provenant de la langue basque, et il ajoute à la fin des signes graphiques ou leur omission. Il n’y a aucune traduction de l’ensemble d’une inscription. Selon mon opinion, il faut lire et comprendre les inscriptions avant de discuter les détails, ou mieux : en même temps, on doit lire, les lettres et les identifier, comprendre le contexte, pourquoi a-t-on écrit, et ensuite donner une traduction compréhensible et cohérente. Je réponds donc par chapitre. Le texte présent contient toutes les inscriptions des chrétiens de Veleja. On trouve l’évolution des langues parlées, quelques mots des langues sémitiques. Il n’y a pas de latin classique ni un mot basque. Je réfère aux autres textes cités dans le livre de H. Iglesias et déjà traités dans d’autres textes Irun-Veleja dans mon site. 1 : Le nom de la ville H. Iglesias, 2009, 45, 9. La forme VELEIA. Il note la graphie : V II L II I A, il cite : Beleia Iten. Ant. 454,8 ; Belegia Rav. 4,45, et citant d’autres auteurs, il semble accepter la thèse, que la graphie V soit une conservation graphique continuant depuis le haut empire romain. Selon H. Iglesias et des autres auteurs cités l’étymologie devrait 1 Prof. Dr. UCL, Belgique, [email protected] , http://www.herbertsauren.netau.net

Veleja, les textes des chrétiens

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Veleja, les textes des chrétiens, l’écriture et langues

Herbert Sauren1

Irun-Veleja est situé dans le pays basque, et la question de la langue basque est naturellement discutée. Existe le livre de J.-B, Orpustan. Après la lecture de l’annexe, je suis sûr, qu’il n’y a aucun mot basque dans les textes cités. Ou pour le dire plus prudemment : tous les mots considérés comme de mots basques possèdent d’autres significations dans d’autres langues parlées dans la région lors de l’époque concernée. J’ai opté pour des solutions non basques eu égard du contexte des inscriptions. Les collègues, qui veulent voir une meilleure signification acceptant la langue basque devraient le mieux prouver. Reste en tout cas l’incertitude et une diminution considérable des cas. H., Iglesias, 2009, a écrit un autre livre, qui a attiré mon intérêt. Il cite d’autres professeurs d’université de la langue basque, bien que le résultat soit bien opposé. H. Iglesias défend la présence de la langue basque. D’autres, J. Gorrochategui, et J. Lakara, déclarent les inscriptions de Veleja comme des falsifications. La latiniste I. Velázquez se joint à la thèse de falsification eu égard la manière d’écrire le « latin » dans les textes de Veleja. Je trouve le livre de H. Iglesias intéressant par la grande quantité des citations des ouvrages et des textes contemporains. Il arrive toujours au but de sa thèse défendant la langue basque à Veleja. Je ne veux pas critiquer la manière plaisante et un peu satirique, mais il faut le dire, je ne suis pas d’accord avec la méthode. L’auteur part de la transcription, que chacun peut lire dans l’ostracabase. Il ne contrôle pas l’écriture de l’original. Il ne dispose pas d’autres informations que ses opposants. Tout le monde s’excuse, de ne pas être un épigraphiste. Mais, c’est H. Iglesias, qui communique, que les « spécialistes » savent bien, qu’il y a plusieurs alphabets et plusieurs langues à Veleja. Le livre de H. Iglesias est organisé en chapitres de matière, et il a isolé des graphies selon la transcription de l’ostracabase, il cite parfois des morphèmes, considérés comme provenant de la langue basque, et il ajoute à la fin des signes graphiques ou leur omission. Il n’y a aucune traduction de l’ensemble d’une inscription. Selon mon opinion, il faut lire et comprendre les inscriptions avant de discuter les détails, ou mieux : en même temps, on doit lire, les lettres et les identifier, comprendre le contexte, pourquoi a-t-on écrit, et ensuite donner une traduction compréhensible et cohérente. Je réponds donc par chapitre. Le texte présent contient toutes les inscriptions des chrétiens de Veleja. On trouve l’évolution des langues parlées, quelques mots des langues sémitiques. Il n’y a pas de latin classique ni un mot basque. Je réfère aux autres textes cités dans le livre de H. Iglesias et déjà traités dans d’autres textes Irun-Veleja dans mon site.

1 : Le nom de la ville

H. Iglesias, 2009, 45, 9. La forme VELEIA. Il note la graphie : V II L II I A, il cite : Beleia Iten. Ant. 454,8 ; Belegia Rav. 4,45, et citant d’autres auteurs, il semble accepter la thèse, que la graphie V soit une conservation graphique continuant depuis le haut empire romain. Selon H. Iglesias et des autres auteurs cités l’étymologie devrait

1 Prof. Dr. UCL, Belgique, [email protected], http://www.herbertsauren.netau.net

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montrer un mot basque. L’étymologie n’est pas noté, mais seulement, que la lettre V peut représenter la lettre W et le phonème correspondant. H. Iglesias, 2009, 121, 40. Les couleurs. Il cite IR 16364, IR 16365, et il s’oppose à la lecture de J. Lakarra et à la couleur rouge dans ce contexte. Il ne fait aucune remarque de la lettre N final, que J. Lakarra et d’autres auteurs considèrent comme un locatif de la langue basque. H. Iglesias, 22, 2.4. Les noms antiques TYCHIA, ILLUNA et VLIA. Le dernier mot est essentiel pour l’étymologie du toponyme. L’auteur cite la publication de M.ª Paz García-Bellido, 2001, et il devrait ajouter le livre de L. Villaronga, qui contient l’ensemble des images de la monnaie. Il ajoute encore une citation de la ville au sud de l’Espagne, dont la localisation est prouvée. Mais, étant donné, que la seule graphie en original, publiée dans les livres, est celle de Strabon : Ούλία, personne n’ose de reconvertir le début du mot en V(e). On ne sait pas, comment Strabon arrivait à la transcription. Mais les légendes de la monnaie montrent un point derrière la lettre L. Ce point sépare les syllabes. Il faut lire : Vel – ja. C’est exactement la forme attestée huit fois à Veleja. Pour la fonction du point comme signe graphique et sa fonction, on peut consulter H. Iglesias, 2009, 150-155, 47, La ponctuation. IR 10953, IR 13394 A attestent le point comme séparateur de mots. On devrait ajouter une autre monnaie, M.ª Paz García-Bellido, 2001, 403-404, L. Villaronga, 2002, 129, où la légende en majuscules latines lit : Vesci, cf. : la graphie 7 attestée à Veleja. La graphie de la première syllabe est complète. La transcription de Ptolémée est en grec : Oυεσκίς. La prononciation semble être : Ve– au lieu de : Ue. Pour une meilleure interprétation de l’étymologie, on peut citer d’autres toponymes, même si l’attestation écrite n’est pas de l’époque. H. Iglesias, 22, cite le nom d’un mont à St. Sébastien, au Portugal en peut citer : Idanha-a-Velha, Veleia, Veleja, en Ligurie, Bétis, rivière et Bétique, région au sud de l’Espagne, Velilla del Ebro, (à prononcer : Velicha), Espagne, et probablement encore beaucoup d’autres. En outre de la ville de Veleja existaient les quartiers : Veleja Nova et la factorerie des clients, IR 14469, cf. Irun-Veleja. Les auteurs ont omis une série d’attestations du nom de la ville Veleja et les graphies. Ils n’ont pas donné l’étymologie, ni la description des trois quartiers de la ville. Veleja : toponyme, l’ancienne, la vielle.2 1 : BELEGIA : Rav., *Veleja. Syllabes : Ve – le – ji – a. Accent sur la pénultième. 2 : BELEIA : IA, *Veleja. Syllabes : Ve – lē – ja. Accent sur la pénultième. 3 : V II L II : IR 13369, *Velje, Syncope. Syllabes : Vel – je. 4 : V II Λ II : IR 12047, IR 13274. *Velje. 5 : V II L I : IR 14469, *Velja, cf. : Velje. 6 : V II L II I : IR 14469, *Veleja, 7 : V II L II I A : IR 13274, IR 16364, IR 16365, IR 16366, *Veleja. Syllabes : Ve – lē – ja. 8 : V : IR 17194. *Veše > Vesje. Le phonème palatal sourd, lettre de l’écriture ancienne, forme d’Ougarit. Crase. Syllabes : Ve – sje. 9 : V ل E I : IR 13342 *veleši, Velesje. Phonème palatal sourd, lettre de l’écriture ancienne. Syllabes : Ve – lē – sje. Autres ville du même nom : 10 : V L . I A : M. 2.386, *Velja, 2 Les documents cite de Veleja peuvent être consultés dans mon site : Irun-Veleja. IR 14469 note les trois quartiers de ville : Veleja, Veleja Nova, et la factorerie.

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11 : V E S C I : M. 2.403, *Vesci. Veleje / Velje : Velejéen, un citoyen de Veleja. 1 : V II L II : IR 15921, *Velje, Velejéen, 2 : V II L I II : IR 13374, IR 16365, *Veleje, Velejéen. 3 : V II L II I A N : IR 13380, *Velejan, Velejéen, pl. L’étymologie est à expliquer par l’espagnol actuel : viejo, port. : velho, lat. : vetus. Je délaisse la recherche de la phonologie aux spécialistes, latinistes. Il me suffit de faire attention aux différences de la prononciation dans les différentes régions.

2 : Épitaphe érigé du père

Iglesias, H., ouvre la discussion p. 7, 2. L’« article » -a en basque, et p. 8, 2.1. L’inscription de Plasenzuela en Estrémadoure, p. 9, 2.2. Un cognōmen indigène (bizarrement) méconnu des bascologues, p. 15, 2.3. Stabilité phonétique de la langue basque.

Il discute une stèle funéraire, un surnom, et le déterminatif basque –a. Il fait une recherche de beaucoup de détails et d’explications minutieuses, montrant une scrupuleuse finesse et astuce éloquente. Il invite les lecteurs de suivre ses arguments et il les mène vers sa solution. Il explique le mot IBARRA comme basque, montrant la signification de base : vallée, ajoutant le déterminatif. La langue basque est post-déterminée. Le mot serait un surnom, mais il ne donne nulle part la traduction de son explication dans l’ensemble de la traduction de l’inscription de la stèle. La stèle a été retrouvée dans la région de Cárceres, en Espagne, et elle date entre le 1er et 3ème siècle de notre ère. La distance du pays basque actuel est de 700 km., mais la migration des gens était une constante à l’époque. Référant à la monnaie de Vesci, M. 2. 403, et à la ville situé probablement aussi dans l’Estrémadure, il faut penser à la route d’argent du nord au sud dans cette région et au commerce joint. Néanmoins, je ne suis pas convaincu, et je propose de relire la stèle. La forme de la stèle et la rosette dans le tympanon ont des parallèles dans le centre de Portugal. Les stèles ont été retrouvées relativement près de la région de Cárceres. Les stèles sont contemporaines avec celle publiée une autre fois par H. Iglesias, et des détails graphiques correspondent assez souvent avec les inscriptions de Veleja.3 L’ensemble des six stèles exige parfois des corrections aux publications antérieures, que je ne vais pas commenter en détail.

3 Rel.Lus., Religiões da Lusitânia, Loquuntur saxã, Lisboa, 2002.

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D . M . S L IVLIVS LASCI VI IBARRA A-N XXXIII H S S E S T T L PATER

F F C

D(eis).M(anibus).S(acrum / L(ucius) Julius Lassi / Y I(* (h)ije) I varra an(norum) / 33 h(ic) s(itus) s(epultus) est / s(it) t(erra) t(ibi) l(evis) pater / f(ílio) f(aciendum) c(uravit) Consacré aux dieux Manes. L. Julius, de Lassus, fils et le meilleur, à l’âge de 33 ans ci gît enterré. Que la terre te soit légère. Le père s’occupait de le faire pour le fils. 1. La stèle montre une forme courante de l’époque. Elle est relativement étroite, et possède le symbole de l’étoile de six rayons en haut, la rosette d’Astarte et d’Istar. On peut comparer de Rel.Lus,

p. 549, ANNIA MAXS / VMA M(alki) F(ilia), *An-nina Mass(i) Umma malki filia , la sœur, fille de Massa, mère du roi.

p. 550, [FR]ATER NVS A[MA] / [R]GAE F. CLVNIENSIS, * frater Naves ama regae filii Cluniensis, le frère, fils de Naves, mère du roi.

p. 551, la stèle de AMBATVS / M-ALG / EINI F(ilii), Hamsatus, le roi, le fils d’un seigneur,

p. 552, APANAE / REBVRRI F(iliae), *Ar-rānae Rēs- ‘urri f(ília), Arrana. la reine, fille de Rēs Urri,

p. 554, C. C. FR., et d’autres avec le symbole modifié. IL y a certainement d’autres publications de ce type de stèles. Les exemples cités montrent des mots sémitiques, de l’arabe,4 et des langues nord-ouest sémitiques5 : 549, ’umm, أم�, mère, 550, nw. : ’am1, ’ama, mère, 551, Hamsatus, ar. : hams, ���, f. : hamsat, genre opposé de choses comptées entre trois et dix, et ensuite la désinence latine, le cinquième, le mot correspond en latin est : Quintus. 551, EINI, *‘ayon, seigneur, cf. : ein > ayin, dans des toponymes de la Palestine, malku,

4 Kazimirski, A. de Biberstein, 1860, dictionnaire Árabe – Français. Paris. 5 Hoftijzer, J., Jongeling, K, 1995, Dictionary of the North-west Semitic Inscriptions. Leiden.

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���, roi, cf. 549, et 550, regae. 552, REB URRI, *rēš ‘urru, le premier né : ra’as, رأس,

nw. : r ’ š, *rēš, le premier,�urr, ���, sevré avant le temps. Cf. : l’article árabe, ’al–, assimilé devant les ante-alvéolaires : An – nina, A(r) – ranae. A(r) – Raina, Ar – rara, la reine, la rare arrive aussi à Veleja, IR 16365. D’autres graphies en parallèle : MAXS, *Mashsha > Massa, cf. : port. : xeque, cheikh pour X = sh. NIA > nina, omission du phonème nasal intervocalique, attestée plusieurs fois à Veleja. P = rho grec. Des mots non ou partiellement vocalisés, p. ex. : NVS, *Naves, selon les noms de personnes. H. Iglesias, 16, note une stèle retrouvée à Navarre, dont il donne une des traductions en discussion. L’inscription montre des parallèles avec 549, 550. Il s’agit d’une stèle funéraire, qui ne suit pas les formulaires des paradigmes. La personne morte n’a pas de nom, et on ne joint pas la relation familiale. Il est un frère du gouvernant. Le nom de la mère manque aussi, cf. 549, 550. Un fils du roi s’occupe du monument funéraire. Est-il la même personne, qui a préparé le tumulus avant sa mort ? Les graphies : SAHAR et SVNHARI intriguent, est-ce que c’est le même mot dans des graphies, prononciations différentes, manque d’un trait dans la lecture et dans la transcription ? La formule conventionnelle est changée.

VMME SAHAR(I) FI(lii) / NARHVNGESI ABI / SVNHARI FILIO / ANN(orum) XXV T(umulum) P(osuit) S(epulcri) S(ui)

* ’umm šāri f(ilii) n ā{va}rūngensi abī sinnāri filio tumulum posuit sepulcri sui. Du fils de la mère du roi, de Navarra, le fils de son père, le roi, a mis le tumulus de son

sépulcre.

VMME, cf. : 549, ’umm, أم�, mère. SAHAR(I), *šarri > šāri , gén., ass. : šarru, roi, état construit : šār. HA > ā. Lettres annexées : A > V-N, cf. : SVNHARI ? NARHVNGESI, *na{va}rūngensi(s), HV > ū / ō. Omission de la consonne v intervocalique, et

d’une des deux consonnes dans la désinence de provenance, omission de la désinence

du nom., –s. ’abī, gén., ’ab, أب, gén. : ��أ, ’abī, père. SVNHARI, *sinnāri , le roi, gén., ر��, le chef, le prince, le roi. V > Y sans hampe, i. FILIO > filius, fils, déjà désinence des langues colloquiales. –O > –us. Les stèles proviennent de Portugal, 549, Arruda dos Vinhos, Lisboa, 550, Idanha-a-Nova, Castelo Branco, 551, Sabugal, Garda, 552, Trancoso, Garda, 554, Resende, Viseu, donc des régions assez proches de Plasenzuela, Cárceres, et une de Navarra. Je pense, que le culte da déesse du Proche Orient ne convient pas avec le peuple basque. La stèle de Plasenzuela, Cárceres ne montre pas des mots sémitiques, mais toute la 3ème ligne n’a que des mots affins à l’espagnol. 2. Les scribes de l’Antiquité avaient l’habitude de distribuer l’écriture de sorte, que la fin d’une ligne était aussi la fin d’un mot ou d’une phrase. Dans les exemples cités, le nom de la personne morte est distribué sur deux lignes, une fois, p. 551, séparant la racine du mot des désinences. La filiation ne manque nulle part.

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Il y a cependant des cas spéciaux, 549. 550, et la stèle de Navarra. On ne cite pas le nom du père des personnes. On trouve une filiation selon la mère, dont le nom est noté dans les monuments de Portugal. Les personnes n’ont pas un nom personnel, elles sont « la sœur » et « le frère ». La mère est la mère du roi, les personnes sont par conséquent la sœur et le frère d’un roi. La mère n’est pas la reine, mariée avec ces rois. Elle était seulement la génitrice, et les personnes étaient de jumeaux, nées ensemble avec le roi de cette époque dans la ville citée. On peut référer au rite du mariage sacré, connu par Alexandre le Grand en Égypte, et selon des inscriptions en écriture ancienne à Sanzeno, Italie du nord, en Sardaigne, et selon les allusions à Vénus et au Rēsurru, le premier né au centre de Portugal, un nom connu dans des épitaphes retrouvés près de Madrid.6 Une jeune femme représentait la déesse, ici Astarte, pour faire naître le futur roi, le père sans nom était le roi de la génération avant. Sur base de la comparaison, le nom du père de L. IVLIVS était : LASC-us, *Lass-us > Lasso. Le nom Laso / Lasso est bien attesté et en usage jusqu’à nos jours.

H. Iglesias et les auteurs antérieurs ont lu : LASCIVI > LASCIUUS. On a lu le nom sur deux lignes contre la règle de graver une stèle monumentale.

3. Les scribes de l’Antiquité avaient l’habitude de choisir de formes différentes des lettres pour le même phonème, si la prononciation demandait le redoublement par un accent plus fort. De cette manière SC est égal à SS. On peut laisser ouvert si la deuxième lettre, écrite C, est la majuscule latine C, ou la sigma grecque, que la liste alphabétique de Veleja, IR 15542, met entre N et O, l’endroit de samaech, dans la liste alphabétique de l’hébreu. Cf. 549, Massa.

H. Iglesias, 2009, 150-155, 47. La ponctuation. L’auteur fait attention aux fonctions des graphies, les exemples de règles notées ci-dessus, 2, et 3, n’ont pas été abordées.

Le latin était une des langues écrites de l’époque, mais elle n’était pas la seule, et certainement elle n’était pas la langue dominante parlée. Je le trouve curieux, si l’on accepte le latin comme langue principale quand on accepte l’exception d’un seul mot dans l’inscription, prétendant de savoir, que ce mot est basque. D’où vient une telle conviction contre toutes les règles de la philologie scientifique ? L’écriture montre partout les variantes graphiques de l’époque et la multitude des alphabets connus. Exception font les abréviations du formulaire. Étaient toutes ces abréviations connues par les lecteurs ? Je me demande, combien de personnes d’aujourd’hui connaissent la signification de RIP, *requiescit in pace, mais presque tous le mettent sur les épitaphes funéraires.

4. Le F. > Filii, manque selon les auteurs de la stèle de Cárceres. Ils ajoutent dans la traduction sc., et H. Iglesias en donne l’interprétation dans une note. On a oublié de citer d’autres exemples, où la filiation manque et où le génitif du père est considéré comme suffisant pour la filiation. Si ces cas existent, les auteurs devraient les citer. Le manque dans le livre de H. Iglesias et les exemples cités ci-dessus laissent présumer, que le génitif ne remplace jamais le F. de la filiation, cf. 551, où la lettre est marqué malgré l’espace étroite disponible.

La filiation ne manque pas. Le scribe a utilisé le mot en « espagnol », langue colloquiale de son époque affine à l’espagnol d’aujourd’hui. La graphie est : VI, à lire Y sans hampe et la voyelle i > j. Donc : VI > YI > hij(o), fils. Voici d’autres graphies de Veleja pour le lexème.7 Hijo / hija , fille. 6 M. Ruiz Trapero, sans date. 7 La liste est doublée par les inscriptions des noms des utilisateurs, Irun-Veleja-5.

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1 : I : IR 12108, *e i > eje, (h)ije, fils. 2 : I : croix M. Simon, *e i > eje, (h)ije, fils. 3 : II I A : IR 16365, *e i a > eja > (h)ija, fille, acc. sing. 4 : I : IR 16362, *(h)i(yas), filles, gén. pl., abréviation dans le contexte. 5 : I II : IR 13361, IR 13362, IR 15920, IR 15923, nom., acc. sing., *i e > i je > (h)ije, fils, fille. 6 : I II I : IR 11425, IR 13383, *i e i > i jē > (h)ije, fils. 7 : I I : IR 13394, *(h)ija, fille. 8 : I II I : IR 12099, *(h)i sj e a6, (h)ija, fille. 9 : I V : IR 13363, IR 13371, *(h)ije, fils. 10 : I V A : IR 16365, *i y a s (h)ijas, filles, gén. pl. 11 : I V II : IR 15922, IR 13361, IR 16362, *i y e, (h)ije, fils, fille, nom. 12 : V I : stèle H. Iglesias, p. 9, *y i > ije > (h)ije, fils.

La lettre Y sans hampe se trouve aussi dans le mot : AY, ’ay(u), factorerie, ’AY, IR 15921, IR 16364, IR 16366, AYA, ’aya, ’AY, factorerie, IR 16365, ΛVRA, lyra, lyre, IR13395, la stèle de Navarra montre un autre exemple : SVNHARI, *sinnāri , le roi. Le mot AY, ’ay(u), factorerie, est attesté une trentaine de fois dans les inscriptions anciennes en Espagne.8 Le mot correspondant en latin est insula, comme il est attesté à Conimbriga.

L’espagnol moderne ajoute la lettre h, mais on ne prononce pas le phonème laryngale. Les inscriptions de Veleja montrent encore d’autres cas : IIΛAR, elar > hilar, IR 13395, E I O I S[ ], *e i l o i s[ ], Héloïse, IR 10692, et d’autres cf. Irun-Veleja-Vocabulaire.

5. On arrive au mot IBARRA. Les exemples cités du Portugal mettent des mots derrière la filiation, qui indiquent la provenance, la ville de naissance, de la personne morte : p. 550, CLUN[IENSIS], de Clunia. Une personne de Clunia, en Espagne, était morte à Idanha-a-Nova, Castello Branco. Rel.Lus. note une autre stèle, p. 550, où les lettres de la provenance sont préservées : SEILIENSIS, de Seilium, actuellement la ville de Tomar. IBARRA devrait être un toponyme selon la comparaison. L’homme de la vallée pourrait être une indication de la provenance ou de demeure.

La désinence est une autre, cf. ci-dessus V II L I II : IR 16365, *Veleje, Velejen. Le mot n’est pas un toponyme, une ville de naissance, située longue de la ville du sépulcre. Le surnom, « homme de la vallée » note un quartier d’une ville, où la personne est morte, et des parallèles manquent. H. Iglesias ne pense pas à une provenance, demeure de la personne, la désinence n’y convient pas, et il déclare un surnom, dont l’étymologie reste inconnue affirmant que le lexème est de la langue basque.

Je vois un mot ajouté à la filiation, qui décrit la gravité de ce cas. Le père s’occupe du tombeau au lieu de l’épouse ou des frères. Le père avait perdu son meilleur fils, son espoir pour la future, qui pourrait garantir la continuation de la famille. Peut-être, que L. Julius n’avait pas de frère, qu’il n’était pas marié et qu’il n’avait pas d’enfants. Le père ne perd pas seulement son fils, mais la famille n’aura plus de continuation. Je me limite sur l’écrit, et je m’explique.

6. Le sculpteur a gravé des points séparateurs de mots, qui sont souvent difficilement à lire sur la photo d’Internet. Il est possible, qu’un point sépare : I . BARRA. Mais de mots écrits avec une seule lettre se joignent avec le mot suivant ou avant. Je comprends : I, *y, et, le mot de la conjonction en espagnol, ou une écriture phonétique, port. : e, à prononcer : i. L’écrit du français correspond au latin, mais le phonème dental n’est pas prononcé. 8 Sauren, H., 2005, AY “Island, Isolated place” The word in Punic and Iberian Inscriptions, BAEO 41, 279-286.

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7. Reste : BARRA, *varra, esp. : varón, port. : varão, un homme adulte, le meilleur. Cf. : IR 11417 : V A R R O N / II R G I L I / O R (Ostracabase), *v a r r o n e{r}g a6 l a6 or > varron egal a or, un fils mâle est égal à l’or, IR 11461 : I T R / V A R R O N C I C II R (B: Ostracabase), *m a6 t r v a r r o n c a6 s e r > mater varron casar, (il faut) marier la mère d’un fils mâle. Étant donné, que le latin n’a aucun mot pour le terme du fils mâle et singulier, le père devait recourir à la langue colloquiale. Le mot arrive lors de l’époque des inscriptions à Veleja sur un autel d’une déesse, retrouvée à Viseu, et comme épithète de la déesse, égale à Astarte, plus importante que Jupiter / Jovis : DEIBABOR IÔ O / DÊBOBOR / VISSAIEÎGO / BOR, *deusa var(a) Io O(ptimo) Desū var(ū) Vissāīgū var(ū), déesse suprême, Jove le meilleur, dieux suprêmes, (dieux) de Viseu suprêmes.9 La graphie des lettres est expliquée dans l’article du site. La graphie B dans BARRA pour le phonème labial constrictif, fricatif, sonore, oral est attesté plusieurs fois à Veleja, IA, l’itinéraire d’Antonio, et RAV, Itinéraire de Ravenna l’utilisent pour le nom de la ville, B A : IR 16365, *va, il va, B I S I N A : IR 16364, *visina, proche. C’est une période d’influence grecque dans l’Europe occidentale. La graphie avec le redoublement montre une date récente. L’espagnol et le port. mettent l’accent sur la dernière syllabe. Étant donné, que le phonème r est supprimé à la fin des mots, le redoublement garde la dernière syllabe.

3 : Épitaphe érigé de l’épouse.

H. Iglesias, 2009, 20, 2.4. Les noms antiques TYCHIA, ILLUNA et VLIA, encore dans le chapitre de p. 7, 2, l’« article » -a en basque, il a publié l’inscription d’une autre épitaphe hors du commun. Cf. déjà 1 pour « VLIA ». Selon le modèle des inscriptions, on trouve le nom de la personne morte et de la personne, qui a érigé le monument du sépulcre.

RHODANVS AT-ILI F(ilius) SERVOS AN(norum) L TICHIA UXOR I L L UNA SOCRA. I E(st)

Rhodanus, esclave du fils d’Atili, avait 50 ans. Tyche, l’épouse, courut à l’aide des dieux. Il y est (gît). H. Iglesias, p. 20 sqq. cite l’inscription funéraire publiée de J. M., Elexpuru, 2009. Je reprends la transcription, mais la traduction pose des questions. La personne morte porte le nom : Rhodanus, il provient donc de la région de la Rhône. La pierre a été retrouvée à Trespuentes, près d’Iruña Veleja. Il est un esclave et la filiation, que la traduction joint à Rhodanus semble être curieuse. Le nom du père n’est pas connu, ni cité pour les esclaves. Il est plus probable, que Rhodanus était l’esclave du fils d’Atilius > Atilio, ou l’esclave d’Atilio en service pour le fils de celui-ci. Atilio est un nom personnel attesté. Servos, *servus, esclave, montre la graphie avec o, une forme du nominatif en latin peu classique, évitant le redoublement : VV. La première phrase suit le formulaire des inscriptions funéraires de l’époque. La seconde phrase devrait annoncer la personne, qui s’occupait d’ériger le monument et établir l’inscription. Les auteurs ne trouvent pas un prédicat dans cette phrase et ils ne citent pas d’autres exemples, où le prédicat manque et où deux ou plusieurs ont été citées comme responsables pour le monument.

9 Sauren, H., 2011, http://www.herbertsauren.netau.net Palaeohispanica 9 Rev (2).pdf.

9

On ne recherche pas d’abord le formulaire, mais on fait la construction suivante. Le Rhodanus, étranger et pauvre, de sorte qu’il devait accepter le statut d’esclave, est marié par une belle basque. C’est une belle romance. Bien, l’amour tombe inattendue, mais Rhodanus n’etait pas dans des conditions de se marier, il n’avait pas l’argent nécessaire pour la donation selon les habitudes de l’époque, cf. : Irun-Veleja, IR 10774, le mariage de Cornelia et les arrangements de mariages avec les filles de la factorerie de Veleja, et aussi les contrats de mariage contemporains à Glozel.10 Tyche, l’épouse de Rhodanus, était une libre. Accepter le mariage lorsque Rhodanus était déjà l’esclave dans la maison d’Atili, est encore plus douteux. On ne peut pas marier un esclave sans la permission du maître et avec la condition d’accepter aussi le statut d’esclave. Le mariage des deux personnes, Rhodanus et Tyche, a été conclu, plus que probable, avant l’arrivée dans la région de Veleja. Il me semble donc le plus logique d’accepter le nom Tychē, le nom de la déesse de la fortune et de l’hasard. La graphie possède assez de parallèles. F. Fita avait déjà proposé cette lecture et étant donné, que le mariage date long avant la mort à 50 ans, il est probable, que le couple était venu de la région de la Rhône, où on n’attend pas la langue basque.

La proposition de J. M. Elexpuru est par ces raisons peut probable, bien que la graphie CH > k, q, ne pose pas de problèmes. Il est aussi assez incertain de lire : SOCRA > sogra, la belle-mère. La stèle funéraire note les relations familiales en rapport avec le mort. On doit donc comprendre la belle-mère de Rhodanus, la mère de Tyche. Si les deux personnes mariées avaient plus ou moins le même âge, la mère du Rhodanus, avait environ 70 ans. En plus, comment peut-on savoir, que la mère était aussi venue de la région de la Rhône ? Un nom personnel ILLVNA, n’est pas attesté. Les trois lettres au début du mot sont endommagées. On cite J. Gorochategui, qui réfère à « II L V N A > eluna » et la signification en langue basque : obscure. H. Iglesias préfère de réfèrer à un toponyme, Ulia, cf. ci-dessus 1.

Citer deux personnes, qui s’occupent du sépulcre et de l’inscription funéraire devrait être documenté par d’autres inscriptions. Les auteurs n’y pensent pas. On ne donne aucune explication pour le manque du prédicat dans la deuxième phrase. La femme de l’esclave, bien qu’elle fût une libre, avait évidemment beaucoup de difficultés pour ériger le monument. Elle courut à l’aide des dieux. SOCRA, *socorra, présent, 3ème p. sing., port. : socorrer, est la lecture correcte lors d’une époque, qui montre des inscriptions partiellement vocalisées. Cf. Irun-Veleja-2 : IR 11293, IR 12099, Deidare, IR 11418, Deidar. La vocalisation partielle, l’écriture phonétique, épeler lettre par lettre, de sorte que C = ce / co, D = de / da, n’a pas besoin d’ajouter la voyelle, sont des raisons. Cf. pour l’écriture comme on épèle, le fuseau de Santa Comba, http://www.herbertsauren.netau.net Fuseaux.

ILLVNA, * ’al-’il ūna >’allūna, dieux, montre la désience régulière du pl. tandis que l’arabe utilise aujourd’hui un pl. irrégulier, cf. :’ilah .dieu. I / a6, alif arabe ,أ"! ,

Le mot port. : socorrer a la signification de mendier. L’épouse courait à l’aide des dieux pour ériger l’épitaphe. Le nom du patron Atili, montre la ligature des lettres T-I, l’élément « ’ili , dieu » est un mot des langues sémitiques. Des mots des langues sémitiques, des emprunts, existaient dans la région. Une autre fois la discussion d’un déterminatif, article, de la langue basque est caduc. Tout, qui brille, n’est pas d’or. L’obscure ne produit pas de preuves.

10 H. Sauren, 2008.

10

4 : Épitaphe érigé du fils

L’inscription retrouvée à Conimbriga, Portugal, Conimbri 00357b est une copie. Elle n’est pas l’inscription traditionnelle, qui contient le nom de la personne morte, la filiation, le responsable, qui avait érigé l’épitaphe. Elle est une phrase jointe à un monument funéraire. La copie contient une série de graphies semblables avec les inscriptions de Veleja. La langue colloquiale est celle de la région de Coimbra, Portugal.

D I ' Λ II O S / T Λ C I M / F I I V F E / L Λ T E *d i{s} l b2 o s t a c a6 m f i l i u{s} f e l a t e Dis ! Les lèvres se taisent, le fils parle à toi.

DVATIVS : est la lecture de la publication des latinistes. On pourrait comparer « Duartius », Duarte, avec la chute du phonème vibrant r, pour arriver à un nom personnel. D I, *di{s} / di{z}, dis, impératif, sing., esp., port. : dizer, dire. La deuxième lettre n’est pas V mais I, un trait vertical. Il faut comparer la lettre V de l’inscription dans la ligne 3 : F I I V. Le sibilant est non prononcé et non écrit, à reconstituer selon l’orthographie actuelle, soit s, soit z. Λ II O S, *l b2 o s > labios, les lèvres. La lettre, transcrite A, montre un petit coin au milieu, qui a été interprété comme une variante de la barre de la majuscule grecque et latine A. Le signe est un séparateur de mots, qui est souvent inscrit dans la première lettre du mot suivant. La signification labios, les lèvres, est évidente par le verbe, qui suit. La lettre Λ pour la voyelle a arrive encore deux autres fois dans le texte. Elle est une graphie courante à Veleja. La publication a lu : T I. La barre de la lettre T n’existe pas. La ligne est la fissure des fragments, qui contient depuis le début de la ligne, et elle avait provoqué aussi la fausse lecture de V.

La lettre II est à lire e à Veleja, cf. l’écriture ancienne pour la deuxième lettre de l’alphabet, p. ex. : C. 26.4, M. 2.253-254 : b2 z2, *bazz, victoire, Sanzeno, Z 1 : b2 a6, *bā’ , viens.

11

La publication a lu : V S, *us. L’avant-dernière lettre est O, les traits courbés ne montrent pas la lettre V. T Λ C I M, *t a c a6 m, elles se taisent. Cf. esp., port. : tacito, lat. : tacitum, frz. : se taire.

La forme verbale correspond au présent, 3ème p. pl. La forme du français y correspond phonétiquement. Les lèvres se taisent. Si le nom personnel prétendu serait le sujet, on attendrait une forme au singulier. F I I V, *f i l i u{s}, le fils. La désinence latine est souvent supprimée dans les inscriptions de Veleja. On peut accepter une graphie phonétique des langues colloquiales, port. : filio , à prononcer : filiu. La forme de la lettre l arrive aussi à Veleja, IR 16363, elle est attestée dans des inscriptions en écriture ancienne avant tout en Espagne. F E / L Λ T E, *f e l a t e > fala-te, parle à toi, fala, il parle, port. : falar, présent, 3ème p. sing., –te, pronom personnel, 2ème p. sing. La prononciation des voyelles change et la graphie aussi dans l’écriture phonétique. Le phénomène est aussi à observer à Veleja. C’est par exception, que le mot est distribué sur deux lignes à la fin de l’inscription.

5 : Les mots, prétendus basques

H. Iglesias, 2009, p. 7, 2. L’« article » -a en basque, p. 8 il cite trois exemples du prétendu déterminatif basque. Il réfère à J. Gorochategui et J. Lakara. Il a encore moins de chances. Il note l’histoire de la définition de l’article déterminant dans la langue basque. Je pense, qu’il faut faire la différence entre deux problèmes linguistiques : 1 la morphologie de la langue basque, les morphèmes, leur utilisation, et la définition faite par la philologie de la langue basque, 2 : identifier les mots des inscriptions de Veleja, qui sont de la langue basque et qui dans les cas attestés montre le morphème de l’article déterminant.

La lecture des inscriptions est à faire d’abord. On ne peut pas commencer par la désinence, juger ensuite, que le lexème est de la même langue, et déclarer enfin : malheureusement on ne comprend pas l’inscription entière. Comme le dicton dit : On ne peut pas seller le cheval à partir de la queue.

5.1 NAIA

Le document de Veleja est : IR 13368, le mot se trouve sur la face B du tesson

selon l’ostracabase. Le mot n’est pas écrit sur le document, la lecture de l’ostracabase est fausse. Il

faut lire : I V L I A. Les deux traits de la lettre N ne sont pas parallèles, et les traits de I et V ne se joignent pas. On ne peut pas postuler la forme ancienne de la lettre N avec une hampe. La hampe n’est pas prolongée et la lettre serait la seule du système ancien dans l’inscription.

Cf. : ci-dessous 7.1.

5.2 : LURRA, 5.3 : SUA. L’ostracabase cite les deux mots IR 13395, cf. Irun-Veleja. La translittération correcte est : LVRΛ VΛ, *lyra surra, que la lyre sonne. Les mots ont été distribués sur deux lignes de la face B.

12

Il est certain, que la lettre Λ peut souvent indiquer la voyelle a, et que la lettre : , Z, est très souvent utilisé pour le sibilant S. Mais, la transcription Λ = A, n’est pas la seule, existe aussi la lecture de l pour la lettre, et la transcription avec A devient inexacte. Existent d’autres formes de lettres pour le sibilant S, et une translittération exacte et scientifique exige de noter la forme correcte. Si les auteurs ajoutent le redoublement RR, bien qu’une seule lettre soit inscrite, ils font une interprétation selon leur volonté et contre le texte. L’instrument de la lyre était connu à Veleja : IR 13397, IR 11139, et IR 10924, et IR 11139 : līratēs, le joueur de la lyre. La face A lit : hilar o, de la joie, oh !, et l’exclamation fait le rapport avec la musique. Il ne faut pas prouver, que les mots basques, lurra, terre, et sua, feu, existent. Il faut lire l’inscription de Veleja. La graphie de sua > surra, marque la faible prononciation et la chute de la lettre est attestée dans d’autres inscriptions. J.-B. Orpustan, 267, veut rapporter les mots des quatre éléments. Il doit recourir à une autre inscription pour le troisième et il ne trouve pas le quatrième. En outre, comment peut-on savoir, que le tesson donne l’ensemble des quatre éléments, il n’y a pas de parallèles prouvées.

6 : Les prétendu mot ibérique, celibérique.

6.1 : Edetani, Hedetani, Sedetani

H. Iglesias, p. 31, cite le nom « d’un peuple ibérique » comme exemple de graphies différentes, et il se base sur l’encyclopédie de Didérot et d’Alembert.

Les noms « Sedetani / Edetani sont attestés chez Polype, Pline, Ptolémée. Ils ont été nommés aussi chez Appien, Strabo, T. Live, etc. On a localisé le peuple dans l’Ebro inférieur. Existe aussi une ancienne ville, Edeta, dans la région de Valencia.11 La signification du nom reste inconnue. Il n’y a aucune citation dans les documents retrouvés en Espagne et en écriture ancienne. Les Sedetani ont été mis traditionnellement en confusion avec les Edetani.12 Il y a une série de monnaies, dont l’émission a été attribuée aux Sedetani, bien que le nom non attesté soit uniquement traditionnel.

La graphie d’une légende notée p. 31 est une de quatre.13 La localisation de la ville des émissions reste inconnue, bien que les pièces de monnaies soient très nombreuses et que la ville soit la capitale selon Pline 3.24.

n k2 z m s� h�2 z, « mort à celui, qui la frotte ou taille », 1.ª 1 – 5.ª 12.

La copie de H. Iglesias est incorrecte pour la 3ème / 5ème lettre. Toutes les légendes sur les monnaies en écriture anciennes ont été gravées en senestrorsum. Il est rare, que les noms des villes soient nommés. La monnaie citée ne fait pas d’exception. Défendre la diminution du poids est aussi attestée sur d’autres monnaies. Des noms de villes apparaissent avec l’écriture en majuscules latines.

11 H. Bonnet Rosado, 1995. 12 M.ª Paz García-Bellido, 337-338. 13 M. 2. 350-352, L. Villaronga, 219-220.

13

Lors des émissions récentes le graveur supprime des lettres et il le fait au début de l’inscription, parce qu’il ne sait plus lire la légende. Si la légende constituerait le nom de la ville, il n’aurait pas commis la faute. Plusieurs lettres arrivent dans les inscriptions de Veleja. : translittération n, : translittération : z, à Veleja aussi : s / š, : translittération : m, p. ex. : Λ A : IR 13397, *ama, il l’aime, présent, 3ème p. sing., et la transcription : i, est fausse, : translittération : h, à Veleja, un des signes de sainteté, hī, la vie, la transcription : e est fausse ou trop récente pour la moitié du deuxième siècle av. C. et pour le prétendu nom de la ville.

Selon la documentation des suggestions des graphies n’ont pas de sens. La légende de la monnaie ne pouvait pas donner la localisation de la ville, ni le nom du peuple. Il reste inconnu comment les historiographes arrivaient à la lecture, transmission orale ou écrite. Il s’agit des informations très tardives, les langues sémitiques étaient en fort déclin, et on ne connaît pas les gens, qui ont fourni les références aux historiographes.

7 : Les chrétiens

7.1 : IR 13368, A, B.

13368 No 04/05/2005 SECTOR 6

8 6076

$uperfície exterior: IIISVS, IOSHII ATA / TAMIRIAN AMA. $uperfície interior: DENOS / ZVRII / NAIA (la A final incompleta)

I II V I O H II Λ T Λ / T Λ I R I Λ Λ Λ

*Jesus Josē ata ta Mirjam ama, Jesus : Joshe vient (après que) Mirjam est (déjà) mère. D II N O / I V R II / I V Λ I Λ, *dignios jure Julia

Ils étaient des respectés selon le droit Julien.

I II V , * Jesus, nom. I O H II, *Josē, nom. I V Λ I Λ, *Júlia, nom. Cf. : lex Júlia.

I R I Λ , *Mirjam > Maria, nom. Λ Λ, *ama, mère, nom. Λ T Λ, *’ata, il vient, parfait, 3ème p. m. sing., nw. : ’ t y, * ’atā, ’ATY. T Λ, *(es)ta, elle est, cf. Estar.. D II N O , *dignios, ils étaient dignes, respectés. C’est un terme du droit Julien selon le texte, en frz., on dirait mariage blanc. Phonème : ng, écrit une consonne. I V R II, * jure > iure, lat. : ius, iuris.

14

Le tesson explique le statut spécial de Josef. L’écrit : Josē, donne la prononciation de la langue colloquiale, cf. : port. : José. On ne peut pas lire le mot basque ata, père, car le scribe veut expliquer, que Josef n’était pas le père biologique de Jésus. Des mots nord-ouest sémitiques ou de l’hébreu sont possibles dans l’évolution de la mission de la religion chrétienne.

La face B détermine le statut selon la lex Julia, connu dans le droit romain. Josef n’était pas le père biologique de Jésus, il est venu plus tard, lorsque Maria était déjà mère. Dans l’hypothèse de l’existence de la langue basque, où le mot ATA, père, désigne le père biologique, le scribe n’aurait jamais utilisé le mot de cette langue. Il doit choisir le mot : A T A, *’ata, il vient, il est venu, pour éviter chaque confusion et hérésie.

Deux lois du droit romain sont connues : 1 : Lex Julia maritandis oordinibus, 2 : de adulterris et de pudicitia. La loi est attribuée à Auguste et encore connue à l’époque des inscriptions de Veleja.14

Personne ne peut accepter un déterminatif basque derrière un nom en latin.

7. 2 : IR 13370, A, B.

13370 No 04/05/2005 SECTOR 6

8 6076

Superficie exterior: Dos figuras humanas esquemáticas, de forma que una parece estar sujetando a la otra. Superficie interior: IIISVS IIT / MIRIAN

I II V I I T / M I R I A N, *Jesus iat Marian

Jésus et Maria. / Jésus est venu à Maria. / Maria fait « ai » au Jesus.

II T, *et, et, conjonction. I I T, i a6 t, il est venu, prétérit, parfait, lat. : ire, garde la désinence, cf. : esp., port. : ia. I I T, *a6 i t, *aijat, elle fait « ai », des cris de joie. Le texte ensemble avec le dessin permettent trois traductions. Quelle est l’intention du scribe ? La première est trop banale et on n’avait pas besoin d’un dessin. La deuxième montre le phonème dental final, qui pourrait être une graphie ancienne, mais qui n’est plus attestée à Veleja. L’enfant dans le berceau n’est guère le nouveau-né. J’opte pour la troisième. Le nom pourrait être lu soit : Mirjan, soit : Marian.

14 Sauren, H., 2004, 259-279, et le rapport de J-F. Gerkens, p. 398, http://www.ulg.ac.be/vinitor/rida/ Wikipedia : Lex Julia, droit romain.

15

7.3 : IR 13373

La graphie attire l’intérêt, cf. IR 13385 et la prononciation des noms selon la langue colloquiale de Veleja. On constate la lettre G, pour la prononciation d’alif. Cf. IR 12391 la lettre H pour le même phonème. Le changement r > l se manifeste dans les langues espagnol > portugais : sur > sul, etc. La reconstitution a été faite selon le rapport de l’évangile et selon la place disponible.

La graphie G pour le phonème de la consonne alif est attesté en Espagne sur des

monnaies : M ‘ H : Maht, nom de la monnaie, nw.: m� h1, gr. : obolos, obole, attesté en Nabatéen, et à Palmyra, pl. : m ‘ y n, le alif est écrite soit avec G, forme de gamma grecque : M-A5 Γ a6 T A5, M. 2.19,15 ou avec la lettre a6, alif + a : M-A5 a6 T A5 : M. 2.18, M. 2.290. La consonne alif du nom Arimathea est rendue correctement.

13373 No 04/05/2005 SECTOR 6

8 6076 IOSHII GALIMATIIA (la A incompleta) / IIT MIRIAN / VIRGINII / ```III

I O H II . G A L I M A T II A / II T I R I A N / V I R G I N II / I II[ H V. . . ]

*Josē ’Arimathea et Mirjam, virgine / Je[sū balsam] Joseph d’Arimathea et la vierge Maria [embaument] Jésus

7.4 : IR 13381

13381 No 04/05/2005 SECTOR 6 8 6076 ```IIISHV / MI

I II H V[ ] / M I[R I A N], * Jesū Mirjan, Jésus, Maria.

15 García-Bellido, M.ª Paz, Blazquez, Cr., 2001, Diccionario de Cecas y Pueblos Hispánicos, Madrid.

16

7.5 : IR 13385, A, B.

13385 No 04/05/2005 SECTOR 6

8 6076 Canto A: ```IIISHV´´´ Canto B: IIT MIIR(I)AN M

I II H V II T M II R[I]A N , vive Jésus, vive, et Mirjam, vive.

La lecture des deux noms est évidente, cf. ci-dessus : Jesū, et Mirjam. , , *h�2, h�ī, %&, vive, impératif, sing. H�YY, nw. : h� y1, 2, * h�ī.

Le signe pareil se trouve avant et derrière le nom, mais il est partiellement disparu derrière. Le signe derrière le nom de Maria et inversé. Les mêmes signes se trouvent devant et derrière le nom de Jupiter. Il est possible, que ces signes aient déjà perdu leur lecture et signification et qu’ils soient devenus des signes de sainteté.

7.6 IR 13374, A, B.

13374 No 04/05/2005 SECTOR 6

8 6076

Cara A: SAMV (La V incompleta) / VIILIII / ATHII / PON(T?). Cara B: IIISVS (la primera S de Iesus remata en flecha hacia abajo) / YA FIL / MIRIA (la A incompleta) / IIX VIR

Λ M V / V II L I II / II Λ II I II / [ Λ]X Λ N, *Samu Velje elige axan

Samu’el, le Velejéen, a élu l’axiome. I II V / Y Λ F II / M I R I Λ / II V II, * Jesus (a)ya fe Maria et vê

Jésus fait joie, c’est la foi, Maria fait joie, elle l’a vu.

Λ M V, *Samu / Samu’el, peut-être la même personne que S. Mario Neto. V II L I II, * Veleje / Velje, homme de Veleja.

17

II Λ I II II, * elige, il a choisi. L’ostracabase omet la première lettre. [Λ]X Λ N, *axan, acc., désinence –an, lat., esp., port. : axioma. Contraction. Y Λ, *(a)ya, il fait joie, cf. IR 13370, IR 13378. F II, *fe, foi, nom. II X, * a6 i t2, elle fait joie, cf. IR 13370, et la graphie de la lettre « T », désinence 3ème p.

sing., f. des langues sémitiques, et gardé dans la langue colloquiale, en lat. : désinence régulière de la 3ème p. sing., mais en chute.

V II, * vê, elle l’a vu, 3ème p. sing., prétérit parfait, esp., port. : ver.

7.7 : IR 15923, A, B.

La figura du dessin est Jésus mort dans le sépulcre. Cf. : Irun-Veleja-4.

15923 No 22/06/2006 SONDEO 32

- 32005-C

b) MIRIA / AMA / IIT XII; a) Figura que podría corresponder a un plano

M I R I Λ / A M A / I II X II, * Maria ama (h)ije-te, Maria aime le fils, qui s’en est allé.

M I R I Λ, *Maria. A M A, * ama, elle aime, présent, 3ème p. sing., esp., port., amar. I II, * (h)ije > hijo. {II}X II, * {e}te, > ite, il s’en est allé, il est mort. Haplologie et haplographie.

7.9 IR 13364

Les deux inscriptions, IR 13364, IR 17050, parlent du salut, que vient de Jésus, envoyé par Yahvé. Le mot « reinu », règne, ne se trouve pas dans le texte, selon les parallèles entre les deux textes. Le vocabulaire est noté pour les deux inscriptions.

18

13364 No 04/05/2005 SECTOR 6

8 6076 GIIVRII ```ATA´´´ ZVTAN/ RIIINV ``IIISVS´´ TA/ IIGIN BADI ZVR

G II V R II Λ T Λ V T A N / R I I I N V I II V T A / II G II V B A D I V R

*Yahwē ra’ā ’atā Satan ra’ā inv(a) Jēsus (es)ta e Yahwē sara surr(a) Yahvé l’a vu, Satan était venu. Il l’a vu, il envoya Jésus. Il est là, et Yahvé sauve la

saleté.

7.10 : IR 17050

17050 No 03/11/2006 SONDEO 120

- 120003

Superficie interior: GIIVRII ATA / SVTAN SIIRA / ANA, SAN / TV Superficie exterior: ISAN BII / TI SIIVRII / ISIINA / IITOR

G II V R II A T A / V T A II R A / I A I I I / T A *Yahwē ra’ā ’atā Satan sorra ia Isai (es)ta

Yahvé l’a vu, Satan était venu. La saleté est s’en allé. Jésus est là. I A N B II / T I G II V R II / I II N A / II T D R

ya’sa’nu vê ta Yahwe ra’ā ya’sa’ana et dar Il nous a sauvés, il l’a vu. Il est là. Yahvé le voit, il nous a vraiment sauvés et il continue

donner.

G II V, *Yahwe, cf. les graphies : Y Λ V H II, courant, IR 13371 : Y |, *y h w2, IR 10767 : ]Y Λ h I[I]. Cf. : II > ה, IR 12702, et G > J, dans le nom Jove. R I I, *ra’ā, il a vu, parfait, 3ème p. m. sing., nw. : r ’ y, *ra’ā, voir. A T A, * ’atā, il est venu, parfait, 3ème p. m. sing., nw. :’ t y, *’atā, venir. V T A N, V T A , Satan, nom.

I N V, * inv(i)a, envoya, présent, 3ème p. sing., lat. : inviare, port. : inviar. TA, * (es)ta, il est là, port. : présent, 3ème p. sing., estar. BADI, * S2 a r a6, sara, il guérit, il sauve, port. : présent, 3ème p. sing., port. : sarar. Cf. :

ci-dessus 2 : DEIBA, *deusa, déesse et note 7. V R, II R A, *sorro, saleté, port. : sorro.

I A, * ia, il est s’en allé, disparu, port. : prétérit parfait, ir. I I I, * Isai, Jésus, ya’asā, il a sauvé, imparfait, 3ème p. m. sing., nw. : ’ s y, *’asā, rendre sain.

19

I A N, I II N A, ajoute le suffixe, 1ère p. pl.

7.11 : IR 13347

Le dessin du soleil symbolise le dieu suprême, soit Yahvé, soit Jupiter. L’ostracabase semble ajouter Mitras dans la dernière ligne. La distance entre les lettres MII et DII est grande et la barre de la lettre T n’existe pas. Il y a des traces devant la lettre M, et la description d’une figure verticale est assez vague. Il y a deux lettres : I X.

13347 No 08/06/2005 SECTOR 6

12/14 6181

Figura ovalada irradiada (sol?), esto es, con pequeños trazos oblicuos que salen de ella. Bajo ella, otra figura vertical rematada en una especie de cola de pez. A la derecha de estas figuras, podemos leer: IAVHII (la I inicial tiene una inflexión angulosa inferior) / IVPITIIR / MITRAII

Y Λ V H II / I V P I T II R / I X II D I I, *Yahwe Júpiter ’at(ū) me ra’ā

Yahvé, Jupiter, ils viennent me voir.

I X, *a6 t2 > ’atū, ils viennent, parfait, 3ème p. m. pl. ’ATY. II, *me, me, pronom personnel, acc.

D I I, * ra’ā, voir, infinitif. R’Y.

7. 12 : IR 13361

13361 No 04/05/2005 SECTOR 6

8 6076 Cara A. NIIRII / ```ATA´´´ , ZII / YAVH / TA. Cara B. II / II ```AT

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B : I II [V ] / [I]II Λ T[Λ ], *Jesus (h)ije ’atta, Jésus tu es le fils.

A : I V II R I I / Λ T Λ I II / Y Λ V H[II] / ]T A [ ] *(h)ije ra’ā ’atta (h)ije Yahwe tas

C’est le fils : vois ! Toi, tu es le fils de Yahvé. Tu es là.

I II, * (h)ije, fils, esp. : hije. Λ T Λ, *’atta, toi, tu, pronom personnel. , h�ī devant et derrière. I V II, * (h)ije, fils, nom. R I I, *ra’ā, vois, impératif, sing. R’Y. T A [ ], *(es)tas, tu es là.

7.13 : IR 13349

13349 No 08/06/2005 SECTOR 6 12/14 6181 GIV / SALII

G I V / A II, * Jahve salve, Yahvé donne le salut. A II, * salve, il donne le salut, présent, 3ème p. sing.

7.14 : IR 13362, A, B.

Le symbole devant la 1ère ligne de B semble indiquer les bras et mains élevés de

l’orateur. C’est l’action du prêtre de montrer les offrandes consacrées, le pain et le calice du vin. Les mots de B, deuxième ligne, s’ajoutent à l’action.

On constate un changement de la liturgie. La formule en langue sémitique, hébreu, est changée par le latin. Mais, on garde des paroles en langue sémitique lors de l’exposition. Les paroles et actions liturgiques pourraient être une forme locale, même ainsi, le petit texte est une contribution à l’histoire de la liturgie de l’église chrétienne.

13362 No 04/05/2005 SECTOR 6

8 6076

Superficie superior: SAMVIILL, ```YAVHII´´´ FILI (la V de Samuell es casi una X). Superficie inferior: IN NOMIINII PAT(?) / ATARII IZAN. A la izquierda del texto, figura

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biconvexa A : λ M Y II II Y Λ V H II I II, * salam yē Yahwe (h)ije, salut, oh ! Yahvé, et le fils.

B : I N N O M I N II P AT{R I}, * in nomine patri, au nom du père. Λ T Λ R I I I A I, *’atā ra’ā Isai, viens, vois Jésu(s).

La bénédiction, salutation de dieu et de Jésus, se trouve en langues sémitiques, face A, et en latin, face B, aucune mention de l’esprit saint. A : La lecture de la face A est difficile.

La deuxième lettre est la minuscule grecque lambda, λ. L’ostracabase a proposé la lecture de A. Le nom de Samuel ne convient pas de tout dans l’ensemble des inscriptions A et B, ni en rapport avec Yahwe / Yahvé. La quatrième lettre n’est pas V ni X, mais Y, difficulté annoncée par l’ostracabase. Il n’y a pas de LL mais seulement deux traits verticaux. Les deux lettres à la fin sont : I II, il semble qu’il y a des traces des graffiti : λ I. Mais les majuscules latine de l’ostracabase : FILI, ne se trouvent pas, bien que l’interprétation est identique sans graffiti et fausse lecture. λ M, *salam, nw. : š l m1, *šalam, sw.: salama, (�), est la salutation de paix, et la

prière dirigée à dieu. Y II II, * yē, oh !, nw. : y h, cf. : y1, *yē, exclamation : oh ! Y A V H II, * Yahwe / Jahwe, Yahvé, nom de dieu dans l’Ancien Testament. Métathèse dans le mot, et transcription phonétique du tétragramme : יחוה. Les trois mots sont bien à comprendre dans les inscriptions chrétiennes, comme on utilise encore aujourd’hui p.ex. : ’amen, ainsi soit-il. I II, * (h)ije, fils. Cf. : IR 15923, ci-dessus. B : La face B note la salutation en latin de l’église chrétienne en comparaison avec la salutation encore partiellement en hébreu. La première ligne en latin est une traduction de la face A, et la latinisation du culte de l’église. La graphie : PAT semble être une abréviation. La dernière lettre de la seconde ligne n’est pas N. Seulement un trait vertical est visible, c’est le nom de Jésus au vocatif : I A I, *Jesu, nw. : y š ‘, *yaša‘, sauver, parfait, 3ème p. sing., il sauve. Dans le contexte des deux salutations, il faut accepter des lexèmes de la langue sémitique. Des mots basques sont hors du cadre des deux inscriptions. A T A, * ’atā, nw. : ’ t y1, *’atā, viens, impératif sing. R I I, *ra’ā, nw. : r ’ y, *ra’ā, vois, impératif sing.

7.15 : IR 11186

11186 No 12/08/2005 SECTOR 5 59 51144 IN / NOM / INII / IIT / PA / TII

I N N O M I N II Π T / P A T II, *in nomine patri e(t) [. . .]

La photo n’est pas disponible. La distribution en peu de lettres fait penser à une écriture superposée sur un support étroit. La graphie grecque Π T est répété par la graphie latine, P A T, en abréviation, cf. ci-dessus. La lecture à la fin : II T P A T II, *et ra’a-te, et il te voit, serait contre la formule de bénédiction.

7. 16 : IR 13365

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13365 No 04/05/2005 SECTOR 6

8 6076 Especie de copa sobre la que hay una figura ovalada. De ambas salen trazos rectos oblicuos.

Retrouvé le même jour et dans la même section, il est probable, que le dessin veut préciser l’élévation après la consécration. Cf. l’ovale au début de IR 13362 B.

7.17 : IR 13363

13363 No 04/05/2005 SECTOR 6

8 6076 YAVHII / GIIVRII ATA (la A final incompleta)

Y Λ V H II / G I I V R I I Λ T Λ, *Yahwe ğa’ (h)ije ra’ā ’atā

Yahvé, le fils arrive, vois, viens.

G I : IR 13363, *ğā’ , il arrive, parfait, 3ème p. m. sing. GY’. I V : IR 13363, *(h)ije, fils, nom. R I I, *ra’ā, nw. : r ’ y, *ra’ā, vois, impératif sing. Λ T Λ, *’atā, nw. : ’ t y1, *’atā, viens, impératif sing.

7.18 : IR 13371, A, B.

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13371 No 04/05/2005 SECTOR 6

8 6076

Superficie exterior: GIIVRII ATA ZVTAN GIIVRII (texto en disposición circular) ```ATA´´´ (en el centro). Superficie interior: ```YAVHII´´´ / ZVTAN / IZANA

X I Y | N-P G II V R II G I I V R I I Λ T Λ I V T A-N

* t2 a6 Y h w2 notre père guerre ğā’ (h)ije ra’ā ’atā a6 satan C’est ainsi : Yahvé, notre père, fit la guerre, le fils arrive, il le voit, (et) il vient au Satan.

Y A V H II / V T A N / I A N A, *Yahwe Satan a6 zanga Yahvé (et) Satan (sont) au combat.

X I, * t2 a6 > (es)ta, il est. Y |, *y h w2 > Yahwe, Y A V H II, * y a v h e > Yavē, Yahvé. N-P, *pater nostrum, notre père, suite senestrorsum des deux mots en abréviation. G II V R II, *geure > guerre, il fait la guère, esp., port. : guerrear. I, *a6, à, préposition. A N A, *zanga, combat, port. : zangar, se facher, combater.

Cf. : les textes précédentes.

7.19 : IR 13383

13383 No 04/05/2005 SECTOR 6

8 6076

Registro superior figurativo en el que vemos de izquierda a derecha: una mesa sobre la que hay una copa remarcada por tres líneas verticales y, a su derecha, tres figuras antropomorfas

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esquemáticas en posición orante. Bajo esta escena, el epígrafe IIISHV / YAVHII / ```FILI´´´

I II H V / Y Λ V H II / I II I , *Jesū Jahwe (h)ije, Jesus, fils de Yahvé.

7.20 : IR 10767, CARP 1[n.º 64]

On voit une lettre plus petite au-dessus d’une autre.16 Les autres lettres incisées plus profondément forment un mot : ]Y Λ h I[I], * Jahwe. La première et la dernière lettre sont endommagées, mais les parallèles ne laissent aucun doute. Existent d’autres lettres incisées moins fortes et d’une inscription antérieure. Il faut lire ces lettres de droite à gauche. 1 : , la lettre y, 2 : |, a6. 3 : , des trois traits supérieurs les deux à gauche se dirigent vers les deux lignes de la lettre Λ. On obtient une autre fois le nom du dieu : y a6 h[w] , Jahwe. Le tesson semble être le résultat d’une discussion sur la graphie du nom entre plusieurs personnes. On constate deux formes différente pour le phonème laryngale ha / he, une forme de l’écriture ancienne dans l’inscription en senestrorsum et la petite lettre indiquant la lecture de la minuscule latine h. Les parallèles de IR 13371 ajoutent encore deux autre formes de la même lettre : , et la majuscule latine : H. Les lettres sont identifiées par le même mot. La lecture « ti » est fausse.

10767 No 15/06/2005 SECTOR 12 2 12031 (I?)(Y?)(V?)

7.21 : IR 12108

12108 No 12/08/2005 SECTOR 59 51144 Calvario completo. Cruz principal con figura

16 A. Arnaiz Vellena, ne commente que cette lettre : « (small)= di/ti. It may be followed by a « naviform sign ». Il réfère à M. Gomez Moreno, 1949.

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5 humana esquemática en ella, realzada con dos trazos paralelos a los lados y tres, más pequeños, sobre la cabeza del personaje (interpretados por algunos como un RIP). A los lados dos cruces más pequeñas con sus respectivas figuras humanas esquemáticas. Bajo la cruz principal dos pequeñas figuras humanas esquemáticas ¿orantes? Más abajo, dos líneas paralelas ¿un camino? con dos figuras humanas esquemáticas? representadas una de pie? y otra tumbada?.

I Y, *(h)eje Y(ahwe), fils de Yahwe.

Cf. IR 13343, dessin de la croix et deux personnes, sans écriture, IR 13366, crucifixion avec l’inscription : I N R I.

7.22, Jésus crucifié. H. Iglesias, 2009, 157, republie le dessin, le plus ancien de Jésus crucifié.17 L’inscription au dessus de la croix est identique avec celui de IR 12108, bien que la forme d’une lettre est différente. La lecture de l’ostracabase : RIP est certainement fausse. L’interprétation traditionnelle de l’inscription INRI est une interprétation des chrétiens et elle n’a rien à faire avec l’affiche des Romains, s’il y en avait eu. Lors des jugements, les juges avaient trois décisions possibles : 1 : I, innocent, vie, 2 : N, abstention, 3 : R, *rēš, tête, peine capital, utilisant les sigles : I N R et ajoutant le chiffre des juges, qui votaient, cf. : G. 1.6, F. 13.2, H. 1.1. Dans le cas de Jésus, P. Pilate, déclarait, je ne voit pas de faute : innocent, Hérode A., s’abstenait, et Képhas, proposait la peine capital. De cette manière, on ajoutait le chiffre I, un juge pour chaque décision possible.18 IR 12108, et le dessin ci-dessous change l’affiche par l’indication courante de Veleja : Fils de Yahwe, notant ainsi le nom de l’exécuté. Le texte est une énigme. Il est écrit en senestrorsum. Chaque ligne à droite et à gauche fait un ensemble. La première ligne pourrait être une abréviation de la prière « notre père », et c’est la seule ligne en latin. On ne continue pas avec des mots de la prière, mais on cite d’autres paroles des évangiles utilisant avant tout une langue nord-ouest sémitique, hébreu. Les lettres sont souvent de l’écriture ancienne, et plusieurs ont été utilisées aussi dans les textes de Veleja. La région semble être aux proximités et la datation n’est pas très différente, mais probablement plus ancienne.

17 M. Simon, 1972, v. ill. n° 156. 18 H. Sauren, 2004, 259-279, H. Sauren, 2004, 10-11,

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I Y, * (h)eje Y(ahwe), fils de Yahwe.

1 : Π T, *pat{er}, père, cf. : IR 13362 : P A T, lat. : pater, H I H, *z3 l i z3 > coelis, aux cieux, lat.: abl., pl. Abrévié de : pat(er noster, qui es in) coelis ? 2 : ,T E, *r a6 b {b} t e > rāb baytē ב Y X, *b b y t2 > bibaytī, dans ma maison, P I ב ב (sont) beaucoup de demeures. ב : 3 M, *b e a m > be‘am, dans le peuple, N , *n š a > niša’, il a été enlevé. 4 : , *n š a > niša’, il a été enlevé, I , *š w2 a > šūa’, il est s’en allé. .b y n > bīni, fils* , ב H, *b z3 > bizī, dans ce V ב : 56 – 7 : P T , *a r t a > ’arattā, je joins, N , *n g a > naqa’, le meilleur choix, V ב I , *V b a6 t > wa bat{h�}, et la confiance. Π T, *pat{er}, père, lat. : pater. H I H, *z3 l i z3 > coelis, aux cieux, abl., pl., lat. : coelum, ciel. .bi–, dans, préposition inséparable ,ب : .nw. : b2, *bi–, dans, sw : ב ,Y X, *b y t2 > baytī, dans ma maison, nw. : b y t2, *bait, maison, sw. : 234, bait בmaison, ajout du pronom personnel, –ī, ma, sans trace graphique probable dans la prononciation. P I ב, *r a6 b, nw. : r b2, *rāb, nombreux, beaucoup, sw. : 5رب, rubba, souvent. .T E, *baytē, nom., pl. Assimilation de b, désinence du pl. des langues colloquiales ב .b e > bi–, graphie phonétique régionale* , ב

M, *a m, nw. : ‘ m1, *‘am, peuple, gén., sw. : (��, ‘amam, people. N , *n š a > niša’, nw, : n š ’, *naša’, il a été enlevé, parfait, 3ème p. m. sing., sw. : 678, naša’a, grandir, être haut, élever.

I , *š w2 a > šūa’, nw. : š w y, *šūa’, il est s’en allé, *š a6 a > ša’ā, sw. : ء:;, šā’a, il le veut. H, *z3 > zī, nw. : z1, z y, *zī, celui-ci, pronom démonstratif, sw. : ذو, du, celui-ci. ibn, fils, BNW. V est la lettre’* ,ٳV , *b y n > bīni, gén., nw. : b n1, *bīn, fils, sw. : >4 בY sans hampe, fréquente à Veleja. La lettre N est culbutée, cf. ligne 4.

P T , *a r t a > ’arattā, je joins, imparfait, 1ère p. sing., nw. : r t ’ 1, r t ’ 2, r t y, *ratā, PA‘EL, avoir pitié, sw. : :@ر, ratā, joindre l’un à l’autre. P est la lettre grecque rho.

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N , *n g a > naqa’, choix, nw. : n q ’1, *naqa’, pur, brillant, n q y4, *naqā, pur, adj., sw. : :A8, naqā, être pur, ة:A8 , naqāt, meilleur choix. Lettre g > ğ, aussi pour qof. V, *wa, et, graphie phonétique récente. I , *b a6 t > bat{h ב �}, confiance, acc., nw. : b t h�, * batah�, avoir confiance, sw. : CD4, renverser. Perte des phonèmes laryngales dans la prononciation et dans l’écriture.

7.23 : IR 13356

13356 No 02/11/2005 SONDEO 6

- 6002 En un canto: IVAN En otro canto: MATIIO En otro canto: MAR/COS

M A T II O / M A R C O / I V A N, *Mateo, Marcos, {Lucas}, Joan. Matheu, Marcus

font joie.

L’ensemble des trois noms ne laisse aucun doute, que le scribe voulait noter les noms des évangélistes. On peut se demander, pourquoi le scribe n’a pas noté le nom de l’évangéliste, Lucas. Malheureusement, la photo n’est pas claire. Il est difficile de détecter les lettres lues par l’ostracabase. H. Iglesias cite encore IR 13378, qui ne montre pas le nom de St. Jean, cf. 7.23 ci-dessous. On se demande, que la même forme verbale se trouve dans IR 13356. La base de documentation est très limitée et trop étreinte pour connaître les évangiles connues et utilisées à Veleja. Le tombeau de Mathieu est vénéré à Trèves, Allemagne, Marcus est un nom fréquent à Veleja, Lucas est plus connu à Chypre, et l’apôtre St. Jéan, est connu à Ephèse.

7. 24 : IR 13378

13378 No 04/05/2005 SECTOR 6 8 6076 IVAN FIL

I V Λ N F II, *iyan fe, ils font la joie, c’est la foi.

I V Λ N, *a6 y a n > ajan, ils font de la joie, cf. IR 13370, V = Y sans hampe. Le mot

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ajouté, FII, foi, défend de lire Juan > Johannes, Jean.

7.25 : IR 13380, A, B.

La photo de la face B ne m’est pas disponible.

13380 No 04/05/2005 SECTOR 6

8 6076

Grafito A: SAMVIIL IIISVS NIITO (la primera S de Iesus remata en flecha hacia abajo) / VIILIIIAN / PATHIIR PONTIFICII. Grafito B: MARIO CAYO / MAXIMO / PONTIFICII

A : Λ V L I II V N II T D / V II L II I Λ N / P Λ T H II R P O N T I F I C II

Samuel Jésus nato de Velejan patēr pontifice, S. J. né des Velejéens est le patriarche pontife.

B : Mário Cayo maximo pontífice, M. C. est le suprême pontife. Le texte est clair, mais existent des graphies étonnantes eu égard l’évolution du latin et de l’orthographie actuelle. Neto, le petit fils, est pareil comme : sr., senior, l’indication, qui se trouve en portugais actuel. Les lacunes entre les mots et la forme de la dernière lettre comme D, non comme O, mène à une autre lecture. N II T, *neto > nato, né.

Pather, au lieu de lat. : pater, est une écriture phonétique, cf. : pour la désinence de l’acc. : IR 10771, t2 II O N, *theon, dieu, en grec. Si les gens laissaient l’accent sur la première syllabe : Páter, le phonème final r et ensuite le phonème dental disparaissent, lat. : pater, correspond à port. : pai, père. Il est possible, que le scribe veut garder la forme complète pour les sacerdoces, cf. : esp., port. : padre. Il y a aucune raison de voir une faute et encore moins une falsification. Il y a un exemple en écriture latine correcte : IR 11267, pour le potier Tullius, Irun-Veleja-5.

Velejan > Velejam, pourrait être un acc. locatif, mais on ne peut pas exclure : Velejanī, des gens de Veleja.

Les titres ecclésiastiques ne correspondent pas avec la titulature d’aujourd’hui. Il se peut, que patriarche pontife correspond à un décan ou évêque, et que le suprême pontife était l’évêque ou l’archevêque, il n’était pas le pape.

7.26 : IR 13369

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13369 No 04/05/2005 SECTOR 6 8 6076 SAMVIIL, MARIO / VIILIIIAN JAVN

A M V II L M A R I O / V II L II I A N / V N I L I Samuel, Mário Velje iam vêem āla, S. (et) M. sont allés à Veleja, ils ont vu la ville.

Le tesson fait allusion à une visite des deux pontifes, IR 13380, qui visitaient la ville. Les lettres : J A, transcription de l’ostracabase, ne se trouvent pas dans la 3ème ligne, mais bien trois autres lettres après : V N. L’ostracabase ne note pas la troisième ligne. On cite seulement le premier nom et on ne fait aucune remarque des titres. I A N, * ian > iam, ils sont allée, prétérit, parfait, 3ème p. pl. Esp., port. : ir. V N, *veen > vêem, ils visitaient > visitent, présent, 3ème p. pl., Esp., port. : ver. I L I, * āla, la ville, acc. Le mot est plusieurs fois attesté sur la monnaie de l’époque.

7.27 : IR 13454

13454 No 04/05/2005 SECTOR 6 8 6076 SMPT (la T final es casi una cruz)

P +, *Samuel, Mário, Pontifici, +

Les trois lettres correspondent avec les initiales des deux prêtres de Veleja nommés dans les documents ci-dessus. P – pontifex, est le titre et l’appellatif, la petite croix derrière les noms marque le degré des sacerdoces, un signe, que les évêques d’aujourd’hui posent encore derrière leur nom.

7.28 : IR 11331

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11331 No 12/08/2005 SECTOR 5

59 51144 IN TIIO(F?)IA MIIMORIAN también IN TIIOrIA MIIMORIAN, con r cursiva.

I N T II O X I A II O R I A , *in theopsia memoriam, pour la mémoire de

l’apparition de dieu.

La lettre grecque chi, X, est utilisée aussi pour la lettre psi, Ψ, dans l’emprunt grecque de l’inscription.

7.29 : IR 11434

11434 Sí 09/08/2005 SECTOR 5

59 51144 En un lateral: PATIIR En el otro lateral: NOSTRVM

P A T II R / N O S T R V M, *pater nostrum, notre père.

7.30 : IR 12431, fragment 1.

12431 No 12/08/2005 SECTOR 5

59 51144

En el 1er fragmento: BIIATI PAVPIIRV / SPIRITV. En el 2º fragmento, de lectura inversa a las del 1º: DALIA RIAMO / DIIMI. Bajo el texto, estructuras indeterminadas (un ara? + mesa? o edificio?)

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B II A T I P A V P II R V / S P I R I T V, *beati pauperu spriritu Bienheureux les pauvres dans l’esprit.

La photo n’est pas disponible, mais l’inscription semble être une des inscriptions sur os. Cf. Irun-Veleja-2 pour d’autres rapports entre les chrétiens et un des groupes d’ouvriers, qui ont dégagé les squelettes et qui les ont gravées.

7.31 : IR 13354

V II I II R A L / II II Q V I II L / II L I A V.T II, * veje ra’ā li-Ezequiel Elias ve-te, On voit, regarde vers Ezequiel. Elias te voit.

V II I II, * veja > veja, on voit, présent, conj., 3ème p. sing., esp., port. : ver. R A, *ra’ā, il voit, parfait, 3ème p. m., sing. sw. : ra’ā, رأى, voir, nw. : r ’ y, *ra’ā, voir. L, * li–, pour, vers, préposition inséparable, sw., nw. L. V.T II, * vê-te, te voit, ver, suffixe personnel, 2ème p. sing.

7.32 : IR 13382 A, B.

Λ R Λ / Λ B R A H Λ M / I Λ Λ C, B : Λ R Λ R / Λ B R A H Λ M / I R Λ II L Sara, Abraham, Isaaq // Harrar, Abraham, Israel.

Les noms des deux rameaux de la famille d’Abraham ont été notés.

7.33 : IR 15924

H A II I V T I N V O L A, *haja Satan vola, soit, que le Satan vole ? Sans photo, la lettre N est incertaine selon la transcription de l’ostracabase, I N > A-N annexées ?

7.34 : IR 11428

Les dessins et les textes doivent être considérés des auteurs chrétiens, qui souffraient de la persécution des romains, cf. IR 15910, et qui souhaitaient l’exécution des dieux des romains. On trouve une série de croix et des noms des dieux. Le fragment garde uniquement une partie. Les dieux supérieurs manquent, leurs croix et noms était inscrits plus en haut sur le vase. Le fragment garde environ un tiers de la surface extérieur.

Dans l’ensemble des noms romains, MONO, n’est guère une divinité celte. Des symboles de l’activité des dieux se trouvent à côté des noms et aident à les identifier. Les noms 2, 3, 4, forment une ligne diagonale et un ensemble.

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11428 No 12/08/2005 SECTOR 5

59 51144

Escena compuesta por varias cruces. Arriba del todo: parte inferior de una cruz; junto a ella y a su derecha, el texto MONO. Debajo, en la parte central de la composición y más o menos de izda. a drcha: Cruz con figura humana esquemática, probablemente masculina; bajo ella, el texto VVLCANO y representación de llamas. Cruz con figura femenina; bajo ella, el texto CIIRIIS y espiga. Cruz con figura humana esquemática, probablemente masculina; junto a ella a su derecha, el texto VIIRTVMNO y bajo ella conjunto de vegetales?. Cruz con figura femenina; bajo ella, el texto TIILLVS y, al lado a su derecha, espigas?

Les noms : 1: M O N O, *m ‘a n o > Mano, un des Manes, lat. : deis manibus. 2 : V V L C A N O, *Vulcano, lat.: dieu du feu. 3 : C II R II , *Ceres, lat.: déesse de l’agriculture, des grains. 4 : V II R T V I N O, *v e r t y g i n o, lat. : vertiginosum, cf. : tige des plantes, chaume des grains, moribond, dieu, qui cause la mort dans la nature. 5 : T II L L V , *Tellus, lat. : tellure, terre.

8 : Références

5. La forme verbale TA, p. 33.19 6. La forme verbale négative ESTA, p 39. 8.1 : ESTAR : esp., port. : estar. Aphérèse au lieu de la prothèse.

E T A : IR 16365, *esta, elle est là, présent, 3ème p. sing., II I : IR 13394, *seja, qu’elle soit, conjonctif, 3ème p. sing., T Λ : IR 13361, *(es)tas, tu es là, présent, 2ème p. sing., T A : IR 13364, IR 16363, IR 16365, IR 16366, IR 17050, *(es)ta, elle est là, présent, 3ème p. sing., T Λ : IR 13367, IR 13368, IR 15917, *(es)ta, elle est là,

19 Les références sont d’un texte en train d’élaborer. Les citations sont encore incomplètes. Cf. : Irun-Veleja, etc.

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présent, 3ème p. sing., T I : IR 17050, *(es)ta, il est là, présent, 3ème p. sing., X I : IR 16365, IR 13371, *(es)ta, elle est là, présent, 3ème p. sing. 7. Le mot ARRAPA, p. 41. 8.2 : A : préposition, esp., port. : a, frz. : à. A : IR 16365, *a, à, A R : IR 16365, *a, à, assimilation, I : IR 13371, *a6, à.

RARA : frz., esp., port., rara. Cf. RAIHNA, RĀŠ, SAFA. R A P A : IR 16365, *rara, rare. 8. Le mot POLITA, p. 44. Deux mots sur deux lignes.

9. La forme VELEIA (graphiée dans les inscriptions VIILIIIA), p. 45. 10. Le mot REINU (n° 13364 …RIIINV…), p. 46. 8.3 : ROLA : Le terme a été abordé par la situation des négociations pour l’arrangement du mariage. Il y a eu des difficultés par un surplus de demandes. « Déroulement du temps, l’évolution », sont les termes, qui expliquent la situation. Si le médiateur se sentait triché, on pourrait référer à « rouler », tromperie. P O L I : IR 16365, *r o l a6, rola, évolution, acc. Cf. 8.1 : ESTAR. Cf. ci-dessus 1 : le nom de la ville. Cf. ci-dessus 7.9, 7.10. 11. La forme ARRAINA (n° 16365b ...ARAINA... ), p. 47. 8.4 / 8.2 : A : préposition, esp., port. : a, frz. : à. A : IR 16365, *a, à, A R : IR 16365, *a, à, assimilation, I : IR 13371, *a6, à.

RAIHNA : port. : rainha, esp.: reina, reine. Cf. autres qualification de la future mariée : rara, rās, safa. R A I N A : IR 16365, *rainha / reina, reine. Crasis, vocalisation. 12. Le mot ATA, p.49. 8.5 : ’ATY : nw. : ’ t y1, *’atā, venir. Cf. : R’Y, pour le contexte et la signifcation.

A T : IR 10953, *’atā, il vient, Λ T Λ : IR 13362, IR 13363, IR 13364, IR 13368, IR 13371, *’atā, il vient, présent, 3ème p. m. sing., impératif, sing., I X : IR 13347, *a6 t2 > ’atū, ils viennent, parfait, 3ème p. pl., A T A, IR 16365, IR 17050, *’atā, viens, impératif, sing. 13. Les noms de parenté NAIA, NEBA, REBA, SEBA, SABA, peut-être MONA (n° 13393...ΛTΛ – ΛMΛ / NIIBΛ – RIIBΛ / SIIBΛ – SΛBΛ / MONΛ… ; n° 13369 … ZVRII NΛIΛ… ), p. 50. 8.6 : Cf. Irun-Veleja IR 13393, IR 13394. Cf. : ci-dessus 7.1, IR 13368, (IR 13369 est une erreur de citation).

14. Le mot SANTU (n° 17050 …SAN / TV…), p. 51. 8.7 : Cf. : ci-dessus 7.9. Fautes de l’ostracabase.

15. Le mot ESQUERO (n° 13858, IISQVIIRO… et n° ? …ESQVERO…), p. 52.

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30. L’inscription n° 13411 - a. côté interne : ATA, AMA, NEVRE GI / V - b. côté externe : EL, NEV / GIATV LA / ESQVERO, p. 85. 8.8 : Je n’ai pas rencontré une photo de IR 13858. H. Iglesias, 30, p. 85, reprend les textes IR 13411, IR 13412, IR 13413, ou le mot ESQUERO se trouve. Cf. Irun-Veleja.

16. La forme ANQUISES (n° 11.042 ANQVI / SIIS), p. 53. (Probablement une

erreur de IR 11422.)

8.9 : Cf. : Irun-Veleja-2, les cryptogrammes, IR 11422, IR 11425, IR 11424, et jeux d’écrire, IR 11423.

17. la forme ESKON (n° 15922 …ESKON…),p. 56. 18. La phrase NEU CORNE ESKON, p. 57. 19. A propos des « marcas de concordancia ausentes », p. 58.

8.10 : À lire : I K O N, *i escon > y escondunt, cf. : Irun-Veleja. 20. Le nom DENOS, IR 13368, IR 13367, p. 61.

8.11 : Cf. ci-dessus 7.1, IR 13368, et Irun-Veleja, message, IR 13367. 21. Le nom CAYO, p. 63. 8.12 : Cf. : ci-dessus 7.25, IR 13380. 22. Noms hébreux (bibliques et évangéliques) 22.1. La forme MIRIAM, p. 66.

8.12 : Cf. ci-dessus MIRIAM > –AN, 7.1, IR 13368, MIRIAN, 7.2, IR 13370, 7.3, IR 13373, 7.4, IR 13381, M I[R I A N], 7.5, IR 13385, II R I A N, 7.6, IR 13374, 7.7, IR 15923, M I R I Λ.

22.2. La forme YAVHE, p. 68. 8.13 : Les graphies pour le nom de dieu dans les inscriptions de Veleja ne montrent pas beaucoup de ressemblances avec le tétragramme de l’hébreu : יחוה, *YAHWE(H). Cf. : 7.9, IR 13364, 7.16, IR 13363, 7.10, 17050 : G II V, 7.13 : IR 13349 : G I V, 7.20, IR 12108, 7.21, crucifié : Y, 7.11, IR 13347, 7.14, IR 13362, 7.16, IR 13363, 7. 18, IR 13383 : Y Λ V H II, 7.19, IR 10767 : : ]Y Λ h I[I], 7.17, IR 13371 : Y | , 7.19, IR 10767 : | , V Λ V H II : IR 13384. Pyrgi, étrusque, grande plaque d’or : T I E H E, *j e h e, Jāh(w)e. 22.3. Les formes IOSHE et IESHV / IEHSVS, p. 69. 8.14 : 22.3.1 Josē, port. : José, IR 13368, IR 13373, cf. ci-dessus. Le nom arrive deux fois. La graphie ne montre aucune transcription d’un phonème de l’hébreu mais indique la prononciation dans les langues colloquiales de l’époque, égale à la prononciation actuelle.

35

La transcription actuelle des langues sémitiques est : SH > sh > shin, ש, il serait très étonnant de voir une telle transcription scientifique à Veleja, et en plus, on ne sait pas expliquer la perte de la troisième consonne et syllabe du nom.

La graphie : HII > ē, marque la qualité longue de la voyelle, et la prononciation et orthographie actuelle, José, est à comparer. Cf. ci-dessus 22.1 le nom Maria et les graphies, qui montrent pour la plus part la prononciation régionale.

8.15 : 22.3.2.1 : I II V , *Jesus, Jesus, 7.12, IR 13361, 7.9, IR 13364, 7.1, IR 13368, 7.2, 1R 13370, 7.6, IR 13374, 7.25, IR 13380, note le nom du patriarche de Veleja.

22.3.2.2 : I II H V. *Jesu : Jesū, 7.3, IR 13373, 7.4, IR 13381, 7.18, IR 13383, 7.5, IR 13385. 22.3.2.3 : I A I, Isai, 7.14, IR 13362, cf. : *yasa’a, il sauve. 22.3.2.4 : I I I, Isai, 7.10, IR 17050. 22.4. Les formes MATEO, IVAN et MARCOS, p. 73. 8.16 : cf. 7.22, IR 13356, 7.23, IR 13378.

23. Le nom MONO (n° 11420), p. 74. Erreur pour : IR 11428. 8.17 : cf. 7.27, IR 11428. 24. Le nom LEONIDA (n° 11420), p. 75. 25. Le nom PARMENIOM, p. 76. 8.18 : cf. Irun-Veleja-2. IR 10741, IR 11420. 26. Le nom MORTEA, p. 77. 8.19 : Je ne dispose pas de la photographie. L’ostracabase donne la description d’un dessin, qui n’aide pas beaucoup pour éclaircir le mot inscrit.

12381 No 12/08/2005 SECTOR 5

59 51144 Edículo (mausoleo?) + estructura indeterminada (mesa?) / Estructura indeterminada + MORTIIM (M incompleta)

26.1. Représentation d’une « figura de un cerdo muy esquemática », p. 77. 8.20 : Cf. : Irun-Veleja-2, IR 11459, et IR 21658. 27. La forme GALIMATEA (n° 13373), p. 77. 8.21 : Cf. Ci-dessus 7.3. 28. L’inscription NEVR[E] CORDVNIAI (n° 13958, NIIVR CORDV NIAI), p. 80 8.22 : Cf. Irun-Veleja-2.

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29. La forme LAIKE (n° 16362 TV LAIKII / n° 16365 NIIV LAIKI[... / n° 16366 NIIV LAIKII, p. 81. 29.1. Hypothèse anthroponymique, p. 82. (La citation d’une inscription sur un fuseau reste sans indication.) 29.2. Hypothèse à partir du latin LAICUS, décliné au vocatif LAICE, p. 84. 8.23 : Cf. Irun-Veleja. LQY : Sw. : laqā, %A", cf. nw. : l q h�, prendre. La perte du phonème laryngale est attestée à Veleja. Omission de la –t finale, désinence, 3ème p. f. L A E : IR 13411, *lāqa(t), elle prend, parfait, 3ème p. m. sing., L A I K II, IR 16362, IR 16366, *lāqa(t), elle est prise, elle a été choisie, L A I K I, IR 16365, * lāqa(t), elle est prise, elle a été choisie, parfait, 3ème p. f. sing., I I T : IR 13370, * la{q}at, elle est acceptée, Λ I Q : IR 10774, *lāqa, elle prend, 3ème p. m. sing., devant le sujet.

30. L’inscription n° 13411 - a. côté interne : ATA, AMA, NEVRE GI / V- b.

côté externe : EL, NEV / GIATV LA / ESQVERO, p. 85. 8.24 : Cf. 15 et Irun-Veleja. 31. La graphie < Z >, p. 86. 32. La forme ZUTAN (dans les inscriptions suivantes : n° 13364 …GIIVRII ATA ZVTAN / IIGIN BADI ZVRII… ; n° 13365 GIIVRII AT A ZVTAN / NA… ; n° 17050 [G]EVRE ATA / ZVTAN… ; n° 13371a) ...GIIVRII ATA ZVTAN ..I RII... ; n° 13371b) ²YAVII² / ZVTAN IZANA... )

33. A propos du « tratamiento de -N- intervocálica » 33.1. Dans le participe passé IZANA (n° 13371b) ...ZVTAN IZANA... ), p. 93. 33.2. Dans le terme DAN[... [i. e. DAN[a?...] (13374b) SAMV/ VIILIII... /

...ATHII../, DAN[...), p. 95.

8.25 : cf. 8.13, et ci-dessus 7.9. IR 13364, 7.10, IR 17050, 7.14, IR 13362, 7.15, IR

13365, 7.17, IR 13371.

33.3. Dans le terme MONA, p. 95.

8.26 : Cf. 8.6 et Irun-Veleja IR 13393, ci-dessus 7.27, IR 11428. 34. La graphie < T > notant une affriquée et / ou une fricative, p. 96.

H. Iglesias cite une inscription votive, qu’il a reçu du Musée Saint-Raymond de Toulouse : Hercul(i) / Inuict[o] / Bihotus ex uo/to posuit, et qui contient le nom BIHOTVS, qui reste sans interprétation.

Sans connaître la fin du mot, –tus, ni le début, biho –, biō –, on ne peut pas définir le phonème indiqué avec la lettre T, ni l’attirer pour l’interprétation de la phonologie basque des inscriptions de Veleja. 35. Les pronoms NEU et GEU et les possessifs NEURE, NERE, GEURE, ZEURE, ZURE, p. 104.

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8.27 : H. Iglesias cite J. Gorochategui : N II V, * noiva, la future mariée : IR 13666, IR 15920, IR 15922, IR 15925, IR 16362, IR 16364, IR 16365. Cf. : Irun-Veleja. 36. ZURE « vuestro de usted », p. 105. 8.28 : IR 13397 est citée, la lyre sonne, cf. : Irun-Veleja. 37. La variante NERE (n° 13361), p. 108. 38.1. Les aspects théoriques de la loi dite de « Linschmann-Aresti », p. 112. (IR 15910. 38.2 manque. 8.29 : Cf. 8.15 et IR 13361, Irun-Veleja pour : IR 15910, IR 15916, IR 15912, IR 15925, IR 16363, IR 16365. 39. La particule de coordination TA, « et », p. 114. 8.30 : Sans citations des textes de Veleja. Cf. : ESTAR : esp., port. : estar. Aphérèse au lieu de la prothèse.

E T A : IR 16365, *esta, elle est là, présent, 3ème p. sing., II I : IR 13394, *seja, qu’elle soit, conjonctif, 3ème p. sing., T Λ : IR 13361, *(es)tas, tu es là, présent, 2ème p. sing., T A : IR 13364, IR 16363, IR 16365, IR 16366, IR 17050, *(es)ta, elle est là, présent, 3ème p. sing., T Λ : IR 13367, IR 13368, IR 15917, *(es)ta, elle est là, présent, 3ème p. sing., T I : IR 17050, *(es)ta, il est là, présent, 3ème p. sing., X I : IR 16365, IR 13371, *(es)ta, elle est là, présent, 3ème p. sing. 40. Les couleurs, p. 115. 8.31 : Cf. Irun-Veleja pour IR 13397, IR 16364, IR 16365, IR 16366. 41. La forme PLUTON, p. 122. 8.32 : Cf. : Irun-Veleja-2, IR 11429, pour le PEREFONE, *peri-phone, autour du son, liste des noms. IR 11530, IR 12379. 42. La forme VARRON, p. 124. 8.33 : Cf. ci-dessus 2, pour IR 11417, IR 11461. 43. Le nom MISKAR / MISCAR / MESCAR, p. 125. 8.34 : Cf. Irun-Veleja-2, IR 11709. 44. Les formes RIAMO, DALIA et DEIDRE, p. 130, 133. 44.1. Résumé et reprise de la question dans sa totalité, p.134. 44.2. Aspect linguistique, p. 138. 8.35 : Cf. Irun-Veleja-2, IR 12099, IR 12046. 45. Forme des lettres

45.1 La lettre M, p. 142.

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8.36 : Phonème labial, occlusif, sonore, nasal, m, possède au moins quatre graphies. Graphie : . Λ A : IR 13397, *ama, il l’aime, II V : IR 13394, *meu, la mienne. Graphie : . Λ Λ : IR 13368, *ama, mère. Graphie M : A C I-M E : IR 10924, *acima, en haut, A M A : IR 13411, *ama, il l’aime, Λ M Λ : IR 15923, *ama, elle aime, D O M I : IR 11156, *dorme, on dort, M A : IR 16363, *magno, grand, M II L I O R : IR 10857, *melior, mieux, M I R T O : IR 16363, *mirto, couronne de myrte, λ M : IR 13362, *salam > šalam, paix. Graphie : . Λ Λ : IR 15910, *ama, mère, Λ Λ : IR 16363, *ama, l’aime, impératif sing., A II, IR 13401, *ame, que j’aime, A R C V S : IR 10999, Marcus, II : IR 13347, *me, me, II V : IR 13370, *meu, la mienne, II A : IR 10953, *mina, il consume, I : IR 15917, *mi, ma, O N Λ : IR 13393, *mona, - - -. 46. La graphie < J > et les « litterae ramenses », p. 147. 8.37 : Phonème palatal, constrictif, fricatif, sonore, oral possède au moins neuf graphies.

Graphie : II . I II : IR 13361, IR 13362, IR 15920, IR 15923, *(h)ije, fils, fille, I II I : IR

13383, IR 13397, *(h)ijē, fils, fille, V II Λ II : IR 12047, IR 13274, Velje, prononciation de la deuxième position abordée par les langues colloquiales de la ville affines du esp. : viejo, ancien, vejedad, vieillesse, port. : velho, ancien, cf. : lat. : vetus, frz. : vieux. cf. : B E L E I A.

Graphie : G I. B E L E G I A : Rav., prononciation abordée par les langues colloquiales de la ville affines du esp. : viejo, ancien, vejedad, vieillesse, port. : velho, ancien, cf. : lat. : vetus, frz. : vieux, L8 G I II : IR 13396, *legiē, légions.

Graphie : I / a6. I A R O : IR 16363, *jarro, jarre, V II L II I : IR 14469, *Veleja, V II L I / V II L a6 : IR 14469, *Velja. Graphie : I / j / ja. A I : IR 15912, *aja, il fait « ai », eh !, I I T : IR 13370, *a6 i t > ajat, elle fait « ai », I I X : IR 13374, *a6 i t2 > ajat, elle fait joie, I, *(h)eje, fils, I I : IR 13394, * (h)ija, fille, I A N : IR 17050, *ya’asānu, il nous a sauvés, I II N A : IR 17050, *ya’asānu, il nous a vraiment sauvés, I V R II : IR 13368, *iure, selon le droit, M II L I O R : IR 10857, *melior, mieux, II I : IR 13394, *seja, qu’elle soit.

Graphie : I A. Λ I A : IR 15912, *aja, il fait « ai », eh !, I N I I A : IR 10857, *aneja, joins, B E

L E I A : IA, Veleja, II I A : IR 16365, *(h)eja > (h)ija, jeune fille, V II L II I A : IR 13274, IR 16364, IR 16365, IR 16366, *Veleja, V L . I A : M. 2.386, *Velja.

Graphie : I II. II Λ II I II : IR 13374, *eleje, il choisit, V II L I II : IR 13374, IR 16365, *Veleje,

Velejéen. Graphie : S C I. V E S C I : M. 2.403, *Vesci. Graphie : T / T I. D II T Λ : IR 13397, *d e t a > deja, ne fait plus.

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Graphie : Y / V. Y : IR 11811, *ya, il y a, Y Λ : IR 13374, *(a)ya, il fait joie, I V Λ N : IR 13356,

IR 13378, *a6 y a n > ayan, il font joie, A-I : CARP 13[n.º 49], *ay > ’ayu, factorerie, I V : IR 13394, IR 15921, IR 16364, IR 16365, IR 16366, IR 17051, *a6 y > ’ayu, factorerie, I Y, IR 16362, *a6 y > ’ayu, factorerie, I V A : IR 16365, *a6 y a > ’aya, acc., loc., factorerie, I V : IR 13363, IR 13371, *(h)ije, fils, I V A : IR 16365, *(h)ijas, filles, I V II : IR 15922, IR 13361, IR 16362, *(h)ije, fils, jeune fille, Y II II : IR 13362, *yē, oh ! 47. La ponctuation

47.1. Les virgules, p. 150. 47.2. Les « guiones » ou tirets, p. 152.

47.3. Les « comillas » ou guillemets, p. 152. 47.4. Les « paréntesis » ou parenthèses, p. 153. 47.5. Majuscules et minuscules, p. 154. 47.6. Signes « desconocidos », p. 155. 8.38 : Cf. : ci-dessus 1. Les « virgules » sont des séparateurs de mots. L’épigraphie va montrer les détails. La liste omet les lignes d’écriture comme séparateurs de mots et phrases. 48. L’abréviation < ″RIP″ >, p. 157. 8.39 : Cf. : Irun-Veleja-4 49. Le nom RAMSES, p. 164. 50. Le nom SETI, p. 166. 51. Le nom NEFERTITI, p. 167. 52. Le nom NEFERTARI, p. 170. 53. A propos des « sentencias o máximas latinas »

53.1. AD MAIOREM / DEI, GLORIAM, p. 173. 53.3. SI VIS PACIIN PARA INSTITIAM, p. 178.

8.40 : Cf. : Irun-Veleja-2, et d’autres inscriptions sur os. 53.2. HOMO PROPONIT / SED DEUS DISPONIT, p. 175. 8.41 : Cf. Irun-Veleja, discussion de l’écriture. 54. La forme CUORE, p. 184. 8.42 : Cf. Irun-Veleja-2, IR 11019. 55. La forme NOVVA, p. 189. 8.43 : Irun-Veleja-1, IR 10716, Irun-Veleja, IR 14469. 56. Nominatifs sans –S, p. 190. 8.44 : Irun-Veleja-2, noms des dieux des romains, ci-dessus 7.27.

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57. La forme Horacio et « las consonantes palatales », p. 195. 8.45 : Irun-Veleja-2, IR 11426. 58. TVLIVS PATIIR FAMILIAII, p. 197. 8.46 : Irun-Veleja-2, IR 11267 59. L’« adverbio de negación » NO et l’« adverbio afirmativo » SI (n° 10942 et 11258), p. 198. 8.47 : Irun-Veleja-2. 60. Le « desconocimiento » du latin, p. 200. 8.48 : Irun-Veleja-2, IR 11287, et les langues colloquiales. 61. IN NOMINE PAT[? / ATARE IZAN (n° 13362b) IN NOMINII PAT[? / ATARII IZAN), p. 201. 8.49 : Cf. : ci-dessus, 7.14. 62. TIIATRO, p. 202. 8.49 : Irun-Veleja-2, IR 11709. 63. PATHIIR PONTI / FICII, p. 203. 8.50 : Cf. : ci-dessus 7.24. 64. CIPRIANO, p. 204. 8.51 : Irun-Veleja, IR 11156. 65. OCTAVIO, p. 205. 8.52 : Irun-Veleja.2, IR 11419.

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Bibliographie

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